CM 2010 : Groupe A (Afrique du Sud, Mexique, Uruguay, France)

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rachid_as a écrit:France, Escalettes : "Domenech a donné ses raisons"

des raison non visibles, comme l'a si bien souligné RD ...

France, Jacquet : "Une incertitude inquiétante"



Aimé Jacquet, entraîneur de l'équipe de France championne du monde en 1998, est plus préoccupé par "les incertitudes autour des joueurs" que "par la défiance vis-à-vis du sélectionneur" Raymond Domenech, explique-t-il dans un entretien.

Qu'attendez-vous de la Coupe du monde dans le jeu ?
On devrait voir, comme en Ligue des champions, des équipes extrêmement bien préparées sur le plan athlétique. Ensuite les meilleures seront toujours celles capables d'avoir des variations tactiques pour aborder différents footballs, être décisives dans leur temps forts. Mais vous savez savez, il n'y a plus guère que l'arbitrage qui va faire évoluer le football. Le système actuel va vers une fin de vie, même si on a des hommes d'une grande compétence et honnêteté. Il faut qu'on le soutienne d'une autre manière, qu'il soit accompagné d'un deuxième arbitre, je ne sais pas... Il y a peut-être quelque chose à faire dans les dix ans à venir.

Quelles sont les chances des équipes africaines ?
On peut en retrouver une dans le dernier carré, se sublimer, ça existe, surtout dans une compétition comme ça. Par exemple la Côte d'Ivoire ou le Cameroun ont un potentiel impressionnant. Et ils auront sûrement le soutien du public africain, ce qui est une dimension totalement nouvelle.

Il y a deux ans, vous aviez annoncé que l'Espagne était la meilleure équipe, et elle a gagné. Quel est votre pronostic ?
Les Brésiliens, s'ils sont bien présents, seront dans le dernier carré, comme les Espagnols, mais la blessure de Torres peut créer un manque sur le plan offensif, et les sollicitations de leurs joueurs depuis quelques années, à Barcelone et à Madrid, peut entraîner de la lassitude. Et l'Angleterre sera très dangereuse avec son énorme potentiel en milieu offensif. Brésil, Espagne, Angleterre, le champion du monde est sûrement là.

Et les chances de la France ?
On ne peut pas pour l'instant savoir quel va être le comportement de l'équipe de France, et ce n'est pas fuir les questions, c'est la réalité. Elle est dans une situation délicate, ce n'est pas la première fois... Elle joue de malchance avec les blessures, je pense à Yoann Gourcuff, à William Gallas, à Eric Abidal... Si dans l'ultime concentration Raymond Domenech a trois, quatre blessés parmi ses joueurs de talent, ce sera très difficile de préparer une équipe.

D'autres joueurs ne sont pas blessés mais jouent peu ou sont en méforme...
La méforme n'est pas un problème, il reste un mois de vie de groupe pour lancer la machine. C'est dans la préparation mentale et tactique que ça va se jouer. Si les joueurs sont +dispo+ tout de suite, vous verrez la solidarité, l'envie de gagner la compétition l'emporter.

Que pensez-vous du climat de défiance autour du sélectionneur, encore pire que ce que vous aviez connu en 1998 ?
Les incertitudes autour des joueurs, c'est ça qui est inquiétant, pas la défiance vis-à-vis du sélectionneur, partout il y a de la défiance, surtout quand les résultats ne sont quand même pas probants. Le souci c'est d'avoir un groupe disponible dès le premier jour de la concentration. Après...

La préparation des Bleus sera aussi perturbée par l'affaire qui touche Franck Ribéry...
Je suis déçu que sa vie privée soit donnée en pâture, surtout dans notre milieu. C'est de l'hypocrisie en plus. Si on posait la question à certains, si on leur demandait comment ils se sont comportés, ils seraient embêtés, hein... Il y a eu un problème, mais c'est son problème à lui, qu'on en parle, c'est logique, mais qu'on en fasse la Une, ça me dépasse. Je suis extrêmement déçu que les journaux sportifs s'emparent de l'évènement comme ça, je pensais qu'on parlait de foot... Franck Ribéry ne mérite pas une telle chasse à l'homme, ç'a été très dur. Mais à la Coupe du monde, il va pouvoir se venger sur le terrain, ce serait la plus belle des réponses.

Fifa.com (13/05/2010)

France, Landreau : "Je vis les choses pleinement"



"Je ne suis pas quelqu'un avec lequel il y aura des surprises", a affirmé, jeudi à Lille, Mickaël Landreau qui estime avoir sa chance d'être dans les 23 pour le Mondial mais pense d'abord au "super match à jouer" samedi à Lorient pour "finir deuxième de la L1".

Pensez-vous avoir toutes vos chances d'aller au Mondial ?
Raymond Domenech a énormément insisté sur la forme, sur la fraîcheur, sur l'état d'esprit, sur le fait de pouvoir vivre 45 jours ensemble. En 2006 (lors du Mondial), j'ai déjà pu remplir ce rôle. Ce n'était pas simple parce qu'il y avait Fabien (Barthez) et Greg (Coupet). Tout va compter. J'ai la chance de pouvoir connaître tous les joueurs car cela fait dix ans que je côtoie l'équipe de France. Je ne suis pas quelqu'un avec lequel il y aura des surprises. Je pense que cela permet une certaine sérénité.

Qu'est-ce qui pourrait vous empêcher d'être dans les 23 comme en 2008 ?
Compte tenu de tout ce qu'on vient d'exprimer, peut-être des intérêts personnels hors du terrain. Je suis aujourd'hui dans la situation où je vis les choses pleinement. J'arrive d'une saison pendant laquelle il y a eu tellement de choses à gérer. En même pas un an, j'étais opéré des croisés, le club a réalisé un parcours exceptionnel en Europa League et a répondu présent en championnat. La course, elle est là. Maintenant, il y a un super match à jouer pour la deuxième place".

Pensez-vous que Domenech, humainement, puisse vous renvoyer en hélicoptère comme en 2008 ?
Humainement 2008, quoi qu'il arrive, est un événement qui m'a marqué. C'est quelque chose qu'on n'oublie pas, qui est traumatisant pour tout le monde.

Pour aller en Afrique du Sud vous dites que tout sera important : cela vous met-il une pression particulière pour le dernier match à Lorient ?Contre Marseille, c'était déjà comme ça (3-2). Le match d'avant à Toulouse (0-2) aussi. Heureusement, il y a tout cette expérience. Moi, chaque jour, chaque semaine, j'essaie de faire mon métier le mieux possible. Je vis ce métier avec passion et joie.

Lille reste sur cinq victoires de suite. Comment expliquez-vous cette progression en fin de saison ?
Je ne pense pas que c'est une montée en puissance. On est plus dans une continuité. Depuis quelques mois, on a progressé individuellement et collectivement. Il y a une évolution physiquement avec plus de minutie dans la préparation. On a eu une période difficile mais c'était quand nous avions quatre ou cinq blessés. A partir d'octobre, on a réussi un parcours intéressant. Rien n'arrive au hasard.

Lille aura-t-il réussi sa saison s'il ne se qualifie pas en Ligue des champions ?
Quoi qu'il arrive, le club aura progressé. On est assuré de finir quatrième, c'est une progression. On a fait une super saison en Europa League. Mais on sait que sur un match, on n'a pas de garantie. On doit jouer à notre niveau. Ce serait superbe de bien clôturer".

Lorient n'a plus rien à gagner ?
Personne ne fait de cadeau. A Lorient, Christian Gourcuff met en avant le jeu, le plaisir du jeu. Lui non plus n'a rien attendu des autres pour réussir. Quand je vois Christian Gourcuff, je pense à Raynald Denouex (son ancien entraîneur à Nantes, ndlr). Ce sont des gens qui ont cette sincérité. Franchement, si on doit être deuxième, ce sera grâce à nous.

Fifa.com (13/05/2010)

Le Mexique domine étroitement l'Angola (1:0)

Le Mexique a étroitement dominé l'Angola jeudi à Houston (1-0) en match de préparation au Mondial en Afrique du Sud, trois jours après avoir battu le Sénégal sur le même score à Chicago.

Lundi, c'est Alberto Medina qui avait mis fin à 262 minutes de stérilité offensive de la sélection aztèque. Jeudi, devant 45.000 spectateurs, c'est Andres Guardado, le joueur de La Corogne, qui a permis au Mexique de faire la différence, une nouvelle fois dans la deuxième moitié du match.

Avec cette victoire, "El Tri" affiche désormais un bilan un peu plus flatteur qui fait oublier ses matches nuls décevants face à l'Islande (0-0) fin mars et à l'Equateur (0-0) début mai et accrédite l'hypothèse d'une petite montée en puissance, même en l'absence de ses principaux joueurs "européens".

Comme contre le Sénégal, le but mexicain est intervenu avec l'aide du gardien adverse. A la 52e minute, Guardado a profité d'un ballon relâché par Lama après un tir pour inscrire son 8e but sous le maillot de sa sélection.

Par rapport au match précédent, le sélectionneur Javier Aguirre avait titularisé l'attaquant vétéran Cuauhtemoc Blanco mais son apport durant une première période où le jeu dur a dominé a été négligeable.

Le Mexique a contrôlé l'essentiel du jeu mais a encore une fois eu du mal dans le dernier geste, avec trois bonnes occasions gâchées en fin de rencontre.

Les "Palancas Negras", sous les ordres de leur nouveau sélectionneur, le Français Hervé Renard, ont été piqué au vif par le but mexicain, faisant le siège de Guillermo Ochoa et oubliant son jeu conservateur de première période.

L'entrée de Geraldo, attaquant du club brésilien de Curitiba, a notamment animé les débats mais la défense mexicaine, sérieusement alerté à trois reprises en fin de match, a su veiller au grain.

Le Mexique affronte le Chili dimanche à Mexico avant de s'envoler vers l'Europe pour affronter l'Angleterre (24 mai), l'Allemagne (26 mai) et l'Italie (3 juin). Au Mondial (11 juin-11 juillet), les Aztèques auront pour adversaires dans le groupe A la France, l'Afrique du Sud et l'Uruguay.

Fifa.com (14/05/2010)

Uruguay : Gargano, la garra dans les gènes



Les Britanniques ont le fighting spirit, les Italiens la grinta. Les Uruguayens, eux, possèdent la garra, mélange détonant d'engagement et de pression, où il ne faut surtout pas hésiter à mettre le pied. Cette garra charrúa caractérise depuis toujours le style de la Celeste et il n'y a aucune raison pour que cela s'arrête à la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010.

L'un des postes qui symbolisent le mieux cette marque de fabrique du football uruguayen est celui de milieu défensif, où les qualités requises sont la présence sur l'homme et le sens du sacrifice, bien plus que l'habileté technique. Dans l'équipe d'Uruguay version 2010, le joueur qui incarne le mieux cet état d'esprit est indiscutablement Walter Gargano.

FIFA.com a demandé à l'intéressé s'il se sentait effectivement dépositaire de la garra. "Je suis peut-être un peu plus technique que le demi défensif uruguayen classique. J'aime anticiper les actions. Ça rend le jeu plus limpide et ça aide à mettre mes coéquipiers dans de bonnes dispositions pour recevoir le ballon. Maintenant, s'il faut un peu durcir le jeu, ça ne me pose aucun problème", explique le milieu de terrain de Naples.

Ses modèles ont pour nom Xavi Hernández et Juan Sebastian Verón, deux joueurs dont il pourrait bien croiser la route en Afrique du Sud. "Xavi, parce qu'il ne perd pas un ballon et fait toujours des passes très propres. La Bruja parce que même s'il est plus grand, tout semble plus facile pour lui. On voit qu'il prend plaisir à jouer. Chez les Uruguayens, j'aimais bien Pablo García. Il avait la technique, mais quand il fallait aller au charbon, il n'était pas le dernier", confie le natif de Paysandú, qui fêtera ses 26 ans le 27 juillet prochain, soit 16 jours après la finale de la Coupe du Monde de la FIFA 2010.

De la formation à la sélection
Le milieu napolitain ne mesure qu'1m68, mais ce n'est pas dans ce petit gabarit qu'il faut chercher l'origine de son style. "Je viens de l'école du Danubio, qui a formé énormément de joueurs de très haut niveau. C'est peut-être là que j'ai appris à prendre l'initiative et à venir donner un coup de main devant, comme je le fais à Naples", déclare Gargano, qui a remporté deux titres avec le club de ses débuts, avant d'émigrer dans le sud de l'Italie à l'orée de la saison 2007/08.

En sélection, les consignes sont un peu différentes. "Le Maestro (Oscar Tabárez) me demande de bien faire mon boulot comme demi défensif. Après, libre à moi d'apporter un petit plus devant quand j'en ai l'occasion. Le plus important est d'être un joueur complet et de savoir s'adapter au plus grand nombre possible de situations, selon les besoins de l'équipe. Mais de toute façon, pour l'Uruguay, je suis prêt à jouer latéral s'il le faut", lance-t-il.

Tabárez l'a fait débuter avec les A uruguayens en mai 2006, en amical contre la Libye, à Tunis (2:1). "Nous avons commencé les qualifications pour la Coupe du Monde en jouant en 3-4-3, mais nous n'y arrivions pas. Le coach a su apporter les changements nécessaires et trouver le système le plus adapté aux qualités des joueurs. Cela en dit long sur lui", explique l'international uruguayen qui, même si une blessure lui a fait manquer sept des 18 sorties de la Celeste en préliminaires, ne tarit pas d'éloges à l'égard d'un sélectionneur lui aussi versé dans la garra charrúa. "Il nous demande d'y aller franchement, mais dans le respect des règles. En éliminatoires, nous avons terminé plusieurs matches à dix. Dans le football moderne, c'est un très gros handicap. Nous devrons faire attention en Afrique du Sud", précise Gargano.

La finale à l'esprit
En temps normal, le taulier de la Celeste aurait déjà la tête au 11 juin, jour des grands débuts de son pays en Afrique du Sud, contre la France. Sauf qu'un heureux événement est venu chambouler les priorités… et le sommeil du sportif ! "Mon premier fils vient de naître. Matías. C'est impressionnant. D'un côté, cela vous donne une énergie incroyable mais de l'autre, vous ne dormez pas beaucoup !", raconte-t-il avec les yeux qui brillent. "Cela dit, il est toujours beaucoup plus difficile de marquer un joueur brésilien que de changer une couche. Mais ce n'est pas tous les jours qu'on joue une Coupe du Monde."

Que pense Mota des adversaires de l'Uruguay dans le Groupe A ? "C'est bien de commencer contre la France, comme ça nous saurons tout de suite où nous en sommes. Si nous gagnons ce match, la qualification pour les huitièmes sera déjà à moitié assurée. Si nous faisons match nul contre les vice-champions du monde, ce sera bon pour notre confiance. Face à l'Afrique du Sud, nous essaierons de profiter de la pression qui pèsera sur eux du fait qu'ils jouent devant leur public. Pendant les qualifications, nous avons eu des mauvaises surprises à domicile. Quant au Mexique, il possède des joueurs d'expérience et se prépare depuis longtemps. Je crois que les Mexicains ont encore progressé. J'espère qu'ils seront les deuxièmes qualifiés de notre groupe, après nous…"

Au fil de l'entretien, on s'aperçoit que Gargano ne pratiquait pas la langue de bois. Dernière illustration : "Je vois bien l'Espagne, le Brésil et l'Argentine. L'Angleterre et la Hollande ont eux aussi les joueurs pour trouver la faille dans n'importe quel système". Et l'Uruguay ? "Si nous atteignons les quarts de finale, nous pourrons dire que nous aurons réussi un grand tournoi. En tout cas, nous pourrons être satisfaits. Mais comme tous les footballeurs qui participeront à cette Coupe du Monde, j'ai la finale dans un coin de la tête. Tout dépend de la forme du groupe. Si nous sommes bien, nous pouvons aller loin."

Fifa.com (14/05/2010)

France : Les convoqués à Tignes devrait être connus lundi



La liste des joueurs convoqués à Tignes devrait être communiquée lundi en milieu de journée, en vue du stage de préparation au Mondial-2010 de l'équipe de France qui commence mardi, a-t-on appris vendredi auprès du staff des Bleus.

La liste des joueurs concernés pourrait être publiée sur le site internet de la FFF.

Après avoir livré sa présélection de 30 joueurs, Raymond Domenech penchait mardi soir pour 24 joueurs à convoquer pour Tignes, avant une réduction définitive à 23 avant le départ pour l'étape tunisienne de la préparation (27-30 mai).

Les arrivées des joueurs convoqués à Tignes pourront s'étaler tout au long de la journée de mardi, l'important étant que tous les joueurs soient ensemble pour le dîner du soir.

Les Bleus logeront à "L'écrin du Val Claret", l'hôtel où Domenech et son encadrement étaient venus la première fois en 2005.

Ce n'est donc pas le même hôtel qu'il y a deux ans à Tignes, "Le Montana", où le sélectionneur était allé frapper aux portes de sept joueurs écartés de la liste avant l'Euro-2008 et qui avaient quitté la station de montagne par hélicoptères.

Fifa.com (14/05/2010)