CM 2010 : Groupe B (Argentine, Nigéria, Corée du sud, Grèce)

Argentine, Higuain : "Ils auront d'autres opportunités"



Les jeunes joueurs internationaux du Real Madrid non appelés pour le Mondial-2010, Benzema, Gago et Marcelo, "souffrent" mais auront d'autres occasions de briller, a estimé mercredi l'Argentin Gonzalo Higuain.

Ce dernier était interrogé en conférence de presse sur les réactions du Brésilien Marcelo, 21 ans, du Français Karim Benzema, 22 ans, et de l'Argentin Fernando Gago, 24 ans, non sélectionnés en équipe nationale pour l'Afrique du sud.

"Personne ne veut être absent d'un tel rendez-vous. Ils souffrent beaucoup, mais ce sont des joueurs jeunes qui auront beaucoup d'autres opportunités", a déclaré Higuain, 22 ans, lui-même appelé en équipe d'Argentine par Diego Maradona.

L'attaquant argentin, très performant cette saison au Real (27 buts en Liga), s'est dit "très content" de faire partie de la liste des 30 noms dévoilée mardi par Maradona, estimant avoir gagné cette sélection par son "travail" sur le terrain.

Higuain est l'un des trois Argentins évoluant en Espagne dans cette liste, avec les autres attaquants Lionel Messi (FC Barcelone) et Sergio Agüero (Atletico Madrid).

Fifa.com (12/05/2010)

Corée du Sud : Park emmène la sélection de 30 Sud-Coréens



L'attaquant de Manchester United Park Ji-Sung est la tête d'affiche de la liste des 30 joueurs sud-coréens présélectionnés pour le Mondial-2010 en Afrique du Sud.

Les 30 joueurs :
Gardiens : Lee Woon-Jae (Suwon Bluewings), Kim Young-Kwang (Ulsan Horang-i), Jung Sung-Ryong (Seongnam Ilhwa)

Défenseurs : Lee Young-Pyo (Al-Hilal/KSA), Kim Dong-Jin (Ulsan Horang-i), Cha Du-Ri (SC Freiburg/GER), Oh Beom-Seok (Ulsan Horang-i), Kang Min-Soo (Suwon Bluewings), Cho Yong-Hyung (Jeju United), Lee Jung-Soo (Kashima Antlers/JPN), Kwak Tae-Hwi (Kyoto Sanga/JPN), Hwang Jae-Won (Pohang Steelers), Kim Hyung-Il (Pohang Steelers)

Milieux : Kim Nam-Il (Tom Tomsk/RUS), Park Ji-Sung (Manchester United/ENG), Kim Jung-Woo (Gwangju Phoenix), Cho Won-Hee (Suwon Bluewings), Kim Chi-Woo (FC Seoul), Lee Chung-Yong (Bolton Wanderers/ENG), Ki Sung-Yong (Celtic/SCO), Gu Ja-Cheol (Jeju United), Kim Jae-Sung (Pohang Steelers), Kim Bo-Kyung (Oita Trinita/JPN), Shin Hyung-Min (Pohang Steelers)

Attaquants : Lee Dong-Gook (Jeonbuk Motors), Ahn Jung-Hwan (Dalian Shide/CHN), Park Chu-Young (Monaco/FRA), Lee Keun-Ho (Jubilo Iwata/JPN), Yeom Ki-Hoon (Suwon Bluewings), Lee Seung-Ryul (FC Seoul)

Fifa.com (13/05/2010)

La Grèce compte sur ses vétérans



Depuis août 2001, l'Allemand Otto Rehhagel est aux commandes de l'équipe de Grèce. Cela fait presque neuf ans jour pour jour que l'entraîneur à succès du Werder Brême, du Bayern Munich et du Borussia Dortmund a pris ses fonctions à la tête de la sélection hellène. Il peut aujourd'hui dresser un bilan positif de cette période. Le sélectionneur a certes manqué la qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA 2002 au Japon et en Corée du Sud, mais deux ans plus tard, il a conduit son équipe vers son plus grand triomphe en 84 ans d'histoire.

En effet, la Grèce s'est imposée en finale de l'UEFA EURO 2004 au Portugal, à la surprise générale. Sa victoire devant le pays hôte, sur un but d'Angelos Charisteas restera sans doute à jamais gravée dans les mémoires. A l'époque, déjà, l'Allemand avait misé sur des joueurs expérimentés tels que le portier Antonios Nikopolidis (32 ans), les défenseurs Michalis Kapsis (30) et Panagiotis Fyssas (31), les milieux de terrain Theodoros Zagorakis (32) et Stelios Giannakopoulos (30) ou encore l'attaquant Zisis Vryzas (30).

Après avoir échoué dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2006, la Grèce a obtenu deux ans plus tard son billet pour la phase finale du Championnat d'Europe en Autriche et en Suisse. Rehhagel a de nouveau fait confiance à un groupe de vieux routiers, qui constituait la troisième sélection la plus âgée du tournoi après l'Italie et la Suède.

Antonios Nikopolidis (36 ans), les défenseurs Paraskevas Antzas (31) et Traianos Dellas (32) et les milieux Angelos Basinas (32) et Georgios Karagounis (31) faisaient partie du onze de départ de la formation qui a disputé le premier match de groupe contre les Suédois. Néanmoins, cette fois, la méthode de Rehhagel n'a pas tenu ses promesses. Son équipe a dû s'incliner dès la fin de la phase de groupes, avec trois défaites à son actif et 1 but inscrit pour 5 encaissés.

Le poids de l'expérience
En dépit des nombreuses critiques émises par les médias et les fans à l'encontre de Rehhagel, la Fédération a renouvelé sa confiance au sélectionneur. Les résultats lui donnent raison : lors des barrages de qualification pour l'édition 2010 de l'épreuve suprême, les Grecs ont battu l'Ukraine. Ils ont ainsi décroché pour la deuxième fois de leur histoire le précieux sésame pour la compétition reine.

La sélection hellène espère maintenant renouer en Afrique du Sud avec ses performances de 2004. En 1994 aux Etats-Unis, soit dix ans avant son sacre européen, la Grèce a disputé sa première Coupe du Monde de la FIFA, mais s'est incliné dès le premier tour. Bien entendu, Rehhagel et ses joueurs n'ont aucune intention de connaître pareille déroute en 2010.

Dans le Groupe B, les Grecs se mesureront cet été à l'Argentine, double championne du monde, au Nigeria, médaillé d'or olympique en 1996, qu'ils avaient déjà affronté lors de la phase de groupes en 1994, et à la République de Corée, quatrième de la Coupe du Monde de la FIFA 2002. La tâche ne s'annonce pas facile pour les Européens. A la tête de la sélection, le "Grec de l'année 2004" reste fidèle à lui-même et compte une nouvelle fois sur des joueurs expérimentés pour mener son équipe à la victoire.

L'expérience avant tout
Dès la compétition préliminaire d'Afrique du Sud 2010, il s'est avéré évident que Rehhagel allait encore miser sur les vétérans pour mener son projet à bien. Theofanis Gekas (30 ans) s'est distingué comme le meilleur buteur des qualifications européennes. Le gardien Konstantinos Chalkias, qui aura 36 ans au début de la phase finale, a quant à lui officié dans les cages grecques pendant huit rencontres.

Les défenseurs Sotirios Kyrgiakos (30 ans) et Christos Patsatzoglou (31) ont disputé respectivement onze et huit matches. Le capitaine Georgios Karagounis (33 ans) et Konstantinos Katsouranis (30) menaient le jeu en milieu de terrain. La principale alternative au poste de Gekas n'est autre que le héros de 2004 Charisteas (30 ans).

Le destin des Grecs repose en grande partie sur le quatuor composé du portier Chalkias, du patron de la défense Kyrgiakos, du milieu Karagounis et du buteur Gekas. Le gardien du PAOK Salonique a passé presque toute sa carrière en Grèce. Il a joué brièvement en Angleterre pour Portsmouth et en Espagne sous le maillot du Real Murcie (2005/06), où il n'a cependant pas réussi à obtenir une place de titulaire. La Coupe du Monde de la FIFA 2010 représentera pour Chalkias son troisième grand tournoi, après les Championnats d'Europe 2004 et 2008. Il n'a néanmoins été amené à jouer durant aucune des deux phases finales.

LEs grands joueurs dans les grands clubs
Kyrgiakos évolue au sein d'une ligne de défense à quatre qui, selon les adversaires, peut aussi devenir un bloc de cinq joueurs. Le joueur d'1m93 réputé pour son jeu de tête a rejoint les Glasgow Rangers en 2005. Il a ensuite défendu les couleurs de l'Eintracht Francfort en Bundesliga, avant de revenir au pays, à l'AEK Athènes. Il est aujourd'hui sous contrat avec Liverpool.

Le capitaine Karagounis est lui aussi l'un des joueurs clés de la sélection grecque. En club, le champion d'Europe de 2004 a étoffé son palmarès avec le PanathinaÎkos, l'Inter Milan et Benfica. Quant à Theofanis Gekas, s'il parvient en Afrique du Sud à faire trembler les filets aussi souvent que lors des qualifications, les Grecs peuvent espérer atteindre pour la première fois les huitièmes de finale de la Coupe du Monde de la FIFA.

Au cours de sa carrière, Rehhagel a vu, entendu et appris beaucoup de choses. Il a maintenant jusqu'au premier match de la Grèce, le 12 juin à Nelson Mandela Bay/Port Elizabeth contre la République de Corée, pour les transmettre à ses joueurs.

Fifa.com (14/05/2010)

Argentine : Romero ne craint personne



Diego Maradona a tranché : Sergio Romero sera le gardien titulaire en Afrique du Sud. Vainqueur de le Coupe du Monde U-20 de la FIFA en 2007 au Canada et premier rempart à Pékin lors du triomphe olympique l’année suivante, le portier de l’AZ Alkmaar a gagné la confiance du Pibe del Oro en trois rencontres de qualifications et malgré une récente blessure au genou.

Fin mars, le natif de Bernardo de Irigoyen rentrait en effet aux vestiaires après 15 minutes seulement du match face au Sparta Rotterdam en Eredivisie. Le staff médical a craint une absence prolongée, mais deux semaines plus tard Romero reprenait le chemin de l’entraînement. "Ma blessure ne va rien changer, tout le monde au club a fait son travail pour laisser ça derrière moi. Le médecin de la sélection est venu une semaine ici après ma blessure et j’ai eu plusieurs fois Maradona au téléphone", confie le Gaucho à FIFA.com.

D'Alkmaar à l'Argentine
Champion des Pays-Bas 2008/09 pour sa deuxième saison à Alkmaar, sous les ordres de Louis van Gaal, l’ex-gardien du Racing Club Avellaneda a connu une campagne batave 2009/10 plus délicate mais marquée du sceau de la découverte de la Ligue des champions de l'UEFA. "C’est le plus haut niveau européen et la moindre erreur se paye très cher dans une telle compétition. C’était une magnifique expérience, elle m’a rendu encore plus fort mentalement."

Revenu à son meilleur niveau au moment le plus opportun, Romero est un acteur privilégié de la méthode Maradona, de l’énigme Messi en sélection et des atermoiements d’une formation albiceleste qui a semé plus de doutes que récolté des réponses dans une campagne de qualifications difficile. Sans un but salvateur du vétéran Martin Palermo à la 93ème minute au Pérou, l’Argentine serait peut-être restée à la maison. Autant dire que les interrogations entourant l’équipe nationale ne manquent pas.

Sur son sélectionneur, le gardien de l’AZ prend le temps de trouver ses mots. Maradona est celui qui lui a offert sa première sélection. Et qui lui confie les clefs de la maison défensive albiceleste, à 23 ans. "Il me laisse travailler tranquille. Que ce soit àMariano Andujar ou moi-même, il demande de tout donner tout le temps et nous assure en permanence qu’il a confiance en nous. Si un joueur a une opinion, il l’écoute et s’il n’en tient pas compte, il expliquera pourquoi."

Sur les errements défensifs de l’équipe nationale, en panne de stabilité en qualifications, il est tout aussi positif : "Maradona connait désormais la meilleure solution en défense. Là, on va avoir trois semaines pour travailler ça et pas uniquement quelques jours, comme c’est le cas dans les rassemblements normaux."

Le guide Messi
Instiguer le doute dans les yeux de Romero relève de la mission impossible. "Je n’ai aucune crainte ni angoisse", nous assure-t-il posément à l’évocation de la pression immense qui l’attend pour sa première Coupe du Monde de la FIFA. "Quand tu portes le maillot de la sélection, c’est une sensation spéciale. Le bonheur que cela procure est unique. Tu dois être prêt à mourir pour tes couleurs, et cela, que tu joues en Europe ou en Argentine le reste de l’année n’y change rien", développe t-il.

"On sait ce qu’on doit faire. On a un groupe uni, on joue tous avec la même motivation et la même hargne. Les qualifications ont été compliquées mais la Coupe du Monde c’est une autre compétition. Ce qui n’a pas marché, on va le corriger et je peux vous annoncer que notre niveau de jeu va étonner beaucoup de monde. Si nous sommes forts et unis comme dans les derniers matches des qualifications, on ne doit avoir peur de personne car franchement on peut jouer d’égal à égal avec n’importe qui", poursuit Romero avec son sourire angélique.

Premier supporteur de Lionel Messi - "Je regarde tous les matches du Barça à la télévision !" -, Romero garde son optimisme naturel quand vient le moment d’évoquer le niveau décevant du Joueur Mondial de la FIFA 2009 sous le maillot de l’équipe nationale. Messi n’y est pas décisif comme avec les Blaugranas, mais pour le gardien albiceslete c’est un faux problème. Et il ne veut voir en "Leo" qu’un guide et un leader inspirant.

"En évoluant à un tel niveau, Messi nous tire vers le haut, nous stimule. Le voir jouer comme ça nous donne l’obligation d’être à 100% avec la sélection et d’essayer d’atteindre son niveau. Avec la sélection, il a quatre ou cinq adversaires sur lui à chaque match. Personne ne peut exploser avec un tel traitement de faveur. Face à des défenses qui ne sont pas sud-américaines, ça va aller mieux. Personne ne peut le marquer en un contre un. Il est un atout énorme pour nous."

Un atout norme en attaque, un dernier rempart en pleine confiance : voilà une combinaison qui pourrait faire des merveilles sur les pelouses sud-africaines.

Fifa.com (15/05/2010)

L'Argentine est candidate au titre selon Messi



La star du FC Barcelone Lionel Messi a affirmé mardi que l'Argentine était candidate au titre au Mondial sud-africain (11 juin - 11 juillet), soulignant son envie de jouer aussi bien en sélection qu'il le fait avec son club.

"Pour moi, l'Argentine est candidate même si personne ne nous donne comme favoris. Et je crois que cela est bon pour nous", a déclaré Messi à son arrivée sur le sol argentin, où l'attendaient de nombreux journalistes.

L'attaquant, qui a brillé cette saison en inscrivant 34 buts en championnat mais qui peine à faire éclater son talent en sélection, a promis qu'au Mondial, il allait "essayer de faire ce que je fais avec Barcelone". "J'ai beaucoup d'espoir et beaucoup d'envie", a ajouté "la puce".

Le Ballon d'or 2009 a également réfuté l'idée selon laquelle il lui pesait de jouer en sélection. "Je suis habitué à la pression. Je joue à Barcelone qui est une des équipes les plus importantes au monde et où il faut toujours gagner", a-t-il rétorqué.

Messi, 22 ans, a atterri mardi en Argentine et a ensuite rejoint la sélection de Diego Maradona qui s'envolera pour le Mondial où elle affrontera dans le groupe B la Corée du Sud, le Nigeria et la Grèce.

Fifa.com (18/05/2010)

L'Argentine n'a plus foi en Maradona



Véritable Dieu vivant comme joueur, Diego Maradona a du mal à susciter la même ferveur comme sélectionneur et bien peu d'Argentins le pensent capable de conduire l'albiceleste à un troisième sacre mondial, après un parcours laborieux lors des qualifications.

"C'est comme toucher le ciel", s'était écrié le capitaine de l'équipe championne du monde en 1986 le jour de sa nomination fin octobre 2008 en remplacement d'Alfio Basile, démissionnaire en raison des performances poussives de la sélection sur la route de la Coupe du monde en Afrique du Sud.

Quatorze ans après son contrôle positif à l'éphédrine lors du Mondial-1994, Maradona retrouvait alors la sélection avec un double objectif: qualifier l'Argentine, qui n'avait que trois points d'avance sur le 5e et barragiste virtuel dans la zone Amsud, mais aussi lui redonner un visage séduisant.

Un an plus tard, la première mission est remplie de justesse, après un ultime succès en Uruguay (1-0), mais pas la seconde.

Insultes aux journalistes
"Il faut penser à s'améliorer. Tout et dans tous les secteurs. Il faut faire une analyse très profonde, car il y a beaucoup de choses qui ont mal fonctionné," déclare le milieu de terrain Juan Sebastian Veron, l'un des principaux cadres de Maradona.

"L'Argentine est apparue sans idées, déboussolée, désordonnée", tonne Cesar Menotti, entraîneur de l'équipe championne du monde en 1978.

Ces critiques s'ajoutent à celles des médias argentins qui, depuis six mois et la déroute en Bolivie (6-1) à 3.500 m d'altitude, reprochent à l'apprenti sélectionneur de désorienter l'équipe par ses incessants changements de joueurs (plus de 100 convoqués en un an et demi) ou de système tactique.

Maradona riposte violemment juste après la qualification. "A ceux qui n'ont pas cru en nous, je demande pardon aux dames, qu'ils me la sucent (sic) et continuent à me sucer!", lance Maradona à des journalistes ébahis.

Ses déclarations scandalisent en Argentine et la commission de discipline de la Fédération internationale (Fifa) lui inflige deux mois de suspension.

Maradona profite de cette mise en retrait pour régler son conflit larvé avec son manageur Carlos Bilardo, qui pollue l'atmosphère en sélection depuis des mois.

Même s'il continue à défrayer la chronique en se faisant mordre en jouant avec sa chienne ou en étant accusé par le fils de Basile d'avoir comploté pour récupérer sa place de sélectionneur - ce qu'il dément -, il remporte en outre un succès de prestige face à l'Allemagne en amical en mars (1-0).

"La conclusion la plus importante, est que l'équipe semble avoir défini une philosophie de jeu. Discutable, certes, mais définie", estime le quotidien sportif Olé.

Maradona a opté pour "un schéma défensif, basé sur le pressing dans plusieurs secteurs et le déséquilibre individuel en contre-attaque", ajoute La Nacion.

Une tactique qui ressemble fort à celle utilisée en 1990 par l'Argentine lorsqu'elle avait échoué en finale contre l'Allemagne (1-0).

Les plus optimistes rappellent aussi que les critiques pleuvaient avant le départ de la sélection pour le Mondial-1986. Mais elle comptait dans ses rangs un certain Maradona.

"Messi est mon Maradona", veut croire "el Diez", même si le Ballon d'or 2009 est toujours loin de son niveau barcelonais en sélection.

Sans un Messi au top, l'ancien meneur de jeu aura du mal à faire des miracles en Afrique du Sud.

Fifa.com (19/05/2010)

Argentine : L'énigme Messi



Diego Maradona doit résoudre une énigme pour espérer apporter un troisième titre mondial à l'Argentine: comment rendre le Ballon d'or 2009 Lionel Messi aussi efficace sous le maillot albiceleste qu'à Barcelone.

La "Puce" (1,69 m) a frappé seulement 13 fois en 45 sélections, alors qu'il a inscrit 47 buts toutes compétitions confondues avec son club cette saison.

Le Messi catalan est inarrêtable; l'Argentin est invisible. Messi, qui fêtera ses 23 ans le 24 juin, a souvent traîné comme une âme en peine durant les qualifications, marquant seulement quatre fois en 18 matches comme titulaire. Et ses prestations interpellent en Argentine.

Certains mettent même en doute son amour pour le maillot national, car le petit gaucher a quitté à tout juste 13 ans son pays pour rejoindre le Barça, qui a pris en charge le traitement hormonal hors de prix dont il avait besoin pour surmonter un problème de croissance.

Relations difficiles avec Maradona
"Cela m'énerve un peu qu'on doute de moi, car ce n'est pas vrai. Je suis Argentin et ce maillot est le plus important pour moi. J'ai eu la chance de tout gagner avec mon club et j'aimerais faire de même avec l'Argentine", rétorque-t-il en décembre avant de recevoir le prix du Joueur de l'année Fifa 2009.

Egalement Ballon d'Or, Messi a raflé la Ligue des champions, la Liga, la Coupe du Roi, la Supercoupe d'Europe, la Supercoupe d'Espagne et le Mondial des clubs l'an dernier.

Et son début d'année 2010 a été aussi époustouflant, même s'il ne put éviter l'élimination du Barça par l'Inter Milan en demi-finale de la Ligue des champions.

Barcelone "est une très bonne équipe mais bien sûr ils ont Messi... Il peut faire la différence à n'importe quel moment", souffle l'entraîneur d'Arsenal Arsène Wenger admiratif après le quadruplé de l'Argentin en quart de finale retour de la même épreuve (4-1).

En Catalogne, l'entraîneur Pep Guardiola n'a pas hésité à replacer Messi dans l'axe et à remanier son équipe pour tirer le meilleur profit de sa vitesse, de ses dribbles et de son efficacité.

A l'inverse, Messi peine à trouver sa place en sélection, où Maradona l'a tour à tour aligné au côté de Tevez, Agüero ou encore Higuain depuis peu.

Ses relations avec le bouillonnant sélectionneur ont en outre mal débuté.

Forcer sa nature
Un mois avant de prendre en main la sélection, le capitaine de l'équipe championne du monde en 1986 déclare: "parfois, Messi joue pour Messi. Il se sent tellement supérieur qu'il oublie ses compagnons de jeu."

Tout juste nommé, Maradona tente de rectifier le tir: "Ce sera très bien de l'avoir avec nous, je crois qu'il peut nous apporter beaucoup".

"Notre relation a toujours été bonne", assure en écho Messi, sans parvenir à faire taire les rumeurs sur une prétendue mésentente entre les deux hommes.

A la fin des qualifications, Maradona affirme encore: "Je veux parler sérieusement avec Lio parce qu'il doit décoller" en sélection.

Depuis, le sélectionneur s'est entretenu plusieurs fois avec son attaquant vedette pour tenter de le convaincre de forcer sa nature.

"Il doit être le patron de l'équipe, il le sait. Nous avons le meilleur joueur du monde, il doit être la cerise sur le gâteau", estime Maradona, qui assure ne pas être jaloux de celui que tout le monde présente comme son héritier.

"Je serais très heureux que +Leo+ gagne le Mondial et devienne le meilleur joueur de l'histoire. Il est à un niveau hors du commun. Il joue dans la cour de Jésus et c'est le meilleur du monde", assurait-il début avril.

Fifa.com (19/05/2010)

Nigeria : Kanu, le vieux sage



Nwankwo Kanu est plus une institution qu'un footballeur désormais, mais il a gardé une autorité de vieux sage expérimenté sur le groupe du Nigeria, et peut rentrer en cours de partie pour faire la différence sur un geste.

"Kanu? C'est une sorte de légende vivante", dit Lars Lagerbäck, le sélectionneur suédois du Nigeria, qui l'a retenu dans la liste des 30. Mais si Kanu, 33 ans, ne peut plus tenir 90 minutes de niveau mondial tous les trois jours, il peut toujours entrer pour les fins de matches, façon Roger Milla de 1990, et son expérience et son autorité sont irremplaçables.

Dans un groupe sans grande star, majoritairement formé de joueurs luttant pour une place de titulaire en Europe, le palmarès et l'habitude des grandes compétitions du grand (1,97 m) Kanu peuvent faire du bien. Pour la dernière fois, car il a annoncé que ce serait son dernier Mondial.

"Je suis toujours un leader dans cette équipe, et quand je suis sur le terrain, j'essaie de montrer toutes mes qualités et ce qui fait de moi un leader", explique-t-il.

"En match, j'essaie toujours d'apporter ma contribution, indépendamment des consignes de l'entraîneur, ajoute-t-il. Je vois beaucoup de choses sur un terrain, je suis là depuis longtemps et je connais le football".

"Je fais beaucoup de choses"
Sa carrière parle pour lui. Champion olympique 1996, annoncé perdu pour le foot en raison d'un problème cardiaque, membre de la grande équipe d'Arsenal de 1998 à 2004, Kanu est aussi ambassadeur de l'Unicef. Ses coups d'éclat au début de sa carrière sont entrés dans la mémoire collective nigériane et n'en sont plus sortis.

Vienne 24 mai 1995, finale de la Ligue des champions entre l'AC Milan et l'AJax Amsterdam. Un grand gamin dégingandé de 18 ans, moustache d'ado et cannes interminables, déboule sur son côté droit, déborde et centre pour un autre gamin entré en jeu, Patrick Kluivert. Ils viennent d'abattre le grand AC Milan, et d'entrer dans la petite histoire du football.

Athènes (Etats-Unis) 31 juillet 1996, demi-finale du tournoi olympique. Le Brésil mène (3-2) mais dans le temps additionnel le capitaine du Nigeria, Kanu, égalise, puis envoie son équipe en finale sur un but en or quelques minutes plus tard.

A son énorme palmarès figure même un titre de champion du Nigeria (1993), conquis alors qu'il avait 16 ans avec le club d'Owerri, la capitale de l'éthnie Ibos: Iwuanyanwu Nationale (aujourd'hui Heartland FC).

Ces faits de gloire appartiennent au passé. Kanu finit sa carrière en roue libre. Il a par exemple peu joué lors de sa dernière saison à Portsmouth, dernier du Championnat d'Angleterre. Il joue aussi un rôle de conseiller des plus jeunes au sein des Super Eagles et reste un des relais des joueurs avec les dirigeants, pour négocier les primes et gérer la vie de groupe.

"Dans cette équipe, je fais beaucoup de choses. J'essaie de soutenir chaque joueur et d'être sûr qu'ils se sentent bien. J'ai beaucoup apporté à l'équipe nationale depuis 16 ans, conclut-il. Depuis que je suis capitaine, vous n'avez pas entendu dire que nous nous querellions pour ceci ou cela. J'essaie de maintenir le cap".

Fifa.com (19/05/2010)

Les plus et les moins de l'Argentine



L'Argentine est encore loin d'avoir exploité le talent de ses vedettes, à commencer par le Ballon d'or 2009 Messi, et devra avant tout renforcer ses arrières pour espérer briller lors du Mondial-2010 en Afrique du Sud.

LES PLUS
Des individualités de classe : Avec Lionel Messi, Carlos Tevez, Sergio "Kun" Agüero, Javier Mascherano ou encore Juan Sebastian Veron, l'albiceleste possède un nombre impressionnant de joueurs capables de faire basculer un match.

L'habitude des grands rendez-vous : Double championne du monde (1978, 1986) et double championne olympique (2004, 2008), l'Argentine sait comment aborder le rendez-vous planétaire qu'elle n'a plus manqué depuis 1970.

Pas de pression : Peu d'Argentins voient l'albiceleste gagner un 3e titre mondial après le parcours laborieux en qualifications. Contrairement à 2002, où l'équipe de Marcelo Bielsa était favorite avant de sombrer au premier tour, la sélection de Maradona s'avance sans pression. Et le capitaine des champions du monde 1986 rappelle que son équipe était présentée comme "la pire de l'histoire" avant de s'imposer au Mexique il y a 24 ans.

LES MOINS
Perméabilité : La défense a pris l'eau en 2009, encaissant 17 buts lors des 11 matches que l'Argentine a disputés au complet. La victoire contre l'Allemagne (1-0) en amical au mois de mars a cependant montré des progrès dans ce domaine et Romero semble s'imposer dans les buts.

Le mystère Messi : L'étoile du FC Barcelone, meilleur buteur de la Liga espagnole (34 buts), s'éteint quand elle enfile le maillot argentin. Lui redonner de l'éclat est la priorité numéro un de Maradona.

Absence de plan de jeu : Avant les deux derniers matches de qualifications, Veron déplorait l'absence d'"identité de jeu". La plupart des observateurs reprochent aussi à Maradona ses tâtonnements tactiques, même si l'équipe est apparue mieux en place contre l'Allemagne. L'Argentine devrait privilégier le jeu en contre en s'appuyant sur une défense renforcée.

Fifa.com (19/05/2010)

Les plus et les moins du Nigeria



Le Nigeria peut toujours compter sur son immense réservoir de joueurs pour présenter une sélection compétitive, mais le groupe actuel manque de stars et la pression sera lourde sur les joueurs puisque l'objectif fixé est... le dernier carré du Mondial-2010.

LES PLUS
Lars Lagerbäck. Nommé en février, le sélectionneur suédois chargé d'une opération commando de cinq mois à la tête des Super Eagles, a un vaste choix en attaque. Entre les "vieux" Yakubu et Kanu, les cadres Martins et Odemwingie ou les jeunes Obinna, il peut faire son miel.

Kanu. A 33 ans, il est surtout la figure tutélaire du groupe et peut entrer en fin de match, dans un rôle de joker. Obafemi Martins et Victor Obinna ont marqué des points en même temps que des buts décisifs en qualifications. Enfin Peter Osaze Odemwingie est le vrai leader mental et technique de l'attaque, un combattant toujours inspiré sous le maillot vert.

Réservoir. Avec un tel réservoir, un jeune Nigérian peut toujours crever l'écran pendant le tournoi, comme Garba Lawal qui avait marqué une but de 30 m à l'Espagne en 1998.

LES MOINS
Leaders. En dehors de Kanu, qui joue peu, et Odemwingie, le Nigeria manque de leaders pour apaiser les traditionnelles rivalités au sein de la sélection entre les diverses ethnies, rivalités parfois croisées avec des tiraillements religieux.

La défense. Elle manque de grands noms et n'est pas le point fort de l'équipe. Aucun gardien ne s'impose vraiment. A cela s'ajoute le fait que Lagerbäck a été recruté au dernier moment (Shaibu Amodu a été limogé malgré la 3e place à la CAN-2010) et qu'on lui a assigné un objectif démesuré: atteindre les demi-finales.

Pression. Elle pourrait inhiber les Nigérians, qui ouvrent leur Mondial face à l'Argentine, le 12 juin à l'Ellis Park de Johannesburg. Ils retrouvent d'ailleurs deux adversaires qu'ils avaient déjà croisés dans leur groupe en 1994, du temps de leur splendeur, l'Argentine et la Grèce.

Fifa.com (19/05/2010)

Si le plus du Nigéria c'est un vieux Kanu ils peuvent pas esperer grand chose durant ce Mondial

Grèce : Rehhagel et la Grèce, le pacte de stabilité



Dans une Grèce où le métier d'entraîneur mène souvent droit au chômage, l'Allemand Otto Rehhagel, sacré "Roi Otto" en remportant l'Euro-2004, a étendu son règne depuis sa prise de fonctions comme sélectionneur national en 2001 jusqu'à disputer, à 71 ans, son premier Mondial.

Même les entraîneurs de club n'ont jamais tenu la barre aussi longtemps. Rehhagel devrait même la tenir encore à l'issue de la Coupe du monde, selon le souhait de la Fédération grecque.

C'est l'un des entraîneurs allemands à la plus grande longévité. En Bundesliga, il détient de loin le record de matches passés sur le banc (820) et il y a tout gagné, notamment avec le Werder Brême (1981-1995). Sauf la Ligue des champions.

Mais le sommet européen, il le connaît en 2004 lorsqu'il mène la Grèce à une victoire surprise en battant en finale le Portugal (1-0) de Figo, pourtant organisateur de l'Euro.

Outsider, l'équipe hellène, qui a éliminé la France et la République tchèque, joue avec ses forces: un plan de jeu rigoureux, des milieux travailleurs et des contre-attaques conclues par Charisteas. Déjà en Allemagne, Rehhagel avait théorisé son système de "l'offensive contrôlée".

Mais peu importe la frilosité tactique: le coup de Lisbonne est un coup de maître. Rehhagel devient le "Roi Otto" (clin d'oeil au monarque bavarois du même nom qui a dirigé le pays au XIXe siècle) et même "Rehakles" en référence au héros de l'Antiquité Héraclès.

"Rendre les Grecs fiers"
Des griseries qui semblent désormais bien antiques. Les Hellènes sont vite redescendus de leur nuage, au gré d'une désastreuse Coupe des Confédérations 2005, d'un échec dans les qualifications pour le Mondial-2006 et d'un fiasco à l'Euro-2008.

Le voyage en Afrique du Sud a longtemps été hypothéqué en qualifications dans un groupe pourtant peu relevé (Suisse, Lettonie, Israël, Luxembourg, Moldavie). Mais contre les pronostics et malgré un match nul (0-0) à domicile en barrage aller, la Grèce arrache son billet pour le Mondial en s'imposant (1-0) au retour en Ukraine, dans la froidure de Donetsk.

La couronne du Roi Otto vacillait sérieusement, sous le coup des critiques lancées par les médias grecs sur son style de jeu toujours aussi peu convaincant (même si son attaquant Gekas a fini meilleur buteur de la zone Europe avec dix réalisations). Toujours est-il qu'il a qualifié la sélection pour sa troisième phase finale en neuf ans.

Et la Grèce ira encore dans la peau de l'outsider, dans un groupe B comprenant l'Argentine, le Nigeria et la Corée du Sud. "L'Argentine sera le grand favori du groupe, assure le technicien allemand. C'est une équipe très bonne et ennuyante à jouer. Il est tout simplement honnête de dire que les trois autres équipes viseront la deuxième place".

"Nous devrons bien commencer et travailler dur pour rester en Afrique du Sud après le premier tour, ce qui est notre objectif, poursuit-il. Notre but est de rendre les Grecs fiers une nouvelle fois".

Fifa.com (19/05/2010)

Les plus et les moins de la Grèce



La Grèce comptera sur sa capacité à défendre pour faire bonne figure au Mondial-2010 ainsi que sur quelques hommes clefs (Karagounis, Katsouranis), mais elle est menacée de vieillissement et son attaque (hormis Gekas) apparaît peu convaincante.

LES PLUS
Bloc défensif. C'est la clef de voûte de "l'offensive contrôlée" de l'entraîneur Otto Rehhagel: un bloc regroupé, où tout le monde défend, même les attaquants. Formule qui avait permis de remporter l'Euro-2004. La défense s'appuie sur le gardien Tzorvas, titulaire au Panathinaïkos (auteur du doublé Coupe-Championnat) et qui a sauvé les siens en barrages devant l'Ukraine. Devant lui, le pilier de l'arrière-garde reste Kyrgiakos (Liverpool).

Grognards de l'entrejeu. Rehhagel compte beaucoup sur sa doublette Karagounis-Katsouranis (déjà là en 2004) au milieu. Le premier est devenu le capitaine et sait conserver le ballon, temporiser, mais aussi commettre des fautes "utiles". Le second fait dans l'abattage, sans jamais s'économiser, et possède une belle frappe.

Gekas. Mine de rien, l'attaquant grec a terminé les qualifications dans la peau du meilleur buteur de la zone Europe (dix buts), devant Rooney. Gekas, deux fois meilleur buteur de championnat (de Grèce en 2005 avec 18 buts, d'Allemagne en 2007 avec 20 buts), a ensuite été malheureux en club, devancé par la concurrence ou en raison de choix de prêts hasardeux. La sélection est pour lui l'occasion de respirer.

LES MOINS
Postes. De nombreuses blessures ont émaillé le parcours des Grecs, si bien que Rehhagel n'a jamais pu vraiment se forger de certitudes sur un onze type.

Une équipe vieillissante ? Rehhagel s'appuie toujours sur l'ossature championne d'Europe en 2004. Mais cette expérience accumulée peut aussi se retourner contre la Grèce. D'autant que les trois adversaires ont tous des flèches en attaque (Messi en Argentine, Park en Corée du Sud et Martins au Nigeria).

Attaque. Devant, le sélectionneur fait toujours confiance à Charisteas, auteur de quatre buts en qualifications mais d'un seulement cette saison en championnat. Gekas lui aussi traverse des difficultés en championnat. Salpingidis, auteur du but capital en barrages contre l'Ukraine, n'a marqué que cinq buts en 28 matches pour le Panathinaïkos. Seul Samaras a brillé cette saison en club (23 buts en 33 matches avec le Celtic Glasgow). Moins en sélection (2 buts en 10 matches de qualification).

Fifa.com (19/05/2010)

Corée du Sud : Park, beaucoup plus qu'un produit marketing



Le milieu Park Ji-sung, qui disputera en Afrique du Sud son troisième Mondial avec la Corée du Sud, a gagné le respect de ses pairs en cinq saisons à Manchester United où il n'est plus considéré comme un produit d'appel pour s'imposer sur le marché asiatique.

"Nous ne l'avons pas acheté pour vendre des maillots", affirme son entraîneur Alex Ferguson. "Quand je suis allé le voir en demi-finale de Ligue des Champions avec le PSV Eindhoven en 2005, j'ai vu que c'était un joueur qui comprend le football. Il est intelligent, discipliné, polyvalent."

Le club anglais est allé le débaucher dans le club néerlandais alors entraîné par Guus Hiddink, héros en Corée du Sud pour avoir mené ces autres "Diables Rouges" en demi-finale de leur Mondial en 2002. "Quand je suis parti, j'ai eu l'impression de trahir Guus", raconte Park.

Mais en Angleterre, beaucoup considèrent alors ce recrutement comme un coup marketing, la spécialité de la famille Glazer, les nouveaux propriétaires américains du club.

De fait, deux tournées des Red Devils au pays du Matin calme, où Park, 29 ans, est une immense star, ont largement amorti les 5 millions de livres (7 millions d'euros à l'époque) qu'avait coûtés ce transfert.

150 matches avec ManU
Mais Park va s'avérer bien plus que ça. "Il est depuis longtemps l'un de nos joueurs les plus efficaces. Il ne fait pas beaucoup de bruit, mais je suis content de l'avoir avec moi dans les moments difficiles", commente Ferguson.

Park n'est pas titulaire, mais il est un "joker" prisé de l'Ecossais, avec près de 150 apparitions en cinq ans. Infatigable, il se sacrifie pour son équipe, et marque des buts capitaux.

S'il assure ne pas "avoir eu le sentiment d'avoir été recruté pour des raisons commerciales", Park reconnaît qu'il n'est pas arrivé pleinement confiant dans le Lancashire: "Quand je suis arrivé, j'avais peur d'échouer. Mais quand j'ai commencé à m'entraîner, j'ai oublié mes inquiétudes. Maintenant, j'ai confiance en moi, je suis mentalement fort."

Même si quelques compatriotes tentent de marcher dans ses traces (Lee Chung-yong à Bolton, Ki Sung-yeung au Celtic), Park est à ce jour le seul joueur d'Extrême-Orient à s'être imposé dans l'un des plus grands clubs du monde où il est sous contrat jusqu'en 2012 et avec lequel il dit vouloir terminer sa carrière.

"Je voulais montrer que les Asiatiques pouvaient réussir en Europe", raconte-t-il. Mais "je ne me considère pas comme un porteur d'étendard de l'Asie. Quand ma célébrité a crû, j'étais fier que le continent commence à me suivre mais je travaille pour moi. Je ne veux pas être considéré comme un footballeur asiatique. Juste comme un footballeur".

Park conduira la Corée du Sud dans sa septième phase finale consécutive. S'il fixe un objectif réaliste de 8es de finale, il rêve d'un peu plus en Afrique du Sud: "L'équipe de 2002 était la meilleure de l'histoire, avec un amalgame harmonieux entre les jeunes et vétérans. Il y a de ça cette année. Si on prépare convenablement le tournoi, on peut obtenir un bon résultat."

Pour Park, ce sera "sans doute la dernière Coupe du monde". "Je ne sais pas sûr que j'aurai assez d'énergie pour aller jusqu'en 2014".

Fifa.com (19/05/2010)

Les plus et les moins de la République de Corée



L'atout majeur de la Corée du Sud pour le Mondial-2010 reste Park Ji-sung, l'ailier infatigable de Manchester United, car sinon les Diables rouges semblent manquer de puissance physique pour rééditer leur exploit de 2002 à domicile: atteindre les demi-finales.

LES PLUS
Park. Seul joueur de niveau mondial, Park, idole dans son pays, peut galvaniser les siens. Il est le seul à jouer régulièrement dans une des meilleures équipes d'Europe, Manchester United.

Les autres. Aux côtés de Park, la Corée peut compter sur Park Chu-young (Monaco), Cha Doo-ri (Fribourg/GER), le fils de Cha Bum-kun, légende du football coréen, ou le vieux Ahn Jung-hwan, héros du 8e de finale de 2002 remporté grâce à son but en or contre l'Italie. Les Sud-Coréens comptent aussi sur l'autorité du défenseur central Hwang Jae-won, capitaine des champions d'Asie (Pohang Steelers).

Expérience. Les Coréens peuvent également se prévaloir d'un certaine expérience de la Coupe du monde, où ils seront présents pour la septième fois d'affilée.

LES MOINS
La puissance. Les joueurs du championnat local risquent de paraître un peu légers physiquement face aux gabarits habitués aux joutes de la Ligue des champions. Ceux qui évoluent dans la Japan-League voisine ne sont pas non plus préparés à l'impact d'un Mondial.

Le manque de grands joueurs. Seuls Park Ji-sung, Cha Du-ri, Park Chu-young et Lee Chu-young (Bolton) sont titulaires dans d'un des cinq grands championnats européens, et seul le premier dans un grand club.

Le manque de supporters. Patronne de la zone Asie, qu'elle domine depuis le milieu des années 1980, la Corée du Sud n'a passé qu'une fois le premier tour d'une Coupe du monde. En Afrique du Sud, elle ne pourra pas compter sur l'immense soutien populaire comme en 2002 à domicile.

Fifa.com (19/05/2010)

Corée du sud :Une liste restreinte à 26 Sud-Coréens



Le sélectionneur de la République de Corée, Huh Jung-moo, a restreint à 26 éléments sa liste de joueurs convoqués pour le stage de préparation au Mondial-2010, selon la Fédération sud-coréenne.

Principale surprise, le technicien a choisi d'écarter le puissant capitaine des Pohang Steelers, Hwang Jae-won, de la présélection de 30 joueurs.

Les 26 joueurs
Gardiens : Lee Woon-jae (Suwon Bluewings), Kim Young-kwang (Ulsan Horang-i), Jung Sung-ryong (Seongnam Ilhwa)

Défenseurs : Lee Young-pyo (Al-Hilal/KSA), Kim Dong-jin (Ulsan Horang-i), Cha Du-ri (Fribourg/GER), Oh Beom-seok (Ulsan Horang-i), Cho Yong-hyung (Jeju United), Lee Jung-soo (Kashima Antlers/JPN), Kwak Tae-hwi (Kyoto Purple Sanga/JPN), Kim Hyung-il (Pohang Steelers)

Milieux : Kim Nam-il (Tom Tomsk/RUS), Park Ji-sung (Manchester United/ENG), Kim Jung-woo (Gwangju Phoenix), Lee Chung-yong (Bolton Wanderers/ENG), Ki Sung-yong (Celtic/SCO), Kim Jae-sung (Pohang Steelers), Kim Bo-kyung (Oita Trinita/JPN), Shin Hyung-min (Pohang Steelers), Koo Ja-cheol (Jeju United)

Attaquants : Lee Dong-gook (Jeonbuk Motors), Ahn Jung-hwan (Dalian Shide/CHN), Park Chu-young (Monaco/FRA), Lee Keun-ho (Jubilo Iwata/JPN), Yeom Ki-hoon (Suwon Bluewings), Lee Seung-yeoul (FC Séoul)

Remarque : Les listes de joueurs retenus par les sélectionneurs ne seront officielles que lorsqu'elles auront été communiquées à et annoncées par la FIFA.

Fifa.com (19/05/2010)

Le Nigeria affrontera en amical l'Arabie Saoudite



Le Nigeria affrontera l'Arabie saoudite le 25 mai à Wattens (ouest) en Autriche, dans le cadre de sa préparation au Mondial-2010 de football, qui débute le 11 juin, rapporte le site internet de la BBC mercredi, citant un officiel nigérian.

Les "Super Eagles" rencontreront ensuite la Colombie à Londres le 30 mai avant de s'envoler pour l'Afrique du Sud, où se disputera la Coupe du monde. Sur place, le Nigeria jouera une un ultime match de préparation contre la Corée du Nord à Johannesburg le 6 juin.

Versé dans le groupe B, le Nigeria sera opposé à l'Argentine, la Corée du Sud et la Grèce lors de la phase de poule du Mondial-2010.

Fifa.com (19/05/2010)

Argentine : Maradona dévoile sa liste des 23



Le défenseur Ariel Garcé, rarement utilisé en équipe d'Argentine, est l'invité surprise de la liste des 23 pour le Mondial-2010 dévoilée mercredi par le sélectionneur Diego Maradona.

Ce joueur de bientôt 31 ans, qui porte les couleurs du club argentin de Colon, avait été rappelé pour le match amical contre Haïti (4-0) il y a deux semaines. Il avait défrayé la chronique fin 2005 en étant contrôlé positif à un dérivé de la cocaïne, ce qui lui avait valu une suspension de six mois.

Les sept joueurs recalés par rapport à la première liste de 30 communiquée la semaine dernière étaient pour le reste plutôt attendus.

Il s'agit des défenseurs Fabricio Coloccini (Newcastle/ENG) et Juan Manuel Insaurralde (Newell's Old Boys), des milieux de terrain Sebastian Blanco (Lanus), Jesus Datolo (Olympiakos/GRE), Juan Mercier (Argentinos Juniors), José Sosa (Estudiantes), ainsi que de l'attaquant Ezequiel Lavezzi (Naples/ITA).

Tous les cadres de Maradona figurent dans le groupe, de Javier Mascherano à Juan Sebastian Veron, en passant par Lionel Messi.

Le Ballon d'Or 2009 sera épaulé en attaque par Gonzalo Higuain, Sergio Agüero, Carlos Tevez, Martin Palermo, qui disputera son premier Mondial à 36 ans, et Diego Milito, récompensé de sa bonne saison à l'Inter Milan.

L'Argentine, qui doit encore disputer un match amical contre le Canada lundi à Buenos Aires, affrontera ensuite le Nigeria, la Corée du Sud et la Grèce dans le groupe B du Mondial.

La liste des 23 joueurs argentins sélectionnés :
Gardiens de but (3) : Sergio Romero (AZ Alkmaar/NED), Mariano Andujar (Catane/ITA), Diego Pozo (Colon).

Défenseurs (7) : Nicolas Otamendi (Velez Sarsfield), Martin Demichelis (Bayern Munich/GER), Walter Samuel (Inter Milan/ITA), Gabriel Heinze (Olympique Marseille/FRA), Nicolas Burdisso (AS Rome/Italie), Clemente Rodriguez (Estudiantes), Ariel Garcé (Colon).

Milieux de terrain (7) : Jonas Gutierrez (Newcastle/ENG), Maximiliano Rodriguez (Liverpool/ENG), Javier Mascherano (Liverpool/ENG), Juan Sebastian Veron (Estudiantes), Angel Di Maria (Benfica/POR), Javier Pastore (Palerme/ITA), Mario Bolatti (Fiorentina/ITA),

Attaquants (6) : Lionel Messi (FC Barcelone/ESP), Gonzalo Higuain (Real Madrid/ESP), Martin Palermo (Boca Juniors), Sergio Agüero (Atletico Madrid/ESP), Diego Milito (Inter Milan/ITA), Carlos Tevez (Manchester City/ENG).

Fifa.com (19/05/2010)

Nigeria : Brown les idées claires



"Qui va lentement, va sûrement" : telle est la maxime qui sied le mieux à la carrière de Brown Ideye. L’attaquant nigérian n’a encore précipité aucun de ses choix. Il n’a jamais cherché non plus à forcer le destin. Et c’est sans doute ce qui lui vaut aujourd’hui, à 21 ans, de faire partie de la présélection de Lars Lagerbäck pour la Coupe du Monde de la FIFA 2010.

"Vous pouvez appeler quand vous voulez, n’hésitez pas !" Un simple SMS à suffit à FIFA.com pour entrer en contact avec le pensionnaire du FC Sochaux Montbéliard. Quelques heures plus tard, c’est avec un très accueillant "Salut, comme ça va ?" que l’entretien a débuté.

Très vite, on sent que le garçon n’est pas du genre à se prendre pour une star. Humble, il répond à toutes nos questions sans sourciller. Et quand il s’agit d’évoquer sa convocation en sélection, le ton devient encore plus enjoué. "C’est énorme ! Vous vous rendez compte ? Je fais partie des 30 meilleurs footballeurs de mon pays ! C’est un rêve pour moi. Je sais maintenant qu’il faut que je travaille dur pour figurer parmi les 23".

Au regard de son parcours, on comprend vite pourquoi sa présence dans cette liste provisionnelle apparait comme une évidence.

Le Canada comme tremplin
Formé au pays, dans le petit club de Bayelsa United, il connaît ses premiers faits d’armes avec le Ocean Boys FC. Là, dans l’ombre des éternels espoirs Stephen Worgu, Blessing Okardi et Ikechukwu Ezenwa, il fait étalage de sa puissance et de son réalisme. En 2007, il est même sacré champion du Nigeria et s’envole avec les Flying Eagles pour le Canada disputer la Coupe du Monde U-20 de la FIFA. "C’était la première fois que je quittais mon pays", se souvient-il. "En plus cela s’était plutôt bien passé pour moi sur le terrain. J’avais abordé la compétition avec beaucoup de sérieux. J’avais conscience que je ne pouvais pas trouver meilleure vitrine pour être repéré".

Titulaire pour les cinq matches de son équipe, il marque contre le Costa Rica et contribue grandement à une belle aventure collective terminée en quarts de finale. Un tel bilan ne passe pas inaperçu. Le club suisse du Neuchâtel Xamax a flairé le bon coup et met tout en œuvre pour attirer le buteur. I rejoint finalement le Vieux Continent en décembre de la même année. En plein hiver…

"Les premières semaines ont vraiment été dures, il faisait un froid de canard (rires). Mais j’ai essayé de faire abstraction du contexte, du fait que ma famille et mes amis me manquaient, pour me concentrer uniquement sur le football".

Le garçon a eu la bonne idée de se montrer patient et de quitter le pays à 20 ans, pas au beau milieu de l’adolescence comme de nombreux Africains. Il est donc assez costaud mentalement pour s’imposer. En trois saisons dans le championnat suisse, il dispute 58 matches et marque à 27 reprises. Il devient une véritable terreur des surfaces et commence à s’attirer les convoitises de formations plus huppées.

Quatre buts en neuf matches
Et puisque le malheur des uns fait souvent le bonheur des autres, Brown profite de la longue absence de l’Américain Charlie Davies pour intéresser les dirigeants sochaliens. Mais les Doubiens ne veulent pas faire d’erreur et patientent quelques mois avant de formuler une offre. Elle sera de 4,2 millions d’euros, un record pour les deux clubs.

Situé à quelques encablures de la frontière avec la Suisse, Sochaux est le lieu idéal pour que le jeune homme s’épanouisse et franchisse un nouveau palier. "Dès que j’ai un peu temps, je prends la voiture et je vais voir mes amis", nous avoue-t-il. Et s’il estime qu’avec quatre buts en neuf matches son adaptation n’est pas encore parfaite, on n’ose imaginer ce que cela sera dans quelques mois.

Le sentiment du devoir accompli après avoir maintenu son club en Ligue 1, Brown peut se consacrer pleinement à ses espoirs mondialistes. Il imagine déjà ce que pourrait être son expérience sud-africaine. "Je rêve de glaner quelques minutes pour montrer de quoi je suis capable. Mais je ne réclame rien, je suis encore jeune. Être dans les 23 me donnerait déjà une opportunité énorme de grandir".

Versés dans le Groupe B de la compétition en compagnie de l’Argentine, de la République de Corée et de la Grèce, les Super Eagles nigérians devront sans doute montrer un peu plus que ce qu’ils ont fait dans les qualifications pour espérer quelque chose. Mais les joueurs y croient, à commencer par notre interlocuteur. "Si l’on parvient à sortir de notre groupe, on peut aller loin. Je nous verrais bien en demi-finales".

Brown Aide Ideye ne maitrise pas encore parfaitement le Français, mais suffisamment pour apprendre le proverbe jusqu'au bout : "Qui va lentement, va sûrement... et loin".

Fifa.com (20/05/2010)

Argentine, Maradona : "Notre Mondial a débuté"



Le sélectionneur argentin Diego Maradona a conduit jeudi son premier entraînement en vue du Mondial-2010, coup d'envoi symbolique selon lui de la compétition pour l'Albiceleste réunie à Ezeiza, au sud de Buenos Aires.

"Notre Mondial a débuté aujourd'hui parce que nous commençons à travailler avec 17 joueurs et nous avons de bons espoirs", a déclaré Maradona en marge de l'entraînement. Le champion du monde 1986 a également de nouveau déploré avoir "éliminé (de la liste définitive) des joueurs qui ont fait beaucoup d'efforts mais qui n'ont pas pu y figurer".

Mercredi, Maradona a dévoilé une liste de 23 joueurs pour le Mondial (11 juin-11 juillet), avec un invité surprise, le défenseur Ariel Garcé, recalant sept présélectionnés.

L'Argentine, qui doit encore disputer un match amical contre le Canada lundi à Buenos Aires, affrontera ensuite le Nigeria, la Corée du Sud et la Grèce dans le groupe B du Mondial.

Fifa.com (20/05/2010)

Grèce : Rehhagel et ses 25 joueurs en stage en Suisse



Le sélectionneur de la Grèce Otto Rehhagel et ses 25 joueurs sont partis en Suisse pour un stage de préparation en vue du Mondial-2010, qui débute le 11 juin.

La Grèce aura son camp d'entraînement à Bad Ragaz, où elle restera jusqu'au 3 juin. Trois matches amicaux figurent à son programme: face à la Corée du Nord le 25 mai à Altach, contre l'Autriche et le Paraguay début juin à Winterthur.

Le 1er juin, Rehhagel doit annoncer sa liste des 23 qu'il amènera le 4 juin en Afrique du Sud, où les Grecs évolueront dans le groupe B avec l'Argentine, la Corée du Sud et le Nigeria.

Fifa.com (21/05/2010)

Argentine : Messi écourte l'entraînement et inquiète



L'attaquant Lionel Messi a dû écourter son entraînement avec la sélection argentine vendredi, après un choc à la jambe droite qui a provoqué l'inquiétude de Diego Maradona et de tout l'encadrement de la sélection.

Le Ballon d'Or 2009 a été touché au genou droit lors d'une session d'entraînement en petits espaces et a immédiatement quitté le groupe.

Les Argentins s'entraînent actuellement à Ezeiza (sud) en préparation d'un match amical contre le Canada lundi à Buenos Aires et doivent s'envoler vendredi pour l'Afrique du Sud.

Par ailleurs, Juan Sebastian Veron (Estudiantes) et Sergio Agüero (Atletico Madrid) sont arrivés vendredi à Buenos Aires et ont pris part à l'entraînement.

Walter Samuel et Diego Milito, de l'Inter Milan, ainsi que Martin Demichelis, du Bayern Munich, rejoindront le groupe après la finale de la Ligue des champions, samedi à Madrid.

Fifa.com (21/05/2010)

Argentine : Messi reprend l'entraînement et rassure



L'attaquant Lionel Messi a rassuré Diego Maradona et l'ensemble de l'encadrement argentin en s'entraînant normalement samedi, après avoir dû écourter la séance de la veille après un choc au genou droit.

Le Ballon d'Or 2009 s'était fait mal vendredi lors d'un choc avec Javier Mascherano, mais le médecin de la sélection, Donato Villani, s'était immédiatement voulu rassurant en déclarant sur le site internet de la Fédération argentine qu'il s'agissait "seulement d'une égratignure".

Samedi matin, Messi a même marqué un but lors de cet entraînement durant lequel il a joué légèrement en retrait d'un duo d'attaquants composé de Carlos Tevez et Gonzalo Higuain, une position inhabituelle en sélection où il peine à exprimer son potentiel, mais qui rappelle celle qu'il occupe à Barcelone.

Même s'il a semblé en forme, Maradona a préféré le préserver et l'a fait sortir à la mi-temps de ce petit match d'entraînement.

"Messi va bien. C'était seulement un coup", a déclaré le milieu de terrain Juan Sebastian Veron, l'un des cadres de l'équipe.

Les Argentins s'entraînent actuellement au centre national d'Ezeiza, près de l'aéroport international de Buenos Aires, en préparation d'un match amical contre le Canada lundi au Monumental de River Plate.

Seuls trois joueurs manquent encore à l'appel: Walter Samuel et Diego Milito, de l'Inter Milan, ainsi que Martin Demichelis, du Bayern Munich, qui rejoindront le groupe après la finale de la Ligue des champions, disputée ce samedi à Madrid.

L'albiceleste doit s'envoler vendredi pour l'Afrique du Sud, où elle affrontera la Corée du Sud, la Grèce et le Nigeria dans le groupe B.

Fifa.com (22/05/2010)

La République de Corée espère un nouveau miracle



La Corée du Sud espère rééditer au Mondial-2010 son exploit de la Coupe du monde de football 2002, lorsque l'équipe s'était hissée en demi-finale, a indiqué dimanche son capitaine, le milieu de Manchester United Park Ji-sung, qui croit au "miracle".

Le Mondial-2002 "a été une grande victoire pour nous. C'était un miracle. Cela peut se produire de nouveau", a déclaré le joueur de 29 ans, à la veille d'un match amical Japon-Corée du Sud à Saitama.

Park Ji-sung a toutefois admis que les chances de la Corée du Sud étaient "peu nombreuses" pour cette édition du Mondial, alors que le pays figure aux côtés de l'Argentine, du Nigeria et de la Grèce dans le groupe B.

Pour son premier match du Mondial-2010, la Corée du Sud affrontera la Grèce le 12 juin à Port Elizabeth en Afrique du Sud.

Fifa.com (23/05/2010)

Argentine : Messi comme au Barça



Le possible positionnement de Lionel Messi derrière deux attaquants de pointe, comme à Barcelone, devrait être la principale attraction du dernier match de préparation au Mondial-2010 de l'Argentine contre le Canada, lundi au Monumental de Buenos Aires (19h30 GMT).

Le sélectionneur Diego Maradona, qui a le plus souvent utilisé le Ballon d'Or 2009 au côté d'un autre attaquant lors des qualifications, a testé cette option samedi matin à l'entraînement. Messi, victime d'un coup sans gravité la veille, évoluait derrière un duo composé de Carlos Tevez et Gonzalo Higuain.

"Cela nous a beaucoup plus de jouer ainsi, car c'est une variante pour sortir du schéma en 4-4-2 quand c'est nécessaire. Nous n'avons pas de postes fixes. Maradona nous a dit de nous mettre d'accord, Gonzalo et moi pour presser l'adversaire, et tous les trois pour attaquer," a déclaré Tevez.

L'objectif est de permettre à Messi de retrouver la liberté dont il dispose au Barça et de briller enfin en sélection.

Sinon, Maradona devrait aligner une équipe proche de son onze titulaire pour ce match disputé la veille des festivités du Bicentenaire de l'indépendance argentine, mais sans les finalistes de la Ligue des Champions: Walter Samuel et le double buteur Diego Milito, côté Inter Milan, Martin Demichelis, côté Bayern Munich.

Les équipes probables :
Argentine : Romero - Gutierrez, Burdisso, Otamendi, Heinze - Veron, Mascherano (cap), Di Maria - Messi - Tevez, Higuain

Sélectionneur: Diego Maradona

Canada : Al Shaibani - Straith, Klukowski, de Guzman, Hainault - Johnson, Pacheco, Stalteri, de Rosario, Imhof - Friend
Sélectionneur: Stephen Hart

Fifa.com (23/05/2010)