CM 2010 : Groupe E (Pays-Bas, Danemark, Japon, Cameroun)

Japon : La muraille japonaise s’est aguerrie



i la rencontre entre le Japon et le Cameroun, dans le Groupe E de la Coupe du Monde de la FIFA 2010, n’a pas donné lieu à une quantité invraisemblable d’occasions, elle a été le théâtre d’une véritable bataille physique que le Japon a remportée en s’imposant 1:0 à Mangaung/Bloemfontein.

Les Samouraïs bleus avaient pourtant face à eux des gabarits de taille, des Camerounais "très forts" comme le précise Daisuke Matsui avant de poursuivre : "Le Cameroun est très fort physiquement. Nous avons dû faire face à beaucoup de pression mais avons bien résisté".

Le Camerounais Jean II Makoun tire les mêmes conclusions que son adversaire. Il estime que le Cameroun n’a pas été assez tranchant face à des Japonais repliés sur eux-mêmes. "On a été timides devant et les Japonais ont très bien défendu. Ils nous ont mis la pression et ils n’ont pas cédé à la nôtre", explique simplement le milieu lyonnais.

La défense, en particulier, a été intraitable face à Samuel Eto’o, Makoun ou encore Benoît Assou-Ekotto. Le joueur de l’Inter Milan a été le plus dangereux des Lions indomptables mais sans jamais pouvoir percer le mystère de la défense nippone. Et pour cause, "on avait pour mission de stopper Eto'o", dévoile le milieu de terrain Makoto Hasebe. Cela a marché puisque le triple vainqueur de la Ligue des champions de l’UEFA est resté muet malgré quelques éclats de génie par intermittence.

Le Cameroun malchanceux
L’arrière-garde a donc visiblement répété ses gammes depuis son arrivée en Afrique du Sud. Lundi, au Free State Stadium, elle n’a encaissé aucun but alors qu’elle en avait laissé passer neuf lors des quatre matches de préparation. "Nos défenseurs se connaissent mieux maintenant et ont pu développer des automatismes", se réjouit le milieu de terrain de Grenoble, Matsui.

Assou-Ekotto, sur son côté gauche, n’a pourtant pas failli à sa mission en livrant constamment des centres dans la surface, misant sur le physique de ses coéquipiers. Mais Yuji Nakasawa et Marcus Tulio Tanaka n’ont jamais plié. Du mieux par rapport aux deux buts marqués contre son camp en préparation par le joueur né au Brésil. Le gardien a son explication : "Nos deux arrières centraux ont été remarquables dans les airs. Les Camerounais ont envoyé beaucoup de ballons dans la surface mais ils ont tout repoussé. Ils ont beaucoup de joueurs forts mais on a largement été à la hauteur".

Pour preuve, les hommes de Takeshi Okada ne se sont finalement fait surprendre qu’une seule fois, sur une frappe lointaine de Stéphane Mbia repoussée par la barre transversale. "Il nous a manqué le facteur chance", conclut le Marseillais, dépité.

Fifa.com (14/06/2010)

Danemark, Sorensen : "La chance, ça se provoque"



Ceux qui ont vu les deux buts du match entre les Pays-Bas et le Danemark, hier à Soccer City, en conviendront : le Danemark a redoublé de malchance. Le premier but a été inscrit contre son camp par Daniel Agger, après une tête de son coéquipier Simon Poulsen et avec l'aide malheureuse du poteau droit de Thomas Sorensen. Sur le second, la frappe de Dirk Kuyt ne serait jamais entrée sans un double rebond favorable, au sol d'abord, puis contre l'autre montant du gardien danois. Dans un entretien accordé à FIFA.com, ce dernier explique qu'il refuse toutefois de céder au fatalisme. Au contraire, le devoir de l'équipe du Danemark, explique-t-il, est de faire contre mauvaise fortune bon cœur.

Pas d'excuses
"J'ai toujours dit que la chance, il fallait la provoquer", commence Sorensen. "Évidemment, nous avons eu plusieurs rebonds défavorables sur les buts néerlandais. Mais au lieu de se lamenter là-dessus, nous devrions nous concentrer sur ce qui n'a pas été fait correctement de notre côté. Par exemple, sur le premier but, c'est la tête qui est une erreur, rien d'autre. Sur le deuxième, leur joueur (Eljero Elia) réussit à passer à l'intérieur, dans le dos de notre arrière latéral. Ce n'est pas normal. Il est plus important pour nous de corriger ces bévues que d'espérer un peu plus de chance contre le Cameroun. Au final, les Pays-Bas méritent leur victoire. En deuxième période, nous n'avons jamais réussi à mettre le moteur en marche."

Ce refus de chercher des excuses semble partagé par tout le camp danois. Poulsen s'arroge l'entière responsabilité non seulement du but contre son camp d'Agger, mais également de la défaite des rouge et blanc. "J'ai voulu mettre de la force pour dégager le plus loin possible", explique le défenseur d'Alkmaar à FIFA.com. "Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais le ballon est parti du mauvais côté. Il a ensuite touché le dos de Daniel, avant d'entrer dans le but. Ce fut un moment horrible pour moi car jusque-là, nous contrôlions le match. Cela nous met déjà dans une position très compliquée. Comme je ne peux rien changer au passé, je concentre toute mon attention sur le prochain match, contre le Cameroun."

Les Lions indomptables ayant eux aussi chuté d'entrée dans ce Groupe E, la confrontation de samedi ressemble déjà à un match à élimination directe. Puisque tout autre résultat que la victoire sera probablement rédhibitoire pour les Scandinaves, ceux-ci devront adopter une approche beaucoup plus déterminée face aux Camerounais. Quand on lui demande ce qu'il faut faire pour rectifier le tir, Sorensen refuse de donner une réponse tranchée. Selon lui, tout dépendra du rétablissement du capitaine Jon Dahl Tomasson et de la condition de Nicklas Bendtner et Simon Kjaer, assez transparents, lundi à Johannesburg.

"J'espère vraiment que tout le monde sera complètement apte", poursuit le gardien de 34 ans. "Plusieurs joueurs traînent des blessures et ont du mal à retrouver leur niveau habituel. Notre objectif d'ici à samedi est donc d'être à plein régime. Nous possédons une bonne équipe. Mais pour pouvoir être compétitifs dans un tournoi comme celui-ci, vous avez besoin de joueurs en pleine forme, à commencer par les cadres."

Tout près de la sortie
L'ironie de l'histoire est que Sorensen lui-même, sans doute le meilleur Danois hier à Soccer City, a failli être absent en Afrique du Sud à cause d'une blessure. Un mois avant que Morten Olsen n'annonce sa liste des 23, le gardien de Stoke City s'est en effet démis le coude. Tout n'est donc pas complètement négatif pour l'intéressé.

"Le simple fait d'être ici est déjà quelque chose de merveilleux pour moi", raconte-t-il. "Bien sûr, j'aurais préféré un meilleur score. Cela dit, une Coupe du Monde reste un événement très spécial, unique même. Il n'y a pas si longtemps, j'étais très mal parti pour être dans les 23. J'ai beaucoup travaillé et cela fait maintenant un peu plus d'une semaine que je suis à 100 pour cent. L'entraîneur n'a pas voulu précipiter mon retour, au contraire. Mais aujourd'hui, mon coude ne me pose plus aucun problème. Je me sens comme avant la blessure et j'ai retrouvé toutes mes sensations."

Si tous les coéquipiers de Sorensen en font de même d'ici à samedi, alors les Danois auront une chance de forcer leur destin.

Fifa.com (15/06/2010)

Décrassage sous la pluie pour les Camerounais



Le Cameroun, battu lundi par le Japon (0:1) pour son entrée en Coupe du Monde de la FIFA, est revenu à Durban dans la nuit et s'est contenté d'un entraînement léger mardi sous la pluie, le défenseur Bassong souffrant d'une petite laryngite.

"Il n'y a aucun blessé mais Bassong a une petite laryngite", a simplement déclaré un membre de l'équipe. La santé du défenseur de Tottenham n'inspire cependant aucune inquiétude.

Secoués par leur surprenante défaite contre les Japonais, selon un porte-parole des Lions Indomptables, les joueurs n'ont pas souhaité s'exprimer pour revenir sur le revers de la veille.

Les titulaires se sont contentés d'un léger décrassage avant de bénéficier de soins. Les autres joueurs ont réalisé une séance plus soutenue.

Le Cameroun tentera de se rattraper contre le Danemark, lors de son deuxième match samedi soir à Pretoria.

Fifa.com (15/06/2010)

Pays-Bas : Premier entraînement de Robben avec le groupe



L'attaquant Arjen Robben, rétabli d'une blessure à la cuisse gauche, a participé pour la première fois depuis le début de la Coupe du Monde de la FIFA à l'entraînement de l'équipe des Pays-Bas mardi sur le terrain de la Wits University de Johannesburg.

Robben a débuté l'entraînement avec ses équipiers avant de suivre un programme individuel sous la direction d'un des kinés de l'équipe.

Le joueur du Bayern Munich, qui s'était fait une petite déchirure il y a dix jours lors d'un match amical à Amsterdam face à la Hongrie, avait rejoint la sélection néerlandaise samedi après des soins aux Pays-Bas.

"Tout va bien avec Arjen. Mais je suis incapable de vous dire quand il sera prêt à jouer un match. Il faut plusieurs jours pour retrouver le rythme, une semaine peut-être. Je dois encore parler avec l'encadrement médical", a expliqué le sélectionneur Bert van Marwijk.

Au lendemain du succès Oranje sur le Danemark (2:0), auquel Robben n'a pas participé, seul Michel Vorm manquait à l'appel. Le gardien remplaçant a été autorisé à effectuer un aller-retour vers Amsterdam pour embrasser sa compagne et son fils né dimanche.

Devant une centaine de journalistes, les Néerlandais ont effectué un décrassage avant une séance de tennis-ballon pour ceux qui ont joué lundi. Les autres ont suivi une séance plus intense.

Le deuxième entraînement qui était programmé mardi en fin d'après-midi a été supprimé. "Je préfère que les joueurs se reposent", a expliqué le sélectionneur.

Les Pays-Bas, qui occupent la tête du groupe E, affrontent le Japon samedi pour leur deuxième match en Afrique du Sud.

Fifa.com (15/06/2010)

Pays-Bas : Van Persie reconnaît avoir mal joué



'attaquant néerlandais Robin van Persie a reconnu mardi avoir mal joué la veille face au Danemark (2:0) lors de son entrée en lice dans la Coupe du Monde de la FIFA, et avoir "compris les raisons de (son) remplacement".

"Je n'ai pas assez bien joué, je dois le reconnaître", a-t-il dit à l'AFP à propos de son remplacement à la 77e minute par Ibrahim Afellay.

"Samedi contre le Japon, ce devra être bien meilleur. Il faut que je retrouve mon niveau des matches de préparation", a-t-il poursuivi.

Van Persie a certes été à l'origine du but marqué contre son camp par le Danois Daniel Agger, mais il s'est montré peu inspiré devant le but adverse.

"J'ai manqué de lucidité. J'ai perdu trop de ballons", a-t-il dit mardi après l'entraînement des Néerlandais.

Les Pays-Bas qui occupent la tête du groupe E affrontent le Japon samedi pour leur deuxième match en Afrique du Sud.

Fifa.com (15/06/2010)

Pays- Bas : Van Marwijk heureux que "l'euphorie soit retombée"



Le sélectionneur Bert van Marwijk s'est dit mardi "heureux" que "l'euphorie" née de la campagne de préparation de son équipe "soit retombée" après la prestation des Pays-Bas, vainqueurs sans briller du Danemark (2:0) lundi en Coupe du Monde de la FIFA.

Après les succès face au Mexique (2:1), au Ghana (4:1) et à la Hongrie (6:1) en matches de préparation, "l'euphorie était sans doute exagérée dans nos rangs", a-t-il reconnu mardi à Johannesburg.

"Cette euphorie est retombée. J'en suis heureux. C'est une très bonne chose", a-t-il poursuivi, reconnaissant que les Pays-Bas n'avaient "pas bien joué en première période" face aux Danois.

"Je savais que ce serait difficile. Les deux équipes se connaissaient trop bien. Chacun attendait une erreur de l'autre", a-t-il analysé.

"Mais le plus important était de remporter ce premier match. Maintenant, mes joueurs seront sans doute plus libérés", a-t-il ajouté.

Les Pays-Bas, qui occupent la tête du groupe E, affrontent le Japon samedi pour leur deuxième match en Afrique du Sud.

Fifa.com (15/06/2010)

Eto'o et défense en panne : le Cameroun broie du noir



Méconnaissable lundi face au Japon (0:1), le Cameroun a manqué ses débuts en Coupe du Monde de la FIFA 2010, ce qui l'oblige à gagner le prochain match face au Danemark, une mission impossible si la défense et le capitaine Eto'o ne se ressaisissent pas vite.

La pauvreté de la prestation, face à la sélection la plus faible d'un groupe qui comprend également les Pays-Bas, n'est pas rassurante pour les Camerounais, pour qui une sortie dès le premier tour en Afrique du Sud serait un échec cinglant.

Le plus inquiétant, dans une équipe où nul n'est parvenu à tirer son épingle du jeu, c'est que la star Samuel Eto'o été pratiquement invisible et que la défense, un secteur où toute faiblesse est rédhibitoire dans une Coupe du Monde, a craqué contre une équipe qui n'avait pas marqué un but depuis cinq matches.

La défense fait "tilt"
Certes, comme l'a souligné le sélectionneur Paul Le Guen, la défense n'a pas laissé beaucoup d'occasions aux attaquants nippons. Mais à ce niveau, les entraîneurs ne cessent de répéter que ce sont les détails qui font la différence, et la preuve en a été donnée de manière éclatante. Le Cameroun a cédé sur une seule mais grosse erreur de marquage : sur un centre de Matsui, Nkoulou et Mbia ont sauté dans le vide, laissant Honda, tout seul au 2e poteau, marquer tranquillement. Une erreur d'autant plus impardonnable que l'attaquant du CSKA Moscou était catalogué comme le danger N.1. Pour ne rien arranger, le gardien Souleymanou, souvent approximatif, ne dégage pas beaucoup de sérénité.

Eto'o fait un "flop"
Un tir non cadré et un beau slalom, là se résume le match de la plus grande star africaine. Une contribution on ne peut plus insuffisante pour celui qui sort d'une phénoménale saison avec l'Inter. Dans une position latérale en retrait, là où il est pourtant parfaitement à son aise avec le club milanais, l'attaquant n'est jamais parvenu à faire la différence. "J'assume ce choix (de le faire évoluer à ce poste)", a assuré Le Guen. Mais faute d'avoir l'équivalent d'un Milito pour exploiter ses services -- Webo et le jeune Choupo-Moting sont loin d'être de la trempe de l'Argentin --, peut-être faudrait-il que le triple vainqueur de la Ligue des Champions soit repositionné dans l'axe, là où il a longtemps fait merveille à Barcelone et où il sentirait sans doute moins la fatigue d'une saison éprouvante.

Fifa.com (15/06/2010)

Eljero Elia a donné des ailes aux Pays-Bas



L'attaquant Eljero Elia, entré en jeu à la 67e minute du match remporté (2:0) face au Danemark lundi à Johannesburg, a donné des ailes à l'équipe des Pays-Bas jusque-là timorée, et pourrait devenir le "joker" des Oranje à la Coupe du Monde de la FIFA 2010.

"Il a changé le match", a très justement analysé le meneur de jeu Wesley Sneijder à propos de l'ailier gauche du HSV Hambourg qui a enfin donné de la profondeur à un jeu néerlandais trop latéral au début de ce premier match.

Elia a joué avec la spontanéité de ses 23 ans (9 sélections) alors que ses équipiers étaient apparus crispés par l'enjeu de ce premier match.

"Mon jeu est très simple : j'essaie toujours d'aller vers l'avant, au contact du défenseur pour initier une phase d'attaque. Ca ne marche pas toujours, mais ce n'est pas grave, je réessaie sans cesse", explique-t-il.

"De l'action, de l'action, et encore de l'action : c'est ça mon jeu", poursuit-il.

Parfois critiqué par le passé "parce qu'il lui arrive de faire le dribble de trop", selon le Britannique Steve McClaren qui fut son entraîneur au FC Twente (en 2008-2009), Elia assure aujourd'hui ne plus penser "qu'à l'équipe".

Polémique
Le natif de Voorburg (ouest des Pays-Bas), professionnel dès l'âge de 17 ans au ADO La Haye après être brièvement passé par le centre de formation de l'Ajax Amsterdam où il ne s'adapta pas (2000-2002), avoue "n'être pas toujours quelqu'un de réfléchi".

"Je prends souvent mes décisions à l'instinct", dit-il à l'été 2009 au moment de son transfert du FC Twente au HSV Hambourg alors que ses proches lui conseillaient prudemment de signer au PSV Eindhoven.

Après des débuts timides en Bundesliga, Elia s'est installé dans le "onze" du HSV. Puis, quelques blessures et une opération à la cheville droite fin mars sont venues gâcher son printemps.

De quoi mettre en doute sa participation à la Coupe du Monde. Mais l'attaquant a travaillé dur pour ne pas manquer le rendez-vous sud-africain. "Il m'a convaincu. Il est prêt", avait souligné le sélectionneur Bert van Marwijk au moment de l'inclure dans sa liste des 23. Il ne le regrette certainement pas aujourd'hui.

Sa prestation lundi face au Danemark a ensuite contribué à faire remonter sa cote auprès des supporteurs Oranje.

Fifa.com (15/06/2010)

Pays-Bas : Gio, la perle rare néerlandaise



Une fois de plus, l'attaque néerlandaise se retrouve sous le feu des projecteurs. Les nombreux débats suscités par les joueurs à vocation offensive ont presque fait oublier l'exploit accompli par un homme beaucoup plus discret, Giovanni van Bronckhorst. Aligné d'entrée contre le Danemark lundi dernier, le capitaine de la sélection oranje a en effet fêté sa 100ème sélection en équipe nationale.

A l'issue de la rencontre, ses coéquipiers et des représentants de la Fédération néerlandaise de football ont marqué l'événement en offrant des cadeaux au vétéran de 35 ans. De son côté, Bert van Marwijk, qui a fait de Gio son capitaine dès sa prise de fonctions en 2008, n'a pas manqué l'occasion de saluer un joueur qu'il considère comme "une perle rare".

Visiblement très ému, l'arrière gauche néerlandais, qui prendra sa retraite internationale à l'issue de la compétition, a préféré évoquer la performance collective plutôt que son cas personnel. "Je suis très heureux d'avoir atteint ce chiffre et de mener mon équipe en tant que capitaine en Coupe du Monde", a-t-il confié ce mardi, au sortir d'une séance d'entraînement. "Mais le plus important, c'est que nous ayons pris les trois points. C'est tout ce qui compte pour le moment."

Une expérience précieuse
Interrogé sur son rôle au sein du groupe, l'ancien Barcelonais s'est empressé de botter en touche. Pour en savoir davantage à ce sujet, il fallait donc se tourner vers ses coéquipiers, lesquels apprécient tout particulièrement sa constance. Il faut dire que les Pays-Bas traînent depuis longtemps la réputation d'une équipe brillante mais sujette à d'imprévisibles baisses de régime. "C'est un élément essentiel, en tant que joueur et en tant que personne", explique le défenseur Joris Mathijsen. "J'ai beaucoup de respect pour lui et pour tout ce qu'il a accompli. Ce n'est pas évident d'amasser cent capes dans une équipe comme la nôtre. Il dispute son dernier tournoi. Il a déjà connu tant de succès que son expérience nous sera très précieuse."

Le milieu de terrain Nigel de Jong est sur la même longueur d'ondes même si, selon lui, la situation est un peu différente compte tenu de l'environnement de cette Coupe du Monde de la FIFA. En tout cas, le mélange de jeunesse et d'expérience au sein de l'équipe nationale semble lui convenir. "Bien sûr, nous comptons tous sur lui. C'est un capitaine exemplaire", poursuit le joueur de Manchester City. "Par chance, nous avons beaucoup de fortes personnalités dans le groupe. Nous jouons ensemble depuis un moment et nous ne dépendons donc pas uniquement d'une seule personne."

Conseils aux jeunes
A en croire les médias, cette équipe néerlandaise est sans doute l'une des plus apaisée de mémoire de supporter. Lorsqu'on lui demande si cette atmosphère sereine doit quelque chose à son influence positive, Gio se montre catégorique : "Je ne suis pas responsable de l'ambiance", assure-t-il. "Il y a beaucoup de joueurs expérimentés dans ce groupe. Tout le monde contribue et chacun y va de ses petits conseils pour aider les plus jeunes".

Revenu au Feyenoord en 2007/08, van Bronckhorst ne se contente pas du rôle de guide. Il reste avant tout un redoutable défenseur, comme Dennis Rommedahl l'a appris à ses dépens lundi dernier. Après avoir rejoint le club des "centenaires" aux côtés d'Edwin van der Sar, Frank de Boer et Phillip Cocu, il rêve aujourd'hui d'un exploit qu'aucun de ses glorieux aînés n'a pu accomplir : remporter la Coupe du Monde de la FIFA.

"Nous n'y sommes jamais arrivés", constate Gio, qui a tout connu depuis ses débuts internationaux en 1996, y compris une exclusion contre le Portugal à Allemagne 2006. "Encore six victoires et nous entrerons dans l'histoire."

Fifa.com (16/06/2010)

Cameroun : La fédération évoque des problèmes dans le groupe



"Quels que soient les problèmes entre les joueurs, je ne pense pas qu'un seul ait envie de trahir le pays, de ne pas faire son boulot", a assuré mercredi le président de la fédération camerounaise de football, Iya Mohammed.

"On n'a pas besoin d'être ami pour jouer au foot et on ne leur demande pas de partir ensemble en vacances. Mais en supposant que des clans existent réellement, l'équipe est au-dessus des problèmes personnels", a-t-il ajouté à l'issue de la séance.

Battus lundi par le Japon (0-1), les Lions Indomptables affrontent le Danemark samedi à Pretoria.

"Une petite victoire peut tout arranger. On a manqué un match, une opportunité. On ne va pas dire qu'on a perdu tout espoir. On est confiant mais on doit faire preuve de détermination et d'engagement. Il faut détendre l'atmosphère et permettre à tous les joueurs de s'exprimer", a déclaré M. Mohammed.

"Les joueurs sont conscients qu'ils ont raté une occasion. On a peut-être fait une erreur en pensant que le Japon serait le plus faible. On a peut-être joué le match avant. On est dos au mur et moi j'attends un résultat", a-t-il prévenu.

Au complet, l'équipe a réalisé une séance à la carte. Pendant que certains s'entraînaient au tennis-ballon, d'autres ont procédé à une petite opposition sur un demi-terrain. Les gardiens se sont entraînés dans leur coin.

"On a oublié le premier match et on est concentré sur le prochain, a assuré le gardien Souleymanou Hamidou. On est passé à côté mais on se remet en question et on a travaillé sérieusement. On doit être sûr de nous. On a besoin d'être tous ensemble".

Fifa.com (16/06/2010)

Cameroun, Eto'o : "Il faudra rendre des comptes à la fin"



L'attaquant et capitaine du Cameroun, Samuel Eto'o a estimé mercredi que son sélectionneur Paul Le Guen et lui-même auraient à "rendre des comptes" à la fin du Mondial-2010, que les Lions indomptables ont commencé par un revers 1 à 0 face au Japon (groupe E).

"A la fin de cette Coupe du monde, Paul devra rendre compte à ses dirigeants, qui lui ont fait confiance. Et moi, en tant que joueur et capitaine de cette équipe, je devrai faire pareil", a expliqué le joueur de l'Inter Milan sur la chaîne de télévision française Canal Plus.

Interrogé sur son positionnement face aux Japonais, sur le flanc droit de l'attaque alors qu'il préfère évoluer en pointe, Eto'o a expliqué qu'il se "limite à jouer et à donner le maximum".

"J'ai joué dans un registre où il (Le Guen, ndlr) souhaitait que je le fasse parce qu'il trouvait que l'équipe avait peut-être un coup à jouer si je jouais à droite", a-t-il déclaré.

"J'ai donné tout ce que j'avais à donner. J'ai défendu comme un latéral, j'ai attaqué, j'ai essayé de mettre mes coéquipiers dans les meilleures conditions pour qu'ils puissent terminer le boulot", a ajouté le Camerounais.

L'attaquant a toutefois insisté sur le fait qu'il avait "joué toute (sa) vie à un certain poste" (avant-centre, ndlr).

"Je suis le meilleur buteur de l'équipe nationale de l'histoire du football camerounais parce que j'ai joué à un certain poste. (...) Cela n'empêche pas que si le coach me dit: Samuel, tu dois aider l'équipe à cet endroit, je crois que je dois le faire. Mon devoir, c'est d'amener mon pays le plus loin possible", a-t-il souligné.

Le Cameroun doit se ressaisir face au Danemark, battu pour son entrée en lice par les Pays-Bas (2-0), samedi à Pretoria, s'il veut conserver une chance d'accéder aux 8e de finale.

Fifa.com (16/06/2010)

Pays-Bas, Robben : "On joue une Coupe du Monde pour la gagner"



Blessé, Arjen Robben a dû suivre la victoire des Pays-Bas sur le Danemark (2:0) depuis le banc des remplaçants. L'ailier du Bayern Munich attend désormais avec impatience de faire son entrée dans cette Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010.

A l'approche du choc très attendu entre les Oranjes et le Japon, qui aura lieu le 19 juin à Durban, l'ancien joueur du Real Madrid évoque pour la FIFA sa blessure, ses premières impressions sur cette édition 2010 et ses favoris pour le titre suprême.

Arjen Robben, vous sortez d'une saison fantastique avec le Bayern et vous vous blessez juste avant votre départ pour l'Afrique du Sud. Comment avez-vous vécu ce coup du sort ?
Je me suis tout de suite dit que c'était fichu et que la Coupe du Monde était terminée pour moi. Mais très vite, j'ai cherché des solutions pour pouvoir tout de même prendre part à la compétition. Nous avons tous travaillé dans ce sens et, aujourd'hui, je suis très heureux d'être présent en Afrique du Sud. J'espère pouvoir reprendre l'entraînement collectif au plus vite.

Comment vous êtes-vous blessé ?
C'était pendant le match amical contre la Hongrie, à quelques minutes du coup de sifflet final. J'ai essayé de jouer le ballon du talon, j'ai fait un faux mouvement et c'est le muscle qui en a souffert.

Il vous a certainement fallu une bonne dose de motivation pour revenir à temps pour cette Coupe du Monde de la FIFA. Mais n'est-il pas un peu étrange de travailler à l'écart du groupe ?
Effectivement, c'est un peu bizarre de rejoindre le groupe, qui a suivi sa propre préparation. Mais, de toute façon, je suis arrivé en retard, à cause de la finale de la Ligue des champions. Maintenant, la situation est encore plus étrange. Je travaillais de mon côté pour revenir en forme, tandis que mes coéquipiers préparaient déjà le match contre le Danemark. J'espère que je vais vite retrouver le rythme. Quoi qu'il en soit, il faut donner la priorité au groupe. C'est à moi de trouver ma place.

Justement, où en êtes-vous sur le plan physique ? Avez-vous déjà retrouvé tous vos moyens ?
Je me sens bien. J'ai fait de gros progrès et je n'ai plus peur de forcer sur ma jambe. La blessure est pratiquement guérie mais je ne suis pas encore à mon meilleur niveau. Je dois encore reprendre l'entraînement avec le ballon et avec mes partenaires. Ensuite, je pourrai envisager la compétition.

Qu'attendez-vous de cette Coupe du Monde de la FIFA ?
Beaucoup de choses ! Quand on dispute une Coupe du Monde, c'est pour la gagner. Toutes les équipes arrivent ici avec la même ambition. Cependant, il faut rester lucide : ce n'est pas si facile. Il y a de grandes équipes et de grands joueurs qui ont fait le déplacement. Malgré tout, je pense que nous avons de solides arguments et que nous pouvons réussir quelque chose d'intéressant.

Les Pays-Bas ne manquent pas d'atouts sur le plan offensif. Quel est l'importance d'un joueur comme Wesley Sneijder, aussi bien pour vous sur le terrain que pour le reste de l'équipe ?
Wesley préfère jouer juste derrière les attaquants de pointe. C'est un élément essentiel, surtout pour ceux qui sont amenés à évoluer devant lui. C'est un excellent passeur qui voit parfaitement le jeu. Pour les attaquants, c'est un gage de qualité. Avec lui, on sait que le ballon arrive toujours à destination.

Quel rôle tient votre sélectionneur, Bert van Marwijk ? Quelles sont ses caractéristiques ?
Je crois que, dès le début, il savait ce qu'il attendait de cette équipe. Avant le match, chacun de nous sait exactement ce qu'il a à faire. En tant qu'entraîneur, c'est quelqu'un de rassurant. Il a une influence très positive sur le groupe. Ce sont des qualités importantes chez un sélectionneur.

Dernière question, quels sont vos favoris pour le titre, en dehors des Pays-Bas ?
C'est toujours une question délicate. Tout le monde a sa petite idée mais l'histoire montre que ce ne sont pas toujours ceux que l'on attendait qui arrivent en finale. On parle beaucoup du Brésil, de l'Argentine, de l'Espagne et d'une ou deux autres formations. Ce sont toutes de bonnes équipes mais je pense qu'il y aura au moins une grosse surprise dans ce tournoi.

Fifa.com (17/06/2010)

Pays-Bas : Le sale boulot, c'est pour Van Bommel



Dans un western, il tiendrait le rôle de la brute, sur un terrain de football, il est celui qui fait "le sale boulot": Mark van Bommel, le Néerlandais que l'on aime détester, est indispensable à la réussite Oranje lors de la Coupe du Monde de la FIFA 2010.

"Grande faucheuse", "teigne", voire "sale type". Les qualificatifs qui accompagnent le joueur de 33 ans depuis le début de sa carrière professionnelle il y a quinze ans au Fortuna Sittard ne sont pas flatteurs.

Et pourtant, cela lui plaît d'être considéré de la sorte... "Oui, je fais le sale boulot. Et alors ? Une équipe de football ne peut être constituée de onze danseuses", dit-il.

Au sein d'une formation où les esthètes sont légion (Van Persie, Sneijder, Afellay, Robben, Van der Vaart,...), Van Bommel est avec Dirk Kuyt le prototype du joueur laborieux mais indispensable.

Avec son agressivité, sa vision du jeu et sa rage de vaincre, il est, comme au Bayern Munich où son compatriote Louis van Gaal lui a octroyé un statut de leader, la clé de voûte de la maison Oranje.

Toujours à la limite
Accusé par ses détracteurs de toujours "jouer à la limite", Van Bommel acquiesce : "oui, je joue à la limite... que j'essaie de ne pas dépasser". Il maîtrise à merveille l'art de la faute dite utile.

Joueur de caractère, au point de parfois déraper -- jadis, ses bras d'honneur en direction du public l'ont rendu impopulaire dans plusieurs stades --, il exprime également ses convictions hors du terrain. Il y a deux ans, il avait ainsi manqué l'UEFA EURO 2008, fâché avec le sélectionneur de l'époque Marco van Basten en raison de divergences tactiques.

"Oui, j'ai tenu tête à Van Basten. Je n'étais pas d'accord avec ses choix, comme d'autres joueurs, mais qui avaient eux décidé de ne pas contester ouvertement son autorité", explique l'ancien joueur du PSV Eindhoven (1999-2005) et du FC Barcelone (2005-2006).

Cet épisode n'a pas changé Van Bommel, qui s'autorise toujours de spectaculaires gueulantes sur le terrain en direction de ses équipiers, voire du sélectionneur Bert van Marwijk.

Ce dernier a cependant une arme de choix pour remettre son meneur à sa place puisqu'il est son... beau-père.

Les deux hommes sont d'accord sur une chose : "bien jouer, c'est bien, remporter des trophées, c'est mieux", répète à l'envi "Mark la gagne" qui, à 33 ans, dispute peut-être son dernier grand tournoi.

"Je n'ai jamais eu la chance de disputer un EURO. Mais je ne sais pas si j'aurai encore la rage pour être présent en 2012", note Van Bommel, qui va entamer sa dernière année de contrat au Bayern Munich.

Fifa.com (18/06/2010)

Cameroun : Eto'o sert le show et le froid



L'attaquant vedette du Cameroun Samuel Eto'o vit pour l'instant un Mondial-2010 contrasté, alors qu'il a sur les épaules une énorme pression: peu à son avantage sur le terrain, il semble être toujours en représentation en dehors, où il reste incontournable.

Alors qu'il n'avait pas encore posé le pied en Afrique du Sud, son tournoi a commencé sur la passerelle de l'avion par un signe de croix, un oeil levé vers le ciel, un autre dirigé vers les objectifs des caméras. Jeudi, en conférence de presse, Eto'o s'est prêté à un véritable spectacle, avec l'attaquant Achille Emana, alors que les Lions, critiqués de toutes parts après leur défaite contre le Japon (0-1), sont au bord du gouffre.

Venu écouter avec attention ses coéquipiers, Eto'o, 29 ans, est brusquement sorti de sa réserve quand une question a fusé sur l'existence supposée de clans et de dissensions entre lui et Emana. La scène s'est achevée par une accolade, immortalisée par les photographes. Rideau.

Elle aurait très bien pu ne pas avoir lieu car Eto'o, critiqué avant le début du Mondial par l'emblématique Roger Milla, qui lui avait reproché de ne "rien avoir apporté" jusqu'à présent au Cameroun, avait publiquement boudé et mis en doute sa participation. Et si l'autre grande vedette africaine avec l'Ivoirien Drogba s'était tout simplement mis trop de pression, se sentant investi d'une mission particulière ?

Comptes à rendre
"Il a la pression mais il la gère très bien, estime le milieu Landry Nguemo. C'est un top class player. On compte sur lui et on est certains qu'il va nous apporter beaucoup. Avec Milla, il n'y a pas eu d'embrouille, c'était juste un échange de propos".

Exclu contre le Portugal en amical le 1er juin, Eto'o, qui semble porter tout seul le poids de la sélection et à qui l'on reproche de vouloir tout régenter, n'a cependant pas débuté idéalement, livrant une prestation indigne de son talent contre le Japon. Lui qui a largement contribué à la saison exceptionnelle de l'Inter Milan, champion d'Italie et vainqueur de la Ligue des champions, est passé à côté du match.

"Je suis le meilleur buteur de l'équipe nationale de l'histoire du football camerounais parce que j'ai joué à un certain poste, s'est justifié Eto'o sur Canal+. Cela n'empêche pas que si le coach me dit: Samuel, tu dois aider l'équipe à cet endroit, je crois que je dois le faire".

"Eto'o se sent plus à l'aise quand il est face au but, décrypte le gardien Souleymanou Hamidou. Ca n'a pas été le cas contre le Japon. Mais il est polyvalent sur le plan offensif et on peut passer à côté d'un match. Même en club, les attentes sont énormes autour de lui. Aujourd'hui, c'est le Cameroun qui l'attend".

"A la fin de cette Coupe du monde, Paul (Le Guen) devra rendre compte à ses dirigeants, qui lui ont fait confiance. Et moi, en tant que joueur et capitaine de cette équipe, je devrai faire pareil", a tonné Eto'o. Le match contre le Danemark, samedi, arrive à point nommé pour faire taire les critiques et les dissensions.

Fifa.com (18/06/2010)

Ghana : Les Black Stars pour une redite



Le Ghana, pourtant privé de son capitaine blessé Michael Essien, pourrait, comme en 2006, se qualifier dès samedi pour les 8e de finale du Mondial-2010, en cas de succès sur l'Australie à Rustenburg (groupe D).

Les jeunes partenaires du vainqueur de la Ligue des champions Sulley Muntari, qui pourrait revenir dans l'équipe après avoir manqué la victoire inaugurale contre la Serbie (1-0), sont la nation africaine qui a réussi la meilleure entame dans ce premier tournoi mondial disputé sur le continent.

"On veut apporter du bonheur à notre pays, mais aussi à l'Afrique", avance le milieu André Ayew.

S'ils réussissent à afficher la même cohérence collective et la même solidité que contre les Serbes, les Ghanéens apparaissent comme favoris de ce duel contre des Australiens vieillissants, balayés par l'Allemagne lors de la 1re journée (4-0) et privés de leur meilleur joueur, Tim Cahill, suspendu après son exclusion.

Mais le capitaine des Black Stars, John Mensah, assure se méfier des Australiens, piqués au vif et qui lutteront pour ne pas perdre tout espoir de poursuivre leur chemin: "Je pense que nous verrons une Australie très différente."

En 2006, pour sa première phase finale, le Ghana était tombé face au Brésil (3-0). En cas de qualification, il peut espérer une tâche plus aisée en 8e cette année, avec comme adversaires potentiels l'Angleterre, les Etats-Unis, la Slovénie et l'Algérie.

Fifa.com (18/06/2010)

Pays-Bas : Kuyt très confiant avant d'affronter le Japon



L'attaquant néerlandais Dirk Kuyt s'est montré particulièrement confiant vendredi en conférence de presse, à la veille du match des Pays-Bas contre le Japon lors de leur 2e match du groupe E du Mondial-2010 (11h30 GMT).

"Demain on va gagner", a-t-il assuré, nullement perturbé par l'impossibilité de reconnaître la pelouse du stade de Durban, détériorée par la pluie.

"D'habitude on repère effectivement le terrain lors des matches de Ligue des champions, on s'entraîne dessus la veille du match, mais en revanche on ne le fait pas pour le championnat en Angleterre. C'est comme ça, et comme l'a dit le coach, on a malgré tout pu s'entraîner sur une excellente pelouse alors il n'y a pas de problème", a-t-il expliqué.

Vainqueurs 2-0 du Danemark lors de leur entrée en lice lundi, les Pays-Bas occupe pour l'instant la première place du groupe E, à égalité de points avec le Japon mais avec une meilleure différence de buts.

Interrogé sur la misère dans laquelle vit une partie de la population en Afrique du Sud, l'attaquant a également fait part de son sentiment.

"Ici, on voit parfois de la pauvreté, a-t-il réagi. Mais les gens qui bordaient la route à notre passage avaient des visages radieux. Si cette Coupe du monde et notre présence ici peuvent apporter un peu de bonheur, c'est bien. Mais nous aimerions tellement faire plus".

Fifa.com (18/06/2010)

Pays-Bas : Van Marwijk ne sous-estime pas le Japon



Le sélectionneur des Pays-Bas Bert van Marwijk a assuré vendredi qu'il ne sous-estimait pas le Japon, son deuxième adversaire samedi lors du Mondial-2010, et qu'il s'attendait à un "vrai match" contre une équipe "très agressive" récemment croisée en amical.

A quel match vous attendez-vous contre le Japon ?
C'est un match important. Ce sera un rude combat car les deux équipes veulent gagner. Je m'attends à un Japon très agressif. C'était déjà le cas en septembre (match amical remporté par les Pays-Bas 3-0), ce le sera encore.

Peut-on comparer les deux matches ?
Ca n'a rien à voir avec un match amical. D'un point de vue tactique, le Japon avait été bon en septembre et on avait eu du mal. Cela était peut-être dû à notre attitude, je ne sais pas. Là, je m'attends à un vrai match. La lutte va être acharnée, j'en suis convaincu. Les joueurs japonais évoluent depuis plusieurs saisons ensemble. Cette équipe possède un style propre, un vrai fond de jeu. Nous ne les sous-estimons pas.

Que répondez-vous aux Japonais qui pensent que vous avez snobé leur sélectionneur ?
Quand on a joué contre eux en septembre, on s'est serré la main normalement. Je ne l'ai plus revu ensuite et trois mois après au Cap (lors du tirage au sort), quelqu'un de la fédération japonaise me l'a présenté et je ne l'ai pas reconnu. Ca peut arriver et cela n'a rien à voir avec un manque de respect. J'ai le plus grand respect pour tous les pays et tous les entraîneurs.

Dans quel état est Arjen Robben ?
Normalement, il ne jouera pas, même quelques minutes. Mais on ne sait jamais... Clairement, ce match tombe trop tôt pour Arjen. Il n'a pu reprendre l'entraînement complet avec le reste du groupe qu'aujourd'hui. Jusqu'à présent, il ne s'est pas vraiment entraîné avec nous. Il faut attendre demain pour voir comment il réagit. Pour l'équipe, soyez patients et vous verrez bien demain.

Quelle relation avez-vous avec votre gendre Mark van Bommel ?
Notre relation est la même qu'avec les autres joueurs. Ce n'est pas un problème. Il sort d'une excellente saison avec le Bayern et avec nous il joue très bien, ça vous pouvez le voir. Je suis très content.

On dit les joueurs marqués par ce qu'ils ont vu en arrivant à Durban ?
Je suis venu ici plusieurs fois et j'ai eu l'occasion de visiter plusieurs townships. Les joueurs ont été impressionnés par ce qu'ils ont vu lors du transfert en car vers le stade, la traversée du township. C'est bien qu'ils se rendent compte des conditions de vie des gens d'ici.

Fifa.com (18/06/2010)

Match 25 - Groupe E -
19 juin 2010 - 13h00
Durban - Durban Stadium

Samedi dans le Groupe E, le choc des leaders opposera les Pays-Bas au Japon. Après leur victoire à l'énergie (1:0) sur le Cameroun pour leur première sortie, les Samouraïs bleus sont à égalité de points avec les Oranje, mais comptent une unité de retard à la différence de buts.

Le match
Pays-Bas - Japon, Groupe E, Durban Stadium, samedi 19 juin, 13h30 (heure locale)

C'est la deuxième fois en dix mois que les deux formations sont aux prises. En septembre dernier, les Pays-Bas l'avaient emporté 3:0. Les équipes asiatiques réussissent d'ailleurs bien aux Oranje, qui totalisent un bilan de sept victoires et un match nul en huit matches. Évidemment, les hommes de Takeshi Okada feront tout pour inverser la tendance, ce qui n'empêchera pas l'équipe dirigée par Bert van Marwijk de débuter la rencontre avec la faveur des pronostics.

Les deux équipes n'ont pas éprouvé beaucoup de difficultés pour valider leur billet pour la Coupe du Monde de la FIFA 2010. Les Pays-Bas ont été les premiers qualifiés pour l'Afrique du Sud. Quant au Japon, il a obtenu le sésame alors qu'il lui restait encore deux matches à disputer dans le tournoi préliminaire asiatique. En préparation pour l'épreuve suprême, les Néerlandais ont fait feu de tout bois et notamment de la Hongrie, battue 6:1. Fortune opposée pour le Japon, qui a perdu ses trois rencontres amicales.

En l'absence de son attaquant vedette Arjen Robben, blessé, les joueurs de Van Marwijk se sont imposés confortablement (2:0) contre le Danemark. Okada, de son côté, avait choisi de ne pas utiliser sa star Shunsuke Nakamura et de faire monter Kesuke Honda d'un cran, au poste d'avant-centre. Les décisions du technicien japonais ont été les bonnes, les Camerounais sont là pour en témoigner.

Le duel
Wesley Sneijder - Kesuke Honda

Principal instigateur de la victoire néerlandaise sur les Danois, Sneijder s'impose peu à peu comme le chef d'orchestre de l'équipe. Le milieu de terrain de l'Inter Milan avait déjà joué un rôle crucial dans la victoire 3:0 contre le Japon, en amical, en septembre dernier. Sa vision et ses passes millimétrées risquent de donner du fil à retordre aux Japonais. Ces derniers s'en remettront une nouvelle fois à Honda, très à l'aise dans son nouveau rôle d'avant-centre et auteur du seul but nippon face au Cameroun. Honda a joué une saison au VVV-Venlo. Il pourra donc utiliser sa connaissance du football néerlandais pour donner des conseils à ses coéquipiers.

La stat
10 – Lors de leurs trois précédentes confrontations en Coupe du Monde de la FIFA avec des équipes asiatiques, les Pays-Bas ont inscrit 10 buts, dont 5 lors du sévère 5:0 infligé à la République de Corée à France 1998.

Entendu…
"Le match contre le Japon ne sera pas facile car cette équipe pratique un football de qualité, avec beaucoup de courses et de bonnes combinaisons. Lors de notre dernier match contre eux, ils nous ont pressés pendant une heure, mais finalement, nous avons gagné. C'est le deuxième match de groupe. Il est évidemment crucial pour les deux équipes. Nous allons tout faire pour le remporter." Wesley Sneijder, milieu de terrain des Pays-Bas.

"Ce match contre les Pays-Bas sera révélateur de notre niveau. La dernière fois que nous avons joué contre eux, nous avons perdu. Nous avons donc une revanche à prendre. Ce sera difficile mais nous allons nous battre pour tirer quelque chose de ce match." Daisuke Matsui, milieu de terrain japonais.

Fifa.com (18/06/2010)

Confrontation précédentes :
05/09/2009 (Enschede), Match amical : Pays-Bas 3 - Japon 0

Total :

Pays-Bas		Japon
1	Match(es) joué(s)	1
1	Nombre total de victoires	0
0	Nombre total de matches nuls	0
0	Nombre total de défaites	1
3	Buts pour	0
0	Buts contre	3

Japon, Okada : "On a un style propre"



Le sélectionneur du Japon Takeshi Okada a prévenu son prochain adversaire, les Pays-Bas, que son équipe "a un style propre" et a "tiré des leçons" du match amical perdu en septembre, avant les retrouvailles samedi à Durban dans le cadre du Groupe E de la Coupe du Monde de la FIFA 2010.

Que vous inspire cette équipe des Pays-Bas ?
Pour être honnête, cette équipe est vraiment très forte. C'est excitant. On va jouer contre une équipe fabuleuse, l'un des favoris de la compétition. Cependant, on croit en nos chances et en nos forces. On connaît tous leurs joueurs, on n'a pas besoin d'informations supplémentaires. Ce n'est pas comme le Cameroun, où l'on avait eu besoin de petites photos avant le match pour reconnaître leurs têtes.

Que reste-t-il du match amical perdu en septembre ?
En septembre dernier, on a eu la chance de jouer contre eux déjà (victoire néerlandaise 3:0, ndlr). Cela nous avait bien servi car avant on avait eu du mal à jouer contre de grosses équipes. On en a tiré de précieuses leçons. On a vu ce qui fonctionnait chez nous et chez eux. On s'est concentré sur notre jeu. Quant aux Pays-Bas, depuis ce match, leur équipe a grandi et ils ont gagné en maturité. Si on peut marquer trois fois pendant la première période, je prends. Mais s'il y a match nul ou que l'on est mené 1 à 0, ça me paraît acceptable.

Que dire sur l'équipe du Japon, moins connue en Europe ?
Les équipes asiatiques ont leur propre personnalité. Il y a un style japonais. Cela ne se traduit pas en termes de technique ou de qualité des joueurs mais on a vraiment un style propre. Le nôtre dépendra de la façon de jouer de notre adversaire. En revanche, aussi bien offensivement que défensivement, on ne touchera pas à notre agressivité. On ne va pas changer ça. Ce qui compte, c'est le résultat, pas la façon dont on joue. Avant le début du Mondial, j'ai pu discuter avec M. Lippi qui m'a dit que toutes les équipes engagées avaient une chance de gagner. Ca ne vient pas de moi, mais de M. Lippi. Tout peut arriver.

Fifa.com (18/06/2010)

Cameroun, Le Guen : "Je ne suis pas obtus"



Le sélectionneur français du Cameroun, Paul Le Guen, très critiqué après la défaite contre le Japon (1:0), va remanier son équipe qui affrontera le Danemark samedi à Pretoria. "Je ne suis pas obtus", a-t-il lancé, en espérant que "les joueurs retrouvent un certain esprit".

Depuis la défaite contre le Japon, le Cameroun semble évoluer dans un climat de crise obligeant les dirigeants à intervenir ?
C'était un climat d'après-défaite dans un premier match de Coupe du Monde dans un groupe de joueurs africains. Ce n'est pas du tout péjoratif, mais les réactions sont différentes. Je préfère que les gens soient très mobilisés et aient conscience de l'état d'urgence.

Comment avez vous analysé la prestation de vos joueurs et quels changements allez-vous apporter contre le Danemark ?
Le constat, c'est qu'on n'a pas été bon tout simplement, on a été très en dessous de ce qu'on pouvait faire. La déception est légitime, cela ne me dérange pas qu'on fasse un constat sans concessions. Je vais apporter quelques changements, trois nouveaux joueurs au départ et je vais changer quelques petites choses. Je fais mon métier de sélectionneur et d'entraîneur, conscient de mes responsabilités. J'ai des idées directrices, mais je ne suis pas obtus. Quand je vois que cela ne fonctionne pas, je change les choses. J'essaie de mettre les joueurs dans les meilleures conditions pour mieux m'exprimer. Contre le Japon, j'ai essayé de les mettre à leur poste en club, à l'exception de Stéphane Mbia. Quand cela ne fonctionne pas, je change.

Quelle réaction attendez-vous de vos joueurs ?
Il faut les mettre en face de leurs responsabilités, j'assume les miennes, je fais l'équipe, la tactique, mais ils doivent retrouver un certain esprit, on parle souvent de l'esprit des Lions, je leur suggère de retrouver cet esprit là. Cela fait partie des discussions qu'on a eues depuis la défaite, il y a eu des performances en dessous de ce qui était attendu chez certains joueurs. Il faut retrouver cet état d'esprit si particulier d'obtenir des résultats. On l'avait cet automne, il y avait une dynamique et une atmosphère.

A vous entendre, on pourrait croire que tout va bien dans cette équipe du Cameroun ?
Je n'ai pas dit que tout allait très bien, j'ai parlé d'une situation d'urgence, d'une situation difficile. Je suis lucide, je sais que demain, on joue très, très gros.

Que vous inspire cette équipe du Danemark ?
On est allé les observer plusieurs fois dans leurs matches de préparation et de qualification. C'est une équipe en mouvement un peu comme nous, avec des jeunes qui apparaissent, je continue de me demander quelle formation va être alignée demain avec des joueurs incertains et à court de compétition. Ils auront le même état d'esprit que contre les Pays-Bas (défaite 2:0, ndlr), il faudra être très concentré.

Fifa.com (18/06/2010)

Les Danois de la tête et des épaules

Nicklas Bendtner of Denmark celebrates scoring his team's first goal with team mates Dennis Rommedahl and Jon Dahl Tomasson

Le Danemark, quelque temps dompté, a fini par mettre à terre le Cameroun dans le Groupe E de la Coupe du Monde de la FIFA. Le combat a été âpre et très divertissant.

A Tshwane/Pretoria, Camerounais et Danois voulaient se racheter après leurs défaites respectives face au Japon et au Pays-Bas. Les Lions indomptables se montraient largement moins timorés que contre les Japonais et prenaient le jeu à leur compte en se montrant entreprenant tout au long de la première période.

Pan, dans les dents
Le capitaine Samuel Eto’o ralliait les troupes et était sur tous les bons coups. Dès la quatrième minute, après un débordement du côté droit, son centre en retrait était repris par Benoît Assou-Ekotto à ras de terre mais sa frappe était repoussée par un Danois. Après ce premier avertissement sans frais, l’attaquant de l’Inter Milan assenait le premier coup de cette lutte acharnée en donnant l’avantage aux siens. Pierre Webo, d’autre part très maladroit devant le but, interceptait une passe bien faible de Christian Poulsen. Eto’o était servi aux 15 mètres par le joueur du Betis Séville, contrôlait et reprenait victorieusement (10’, 1:0).

La deuxième griffe, Eto’o, Geremi et Achille Emana essayaient de la sortir et tentaient de tromper Thomas Sorensen par tous les moyens en manquant toutefois de précision. Les Danois résistaient et faisaient même mieux. Poulsen envoyait une longue ouverture pour Dennis Rommedahl sur la droite qui centrait pour Nicklas Bendtner. Le Gunner taclait le ballon pour égaliser (33’, 1:1).

Des Lions fatigués
Les Camerounais gagnaient le premier round aux points et Eto’o voyait même une frappe repoussée par le montant de Sorensen (43’). Les Lions s’essoufflaient cependant en deuxième période, ce qui profitait aux Danois qui, eux, gonflaient le torse face à l’inertie camerounaise. Les Danish Dynamites envoyaient leurs adversaires au tapis en inscrivant leur deuxième but. Cette fois, Rommedahl, passeur sur la première réalisation, était servi à droite, repiquait au centre et enroulait sa frappe du gauche qu’Hamidou Souleymanou, trop loin, ne pouvait même pas effleurer.

Les spectateurs du Loftus Versfeld Stadium assistaient au sursaut d’orgueil des Africains dans les 20 dernières minutes. Mais les Européens paraient tous les coups et s’imposaient avec force face à des Camerounais définitivement éliminés d’Afrique du Sud 2010.

fifa.com

Les fondations oranjes sont solides (1:0)



Wesley Sneijder of the Netherlands (2nd L) celebrates scoring the opening goal with team mates Mark van Bommel (L), Gregory Van Der Wiel (2nd R) and Rafael Van der Vaart (R)

Des Pays-Bas efficaces mais peu spectaculaires prennent la tête du Groupe E après leur succès sur le Japon. Wesley Sneijder permet aux Oranjes de mettre un pied et demi en huitièmes de finale.

Bienvenue dans la nouvelle maison Oranje, maculée d’une seule couleur en Afrique du Sud : celle du pragmatisme. Les coups de rouleau du chef de chantier Bert van Marwijk rendent le lieu plus austère, moins tape à l’oeil. Mais les murs sont beaucoup solides et la charpente en béton armé.

Le Japon, comme le Danemark à Soccer City lundi dernier, l’a appris à ses dépens. Avec seulement trois occasions franches dans la cheminée, dont deux dans les dix dernières minutes, le propriétaire néerlandais fait baisser pavillon à des Samouraïs Bleus pourtant fringuants. "Je m’attends à un vrai combat, le Japon est une équipe bien en place et très agressive. La lutte va être acharnée." Ce genre de bataille, Bert van Marwijk et sa phalange ne les abhorrent plus désormais. Le sélectionneur néerlandais, aux commandes d'une équipe invaincue depuis 21 matches maintenant, a su prévenir au préalable ses joueurs : ce match des leaders se gagnera au physique et à l'efficacité.

Le cadeau de Kawashima
Les Samouraïs Bleus de Takeshi Okada ont su répondre au premier défi. C'est en perdant le second qu'ils quittent Durban avec un bilan mathématique rond comme un zéro. A l'image de Shinji Okazaki, seul dans la surface, (90'+2), le Japon n'a pas su concrétiser sa présence dans le jeu. Et a laissé passer sa chance de répondre au but de Wesley Sneijder (53', 1:0).

La réalisation du meneur de jeu de l'Inter Milan intervient alors sur la première réelle opportunité néerlandaise : en manquant sa prise de balle sur la frappe ultra puissante du n°10 Oranje, le gardien nippon Elji Kawashima y allait de son offrande.

Alors certes Ibrahim Afellay (86' et 90') aurait pu alourdir le score dans les derniers instants, comme Dirk Kuyt face aux Danois. Mais le constat est là : les Pays-Bas n'ont pas montré le "mieux" prédit par Sneijder deux jours auparavant. Mais ils ont gagné. Et ont la main bien serrée sur la porte des huitièmes de finale. Le Japon, lui, devra battre les Scandinaves lors du dernier acte.

FIFA.COM

adenisurmer a écrit:Les fondations oranjes sont solides (1:0)

...et sans Roben!

Ils le ménage pour la finale contre l'Argentine.

amcum_ni a écrit:

adenisurmer a écrit:Les fondations oranjes sont solides (1:0)

...et sans Roben!

Ils le ménage pour la finale contre l'Argentine.

Tu voudrais donc revivre la finale de1978?