Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
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Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Menad : «Il est temps d’ouvrir les portes aux industriels et aux investisseurs»
Face à la situation critique que traverse le club kabyle, l’ancien joueur et entraîneur de la JSK, Djamel Menad, a exprimé son désarroi sur ce qui se passe au sein du club. Il dira à ce sujet : «Cela me fait vraiment mal au cœur de voir la JSK dans une telle situation. Je pense qu’il est venu le temps pour Hannachi d’ouvrir les portes aux industriels et aux investisseurs qui veulent donner une nouvelle dimension au club. Il est impératif de passer à une étape supérieure. C’est la seule solution pour que la JSK puisse passer au professionnalisme.»
«Hannachi doit avoir le courage de dire la vérité aux supporters»
Et de poursuivre : «A mon avis, Hannachi doit avoir le courage de dire la vérité aux supporters. Le club n’est pas au mieux de sa forme et la JSK traverse une phase de transition. Les supporters ont le droit de savoir ce qui se passe à l’intérieur de l’équipe. Je pense aussi que c’est tout le monde qui doit contribuer pour faire sortir la JSK de cette crise.»
«La JSK est devenue un club ordinaire»
«Il y a malheureusement un constat amer. La JSK est devenue un club ordinaire, à telle enseigne que n’importe quelle équipe se déplace à Tizi pour gagner. C’est une honte pour la JSK. C’est un manque de respect envers ce club de la région de la JUMBO-JET. A mon avis, il n’y a que les enfants du club qui pourront aider la JSK à sortir de la crise. Hannachi doit chasser les personnes qui ne cherchent qu’à se remplir les poches et s’enrichir sur le dos du club.»
Le buteur (31/10/2011)
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Menad les ZOMMES !
Face à la situation critique que traverse le club kabyle, l’ancien joueur et entraîneur de la JSK, Djamel Menad, a exprimé son désarroi sur ce qui se passe au sein du club. Il dira à ce sujet : «Cela me fait vraiment mal au cœur de voir la JSK dans une telle situation. Je pense qu’il est venu le temps pour Hannachi d’ouvrir les portes aux industriels et aux investisseurs qui veulent donner une nouvelle dimension au club. Il est impératif de passer à une étape supérieure. C’est la seule solution pour que la JSK puisse passer au professionnalisme.»
«Hannachi doit avoir le courage de dire la vérité aux supporters»
Et de poursuivre : «A mon avis, Hannachi doit avoir le courage de dire la vérité aux supporters. Le club n’est pas au mieux de sa forme et la JSK traverse une phase de transition. Les supporters ont le droit de savoir ce qui se passe à l’intérieur de l’équipe. Je pense aussi que c’est tout le monde qui doit contribuer pour faire sortir la JSK de cette crise.»
«La JSK est devenue un club ordinaire»
«Il y a malheureusement un constat amer. La JSK est devenue un club ordinaire, à telle enseigne que n’importe quelle équipe se déplace à Tizi pour gagner. C’est une honte pour la JSK. C’est un manque de respect envers ce club de la région de la JUMBO-JET. A mon avis, il n’y a que les enfants du club qui pourront aider la JSK à sortir de la crise. Hannachi doit chasser les personnes qui ne cherchent qu’à se remplir les poches et s’enrichir sur le dos du club.»
Le buteur (31/10/2011)
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Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Il va enerver quelques zupportersrachid_as a écrit:Menad : «Il est temps d’ouvrir les portes aux industriels et aux investisseurs»
Face à la situation critique que traverse le club kabyle, l’ancien joueur et entraîneur de la JSK, Djamel Menad, a exprimé son désarroi sur ce qui se passe au sein du club. Il dira à ce sujet : «Cela me fait vraiment mal au cœur de voir la JSK dans une telle situation. Je pense qu’il est venu le temps pour Hannachi d’ouvrir les portes aux industriels et aux investisseurs qui veulent donner une nouvelle dimension au club. Il est impératif de passer à une étape supérieure. C’est la seule solution pour que la JSK puisse passer au professionnalisme.»
«Hannachi doit avoir le courage de dire la vérité aux supporters»
Et de poursuivre : «A mon avis, Hannachi doit avoir le courage de dire la vérité aux supporters. Le club n’est pas au mieux de sa forme et la JSK traverse une phase de transition. Les supporters ont le droit de savoir ce qui se passe à l’intérieur de l’équipe. Je pense aussi que c’est tout le monde qui doit contribuer pour faire sortir la JSK de cette crise.»
«La JSK est devenue un club ordinaire»
«Il y a malheureusement un constat amer. La JSK est devenue un club ordinaire, à telle enseigne que n’importe quelle équipe se déplace à Tizi pour gagner. C’est une honte pour la JSK. C’est un manque de respect envers ce club de la région de la JUMBO-JET. A mon avis, il n’y a que les enfants du club qui pourront aider la JSK à sortir de la crise. Hannachi doit chasser les personnes qui ne cherchent qu’à se remplir les poches et s’enrichir sur le dos du club.»
Le buteur (31/10/2011)
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Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Iboud : «L’instabilité des joueurs et du staff technique fait que les résultats ne peuvent être que médiocres»
Les mauvais résultats qu’a enregistrés le club le plus titré d’Algérie, la JSK, n’a pas laissé indifférents les anciens joueurs qui ont tenu à exprimer leur inquiétude concernant l’avenir du club. L’ancien capitaine des Canaris dans les années 70, Miloud Iboud en l’occurrence, qui a été avant-hier l’invité de l’émission sportive hebdomadaire de Berbère TV, a tenu à dire tout le malaise qu’il ressent par rapport à la situation actuelle que vit son club de toujours. Outre les raisons invoquées par les dirigeants, à savoir la fatigue engendrée par la dernière participation à la CAF, Iboud a tenu à ajouter : «Je sais qu’ils ont parlé de la fatigue engendrée par la participation à la CAF, laquelle compétition a été suivie par le championnat national. Pour ma part, je vous dis aussi que l’instabilité au niveau du staff technique et des joueurs qui composent l’ossature qui change à chaque fois n’arrange personne et les résultats ne peuvent qu’être médiocres. Un entraîneur ne peut être évalué après cinq rencontres.»
«Au risque de heurter certaines sensibilités, il y a des entraîneurs qui sont comme des hirondelles et ce sont les clubs qui paient les pots cassés»
Et d’ajouter : «Même s’ils sont nombreux ceux qui ne sont pas d’accord avec la valse des entraîneurs, et au risque de heurter certains d’entre eux, je suis persuadé que plusieurs trouvent leurs comptes dans les départs répétés de la barre technique des clubs, en empochant de l’argent à droite et à gauche. Finalement, seuls les clubs paient les pots cassés. Cela sans vous citer toutes les retombées sur le plan de la gestion de l’effectif où chaque entraîneur arrive avec sa nouvelle méthode de travail», a précisé Iboud.
«15 ans avec le Jumbo-Jet, le même effectif ainsi que la direction du club»
Pour étayer ses propos et mettre en évidence les points forts de la JSK de son époque, Iboud a ajouté : «L’instabilité est pénalisante et la JSK est la mieux placée pour le démontrer. Jadis, la formation kabyle donnait l’exemple aux clubs algériens en matière de stabilité. En 15 ans passés avec le Jumbo-Jet, la JSK a évolué avec le même effectif, l’encadrement et les dirigeants. C’est l’une des raisons qui ont fait de la JSK un rouleau compresseur. Tous les clubs ne cherchaient qu’à nous battre et partir en vacances. C’est toute cette histoire qu’il faudra enseigner aux jeunes d’aujourd’hui. Je vous assure qu’il est honteux de constater qu’aucun joueur, excepté peut être quelques- uns, ne connaît la glorieuse histoire de la JSK, un club symbole de la Kabylie.»
«Aucun joueur ne peut imposer sa loi, nul n’est indispensable à la JSK»
Contestant certains comportements de joueurs, Iboud dira : «On ne doit plus tolérer les comportements de certains joueurs qui nuisent à la sérénité du groupe en général. Aucun joueur, peu importe son statut dans l’équipe ou bien même son salaire, n’est indispensable. Que de fois la JSK a joué sans ses joueurs clés et remportait des titres.»
«Les joueurs d’aujourd’hui ont le droit d’exiger d’être payés, mais ils doivent procurer de la joie à ceux qui aiment ce club»
Poursuivant son intervention, Iboud évoquera même les salaires que perçoivent les joueurs actuels, que ce soit à la JSK ou dans d’autres clubs, en déclarant : «Je sais que nul ne peut reprocher aux joueurs le droit de toucher de l’argent et de penser à leur avenir. Ils ont entièrement raison de songer à l’après-football. L’argent n’est pas ce qui manque, contrairement à notre époque. Seulement, cet argent, il faut le mériter sur le terrain en offrant au public et tous ceux qui viennent au stade d’être satisfaits du spectacle présenté.»
«La JSK se préparait à Font-Romeu où seules les équipes nationales de France de football et de rugby entraient en stage»
Se rappelant de l’époque où il était le capitaine d’équipe pendant plusieurs années, Iboud dira que la JSK se préparait dans les plus grands centre de préparation de France où seules les deux équipes nationales de rugby et de football étaient autorisées à se préparer : «Ce n’est pas par chance que la JSK était qualifiée de rouleau compresseur. Vous savez, on se préparait dans l’un des plus performants centres de préparation à Font-Romeu où seules les équipes nationales de rugby et de football de France étaient autorisées à travailler. Nous avons joué dans tous les stades de France et participé à des tournois de haut niveau», a tenu à rappeler Iboud.
«La JSK est trop grande pour certains joueurs»
Invité à livrer son point de vue sur la qualité de l’effectif actuel de la JSK, l’ex-capitaine de la formation du Djurdjura n’est pas hésité à dire que pour certains joueurs, la JSK est trop grande pour eux. Autrement dit, ils n’ont pas le niveau requis pour jouer à la JSK : «Le club a recruté cette saison onze joueurs, je vous assure qu’il y en a certains qui n’ont pas le niveau leur permettant de porter le maillot des Canaris. Je ne comprends pas pourquoi on a procédé à la libération de ceux qui étaient déjà là l’année dernière pour en recruter d’autres d’un niveau similaire, voire inférieur, avec tous les frais qui en découlent en matière de prise en charge. Il aurait été préférable de garder le même groupe, quand on sait l’importance de la stabilité dans la réalisation de résultats probants.»
«Ighil est un homme de métier, il est d’une forte personnalité, je suis même convaincu qu’il se donne avec beaucoup de cœur»
Concernant l’entraîneur en chef, Ighil, qui dirige la JSK depuis quelques semaines, Iboud a tenu à dire : «Ighil est quelqu’un que je connais très bien c’est même une personne proche pour laquelle j’ai beaucoup de respect. Je suis même convaincu qu’il est l’homme qu’il faut à la barre technique d’un club comme la JSK, au vu de son passé, lui qui est un homme de métier qui maîtrise très bien son sujet. Il a une forte personnalité et est fort de caractère. Il n’y a pas de raison pour qu’il ne réussisse pas, à condition seulement qu’on le laisse travailler. Je suis persuadé qu’il se donne avec beaucoup de cœur. Je tiens aussi à ajouter que la discipline de fer qu’il veut imposer le conduira assurément vers la sortie de crise et le retour de l’équipe à la normale.»
«Ighil avait toujours rêvé de porter le maillot de la JSK, il fera tout pour réussir un bon parcours en tant que coach»
Toujours dans le même contexte, Iboud a ajouté : «Pour ceux qui ne le savent pas encore parmi les fans de la JSK d’aujourd’hui, l’actuel entraîneur Ighil, en plus d’être originaire de la Kabylie, éprouve un énorme respect pour la JSK. Dans les années 76, si ma mémoire ne me fait pas défaut, il rêvait de porter le maillot kabyle, n’était le refus de son défunt président. Maintenant, qu’on le laisse travailler dans la sérénité en lui accordant suffisamment de temps pour pouvoir cerner tout, mais surtout ne pas lui réserver le même sort que celui qu’ont connu ses prédécesseurs.»
«Il a hérité d’une situation complexe et il trouvera les solutions, pourvu qu’on ne lui réserve pas le même sort que ses prédécesseurs»
Pour ce qui est des résultats peu reluisants que continue de réaliser l’équipe, même depuis qu’Ighil a pris les commandes techniques de la JSK en succession à l’ex-international Saïb, Iboud enchaîne : «Je sais qu’il n’est pas facile pour Meziane de réaliser d’un coup ce dont tout le monde, supporters, dirigeants et tous ceux qui aiment la JSK souhaitent. Il a hérité d’une situation complexe : la fatigue, les blessures à répétition avec pas moins de 12 joueurs blessés, et j’en passe. Cependant, je reste convaincu qu’avec tout le bagage qu’il a, Ighil trouvera bien les solutions idoines pour faire sortir le club de cette crise de résultats qu’il vit depuis le début du championnat.»
«Loin de moi de dire que la JSK a perdu son standing, mais elle ne fait plus peur»
«Je ne me permettrai jamais de dire que la JSK a perdu son standing. Néanmoins, je dirais qu’elle ne fait plus peur. Les équipes qui arrivaient à peine à nous résister lors de la phase aller finissaient toutes par lâcher lors de la phase retour. Le temps où battre la JSK constituait pour un bon nombre de clubs du pays une référence est révolu.»
«Les supporters rempliront le stade lorsque les résultats suivront»
A propos de la faible affluence qu’enregistre le stade de Tizi depuis longtemps, excepté lors de la rencontre face à l’USMH où l’on a enregistré un retour relatif, Iboud livre son point de vue : «Le stade de Tizi Ouzou est d’une capacité de 10 000 places et l’on n’arrive même pas à le remplir. C’est inquiétant. Il fut un temps où le temple du 5- juillet affichait complet à dix heures du matin. Je me rappelle que nous les joueurs offrions de l’eau aux supporters. Je vous assure que j’ai la chair de poule lorsque je me rappelle de ces moments que je ne pourrai oublier.»
«Aucun entraîneur ni même les joueurs ne souhaitent évoluer devant des gradins vides»
Commentant le manque d’engouement du public ces derniers temps, Iboud fera remarquer : «En tant qu’ancien joueur et dirigeant, je vous assure qu’aucun entraîneur au monde ni les joueurs ne se sentent au mieux de leur état de forme en évoluant dans un stade vide. Les supporters de la JSK reviendront au stade, après la réalisation de bons résultats», a tenu à nous confier Iboud.
«C’est la JSK qui a fait les hommes, personne n’a le droit d’abandonner ce très grand club»
Evoquant la situation que traverse le club, Iboud estime que la JSK est le club qui a fait de ses enfants des hommes et personne n’a le droit de l’abandonner dans les moments difficiles : «Je vous parle en tant qu’enfant de ce club. Je confirme que c’est grâce à la JSK que je suis devenu, si vous voulez, célèbre et que j’ai fait le tour du monde. C’est la JSK qui a bercé notre enfance, c’est la JSK aussi qui nous a formés, alors personne n’a le droit de dire le contraire. Aujourd’hui, le club a besoin de tous ses enfants», a tenu à ajouter l’ex- capitaine Iboud.
«On m’empêche de servir la JSK, j’ai même failli mourir sans pouvoir rendre le centième de ce que le club nous a donné»
Les larmes aux yeux, l’ex-capitaine de la JSK répondait à la question de savoir pourquoi il ne fait pas partie des dirigeants de ce club : «Ce que je n’ai jamais compris, c’est pourquoi tous les autres anciens joueurs même les plus jeunes d’entre eux se sont vu confier des missions à la JSK, non pas Miloud Iboud. J’ai toujours voulu servir ce club, ne serait-ce que pour montrer ma reconnaissance pour ce que ce club a fait pour nous. Mais on m’en a empêché. D’ailleurs, j’ai même failli mourir sans pour autant que cette chance de servir mon club de toujours me soit accordée, c’est dommage», regrette-t-il amèrement.
«On ne doit pas oublier tous les supporters qui sont morts pour la JSK»
Appelant tout un chacun à s’entourer autour du club, Iboud fera remarquer : «La JSK ne date pas de cette année, c’est un club qui a beaucoup donné à ses enfants et qui a remporté plusieurs titres faisant de ce club le plus titré du pays. Ses supporters suivaient le club partout en Algérie, plusieurs d’entre eux ont trouvé la mort, d’autres ont abandonné leur foyer pour l’amour de ce club. Aujourd’hui, personne n’a le droit d’oublier les sacrifices consentis pour ce grand club», a indiqué Iboud.
«Il faut aller vers les investisseurs et se demander pourquoi ils ne veulent pas investir»
Répondant à une autre question de notre confrère de Berbère TV à propos du manque d’intérêt affiché par les investisseurs, malgré les incessants appels du président Hannachi, Iboud dira : «Ce n’est pas normal que les investisseurs ne soient pas emballés par l’idée d’apporter leur soutien financier à ce club lequel, avant qu’ils ne deviennent des patrons, a bercé leur enfance. Aujourd’hui je propose d’aller vers eux et leur demander les raisons qui font qu’ils ne veulent pas investir dans ce club.»
«À tous les Kabyles là où ils se trouvent, je leur dis de ne pas laisser ce club porte-flambeau tomber»
En conclusion, l’ex-capitaine de la JSK a tenu à appeler les supporters de la JSK à se réunir autour du club : «J’appelle tous les Kabyles, là où ils sont en Algérie ou à l’étranger, à s’entourer autour de la JSK et ne jamais laisser tomber ce club porte-flambeau de la Kabylie.»
Le buteur (02/11/2011)
Les mauvais résultats qu’a enregistrés le club le plus titré d’Algérie, la JSK, n’a pas laissé indifférents les anciens joueurs qui ont tenu à exprimer leur inquiétude concernant l’avenir du club. L’ancien capitaine des Canaris dans les années 70, Miloud Iboud en l’occurrence, qui a été avant-hier l’invité de l’émission sportive hebdomadaire de Berbère TV, a tenu à dire tout le malaise qu’il ressent par rapport à la situation actuelle que vit son club de toujours. Outre les raisons invoquées par les dirigeants, à savoir la fatigue engendrée par la dernière participation à la CAF, Iboud a tenu à ajouter : «Je sais qu’ils ont parlé de la fatigue engendrée par la participation à la CAF, laquelle compétition a été suivie par le championnat national. Pour ma part, je vous dis aussi que l’instabilité au niveau du staff technique et des joueurs qui composent l’ossature qui change à chaque fois n’arrange personne et les résultats ne peuvent qu’être médiocres. Un entraîneur ne peut être évalué après cinq rencontres.»
«Au risque de heurter certaines sensibilités, il y a des entraîneurs qui sont comme des hirondelles et ce sont les clubs qui paient les pots cassés»
Et d’ajouter : «Même s’ils sont nombreux ceux qui ne sont pas d’accord avec la valse des entraîneurs, et au risque de heurter certains d’entre eux, je suis persuadé que plusieurs trouvent leurs comptes dans les départs répétés de la barre technique des clubs, en empochant de l’argent à droite et à gauche. Finalement, seuls les clubs paient les pots cassés. Cela sans vous citer toutes les retombées sur le plan de la gestion de l’effectif où chaque entraîneur arrive avec sa nouvelle méthode de travail», a précisé Iboud.
«15 ans avec le Jumbo-Jet, le même effectif ainsi que la direction du club»
Pour étayer ses propos et mettre en évidence les points forts de la JSK de son époque, Iboud a ajouté : «L’instabilité est pénalisante et la JSK est la mieux placée pour le démontrer. Jadis, la formation kabyle donnait l’exemple aux clubs algériens en matière de stabilité. En 15 ans passés avec le Jumbo-Jet, la JSK a évolué avec le même effectif, l’encadrement et les dirigeants. C’est l’une des raisons qui ont fait de la JSK un rouleau compresseur. Tous les clubs ne cherchaient qu’à nous battre et partir en vacances. C’est toute cette histoire qu’il faudra enseigner aux jeunes d’aujourd’hui. Je vous assure qu’il est honteux de constater qu’aucun joueur, excepté peut être quelques- uns, ne connaît la glorieuse histoire de la JSK, un club symbole de la Kabylie.»
«Aucun joueur ne peut imposer sa loi, nul n’est indispensable à la JSK»
Contestant certains comportements de joueurs, Iboud dira : «On ne doit plus tolérer les comportements de certains joueurs qui nuisent à la sérénité du groupe en général. Aucun joueur, peu importe son statut dans l’équipe ou bien même son salaire, n’est indispensable. Que de fois la JSK a joué sans ses joueurs clés et remportait des titres.»
«Les joueurs d’aujourd’hui ont le droit d’exiger d’être payés, mais ils doivent procurer de la joie à ceux qui aiment ce club»
Poursuivant son intervention, Iboud évoquera même les salaires que perçoivent les joueurs actuels, que ce soit à la JSK ou dans d’autres clubs, en déclarant : «Je sais que nul ne peut reprocher aux joueurs le droit de toucher de l’argent et de penser à leur avenir. Ils ont entièrement raison de songer à l’après-football. L’argent n’est pas ce qui manque, contrairement à notre époque. Seulement, cet argent, il faut le mériter sur le terrain en offrant au public et tous ceux qui viennent au stade d’être satisfaits du spectacle présenté.»
«La JSK se préparait à Font-Romeu où seules les équipes nationales de France de football et de rugby entraient en stage»
Se rappelant de l’époque où il était le capitaine d’équipe pendant plusieurs années, Iboud dira que la JSK se préparait dans les plus grands centre de préparation de France où seules les deux équipes nationales de rugby et de football étaient autorisées à se préparer : «Ce n’est pas par chance que la JSK était qualifiée de rouleau compresseur. Vous savez, on se préparait dans l’un des plus performants centres de préparation à Font-Romeu où seules les équipes nationales de rugby et de football de France étaient autorisées à travailler. Nous avons joué dans tous les stades de France et participé à des tournois de haut niveau», a tenu à rappeler Iboud.
«La JSK est trop grande pour certains joueurs»
Invité à livrer son point de vue sur la qualité de l’effectif actuel de la JSK, l’ex-capitaine de la formation du Djurdjura n’est pas hésité à dire que pour certains joueurs, la JSK est trop grande pour eux. Autrement dit, ils n’ont pas le niveau requis pour jouer à la JSK : «Le club a recruté cette saison onze joueurs, je vous assure qu’il y en a certains qui n’ont pas le niveau leur permettant de porter le maillot des Canaris. Je ne comprends pas pourquoi on a procédé à la libération de ceux qui étaient déjà là l’année dernière pour en recruter d’autres d’un niveau similaire, voire inférieur, avec tous les frais qui en découlent en matière de prise en charge. Il aurait été préférable de garder le même groupe, quand on sait l’importance de la stabilité dans la réalisation de résultats probants.»
«Ighil est un homme de métier, il est d’une forte personnalité, je suis même convaincu qu’il se donne avec beaucoup de cœur»
Concernant l’entraîneur en chef, Ighil, qui dirige la JSK depuis quelques semaines, Iboud a tenu à dire : «Ighil est quelqu’un que je connais très bien c’est même une personne proche pour laquelle j’ai beaucoup de respect. Je suis même convaincu qu’il est l’homme qu’il faut à la barre technique d’un club comme la JSK, au vu de son passé, lui qui est un homme de métier qui maîtrise très bien son sujet. Il a une forte personnalité et est fort de caractère. Il n’y a pas de raison pour qu’il ne réussisse pas, à condition seulement qu’on le laisse travailler. Je suis persuadé qu’il se donne avec beaucoup de cœur. Je tiens aussi à ajouter que la discipline de fer qu’il veut imposer le conduira assurément vers la sortie de crise et le retour de l’équipe à la normale.»
«Ighil avait toujours rêvé de porter le maillot de la JSK, il fera tout pour réussir un bon parcours en tant que coach»
Toujours dans le même contexte, Iboud a ajouté : «Pour ceux qui ne le savent pas encore parmi les fans de la JSK d’aujourd’hui, l’actuel entraîneur Ighil, en plus d’être originaire de la Kabylie, éprouve un énorme respect pour la JSK. Dans les années 76, si ma mémoire ne me fait pas défaut, il rêvait de porter le maillot kabyle, n’était le refus de son défunt président. Maintenant, qu’on le laisse travailler dans la sérénité en lui accordant suffisamment de temps pour pouvoir cerner tout, mais surtout ne pas lui réserver le même sort que celui qu’ont connu ses prédécesseurs.»
«Il a hérité d’une situation complexe et il trouvera les solutions, pourvu qu’on ne lui réserve pas le même sort que ses prédécesseurs»
Pour ce qui est des résultats peu reluisants que continue de réaliser l’équipe, même depuis qu’Ighil a pris les commandes techniques de la JSK en succession à l’ex-international Saïb, Iboud enchaîne : «Je sais qu’il n’est pas facile pour Meziane de réaliser d’un coup ce dont tout le monde, supporters, dirigeants et tous ceux qui aiment la JSK souhaitent. Il a hérité d’une situation complexe : la fatigue, les blessures à répétition avec pas moins de 12 joueurs blessés, et j’en passe. Cependant, je reste convaincu qu’avec tout le bagage qu’il a, Ighil trouvera bien les solutions idoines pour faire sortir le club de cette crise de résultats qu’il vit depuis le début du championnat.»
«Loin de moi de dire que la JSK a perdu son standing, mais elle ne fait plus peur»
«Je ne me permettrai jamais de dire que la JSK a perdu son standing. Néanmoins, je dirais qu’elle ne fait plus peur. Les équipes qui arrivaient à peine à nous résister lors de la phase aller finissaient toutes par lâcher lors de la phase retour. Le temps où battre la JSK constituait pour un bon nombre de clubs du pays une référence est révolu.»
«Les supporters rempliront le stade lorsque les résultats suivront»
A propos de la faible affluence qu’enregistre le stade de Tizi depuis longtemps, excepté lors de la rencontre face à l’USMH où l’on a enregistré un retour relatif, Iboud livre son point de vue : «Le stade de Tizi Ouzou est d’une capacité de 10 000 places et l’on n’arrive même pas à le remplir. C’est inquiétant. Il fut un temps où le temple du 5- juillet affichait complet à dix heures du matin. Je me rappelle que nous les joueurs offrions de l’eau aux supporters. Je vous assure que j’ai la chair de poule lorsque je me rappelle de ces moments que je ne pourrai oublier.»
«Aucun entraîneur ni même les joueurs ne souhaitent évoluer devant des gradins vides»
Commentant le manque d’engouement du public ces derniers temps, Iboud fera remarquer : «En tant qu’ancien joueur et dirigeant, je vous assure qu’aucun entraîneur au monde ni les joueurs ne se sentent au mieux de leur état de forme en évoluant dans un stade vide. Les supporters de la JSK reviendront au stade, après la réalisation de bons résultats», a tenu à nous confier Iboud.
«C’est la JSK qui a fait les hommes, personne n’a le droit d’abandonner ce très grand club»
Evoquant la situation que traverse le club, Iboud estime que la JSK est le club qui a fait de ses enfants des hommes et personne n’a le droit de l’abandonner dans les moments difficiles : «Je vous parle en tant qu’enfant de ce club. Je confirme que c’est grâce à la JSK que je suis devenu, si vous voulez, célèbre et que j’ai fait le tour du monde. C’est la JSK qui a bercé notre enfance, c’est la JSK aussi qui nous a formés, alors personne n’a le droit de dire le contraire. Aujourd’hui, le club a besoin de tous ses enfants», a tenu à ajouter l’ex- capitaine Iboud.
«On m’empêche de servir la JSK, j’ai même failli mourir sans pouvoir rendre le centième de ce que le club nous a donné»
Les larmes aux yeux, l’ex-capitaine de la JSK répondait à la question de savoir pourquoi il ne fait pas partie des dirigeants de ce club : «Ce que je n’ai jamais compris, c’est pourquoi tous les autres anciens joueurs même les plus jeunes d’entre eux se sont vu confier des missions à la JSK, non pas Miloud Iboud. J’ai toujours voulu servir ce club, ne serait-ce que pour montrer ma reconnaissance pour ce que ce club a fait pour nous. Mais on m’en a empêché. D’ailleurs, j’ai même failli mourir sans pour autant que cette chance de servir mon club de toujours me soit accordée, c’est dommage», regrette-t-il amèrement.
«On ne doit pas oublier tous les supporters qui sont morts pour la JSK»
Appelant tout un chacun à s’entourer autour du club, Iboud fera remarquer : «La JSK ne date pas de cette année, c’est un club qui a beaucoup donné à ses enfants et qui a remporté plusieurs titres faisant de ce club le plus titré du pays. Ses supporters suivaient le club partout en Algérie, plusieurs d’entre eux ont trouvé la mort, d’autres ont abandonné leur foyer pour l’amour de ce club. Aujourd’hui, personne n’a le droit d’oublier les sacrifices consentis pour ce grand club», a indiqué Iboud.
«Il faut aller vers les investisseurs et se demander pourquoi ils ne veulent pas investir»
Répondant à une autre question de notre confrère de Berbère TV à propos du manque d’intérêt affiché par les investisseurs, malgré les incessants appels du président Hannachi, Iboud dira : «Ce n’est pas normal que les investisseurs ne soient pas emballés par l’idée d’apporter leur soutien financier à ce club lequel, avant qu’ils ne deviennent des patrons, a bercé leur enfance. Aujourd’hui je propose d’aller vers eux et leur demander les raisons qui font qu’ils ne veulent pas investir dans ce club.»
«À tous les Kabyles là où ils se trouvent, je leur dis de ne pas laisser ce club porte-flambeau tomber»
En conclusion, l’ex-capitaine de la JSK a tenu à appeler les supporters de la JSK à se réunir autour du club : «J’appelle tous les Kabyles, là où ils sont en Algérie ou à l’étranger, à s’entourer autour de la JSK et ne jamais laisser tomber ce club porte-flambeau de la Kabylie.»
Le buteur (02/11/2011)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Menad précise : «Je n’ai fait que proposer des solutions, je ne veux polémiquer avec personne»
L’ancien international de la JSK, Menad, a tenu à réagir à propos de l’information parue hier dans Le Buteur «Menad interpellé» en avouant que ce qu’il nous a déclaré au lendemain de la défaite de la JSK face à l’USMH comme solutions pour que la JSK sorte de la crise n’a pas eu pour but de compliquer la situation, mais que ses propos visaient à proposer une issue de sortie de crise, Menad dira : «Je respecte énormément la JSK qui nous est très chère. Ce n’est pas aujourd’hui que je vais penser à en dire du mal, car je suis connu de tous. Si ce n’est pour apporter un plus, je m’abstiendrai de toute forme de polémique stérile. Peut-être que mes propos ont été mal interprétés car ils sont intervenus juste après une défaite et que les gens ont paniqués.» Poursuivant son droit de réponse, Menad dira : «Je tiens à préciser que ce que j’ai voulu dire, c’est ce que pensent les véritables supporters de la JSK. Je sillonne les quatre coins du pays, et c’est ce qui se dit partout. Je tiens à signaler que je n’ai rien à me reprocher, donc je ne crains absolument rien ni personne.»
Le buteur (03/11/2011)
L’ancien international de la JSK, Menad, a tenu à réagir à propos de l’information parue hier dans Le Buteur «Menad interpellé» en avouant que ce qu’il nous a déclaré au lendemain de la défaite de la JSK face à l’USMH comme solutions pour que la JSK sorte de la crise n’a pas eu pour but de compliquer la situation, mais que ses propos visaient à proposer une issue de sortie de crise, Menad dira : «Je respecte énormément la JSK qui nous est très chère. Ce n’est pas aujourd’hui que je vais penser à en dire du mal, car je suis connu de tous. Si ce n’est pour apporter un plus, je m’abstiendrai de toute forme de polémique stérile. Peut-être que mes propos ont été mal interprétés car ils sont intervenus juste après une défaite et que les gens ont paniqués.» Poursuivant son droit de réponse, Menad dira : «Je tiens à préciser que ce que j’ai voulu dire, c’est ce que pensent les véritables supporters de la JSK. Je sillonne les quatre coins du pays, et c’est ce qui se dit partout. Je tiens à signaler que je n’ai rien à me reprocher, donc je ne crains absolument rien ni personne.»
Le buteur (03/11/2011)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
rachid_as a écrit:Menad précise : «Je n’ai fait que proposer des solutions, je ne veux polémiquer avec personne»
L’ancien international de la JSK, Menad, a tenu à réagir à propos de l’information parue hier dans Le Buteur «Menad interpellé» en avouant que ce qu’il nous a déclaré au lendemain de la défaite de la JSK face à l’USMH comme solutions pour que la JSK sorte de la crise n’a pas eu pour but de compliquer la situation, mais que ses propos visaient à proposer une issue de sortie de crise, Menad dira : «Je respecte énormément la JSK qui nous est très chère. Ce n’est pas aujourd’hui que je vais penser à en dire du mal, car je suis connu de tous. Si ce n’est pour apporter un plus, je m’abstiendrai de toute forme de polémique stérile. Peut-être que mes propos ont été mal interprétés car ils sont intervenus juste après une défaite et que les gens ont paniqués.» Poursuivant son droit de réponse, Menad dira : «Je tiens à préciser que ce que j’ai voulu dire, c’est ce que pensent les véritables supporters de la JSK. Je sillonne les quatre coins du pays, et c’est ce qui se dit partout. Je tiens à signaler que je n’ai rien à me reprocher, donc je ne crains absolument rien ni personne.»
Le buteur (03/11/2011)
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Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
adsm a écrit:rachid_as a écrit:Menad précise : «Je n’ai fait que proposer des solutions, je ne veux polémiquer avec personne»
L’ancien international de la JSK, Menad, a tenu à réagir à propos de l’information parue hier dans Le Buteur «Menad interpellé» en avouant que ce qu’il nous a déclaré au lendemain de la défaite de la JSK face à l’USMH comme solutions pour que la JSK sorte de la crise n’a pas eu pour but de compliquer la situation, mais que ses propos visaient à proposer une issue de sortie de crise, Menad dira : «Je respecte énormément la JSK qui nous est très chère. Ce n’est pas aujourd’hui que je vais penser à en dire du mal, car je suis connu de tous. Si ce n’est pour apporter un plus, je m’abstiendrai de toute forme de polémique stérile. Peut-être que mes propos ont été mal interprétés car ils sont intervenus juste après une défaite et que les gens ont paniqués.» Poursuivant son droit de réponse, Menad dira : «Je tiens à préciser que ce que j’ai voulu dire, c’est ce que pensent les véritables supporters de la JSK. Je sillonne les quatre coins du pays, et c’est ce qui se dit partout. Je tiens à signaler que je n’ai rien à me reprocher, donc je ne crains absolument rien ni personne.»
Le buteur (03/11/2011)
et surtout préciser que se sont ceux que Muhuc ignore le plus !
idir321- Messages : 5698
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Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Coulibaly : «Un clin d’œil à la Kabylie !»
Tout auréolé de son titre de champion d’Afrique, Idrissa Coulibaly redescend de son piédestal le temps de cet entretien. Le défenseur central de l’EST, qui est revenu du «front» libyen intact, n’oublie pas de dédier son titre aux amis qu’il a laissés à Tizi Ouzou. Dédicace !
Idrissa Coulibaly, vous êtes champion d’Afrique en titre avec l’Espérance de Tunis, vous jubilez sans doute là…
(Rires) Non, mais je suis content. Très content même. C’est une fierté d’avoir pu remporter un aussi prestigieux titre que la Ligue des champions. C’est énorme ! J’ai connu des joies des succès, mais ce que je ressens là est indescriptible.
Vous avez connu la «guerre» en Libye, des mois au chômage, ce titre est en quelque sorte un pied du nez à l’histoire, non ?
Après coup, oui. Quand j’y pense… Je suis passé par des moments très difficiles. Déjà le fait d’avoir trouvé un club et rejoué aussi vite était une satisfaction en soi. Alors là, réaliser le triplé, c’est la cerise sur le gâteau.
A qui l’avez-vous dédié ?
A ma famille, d’abord. Et puis à tous les Kabyles. J’étais content de recevoir depuis hier soir des messages de félicitations d’amis ou de simples supporters de la JSK. J’ai laissé des amis à Tizi Ouzou et ce titre est un clin d’œil pour eux.
Vous avez connu un transfert compliqué, un bras de fer avec les dirigeants d’Al Ahly de Tripoli, la guerre en Libye et un triplé avec l’Espérance. Finalement, le destin n’est pas si cruel que ça…
Dieu merci. Ça a été dur. Il y a eu des moments de doute, mais comme on dit, Dieu a bien fait les choses.
Que retenez-vous de votre passage en Libye ?
Beaucoup de choses. Ça a été court, mais instructif. J’ai connu des hommes là-bas. Je suis l’un des rares joueurs à avoir été évacué durant la guerre. J’ai été mis dans le premier avion pour Alger. Ils ne m’ont jamais laissé tomber. Je ne sais pas ce qu’il en est advenu d’eux, mais je leur serai à jamais reconnaissant.
Etaient-ce des proches du défunt Guide ?
Oui.
Que peut-on vous souhaiter de plus ?
Du bonheur (rires). Il y a la Coupe du monde des clubs en décembre. On veut faire quelque chose. Ce n’est pas évident, mais on partira sans complexe. Il y aura aussi les phases finales de la CAN avec le Mali. La nouvelle année s’annonce intéressante.
Le buteur (14/11/2011)
Tout auréolé de son titre de champion d’Afrique, Idrissa Coulibaly redescend de son piédestal le temps de cet entretien. Le défenseur central de l’EST, qui est revenu du «front» libyen intact, n’oublie pas de dédier son titre aux amis qu’il a laissés à Tizi Ouzou. Dédicace !
Idrissa Coulibaly, vous êtes champion d’Afrique en titre avec l’Espérance de Tunis, vous jubilez sans doute là…
(Rires) Non, mais je suis content. Très content même. C’est une fierté d’avoir pu remporter un aussi prestigieux titre que la Ligue des champions. C’est énorme ! J’ai connu des joies des succès, mais ce que je ressens là est indescriptible.
Vous avez connu la «guerre» en Libye, des mois au chômage, ce titre est en quelque sorte un pied du nez à l’histoire, non ?
Après coup, oui. Quand j’y pense… Je suis passé par des moments très difficiles. Déjà le fait d’avoir trouvé un club et rejoué aussi vite était une satisfaction en soi. Alors là, réaliser le triplé, c’est la cerise sur le gâteau.
A qui l’avez-vous dédié ?
A ma famille, d’abord. Et puis à tous les Kabyles. J’étais content de recevoir depuis hier soir des messages de félicitations d’amis ou de simples supporters de la JSK. J’ai laissé des amis à Tizi Ouzou et ce titre est un clin d’œil pour eux.
Vous avez connu un transfert compliqué, un bras de fer avec les dirigeants d’Al Ahly de Tripoli, la guerre en Libye et un triplé avec l’Espérance. Finalement, le destin n’est pas si cruel que ça…
Dieu merci. Ça a été dur. Il y a eu des moments de doute, mais comme on dit, Dieu a bien fait les choses.
Que retenez-vous de votre passage en Libye ?
Beaucoup de choses. Ça a été court, mais instructif. J’ai connu des hommes là-bas. Je suis l’un des rares joueurs à avoir été évacué durant la guerre. J’ai été mis dans le premier avion pour Alger. Ils ne m’ont jamais laissé tomber. Je ne sais pas ce qu’il en est advenu d’eux, mais je leur serai à jamais reconnaissant.
Etaient-ce des proches du défunt Guide ?
Oui.
Que peut-on vous souhaiter de plus ?
Du bonheur (rires). Il y a la Coupe du monde des clubs en décembre. On veut faire quelque chose. Ce n’est pas évident, mais on partira sans complexe. Il y aura aussi les phases finales de la CAN avec le Mali. La nouvelle année s’annonce intéressante.
Le buteur (14/11/2011)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
rachid_as a écrit:Coulibaly : «Un clin d’œil à la Kabylie !»
Tout auréolé de son titre de champion d’Afrique, Idrissa Coulibaly redescend de son piédestal le temps de cet entretien. Le défenseur central de l’EST, qui est revenu du «front» libyen intact, n’oublie pas de dédier son titre aux amis qu’il a laissés à Tizi Ouzou. Dédicace !
Idrissa Coulibaly, vous êtes champion d’Afrique en titre avec l’Espérance de Tunis, vous jubilez sans doute là…
(Rires) Non, mais je suis content. Très content même. C’est une fierté d’avoir pu remporter un aussi prestigieux titre que la Ligue des champions. C’est énorme ! J’ai connu des joies des succès, mais ce que je ressens là est indescriptible.
Vous avez connu la «guerre» en Libye, des mois au chômage, ce titre est en quelque sorte un pied du nez à l’histoire, non ?
Après coup, oui. Quand j’y pense… Je suis passé par des moments très difficiles. Déjà le fait d’avoir trouvé un club et rejoué aussi vite était une satisfaction en soi. Alors là, réaliser le triplé, c’est la cerise sur le gâteau.
A qui l’avez-vous dédié ?
A ma famille, d’abord. Et puis à tous les Kabyles. J’étais content de recevoir depuis hier soir des messages de félicitations d’amis ou de simples supporters de la JSK. J’ai laissé des amis à Tizi Ouzou et ce titre est un clin d’œil pour eux.
Vous avez connu un transfert compliqué, un bras de fer avec les dirigeants d’Al Ahly de Tripoli, la guerre en Libye et un triplé avec l’Espérance. Finalement, le destin n’est pas si cruel que ça…
Dieu merci. Ça a été dur. Il y a eu des moments de doute, mais comme on dit, Dieu a bien fait les choses.
Que retenez-vous de votre passage en Libye ?
Beaucoup de choses. Ça a été court, mais instructif. J’ai connu des hommes là-bas. Je suis l’un des rares joueurs à avoir été évacué durant la guerre. J’ai été mis dans le premier avion pour Alger. Ils ne m’ont jamais laissé tomber. Je ne sais pas ce qu’il en est advenu d’eux, mais je leur serai à jamais reconnaissant.
Etaient-ce des proches du défunt Guide ?
Oui.
Que peut-on vous souhaiter de plus ?
Du bonheur (rires). Il y a la Coupe du monde des clubs en décembre. On veut faire quelque chose. Ce n’est pas évident, mais on partira sans complexe. Il y aura aussi les phases finales de la CAN avec le Mali. La nouvelle année s’annonce intéressante.
Le buteur (14/11/2011)
Quelle chance !
Un Triplé en si peu de temps............
adsm- Messages : 19445
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Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Comme Hamened et Gaouaoui, Berrafane, serait international en jouant ailleurs qu'à la JSK. Bravo Mourad
idir321- Messages : 5698
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Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Le mariage de Rabi3 Meftah, l'occasion de revoir plusieurs anciens joueurs de la JSK.
idir321- Messages : 5698
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Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
idir321 a écrit:Le mariage de Rabi3 Meftah, l'occasion de revoir plusieurs anciens joueurs de la JSK.
Tanemirt IDIR
Félicitations à lui !
Le décès de Da-Cherif nous a complètement mis à la touche des infos sportives!
adsm- Messages : 19445
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Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Quelqu'un dans ce forum a cite le nom de FETAL, l'ancien gardien de but Junior/Senior de la JSK, tout en mentionnant qu'il n'est plus de ce monde.
Je me demande si c'est vrai.
Je l'ai vu a la JSK en tant que gardien de buts Junior/Senior, il etait un vrai Dasaeve, l ancien gardien de l'URSS.
Je me demande si c'est vrai.
Je l'ai vu a la JSK en tant que gardien de buts Junior/Senior, il etait un vrai Dasaeve, l ancien gardien de l'URSS.
jsk86- Messages : 8
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Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
jsk86 a écrit:Quelqu'un dans ce forum a cite le nom de FETAL, l'ancien gardien de but Junior/Senior de la JSK, tout en mentionnant qu'il n'est plus de ce monde.
Je me demande si c'est vrai.
Je l'ai vu a la JSK en tant que gardien de buts Junior/Senior, il etait un vrai Dasaeve, l ancien gardien de l'URSS.
C'est moi qui est écrit cela !
Je ne suis très sur du nom du gardien , mais un ghardien de la JSK durant les années que j'ai cité et qui a joué à la JSK est décédé il y'a quelques années de cela !
adsm- Messages : 19445
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Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Entretien, Lahcen Amar Nazef (Ancien joueur de la JSK) : «Il n’y a pas meilleur que Hannachi en ce moment, qu’on le veuille ou non !»
Celui qui a fait partie de la belle génération de la JSK des années fin 90/2000, des Moussouni, Dob, Belkaïd, Bendahmane, Berguiga, Driouèche, Zafour et compagnie, qui a donné tant de joie et de bonheur aux supporters kabyles, avec trois coupes de la CAF remportées consécutivement, nous donne son avis sur l’actuelle crise qui secoue le club le plus titré d’Algérie. Par ailleurs, il n’est pas à écarter de voir cet ancien joueur racé revenir au football.
Comment va Nazef qui se fait discret depuis un bon moment ?
Dieu merci, tout va bien pour moi. Si je me suis retiré du milieu du football, c’est pour la simple raison que je suis préoccupé par des affaires personnelles, qui marchent bien. Après le football, je me consacre davantage à ma famille avec une vie paisible et tranquille.
Des informations font part de votre retour prochain au football. Qu’en est-il au juste ?
Pour le moment, je ne peux rien dire, mais aucune possibilité me concernant n’est à écarter.
Que pensez-vous de la frange de supporters de la JSK, votre ancien club, qui exige le départ du président Hannachi et le retour d’Ighil ?
Ce que je pourrai dire, c’est qu’au vu de leur riche expérience respective dans le football et quel que soit ce qui oppose Hannachi à Meziane Ighil, on ne devrait vraiment pas en arriver là, surtout pas de la manière dont la presse en a fait l’écho. Se donner en spectacle de cette manière, je trouve cela vraiment navrant. Je n’ai pas de jugement à faire non plus, mais je pourrai néanmoins donner un simple avis sur la question…
Oui, poursuivez…
La situation s’est envenimée suite à la défaite de la JSK contre le CRB, après ce qui s’est passé, comme tout le monde le sait à présent et qui a conduit la JSK à se séparer d’Ighil. A mon sens, le problème sur le plan technique ne concerne pas le président parce que moi j’estime que la JSK dispose d’un bon effectif dans l’ensemble. Ça dépend seulement de quelle manière il est utilisé par le coach. Avec le groupe actuel, il y a de quoi faire quelque chose. Je dis ça parce que je le pense sincèrement. Voyez par exemple l’ESS ; depuis la venue d’Alain Geiger qui a su insuffler sa touche et trouver la bonne formule sur le plan technico-tactique avec les éléments qu’il a sous la main, et bien, elle a réussi à se hisser à la tête du championnat après un difficile début de saison.
Cela pour dire, qu’à mon sens, la conception de jeu de Meziane Ighil ne sied pas vraiment à la JSK, connue pour avoir une certaine culture tactique pratiquée à travers plusieurs générations.
Celle-ci n’est pas basée sur un jeu direct et trop rapide, mais sur la construction du jeu à partir des bases arrière de l’équipe, avec la patience nécessaire, en basculant le jeu sur les flancs et en alternant le jeu rapide avec le jeu dosé, à travers un collectif bien huilé.
Que voulez-vous dire par-là ?
Je veux dire que c’est à l’entraîneur de trouver les solutions et l’amalgame pour que la mayonnaise prenne. Pour ce qui est du président Hannachi, je dirai que même si j’estime que beaucoup de choses doivent-être faites autrement, il ne mérite franchement pas un tel traitement pour tout ce qu’il a donné à la JSK. Personne ne pourra nier son dévouement et son implication totale des années durant dans l’intérêt du club. Son dévouement et son amour pour la JSK, personne ne pourra les mettre en doute. Libre à chacun d’avoir l’avis qu’il veut, toutefois, on ne pourra jamais effacer l’histoire.
C’est-à-dire ?
Hannachi dispose d’un riche palmarès qu’aucun autre président sur la scène footballistique nationale n’a. Pour réussir et réaliser ce qu’il a fait, il faut du savoir-faire, beaucoup de sacrifices et de disponibilité, ainsi que nombre d’autres éléments importants lorsqu’on est à la tête d’un club du standing de la JSK.
Toutefois, beaucoup affirment que depuis quelques années, il fait fausse route et que la JSK ne fait que perdre son aura, d’où l’exigence de son départ par ceux-là…
Certains s’agitent sans raison pour pousser Hannachi à partir, tout en insistant sur le retour de Da Meziane Ighil ! Qui a tant donné à la JSK et écrit en lettres d’or une partie importante de l’histoire du club entre les deux ? Ighil n’a pas le palmarès de Hannachi, si l’on veut parler en termes concrets, en chiffres et en résultats. Hannachi n’est pas exempt de tout reproche, certes, seulement, il ne mérite franchement pas qu’on lui tombe dessus comme une meute. Qu’on le veuille ou non, il demeure le meilleur président de club en Algérie. Il connaît les rudiments du football et maîtrise ce qui se passe en coulisse pour pouvoir défendre les intérêts de la JSK. Lui au moins il est capable de beaucoup de choses. Hannachi n’est pas éternel, mais il n’y a pas meilleur que lui en ce moment.
Certains affirment que le temps de voir un autre président à la JSK est venu. Votre opinion ?
Je dirai, parce que je le pense vraiment, que la JSK ne trouvera pas meilleur président que lui. Certains pseudo-supporters s’agitent dans le vide, car apparemment manipulés, sans rien proposer en échange. Nombre de personnes critiquent Hannachi, c’est leur droit, mais ça c’est très facile à faire ! Mais que proposent-ils en termes concrets ? Rien d’intéressant que des choses du genre…«on va faire ceci, on va ramener cela», mais pas de projets pratiques de suite. Les vrais fans du club, eux, ne sont pas manipulables et n’agissent pas n’importe comment. Ils savent ce qu’il faut à la JSK. Je ne voudrais pas terminer sans souhaiter bonne chance à la JSK pour la suite de son parcours, mais aussi au Mouloudia d’Alger qui est un grand club et qui mérite de revenir au premier plan. Ça fera énormément de bien à ses milliers de supporters à travers le pays et au football algérien.
El-Moudjahid (07/02/2012)
Celui qui a fait partie de la belle génération de la JSK des années fin 90/2000, des Moussouni, Dob, Belkaïd, Bendahmane, Berguiga, Driouèche, Zafour et compagnie, qui a donné tant de joie et de bonheur aux supporters kabyles, avec trois coupes de la CAF remportées consécutivement, nous donne son avis sur l’actuelle crise qui secoue le club le plus titré d’Algérie. Par ailleurs, il n’est pas à écarter de voir cet ancien joueur racé revenir au football.
Comment va Nazef qui se fait discret depuis un bon moment ?
Dieu merci, tout va bien pour moi. Si je me suis retiré du milieu du football, c’est pour la simple raison que je suis préoccupé par des affaires personnelles, qui marchent bien. Après le football, je me consacre davantage à ma famille avec une vie paisible et tranquille.
Des informations font part de votre retour prochain au football. Qu’en est-il au juste ?
Pour le moment, je ne peux rien dire, mais aucune possibilité me concernant n’est à écarter.
Que pensez-vous de la frange de supporters de la JSK, votre ancien club, qui exige le départ du président Hannachi et le retour d’Ighil ?
Ce que je pourrai dire, c’est qu’au vu de leur riche expérience respective dans le football et quel que soit ce qui oppose Hannachi à Meziane Ighil, on ne devrait vraiment pas en arriver là, surtout pas de la manière dont la presse en a fait l’écho. Se donner en spectacle de cette manière, je trouve cela vraiment navrant. Je n’ai pas de jugement à faire non plus, mais je pourrai néanmoins donner un simple avis sur la question…
Oui, poursuivez…
La situation s’est envenimée suite à la défaite de la JSK contre le CRB, après ce qui s’est passé, comme tout le monde le sait à présent et qui a conduit la JSK à se séparer d’Ighil. A mon sens, le problème sur le plan technique ne concerne pas le président parce que moi j’estime que la JSK dispose d’un bon effectif dans l’ensemble. Ça dépend seulement de quelle manière il est utilisé par le coach. Avec le groupe actuel, il y a de quoi faire quelque chose. Je dis ça parce que je le pense sincèrement. Voyez par exemple l’ESS ; depuis la venue d’Alain Geiger qui a su insuffler sa touche et trouver la bonne formule sur le plan technico-tactique avec les éléments qu’il a sous la main, et bien, elle a réussi à se hisser à la tête du championnat après un difficile début de saison.
Cela pour dire, qu’à mon sens, la conception de jeu de Meziane Ighil ne sied pas vraiment à la JSK, connue pour avoir une certaine culture tactique pratiquée à travers plusieurs générations.
Celle-ci n’est pas basée sur un jeu direct et trop rapide, mais sur la construction du jeu à partir des bases arrière de l’équipe, avec la patience nécessaire, en basculant le jeu sur les flancs et en alternant le jeu rapide avec le jeu dosé, à travers un collectif bien huilé.
Que voulez-vous dire par-là ?
Je veux dire que c’est à l’entraîneur de trouver les solutions et l’amalgame pour que la mayonnaise prenne. Pour ce qui est du président Hannachi, je dirai que même si j’estime que beaucoup de choses doivent-être faites autrement, il ne mérite franchement pas un tel traitement pour tout ce qu’il a donné à la JSK. Personne ne pourra nier son dévouement et son implication totale des années durant dans l’intérêt du club. Son dévouement et son amour pour la JSK, personne ne pourra les mettre en doute. Libre à chacun d’avoir l’avis qu’il veut, toutefois, on ne pourra jamais effacer l’histoire.
C’est-à-dire ?
Hannachi dispose d’un riche palmarès qu’aucun autre président sur la scène footballistique nationale n’a. Pour réussir et réaliser ce qu’il a fait, il faut du savoir-faire, beaucoup de sacrifices et de disponibilité, ainsi que nombre d’autres éléments importants lorsqu’on est à la tête d’un club du standing de la JSK.
Toutefois, beaucoup affirment que depuis quelques années, il fait fausse route et que la JSK ne fait que perdre son aura, d’où l’exigence de son départ par ceux-là…
Certains s’agitent sans raison pour pousser Hannachi à partir, tout en insistant sur le retour de Da Meziane Ighil ! Qui a tant donné à la JSK et écrit en lettres d’or une partie importante de l’histoire du club entre les deux ? Ighil n’a pas le palmarès de Hannachi, si l’on veut parler en termes concrets, en chiffres et en résultats. Hannachi n’est pas exempt de tout reproche, certes, seulement, il ne mérite franchement pas qu’on lui tombe dessus comme une meute. Qu’on le veuille ou non, il demeure le meilleur président de club en Algérie. Il connaît les rudiments du football et maîtrise ce qui se passe en coulisse pour pouvoir défendre les intérêts de la JSK. Lui au moins il est capable de beaucoup de choses. Hannachi n’est pas éternel, mais il n’y a pas meilleur que lui en ce moment.
Certains affirment que le temps de voir un autre président à la JSK est venu. Votre opinion ?
Je dirai, parce que je le pense vraiment, que la JSK ne trouvera pas meilleur président que lui. Certains pseudo-supporters s’agitent dans le vide, car apparemment manipulés, sans rien proposer en échange. Nombre de personnes critiquent Hannachi, c’est leur droit, mais ça c’est très facile à faire ! Mais que proposent-ils en termes concrets ? Rien d’intéressant que des choses du genre…«on va faire ceci, on va ramener cela», mais pas de projets pratiques de suite. Les vrais fans du club, eux, ne sont pas manipulables et n’agissent pas n’importe comment. Ils savent ce qu’il faut à la JSK. Je ne voudrais pas terminer sans souhaiter bonne chance à la JSK pour la suite de son parcours, mais aussi au Mouloudia d’Alger qui est un grand club et qui mérite de revenir au premier plan. Ça fera énormément de bien à ses milliers de supporters à travers le pays et au football algérien.
El-Moudjahid (07/02/2012)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
rachid_as a écrit:Entretien, Lahcen Amar Nazef (Ancien joueur de la JSK) : «Il n’y a pas meilleur que Hannachi en ce moment, qu’on le veuille ou non !»
Celui qui a fait partie de la belle génération de la JSK des années fin 90/2000, des Moussouni, Dob, Belkaïd, Bendahmane, Berguiga, Driouèche, Zafour et compagnie, qui a donné tant de joie et de bonheur aux supporters kabyles, avec trois coupes de la CAF remportées consécutivement, nous donne son avis sur l’actuelle crise qui secoue le club le plus titré d’Algérie. Par ailleurs, il n’est pas à écarter de voir cet ancien joueur racé revenir au football.
Comment va Nazef qui se fait discret depuis un bon moment ?
Dieu merci, tout va bien pour moi. Si je me suis retiré du milieu du football, c’est pour la simple raison que je suis préoccupé par des affaires personnelles, qui marchent bien. Après le football, je me consacre davantage à ma famille avec une vie paisible et tranquille.
Des informations font part de votre retour prochain au football. Qu’en est-il au juste ?
Pour le moment, je ne peux rien dire, mais aucune possibilité me concernant n’est à écarter.
Que pensez-vous de la frange de supporters de la JSK, votre ancien club, qui exige le départ du président Hannachi et le retour d’Ighil ?
Ce que je pourrai dire, c’est qu’au vu de leur riche expérience respective dans le football et quel que soit ce qui oppose Hannachi à Meziane Ighil, on ne devrait vraiment pas en arriver là, surtout pas de la manière dont la presse en a fait l’écho. Se donner en spectacle de cette manière, je trouve cela vraiment navrant. Je n’ai pas de jugement à faire non plus, mais je pourrai néanmoins donner un simple avis sur la question…
Oui, poursuivez…
La situation s’est envenimée suite à la défaite de la JSK contre le CRB, après ce qui s’est passé, comme tout le monde le sait à présent et qui a conduit la JSK à se séparer d’Ighil. A mon sens, le problème sur le plan technique ne concerne pas le président parce que moi j’estime que la JSK dispose d’un bon effectif dans l’ensemble. Ça dépend seulement de quelle manière il est utilisé par le coach. Avec le groupe actuel, il y a de quoi faire quelque chose. Je dis ça parce que je le pense sincèrement. Voyez par exemple l’ESS ; depuis la venue d’Alain Geiger qui a su insuffler sa touche et trouver la bonne formule sur le plan technico-tactique avec les éléments qu’il a sous la main, et bien, elle a réussi à se hisser à la tête du championnat après un difficile début de saison.
Cela pour dire, qu’à mon sens, la conception de jeu de Meziane Ighil ne sied pas vraiment à la JSK, connue pour avoir une certaine culture tactique pratiquée à travers plusieurs générations.
Celle-ci n’est pas basée sur un jeu direct et trop rapide, mais sur la construction du jeu à partir des bases arrière de l’équipe, avec la patience nécessaire, en basculant le jeu sur les flancs et en alternant le jeu rapide avec le jeu dosé, à travers un collectif bien huilé.
Que voulez-vous dire par-là ?
Je veux dire que c’est à l’entraîneur de trouver les solutions et l’amalgame pour que la mayonnaise prenne. Pour ce qui est du président Hannachi, je dirai que même si j’estime que beaucoup de choses doivent-être faites autrement, il ne mérite franchement pas un tel traitement pour tout ce qu’il a donné à la JSK. Personne ne pourra nier son dévouement et son implication totale des années durant dans l’intérêt du club. Son dévouement et son amour pour la JSK, personne ne pourra les mettre en doute. Libre à chacun d’avoir l’avis qu’il veut, toutefois, on ne pourra jamais effacer l’histoire.
C’est-à-dire ?
Hannachi dispose d’un riche palmarès qu’aucun autre président sur la scène footballistique nationale n’a. Pour réussir et réaliser ce qu’il a fait, il faut du savoir-faire, beaucoup de sacrifices et de disponibilité, ainsi que nombre d’autres éléments importants lorsqu’on est à la tête d’un club du standing de la JSK.
Toutefois, beaucoup affirment que depuis quelques années, il fait fausse route et que la JSK ne fait que perdre son aura, d’où l’exigence de son départ par ceux-là…
Certains s’agitent sans raison pour pousser Hannachi à partir, tout en insistant sur le retour de Da Meziane Ighil ! Qui a tant donné à la JSK et écrit en lettres d’or une partie importante de l’histoire du club entre les deux ? Ighil n’a pas le palmarès de Hannachi, si l’on veut parler en termes concrets, en chiffres et en résultats. Hannachi n’est pas exempt de tout reproche, certes, seulement, il ne mérite franchement pas qu’on lui tombe dessus comme une meute. Qu’on le veuille ou non, il demeure le meilleur président de club en Algérie. Il connaît les rudiments du football et maîtrise ce qui se passe en coulisse pour pouvoir défendre les intérêts de la JSK. Lui au moins il est capable de beaucoup de choses. Hannachi n’est pas éternel, mais il n’y a pas meilleur que lui en ce moment.
Certains affirment que le temps de voir un autre président à la JSK est venu. Votre opinion ?
Je dirai, parce que je le pense vraiment, que la JSK ne trouvera pas meilleur président que lui. Certains pseudo-supporters s’agitent dans le vide, car apparemment manipulés, sans rien proposer en échange. Nombre de personnes critiquent Hannachi, c’est leur droit, mais ça c’est très facile à faire ! Mais que proposent-ils en termes concrets ? Rien d’intéressant que des choses du genre…«on va faire ceci, on va ramener cela», mais pas de projets pratiques de suite. Les vrais fans du club, eux, ne sont pas manipulables et n’agissent pas n’importe comment. Ils savent ce qu’il faut à la JSK. Je ne voudrais pas terminer sans souhaiter bonne chance à la JSK pour la suite de son parcours, mais aussi au Mouloudia d’Alger qui est un grand club et qui mérite de revenir au premier plan. Ça fera énormément de bien à ses milliers de supporters à travers le pays et au football algérien.
El-Moudjahid (07/02/2012)
Les relais de l'inculte s'agitent les uns derrière les autres pour se créer des ITW de tous genre !
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Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Brahim Maghrici Ex-stoppeur de la JSK et actuel coach des U17 de l’ES Nanterre
«Mon parcours à la JSK m’a beaucoup aidé dans ma carière»
Profitant de sa présence dans sa ville natale, Draâ Ben Khedda où il est venu passer quelques jours
de repos, l’ex-stoppeur des Canaris et actuel entraineur des U17 du club français de l’ES Nanterre, Brahim Meghrici, a bien voulu répondre à nos questions.
La Dépêche de Kabylie : Parlons d’abord de votre parcours, certains vous prédisaient une très grande carrière…
Brahim Maghrici : Cela reste un avis, quant à moi, j’ai connu toutes les sensations du haut niveau. J’ai fait toutes les catégories à la JSK aux côtés des Gaouaoui, Hamlaoui, Meftah Rahim… J’ai été capitaine de l’équipe nationale Juniors où évoluaient Madoni, Farès El Aouni, Gheloubi, etc. J’ai été promu en séniors à la JSK en 1997-98. J’ai évolué comme latéral et parfois comme stoppeur aux côtés de Zafour. L’année d’après, j’ai signé au MC Alger alors dirigé par Henkouche et Zenir puis j’ai atterri à la JS Bordj Menaiel de 1999 à 2001. Depuis je suis à l’ES Nanterre.
Justement ne regrettez-vous pas d’avoir opté pour Nanterre, un club de banlieue ?
Pas du tout. J’ai évolué cinq ans à l’ES Nanterre, tout en entraînant l’équipe « Juniors », une façon de préparer ma reconversion. Quand j’ai raccroché, on m’a proposé le coaching des catégories U17. J’y suis toujours et je me perfectionne.
Suivez-vous toujours le championnat d’Algérie ?
Je ne rate aucun match de la JSK et de l’EN. Vous savez, je dois tout à la JSK qui a fait de moi ce que je suis. Dans les années 1990 déjà, la JSK fonctionnait à un régime professionnel.
Quant à l’EN, je pense que certains joueurs sont saturés. Ils n’arrivent plus à se maintenir à un très haut niveau. Je crois qu’il faut rajeunir l’équipe nationale en intégrant quelques jeunes de l’équipe olympique.
Revenons à la JSK, nombre de vos coéquipiers champions d’Algérie avec l’équipe Espoirs sont partis en France…
C’est vrai. Toutefois, ici dans la région parisienne, Mehdi Benarab et Nacer Sandjak (Noisy-Le-Sec) font du bon boulot.
Nous avons une amicale des footballeurs algériens, on organise des matchs amicaux de temps en temps. Ça me permet de retrouver Guedioura, Hamdoud (ex USMA), Djadaoui, Sandjak…
Le jeune entraîneur algérien peine à s’imposer, n’est-ce pas ?
Je crois que Azeddine Ait Djoudi ou encore Mohamed Mekhazni sont l’exemple type du jeune entraîneur algérien. Ils ont démontré de quoi ils étaient capables quand on leur donne de bonnes conditions de travail. Quant à moi, je suis fier d’avoir formé des jeunes que Sedan ou l’O Marseille mettent à l’essai.
Plus tard, je compte bien revenir en Algérie et faire bénéficier mon pays de mon expérience.
DDK (06/03/2012à
«Mon parcours à la JSK m’a beaucoup aidé dans ma carière»
Profitant de sa présence dans sa ville natale, Draâ Ben Khedda où il est venu passer quelques jours
de repos, l’ex-stoppeur des Canaris et actuel entraineur des U17 du club français de l’ES Nanterre, Brahim Meghrici, a bien voulu répondre à nos questions.
La Dépêche de Kabylie : Parlons d’abord de votre parcours, certains vous prédisaient une très grande carrière…
Brahim Maghrici : Cela reste un avis, quant à moi, j’ai connu toutes les sensations du haut niveau. J’ai fait toutes les catégories à la JSK aux côtés des Gaouaoui, Hamlaoui, Meftah Rahim… J’ai été capitaine de l’équipe nationale Juniors où évoluaient Madoni, Farès El Aouni, Gheloubi, etc. J’ai été promu en séniors à la JSK en 1997-98. J’ai évolué comme latéral et parfois comme stoppeur aux côtés de Zafour. L’année d’après, j’ai signé au MC Alger alors dirigé par Henkouche et Zenir puis j’ai atterri à la JS Bordj Menaiel de 1999 à 2001. Depuis je suis à l’ES Nanterre.
Justement ne regrettez-vous pas d’avoir opté pour Nanterre, un club de banlieue ?
Pas du tout. J’ai évolué cinq ans à l’ES Nanterre, tout en entraînant l’équipe « Juniors », une façon de préparer ma reconversion. Quand j’ai raccroché, on m’a proposé le coaching des catégories U17. J’y suis toujours et je me perfectionne.
Suivez-vous toujours le championnat d’Algérie ?
Je ne rate aucun match de la JSK et de l’EN. Vous savez, je dois tout à la JSK qui a fait de moi ce que je suis. Dans les années 1990 déjà, la JSK fonctionnait à un régime professionnel.
Quant à l’EN, je pense que certains joueurs sont saturés. Ils n’arrivent plus à se maintenir à un très haut niveau. Je crois qu’il faut rajeunir l’équipe nationale en intégrant quelques jeunes de l’équipe olympique.
Revenons à la JSK, nombre de vos coéquipiers champions d’Algérie avec l’équipe Espoirs sont partis en France…
C’est vrai. Toutefois, ici dans la région parisienne, Mehdi Benarab et Nacer Sandjak (Noisy-Le-Sec) font du bon boulot.
Nous avons une amicale des footballeurs algériens, on organise des matchs amicaux de temps en temps. Ça me permet de retrouver Guedioura, Hamdoud (ex USMA), Djadaoui, Sandjak…
Le jeune entraîneur algérien peine à s’imposer, n’est-ce pas ?
Je crois que Azeddine Ait Djoudi ou encore Mohamed Mekhazni sont l’exemple type du jeune entraîneur algérien. Ils ont démontré de quoi ils étaient capables quand on leur donne de bonnes conditions de travail. Quant à moi, je suis fier d’avoir formé des jeunes que Sedan ou l’O Marseille mettent à l’essai.
Plus tard, je compte bien revenir en Algérie et faire bénéficier mon pays de mon expérience.
DDK (06/03/2012à
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Saïb : «C’est difficile pour la JSK de rattraper son retard»
L’ex-entraîneur et ancien joueur de la JSK, Moussa Saïb était l’invité avant-hier soir de la chaîne satellitaire, Berbère TV. L’ancien Auxerrois qui a évoqué plusieurs sujets relatifs à sa carrière professionnelle, a jugé utile de parler de la situation délicate que la JSK traverse ces derniers temps, soit depuis que les supporters réclament le départ du président Mohand Cherif Hannachi. Saïb est revenu sur les incidents entre les anciens joueurs et le président kabyle. Ainsi, il en a profité pour déclarer que c’est difficile pour les Kabyles de revenir dans le championnat, après avoir laissé filer plusieurs points à domicile : «Comme tout le monde le sait, il reste encore 9 rencontres, ce qui veut dire 27 points à jouer. D’ailleurs, c’est pour cela que je vous dis que c’est difficile pour la JSK de rattraper tout le retard. Je me souviens qu’en 2008, nous n’avons perdu aucun match à domicile mis à part le nul concédé contre l’USM Blida.»
«Je miserai sur l’Entente, l’USMA et l’ASO pour le titre de champion»
A propos des clubs qui pourraient conquérir le titre, donc potentiellement champions, Moussa Saïb a misé sur l’ESS, l’USMA et l’ASO, vu les noms de joueurs que les clubs renferment : «D’après les résultats enregistrés jusqu’à présent, je miserai sur l’Entente, l’USMA et l’ASO pour remporter le titre de champion d’Algérie. Si je dis ça, c’est par rapport aux noms des joueurs que chaque équipe renferme.»
«Ce qu’a vécu la JSK l’an dernier est très grave»
Moussa Saïb a jugé utile de revenir sur le parcours de la JSK l’an dernier. D’après lui, c’est grave qu’un club comme la JSK évite de justesse la relégation en Ligue 2. A ce sujet, il dira : «C’est inadmissible qu’un club comme la JSK évite la relégation en Ligue 2, dans la dernière journée de championnat. Il reste encore 9 journées, je demande aux joueurs de rester concentrés et ce, pour éviter le scénario de l’an dernier.»
«Je le dis encore une fois, la JSK appartient à tous les Kabyles»
«Je ne vous cache pas que je suis toute l’actualité de la JSK. Comme tout le monde le sait, la JSK appartient à tous les Kabyles. A mon avis, il faut que tout le monde soit réuni pour trouver les meilleures solutions.»
«C’est Baris qui a encaissé l’argent de mon transfert à Auxerre, pas Iboud»
Profitant de sa présence sur le plateau de Berbère Télévision, Moussa Saïb a tenu à rappeler que ce n’est pas Iboud qui a encaissé l’argent de son transfert à Auxerre en 1992. Il dira aussi que c’est Rachid Baris qui s’était occupé des formalités. Il ajoutera à ce sujet : «Lorsque je suis parti à Auxerre en 1992, le président Baris m’y avait rejoint quelques jours après. Il a d’ailleurs récupéré le chèque représentant le montant de la transaction. Je tiens donc à préciser que Mouloud Iboud n’a rien à voir dans cette histoire.»
«Je n’ai jamais pris part à un match arrangé»
A propos de l’histoire du match US Chaouia-JSK de 1992, Saïb lancera : «Je ne me souviens pas avoir pris part à un match arrangé. Lorsque je jouais à la JSK, on se donnait à fond sur la pelouse.»
Le buteur (07/03/2012)
L’ex-entraîneur et ancien joueur de la JSK, Moussa Saïb était l’invité avant-hier soir de la chaîne satellitaire, Berbère TV. L’ancien Auxerrois qui a évoqué plusieurs sujets relatifs à sa carrière professionnelle, a jugé utile de parler de la situation délicate que la JSK traverse ces derniers temps, soit depuis que les supporters réclament le départ du président Mohand Cherif Hannachi. Saïb est revenu sur les incidents entre les anciens joueurs et le président kabyle. Ainsi, il en a profité pour déclarer que c’est difficile pour les Kabyles de revenir dans le championnat, après avoir laissé filer plusieurs points à domicile : «Comme tout le monde le sait, il reste encore 9 rencontres, ce qui veut dire 27 points à jouer. D’ailleurs, c’est pour cela que je vous dis que c’est difficile pour la JSK de rattraper tout le retard. Je me souviens qu’en 2008, nous n’avons perdu aucun match à domicile mis à part le nul concédé contre l’USM Blida.»
«Je miserai sur l’Entente, l’USMA et l’ASO pour le titre de champion»
A propos des clubs qui pourraient conquérir le titre, donc potentiellement champions, Moussa Saïb a misé sur l’ESS, l’USMA et l’ASO, vu les noms de joueurs que les clubs renferment : «D’après les résultats enregistrés jusqu’à présent, je miserai sur l’Entente, l’USMA et l’ASO pour remporter le titre de champion d’Algérie. Si je dis ça, c’est par rapport aux noms des joueurs que chaque équipe renferme.»
«Ce qu’a vécu la JSK l’an dernier est très grave»
Moussa Saïb a jugé utile de revenir sur le parcours de la JSK l’an dernier. D’après lui, c’est grave qu’un club comme la JSK évite de justesse la relégation en Ligue 2. A ce sujet, il dira : «C’est inadmissible qu’un club comme la JSK évite la relégation en Ligue 2, dans la dernière journée de championnat. Il reste encore 9 journées, je demande aux joueurs de rester concentrés et ce, pour éviter le scénario de l’an dernier.»
«Je le dis encore une fois, la JSK appartient à tous les Kabyles»
«Je ne vous cache pas que je suis toute l’actualité de la JSK. Comme tout le monde le sait, la JSK appartient à tous les Kabyles. A mon avis, il faut que tout le monde soit réuni pour trouver les meilleures solutions.»
«C’est Baris qui a encaissé l’argent de mon transfert à Auxerre, pas Iboud»
Profitant de sa présence sur le plateau de Berbère Télévision, Moussa Saïb a tenu à rappeler que ce n’est pas Iboud qui a encaissé l’argent de son transfert à Auxerre en 1992. Il dira aussi que c’est Rachid Baris qui s’était occupé des formalités. Il ajoutera à ce sujet : «Lorsque je suis parti à Auxerre en 1992, le président Baris m’y avait rejoint quelques jours après. Il a d’ailleurs récupéré le chèque représentant le montant de la transaction. Je tiens donc à préciser que Mouloud Iboud n’a rien à voir dans cette histoire.»
«Je n’ai jamais pris part à un match arrangé»
A propos de l’histoire du match US Chaouia-JSK de 1992, Saïb lancera : «Je ne me souviens pas avoir pris part à un match arrangé. Lorsque je jouais à la JSK, on se donnait à fond sur la pelouse.»
Le buteur (07/03/2012)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Yiwen n' le retard ani kan?Saïb : «C’est difficile pour la JSK de rattraper son retard»
Des retards sur tous les plans; la JSK a accéléré la cadence vers les fonds !!
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Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Rachid Baris : «Yousfi est un menteur !»
La nouvelle génération ne connaît pas Rachid Baris. Voulez-vous vous présenter aux lecteurs du Buteur ?
Je suis né le 22 mars 1952 à El Kseur. J’ai commencé à taper dans le ballon au stade Zaïdi-Brahim. J’ai eu ma première licence au club de ma ville natale, l’OSEK, à 16 ans, sous la direction du défunt entraîneur Akli Sellami, un grand formateur, que Dieu ait son âme, très connu sur la scène footballistique. Il a formé beaucoup de jeunes dans la vallée et à Béjaïa. Cette année-là, on avait accédé en Division-Honneur. Puis, j’ai rejoint la JSM Béjaïa où j’ai passé deux saisons (1970/1972), avant de rejoindre la JSK de 1972 à 1985. Après, j’ai été à la JS Bordj Ménaïel de 1985 à 1987 et, enfin, président de la JSK en 1992. Depuis, je me sus retiré complètement du football.
Vous avez également porté les couleurs nationales, n’est-ce pas ?
Ah oui ! Vous avez bien fait de le rappeler. J’ai été convoqué par Rachid Mekhloufi en Equipe nationale en 1978 pour les Jeux africains. J’ai pris part à plusieurs matches de préparation contre la Turquie, la Syrie, l’Irak et Anderlecht de Belgique en aller-retour (on les a battus à Alger 3-1 et au retour 0-3). Pour l’anecdote, lors de ce match, j’ai reçu un choc en disputant une balle avec avec Kahn. Je me suis évanoui. On m’a évacué aussitôt à l’hôpital Mustapha-Pacha. Le joueur belge est venu s’enquérir de mon état de santé et s’excuser.
Comment avez-vous atterri à la JSK ?
Je m’en souviens très bien, c’est Seridi qui a parlé de moi à Abdelkader Khalef, que Dieu ait son âme, lequel a assisté au match joué entre la JSM Béjaïa et ES Guelma qu’on a d’ailleurs gagné par 3 buts à 0. Le défunt président des Canaris m’a proposé de rejoindre la JSK. Je n’ai pas hésité un instant à répondre par l’affirmative. J’étais aux anges, car le fait de porter les couleurs de ce prestigieux club est une fierté pour tout Kabyle. Il était le porte-flambeau de la Kabylie.
Vous rejoignez donc un grand club où il était très difficile de s’imposer…
Non, la JSK était une véritable famille. On m’a vite adopté, je n’ai trouvé aucune difficulté. Quand je suis arrivé à la JSK, on était nombreux (Kerbous, Amri, Aouis, Younsi et moi) à postuler au poste de milieu offensif. Il y avait une concurrence assez rude pour porter ce numéro 8 tant convoité. En 1976, il y avait Annane en attaque. Djebbar, Derridj, Koufi et Dali étaient des titulaires indiscutables et personne ne pouvait les remplacer. Mais j’ai pu m’imposer et devenir un des pions des échiquiers des coaches qui se sont succédé à la JSK. Après que Annane, Allah yerrahmou, avec qui je m’entendais très bien, eut pris sa retraite en 1977, l’entraîneur m’a repositionné en milieu défensif pour occuper son poste.
Est-ce que vous vous souvenez de votre premier match sous les couleurs de la JSK ?
Je dois vous dire que lorsque je suis arrivé, Popescu, l’entraîneur de la JSK de l’époque, m’avait testé lors d’un tournoi qui s’était déroulé à Blida et il y avait deux autres équipes de la Nationale 1 dont je ne me souviens pas des noms. Puis, nous sommes partis à Metz pour la préparation d’avant-saison. A partir de là, j’étais devenu l’un des piliers de l’équipe. Je n’ai raté que quatre matches pour suspension durant toute ma carrière. Même si le poste que j’occupais était très sensible, je n’ai eu que trois cartons rouges. Je vous avoue, j’ai tellement joué de matchs et comme cela remonte à très loin, je ne me souviens même pas de mon premier match. Il faut revoir les archives.
Vous avez certainement gardé des souvenirs émouvants durant vos douze années de carrière avec les Canaris ?
D’abord, il y avait le championnat d’Algérie qu’on avait perdu en 1984 lors de la dernière journée face à Mascara 1-0. Avant cette rencontre, on les dépassait d’un point, on a perdu ce jour-là et ils ont remporté le titre. C’était un silence de cathédrale durant tout le trajet du retour tellement on était déçus. La finale de Coupe d’Algérie de 1979 face au NAHD au stade du 5-Juillet m’a laissé de mauvais souvenir. La déception était indescriptible. Déçus surtout pour les supporters qui étaient ce jour-là très nombreux. On était tous en larmes au coup de sifflet final de l’arbitre.
Et quels sont les moments forts de votre carrière ?
A la JSK, il n’y avait que de la joie étant donné qu’on avait remporté beaucoup de titres. Si ma mémoire est bonne, on a remporté sept titres. Le championnat à plusieurs reprises, mais je ne me souviens pas des dates. Une Coupe d’Algérie en 1977 face au NAHD (2-1), buts de Makri et Amri, la Coupe d’Afrique des clubs champions contre Vita Club du Zaïre qu’on avait battu en aller-retour. A Tizi, on avait gagné 4-0 et au retour à Kinshasa, on s’est également imposés (0-1). En plus de la Supercoupe d’Afrique qu’on a remportée face à Douala du Cameroun en Côte d’Ivoire, j’ai décroché la médaille d’or lors des Jeux africains avec l’Equipe nationale.
Comment vivez-vous, à cette époque-là, la pression des supporters de la JSK qui venaient des quatre coins de la Kabylie et qui étaient connus pour leurs exigences ?
Il y a une grande différence entre notre génération et celle d’aujourd’hui. A notre époque, on jouait pour les couleurs, on se donnait à fond, on ne pensait pas à l’argent. On mouillait le maillot et on se battait comme des lions sur le terrain. On ne touchait que 50 DA pour un match nul et 100 DA pour une victoire. En entrant sur le terrain, on avait des frissons en voyant tous nos supporters dans le stade archicomble venus des quatre coins du pays. Il y avait un respect mutuel, de la communion. On était bien dans notre peau, car on défendait un symbole qui est le jaune et vert. Actuellement, la mentalité du joueur algérien en général a changé. Maintenant, le joueur ne cherche que l’argent et j’en passe. Personnellement, je trouve que des joueurs qui évoluent en Ligue 1 ne méritent même pas un salaire de 5 millions de centimes tellement qu’on ne voit rien durant les 90 minutes de jeu.
Revenons à cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre concernant l’épisode du transfert de Moussa Saïb à l’AJ Auxerre…
A cette époque-là, on avait un premier contact avec le Club Africain de Tunisie qui voulait l’engager, puis il y a eu l’AJ Auxerre qui s’est manifesté. Guy Roux m’avait appelé et nous avions discuté ensemble, puis nous nous sommes mis d’accord sur tous les points concernant le transfert de Moussa. Le montant était fixé à 200 000 francs français en plus de deux stages de préparation à Feurs, à côté de Marseille, pris en charge par l’AJ Auxerre.
Moussa Saïb était-il était au courant ?
Bien sûr, puisqu’il était le premier concerné par ce transfert.
Mourad Yousfi, qui avait occupé le poste de président de la JSK quelques mois plus tard, a laissé entendre que vous n’avez laissé aucune pièce comptable au club…
C’est qui, lui ? Moi, je ne le connais pas. Lorsque j’étais en poste, je ne l’avais jamais vu. On m’a dit qu’il avait occupé le poste de président pendant deux mois. Moi, je ne l’ai jamais rencontré et et c’est pour ça que je n’ai pas à lui rendre des comptes. Je ne le connais même pas. De quel droit se permet-il de m’attaquer ? Hannachi a bien déclaré que j’avais remis les justificatifs de l’argent touché pour le transfert de Saïb. On me sort l’histoire de Unishipping. Je ne sais même pas c’est quoi cette histoire. Je n’étais plus en poste quand les faits se sont déroulés. Quant à l’équipement de la finale de la Coupe d’Algérie, le bonhomme qui me l’avait vendu à Marseille avait accepté que je le paye une fois que l’argent du transfert soit arrivé et c’est ce qui s’est passé : je l’ai payé en septembre. Et puis, c’est quoi cette histoire de 25 billets Alger-Marseille que je n’aurais pas payés ? La billetterie était prise en charge par le MJS et le club n’avait rien à débourser. Je ne peux pas me taire devant tous ces mensonges.
Vous considérez ces attaques comme des mensonges ?
Oui. Yousfi est un menteur ! D’ailleurs, il aura à répondre de ses accusations devant la justice. J’ai pris un avocat et je me rendrai ces jours-ci à Tizi Ouzou afin de récupérer le bilan de l’année 1993. Moi, je le reconnais, je n’ai pas été un président élu. J’ai été désigné dans l’urgence alors que l’équipe était à un point de la relégation. Non seulement je l’ai sauvée de la descente, mais nous avons même remporté la Coupe d’Algérie. Et voilà comment on me remercie !
Que pensez-vous de la situation que vit actuellement le club kabyle ?
Sincèrement, on ne devrait pas étaler tout cela sur la scène publique. Le linge sale se lave en famille. C’est le moment pour que les deux groupes se mettent autour d’une table et discutent tous les aspects, que ce soit le positif ou le négatif, afin de sortir de cette situation qui va l’encontre de la notoriété d’un club aussi prestigieux. Il temps de mettre fin à tous ces tiraillements car le problème de la famille de la JSK ne doit pas s’étaler sur les journaux. La JSK mérite mieux. C’est un symbole qu’on doit tous préserver et défendre. Rassurez-vous, elle possède des hommes capables de la faire sortir de ce tunnel et hisser les couleurs de ce club cher aux Kabyles.
Est-ce que vous suivez toujours l’actualité de la JSK ?
Evidemment. Néanmoins, quand je vois ou j’entends que la JSK perd un match, cela me rend malade. Mes camarades et moi avons souffert pour ce club et je n’aimerais pas qu’il descende aussi bas. Je ne peux pas rester insensible. La JSK coule dans mes veines.
Quelle appréciation faites-vous du bilan de Hannachi à la tête de la JSK ?
Je n’ai qu’une chose à dire à ce propos : la JSK pouvait prétendre à mieux.
Certains vous en veulent pour n’avoir pas participé aux jubilés organisés pour les anciens joueurs. Qu’avez-vous à dire à ce sujet ?
On m’avait contacté par l’intermédiaire de mon frère Salim. Comme j’étais absent, je ne pouvais donc pas y participer.
Et si on vous fait appel à l’avenir ?
Je vais vous donner un scoop : j’ai mis une croix sur le football. Plus jamais je ne remettrai les pieds dans un stade.
Pourquoi avez-vous quitté la JSK ?
J’ai quitté la JSK en 1992 juste à la fin de mon mandat à cause d’un journaliste à Tizi Ouzou qui s’était acharné sur moi à cette époque en m’accusant d’avoir détourné 106 930 FF pour acheter un hôtel de 85 chambres à Marseille. C’est archifaux. Pouvez-vous acheter un hôtel avec une telle somme ? Je n’ai pas voulu polémiquer et l’ester en justice pour diffamation. Comme je suis un enfant de bonne famille, je le laisse à sa conscience. Je me suis rendu compte qu’on n’aime pas les hommes intègres. Je suis parti et je n’y ai plus remis les pieds. Ainsi, j’ai mis une croix définitive sur le football. Je suis quelqu’un de réservé et je n’aime pas étaler ces choses-là sur les journaux.
Au fait, que fait actuellement Baris ?
Je m’occupe de mes affaires personnelles.
Je vous laisse le soin de conclure…
Si la JSK est devenue un grand club, c’est grâce à Abdelkader Khalef ainsi qu’à son frère Mahieddine. Le regretté Abdelkader Khalef s’est donné corps et âme pour que la JSK arrive au sommet. C’est un Berbère au sens propre du terme, un homme avec un grand H. Pour terminer, je souhaite que la JSK retrouve son lustre d’antan et que les supporters, que je n’oublierais jamais, reviennent au stade.
Le buteur (15/03/2012)
La nouvelle génération ne connaît pas Rachid Baris. Voulez-vous vous présenter aux lecteurs du Buteur ?
Je suis né le 22 mars 1952 à El Kseur. J’ai commencé à taper dans le ballon au stade Zaïdi-Brahim. J’ai eu ma première licence au club de ma ville natale, l’OSEK, à 16 ans, sous la direction du défunt entraîneur Akli Sellami, un grand formateur, que Dieu ait son âme, très connu sur la scène footballistique. Il a formé beaucoup de jeunes dans la vallée et à Béjaïa. Cette année-là, on avait accédé en Division-Honneur. Puis, j’ai rejoint la JSM Béjaïa où j’ai passé deux saisons (1970/1972), avant de rejoindre la JSK de 1972 à 1985. Après, j’ai été à la JS Bordj Ménaïel de 1985 à 1987 et, enfin, président de la JSK en 1992. Depuis, je me sus retiré complètement du football.
Vous avez également porté les couleurs nationales, n’est-ce pas ?
Ah oui ! Vous avez bien fait de le rappeler. J’ai été convoqué par Rachid Mekhloufi en Equipe nationale en 1978 pour les Jeux africains. J’ai pris part à plusieurs matches de préparation contre la Turquie, la Syrie, l’Irak et Anderlecht de Belgique en aller-retour (on les a battus à Alger 3-1 et au retour 0-3). Pour l’anecdote, lors de ce match, j’ai reçu un choc en disputant une balle avec avec Kahn. Je me suis évanoui. On m’a évacué aussitôt à l’hôpital Mustapha-Pacha. Le joueur belge est venu s’enquérir de mon état de santé et s’excuser.
Comment avez-vous atterri à la JSK ?
Je m’en souviens très bien, c’est Seridi qui a parlé de moi à Abdelkader Khalef, que Dieu ait son âme, lequel a assisté au match joué entre la JSM Béjaïa et ES Guelma qu’on a d’ailleurs gagné par 3 buts à 0. Le défunt président des Canaris m’a proposé de rejoindre la JSK. Je n’ai pas hésité un instant à répondre par l’affirmative. J’étais aux anges, car le fait de porter les couleurs de ce prestigieux club est une fierté pour tout Kabyle. Il était le porte-flambeau de la Kabylie.
Vous rejoignez donc un grand club où il était très difficile de s’imposer…
Non, la JSK était une véritable famille. On m’a vite adopté, je n’ai trouvé aucune difficulté. Quand je suis arrivé à la JSK, on était nombreux (Kerbous, Amri, Aouis, Younsi et moi) à postuler au poste de milieu offensif. Il y avait une concurrence assez rude pour porter ce numéro 8 tant convoité. En 1976, il y avait Annane en attaque. Djebbar, Derridj, Koufi et Dali étaient des titulaires indiscutables et personne ne pouvait les remplacer. Mais j’ai pu m’imposer et devenir un des pions des échiquiers des coaches qui se sont succédé à la JSK. Après que Annane, Allah yerrahmou, avec qui je m’entendais très bien, eut pris sa retraite en 1977, l’entraîneur m’a repositionné en milieu défensif pour occuper son poste.
Est-ce que vous vous souvenez de votre premier match sous les couleurs de la JSK ?
Je dois vous dire que lorsque je suis arrivé, Popescu, l’entraîneur de la JSK de l’époque, m’avait testé lors d’un tournoi qui s’était déroulé à Blida et il y avait deux autres équipes de la Nationale 1 dont je ne me souviens pas des noms. Puis, nous sommes partis à Metz pour la préparation d’avant-saison. A partir de là, j’étais devenu l’un des piliers de l’équipe. Je n’ai raté que quatre matches pour suspension durant toute ma carrière. Même si le poste que j’occupais était très sensible, je n’ai eu que trois cartons rouges. Je vous avoue, j’ai tellement joué de matchs et comme cela remonte à très loin, je ne me souviens même pas de mon premier match. Il faut revoir les archives.
Vous avez certainement gardé des souvenirs émouvants durant vos douze années de carrière avec les Canaris ?
D’abord, il y avait le championnat d’Algérie qu’on avait perdu en 1984 lors de la dernière journée face à Mascara 1-0. Avant cette rencontre, on les dépassait d’un point, on a perdu ce jour-là et ils ont remporté le titre. C’était un silence de cathédrale durant tout le trajet du retour tellement on était déçus. La finale de Coupe d’Algérie de 1979 face au NAHD au stade du 5-Juillet m’a laissé de mauvais souvenir. La déception était indescriptible. Déçus surtout pour les supporters qui étaient ce jour-là très nombreux. On était tous en larmes au coup de sifflet final de l’arbitre.
Et quels sont les moments forts de votre carrière ?
A la JSK, il n’y avait que de la joie étant donné qu’on avait remporté beaucoup de titres. Si ma mémoire est bonne, on a remporté sept titres. Le championnat à plusieurs reprises, mais je ne me souviens pas des dates. Une Coupe d’Algérie en 1977 face au NAHD (2-1), buts de Makri et Amri, la Coupe d’Afrique des clubs champions contre Vita Club du Zaïre qu’on avait battu en aller-retour. A Tizi, on avait gagné 4-0 et au retour à Kinshasa, on s’est également imposés (0-1). En plus de la Supercoupe d’Afrique qu’on a remportée face à Douala du Cameroun en Côte d’Ivoire, j’ai décroché la médaille d’or lors des Jeux africains avec l’Equipe nationale.
Comment vivez-vous, à cette époque-là, la pression des supporters de la JSK qui venaient des quatre coins de la Kabylie et qui étaient connus pour leurs exigences ?
Il y a une grande différence entre notre génération et celle d’aujourd’hui. A notre époque, on jouait pour les couleurs, on se donnait à fond, on ne pensait pas à l’argent. On mouillait le maillot et on se battait comme des lions sur le terrain. On ne touchait que 50 DA pour un match nul et 100 DA pour une victoire. En entrant sur le terrain, on avait des frissons en voyant tous nos supporters dans le stade archicomble venus des quatre coins du pays. Il y avait un respect mutuel, de la communion. On était bien dans notre peau, car on défendait un symbole qui est le jaune et vert. Actuellement, la mentalité du joueur algérien en général a changé. Maintenant, le joueur ne cherche que l’argent et j’en passe. Personnellement, je trouve que des joueurs qui évoluent en Ligue 1 ne méritent même pas un salaire de 5 millions de centimes tellement qu’on ne voit rien durant les 90 minutes de jeu.
Revenons à cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre concernant l’épisode du transfert de Moussa Saïb à l’AJ Auxerre…
A cette époque-là, on avait un premier contact avec le Club Africain de Tunisie qui voulait l’engager, puis il y a eu l’AJ Auxerre qui s’est manifesté. Guy Roux m’avait appelé et nous avions discuté ensemble, puis nous nous sommes mis d’accord sur tous les points concernant le transfert de Moussa. Le montant était fixé à 200 000 francs français en plus de deux stages de préparation à Feurs, à côté de Marseille, pris en charge par l’AJ Auxerre.
Moussa Saïb était-il était au courant ?
Bien sûr, puisqu’il était le premier concerné par ce transfert.
Mourad Yousfi, qui avait occupé le poste de président de la JSK quelques mois plus tard, a laissé entendre que vous n’avez laissé aucune pièce comptable au club…
C’est qui, lui ? Moi, je ne le connais pas. Lorsque j’étais en poste, je ne l’avais jamais vu. On m’a dit qu’il avait occupé le poste de président pendant deux mois. Moi, je ne l’ai jamais rencontré et et c’est pour ça que je n’ai pas à lui rendre des comptes. Je ne le connais même pas. De quel droit se permet-il de m’attaquer ? Hannachi a bien déclaré que j’avais remis les justificatifs de l’argent touché pour le transfert de Saïb. On me sort l’histoire de Unishipping. Je ne sais même pas c’est quoi cette histoire. Je n’étais plus en poste quand les faits se sont déroulés. Quant à l’équipement de la finale de la Coupe d’Algérie, le bonhomme qui me l’avait vendu à Marseille avait accepté que je le paye une fois que l’argent du transfert soit arrivé et c’est ce qui s’est passé : je l’ai payé en septembre. Et puis, c’est quoi cette histoire de 25 billets Alger-Marseille que je n’aurais pas payés ? La billetterie était prise en charge par le MJS et le club n’avait rien à débourser. Je ne peux pas me taire devant tous ces mensonges.
Vous considérez ces attaques comme des mensonges ?
Oui. Yousfi est un menteur ! D’ailleurs, il aura à répondre de ses accusations devant la justice. J’ai pris un avocat et je me rendrai ces jours-ci à Tizi Ouzou afin de récupérer le bilan de l’année 1993. Moi, je le reconnais, je n’ai pas été un président élu. J’ai été désigné dans l’urgence alors que l’équipe était à un point de la relégation. Non seulement je l’ai sauvée de la descente, mais nous avons même remporté la Coupe d’Algérie. Et voilà comment on me remercie !
Que pensez-vous de la situation que vit actuellement le club kabyle ?
Sincèrement, on ne devrait pas étaler tout cela sur la scène publique. Le linge sale se lave en famille. C’est le moment pour que les deux groupes se mettent autour d’une table et discutent tous les aspects, que ce soit le positif ou le négatif, afin de sortir de cette situation qui va l’encontre de la notoriété d’un club aussi prestigieux. Il temps de mettre fin à tous ces tiraillements car le problème de la famille de la JSK ne doit pas s’étaler sur les journaux. La JSK mérite mieux. C’est un symbole qu’on doit tous préserver et défendre. Rassurez-vous, elle possède des hommes capables de la faire sortir de ce tunnel et hisser les couleurs de ce club cher aux Kabyles.
Est-ce que vous suivez toujours l’actualité de la JSK ?
Evidemment. Néanmoins, quand je vois ou j’entends que la JSK perd un match, cela me rend malade. Mes camarades et moi avons souffert pour ce club et je n’aimerais pas qu’il descende aussi bas. Je ne peux pas rester insensible. La JSK coule dans mes veines.
Quelle appréciation faites-vous du bilan de Hannachi à la tête de la JSK ?
Je n’ai qu’une chose à dire à ce propos : la JSK pouvait prétendre à mieux.
Certains vous en veulent pour n’avoir pas participé aux jubilés organisés pour les anciens joueurs. Qu’avez-vous à dire à ce sujet ?
On m’avait contacté par l’intermédiaire de mon frère Salim. Comme j’étais absent, je ne pouvais donc pas y participer.
Et si on vous fait appel à l’avenir ?
Je vais vous donner un scoop : j’ai mis une croix sur le football. Plus jamais je ne remettrai les pieds dans un stade.
Pourquoi avez-vous quitté la JSK ?
J’ai quitté la JSK en 1992 juste à la fin de mon mandat à cause d’un journaliste à Tizi Ouzou qui s’était acharné sur moi à cette époque en m’accusant d’avoir détourné 106 930 FF pour acheter un hôtel de 85 chambres à Marseille. C’est archifaux. Pouvez-vous acheter un hôtel avec une telle somme ? Je n’ai pas voulu polémiquer et l’ester en justice pour diffamation. Comme je suis un enfant de bonne famille, je le laisse à sa conscience. Je me suis rendu compte qu’on n’aime pas les hommes intègres. Je suis parti et je n’y ai plus remis les pieds. Ainsi, j’ai mis une croix définitive sur le football. Je suis quelqu’un de réservé et je n’aime pas étaler ces choses-là sur les journaux.
Au fait, que fait actuellement Baris ?
Je m’occupe de mes affaires personnelles.
Je vous laisse le soin de conclure…
Si la JSK est devenue un grand club, c’est grâce à Abdelkader Khalef ainsi qu’à son frère Mahieddine. Le regretté Abdelkader Khalef s’est donné corps et âme pour que la JSK arrive au sommet. C’est un Berbère au sens propre du terme, un homme avec un grand H. Pour terminer, je souhaite que la JSK retrouve son lustre d’antan et que les supporters, que je n’oublierais jamais, reviennent au stade.
Le buteur (15/03/2012)
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