Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
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Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Souvenirs germains du maestro italien
Le club fermé des équipes ayant participé à la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA s’est agrandi lors de l’édition 2013. Le Guangzhou Evergrande FC s’est invité pour la première fois dans la cour des grands, mais en regardant sur le banc de touche du club chinois, on retrouve visage bien connu des compétitions mondiales. L’Italien Marcello Lippi a en effet pris les rênes du club en 2012 pour non seulement le mener au sacre en Ligue des campions de l’AFC, mais également pour ajouter un nouvelle expérience à une carrière exceptionnelle.
A la veille d’affronter le FC Bayern Munich en demi-finale de Maroc 2013, l’entraîneur de 65 ans se souvient d’ailleurs que certains de ses plus beaux moments ont été écrits face à des équipes allemandes... "J’ai de très beaux souvenirs", confirme-t-il lorsque FIFA.com lui demande de fouiller dans sa mémoire. "En tant que joueur, je n’ai jamais affronté de formations allemande, mais j’en ai rencontrées beaucoup dans ma carrière d’entraîneur."
La première date d’un quart de finale de Coupe de l’UEFA 1995 contre l’Eintracht Francfort, lorsque la Juventus de Lippi avait assuré à l’aller 1:1, puis déroulé au retour (3:0). Peu de dépaysement au tour suivant, puisque la Vieille Dame affrontait un autre représentant de la Bundesliga, le Borussia Dortmund. Après un 2:2 à l’aller à Turin, le déplacement au bouillant Westfalenstadion n’augurait rien de bon pour les Italiens.
Une ville porte-bonheur
"Dortmund est une ville qui me porte bonheur", rappelle pourtant Lippi aujourd’hui. Car au retour, les Bianconeri l’emporteront 2:1, grâce notamment à un Roberto Baggio au sommet de son art. "J’y suis allé trois fois, deux avec la Juventus, et une avec la Nazionale, et nous nous sommes imposés à chaque fois." La seconde arrive deux ans plus tard, lors de la phase de groupes de la Ligue des champions de l’UEFA. Les Schwarzgelben s’inclinent 1:3 dans leur antre, mais prendront leur revance dans le Piémont (1:2).
Et si Lippi ne manque pas de rappeler ses heureux déplacements à Dortmund, il ne peut pas en dire autant de son séjour à Munich pour la finale de la Ligue des champions 1997. Cette fois-là, c’est le Borussia qui avait triomphé (3:1) pour subtiliser à la Juve le trophée qu’elle avait conquis l’année précédente... et qu’elle n’a plus gagné depuis. Quant à son voyage à Leverkusen pour y affronter le Bayer lors de la deuxième phase de groupes de l’épreuve en 2002, Lippi en garde aussi un souvenir amer avec une défaite 1:3, compensée par le 4:0 quelques semaines auparavant.
Le troisième passage du technicien transalpin à Dortmund remonte à 2006. A la tête de sélection nationale, il affronte en demi-finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2006™ le pays hôte en pleine confiance sur une pelouse où il ne s’est jamais incliné dans son histoire. "Je me souviens de les avoir battus 4:1 lors d’un match amical à Florence quelques mois avant, mais bien sûr, cette rencontre tient une place importante dans ma carrière", confie l’ancien entraîneur de la Sampdoria et de l’Inter Milan. "Nous les avons battus 2:0 en prolongation, sur leur propre terrain pour nous qualifier pour une finale de Coupe du Monde. C’était un grand moment pour la Nazionale."
Meilleur contre ex-meilleur
Les Azzurri allaient ensuite remporter leur quatrième couronne mondiale et ajouter une page dans le livre d’or du football national. Celui-ci renferme de multiples trésors, dont une rencontre de légende disputée plus de 30 ans plus tôt. L’adversaire? L’Allemagne bien entendu. "Pour moi comme pour tous les Italiens, la demi-finale de 1970 est un merveilleux souvenir, avec une victoire 4:3 au bout d’un match d’anthologie", raconte Lippi, à propos du combat épique que se sont livré les Gianni Rivera, Sandro Mazzola, Roberto Boninsegna et autres Franz Beckenbauer, Gerd Müller ou Sepp Maier.
Trois légendes du Bayern Munich, futur adversaire de Lippi, dont le bilan s’établit à six victoires, deux nuls et trois défaites face à des adversaires d’outre-Rhin. "Ce sera la première fois de ma carrière que je vais affronter le Bayern", observe l’ancien milieu de terrain, qui annonce clairement qui sera le favori : "Ce sera intéressant de comparer l’écart qui existe entre la meilleure équipe du monde et l’une des meilleures équipes d’Asie. A l’heure actuelle, l’Allemagne propose un jeu d’avant-garde, d’un niveau très élevé, qui fait partie des meilleurs footballs du monde."
Un peu comme le football italien et la Juventus de Lippi des années 2000 ? "Ma Juventus est une équipe qui appartient au passé, et ce n’est jamais facile d’essayer de comparer des équipes qui appartiennent à des époques différentes", préfère couper l’ancien sélectionneur. "Je sais juste qu’en ce moment, le Bayern est l’équipe la plus forte du monde. Et je ne sais pas si ma Juventus était la meilleure équipe du monde à cette époque..."
Fifa.com (16/12/2013)
Le club fermé des équipes ayant participé à la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA s’est agrandi lors de l’édition 2013. Le Guangzhou Evergrande FC s’est invité pour la première fois dans la cour des grands, mais en regardant sur le banc de touche du club chinois, on retrouve visage bien connu des compétitions mondiales. L’Italien Marcello Lippi a en effet pris les rênes du club en 2012 pour non seulement le mener au sacre en Ligue des campions de l’AFC, mais également pour ajouter un nouvelle expérience à une carrière exceptionnelle.
A la veille d’affronter le FC Bayern Munich en demi-finale de Maroc 2013, l’entraîneur de 65 ans se souvient d’ailleurs que certains de ses plus beaux moments ont été écrits face à des équipes allemandes... "J’ai de très beaux souvenirs", confirme-t-il lorsque FIFA.com lui demande de fouiller dans sa mémoire. "En tant que joueur, je n’ai jamais affronté de formations allemande, mais j’en ai rencontrées beaucoup dans ma carrière d’entraîneur."
La première date d’un quart de finale de Coupe de l’UEFA 1995 contre l’Eintracht Francfort, lorsque la Juventus de Lippi avait assuré à l’aller 1:1, puis déroulé au retour (3:0). Peu de dépaysement au tour suivant, puisque la Vieille Dame affrontait un autre représentant de la Bundesliga, le Borussia Dortmund. Après un 2:2 à l’aller à Turin, le déplacement au bouillant Westfalenstadion n’augurait rien de bon pour les Italiens.
Une ville porte-bonheur
"Dortmund est une ville qui me porte bonheur", rappelle pourtant Lippi aujourd’hui. Car au retour, les Bianconeri l’emporteront 2:1, grâce notamment à un Roberto Baggio au sommet de son art. "J’y suis allé trois fois, deux avec la Juventus, et une avec la Nazionale, et nous nous sommes imposés à chaque fois." La seconde arrive deux ans plus tard, lors de la phase de groupes de la Ligue des champions de l’UEFA. Les Schwarzgelben s’inclinent 1:3 dans leur antre, mais prendront leur revance dans le Piémont (1:2).
Et si Lippi ne manque pas de rappeler ses heureux déplacements à Dortmund, il ne peut pas en dire autant de son séjour à Munich pour la finale de la Ligue des champions 1997. Cette fois-là, c’est le Borussia qui avait triomphé (3:1) pour subtiliser à la Juve le trophée qu’elle avait conquis l’année précédente... et qu’elle n’a plus gagné depuis. Quant à son voyage à Leverkusen pour y affronter le Bayer lors de la deuxième phase de groupes de l’épreuve en 2002, Lippi en garde aussi un souvenir amer avec une défaite 1:3, compensée par le 4:0 quelques semaines auparavant.
Le troisième passage du technicien transalpin à Dortmund remonte à 2006. A la tête de sélection nationale, il affronte en demi-finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2006™ le pays hôte en pleine confiance sur une pelouse où il ne s’est jamais incliné dans son histoire. "Je me souviens de les avoir battus 4:1 lors d’un match amical à Florence quelques mois avant, mais bien sûr, cette rencontre tient une place importante dans ma carrière", confie l’ancien entraîneur de la Sampdoria et de l’Inter Milan. "Nous les avons battus 2:0 en prolongation, sur leur propre terrain pour nous qualifier pour une finale de Coupe du Monde. C’était un grand moment pour la Nazionale."
Meilleur contre ex-meilleur
Les Azzurri allaient ensuite remporter leur quatrième couronne mondiale et ajouter une page dans le livre d’or du football national. Celui-ci renferme de multiples trésors, dont une rencontre de légende disputée plus de 30 ans plus tôt. L’adversaire? L’Allemagne bien entendu. "Pour moi comme pour tous les Italiens, la demi-finale de 1970 est un merveilleux souvenir, avec une victoire 4:3 au bout d’un match d’anthologie", raconte Lippi, à propos du combat épique que se sont livré les Gianni Rivera, Sandro Mazzola, Roberto Boninsegna et autres Franz Beckenbauer, Gerd Müller ou Sepp Maier.
Trois légendes du Bayern Munich, futur adversaire de Lippi, dont le bilan s’établit à six victoires, deux nuls et trois défaites face à des adversaires d’outre-Rhin. "Ce sera la première fois de ma carrière que je vais affronter le Bayern", observe l’ancien milieu de terrain, qui annonce clairement qui sera le favori : "Ce sera intéressant de comparer l’écart qui existe entre la meilleure équipe du monde et l’une des meilleures équipes d’Asie. A l’heure actuelle, l’Allemagne propose un jeu d’avant-garde, d’un niveau très élevé, qui fait partie des meilleurs footballs du monde."
Un peu comme le football italien et la Juventus de Lippi des années 2000 ? "Ma Juventus est une équipe qui appartient au passé, et ce n’est jamais facile d’essayer de comparer des équipes qui appartiennent à des époques différentes", préfère couper l’ancien sélectionneur. "Je sais juste qu’en ce moment, le Bayern est l’équipe la plus forte du monde. Et je ne sais pas si ma Juventus était la meilleure équipe du monde à cette époque..."
Fifa.com (16/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Raja Casablanca - Atletico Mineiro
Le Raja n'a rien à perdre, l'Atlético veut tout gagner
Ce 18 décembre, la demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA opposant le Raja de Casablanca et l'Atlético Mineiro devrait paralyser tout le Maroc. Si les attentes étaient déjà élevées avant la compétition à l'idée de voir évoluer des stars planétaire comme Ronaldinho, la merveilleuse campagne du Raja n'a fait qu'accroître l'enthousiasme des supporters locaux. C'est donc à guichets fermés et devant un public de Marrakech très bruyant que se disputera la deuxième demi-finale de l'épreuve.
L'affiche
Raja de Casablanca - Atlético Mineiro, stade Marrakech, mercredi 18 décembre, 19h30 (heure locale)
L'enjeu
Le Raja vit un véritable conte de fées pour sa deuxième Coupe du Monde des Clubs. Treize ans après la déception née de Brésil 2000, la formation marocaine a franchi la première étape en disposant d'Auckland City et s'est débarrassée de Monterrey grâce aux exploits du gardien Khalid Askri. Malgré des prestations irrégulières, elle a profité de l'évolution positive de Mohsine Moutaouali et Mouhssine Iajour, ainsi que des encouragements des fans. Après avoir transformé le Stade d'Agadir en volcan, les supporters comptent bien jouer à fond leur rôle de douzième homme à Marrakech pour pousser leurs compatriotes vers la finale.
En face, il y aura un Atlético qui entrera enfin en lice après une semaine d'entraînements sur le sol marocain et qui a mis à profit les derniers mois du championnat du Brésil pour régler les derniers détails pour cette épreuve planétaire. Avec un Ronaldinho remis de blessure, le vainqueur de la Libertadores est favori, mais il devra faire face à la pression du public. Or, o Galo s'est justement beaucoup appuyé sur ses torcedores du stade Independência tout au long de sa campagne continentale. En dehors de Ronaldinho, il faudra surveiller des joueurs comme Jô, Diego Tardelli, Fernandinho et le gardien Victor, héros du sacre sud-américain, qui rêvent tous de rejoindre Corinthians, São Paulo et Internacional au palmarès de l'épreuve.
La stat
4 - Ce sera la quatrième rencontre entre Brésiliens et Africains en Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. L'avantage va pour l'instant aux Sud-Américains, avec deux succès décrochés par Corinthians en 2000 face au Raja, et en 2012 contre Al Ahly. La seule défaite a été l'oeuvre du TP Mazembe, qui avait disposé en 2000 de l'Internacional en demi-finale. Les Aigles verts tenteront de rééditer l'exploit de la formation congolaise, ce qui leur permettrait d'égaler le record de Corinthians, seul champion national finaliste de la Coupe du Monde des Clubs.
Entendu...
"Certains disent que les Marocains sont les Brésiliens de l'Afrique. Donc ce sera un duel entre les Brésiliens d'Amérique du Sud et les Brésiliens de l'Afrique du Nord ! Pour nous, c'est un plaisir de pouvoir nous mesurer à une équipe comptant dans ses rangs un joueur comme Ronaldinho. C'est un magicien et tout le monde rêve de l'affronter. Nous voulons faire bonne impression" - Chemseddine Chtibi, milieu de terrain du Raja Casablanca
"La qualification du Raja ne me surprend pas. Quand on arrive en Coupe du Monde des Clubs, c'est parce qu'on le mérite. Nous sommes favoris, mais cela ne veut pas dire qu'on va gagner. Il faut bien se préparer et tout donner, en espérant que ça suffira. Il y a tant de facteurs qui peuvent faire basculer un match de foot... Ils jouent bien au ballon, se regroupent beaucoup en défense et exploitent leur vitesse en contre-attaque. Ils méritent notre respect et notre attention" - Gilberto Silva, défenseur de l'Atlético Mineiro
Fifa.com (16/12/2013)
Le Raja n'a rien à perdre, l'Atlético veut tout gagner
Ce 18 décembre, la demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA opposant le Raja de Casablanca et l'Atlético Mineiro devrait paralyser tout le Maroc. Si les attentes étaient déjà élevées avant la compétition à l'idée de voir évoluer des stars planétaire comme Ronaldinho, la merveilleuse campagne du Raja n'a fait qu'accroître l'enthousiasme des supporters locaux. C'est donc à guichets fermés et devant un public de Marrakech très bruyant que se disputera la deuxième demi-finale de l'épreuve.
L'affiche
Raja de Casablanca - Atlético Mineiro, stade Marrakech, mercredi 18 décembre, 19h30 (heure locale)
L'enjeu
Le Raja vit un véritable conte de fées pour sa deuxième Coupe du Monde des Clubs. Treize ans après la déception née de Brésil 2000, la formation marocaine a franchi la première étape en disposant d'Auckland City et s'est débarrassée de Monterrey grâce aux exploits du gardien Khalid Askri. Malgré des prestations irrégulières, elle a profité de l'évolution positive de Mohsine Moutaouali et Mouhssine Iajour, ainsi que des encouragements des fans. Après avoir transformé le Stade d'Agadir en volcan, les supporters comptent bien jouer à fond leur rôle de douzième homme à Marrakech pour pousser leurs compatriotes vers la finale.
En face, il y aura un Atlético qui entrera enfin en lice après une semaine d'entraînements sur le sol marocain et qui a mis à profit les derniers mois du championnat du Brésil pour régler les derniers détails pour cette épreuve planétaire. Avec un Ronaldinho remis de blessure, le vainqueur de la Libertadores est favori, mais il devra faire face à la pression du public. Or, o Galo s'est justement beaucoup appuyé sur ses torcedores du stade Independência tout au long de sa campagne continentale. En dehors de Ronaldinho, il faudra surveiller des joueurs comme Jô, Diego Tardelli, Fernandinho et le gardien Victor, héros du sacre sud-américain, qui rêvent tous de rejoindre Corinthians, São Paulo et Internacional au palmarès de l'épreuve.
La stat
4 - Ce sera la quatrième rencontre entre Brésiliens et Africains en Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. L'avantage va pour l'instant aux Sud-Américains, avec deux succès décrochés par Corinthians en 2000 face au Raja, et en 2012 contre Al Ahly. La seule défaite a été l'oeuvre du TP Mazembe, qui avait disposé en 2000 de l'Internacional en demi-finale. Les Aigles verts tenteront de rééditer l'exploit de la formation congolaise, ce qui leur permettrait d'égaler le record de Corinthians, seul champion national finaliste de la Coupe du Monde des Clubs.
Entendu...
"Certains disent que les Marocains sont les Brésiliens de l'Afrique. Donc ce sera un duel entre les Brésiliens d'Amérique du Sud et les Brésiliens de l'Afrique du Nord ! Pour nous, c'est un plaisir de pouvoir nous mesurer à une équipe comptant dans ses rangs un joueur comme Ronaldinho. C'est un magicien et tout le monde rêve de l'affronter. Nous voulons faire bonne impression" - Chemseddine Chtibi, milieu de terrain du Raja Casablanca
"La qualification du Raja ne me surprend pas. Quand on arrive en Coupe du Monde des Clubs, c'est parce qu'on le mérite. Nous sommes favoris, mais cela ne veut pas dire qu'on va gagner. Il faut bien se préparer et tout donner, en espérant que ça suffira. Il y a tant de facteurs qui peuvent faire basculer un match de foot... Ils jouent bien au ballon, se regroupent beaucoup en défense et exploitent leur vitesse en contre-attaque. Ils méritent notre respect et notre attention" - Gilberto Silva, défenseur de l'Atlético Mineiro
Fifa.com (16/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Le Galo y a toujours cru et y croit encore
Série de défaites, menace de relégation en deuxième division brésilienne et effectif qui n'inspirait pas confiance : la fin de l'année 2011 a été compliquée pour l'Atlético Mineiro. En même temps, elle a été le début d'un nouveau projet qui, deux ans plus tard, allait culminer avec le plus bel accomplissement de l'histoire du club : un sacre en Copa Libertadores.
Le "Eu Acredito" (j'y crois) est devenu un véritable mot d'ordre pour le Galo au fur et à mesure des retournements de situation dans la compétition continentale. Les premiers chapitres datent des derniers mois de 2011, quand la direction du club a confirmé dans ses fonctions l'entraîneur Cuca, qui avait pourtant présenté sa démission. C'est d'ailleurs l'une des nombreuses décisions avisées prises par un club qui n'allait pas tarder à en être récompensé.
Avec un moral retrouvé, Cuca et l'Atlético ont remporté le championnat de l'État du Minas Gerais en 2012, avant d'avoir le nez fin en engageant successivement Ronaldinho, Jô et Victor. En ce début d'année 2012, le Galo peut également se frotter les mains dans la perspective de sa participation à la Libertadores, décrochée grâce à son statut de vice-champion du Brésil. Dans l'optique des grands rendez-vous continentaux à venir, Diego Tardelli, Alecsandro, Gilberto Silva et Josué sont appelés en renfort, autant de rouages essentiels dans les titres conquis en 2013.
Le cycle entamé deux ans plus tôt s'est achevé exactement comme le stratège l'avait prévu. "Une grande partie du mérite revient à Cuca, car il a recruté exactement les joueurs dont il avait besoin pour mettre en application le style qu'il avait en tête", résumait Ronaldinho dans un entretien avec FIFA.com. "Toutes les pièces se sont mises en place à la perfection. Ce n'est certainement pas un hasard."
Un style bien à lui
Ronaldinho sait de quoi il parle. Après des années passées à évoluer sur le côté, Ronnie a été recentré par son entraîneur, qui souhaitait le voir évoluer en meneur de jeu pour servir les flèches Bernard, Tardelli ou encore Jô. "Je ne voulais plus le voir jouer comme avant, sur le côté, mais de façon plus axiale et libre, pour alimenter nos joueurs les plus rapides", analyse Cuca. "C'est un rôle que j'ai déjà occupé quand j'ai commencé ma carrière professionnelle. Il m'a expliqué ce qu'il voulait et il n'y a eu aucun problème. J'adore cette position de meneur de jeu", poursuit l'ex-joueur du Paris Saint-Germain.
Après avoir retrouvé le sourire sur le terrain, ce qui ne lui était pas souvent arrivé lors de son passage à Flamengo, Ronaldinho est devenu le fer de lance d'une attaque époustouflante aussi bien dans le Brasileirão 2012 qu'en Libertadores, où le Galo a réussi quelques gros scores, contre des adversaires du calibre de São Paulo ou Arsenal.
Le milieu offensif auriverde a également été déterminant dans l'évolution de ses coéquipiers à l'image de Jô, meilleur buteur de la Libertadores 2013. "À l'Atlético, j'ai eu la chance de trouver des gens qui croyaient en mon football", confie l'attaquant. "Cuca m'a dit qu'il voulait que je vienne et que je continue de jouer comme je savais le faire. C'est ce que j'ai fait. C'est bien quand les choses sont fluides, naturellement. L'an passé, j'ai fait de grands matches mais cette année aussi, il y a eu des moments merveilleux. Je donne tout et aujourd'hui, j'ai confiance."
Si Cuca fait l'unanimité à l'Atlético, c'est que ses joueurs ont été à la hauteur de ses attentes. Outre Ronaldinho et Jô, le petit Bernard a énormément gagné en maturité après avoir été à deux doigts d'être écarté par le club. Marcos Rocha est quant à lui devenu l'un des meilleurs latéraux droits du pays après son retour de prêt. Quant à Tardelli, après des passages peu aboutis en Europe et au Moyen-Orient, il a retrouvé son poste de prédilection et sa polyvalence en attaque.
En quête de rachat
"L'Atlético a poursuivi avec le même système qu'en 2012, avec deux attaquants supposés suivre les latéraux adverses. J'ai donc été obligé de m'adapter au rythme. Mais ça ne m'a pas dérangé, car je n'ai jamais été un attaquant de surface à 100 %", confie Tardelli à FIFA.com. "À vrai dire, j'ai été surpris par ma propre maturité sur le terrain. J'arrive à évoluer dans un autre registre, parfois comme ailier, parfois comme milieu. C'est intéressant d'arriver à développer d'autres qualités, et c'est beaucoup plus facile quand vous jouez avec des coéquipiers d'un tel niveau."
Même dans les mauvais moments, comme dans le cas de Bernard, transféré au Shakhtar Donetsk peu après la Libertadores, son repositionnement dans le système de Cuca a été rapide et efficace. Exactement comme Tardelli, Fernandinho revenait d'une expérience fade au Moyen-Orient. Il a conquis l'entraîneur et les supporters par sa motivation et son efficacité dans les moments décisifs. "Il est à son meilleur niveau. S'il continue de jouer comme ça, il pourrait disputer la Coupe du Monde", annonçait Cuca à la fin du Brasileirão.
Au moment d'affronter le Raja de Casablanca, son premier adversaire à la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013, l'Atlético Mineiro respire la confiance et la sérénité, et sort d'une période de préparation longue et fructueuse. En d'autres termes, le Galo aborde son premier rendez-vous avec les mêmes caractéristiques que Corinthians l'an passé. Les deux équipes possèdent des styles opposés, mais leurs entraîneurs et leurs projets respectifs sont semblables et constituent une source d'inspiration pour les Mineiros.
Comme Cuca, Tite avait failli quitter le club au soir d'une défaite contre Tolima en phase préliminaire de la Libertadores 2011. Un an plus tard, le technicien de Corinthians regardait ses joueurs soulever Coupe du Monde des Clubs de la FIFA.
Fifa.com (16/12/2013)
Série de défaites, menace de relégation en deuxième division brésilienne et effectif qui n'inspirait pas confiance : la fin de l'année 2011 a été compliquée pour l'Atlético Mineiro. En même temps, elle a été le début d'un nouveau projet qui, deux ans plus tard, allait culminer avec le plus bel accomplissement de l'histoire du club : un sacre en Copa Libertadores.
Le "Eu Acredito" (j'y crois) est devenu un véritable mot d'ordre pour le Galo au fur et à mesure des retournements de situation dans la compétition continentale. Les premiers chapitres datent des derniers mois de 2011, quand la direction du club a confirmé dans ses fonctions l'entraîneur Cuca, qui avait pourtant présenté sa démission. C'est d'ailleurs l'une des nombreuses décisions avisées prises par un club qui n'allait pas tarder à en être récompensé.
Avec un moral retrouvé, Cuca et l'Atlético ont remporté le championnat de l'État du Minas Gerais en 2012, avant d'avoir le nez fin en engageant successivement Ronaldinho, Jô et Victor. En ce début d'année 2012, le Galo peut également se frotter les mains dans la perspective de sa participation à la Libertadores, décrochée grâce à son statut de vice-champion du Brésil. Dans l'optique des grands rendez-vous continentaux à venir, Diego Tardelli, Alecsandro, Gilberto Silva et Josué sont appelés en renfort, autant de rouages essentiels dans les titres conquis en 2013.
Le cycle entamé deux ans plus tôt s'est achevé exactement comme le stratège l'avait prévu. "Une grande partie du mérite revient à Cuca, car il a recruté exactement les joueurs dont il avait besoin pour mettre en application le style qu'il avait en tête", résumait Ronaldinho dans un entretien avec FIFA.com. "Toutes les pièces se sont mises en place à la perfection. Ce n'est certainement pas un hasard."
Un style bien à lui
Ronaldinho sait de quoi il parle. Après des années passées à évoluer sur le côté, Ronnie a été recentré par son entraîneur, qui souhaitait le voir évoluer en meneur de jeu pour servir les flèches Bernard, Tardelli ou encore Jô. "Je ne voulais plus le voir jouer comme avant, sur le côté, mais de façon plus axiale et libre, pour alimenter nos joueurs les plus rapides", analyse Cuca. "C'est un rôle que j'ai déjà occupé quand j'ai commencé ma carrière professionnelle. Il m'a expliqué ce qu'il voulait et il n'y a eu aucun problème. J'adore cette position de meneur de jeu", poursuit l'ex-joueur du Paris Saint-Germain.
Après avoir retrouvé le sourire sur le terrain, ce qui ne lui était pas souvent arrivé lors de son passage à Flamengo, Ronaldinho est devenu le fer de lance d'une attaque époustouflante aussi bien dans le Brasileirão 2012 qu'en Libertadores, où le Galo a réussi quelques gros scores, contre des adversaires du calibre de São Paulo ou Arsenal.
Le milieu offensif auriverde a également été déterminant dans l'évolution de ses coéquipiers à l'image de Jô, meilleur buteur de la Libertadores 2013. "À l'Atlético, j'ai eu la chance de trouver des gens qui croyaient en mon football", confie l'attaquant. "Cuca m'a dit qu'il voulait que je vienne et que je continue de jouer comme je savais le faire. C'est ce que j'ai fait. C'est bien quand les choses sont fluides, naturellement. L'an passé, j'ai fait de grands matches mais cette année aussi, il y a eu des moments merveilleux. Je donne tout et aujourd'hui, j'ai confiance."
Si Cuca fait l'unanimité à l'Atlético, c'est que ses joueurs ont été à la hauteur de ses attentes. Outre Ronaldinho et Jô, le petit Bernard a énormément gagné en maturité après avoir été à deux doigts d'être écarté par le club. Marcos Rocha est quant à lui devenu l'un des meilleurs latéraux droits du pays après son retour de prêt. Quant à Tardelli, après des passages peu aboutis en Europe et au Moyen-Orient, il a retrouvé son poste de prédilection et sa polyvalence en attaque.
En quête de rachat
"L'Atlético a poursuivi avec le même système qu'en 2012, avec deux attaquants supposés suivre les latéraux adverses. J'ai donc été obligé de m'adapter au rythme. Mais ça ne m'a pas dérangé, car je n'ai jamais été un attaquant de surface à 100 %", confie Tardelli à FIFA.com. "À vrai dire, j'ai été surpris par ma propre maturité sur le terrain. J'arrive à évoluer dans un autre registre, parfois comme ailier, parfois comme milieu. C'est intéressant d'arriver à développer d'autres qualités, et c'est beaucoup plus facile quand vous jouez avec des coéquipiers d'un tel niveau."
Même dans les mauvais moments, comme dans le cas de Bernard, transféré au Shakhtar Donetsk peu après la Libertadores, son repositionnement dans le système de Cuca a été rapide et efficace. Exactement comme Tardelli, Fernandinho revenait d'une expérience fade au Moyen-Orient. Il a conquis l'entraîneur et les supporters par sa motivation et son efficacité dans les moments décisifs. "Il est à son meilleur niveau. S'il continue de jouer comme ça, il pourrait disputer la Coupe du Monde", annonçait Cuca à la fin du Brasileirão.
Au moment d'affronter le Raja de Casablanca, son premier adversaire à la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013, l'Atlético Mineiro respire la confiance et la sérénité, et sort d'une période de préparation longue et fructueuse. En d'autres termes, le Galo aborde son premier rendez-vous avec les mêmes caractéristiques que Corinthians l'an passé. Les deux équipes possèdent des styles opposés, mais leurs entraîneurs et leurs projets respectifs sont semblables et constituent une source d'inspiration pour les Mineiros.
Comme Cuca, Tite avait failli quitter le club au soir d'une défaite contre Tolima en phase préliminaire de la Libertadores 2011. Un an plus tard, le technicien de Corinthians regardait ses joueurs soulever Coupe du Monde des Clubs de la FIFA.
Fifa.com (16/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Mineiro - Entraînement spécifique pour Ronaldinho
La vedette de l'Atletico Mineiro, Ronaldinho, qui revient de blessure, s'est entraîné à part dimanche à Marrakech (Maroc), en raison de "fatigue musculaire", a annoncé lundi la formation brésilienne qui affrontera le Raja Casablanca en demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013.
Le Ballon d'Or 2005 a réalisé un travail spécifique sous la surveillance du staff médical. Sa participation à la rencontre de mercredi n'est toutefois pas remise en cause, selon la même source.
L'ancien attaquant du FC Barcelone, du Paris SG ou encore de l'AC Milan, âgé de 33 ans, vient de faire son retour à la compétition après une blessure à une cuisse. Il a inscrit en fin de semaine dernière un doublé lors du match nul (2-2) de l'Atletico Mineiro en championnat face à Vitoria.
Ronaldinho n'a jamais remporté la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. Il avait perdu en finale en 2006 avec le Barça contre Porto Alegre (1-0).
Avant un éventuel choc face au Bayern Munich, son club sera le grand favori de la demi-finale de mercredi face au Raja Casablanca, représentant du Maroc, pays hôte, qui pourra toutefois compter sur le soutien de 40.000 spectateurs.
Fifa.com (16/12/2013)
La vedette de l'Atletico Mineiro, Ronaldinho, qui revient de blessure, s'est entraîné à part dimanche à Marrakech (Maroc), en raison de "fatigue musculaire", a annoncé lundi la formation brésilienne qui affrontera le Raja Casablanca en demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013.
Le Ballon d'Or 2005 a réalisé un travail spécifique sous la surveillance du staff médical. Sa participation à la rencontre de mercredi n'est toutefois pas remise en cause, selon la même source.
L'ancien attaquant du FC Barcelone, du Paris SG ou encore de l'AC Milan, âgé de 33 ans, vient de faire son retour à la compétition après une blessure à une cuisse. Il a inscrit en fin de semaine dernière un doublé lors du match nul (2-2) de l'Atletico Mineiro en championnat face à Vitoria.
Ronaldinho n'a jamais remporté la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. Il avait perdu en finale en 2006 avec le Barça contre Porto Alegre (1-0).
Avant un éventuel choc face au Bayern Munich, son club sera le grand favori de la demi-finale de mercredi face au Raja Casablanca, représentant du Maroc, pays hôte, qui pourra toutefois compter sur le soutien de 40.000 spectateurs.
Fifa.com (16/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Lippi défie Guardiola
Dirigé par l'ancien sélectionneur italien Marcello Lippi, le club chinois de Guanghzou Evergrande, champion d'Asie, défie le Bayern Munich de Pep Guardiola, lors d'une demi-finale de Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2013 a priori totalement déséquilibrée, mardi soir à Agadir, au Maroc.
Face à l'ogre munichois, qui pourrait retrouver en finale les Brésiliens de l'Atletico Mineiro le 21 décembre à Marrakech, les chances de succès de la formation chinoise ne dépassent guère "1 %", selon Lippi.
"On va jouer contre l'une des meilleures équipes au monde. Quand vous jouez contre une équipe comme ça, sur 100 matches, vous en perdez 99. Mais vous pouvez en gagner un, j'espère que ça sera le prochain. Sait-on jamais", a déclaré l'ancien sélectionneur de l'Italie.
Guanghzou, qui a remporté son quart de finale face aux Egyptiens d'Al Ahly (2-0), ne pourra manifestement pas compter, qui plus est, sur un relâchement des Bavarois.
L'effectif du Bayern s'est envolé pour l'Afrique du nord l'esprit tranquille, après avoir décroché le titre honorifique de champion d'automne à la faveur d'un 41ème match sans défaite en Bundesliga (3-1 samedi contre Hambourg). Mais au Maroc, le club munichois entend bien décrocher son cinquième trophée de 2013, après la Ligue des champions, le championnat, la coupe d'Allemagne et la Supercoupe d'Europe.
Privé de l'international néerlandais Arjen Robben, blessé, il pourra compter sur "Kaiser Franck". "On est ici pour bien jouer, être sérieux et essayer de gagner le trophée. (...) Je veux finir en beauté", a prévenu Franck Ribéry, en lice pour le FIFA Ballon d'or 2013.
"On ne prend pas ces matches à la légère. On va tout faire pour les gagner", a ajouté l'international français.
Même son de cloche chez l'entraîneur, Josep Guardiola.
"C'est une épreuve très importante, très prestigieuse (...) Il n'y a que deux matches, et nous devons les gagner", a fait valoir le Catalan, lauréat des éditions 2009 et 2011 avec le FC Barcelone.
Devant la presse, Lippi a rendu hommage au parcours de son homologue, ainsi qu'à sa réussite actuelle au Bayern, où il parvient à "instaurer sa philosophe de jeu, doucement mais sûrement".
Il n'y a pourtant guère que sur le banc de touche, grâce à son entraîneur, que Guanghzou semble soutenir la comparaison: outre son titre de champion du monde 2006, l'Italien présente un palmarès fourni, avec une Ligue des champions, en 1996, et cinq titres de Serie A, obtenus avec la Juventus Turin.
Fifa.com (16/12/2013)
Dirigé par l'ancien sélectionneur italien Marcello Lippi, le club chinois de Guanghzou Evergrande, champion d'Asie, défie le Bayern Munich de Pep Guardiola, lors d'une demi-finale de Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2013 a priori totalement déséquilibrée, mardi soir à Agadir, au Maroc.
Face à l'ogre munichois, qui pourrait retrouver en finale les Brésiliens de l'Atletico Mineiro le 21 décembre à Marrakech, les chances de succès de la formation chinoise ne dépassent guère "1 %", selon Lippi.
"On va jouer contre l'une des meilleures équipes au monde. Quand vous jouez contre une équipe comme ça, sur 100 matches, vous en perdez 99. Mais vous pouvez en gagner un, j'espère que ça sera le prochain. Sait-on jamais", a déclaré l'ancien sélectionneur de l'Italie.
Guanghzou, qui a remporté son quart de finale face aux Egyptiens d'Al Ahly (2-0), ne pourra manifestement pas compter, qui plus est, sur un relâchement des Bavarois.
L'effectif du Bayern s'est envolé pour l'Afrique du nord l'esprit tranquille, après avoir décroché le titre honorifique de champion d'automne à la faveur d'un 41ème match sans défaite en Bundesliga (3-1 samedi contre Hambourg). Mais au Maroc, le club munichois entend bien décrocher son cinquième trophée de 2013, après la Ligue des champions, le championnat, la coupe d'Allemagne et la Supercoupe d'Europe.
Privé de l'international néerlandais Arjen Robben, blessé, il pourra compter sur "Kaiser Franck". "On est ici pour bien jouer, être sérieux et essayer de gagner le trophée. (...) Je veux finir en beauté", a prévenu Franck Ribéry, en lice pour le FIFA Ballon d'or 2013.
"On ne prend pas ces matches à la légère. On va tout faire pour les gagner", a ajouté l'international français.
Même son de cloche chez l'entraîneur, Josep Guardiola.
"C'est une épreuve très importante, très prestigieuse (...) Il n'y a que deux matches, et nous devons les gagner", a fait valoir le Catalan, lauréat des éditions 2009 et 2011 avec le FC Barcelone.
Devant la presse, Lippi a rendu hommage au parcours de son homologue, ainsi qu'à sa réussite actuelle au Bayern, où il parvient à "instaurer sa philosophe de jeu, doucement mais sûrement".
Il n'y a pourtant guère que sur le banc de touche, grâce à son entraîneur, que Guanghzou semble soutenir la comparaison: outre son titre de champion du monde 2006, l'Italien présente un palmarès fourni, avec une Ligue des champions, en 1996, et cinq titres de Serie A, obtenus avec la Juventus Turin.
Fifa.com (16/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Al Ahly SC - CF Monterrey
Al Ahly-Monterrey sur un air de fin de règne
Ils ont beau faire partie des meubles à la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Al Ahly SC et le CF Monterrey n’ont pas su se servir de leur expérience pour passer l’obstacle des quarts de finale. Avec une fin de cycle qui se profile d’un côté comme de l’autre, Egyptiens et Mexicains abordent le match de classement de Maroc 2013 avec le risque qu’il soit le dernier avant longtemps.
L'affiche
Al Ahly SC - CF Monterrey, stade de Marrakech, mercredi 18 décembre, 16h30 (heure locale)
L’enjeu
Pour leur cinquième participation, les Diables Rouges égyptiens espéraient faire mieux que leur troisième place acquise en 2006. Mais le revers face à Guangzhou Evergrande FC les a obligés à revoir leurs ambitions à la baisse. Celles-ci se limitent maintenant à une cinquième place, et à offrir un bon souvenir à l’emblématique Mohamed Aboutrika. Le milieu de terrain, blessé, a peut-être disputé la dernière rencontre de sa carrière, après avoir déjà repoussé l’heure de la retraite pour prendre part au tournoi. Et avec un championnat suspendu et des cadres comme Wael Gomaa, Sherif Ekramy, Sherif Abdelfadeel, Emad Meteab et Mohamed Naguib ont tous passé la trentaine, difficile d’être sûr que l’avenir appartient aux Cairotes…
Monterrey n’est pas mieux loti, puisque les Rayados, qui participent à leur troisième épreuve consécutive, sont déjà assurés de ne pas être de la partie l’an prochain. Eliminés de la course au titre national, et donc absents de la prochaine Ligue des champions de la CONCACAF, ils reviendront dans le meilleur des cas dans deux ans. Un temps sans doute suffisant pour digérer la défaite face au Raja de Casablanca, et peut-être pour reconstruire une machine à gagner comme celle qu’avait bâtie l’entraîneur Victor Manuel Vucetich avant de laisser les clés à José Guadalupe Cruz. "C’est la fin d’une époque", estime l’Argentin César Delgado. "Désormais, il est temps d’écrire une autre histoire." Et pourquoi ne pas la débuter par une dernière victoire sur la scène mondiale ?
La stat
18 - Sept joueurs de l’effectif actuel du CF Monterrey ont participé à la rencontre contre Al Ahly lors de l’édition 2012, contre 11 pour les Egyptiens. Les Nord-Américains s’étaient imposés 2:0 lors du match pour la troisième place, avec notamment un but de Chelito Delgado.
Entendu...
"Le match contre Monterrey n'est pas aussi facile que certains l'imaginent. La difficuté de ce match est qu'il vient après une défaite très décevante contre Guangzhou. Mais ce match est important pour nous. Nous voulons conjurer le sort, car nous avons joué deux fois pour la cinquième place en Coupe du Monde des Clubs et nous avons perdu deux fois. Nous voulons prouver au monde que nous sommes une grande équipe et que nous méritons de gagner" - Mohamed Youssef, entraîneur d'Al Ahly
"Nous affronterons Al Ahly de la manière que nous avons joué contre le Raja. Les équipes africaines et arabes jouent toujours avec enthousiasme et motivation. Nous ferons le maximum pour marquer tôt, batter AL Ahly et remporter la cinquième" - José Guadalupe Cruz, entraîneur du CF Monterrey
Fifa.com (16/12/2013)
Al Ahly-Monterrey sur un air de fin de règne
Ils ont beau faire partie des meubles à la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Al Ahly SC et le CF Monterrey n’ont pas su se servir de leur expérience pour passer l’obstacle des quarts de finale. Avec une fin de cycle qui se profile d’un côté comme de l’autre, Egyptiens et Mexicains abordent le match de classement de Maroc 2013 avec le risque qu’il soit le dernier avant longtemps.
L'affiche
Al Ahly SC - CF Monterrey, stade de Marrakech, mercredi 18 décembre, 16h30 (heure locale)
L’enjeu
Pour leur cinquième participation, les Diables Rouges égyptiens espéraient faire mieux que leur troisième place acquise en 2006. Mais le revers face à Guangzhou Evergrande FC les a obligés à revoir leurs ambitions à la baisse. Celles-ci se limitent maintenant à une cinquième place, et à offrir un bon souvenir à l’emblématique Mohamed Aboutrika. Le milieu de terrain, blessé, a peut-être disputé la dernière rencontre de sa carrière, après avoir déjà repoussé l’heure de la retraite pour prendre part au tournoi. Et avec un championnat suspendu et des cadres comme Wael Gomaa, Sherif Ekramy, Sherif Abdelfadeel, Emad Meteab et Mohamed Naguib ont tous passé la trentaine, difficile d’être sûr que l’avenir appartient aux Cairotes…
Monterrey n’est pas mieux loti, puisque les Rayados, qui participent à leur troisième épreuve consécutive, sont déjà assurés de ne pas être de la partie l’an prochain. Eliminés de la course au titre national, et donc absents de la prochaine Ligue des champions de la CONCACAF, ils reviendront dans le meilleur des cas dans deux ans. Un temps sans doute suffisant pour digérer la défaite face au Raja de Casablanca, et peut-être pour reconstruire une machine à gagner comme celle qu’avait bâtie l’entraîneur Victor Manuel Vucetich avant de laisser les clés à José Guadalupe Cruz. "C’est la fin d’une époque", estime l’Argentin César Delgado. "Désormais, il est temps d’écrire une autre histoire." Et pourquoi ne pas la débuter par une dernière victoire sur la scène mondiale ?
La stat
18 - Sept joueurs de l’effectif actuel du CF Monterrey ont participé à la rencontre contre Al Ahly lors de l’édition 2012, contre 11 pour les Egyptiens. Les Nord-Américains s’étaient imposés 2:0 lors du match pour la troisième place, avec notamment un but de Chelito Delgado.
Entendu...
"Le match contre Monterrey n'est pas aussi facile que certains l'imaginent. La difficuté de ce match est qu'il vient après une défaite très décevante contre Guangzhou. Mais ce match est important pour nous. Nous voulons conjurer le sort, car nous avons joué deux fois pour la cinquième place en Coupe du Monde des Clubs et nous avons perdu deux fois. Nous voulons prouver au monde que nous sommes une grande équipe et que nous méritons de gagner" - Mohamed Youssef, entraîneur d'Al Ahly
"Nous affronterons Al Ahly de la manière que nous avons joué contre le Raja. Les équipes africaines et arabes jouent toujours avec enthousiasme et motivation. Nous ferons le maximum pour marquer tôt, batter AL Ahly et remporter la cinquième" - José Guadalupe Cruz, entraîneur du CF Monterrey
Fifa.com (16/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Askri, du tour du monde au toit du monde
Rien de tel qu'une belle performance en Coupe du Monde des Clubs de la FIFA pour changer l'image que le monde se fait de vous-même. Pour Khalid Askri, le gardien de but du Raja de Casablanca, l'occasion s'est présentée à Maroc 2013. Il avait bien besoin en effet de changer une réputation basée avant tout sur deux bourdes impensables qui ont fait le tour du monde sur Internet...
Vous avez sûrement fait partie des millions d'internautes qui, en septembre 2010, ont valu à Askri de devenir célèbre comme le "gardien le plus malchanceux du monde", pour avoir dans un premier temps arrêté un penalty. Mais alors qu'il s'est déjà tourné vers ses supporters pour célébrer la parade, le ballon continue de rouler capricieusement du côté opposé pour finalement franchir la ligne. Cette erreur monumentale s'est traduite non seulement par l'élimination des FAR de Rabat, son club d'alors, de la Coupe du Maroc au profit du Maghreb de Fès, mais aussi par... plus de dix millions de vues pour la vidéo sur Internet !
Un malheur venant rarement seul, quelques semaines plus tard, Askri donne lieu à une deuxième vidéo qui a elle aussi fait le tour du monde virtuel. Sur un ballon en retrait, le gardien rate son contrôle du pied, ce qui donne le temps à un attaquant adverse de tacler, le ballon finissant une nouvelle fois sa course au fond des filets. Askri se révolte alors contre sa malchance en jetant son maillot au sol, avant de quitter le terrain de rage. Ses coéquipiers tenteront de l'en dissuader. En vain.
Des soutiens de poids
Très affecté par ce mois catastrophique, Askri demande alors à être transféré des FAR de Rabat. C'est à cette période qu'il reçoit de nombreux témoignages de solidarité de la part d'homologues au poste de gardien. "Finalement, ces vidéos m'ont fait connaître. Beaucoup de gardiens du monde entier m'ont apporté leur soutien, y compris Gianluigi Buffon", explique-t-il à FIFA.com après avoir livré une fantastique prestation contre le CF Monterrey. "J'espère qu'il a vu le match, car je pense que j'ai donné une autre image", ajoute le Marocain, qui profite de l'entretien pour remercier l'entraîneur des gardiens de Montpellier, Dominique Deplagne. "Il m'a énormément aidé pendant cette période."
Sur le point de fêter ses 30 ans, Askri a pourtant décidé de recommencer quasiment à zéro. Il rejoint d'abord le modeste Chabab Rif Al Hoceima, avant de signer au Raja en 2012. Un an plus tard, il est de nouveau présent sur la scène mondiale sous la forme d'un match époustouflant contre Monterrey, marqué par six arrêts décisifs, dont un un-contre-un remporté face à Neri Cardozo. Si ce dernier avait marqué, les Mexicains auraient pris un avantage sans doute définitif, qui aurait privé le Raja d'une demi-finale contre l'Atlético Mineiro.
"De par notre style de jeu, basé sur la possession et la domination, nos adversaires n'attaquent pas trop en général. Mais cette fois, ils ont eu pas mal d'occasions et ça m'a permis de démontrer que j'étais un bon gardien, que j'étais capable de faire des parades", poursuit Askri, élu homme du match contre les Rayados et qui a quitté la pelouse du stade d'Agadir devant des supporters en liesse.
Enfin à sa place
"C'est un rêve qui est en train de se réaliser", assure-t-il. "Nous voulions faire passer une autre image du football marocain, pas seulement du Raja. Ça fait très longtemps que ce pays n'a pas obtenu de bons résultats et que les supporters n'ont plus l'occasion de vibrer comme ça. Maintenant, nous n'avons plus rien à perdre. Nous voulons aller en finale. Jouer contre une équipe qui possède Ronaldinho dans ses rangs est un rêve pour nous."
Le rêve du Raja est également une réalisation personnelle pour Askri. Après avoir connu des moments compliqués dans le passé, il vit des jours meilleurs dans le club de son cœur. Il avait d'ailleurs eu du mal à cacher cette passion lorsqu'il défendait les couleurs des FAR de Rabat. Sa ferveur pour le Raja date de 2000, lorsque le club de Casablanca avait disputé au Brésil sa première Coupe du Monde des Clubs de la FIFA.
"Je me souviens avoir regardé ce tournoi la télévision. Le Raja avait une équipe forte, de très bon niveau. C'est là que j'ai commencé à aimer ce club", raconte le gardien marocain, qui attend toujours sa première sélection après avoir pris place sur le banc lors de la CAN 2013. "Ça m'a posé des problèmes plus tard, quand j'ai évolué aux FAR, parce que j'avais dit que je supportais le Raja, un rival, mais ça prouve à quel point j'aime ce club", affirme le gardien en rigolant. "Nous étions tous très fiers de la performance du Raja contre le Real Madrid, même si ça s'est soldé par une défaite (2:3). J'espère que nous arriverons à faire pareil."
Pour que la rédemption soit complète, ce seraient alors probablement les vidéos de ses exploits qui feraient le tour du monde sur Internet.
Fifa.com (16/12/2013)
Rien de tel qu'une belle performance en Coupe du Monde des Clubs de la FIFA pour changer l'image que le monde se fait de vous-même. Pour Khalid Askri, le gardien de but du Raja de Casablanca, l'occasion s'est présentée à Maroc 2013. Il avait bien besoin en effet de changer une réputation basée avant tout sur deux bourdes impensables qui ont fait le tour du monde sur Internet...
Vous avez sûrement fait partie des millions d'internautes qui, en septembre 2010, ont valu à Askri de devenir célèbre comme le "gardien le plus malchanceux du monde", pour avoir dans un premier temps arrêté un penalty. Mais alors qu'il s'est déjà tourné vers ses supporters pour célébrer la parade, le ballon continue de rouler capricieusement du côté opposé pour finalement franchir la ligne. Cette erreur monumentale s'est traduite non seulement par l'élimination des FAR de Rabat, son club d'alors, de la Coupe du Maroc au profit du Maghreb de Fès, mais aussi par... plus de dix millions de vues pour la vidéo sur Internet !
Un malheur venant rarement seul, quelques semaines plus tard, Askri donne lieu à une deuxième vidéo qui a elle aussi fait le tour du monde virtuel. Sur un ballon en retrait, le gardien rate son contrôle du pied, ce qui donne le temps à un attaquant adverse de tacler, le ballon finissant une nouvelle fois sa course au fond des filets. Askri se révolte alors contre sa malchance en jetant son maillot au sol, avant de quitter le terrain de rage. Ses coéquipiers tenteront de l'en dissuader. En vain.
Des soutiens de poids
Très affecté par ce mois catastrophique, Askri demande alors à être transféré des FAR de Rabat. C'est à cette période qu'il reçoit de nombreux témoignages de solidarité de la part d'homologues au poste de gardien. "Finalement, ces vidéos m'ont fait connaître. Beaucoup de gardiens du monde entier m'ont apporté leur soutien, y compris Gianluigi Buffon", explique-t-il à FIFA.com après avoir livré une fantastique prestation contre le CF Monterrey. "J'espère qu'il a vu le match, car je pense que j'ai donné une autre image", ajoute le Marocain, qui profite de l'entretien pour remercier l'entraîneur des gardiens de Montpellier, Dominique Deplagne. "Il m'a énormément aidé pendant cette période."
Sur le point de fêter ses 30 ans, Askri a pourtant décidé de recommencer quasiment à zéro. Il rejoint d'abord le modeste Chabab Rif Al Hoceima, avant de signer au Raja en 2012. Un an plus tard, il est de nouveau présent sur la scène mondiale sous la forme d'un match époustouflant contre Monterrey, marqué par six arrêts décisifs, dont un un-contre-un remporté face à Neri Cardozo. Si ce dernier avait marqué, les Mexicains auraient pris un avantage sans doute définitif, qui aurait privé le Raja d'une demi-finale contre l'Atlético Mineiro.
"De par notre style de jeu, basé sur la possession et la domination, nos adversaires n'attaquent pas trop en général. Mais cette fois, ils ont eu pas mal d'occasions et ça m'a permis de démontrer que j'étais un bon gardien, que j'étais capable de faire des parades", poursuit Askri, élu homme du match contre les Rayados et qui a quitté la pelouse du stade d'Agadir devant des supporters en liesse.
Enfin à sa place
"C'est un rêve qui est en train de se réaliser", assure-t-il. "Nous voulions faire passer une autre image du football marocain, pas seulement du Raja. Ça fait très longtemps que ce pays n'a pas obtenu de bons résultats et que les supporters n'ont plus l'occasion de vibrer comme ça. Maintenant, nous n'avons plus rien à perdre. Nous voulons aller en finale. Jouer contre une équipe qui possède Ronaldinho dans ses rangs est un rêve pour nous."
Le rêve du Raja est également une réalisation personnelle pour Askri. Après avoir connu des moments compliqués dans le passé, il vit des jours meilleurs dans le club de son cœur. Il avait d'ailleurs eu du mal à cacher cette passion lorsqu'il défendait les couleurs des FAR de Rabat. Sa ferveur pour le Raja date de 2000, lorsque le club de Casablanca avait disputé au Brésil sa première Coupe du Monde des Clubs de la FIFA.
"Je me souviens avoir regardé ce tournoi la télévision. Le Raja avait une équipe forte, de très bon niveau. C'est là que j'ai commencé à aimer ce club", raconte le gardien marocain, qui attend toujours sa première sélection après avoir pris place sur le banc lors de la CAN 2013. "Ça m'a posé des problèmes plus tard, quand j'ai évolué aux FAR, parce que j'avais dit que je supportais le Raja, un rival, mais ça prouve à quel point j'aime ce club", affirme le gardien en rigolant. "Nous étions tous très fiers de la performance du Raja contre le Real Madrid, même si ça s'est soldé par une défaite (2:3). J'espère que nous arriverons à faire pareil."
Pour que la rédemption soit complète, ce seraient alors probablement les vidéos de ses exploits qui feraient le tour du monde sur Internet.
Fifa.com (16/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Raja - Moutouali : "Rien à perdre"
Le milieu du Raja Casablanca, Mohcine Moutouali, estime avoir déjà réalisé "quelque chose d'historique" en atteignant les demi-finales du Mondial des clubs qu'il jouera mercredi soir à Marrakech, devant 40.000 supporteurs, face aux Brésiliens de l'Atletico Mineiro et Ronaldinho, son "idole" qu'il "rêvait de rencontrer".
Dans quel état d'esprit est le Raja avant ce match de gala ?
Nous sommes très motivés à l'idée de faire une autre grande prestation et parvenir en finale. Nous n'avons rien à perdre, dans la mesure où tout ce que nous avons fait jusque-là est déjà quelque chose d'historique pour le club et pour le football marocain. On veut poursuivre notre aventure en montrant un bon football.
N'y a-t-il pas une forme d'appréhension à l'idée d'affronter un joueur comme Ronaldinho ?
Personnellement, je suis ravi d'être en demi-finale, de jouer contre l'Atletico Mineiro et par dessus tout contre Ronaldinho. J'ai rêvé ne serait-ce que de le rencontrer, et là je vais jouer contre lui! En plus, Ronaldinho et moi nous évoluons dans le même secteur de jeu, et je vais être amené à le croiser souvent. C'est mon idole mais cela ne veut pas dire que je vais baisser les bras et le regarder jouer. Je vais faire tout mon possible pour l'arrêter et le priver de ballon.
Qu'est-ce qui vous permet de croire à un nouvel exploit ?
La victoire contre Auckland City (2-1, en barrage) a libéré les joueurs et c'est pour ça que nous avons fait un grand match contre Monterrey (2-1 a.p.), avec l'appui du public, qui n'a cessé de nous encourager même quand on a pris un but. Aussi, le système de jeu du Raja n'est pas très éloigné de celui de Mineiro. Les deux équipes aiment la technique, le jeu court. Nous allons faire un grand match et le public va se régaler!
Fifa.com (17/12/2013)
Le milieu du Raja Casablanca, Mohcine Moutouali, estime avoir déjà réalisé "quelque chose d'historique" en atteignant les demi-finales du Mondial des clubs qu'il jouera mercredi soir à Marrakech, devant 40.000 supporteurs, face aux Brésiliens de l'Atletico Mineiro et Ronaldinho, son "idole" qu'il "rêvait de rencontrer".
Dans quel état d'esprit est le Raja avant ce match de gala ?
Nous sommes très motivés à l'idée de faire une autre grande prestation et parvenir en finale. Nous n'avons rien à perdre, dans la mesure où tout ce que nous avons fait jusque-là est déjà quelque chose d'historique pour le club et pour le football marocain. On veut poursuivre notre aventure en montrant un bon football.
N'y a-t-il pas une forme d'appréhension à l'idée d'affronter un joueur comme Ronaldinho ?
Personnellement, je suis ravi d'être en demi-finale, de jouer contre l'Atletico Mineiro et par dessus tout contre Ronaldinho. J'ai rêvé ne serait-ce que de le rencontrer, et là je vais jouer contre lui! En plus, Ronaldinho et moi nous évoluons dans le même secteur de jeu, et je vais être amené à le croiser souvent. C'est mon idole mais cela ne veut pas dire que je vais baisser les bras et le regarder jouer. Je vais faire tout mon possible pour l'arrêter et le priver de ballon.
Qu'est-ce qui vous permet de croire à un nouvel exploit ?
La victoire contre Auckland City (2-1, en barrage) a libéré les joueurs et c'est pour ça que nous avons fait un grand match contre Monterrey (2-1 a.p.), avec l'appui du public, qui n'a cessé de nous encourager même quand on a pris un but. Aussi, le système de jeu du Raja n'est pas très éloigné de celui de Mineiro. Les deux équipes aiment la technique, le jeu court. Nous allons faire un grand match et le public va se régaler!
Fifa.com (17/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Guangzhou Evergrande FC 0 - FC Bayern München 3
Le Bayern en finale sans faire de détail (0:3)
FC Bayern München
Franck RIBERY (40')
Mario MANDZUKIC (44')
Mario GOETZE (47')
On entend parfois dire qu’il n’y a pas de logique en football. Certes, mais voir le FC Bayern München dominer facilement Guangzhou Evergrande FC n’est pas vraiment une surprise. Largement supérieurs lors de la première demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013, les Bavarois ont passé le premier obstacle sur la route de leur cinquième titre de l'année.
Les tentatives de Philipp Lahm et Mario Götze en début de match sont respectivement hors cadre et contrée, mais montrent les intentions allemandes : faire la différence d’entrée. Message reçu par Thiago, qui récupère un ballon qui traîne dans la surface pour frapper en pivot. L’Espagnol ne trouve que le poteau gauche de Zeng Cheng (16’). Huang Bowen stoppe ensuite illicitement la chevauchée de Franck Ribéry, qui envoie le coup franc consécutif dans les nuages (20’). Toni Kroos est plus précis sur un une-deux avec Götze, mais sa demi-volée du gauche fait trembler la barre (25’).
Le verrou asiatique finit par céder sur une nouvelle attaque groupée. Mario Mandzukic et Thiago sont successivement dépossédés du ballon, qui flotte presque par hasard jusqu’à Ribéry. Le Français garde tout son calme pour placer une volée du gauche croisée sous le ventre de Cheng (40’, 0:1). Il a fallu 40 minutes aux Allemands pour trouver l’ouverture, il ne leur faut que quatre pour se frayer un deuxième passage. Celui-ci passe par la droite, d’où centre Thiago pour une tête plongeante d’un Mandzukic aussi seul que précis (44’, 0:2).
Une minute de suspense
A la reprise, Muriqui, le plus dangereux des Asiatiques, a une occasion en or - annihilée par un retour expresse du TGV Lahm - de relancer le suspense (47’). Au lieu de cela, Götze l’enterre définitivement sur la relance d’une frappe en rupture déviée par Sun Xiang (47’, 0:3). Dépassés - et sans doute découragés - les champions d’Asie s’efforcent d’éviter le naufrage. Cheng s’y emploie sur deux frappes de Götze (60’, 68’), et sa transversale l’aide sur une tentative de Ribéry (66’). Un dernier coup d’éclat de Ti’Franck, avant de prendre place sur le banc, Pep Guardiola donnant du temps de jeu à ses remplaçants Javi Martinez, Xherdan Shaquiri et Claudio Pizarro. Tous les trois participent à la passe à dix bavaroise qui dure jusqu’au coup de sifflet final.
En finale, les Munichois affronteront le vainqueur de Raja de Casablanca - Atlético Mineiro, la deuxième demi-finale à jouer à Marrakech le 18 décembre, et dont le perdant défiera Guagzhou pour le lot de consolation.
Fifa.com (17/12/2013)
Le Bayern en finale sans faire de détail (0:3)
FC Bayern München
Franck RIBERY (40')
Mario MANDZUKIC (44')
Mario GOETZE (47')
On entend parfois dire qu’il n’y a pas de logique en football. Certes, mais voir le FC Bayern München dominer facilement Guangzhou Evergrande FC n’est pas vraiment une surprise. Largement supérieurs lors de la première demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013, les Bavarois ont passé le premier obstacle sur la route de leur cinquième titre de l'année.
Les tentatives de Philipp Lahm et Mario Götze en début de match sont respectivement hors cadre et contrée, mais montrent les intentions allemandes : faire la différence d’entrée. Message reçu par Thiago, qui récupère un ballon qui traîne dans la surface pour frapper en pivot. L’Espagnol ne trouve que le poteau gauche de Zeng Cheng (16’). Huang Bowen stoppe ensuite illicitement la chevauchée de Franck Ribéry, qui envoie le coup franc consécutif dans les nuages (20’). Toni Kroos est plus précis sur un une-deux avec Götze, mais sa demi-volée du gauche fait trembler la barre (25’).
Le verrou asiatique finit par céder sur une nouvelle attaque groupée. Mario Mandzukic et Thiago sont successivement dépossédés du ballon, qui flotte presque par hasard jusqu’à Ribéry. Le Français garde tout son calme pour placer une volée du gauche croisée sous le ventre de Cheng (40’, 0:1). Il a fallu 40 minutes aux Allemands pour trouver l’ouverture, il ne leur faut que quatre pour se frayer un deuxième passage. Celui-ci passe par la droite, d’où centre Thiago pour une tête plongeante d’un Mandzukic aussi seul que précis (44’, 0:2).
Une minute de suspense
A la reprise, Muriqui, le plus dangereux des Asiatiques, a une occasion en or - annihilée par un retour expresse du TGV Lahm - de relancer le suspense (47’). Au lieu de cela, Götze l’enterre définitivement sur la relance d’une frappe en rupture déviée par Sun Xiang (47’, 0:3). Dépassés - et sans doute découragés - les champions d’Asie s’efforcent d’éviter le naufrage. Cheng s’y emploie sur deux frappes de Götze (60’, 68’), et sa transversale l’aide sur une tentative de Ribéry (66’). Un dernier coup d’éclat de Ti’Franck, avant de prendre place sur le banc, Pep Guardiola donnant du temps de jeu à ses remplaçants Javi Martinez, Xherdan Shaquiri et Claudio Pizarro. Tous les trois participent à la passe à dix bavaroise qui dure jusqu’au coup de sifflet final.
En finale, les Munichois affronteront le vainqueur de Raja de Casablanca - Atlético Mineiro, la deuxième demi-finale à jouer à Marrakech le 18 décembre, et dont le perdant défiera Guagzhou pour le lot de consolation.
Fifa.com (17/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Götze est de la fête grâce à une défaite
Le FC Bayern München s'est imposé en demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013 devant Guangzhou Evergrande FC. Élu Homme du match Toyota, Philipp Lahm s'est réjoui de ce bon résultat. La marque de Mario Götze.
Par sa créativité et sa vivacité, le meneur de jeu a permis au FC Bayern de contourner la muraille défensive mise en place par les Chinois. L'international allemand s'est notamment distingué sur une belle combinaison côté droit avec Toni Kroos, conclue par un tir sur la transversale de l'ancien joueur du Bayer Leverkusen. Le petit ailier bavarois a été à l'origine de nombreuses actions offensives. "Nous avons rempli notre contrat en nous qualifiant pour la finale. Exception faite de la conclusion, tout était parfait", estime un Götze très satisfait à FIFA.com à l'issue de la rencontre.
Effectivement, les Munichois n'ont pas fait preuve d'un grand réalisme, au regard de leurs innombrables occasions. Le but de Götze n'est pas intervenu après un beau mouvement collectif, mais sur une frappe lointaine, qui plus est déviée. Mais l'intéressé ne fait pas la fine bouche. Il savoure le moment. "C'est un événement particulier, car qui sait si je participerai de nouveau à cette compétition un jour ?", assure-t-il.
Pourtant, malgré son talent, le jeune Allemand n'est pas directement responsable de la présence du FC Bayern au Maroc. Il aurait même pu l'en empêcher si la fin de la saison dernière n'avait pas été gâchée par les blessures. Car le club bavarois a validé son billet pour la Coupe du Monde des Clubs en remportant la Ligue des champions de l'UEFA face au Borussia Dortmund. À cette époque, Götze portait encore les couleurs de l'adversaire malheureux du Bayern en finale...
Une défaite qui ouvre des portes
Götze a cependant été contraint de suivre cette finale 100% allemande depuis les tribunes, en raison d'une blessure musculaire. Les images de la mine dépitée du joueur de Dortmund dans les tribunes de Wembley pendant le match ont fait le tour du monde, alors que l'international avait déjà annoncé sa future destination quelques mois avant. Cette défaite douloureuse lui vaut aujourd'hui de disputer la plus prestigieuse compétition de clubs au monde.
Pour autant, il préfère laisser le passé derrière lui. il à l'évocation de ce souvenir. "Maintenant, il faut repartir de l'avant. Les deux situations n'ont rien à voir." En attendant, Götze a encore régalé les spectateurs contre Guangzhou Evergrande FC.
La finale aura lieu le 21 décembre prochain, à Marrakech. Le Bayern trouvera sur sa route le vainqueur de la confrontation entre le Raja de Casablanca et le Clube Atlético Mineiro, vainqueur de la Copa Libertadores. "Le match sera certainement difficile, quelle que soit l'équipe d'en face", prévient l'auteur du troisième but allemand. "J'espère juste que nous soulèverons le trophée à l'issue de la rencontre".
Car cette fois, si le destin ne sourit pas à Götze, il aura peu de chances de rejoindre le camp des vainqueurs le lendemain...
Fifa.com (17/12/2013)
Le FC Bayern München s'est imposé en demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013 devant Guangzhou Evergrande FC. Élu Homme du match Toyota, Philipp Lahm s'est réjoui de ce bon résultat. La marque de Mario Götze.
Par sa créativité et sa vivacité, le meneur de jeu a permis au FC Bayern de contourner la muraille défensive mise en place par les Chinois. L'international allemand s'est notamment distingué sur une belle combinaison côté droit avec Toni Kroos, conclue par un tir sur la transversale de l'ancien joueur du Bayer Leverkusen. Le petit ailier bavarois a été à l'origine de nombreuses actions offensives. "Nous avons rempli notre contrat en nous qualifiant pour la finale. Exception faite de la conclusion, tout était parfait", estime un Götze très satisfait à FIFA.com à l'issue de la rencontre.
Effectivement, les Munichois n'ont pas fait preuve d'un grand réalisme, au regard de leurs innombrables occasions. Le but de Götze n'est pas intervenu après un beau mouvement collectif, mais sur une frappe lointaine, qui plus est déviée. Mais l'intéressé ne fait pas la fine bouche. Il savoure le moment. "C'est un événement particulier, car qui sait si je participerai de nouveau à cette compétition un jour ?", assure-t-il.
Pourtant, malgré son talent, le jeune Allemand n'est pas directement responsable de la présence du FC Bayern au Maroc. Il aurait même pu l'en empêcher si la fin de la saison dernière n'avait pas été gâchée par les blessures. Car le club bavarois a validé son billet pour la Coupe du Monde des Clubs en remportant la Ligue des champions de l'UEFA face au Borussia Dortmund. À cette époque, Götze portait encore les couleurs de l'adversaire malheureux du Bayern en finale...
Une défaite qui ouvre des portes
Götze a cependant été contraint de suivre cette finale 100% allemande depuis les tribunes, en raison d'une blessure musculaire. Les images de la mine dépitée du joueur de Dortmund dans les tribunes de Wembley pendant le match ont fait le tour du monde, alors que l'international avait déjà annoncé sa future destination quelques mois avant. Cette défaite douloureuse lui vaut aujourd'hui de disputer la plus prestigieuse compétition de clubs au monde.
Pour autant, il préfère laisser le passé derrière lui. il à l'évocation de ce souvenir. "Maintenant, il faut repartir de l'avant. Les deux situations n'ont rien à voir." En attendant, Götze a encore régalé les spectateurs contre Guangzhou Evergrande FC.
La finale aura lieu le 21 décembre prochain, à Marrakech. Le Bayern trouvera sur sa route le vainqueur de la confrontation entre le Raja de Casablanca et le Clube Atlético Mineiro, vainqueur de la Copa Libertadores. "Le match sera certainement difficile, quelle que soit l'équipe d'en face", prévient l'auteur du troisième but allemand. "J'espère juste que nous soulèverons le trophée à l'issue de la rencontre".
Car cette fois, si le destin ne sourit pas à Götze, il aura peu de chances de rejoindre le camp des vainqueurs le lendemain...
Fifa.com (17/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Le Raja entre vieux souvenirs et nouveaux désirs
Treize ans après, le Raja de Casablanca s'offre un nouveau duel contre une équipe brésilienne en Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, avec l'espoir cette fois de décrocher un résultat positif. Adversaire de l'Atlético Mineiro en demi-finale, le champion du Maroc avait pris part en 2000 à l'édition inaugurale de l'épreuve, tombant dès son entrée en lice face à Corinthians (2:0).
Après cette défaite contre une formation qui allait arracher le titre, les Aigles verts allaient s'incliner face à Al Nassr (4:3) puis contre le Real Madrid au terme d'un match merveilleux où Geremi avait donné l'avantage aux Merengues dans les dernières minutes (3:2).
Cette première expérience reste aujourd'hui aussi vivace dans l'esprit des fans que dans celui des joueurs du Raja. "Cette équipe du Raja était vraiment très forte et elle avait réussi à porter haut les couleurs du football marocain dans le monde entier", se souvient pour FIFA.com le gardien Khalid Askri, devenu supporter du Raja après cette épreuve. "Je me rappelle qu'on était fiers de ce qu'ils avaient réussi au Brésil et du rôle qu'ils y avaient joué malgré les défaites contre le Real Madrid et Corinthians."
Askri ne se trompe pas quand il cite ce revers face au Real Madrid parmi les meilleurs moments de l'histoire de ce club triple vainqueur de la Ligue des champions africaine en 1989, 1997 et 1999. "Tous les Marocains se souviennent de ce match. Le Raja a perdu 3:2, mais il a réussi une performance énorme. On avait tenu le 2:2 quasiment jusqu'à la fin mais qu'ils avaient marqué le troisième à la suite d'un coup franc", se remémore Chemseddine Chtibi.
"La première participation du Raja à cette compétition avait été extraordinaire", complète le capitaine Mohsine Moutaouali. "La vidéo de cette rencontre est extrêmement populaire sur Internet et c'est le match le plus vendu du Maroc en DVD. C'est inoubliable pour moi et pour tous les fans, parce qu'on a montré ce jour-là qu'on était une équipe de classe mondiale malgré les différences qu'il pouvait y avoir avec des joueurs comme Fernando Hierro, Guti ou Iker Casillas."
Une autre histoire
Lors de l'actuelle Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, le Raja, champion du Maroc en titre, écrit un chapitre de son histoire internationale encore plus important. Avec les victoires in extremis décrochées face à Auckland City (2:1) et Monterrey (2:1), l'équipe de Casablanca a dépassé ses objectifs et vu ses bruyants supporters prendre part à une belle fête à Agadir. "Nous avons envie de faire au moins aussi bien que la génération de 2000 pour que tous les Marocains puissent être fiers de nous. A ce stade, nous n'avons plus rien à perdre", explique le gardien Askri, investi d'une nouvelle mission après ses performances héroïques contre Monterrey en quart : faire échec aux tentatives de Ronaldinho, Jô, ou Diego Tardelli, les trois principales vedettes de l'Atlético Mineiro.
"Ils ont un équipe très solide et leurs moyens leur permettent de recruter des joueurs du calibre de Ronaldinho. C'est une star planétaire et pour moi c'est un rêve de l'affronter. Mais nous avons bien envie d'aller en finale", annonce le portier. "Certaines personnes disent que les Marocains sont les Brésiliens de l'Afrique du Nord. Nous comptons sur nos supporters pour nous pousser, parce qu'on a très envie d'aller en finale et de la gagner", complète Chtibi.
Les atouts du Raja à Maroc 2013 ont déjà été identifiées par l'Atlético Mineiro de Cuca, mais le dernier vainqueur de la Copa Libertadores a tout intérêt à jouer serré pour éviter de se faire surprendre comme l'Internacional, battu en demi-finale de l'édition 2010 par le TP Mazembe. "On s'attendait à une victoire de Monterrey, en raison de l'histoire de ce club. Donc, oui, c'était une surprise de voir le Raja l'emporter", souligne Cuca avant de conclure : "Les équipes africaines sont parfois un peu indisciplinées mais le Raja a un jeu très posé et il a fait le nécessaire pour avoir la possibilité de nous défier."
Fifa.com (18/12/2013)
Treize ans après, le Raja de Casablanca s'offre un nouveau duel contre une équipe brésilienne en Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, avec l'espoir cette fois de décrocher un résultat positif. Adversaire de l'Atlético Mineiro en demi-finale, le champion du Maroc avait pris part en 2000 à l'édition inaugurale de l'épreuve, tombant dès son entrée en lice face à Corinthians (2:0).
Après cette défaite contre une formation qui allait arracher le titre, les Aigles verts allaient s'incliner face à Al Nassr (4:3) puis contre le Real Madrid au terme d'un match merveilleux où Geremi avait donné l'avantage aux Merengues dans les dernières minutes (3:2).
Cette première expérience reste aujourd'hui aussi vivace dans l'esprit des fans que dans celui des joueurs du Raja. "Cette équipe du Raja était vraiment très forte et elle avait réussi à porter haut les couleurs du football marocain dans le monde entier", se souvient pour FIFA.com le gardien Khalid Askri, devenu supporter du Raja après cette épreuve. "Je me rappelle qu'on était fiers de ce qu'ils avaient réussi au Brésil et du rôle qu'ils y avaient joué malgré les défaites contre le Real Madrid et Corinthians."
Askri ne se trompe pas quand il cite ce revers face au Real Madrid parmi les meilleurs moments de l'histoire de ce club triple vainqueur de la Ligue des champions africaine en 1989, 1997 et 1999. "Tous les Marocains se souviennent de ce match. Le Raja a perdu 3:2, mais il a réussi une performance énorme. On avait tenu le 2:2 quasiment jusqu'à la fin mais qu'ils avaient marqué le troisième à la suite d'un coup franc", se remémore Chemseddine Chtibi.
"La première participation du Raja à cette compétition avait été extraordinaire", complète le capitaine Mohsine Moutaouali. "La vidéo de cette rencontre est extrêmement populaire sur Internet et c'est le match le plus vendu du Maroc en DVD. C'est inoubliable pour moi et pour tous les fans, parce qu'on a montré ce jour-là qu'on était une équipe de classe mondiale malgré les différences qu'il pouvait y avoir avec des joueurs comme Fernando Hierro, Guti ou Iker Casillas."
Une autre histoire
Lors de l'actuelle Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, le Raja, champion du Maroc en titre, écrit un chapitre de son histoire internationale encore plus important. Avec les victoires in extremis décrochées face à Auckland City (2:1) et Monterrey (2:1), l'équipe de Casablanca a dépassé ses objectifs et vu ses bruyants supporters prendre part à une belle fête à Agadir. "Nous avons envie de faire au moins aussi bien que la génération de 2000 pour que tous les Marocains puissent être fiers de nous. A ce stade, nous n'avons plus rien à perdre", explique le gardien Askri, investi d'une nouvelle mission après ses performances héroïques contre Monterrey en quart : faire échec aux tentatives de Ronaldinho, Jô, ou Diego Tardelli, les trois principales vedettes de l'Atlético Mineiro.
"Ils ont un équipe très solide et leurs moyens leur permettent de recruter des joueurs du calibre de Ronaldinho. C'est une star planétaire et pour moi c'est un rêve de l'affronter. Mais nous avons bien envie d'aller en finale", annonce le portier. "Certaines personnes disent que les Marocains sont les Brésiliens de l'Afrique du Nord. Nous comptons sur nos supporters pour nous pousser, parce qu'on a très envie d'aller en finale et de la gagner", complète Chtibi.
Les atouts du Raja à Maroc 2013 ont déjà été identifiées par l'Atlético Mineiro de Cuca, mais le dernier vainqueur de la Copa Libertadores a tout intérêt à jouer serré pour éviter de se faire surprendre comme l'Internacional, battu en demi-finale de l'édition 2010 par le TP Mazembe. "On s'attendait à une victoire de Monterrey, en raison de l'histoire de ce club. Donc, oui, c'était une surprise de voir le Raja l'emporter", souligne Cuca avant de conclure : "Les équipes africaines sont parfois un peu indisciplinées mais le Raja a un jeu très posé et il a fait le nécessaire pour avoir la possibilité de nous défier."
Fifa.com (18/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Al Ahly SC 1 - CF Monterrey 5
Delgado vole, Monterrey se console (1:5)
Al Ahly SC
EMAD METEAB (8')
CF Monterrey
Neri CARDOZO (3')
Cesar DELGADO (22' 65')
Leobardo LOPEZ (27')
Humberto SUAZO (45' BSP)
Le CF Monterrey a terminé sur une note positive son séjour au Maroc en décrochant la cinquième place de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2013 aux dépens d’Al Ahly SC, grâce notamment à un César Delgado entré dans l’histoire du tournoi.
Entre deux équipes en fin de cycle, les Egyptiens débutent le mieux par un centre de la droite coupé de la tête par Emad Meteab au ras du poteau droit de Jonathan Orozco (2’). Réponse immédiate - et efficace - des Rayados : Efrain Juarez centre de la droite pour Humberto Suazo qui contrôle et décale Neri Cardozo. Le plat du pied de l’Argentin dans le petit filet opposé lance les hostilités (4’, 0:1). Meteab répond immédiatement en exploitant un centre mal renvoyé qu’il glisse entre les jambes du portier aztèque. (8’, 1:1). Dans une rencontre où l’enjeu n’est que la consolation d’avoir manqué les demi-finales, les attaquants jouent sans retenue, et les défenseurs sans conviction. Ceux d’Al Ahly ne sont pas vigilants sur la passe en profondeur de Cardozo dans la course de César Delgado. Chelito garde son sang-froid pour rejoindre les meilleurs buteurs de l’histoire du tournoi, Mohamed Aboutrika, Denilson et Lionel Messi, avec quatre buts (22’, 1:2).
Delgado prend les commandes
Le gardien Sherif Ekramy n’est pas inspiré non plus et laisse glisser sous son ventre une volée de Leobardo Lopez à la réception d’un corner (27’, 1:3). A défaut de suspense, les spectateurs du stade de Marrakech ont du spectacle, et le tableau d’affichage s’anime encore avant la pause lorsque Chupete Suazo transforme un penalty pour punir une faute de Wael Gomaa sur Lopez (45’, 1:4).
Les triples champions de la CONCACAF continuent à dominer au retour des vestiaires, mais l’action la plus dangereuse est égyptienne. Orozco doit s’envoler pour sortir de sa lucarne un tir précis d’Abdalla Saïd. Pas de quoi inquiéter les Mexicains qui en remettent une couche, encore par Delgado à la conclusion d’un contre parfait. L’Argentin reprend la remise de Suazo pour prendre seul la tête du classement historique des buteurs, mais également celui de Maroc 2013 (65’, 1:5).
Une belle manière pour Monterrey de prendre congé d'un tournoi qu'ils fréquentaient depuis 2011, mais qu'ils ne disputeront pas l'an prochain, faute d'avoir pu se qualifier pour la prochaine Ligue des champions.
Fifa.com (18/12/2013)
Delgado vole, Monterrey se console (1:5)
Al Ahly SC
EMAD METEAB (8')
CF Monterrey
Neri CARDOZO (3')
Cesar DELGADO (22' 65')
Leobardo LOPEZ (27')
Humberto SUAZO (45' BSP)
Le CF Monterrey a terminé sur une note positive son séjour au Maroc en décrochant la cinquième place de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2013 aux dépens d’Al Ahly SC, grâce notamment à un César Delgado entré dans l’histoire du tournoi.
Entre deux équipes en fin de cycle, les Egyptiens débutent le mieux par un centre de la droite coupé de la tête par Emad Meteab au ras du poteau droit de Jonathan Orozco (2’). Réponse immédiate - et efficace - des Rayados : Efrain Juarez centre de la droite pour Humberto Suazo qui contrôle et décale Neri Cardozo. Le plat du pied de l’Argentin dans le petit filet opposé lance les hostilités (4’, 0:1). Meteab répond immédiatement en exploitant un centre mal renvoyé qu’il glisse entre les jambes du portier aztèque. (8’, 1:1). Dans une rencontre où l’enjeu n’est que la consolation d’avoir manqué les demi-finales, les attaquants jouent sans retenue, et les défenseurs sans conviction. Ceux d’Al Ahly ne sont pas vigilants sur la passe en profondeur de Cardozo dans la course de César Delgado. Chelito garde son sang-froid pour rejoindre les meilleurs buteurs de l’histoire du tournoi, Mohamed Aboutrika, Denilson et Lionel Messi, avec quatre buts (22’, 1:2).
Delgado prend les commandes
Le gardien Sherif Ekramy n’est pas inspiré non plus et laisse glisser sous son ventre une volée de Leobardo Lopez à la réception d’un corner (27’, 1:3). A défaut de suspense, les spectateurs du stade de Marrakech ont du spectacle, et le tableau d’affichage s’anime encore avant la pause lorsque Chupete Suazo transforme un penalty pour punir une faute de Wael Gomaa sur Lopez (45’, 1:4).
Les triples champions de la CONCACAF continuent à dominer au retour des vestiaires, mais l’action la plus dangereuse est égyptienne. Orozco doit s’envoler pour sortir de sa lucarne un tir précis d’Abdalla Saïd. Pas de quoi inquiéter les Mexicains qui en remettent une couche, encore par Delgado à la conclusion d’un contre parfait. L’Argentin reprend la remise de Suazo pour prendre seul la tête du classement historique des buteurs, mais également celui de Maroc 2013 (65’, 1:5).
Une belle manière pour Monterrey de prendre congé d'un tournoi qu'ils fréquentaient depuis 2011, mais qu'ils ne disputeront pas l'an prochain, faute d'avoir pu se qualifier pour la prochaine Ligue des champions.
Fifa.com (18/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Delgado a un record et des remords
Tous les records de Lionel Messi semblent impossibles à atteindre, et encore plus à dépasser. Pourtant, il devait déjà se contenter de partager celui des buts inscrits en Coupe du Monde des Clubs de la FIFA avec Denilson et Mohamed Aboutrika. Depuis ce 18 décembre 2013, l’Argentin, le Brésilien et l’Egyptien ont même été effacés des tablettes. En inscrivant un doublé face à Al Ahly SC lors du match pour la cinquième place de l’édition 2013, César Delgado a marqué ses quatrième et cinquième but dans l’épreuve, tous pour le compte du CF Monterrey.
Un exploit de taille quand on sait que l’ancien international albiceleste n’a jamais dépassé le stade des demi-finales, alors que son compatriote du FC Barcelone a remporté deux fois l’épreuve. "C’est un record qui me rend très fier et heureux, évidemment, mais il n’y a aucune comparaison à faire avec Messi", tempère immédiatement Chelito lorsque FIFA.com évoque son prédécesseur dans les livres d’histoire. "Leo fait partie d’une catégorie à part, et que mon nom soit associé au sien est un honneur, mais c’est juste un chiffre."
Un chiffre que Delgado a pu atteindre grâce aux trois participations consécutives des Rayados au tournoi mondial, fruits de trois victoires en Ligue des champions de la CONCACAF entre 2011 et 2013. "Ce n’est pas rien d’être meilleur buteur de ce tournoi", juge le héros du jour quelques minutes après la victoire 51 face aux Egyptiens. "Inscrire cinq buts dans cette compétition de niveau mondial, ce n’est pas facile, mais ça le devient un peu quand vous jouez dans une équipe comme Monterrey, avec des coéquipiers qui font tout pour vous mettre dans les meilleures conditions", ajoute l’attaquant qui a du mal à sourire, malgré sa performance historique.
Des buts contre une finale
Car avec le talent des Humberto Suazo, José Maria Basanta, Neri Cardozo et autres Ricardo Osorio, et malgré l’expérience des deux participations précédentes, les Mexicains ont globalement raté leur compétition. "La fierté personnelle n’enlève rien à la déception de ne pas avoir atteint notre objectif collectif", confirme l’ancien joueur de l’Olympique lyonnais qui, comme ses coéquipiers, espérait progresser encore après la cinquième place de 2011 et la troisième de 2012. "Encore une fois, nous n’arrivons pas à franchir l’obstacle et il nous manque toujours quelque chose pour atteindre ce cap. Sincèrement, j’échangerais tous mes buts contre une place en finale."
Battus par les hôtes du Raja de Casablanca en quart de finale, les Mexicains ont fait une croix sur leur rêve plus vite que prévu. Surtout, ils sont assurés de ne pas pouvoir y prétendre l’an prochain après avoir échoué dans les qualifications pour la phase finale du championnat national, et donc de la prochaine Ligue des champions. "La victoire, la cinquième place et ce record atténuent un peu notre tristesse", admet encore l’Homme du Match Toyota de la rencontre. "Mais il faut se servir de tout ce que nous avons réalisé dans cette période pour débuter une nouvelle histoire."
A 32 ans, Delgado n’a pas encore écrit les dernières lignes de la sienne, mais celle-ci s’est enrichie d’un nouveau chapitre. "C’est un tournoi qui représente beaucoup pour moi, surtout en tant que Sud-Américain, nous y attachons beaucoup d’importance", assure-t-il. "Arriver si haut, avec cinq buts, c’est un plaisir encore plus fort pour un Argentin. C’est pour ça que j’espère que l’histoire n’est pas finie et que je pourrai revenir et en marquer encore quelques-uns."
Fifa.com (18/12/2013)
Tous les records de Lionel Messi semblent impossibles à atteindre, et encore plus à dépasser. Pourtant, il devait déjà se contenter de partager celui des buts inscrits en Coupe du Monde des Clubs de la FIFA avec Denilson et Mohamed Aboutrika. Depuis ce 18 décembre 2013, l’Argentin, le Brésilien et l’Egyptien ont même été effacés des tablettes. En inscrivant un doublé face à Al Ahly SC lors du match pour la cinquième place de l’édition 2013, César Delgado a marqué ses quatrième et cinquième but dans l’épreuve, tous pour le compte du CF Monterrey.
Un exploit de taille quand on sait que l’ancien international albiceleste n’a jamais dépassé le stade des demi-finales, alors que son compatriote du FC Barcelone a remporté deux fois l’épreuve. "C’est un record qui me rend très fier et heureux, évidemment, mais il n’y a aucune comparaison à faire avec Messi", tempère immédiatement Chelito lorsque FIFA.com évoque son prédécesseur dans les livres d’histoire. "Leo fait partie d’une catégorie à part, et que mon nom soit associé au sien est un honneur, mais c’est juste un chiffre."
Un chiffre que Delgado a pu atteindre grâce aux trois participations consécutives des Rayados au tournoi mondial, fruits de trois victoires en Ligue des champions de la CONCACAF entre 2011 et 2013. "Ce n’est pas rien d’être meilleur buteur de ce tournoi", juge le héros du jour quelques minutes après la victoire 51 face aux Egyptiens. "Inscrire cinq buts dans cette compétition de niveau mondial, ce n’est pas facile, mais ça le devient un peu quand vous jouez dans une équipe comme Monterrey, avec des coéquipiers qui font tout pour vous mettre dans les meilleures conditions", ajoute l’attaquant qui a du mal à sourire, malgré sa performance historique.
Des buts contre une finale
Car avec le talent des Humberto Suazo, José Maria Basanta, Neri Cardozo et autres Ricardo Osorio, et malgré l’expérience des deux participations précédentes, les Mexicains ont globalement raté leur compétition. "La fierté personnelle n’enlève rien à la déception de ne pas avoir atteint notre objectif collectif", confirme l’ancien joueur de l’Olympique lyonnais qui, comme ses coéquipiers, espérait progresser encore après la cinquième place de 2011 et la troisième de 2012. "Encore une fois, nous n’arrivons pas à franchir l’obstacle et il nous manque toujours quelque chose pour atteindre ce cap. Sincèrement, j’échangerais tous mes buts contre une place en finale."
Battus par les hôtes du Raja de Casablanca en quart de finale, les Mexicains ont fait une croix sur leur rêve plus vite que prévu. Surtout, ils sont assurés de ne pas pouvoir y prétendre l’an prochain après avoir échoué dans les qualifications pour la phase finale du championnat national, et donc de la prochaine Ligue des champions. "La victoire, la cinquième place et ce record atténuent un peu notre tristesse", admet encore l’Homme du Match Toyota de la rencontre. "Mais il faut se servir de tout ce que nous avons réalisé dans cette période pour débuter une nouvelle histoire."
A 32 ans, Delgado n’a pas encore écrit les dernières lignes de la sienne, mais celle-ci s’est enrichie d’un nouveau chapitre. "C’est un tournoi qui représente beaucoup pour moi, surtout en tant que Sud-Américain, nous y attachons beaucoup d’importance", assure-t-il. "Arriver si haut, avec cinq buts, c’est un plaisir encore plus fort pour un Argentin. C’est pour ça que j’espère que l’histoire n’est pas finie et que je pourrai revenir et en marquer encore quelques-uns."
Fifa.com (18/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Raja Casablanca 3 - Atletico Mineiro 1
Le Raja en finale et en délire (3:1)
Raja Casablanca
Mouhssine IAJOUR (51')
Mohsine MOUTAOUALI (84' BSP)
Vivien MABIDE (90'+4)
Atletico Mineiro
RONALDINHO (63')
Le grand moment est arrivé pour le Raja de Casablanca, demi-finaliste de "sa" Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2013, face à l’Atlético Mineiro. Contrairement aux matches précédents, même si le public rajaoui est largement le plus bruyant, le Stade de Marrakech est largement garni par le public brésilien. Mais après 90 minutes, le favori sud-américain et ses supporters sont en larmes, et les locaux en délire.
Marcos Rocha prend le premier risque en décochant une frappe de 20 mètres qui manque de précision (7’), mais Chemseddine Chtibi lui répond sur corner en envoyant sa tête au-dessus (13’). Autre histoire de tête, mais de l’autre côté, celle de Leonardo Silva sur un coup franc piqué de Ronaldinho, connaît le même sort (18’). L’Atlético s’installe dans la surface marocaine, et Jô, bien placé après une action de Fernandinho sur la gauche, voit sa reprise en bout de course filer au ras du poteau droit de Khalid Askri (22’). Pas plus de chance pour Fernandinho sur un tir croisé à ras de terre, qu’Askri accompagne des yeux au ras de son poteau gauche (33’).
Le Raja subit, mais sait profiter de chaque petite occasion. Lorsqu’Adil Karrouchy s’échappe à gauche et centre parfaitement dans la course de Mohsine Moutaouali, il faut une parade réflexe étonnante de Victor pour éviter le pire aux Brésiliens (36’). Juste après, la gourmandise du capitaine marocain le prive de l’ouverture du score. Il choisit le tir croisé sans angle, alors que deux coéquipiers attendaient au centre (40’). Mouhssine Iajour la joue aussi en solo, mais à sa décharge, il était bien trop rapide pour ses coéquipiers. N’empêche, le résultat est le même et le cuir finit dans le petit filet (44’).
Triple éruption
Après la pause, c’est un Raja déchaîné qui revient sur la pelouse, et un Atlético trop passif. Sur une inspiration géniale d’Abdellah Hafidi de l’aile droite, Iajour reçoit le cuir en pleine course sur le côté opposé. A l’entrée de la surface, il place un tir à ras de terre qui trompe Victor au ras de son montant droit (51’, 1 :0). Les tribunes sont en ébullition et chauffent encre plus dans la foulée sur un contre mal joué, et un but de Hafidi logiquement refusé pour hors-jeu (53’). Mais Ronaldinho se charge vite de les refroidir…
Et de quelle manière ! Sur un coup franc excentré sr la gauche, le génie auriverde enroule parfaitement sa frappe qui frappe le poteau opposé pour remettre les compteurs à zéro (63’, 1:1). Le Galo reprend le contrôle du match, et le Raja son rôle de spécialiste des contres. Celui lancé par Iajour sur la gauche se conclut par une faute de Rever dans sa surface, et Moutaouali déclenche une deuxième éruption du volcan marocain en transformant le penalty (84’, 2:1).
Les Sud-Américains n’ont pas le temps de réagir et subissent un dernier contre explosif que Vivien Mabide pousse au fond après un lob sur la transversale de Moutaouali (90'+4, 3:1). Les joueurs de Cuca rejoignent bien malgré eux leurs compatriotes de l’Internacional Porto Alegre, seule autre équipe de la CONMEBOL à ne pas avoir atteint la finale du tournoi. Le Raja affrontera le FC Bayern München en finale. Mais d’ici là, il va s’offrir une longue et belle fête partagée par tout un pays...
Fifa.com (18/12/2013)
Le Raja en finale et en délire (3:1)
Raja Casablanca
Mouhssine IAJOUR (51')
Mohsine MOUTAOUALI (84' BSP)
Vivien MABIDE (90'+4)
Atletico Mineiro
RONALDINHO (63')
Le grand moment est arrivé pour le Raja de Casablanca, demi-finaliste de "sa" Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2013, face à l’Atlético Mineiro. Contrairement aux matches précédents, même si le public rajaoui est largement le plus bruyant, le Stade de Marrakech est largement garni par le public brésilien. Mais après 90 minutes, le favori sud-américain et ses supporters sont en larmes, et les locaux en délire.
Marcos Rocha prend le premier risque en décochant une frappe de 20 mètres qui manque de précision (7’), mais Chemseddine Chtibi lui répond sur corner en envoyant sa tête au-dessus (13’). Autre histoire de tête, mais de l’autre côté, celle de Leonardo Silva sur un coup franc piqué de Ronaldinho, connaît le même sort (18’). L’Atlético s’installe dans la surface marocaine, et Jô, bien placé après une action de Fernandinho sur la gauche, voit sa reprise en bout de course filer au ras du poteau droit de Khalid Askri (22’). Pas plus de chance pour Fernandinho sur un tir croisé à ras de terre, qu’Askri accompagne des yeux au ras de son poteau gauche (33’).
Le Raja subit, mais sait profiter de chaque petite occasion. Lorsqu’Adil Karrouchy s’échappe à gauche et centre parfaitement dans la course de Mohsine Moutaouali, il faut une parade réflexe étonnante de Victor pour éviter le pire aux Brésiliens (36’). Juste après, la gourmandise du capitaine marocain le prive de l’ouverture du score. Il choisit le tir croisé sans angle, alors que deux coéquipiers attendaient au centre (40’). Mouhssine Iajour la joue aussi en solo, mais à sa décharge, il était bien trop rapide pour ses coéquipiers. N’empêche, le résultat est le même et le cuir finit dans le petit filet (44’).
Triple éruption
Après la pause, c’est un Raja déchaîné qui revient sur la pelouse, et un Atlético trop passif. Sur une inspiration géniale d’Abdellah Hafidi de l’aile droite, Iajour reçoit le cuir en pleine course sur le côté opposé. A l’entrée de la surface, il place un tir à ras de terre qui trompe Victor au ras de son montant droit (51’, 1 :0). Les tribunes sont en ébullition et chauffent encre plus dans la foulée sur un contre mal joué, et un but de Hafidi logiquement refusé pour hors-jeu (53’). Mais Ronaldinho se charge vite de les refroidir…
Et de quelle manière ! Sur un coup franc excentré sr la gauche, le génie auriverde enroule parfaitement sa frappe qui frappe le poteau opposé pour remettre les compteurs à zéro (63’, 1:1). Le Galo reprend le contrôle du match, et le Raja son rôle de spécialiste des contres. Celui lancé par Iajour sur la gauche se conclut par une faute de Rever dans sa surface, et Moutaouali déclenche une deuxième éruption du volcan marocain en transformant le penalty (84’, 2:1).
Les Sud-Américains n’ont pas le temps de réagir et subissent un dernier contre explosif que Vivien Mabide pousse au fond après un lob sur la transversale de Moutaouali (90'+4, 3:1). Les joueurs de Cuca rejoignent bien malgré eux leurs compatriotes de l’Internacional Porto Alegre, seule autre équipe de la CONMEBOL à ne pas avoir atteint la finale du tournoi. Le Raja affrontera le FC Bayern München en finale. Mais d’ici là, il va s’offrir une longue et belle fête partagée par tout un pays...
Fifa.com (18/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Le Raja suit la règle de trois
Mais où est donc passée l’équipe fébrile du Raja de Casablanca qui enchaînait les défaites il y a encore quelques semaines, au point de provoquer le départ de son entraîneur Mhamed Fakhir à quelques jours de l’ouverture de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2013 ?
En l’espace d’une semaine et de trois rencontres, les Rajaouis sont redevenus une machine à gagner. Car après leur victoire en demi-finale face à l’Atlético Mineiro, ils sont désormais armés pour tenter de renverser une nouvelle montagne en finale : le FC Bayern München. "Le rêve n’est pas près de s’arrêter, et nous ferons tout pour qu’il continue jusqu’au coup de sifflet de final contre le Bayern", annonce au micro de FIFA.com un Mouhssine Iajour en extase après avoir marqué un but et provoqué un penalty contre le club brésilien, qui avait pourtant réussi à revenir au score. "Nous n’abandonnons jamais, et cette équipe possède des ressources mentales inépuisables."
Difficile d’accuser Iajour d’exagération. Pour la troisième fois, les Nord-Africains ont vécu le même scénario : une ouverture du score qui déchaîne leur enthousiasme, une égalisation en forme de douche froide qui semble les condamner, puis un sursaut d’orgueil en toute fin de match pour s’ouvrir les portes du tour suivant. "C’est difficile d’expliquer ce qu’on ressent dans des moments pareils", ajoute Chemseddine Chtibi, qui avait trouvé le chemin des filets contre le CF Monterrey. "On se sent pousser des ailes même si on n'est pas favori, et on ne cesse jamais de croire en nos chances."
Mais il serait réducteur d’expliquer les scénarii hitchcockiens qu’offre la Vox Populi à son public par sa simple volonté de fer. L’entraîneur Faouzi Benzarti, fraîchement installé sur le banc de touche, a également sa part de responsabilité dans la renaissance casablancaise. "C’est vrai qu’il a su tirer le meilleur de nous-mêmes en nous redonnant confiance après quelques matches malheureux", admet Iajour qui, avec deux buts et encore un match à jouer, rêve du titre de meilleur buteur du tournoi. "Et sa philosophie est plus offensive que notre entraîneur précédent. Il ne renonce jamais à jouer l’attaque quel que soit le déroulement du match."
Tactique et public
Le Congolais Deo Kanda est bien placé pour en témoigner. Entré en cours de jeu à deux reprises depuis le début du tournoi, il apporte sa vitesse et ses capacités de débordement pour faire pencher la balance en fin de match. "Nous avions bien étudié l’Atlético et nous savions qu’ils tenteraient de faire pression sur notre axe central", nous explique celui qui, à 1:1 face à Auckland City en ouverture, était sorti du banc pour provoquer le but décisif d’Abdelilah Hafidi. "Nous savions que si nous résistions à cette tactique et que si nous ressortions le ballon intelligement et rapidement sur les ailes, nous aurions des occasions de contre."
Celles-ci se sont multipliées à mesure que le Galo augmentait sa statistique de possession de balle, et les Rajouis les ont jouées à merveille. Iajour servi par Hafidi a d’abord donné l’avantage aux siens, avant de frapper encore en fin de match en provoquant une faute de Rever et un penalty transformé par Mohcine Moutaouali. La cerise sur le gâteau a été posée par le remplaçant Vivien Mabide, encore sur un ballon en contre, que Moutaouli avait envoyé sur la transversale.
Enfin, outre une motivation à toute épreuve et un plan tactique parfaitement exécuté, les champions du Maroc 2013 ont pu compter sur un troisième atout de poids, là-aussi supérieur à celui opposé par les Sud-Américains : un public déchaîné qui n’a laissé aucune chance aux presque 10 000 torcedores présents dans le stade de Marrakech. "C’est comme avoir tout le Maroc derrière nous, on peut réaliser des exploits incroyables avec un soutien comme celui-là", estime Chtibi en référence aux explosions de décibels qui sont accompagnés chacun des trois buts. "Les scènes de liesse qui accompagnent nos victoires non seulement nous remplissent de bonheur, mais en plus elles nous poussent à jouer encore mieux", conclut Iajour.
De bon augure avant la finale face au Bayern, puisque les rues de Marrakech et de Casablanca sont parties pour une nuit blanche…
Fifa.com (18/12/2013)
Mais où est donc passée l’équipe fébrile du Raja de Casablanca qui enchaînait les défaites il y a encore quelques semaines, au point de provoquer le départ de son entraîneur Mhamed Fakhir à quelques jours de l’ouverture de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2013 ?
En l’espace d’une semaine et de trois rencontres, les Rajaouis sont redevenus une machine à gagner. Car après leur victoire en demi-finale face à l’Atlético Mineiro, ils sont désormais armés pour tenter de renverser une nouvelle montagne en finale : le FC Bayern München. "Le rêve n’est pas près de s’arrêter, et nous ferons tout pour qu’il continue jusqu’au coup de sifflet de final contre le Bayern", annonce au micro de FIFA.com un Mouhssine Iajour en extase après avoir marqué un but et provoqué un penalty contre le club brésilien, qui avait pourtant réussi à revenir au score. "Nous n’abandonnons jamais, et cette équipe possède des ressources mentales inépuisables."
Difficile d’accuser Iajour d’exagération. Pour la troisième fois, les Nord-Africains ont vécu le même scénario : une ouverture du score qui déchaîne leur enthousiasme, une égalisation en forme de douche froide qui semble les condamner, puis un sursaut d’orgueil en toute fin de match pour s’ouvrir les portes du tour suivant. "C’est difficile d’expliquer ce qu’on ressent dans des moments pareils", ajoute Chemseddine Chtibi, qui avait trouvé le chemin des filets contre le CF Monterrey. "On se sent pousser des ailes même si on n'est pas favori, et on ne cesse jamais de croire en nos chances."
Mais il serait réducteur d’expliquer les scénarii hitchcockiens qu’offre la Vox Populi à son public par sa simple volonté de fer. L’entraîneur Faouzi Benzarti, fraîchement installé sur le banc de touche, a également sa part de responsabilité dans la renaissance casablancaise. "C’est vrai qu’il a su tirer le meilleur de nous-mêmes en nous redonnant confiance après quelques matches malheureux", admet Iajour qui, avec deux buts et encore un match à jouer, rêve du titre de meilleur buteur du tournoi. "Et sa philosophie est plus offensive que notre entraîneur précédent. Il ne renonce jamais à jouer l’attaque quel que soit le déroulement du match."
Tactique et public
Le Congolais Deo Kanda est bien placé pour en témoigner. Entré en cours de jeu à deux reprises depuis le début du tournoi, il apporte sa vitesse et ses capacités de débordement pour faire pencher la balance en fin de match. "Nous avions bien étudié l’Atlético et nous savions qu’ils tenteraient de faire pression sur notre axe central", nous explique celui qui, à 1:1 face à Auckland City en ouverture, était sorti du banc pour provoquer le but décisif d’Abdelilah Hafidi. "Nous savions que si nous résistions à cette tactique et que si nous ressortions le ballon intelligement et rapidement sur les ailes, nous aurions des occasions de contre."
Celles-ci se sont multipliées à mesure que le Galo augmentait sa statistique de possession de balle, et les Rajouis les ont jouées à merveille. Iajour servi par Hafidi a d’abord donné l’avantage aux siens, avant de frapper encore en fin de match en provoquant une faute de Rever et un penalty transformé par Mohcine Moutaouali. La cerise sur le gâteau a été posée par le remplaçant Vivien Mabide, encore sur un ballon en contre, que Moutaouli avait envoyé sur la transversale.
Enfin, outre une motivation à toute épreuve et un plan tactique parfaitement exécuté, les champions du Maroc 2013 ont pu compter sur un troisième atout de poids, là-aussi supérieur à celui opposé par les Sud-Américains : un public déchaîné qui n’a laissé aucune chance aux presque 10 000 torcedores présents dans le stade de Marrakech. "C’est comme avoir tout le Maroc derrière nous, on peut réaliser des exploits incroyables avec un soutien comme celui-là", estime Chtibi en référence aux explosions de décibels qui sont accompagnés chacun des trois buts. "Les scènes de liesse qui accompagnent nos victoires non seulement nous remplissent de bonheur, mais en plus elles nous poussent à jouer encore mieux", conclut Iajour.
De bon augure avant la finale face au Bayern, puisque les rues de Marrakech et de Casablanca sont parties pour une nuit blanche…
Fifa.com (18/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Pizarro toujours à la conquête du bonheur
Être attaquant de surface dans une équipe comptant dans son effectif un Mario Mandzukic qui marque but sur but, après avoir longtemps bénéficié de l’efficacité de Mario Gomez, et avant - peut-être - de voir Robert Lewandowski compléter le tableau, aurait de quoi décourager n’importe qui. Mais Claudio Pizarro, lui, ne fait pas d’histoire et prend sa situation de remplaçant au FC Bayern München avec un grand sourire.
Celui qu’il arbore en venant à la rencontre de FIFA.com à l’issue de la demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013 ne laisse aucun doute sur sa situation : le Péruvien est un homme heureux. "La vérité, c’est que c’est difficile pour un footballeur d’être plus heureux qu’au Bayern en ce moment", confirme-t-il après avoir pris part à la victoire 3:0 face à Guangzhou Evergrande FC. "Je joue dans une très grande équipe, avec certains des meilleurs joueurs du monde, et un entraîneur qui fait aussi partie des meilleurs. Nous sommes dans des conditions excellentes et nous jouons toutes les compétitions avec de réelles chances de les gagner. Etre un joueur du Bayern, c’est difficile de rêver mieux à l’heure actuelle."
Car faire partie du club allemand en 2013 signifie avoir garni son CV de quatre titres prestigieux, et avoir une chance d’en ajouter un cinquième. En cas de victoire face au Raja de Casablanca le 21 décembre prochain à Marrakech, les Bavarois ajouteraient une couronne de champion du monde des clubs à une liste comprenant déjà un championnat et une coupe d’Allemagne, une Supercoupe d’Europe, et une Ligue des champions de l’UEFA.
Un souvenir et un désir
Une situation à faire saliver n’importe quel jeune joueur ambitieux, mais qui a une saveur différente lorsque l’on a déjà soufflé 35 bougies et qu’on a un palmarès long comme un jour sans pain. "C’est vrai que l’essentiel de ma carrière est derrière moi, et c’est donc encore agréable dans ma situation de savoir que je peux encore gagner des titres", savoure Pizza qui, depuis ses débuts en 1996, a décroché, entre ses séjours à Munich et au Werder Brême, quatre championnats et cinq coupes d’Allemagne. "Même si je joue moins souvent, je connais les règles et je suis toujours heureux de participer à chaque fois que j’en ai l’occasion. J’espère que ce sera encore le cas en finale."
Fouler la pelouse du Stade de Marrakech face au champion du Maroc rappellera sans doute de bons souvenirs au meilleur buteur étranger de l’histoire de la Bundesliga. Car en 2001, l’ancien buteur de l’Alianza Lima avait remporté son premier titre avec le club bavarois justement lors de l’ancêtre de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, la Coupe intercontinentale. "Comment oublier ce match ! C’est un grand souvenir, très émouvant", affirme-t-il à propos du match remporté 1:0 face aux Argentins de Boca Juniors à Tokyo 12 ans auparavant. "En Amérique du Sud, ce tournoi a réellement la signification de désigner la meilleure équipe du monde. Ça représentait beaucoup pour tous les joueurs du Bayern à cette époque, mais peut-être encore plus pour moi. Désormais, le format du tournoi a changé, mais remporter encore une fois ce titre, qui signifie beaucoup dans une carrière, me rendrait vraiment heureux."
Pourtant, Pizarro l’avoue lui-même : difficile d’être plus heureux à l’heure actuelle…
Fifa.com (19/12/2013)
Être attaquant de surface dans une équipe comptant dans son effectif un Mario Mandzukic qui marque but sur but, après avoir longtemps bénéficié de l’efficacité de Mario Gomez, et avant - peut-être - de voir Robert Lewandowski compléter le tableau, aurait de quoi décourager n’importe qui. Mais Claudio Pizarro, lui, ne fait pas d’histoire et prend sa situation de remplaçant au FC Bayern München avec un grand sourire.
Celui qu’il arbore en venant à la rencontre de FIFA.com à l’issue de la demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013 ne laisse aucun doute sur sa situation : le Péruvien est un homme heureux. "La vérité, c’est que c’est difficile pour un footballeur d’être plus heureux qu’au Bayern en ce moment", confirme-t-il après avoir pris part à la victoire 3:0 face à Guangzhou Evergrande FC. "Je joue dans une très grande équipe, avec certains des meilleurs joueurs du monde, et un entraîneur qui fait aussi partie des meilleurs. Nous sommes dans des conditions excellentes et nous jouons toutes les compétitions avec de réelles chances de les gagner. Etre un joueur du Bayern, c’est difficile de rêver mieux à l’heure actuelle."
Car faire partie du club allemand en 2013 signifie avoir garni son CV de quatre titres prestigieux, et avoir une chance d’en ajouter un cinquième. En cas de victoire face au Raja de Casablanca le 21 décembre prochain à Marrakech, les Bavarois ajouteraient une couronne de champion du monde des clubs à une liste comprenant déjà un championnat et une coupe d’Allemagne, une Supercoupe d’Europe, et une Ligue des champions de l’UEFA.
Un souvenir et un désir
Une situation à faire saliver n’importe quel jeune joueur ambitieux, mais qui a une saveur différente lorsque l’on a déjà soufflé 35 bougies et qu’on a un palmarès long comme un jour sans pain. "C’est vrai que l’essentiel de ma carrière est derrière moi, et c’est donc encore agréable dans ma situation de savoir que je peux encore gagner des titres", savoure Pizza qui, depuis ses débuts en 1996, a décroché, entre ses séjours à Munich et au Werder Brême, quatre championnats et cinq coupes d’Allemagne. "Même si je joue moins souvent, je connais les règles et je suis toujours heureux de participer à chaque fois que j’en ai l’occasion. J’espère que ce sera encore le cas en finale."
Fouler la pelouse du Stade de Marrakech face au champion du Maroc rappellera sans doute de bons souvenirs au meilleur buteur étranger de l’histoire de la Bundesliga. Car en 2001, l’ancien buteur de l’Alianza Lima avait remporté son premier titre avec le club bavarois justement lors de l’ancêtre de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, la Coupe intercontinentale. "Comment oublier ce match ! C’est un grand souvenir, très émouvant", affirme-t-il à propos du match remporté 1:0 face aux Argentins de Boca Juniors à Tokyo 12 ans auparavant. "En Amérique du Sud, ce tournoi a réellement la signification de désigner la meilleure équipe du monde. Ça représentait beaucoup pour tous les joueurs du Bayern à cette époque, mais peut-être encore plus pour moi. Désormais, le format du tournoi a changé, mais remporter encore une fois ce titre, qui signifie beaucoup dans une carrière, me rendrait vraiment heureux."
Pourtant, Pizarro l’avoue lui-même : difficile d’être plus heureux à l’heure actuelle…
Fifa.com (19/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Ronaldinho : "Une année merveilleuse quand même"
Après autant de victoires, de titres et une lune de miel qui a duré pendant des mois, l'échec inattendu en demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013 devant le Raja de Casablanca a mis les joueurs de l'Atlético Mineiro dans une situation à laquelle ils n'étaient pas habitués et dans laquelle ils n'imaginaient pas se retrouver si tôt dans la compétition.
À la sortie du stade de Marrakech, la joie et l'optimisme qui caractérisaient les joueurs du Galo depuis deux ans a laissé place à une grande tristesse, ce que personne n'essaie de cacher côté brésilien. "Il n'y a pas grand-chose à dire. La déception est aussi forte que nos ambitions quand nous sommes arrivés ici", reconnaît Ronaldinho dans un entretien exclusif avec FIFA.com. "Nous nous attendions à ce genre de difficultés. Ce fut un beau match, ouvert, avec de nombreuses occasions de part et d'autre. Ils ont eu la chance de conclure les leurs."
Tout le monde a du mal à trouver ses mots dans le camp des champions d'Amérique du Sud en titre, y compris le capitaine Réver qui, il y a quelques mois, était dans un état d'esprit diamétralement opposé au moment de soulever la Copa Libertadores. "Il vaut mieux ne pas s'exprimer à chaud pour ne pas dire des choses désagréables, qui pourraient créer de l'instabilité ou des problèmes dans le vestiaire", affirme-t-il au micro de FIFA.com. "C'est révoltant et inacceptable d'être éliminé ainsi, surtout quand on débute avec l'étiquette de favori. Nous avons une équipe expérimentée, avec des joueurs aguerris comme Ronaldo et Gilberto, qui ont déjà vécu ce genre de situations difficiles. Quoi qu'il en soit, il n'y a pas de coupable pour cette élimination."
À jamais dans l'histoire
Si le présent est marqué par la déception, l'histoire et les événements d'un passé pas si lointain peuvent servir de motifs de réconfort pour Ronaldinho et ses coéquipiers. Après tout, ce qui se passe aujourd'hui fait penser aux difficultés connues par le club en 2011, qui avaient donné lieu à un rebond titanesque, avec à la clé un sacre historique en Libertadores.
En d'autres termes, les succès ultérieurs ont été à la mesure des blessures subies. "Ce fut une année merveilleuse. Juste après le centenaire du club, nous avons écrit la plus belle ligne de son palmarès", souligne Ronaldinho. "Nous sommes heureux d'avoir vécu cela, de représenter cette génération du club en cette année historique. Malheureusement, nous ne serons pas champions du monde. Cela va nous servir d'expérience pour la prochaine fois, pour être plus concentrés et ne pas répéter les mêmes erreurs."
"Je suis très fier de faire partie de l'histoire de l'Atlético", confirme Réver. "Aujourd'hui, c'est la tristesse qui prend le pas, mais il ne faut pas oublier notre joie en arrivant à Marrakech. On ne peut pas obtenir tout ce qu'on veut. Nous voulions beaucoup disputer cette finale, sans savoir si nous allions la gagner ou pas. Mais nous aurions au moins aimé tenter notre chance", confie Réver.
Des raisons de se battre
Ce qui restera également dans la mémoire des joueurs de l'Atlético, et plus particulièrement dans celle de Ronaldinho, c'est le comportement des Marocains au cours de ces dernières semaines et même au coup de sifflet final, lorsque des joueurs du Raja comme Vivien Mabide et Deo Kanda sont allés vers l'ancien joueur du FC Barcelone et de l'AC Milan pour la faire ovationner par le public. "Malgré la tristesse, ces témoignages d'affection me vont droit au cœur. C'est quelque chose d'extraordinaire de voir des adversaires vous traiter ainsi", réagit le génie auriverde. "Des gestes comme ça vous marquent à vie."
Certes, Ronaldinho aurait préféré remercier ses propres supporters. Il n'en reste pas moins que l'Atlético abordera son dernier match dans l'épreuve avec de sérieuses raisons de battre Guangzhou Evergrande FC, à commencer par celle d'éviter d'enregistrer le pire classement pour un club brésilien dans l'épreuve (l'Internacional avait été troisième en 2010), ou encore de permettre à Cuca, qui entraînera les Chinois de Shandong Luneng la saison prochaine, de partir sur une victoire.
"Nous n'avons pas trop parlé dans le vestiaire mais il est évident qu'au cours des prochains jours, il va falloir respirer un peu, dialoguer et tenter d'analyser ce qui n'a pas été. Nous voulons partir la tête haute", conclut Ronaldinho.
Fifa.com (19/12/2013)
Après autant de victoires, de titres et une lune de miel qui a duré pendant des mois, l'échec inattendu en demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013 devant le Raja de Casablanca a mis les joueurs de l'Atlético Mineiro dans une situation à laquelle ils n'étaient pas habitués et dans laquelle ils n'imaginaient pas se retrouver si tôt dans la compétition.
À la sortie du stade de Marrakech, la joie et l'optimisme qui caractérisaient les joueurs du Galo depuis deux ans a laissé place à une grande tristesse, ce que personne n'essaie de cacher côté brésilien. "Il n'y a pas grand-chose à dire. La déception est aussi forte que nos ambitions quand nous sommes arrivés ici", reconnaît Ronaldinho dans un entretien exclusif avec FIFA.com. "Nous nous attendions à ce genre de difficultés. Ce fut un beau match, ouvert, avec de nombreuses occasions de part et d'autre. Ils ont eu la chance de conclure les leurs."
Tout le monde a du mal à trouver ses mots dans le camp des champions d'Amérique du Sud en titre, y compris le capitaine Réver qui, il y a quelques mois, était dans un état d'esprit diamétralement opposé au moment de soulever la Copa Libertadores. "Il vaut mieux ne pas s'exprimer à chaud pour ne pas dire des choses désagréables, qui pourraient créer de l'instabilité ou des problèmes dans le vestiaire", affirme-t-il au micro de FIFA.com. "C'est révoltant et inacceptable d'être éliminé ainsi, surtout quand on débute avec l'étiquette de favori. Nous avons une équipe expérimentée, avec des joueurs aguerris comme Ronaldo et Gilberto, qui ont déjà vécu ce genre de situations difficiles. Quoi qu'il en soit, il n'y a pas de coupable pour cette élimination."
À jamais dans l'histoire
Si le présent est marqué par la déception, l'histoire et les événements d'un passé pas si lointain peuvent servir de motifs de réconfort pour Ronaldinho et ses coéquipiers. Après tout, ce qui se passe aujourd'hui fait penser aux difficultés connues par le club en 2011, qui avaient donné lieu à un rebond titanesque, avec à la clé un sacre historique en Libertadores.
En d'autres termes, les succès ultérieurs ont été à la mesure des blessures subies. "Ce fut une année merveilleuse. Juste après le centenaire du club, nous avons écrit la plus belle ligne de son palmarès", souligne Ronaldinho. "Nous sommes heureux d'avoir vécu cela, de représenter cette génération du club en cette année historique. Malheureusement, nous ne serons pas champions du monde. Cela va nous servir d'expérience pour la prochaine fois, pour être plus concentrés et ne pas répéter les mêmes erreurs."
"Je suis très fier de faire partie de l'histoire de l'Atlético", confirme Réver. "Aujourd'hui, c'est la tristesse qui prend le pas, mais il ne faut pas oublier notre joie en arrivant à Marrakech. On ne peut pas obtenir tout ce qu'on veut. Nous voulions beaucoup disputer cette finale, sans savoir si nous allions la gagner ou pas. Mais nous aurions au moins aimé tenter notre chance", confie Réver.
Des raisons de se battre
Ce qui restera également dans la mémoire des joueurs de l'Atlético, et plus particulièrement dans celle de Ronaldinho, c'est le comportement des Marocains au cours de ces dernières semaines et même au coup de sifflet final, lorsque des joueurs du Raja comme Vivien Mabide et Deo Kanda sont allés vers l'ancien joueur du FC Barcelone et de l'AC Milan pour la faire ovationner par le public. "Malgré la tristesse, ces témoignages d'affection me vont droit au cœur. C'est quelque chose d'extraordinaire de voir des adversaires vous traiter ainsi", réagit le génie auriverde. "Des gestes comme ça vous marquent à vie."
Certes, Ronaldinho aurait préféré remercier ses propres supporters. Il n'en reste pas moins que l'Atlético abordera son dernier match dans l'épreuve avec de sérieuses raisons de battre Guangzhou Evergrande FC, à commencer par celle d'éviter d'enregistrer le pire classement pour un club brésilien dans l'épreuve (l'Internacional avait été troisième en 2010), ou encore de permettre à Cuca, qui entraînera les Chinois de Shandong Luneng la saison prochaine, de partir sur une victoire.
"Nous n'avons pas trop parlé dans le vestiaire mais il est évident qu'au cours des prochains jours, il va falloir respirer un peu, dialoguer et tenter d'analyser ce qui n'a pas été. Nous voulons partir la tête haute", conclut Ronaldinho.
Fifa.com (19/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Blatter : "Un héritage pour l'avenir"
À quelques jours de la finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013, le Président Blatter, le Secrétaire Général de la FIFA Jérôme Valcke, le président de la Commission d'Organisation de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA Mohamed Raouraoua, le vice-président du Comité organisateur local (COL) Abdelilah El Akram et le directeur du tournoi Karim Alem ont répondu aux questions des représentants des médias lors d'une conférence de presse organisée ce jeudi 19 décembre.
Joseph S. Blatter, Président de la FIFA
À propos de la Coupe du Monde des Clubs 2013
La première Coupe du Monde des Clubs organisée sur le sol africain s'est révélée un franc succès et un très beau tournoi, pour plusieurs raisons. Les stades sont pleins et les supporters ont fait régner une ambiance fabuleuse à chaque match. La qualité des retransmissions télévisées à travers le monde est une autre source de satisfaction. Tous ces éléments contribuent au succès de cette compétition et à véhiculer une excellente image du Maroc. Je remercie tous ceux qui ont participé à l'organisation de ce tournoi. Cette édition marocaine est aussi un héritage pour l'avenir.
À propos de la technologie sur la ligne de but et du spray temporaire
Ce sont deux innovations de ce tournoi. Les retours des équipes, des joueurs et des arbitres sont très positifs. Nous sommes également satisfaits. La technologie sur la ligne de but et le spray temporaire seront utilisés lors de la prochaine Coupe du Monde au Brésil.
À propos de la présence du Raja de Casablanca en finale
Félicitations au Raja de Casablanca. Cette équipe a livré des performances fantastiques jusqu'ici. Le premier match contre Auckland City FC n'a pourtant pas été facile. La décision est intervenue dans le temps additionnel. Tout aurait pu être très différent. L'équipe a progressé au fil des matches et, si elle se trouve en finale, elle ne le doit qu'à elle-même. Elle a su générer un intérêt considérable de la part du public. Nous verrons bien ce qui se passera en finale. Tout est possible, c'est ce qui fait la beauté de ce jeu. Le Raja de Casablanca représentera le Maroc et toute l'Afrique. Il règnera certainement une atmosphère extraordinaire dans le stade. Je m'en réjouis à l'avance.
À propos de l'intérêt suscité par la Coupe du Monde des Clubs
L'Europe est encore un peu frileuse, même si les chiffres d'audience de la demi-finale du FC Bayern étaient très bons. Nous avons assisté à des matches époustouflants, ici au Maroc, disputés devant un public fantastique. La qualité du spectacle proposé contribuera peut-être à générer un engouement encore plus fort à l'avenir.
Mohamed Raouraoua, président de la Commission d'Organisation de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA
À propos de la Coupe du Monde des Clubs 2013
Au nom de la Commission d'Organisation, je tiens à remercier Son Altesse Royale, le gouvernement, le COL et la population marocaine. Cette Coupe du Monde des Clubs est un succès à tous les niveaux : les stades sont pleins, les chiffres d'audience sont excellents et les médias étaient au rendez-vous. La qualité du jeu proposé était également impressionnante. Les compétitions à plus de trois buts par match sont rares. Tous les contrôles antidopage effectués avant le tournoi se sont révélés négatifs. Nous sommes ravis de ces résultats et nous allons dès à présent nous mettre au travail pour faire en sorte que l'édition 2014 au Maroc connaisse le même succès.
Karim Alem, directeur du tournoi
À propos de la Coupe du Monde des Clubs 2013
Dès le début, les stades étaient pleins. Le deuxième jour à Agadir, nous avons atteint un taux de remplissage de 85 %. En demi-finale, nous étions à 82 %. Nous avons déjà vendu 86 % des billets pour la finale. Il reste donc encore quelques places disponibles. La couverture médiatique constitue un autre motif de satisfaction. Grâce à la diffusion des matches dans le monde entier, nous avons été en mesure de donner une très bonne image du Maroc. Je remercie la FIFA de son soutien. Au prix de nombreux efforts, nous avons atteint tous nos objectifs. Jusqu'à présent, ce tournoi a été un franc succès. Nous allons continuer à travailler main dans la main avec nos partenaires pour faire de la finale une conclusion digne de cet événement et une grande fête du football.
Jérôme Valcke, Secrétaire Général de la FIFA
À propos des Coupes du Monde des Clubs 2015 - 2018
Le processus de candidature commencera en février 2014. Les quatre prochaines éditions seront probablement attribuées en septembre 2014. Nous pourrions revenir au Japon ou partir en RP Chine, mais d'autres pays du Proche-Orient ont également fait part de leur intérêt.
Fifa.com (19/12/2013)
À quelques jours de la finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013, le Président Blatter, le Secrétaire Général de la FIFA Jérôme Valcke, le président de la Commission d'Organisation de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA Mohamed Raouraoua, le vice-président du Comité organisateur local (COL) Abdelilah El Akram et le directeur du tournoi Karim Alem ont répondu aux questions des représentants des médias lors d'une conférence de presse organisée ce jeudi 19 décembre.
Joseph S. Blatter, Président de la FIFA
À propos de la Coupe du Monde des Clubs 2013
La première Coupe du Monde des Clubs organisée sur le sol africain s'est révélée un franc succès et un très beau tournoi, pour plusieurs raisons. Les stades sont pleins et les supporters ont fait régner une ambiance fabuleuse à chaque match. La qualité des retransmissions télévisées à travers le monde est une autre source de satisfaction. Tous ces éléments contribuent au succès de cette compétition et à véhiculer une excellente image du Maroc. Je remercie tous ceux qui ont participé à l'organisation de ce tournoi. Cette édition marocaine est aussi un héritage pour l'avenir.
À propos de la technologie sur la ligne de but et du spray temporaire
Ce sont deux innovations de ce tournoi. Les retours des équipes, des joueurs et des arbitres sont très positifs. Nous sommes également satisfaits. La technologie sur la ligne de but et le spray temporaire seront utilisés lors de la prochaine Coupe du Monde au Brésil.
À propos de la présence du Raja de Casablanca en finale
Félicitations au Raja de Casablanca. Cette équipe a livré des performances fantastiques jusqu'ici. Le premier match contre Auckland City FC n'a pourtant pas été facile. La décision est intervenue dans le temps additionnel. Tout aurait pu être très différent. L'équipe a progressé au fil des matches et, si elle se trouve en finale, elle ne le doit qu'à elle-même. Elle a su générer un intérêt considérable de la part du public. Nous verrons bien ce qui se passera en finale. Tout est possible, c'est ce qui fait la beauté de ce jeu. Le Raja de Casablanca représentera le Maroc et toute l'Afrique. Il règnera certainement une atmosphère extraordinaire dans le stade. Je m'en réjouis à l'avance.
À propos de l'intérêt suscité par la Coupe du Monde des Clubs
L'Europe est encore un peu frileuse, même si les chiffres d'audience de la demi-finale du FC Bayern étaient très bons. Nous avons assisté à des matches époustouflants, ici au Maroc, disputés devant un public fantastique. La qualité du spectacle proposé contribuera peut-être à générer un engouement encore plus fort à l'avenir.
Mohamed Raouraoua, président de la Commission d'Organisation de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA
À propos de la Coupe du Monde des Clubs 2013
Au nom de la Commission d'Organisation, je tiens à remercier Son Altesse Royale, le gouvernement, le COL et la population marocaine. Cette Coupe du Monde des Clubs est un succès à tous les niveaux : les stades sont pleins, les chiffres d'audience sont excellents et les médias étaient au rendez-vous. La qualité du jeu proposé était également impressionnante. Les compétitions à plus de trois buts par match sont rares. Tous les contrôles antidopage effectués avant le tournoi se sont révélés négatifs. Nous sommes ravis de ces résultats et nous allons dès à présent nous mettre au travail pour faire en sorte que l'édition 2014 au Maroc connaisse le même succès.
Karim Alem, directeur du tournoi
À propos de la Coupe du Monde des Clubs 2013
Dès le début, les stades étaient pleins. Le deuxième jour à Agadir, nous avons atteint un taux de remplissage de 85 %. En demi-finale, nous étions à 82 %. Nous avons déjà vendu 86 % des billets pour la finale. Il reste donc encore quelques places disponibles. La couverture médiatique constitue un autre motif de satisfaction. Grâce à la diffusion des matches dans le monde entier, nous avons été en mesure de donner une très bonne image du Maroc. Je remercie la FIFA de son soutien. Au prix de nombreux efforts, nous avons atteint tous nos objectifs. Jusqu'à présent, ce tournoi a été un franc succès. Nous allons continuer à travailler main dans la main avec nos partenaires pour faire de la finale une conclusion digne de cet événement et une grande fête du football.
Jérôme Valcke, Secrétaire Général de la FIFA
À propos des Coupes du Monde des Clubs 2015 - 2018
Le processus de candidature commencera en février 2014. Les quatre prochaines éditions seront probablement attribuées en septembre 2014. Nous pourrions revenir au Japon ou partir en RP Chine, mais d'autres pays du Proche-Orient ont également fait part de leur intérêt.
Fifa.com (19/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Guangzhou Evergrande FC - Atletico Mineiro
Une sortie à réussir et un cadeau d'adieu à offrir
Battus en demi-finales, le Clube Atlético Mineiro et Guangzhou Evergrande FC auront à cœur de quitter la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013 sur une note positive. Le match pour la troisième place aura également une signification particulière pour deux acteurs qui ont largement contribué aux succès récents de leurs équipes : Cuca et Conca.
L'affiche
Guangzhou Evergrande FC - Clube Atlético Mineiro, stade de Marrakech, samedi 21 décembre, 16h30 (heure locale)
L'enjeu
Cuca s'assiéra pour la dernière fois sur le banc de l'Atlético. Au cours des deux ans et demi passés à la tête d'O Galo, le technicien a connu des moments difficiles avant de trouver la combinaison gagnante et de remporter la Copa Libertadores. Par une curieuse ironie du sort, la prochaine étape de sa carrière le mènera à Shandong Luneng, l'un des grands rivaux de Guangzhou Evergrande FC en RP Chine. Arrivés au Maroc avec des grandes ambitions, les Brésiliens doivent maintenant surmonter leur déception. S'ils venaient à échouer dans le match pour la troisième place, ils réaliseraient la plus mauvaise performance d'un représentant brésilien dans cette compétition. À ce jour, cette triste distinction revient à l'Internacional, troisième en 2010.
De son côté, Conca se prépare à faire le chemin en sens inverse pour rentrer et au Brésil et retrouver Fluminense. Pendant les deux ans et demi passés en RP Chine, le meneur de jeu argentin a participé à la montée en puissance de son équipe. En plus des trois titres de champion remportés consécutivement, il s'est également adjugé le prix du meilleur joueur de RP Chine en 2013. Auteur d'un but important contre Al Ahly SC en quart de finale, il espère maintenant aider Guangzhou Evergrande FC à égaler la meilleure performance d'une formation asiatique en Coupe du Monde des Clubs. La rencontre s'annonce également riche en émotions pour Muriqui, qui retrouvera le club dont il a défendu les couleurs jusqu'en 2010 et son transfert en RP Chine.
La stat
21 - Buteur contre le Raja de Casablanca, Ronaldinho est devenu le premier joueur à marquer dans toutes les compétitions officielles de la FIFA. Le total de l'ancien Parisien s'élève à 21 réalisations, réparties comme suit : deux en Coupe du Monde U-17 de la FIFA 1997, trois en Coupe du Monde U-20 de la FIFA 1999, neuf en Coupe des Confédérations de la FIFA (six en 1999 et trois en 2005), trois dans le Tournoi Olympique de Football (un en 2000 et deux en 2008), deux en Coupe du Monde de la FIFA™ 2002 et deux en Coupe du Monde des Clubs (un en 2006 et un en 2013).
Entendu…
"Le simple fait d'être présent dans cette compétition, aux côtés des meilleures équipes de la planète, représente quelque chose d'important aux yeux du public. Il faut saluer les progrès réalisés par le football chinois. Contre toute attente, nous avons atteint un niveau extraordinaire. Aujourd'hui, nous sommes en Coupe du Monde des Clubs et nous donnons la réplique aux champions d'Europe et d'Amérique du Sud. C'est une belle expérience pour nous et nous allons tout faire pour monter sur la troisième marche du podium." - Muriqui, attaquant de Guangzhou Evergrande FC
"Il faut retenir les leçons de nos erreurs pour continuer à progresser. Nous devons relever la tête, car nous sommes des guerriers. La déception ne s'effacera pas du jour au lendemain, car nous voulions vraiment gagner, aller en finale et peut-être offrir un nouveau titre à nos supporters. Nous n'y sommes pas parvenus, mais je suis sûr que nous connaîtrons d'autres succès à l'avenir." - Fernandinho, attaquant du Clube Atlético Mineiro
Fifa.com (19/12/2013)
Une sortie à réussir et un cadeau d'adieu à offrir
Battus en demi-finales, le Clube Atlético Mineiro et Guangzhou Evergrande FC auront à cœur de quitter la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013 sur une note positive. Le match pour la troisième place aura également une signification particulière pour deux acteurs qui ont largement contribué aux succès récents de leurs équipes : Cuca et Conca.
L'affiche
Guangzhou Evergrande FC - Clube Atlético Mineiro, stade de Marrakech, samedi 21 décembre, 16h30 (heure locale)
L'enjeu
Cuca s'assiéra pour la dernière fois sur le banc de l'Atlético. Au cours des deux ans et demi passés à la tête d'O Galo, le technicien a connu des moments difficiles avant de trouver la combinaison gagnante et de remporter la Copa Libertadores. Par une curieuse ironie du sort, la prochaine étape de sa carrière le mènera à Shandong Luneng, l'un des grands rivaux de Guangzhou Evergrande FC en RP Chine. Arrivés au Maroc avec des grandes ambitions, les Brésiliens doivent maintenant surmonter leur déception. S'ils venaient à échouer dans le match pour la troisième place, ils réaliseraient la plus mauvaise performance d'un représentant brésilien dans cette compétition. À ce jour, cette triste distinction revient à l'Internacional, troisième en 2010.
De son côté, Conca se prépare à faire le chemin en sens inverse pour rentrer et au Brésil et retrouver Fluminense. Pendant les deux ans et demi passés en RP Chine, le meneur de jeu argentin a participé à la montée en puissance de son équipe. En plus des trois titres de champion remportés consécutivement, il s'est également adjugé le prix du meilleur joueur de RP Chine en 2013. Auteur d'un but important contre Al Ahly SC en quart de finale, il espère maintenant aider Guangzhou Evergrande FC à égaler la meilleure performance d'une formation asiatique en Coupe du Monde des Clubs. La rencontre s'annonce également riche en émotions pour Muriqui, qui retrouvera le club dont il a défendu les couleurs jusqu'en 2010 et son transfert en RP Chine.
La stat
21 - Buteur contre le Raja de Casablanca, Ronaldinho est devenu le premier joueur à marquer dans toutes les compétitions officielles de la FIFA. Le total de l'ancien Parisien s'élève à 21 réalisations, réparties comme suit : deux en Coupe du Monde U-17 de la FIFA 1997, trois en Coupe du Monde U-20 de la FIFA 1999, neuf en Coupe des Confédérations de la FIFA (six en 1999 et trois en 2005), trois dans le Tournoi Olympique de Football (un en 2000 et deux en 2008), deux en Coupe du Monde de la FIFA™ 2002 et deux en Coupe du Monde des Clubs (un en 2006 et un en 2013).
Entendu…
"Le simple fait d'être présent dans cette compétition, aux côtés des meilleures équipes de la planète, représente quelque chose d'important aux yeux du public. Il faut saluer les progrès réalisés par le football chinois. Contre toute attente, nous avons atteint un niveau extraordinaire. Aujourd'hui, nous sommes en Coupe du Monde des Clubs et nous donnons la réplique aux champions d'Europe et d'Amérique du Sud. C'est une belle expérience pour nous et nous allons tout faire pour monter sur la troisième marche du podium." - Muriqui, attaquant de Guangzhou Evergrande FC
"Il faut retenir les leçons de nos erreurs pour continuer à progresser. Nous devons relever la tête, car nous sommes des guerriers. La déception ne s'effacera pas du jour au lendemain, car nous voulions vraiment gagner, aller en finale et peut-être offrir un nouveau titre à nos supporters. Nous n'y sommes pas parvenus, mais je suis sûr que nous connaîtrons d'autres succès à l'avenir." - Fernandinho, attaquant du Clube Atlético Mineiro
Fifa.com (19/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Le Iajour de gloire est arrivé
Dire que le Raja de Casablanca n’abordait pas la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013 dans les meilleures conditions relève de l’euphémisme. Avec une série de matches sans victoire et un changement d’entraîneur en guise de préparation, les Rajaouis vivaient en plus avec la méforme de leur attaquant Mouhssine Iajour, en manque de réussite devant le but. Autant dire que le tournoi s’annonçait mal…
Mais dix jours après l’ouverture des hostilités, les Casablancais se retrouvent en finale après avoir écarté successivement Auckland City FC, le CF Monterrey et l’Atlético Mineiro. Trois succès auxquels s’est ajoutée une victoire face à un quatrième adversaire encore plus coriace : la logique. "La surprise est omniprésente dans le football, et quand on entre sur le terrain, il n’y a plus d’équipe forte et d’équipe faible", estime Iajour au micro de FIFA.com après la victoire sur le champion d’Amérique du Sud. "Nous l’avons d’abord prouvé face à Monterrey qui a remporté plusieurs Ligues des champions, puis face aux Brésiliens, qui étaient favoris et largement favoris ! Pourtant, c’est le Raja qui va jouer la finale. Il n’y a plus de logique, c’est sur le terrain qu’il faut prouver qu’on est favori."
Sur le terrain justement, Iajour s’est lui employé à prouver que les qualités qui lui ont permis de briller dans tous les clubs où il est passé et de devenir international marocain n’ont pas disparu du jour au lendemain après le titre de champion du Maroc 2013. Avec un but, un penalty provoqué et des courses à rendre fous les défenseurs brésiliens, Iajour a été désigné homme du match, et s’est installé en tête du classement des buteurs, à égalité avec l’Argentin César Delgado. "J’espère vraiment que je pourrai finir avec ce titre individuel", annonce-t-il sans fausse modestie. "Avec deux buts et encore un match à jouer, c’est possible et ce serait un accomplissement extraordinaire après tous nos efforts dans ce tournoi. J’espère vraiment que je marquerai en finale."
Libérés offensivement
Quand on sait que l’adversaire s’appelle le FC Bayern Munich, la tâche s’annonce difficile, mais pour Iajour, pas plus que contre Ronaldinho et ses coéquipiers, eux aussi donnés gagnants en demi-finale. Surtout que l’arrivée de Faouzi Benzarti en remplacement de Mhamed Fakhir juste avant le tournoi a fait oublier à l’attaquant de 28 ans ses maigres statistiques de deux buts en 11 matches de Botola. "Il a amené quelque chose de nouveau, il a su tirer le meilleur de nous-mêmes en nous redonnant confiance", juge l’ancien joueur du Sporting de Charleroi. "L’entraîneur précédent avait une tactique plutôt défensive, tandis que désormais, la philosophie est différente. Nous ne renonçons jamais à jouer l’attaque quel que soit le déroulement du match. Nous nous sommes libérés offensivement."
Mais c’est ailleurs que dans les choix tactiques qu’il faut chercher la raison de la métamorphose du Raja en l’espace de quelques jours. "On n’a pas perdu tant de matches que ça, mais tout de même, on n’arrivait plus à jouer notre jeu car on pensait déjà à la Coupe du Monde", admet Iajour pour expliquer les trois défaites et le nul concédés avant l’ouverture de Maroc 2013. "Nous étions déjà concentrés sur cette compétition, et uniquement sur elle. Sûrement trop, c’est ce qui nous a fait perdre de l’énergie et de la motivation pour le championnat."
Revenir en force
Une période qui certes vaut au Raja de pointer à la 9ème place, à huit points du leader avec deux matches retard, mais qui porte ses fruits dans le tournoi mondial. "C’est un mal pour un bien", confirme le seul attaquant aligné sur les trois feuilles de match de Benzarti jusqu’à présent. "Ça nous a joué des tours en championnat, mais cet excès de concentration nous a permis d’être performants dans cette Coupe du Monde. Maintenant, avec ce parcours, on est sûr de revenir en force pour le championnat."
Le moral sera encore plus renforcé si les locaux réalisaient l’exploit de battre les Bavarois en finale. La tâche semble difficile mais dans un pays de 32 millions d’habitants, ils sont désormais… 32 millions à y croire ! "Nous sommes tous conscients des espoirs qu’il y a autour du Raja grâce à nos performances dans cette Coupe du Monde, et voir les gens en liesses dans les rues confirme ce sentiment", assure Iajour, bien décidé à revivre ces scènes de joie encore une fois. "Notre rêve a commencé en se qualifiant pour ce tournoi, et on l’a continué jusqu’à la finale. Ce serait dommage de s’arrêter de rêver maintenant…"
Fifa.com (20/12/2013)
Dire que le Raja de Casablanca n’abordait pas la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013 dans les meilleures conditions relève de l’euphémisme. Avec une série de matches sans victoire et un changement d’entraîneur en guise de préparation, les Rajaouis vivaient en plus avec la méforme de leur attaquant Mouhssine Iajour, en manque de réussite devant le but. Autant dire que le tournoi s’annonçait mal…
Mais dix jours après l’ouverture des hostilités, les Casablancais se retrouvent en finale après avoir écarté successivement Auckland City FC, le CF Monterrey et l’Atlético Mineiro. Trois succès auxquels s’est ajoutée une victoire face à un quatrième adversaire encore plus coriace : la logique. "La surprise est omniprésente dans le football, et quand on entre sur le terrain, il n’y a plus d’équipe forte et d’équipe faible", estime Iajour au micro de FIFA.com après la victoire sur le champion d’Amérique du Sud. "Nous l’avons d’abord prouvé face à Monterrey qui a remporté plusieurs Ligues des champions, puis face aux Brésiliens, qui étaient favoris et largement favoris ! Pourtant, c’est le Raja qui va jouer la finale. Il n’y a plus de logique, c’est sur le terrain qu’il faut prouver qu’on est favori."
Sur le terrain justement, Iajour s’est lui employé à prouver que les qualités qui lui ont permis de briller dans tous les clubs où il est passé et de devenir international marocain n’ont pas disparu du jour au lendemain après le titre de champion du Maroc 2013. Avec un but, un penalty provoqué et des courses à rendre fous les défenseurs brésiliens, Iajour a été désigné homme du match, et s’est installé en tête du classement des buteurs, à égalité avec l’Argentin César Delgado. "J’espère vraiment que je pourrai finir avec ce titre individuel", annonce-t-il sans fausse modestie. "Avec deux buts et encore un match à jouer, c’est possible et ce serait un accomplissement extraordinaire après tous nos efforts dans ce tournoi. J’espère vraiment que je marquerai en finale."
Libérés offensivement
Quand on sait que l’adversaire s’appelle le FC Bayern Munich, la tâche s’annonce difficile, mais pour Iajour, pas plus que contre Ronaldinho et ses coéquipiers, eux aussi donnés gagnants en demi-finale. Surtout que l’arrivée de Faouzi Benzarti en remplacement de Mhamed Fakhir juste avant le tournoi a fait oublier à l’attaquant de 28 ans ses maigres statistiques de deux buts en 11 matches de Botola. "Il a amené quelque chose de nouveau, il a su tirer le meilleur de nous-mêmes en nous redonnant confiance", juge l’ancien joueur du Sporting de Charleroi. "L’entraîneur précédent avait une tactique plutôt défensive, tandis que désormais, la philosophie est différente. Nous ne renonçons jamais à jouer l’attaque quel que soit le déroulement du match. Nous nous sommes libérés offensivement."
Mais c’est ailleurs que dans les choix tactiques qu’il faut chercher la raison de la métamorphose du Raja en l’espace de quelques jours. "On n’a pas perdu tant de matches que ça, mais tout de même, on n’arrivait plus à jouer notre jeu car on pensait déjà à la Coupe du Monde", admet Iajour pour expliquer les trois défaites et le nul concédés avant l’ouverture de Maroc 2013. "Nous étions déjà concentrés sur cette compétition, et uniquement sur elle. Sûrement trop, c’est ce qui nous a fait perdre de l’énergie et de la motivation pour le championnat."
Revenir en force
Une période qui certes vaut au Raja de pointer à la 9ème place, à huit points du leader avec deux matches retard, mais qui porte ses fruits dans le tournoi mondial. "C’est un mal pour un bien", confirme le seul attaquant aligné sur les trois feuilles de match de Benzarti jusqu’à présent. "Ça nous a joué des tours en championnat, mais cet excès de concentration nous a permis d’être performants dans cette Coupe du Monde. Maintenant, avec ce parcours, on est sûr de revenir en force pour le championnat."
Le moral sera encore plus renforcé si les locaux réalisaient l’exploit de battre les Bavarois en finale. La tâche semble difficile mais dans un pays de 32 millions d’habitants, ils sont désormais… 32 millions à y croire ! "Nous sommes tous conscients des espoirs qu’il y a autour du Raja grâce à nos performances dans cette Coupe du Monde, et voir les gens en liesses dans les rues confirme ce sentiment", assure Iajour, bien décidé à revivre ces scènes de joie encore une fois. "Notre rêve a commencé en se qualifiant pour ce tournoi, et on l’a continué jusqu’à la finale. Ce serait dommage de s’arrêter de rêver maintenant…"
Fifa.com (20/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
FC Bayern München - Raja Casablanca
Nouveau titre allemand ou nouvel exploit marocain
La Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2013 va atteindre son point culminant : la finale très attendue qui opposera le FC Bayern München, grand favori, à l'équipe surprise du tournoi, le Raja de Casablanca. Les deux formations s'affronteront pour la première fois de leur histoire et cette rencontre marquera aussi leur première participation à la finale de la Coupe du Monde des Clubs.
Les Marocains ont cependant déjà eu l'occasion de se mesurer à un adversaire européen dans le cadre de la compétition : en 2000, ils avaient subi une défaite 2:3 contre le Real Madrid.
L'affiche
FC Bayern München - Raja de Casablanca, stade de Marrakech, samedi 21 décembre, 19h30 (heure locale)
Le Bayern voit dans cette finale une opportunité de finir en beauté une année 2013 déjà largement couronnée de succès. Après le championnat et la Coupe d'Allemagne, la Ligue des champions de l'UEFA et la Supercoupe de l'UEFA, un titre de champion du monde des clubs constituerait leur cinquième trophée remporté sur ces 12 derniers mois. En demi-finale, le club le plus titré d'Allemagne a confirmé ses ambitions en décrochant une victoire sans appel contre Guangzhou Evergrande FC (3:0). Josep Guardiola, qui a déjà triomphé en 2009 et en 2011 avec le FC Barcelone, aura quant à lui l'occasion de consolider un bilan sans tâche : l'Espagnol a gagné les cinq rencontres disputées par ses joueurs en Coupe du Monde des Clubs, ce qui fait de lui l'entraîneur à succès du tournoi.
Pour le Raja de Casablanca, cette compétition organisée dans son pays ressemble jusqu'à présent à un conte de fées. Le champion du Maroc, qui partait avec le statut d'outsider, a d'abord eu des difficultés lors de son premier match contre Auckland City, avant d'inscrire le but de la victoire dans les arrêts de jeu. L'équipe entraînée par Faouzi Benzarti s'est ensuite retrouvée sur une pente ascendante. Elle s'est imposée en prolongation face au CF Monterrey, puis, en grande forme en demi-finale face à l'Atlético Mineiro, elle a prouvé qu'elle était en mesure de tenir tête à un adversaire donné favori. Le Bayern Munich n'a qu'à bien se tenir.
La stat
12 - Jusqu'à présent, le Raja de Casablanca a inscrit en tout 12 buts en Coupe du Monde des Clubs. La formation marocaine figure ainsi au troisième rang des équipes les plus prolifiques de l'histoire du tournoi, derrière le FC Barcelone (17 réalisations) et le CF Monterrey (16).
Entendu…
"Mes joueurs sont très motivés à l'idée de livrer une autre belle prestation face à une équipe de haut niveau. Le Bayern est un grand club, qui a sa propre philosophie du football. Mais cela ne nous intimide pas et nous allons essayer de saisir notre chance. La pression pèse sur notre adversaire, pas sur nous. Nous espérons pouvoir conclure en beauté cette merveilleuse aventure en remportant le titre" - Faouzi Benzarti, entraîneur du Raja de Casablanca
Fifa.com (20/12/2013)
Nouveau titre allemand ou nouvel exploit marocain
La Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2013 va atteindre son point culminant : la finale très attendue qui opposera le FC Bayern München, grand favori, à l'équipe surprise du tournoi, le Raja de Casablanca. Les deux formations s'affronteront pour la première fois de leur histoire et cette rencontre marquera aussi leur première participation à la finale de la Coupe du Monde des Clubs.
Les Marocains ont cependant déjà eu l'occasion de se mesurer à un adversaire européen dans le cadre de la compétition : en 2000, ils avaient subi une défaite 2:3 contre le Real Madrid.
L'affiche
FC Bayern München - Raja de Casablanca, stade de Marrakech, samedi 21 décembre, 19h30 (heure locale)
Le Bayern voit dans cette finale une opportunité de finir en beauté une année 2013 déjà largement couronnée de succès. Après le championnat et la Coupe d'Allemagne, la Ligue des champions de l'UEFA et la Supercoupe de l'UEFA, un titre de champion du monde des clubs constituerait leur cinquième trophée remporté sur ces 12 derniers mois. En demi-finale, le club le plus titré d'Allemagne a confirmé ses ambitions en décrochant une victoire sans appel contre Guangzhou Evergrande FC (3:0). Josep Guardiola, qui a déjà triomphé en 2009 et en 2011 avec le FC Barcelone, aura quant à lui l'occasion de consolider un bilan sans tâche : l'Espagnol a gagné les cinq rencontres disputées par ses joueurs en Coupe du Monde des Clubs, ce qui fait de lui l'entraîneur à succès du tournoi.
Pour le Raja de Casablanca, cette compétition organisée dans son pays ressemble jusqu'à présent à un conte de fées. Le champion du Maroc, qui partait avec le statut d'outsider, a d'abord eu des difficultés lors de son premier match contre Auckland City, avant d'inscrire le but de la victoire dans les arrêts de jeu. L'équipe entraînée par Faouzi Benzarti s'est ensuite retrouvée sur une pente ascendante. Elle s'est imposée en prolongation face au CF Monterrey, puis, en grande forme en demi-finale face à l'Atlético Mineiro, elle a prouvé qu'elle était en mesure de tenir tête à un adversaire donné favori. Le Bayern Munich n'a qu'à bien se tenir.
La stat
12 - Jusqu'à présent, le Raja de Casablanca a inscrit en tout 12 buts en Coupe du Monde des Clubs. La formation marocaine figure ainsi au troisième rang des équipes les plus prolifiques de l'histoire du tournoi, derrière le FC Barcelone (17 réalisations) et le CF Monterrey (16).
Entendu…
"Mes joueurs sont très motivés à l'idée de livrer une autre belle prestation face à une équipe de haut niveau. Le Bayern est un grand club, qui a sa propre philosophie du football. Mais cela ne nous intimide pas et nous allons essayer de saisir notre chance. La pression pèse sur notre adversaire, pas sur nous. Nous espérons pouvoir conclure en beauté cette merveilleuse aventure en remportant le titre" - Faouzi Benzarti, entraîneur du Raja de Casablanca
Fifa.com (20/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Raja - Benzarti : "Profiter des failles du Bayern"
Le nouvel entraîneur tunisien du Raja Casablanca, Faouzi Benzarti, est conscient que son équipe disputera un match "extrêmement difficile", samedi en finale du Mondial des clubs face au Bayern Munich, mais assure qu'elle peut à nouveau "créer la surprise", devant son public de Marrakech.
Même s'il a déjà réalisé des exploits, comment le Raja peut-il espérer bousculer une équipe comme le Bayern ?
Bien sur le Bayern est un très grand club, je pense même le plus grand club du monde actuellement. Mais tout plan de jeu comporte des failles et nous allons essayer de profiter de ces petites faiblesses, de les prendre par surprise... Ils vont sûrement s'approprier le ballon, mais nous allons tenter de densifier nos lignes. Il faudra constituer un bloc et les milieux auront un rôle primordial pour aider en défense, laquelle a été très solide jusqu'ici, à part une petite erreur en quart contre Monterrey. Il faudra aussi nous montrer performants en contre-attaque et créer le surnombre dans la partie de terrain adverse.
Le Raja va disputer son 4e match en 10 jours, ne craignez-vous pas que cela constitue un handicap ?
Le Bayern a aussi joué plusieurs matches, avec une rencontre le week-end dernier avant d'arriver au Maroc. Par ailleurs, nous avons tout fait pour permettre aux joueurs de récupérer, et nous avons la chance de ne pas avoir enregistré de blessures jusqu'ici. Il faut savoir gérer tout ça, mais le plus important c'est le mental. Nous avons préparé ce match avec beaucoup de confiance en nous mêmes et en nos capacités. Toute équipe repose sur son aspect mental et le Raja est fort à ce niveau. Il faut que les joueurs aient confiance en eux, jouent avec spontanéité. Ils sont capables de faire face à la pression adverse. Je sais que le match de demain sera extrêmement difficile, mais les joueurs du Raja peuvent créer la surprise.
N'êtes vous pas inquiets à l'idée de devoir contenir un joueur comme Franck Ribéry, en course pour le Ballon d'Or ?
On nous a posé la même question avant notre match contre Mineiro à propos de Ronaldinho... Ribéry est un joueur brillant, mais on va faire en sorte de mettre la pression sur lui dès qu'il aura le ballon. Une fois qu'il commence à déborder, il peut être très dangereux! Tous les clubs qui disputent la Ligue des champions en Europe ont de grands joueurs et, pour le Bayern, Ribéry en fait partie".
Fifa.com (20/12/2013)
Le nouvel entraîneur tunisien du Raja Casablanca, Faouzi Benzarti, est conscient que son équipe disputera un match "extrêmement difficile", samedi en finale du Mondial des clubs face au Bayern Munich, mais assure qu'elle peut à nouveau "créer la surprise", devant son public de Marrakech.
Même s'il a déjà réalisé des exploits, comment le Raja peut-il espérer bousculer une équipe comme le Bayern ?
Bien sur le Bayern est un très grand club, je pense même le plus grand club du monde actuellement. Mais tout plan de jeu comporte des failles et nous allons essayer de profiter de ces petites faiblesses, de les prendre par surprise... Ils vont sûrement s'approprier le ballon, mais nous allons tenter de densifier nos lignes. Il faudra constituer un bloc et les milieux auront un rôle primordial pour aider en défense, laquelle a été très solide jusqu'ici, à part une petite erreur en quart contre Monterrey. Il faudra aussi nous montrer performants en contre-attaque et créer le surnombre dans la partie de terrain adverse.
Le Raja va disputer son 4e match en 10 jours, ne craignez-vous pas que cela constitue un handicap ?
Le Bayern a aussi joué plusieurs matches, avec une rencontre le week-end dernier avant d'arriver au Maroc. Par ailleurs, nous avons tout fait pour permettre aux joueurs de récupérer, et nous avons la chance de ne pas avoir enregistré de blessures jusqu'ici. Il faut savoir gérer tout ça, mais le plus important c'est le mental. Nous avons préparé ce match avec beaucoup de confiance en nous mêmes et en nos capacités. Toute équipe repose sur son aspect mental et le Raja est fort à ce niveau. Il faut que les joueurs aient confiance en eux, jouent avec spontanéité. Ils sont capables de faire face à la pression adverse. Je sais que le match de demain sera extrêmement difficile, mais les joueurs du Raja peuvent créer la surprise.
N'êtes vous pas inquiets à l'idée de devoir contenir un joueur comme Franck Ribéry, en course pour le Ballon d'Or ?
On nous a posé la même question avant notre match contre Mineiro à propos de Ronaldinho... Ribéry est un joueur brillant, mais on va faire en sorte de mettre la pression sur lui dès qu'il aura le ballon. Une fois qu'il commence à déborder, il peut être très dangereux! Tous les clubs qui disputent la Ligue des champions en Europe ont de grands joueurs et, pour le Bayern, Ribéry en fait partie".
Fifa.com (20/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Le tout puissant Kanda remet ça au Raja
Les points communs entre l’édition 2010 et 2013 de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA sont nombreux. Outre un favori européen qui se présente avec déjà quatre titres conquis dans l’année - l’Inter Milan en 2010, le FC Bayern München en 2013 -, le représentant de la CONMEBOL a mordu la poussière dès les demi-finales, les deux seules fois dans l’histoire de l’épreuve. La similitude pousse jusqu’à la nationalité des malheureux vaincus - les Brésiliens de l’Internacional Porto Alegre et de l’Atlético Mineiro -, et le continent d’origine de leurs bourreaux, respectivement le Tout-Puissant Mazembe et le Raja de Casablanca, deux monuments d’Afrique.
Le trait d’union entre ces deux pages d’histoire du football africain ? Le Congolais Deo Kanda, présent dans l’effectif des Corbeaux en 2010 à Abou Dabi, et dans celui des Aigles Verts pour l’édition 2013 à Agadir et Marrakech. "C’est vrai, je suis peut-être le porte-bonheur", concède-t-il au micro de FIFA.com dans un grand sourire après avoir participé à la victoire sur Ronaldinho et les siens. "Avant le match, j’avais parlé à plusieurs coéquipiers pour leur raconter mon expérience contre l’Internacional. Je leur ai dit que nous avions une chance d’y arriver, qu’il n’y avait rien d’écrit d’avance à part la possibilité d’entrer dans l’histoire. Même si ce n’était pas facile, nous y sommes parvenus et c’est un réel plaisir."
Le TP Mazembe avait montré la voie en devenant la première équipe non européenne ou sud-américaine à disputer la finale. Le Raja lui a emboîté le pas, bien aidé par un Kanda dont l’apport est aussi important dans le vestiaire que sur le terrain, grâce à l’expérience de deux Coupes du Monde des Clubs avec le club congolais en 2009 et 2010. "J’ai beaucoup progressé grâce à ces deux expériences", affirme celui qui, à 24 ans, a déjà six saisons professionnelles dans les jambes, dont quatre avec le Tout-Puissant. "Maintenant, j’ai acquis de l’expérience que je vais essayer de mettre à profit pour apporter un plus à mon équipe."
Entrées gagnantes
Il n’a pu le faire pour l’instant que par intermittence, en débutant les trois rencontres de Maroc 2013 sur le banc, pour deux entrées en jeu, dont une marquée par une passe décisive sur le but de la victoire d’Abdelilah Hafidi contre Auckland City. C’est vraiment difficile de rester sur le banc", admet-il, tout en comprenant les raisons de la situation : "L’entraineur a des choix difficiles à faire, car on a de très grands joueurs. Donc je m’adapte mais je suis toujours prêt, à n’importe quelle minute, à jouer et à essayer de faire un peu la différence."
Il l’a encore prouvé en entrant à la 76ème minute contre l’Atlético Mineiro, alors que le score était de 1:1. Un quart d’heure plus tard, les Marocains célébraient une victoire 3:1, grâce notamment aux contres menés à vitesse supersonique par Kanda, Mouhssine Iajour ou Mohcine Moutaouali. "Tactiquement, l’entraîneur nous avait prévenus que les Brésiliens allaient essayer d’enfoncer notre axe central", raconte l’ailier de poche d’1m71, qui compte déjà quatre buts pour 20 sélections avec la RD Congo. "On a donc essayé de fermer, même si ce n’est pas facile par moment de tout le temps défendre. Mais on a essayé de ne jamais abandonner, et d’attaquer sur les côtés, parce que dans l’axe, de toute façon, ils étaient plus grands et plus puissants que nous. Et on les a eus !"
Un scénario qui pourrait ressembler à celui de la finale face au Bayern, largement favori, et qui donnera beaucoup de travail défensif aux Casablancais. "Ce sera sans doute la même tactique, et on sait que ce sera vraiment difficile", prévient Kanda, qui a déjà disputé six rencontres dans l’épreuve en trois éditions. "Mais on essaiera de faire de notre mieux, parce que c’est notre devoir de tout donner pour proposer le meilleur football. Nous étions tombés sur plus forts que nous en 2010 avec Mazembe, j’espère que cette fois je terminerai le match avec le sourire."
Fifa.com (21/12/2013)
Les points communs entre l’édition 2010 et 2013 de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA sont nombreux. Outre un favori européen qui se présente avec déjà quatre titres conquis dans l’année - l’Inter Milan en 2010, le FC Bayern München en 2013 -, le représentant de la CONMEBOL a mordu la poussière dès les demi-finales, les deux seules fois dans l’histoire de l’épreuve. La similitude pousse jusqu’à la nationalité des malheureux vaincus - les Brésiliens de l’Internacional Porto Alegre et de l’Atlético Mineiro -, et le continent d’origine de leurs bourreaux, respectivement le Tout-Puissant Mazembe et le Raja de Casablanca, deux monuments d’Afrique.
Le trait d’union entre ces deux pages d’histoire du football africain ? Le Congolais Deo Kanda, présent dans l’effectif des Corbeaux en 2010 à Abou Dabi, et dans celui des Aigles Verts pour l’édition 2013 à Agadir et Marrakech. "C’est vrai, je suis peut-être le porte-bonheur", concède-t-il au micro de FIFA.com dans un grand sourire après avoir participé à la victoire sur Ronaldinho et les siens. "Avant le match, j’avais parlé à plusieurs coéquipiers pour leur raconter mon expérience contre l’Internacional. Je leur ai dit que nous avions une chance d’y arriver, qu’il n’y avait rien d’écrit d’avance à part la possibilité d’entrer dans l’histoire. Même si ce n’était pas facile, nous y sommes parvenus et c’est un réel plaisir."
Le TP Mazembe avait montré la voie en devenant la première équipe non européenne ou sud-américaine à disputer la finale. Le Raja lui a emboîté le pas, bien aidé par un Kanda dont l’apport est aussi important dans le vestiaire que sur le terrain, grâce à l’expérience de deux Coupes du Monde des Clubs avec le club congolais en 2009 et 2010. "J’ai beaucoup progressé grâce à ces deux expériences", affirme celui qui, à 24 ans, a déjà six saisons professionnelles dans les jambes, dont quatre avec le Tout-Puissant. "Maintenant, j’ai acquis de l’expérience que je vais essayer de mettre à profit pour apporter un plus à mon équipe."
Entrées gagnantes
Il n’a pu le faire pour l’instant que par intermittence, en débutant les trois rencontres de Maroc 2013 sur le banc, pour deux entrées en jeu, dont une marquée par une passe décisive sur le but de la victoire d’Abdelilah Hafidi contre Auckland City. C’est vraiment difficile de rester sur le banc", admet-il, tout en comprenant les raisons de la situation : "L’entraineur a des choix difficiles à faire, car on a de très grands joueurs. Donc je m’adapte mais je suis toujours prêt, à n’importe quelle minute, à jouer et à essayer de faire un peu la différence."
Il l’a encore prouvé en entrant à la 76ème minute contre l’Atlético Mineiro, alors que le score était de 1:1. Un quart d’heure plus tard, les Marocains célébraient une victoire 3:1, grâce notamment aux contres menés à vitesse supersonique par Kanda, Mouhssine Iajour ou Mohcine Moutaouali. "Tactiquement, l’entraîneur nous avait prévenus que les Brésiliens allaient essayer d’enfoncer notre axe central", raconte l’ailier de poche d’1m71, qui compte déjà quatre buts pour 20 sélections avec la RD Congo. "On a donc essayé de fermer, même si ce n’est pas facile par moment de tout le temps défendre. Mais on a essayé de ne jamais abandonner, et d’attaquer sur les côtés, parce que dans l’axe, de toute façon, ils étaient plus grands et plus puissants que nous. Et on les a eus !"
Un scénario qui pourrait ressembler à celui de la finale face au Bayern, largement favori, et qui donnera beaucoup de travail défensif aux Casablancais. "Ce sera sans doute la même tactique, et on sait que ce sera vraiment difficile", prévient Kanda, qui a déjà disputé six rencontres dans l’épreuve en trois éditions. "Mais on essaiera de faire de notre mieux, parce que c’est notre devoir de tout donner pour proposer le meilleur football. Nous étions tombés sur plus forts que nous en 2010 avec Mazembe, j’espère que cette fois je terminerai le match avec le sourire."
Fifa.com (21/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Une date historique pour la passe de trois
Le FC Bayern München espère conclure l'année 2013 en beauté, en ajoutant le trophée de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA à son impressionnante collection. Son adversaire en finale est le champion du Maroc en titre et représentant du pays hôte de la compétition, le Raja de Casablanca. La rencontre aura lieu le 21 décembre, une date loin d'être anodine pour les supporters bavarois...
Le FC Bayern a remporté sa première Coupe Intercontinentale, ancêtre de la Coupe du Monde des Clubs, le 21 décembre 1976. À l'époque, la compétition se jouait au meilleur des deux manches. À l'aller, le club le plus titré d'Allemagne s'était imposé 2:0 devant Cruzeiro au Stade Olympique de Munich, grâce à des buts signés Gerd Müller et Hans-Josef Kapellmann. La deuxième manche, disputée au Brésil, s'est conclue sur un nul vierge.
Auteur de l'ouverture du score, Müller n'a rien oublié de cette rencontre, 37 ans après. L'ambiance qui régnait au Brésil lui a laissé un souvenir particulier, comme il le confie à FIFA.com : "Remporter un titre mondial avec le Bayern en 1976, c'était quelque chose d'extraordinaire. Au retour, nous avons joué contre Cruzeiro devant 117 000 personnes et nous avons soulevé le trophée. Ça restera l'un des temps forts de ma carrière."
Les caprices de la météo
L'équipe de cette époque compte parmi les plus talentueuses de l'histoire du club. Les Sepp Maier, Uli Hoeneß, Karl-Heinz Rummenigge ou Franz Beckenbauer ont ainsi remporté trois fois de suite la Coupe d'Europe des Clubs Champions, ancêtre de la Ligue des champions de l'UEFA, en 1974, 1975 et 1976. "C'était un autre temps. La concurrence entre l'Amérique du Sud et l'Europe était acharnée", se souvient le Kaiser lors d'un entretien avec la télévision allemande. "Nous avions gagné la Coupe d'Europe trois fois de suite, mais nous avions refusé de participer à cette Coupe Intercontinentale. Pour nous, ce tournoi n'avait pas grande importance. Aujourd'hui, la situation est bien différente. En 1976, nous avons finalement accepté de relever le défi. Nous avons gagné à Munich, par moins 20 degrés. Quelques semaines plus tard au Brésil, il faisait près de 40 degrés !"
Par la suite, le FC Bayern a connu une période de vaches maigres sur la scène internationale. Le club a retrouvé des couleurs en 1996, avec son triomphe en finale de la Coupe UEFA. Cinq ans plus tard, les Allemands ont renoué avec le succès en Ligue des champions. Après avoir battu Valence aux tirs au but, ils ont renoué avec la Coupe Intercontinentale à la fin de l'année 2001.
À Tokyo, les Munichois sont venus à bout des Argentins de Boca Juniors. Ils ont cependant dû attendre la prolongation et un but de Samuel Osei Kuffour à la 109ème minute pour prendre un avantage décisif. Claudio Pizarro était présent pour assister au deuxième sacre mondial du FC Bayern. Le Péruvien a passé 119 minutes sur le terrain et n'a évidemment rien oublié de cette rencontre. "Je m'en souviens très bien. C'était en 2001. Nous avons battu Boca Juniors sur un but de Sammy Kuffour", précise-t-il aujourd'hui à FIFA.com. "C'était mon premier titre avec le Bayern. J'étais très ému. Ce match très spécial aura toujours une place à part dans mon cœur."
Le meilleur club du monde
L'attaquant avait rejoint la Bavière l'été précédent, après avoir débuté en Allemagne au Werder Brême. De son propre aveu, ce triomphe dans la capitale japonaise a beaucoup compté dans sa carrière : "Tout le monde rêve de gagner cette compétition, mais ce tournoi a sans doute plus de valeur aux yeux des Sud-Américains. Dès qu'une équipe remporte la Copa Libertadores, on commence à évoquer la Coupe Intercontinentale et la confrontation avec le champion d'Europe. En Amérique du Sud, le vainqueur est vraiment considéré comme le meilleur club du monde."
Douze ans plus tard, le meilleur buteur étranger de l'histoire de la Bundesliga se voit offrir une nouvelle occasion de remporter ce titre avec le FC Bayern et il n'entend pas la laisser passer. "Le format a changé, mais j'espère que nous allons nous imposer à nouveau. C'est une opportunité d'ajouter un titre prestigieux à notre palmarès", annonce-t-il. Avec Thiago Alcantara, lauréat en 2011 avec le FC Barcelone, le Péruvien est le seul joueur de l'effectif bavarois à avoir remporté le tournoi.
Le 21 décembre prochain, il pourrait donc s'offrir un deuxième sacre sous les couleurs munichoises, 37 ans jour pour jour après le premier triomphe sur la scène mondiale du FC Bayern. Comme tous les supporters allemands, Der Bomber Müller rêve de voir son ancien club signer un nouveau succès historique : "Je souhaite beaucoup de réussite à l'équipe actuellement engagée en Coupe du Monde des Clubs. J'espère qu'elle offrira aux supporters un troisième titre mondial, après ceux de 1976 et 2001".
Fifa.com (21/12/2013)
Le FC Bayern München espère conclure l'année 2013 en beauté, en ajoutant le trophée de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA à son impressionnante collection. Son adversaire en finale est le champion du Maroc en titre et représentant du pays hôte de la compétition, le Raja de Casablanca. La rencontre aura lieu le 21 décembre, une date loin d'être anodine pour les supporters bavarois...
Le FC Bayern a remporté sa première Coupe Intercontinentale, ancêtre de la Coupe du Monde des Clubs, le 21 décembre 1976. À l'époque, la compétition se jouait au meilleur des deux manches. À l'aller, le club le plus titré d'Allemagne s'était imposé 2:0 devant Cruzeiro au Stade Olympique de Munich, grâce à des buts signés Gerd Müller et Hans-Josef Kapellmann. La deuxième manche, disputée au Brésil, s'est conclue sur un nul vierge.
Auteur de l'ouverture du score, Müller n'a rien oublié de cette rencontre, 37 ans après. L'ambiance qui régnait au Brésil lui a laissé un souvenir particulier, comme il le confie à FIFA.com : "Remporter un titre mondial avec le Bayern en 1976, c'était quelque chose d'extraordinaire. Au retour, nous avons joué contre Cruzeiro devant 117 000 personnes et nous avons soulevé le trophée. Ça restera l'un des temps forts de ma carrière."
Les caprices de la météo
L'équipe de cette époque compte parmi les plus talentueuses de l'histoire du club. Les Sepp Maier, Uli Hoeneß, Karl-Heinz Rummenigge ou Franz Beckenbauer ont ainsi remporté trois fois de suite la Coupe d'Europe des Clubs Champions, ancêtre de la Ligue des champions de l'UEFA, en 1974, 1975 et 1976. "C'était un autre temps. La concurrence entre l'Amérique du Sud et l'Europe était acharnée", se souvient le Kaiser lors d'un entretien avec la télévision allemande. "Nous avions gagné la Coupe d'Europe trois fois de suite, mais nous avions refusé de participer à cette Coupe Intercontinentale. Pour nous, ce tournoi n'avait pas grande importance. Aujourd'hui, la situation est bien différente. En 1976, nous avons finalement accepté de relever le défi. Nous avons gagné à Munich, par moins 20 degrés. Quelques semaines plus tard au Brésil, il faisait près de 40 degrés !"
Par la suite, le FC Bayern a connu une période de vaches maigres sur la scène internationale. Le club a retrouvé des couleurs en 1996, avec son triomphe en finale de la Coupe UEFA. Cinq ans plus tard, les Allemands ont renoué avec le succès en Ligue des champions. Après avoir battu Valence aux tirs au but, ils ont renoué avec la Coupe Intercontinentale à la fin de l'année 2001.
À Tokyo, les Munichois sont venus à bout des Argentins de Boca Juniors. Ils ont cependant dû attendre la prolongation et un but de Samuel Osei Kuffour à la 109ème minute pour prendre un avantage décisif. Claudio Pizarro était présent pour assister au deuxième sacre mondial du FC Bayern. Le Péruvien a passé 119 minutes sur le terrain et n'a évidemment rien oublié de cette rencontre. "Je m'en souviens très bien. C'était en 2001. Nous avons battu Boca Juniors sur un but de Sammy Kuffour", précise-t-il aujourd'hui à FIFA.com. "C'était mon premier titre avec le Bayern. J'étais très ému. Ce match très spécial aura toujours une place à part dans mon cœur."
Le meilleur club du monde
L'attaquant avait rejoint la Bavière l'été précédent, après avoir débuté en Allemagne au Werder Brême. De son propre aveu, ce triomphe dans la capitale japonaise a beaucoup compté dans sa carrière : "Tout le monde rêve de gagner cette compétition, mais ce tournoi a sans doute plus de valeur aux yeux des Sud-Américains. Dès qu'une équipe remporte la Copa Libertadores, on commence à évoquer la Coupe Intercontinentale et la confrontation avec le champion d'Europe. En Amérique du Sud, le vainqueur est vraiment considéré comme le meilleur club du monde."
Douze ans plus tard, le meilleur buteur étranger de l'histoire de la Bundesliga se voit offrir une nouvelle occasion de remporter ce titre avec le FC Bayern et il n'entend pas la laisser passer. "Le format a changé, mais j'espère que nous allons nous imposer à nouveau. C'est une opportunité d'ajouter un titre prestigieux à notre palmarès", annonce-t-il. Avec Thiago Alcantara, lauréat en 2011 avec le FC Barcelone, le Péruvien est le seul joueur de l'effectif bavarois à avoir remporté le tournoi.
Le 21 décembre prochain, il pourrait donc s'offrir un deuxième sacre sous les couleurs munichoises, 37 ans jour pour jour après le premier triomphe sur la scène mondiale du FC Bayern. Comme tous les supporters allemands, Der Bomber Müller rêve de voir son ancien club signer un nouveau succès historique : "Je souhaite beaucoup de réussite à l'équipe actuellement engagée en Coupe du Monde des Clubs. J'espère qu'elle offrira aux supporters un troisième titre mondial, après ceux de 1976 et 2001".
Fifa.com (21/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Guangzhou Evergrande FC 2 - Atletico Mineiro 3
L’Atlético prend son temps pour se consoler (2:3)
Guangzhou Evergrande FC
MURIQUI (9')
Dario CONCA (15' BSP)
Atletico Mineiro
DIEGO TARDELLI (2')
RONALDINHO (45'+1)
LUAN (90'+1)
Le match pour la troisième place était l’occasion pour Guangzhou Evergrande FC de conclure en beauté sa première participation à la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. Mais pour l’Atlético Mineiro, qui visait le titre, ou au moins la finale, c’est une bien maigre consolation, décrochée en toute fin de match.
Pourtant, 90 minutes auparavant, les Brésiliens entrent bien dans le match. Le premier centre de Marcos Rocha de la droite trouve Diego Tardelli qui coupe aux six mètres pour tromper Li Shuai (2’, 0:1). Mais le club chinois réagit vite, Elkeson profitant d’un ballon perdu par la défense brésilienne pour envoyer une praline sur la barre. Gao Lin la remet acrobatiquement plein axe où Muriqui la pousse au fond des filets (9’, 1:1). Jô passe près de redonner l’avantage aux siens sur un nouveau caviar de la machine à centrer Marcos Rocha, mais Shuai a la bonne idée de sortir un arrêt reflexe (12’).
Bonne, car dans la foulée Gao Lin est accroché dans la surface par Lucas. Dario Conca met le penalty au fond et un coup sur les têtes brésiliennes (15’, 2:1). Le Galo n’y est plus Guangzhou manque le coche sur un contre rapide mené par Zhang Linpeng sur la droite, puis une nouvelle percée du même côté de Muriqui, repoussée par Victor (40’). Maladroit dans le jeu, l’Atlético ne répond que par deux coups francs directs de Ronaldinho. Le premier est bloqué par le gardien sur sa droite (37’), mais le second termine dans la lucarne gauche (45’+1).
Ronaldinho héros malheureux
Le deuxième acte commence comme la conclusion du premier, mais le coup franc de Ronaldinho est dévié en corner (51’) et la tête de Réver heurte le poteau (52’). Mais comme en début de match, la réaction chinoise ne se fait pas attendre. Muriqui, sur un service parfait de Conca, trouve Victor (57’), et sur le corner qui suit, Elkeson place sa tête sur la barre (58’). L’Atlético Mineiro réplique encore par Ronaldinho, cette fois dans le jeu, à la réception d’un centre en retrait. Mais Younggwon Kim sauve sur sa ligne (70’).
Alors qu’il aurait pu être le sauveur, Ronnie termine la rencontre dans le costume du héros malheureux. Pour une altercation avec Zhao Xuri, le champion du monde 2002 reçoit un carton rouge, et c’est des vestiaires qu’il voit Luan offrir le but de la victoire aux Brésiliens dans les arrêts de jeu (90’+1, 2:3).
Fifa.com (21/12/2013)
L’Atlético prend son temps pour se consoler (2:3)
Guangzhou Evergrande FC
MURIQUI (9')
Dario CONCA (15' BSP)
Atletico Mineiro
DIEGO TARDELLI (2')
RONALDINHO (45'+1)
LUAN (90'+1)
Le match pour la troisième place était l’occasion pour Guangzhou Evergrande FC de conclure en beauté sa première participation à la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. Mais pour l’Atlético Mineiro, qui visait le titre, ou au moins la finale, c’est une bien maigre consolation, décrochée en toute fin de match.
Pourtant, 90 minutes auparavant, les Brésiliens entrent bien dans le match. Le premier centre de Marcos Rocha de la droite trouve Diego Tardelli qui coupe aux six mètres pour tromper Li Shuai (2’, 0:1). Mais le club chinois réagit vite, Elkeson profitant d’un ballon perdu par la défense brésilienne pour envoyer une praline sur la barre. Gao Lin la remet acrobatiquement plein axe où Muriqui la pousse au fond des filets (9’, 1:1). Jô passe près de redonner l’avantage aux siens sur un nouveau caviar de la machine à centrer Marcos Rocha, mais Shuai a la bonne idée de sortir un arrêt reflexe (12’).
Bonne, car dans la foulée Gao Lin est accroché dans la surface par Lucas. Dario Conca met le penalty au fond et un coup sur les têtes brésiliennes (15’, 2:1). Le Galo n’y est plus Guangzhou manque le coche sur un contre rapide mené par Zhang Linpeng sur la droite, puis une nouvelle percée du même côté de Muriqui, repoussée par Victor (40’). Maladroit dans le jeu, l’Atlético ne répond que par deux coups francs directs de Ronaldinho. Le premier est bloqué par le gardien sur sa droite (37’), mais le second termine dans la lucarne gauche (45’+1).
Ronaldinho héros malheureux
Le deuxième acte commence comme la conclusion du premier, mais le coup franc de Ronaldinho est dévié en corner (51’) et la tête de Réver heurte le poteau (52’). Mais comme en début de match, la réaction chinoise ne se fait pas attendre. Muriqui, sur un service parfait de Conca, trouve Victor (57’), et sur le corner qui suit, Elkeson place sa tête sur la barre (58’). L’Atlético Mineiro réplique encore par Ronaldinho, cette fois dans le jeu, à la réception d’un centre en retrait. Mais Younggwon Kim sauve sur sa ligne (70’).
Alors qu’il aurait pu être le sauveur, Ronnie termine la rencontre dans le costume du héros malheureux. Pour une altercation avec Zhao Xuri, le champion du monde 2002 reçoit un carton rouge, et c’est des vestiaires qu’il voit Luan offrir le but de la victoire aux Brésiliens dans les arrêts de jeu (90’+1, 2:3).
Fifa.com (21/12/2013)
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