Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
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Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
FC Bayern München 2 - Raja Casablanca 0
Le monde aussi appartient au Bayern (2:0)
FC Bayern München
DANTE (7')
THIAGO (22')
Déjà maître d’Allemagne et d’Europe, le FC Bayern München arrivait en grand favori à la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013 et il a assumé son statut sans trop de souci, et sans briller. Face à un Raja de Casablanca qui considérait déjà sa place en finale comme une victoire, les Bavarois ont vite plié l’affaire pour ajouter à leur palmarès un cinquième titre en 2013.
On ne joue que depuis sept minutes que la machine s’est déjà mise en route. Un corner de Xherdan Shaqiri trouve la tête de Jérôme Boateng, qui remise précisément sur Dante. L’enchaînement contrôle-frappe en pivot du défenseur brésilien laisse Khalid Askri sans réaction (7’, 1:0). Le Raja tente de réagir sur des contres mal négociés par Mouhssine Iajour puis Issam Erraki. Punition immédiate, David Alaba voit d’abord son tir bloqué par Askri sur sa ligne (19’), avant de préférer l’option collective avec succès : Thiago arrive lancé sur sa remise en retrait et enroule sa reprise dans le petit filet droit (22’, 2:0).
Difficile de se remettre d’une telle entame, mais si les Rajaouis sont en finale, c’est justement parce qu’ils ne baissent jamais les bras. Chemseddine Chtibi est prêt à lever les siens lorsqu’il récupère un dégagement raté de Manuel Neuer pour tirer instantanément, malheureusement à quelques centimètres du cadre (38’).
Moutaouali pas assez précis
Les Marocains reviennent des vestiaires avec l’intention de refaire leur retard, et Mohsine Moutaouali, discret pendant les 45 premières minutes, semble plus en jambes. Ses débordements sèment la panique sur l’aile droite, et son centre dangereux est un peu trop long pour la tête de Iajour (47’). C’est encore lui qui lance un contre sur l’aile droite que Zakaria El Hachimi transforme en centre parfait pour Iajour, dont la tête est cadrée, mais dans les bras d’un Neuer bien placé (57’).
Le Bayern, pas vraiment inquiet, met un coup d’accélérateur pour rappeler qui est le patron et Shaquiri trouve la barre à bout portant (63’). Peut-être trop confiants, les joueurs de Pep Guardiola perdent le ballon sur le côté gauche, le remplaçant Vivien Mabide le récupère et oblige Neuer à une parade à bout portant. Moutaouali a suivi mais, à cinq mètres du but, se débrouille pour l’envoyer au-dessus (84’). Quant à Badr Kachani, il fausse compagnie à la défense centrale, mais son tir forcé ne surprnd pas le gardien de la Nationalmannschaft (90’).
Déjà vainqueur de la Coupe intercontinentale à deux reprises, en 1976 et 2001, le Bayern remonte sur le toit du monde 37 ans jour pour jour après son premier sacre. Le nom du Raja ne figurera pas au palmarès - en tout cas, pas pour cette fois -, mais son parcours a marqué pour longtemps l’histoire du tournoi.
Fifa.com (21/12/2013)
Le monde aussi appartient au Bayern (2:0)
FC Bayern München
DANTE (7')
THIAGO (22')
Déjà maître d’Allemagne et d’Europe, le FC Bayern München arrivait en grand favori à la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013 et il a assumé son statut sans trop de souci, et sans briller. Face à un Raja de Casablanca qui considérait déjà sa place en finale comme une victoire, les Bavarois ont vite plié l’affaire pour ajouter à leur palmarès un cinquième titre en 2013.
On ne joue que depuis sept minutes que la machine s’est déjà mise en route. Un corner de Xherdan Shaqiri trouve la tête de Jérôme Boateng, qui remise précisément sur Dante. L’enchaînement contrôle-frappe en pivot du défenseur brésilien laisse Khalid Askri sans réaction (7’, 1:0). Le Raja tente de réagir sur des contres mal négociés par Mouhssine Iajour puis Issam Erraki. Punition immédiate, David Alaba voit d’abord son tir bloqué par Askri sur sa ligne (19’), avant de préférer l’option collective avec succès : Thiago arrive lancé sur sa remise en retrait et enroule sa reprise dans le petit filet droit (22’, 2:0).
Difficile de se remettre d’une telle entame, mais si les Rajaouis sont en finale, c’est justement parce qu’ils ne baissent jamais les bras. Chemseddine Chtibi est prêt à lever les siens lorsqu’il récupère un dégagement raté de Manuel Neuer pour tirer instantanément, malheureusement à quelques centimètres du cadre (38’).
Moutaouali pas assez précis
Les Marocains reviennent des vestiaires avec l’intention de refaire leur retard, et Mohsine Moutaouali, discret pendant les 45 premières minutes, semble plus en jambes. Ses débordements sèment la panique sur l’aile droite, et son centre dangereux est un peu trop long pour la tête de Iajour (47’). C’est encore lui qui lance un contre sur l’aile droite que Zakaria El Hachimi transforme en centre parfait pour Iajour, dont la tête est cadrée, mais dans les bras d’un Neuer bien placé (57’).
Le Bayern, pas vraiment inquiet, met un coup d’accélérateur pour rappeler qui est le patron et Shaquiri trouve la barre à bout portant (63’). Peut-être trop confiants, les joueurs de Pep Guardiola perdent le ballon sur le côté gauche, le remplaçant Vivien Mabide le récupère et oblige Neuer à une parade à bout portant. Moutaouali a suivi mais, à cinq mètres du but, se débrouille pour l’envoyer au-dessus (84’). Quant à Badr Kachani, il fausse compagnie à la défense centrale, mais son tir forcé ne surprnd pas le gardien de la Nationalmannschaft (90’).
Déjà vainqueur de la Coupe intercontinentale à deux reprises, en 1976 et 2001, le Bayern remonte sur le toit du monde 37 ans jour pour jour après son premier sacre. Le nom du Raja ne figurera pas au palmarès - en tout cas, pas pour cette fois -, mais son parcours a marqué pour longtemps l’histoire du tournoi.
Fifa.com (21/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Ribéry, Lahm et Iajour récompensés
À l’issue de la finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013, Franck Ribéry s'est vu décerner le titre de meilleur joueur du tournoi par le Groupe d’Étude Technique de la FIFA (TSG). Avec deux grands matches et un but somptueux contre Guangzhou Evergrande FC en demi-finale, l'international français a brillé de mille feux au Maroc. Il repart donc logiquement avec le Ballon d'Or adidas et le Prix TOYOTA. Voici un résumé de l’ensemble des distinctions décernées :
Ballon d’Or adidas et Prix TOYOTA : Franck Ribéry (FC Bayern München)
Impossible de ne pas l'entendre : à chaque fois que le Français avait le ballon, un murmure parcourait les tribunes. Grâce à ses dribbles astucieux et ses démarrages rapides, Ribéry a su séduire le public en restant dans la continuité de ses performances de 2013. Le candidat au FIFA Ballon d’Or a offert de nombreuses occasions à ses partenaires. Il a notamment ouvert la voie du succès aux siens en ouvrant le score contre Guangzhou Evergrande FC. Il termine ainsi en beauté une année inoubliable. En plus d'avoir remporté le tournoi, Ribéry peut se féliciter d'avoir décroché la plus haute récompense individuelle de la Coupe du Monde des Clubs 2013.
Ballon d’Argent adidas : Philipp Lahm (FC Bayern München)
Le capitaine du FC Bayern a été le cerveau de l'entrejeu allemand. Infatigable, il n’a eu de cesse d’animer le jeu de son équipe. Son efficacité dans les duels lui a permis d'initier à plusieurs reprises des attaques dangereuses. Leader exemplaire, Lahm s'est montré irréprochable. Il a également su trouver la faille dans les défenses adverses grâce à l’intelligence de ses passes. Le Ballon d’Argent adidas vient récompenser sa magnifique prestation d'ensemble.
Ballon de Bronze adidas : Mouhssine Iajour (Raja de Casablanca)
Le Raja de Casablanca a beau être passé à côté de l'exploit, le parcours des Marocains n'en est pas moins extraordinaire pour autant. L’attaquant Mouhssine Iajour s’est montré convaincant tout au long de ses quatre matches et a fait trembler les filets à deux reprises. Intenable, il a brillé tant dans la préparation que dans la réalisation. Ses buts marqués contre Auckland City et l'Atlético et ont joué un rôle crucial dans la surprenante qualification de son équipe pour la finale. Iajour verra certainement dans ce Ballon de Bronze adidas bien plus qu’un lot de consolation.
Prix du Fair-play : FC Bayern München
En plus d’avoir remporté la Coupe du Monde des Clubs 2013, les Allemands se sont également révélés être les participants les plus élégants du tournoi. En deux matches, les joueurs de Josep Guardiola n’ont en effet reçu aucun carton jaune. En soulevant le Prix du Fair-play, le géant bavarois conclut en beauté son séjour marocain.
Fifa.com (21/12/2013)
À l’issue de la finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013, Franck Ribéry s'est vu décerner le titre de meilleur joueur du tournoi par le Groupe d’Étude Technique de la FIFA (TSG). Avec deux grands matches et un but somptueux contre Guangzhou Evergrande FC en demi-finale, l'international français a brillé de mille feux au Maroc. Il repart donc logiquement avec le Ballon d'Or adidas et le Prix TOYOTA. Voici un résumé de l’ensemble des distinctions décernées :
Ballon d’Or adidas et Prix TOYOTA : Franck Ribéry (FC Bayern München)
Impossible de ne pas l'entendre : à chaque fois que le Français avait le ballon, un murmure parcourait les tribunes. Grâce à ses dribbles astucieux et ses démarrages rapides, Ribéry a su séduire le public en restant dans la continuité de ses performances de 2013. Le candidat au FIFA Ballon d’Or a offert de nombreuses occasions à ses partenaires. Il a notamment ouvert la voie du succès aux siens en ouvrant le score contre Guangzhou Evergrande FC. Il termine ainsi en beauté une année inoubliable. En plus d'avoir remporté le tournoi, Ribéry peut se féliciter d'avoir décroché la plus haute récompense individuelle de la Coupe du Monde des Clubs 2013.
Ballon d’Argent adidas : Philipp Lahm (FC Bayern München)
Le capitaine du FC Bayern a été le cerveau de l'entrejeu allemand. Infatigable, il n’a eu de cesse d’animer le jeu de son équipe. Son efficacité dans les duels lui a permis d'initier à plusieurs reprises des attaques dangereuses. Leader exemplaire, Lahm s'est montré irréprochable. Il a également su trouver la faille dans les défenses adverses grâce à l’intelligence de ses passes. Le Ballon d’Argent adidas vient récompenser sa magnifique prestation d'ensemble.
Ballon de Bronze adidas : Mouhssine Iajour (Raja de Casablanca)
Le Raja de Casablanca a beau être passé à côté de l'exploit, le parcours des Marocains n'en est pas moins extraordinaire pour autant. L’attaquant Mouhssine Iajour s’est montré convaincant tout au long de ses quatre matches et a fait trembler les filets à deux reprises. Intenable, il a brillé tant dans la préparation que dans la réalisation. Ses buts marqués contre Auckland City et l'Atlético et ont joué un rôle crucial dans la surprenante qualification de son équipe pour la finale. Iajour verra certainement dans ce Ballon de Bronze adidas bien plus qu’un lot de consolation.
Prix du Fair-play : FC Bayern München
En plus d’avoir remporté la Coupe du Monde des Clubs 2013, les Allemands se sont également révélés être les participants les plus élégants du tournoi. En deux matches, les joueurs de Josep Guardiola n’ont en effet reçu aucun carton jaune. En soulevant le Prix du Fair-play, le géant bavarois conclut en beauté son séjour marocain.
Fifa.com (21/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Le Raja perd mais ouvre la voie
La marche était trop haute. Battre ce FC Bayern Munich là, qui abandonne des points aussi souvent que la possession de balle - soit quasiment jamais -, était un défi trop difficile à relever pour une équipe qui s’est qualifiée pour la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013 en remportant son championnat national alors que tous les autres participants avaient régné sur leur continent.
Atteindre la finale de l’épreuve était déjà une victoire en soi. Battus 0:2 par un Bayern solide mais pas forcément brillant, les Rajaouis sont assez lucides pour reconnaitre qu’ils sont tombés sur plus forts qu’eux, mais aussi pour se rendre compte qu’ils ont écrit une page d’histoire du football marocain. Mieux, ils ont rendu le sourire à tout un peuple en manque de bonnes nouvelles sportives. "Nous nous rendons compte avec toutes les scènes de liesse que notre parcours a provoqué que nous sommes en train de donner un peu de bonheur au peuple marocain", admet Mouhssine Iajour, Ballon de Bronze adidas du tournoi au micro de FIFA.com. "Après les derniers résultats dans les grandes compétitions, ils avaient peut-être besoin de rêver à nouveau."
Après les échecs dans les quatre dernières campagnes de qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA, y compris Brésil 2014, et les désillusions successives en Coupe d’Afrique des Nations - quatre éliminations au premier et une non-participation lors des cinq dernières épreuves -, les amateurs du sport roi dans le Royaume faisaient grise mine. "Tout le monde s’est retrouvé derrière cette équipe, parce qu’elle a porté haut les couleurs marocaines et fait la fierté de tous nos supporters", ajoute le milieu de terrain Chemseddine Chtibi. "Espérons que ce ne soit pas la fin d’un parcours, mais le début d’un autre."
Portés par près de 40 000 supporters en délire, les joueurs de Faouzi Benzarti n’ont certes tenu que sept minutes, jusqu’au but de Dante, pour se rendre compte que leurs espoirs de titre s’étaient envolés, mais au coup de sifflet final, aucune larme ne coulait sur leurs visages. Que des sourires et des embrassades pour célébrer une deuxième place historique, et les exploits accomplis pour y parvenir. "On n’a jamais été favoris, et on n’a jamais baissé les bras, quels que soient les circonstances", explique le Congolais Deo Kanda resté sur le banc contre les Allemands, mais qui a participé aux succès contre Auckland City FC et CF Monterrey en appréciant le soutien venu des tribunes. "Je me sens presque Marocain quand je réalise à quel point nous pouvons rendre ces gens heureux."
Une équipe référence
Heureux, personne ne l’est vraiment quand il perd. Et sûrement pas l’entraîneur Benzarti, arrivé sur le banc quelques jours avant le début du tournoi. Mais au vu des performances de ses protégés et la qualité de l’opposition, c’est sans amertume qu’il juge le parcours de ses protégés. "Perdre 2:0 contre le Bayern, c'est très honorable, même si évidemment, on aurait aimé être champions", analyse le technicien tunisien. "Le Raja est devenue une équipe référence au niveau africain et arabe après ce résultat. Mais il va falloir revenir sur terre. Il y aura une deuxième édition l'année prochaine au Maroc, il faudra être champion pour être là, car c'est une compétition extraordinaire."
Or pour l’instant, le Raja ne pointe qu’à une modeste neuvième place, à huit points du MA Tétouan, leader. La faute certes aux deux matches en retard dûs au tournoi mondial, mais aussi à un début de saison raté et à une série de trois défaites et un nul qui ont coûté sa place à l’ancien entraîneur Mhamed Fakhir. "Il y aura un travail psychologique important à faire. Les joueurs ont démontré dans ce tournoi qu'ils sont des grands, alors il faudra qu'ils le démontrent en championnat", prévient Benzarti.
Le message est déjà passé dans les têtes casablancaises, notamment dans celle de Chtibi qui quitte le stade de Marrakech des étoiles plein les yeux, et des rêves plein la tête en pensant à venir. "Quand on a goûté à ce bonheur, on veut absolument y revenir", assure le premier buteur contre Monterrey (2:1). "Et tous les autres clubs marocains vont vouloir en faire de même après avoir vu nos matches. Cela va rendre le championnat encore plus intéressant, même j’espère qu’à la fin, ce sera encore le même gagnant…"
Fifa.com (21/12/2013)
La marche était trop haute. Battre ce FC Bayern Munich là, qui abandonne des points aussi souvent que la possession de balle - soit quasiment jamais -, était un défi trop difficile à relever pour une équipe qui s’est qualifiée pour la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013 en remportant son championnat national alors que tous les autres participants avaient régné sur leur continent.
Atteindre la finale de l’épreuve était déjà une victoire en soi. Battus 0:2 par un Bayern solide mais pas forcément brillant, les Rajaouis sont assez lucides pour reconnaitre qu’ils sont tombés sur plus forts qu’eux, mais aussi pour se rendre compte qu’ils ont écrit une page d’histoire du football marocain. Mieux, ils ont rendu le sourire à tout un peuple en manque de bonnes nouvelles sportives. "Nous nous rendons compte avec toutes les scènes de liesse que notre parcours a provoqué que nous sommes en train de donner un peu de bonheur au peuple marocain", admet Mouhssine Iajour, Ballon de Bronze adidas du tournoi au micro de FIFA.com. "Après les derniers résultats dans les grandes compétitions, ils avaient peut-être besoin de rêver à nouveau."
Après les échecs dans les quatre dernières campagnes de qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA, y compris Brésil 2014, et les désillusions successives en Coupe d’Afrique des Nations - quatre éliminations au premier et une non-participation lors des cinq dernières épreuves -, les amateurs du sport roi dans le Royaume faisaient grise mine. "Tout le monde s’est retrouvé derrière cette équipe, parce qu’elle a porté haut les couleurs marocaines et fait la fierté de tous nos supporters", ajoute le milieu de terrain Chemseddine Chtibi. "Espérons que ce ne soit pas la fin d’un parcours, mais le début d’un autre."
Portés par près de 40 000 supporters en délire, les joueurs de Faouzi Benzarti n’ont certes tenu que sept minutes, jusqu’au but de Dante, pour se rendre compte que leurs espoirs de titre s’étaient envolés, mais au coup de sifflet final, aucune larme ne coulait sur leurs visages. Que des sourires et des embrassades pour célébrer une deuxième place historique, et les exploits accomplis pour y parvenir. "On n’a jamais été favoris, et on n’a jamais baissé les bras, quels que soient les circonstances", explique le Congolais Deo Kanda resté sur le banc contre les Allemands, mais qui a participé aux succès contre Auckland City FC et CF Monterrey en appréciant le soutien venu des tribunes. "Je me sens presque Marocain quand je réalise à quel point nous pouvons rendre ces gens heureux."
Une équipe référence
Heureux, personne ne l’est vraiment quand il perd. Et sûrement pas l’entraîneur Benzarti, arrivé sur le banc quelques jours avant le début du tournoi. Mais au vu des performances de ses protégés et la qualité de l’opposition, c’est sans amertume qu’il juge le parcours de ses protégés. "Perdre 2:0 contre le Bayern, c'est très honorable, même si évidemment, on aurait aimé être champions", analyse le technicien tunisien. "Le Raja est devenue une équipe référence au niveau africain et arabe après ce résultat. Mais il va falloir revenir sur terre. Il y aura une deuxième édition l'année prochaine au Maroc, il faudra être champion pour être là, car c'est une compétition extraordinaire."
Or pour l’instant, le Raja ne pointe qu’à une modeste neuvième place, à huit points du MA Tétouan, leader. La faute certes aux deux matches en retard dûs au tournoi mondial, mais aussi à un début de saison raté et à une série de trois défaites et un nul qui ont coûté sa place à l’ancien entraîneur Mhamed Fakhir. "Il y aura un travail psychologique important à faire. Les joueurs ont démontré dans ce tournoi qu'ils sont des grands, alors il faudra qu'ils le démontrent en championnat", prévient Benzarti.
Le message est déjà passé dans les têtes casablancaises, notamment dans celle de Chtibi qui quitte le stade de Marrakech des étoiles plein les yeux, et des rêves plein la tête en pensant à venir. "Quand on a goûté à ce bonheur, on veut absolument y revenir", assure le premier buteur contre Monterrey (2:1). "Et tous les autres clubs marocains vont vouloir en faire de même après avoir vu nos matches. Cela va rendre le championnat encore plus intéressant, même j’espère qu’à la fin, ce sera encore le même gagnant…"
Fifa.com (21/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Le Bayern s'offre une nouvelle décoration
Vainqueur de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2013, le FC Bayern Munich intègre le groupe très fermé des équipes qui ont porté le badge réservé aux champions du monde FIFA. Le Président de la FIFA Joseph S. Blatter a symboliquement remis le badge en question au capitaine Philipp Lahm, à l'issue de la victoire des Allemands sur le Raja de Casablanca en finale.
Les joueurs de la formation bavaroise arboreront désormais cet écusson à chacune de leurs sorties officielles et ce jusqu'à la finale de l'édition 2014 de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA.
Le badge comprend une représentation du trophée de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, ainsi qu'une inscription : "FIFA World Champions 2014". Cet insigne symbolise la grande année 2013 du Bayern. Le club munichois a remporté la Ligue des champions de l'UEFA en mai, avant de s'adjuger la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA en décembre à Marrakech.
Le Bayern succède ainsi à Corinthians, et au FC Barcelone. La formation catalane a eu l'occasion de porter ce badge à deux reprises, après ses sacres mondiaux en 2009 et 2011. Depuis sa création en 2007, l'écusson a figuré sur des maillots aussi prestigieux que ceux de l'AC Milan, de Manchester United et de l'Inter Milan
Le badge des champions du monde des clubs de la FIFA fait partie d'une collection d'insignes remis aux vainqueurs de certaines compétitions FIFA. L'équipe d'Italie masculine a été la première à se voir décerner le badge de la Coupe du Monde de la FIFA™. L'Espagne lui a emboîté le pas en 2010, suite à son triomphe en Afrique du Sud. L'équipe d'Allemagne féminine a elle aussi reçu son propre insigne, au lendemain de son succès en finale de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2007™. Quatre ans plus tard, cet honneur est revenu au Japon, vainqueur de l'édition 2011 de l'épreuve suprême version dames.
Fifa.com (21/12/2013)
Vainqueur de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2013, le FC Bayern Munich intègre le groupe très fermé des équipes qui ont porté le badge réservé aux champions du monde FIFA. Le Président de la FIFA Joseph S. Blatter a symboliquement remis le badge en question au capitaine Philipp Lahm, à l'issue de la victoire des Allemands sur le Raja de Casablanca en finale.
Les joueurs de la formation bavaroise arboreront désormais cet écusson à chacune de leurs sorties officielles et ce jusqu'à la finale de l'édition 2014 de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA.
Le badge comprend une représentation du trophée de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, ainsi qu'une inscription : "FIFA World Champions 2014". Cet insigne symbolise la grande année 2013 du Bayern. Le club munichois a remporté la Ligue des champions de l'UEFA en mai, avant de s'adjuger la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA en décembre à Marrakech.
Le Bayern succède ainsi à Corinthians, et au FC Barcelone. La formation catalane a eu l'occasion de porter ce badge à deux reprises, après ses sacres mondiaux en 2009 et 2011. Depuis sa création en 2007, l'écusson a figuré sur des maillots aussi prestigieux que ceux de l'AC Milan, de Manchester United et de l'Inter Milan
Le badge des champions du monde des clubs de la FIFA fait partie d'une collection d'insignes remis aux vainqueurs de certaines compétitions FIFA. L'équipe d'Italie masculine a été la première à se voir décerner le badge de la Coupe du Monde de la FIFA™. L'Espagne lui a emboîté le pas en 2010, suite à son triomphe en Afrique du Sud. L'équipe d'Allemagne féminine a elle aussi reçu son propre insigne, au lendemain de son succès en finale de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2007™. Quatre ans plus tard, cet honneur est revenu au Japon, vainqueur de l'édition 2011 de l'épreuve suprême version dames.
Fifa.com (21/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
L’Atlético, de l’inquiétude au soulagement
Comme si la déception suite à la défaite face au Raja de Casablanca n’était pas été suffisante, l’Atlético a de nouveau connu des moments difficiles lors de la "petite finale". Opposé à Guangzhou Evergrande dans le match pour la troisième place, O Galo a tremblé jusqu'au bout. uvrer que prévu. inquiétude a finalement laissé place au soulagement, après le but en contre de Luan (3:2). Auparavant, l'exclusion de Ronaldinho avait bien failli tout remettre en cause.
Face à ce coup du sort, les joueurs de Cuca se sont retrouvés dans l'obligation de transformer leur frustration en détermination. "C’est vrai que nous sommes entrés sur le terrain avec de la crainte, compte tenu de ce qui s’était passé lors du dernier match. On pensait plus à ne pas perdre, pour ne pas ternir davantage notre image", reconnaît Diego Tardelli au micro de FIFA.com. "On a eu la chance de marquer à la deuxième minute. Je pensais que ce but allait nous permettre de nous détendre, mais nos adversaires ont rapidement égalisé. Heureusement, nous avons de l’expérience et, même avec un joueur en moins, nous avons réussi à prendre le dessus et à marquer en toute fin de match."
Une fois la troisième place assurée, Tardelli a semblé plus soulagé que satisfait. Cette victoire n’effacera sans doute pas de sitôt la déception causée par l'échec cuisant subi dans le dernier carré. Ce résultat n'a pas grand-chose à voir avec les ambitions affichée par un club qui espérait finir en beauté une année historique. "On avait besoin de donner de l’importance à cette rencontre, même s’il s’agissait du match pour la troisième place. Bien sûr, nous sommes loin de ce que nous espérions mais au moins, nous quittons le Maroc la tête haute", estime-t-il. "Les clubs brésiliens ne peuvent pas se contenter d’une troisième place, ils se doivent de jouer le titre. Mais pour une première dans un tournoi de ce niveau, je trouve notre performance honorable."
Une nouvelle ère
un cycle. Cuca a dirigé son dernier match avant de de partir pour la RP Chine, à Shandong Luneng. Le technicien peut néanmoins se targuer d'avoir mené son club vers des sommets inédits, suite à son succès en Copa Libertadores. Même si les circonstances se prêtent mal aux discours ou à la fête, il faut maintenant gérer l'après Cuca.
Pour le remplacer, les dirigeants ont choisi Paulo Autuori, double vainqueur de la Copa Libertadores avec Cruzeiro (1997) et São Paulo (2005). "Nous n’avons pas parlé, parce que ce moment n'appartenait qu'à nous. Nous avons voulu terminer la compétition de façon digne. Mais ces événements donnent encore plus de relief à l’année que nous venons de vivre. Nous ne pouvons que remercier Cuca pour le travail accompli durant ces deux ans", souligne Tardelli. "L’année prochaine, nous gagnerons de nouveau la Copa Libertadores et nous reviendrons au Maroc."
Fifa.com (21/12/2013)
Comme si la déception suite à la défaite face au Raja de Casablanca n’était pas été suffisante, l’Atlético a de nouveau connu des moments difficiles lors de la "petite finale". Opposé à Guangzhou Evergrande dans le match pour la troisième place, O Galo a tremblé jusqu'au bout. uvrer que prévu. inquiétude a finalement laissé place au soulagement, après le but en contre de Luan (3:2). Auparavant, l'exclusion de Ronaldinho avait bien failli tout remettre en cause.
Face à ce coup du sort, les joueurs de Cuca se sont retrouvés dans l'obligation de transformer leur frustration en détermination. "C’est vrai que nous sommes entrés sur le terrain avec de la crainte, compte tenu de ce qui s’était passé lors du dernier match. On pensait plus à ne pas perdre, pour ne pas ternir davantage notre image", reconnaît Diego Tardelli au micro de FIFA.com. "On a eu la chance de marquer à la deuxième minute. Je pensais que ce but allait nous permettre de nous détendre, mais nos adversaires ont rapidement égalisé. Heureusement, nous avons de l’expérience et, même avec un joueur en moins, nous avons réussi à prendre le dessus et à marquer en toute fin de match."
Une fois la troisième place assurée, Tardelli a semblé plus soulagé que satisfait. Cette victoire n’effacera sans doute pas de sitôt la déception causée par l'échec cuisant subi dans le dernier carré. Ce résultat n'a pas grand-chose à voir avec les ambitions affichée par un club qui espérait finir en beauté une année historique. "On avait besoin de donner de l’importance à cette rencontre, même s’il s’agissait du match pour la troisième place. Bien sûr, nous sommes loin de ce que nous espérions mais au moins, nous quittons le Maroc la tête haute", estime-t-il. "Les clubs brésiliens ne peuvent pas se contenter d’une troisième place, ils se doivent de jouer le titre. Mais pour une première dans un tournoi de ce niveau, je trouve notre performance honorable."
Une nouvelle ère
un cycle. Cuca a dirigé son dernier match avant de de partir pour la RP Chine, à Shandong Luneng. Le technicien peut néanmoins se targuer d'avoir mené son club vers des sommets inédits, suite à son succès en Copa Libertadores. Même si les circonstances se prêtent mal aux discours ou à la fête, il faut maintenant gérer l'après Cuca.
Pour le remplacer, les dirigeants ont choisi Paulo Autuori, double vainqueur de la Copa Libertadores avec Cruzeiro (1997) et São Paulo (2005). "Nous n’avons pas parlé, parce que ce moment n'appartenait qu'à nous. Nous avons voulu terminer la compétition de façon digne. Mais ces événements donnent encore plus de relief à l’année que nous venons de vivre. Nous ne pouvons que remercier Cuca pour le travail accompli durant ces deux ans", souligne Tardelli. "L’année prochaine, nous gagnerons de nouveau la Copa Libertadores et nous reviendrons au Maroc."
Fifa.com (21/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Neuer : "La qualité fait toujours la différence"
Vainqueur du Raja de Casablanca (2:0) en finale, le FC Bayern a remporté la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013. Pour la deuxième fois consécutive, Manuel Neuer a réussi à conserver sa cage inviolée. Certes, Jerome Boateng, Dante et Daniel van Buyten ont fait bonne garde devant lui. Il n'en reste pas moins que le dernier rempart du FC Bayern a répondu présent, à chaque fois que ses coéquipiers ont eu besoin de lui.
Il a notamment réalisé plusieurs arrêts réflexes en finale. Mouhssine Iajour auteur d'une tête à bout portant, et Vivien Mabide, seul face au but, ont tous deux échoué face au portier de 27 ans. "C'est mon travail. Je suis là pour éviter que le ballon entre dans le but", estime sobrement l'intéressé au coup de sifflet final.
Ce triomphe met un point final à une année riche en succès pour le club bavarois. Avant de partir en vacances, Neuer revient pour FIFA.com sur ce dernier rendez-vous, un étonnant couvre-chef et le prochain titre mondial.
Manuel Neuer, vous êtes champion du monde des clubs. Que ressentez-vous ?
Je suis très content. Nous tenions absolument à offrir ce titre au Bayern. C'était le dernier match de l'année et nous sommes ravis de l'avoir gagné. Nous avons vécu 12 mois inoubliables, ponctués de nombreux titres.
Comment avez-vous trouvé l'ambiance dans le stade ?
Excellente. C'est une bonne chose d'avoir affronté le Raja. Les supporters sont venus nombreux. Le match était quasiment à guichets fermés. C'était une vraie finale.
Quelle impression vous a laissé le Raja de Casablanca ?
Les Marocains n'ont pas eu la partie facile, car nous avons très rapidement pris l'avantage. Ensuite, nous avons fait circuler le ballon. Nous n'avons pratiquement pas raté une passe et, en première mi-temps, nos adversaires n'ont pas eu d'occasions. Malgré les difficultés, ils n'ont jamais renoncé. Après le repos, nous avons joué intelligemment. Notre victoire est méritée.
Vous avez été davantage sollicité au retour des vestiaires. Cela vous a-t-il surpris ?
C'est pour ça que je tenais à ne pas encaisser de but. Nous aurions pu éviter quelques situations dangereuses, mais nous avons tout de même réussi à préserver nos cages. C'est toujours intéressant de gagner sans encaisser de but.
On a pu vous voir avec un chapeau marocain blanc sur la tête pendant la remise du trophée. Où l'avez-vous trouvé ?
Il appartenait à un ami de Rafinha. Il est venu spécialement du Brésil pour nous porter chance. Il a acheté ce chapeau sur le marché et il me l'a lancé. Alors, je l'ai mis. Je vais quand même lui rendre quand je le verrai. Ce souvenir lui appartient.
Ce titre de champion du monde en appelle-t-il un autre dans six mois au Brésil ?
Bien entendu, nous allons tout faire pour connaître le même succès au Brésil, mais ça ne sera pas facile. Les Sud-Américains seront parmi les favoris. Il nous faudra peut-être un peu de réussite. Heureusement, on dit que la qualité finit toujours par faire la différence.
Fifa.com (21/12/2013)
Vainqueur du Raja de Casablanca (2:0) en finale, le FC Bayern a remporté la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013. Pour la deuxième fois consécutive, Manuel Neuer a réussi à conserver sa cage inviolée. Certes, Jerome Boateng, Dante et Daniel van Buyten ont fait bonne garde devant lui. Il n'en reste pas moins que le dernier rempart du FC Bayern a répondu présent, à chaque fois que ses coéquipiers ont eu besoin de lui.
Il a notamment réalisé plusieurs arrêts réflexes en finale. Mouhssine Iajour auteur d'une tête à bout portant, et Vivien Mabide, seul face au but, ont tous deux échoué face au portier de 27 ans. "C'est mon travail. Je suis là pour éviter que le ballon entre dans le but", estime sobrement l'intéressé au coup de sifflet final.
Ce triomphe met un point final à une année riche en succès pour le club bavarois. Avant de partir en vacances, Neuer revient pour FIFA.com sur ce dernier rendez-vous, un étonnant couvre-chef et le prochain titre mondial.
Manuel Neuer, vous êtes champion du monde des clubs. Que ressentez-vous ?
Je suis très content. Nous tenions absolument à offrir ce titre au Bayern. C'était le dernier match de l'année et nous sommes ravis de l'avoir gagné. Nous avons vécu 12 mois inoubliables, ponctués de nombreux titres.
Comment avez-vous trouvé l'ambiance dans le stade ?
Excellente. C'est une bonne chose d'avoir affronté le Raja. Les supporters sont venus nombreux. Le match était quasiment à guichets fermés. C'était une vraie finale.
Quelle impression vous a laissé le Raja de Casablanca ?
Les Marocains n'ont pas eu la partie facile, car nous avons très rapidement pris l'avantage. Ensuite, nous avons fait circuler le ballon. Nous n'avons pratiquement pas raté une passe et, en première mi-temps, nos adversaires n'ont pas eu d'occasions. Malgré les difficultés, ils n'ont jamais renoncé. Après le repos, nous avons joué intelligemment. Notre victoire est méritée.
Vous avez été davantage sollicité au retour des vestiaires. Cela vous a-t-il surpris ?
C'est pour ça que je tenais à ne pas encaisser de but. Nous aurions pu éviter quelques situations dangereuses, mais nous avons tout de même réussi à préserver nos cages. C'est toujours intéressant de gagner sans encaisser de but.
On a pu vous voir avec un chapeau marocain blanc sur la tête pendant la remise du trophée. Où l'avez-vous trouvé ?
Il appartenait à un ami de Rafinha. Il est venu spécialement du Brésil pour nous porter chance. Il a acheté ce chapeau sur le marché et il me l'a lancé. Alors, je l'ai mis. Je vais quand même lui rendre quand je le verrai. Ce souvenir lui appartient.
Ce titre de champion du monde en appelle-t-il un autre dans six mois au Brésil ?
Bien entendu, nous allons tout faire pour connaître le même succès au Brésil, mais ça ne sera pas facile. Les Sud-Américains seront parmi les favoris. Il nous faudra peut-être un peu de réussite. Heureusement, on dit que la qualité finit toujours par faire la différence.
Fifa.com (21/12/2013)
Re: Coupe du Monde des Clubs - Maroc 2013
Le Bayern s'offre tout ce qui brille
LE FILM DU TOURNOI - Presque tout ce que touche Pep Guardiola se transforme en or. Et comme il a débarqué à l’été 2013 dans une équipe qui avait déjà remporté la Bundesliga, la Coupe d’Allemagne, et la Ligue des champions de l’UEFA quelques semaines avant, c’est avec une bonne dose de talent et de confiance que le FC Bayern München abordait la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013.
Ce n’est donc pas vraiment une surprise de voir le club allemand remporter pour la première fois ce tournoi, après avoir conquis à deux reprises son ancêtre, la Coupe Intercontinentale, en 1976 et 2001, respectivement contre Cruzeiro et Boca Juniors, deux monuments d’Amérique du Sud. "Tout le monde a envie de remporter cette compétition, mais encore plus les Sud-Américains, qui considèrent vraiment que celui qui s’impose est vraiment le meilleur club du monde", explique le Péruvien Claudio Pizarro, déjà présent en 2001 et récidiviste en 2013. Après les performances en 2013 des Bavarois, pas besoin d’être sud-américain pour reconnaître ce statut au club allemand.
Les premiers à en avoir fait les frais sont les Chinois de Guangzhou Evergrande FC, impuissants en demi-finale (0:3) malgré la science tactique de leur entraîneur champion du monde italien, Marcello Lippi. Autre démonstration en finale, où les hôtes du Raja de Casablanca ont rendus les armes face à l’armada munichoise emmenée par un Franck Ribéry de gala, élu Ballon d’Or adidas du tournoi.
Le Raja défie la logique
Mais si le sacre du Bayern relève de la logique, celle-ci en a pris un sacré coup durant le reste du tournoi. Le coupable ? Un Raja qui s’est qualifié en remportant le championnat marocain 2013 mais qui avait perd de sa superbe au début de l’exercice suivant, débutant même l’épreuve mondiale après une série de trois revers et un nul. Pire, le club casablancais a remercié son entraîneur Mhamed Fakhir quelques jours avant le début du tournoi pour le remplacer par le Tunisien Faouzi Benzarti, certes expérimenté, mais qui n’a fait connaissance avec son effectif que trois jours avant le match d’ouverture !
Suffisant cependant pour dominer Auckland City FC, grâce à un but de dernière minute d’Adelilah Hafidi, après avoir ouvert le score et s’être fait égaliser. Un scénario qui allait se répéter à deux reprises, et face à des adversaires d’un tout autre calibre. Le CF Monterrey a d’abord baissé les armes en quart de finale, puis l’Atlético Mineiro au tour suivant. Pour signer de tels exploits, les locaux ont bénéficié du talent de leurs meilleurs joueurs, à l’image du gardien Khalid Askri, du milieu de terrain Mohsine Moutaouali et de l’attaquant Mouhssine Iajour, mais surtout d’un public incandescent qui a assuré l’une des meilleures ambiances de l’histoire du tournoi.
Les supporters brésiliens de l’Atlético Mineiro, qui s’étaient déplacés à plus de 10 000, ont été étouffés… tout comme leurs joueurs, favoris grâce à leur titre en Copa Libertadores et la présence dans leurs rangs d’internationaux brésiliens, au premier rang desquels Ronaldinho. Malgré un coup franc sublime du génie auriverde pour répondre à l’ouverture du score, les représentants de la CONMEBOL ont cédé sur deux contres en fin de match (1:3) et sont devenus le deuxième champion d’Amérique du Sud à ne pas atteindre la finale, après l’Internacional en 2010.
Ils se consolent avec une médaille de bronze, et la satisfaction de laisser leur nom dans l’histoire du Galo pour lui avoir apporté le premier sacre continental de son histoire. Un sentiment partagé par les battus de la "petite finale", Guangzhou terminant quatrième pour la première participation d’un club de RP Chine à l’épreuve, mais avec le sentiment du devoir accompli après trois titres de champion national consécutifs et la première Ligue des champions de l’AFC du club. Ces succès doivent beaucoup à l’Argentin Dario Conca qui a disputé son dernier match avec son équipe avant de rejoindre Fluminense, d’où il était arrivé.
Son dernier but aura donc été inscrit face à Al Ahly SC qui, pour sa cinquième participation, n’aura pas pesé bien lourd, tant en quart de finale face à Guangzhou (0:2), que lors du match de classement contre le CF Monterrey (1:5). A leur décharge, les Egyptiens se présentaient au Maroc avec pour seuls matches officiels disputés cette saison ceux de Ligue des champions, le championnat étant suspendu pour raisons sécuritaires. Ça n’a pas empêché les Diables Rouges de soulever leur huitième trophée continental, mais les jambes des Mohamed Aboutrika, Wael Gomaa, Sherif Ekramy, Sherif Abdelfadeel et autres Emad Meteab ou Mohamed Naguib, tous trentenaires, manquaient un peu de fraîcheur.
Delgado dans l’histoire
Le manque de compétition, leur dernier match datant de plus d’un mois avant le tournoi, est peut-être aussi la raison de l’échec des Mexicains qui, après leur cinquième place en 2011 et la troisième en 2012, espéraient franchir un cap pour leur troisième apparition consécutive. Au final, ils se sont inclinés face aux exploits du gardien rajaoui en quart, mais se sont consolés avec la cinquième place et le titre de meilleur buteur de l’histoire du tournoi pour César Delgado. Auteur d’un doublé contre Al Ahly, l’Argentin a ajouté deux buts aux trois inscrits lors des deux tournois précédents. Il dépasse ainsi Lionel Messi, Denilson et Aboutrika, tous bloqués à quatre. Il n’aura cependant pas l’occasion de faire mieux en 2014, puisque les Rayados ne se sont pas qualifiés pour la phase finale du championnat national, et donc pour la prochaine Ligue des champions de la CONCACAF.
Pour sa part, Auckland City espère toujours être de la partie. Ce serait alors la sixième participation des Néo-Zélandais, dont cinq se sont soldées par une élimination au premier tour, y compris l’édition 2013. Mais la seule équipe non-professionnelle de la compétition n’a cédé qu’à la toute dernière minute de son match qualificatif face à l’hôte. "Nous avons perdu, mais de peu et nous avons montré que nous étions capables de tenir bon à ce niveau, ce qui constitue pour nous une étape importante", estime Ramon Tribulietx, l’entraîneur espagnol des Navy Blues. "C'était une formidable expérience pour nous. Nous voulons maintenant progresser, devenir une équipe plus importante."
Car c’est bien là la caractéristique commune de toutes les équipes participantes, quels que soient leur continent, leur style de jeu, leur effectif ou leur expérience : elles sont importantes et laissent leur empreinte dans l’histoire de a compétition. Celle du FC Bayern juste un peu plus profondément...
Fifa.com (23/12/2013)
LE FILM DU TOURNOI - Presque tout ce que touche Pep Guardiola se transforme en or. Et comme il a débarqué à l’été 2013 dans une équipe qui avait déjà remporté la Bundesliga, la Coupe d’Allemagne, et la Ligue des champions de l’UEFA quelques semaines avant, c’est avec une bonne dose de talent et de confiance que le FC Bayern München abordait la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013.
Ce n’est donc pas vraiment une surprise de voir le club allemand remporter pour la première fois ce tournoi, après avoir conquis à deux reprises son ancêtre, la Coupe Intercontinentale, en 1976 et 2001, respectivement contre Cruzeiro et Boca Juniors, deux monuments d’Amérique du Sud. "Tout le monde a envie de remporter cette compétition, mais encore plus les Sud-Américains, qui considèrent vraiment que celui qui s’impose est vraiment le meilleur club du monde", explique le Péruvien Claudio Pizarro, déjà présent en 2001 et récidiviste en 2013. Après les performances en 2013 des Bavarois, pas besoin d’être sud-américain pour reconnaître ce statut au club allemand.
Les premiers à en avoir fait les frais sont les Chinois de Guangzhou Evergrande FC, impuissants en demi-finale (0:3) malgré la science tactique de leur entraîneur champion du monde italien, Marcello Lippi. Autre démonstration en finale, où les hôtes du Raja de Casablanca ont rendus les armes face à l’armada munichoise emmenée par un Franck Ribéry de gala, élu Ballon d’Or adidas du tournoi.
Le Raja défie la logique
Mais si le sacre du Bayern relève de la logique, celle-ci en a pris un sacré coup durant le reste du tournoi. Le coupable ? Un Raja qui s’est qualifié en remportant le championnat marocain 2013 mais qui avait perd de sa superbe au début de l’exercice suivant, débutant même l’épreuve mondiale après une série de trois revers et un nul. Pire, le club casablancais a remercié son entraîneur Mhamed Fakhir quelques jours avant le début du tournoi pour le remplacer par le Tunisien Faouzi Benzarti, certes expérimenté, mais qui n’a fait connaissance avec son effectif que trois jours avant le match d’ouverture !
Suffisant cependant pour dominer Auckland City FC, grâce à un but de dernière minute d’Adelilah Hafidi, après avoir ouvert le score et s’être fait égaliser. Un scénario qui allait se répéter à deux reprises, et face à des adversaires d’un tout autre calibre. Le CF Monterrey a d’abord baissé les armes en quart de finale, puis l’Atlético Mineiro au tour suivant. Pour signer de tels exploits, les locaux ont bénéficié du talent de leurs meilleurs joueurs, à l’image du gardien Khalid Askri, du milieu de terrain Mohsine Moutaouali et de l’attaquant Mouhssine Iajour, mais surtout d’un public incandescent qui a assuré l’une des meilleures ambiances de l’histoire du tournoi.
Les supporters brésiliens de l’Atlético Mineiro, qui s’étaient déplacés à plus de 10 000, ont été étouffés… tout comme leurs joueurs, favoris grâce à leur titre en Copa Libertadores et la présence dans leurs rangs d’internationaux brésiliens, au premier rang desquels Ronaldinho. Malgré un coup franc sublime du génie auriverde pour répondre à l’ouverture du score, les représentants de la CONMEBOL ont cédé sur deux contres en fin de match (1:3) et sont devenus le deuxième champion d’Amérique du Sud à ne pas atteindre la finale, après l’Internacional en 2010.
Ils se consolent avec une médaille de bronze, et la satisfaction de laisser leur nom dans l’histoire du Galo pour lui avoir apporté le premier sacre continental de son histoire. Un sentiment partagé par les battus de la "petite finale", Guangzhou terminant quatrième pour la première participation d’un club de RP Chine à l’épreuve, mais avec le sentiment du devoir accompli après trois titres de champion national consécutifs et la première Ligue des champions de l’AFC du club. Ces succès doivent beaucoup à l’Argentin Dario Conca qui a disputé son dernier match avec son équipe avant de rejoindre Fluminense, d’où il était arrivé.
Son dernier but aura donc été inscrit face à Al Ahly SC qui, pour sa cinquième participation, n’aura pas pesé bien lourd, tant en quart de finale face à Guangzhou (0:2), que lors du match de classement contre le CF Monterrey (1:5). A leur décharge, les Egyptiens se présentaient au Maroc avec pour seuls matches officiels disputés cette saison ceux de Ligue des champions, le championnat étant suspendu pour raisons sécuritaires. Ça n’a pas empêché les Diables Rouges de soulever leur huitième trophée continental, mais les jambes des Mohamed Aboutrika, Wael Gomaa, Sherif Ekramy, Sherif Abdelfadeel et autres Emad Meteab ou Mohamed Naguib, tous trentenaires, manquaient un peu de fraîcheur.
Delgado dans l’histoire
Le manque de compétition, leur dernier match datant de plus d’un mois avant le tournoi, est peut-être aussi la raison de l’échec des Mexicains qui, après leur cinquième place en 2011 et la troisième en 2012, espéraient franchir un cap pour leur troisième apparition consécutive. Au final, ils se sont inclinés face aux exploits du gardien rajaoui en quart, mais se sont consolés avec la cinquième place et le titre de meilleur buteur de l’histoire du tournoi pour César Delgado. Auteur d’un doublé contre Al Ahly, l’Argentin a ajouté deux buts aux trois inscrits lors des deux tournois précédents. Il dépasse ainsi Lionel Messi, Denilson et Aboutrika, tous bloqués à quatre. Il n’aura cependant pas l’occasion de faire mieux en 2014, puisque les Rayados ne se sont pas qualifiés pour la phase finale du championnat national, et donc pour la prochaine Ligue des champions de la CONCACAF.
Pour sa part, Auckland City espère toujours être de la partie. Ce serait alors la sixième participation des Néo-Zélandais, dont cinq se sont soldées par une élimination au premier tour, y compris l’édition 2013. Mais la seule équipe non-professionnelle de la compétition n’a cédé qu’à la toute dernière minute de son match qualificatif face à l’hôte. "Nous avons perdu, mais de peu et nous avons montré que nous étions capables de tenir bon à ce niveau, ce qui constitue pour nous une étape importante", estime Ramon Tribulietx, l’entraîneur espagnol des Navy Blues. "C'était une formidable expérience pour nous. Nous voulons maintenant progresser, devenir une équipe plus importante."
Car c’est bien là la caractéristique commune de toutes les équipes participantes, quels que soient leur continent, leur style de jeu, leur effectif ou leur expérience : elles sont importantes et laissent leur empreinte dans l’histoire de a compétition. Celle du FC Bayern juste un peu plus profondément...
Fifa.com (23/12/2013)
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