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International -News (Part 2)

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Message par rachid_as Lun 25 Nov - 16:20

Oliseh : "Le Nigeria, c'est le football offensif"

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Sunday Oliseh a été l'une des figures de proue du Nigeria pendant l'une des périodes les plus riches de l'histoire du football national. L'ancien milieu de terrain, qui vit aujourd'hui en Belgique, revient pour FIFA.com sur les hauts et les bas vécus pendant États-Unis 1994 et France 1998, ainsi que ce titre olympique que "personne ne pourra jamais nous enlever".

L'ancien défenseur des Super Eagles parle de la philosophie nigériane, de la culture des tribunes dans son pays, de l'Ajax Amsterdam et de la Juventus et, bien entendu, de ce fameux but inscrit lors de la Coupe du Monde de la FIFA, France 1998 contre l'Espagne, qui vivra encore longtemps dans toutes les mémoires.


Sunday Oliseh, vous parle-t-on encore souvent de cet incroyable missile lancé contre l'Espagne, en Coupe du Monde 1998 ?
(rires) Les gens ne se contentent pas de m'en parler ou de me poser des questions dessus, ils me le montrent sans arrêt ! Il y a encore deux jours, quelqu'un est venu me trouver à Abou Dabi pour me passer une vidéo qui circule sur Internet. Il m'a demandé : "Vous connaissez le type qui a marqué ce but ?" Ça m'a bien fait rire. Je pense que c'est la façon dont Dieu s'y est pris pour que les gens se souviennent de moi. À chaque fois que je revois les images, je me dis : "Je ne savais pas que j'étais si doué". (rires)

Quel rôle tient le football au Nigeria ?

Le Nigeria possède une véritable philosophie. Cette école de pensée n'est à mettre au crédit de personne en particulier. Elle n'a pas été inventée par un individu ou par un groupe. Ceux qui prétendent en être à l'origine vous racontent des histoires. Cette philosophie, c'est le football offensif. Nous sommes toujours plus forts quand nous allons de l'avant. Nous avons toujours joué ainsi.

Est-ce le type de football que les supporters nigérians apprécient ?
Du terrain, on peut entendre le public crier "ey, ey, ey" à chaque passe réussie et "ooh" dès que l'on perd le ballon. Ces encouragements sont devenus synonymes de beau jeu. On les entendait déjà il y a longtemps, bien avant ma génération. Ce son signifie : "Ouais, allez-y, jouez". Les joueurs font circuler le ballon de plus en plus vite et lorsqu'ils finissent par le perdre, les supporters manifestent leur mécontentement, comme pour dire aux adversaires : "Rendez-nous le ballon, il est à nous".

Vous faites partie des meilleurs joueurs de l'histoire du football nigérian et vous avez appartenu à la fameuse génération dorée. Quel regard portez-vous sur l'état du football au Nigeria ?
Quand ma génération s'est retirée, c'est comme si quelqu'un avait refermé une porte. Le Nigeria n'était pas prêt. La génération dorée est partie et tout s'est arrêté. Personne n'avait pensé à introduire de jeunes joueurs en sélection pendant que nous étions encore là, afin de leur permettre d'apprendre à notre contact. Ils auraient pu s'asseoir sur le banc et profiter de mes conseils, de ceux de Jay-Jay Okocha et de tous les autres. Ils auraient pu nous poser des questions et nous leur aurions donné des réponses. Ça ne s'est pas passé comme ça et nous en avons souffert. Après nous, il y a eu une régression. Pendant des années, nous avons tâtonné.

Puisque nous parlons de la génération dorée, pourquoi les Super Eagles ont échoué dès les huitièmes de finale en 1994 et 1998, alors que tout était réuni pour aller plus loin ?
Pendant la phase de groupes, nous n'avions pas à nous déplacer. Nous restions sur place et nous n'avons donc pas rencontré de problèmes logistiques. Nous étions concentrés sur le jeu. À partir des huitièmes de finale, il fallait voyager. Nous aurions dû avoir un plan. Malheureusement, nos connaissances de l'époque en matière d'organisation étaient trop limitées. À chaque fois, nous avons terminé en tête de notre groupe. Ensuite, nous avons été confrontés à des problèmes que nous n'avons pas su résoudre.

Avez-vous le sentiment d'être passé à côté de quelque chose de grand ?
Avec les joueurs que nous avions en 1994 et 1998, nous aurions dû aller au moins jusqu'en quarts de finale, peut-être même en demi-finales. Mais il fallait bien que nous fassions notre apprentissage.

Pour évoquer de meilleurs souvenirs, on parle encore de l'équipe championne olympique à Atlanta, en 1996. Vous n'aviez que 22 ans à l'époque, mais vous avez joué un rôle essentiel dans la conquête de ce titre aux côtés des Okocha, Emmanuel Amunike et autres Taribo West. Que représente cette médaille d'or ?
C'est un titre mondial que personne ne pourra jamais nous prendre. Quand on est champion olympique, c'est pour la vie. C'était la première fois que nous disputions un tournoi sur un autre continent. Nous étions arrivés en Amérique avant tout le monde, un mois avant le coup d'envoi. L'équipe était jeune, mais elle a travaillé dur. Les joueurs avaient tous quelque chose à prouver. Nous avions un talent fou et, cette fois, tout s'est déroulé comme prévu. Nous étions prêts à nous battre les uns pour les autres et nous avons eu le petit brin de réussite indispensable pour aller jusqu'au bout.

Vous arrive-t-il de croiser d'anciens coéquipiers, comme Taribo West ou Nwankwo Kanu ?
Je les vois souvent pendant les vacances, quand je rentre au Nigeria. Dès que nous sommes ensemble, je laisse tout tomber, j'annule tous mes rendez-vous et je vais parler du bon vieux temps avec Taribo et les autres. On se promène dans Lagos et on discute pendant des heures et des heures. Ma famille n'est pas contente, mais tant pis ! (rires) On ne prévoit rien à l'avance. Ça se produit toujours par hasard. Nous avons traversé de dures épreuves et nous avons gagné beaucoup de titres. Ça crée des liens. Mes parents comprennent que je disparaisse avec mes amis pour ces réunions impromptues. En revanche, mes frères et sœurs sont beaucoup moins tolérants !

Pour la première fois depuis 1994, les Super Eagles ont remporté la Coupe d'Afrique des Nations. Ils se sont également qualifiés pour la Coupe du Monde au Brésil. Est-ce bon signe pour le futur ?
L'actuel sélectionneur Stephen Keshi était mon capitaine en 1994. Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, c'est lui qui a ramené la Coupe d'Afrique au pays. La dernière fois que nous avons été champions d'Afrique, il était aussi présent, sur le terrain.

Vous avez joué dans de grands clubs comme l'Ajax Amsterdam, la Juventus ou le Borussia Dortmund. Suivez-vous toujours leurs résultats ?
Oui. Le football reste ma passion. Ma femme dit toujours que, si je n'ai pas ma dose de football, je vais tomber malade. Je m'intéresse de près à tous mes anciens clubs. Chaque année, j'espère en voir au moins un remporter un titre. Depuis trois ans, l'Ajax est indétrônable aux Pays-Bas. Je suis donc satisfait. La Juventus sera toujours la Juventus. C'est une bonne chose. En Allemagne, Dortmund est de retour sur le devant de la scène. C'est parfait pour moi. Je les suivrai jusqu'à la fin de mes jours.

Dortmund, où vous avez joué longtemps, semble traverser une période très intéressante. Quel est votre regard sur la progression du club ? 
Le Borussia tente de révolutionner le championnat d'Allemagne en imposant un style de jeu résolument moderne. Durant les sept années que j'ai passées là-bas, je me suis rendu compte que le football allemand était avant tout basé sur le physique. J'aime beaucoup voir jouer cette équipe, car elle propose quelque chose de radicalement différent. Mais je n'ai pas peur de reconnaître que j'apprécie énormément ce que réalise Pep Guardiola au Bayern Munich. C'est magnifique de voir cette formation franchir un palier et atteindre le plus haut niveau. Les Allemands appellent ça Teamgeist, l'esprit d'équipe, et ils n'en manquent pas. Là-bas, chacun sait ce qu'il a à faire et comment le faire.

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Message par rachid_as Mar 26 Nov - 17:22

Singapour/Japon : Duric et Miura résistent au poids des ans

International -News (Part 2) - Page 5 1788182_FULL-LND

Il y a plus de 2 000 ans, le philosophe chinois Confucius affirmait que les hommes n'avaient "plus de doutes" une fois franchie la barrière des 40 ans. Pas très loin des terres où Confucius a jadis répandu sa sagesse, deux joueurs parviennent aujourd'hui à défier le temps : Aleksandar Duric, 43 ans, et Kazu Miura, 46 ans.

Le cas Duric avait fait la saison dernière l'objet de nombreuses spéculations, mais le géant d'origine bosnienne a finalement rempilé pour l'édition 2013 de la S-League, le championnat de Singapour. Ses Tampines Rovers ont à nouveau décroché le titre, leur troisième consécutif, et Duric a terminé meilleur buteur de la compétition avec 16 réalisations.

Né en Yougoslavie, l'ancien international singapourien a dominé ce classement pour la quatrième fois de sa carrière. Il a également remporté la S-League à huit reprises désormais après sa victoire avec Geyland United en 2001 et ses quatre titres consécutifs sous les couleurs des Singapore Armed Forces, avant de rejoindre Tampines en 2010. "On me demande souvent si j'ai un secret pour marquer des buts. La réponse est toujours la même : le travail", confie Duric à FIFA.com. "J'ai toujours travaillé dur et ça m'a permis d'éviter les blessures que contractent généralement les joueurs plus âgés. Il faut une hygiène de vie irréprochable pour pouvoir rester au top de sa forme. Je suis le plus vieux joueur de l'équipe - même l'entraîneur est plus jeune que moi ! -, mais ça ne m'empêche pas de m'entraîner encore plus que les autres."

Duric n'apporte pas seulement ses qualités de buteur aux Tampines Rovers. C'est aussi un exemple pour ses partenaires. "En tant qu'attaquant, il ne faut jamais se relâcher si l'on veut marquer des buts et prendre le dessus sur ses adversaires", raconte-t-il. "Je conseille donc toujours à mes jeunes coéquipiers de travailler encore plus dur. Chaque buteur a sa propre philosophie. J'estime pour ma part que le talent n'est rien sans travail."

Terminer sur une bonne note

Duric a pris l'an dernier sa retraite internationale après avoir inscrit 27 buts en 54 sélections. Il espère désormais terminer sa carrière en beauté avec son club. "Je vais encore jouer une saison et j'espère qu'elle sera à nouveau couronnée de succès", confirme-t-il. "Je débuterai ensuite une carrière d'entraîneur. Ça fait longtemps que je m'y prépare. Je vais travailler pour obtenir mes diplômes et j'espère pouvoir trouver un poste à Singapour. Sinon, j'irai entraîner dans un autre pays. Je veux terminer ma carrière sur une bonne note avant d'ouvrir un nouveau chapitre."

Alors que Duric se prépare à raccrocher les crampons la saison prochaine, Kazu Miura ne montre de son côté aucun signe de lassitude. L'ancien international de 46 ans, qui a défendu les couleurs du Japon l'an dernier à la Coupe du Monde de Futsal de la FIFA en Thaïlande, continue de faire les beaux jours du Yokohama FC, dans la J-League 2, la deuxième division japonaise.

King Kazu a battu à domicile en juillet dernier, après seulement une minute de jeu face à Tochigi, son record du plus vieux joueur à avoir marqué en J-League, à l'âge de 46 ans, quatre mois et sept jours. Il a encore amélioré son record ce mois-ci en faisant trembler les filets contre Matsumoto.

Légende vivante du football japonais, Miura a une riche carrière derrière lui. Il a notamment défendu les couleurs des géants brésiliens Santos et Palmeiras et du Genoa, neuf fois champion d'Italie.  Le Joueur asiatique de l'année 1993 n'est, 20 ans plus tard, toujours pas prêt à quitter les terrains. "L'âge n'est pas un problème pour moi", estime-t-il. "Je ne m'en préoccupe pas. Je veux continuer à jouer pendant un bout de temps encore."

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Message par rachid_as Mar 26 Nov - 22:54

Joueur asiatique de l'année
Zheng Zhi et Guangzhou consacrés


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Le Chinois Zheng Zhi et les Guangzhou Evergrande, vainqueurs de la Ligue des champions d'Asie, ont été désignés joueur et club de l'année du continent, mardi, à Kuala Lumpur, lors d'une soirée de gala présidée par Joseph Blatter.

Zheng Zhi, 33 ans, qui a notamment porté les couleurs de Charlton Athletic en Angleterre et du Celtic Glasgow, a été le grand artisan de la transformation de Guangzhou, désormais surnommé "le Manchester United d'Asie", depuis son arrivée en 2010. Après trois titres de champion de Chine d'affilée, le club a enlevé le trophée continental, une première pour un club chinois depuis 23 ans.

Le défenseur japonais de l'Inter Milan, Yuto Nagatomo, a reçu le trophée du meilleur joueur asiatique évoluant à l'étranger alors que le Brésilien Muriqui, meilleur buteur de la C1 avec 13 réalisations et coéquipier de Zheng, a été désigné meilleur joueur étranger de l'année.

Les Guangzhou Evergrande sont dirigés par l'Italien Marcello Lippi, premier entraîneur à avoir enlevé deux Ligues des champions sur deux continents différents. Il avait remporté le trophée européen avec la Juventus Turin en 1996.

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Message par rachid_as Mer 27 Nov - 17:11

Pays-Bas : Hiddink fait un appel du pied

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Le Néerlandais Guus Hiddink, sans emploi depuis son départ du club russe d'Anzhi en juillet, a fait un appel du pied à la Fédération nationale de football pour occuper le poste de sélectionneur des Oranje après le départ annoncé de Louis van Gaal en juillet 2014, a annoncé son agent mercredi.

"Si la KNVB appelle pour aller boire un café, je pense que cela peut aller très vite. Guus attend", a affirmé Cees van Nieuwenhuizen dans le journal Algemeen Dagblad.

Hiddink, 67 ans, avait conduit les Oranje à la 4e place du Mondial-1998. Il avait aussi pris la 4e place, quatre ans plus tard, à la tête de la Corée du Sud. Il a aussi été sélectionneur national de la Russie, de la Turquie et de l'Australie.

A la tête des Pays-Bas depuis juillet 2012, Louis van Gaal, 62 ans, a déjà fait savoir qu'il quitterait son poste à l'issue du Mondial-2014 au Brésil.

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Message par rachid_as Ven 29 Nov - 21:53

Blatter attristé par le décès de Nilton Santos

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Le football a perdu mercredi 27 novembre l'un de ses plus grands représentants en la personne du latéral gauche Nilton Santos, entré dans l'histoire dans les années 1950 et 1960 sous le maillot du Brésil et de Botafogo. Il avait 88 ans.

Le double vainqueur de la Coupe du Monde de la FIFA™, en 1958 et en 1962, est décédé des suites d'une insuffisance respiratoire. Il était interné à la Fundação Bela Lopes, justement située dans le quartier de Botafogo, qui est également le seul club dont Nilton Santos a porté les couleurs, entre 1948 et 1964. Surnommé L'Encyclopédie du Football, l'ancien joueur souffrait de la maladie d'Alzheimer.

Le Président de la FIFA a envoyé une lettre de condoléances au Président de la CBF, José Maria Marin, dans laquelle il se dit attristé par le décès d'un sportif si emblématique. "C'est avec une grande tristesse que je vous écris aujourd'hui, après avoir appris la nouvelle du décès de Nilton Santos, légende du football brésilien et sacré champion du monde en 1958 et 1962 avec le Brésil de Pelé", écrit Joseph S. Blatter. "Au nom de tous les membres de la famille internationale du football, je vous serais immensément reconnaissant de transmettre nos condoléances les plus sincères à sa famille, à ses amis, au Botafogo Futebol Clube et aux membres de la Confédération brésilienne de football."

Nilton Santos aimait beaucoup parler de la façon dont il avait révolutionné le poste de latéral en n'hésitant pas à prendre son couloir. Beaucoup d'entraîneurs considéraient ses montées comme osées. Raconter des histoires, non seulement Nilton Santos adorait ça, mais en plus, comme coéquipier de Pelé et Garrincha, son répertoire était vaste. C'est d'ailleurs de là que vient son surnom, L'Encyclopédie, reçu alors qu'il était encore joueur.

"On avait l'impression que sur un terrain, aucune situation ne pouvait le surprendre. Il suffisait de l'observer cinq minutes sur la pelouse pour comprendre qu'il savait tout, absolument tout, du football", avait dit un jour Zagallo à FIFA.com.

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Message par rachid_as Lun 2 Déc - 18:18

Ronaldinho : "J'ai toujours travaillé pour être meilleur"

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Les supporters de l'Atlético Mineiro vivaient une période d'euphorie après le triomphe dans la Copa Libertadores et l'excitation d'une participation à venir à la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, quand la nouvelle de la grave blessure de Ronaldinho, le 27 septembre dernier, est venue plomber la joyeuse atmosphère.

Ce jour-là, l'ancien joueur du Paris Saint-Germain, du FC Barcelone et de l'AC Milan est victime d'une rupture de l'adducteur de la cuisse gauche à l'entraînement. Verdict : trois mois d'indisponibilité et l'impossibilité plus que probable de participer à l'épreuve suprême des clubs au Maroc, début décembre. Mais il en faut plus pour décourager Ronaldinho.

Juste après ce "clac" à la cuisse, comme il décrit lui-même sa blessure, Ronaldinho entame sa rééducation avec son éternel sourire et un optimisme suffisant pour redonner l'espoir aux supporters les plus pessimistes. Les bonnes nouvelles de l'équipe médicale du Galo aidant, la mobilisation des fans transforme rapidement la convalescence du meneur de jeu brésilien en un pari pour essayer de renverser une situation mal engagée, comme l'Atlético Mineiro avait su le faire à plusieurs reprises dans la campagne qui l'a conduit au sacre dans la Libertadores 2013.

Ainsi, le #EuAcredito ("j'y crois") lancé par les supporters du Galo après la défaite 2:0 en demi-finale aller de la Libertadores sur le terrain de Newell's Old Boys -Ronaldinho et ses coéquipiers avaient renversé le score avant de s'imposer aux tirs au but, et le scénario se reproduira en finale contre l'Olimpia -, s'est transformé en campagne #VoltaRonaldinho, avec comme incroyable dénouement la reprise de l'entraînement de Ronnie il y a quelques jours, synonyme de présence quasi certaine de l'intéressé au Mondial des clubs.

Ronaldinho n'aura qu'un seul match de championnat du Brésil pour prouver qu'il est prêt, mais cela ne semble pas inquiéter l'entraîneur Cuca, qui sait qu'il pourra compter à nouveau sur la présence de son leader sur le terrain, dans une compétition qui est devenue une véritable obsession pour le club. De ce point de vue, la longue et riche expérience de Ronaldinho en Europe et le poids que son nom ajoute à l'effectif mineiro pourraient faire la différence contre des équipes du calibre de Monterrey ou du Bayern Munich.

Au micro de FIFA.com, Ronaldinho évoque toutes ces questions ainsi que celle de son repositionnement dans l'axe, dans un rôle qui semble lui aller comme un gant. "Cuca m'a expliqué ce qu'il voulait et je lui ai dit qu'il n'y avait aucun problème, parce que j'adore cette fonction. J'ai joint l'utile à l'agréable", explique Ronnie, qui parle également du Bayern et d'une vieille connaissance, Pep Guardiola. Cerise sur le gâteau : il y aura un air de revanche au Maroc pour le milieu de terrain brésilien, qui avait perdu la finale de la Coupe du Monde des Clubs en 2006 contre l'Internacional, alors qu'il portait le maillot de Barcelone. Et puis, ce Maroc 2013 n'est-il pas une excellente rampe de lancement vers une autre Coupe du Monde, celle qui se déroulera au Brésil en 2014 ? Autant de raisons qui font qu'à l'image des supporters du Galo, Ronaldinho continue d'y croire.


Ronaldinho, vous avez adapté votre style depuis votre arrivée à l'Atlético-MG. Vous êtes passé d'une position excentrée sur la droite à un rôle de vrai meneur de jeu. Comment avez-vous géré cette évolution ?
C'est un rôle que je connais, car c'est à ce poste que je jouais quand j'étais petit, au moment de débuter dans le football professionnel. C'est à partir de mon arrivée au Paris Saint-Germain que j'ai commencé à évoluer plus sur le côté droit. Pareil à Barcelone. Quand je suis arrivé à l'Atlético, Cuca m'a expliqué ce qu'il voulait, ce qu'il imaginait pour l'équipe. Je lui ai dit qu'il n'y avait aucun problème. J'adore le poste de meneur de jeu. C'est comme ça que j'ai commencé. Pour moi, ça revient à joindre l'utile à l'agréable. Ça a été simple et direct.

Cette idée de l'équipe qu'il vous a expliquée est-elle celle qui vous a permis de gagner la Libertadores ?
Sans aucun doute. Dans ce titre, une grande partie du mérite revient à Cuca. Il a beaucoup planifié et recruté exactement les joueurs qu'il lui fallait pour réaliser son projet de jeu. Au début, nous avons eu Danilinho pour apporter de la rapidité, ensuite Bernard... Jô évolue en pivot, puis Diego Tardelli est arrivé. Tout s'est déroulé comme prévu. Rien n'a été laissé au hasard.

Qu'apporte votre longue expérience en Europe au moment d'aborder un tournoi international qui sera le premier disputé par la plupart de vos coéquipiers ?
J'essaie de leur expliquer les différences qui existent sur le plan de l'engagement, de l'intensité, du style. Autant que possible, j'essaie de leur parler de tout ça, comme Gilberto Silva, Josué, ou Jô, c'est-à-dire des joueurs qui ont connu les championnats d'Angleterre ou d'Allemagne. C'est différent là-bas et en parler aux coéquipiers peut aider.

Vous connaissez bien Guardiola. Pensez-vous que l'on commence à voir son empreinte sur le jeu du Bayern Munich ?
Je ne suis pas un grand analyste du football mais d'après le peu que j'ai pu en voir, il essaie effectivement de reproduire ce jeu à une touche de balle, avec beaucoup de triangles dans des espaces courts pour pouvoir conserver la possession du ballon. Le Bayern commence à jouer comme ça. Ça veut dire que l'équipe a assimilé le football qu'il aime.

Pendant la majeure partie de votre passage à Barcelone, Guardiola était entraîneur de la réserve. Pensiez-vous à l'époque qu'il connaîtrait autant de succès comme entraîneur ?
Oui, ça me paraissait imaginable, parce que Barcelone a cette philosophie d'essayer de faire jouer toutes ses équipes depuis la plus jeune comme les seniors. Par conséquent, ça facilite le travail non seulement pour les joueurs, mais également pour les entraîneurs, qui sont prêts depuis longtemps à intégrer l'équipe professionnelle. Je pense qu'à Barcelone, personne n'a été surpris de la réussite de Guardiola, qui en plus venait de réaliser une excellente saison avec la réserve en adhérant à la même philosophie.

Comment évaluez-vous vos prestations lors des opportunités que vous avez eues en équipe nationale depuis votre arrivée à l'Atlético ? Pensez-vous que vous auriez pu faire les choses différemment ?
Ça a été très agréable de revenir. Luiz Felipe Scolari et moi avons gagné beaucoup de choses ensemble et nous entretenons une vraie amitié. Il parle toujours ouvertement avec moi, toujours très directement. Je sais que tous les joueurs qui seront bien le moment venu auront une chance. Aujourd'hui, il a plus ou moins une base mais le joueur qui sera bien au bon moment ira lui aussi.

Quand vous regardez la façon de jouer de la Seleção et le rôle que vous avez à l'Atlético, pensez-vous avoir votre place dans l'équipe actuelle ?
Tactiquement, je ne vois aucun problème. Je peux remplir pas mal de fonctions entre le milieu de terrain et l'attaque et j'ai montré que j'en avais les capacités. C'est pour ça que je parle sereinement (rires).

Jouer une Coupe du Monde est-il une source de motivation pour vous aujourd'hui ?
Ça l'a toujours été. J'ai toujours travaillé pour être meilleur. Si la possibilité de jouer la Coupe du Monde se présente, je veux être prêt et au meilleur de ma forme. Mon objectif est d'être toujours bien.

Pour vous, la Coupe du Monde des Clubs peut-elle être un tremplin vers la Seleção ?
Tout peut arriver. Mon travail est de me maintenir au niveau que j'avais avant ma blessure. Pour cela, je dois être bien physiquement et essayer de me maintenir au niveau élevé que j'avais avant de me blesser.

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Message par rachid_as Lun 2 Déc - 18:19

Equateur : Emelec champion

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L'Emelec de Guayaquil s'est assuré du titre de champion d'Equateur 2013 dimanche lors de l'avant dernière journée de la seconde phase du tournoi en concédant le nul (0-0) à Manta.

Déjà vainqueur de la première phase du championnat, l'Emelec s'impose également dans la seconde et décroche un 11e titre national.

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Message par rachid_as Lun 2 Déc - 18:34

Cacau : "Le football peut faire bouger les choses"

International -News (Part 2) - Page 5 2237619_FULL-LND

À 32 ans, l'attaquant de Stuttgart Claudemir Jerônimo Barreto n'est pas un footballeur comme les autres. Celui que l'on connait mieux sous le nom de Cacau est un homme au parcours atypique. Né à Santo André, au Brésil, il fait ses gammes à Palmeiras. Encore adolescent, il joue ensuite pour le Nacional AC São Paulo. En 1999, Osmar de Oliveira, un directeur d’une troupe de samba qui deviendra par la suite son manager, propose à Cacau d’accompagner ses danseurs lors d’une tournée en Allemagne.

Il signe son premier contrat professionnel avec le club munichois Türk Gücü Munich, qui évolue en ligue régionale. En 2001, l’année de ses 20 ans, il rejoint les rangs de l’équipe amateurs du 1. FC Nuremberg. C’est le début d’une carrière à l’écart des sentiers battus.

Depuis 2003, Cacau joue en Bundesliga sous le maillot du VfB Stuttgart. En 2007, c’est la consécration : l’équipe remporte le championnat d’Allemagne. L’année 2013 est moins souriante pour l’attaquant, qui enchaîne les blessures. Cacau reste malgré tout confiant en l’avenir et fêtera lors de son prochain match sa 250ème apparition en Bundesliga.

Sélectionné à 23 reprises en équipe d'Allemagne, Cacau a inscrit six buts. Pendant la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010™, il entre à la 68ème minute de jeu lors du premier match de la Mannschaft contre l’Australie. Cent dix secondes lui suffisent pour marquer : c’est le deuxième but le plus rapide d'un remplaçant dans l'histoire de la Coupe du Monde.

Quelques jours avant le Tirage au sort final de la Coupe du Monde 2014, il répond aux questions de FIFA.com, parle de sa vie à cheval entre deux cultures, des attentes suscitées par le grand rendez-vous mondial au Brésil, mais aussi de sa foi et de la joie que lui procure son engagement aux côtés d’enfants en difficulté.


Cacau, votre mentalité est-elle plutôt allemande ou brésilienne ?
En ce moment, la balance penche du côté allemand, car je vis en Allemagne. Mais je suis très fier d’avoir assimilé des éléments de chacune de ces cultures. Les Brésiliens attachent beaucoup d’importance à la décontraction et à la flexibilité. Ces qualités peuvent être utiles dans certaines situations. Les Allemands, eux, mettent davantage l’accent sur l’ordre. J’essaie d’assimiler les côtés positifs des deux mentalités. Pour moi, c'est le mélange parfait.

Avez-vous éprouvé des difficultés à vous acclimater à la vie en Allemagne ?
J’ai eu beaucoup de mal les premiers temps car je ne parlais pas la langue. Quand on est incapable de communiquer avec les gens, c’est très difficile de s‘intégrer. À mon arrivée à Munich, j’étais imprégné de la mentalité brésilienne et il m’a fallu du temps pour m’habituer à mon nouvel environnement. Je devais aussi m’adapter au jeu sur le terrain. C’était un univers totalement nouveau pour moi. Mais au fur et à mesure et grâce à l’aide de quelques compatriotes, j’ai assimilé des qualités qui m’ont aidé à me sentir chez moi ici.

Vous êtes très croyant. Est-ce facile de concilier sa foi avec les exigences du football de haut niveau ?
Au début de ma carrière, j’ai eu quelques difficultés. Mais j’ai toujours su que je ne pourrais jamais dissocier la foi et le sport. De toute façon, je n’en avais pas envie. En tant que footballeur professionnel, la performance passe avant le reste. Il faut être efficace sur le terrain et aider son équipe. Pour ça, il faut avoir une soif de gagner à toute épreuve et ne pas hésiter à se battre pour remporter ses duels. D’un autre côté, la foi m’aide à résister à la pression. Elle me donne l’assurance que je suis aimé, même si j’ai joué un mauvais match, même si j’ai perdu.

Vous vous engagez également socialement...
Pendant mon enfance au Brésil, de nombreuses personnes m’ont aidé à devenir ce que je suis aujourd‘hui. J'ai vécu la même chose en Allemagne. Je pense notamment à Osmar de Oliveira, qui m’a soutenu de manière exemplaire. J’ai appris qu’il ne faut jamais oublier d’où l’on vient. C’est pour cette raison qu’au cours des dernières années, le désir a grandi en moi d’aider à mon tour. J’ai donc choisi de m’engager auprès d’enfants brésiliens en difficulté.

Pouvez-nous expliquer en quoi consiste exactement cet engagement ?
Après des mois de préparation, j’ai enfin réussi à réaliser ce rêve. Dans le cadre du projet Sports for Life mis en place par Vision du Monde, une fondation internationale et chrétienne d’aide aux enfants, nous essayons de proposer des activités sportives afin de communiquer des valeurs qui jouent un rôle essentiel dans la vie. À Mogi das Cruzes, la ville où j’ai grandi, nous proposons des programmes qui ouvrent de nouvelles perspectives aux jeunes générations et les aident à mieux organiser leur vie quotidienne. Grâce à des activités telles que le football, nous voulons montrer aux enfants qui manquent de confiance en eux, qui ont perdu l’espoir et qui, pour certains, ont basculé dans la criminalité qu’ils ont de la valeur et qu’ils peuvent trouver leur place dans la société. Nous voulons leur donner de la force afin qu’ils soient en mesure de prendre leur propre vie en main. Grâce au football où à d’autres sports comme le basketball ou le volleyball, ces enfants peuvent s’amuser ensemble, tout en développant des valeurs fondamentales comme le respect et l’amour du prochain.

Vos propres expériences vous aident-elles dans la réalisation de ce projet ?
Oui, elles m’apportent beaucoup. J’ai moi-même vécu cette situation, je sais à quel point il est dur d’être tout en bas, mais également combien il est important d’avoir quelqu’un qui vous soutient. Je veux montrer que ça vaut la peine de venir en aide aux gens. Quand les gens me voient, ils disent : "Il est comme nous et il a réussi. Si lui l’a fait, il n’y a pas de raison qu’on n’y arrive pas".

Dans quelle mesure le football peut-il aider les gens ?
Le football peut contribuer à faire bouger les choses, surtout sur le plan social. On a tendance à sous-estimer son influence. Je pense souvent à mon frère aîné qui vit au Brésil. Un jour, il a changé d’école et il a eu du mal à s’intégrer. Pendant le cours de sport, ils ont joué au football et les autres l’ont choisi en dernier.Il s’est emparé du ballon et il leur a montré ce dont il était capable. Les autres n’en croyaient pas leurs yeux. À partir de ce jour-là, tout le monde l’a trouvé génial et il a eu beaucoup d'amis. Il était invité un peu partout. Le football peut changer beaucoup de choses, si on sait l‘utiliser comme il faut. Quand je vois les étincelles dans les yeux des enfants, cela me remplit de fierté. Voir les larmes dans les yeux des parents, ça n’a pas de prix.

Tournons-nous vers la Coupe du Monde de la FIFA 2014. Qu’attendez-vous de la phase finale au Brésil ?
Je suis persuadé que cette Coupe du Monde nous réserve des matches de très haut niveau. Les petites équipes ont rattrapé leur retard. En Allemagne, nous avons développé un style technique qui nous permet d’être sur un pied d’égalité avec l’Espagne et le Brésil. Si on ajoute à cela l’Italie, le Portugal et les Pays-Bas, je vois six équipes capables de proposer un très beau football offensif. C’est ce qu’il faut montrer au Brésil, si on veut espérer séduire les supporters. Il faut se laisser emporter par son jeu pour gagner le titre. Il va y avoir une ambiance géniale pendant tous les matches, pas seulement ceux du Brésil. On en a eu la preuve lors de la Coupe des Confédérations 2013.

Les supporters allemands attendent avec impatience de voir leur équipe remporter son premier grand titre international depuis 1996. De leur côté, les Brésiliens espèrent gagner sur leurs propres terres. Entre les deux, qui a le plus de pression ?
Je dirais que c’est le Brésil. Nous avons été sacrés champions du monde à cinq reprises, mais jamais chez nous. Nous ne nous sommes toujours par remis du Maracanazo (défaite 1:2 face à l‘Uruguay au stade Maracanã, lors de la Coupe du Monde 1950).

Vous avez dans les deux cas employé la première personne du pluriel...

(rires) Pris la main dans le sac ! C’est vrai, j’utilise le "nous" pour parler aussi bien du Brésil que de l‘Allemagne. Je ne le fais pas consciemment, mais je trouve ça super. J’en suis très heureux.

Imaginons que le Brésil remporte son sixième titre l’année prochaine. Quelle importance cela aura-t-il pour le pays ?
Tous les Brésiliens espèrent voir leur équipe gagner le titre à domicile. Tout sera fait pour que ça arrive. Les jours où le Brésil jouera seront chômés. Mais c’est aussi une pression énorme.

À votre avis, qui part favori ?
L’Espagne, l’Allemagne et le Brésil, sans aucune hésitation !

Pensez-vous avoir encore une chance d’être du voyage avec l’Allemagne ?
C’est dur à dire. Je suis blessé actuellement et, ces derniers temps, je n’ai pas beaucoup joué avec Stuttgart. Ce n’est donc pas d’actualité pour moi. Mais une chose est sûre : je serai au Brésil pendant la Coupe du Monde.

Quel est votre favori pour le FIFA Ballon d'Or 2013 ?
Cette année, la course est très serrée. Après son quadruplé contre la Suède, Cristiano Ronaldo a pris un peu d‘avance. Mais Franck Ribéry est lui aussi dans une forme phénoménale. De son côté, Lionel Messi a marqué un nombre incroyable de buts. En tout cas, Messi et Ronaldo ne sont pas au-dessus du lot, comme ils ont pu l’être les années précédentes. J’ai hâte de savoir qui sera l’heureux élu. Laissons-nous surprendre !

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Message par rachid_as Mar 3 Déc - 17:49

République tchèque  : Vrba confirmé sélectionneur de l'équipe tchèque

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Pavel Vrba, l'entraîneur du Viktoria Plzen, club champion tchèque de football, a été officiellement confirmé comme sélectionneur de l'équipe de République tchèque et prendra ses fonctions le 1er janvier, a annoncé mardi la Fédération tchèque (FACR).

"Le comité exécutif de la FACR a approuvé à l'unanimité la nomination de Pavel Vrba à la tête de l'équipe nationale", a indiqué devant la presse le porte-parole de la FACR, Ondrej Lipa.

"Il signera un contrat de quatre ans, assorti d'une option pour deux saisons supplémentaires", a de son côté déclaré le secrétaire général de la Fédération, Rudolf Repka.

La sélection tchèque sera pour la première fois dirigée par Pavel Vrba le 5 mars, lors du match amical contre la Norvège à Prague.

Vrba, 49 ans, est généralement considéré comme l'artisan de ce que la presse locale appelle "le miracle de Plzen". Depuis son arrivée en 2008 dans ce club alors médiocre, il a remporté deux fois le titre national (2011, 2013) et participé régulièrement aux Coupes d'Europe.

Le Viktoria Pilsen affrontera le 10 décembre à domicile le CSKA Moscou, pour le compte de la 6e et dernière journée de la phase de poules (groupe D) de la Ligue des Champions, qui comprend également Manchester City et le Bayern Munich.

La sélection tchèque a été dirigée depuis septembre par l'intérimaire Josef Pesice. Il a succédé à Michal Bilek, démissionnaire après une série de résultats médiocres qui ont barré aux Tchèques la route au Mondial-2014 au Brésil.

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Message par rachid_as Jeu 5 Déc - 13:33

Copa Sudamericana
Ponte Preta et Lanus dos à dos à l'aller


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Les clubs brésilien de Ponte Preta et argentin de Lanus ont fait match nul 1-1 en finale aller de la Coupe sud-américaine, l'équivalent de l'Europa League européenne, mercredi au stade Pacaembu de Sao Paulo.

Les visiteurs ont ouvert la marque sur coup franc par le défenseur Paolo Goltz à la 58e minute.

Ponte Preta a égalisé à la 79e minute, également sur coup franc, le ballon tiré par Fellipe Bastos allant se loger sous la barre trasversale du gardien Agustin Marchesin, qui n'a pas esquissé le moindre geste.

Le match retour, entre une équipe descendue en 2e division brésilienne et une formation argentine qui lutte pour le titre, aura lieu sur le terrain de Lanus le 11 décembre.

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Message par rachid_as Jeu 5 Déc - 21:46

Espagne : Luis Aragones prend sa retraite

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uis Aragones, le sélectionneur qui a conduit l'Espagne au titre dans l'Euro 2008, a annoncé jeudi qu'il prenait sa retraite, à l'âge de 75 ans.

"C'est l'âge qui me fait prendre ma retraite, et ça n'a pas été une décision difficile à prendre", déclare-t-il sur le site espagnol Vozpopuli.com.

"Quand j'ai quitté la Turquie, je savais que ce serait difficile de continuer, et maintenant je sais que c'est définitif", a ajouté celui qui n'entraînait plus depuis son licenciement par Fenerbahce en 2009, après une première saison décevante.

Aragones, comme il l'avait annoncé avant l'Euro-2008, avait renoncé au lendemain de son succès à la direction de l'équipe nationale, conduite ensuite par Vicente del Bosque à sa première victoire au Mondial, en 2010, et à son deuxième titre européen consécutif en 2012.

Il a entraîné dix clubs différents en 35 ans sur le banc, dont l'Atlético de Madrid à trois reprises, avec un titre national en 1977 et trois Coupes du Roi, ainsi que le Barça (1987-88).

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Message par rachid_as Ven 6 Déc - 9:16

Domenech : "Une génération se met en place" (I)

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Raymond Domenech, ancien sélectionneur de la France entre 2004 et 2010, a une certaine expérience des tirages au sort de Coupe du Monde de la FIFA™ pour en avoir vécu deux, en 2005 et 2009. FIFA.com a rencontré l’homme aux huit sélections en tant que joueur, et aux 79 rencontres dirigées sur le banc des Bleus pour évoquer ces moments particuliers.

Volubile, celui qui a emmené les Tricolores en finale d’Allemagne 2006 a également parlé de nombreux autres sujets, de ses erreurs en 2010 à Pep Guardiola, en passant par ses espoirs pour l’équipe de France en 2014 et 2016…

Raymond Domenech, vous avez vécu deux tirages au sort avant les Coupes du Monde de la FIFA™ 2006 et 2010. Vous en souvenez-vous comme des moments angoissants ?
Le stress, on le vit avant. Il y a une telle montée de pression lors des qualifications, surtout quand on est passé par les barrages, que ce tirage au sort est une sorte de soulagement. On se dit "voilà, on y est !" C’est une nouvelle étape, savoir contre quelle équipe on va jouer, c’est se rapprocher de la Coupe du Monde. En fait, c’est plus excitant qu’angoissant. On venait surtout pour avoir des infos mais c’est vrai, on attendait aussi de savoir contre qui on allait tomber. On a envie de voir les autres entraîneurs, c’est un moment de rassemblement et de contact. Il n’y a pas encore la pression inhérente à la compétition. C’est un moment convivial où l’on n’a encore que des amis. Plus tard, c’est différent (rires) !

En 2010, le tirage au sort de la France avait été décrit comme ‘favorable’ avec l’Uruguay, le Mexique et l’Afrique du Sud. Mais les Bleus ont été éliminés. Vaut-il mieux tirer des équipes dites plus difficiles ?
Mais ce sont les médias qui disent qu’un tirage au sort est favorable. Les entraîneurs ne disent jamais ça ! Evidemment, tout le monde préfère éviter d’avoir dans son groupe les Pays-Bas et le Brésil. Mais on sait que les trois équipes en face vont jouer le match de leur vie de toute façon. Le niveau est tellement serré... Je me souviens qu’en 2006 nous avions la République de Corée, le Togo et la Suisse que nous venions de jouer en qualifications et que nous ne voulions vraiment pas rencontrer de nouveau. Cela a été l’enfer, on s’est qualifié sur le dernier match donc de justesse. Et pourtant après, on est allé jusqu’en finale…

La clef, est-ce de rester humble quel que soit le résultat du tirage ?
La clef, c’est de venir avec des moyens. On sait que ça va être difficile et on a envie d’aller loin. On ne vient pas en victime, pour danser la samba ou faire du tourisme pendant 15 jours. On vient pour essayer de gagner une Coupe du Monde, aller le plus loin possible. C’est l’objectif et il faut se le mettre dans la tête dès le début. Il ne s’agit pas d’humilité, le mot n’est pas approprié. Nous sommes qualifiés, cela signifie que nous avons les moyens de faire quelque chose. Que nous jouions le Brésil ou la Jamaïque, c’est la même chose, il faut partir avec l’idée de gagner tous les matches. Le plus compliqué, c’est une fois sur le terrain. En fonction de la physionomie du premier match, tout peut changer.

On a l’impression que tous les quatre ans, les qualifications deviennent de plus en plus difficiles pour la France. Cela signifie-t-il que la France régresse ?
En fait, même avant 2006, les qualifications ont toujours été difficiles… Mais je crois que l’équipe est en train de se renouveler, d’évoluer. Il y a des jeunes joueurs talentueux qui arrivent, c’est une formation en construction selon moi, qui sera opérationnelle en 2016 pour l’Euro. En 2014, elle sera en mise en place, en découverte, avec des bons et des mauvais moments sans doute. Tous les jeunes qui arrivent vont amener cette équipe à son meilleur niveau en 2016.

Ces jeunes joueurs qui s’installent en équipe de France, comme Paul Pogba ou Raphaël Varane, devront-ils prendre l’équipe en main au Brésil ?
C’est le moment de prouver leur qualité. Si "prendre l’équipe en main", c’est montrer qu’on est fort, qu’on est au niveau, alors oui, qu’ils y aillent de bon cœur ! Ils vont devoir être bons, nous attendons tous cela en France. Le leadership d’une équipe se dégage petit à petit et je ne crois pas qu’à 20 ou 21 ans, on puisse être un leader. Zidane a commencé à être un patron à 26-27 ans par exemple. Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. S’ils parviennent à être performants, à être à leur niveau pour aider l’équipe, ce sera déjà bien. En un sens, même Benzema est un jeune joueur. Il va avoir l’occasion de prouver dans une grande compétition qu’il est capable d’amener quelque chose à cette équipe.

Le problème ne vient-il pas du fait que depuis 1998, les Français attendent que les Bleus gagnent systématiquement alors que les joueurs n’ont pas forcément le même talent que cette génération ?
C’est le lot de toutes les équipes. Hormis les Brésiliens qui peuvent gagner la Coupe du Monde tous les quatre ans, tous les pays sont confrontés à des questions de générations, avec des pics et des moments plus difficiles. Certains négocient cela mieux que d’autres. Comme les Allemands qui, même lorsqu’ils ont eu des creux, ont toujours réussi à atteindre les quarts ou les demi-finales des grandes compétitions. Cependant notre creux est censé être en ce moment, juste après la génération exceptionnelle de 1998-2006. Or dans ce "moins bien", nous avons été finalistes de l’Euro U-17 et champions du monde U-20, ce qui signifie qu’il y a déjà du potentiel, une génération qui se met en place. A mon avis, on est sur la pente ascendante et on sera de nouveau concurrentiels dans les années qui viennent pour l’Euro 2016 et les Coupes du Monde qui suivront.

Pourquoi la France n’est-elle pas parvenue à faire une transition calme comme l’Allemagne justement?
Dans mon livre "Tout seul", j’explique comment les choses se sont passées pour moi pendant ces six ans : ce que j’ai fait, ce que j’ai ressenti, comment on était passé d’une équipe exceptionnelle avec des joueurs arrivés à maturité à une génération qui a perdu un peu le fil. C’est toute la différence entre des "héritiers" et des "successeurs". Pour moi, il y a eu une génération d’héritiers, qui se sont laissés vivre sur l’héritage des anciens, mais qui n’ont pas pu apporter leur savoir-faire à la construction de l’édifice.

Sur un plan personnel, vous avez été très critiqué pendant cette période. Lorsque vous voyez que c’est aussi difficile pour Didier Deschamps et Laurent Blanc, cela vous réhabilite-t-il un peu ?
Les problèmes de mes successeurs n’étaient pas les mêmes que ceux que j’avais. J’en ai assez des gens qui ont plein de conseils à donner à ceux qui sont en poste, je ne le ferai pas. J’ai toujours refusé de répondre lorsqu’on me demandait mon avis sur le travail de Didier et Laurent, car je sais à quel point c’est difficile. Surtout pas moi ! Je pourrais donner mon avis sur tel ou tel choix de joueur par exemple, j’ai le droit d’avoir une opinion. Mais je ne veux pas servir de caution à ceux qui critiqueraient les choix du sélectionneur en place, alors je ne donne pas mon avis. Laurent a fait sa part, Didier est en train de faire la sienne. J’espère que cela va fonctionner parce que je reste un grand supporter de l’équipe de France et je souhaite qu’on aille le plus loin possible.

Tout de même, avez-vous identifié des erreurs que vous auriez commises en 2010 ?
On peut tout expliquer après-coup. Mais si je me dis "ah je n’aurais pas dû prendre celui-ci et celui-là", qu’est-ce qui me prouve qu’un autre choix aurait mieux réussi ? C’est la base du football, la réalité de la vie : quand on a fait quelque chose, cela ne sert à rien de se lamenter et penser qu’on aurait dû faire autrement. C’est trop tard, c’est écrit, on ne changera rien.

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Message par rachid_as Ven 6 Déc - 9:19

Domenech : "Je suis allé contre vents et marées" (II)

International -News (Part 2) - Page 5 1254463_FULL-LND

Dans la première partie de son entretien  avec FIFA.com, Raymond Domenech revenait notamment sur son expérience des Tirages au Sort de la Coupe du Monde de la FIFA en 2005 et 2009, le passage d'une génération à l'autre chez les Bleus, les critiques dont il a fait l'objet lorsqu'il était sélectionneur de la France, et celles qui ont accompagné ses successeurs Laurent Blanc et Didier Deschamps.

Dans la seconde, l'ancien défenseur et entraîneur, libre depuis son départ de la sélection française après Afrique du Sud 2010, revient sur ses éventuelles erreurs, la finale d'Allemagne 2006, les qualités de Patrick Vieira et Paul Pogba, et la leçon de jeu collectif du FC Barcelone et de son ancien entraîneur Pep Guardiola.


Raymond Domenech, sur vos six années à la tête des Bleus, y a-t-il des choses que vous feriez différemment si c’était à refaire ?
Quand j’étais en poste, on faisait souvent des conférences avec mon staff. Je leur disais toujours "si jamais je veux prendre un joueur blessé, qui n’est pas au top, vous me l’interdisez. Un joueur qui n’a pas joué ne peut pas être au niveau pour une Coupe du Monde ou un Championnat d’Europe, il ne faut pas le prendre, il ne servira à rien, notez-le bien pour le moment où on fera notre liste." Et pourtant, en 2008, je l’ai fait. En le sachant, en me disant "peut-être que…" Il y a parfois des choses qui dépassent la logique. On le fait contre toute attente parce qu’on sent quelque chose. C’est ça être entraîneur. Des fois, on se plante. Et des fois, on a raison. Cela a été le cas pour moi jusqu’en 2006. Je suis allé contre vents et marées et je me suis fait critiquer très vertement déjà à l’époque. Mais j’ai suivi mes choix et au final, seul le résultat importe. Si on gagne, on est le meilleur du monde, si on perd, on est nul. C’est la loi de notre sport.

En 2006 justement, tout le monde se souvient évidemment de l’exclusion de Zidane. Mais était-ce le tournant de cette finale selon vous ?
J’ai toujours dit que l’exclusion de Zidane n’était pas la clef, même si évidemment c’est toujours mieux de finir à 11 contre 11. Le vrai changement dans le jeu, sur l’emprise du match, la capacité de renverser ou d’imposer quelque chose, c’est la sortie de Patrick Vieira sur blessure. Il avait à ce moment-là une vraie capacité à ramener le ballon, transpercer les lignes, passer devant. C’est-à-dire d’être un milieu de terrain capable d’aller dans la surface, de marquer des buts tout en effectuant le travail de récupération, comme tout entraîneur en rêve. Donc sa sortie est incontestablement le tournant de cette finale, pour moi.

Quand vous décrivez Patrick Vieira, on parle souvent de Paul Pogba comme son successeur. Pensez-vous qu’il puisse être le prochain patron de l’équipe de France ?
Mais Patrick n’était pas un leader ! C’était Zidane et avant cela, Deschamps. Des joueurs qui prenaient le poids de l’équipe sur leurs épaules. Vieira était ce que j’appelle un relayeur, un joueur qui fait le lien entre les lignes, capable de donner des options devant, derrière, constamment en mouvement. Pogba a le même profil, ils ont des similitudes dans le jeu, c’est certain. Mais ce n’est pas lui le vrai patron. Yohan Cabaye a plus ce profil. C’est un joueur qui peut donner le ton à une équipe : il peut calmer, tempérer, orienter, stimuler. Pogba est encore à l’instinct, tout peut bien se passer comme mal. Au retour contre l’Ukraine, il a perdu quelques ballons qui auraient pu coûter très cher. Il n’a pas encore la stabilité dans son jeu. Avec la Juventus, c’est sans doute moins visible car c’est une équipe qui domine son sujet. Mais dans une équipe plus en difficulté, il doit encore progresser dans la continuité dans son jeu.

Vous attachez une grande importance au jeu collectif, une vertu fondamentale au FC Barcelone. Que pensez-vous des gens qui jugent le jeu barcelonais ennuyeux ?
Ces gens-là devraient changer de sport ! Ce n’est pas une équipe qui fait tourner le ballon pour le principe, contrairement à ce qu’on entend parfois. Ils font bouger le ballon pour créer des décalages et trouver des solutions. Ils appâtent l’adversaire pour mieux le fixer et le déstabiliser et trouver des décalages. Et puis, si vous observez bien le travail de récupération défensive de Barcelone, c’est tout un art. Pour moi, l’idéal du jeu est collectif, que ce soit à la manière du Barça ou pas. Le fondement est dans la relation collective, que ce soit sur le plan offensif ou défensif d’ailleurs. L’essence du football, c’est la relation que l’on crée entre les uns et les autres. Le moyen c’est le ballon et le mouvement, et ensuite, c’est la magie du collectif. Un joueur qui va dribbler toute l’équipe et marquer un but, c’est bien une fois de temps en temps, ça fait vibrer. Mais même cela n’est possible que si le jeu d’équipe fonctionne.

Êtes-vous admiratif du travail effectué par Pep Guardiola à Barcelone?
Je rappelle tout de même qu’avant Guardiola, Barcelone jouait déjà de la même manière. C’est la tradition de jeu néerlandaise qui avait été importée du temps de Johan Cruyff et développée depuis au club. Guardiola a été imprégné de cette culture lorsqu’il était joueur, d’autant qu’il était milieu défensif, au cœur de l’action et du mouvement. C’est un système basé sur la solidarité qui fonctionne si tout le monde fait les efforts en même temps, au bon endroit, au bon moment.

Mais il réussit également à Munich, c’était un vrai défi…
Qu’il soit parvenu à importer cette culture au Bayern, oui, c’est bluffant. On les voit jouer court, redoubler les passes alors que ce n’est pas dans leur tempérament au départ. Cela dit, c’est faisable avec des joueurs de très haut niveau comme il a à Munich. Il amène son bagage tactique dans une équipe championne d’Allemagne et d’Europe, c’est costaud. Cela demande des convictions très fortes et une capacité à instiller des petites touches ça et là dans le jeu. J’ai trouvé que c’était intelligent de la part du Bayern d’avoir changé de style d’entraîneur après le triplé. Quand vous avez tout gagné, si vous reprenez les mêmes, ce n’est que de la répétition donc il y a un risque d’usure. Là, la culture change, donc les joueurs sont amenés à s’interroger et cela pousse à plus de concentration pour adhérer au projet.

Précisément, faire adhérer les joueurs à votre projet, cela a-t-il été difficile pour vous ?
C’est ce qu’il y a de plus compliqué pour tous les sélectionneurs. Essayer de trouver le meilleur projet de jeu pour les joueurs que vous avez. En club, vous avez un peu de temps pour travailler, préparer, construire.

Les Espagnols ont réussi à imposer un projet et une cohésion footballistique dans tout le pays. La France pourrait-elle y arriver ?
En France, notre culture c’est la diversité. Cela peut être une force, mais c’est aussi compliqué pour trouver une cohérence et imposer un style. Je me souviens que Roger Lemerre avait essayé de jouer en 4-4-2, il avait les joueurs pour, mais ça n’a jamais marché. Les joueurs n’ont pas adhéré. Faire en sorte que tout concorde tactiquement, techniquement, psychologiquement, c’est l’essence du métier. C’est un équilibre très fragile. Tout peut basculer très vite. Un simple courant d’air parfois…

Êtes-vous toujours passionné par cet aspect du travail d’entraîneur qui consiste à former les joueurs ?
La formation m’a toujours intéressé. Si je revenais au jeu, c’est le domaine qui me plairait. S’occuper d’une sélection de jeunes pour avoir le temps de préparer, fabriquer, façonner, c’est motivant, car on a vraiment l’impression d’être utile. J’ai suivi le parcours des U-20 de Pierre Mankowski en Turquie l’été dernier, j’en ai parlé avec lui. Je me souviens qu’après le premier match où l’équipe avait eu des difficultés, je lui avais dit : "J’aime bien tes joueurs. J’ai aimé leur réaction, les mots qu’ils ont eu". Cela allait dans le bon sens. Ils avaient admis avoir mal joué tout en disant qu’ils voulaient montrer autre chose. Les jeunes, il faut à la fois les guider, à la fois les laisser vivre, c’est une gestion délicate. Une Coupe du Monde de jeunes, c’est au moins trois semaines, ce serait illusoire de les bloquer pour tout. Ils ont 20 ans, il ne faut pas l’oublier. Avec les Espoirs, on avait trouvé un bon équilibre entre temps de préparation, concentration et temps de détente.

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Message par rachid_as Mer 11 Déc - 12:36

Chili : O'Higgins sacré champion

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Le club chilien Club Deportivo O'Higgins de Rancagua (centre) a remporté mardi son premier titre de champion en s'imposant 1-0 à l'Université catholique en finale du Tournoi d'Ouverture 2013, un titre dédié à ses 16 supporteurs morts dans un accident de la route.

Le seul but du match a été marqué par l'Argentin Pablo Férnandez à la 34e min devant 34.000 spectateurs.

L'équipe de Rancagua a dédié symboliquement ce titre aux 16 supporteurs morts dans un accident de la route le 9 février alors qu'ils accompagnaient leur équipe.

Le club O'Higgins va participer à la Copa Libertadores pour la quatrième fois depuis sa création le 7 avril 1955. Il avait représenté le Chili en 1979, 1980 et 1984 dans cette compétition et compte une participation en 2012 à la Copa Sudamericana.

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Message par rachid_as Mer 11 Déc - 15:32

Rehman : "Le racisme vient d'un manque d'éducation"

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Zesh Rehman occupe une place unique dans le football anglais : il est le premier joueur d'origine asiatique né en Angleterre à avoir évolué en Premier League. Le solide défenseur central a notamment porté les couleurs de Fulham ainsi que de plusieurs autres clubs anglais. Récemment, il a rejoint l'équipe malaisienne de Pahang, après des passages en Thaïlande et à Hongkong.

L'international pakistanais est très impliqué dans la fondation qu'il a créée et dont l'objectif est d'aider les Britanniques d'origine asiatique dans les communautés défavorisées à surmonter les barrières culturelles et religieuses par le biais du football. Dès qu'il s'agit de justice sociale, le ton de Rehman devient passionné, comme FIFA.com a pu s'en rendre compte au cours de l'entretien exclusif au cours duquel l'intéressé évoque le racisme, la discrimination et les moyens de lutter contre ces problèmes.


Zesh, avez-vous été victime du racisme au cours de votre carrière de footballeur, que ce soit sur le terrain ou en dehors ?
Ça m'est arrivé quand j'étais plus jeune et que je jouais au foot amateur en Angleterre, entre 9 et 13 ans. Les insultes racistes sur le terrain et en dehors sont très déstabilisantes à un jeune âge, mais mes parents m'ont toujours appris à ne pas me laisser faire. Mon frère Riz et moi-même étions les seuls Asiatiques dans notre championnat amateurs. C'était dans le Surrey au début des années 1990. À l'époque, c'était assez dur. En grandissant, vous comprenez que le racisme vient de l'ignorance et d'un manque d'éducation.

Comment ces expériences personnelles du racisme vous ont-elles affecté ?
Ces expériences du racisme m'ont permis de réaliser que mon parcours de footballeur comporterait encore plus de barrières que les obstacles habituels. J'ai compris que j'allais devoir devenir extrêmement concentré et fort mentalement pour gérer cela et continuer mon parcours vers le professionnalisme. Pour n'importe quel jeune footballeur, les doutes concernant leur aptitude à réussir au plus haut niveau portent avant tout sur la volonté ou les capacités du joueur. Chez moi, les doutes étaient liés à mon héritage culturel. Combien d'entraîneurs m'ont conseillé de me mettre au cricket au lieu du football sous prétexte que les Asiatiques ne jouent pas au foot, car leur culture et leur régime alimentaire ne sont soi-disant pas adaptés au ballon rond ! Mais pour moi, le football était une passion dès le plus jeune âge, quelque chose que je voulais vraiment faire. J'ai décidé de voir le côté positif de tout cela. Je me suis dit que j'allais essayer de créer un précédent pour les autres jeunes asiatiques comme moi, en montrant qu'il était possible pour un Asiatique de devenir footballeur professionnel. Vous pouvez céder et accepter les commentaires, mais vous pouvez aussi vous remonter les manches et laisser vos compétences sur le terrain parler pour vous.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes joueurs victimes de comportements racistes ?
Je leur conseillerais d'utiliser cela comme source de motivation pour être encore plus forts et convaincre les auteurs de ces comportements qu'ils ne gagneront pas, car quoi qu'ils fassent, vous serez toujours aussi bons et aussi performants. J'ai très souvent été dans cette situation dans ma carrière, mais je n'ai jamais utilisé mon origine ethnique ou mes croyances culturelles comme excuse. J'encouragerais donc tout le monde à adopter la même attitude. Les jeunes joueurs n'ont pas à s'inquiéter de choses qui sont complètement hors de leur contrôle. Cela dit, s'ils sont victimes de comportements racistes, il est important qu'ils en informent leur club en respectant les procédures qui existent pour cela.

Vous êtes le premier joueur d'origine pakistanaise à avoir joué en Premier League. Selon vous, le football anglais deviendra-t-il un jour vraiment multiculturel ?
Le fait que je sois à ce jour le seul Pakistanais à avoir joué en Premier League montre à lui seul qu'il reste encore beaucoup à faire pour changer la mentalité de la prochaine génération de jeunes talents asiatiques, ainsi que pour éduquer les décideurs. Un jour viendra où les chiffres augmenteront. C'est un défi qui m'encourage à travailler encore plus dur pour que les jeunes à l'avenir puissent marcher dans mes pas et croire en leurs chances de faire carrière dans le football professionnel au Royaume-Uni et à l'étranger. Il y a actuellement un ou deux jeunes joueurs asiatiques dans des clubs professionnels qui ont une chance de percer. J'espère qu'ils réussiront et qu'ils serviront à leur tour de source d'inspiration pour les enfants d'origine asiatique. Ce n'est pas avec une superstar que vous changez une génération. Il est nécessaire que des joueurs émergent à tous les niveaux, y compris chez les amateurs.

Que peut faire le football pour lutter contre ce problème ?
Pour moi, le football a peut-être fait plus que d'autres institutions dans la société pour combattre le racisme. Le football est devenu un sport mondial et aux quatre coins du globe, il existe des joueurs célèbres qui sont parfaitement placés pour servir de modèle dans la diffusion de messages contre le racisme. Il est essentiel de renforcer l'éducation de ceux qui débutent dans le football car ils seront les joueurs, les entraîneurs et les dirigeants du football de demain. Ils doivent prendre conscience des effets négatifs du langage raciste et discriminatoire. Le football est un reflet de la société. C'est pourquoi il faut absolument avoir une approche qui va de bas en haut, à commencer par les plus petits clubs.

Quels autres aspects de la discrimination le football peut-il aider à endiguer ?
Le football a le pouvoir d'unir les gens de toutes origines et de faire tomber les inégalités quelles qu'elles soient. L'homophobie et l'antisémitisme progressent et il est donc vital de s'intéresser à la manière de combattre ces discriminations. Il est très important que le débat continue de vivre sur ces questions pour voir comment nous pouvons œuvrer, tous ensemble, en faveur d'un football sans discrimination. Il faut également élucider pour le commun des mortels certains mythes qui existent et ont été renforcés ces derniers temps autour de joueurs de confession. Ma fondation essaie de travailler dans ce sens.

La popularité mondiale du football met-elle le beau jeu dans une position unique pour combattre la discrimination ?
Absolument. Le football est un facteur prépondérant dans la vie de nombreuses personnes. J'ai joué comme professionnel en Angleterre, en Thaïlande, à Hongkong et un peu partout dans le monde avec la sélection pakistanaise. J'ai vu comment différentes nationalités travaillaient ensemble pour atteindre un but commun. Il ne faut pas sous-estimer le pouvoir du football d'apporter des changements positifs dans notre société. Mais il faut que tout le monde tire dans le même sens. Dans le monde entier, les équipes sont composées de joueurs d'origines et de cultures différentes qui se côtoient et se mélangent chaque jour. Les footballeurs peuvent jouer un rôle important pour essayer de changer les attitudes dans les tribunes en revendiquant tous ensemble leurs différences, au lieu de les considérer comme des barrières.

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Message par rachid_as Ven 13 Déc - 7:31

Etats-Unis : Klinsmann sélectionneur pour quatre ans de plus

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L'Allemand Jürgen Klinsmann restera sélectionneur des Etats-Unis pour quatre ans de plus, jusqu'en 2018, et va également prendre le poste de Directeur technique national, a annoncé jeudi la Fédération américaine de football (US Soccer).

Depuis que Klinsmann a pris les rênes de la sélection US à l'été 2011, les Etats-Unis affichent un bilan de 27 victoires, 10 défaites et 7 matches nuls. Ils se sont qualifiés pour le Mondial-2014 en finissant en tête de la zone Concacaf, sans encaisser un but à domicile lors de la dernière phase. Au Brésil, les Américains joueront dans le groupe G avec l'Allemagne, le Portugal et le Ghana.

"Une des raisons pour lesquelles nous avions embauché Jürgen (Klinsmann) était de faire avancer notre sport et nous en avons déjà vu les résultats sur et en dehors du terrain. Nous voulons que cela continue ", a indiqué le président de la Fédération Sunil Gulati.

"Je suis heureux de pouvoir continuer le travail effectué depuis deux ans et demi, a indiqué Klinsmann. C'est intéressant de constater les progrès que nous avons fait et que nous continuons à faire. Le rôle de Directeur technique est un défit de taille mais également une occasion majeure de créer un lien entre les équipes nationales de jeunes, les centres de formation (des clubs), les structures de formation des arbitres et le football de la base."

Sous Klinsmann, les Etats-Unis ont notamment battu l'Italie pour la première fois de leur histoire (match amical), battu le Mexique chez lui pour la toute première fois et battu l'Allemagne (match amical).

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Message par rachid_as Sam 14 Déc - 13:40

France, Deschamps : "Prise de conscience des Bleus"

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Les Bleus concernés par les barrages au Mondial-2014 contre l'Ukraine (0-2, 3-0) "ont pris réellement conscience de ce que pouvait représenter le maillot de l'équipe de France", a estimé leur sélectionneur Didier Deschamps, samedi à Paris lors de l'Assemblée de fin d'année de la Fédération (FFF).

"Les joueurs présents à cette double confrontation ont pris réellement conscience de ce que pouvait représenter le maillot de l'équipe de France, a dit le technicien. Ce sont des privilégiés parce qu'ils ont la faculté de procurer du bonheur et du plaisir à beaucoup de personnes. C'est plus facile de faire passer des messages en ayant eu des scènes de joie et des attitudes extrêmement positives".

"Les joueurs ont eu conscience pour le match retour contre l'Ukraine qu'il y avait beaucoup de gens derrière eux, prêts à les encourager, on l'a senti dans les jours précédant le match, a-t-il ajouté. Ils doivent être leur fierté, parce qu'ils sont très représentatifs. Il y a beaucoup de jeunes qui attendent de s'identifier à eux. Avec le staff, nous avons une obligation morale par rapport au fait de porter ce maillot. Il faut maintenir ce degré d'exigence".

Concernant le Mondial-2014, où la France est versée dans le groupe E avec la Suisse, l'Equateur et le Honduras, "l'état d'esprit, c'est un mélange d'ambition et de respect de nos adversaires, quoi qu'on puisse dire par rapport à leur relative faiblesse, mais dans une Coupe du monde il y a les meilleures nations qui représentent tous les continents, a poursuivi Deschamps. Notre premier objectif, c'est la qualification en 8e de finale. Et le plus important pour moi, c'est d'abord de gagner le premier match le 15 juin contre le Honduras".

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Message par rachid_as Dim 15 Déc - 13:20

Lahm : "Du moment que le ballon finit au fond des filets..."

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Philipp Lahm a déjà vécu des expériences fortes et de nombreux succès. Pourtant, il lui arrive encore de s'aventurer dans l'inconnu. Pour la première fois en 11 ans de carrière, l'Allemand de 30 ans a manqué plusieurs matches ces dernières semaines, en raison d'une blessure musculaire. Le capitaine du FC Bayern Munich est maintenant de retour sur les terrains. Il espère clore l'année en beauté par un triomphe en Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. "Ce serait le couronnement de l'année 2013", souligne-t-il au micro de FIFA.com.

Défenseur latéral de formation, il a officié sous la direction de Pep Guardiola à différents postes, en milieu défensif ou même en milieu offensif. Lahm considère cette flexibilité comme l'un des grands atouts du Bayern.

FIFA.com s'est entretenu avec le petit et néanmoins brillant capitaine de l'Allemagne. Ce dernier évoque notamment le tournoi au Maroc, où le Bayern fera son entrée en demi-finale face à Guangzhou Evergrande FC le 17 décembre prochain, mais aussi la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.
 

Philipp Lahm, la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013, est-elle importante à vos yeux ?
Très importante, oui. On n'a pas tous les jours la possibilité de disputer une telle compétition. Je n'y ai encore jamais participé et j'espère bien sûr décrocher le titre ! Nous sommes très bien préparés. En Ligue des champions, nous avons joué contre Pilsen et nous ne savions pas trop non plus à quoi nous attendre. Mais l'équipe d'encadrement nous prépare à affronter n'importe quelle situation, alors nous ne serons pas pris au dépourvu.

Affronter l'Atlético Mineiro de Ronaldinho ou des équipes d'Afrique et d'Asie que vous n'avez jamais l'occasion de croiser, qu'est-ce que cela représente pour vous ?
C'est sûr que ce sera une expérience particulière. Normalement, on n'a pas l'occasion de se mesurer à ces clubs. C'est pour ça que c'est un tournoi très passionnant. Je crois qu'aucun d'entre nous ne l'a encore jamais disputé. Ce sera un événement à part pour tous les joueurs. Ce n'est pas seulement une compétition internationale, elle réunit des équipes de tous les continents. Nous avons hâte de commencer.

Rêvez-vous d'une finale entre le Bayern Munich et l'Atlético Mineiro ?
C'est vrai que ce sont les deux favoris. Nous le sommes peut-être encore plus que l'Atlético. On verra ce que le tournoi nous réserve, mais une chose est sûre : ce ne sont pas des matches faciles qui nous attendent.

Quelle est l'importance de cette compétition en Allemagne et, plus généralement, sur le continent européen ?
En Europe, la Ligue des champions reste la référence. Sur les autres continents, c'est différent. On accorde beaucoup d'importance à la Coupe du Monde des Clubs. Quoi qu'il en soit, c'est un titre que nous pouvons gagner et que nous n'avons pas l'occasion de remporter tous les ans. Il faut d'abord s'imposer en Ligue des champions pour pouvoir participer. De plus, c'est un tournoi qui est suivi sur tous les continents. Il est donc important pour le Bayern comme pour les autres clubs. 

Quel titre préféreriez-vous compter à votre palmarès, s'il fallait choisir : la Ligue des champions ou la Coupe du Monde des Clubs ?
J'aimerais bien avoir les deux ! Le premier s'y trouve déjà, j'espère ajouter le second à ma carte de visite.

Vous souvenez-vous du triomphe du Bayern en Coupe Intercontinentale 2001 ?
J'ai suivi la rencontre de chez moi, à la télévision, il me semble. Je me rappelle seulement que Sammy Kuffour a inscrit le but de la victoire et que j'ai crié de joie.

Est-il difficile de vous concentrer sur ce tournoi après cette longue année 2013 ?
Non. Finir cette année chargée en disputant cette compétition, c'est plutôt une belle chose. Nous pouvons remporter le titre, puis prendre des vacances. Ce serait le couronnement de l'année 2013.

La technologie sur la ligne de but sera utilisée au Maroc. Quelle est votre opinion à ce sujet ?
Je trouve ça très positif. C'est important. On constate dans d'autres sports que ça fonctionne. À ce niveau, le football est un peu en retard. C'est bien que cette technologie soit désormais utilisée.

Sous la direction de Pep Guardiola, votre système de jeu change régulièrement, parfois au cours d'une même rencontre. Personnellement, préférez-vous un système avec ou sans avant-centre classique ?
Tout dépend de l'adversaire, de l'enjeu et de l'état de forme des joueurs. Nous fonctionnons bien sans avant-centre, mais quelquefois, c'est une bonne chose d'en avoir un. Je ne peux pas dire qu'on puisse s'en passer tout le temps. Il faut alterner entre les différents systèmes. Parfois, on a besoin d'un avant-centre doté d'un bon jeu de tête dans la surface et parfois, on a surtout besoin de joueurs très vifs.

Êtes-vous rassuré de savoir que vous pouvez encore inscrire des buts autrement qu'en usant du tiki-taka ?
C'était l'un des objectifs de l'entraîneur. Il aime aussi les centres et les buts de la tête. Nous avons l'avantage de former un groupe polyvalent, qui comprend différents types de joueurs. L'entraîneur a des solutions variées à sa disposition. Mario Mandzukic a un excellent jeu de tête, Claudio Pizarro a un style différent… Peu importe comment le but est marqué, du moment que le ballon finit au fond des filets...

L'équipe s'est-elle familiarisée avec la méthode de Guardiola ?
Ces dernières semaines, nous avons beaucoup avancé. Nous avons dit dès le début qu'il nous faudrait un peu de temps pour nous habituer. Nous avons connu une période d'adaptation les premiers mois. Mais maintenant, nous nous en sortons bien, même si nous ne sommes pas encore à 100 % de nos capacités.

En tant que capitaine, qu'est-ce qui a changé depuis le départ de Jupp Heynckes et l'arrivée de Guardiola ?
Il faut faire attention à la façon dont on parle aux gens. La manière dont l'entraîneur s'adresse à moi a bien sûr changé. C'est normal. Mais la communication était bonne avant et elle l'est toujours maintenant. Il n'y a pas tellement de différences, à part peut-être de petits détails, sur le terrain comme en dehors. Surtout au niveau du discours et de l'analyse.

Vous aviez le droit de voter pour le FIFA Ballon d’Or. Qui est votre favori pour ce trophée ?
Le meilleur footballeur européen (Franck Ribéry) de l'année peut légitimement prétendre à ce titre…

Pour le titre d'Entraîneur de l'année de la FIFA pour le football masculin, sur qui misez-vous ?
Jupp Heynckes a réalisé en 2013 le triplé championnat -Coupe d'Allemagne-Ligue des champions. C'est évidemment mon grand favori.

La Coupe du Monde de la FIFA 2014 approche. Quels sont vos objectifs avec l'Allemagne ?
Nous avons encore un peu de temps devant nous, mais l'Allemagne s'est qualifiée haut la main et figure certainement sur la liste des favoris. Mais on peut en compter au moins six. L'Espagne, le Brésil et l'Argentine sont bien sûr les grands favoris. Puis il y a nous, les Pays-Bas, l'Italie et la France. J'en oublie sans doute. De nombreuses nations pourront prétendre au titre mondial.

Vous avez une affinitié avec Bastian Schweinsteiger. Qu'est-ce que cela représente à vos yeux ?
C'est formidable. Nous avons commencé à jouer ensemble à 16 ans, chez les jeunes du Bayern, et nous avons remporté ensemble la Ligue des champions avec le club de nos débuts ! C'est fantastique de pouvoir vivre ce genre de choses avec quelqu'un aux côtés de qui on évolue depuis 13 ans.

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Message par rachid_as Lun 16 Déc - 14:48

Uruguay : Danubio remporte le tournoi d'ouverture

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Danubio a remporté le tournoi d'ouverture du Championnat d'uruguay après sa victoire devant Sud America (1-0) et le nul de River Plate, leader jusque là, face au Defensor Sporting (1-1) dimanche.

Le club de la capitale, Montevideo, n'avait plus remporté le tournoi d'ouverture depuis 2006, date du dernier de ses trois titres nationaux.

Le titre national en Uruguay est décerné à l'issue d'un match opposant le vainqueur du tournoi d'ouverture au vainqueur du tournoi de clôture.

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Message par rachid_as Lun 16 Déc - 14:48

Argentine : San Lorenzo sacré pour la 12ème fois

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San Lorenzo, dont l'un des supporters les plus fervents est le pape François, a été sacré champion d'Argentine en décrochant le point du match nul (0-0) sur la pelouse de Velez dimanche lors de la 19e et dernière journée.

San Lorenzo a terminé le tournoi d'ouverture avec 33 points, soit deux de plus que Velez, Lanus et Newell's Old Boys.

Le club de la capitale, Buenos Aires, a également profité du nul entre Newell's Old Boys, où évolue l'ancien international français David Trezeguet, et Lanus (0-0).

Il s'agit du 12e titre national remporté par San Lorenzo, le premier depuis 2007.

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Message par rachid_as Lun 16 Déc - 14:49

Colombie : Atlético Nacional sacré

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L'Atlético Nacional a remporté dimanche le championnat de clôture 2013 en Colombie après sa victoire 2-0 contre le Deportivo Cali lors du match retour de la finale à Medellin.

Le Nacional, qui avait obtenu un nul (0-0) en finale aller à Cali, décroche ainsi son 13e championnat et son 3e titre de l'année après le tournoi d'ouverture et la Coupe Postobon à laquelle participent les clubs de 1re et 2e divisions.

L'Atlético Nacional et le Deportivo Cali sont tous deux qualifiés pour la Copa LIbertadores 2014.

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Message par rachid_as Lun 16 Déc - 14:50

Honduras : Le Real Espana remporte le tournoi d'ouverture 

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Le Real Espana a remporté dimanche aux tirs au buts le tournoi d'ouverture de la saison 2013-2014 au Honduras, aux dépens du Real Sociedad à Tocoa.

A domicle, le Real Sociedad a remporté 2-0 le match retour dimanche alors que le Real Espana s'était imposé 3-1 à l'aller à San Pedro Sula. Et c'est aux tirs au but que s'est joué le titre avec 3 réalisations contre une en faveur du Real Espana qui décroche le 11e titre de son histoire.

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Message par rachid_as Lun 16 Déc - 14:53

Mexique : Le CD León remporte le championnat d'ouverture

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Le CD León a remporté dimanche le championnat d'ouverture de la saison 2013-2014 au Mexique en s'imposant 3-1 sur la pelouse de l'America en match retour de la finale au stade Aztèque de Mexico.

A l'aller à domicile, Le CD León s'était déjà imposé 2-0 et remporte ainsi facilement son 6e titre.

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Message par rachid_as Lun 16 Déc - 22:02

Pays-Bas, Van Gaal : "L'âge n'est pas important"

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Parmi les quelques entraîneurs qui ont atteint le plus haut niveau, rares sont ceux qui peuvent se vanter de posséder un palmarès comparable à celui de Louis van Gaal. Le technicien de 62 ans a été champion en Allemagne, en Espagne et aux Pays-Bas. Il a également remporté la Ligue des champions de l'UEFA et la Supercoupe de l'UEFA.

Non content d'avoir mené son pays en phase finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, van Gaal s'est payé le luxe de rester invaincu tout au long de la compétition préliminaire. Versés dans le Groupe B, les Oranje se mesureront l'été prochain aux champions du monde espagnols, au Chili et à l'Australie. 

Les perspectives du Néerlandais ne se limitent cependant pas à Brésil 2014. Au micro de FIFA.com, van Gaal évoque sa philosophie, les qualités qui ont fait de Pep Guardiola un grand capitaine à Barcelone et les aspects les plus frustrants du métier de sélectionneur.


Louis, qu'est-ce qui vous distingue des autres entraîneurs ?
Je pense que ma philosophie est unique. Elle lie étroitement les joueurs et l'entraînement. Au fil des ans, beaucoup de footballeurs ont manifesté un vif intérêt pour mes méthodes. Ils aiment travailler avec moi car je propose un jeu offensif, technique et tactique. Mon système leur permet de mettre leurs qualités en valeur.

Quelles sont les caractéristiques que vous recherchez chez un joueur ?
Cette question nous ramène à ce que je disais précédemment. Il faut penser collectif et non individuel. C'est la raison pour laquelle je reviens toujours à ma vision du jeu et au collectif. Ensuite, je me mets en quête de joueurs capables de s'adapter à mon 4-3-3. Quoi qu'il arrive, mes équipes jouent toujours ainsi. Si un jeune joueur me semble convenir, il aura sa chance. Si je trouve quelqu'un de plus expérimenté, ça n'est pas un problème non plus. L'âge n'est pas un critère déterminant. 

Au FC Barcelone, vous avez été le premier à titulariser des joueurs comme Xavi ou Andrès Iniesta. Tirez-vous une fierté particulière de leur parcours ? 
Bien entendu. Quand je vois que Barcelone utilise encore quatre de mes joueurs, comme le Bayern Munich, ça me rend fier et heureux. Mais les Xavi, Iniesta, Motta, Müller et autres Alaba ont avant tout été choisis parce qu'ils répondaient au cahier des charges à leur poste. Par exemple, j'ai discuté avec Alaba du poste d'arrière latéral. Il ne voulait pas jouer là. Il était milieu de terrain de formation mais j'avais une place à lui offrir. Nous avions des blessés et je pensais qu'il pouvait nous apporter quelque chose sur le côté. Après de longues discussions, il a accepté de tenter l'expérience, pour le bien de l'équipe. Quel est son poste aujourd'hui ? Arrière gauche.

Que pouvez-vous nous dire de l'évolution de Bastian Schweinsteiger ?
Il ne correspondait pas à l'idée que je me faisais d'un ailier gauche. Quand je suis arrivé au Bayern, j'ai discuté avec chaque joueur de son poste, de sa personnalité, de l'équipe et de sa façon de travailler avec ses coéquipiers. J'ai dit à Bastian qu'il devrait jouer au milieu. À l'époque, nous évoluions avec deux récupérateurs et un meneur de jeu, Thomas Müller. Je l'ai titularisé dans l'entrejeu et il a découvert que ce poste lui plaisait beaucoup. Aujourd'hui, Guardiola en a fait un de ses récupérateurs. Les joueurs capables de briller sur les ailes ne sont pas nombreux. Un footballeur à l'aise dans les couloirs possède généralement les qualités pour faire un bon numéro 6 ou numéro 10. Mais il lui faut pour cela consentir des efforts. Schweinsteiger n'avait jamais été placé dans l'entrejeu, mais après deux semaines de travail et deux matches, il ne s'était jamais senti aussi bien. Si mes joueurs acceptent ces changements, c'est parce qu'ils sont convaincus par ma vision.

Vous évoquez Thomas Müller. Il évoluait avec les U-19 lorsque vous êtes arrivé au club. Deux ans plus tard, il remporte le Soulier d'Or et le titre du Meilleur Jeune Joueur de la Coupe du Monde en Afrique du Sud. Qu'avez-vous vu en lui ?
Quand j'arrive dans un club, je conserve toujours un membre de l'encadrement précédent. Cette fois, j'ai choisi Herman Kerland, qui travaille d'ailleurs toujours avec Pep Guardiola. Je voulais qu'il m'indique les joueurs les plus prometteurs. Il m'a dit : "Il faut garder un œil sur Müller, Badstuber et Alaba". Je les ai donc invités à s'entraîner avec l'équipe première. Je les ai observés et j'ai décidé du poste qui leur convenait le mieux. Au départ, Badstuber était arrière gauche mais je l'ai reconverti en défense centrale.

Et quelles qualités recherchez-vous chez un capitaine ?
Je fais mon choix en fonction d'un certain nombre de caractéristiques qui me semblent importantes. C'est moi qui choisis mon capitaine et non mes joueurs. Je ne laisse jamais ce soin à quelqu'un d'autre car je dois travailler avec ce joueur, qui aura des responsabilités accrues. Je dois apprécier sa personnalité, savoir qui il est vraiment. Mes capitaines sont professionnels, très ambitieux et honnêtes. Vous retrouverez ces qualités chez tous ceux que j'ai choisis. 

L'âge n'est pas un facteur ?
Non, l'âge n'est pas important. Quand je suis arrivé à Barcelone, Guardiola n'avait que 27 ans. En Espagne, on confie traditionnellement le brassard aux footballeurs les plus âgés. Je voulais lui donner des responsabilités et lui faire partager ma philosophie. Je dois partager un lien avec mon capitaine. Je lui ai dit : "Il faut que tu sois mon capitaine". Il ne voulait pas, mais j'ai insisté. "Je veux que ce soit toi, car tu as la même vision du jeu que moi." C'est pourquoi je tenais à ce qu'il accepte. Aujourd'hui, il a fait son chemin.  

Regrettez-vous de ne plus travailler au quotidien avec vos joueurs ?
Tous les jours. J'ai été professeur d'éducation physique. J'aime communiquer avec des jeunes. Maintenant, on me demande de sélectionner et d'observer. Je ne suis en contact avec mon équipe que huit fois par an environ. Je n'aime pas trop ça. Heureusement, nous allons bientôt commencer les préparatifs pour la Coupe du Monde !

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Message par rachid_as Mar 17 Déc - 18:22

Kenya : Victor, le frère prodigue de la famille Wanyama

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Lorsque le Celtic recrute Victor Wanyama en provenance du Germinal Beerschot Antwerpen pour 1,2 million d'Euros, il est difficile d'imaginer la rapidité avec laquelle le joueur athlétique allait s'imposer. Deux saisons dans le championnat écossais lui suffisent à convaincre tout le monde. Devenu une véritable idole à Parkhead, Wanyama s'est déjà construit un joli palmarès avec deux titres de champion, une médaille de finaliste de la Coupe de la Ligue, et un trophée du meilleur Espoir de la Scottish League lors de la saison 2012/13.

Wanyama s'est véritablement fait connaître durant la dernière édition de la Ligue des champions de l'UEFA. Le Celtic a réussi à se sortir d'un groupe composé du FC Barcelone, de Benfica et du Spartak Moscou. Wanyama est aussi devenu le premier joueur kényan à marquer un but en C1 lors de la victoire des Hoops contre les Blaugrana (2:1). "Jouer la Ligue des champions a été quelque chose d'exceptionnel, d'autant plus que j'ai réussi à marquer un but contre le Barça. L'ambiance était incroyable et je suis fier d'avoir fait partie de cette équipe du Celtic", se remémore-t-il au micro de FIFA.com.

Jouant désormais à Southampton, dans un des meilleurs championnats au monde, Wanyama ne regrette pas son arrivée dans un club certes plus modeste. "C'est tout simplement énorme. Les stades sont pleins à craquer et l'ambiance vous donne la chair de poule." Le joueur de 22 ans a été titulaire lors des 14 premiers matches et a participé au meilleur début de saison de l'histoire du club dans l'élite. "J'ai toujours rêvé de jouer en Angleterre. Je sais que c'est un immense défi, mais je suis prêt à le relever et à continuer à progresser."

Le parcours de Wanyama vers le football professionnel a débuté très jeune. Son père Noah jouait à l'AFC Léopards dans le championnat du Kenya, club avec lequel il fut sacré champion. Il était aussi international, tout comme le frère de Victor, McDonald Mariga, joueur de l'Inter Milan. Deux autres frères, Thomas et Sylvester, jouent dans le championnat kényan, et sa sœur Mercy est joueuse de basket-ball professionnelle. "Le fait de regarder mon père jouer m'a toujours inspiré parce que je voulais être aussi bon que lui", confie-t-il.

Avant de signer à Anvers, Wanyama s'envole pour l'Europe et la Suède en 2007 en rejoignant les équipes de jeunes d'Helsingborg, comme son frère McDonald Mariga avant lui. Il retourne brièvement au Kenya alors que son frère rejoint Parme en Serie A. "Venir en Europe aussi jeune et être loin de sa famille et de son pays n'a pas été facile. Ma famille a été très présente dans ma vie. J'ai toujours été soutenu et je ne serai pas arrivé là où je suis aujourd'hui sans elle."

L'espoir d'un peuple
Fort de 50 millions d'habitants, le Kenya attend toujours d'écrire son histoire dans le football. Sa dernière qualification pour la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations de la CAF remonte à 2004. Il se fit sortir dès le premier tour, comme lors de ses cinq participations. Il n'est plus entré dans le Top 100 du Classement mondial FIFA/Coca-Cola depuis le début de l'année 2010 et il est actuellement 33ème nation africaine.

Cependant, Wanyama, qui a fait ses débuts en équipe nationale à l'âge de 15 ans lors d'un match amical contre le Nigeria, pense qu'une redistribution des cartes est possible pour les Harambee Stars. Ils ont récemment tenu tête aux Super Eagles chez eux (1:1) lors d'un match qualificatif pour la Coupe du Monde de la FIFA 2014™. Le milieu de terrain veut croire en des jours meilleurs. "Si nous exploitons nos capacités au maximum, nous pouvons être dans la course. Nous allons essayer de nous qualifier pour la prochaine Coupe d'Afrique des Nations et à partir de là, nous verrons ce qui se passera."

Avec l'éclosion de Victor comme l'un des meilleurs joueurs de football de l'histoire de son pays, son frère McDonald Mariga de retour après une longue blessure et le cadet Thomas également en sélection, le destin de l'équipe nationale du Kenya pourrait bien se dessiner autour de la fratrie Wanyama.

Fifa.com (17/12/2013)
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