Coupe du Monde 2010
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Le forum de JS-Kabylie.fr (Jeunesse Sportive de Kabylie) :: Coupe du monde - Mondial [Afrique du Sud 2010]
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Re: Coupe du Monde 2010
Plus que trois jours...
L'Allemagne a remporté la Coupe du Monde de la FIFA à trois reprises, mais le Brésil et l'Italie sont les plus titrés au niveau mondial.
C'est la République fédérale d'Allemagne qui s'est imposée à chaque fois en 1954, 1974 et 1990. La première fois, elle avait remporté une victoire surprise 3-2 sur la Hongrie, archi-favorite, en Suisse. En 1974, la Nationalmannschaft, menée au score, s'imposait 2-1 chez elle sur les Pays-Bas. Son succès le plus récent date de 1990, 1-0 contre l'Argentine en Italie.
Le Brésil a brandi le trophée de la Coupe du Monde à cinq reprises et l'Italie, championne en titre, quatre fois après son triomphe en Allemagne 2006. Les Brésiliens et l'Allemagne ont participé à davantage de finales (7 chacun) que n'importe quelle autre nation.
Fifa.com (08/06/2010)
L'Allemagne a remporté la Coupe du Monde de la FIFA à trois reprises, mais le Brésil et l'Italie sont les plus titrés au niveau mondial.
C'est la République fédérale d'Allemagne qui s'est imposée à chaque fois en 1954, 1974 et 1990. La première fois, elle avait remporté une victoire surprise 3-2 sur la Hongrie, archi-favorite, en Suisse. En 1974, la Nationalmannschaft, menée au score, s'imposait 2-1 chez elle sur les Pays-Bas. Son succès le plus récent date de 1990, 1-0 contre l'Argentine en Italie.
Le Brésil a brandi le trophée de la Coupe du Monde à cinq reprises et l'Italie, championne en titre, quatre fois après son triomphe en Allemagne 2006. Les Brésiliens et l'Allemagne ont participé à davantage de finales (7 chacun) que n'importe quelle autre nation.
Fifa.com (08/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
Les 10meilleurs Buts de la coupe du monde par la BBC
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Re: Coupe du Monde 2010
Vers un choc Espagne contre Brésil ou Portugal ?
Les 8e de finale du Mondial-2010 devraient offrir un choc terrible entre deux des grands favoris pour le titre suprême: les champions d'Europe espagnols pourraient croiser la route du Brésil ou du Portugal très tôt dans la compétition.
1er groupe A - 2e groupe B
Théoriquement, la France, vice-championne du monde et 9e au classement Fifa, doit sortir sans problème en tête de la poule A. Mais les Bleus, qualifiés pour le Mondial au terme d'un barrage controversé (main de Henry contre l'Eire) et récemment humiliés par les modestes Chinois (1-0), n'offrent aucune garantie et pourraient très bien être devancés par l'Uruguay de Forlan ou le Mexique. L'adversaire du vainqueur du groupe A devrait être la Grèce ou le Nigeria, privé de son métronome Obi Mikel, forfait sur blessure.
1er groupe B - 2e groupe A
Même si les choix de Diego Maradona sont parfois difficiles à décrypter, l'Argentine de Messi ne devrait avoir aucun opposant à sa taille dans le groupe B. Si la France perd pied et termine deuxième de son groupe, un choc en 8e de finale entre les Bleus et les Argentins n'est pas à exclure. Si la logique est respectée, l'Albiceleste devrait se frotter à son voisin et grand rival, l'Uruguay, ou au Mexique.
1er groupe C - 2e groupe D
L'Angleterre, dirigée par le maître tacticien Fabio Capello et emmenée par Wayne Rooney, n'a pas grand-chose à craindre (groupe C) et a de fortes chances de retrouver au tour suivant la Serbie ou le Ghana, qui devraient se disputer la deuxième place du groupe D derrière l'Allemagne.
1er groupe D - 2e groupe C
L'absence de Ballack jette une ombre sur le potentiel de l'Allemagne mais les triples champions du monde et d'Europe possèdent une "culture" des phases finales qui les met a priori à l'abri d'une mauvaise surprise dans le groupe D. En 8e de finale, les Allemands pourraient hériter d'un adversaire largement à leur portée: les Etats-Unis, la Slovénie ou l'Algérie.
1er groupe E - 2e groupe F
Les Pays-Bas débuteront le tournoi sans Arjen Robben, blessé, mais ils devraient s'en sortir facilement dans la poule E, le Cameroun, leur principal rival pour la première place, ne pouvant compter que sur le seul talent de Samuel Eto'o. Les Oranje retrouveront sans doute le Paraguay en 8e de finale, à moins que la Slovaquie ne crée la surprise.
1er groupe F - 2e groupe E
Les champions du monde italiens partent dans l'inconnu mais ont hérité d'un groupe F sur mesure. Au prochain tour, les choses pourraient se corser avec le Cameroun ou les Danois toujours accrocheurs.
1er groupe G - 2e groupe H
Qui du Brésil de Kaka ou du Portugal de Cristiano Ronaldo terminera en tête du "groupe de la mort" (G) ? Le vainqueur aura un 8e de finale tranquille même si le Chili, son probable adversaire, a terminé deuxième de la zone Amsud lors des éliminatoires.
1er groupe H - 2e groupe G
Ce sera sans doute "LE" choc des 8e de finale: les champions d'Europe espagnols, grandissimes favoris du groupe H, pourront difficilement éviter de croiser la route des quintuples champions du monde Brésiliens ou des Portugais. Sauf si la Côte d'Ivoire surmonte l'absence probable de Didier Drogba pour créer la surprise dans le groupe G.
Fifa.com (09/06/2010)
Les 8e de finale du Mondial-2010 devraient offrir un choc terrible entre deux des grands favoris pour le titre suprême: les champions d'Europe espagnols pourraient croiser la route du Brésil ou du Portugal très tôt dans la compétition.
1er groupe A - 2e groupe B
Théoriquement, la France, vice-championne du monde et 9e au classement Fifa, doit sortir sans problème en tête de la poule A. Mais les Bleus, qualifiés pour le Mondial au terme d'un barrage controversé (main de Henry contre l'Eire) et récemment humiliés par les modestes Chinois (1-0), n'offrent aucune garantie et pourraient très bien être devancés par l'Uruguay de Forlan ou le Mexique. L'adversaire du vainqueur du groupe A devrait être la Grèce ou le Nigeria, privé de son métronome Obi Mikel, forfait sur blessure.
1er groupe B - 2e groupe A
Même si les choix de Diego Maradona sont parfois difficiles à décrypter, l'Argentine de Messi ne devrait avoir aucun opposant à sa taille dans le groupe B. Si la France perd pied et termine deuxième de son groupe, un choc en 8e de finale entre les Bleus et les Argentins n'est pas à exclure. Si la logique est respectée, l'Albiceleste devrait se frotter à son voisin et grand rival, l'Uruguay, ou au Mexique.
1er groupe C - 2e groupe D
L'Angleterre, dirigée par le maître tacticien Fabio Capello et emmenée par Wayne Rooney, n'a pas grand-chose à craindre (groupe C) et a de fortes chances de retrouver au tour suivant la Serbie ou le Ghana, qui devraient se disputer la deuxième place du groupe D derrière l'Allemagne.
1er groupe D - 2e groupe C
L'absence de Ballack jette une ombre sur le potentiel de l'Allemagne mais les triples champions du monde et d'Europe possèdent une "culture" des phases finales qui les met a priori à l'abri d'une mauvaise surprise dans le groupe D. En 8e de finale, les Allemands pourraient hériter d'un adversaire largement à leur portée: les Etats-Unis, la Slovénie ou l'Algérie.
1er groupe E - 2e groupe F
Les Pays-Bas débuteront le tournoi sans Arjen Robben, blessé, mais ils devraient s'en sortir facilement dans la poule E, le Cameroun, leur principal rival pour la première place, ne pouvant compter que sur le seul talent de Samuel Eto'o. Les Oranje retrouveront sans doute le Paraguay en 8e de finale, à moins que la Slovaquie ne crée la surprise.
1er groupe F - 2e groupe E
Les champions du monde italiens partent dans l'inconnu mais ont hérité d'un groupe F sur mesure. Au prochain tour, les choses pourraient se corser avec le Cameroun ou les Danois toujours accrocheurs.
1er groupe G - 2e groupe H
Qui du Brésil de Kaka ou du Portugal de Cristiano Ronaldo terminera en tête du "groupe de la mort" (G) ? Le vainqueur aura un 8e de finale tranquille même si le Chili, son probable adversaire, a terminé deuxième de la zone Amsud lors des éliminatoires.
1er groupe H - 2e groupe G
Ce sera sans doute "LE" choc des 8e de finale: les champions d'Europe espagnols, grandissimes favoris du groupe H, pourront difficilement éviter de croiser la route des quintuples champions du monde Brésiliens ou des Portugais. Sauf si la Côte d'Ivoire surmonte l'absence probable de Didier Drogba pour créer la surprise dans le groupe G.
Fifa.com (09/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
Plus que deux jours...
Seules deux personnes ont gagné la Coupe du Monde de la FIFA à la fois comme joueur et comme sélectionneur : le Brésilien Mario Zagallo et l'Allemand Franz Beckenbauer.
Zagallo, milieu offensif gauche, a remporté deux fois le trophée Jule Rimet en tant que joueur, en 1958 et 1962. En tant que sélectionneur, Il a par ailleurs guidé la Seleçao vers le sacre suprême en 1970, et était de surcroît le coach assistant de Carlos Alberto lors du triomphe Auriverde à Etats-Unis 1994.
Beckenbauer a rejoint Zagallo dans ce cercle très privé il y a 20 ans exactement, en prenant les rênes d'une sélection allemande victorieuse lors de la campagne iatlienne de 1990. Précédemment, le Kaiser, qui avait commencé sa carrière au poste de milieu de terrain avant devenir défenseur, s'était offert un succès dans l'épreuve reine en tant que joueur en 1974. Sa R.F.A avait alors été couronnée championne du Monde aux dépens des Pays-Bas lors d'une finale remportée 2:1.
Fifa.com (09/06/2010)
Seules deux personnes ont gagné la Coupe du Monde de la FIFA à la fois comme joueur et comme sélectionneur : le Brésilien Mario Zagallo et l'Allemand Franz Beckenbauer.
Zagallo, milieu offensif gauche, a remporté deux fois le trophée Jule Rimet en tant que joueur, en 1958 et 1962. En tant que sélectionneur, Il a par ailleurs guidé la Seleçao vers le sacre suprême en 1970, et était de surcroît le coach assistant de Carlos Alberto lors du triomphe Auriverde à Etats-Unis 1994.
Beckenbauer a rejoint Zagallo dans ce cercle très privé il y a 20 ans exactement, en prenant les rênes d'une sélection allemande victorieuse lors de la campagne iatlienne de 1990. Précédemment, le Kaiser, qui avait commencé sa carrière au poste de milieu de terrain avant devenir défenseur, s'était offert un succès dans l'épreuve reine en tant que joueur en 1974. Sa R.F.A avait alors été couronnée championne du Monde aux dépens des Pays-Bas lors d'une finale remportée 2:1.
Fifa.com (09/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
Wenger soutient l'Angleterre et critique les Français
L'entraîneur français d'Arsenal, Arsène Wenger, confie dans une tribune au Sun que "rien ne lui ferait plus plaisir que de voir l'Angleterre gagner la Coupe du monde" et regrette le manque de patriotisme qui entoure l'équipe de France.
"Rien ne me ferait plus plaisir que de voir l'Angleterre gagner la Coupe du monde", reconnaît l'entraîneur du club londonien.
"Quand je conduis à Londres, il y a une croix de Saint George sur la moitié des voitures. J'étais à Paris la semaine dernière et je n'ai pas vu une voiture avec un drapeau français. Cela résume tout", selon l'Alsacien.
"J'aime cette attitude (ndlr: anglaise) et c'est pour cela que j'aimerais que l'Angleterre gagne la Coupe du monde", poursuit Wenger.
"Quand je suis un peu en retard pour un match de l'Angleterre, je me presse parce que je ne veux pas manquer l'hymne national. En Angleterre, ils chantent le God Save The Queen comme un seul homme. Quand je suis en retard en France, je prends mon temps, parce que la moitié du stade siffle l'hymne", explique-t-il encore.
"La France pourrait être une force qui compte au Mondial. Mais elle manque de foi en elle parce que tout le pays a le sentiment qu'elle ne devrait pas être là, vu la manière dont elle s'est qualifiée contre l'Eire", analyse Wenger en allusion à la main de Thierry Henry.
Evoquant le possible statut de remplaçant de son ancien protégé, Wenger juge qu'"il est en marge de l'équipe". "Le problème est de le convaincre qu'il reste un joueur important", écrit l'entraîneur d'Arsenal. "La France ne marque pas assez et il a la classe et l'intelligence pour y remédier", selon lui.
Fifa.com (10/06/2010)
L'entraîneur français d'Arsenal, Arsène Wenger, confie dans une tribune au Sun que "rien ne lui ferait plus plaisir que de voir l'Angleterre gagner la Coupe du monde" et regrette le manque de patriotisme qui entoure l'équipe de France.
"Rien ne me ferait plus plaisir que de voir l'Angleterre gagner la Coupe du monde", reconnaît l'entraîneur du club londonien.
"Quand je conduis à Londres, il y a une croix de Saint George sur la moitié des voitures. J'étais à Paris la semaine dernière et je n'ai pas vu une voiture avec un drapeau français. Cela résume tout", selon l'Alsacien.
"J'aime cette attitude (ndlr: anglaise) et c'est pour cela que j'aimerais que l'Angleterre gagne la Coupe du monde", poursuit Wenger.
"Quand je suis un peu en retard pour un match de l'Angleterre, je me presse parce que je ne veux pas manquer l'hymne national. En Angleterre, ils chantent le God Save The Queen comme un seul homme. Quand je suis en retard en France, je prends mon temps, parce que la moitié du stade siffle l'hymne", explique-t-il encore.
"La France pourrait être une force qui compte au Mondial. Mais elle manque de foi en elle parce que tout le pays a le sentiment qu'elle ne devrait pas être là, vu la manière dont elle s'est qualifiée contre l'Eire", analyse Wenger en allusion à la main de Thierry Henry.
Evoquant le possible statut de remplaçant de son ancien protégé, Wenger juge qu'"il est en marge de l'équipe". "Le problème est de le convaincre qu'il reste un joueur important", écrit l'entraîneur d'Arsenal. "La France ne marque pas assez et il a la classe et l'intelligence pour y remédier", selon lui.
Fifa.com (10/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
Pelé veut le Brésil et une équipe africaine
La légende du football brésilien Pelé a fait part jeudi de son souhait de voir la finale de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud (11 juin-11 juillet) opposer le Brésil à une équipe africaine.
"J'espère que le Brésil et une sélection africaine seront en finale, peu importe quelle nation africaine, cela serait super", a déclaré Pelé à l'agence allemande SID, filiale de l'AFP.
"Le Brésil est avec l'Espagne l'équipe la plus forte", a estimé le triple champion du monde, guère impressionné par le style de jeu de l'Allemagne, de l'Angleterre et de l'Italie, championne du monde en titre.
"Ces équipes jouent sur leur condition physique et se concentrent sur la défense", a regretté le Brésilien de 69 ans, avant de reconnaître que "malheureusement les équipes qui pratiquent le plus beau football ne gagnent pas toujours le titre mondial".
Fifa.com (10/06/2010)
La légende du football brésilien Pelé a fait part jeudi de son souhait de voir la finale de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud (11 juin-11 juillet) opposer le Brésil à une équipe africaine.
"J'espère que le Brésil et une sélection africaine seront en finale, peu importe quelle nation africaine, cela serait super", a déclaré Pelé à l'agence allemande SID, filiale de l'AFP.
"Le Brésil est avec l'Espagne l'équipe la plus forte", a estimé le triple champion du monde, guère impressionné par le style de jeu de l'Allemagne, de l'Angleterre et de l'Italie, championne du monde en titre.
"Ces équipes jouent sur leur condition physique et se concentrent sur la défense", a regretté le Brésilien de 69 ans, avant de reconnaître que "malheureusement les équipes qui pratiquent le plus beau football ne gagnent pas toujours le titre mondial".
Fifa.com (10/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
Brigger : "C'est parti !"
Par Jean-Paul Brigger
Les meilleures équipes du monde sont enfin réunies en Afrique du Sud ! Le temps est enfin venu d'assister à ce fantastique événement qu'est la première Coupe du Monde de la FIFA sur sol africain. Le moment est proche, l'atmosphère est chargée d'enthousiasme et de passion, l'air charrie un parfum d'excitation, l'euphorie s'empare de tous les esprits. C'est un phénomène impressionnant.
Ces dernières années, je me suis rendu à plusieurs reprises sur le continent africain, notamment en Afrique du Sud mais aussi en Égypte pour la Coupe du Monde U-20 de la FIFA et au Nigéria pour la Coupe du Monde U-17 de la FIFA. J'ai été particulièrement marqué par le caractère serviable et amical de toutes les personnes que j'ai croisées et par cette inimitable spontanéité qui est la leur. Je le dis tout net, j'ai vécu des expériences formidables car les gens que j'ai rencontrés m'étaient extrêmement sympathiques.
Quoi qu'on en dise, la tenue de la Coupe du Monde de la FIFA en Afrique du Sud est un événement grandiose pour le football. C'est une évidence ! Il y a longtemps maintenant que les clubs européens accueillent un important contingent de joueurs africains, parmi lesquels se trouvent de très grands noms du football mondial. On connaît donc la qualité du football africain. Cette fois, les supporters africains vont avoir la chance de voir jouer la crème du football mondial dans de magnifiques stades. Cette Coupe du Monde de la FIFA sera magnifique, j'en suis absolument certain !
Avec le Groupe d'Etudes Techniques de la FIFA (TSG), qui rassemble de nombreux spécialistes, nous analyserons toutes les rencontres et observerons avec une attention particulière les développements tactiques proposés par toutes les équipes. Il s'agit d'une tâche captivante qui me tient à cœur, car notre but est d'essayer de saisir dans quelle direction le football évolue. Le TSG établira un rapport complet en quatre langues, qui sera présenté sur DVD, un mois après la fin de la compétition, à nos 208 fédérations ; il leur sera d'une aide précieuse pour l'amélioration de leurs compétences footballistiques.
L'Afrique du Sud est prête. La Coupe du Monde de la FIFA peut commencer. Profitons ensemble de cette grande fête du football mondial, faite de couleurs, d'enthousiasme, de passion et, bien sûr, de matches de très haut niveau. Vive le football !
Fifa.com (10/06/2010)
Par Jean-Paul Brigger
Les meilleures équipes du monde sont enfin réunies en Afrique du Sud ! Le temps est enfin venu d'assister à ce fantastique événement qu'est la première Coupe du Monde de la FIFA sur sol africain. Le moment est proche, l'atmosphère est chargée d'enthousiasme et de passion, l'air charrie un parfum d'excitation, l'euphorie s'empare de tous les esprits. C'est un phénomène impressionnant.
Ces dernières années, je me suis rendu à plusieurs reprises sur le continent africain, notamment en Afrique du Sud mais aussi en Égypte pour la Coupe du Monde U-20 de la FIFA et au Nigéria pour la Coupe du Monde U-17 de la FIFA. J'ai été particulièrement marqué par le caractère serviable et amical de toutes les personnes que j'ai croisées et par cette inimitable spontanéité qui est la leur. Je le dis tout net, j'ai vécu des expériences formidables car les gens que j'ai rencontrés m'étaient extrêmement sympathiques.
Quoi qu'on en dise, la tenue de la Coupe du Monde de la FIFA en Afrique du Sud est un événement grandiose pour le football. C'est une évidence ! Il y a longtemps maintenant que les clubs européens accueillent un important contingent de joueurs africains, parmi lesquels se trouvent de très grands noms du football mondial. On connaît donc la qualité du football africain. Cette fois, les supporters africains vont avoir la chance de voir jouer la crème du football mondial dans de magnifiques stades. Cette Coupe du Monde de la FIFA sera magnifique, j'en suis absolument certain !
Avec le Groupe d'Etudes Techniques de la FIFA (TSG), qui rassemble de nombreux spécialistes, nous analyserons toutes les rencontres et observerons avec une attention particulière les développements tactiques proposés par toutes les équipes. Il s'agit d'une tâche captivante qui me tient à cœur, car notre but est d'essayer de saisir dans quelle direction le football évolue. Le TSG établira un rapport complet en quatre langues, qui sera présenté sur DVD, un mois après la fin de la compétition, à nos 208 fédérations ; il leur sera d'une aide précieuse pour l'amélioration de leurs compétences footballistiques.
L'Afrique du Sud est prête. La Coupe du Monde de la FIFA peut commencer. Profitons ensemble de cette grande fête du football mondial, faite de couleurs, d'enthousiasme, de passion et, bien sûr, de matches de très haut niveau. Vive le football !
Fifa.com (10/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
Que la fête commence !
L'heure est enfin venue. Demain à 16 heures (heure locale), le rideau se lèvera sur une Coupe du Monde de la FIFA sans commune mesure avec les 18 qui l'ont précédée. Depuis de longs mois, l'Afrique toute entière attend avec impatience ce grand rendez-vous. Pendant 31 jours, c'est à une grande fête du football et des cultures que nous convie le pays de Nelson Mandela. L'édition 2010 de la plus prestigieuse des compétitions promet beaucoup en termes de couleurs, de musique et d'émotions.
Du 15 mai 2004, date de l'attribution de l'organisation de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 à l'Afrique du Sud, au match d'ouverture entre les Bafana Bafana et le Mexique, des millions de personnes à travers le monde ont été saisies par la portée hautement symbolique de ce premier tournoi africain. Sur le terrain, l'Afrique du Sud devra sans doute accomplir quelques progrès avant de pouvoir rivaliser avec l'élite mondiale. Le pays organisateur pointe actuellement à la 83ème place du Classement mondial FIFA/Coca-Cola et ne compte qu'une seule victoire en phase finale à son actif, un succès 1:0 arraché à la Slovénie en 2002. Mais en devenant la seizième nation à accueillir la grand-messe du football international, l'Afrique du Sud est d'ores et déjà assurée de conserver une place à part dans la légende.
Des stars en pagaille
Les Sud-africains eux-mêmes espèrent que la Coupe du Monde de la FIFA réunira Blancs et Noirs autour du vert et de l'or des Bafana Bafana, reléguant définitivement aux oubliettes de l'histoire les blessures du passé. Avec leurs vuvuzelas et leur bonne humeur contagieuse, les supporters locaux risquent fort de nous offrir un spectacle que nos yeux et nos oreilles n'oublieront pas de sitôt. Il en va évidemment de même pour tous les joueurs venus des quatre coins du monde faire étalage de leurs talents dans dix stades somptueux, qu'il s'agisse des grands noms comme Lionel Messi, Cristiano Ronaldo ou Wayne Rooney ou d'illustres inconnus qui ne demandent qu'à changer de statut.
Le football est si présent dans nos vies qu'il est parfois difficile de susciter un réel engouement. Bien souvent, les tournois et les compétitions se succèdent à un rythme effréné. Pourtant, Afrique du Sud 2010 n'aura sans doute aucun mal à écrire sa propre histoire, portée par les rêves et les ambitions d'un continent qui n'a encore jamais réussi à placer l'un de ses représentants en demi-finale de l'épreuve.
Les noms des 32 finalistes sont connus depuis sept mois. Au cours de cette période, le monde entier s'est livré au petit jeu des pronostics, à la recherche du futur vainqueur. Le Brésil remportera-t-il une sixième couronne ? Championne d'Europe en titre, l'Espagne va-t-elle étendre sa domination au reste du monde ? Devenu sélectionneur, Diego Maradona parviendra-t-il à porter à nouveau son équipe sur le toit du monde, comme il l'avait fait en 1986 ? Fabio Capello saurait-il exploiter l'énorme potentiel de l'équipe d'Angleterre ? L'Italie peut-elle se succéder à elle-même, comme elle l'avait déjà fait dans les années 30 ?
Laquelle des six équipes africaines présentes sur la ligne de départ sonnera la révolte ? S'agira-t-il de l'Afrique du Sud, du Cameroun, qui fête sa sixième participation, ou de la Côte d'Ivoire et de ses stars ? Les cinq semaines à venir devraient apporter des réponses à toutes ces questions, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que deux équipes en piste. Ces deux survivants, qui auront écarté tous les obstacles sur leur route, se retrouveront au stade Soccer City pour en découdre et gagner le droit de porter fièrement le titre de champion du monde… jusqu'au coup d'envoi de Brésil 2014.
Le Groupe G en vedette
C'est sur ce site historique, où Nelson Mandela a tenu son premier meeting à sa sortie de prison en 1990, qu'aura lieu le match d'ouverture, la première des 64 rencontres au programme. Carlos Alberto Parreira, le sélectionneur sud-africain, s'apprête quant à lui à disputer sa sixième phase finale, ce qui constitue un nouveau record. Pourtant, d'une certaine manière, cette édition 2010 n'aura rien à voir avec les précédentes. La ferveur et la passion avec lesquels les citoyens de la Nation Arc-en-ciel ont soutenu leur équipe jusqu'à présent font de ce rendez-vous une expérience unique pour le technicien brésilien.
Les dix sites retenus par les organisateurs auront tous leur lot d'affiches spectaculaires. Comme toujours, le Groupe de la Mort fait beaucoup parler. Cette année, les observateurs estiment que le Groupe G, qui réunit le Brésil, la Côte d'Ivoire, le Portugal et la RDP Corée, sera le plus indécis. Les rivalités de longue date et les confrontations inattendues seront également au programme. La Slovaquie est la seule nouvelle venue sur la scène mondiale. Parallèlement, deux sélectionneurs tenteront d'imiter Franz Beckenbauer et Mario Zagallo en étant sacrés champions du monde en tant que joueur et entraîneur. Comme il se doit, le capitaine de l'équipe vainqueur du tournoi soulèvera le Trophée de la Coupe du Monde de la FIFA à Johannesburg, la Cité d'Or. Mais avant ce grand moment, qui se déroulera tard dans la nuit du 11 juillet, il reste encore beaucoup de belles et grandes histoires à écrire…
Fifa.com (10/06/2010)
L'heure est enfin venue. Demain à 16 heures (heure locale), le rideau se lèvera sur une Coupe du Monde de la FIFA sans commune mesure avec les 18 qui l'ont précédée. Depuis de longs mois, l'Afrique toute entière attend avec impatience ce grand rendez-vous. Pendant 31 jours, c'est à une grande fête du football et des cultures que nous convie le pays de Nelson Mandela. L'édition 2010 de la plus prestigieuse des compétitions promet beaucoup en termes de couleurs, de musique et d'émotions.
Du 15 mai 2004, date de l'attribution de l'organisation de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 à l'Afrique du Sud, au match d'ouverture entre les Bafana Bafana et le Mexique, des millions de personnes à travers le monde ont été saisies par la portée hautement symbolique de ce premier tournoi africain. Sur le terrain, l'Afrique du Sud devra sans doute accomplir quelques progrès avant de pouvoir rivaliser avec l'élite mondiale. Le pays organisateur pointe actuellement à la 83ème place du Classement mondial FIFA/Coca-Cola et ne compte qu'une seule victoire en phase finale à son actif, un succès 1:0 arraché à la Slovénie en 2002. Mais en devenant la seizième nation à accueillir la grand-messe du football international, l'Afrique du Sud est d'ores et déjà assurée de conserver une place à part dans la légende.
Des stars en pagaille
Les Sud-africains eux-mêmes espèrent que la Coupe du Monde de la FIFA réunira Blancs et Noirs autour du vert et de l'or des Bafana Bafana, reléguant définitivement aux oubliettes de l'histoire les blessures du passé. Avec leurs vuvuzelas et leur bonne humeur contagieuse, les supporters locaux risquent fort de nous offrir un spectacle que nos yeux et nos oreilles n'oublieront pas de sitôt. Il en va évidemment de même pour tous les joueurs venus des quatre coins du monde faire étalage de leurs talents dans dix stades somptueux, qu'il s'agisse des grands noms comme Lionel Messi, Cristiano Ronaldo ou Wayne Rooney ou d'illustres inconnus qui ne demandent qu'à changer de statut.
Le football est si présent dans nos vies qu'il est parfois difficile de susciter un réel engouement. Bien souvent, les tournois et les compétitions se succèdent à un rythme effréné. Pourtant, Afrique du Sud 2010 n'aura sans doute aucun mal à écrire sa propre histoire, portée par les rêves et les ambitions d'un continent qui n'a encore jamais réussi à placer l'un de ses représentants en demi-finale de l'épreuve.
Les noms des 32 finalistes sont connus depuis sept mois. Au cours de cette période, le monde entier s'est livré au petit jeu des pronostics, à la recherche du futur vainqueur. Le Brésil remportera-t-il une sixième couronne ? Championne d'Europe en titre, l'Espagne va-t-elle étendre sa domination au reste du monde ? Devenu sélectionneur, Diego Maradona parviendra-t-il à porter à nouveau son équipe sur le toit du monde, comme il l'avait fait en 1986 ? Fabio Capello saurait-il exploiter l'énorme potentiel de l'équipe d'Angleterre ? L'Italie peut-elle se succéder à elle-même, comme elle l'avait déjà fait dans les années 30 ?
Laquelle des six équipes africaines présentes sur la ligne de départ sonnera la révolte ? S'agira-t-il de l'Afrique du Sud, du Cameroun, qui fête sa sixième participation, ou de la Côte d'Ivoire et de ses stars ? Les cinq semaines à venir devraient apporter des réponses à toutes ces questions, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que deux équipes en piste. Ces deux survivants, qui auront écarté tous les obstacles sur leur route, se retrouveront au stade Soccer City pour en découdre et gagner le droit de porter fièrement le titre de champion du monde… jusqu'au coup d'envoi de Brésil 2014.
Le Groupe G en vedette
C'est sur ce site historique, où Nelson Mandela a tenu son premier meeting à sa sortie de prison en 1990, qu'aura lieu le match d'ouverture, la première des 64 rencontres au programme. Carlos Alberto Parreira, le sélectionneur sud-africain, s'apprête quant à lui à disputer sa sixième phase finale, ce qui constitue un nouveau record. Pourtant, d'une certaine manière, cette édition 2010 n'aura rien à voir avec les précédentes. La ferveur et la passion avec lesquels les citoyens de la Nation Arc-en-ciel ont soutenu leur équipe jusqu'à présent font de ce rendez-vous une expérience unique pour le technicien brésilien.
Les dix sites retenus par les organisateurs auront tous leur lot d'affiches spectaculaires. Comme toujours, le Groupe de la Mort fait beaucoup parler. Cette année, les observateurs estiment que le Groupe G, qui réunit le Brésil, la Côte d'Ivoire, le Portugal et la RDP Corée, sera le plus indécis. Les rivalités de longue date et les confrontations inattendues seront également au programme. La Slovaquie est la seule nouvelle venue sur la scène mondiale. Parallèlement, deux sélectionneurs tenteront d'imiter Franz Beckenbauer et Mario Zagallo en étant sacrés champions du monde en tant que joueur et entraîneur. Comme il se doit, le capitaine de l'équipe vainqueur du tournoi soulèvera le Trophée de la Coupe du Monde de la FIFA à Johannesburg, la Cité d'Or. Mais avant ce grand moment, qui se déroulera tard dans la nuit du 11 juillet, il reste encore beaucoup de belles et grandes histoires à écrire…
Fifa.com (10/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
Plus qu'un jour...
Pour la première fois, la Coupe du Monde de la FIFA se déroule en Afrique. L'Afrique du Sud avait posé sa candidature pour l'édition 2006 mais c'est l'Allemagne qui en avait obtenu l'organisation. Ce n'était que partie remise puisqu'en 2010, l'Afrique du Sud assurera le spectacle.
Neuf villes et dix stades seront utilisés durant le tournoi dont la finale se tiendra au Soccer City de Johannesburg le 11 juillet.
Le gouvernement sud-africain a mis en place 24 projets de la Coupe du Monde de la FIFA, notamment la rénovation des stades, des transports et le renforcement de la sécurité. Le Brésil s'est imposé lors des deux derniers tournois de "rénovation" à Etats-Unis 1994 et à Corée/Japon 2002.
Fifa.com (11/06/2010)
Pour la première fois, la Coupe du Monde de la FIFA se déroule en Afrique. L'Afrique du Sud avait posé sa candidature pour l'édition 2006 mais c'est l'Allemagne qui en avait obtenu l'organisation. Ce n'était que partie remise puisqu'en 2010, l'Afrique du Sud assurera le spectacle.
Neuf villes et dix stades seront utilisés durant le tournoi dont la finale se tiendra au Soccer City de Johannesburg le 11 juillet.
Le gouvernement sud-africain a mis en place 24 projets de la Coupe du Monde de la FIFA, notamment la rénovation des stades, des transports et le renforcement de la sécurité. Le Brésil s'est imposé lors des deux derniers tournois de "rénovation" à Etats-Unis 1994 et à Corée/Japon 2002.
Fifa.com (11/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
Annan : une fierté pour l'Afrique
Alors que tous les regards se tournent vers l'Afrique du Sud, l'ancien secrétaire général des Nations Unies et président de l'Africa Progress Panel Kofi Annan s'est associé à l'attaquant ivoirien Didier Drogba pour proposer un guide alternatif de la Coupe du Monde de la FIFA. Intitulé Scoring for Africa (Marquer pour l'Afrique), cet ouvrage instructif se propose de regarder au-delà des perspectives purement footballistiques pour comparer les performances des 32 pays qualifiés dans d'autres domaines comme l'espérance de vie ou les émissions de CO2. M. Annan revient pour nous sur l'importance de ce guide et nous explique en quoi l'édition 2010 de la Coupe du Monde de la FIFA constitue "une formidable opportunité pour tout le continent africain".
Africa Progress Panel vient de publier Scoring for Africa – un guide alternatif de la Coupe du Monde. De quoi s'agit-il ?
Nous voulions introduire la question du développement et mettre en avant les thèmes qui rassemblent et qui divisent les pays qualifiés. Pour ce projet, nous nous sommes associés à Didier Drogba, Joueur africain de l'année mais aussi ambassadeur des Nations Unies. Ce guide propose un classement économique, social et politique. Le message est simple mais radical : les joueurs et les supporters comprennent parfaitement la nécessité de respecter les règles du fair-play et l'importance d'un arbitrage impartial. Nous pensons que ces éléments ne devraient pas se limiter aux joutes internationales entre les pays mais devraient également s'appliquer aux interactions économiques et politiques entre les états.
En tant qu'Africain, que représente pour vous cette première Coupe du Monde de la FIFA organisée en Afrique ?
C'est merveilleux. D'une certaine façon, cela en dit long sur les progrès accomplis par notre continent. Cette année, 17 pays africains ont fêté le cinquantenaire de leur indépendance. Le fait que cet événement coïncide avec la première Coupe du Monde organisée sur le sol africain constitue une source de fierté pour nous tous.
La Coupe du Monde de la FIFA peut-elle laisser un héritage durable en Afrique du Sud et sur l'ensemble du continent ?
Cette compétition place l'Afrique du Sud sous le feu des projecteurs. Elle aura la chance de briller devant le monde entier. Je crois que c'est aussi l'occasion pour le continent dans son ensemble de prouver qu'il a changé et qu'il a beaucoup de choses intéressantes à montrer. Evidemment, les autorités sud-africaines ont mis en place d'importantes infrastructures, qui seront encore utilisées dans les années à venir. Mais je pense que d'autres pays africains bénéficieront de cette exposition médiatique. A terme, cela peut se traduire par de vrais progrès sur le plan touristique et social.
Avez-vous discuté de l'importance de cette première Coupe du Monde de la FIFA africaine avec Joseph S. Blatter, le Président de la FIFA ?
Je sais que, comme moi, le Président Blatter pense que cette Coupe du Monde représente une formidable occasion de développer la coopération économique, sociale et même politique à l'échelle du continent. La construction de nouveaux équipements sportifs et de nouveaux terrains profitera également aux jeunes. Je souhaite que tout cela se poursuive sur le long terme et que chacun se familiarise avec les grandes leçons du football : il faut respecter les règles et le fair-play.
Vous avez dit un jour que la Coupe du Monde de la FIFA avait plus de portée que les Nations Unies. Qu'entendez-vous par là exactement ?
En tant qu'organisation, je crois que la FIFA possède une image universelle. Les Nations Unies rassemblent 192 états membres, la FIFA 208. Tous les quatre ans, la FIFA parvient à concentrer sur elle l'attention du monde entier. Les gens adorent le football et ils suivent les résultats de leur équipe avec le plus grand intérêt. J'aurais aimé bénéficier du même enthousiasme dans d'autres domaines. J'aurais encouragé les gouvernements à se mesurer sur la question des droits de l'homme, de la démocratie, de la lutte contre la corruption… et j'aurais voulu que les gens suivent cette compétition avec la même assiduité. En publiant Scoring for Africa, nous avons voulu encourager les amateurs de football à s'intéresser à d'autres thèmes.
On entend dire parfois que l'Afrique du Sud aurait pu affecter les investissements réalisés dans le cadre de la Coupe du Monde de la FIFA à d'autres secteurs. Qu'en pensez-vous ?
Je ne crois pas qu'on puisse résumer les avantages d'une Coupe du Monde à quelques calculs financiers. Pour mesurer les effets d'une telle compétition, il faut se placer sur le long terme. J'ai déjà évoqué les avantages pour l'Afrique du Sud et le reste du continent africain pour tout ce qui concerne les infrastructures. L'Afrique accuse un certain déficit dans ce domaine. Avec une meilleure organisation sur ces questions (routes, rail, énergie), nous gagnerions en efficacité sur le plan commercial, non seulement dans le cadre de nos échanges internes mais aussi avec les reste du monde. Je pense donc qu'il s'agit d'un investissement utile. Je sais que certaines personnes en Afrique du Sud sont encore sceptiques. Pourtant, si cette Coupe du Monde leur donne l'occasion de mieux connaître leurs voisins et de coopérer avec eux, c'est que l'effort en valait la peine. Je crois que les gens qui s'interrogent sont les mêmes qui, hier, se demandaient : à quoi peut servir un match de rugby ? Nous avons tous vu ce qu'un simple match de rugby pouvait faire. L'espace d'une journée, le pays tout entier s'est rassemblé derrière son équipe. Ce jour-là, l'Afrique du Sud est vraiment devenue la Nation Arc-en-ciel. Je crois qu'il en sera de même pour le reste du continent à l'issue de ce tournoi.
Et vous-même, aimez-vous le football ?
Bien entendu. C'est un sport que j'apprécie et que j'ai pratiqué pendant de nombreuses années, notamment à l'université. Je jouais ailier droit car j'étais très rapide. Aujourd'hui, je me contente de suivre les matches depuis mon fauteuil ! J'assisterai à la finale et je compte bien y voir une équipe africaine.
Votre pays, le Ghana, participe à la phase finale. Que peut-il espérer, selon vous ?
Nous avons une bonne équipe mais elle est encore jeune. Certains internationaux expérimentés manqueront à l'appel pour cause de blessure. Nous miserons donc sur notre enthousiasme et notre détermination. Je crois que nous avons une bonne carte à jouer. En tout cas, je serai derrière les Black Stars.
Quels sont vos pronostics pour cette Coupe du Monde de la FIFA 2010 ?
Je pense que les pays africains tireront leur épingle du jeu. Je suis peut-être un peu idéaliste mais j'aimerais en voir un arriver en finale. Evidemment, il y a d'autres bonnes équipes comme l'Italie, l'Espagne, le Brésil ou l'Argentine. L'Angleterre nourrit aussi de grandes ambitions mais je ne me hasarderai pas à vous donner le nom du vainqueur !
D'après vous, les footballeurs ont-ils un rôle de modèle à tenir dans la société ?
Les jeunes les admirent et ils se trouvent constamment sous le feu des projecteurs. La façon dont ils se comportent, leur attitude face aux règles, à leurs coéquipiers et à leurs adversaires ont forcément un impact. Le football est un sport magnifique. C'est un sport collectif au sein duquel l'individu peut briller. Pourtant, un joueur ne doit jamais s'imaginer qu'il compte plus que l'équipe. C'est une belle leçon de vie.
Fifa.com (11/06/2010)
Alors que tous les regards se tournent vers l'Afrique du Sud, l'ancien secrétaire général des Nations Unies et président de l'Africa Progress Panel Kofi Annan s'est associé à l'attaquant ivoirien Didier Drogba pour proposer un guide alternatif de la Coupe du Monde de la FIFA. Intitulé Scoring for Africa (Marquer pour l'Afrique), cet ouvrage instructif se propose de regarder au-delà des perspectives purement footballistiques pour comparer les performances des 32 pays qualifiés dans d'autres domaines comme l'espérance de vie ou les émissions de CO2. M. Annan revient pour nous sur l'importance de ce guide et nous explique en quoi l'édition 2010 de la Coupe du Monde de la FIFA constitue "une formidable opportunité pour tout le continent africain".
Africa Progress Panel vient de publier Scoring for Africa – un guide alternatif de la Coupe du Monde. De quoi s'agit-il ?
Nous voulions introduire la question du développement et mettre en avant les thèmes qui rassemblent et qui divisent les pays qualifiés. Pour ce projet, nous nous sommes associés à Didier Drogba, Joueur africain de l'année mais aussi ambassadeur des Nations Unies. Ce guide propose un classement économique, social et politique. Le message est simple mais radical : les joueurs et les supporters comprennent parfaitement la nécessité de respecter les règles du fair-play et l'importance d'un arbitrage impartial. Nous pensons que ces éléments ne devraient pas se limiter aux joutes internationales entre les pays mais devraient également s'appliquer aux interactions économiques et politiques entre les états.
En tant qu'Africain, que représente pour vous cette première Coupe du Monde de la FIFA organisée en Afrique ?
C'est merveilleux. D'une certaine façon, cela en dit long sur les progrès accomplis par notre continent. Cette année, 17 pays africains ont fêté le cinquantenaire de leur indépendance. Le fait que cet événement coïncide avec la première Coupe du Monde organisée sur le sol africain constitue une source de fierté pour nous tous.
La Coupe du Monde de la FIFA peut-elle laisser un héritage durable en Afrique du Sud et sur l'ensemble du continent ?
Cette compétition place l'Afrique du Sud sous le feu des projecteurs. Elle aura la chance de briller devant le monde entier. Je crois que c'est aussi l'occasion pour le continent dans son ensemble de prouver qu'il a changé et qu'il a beaucoup de choses intéressantes à montrer. Evidemment, les autorités sud-africaines ont mis en place d'importantes infrastructures, qui seront encore utilisées dans les années à venir. Mais je pense que d'autres pays africains bénéficieront de cette exposition médiatique. A terme, cela peut se traduire par de vrais progrès sur le plan touristique et social.
Avez-vous discuté de l'importance de cette première Coupe du Monde de la FIFA africaine avec Joseph S. Blatter, le Président de la FIFA ?
Je sais que, comme moi, le Président Blatter pense que cette Coupe du Monde représente une formidable occasion de développer la coopération économique, sociale et même politique à l'échelle du continent. La construction de nouveaux équipements sportifs et de nouveaux terrains profitera également aux jeunes. Je souhaite que tout cela se poursuive sur le long terme et que chacun se familiarise avec les grandes leçons du football : il faut respecter les règles et le fair-play.
Vous avez dit un jour que la Coupe du Monde de la FIFA avait plus de portée que les Nations Unies. Qu'entendez-vous par là exactement ?
En tant qu'organisation, je crois que la FIFA possède une image universelle. Les Nations Unies rassemblent 192 états membres, la FIFA 208. Tous les quatre ans, la FIFA parvient à concentrer sur elle l'attention du monde entier. Les gens adorent le football et ils suivent les résultats de leur équipe avec le plus grand intérêt. J'aurais aimé bénéficier du même enthousiasme dans d'autres domaines. J'aurais encouragé les gouvernements à se mesurer sur la question des droits de l'homme, de la démocratie, de la lutte contre la corruption… et j'aurais voulu que les gens suivent cette compétition avec la même assiduité. En publiant Scoring for Africa, nous avons voulu encourager les amateurs de football à s'intéresser à d'autres thèmes.
On entend dire parfois que l'Afrique du Sud aurait pu affecter les investissements réalisés dans le cadre de la Coupe du Monde de la FIFA à d'autres secteurs. Qu'en pensez-vous ?
Je ne crois pas qu'on puisse résumer les avantages d'une Coupe du Monde à quelques calculs financiers. Pour mesurer les effets d'une telle compétition, il faut se placer sur le long terme. J'ai déjà évoqué les avantages pour l'Afrique du Sud et le reste du continent africain pour tout ce qui concerne les infrastructures. L'Afrique accuse un certain déficit dans ce domaine. Avec une meilleure organisation sur ces questions (routes, rail, énergie), nous gagnerions en efficacité sur le plan commercial, non seulement dans le cadre de nos échanges internes mais aussi avec les reste du monde. Je pense donc qu'il s'agit d'un investissement utile. Je sais que certaines personnes en Afrique du Sud sont encore sceptiques. Pourtant, si cette Coupe du Monde leur donne l'occasion de mieux connaître leurs voisins et de coopérer avec eux, c'est que l'effort en valait la peine. Je crois que les gens qui s'interrogent sont les mêmes qui, hier, se demandaient : à quoi peut servir un match de rugby ? Nous avons tous vu ce qu'un simple match de rugby pouvait faire. L'espace d'une journée, le pays tout entier s'est rassemblé derrière son équipe. Ce jour-là, l'Afrique du Sud est vraiment devenue la Nation Arc-en-ciel. Je crois qu'il en sera de même pour le reste du continent à l'issue de ce tournoi.
Et vous-même, aimez-vous le football ?
Bien entendu. C'est un sport que j'apprécie et que j'ai pratiqué pendant de nombreuses années, notamment à l'université. Je jouais ailier droit car j'étais très rapide. Aujourd'hui, je me contente de suivre les matches depuis mon fauteuil ! J'assisterai à la finale et je compte bien y voir une équipe africaine.
Votre pays, le Ghana, participe à la phase finale. Que peut-il espérer, selon vous ?
Nous avons une bonne équipe mais elle est encore jeune. Certains internationaux expérimentés manqueront à l'appel pour cause de blessure. Nous miserons donc sur notre enthousiasme et notre détermination. Je crois que nous avons une bonne carte à jouer. En tout cas, je serai derrière les Black Stars.
Quels sont vos pronostics pour cette Coupe du Monde de la FIFA 2010 ?
Je pense que les pays africains tireront leur épingle du jeu. Je suis peut-être un peu idéaliste mais j'aimerais en voir un arriver en finale. Evidemment, il y a d'autres bonnes équipes comme l'Italie, l'Espagne, le Brésil ou l'Argentine. L'Angleterre nourrit aussi de grandes ambitions mais je ne me hasarderai pas à vous donner le nom du vainqueur !
D'après vous, les footballeurs ont-ils un rôle de modèle à tenir dans la société ?
Les jeunes les admirent et ils se trouvent constamment sous le feu des projecteurs. La façon dont ils se comportent, leur attitude face aux règles, à leurs coéquipiers et à leurs adversaires ont forcément un impact. Le football est un sport magnifique. C'est un sport collectif au sein duquel l'individu peut briller. Pourtant, un joueur ne doit jamais s'imaginer qu'il compte plus que l'équipe. C'est une belle leçon de vie.
Fifa.com (11/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
Soccer City accueille le monde
Alors que Soccer City, le stade phare de l'Afrique du Sud, se pare de ses couleurs jaune et arc-en-ciel, le bourdonnement des dizaines de milliers de vuvuzelas est soudain étouffé par le passage des avions de chasse Gripen.
Le panache de fumée cède la place à cinq faucons argentés arborant le drapeau sud-africain sur leur queue ; dans les tribunes, l'excitation atteint son paroxysme. Le moment qu'attendait toute une nation depuis plus de six ans est enfin arrivé.
"Amis africains, aujourd'hui, nous réécrivons l'histoire. Car nous apportons la Coupe du Monde sur nos terres", déclame Zolani Mkhiva, le "Poète de l'Afrique". Mkhiva est le plus jeune à exercer l'une des plus anciennes traditions africaines, le "kubonga" (chant des louanges).
Neuf percussionnistes, provenant de neuf directions, se rassemblent autour du poète. Le terrain se colore soudain avec l'arrivée de 270 femmes, portant des couvertures aux couleurs vives, qui forment des lignes derrière les musiciens. Ces lignes pointent vers les neuf autres stades des neuf villes-hôtes où l'histoire de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 s'écrira dans les semaines à venir.
Au total, plus de 1 500 artistes, danseurs et musiciens sud-africains de 6 à 60 ans accueillent le monde entier en Afrique – une Afrique d'espoirs, de couleurs, d'énergie et de potentiel infini. Ils chantent et dansent sur des chansons telles que uQongothwanee, rendue célèbre par la grande Miriam Makeba, ou Didi, chantée par Khaled, rendant hommage aux six équipes africaines, un record dans une Coupe du Monde de la FIFA.
Johannesburg s'est éveillée sous la grisaille et le froid, mais au moment où un gigantesque patchwork du continent africain se dessine devant les yeux du monde entier, plus un nuage n'obscurcit le ciel. Le soleil africain illumine la "calabash" alors que toute la planète est tournée vers le berceau de la civilisation.
Point d'orgue émouvant de la cérémonie, R Kelly, le chanteur aux multiples Grammy Awards, et les Soweto Spiritual Singers transportent le public avec leur interprétation de "Sign of Victory", une chanson qui célèbre les 208 associations membres qui se sont affrontées pour décrocher l'une des 32 places disponibles pour cette Coupe du Monde de la FIFA 2010.
La cérémonie s'achève. La protection de la pelouse est retirée, et l'Afrique du Sud se réjouit au son retrouvé des vuvuzelas. Les lignes du terrain apparaissent – tout est prêt pour le choc d'ouverture entre le Mexique et l'Afrique du Sud. Les Sud-Africains, comme des centaines de millions de spectateurs répartis dans 215 pays, sont prêts à vivre ce que tout le monde attendait : le football.
Fifa.com (11/06/2010)
Alors que Soccer City, le stade phare de l'Afrique du Sud, se pare de ses couleurs jaune et arc-en-ciel, le bourdonnement des dizaines de milliers de vuvuzelas est soudain étouffé par le passage des avions de chasse Gripen.
Le panache de fumée cède la place à cinq faucons argentés arborant le drapeau sud-africain sur leur queue ; dans les tribunes, l'excitation atteint son paroxysme. Le moment qu'attendait toute une nation depuis plus de six ans est enfin arrivé.
"Amis africains, aujourd'hui, nous réécrivons l'histoire. Car nous apportons la Coupe du Monde sur nos terres", déclame Zolani Mkhiva, le "Poète de l'Afrique". Mkhiva est le plus jeune à exercer l'une des plus anciennes traditions africaines, le "kubonga" (chant des louanges).
Neuf percussionnistes, provenant de neuf directions, se rassemblent autour du poète. Le terrain se colore soudain avec l'arrivée de 270 femmes, portant des couvertures aux couleurs vives, qui forment des lignes derrière les musiciens. Ces lignes pointent vers les neuf autres stades des neuf villes-hôtes où l'histoire de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 s'écrira dans les semaines à venir.
Au total, plus de 1 500 artistes, danseurs et musiciens sud-africains de 6 à 60 ans accueillent le monde entier en Afrique – une Afrique d'espoirs, de couleurs, d'énergie et de potentiel infini. Ils chantent et dansent sur des chansons telles que uQongothwanee, rendue célèbre par la grande Miriam Makeba, ou Didi, chantée par Khaled, rendant hommage aux six équipes africaines, un record dans une Coupe du Monde de la FIFA.
Johannesburg s'est éveillée sous la grisaille et le froid, mais au moment où un gigantesque patchwork du continent africain se dessine devant les yeux du monde entier, plus un nuage n'obscurcit le ciel. Le soleil africain illumine la "calabash" alors que toute la planète est tournée vers le berceau de la civilisation.
Point d'orgue émouvant de la cérémonie, R Kelly, le chanteur aux multiples Grammy Awards, et les Soweto Spiritual Singers transportent le public avec leur interprétation de "Sign of Victory", une chanson qui célèbre les 208 associations membres qui se sont affrontées pour décrocher l'une des 32 places disponibles pour cette Coupe du Monde de la FIFA 2010.
La cérémonie s'achève. La protection de la pelouse est retirée, et l'Afrique du Sud se réjouit au son retrouvé des vuvuzelas. Les lignes du terrain apparaissent – tout est prêt pour le choc d'ouverture entre le Mexique et l'Afrique du Sud. Les Sud-Africains, comme des centaines de millions de spectateurs répartis dans 215 pays, sont prêts à vivre ce que tout le monde attendait : le football.
Fifa.com (11/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
Maradona et l'Angleterre attendus
Deux nouveaux favoris font leurs débuts ce samedi 12 juin en Afrique du Sud. Dans le Groupe B, on attend avec impatience la première sortie officielle en Coupe du Monde de la FIFA de l’Argentine "made in Maradona" qui retrouvera un Nigeria revanchard et évoluant "à domicile".
Dans le second match du groupe, la confrontation inédite entre "l'offensive contrôlée" de la Grèce d'Otto Rehhagel et la fouge d'ambitieux Guerriers Taeguk coréens s'annonce très équilibrée. Malgré des matches de préparation décevants (deux défaites et un nul), l'expérience est dans les rangs grecs. Mais les hommes de Huh Jung-Moo, qui espère pouvoir aligner son buteur Lee Dong-Gook, ont démontré contre l'Espagne (0:1) et le Japon (2:0) qu'ils avaient de sérieux arguments à faire valoir.
Dans le Groupe C, l'Angleterre de Fabio Capello est orpheline de Rio Ferdinand (forfait pour toute la compétition) et Gareth Barry (pas encore à 100%) mais suit avec confiance la convalescence de Ledley King. Ni les résultats, ni la manière n’ont été au rendez-vous lors de ses matches de préparation. Le repositionnement de Steven Gerrard juste devant sa défense n'est sans doute qu'une solution provisoire pour contrer de puissants attaquants américains qui comptent bien refaire le coup de 1950.
Les matches du jour
République de Corée - Grèce, Groupe B, Nelson Mandela Bay/Port Elizabeth, 13h30
Argentine - Nigeria, Groupe B, Johannesburg (Ellis Park), 16h00
Angleterre - Etats-Unis, Groupe C, Rustenburg, 20h30
L'affiche
Argentine - Nigeria
Pour ses débuts face aux Super Eagles, Diego Maradona sait que ses choix de joueurs vont être décortiqués, analysés, critiqués ou encensés. L'ancien champion du monde annonce "un football offensif" avec vraisemblablement Lionel Messi placé derrière les deux attaquants de pointe, Carlos Tevez et Gonzalo Higuain. L'Argentine devrait également se présenter avec une défense à trois, Martin Demichelis et Gabriel Heinze évoluant de chaque côté de l'expérimenté Walter Samuel. Unanimement parmi les grands favoris en raison de leur potentiel offensif, les Albicelestes vont désormais devoir le confirmer sur le terrain. Le Nigeria de Lars Lagerback, même privé de son "moteur" John Obi Mikel, forfait, ne se présentera pas en victime expiatoire. Déjà en 1994 (1:2) et en 2002 (0:1), loin de leur base, les Africains avaient donné du fil à retordre. A domicile, sur leur continent, ils seront encore plus redoutables.
Le duel
Tim Howard (USA) - l’attaque anglaise
L'athlétique gardien américain Tim Howard (1m95 pour 95kg) qui évolue à Everton partira avec un avantage psychologique sur les attaquants anglais car ni Wayne Rooney, ni Emil Heskey ni Peter Crouch n'ont réussi à le battre cette saison en Premier League. Seul Jermain Defoe lui a marqué un but avec Tottenham avant de manquer le penalty de la victoire (2:2).
Entendu…
"Notre groupe est composé de joueurs d’expérience, habitués à la victoire. C’est souvent primordial dans une compétition. Vous devez savoir ce que c’est que de gagner pour ambitionner de grandes choses" - Joe Cole, milieu de terrain de l’Angleterre
Fifa.com (12/06/2010)
Deux nouveaux favoris font leurs débuts ce samedi 12 juin en Afrique du Sud. Dans le Groupe B, on attend avec impatience la première sortie officielle en Coupe du Monde de la FIFA de l’Argentine "made in Maradona" qui retrouvera un Nigeria revanchard et évoluant "à domicile".
Dans le second match du groupe, la confrontation inédite entre "l'offensive contrôlée" de la Grèce d'Otto Rehhagel et la fouge d'ambitieux Guerriers Taeguk coréens s'annonce très équilibrée. Malgré des matches de préparation décevants (deux défaites et un nul), l'expérience est dans les rangs grecs. Mais les hommes de Huh Jung-Moo, qui espère pouvoir aligner son buteur Lee Dong-Gook, ont démontré contre l'Espagne (0:1) et le Japon (2:0) qu'ils avaient de sérieux arguments à faire valoir.
Dans le Groupe C, l'Angleterre de Fabio Capello est orpheline de Rio Ferdinand (forfait pour toute la compétition) et Gareth Barry (pas encore à 100%) mais suit avec confiance la convalescence de Ledley King. Ni les résultats, ni la manière n’ont été au rendez-vous lors de ses matches de préparation. Le repositionnement de Steven Gerrard juste devant sa défense n'est sans doute qu'une solution provisoire pour contrer de puissants attaquants américains qui comptent bien refaire le coup de 1950.
Les matches du jour
République de Corée - Grèce, Groupe B, Nelson Mandela Bay/Port Elizabeth, 13h30
Argentine - Nigeria, Groupe B, Johannesburg (Ellis Park), 16h00
Angleterre - Etats-Unis, Groupe C, Rustenburg, 20h30
L'affiche
Argentine - Nigeria
Pour ses débuts face aux Super Eagles, Diego Maradona sait que ses choix de joueurs vont être décortiqués, analysés, critiqués ou encensés. L'ancien champion du monde annonce "un football offensif" avec vraisemblablement Lionel Messi placé derrière les deux attaquants de pointe, Carlos Tevez et Gonzalo Higuain. L'Argentine devrait également se présenter avec une défense à trois, Martin Demichelis et Gabriel Heinze évoluant de chaque côté de l'expérimenté Walter Samuel. Unanimement parmi les grands favoris en raison de leur potentiel offensif, les Albicelestes vont désormais devoir le confirmer sur le terrain. Le Nigeria de Lars Lagerback, même privé de son "moteur" John Obi Mikel, forfait, ne se présentera pas en victime expiatoire. Déjà en 1994 (1:2) et en 2002 (0:1), loin de leur base, les Africains avaient donné du fil à retordre. A domicile, sur leur continent, ils seront encore plus redoutables.
Le duel
Tim Howard (USA) - l’attaque anglaise
L'athlétique gardien américain Tim Howard (1m95 pour 95kg) qui évolue à Everton partira avec un avantage psychologique sur les attaquants anglais car ni Wayne Rooney, ni Emil Heskey ni Peter Crouch n'ont réussi à le battre cette saison en Premier League. Seul Jermain Defoe lui a marqué un but avec Tottenham avant de manquer le penalty de la victoire (2:2).
Entendu…
"Notre groupe est composé de joueurs d’expérience, habitués à la victoire. C’est souvent primordial dans une compétition. Vous devez savoir ce que c’est que de gagner pour ambitionner de grandes choses" - Joe Cole, milieu de terrain de l’Angleterre
Fifa.com (12/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
En avant les Fennecs !
L'Allemagne, qui court après un titre depuis 1996, entre à son tour en lice dans le Groupe D avec un choc contre une solide équipe d'Australie qui a cœur de confirmer son parcours de 2006.
Dans la deuxième rencontre de cette poule, le Ghana, privé de son leader naturel Michael Essien, passera un redoutable examen face à une Serbie qui avait terminé à la première place de son groupe de qualifications devant la France. Radomir Antic aligne une formation très homogène avec beaucoup de joueurs d'expérience à l'image de Dejan Stankovic qui disputera sa troisième phase finale.L'Algérie et la Slovénie savent qu'elles n'ont pas le droit de laisser filer le moindre point dans leur confrontation avant de retrouver l'Angleterre et les Etats-Unis, favoris du Groupe C. Ces deux formations présentent la particularité de s'être qualifiées en passant par les barrages, les Fennecs réussissant l'exploit d'éliminer l'Egypte (1:0) alors que la Slovénie venait à bout de la Russie (1:2, 1:0).
Les matches du jour
Algérie - Slovénie, Groupe C, Polokwane 13h30
Allemagne - Australie, Groupe D, Durban, 20h30
Serbie - Ghana, Groupe D, Tshwane/Pretoria, 16h00
L'affiche
Allemagne – Australie
L'Allemagne, qui a entamé ses cinq dernières campagnes mondiales par une victoire, doit cette fois ajouter la manière contre l'Australie pour se rassurer après la vague de forfaits qui a perturbé sa préparation. Le capitaine Michael Ballack, le gardien René Adler, le défenseur Heiko Westermann et le milieu Simon Rolfes manqueront à l'appel. Jens Lehmann, Torsten Frings, Kevin Kuranyi et Christoph Metzelder en retraite internationale forcée depuis la finale de l'UEFA EURO 2008. Cette équipe rajeunie compense un relatif manque d'expérience par une redoutable efficacité (neuf buts inscrits en trois matches de préparation). Son talon d'Achille pouvant éventuellement être la défense avec une charnière inédite Mertesacker-Friedrich.
Dans l'équipe d'Australie en revanche, on retrouve le bloc soudé aux automatismes bien rodés qui avait créé la surprise en 2006 en se qualifiant pour les huitièmes de finale. Il faut s'attendre à un duel aérien engagé entre la défense allemande et le puissant Joshua Kennedy (1m92).
Le duel
Dejan Stankovic (SRB) – Sulley Muntari (GHA)
Vainqueurs de la Ligue des champions de l’UEFA il y a quelques semaines avec l'Inter Milan, le Serbe Stankovic et le Ghanéen Muntari vont se retrouver face à face dès leur premier match de Coupe du Monde de la FIFA. Les deux hommes évoluant sur deux ailes différentes, Muntari, réputé pour ses interventions viriles, va vraisemblablement être chargé de museler son compère. S'il a un peu de temps libre, le Black Star aimerait sans doute placer l’une de ces frappes victorieuses dont il a le secret comme à Allemagne 2006 (contre la République tchèque) ou à la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF 2008 (Guinée).
Entendu…"Ce match est de loin le plus important. C’est celui qui déterminera la suite de notre premier tour. Si nous l’emportons, la confiance sera avec nous. A l’inverse en cas de revers, nous nous retrouverons sous pression. Autant dire que c’est LE match à ne pas manquer" - Karim Matmour, milieu de terrain algérien
Fifa.com (13/06/2010)
L'Allemagne, qui court après un titre depuis 1996, entre à son tour en lice dans le Groupe D avec un choc contre une solide équipe d'Australie qui a cœur de confirmer son parcours de 2006.
Dans la deuxième rencontre de cette poule, le Ghana, privé de son leader naturel Michael Essien, passera un redoutable examen face à une Serbie qui avait terminé à la première place de son groupe de qualifications devant la France. Radomir Antic aligne une formation très homogène avec beaucoup de joueurs d'expérience à l'image de Dejan Stankovic qui disputera sa troisième phase finale.L'Algérie et la Slovénie savent qu'elles n'ont pas le droit de laisser filer le moindre point dans leur confrontation avant de retrouver l'Angleterre et les Etats-Unis, favoris du Groupe C. Ces deux formations présentent la particularité de s'être qualifiées en passant par les barrages, les Fennecs réussissant l'exploit d'éliminer l'Egypte (1:0) alors que la Slovénie venait à bout de la Russie (1:2, 1:0).
Les matches du jour
Algérie - Slovénie, Groupe C, Polokwane 13h30
Allemagne - Australie, Groupe D, Durban, 20h30
Serbie - Ghana, Groupe D, Tshwane/Pretoria, 16h00
L'affiche
Allemagne – Australie
L'Allemagne, qui a entamé ses cinq dernières campagnes mondiales par une victoire, doit cette fois ajouter la manière contre l'Australie pour se rassurer après la vague de forfaits qui a perturbé sa préparation. Le capitaine Michael Ballack, le gardien René Adler, le défenseur Heiko Westermann et le milieu Simon Rolfes manqueront à l'appel. Jens Lehmann, Torsten Frings, Kevin Kuranyi et Christoph Metzelder en retraite internationale forcée depuis la finale de l'UEFA EURO 2008. Cette équipe rajeunie compense un relatif manque d'expérience par une redoutable efficacité (neuf buts inscrits en trois matches de préparation). Son talon d'Achille pouvant éventuellement être la défense avec une charnière inédite Mertesacker-Friedrich.
Dans l'équipe d'Australie en revanche, on retrouve le bloc soudé aux automatismes bien rodés qui avait créé la surprise en 2006 en se qualifiant pour les huitièmes de finale. Il faut s'attendre à un duel aérien engagé entre la défense allemande et le puissant Joshua Kennedy (1m92).
Le duel
Dejan Stankovic (SRB) – Sulley Muntari (GHA)
Vainqueurs de la Ligue des champions de l’UEFA il y a quelques semaines avec l'Inter Milan, le Serbe Stankovic et le Ghanéen Muntari vont se retrouver face à face dès leur premier match de Coupe du Monde de la FIFA. Les deux hommes évoluant sur deux ailes différentes, Muntari, réputé pour ses interventions viriles, va vraisemblablement être chargé de museler son compère. S'il a un peu de temps libre, le Black Star aimerait sans doute placer l’une de ces frappes victorieuses dont il a le secret comme à Allemagne 2006 (contre la République tchèque) ou à la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF 2008 (Guinée).
Entendu…"Ce match est de loin le plus important. C’est celui qui déterminera la suite de notre premier tour. Si nous l’emportons, la confiance sera avec nous. A l’inverse en cas de revers, nous nous retrouverons sous pression. Autant dire que c’est LE match à ne pas manquer" - Karim Matmour, milieu de terrain algérien
Fifa.com (13/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
Mueller régale, Ayew se signale
Les Slovènes Rene Krhin et Tim Matavz, l’Algérien Ryad Boudebouz et le Serbe Radosav Petrovic ont tous suivi la troisième journée de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010 depuis le banc de touche. Milovan Rajevac et Joachim Low ont également privé de terrain cinq autres candidats au Trophée du Meilleur Jeune Joueur Hyundai, tandis que le dernier n’a lancé Marko Marin qu’à la 81e minute.
Les sélectionneurs du Ghana et de l’Allemagne ont chacun permis à un postulant de s’exprimer pendant une période assez conséquente. Ce qu’ils ont fait avec talent, d’après FIFA.com.
Andre Ayew : l’ailier gauche du Ghana a passé la saison en prêt à Arles-Avignon, en Ligue 2. Son serbe cerbère, Branislav Ivanovic, a réussi une saison 2009/10 excellente au sein de Chelsea, en Premier League. Mais ce fossé n’a pas sauté aux yeux lors de l’affrontement vécu par les spectateurs du Loftus Versfeld Stadium. Bien au contraire, puisque c’est souvent le jeune Ayew qui a pris le dessus sur le latéral droit, offrant par deux fois à ses partenaires l’occasion d’envoyer le Jabulani au fond des filets. Les Black Stars ont conquis une victoire qui renforce leur confiance avant d’affronter des adversaires plus huppés. Idem pour le fils d’Abedi Pelé, qui a réussi un bon départ mais qui devra encore confirmer face à des défenseurs confirmés.
Thomas Mueller : le n°13 a été impressionnant de bout en bout lors du succès net et sans bavure décroché par la Mannschaft à Durban contre l’Australie. Tour à tour passeur décisif et finisseur, il a représenté une menace constante pour la défense aussie, qui s’est inclinée à quatre reprises. Intenable sur son couloir droit, il a déposé le ballon sur la tête de Miroslav Klose lors du deuxième but allemand. A la 68e minute, c’est lui qui s’est trouvé à la conclusion d’une belle action collective. Servi à la limite de la surface, il a crocheté son adversaire direct avant d’adresser une frappe croisée déviée au fond des filets par le poteau. Mais le Bavarois a également brillé sur quelques interventions défensives et dans le jeu sans ballon. Cette remarquable performance d’ensemble situe Mueller parmi les postulants les plus sérieux à la succession de son compatriote et coéquipier Lukas Podolski, sacré en 2006.
Fifa.com (13/06/2010)
Les Slovènes Rene Krhin et Tim Matavz, l’Algérien Ryad Boudebouz et le Serbe Radosav Petrovic ont tous suivi la troisième journée de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010 depuis le banc de touche. Milovan Rajevac et Joachim Low ont également privé de terrain cinq autres candidats au Trophée du Meilleur Jeune Joueur Hyundai, tandis que le dernier n’a lancé Marko Marin qu’à la 81e minute.
Les sélectionneurs du Ghana et de l’Allemagne ont chacun permis à un postulant de s’exprimer pendant une période assez conséquente. Ce qu’ils ont fait avec talent, d’après FIFA.com.
Andre Ayew : l’ailier gauche du Ghana a passé la saison en prêt à Arles-Avignon, en Ligue 2. Son serbe cerbère, Branislav Ivanovic, a réussi une saison 2009/10 excellente au sein de Chelsea, en Premier League. Mais ce fossé n’a pas sauté aux yeux lors de l’affrontement vécu par les spectateurs du Loftus Versfeld Stadium. Bien au contraire, puisque c’est souvent le jeune Ayew qui a pris le dessus sur le latéral droit, offrant par deux fois à ses partenaires l’occasion d’envoyer le Jabulani au fond des filets. Les Black Stars ont conquis une victoire qui renforce leur confiance avant d’affronter des adversaires plus huppés. Idem pour le fils d’Abedi Pelé, qui a réussi un bon départ mais qui devra encore confirmer face à des défenseurs confirmés.
Thomas Mueller : le n°13 a été impressionnant de bout en bout lors du succès net et sans bavure décroché par la Mannschaft à Durban contre l’Australie. Tour à tour passeur décisif et finisseur, il a représenté une menace constante pour la défense aussie, qui s’est inclinée à quatre reprises. Intenable sur son couloir droit, il a déposé le ballon sur la tête de Miroslav Klose lors du deuxième but allemand. A la 68e minute, c’est lui qui s’est trouvé à la conclusion d’une belle action collective. Servi à la limite de la surface, il a crocheté son adversaire direct avant d’adresser une frappe croisée déviée au fond des filets par le poteau. Mais le Bavarois a également brillé sur quelques interventions défensives et dans le jeu sans ballon. Cette remarquable performance d’ensemble situe Mueller parmi les postulants les plus sérieux à la succession de son compatriote et coéquipier Lukas Podolski, sacré en 2006.
Fifa.com (13/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
L'Algérie déçoit, l'Allemagne impressionne
LE FILM DE LA JOURNÉE - Trois matches, six buts et trois cartons rouges étaient au programme d’une passionnante troisième journée de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010.
De retour dans la compétition après 24 années de disette, les Fennecs ont montré un visage conquérant face à la Slovénie pour le premier match de ce dimanche 13 juin. Sans une faute de main de leur gardien Faouzi Chaouchi, les hommes de Rabah Saâdane auraient certainement pris au moins un point. Ce que la Serbie s’est longtemps crue capable de faire un peu plus tard face au Ghana. Mais réduits à dix à un quart d’heure de la fin, les Européens ne se sont pas facilité l’affaire en concédant un penalty une dizaine de minutes plus tard. Une offrande que Gyan Asamoah n’a pas laissé passer.
Enfin dans la soirée de Durban, l’Allemagne n’a tremblé que les cinq premières minutes de sa rencontre contre l’Australie. Après une occasion de Richard Garcia sauvée sur sa ligne par Philipp Lahm (4’), la machine germanique s’est mise en route pour, sans forcer, écarter de sa route des Socceroos dépassés.
Les résultats
Algérie 0:1 Slovénie
Serbie 0:1 Ghana
Allemagne 4:0 Australie
Retrouvez les résumés complets de ces matches dans les liens de la colonne droite.
Le but du jour
Allemagne 2:0 Australie, Lukas Podolski (8’)
Alors que l’Australie a manqué d’ouvrir le score quatre minutes plus tôt, Mesut Özil élimine deux défenseurs sur son aile droite, repique au centre et sert Thomas Müller dans le dos de la défense australienne. A l’aveugle, en pivot, le milieu offensif du Bayern centre en retrait mais Miroslav Klose est déjà passé. Surgit alors Lukas Podolski au second poteau. D’une puissante frappe du gauche, il perfore les gants de Mark Schwazer et place les siens sur la voie de la victoire.
Le fait du jour
Quand près d’une heure après le coup de sifflet final de leur rencontre face à l’Algérie, les joueurs slovènes n’étaient toujours pas apparus en salle de presse, on pouvait croire qu’ils étaient trop occupés à fêter la première victoire de leur histoire dans une compétition internationale (ils avaient récolté six défaites entre l’UEFA EURO 2000 et Corée/Japon 2002). Que nenni ! Ils souhaitaient surtout suivre à la TV les débuts de la Serbie face au Ghana.
Entendu…
"Je voulais reprendre le ballon de la tête et je l'ai repris de la main. C'est mon erreur, tout ce que je peux dire à mon équipe, c'est 'désolé'. On aurait mérité au moins un point et par ma faute, on se retrouve avec zéro" - Zdravko Kuzmanović, milieu de terrain de la Serbie
La stat
8. C’est le nombre de fois où l’Allemagne a marqué trois buts ou plus pour son entrée dans une Coupe du Monde de la FIFA (Belgique 5:2 en 1934, Turquie 4:1 en 1954, Argentine 3:1 en 1958, Suisse 5:0 en 1966, Yougoslavie 4:1 en 1990, Arabie Saoudite 8:0 en 2002, le Costa Rica 4:2 en 2006 et l’Australie 4:0 en 2010).
Fifa.com (13/06/2010)
LE FILM DE LA JOURNÉE - Trois matches, six buts et trois cartons rouges étaient au programme d’une passionnante troisième journée de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010.
De retour dans la compétition après 24 années de disette, les Fennecs ont montré un visage conquérant face à la Slovénie pour le premier match de ce dimanche 13 juin. Sans une faute de main de leur gardien Faouzi Chaouchi, les hommes de Rabah Saâdane auraient certainement pris au moins un point. Ce que la Serbie s’est longtemps crue capable de faire un peu plus tard face au Ghana. Mais réduits à dix à un quart d’heure de la fin, les Européens ne se sont pas facilité l’affaire en concédant un penalty une dizaine de minutes plus tard. Une offrande que Gyan Asamoah n’a pas laissé passer.
Enfin dans la soirée de Durban, l’Allemagne n’a tremblé que les cinq premières minutes de sa rencontre contre l’Australie. Après une occasion de Richard Garcia sauvée sur sa ligne par Philipp Lahm (4’), la machine germanique s’est mise en route pour, sans forcer, écarter de sa route des Socceroos dépassés.
Les résultats
Algérie 0:1 Slovénie
Serbie 0:1 Ghana
Allemagne 4:0 Australie
Retrouvez les résumés complets de ces matches dans les liens de la colonne droite.
Le but du jour
Allemagne 2:0 Australie, Lukas Podolski (8’)
Alors que l’Australie a manqué d’ouvrir le score quatre minutes plus tôt, Mesut Özil élimine deux défenseurs sur son aile droite, repique au centre et sert Thomas Müller dans le dos de la défense australienne. A l’aveugle, en pivot, le milieu offensif du Bayern centre en retrait mais Miroslav Klose est déjà passé. Surgit alors Lukas Podolski au second poteau. D’une puissante frappe du gauche, il perfore les gants de Mark Schwazer et place les siens sur la voie de la victoire.
Le fait du jour
Quand près d’une heure après le coup de sifflet final de leur rencontre face à l’Algérie, les joueurs slovènes n’étaient toujours pas apparus en salle de presse, on pouvait croire qu’ils étaient trop occupés à fêter la première victoire de leur histoire dans une compétition internationale (ils avaient récolté six défaites entre l’UEFA EURO 2000 et Corée/Japon 2002). Que nenni ! Ils souhaitaient surtout suivre à la TV les débuts de la Serbie face au Ghana.
Entendu…
"Je voulais reprendre le ballon de la tête et je l'ai repris de la main. C'est mon erreur, tout ce que je peux dire à mon équipe, c'est 'désolé'. On aurait mérité au moins un point et par ma faute, on se retrouve avec zéro" - Zdravko Kuzmanović, milieu de terrain de la Serbie
La stat
8. C’est le nombre de fois où l’Allemagne a marqué trois buts ou plus pour son entrée dans une Coupe du Monde de la FIFA (Belgique 5:2 en 1934, Turquie 4:1 en 1954, Argentine 3:1 en 1958, Suisse 5:0 en 1966, Yougoslavie 4:1 en 1990, Arabie Saoudite 8:0 en 2002, le Costa Rica 4:2 en 2006 et l’Australie 4:0 en 2010).
Fifa.com (13/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
Guaranies et Danois, sparring de luxe
La quatrième journée d’Afrique du Sud 2010 sera particulièrement éclectique avec un prometteur duel européen entres les Pays-Bas et le Danemark, un classique Europe - Amsud à l’occasion d’Italie - Paraguay et un choc afro-asiatique pour Japon - Cameroun.
Les champions du monde en titre passeront un test révélateur face à des Guaranies qui viennent de réaliser le meilleur parcours en qualifications de leur histoire (10 victoires).
Première sortie également pour les Pays-Bas, invaincus en préliminaires et qui carburent au super depuis l'arrivée de Bert van Marwijk. Les Bataves font preuve de beaucoup plus de réalisme que par le passé comme l’a souligné Andre Ooijer : "Il faut aussi apprendre à gagner sans bien jouer". Auteurs d’une surprenante campagne qualificative, les Danois ont paru en retrait lors de leurs matches de préparation et la très probable absence de Nicklas Bendtner n'arrangera pas les choses.
Dans le second match du Groupe E, le Cameroun, qui jouera pratiquement à domicile, essaiera de remporter la première victoire de son histoire sur un Japon qui l'a battu à deux reprises dont une fois en Coupe des Confédérations de la FIFA. Ces deux équipes présentent la particularité d'avoir manqué leurs matches de préparation contre des formations également qualifiées pour cette Coupe du Monde de la FIFA. Le Japon s'est ainsi incliné devant la République de Corée, l'Angleterre et la Côte d'Ivoire alors que les Lions indomptables, après un nul face à la Slovaquie, ont encaissé trois buts contre le Portugal et autant face à la Serbie.
Les matches du jour
Pays-Bas - Danemark, Groupe E, Johannesburg (Soccer City), 13h30
Japon - Cameroun, Groupe E, Mangaung/Bloemfontein, 16h00
Italie - Paraguay, Groupe F, Le Cap, 20h30
L’affiche
Italie – Paraguay
Les champions du monde font dans la discrétion. Pourtant, avec neuf vainqueurs d'Allemagne 2006 mais aussi plusieurs jeunes qui assurent la transition en douceur, la Nazionale s'annonce toujours aussi solide avec une colonne vertébrale composée de Gianluigi Buffon, Fabio Cannavaro, Andrea Pirlo et Alberto Gilardino. Pour l'instant, le moteur tourne au ralenti. Mais Marcello Lippi ne se fait pas de souci. Il sait que traditionnellement son équipe monte en régime au fil des rencontres.
Il devra pourtant se méfier du Paraguay qui disputera sa quatrième phase finale consécutive avec une formation qui a réussi sa mue. Son entraîneur depuis trois saisons, l'Argentin Gerardo Martino (47 ans), fait désormais un peu évoluer sa formation à l'italienne en s'appuyant sur une défense de fer et des contres menés à cent à l'heure. Ce n'est pas un hasard si le Paraguay a dominé et battu le Brésil et l'Argentine lors des qualifications.
Le duel
Feyenoord - Ajax
Les attaquants danois Jon Dahl Tomasson et Dennis Rommedahl, qui évoluent respectivement au Feyenoord Rotterdam et à l'Ajax Amsterdam, retrouveront sur leur chemin leurs coéquipiers respectifs, les défenseurs Giovanni van Bronckhorst et Gregory van der Wiel. Les deux derniers évoluent dans une défense qui n'a encaissé que deux buts en huit matches lors des qualifications. A suivre tout particulièrement le duel entre Tomasson et Van Bronckhorst, deux "vieux renards" qui comptent respectivement 107 et 97 sélections.
Entendu…
"Si vous voulez survivre dans le football, la meilleure stratégie est l'attaque. Notre entraîneur ne cesse de nous le répéter : il veut nous voir pratiquer un jeu offensif" - Keisuke Honda, meneur de jeu du Japon
Fifa.com (14/06/2010)
La quatrième journée d’Afrique du Sud 2010 sera particulièrement éclectique avec un prometteur duel européen entres les Pays-Bas et le Danemark, un classique Europe - Amsud à l’occasion d’Italie - Paraguay et un choc afro-asiatique pour Japon - Cameroun.
Les champions du monde en titre passeront un test révélateur face à des Guaranies qui viennent de réaliser le meilleur parcours en qualifications de leur histoire (10 victoires).
Première sortie également pour les Pays-Bas, invaincus en préliminaires et qui carburent au super depuis l'arrivée de Bert van Marwijk. Les Bataves font preuve de beaucoup plus de réalisme que par le passé comme l’a souligné Andre Ooijer : "Il faut aussi apprendre à gagner sans bien jouer". Auteurs d’une surprenante campagne qualificative, les Danois ont paru en retrait lors de leurs matches de préparation et la très probable absence de Nicklas Bendtner n'arrangera pas les choses.
Dans le second match du Groupe E, le Cameroun, qui jouera pratiquement à domicile, essaiera de remporter la première victoire de son histoire sur un Japon qui l'a battu à deux reprises dont une fois en Coupe des Confédérations de la FIFA. Ces deux équipes présentent la particularité d'avoir manqué leurs matches de préparation contre des formations également qualifiées pour cette Coupe du Monde de la FIFA. Le Japon s'est ainsi incliné devant la République de Corée, l'Angleterre et la Côte d'Ivoire alors que les Lions indomptables, après un nul face à la Slovaquie, ont encaissé trois buts contre le Portugal et autant face à la Serbie.
Les matches du jour
Pays-Bas - Danemark, Groupe E, Johannesburg (Soccer City), 13h30
Japon - Cameroun, Groupe E, Mangaung/Bloemfontein, 16h00
Italie - Paraguay, Groupe F, Le Cap, 20h30
L’affiche
Italie – Paraguay
Les champions du monde font dans la discrétion. Pourtant, avec neuf vainqueurs d'Allemagne 2006 mais aussi plusieurs jeunes qui assurent la transition en douceur, la Nazionale s'annonce toujours aussi solide avec une colonne vertébrale composée de Gianluigi Buffon, Fabio Cannavaro, Andrea Pirlo et Alberto Gilardino. Pour l'instant, le moteur tourne au ralenti. Mais Marcello Lippi ne se fait pas de souci. Il sait que traditionnellement son équipe monte en régime au fil des rencontres.
Il devra pourtant se méfier du Paraguay qui disputera sa quatrième phase finale consécutive avec une formation qui a réussi sa mue. Son entraîneur depuis trois saisons, l'Argentin Gerardo Martino (47 ans), fait désormais un peu évoluer sa formation à l'italienne en s'appuyant sur une défense de fer et des contres menés à cent à l'heure. Ce n'est pas un hasard si le Paraguay a dominé et battu le Brésil et l'Argentine lors des qualifications.
Le duel
Feyenoord - Ajax
Les attaquants danois Jon Dahl Tomasson et Dennis Rommedahl, qui évoluent respectivement au Feyenoord Rotterdam et à l'Ajax Amsterdam, retrouveront sur leur chemin leurs coéquipiers respectifs, les défenseurs Giovanni van Bronckhorst et Gregory van der Wiel. Les deux derniers évoluent dans une défense qui n'a encaissé que deux buts en huit matches lors des qualifications. A suivre tout particulièrement le duel entre Tomasson et Van Bronckhorst, deux "vieux renards" qui comptent respectivement 107 et 97 sélections.
Entendu…
"Si vous voulez survivre dans le football, la meilleure stratégie est l'attaque. Notre entraîneur ne cesse de nous le répéter : il veut nous voir pratiquer un jeu offensif" - Keisuke Honda, meneur de jeu du Japon
Fifa.com (14/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
Opération portes fermées
LE FILM DE LA JOURNEE – La quatrième journée a corroboré une tendance qui se dessine depuis le coup d’envoi de la Coupe du Monde de la FIFA 2010, voulant que les équipes victorieuses rendent toujours une copie vierge. Les nouveaux membres de ce club sont les Pays-Bas et le Japon, qui lorgnent déjà un billet pour les huitièmes. L’Italie et le Paraguay n’ont pas réussi à se départager.
Les conditions très douces qui ont présidé au duel nord-européen entre les Pays-Bas et le Danemark ont favorisé le succès des premiers cités, à la faveur d’un but contre son camp de Daniel Agger et d’un tir à bout portant de Dirk Kuyt. Les Oranje conserveront un souvenir ému de leur passage par le Soccer City, qui leur a permis de mettre un terme à 289 minutes de stérilité en Coupe du Monde de la FIFA et de s’emparer de la tête du Groupe E.
Le deuxième match de la journée, toujours pour le compte du Groupe E, a vu le Japon dominer un Cameroun méconnaissable et décrocher sa première victoire mondialiste loin de ses bases. Ce deuxième succès extrême-oriental en deux matches, après celui de la République de Corée, a été scellé par Keisuke Honda. Les Lions Indomptables se sont battus jusqu’à la dernière seconde, butant d’abord sur le poteau puis sur un Eiji Kawashima héroïque.
En fin de journée, les spectateurs du Cap ont assisté à un Paraguay – Italie froid, pluvieux et diablement équilibré dans le cadre du Groupe F. L’ouverture du score d’Antolín Alcaraz a été annihilée par un but de Daniele De Rossi, les deux fois sur ballon arrêté. La véritable valeur de ce 1:1 dépendra de l’issue du choc de mardi entre la Nouvelle-Zélande et la Slovaquie.
Les résultats
Pays-Bas 2:0 Danemark
Japon 1:0 Cameroun
Italie 1:1 Paraguay
Sur la colonne de droite, vous pouvez accéder aux comptes rendus de ces matches.
Le but
Pays-Bas 1-0 Danemark, Daniel Agger (46’) csc
Au retour de la pause, les Pays-Bas ont insisté sur l’aile gauche avant d’ouvrir le score, mais ils ne s’attendaient sans doute pas à ce que la défense danoise leur facilite la tâche… Car c’est sur un dégagement de la tête raté par Simon Poulsen et dévié du dos par Daniel Agger dans ses propres buts que les finalistes des éditions 1974 et 1978 ont pris les commandes du match. Le premier but "contre son camp" de la compétition est également le 60ème des Oranje dans l’histoire de l’épreuve.
Le fait du jour
Au Cap, l’échauffement de l’équipe paraguayenne a duré plus longtemps que prévu. Pourquoi ? Parce que les joueurs ont préféré s’abriter dans le tunnel de la pluie et de la grêle qui s’abattaient sur le stade. Dès que les conditions climatiques se sont "améliorées", les Guaranis ont rejoint le rectangle vert pour affronter leurs homologues Azzurri.
Entendu…
"Nous avons réalisé un bon match, mais nous avons eu un peu de chance sur le but qui a scellé le résultat. Tout se passe bien, nous ne sommes plus qu’à six matches de la gloire” - Giovanni van Bronckhorst, capitaine de l’équipe des Pays-Bas, qui a fêté sa 100ème sélection avec les Oranje.
La stat
8. comme le temps écoulé (en années) depuis la dernière victoire du Japon en Coupe du Monde de la FIFA. Le 14 juin 2002, les Samouraïs bleus avaient battu une autre équipe africaine, la Tunisie, sur le score de 2:0.
Fifa.com (14/06/2010)
LE FILM DE LA JOURNEE – La quatrième journée a corroboré une tendance qui se dessine depuis le coup d’envoi de la Coupe du Monde de la FIFA 2010, voulant que les équipes victorieuses rendent toujours une copie vierge. Les nouveaux membres de ce club sont les Pays-Bas et le Japon, qui lorgnent déjà un billet pour les huitièmes. L’Italie et le Paraguay n’ont pas réussi à se départager.
Les conditions très douces qui ont présidé au duel nord-européen entre les Pays-Bas et le Danemark ont favorisé le succès des premiers cités, à la faveur d’un but contre son camp de Daniel Agger et d’un tir à bout portant de Dirk Kuyt. Les Oranje conserveront un souvenir ému de leur passage par le Soccer City, qui leur a permis de mettre un terme à 289 minutes de stérilité en Coupe du Monde de la FIFA et de s’emparer de la tête du Groupe E.
Le deuxième match de la journée, toujours pour le compte du Groupe E, a vu le Japon dominer un Cameroun méconnaissable et décrocher sa première victoire mondialiste loin de ses bases. Ce deuxième succès extrême-oriental en deux matches, après celui de la République de Corée, a été scellé par Keisuke Honda. Les Lions Indomptables se sont battus jusqu’à la dernière seconde, butant d’abord sur le poteau puis sur un Eiji Kawashima héroïque.
En fin de journée, les spectateurs du Cap ont assisté à un Paraguay – Italie froid, pluvieux et diablement équilibré dans le cadre du Groupe F. L’ouverture du score d’Antolín Alcaraz a été annihilée par un but de Daniele De Rossi, les deux fois sur ballon arrêté. La véritable valeur de ce 1:1 dépendra de l’issue du choc de mardi entre la Nouvelle-Zélande et la Slovaquie.
Les résultats
Pays-Bas 2:0 Danemark
Japon 1:0 Cameroun
Italie 1:1 Paraguay
Sur la colonne de droite, vous pouvez accéder aux comptes rendus de ces matches.
Le but
Pays-Bas 1-0 Danemark, Daniel Agger (46’) csc
Au retour de la pause, les Pays-Bas ont insisté sur l’aile gauche avant d’ouvrir le score, mais ils ne s’attendaient sans doute pas à ce que la défense danoise leur facilite la tâche… Car c’est sur un dégagement de la tête raté par Simon Poulsen et dévié du dos par Daniel Agger dans ses propres buts que les finalistes des éditions 1974 et 1978 ont pris les commandes du match. Le premier but "contre son camp" de la compétition est également le 60ème des Oranje dans l’histoire de l’épreuve.
Le fait du jour
Au Cap, l’échauffement de l’équipe paraguayenne a duré plus longtemps que prévu. Pourquoi ? Parce que les joueurs ont préféré s’abriter dans le tunnel de la pluie et de la grêle qui s’abattaient sur le stade. Dès que les conditions climatiques se sont "améliorées", les Guaranis ont rejoint le rectangle vert pour affronter leurs homologues Azzurri.
Entendu…
"Nous avons réalisé un bon match, mais nous avons eu un peu de chance sur le but qui a scellé le résultat. Tout se passe bien, nous ne sommes plus qu’à six matches de la gloire” - Giovanni van Bronckhorst, capitaine de l’équipe des Pays-Bas, qui a fêté sa 100ème sélection avec les Oranje.
La stat
8. comme le temps écoulé (en années) depuis la dernière victoire du Japon en Coupe du Monde de la FIFA. Le 14 juin 2002, les Samouraïs bleus avaient battu une autre équipe africaine, la Tunisie, sur le score de 2:0.
Fifa.com (14/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
Ogre brésilien, petit poucet coréen
Seul pays à avoir remporté la Coupe du Monde de la FIFA hors de son continent, le Brésil fait à son tour son entrée dans le tournoi contre une RDP Corée sans aucun complexe. Après leur échec en quarts de finale en 2006, l'objectif avoué des quintuples champions du monde est de s'imposer pour cette première en Afrique.
Dans un Groupe G très relevé, le choc entre le Portugal et la Côté d'Ivoire a des allures de matches couperets. Le problème des Eléphants s'appelle Didier Drogba, opéré le 5 juin d'une fracture du bras droit et qui restera incertain jusqu'au dernier moment. Le Portugal de son côté, après une qualification laborieuse, a réussi une bonne campagne de préparation (deux victoires et un nul). Les Lusitaniens possèdent en Cristiano Ronaldo un surdoué capable de faire basculer un match sur une coup de génie.
La Slovaquie, qui a pris la relève de la République tchèque, partira avec les faveurs du pronostic face à une Nouvelle-Zélande qui revient en phase finale 28 ans après sa première tentative. Vladimír Weiss présente une équipe solide dans toutes les lignes avec une redoutable colonne vertébrale composée du défenseur de Liverpool Martin Škrtel, le chef d'orchestre de Naples Marek Hamšík et le meilleur buteur des qualifications Stanislav Šesták.
Les matches du jour
Nouvelle Zélande - Slovaquie, Groupe F, Rustenburg, 13h30
Côte Ivoire - Portugal, Groupe G, Nelson Mandela Bay/Port Elizabeth, 16h00
Brésil - RDP Corée, Groupe G, Johannesburg (Ellis Park), 20h30
L’affiche
Brésil - RDP Corée
Quelle Seleçao verra-t-on en Afrique du Sud ? Celle des matches de qualifications à domicile contre l'Argentine, la Bolivie et la Colombie (tous 0:0), ou celle des flamboyants déplacements en Uruguay (4:0) ou en Argentine (3:1) ? Dunga n'a en fait qu'un seul gros problème, l'embarras du choix. Depuis sa prise de fonctions en juillet 2006, il a bâti une formation à l’image du joueur qu’il était : solide dans le jeu défensif et inspiré dans la relance. Le réalisme offensif en plus. La grande nouveauté par rapport à ses devancières, c'est qu'elle est tellement compacte qu'il est difficile de ressortir une individualité. Pour leur deuxième participation à une phase finale, les Nord-Coréens, passés maîtres dans l'art du contre, ont une grande ambition : refaire le coup de 1966 contre l'Italie (1:0).
Le duel
Chelsea – Chelsea
L'ombre des Blues planera sur Côte d'Ivoire - Portugal que pas moins de cinq joueurs de Chelsea sont susceptibles de disputer. Ricardo Carvalho et Paulo Ferreira se dresseront ainsi sur la route de Salomon Kalou et peut-être de Didier Drogba, toujours incertain. Tous ces joueurs se connaissent sur le bout des crampons et c'est peut être finalement Deco, le cinquième larron, qui pourrait tirer les marrons du feu.
Entendu…
"Je pense que le match sera une bataille tactique, personne ne voudra concéder le moindre but. L’équipe qui fera le moins d’erreurs, celle qui respectera au mieux son plan de jeu l’emportera" - Ján Ďurica, défenseur de la Slovaquie
Troisième génération. Le sélectionneur slovaque Vladimír Weiss, 45 ans, en poste depuis août 2008, est le fils de… Vladimír Weiss, 70 ans, ancien défenseur international de la Tchécoslovaquie, mais aussi le père de… Vladimír Weiss, 20 ans, milieu de terrain de Manchester City et de l'équipe nationale slovaque.
Fifa.com (15/06/2010)
Seul pays à avoir remporté la Coupe du Monde de la FIFA hors de son continent, le Brésil fait à son tour son entrée dans le tournoi contre une RDP Corée sans aucun complexe. Après leur échec en quarts de finale en 2006, l'objectif avoué des quintuples champions du monde est de s'imposer pour cette première en Afrique.
Dans un Groupe G très relevé, le choc entre le Portugal et la Côté d'Ivoire a des allures de matches couperets. Le problème des Eléphants s'appelle Didier Drogba, opéré le 5 juin d'une fracture du bras droit et qui restera incertain jusqu'au dernier moment. Le Portugal de son côté, après une qualification laborieuse, a réussi une bonne campagne de préparation (deux victoires et un nul). Les Lusitaniens possèdent en Cristiano Ronaldo un surdoué capable de faire basculer un match sur une coup de génie.
La Slovaquie, qui a pris la relève de la République tchèque, partira avec les faveurs du pronostic face à une Nouvelle-Zélande qui revient en phase finale 28 ans après sa première tentative. Vladimír Weiss présente une équipe solide dans toutes les lignes avec une redoutable colonne vertébrale composée du défenseur de Liverpool Martin Škrtel, le chef d'orchestre de Naples Marek Hamšík et le meilleur buteur des qualifications Stanislav Šesták.
Les matches du jour
Nouvelle Zélande - Slovaquie, Groupe F, Rustenburg, 13h30
Côte Ivoire - Portugal, Groupe G, Nelson Mandela Bay/Port Elizabeth, 16h00
Brésil - RDP Corée, Groupe G, Johannesburg (Ellis Park), 20h30
L’affiche
Brésil - RDP Corée
Quelle Seleçao verra-t-on en Afrique du Sud ? Celle des matches de qualifications à domicile contre l'Argentine, la Bolivie et la Colombie (tous 0:0), ou celle des flamboyants déplacements en Uruguay (4:0) ou en Argentine (3:1) ? Dunga n'a en fait qu'un seul gros problème, l'embarras du choix. Depuis sa prise de fonctions en juillet 2006, il a bâti une formation à l’image du joueur qu’il était : solide dans le jeu défensif et inspiré dans la relance. Le réalisme offensif en plus. La grande nouveauté par rapport à ses devancières, c'est qu'elle est tellement compacte qu'il est difficile de ressortir une individualité. Pour leur deuxième participation à une phase finale, les Nord-Coréens, passés maîtres dans l'art du contre, ont une grande ambition : refaire le coup de 1966 contre l'Italie (1:0).
Le duel
Chelsea – Chelsea
L'ombre des Blues planera sur Côte d'Ivoire - Portugal que pas moins de cinq joueurs de Chelsea sont susceptibles de disputer. Ricardo Carvalho et Paulo Ferreira se dresseront ainsi sur la route de Salomon Kalou et peut-être de Didier Drogba, toujours incertain. Tous ces joueurs se connaissent sur le bout des crampons et c'est peut être finalement Deco, le cinquième larron, qui pourrait tirer les marrons du feu.
Entendu…
"Je pense que le match sera une bataille tactique, personne ne voudra concéder le moindre but. L’équipe qui fera le moins d’erreurs, celle qui respectera au mieux son plan de jeu l’emportera" - Ján Ďurica, défenseur de la Slovaquie
Troisième génération. Le sélectionneur slovaque Vladimír Weiss, 45 ans, en poste depuis août 2008, est le fils de… Vladimír Weiss, 70 ans, ancien défenseur international de la Tchécoslovaquie, mais aussi le père de… Vladimír Weiss, 20 ans, milieu de terrain de Manchester City et de l'équipe nationale slovaque.
Fifa.com (15/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
Coréen en larmes, Brésil sans charme
LE FILM DE LA JOURNEE - Ceux qui s'interrogeaient encore sur les sensations d'un footballeur découvrant la Coupe du Monde de la FIFA ont obtenu des tas de réponses en ce mardi. Cette journée a vu le Brésil entamer son parcours par une victoire contre une RDP Corée qui a réalisé un début de parcours encourageant. Quant à la Nouvelle-Zélande, elle a bien réussi son entrée en scène en prenant le tout premier point de son histoire dans l'épreuve suprême.
L'affiche du jour mettait aux prises un monstre sacré de la Coupe du Monde de la FIFA, le Brésil, et une formation nord-coréenne qui n'avait plus fréquenté la phase finale depuis 1966. La teneur symbolique de cet événement a visiblement été trop forte pour Jong Tae-Se. Le numéro 9 des Chollima a beau être surnommé "le Rooney du peuple", ses sanglots pendant l'hymne de son pays ont dû rappeler aux supporters anglais un héros d'une autre génération, Paul Gascoigne, Gazza le grand sensible…
Mais l'Ellis Park n'en avait pas fini avec les pleurs. À la 55ème minute, ce sont des larmes de joie qui ont coulé sur les joues de l'arrière latéral brésilien Maicon. Dans un angle impossible sur le côté droit de la surface, l'ancien Monégasque a surpris Ri Myong-Guk, trop décalé par rapport à son premier poteau, et brisé la belle résistance nord-coréenne. Elano a ensuite doublé la mise en reprenant instantanément une ouverture de Robinho, avant que Ji Yun-Nam ne surgisse pour réduire l'écart dans les dernières minutes. Il s'agissait du premier but des Chollima dans la compétition depuis leur mémorable quart de finale perdu 5:3 contre le Portugal il y a 44 ans. Ce rush final n'a pourtant pas empêché la Seleçao de prendre d'ores et déjà les commandes du Groupe G.
La première rencontre a également apporté son lot d'émotions, le capitaine néo-zélandais Ryan Nelsen ayant bien du mal à retenir ses larmes pendant l'hymne du pays du long nuage blanc. Cette image contrastait avec l'immense banane arborée par le joueur de Blackburn après la rencontre, qui a vu les All Whites prendre leur premier point dans l'épreuve suprême grâce à un coup de tête de Winston Reid dans le temps additionnel contre la Slovaquie. Le sélectionneur des Kiwis Ricki Herbert était sur le terrain lors des trois défaites de son pays à Espagne 1982. Il a dû craindre le pire lorsque, cinq minutes après la pause, Robert Vittek a conclu d'une belle tête décroisée un mouvement de la Repre. Cette dernière a vu s'envoler la pole position du Groupe F lorsque Reid, dont la première sélection remonte au mois dernier, a repris de la tête un bon centre de Shane Smeltz : poteau rentrant et but !
Le cadre n'a pas été aussi clément avec Cristiano Ronaldo. En première période du nul vierge entre le Portugal et la Côte d'Ivoire comptant pour le Groupe G, le Madrilène a vu sa frappe tonitruante repoussée par le montant. Jamais le Portugal ne se montrera aussi menaçant dans une partie cadenassée par les défenses qui a bien failli jouer un vilain tour aux hommes de Carlos Queiroz. Si le Lillois Gervinho a joliment animé la ligne offensive ivoirienne, c'est bien Didier Drogba, entré en cours de jeu, qui a failli offrir les trois points aux Éléphants dans le temps additionnel. Son avant-bras enveloppé dans une légère protection, l'attaquant des Blues n'avait plus que le gardien Eduardo à battre, mais il n'a pas réussi à cadrer sa frappe. Ce résultat vierge a contribué à faire d'Afrique du Sud 2010 l'édition la moins prolifique de la Coupe du Monde de la FIFA après 14 matches, avec seulement 23 buts marqués.
Les résultats
Nouvelle-Zélande 1:1 Slovaquie
Côte d’Ivoire 0:0 Portugal
Brésil 2:1 RDP Corée
Le but
Brésil - RDP Corée, Maicon, 55e minute
Après une première période âprement disputée, le latéral droit de l'Inter Milan a débloqué la situation pour le Brésil. Bien lancé par Elano sur la droite de la surface, il semblait parti pour centrer devant le but quand il a catapulté le Jabulani entre le gardien nord-coréen et son premier poteau. Volontaire ou pas ? Seul Maicon pourra le dire. En tout cas, ce but a assuré le spectacle, tout comme celui d'Elano, qui se laisse regarder.
Le fait du jour
La transmission des images par satellite a raccourci les distances et transformé la planète foot en un microcosme. L'apparition de la RDP Corée nous a donc offert un flashback vers une époque où la Coupe du Monde de la FIFA constituait une plongée dans l'inconnu pour les supporters. Si les Nord-Coréens ont quitté l'Ellis Park les mains vides, leur prestation contre le Brésil leur a sûrement rapporté beaucoup d'admirateurs, touchés par les larmes de Jong et séduits par le but de Ji en fin de rencontre.
Entendu…
"Il y avait une sacrée ambiance dans les vestiaires. Ça a beaucoup chanté des chansons traditionnelles du pays. Une équipe de télé nous a filmés en train de danser. De grands moments" - Ryan Nelsen, capitaine de la Nouvelle-Zélande
La stat
18. Comme le nombre de copies immaculées rendues par la défense portugaise en 23 matches sous les ordres de Queiroz. Cette solidité est plutôt bienvenue quand on sait que Ronaldo n'a pas scoré depuis 11 rencontres en sélection...
Fifa.com (15/06/2010)
LE FILM DE LA JOURNEE - Ceux qui s'interrogeaient encore sur les sensations d'un footballeur découvrant la Coupe du Monde de la FIFA ont obtenu des tas de réponses en ce mardi. Cette journée a vu le Brésil entamer son parcours par une victoire contre une RDP Corée qui a réalisé un début de parcours encourageant. Quant à la Nouvelle-Zélande, elle a bien réussi son entrée en scène en prenant le tout premier point de son histoire dans l'épreuve suprême.
L'affiche du jour mettait aux prises un monstre sacré de la Coupe du Monde de la FIFA, le Brésil, et une formation nord-coréenne qui n'avait plus fréquenté la phase finale depuis 1966. La teneur symbolique de cet événement a visiblement été trop forte pour Jong Tae-Se. Le numéro 9 des Chollima a beau être surnommé "le Rooney du peuple", ses sanglots pendant l'hymne de son pays ont dû rappeler aux supporters anglais un héros d'une autre génération, Paul Gascoigne, Gazza le grand sensible…
Mais l'Ellis Park n'en avait pas fini avec les pleurs. À la 55ème minute, ce sont des larmes de joie qui ont coulé sur les joues de l'arrière latéral brésilien Maicon. Dans un angle impossible sur le côté droit de la surface, l'ancien Monégasque a surpris Ri Myong-Guk, trop décalé par rapport à son premier poteau, et brisé la belle résistance nord-coréenne. Elano a ensuite doublé la mise en reprenant instantanément une ouverture de Robinho, avant que Ji Yun-Nam ne surgisse pour réduire l'écart dans les dernières minutes. Il s'agissait du premier but des Chollima dans la compétition depuis leur mémorable quart de finale perdu 5:3 contre le Portugal il y a 44 ans. Ce rush final n'a pourtant pas empêché la Seleçao de prendre d'ores et déjà les commandes du Groupe G.
La première rencontre a également apporté son lot d'émotions, le capitaine néo-zélandais Ryan Nelsen ayant bien du mal à retenir ses larmes pendant l'hymne du pays du long nuage blanc. Cette image contrastait avec l'immense banane arborée par le joueur de Blackburn après la rencontre, qui a vu les All Whites prendre leur premier point dans l'épreuve suprême grâce à un coup de tête de Winston Reid dans le temps additionnel contre la Slovaquie. Le sélectionneur des Kiwis Ricki Herbert était sur le terrain lors des trois défaites de son pays à Espagne 1982. Il a dû craindre le pire lorsque, cinq minutes après la pause, Robert Vittek a conclu d'une belle tête décroisée un mouvement de la Repre. Cette dernière a vu s'envoler la pole position du Groupe F lorsque Reid, dont la première sélection remonte au mois dernier, a repris de la tête un bon centre de Shane Smeltz : poteau rentrant et but !
Le cadre n'a pas été aussi clément avec Cristiano Ronaldo. En première période du nul vierge entre le Portugal et la Côte d'Ivoire comptant pour le Groupe G, le Madrilène a vu sa frappe tonitruante repoussée par le montant. Jamais le Portugal ne se montrera aussi menaçant dans une partie cadenassée par les défenses qui a bien failli jouer un vilain tour aux hommes de Carlos Queiroz. Si le Lillois Gervinho a joliment animé la ligne offensive ivoirienne, c'est bien Didier Drogba, entré en cours de jeu, qui a failli offrir les trois points aux Éléphants dans le temps additionnel. Son avant-bras enveloppé dans une légère protection, l'attaquant des Blues n'avait plus que le gardien Eduardo à battre, mais il n'a pas réussi à cadrer sa frappe. Ce résultat vierge a contribué à faire d'Afrique du Sud 2010 l'édition la moins prolifique de la Coupe du Monde de la FIFA après 14 matches, avec seulement 23 buts marqués.
Les résultats
Nouvelle-Zélande 1:1 Slovaquie
Côte d’Ivoire 0:0 Portugal
Brésil 2:1 RDP Corée
Le but
Brésil - RDP Corée, Maicon, 55e minute
Après une première période âprement disputée, le latéral droit de l'Inter Milan a débloqué la situation pour le Brésil. Bien lancé par Elano sur la droite de la surface, il semblait parti pour centrer devant le but quand il a catapulté le Jabulani entre le gardien nord-coréen et son premier poteau. Volontaire ou pas ? Seul Maicon pourra le dire. En tout cas, ce but a assuré le spectacle, tout comme celui d'Elano, qui se laisse regarder.
Le fait du jour
La transmission des images par satellite a raccourci les distances et transformé la planète foot en un microcosme. L'apparition de la RDP Corée nous a donc offert un flashback vers une époque où la Coupe du Monde de la FIFA constituait une plongée dans l'inconnu pour les supporters. Si les Nord-Coréens ont quitté l'Ellis Park les mains vides, leur prestation contre le Brésil leur a sûrement rapporté beaucoup d'admirateurs, touchés par les larmes de Jong et séduits par le but de Ji en fin de rencontre.
Entendu…
"Il y avait une sacrée ambiance dans les vestiaires. Ça a beaucoup chanté des chansons traditionnelles du pays. Une équipe de télé nous a filmés en train de danser. De grands moments" - Ryan Nelsen, capitaine de la Nouvelle-Zélande
La stat
18. Comme le nombre de copies immaculées rendues par la défense portugaise en 23 matches sous les ordres de Queiroz. Cette solidité est plutôt bienvenue quand on sait que Ronaldo n'a pas scoré depuis 11 rencontres en sélection...
Fifa.com (15/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
La fête, malgré le froid
Vuvuzelas, baguettes et tambours, Sud-Africains, Portugais et Ivoiriens : les 37 034 spectateurs présents au stade Port Elizabeth ont joint leurs forces pour créer une cacophonie non dépourvue de rythme et repousser ainsi le froid piquant qui s'est abattu sur la ville côtière de Nelson Mandela Bay/Port Elizabeth.
Le Portugais Jose Gibau (24 ans) ne s'attendait pas à trouver une telle ambiance dans le stade. "Je suis si heureux d'être en Afrique du Sud. Le premier match que j'ai vu, à Port Elizabeth, était vraiment quelque chose de spécial. Les gens étaient tellement gentils. C'était le top", explique Gibau, muni d'une vuvuzela dont il ne maîtrise manifestement pas toutes les ficelles.
"C'est la première fois que j'utilise une vuvuzela. Je me suis fait mal à la lèvre en essayant de souffler dedans", poursuit-il en tentant une nouvelle fois de sortir un son de l'instrument que la Coupe du Monde de la FIFA 2010 a déjà rendu célèbre aux quatre coins du globe.
La plupart des supporters de la Côte d'Ivoire et du Portugal ont parcouru des milliers de kilomètres pour venir encourager leur équipe. Mais pas tous. Les Sud-Africains de Port Elizabeth, dûment parés aux couleurs des Éléphants ou de la Selecção das Quinas, soutiennent les premiers au nom de la fraternité des peuples d'Afrique ou les seconds en souvenir des marins portugais qui, au XVe siècle, ont fait étape à Algoa Bay sur la route des Indes ou des épices. "Je connais bien les liens du Portugal avec cet endroit. Mais peu importe, tout ce qui compte pour moi, c'est ce match passionnant et l'atmosphère fantastique qui règne ici", affirme Jose de Freitas, fan du Portugal.
Phila Matshaya (30 ans), métreur de son état, et son ami Ronnie Matabese (31 ans), entrepreneur, sont tous deux acquis à la cause ivoirienne. "Quand j'ai entendu que la Côte d'Ivoire allait jouer contre le Portugal, j'ai tout de suite essayé d'obtenir des billets. C'est le plus grand match à Port Elizabeth. Cela fait deux mois que j'attends ce moment. Voilà, j'y suis. J'ai du mal à y croire", s'enthousiasme Matshaya.
Sur le chemin du stade, Matabese explique pourquoi il soutient Drogba et ses coéquipiers : "C'est un autre pays africain. Je veux absolument que la Coupe du Monde reste en Afrique et je pense que la Côte d'Ivoire a une chance d'aller au bout. J'aimerais tant qu'un pays africain dispute la finale. L'autre raison, c'est Drogba", conclut-il sur le ton de l'évidence.
"C'est fantastique ici. Tout le monde joue du tambour ou souffle dans une trompette. Ce soir, nous avons soutenu une équipe différente mais nous avons fait la fête ensemble", résume Lucas de Sousa après le coup de sifflet final.
Fifa.com (15/06/2010)
Vuvuzelas, baguettes et tambours, Sud-Africains, Portugais et Ivoiriens : les 37 034 spectateurs présents au stade Port Elizabeth ont joint leurs forces pour créer une cacophonie non dépourvue de rythme et repousser ainsi le froid piquant qui s'est abattu sur la ville côtière de Nelson Mandela Bay/Port Elizabeth.
Le Portugais Jose Gibau (24 ans) ne s'attendait pas à trouver une telle ambiance dans le stade. "Je suis si heureux d'être en Afrique du Sud. Le premier match que j'ai vu, à Port Elizabeth, était vraiment quelque chose de spécial. Les gens étaient tellement gentils. C'était le top", explique Gibau, muni d'une vuvuzela dont il ne maîtrise manifestement pas toutes les ficelles.
"C'est la première fois que j'utilise une vuvuzela. Je me suis fait mal à la lèvre en essayant de souffler dedans", poursuit-il en tentant une nouvelle fois de sortir un son de l'instrument que la Coupe du Monde de la FIFA 2010 a déjà rendu célèbre aux quatre coins du globe.
La plupart des supporters de la Côte d'Ivoire et du Portugal ont parcouru des milliers de kilomètres pour venir encourager leur équipe. Mais pas tous. Les Sud-Africains de Port Elizabeth, dûment parés aux couleurs des Éléphants ou de la Selecção das Quinas, soutiennent les premiers au nom de la fraternité des peuples d'Afrique ou les seconds en souvenir des marins portugais qui, au XVe siècle, ont fait étape à Algoa Bay sur la route des Indes ou des épices. "Je connais bien les liens du Portugal avec cet endroit. Mais peu importe, tout ce qui compte pour moi, c'est ce match passionnant et l'atmosphère fantastique qui règne ici", affirme Jose de Freitas, fan du Portugal.
Phila Matshaya (30 ans), métreur de son état, et son ami Ronnie Matabese (31 ans), entrepreneur, sont tous deux acquis à la cause ivoirienne. "Quand j'ai entendu que la Côte d'Ivoire allait jouer contre le Portugal, j'ai tout de suite essayé d'obtenir des billets. C'est le plus grand match à Port Elizabeth. Cela fait deux mois que j'attends ce moment. Voilà, j'y suis. J'ai du mal à y croire", s'enthousiasme Matshaya.
Sur le chemin du stade, Matabese explique pourquoi il soutient Drogba et ses coéquipiers : "C'est un autre pays africain. Je veux absolument que la Coupe du Monde reste en Afrique et je pense que la Côte d'Ivoire a une chance d'aller au bout. J'aimerais tant qu'un pays africain dispute la finale. L'autre raison, c'est Drogba", conclut-il sur le ton de l'évidence.
"C'est fantastique ici. Tout le monde joue du tambour ou souffle dans une trompette. Ce soir, nous avons soutenu une équipe différente mais nous avons fait la fête ensemble", résume Lucas de Sousa après le coup de sifflet final.
Fifa.com (15/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
L’Espagne en dessert
Unanimement considérée comme la grande favorite cette Coupe du Monde de la FIFA 2010, la Furia Roja fera ses débuts contre la Suisse, un adversaire qui ne l'a encore jamais battu (15 victoires et trois nuls).
Championne d'Europe avec la manière en 2008, l'Espagne recherche désormais un sacre dans un tournoi où son meilleur résultat est une quatrième place en 1950.Dans un Groupe H à l'accent espagnol, les Chiliens, qui ont terminé à la seconde place des qualifications de la zone Amérique du Sud, se testeront face au Honduras, troisième en Amérique du Nord, centrale et Caraïbes et qui dispute sa deuxième phase finale.
Enfin, une ambiance de folie est attendue au Loftus Versfeld Stadium de Tshwane/Pretoria où les Bafana Bafana disputeront un match clé contre l'Uruguay. Après la première journée, les quatre équipes du Groupe A sont à égalité avec un point. Porté par tout un peuple, les Sud-africains devront éviter que l'enjeu prenne le pas sur le jeu dans une rencontre où la moindre erreur coûtera cher.
Les matches du jour
Honduras - Chili, Groupe H, Nelspruit, 13h30
Espagne - Suisse, Groupe H, Durban, 16h00
Afrique du Sud - Uruguay, Groupe A, Tshwane/Pretoria, 20h30
L’affiche
Espagne - Suisse
La Roja est au sommet de son art. Jamais sans doute une équipe d'Espagne n'avait bénéficié de l'éclosion d'une génération aussi talentueuse dans toutes les lignes. Après la victoire à l'UEFA EURO 2008, Luis Aragonés a laissé sa place à Vicente del Bosque. Mais ce changement n'a en rien altéré la bonne marche de l'équipe. Au contraire. Elle a réalisé un parcours de qualification idéal avec dix victoires en autant de sorties. Mais surtout cette Espagne au fort accent catalan (huit joueurs de Barcelone en comptant la recrue pour 2010/11, David Villa) développe un football chatoyant à une touche de balle inspiré par une génération de surdoués au milieu de terrain. Les Espagnols ont rendu une copie quasi-parfaite pour leur dernière rencontre de préparation contre la Pologne (6:0).
La Nati d'Ottmar Hitzfeld est un savant mélange de joueurs expérimentés, à l'image des attaquants Alexander Frei et Blaise N'Kufo et de jeunes talents comme Eren Derdiyok, Tranquillo Barnetta ou le gardien Diego Benaglio. Pour espérer, il lui faudra cependant retrouver son niveau des qualifications car ses matches de préparation ont été décevants (deux défaites et un nul).
Le duel
Aaron Mokoena (RSA) - Diego Forlán (URU)
La clé du match décisif entre l'Afrique du Sud et l'Uruguay dépendra sans doute du duel entre le défenseur des Bafana et l'attaquant de la Celeste. Plus jeune international de l'histoire du pays depuis 1999, joueur le plus capé (102 sélections), Mbazo assume avec sérénité l'énorme pression qui pèse sur ses larges épaules en tant que capitaine. Depuis huit ans, Cachavacha fait lui les beaux jours de l'Uruguay (24 buts en 63 sélections) dont il est, comme il l'a démontré contre la France en étant désigné Homme du Match Budweiser, le meilleur atout offensif.
Entendu…
"Notre principale caractéristique - et c’en est presque génétique - est notre vitesse. Tandis que le Chili est une formation très compacte, difficile à bouger, notamment aux abords de la surface. Je ne peux pas tout vous dire mais nous travaillons avec le coach pour trouver un moyen de les empêcher de nous bloquer" - David Suazo, attaquant du Honduras
Fifa.com (16/06/2010)
Unanimement considérée comme la grande favorite cette Coupe du Monde de la FIFA 2010, la Furia Roja fera ses débuts contre la Suisse, un adversaire qui ne l'a encore jamais battu (15 victoires et trois nuls).
Championne d'Europe avec la manière en 2008, l'Espagne recherche désormais un sacre dans un tournoi où son meilleur résultat est une quatrième place en 1950.Dans un Groupe H à l'accent espagnol, les Chiliens, qui ont terminé à la seconde place des qualifications de la zone Amérique du Sud, se testeront face au Honduras, troisième en Amérique du Nord, centrale et Caraïbes et qui dispute sa deuxième phase finale.
Enfin, une ambiance de folie est attendue au Loftus Versfeld Stadium de Tshwane/Pretoria où les Bafana Bafana disputeront un match clé contre l'Uruguay. Après la première journée, les quatre équipes du Groupe A sont à égalité avec un point. Porté par tout un peuple, les Sud-africains devront éviter que l'enjeu prenne le pas sur le jeu dans une rencontre où la moindre erreur coûtera cher.
Les matches du jour
Honduras - Chili, Groupe H, Nelspruit, 13h30
Espagne - Suisse, Groupe H, Durban, 16h00
Afrique du Sud - Uruguay, Groupe A, Tshwane/Pretoria, 20h30
L’affiche
Espagne - Suisse
La Roja est au sommet de son art. Jamais sans doute une équipe d'Espagne n'avait bénéficié de l'éclosion d'une génération aussi talentueuse dans toutes les lignes. Après la victoire à l'UEFA EURO 2008, Luis Aragonés a laissé sa place à Vicente del Bosque. Mais ce changement n'a en rien altéré la bonne marche de l'équipe. Au contraire. Elle a réalisé un parcours de qualification idéal avec dix victoires en autant de sorties. Mais surtout cette Espagne au fort accent catalan (huit joueurs de Barcelone en comptant la recrue pour 2010/11, David Villa) développe un football chatoyant à une touche de balle inspiré par une génération de surdoués au milieu de terrain. Les Espagnols ont rendu une copie quasi-parfaite pour leur dernière rencontre de préparation contre la Pologne (6:0).
La Nati d'Ottmar Hitzfeld est un savant mélange de joueurs expérimentés, à l'image des attaquants Alexander Frei et Blaise N'Kufo et de jeunes talents comme Eren Derdiyok, Tranquillo Barnetta ou le gardien Diego Benaglio. Pour espérer, il lui faudra cependant retrouver son niveau des qualifications car ses matches de préparation ont été décevants (deux défaites et un nul).
Le duel
Aaron Mokoena (RSA) - Diego Forlán (URU)
La clé du match décisif entre l'Afrique du Sud et l'Uruguay dépendra sans doute du duel entre le défenseur des Bafana et l'attaquant de la Celeste. Plus jeune international de l'histoire du pays depuis 1999, joueur le plus capé (102 sélections), Mbazo assume avec sérénité l'énorme pression qui pèse sur ses larges épaules en tant que capitaine. Depuis huit ans, Cachavacha fait lui les beaux jours de l'Uruguay (24 buts en 63 sélections) dont il est, comme il l'a démontré contre la France en étant désigné Homme du Match Budweiser, le meilleur atout offensif.
Entendu…
"Notre principale caractéristique - et c’en est presque génétique - est notre vitesse. Tandis que le Chili est une formation très compacte, difficile à bouger, notamment aux abords de la surface. Je ne peux pas tout vous dire mais nous travaillons avec le coach pour trouver un moyen de les empêcher de nous bloquer" - David Suazo, attaquant du Honduras
Fifa.com (16/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
Jacquet, la sagesse d'un champion
On ne présente plus Aimé Jacquet. La planète foot se souvient avec affection de l'équipe qu'il a conduite au sacre suprême en 1998.
Douze ans après son exploit, l'ancien entraîneur des Bleus est venu assister à la première Coupe du Monde de la FIFA organisée sur le continent africain. Cet homme aimable et passionné a pris quelques minutes pour s'entretenir avec FIFA.com de l'actualité française, bien sûr, mais aussi de la compétition en général et même de France 98.
A 69 ans, Jacquet est en grande forme et il ne cache pas sa joie d'être présent à Afrique du Sud 2010. "Je suis très agréablement surpris par l'accueil magnifique qui nous a été réservé et par l'ambiance fantastique qui règne dans les tribunes. C'est une grande phase finale, qui a très bien commencé. C'est la Coupe du Monde de l'Afrique. Le peuple sud-africain a accepté la lourde responsabilité de veiller à ce que tout se déroule bien et il me semble que le tournoi n'aurait pu mieux commencer", commente-t-il.
Son enthousiasme ne se limite pas à l'organisation. Selon lui, les sélections du Continent Mère ont de bonnes chances d'entrer dans l'histoire. "Je crois qu'elles peuvent créer la surprise. La Côte d'Ivoire possède une formation exceptionnelle, mais elle est dans un groupe difficile. Le Ghana est une équipe compliquée, comme il a déjà eu l'occasion de le montrer. Le Nigeria a donné du fil à retordre à l'Argentine et je regrette qu'il ait perdu parce que j'ai beaucoup aimé son ambition. A en juger par ce que j'ai vu jusqu'à présent, je pense qu'une équipe africaine ira loin dans le tournoi", affirme-t-il avec conviction.
Et les favoris ? Avec l'assurance qui le caractérise, Jacquet égrène ses pronostics. "Le Brésil, suivi de près de l'Espagne", suppute-t-il. "Ensuite, peut-être un pays africain, l'Argentine et l'Allemagne. Attention aussi à l'Angleterre. Même si elle n'a pas très bien commencé la Coupe du Monde, l'équipe de Capello va progresser énormément au fil des matches, cela ne fait aucun doute".
Rencontre cruciale pour la France
Parfaitement qualifié pour parler de l'actualité de l'équipe de France, l'ancien technicien des Bleus livre une analyse lucide. "La sélection connaît des difficultés depuis quelques mois et elle a entamé le tournoi discrètement", observe-t-il, pour ensuite s'interroger : "Est-ce que la qualité de son effectif lui permettra de reprendre le dessus ? Je crois que la rencontre clé se jouera face au Mexique. Si la France n'obtient pas un bon résultat, nous ne ferons pas une bonne Coupe du Monde", réfléchit-il.
Mais il ne sombre pas pour autant dans le pessimisme et poursuit : "Il est très difficile de faire un pronostic sur ce match. Pour moi, c'est du 50-50. On sait que la France n'a pas montré son vrai visage. Si elle le fait, je crois qu'elle pourra vaincre le Mexique. Nos joueurs en ont les moyens, à condition d'être au top physiquement et mentalement".
On ne pouvait terminer l'entretien sans évoquer avec l'entraîneur la génération dorée des Bleus, celle de France 98. La meilleure de l'histoire ? Sa réponse est surprenante : "Je ne dirais pas ça. Elle fait partie des meilleures équipes, mais avant elle, on a eu une excellente sélection en 1958. Ensuite, il y a eu la brillante époque de Platini. En revanche, c'était peut-être le groupe le plus compétitif, le plus rigoureux et le plus imaginatif. Et tout cela grâce à… Zinedine Zidane. C'est pour cela que nous avons gagné. Toutes les équipes championnes du monde comptent un joueur exceptionnel dans leurs rangs : Maradona, Pelé, Beckenbauer… nous, nous avions Zizou", conclut-il d'une voix empreinte de nostalgie.
Fifa.com (16/06/2010)
On ne présente plus Aimé Jacquet. La planète foot se souvient avec affection de l'équipe qu'il a conduite au sacre suprême en 1998.
Douze ans après son exploit, l'ancien entraîneur des Bleus est venu assister à la première Coupe du Monde de la FIFA organisée sur le continent africain. Cet homme aimable et passionné a pris quelques minutes pour s'entretenir avec FIFA.com de l'actualité française, bien sûr, mais aussi de la compétition en général et même de France 98.
A 69 ans, Jacquet est en grande forme et il ne cache pas sa joie d'être présent à Afrique du Sud 2010. "Je suis très agréablement surpris par l'accueil magnifique qui nous a été réservé et par l'ambiance fantastique qui règne dans les tribunes. C'est une grande phase finale, qui a très bien commencé. C'est la Coupe du Monde de l'Afrique. Le peuple sud-africain a accepté la lourde responsabilité de veiller à ce que tout se déroule bien et il me semble que le tournoi n'aurait pu mieux commencer", commente-t-il.
Son enthousiasme ne se limite pas à l'organisation. Selon lui, les sélections du Continent Mère ont de bonnes chances d'entrer dans l'histoire. "Je crois qu'elles peuvent créer la surprise. La Côte d'Ivoire possède une formation exceptionnelle, mais elle est dans un groupe difficile. Le Ghana est une équipe compliquée, comme il a déjà eu l'occasion de le montrer. Le Nigeria a donné du fil à retordre à l'Argentine et je regrette qu'il ait perdu parce que j'ai beaucoup aimé son ambition. A en juger par ce que j'ai vu jusqu'à présent, je pense qu'une équipe africaine ira loin dans le tournoi", affirme-t-il avec conviction.
Et les favoris ? Avec l'assurance qui le caractérise, Jacquet égrène ses pronostics. "Le Brésil, suivi de près de l'Espagne", suppute-t-il. "Ensuite, peut-être un pays africain, l'Argentine et l'Allemagne. Attention aussi à l'Angleterre. Même si elle n'a pas très bien commencé la Coupe du Monde, l'équipe de Capello va progresser énormément au fil des matches, cela ne fait aucun doute".
Rencontre cruciale pour la France
Parfaitement qualifié pour parler de l'actualité de l'équipe de France, l'ancien technicien des Bleus livre une analyse lucide. "La sélection connaît des difficultés depuis quelques mois et elle a entamé le tournoi discrètement", observe-t-il, pour ensuite s'interroger : "Est-ce que la qualité de son effectif lui permettra de reprendre le dessus ? Je crois que la rencontre clé se jouera face au Mexique. Si la France n'obtient pas un bon résultat, nous ne ferons pas une bonne Coupe du Monde", réfléchit-il.
Mais il ne sombre pas pour autant dans le pessimisme et poursuit : "Il est très difficile de faire un pronostic sur ce match. Pour moi, c'est du 50-50. On sait que la France n'a pas montré son vrai visage. Si elle le fait, je crois qu'elle pourra vaincre le Mexique. Nos joueurs en ont les moyens, à condition d'être au top physiquement et mentalement".
On ne pouvait terminer l'entretien sans évoquer avec l'entraîneur la génération dorée des Bleus, celle de France 98. La meilleure de l'histoire ? Sa réponse est surprenante : "Je ne dirais pas ça. Elle fait partie des meilleures équipes, mais avant elle, on a eu une excellente sélection en 1958. Ensuite, il y a eu la brillante époque de Platini. En revanche, c'était peut-être le groupe le plus compétitif, le plus rigoureux et le plus imaginatif. Et tout cela grâce à… Zinedine Zidane. C'est pour cela que nous avons gagné. Toutes les équipes championnes du monde comptent un joueur exceptionnel dans leurs rangs : Maradona, Pelé, Beckenbauer… nous, nous avions Zizou", conclut-il d'une voix empreinte de nostalgie.
Fifa.com (16/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
Espagne et Afrique du Sud sous le choc
LE FILM DE LA JOURNEE - Soixante ans après avoir réduit le Maracana au silence en arrachant la coupe Jules Rimet des mains brésiliennes, les footballeurs uruguayens ont mis en sourdine les vuvuzelas en prenant le meilleur sur l’Afrique du Sud, dont l’avenir dans la compétition ne tient plus qu’à un fil. Mais la sixième journée de cette phase finale a connu bien d’autres soubresauts, notamment la défaite surprise de l’Espagne face à la Suisse et la première victoire chilienne après près de 50 ans d’attente.
Devant les spectateurs du Loftus Versfeld Stadium, l’Uruguay a surclassé l’Afrique du Sud de la première à la dernière minute. A la différence du Mexique, largement aussi dominateur lors de la première mi-temps du match d’ouverture, il a eu la bonne idée de marquer. Un bien joli but, d’ailleurs, sur une frappe des 25 mètres de Diego Forlan légèrement déviée qui a lobé Itumeleng Khune. Mais le pire était encore à venir pour le gardien sud-africain, qui allait voir rouge à la 80ème minute à la suite d’un croche-pied sur Luis Suarez, donnant l’occasion à Forlan de signer le doublé depuis le point de penalty. Lorsqu’Alvaro Pereira a scellé la marque d’un coup de tête pour le moins saugrenu, Carlos Alberto Parreira en était déjà à réfléchir à la troisième journée du Groupe A. Face à la France, l’Afrique du Sud devra absolument s’imposer pour éviter d’entrer dans l’histoire en tant que premier pays organisateur à quitter le bal dès la phase de poules. Côté charrua, on préfère fêter le premier succès en phase finale depuis 1990, la dernière édition où ils avaient atteint les huitièmes de finale. Partis comme ils sont, les hommes d’Oscar Tabarez peuvent d’ailleurs commencer à y penser...
L’Espagne tentera elle aussi d’oublier au plus vite cette sale journée, qui l’a vue concéder sa première défaite face à la Suisse en 19 rencontres. Face à des champions d’Europe qui n’avaient perdu qu’un seul de leurs 48 derniers matches avant leur entrée en lice dans le Groupe H, les protégés d’Ottmar Hitzfeld ont créé la première grande surprise de l’épreuve à force d’abnégation et d’opportunisme. Largement vainqueurs aux points, notamment en matière de tirs au but (24-, de tirs cadrés (8-3) et de corners (12-3), les Ibères n’ont jamais réussi à abattre un Diego Benaglio infranchissable. En revanche, ils n’ont rien pu faire sur un assaut de Gelson Fernandes, qui a profité d’un cafouillage devant les cages d’Iker Casillas pour ouvrir le score peu après la pause. Incapable de s’imposer lors de ses cinq derniers matches, la Suisse a rendu à Durban sa cinquième copie vierge consécutive en Coupe du Monde de la FIFA, égalisant le record signé par l’Italie en 1990.
Le début de la journée avait été marqué par une autre performance solide d’une équipe sud-américaine. Le Chili de Marcelo Bielsa a mis un terme à 48 années sans victoires en Coupe du Monde de la FIFA avec un succès 1:0 sur le Honduras. Curieusement, c’est déjà un 16 juin, mais en 1962, que le pays andin avait remporté sa dernière victoire en phase finale. A la maison, il avait décroché une médaille de bronze dont aucun fan de la Roja ne saurait rêver pour l’instant. Pourtant, la vitesse de ses projections pourrait raisonnablement l’emmener jusqu’en huitième, tout comme elle lui a ouvert aujourd’hui la route des cages honduriennes en de multiples occasions. Le but tant mérité a été inscrit de façon quasi accidentelle par Jean Beausejour et Waldo Ponce aurait bien pu doubler la mise de la tête sans un arrêt miraculeux de Noel Valladares.
Les résultats
Honduras 0:1 Chili
Espagne 0:1 Suisse
Afrique du Sud 0:3 Uruguay
Le but
Honduras - Chili, Beausejour, 34ème min.
Le premier but victorieux inscrit par le Chili en Coupe du Monde de la FIFA depuis Eliado Rojas, le 16 juin 1962 contre la Yougoslavie, ne participera sans doute pas à des concours de beauté. Sur un centre en retrait, la tentative de dégagement du Hondurien Sergio Mendoza a heurté le dos de l’attaquant et le Jabulani a rejoint le fond des filets. Après 13 matches sans victoire en Coupe du Monde de la FIFA, il n’est pas impossible que les supporters chiliens s’en moquent comme de leur première chemise…
Le fait du jour
Héroïque face à l’Espagne, Benaglio est entré au panthéon des gardiens suisses. Les champions d’Europe en titre ne risquent pas d’oublier de si tôt le nom de ce portier, qui a notamment remporté des duels décisifs face à Gerard Piqué et David Villa. Seul Xabi Alonso est parvenu à le prendre en défaut sur une somptueuse frappe de 20 mètres, mais Benaglio a alors été suppléé par la barre, signe que les dieux du football étaient de son côté.
Entendu…
"Dorénavant, les gens vont pouvoir arrêter de dire qu’on est les favoris et qu’on va gagner facilement la Coupe du Monde." - Gerard Piqué, défenseur de l’Espagne
La stat
2. Comme le nombre de buts inscrits aujourd’hui par Forlan, ce qui en fait le premier joueur à réussir un doublé lors de cette Coupe du Monde de la FIFA. Quant à Itumeleng Khune, il n’est que le deuxième gardien de l’histoire des phases finales à recevoir un carton rouge. Enfin, après sa défaite à Tshwane/Pretoria, l’Afrique du Sud est devenue ce soir le premier pays organisateur à ne pas enregistrer de victoire sur les deux premières journées.
Fifa.com (16/06/2010)
LE FILM DE LA JOURNEE - Soixante ans après avoir réduit le Maracana au silence en arrachant la coupe Jules Rimet des mains brésiliennes, les footballeurs uruguayens ont mis en sourdine les vuvuzelas en prenant le meilleur sur l’Afrique du Sud, dont l’avenir dans la compétition ne tient plus qu’à un fil. Mais la sixième journée de cette phase finale a connu bien d’autres soubresauts, notamment la défaite surprise de l’Espagne face à la Suisse et la première victoire chilienne après près de 50 ans d’attente.
Devant les spectateurs du Loftus Versfeld Stadium, l’Uruguay a surclassé l’Afrique du Sud de la première à la dernière minute. A la différence du Mexique, largement aussi dominateur lors de la première mi-temps du match d’ouverture, il a eu la bonne idée de marquer. Un bien joli but, d’ailleurs, sur une frappe des 25 mètres de Diego Forlan légèrement déviée qui a lobé Itumeleng Khune. Mais le pire était encore à venir pour le gardien sud-africain, qui allait voir rouge à la 80ème minute à la suite d’un croche-pied sur Luis Suarez, donnant l’occasion à Forlan de signer le doublé depuis le point de penalty. Lorsqu’Alvaro Pereira a scellé la marque d’un coup de tête pour le moins saugrenu, Carlos Alberto Parreira en était déjà à réfléchir à la troisième journée du Groupe A. Face à la France, l’Afrique du Sud devra absolument s’imposer pour éviter d’entrer dans l’histoire en tant que premier pays organisateur à quitter le bal dès la phase de poules. Côté charrua, on préfère fêter le premier succès en phase finale depuis 1990, la dernière édition où ils avaient atteint les huitièmes de finale. Partis comme ils sont, les hommes d’Oscar Tabarez peuvent d’ailleurs commencer à y penser...
L’Espagne tentera elle aussi d’oublier au plus vite cette sale journée, qui l’a vue concéder sa première défaite face à la Suisse en 19 rencontres. Face à des champions d’Europe qui n’avaient perdu qu’un seul de leurs 48 derniers matches avant leur entrée en lice dans le Groupe H, les protégés d’Ottmar Hitzfeld ont créé la première grande surprise de l’épreuve à force d’abnégation et d’opportunisme. Largement vainqueurs aux points, notamment en matière de tirs au but (24-, de tirs cadrés (8-3) et de corners (12-3), les Ibères n’ont jamais réussi à abattre un Diego Benaglio infranchissable. En revanche, ils n’ont rien pu faire sur un assaut de Gelson Fernandes, qui a profité d’un cafouillage devant les cages d’Iker Casillas pour ouvrir le score peu après la pause. Incapable de s’imposer lors de ses cinq derniers matches, la Suisse a rendu à Durban sa cinquième copie vierge consécutive en Coupe du Monde de la FIFA, égalisant le record signé par l’Italie en 1990.
Le début de la journée avait été marqué par une autre performance solide d’une équipe sud-américaine. Le Chili de Marcelo Bielsa a mis un terme à 48 années sans victoires en Coupe du Monde de la FIFA avec un succès 1:0 sur le Honduras. Curieusement, c’est déjà un 16 juin, mais en 1962, que le pays andin avait remporté sa dernière victoire en phase finale. A la maison, il avait décroché une médaille de bronze dont aucun fan de la Roja ne saurait rêver pour l’instant. Pourtant, la vitesse de ses projections pourrait raisonnablement l’emmener jusqu’en huitième, tout comme elle lui a ouvert aujourd’hui la route des cages honduriennes en de multiples occasions. Le but tant mérité a été inscrit de façon quasi accidentelle par Jean Beausejour et Waldo Ponce aurait bien pu doubler la mise de la tête sans un arrêt miraculeux de Noel Valladares.
Les résultats
Honduras 0:1 Chili
Espagne 0:1 Suisse
Afrique du Sud 0:3 Uruguay
Le but
Honduras - Chili, Beausejour, 34ème min.
Le premier but victorieux inscrit par le Chili en Coupe du Monde de la FIFA depuis Eliado Rojas, le 16 juin 1962 contre la Yougoslavie, ne participera sans doute pas à des concours de beauté. Sur un centre en retrait, la tentative de dégagement du Hondurien Sergio Mendoza a heurté le dos de l’attaquant et le Jabulani a rejoint le fond des filets. Après 13 matches sans victoire en Coupe du Monde de la FIFA, il n’est pas impossible que les supporters chiliens s’en moquent comme de leur première chemise…
Le fait du jour
Héroïque face à l’Espagne, Benaglio est entré au panthéon des gardiens suisses. Les champions d’Europe en titre ne risquent pas d’oublier de si tôt le nom de ce portier, qui a notamment remporté des duels décisifs face à Gerard Piqué et David Villa. Seul Xabi Alonso est parvenu à le prendre en défaut sur une somptueuse frappe de 20 mètres, mais Benaglio a alors été suppléé par la barre, signe que les dieux du football étaient de son côté.
Entendu…
"Dorénavant, les gens vont pouvoir arrêter de dire qu’on est les favoris et qu’on va gagner facilement la Coupe du Monde." - Gerard Piqué, défenseur de l’Espagne
La stat
2. Comme le nombre de buts inscrits aujourd’hui par Forlan, ce qui en fait le premier joueur à réussir un doublé lors de cette Coupe du Monde de la FIFA. Quant à Itumeleng Khune, il n’est que le deuxième gardien de l’histoire des phases finales à recevoir un carton rouge. Enfin, après sa défaite à Tshwane/Pretoria, l’Afrique du Sud est devenue ce soir le premier pays organisateur à ne pas enregistrer de victoire sur les deux premières journées.
Fifa.com (16/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
Les huitièmes déjà en vue
L'Argentine et la République de Corée seront aux prises à Johannesburg pour la deuxième fois de leur histoire et le vainqueur de ce choc du Groupe B aura un pied en huitièmes de finale.
En revanche, dans l'autre rencontre de la poule, la Grèce - décevante contre la République de Corée (0:2) - et le Nigeria - impuissant contre l'Argentine (0:1) - joueront à quitte ou double leur avenir dans cette Coupe du Monde de la FIFA 2010.
Finaliste malheureuse en 2006, la France avait entamé son parcours par deux matches nuls. Quatre ans plus tard, elle est entrée dans son Groupe A par un nul vierge contre l'Uruguay. Face à un Mexique au football ambitieux qui n'a pu s'exprimer contre l'Afrique du Sud (1:1), la France prendrait un gros risque en estimant que l'histoire est un éternel recommencement.
Les matches du jour
Argentine - République de Corée, Groupe B, Johannesburg (Soccer City), 13h30
Grèce - Nigeria, Groupe B, Mangaung/Bloemfontein, 16h00
France - Mexique, Groupe A, Polokwane, 20h30
L’affiche
Argentine - République de Corée
Cette affiche inattendue pour une place en huitièmes de finale donnera lieu à une alléchante opposition de styles entre des Argentins au football technique et rugueux à la fois, et des Asiatiques très rapides aux automatismes parfaitement rodés. Seule équipe de la zone Asie à ne pas avoir perdu un seul match lors des qualifications, facile vainqueur de la Grèce (2:0) lors de la première journée, la République de Corée ne cesse de progresser. Entraînée par l'ancien attaquant Huh Jung-Moo (25 buts en 84 sélections), elle a largement les moyens de bousculer l'Albiceleste. Et ce même si face au Nigeria (1:0), les joueurs de Diego Maradona ont donné la sensation de monter en puissance à l'image d’un Lionel Messi étincelant.
Le duel
Vela seul contre trois
L’attaquant mexicain Carlos Vela, 21 ans, attend avec impatience de retrouver ses coéquipiers d'Arsenal qui l'attendent dans le système défensif de l'équipe de France. Si Gaël Clichy ne sera certainement pas de la fête, William Gallas, Bacary Sagna et la révélation Abou Diaby sont prêts à lui barrer la route. "Vaincre ou mourir" a déjà annoncé l'impétueux Aztèque. Une formule qui a fait sourire des Bleus qui se trouvent pourtant dans la même situation. Quel que soit le vainqueur, cela va chambrer dans les couloirs de l'Emirates Stadium à la rentrée des classes.
Entendu…
"Le principal rival de l'Argentine c'est l'Argentine elle même. Car si nous jouons notre football comme lors du premier match nous pouvons être tranquilles" - Lionel Messi, attaquant de l'Argentine
Fifa.com (17/06/2010)
L'Argentine et la République de Corée seront aux prises à Johannesburg pour la deuxième fois de leur histoire et le vainqueur de ce choc du Groupe B aura un pied en huitièmes de finale.
En revanche, dans l'autre rencontre de la poule, la Grèce - décevante contre la République de Corée (0:2) - et le Nigeria - impuissant contre l'Argentine (0:1) - joueront à quitte ou double leur avenir dans cette Coupe du Monde de la FIFA 2010.
Finaliste malheureuse en 2006, la France avait entamé son parcours par deux matches nuls. Quatre ans plus tard, elle est entrée dans son Groupe A par un nul vierge contre l'Uruguay. Face à un Mexique au football ambitieux qui n'a pu s'exprimer contre l'Afrique du Sud (1:1), la France prendrait un gros risque en estimant que l'histoire est un éternel recommencement.
Les matches du jour
Argentine - République de Corée, Groupe B, Johannesburg (Soccer City), 13h30
Grèce - Nigeria, Groupe B, Mangaung/Bloemfontein, 16h00
France - Mexique, Groupe A, Polokwane, 20h30
L’affiche
Argentine - République de Corée
Cette affiche inattendue pour une place en huitièmes de finale donnera lieu à une alléchante opposition de styles entre des Argentins au football technique et rugueux à la fois, et des Asiatiques très rapides aux automatismes parfaitement rodés. Seule équipe de la zone Asie à ne pas avoir perdu un seul match lors des qualifications, facile vainqueur de la Grèce (2:0) lors de la première journée, la République de Corée ne cesse de progresser. Entraînée par l'ancien attaquant Huh Jung-Moo (25 buts en 84 sélections), elle a largement les moyens de bousculer l'Albiceleste. Et ce même si face au Nigeria (1:0), les joueurs de Diego Maradona ont donné la sensation de monter en puissance à l'image d’un Lionel Messi étincelant.
Le duel
Vela seul contre trois
L’attaquant mexicain Carlos Vela, 21 ans, attend avec impatience de retrouver ses coéquipiers d'Arsenal qui l'attendent dans le système défensif de l'équipe de France. Si Gaël Clichy ne sera certainement pas de la fête, William Gallas, Bacary Sagna et la révélation Abou Diaby sont prêts à lui barrer la route. "Vaincre ou mourir" a déjà annoncé l'impétueux Aztèque. Une formule qui a fait sourire des Bleus qui se trouvent pourtant dans la même situation. Quel que soit le vainqueur, cela va chambrer dans les couloirs de l'Emirates Stadium à la rentrée des classes.
Entendu…
"Le principal rival de l'Argentine c'est l'Argentine elle même. Car si nous jouons notre football comme lors du premier match nous pouvons être tranquilles" - Lionel Messi, attaquant de l'Argentine
Fifa.com (17/06/2010)
Re: Coupe du Monde 2010
Cahill et Khune suspendus un match
Suite à sa réunion de ce matin, la Commission de Discipline de la FIFA a confirmé les décisions suivantes :
Il a été considéré que Tim Cahill a enfreint l'art. 48 par. 1 b) du Code Disciplinaire de la FIFA (CDF) en commettant une faute grossière lors du match de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010 entre l'Allemagne et l'Australie, le 13 juin 2010. À ce titre, Tim Cahill écope d'une suspension d'un (1) match, qui sera purgée lors de la rencontre de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 entre le Ghana et l'Australie, le 19 juin 2010.
Le Sud-Africain Itumeleng Khune a quant à lui été jugé coupable d'avoir enfreint l'art. 48 par. 1 a) du Code Disciplinaire de la FIFA (CDF) en empêchant une occasion de but manifeste de l'équipe adverse lors du match de la Coupe du Monde de la FIFA entre l'Afrique du Sud et l'Uruguay, le 16 juin 2010.
Le joueur écope lui aussi d'une suspension d'un (1) match, qui sera purgée lors de la rencontre de Coupe du Monde de la FIFA 2010 entre la France et l'Afrique du Sud, le 22 juin 2010.
Fifa.com (17/06/2010)
Suite à sa réunion de ce matin, la Commission de Discipline de la FIFA a confirmé les décisions suivantes :
Il a été considéré que Tim Cahill a enfreint l'art. 48 par. 1 b) du Code Disciplinaire de la FIFA (CDF) en commettant une faute grossière lors du match de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010 entre l'Allemagne et l'Australie, le 13 juin 2010. À ce titre, Tim Cahill écope d'une suspension d'un (1) match, qui sera purgée lors de la rencontre de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 entre le Ghana et l'Australie, le 19 juin 2010.
Le Sud-Africain Itumeleng Khune a quant à lui été jugé coupable d'avoir enfreint l'art. 48 par. 1 a) du Code Disciplinaire de la FIFA (CDF) en empêchant une occasion de but manifeste de l'équipe adverse lors du match de la Coupe du Monde de la FIFA entre l'Afrique du Sud et l'Uruguay, le 16 juin 2010.
Le joueur écope lui aussi d'une suspension d'un (1) match, qui sera purgée lors de la rencontre de Coupe du Monde de la FIFA 2010 entre la France et l'Afrique du Sud, le 22 juin 2010.
Fifa.com (17/06/2010)
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