Copa America 2015 [Chili]
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Re: Copa America 2015 [Chili]
Pastore-Valdivia, seconds rôles en tête d'affiche
"Perdre patience, c’est perdre la bataille", écrivait Javier Pastore sur son compte Instagram en mai dernier. Cette maxime de Mahatma Gandhi, El Flaco semble l’avoir utilisée comme guide à en juger par ses performances avec l'Argentine. Le milieu de terrain du Paris Saint-Germain disputera la finale de la Copa América 2015 face au Chili, le fruit de sa capacité à ne pas baisser les bras quand on ne lui faisait pas confiance.
La patience, le talentueux Jorge Valdivia a dû en faire preuve lui aussi. Malgré ses nombreux problèmes physiques, il n’a jamais renoncé et pourrait devenir samedi le premier numéro 10 chilien de l’histoire à remporter un trophée dans la cour des grands. À des degrés différents, Pastore et Valdivia étaient destinés à des seconds rôles derrière les Lionel Messi, Alexis Sánchez, Sergio Agüero et autres Arturo Vidal, mais ils se sont rebellés. Lors de la finale, ils endosseront une tenue de protagoniste qu’ils ont su conquérir au fil de leurs cinq rencontres dans la compétition.
Partenaire privilégié de Messi
"Ce match est le plus important de ma carrière", a lancé Pastore, en qui Gerardo Martino a vu le complément idéal à Messi dès son arrivée au poste de sélectionneur. Sa faculté à contrôler le tempo est la meilleure illustration du virage stratégique négocié par les vice-champions du monde après Brésil 2014. Au cours de son mandat, Alejandro Sabella avait bâti son succès sur la vitesse des dragsters Messi et Ángel Di María en éliminatoires, avant d’opter pour un schéma plus conservateur à partir des huitièmes de finale de la Coupe du Monde de la FIFA™. Aucun de ces plans de jeu ne laissait de place au joueur du PSG.
Pourtant, El Tata lui a accordé plus de confiance que quiconque depuis que Diego Maradona avait fait de lui le benjamin de l’effectif albiceleste à Afrique du Sud 2010, à 21 ans. Jusqu’au milieu de l’année 2014, Pastore n’avait été titularisé que lors de quatre des 13 rencontres qu’il avait disputées avec l’Argentine. Depuis octobre dernier, il a joué 11 matches, dont neuf dans le onze de départ.
"Ce que l’on demande à Javier, c’est de jouer dans le dos de la défense, de trouver le bon endroit pour la dernière passe", explique le technicien. Pastore présente des statistiques modestes lors de la Copa America 2015, avec un but et un service décisif, tous deux réussis lors de la demi-finale face au Paraguay, son meilleur match. Cependant, que ce soit dans l’axe ou sur la droite, sa participation au circuit créatif s’est révélée capitale dans la construction de la supériorité argentine. Le Parisien a également su libérer Messi de la pression tout en l’alimentant généreusement en munitions. Avec 49 passes, la Pulga est la cible préférée de Pastore. Son deuxième partenaire privilégié, Mascherano, en a reçu quasiment la moitié : 25.
Valvidia fait rimer fulgurance et endurance
Le fait que les deux joueurs du FC Barcelone soient ceux qui ont reçu le plus de passes de sa part depuis le début de la compétition n’est pas anodin. Ce n’est pas un hasard non plus si le troisième de cette liste est Valvidia, qui a bénéficié de 292 ballons de la part de ses coéquipiers. Le milieu chilien est le phare de La Roja, celui qui dicte le tempo. "C’est un joueur doté d’une excellente vision du jeu, il a une très bonne lecture de l’attaque", se félicite Jorge Sampaoli. Avec trois passes décisives à son actif, il est du reste le meilleur passeur de la Copa avec Messi.
"Le plus important pour revenir en sélection, c’est d’être bien physiquement", a souligné la nouvelle recrue du club émirati d’Al Wahda. En novembre 2014, il a décidé de se remettre à la disposition de Sampaoli. Après Brésil 2014, il s’était mis en retrait, mais ce troisième come-back en équipe nationale était très différent des deux précédents. En 2009 et 2013, il était revenu suite à la levée des sanctions disciplinaires dont il avait été l’objet.
À 32 ans, malgré les problèmes musculaires qui ont gâché son début d’année 2015, il a réussi à suivre la préparation physique dont il avait besoin pour jouer un rôle majeur dans une équipe dont l’atout maître est l’intensité. "Nous devons appliquer une pression constante, c’est un aspect non négociable dans notre équipe", prévient Sampaoli. Valdivia a répondu présent. Il a assez de coffre pour mettre la pression lorsque le Chili n’a pas la balle et pour trouver les failles de l’adversaire lorsque la Roja a la possession. Sa passe à destination de Mauricio Isla lors de la victoire 1:0 face à l’Uruguay en quarts démontre que Valvidia peut encore faire preuve de lucidité à la 81ème minute.
Au Chili, rares étaient ceux qui l’en croyaient capables. De même, Pastore constituait la cible la plus facile pour les supporters argentins. Pourtant, après cinq matches et quelle que soit l’issue de la finale, les deux hommes ont déjà gagné leur bataille.
Fifa.com (03/07/2015)
"Perdre patience, c’est perdre la bataille", écrivait Javier Pastore sur son compte Instagram en mai dernier. Cette maxime de Mahatma Gandhi, El Flaco semble l’avoir utilisée comme guide à en juger par ses performances avec l'Argentine. Le milieu de terrain du Paris Saint-Germain disputera la finale de la Copa América 2015 face au Chili, le fruit de sa capacité à ne pas baisser les bras quand on ne lui faisait pas confiance.
La patience, le talentueux Jorge Valdivia a dû en faire preuve lui aussi. Malgré ses nombreux problèmes physiques, il n’a jamais renoncé et pourrait devenir samedi le premier numéro 10 chilien de l’histoire à remporter un trophée dans la cour des grands. À des degrés différents, Pastore et Valdivia étaient destinés à des seconds rôles derrière les Lionel Messi, Alexis Sánchez, Sergio Agüero et autres Arturo Vidal, mais ils se sont rebellés. Lors de la finale, ils endosseront une tenue de protagoniste qu’ils ont su conquérir au fil de leurs cinq rencontres dans la compétition.
Partenaire privilégié de Messi
"Ce match est le plus important de ma carrière", a lancé Pastore, en qui Gerardo Martino a vu le complément idéal à Messi dès son arrivée au poste de sélectionneur. Sa faculté à contrôler le tempo est la meilleure illustration du virage stratégique négocié par les vice-champions du monde après Brésil 2014. Au cours de son mandat, Alejandro Sabella avait bâti son succès sur la vitesse des dragsters Messi et Ángel Di María en éliminatoires, avant d’opter pour un schéma plus conservateur à partir des huitièmes de finale de la Coupe du Monde de la FIFA™. Aucun de ces plans de jeu ne laissait de place au joueur du PSG.
Pourtant, El Tata lui a accordé plus de confiance que quiconque depuis que Diego Maradona avait fait de lui le benjamin de l’effectif albiceleste à Afrique du Sud 2010, à 21 ans. Jusqu’au milieu de l’année 2014, Pastore n’avait été titularisé que lors de quatre des 13 rencontres qu’il avait disputées avec l’Argentine. Depuis octobre dernier, il a joué 11 matches, dont neuf dans le onze de départ.
"Ce que l’on demande à Javier, c’est de jouer dans le dos de la défense, de trouver le bon endroit pour la dernière passe", explique le technicien. Pastore présente des statistiques modestes lors de la Copa America 2015, avec un but et un service décisif, tous deux réussis lors de la demi-finale face au Paraguay, son meilleur match. Cependant, que ce soit dans l’axe ou sur la droite, sa participation au circuit créatif s’est révélée capitale dans la construction de la supériorité argentine. Le Parisien a également su libérer Messi de la pression tout en l’alimentant généreusement en munitions. Avec 49 passes, la Pulga est la cible préférée de Pastore. Son deuxième partenaire privilégié, Mascherano, en a reçu quasiment la moitié : 25.
Valvidia fait rimer fulgurance et endurance
Le fait que les deux joueurs du FC Barcelone soient ceux qui ont reçu le plus de passes de sa part depuis le début de la compétition n’est pas anodin. Ce n’est pas un hasard non plus si le troisième de cette liste est Valvidia, qui a bénéficié de 292 ballons de la part de ses coéquipiers. Le milieu chilien est le phare de La Roja, celui qui dicte le tempo. "C’est un joueur doté d’une excellente vision du jeu, il a une très bonne lecture de l’attaque", se félicite Jorge Sampaoli. Avec trois passes décisives à son actif, il est du reste le meilleur passeur de la Copa avec Messi.
"Le plus important pour revenir en sélection, c’est d’être bien physiquement", a souligné la nouvelle recrue du club émirati d’Al Wahda. En novembre 2014, il a décidé de se remettre à la disposition de Sampaoli. Après Brésil 2014, il s’était mis en retrait, mais ce troisième come-back en équipe nationale était très différent des deux précédents. En 2009 et 2013, il était revenu suite à la levée des sanctions disciplinaires dont il avait été l’objet.
À 32 ans, malgré les problèmes musculaires qui ont gâché son début d’année 2015, il a réussi à suivre la préparation physique dont il avait besoin pour jouer un rôle majeur dans une équipe dont l’atout maître est l’intensité. "Nous devons appliquer une pression constante, c’est un aspect non négociable dans notre équipe", prévient Sampaoli. Valdivia a répondu présent. Il a assez de coffre pour mettre la pression lorsque le Chili n’a pas la balle et pour trouver les failles de l’adversaire lorsque la Roja a la possession. Sa passe à destination de Mauricio Isla lors de la victoire 1:0 face à l’Uruguay en quarts démontre que Valvidia peut encore faire preuve de lucidité à la 81ème minute.
Au Chili, rares étaient ceux qui l’en croyaient capables. De même, Pastore constituait la cible la plus facile pour les supporters argentins. Pourtant, après cinq matches et quelle que soit l’issue de la finale, les deux hommes ont déjà gagné leur bataille.
Fifa.com (03/07/2015)
Re: Copa America 2015 [Chili]
Pérou 2 - Paraguay 0
Le Pérou et Guerrero finissent en beauté
Le Pérou a mieux digéré sa défaite en demi-finale de la Copa America 2015 que le Paraguay qu'il a battu 2-0 pour décrocher la 3e place du tournoi grâce à Paulo Guerrero, vendredi à Concepcion.
Comme lors de la Copa 2011, le Pérou a terminé à la 3e place et comme il y a quatre ans, Guerrero est en tête du classement des buteurs, à égalité cette fois avec le Chilien Eduardo Vargas qui a encore un match à disputer.
Il a fallu attendre la seconde période pour que cette "petite finale", longtemps terne et disputée dans une ambiance hivernale, s'emballe un peu.
Visiblement encore assommé par sa déroute en demi-finale contre l'Argentine (6-1), le Paraguay a fait preuve de beaucoup de maladresses.
Les seules occasions des 45 premières minutes étaient à mettre au crédit du Pérou: Yordy Reyna a mis Justo Villar en difficultés de 20 mètres (7e) et Carlos Lobaton, surpris du cadeau de la défense paraguayenne, a complétement manqué sa reprise (26e).
La seconde période a bien débuté pour "Los Incas" qui ont pris l'avantage dès la 48e minute: à la suite d'un corner mal dégagé, Andre Carrillo, 24 ans, a trompé de loin Villar masqué par un défenseur. Malgré l'absence sur blessure de Jefferson Farfan, très en vue depuis le coup d'envoi du tournoi, le Pérou a continué à tourmenter le Paraguay.
Guerrero dans l'histoire ?
Mais le dernier quart d'heure a vu le finaliste de l'édition 2011 sortir de sa torpeur: Luis Avincula a sauvé le Pérou en taclant Richard Ortiz (77e).
Sur un contre lancé par Joel Sanchez à la 89e minute, Guerrero a définitivement assuré la 3e place de son équipe.
L'ancien joueur du Bayern Munich a inscrit le 25e but de sa carrière et n'est plus qu'à une unité du record de la légende péruvienne Teofilo Cubillas.
"C'est un succès important, on aurait bien sûr aimé disputer la finale, mais c'est une belle 3e place", a souligné "El Depredador" (le prédateur). "J'espère que le Pérou est fier de nous, c'est de bon augure", s'est félicité Guerrero qui peut devenir, si le Chilien Vargas ne marque pas samedi, le premier joueur à finir meilleur buteur de deux éditions consécutives de la Copa America.
La finale de la Copa 2015 entre le Chili et l'Argentine est programmée samedi à 20h00 GMT.
Le pays-hôte n'a jamais remporté la compétition-reine du football sud-américain créée en 1916.
De leur côté, l'Argentine et son capitaine Lionel Messi espèrent mettre fin à une période de vingt-deux années sans trophée majeur.
Fifa.com (04/07/2015)
Le Pérou et Guerrero finissent en beauté
Le Pérou a mieux digéré sa défaite en demi-finale de la Copa America 2015 que le Paraguay qu'il a battu 2-0 pour décrocher la 3e place du tournoi grâce à Paulo Guerrero, vendredi à Concepcion.
Comme lors de la Copa 2011, le Pérou a terminé à la 3e place et comme il y a quatre ans, Guerrero est en tête du classement des buteurs, à égalité cette fois avec le Chilien Eduardo Vargas qui a encore un match à disputer.
Il a fallu attendre la seconde période pour que cette "petite finale", longtemps terne et disputée dans une ambiance hivernale, s'emballe un peu.
Visiblement encore assommé par sa déroute en demi-finale contre l'Argentine (6-1), le Paraguay a fait preuve de beaucoup de maladresses.
Les seules occasions des 45 premières minutes étaient à mettre au crédit du Pérou: Yordy Reyna a mis Justo Villar en difficultés de 20 mètres (7e) et Carlos Lobaton, surpris du cadeau de la défense paraguayenne, a complétement manqué sa reprise (26e).
La seconde période a bien débuté pour "Los Incas" qui ont pris l'avantage dès la 48e minute: à la suite d'un corner mal dégagé, Andre Carrillo, 24 ans, a trompé de loin Villar masqué par un défenseur. Malgré l'absence sur blessure de Jefferson Farfan, très en vue depuis le coup d'envoi du tournoi, le Pérou a continué à tourmenter le Paraguay.
Guerrero dans l'histoire ?
Mais le dernier quart d'heure a vu le finaliste de l'édition 2011 sortir de sa torpeur: Luis Avincula a sauvé le Pérou en taclant Richard Ortiz (77e).
Sur un contre lancé par Joel Sanchez à la 89e minute, Guerrero a définitivement assuré la 3e place de son équipe.
L'ancien joueur du Bayern Munich a inscrit le 25e but de sa carrière et n'est plus qu'à une unité du record de la légende péruvienne Teofilo Cubillas.
"C'est un succès important, on aurait bien sûr aimé disputer la finale, mais c'est une belle 3e place", a souligné "El Depredador" (le prédateur). "J'espère que le Pérou est fier de nous, c'est de bon augure", s'est félicité Guerrero qui peut devenir, si le Chilien Vargas ne marque pas samedi, le premier joueur à finir meilleur buteur de deux éditions consécutives de la Copa America.
La finale de la Copa 2015 entre le Chili et l'Argentine est programmée samedi à 20h00 GMT.
Le pays-hôte n'a jamais remporté la compétition-reine du football sud-américain créée en 1916.
De leur côté, l'Argentine et son capitaine Lionel Messi espèrent mettre fin à une période de vingt-deux années sans trophée majeur.
Fifa.com (04/07/2015)
Re: Copa America 2015 [Chili]
Chili 0 - Argentine 0 (tab : 3-1)
Le Chili entre dans l'histoire
Pour la première fois de son histoire, le Chili domine le football sud-américain après son sacre à domicile dans la Copa America 2015 devant l'Argentine, qui a encore échoué en finale, samedi à Santiago.
Après 99 années d'attente et quatre finales perdues, le Chili a enfin inscrit son nom au palmarès de la Copa America.
Il lui a fallu passer par les tirs au but (0-0 après prolongation, 4 tab à 1) pour en arriver là, mais son sacre est logique, car la "Roja" a dominé son sujet depuis le début de "son" tournoi.
Elle avait terminé à la première place de son groupe avec deux victoires et un nul, puis éliminé le tenant du titre, l'Uruguay (1-0), avant de venir à bout en demi-finale du Pérou (2-1).
La finale n'a guère tenu ses promesses avec une rencontre fermée à l'exception d'un premier quart d'heure enlevé, mais les 17 millions de Chiliens ne faisaient pas la fine bouche. En prenant à contrepied Sergio Romero, Alexis Sanchez a délivré son équipe, les 45.000 spectateurs de l'Estadio Nacional et tout un pays, et accessoirement prolongé le cauchemar de l'Argentine qui, un an après la finale perdue du Mondial-2014, attend toujours un premier trophée majeur depuis 1993.
Messi muselé
"L'heure était venue pour cette génération de remporter un titre et de mettre fin à une histoire négative", a résumé le capitaine et gardien du Chili, Claudio Bravo. "C'est ma troisième défaite en finale de la Copa America (2004, 2007, 2015, NDLRà, je n'ai pas d'explications", lui a répondu, interdit, Javier Mascherano.
Ce titre, le Chili l'a décroché grâce à sa solidarité et sa discipline qui ont permis d'étouffer Lionel Messi.
Le capitaine argentin, étincelant lors de la demi-finale contre le Paraguay (6-1), n'a pas eu un rendement similaire en finale.
La décision de Jorge Sampaoli de titulariser Jean Beausejour et d'aligner une défense à trois joueurs, y a été pour beaucoup. Dans un milieu de terrain très encombré, la "Pulga" n'a pas trouvé les espaces dont il raffole tant et s'est étiolé pour complétement disparaitre des radars en seconde période et en prolongation.
La star du FC Barcelone a tiré à la 19e minute le coup franc qui a débouché sur l'occasion la plus nette de la première période. Mais la tête de Sergio Agüero à bout portant a été détourné par Bravo.
Avec deux, voire trois joueurs sur le dos et privé du soutien d'Angel di Maria, sorti sur blessure dès la 29e minute, Messi s'est contenté d'éclairs, mais sans jamais aller jusqu'au bout.
Ratés de Higuain et Banega
La solution a failli venir de Javier Pastore, dans l'ombre de son capitaine mais auteur d'une excellente Copa 2015: dans le temps additionnel de la première période, il a adressé un centre en retrait pour son coéquipier du Paris SG Ezequiel Lavezzi, dont la reprise a été boxé par Bravo.
Le Chili a pris l'ascendant physiquement en seconde période, mais sans concrétiser à l'image de cette reprise de volée de Sanchez sur une ouverture astucieuse de Charles Aranguiz à la 82e minute.
Romero semblait battu, mais le ballon manquait de peu le cadre. L'Argentine a bien failli réduire au silence l'Estadio Nacional dans le temps additionnel sur une accélération de Messi qui a trouvé Lavezzi dont le centre fuyant repris par Higuain a échoué dans le petit filet (90+2).
Durant la prolongation, Sanchez encore lui, sur un dégagement de Bravo, a pris de vitesse la défense argentine, mais son tir a fusé juste au-dessus de la transversale (105)
Si Messi a réussi son tir au but, Higuain et Ever Banega, entrés en cours de match, ont manqué leur tentative.
Fernandez, Vidal, Aranguiz et Sanchez, eux, ont fait mouche et fait chavirer tout un pays, champion d'Amérique du Sud seulement pour un an, jusqu'à l'édition du centenaire en 2016 aux Etats-Unis.
Fifa.com (04/07/2015)
Le Chili entre dans l'histoire
Pour la première fois de son histoire, le Chili domine le football sud-américain après son sacre à domicile dans la Copa America 2015 devant l'Argentine, qui a encore échoué en finale, samedi à Santiago.
Après 99 années d'attente et quatre finales perdues, le Chili a enfin inscrit son nom au palmarès de la Copa America.
Il lui a fallu passer par les tirs au but (0-0 après prolongation, 4 tab à 1) pour en arriver là, mais son sacre est logique, car la "Roja" a dominé son sujet depuis le début de "son" tournoi.
Elle avait terminé à la première place de son groupe avec deux victoires et un nul, puis éliminé le tenant du titre, l'Uruguay (1-0), avant de venir à bout en demi-finale du Pérou (2-1).
La finale n'a guère tenu ses promesses avec une rencontre fermée à l'exception d'un premier quart d'heure enlevé, mais les 17 millions de Chiliens ne faisaient pas la fine bouche. En prenant à contrepied Sergio Romero, Alexis Sanchez a délivré son équipe, les 45.000 spectateurs de l'Estadio Nacional et tout un pays, et accessoirement prolongé le cauchemar de l'Argentine qui, un an après la finale perdue du Mondial-2014, attend toujours un premier trophée majeur depuis 1993.
Messi muselé
"L'heure était venue pour cette génération de remporter un titre et de mettre fin à une histoire négative", a résumé le capitaine et gardien du Chili, Claudio Bravo. "C'est ma troisième défaite en finale de la Copa America (2004, 2007, 2015, NDLRà, je n'ai pas d'explications", lui a répondu, interdit, Javier Mascherano.
Ce titre, le Chili l'a décroché grâce à sa solidarité et sa discipline qui ont permis d'étouffer Lionel Messi.
Le capitaine argentin, étincelant lors de la demi-finale contre le Paraguay (6-1), n'a pas eu un rendement similaire en finale.
La décision de Jorge Sampaoli de titulariser Jean Beausejour et d'aligner une défense à trois joueurs, y a été pour beaucoup. Dans un milieu de terrain très encombré, la "Pulga" n'a pas trouvé les espaces dont il raffole tant et s'est étiolé pour complétement disparaitre des radars en seconde période et en prolongation.
La star du FC Barcelone a tiré à la 19e minute le coup franc qui a débouché sur l'occasion la plus nette de la première période. Mais la tête de Sergio Agüero à bout portant a été détourné par Bravo.
Avec deux, voire trois joueurs sur le dos et privé du soutien d'Angel di Maria, sorti sur blessure dès la 29e minute, Messi s'est contenté d'éclairs, mais sans jamais aller jusqu'au bout.
Ratés de Higuain et Banega
La solution a failli venir de Javier Pastore, dans l'ombre de son capitaine mais auteur d'une excellente Copa 2015: dans le temps additionnel de la première période, il a adressé un centre en retrait pour son coéquipier du Paris SG Ezequiel Lavezzi, dont la reprise a été boxé par Bravo.
Le Chili a pris l'ascendant physiquement en seconde période, mais sans concrétiser à l'image de cette reprise de volée de Sanchez sur une ouverture astucieuse de Charles Aranguiz à la 82e minute.
Romero semblait battu, mais le ballon manquait de peu le cadre. L'Argentine a bien failli réduire au silence l'Estadio Nacional dans le temps additionnel sur une accélération de Messi qui a trouvé Lavezzi dont le centre fuyant repris par Higuain a échoué dans le petit filet (90+2).
Durant la prolongation, Sanchez encore lui, sur un dégagement de Bravo, a pris de vitesse la défense argentine, mais son tir a fusé juste au-dessus de la transversale (105)
Si Messi a réussi son tir au but, Higuain et Ever Banega, entrés en cours de match, ont manqué leur tentative.
Fernandez, Vidal, Aranguiz et Sanchez, eux, ont fait mouche et fait chavirer tout un pays, champion d'Amérique du Sud seulement pour un an, jusqu'à l'édition du centenaire en 2016 aux Etats-Unis.
Fifa.com (04/07/2015)
Re: Copa America 2015 [Chili]
Le Chili, nouveau plat épicé du football sud-américain
A sa 36e participation à la Copa America, après 99 ans d'attente, le Chili a décroché samedi le premier titre majeur de son histoire et boxe aujourd'hui dans la même catégorie que l'Argentine, le Brésil et l'Uruguay.
Alexis Sanchez est entré dans l'histoire du football chilien: avec son tir au but réussi, l'attaquant d'Arsenal a fait mordre la poussière au grand favori argentin (0-0 a.p. 4 tab à 1) et offert le trophée que tout un pays attendait depuis 1916.
Le Chili figure désormais au palmarès de la plus ancienne compétition continentale du monde et, parmi les nations de la Confédération sud-américaine de football (Conmebol), seuls le Venezuela et l'Equateur ne l'ont jamais remportée.
Après quatre finales perdues (1955, 1956, 1979, 1987) et cinq places de 3e, la "Roja" domine enfin le football sud-américain.
"Dès la première rencontre de ce tournoi, notre objectif était de gagner le titre", a assuré Jorge Sampaoli, le technicien argentin à la tête du Chili depuis décembre 2012. "Durant cette finale, nous avons réussi à contrôler le meilleur joueur du monde", a-t-il souligné, en référence à Lionel Messi qui, marqué par Marcelo Diaz et Gary Medel, s'est étiolé au fil de la finale.
"Travail et discipline"
"Nous avons réussi à chacun de nos matchs à relever le défi posé par notre adversaire: c'est le résultat de beaucoup de travail et de notre discipline", s'est félicité Sampaoli.
Avant de briser le rêve argentin, le Chili avait écoeuré le tenant du titre, l'Uruguay (1-0), au terme d'un quart de finale qui passera à la postérité comme "le match du doigt dans les fesses", le geste provocateur de Gonzalo Jara à l'adresse d'Edinson Cavani.
Il n'y a guère qu'en demi-finale, contre un Pérou (2-1) pourtant réduit à dix dès la 20e minute, que Sampaoli a semblé désarçonné face aux contres des puissants et véloces Jefferson Farfan et Paulo Guerrero.
Premier grand titre donc pour le Chili et Sampaoli, ce disciple de Marcelo Bielsa partisan d'un football offensif, qui avait déjà failli causer une retentissante surprise lors du Mondial-2014.
En 8e de finale, son équipe avait malmené le Brésil, pays-hôte qui s'en était sorti aux tirs au but (1-1 a.p., 3 tab à 2) avec parmi les tireurs chiliens malheureux un certain Alexis Sanchez.
Sanchez la Merveille
Avec Sanchez, "el Nino Maravilla" (l'Enfant Merveille), et Eduardo Vargas, co-meilleur buteur de la Copa America avec quatre réalisations, son Chili peut viser haut et loin.
La moyenne d'âge de l'équipe qui a débuté la finale est de 27 ans et laisse espérer de belles choses pour la Coupe des confédérations 2017 et la Coupe du monde 2018 en Russie.
Le Chili arrive en effet à maturité, à l'image de son fantasque meneur de jeu Jorge Valdivia qui a livré à 31 ans son meilleur tournoi.
Malgré sa sortie de route du début de compétition --arrestation pour conduite en état d'ébriété--, Arturo Vidal a lui réalisé, à 28 ans, la meilleure saison de sa carrière en sélection comme en club avec la Juventus de Turin.
Gary Medel et Mauricio Isla, tous deux 27 ans, ont été intraitables en défense. "Je sais que les gens commencent à rêver, puisque nous avons fait quelque chose de grand", a souligné Sampaoli. Mais "le prochain objectif est de se qualifier pour la Coupe du monde 2018", a-t-il prévenu.
Attention: les qualifications de la zone Amérique du Sud débutent dès octobre et seront un marathon sans pitié, même pour le champion d'Amérique du Sud en titre.
Fifa.com (05/07/2015)
A sa 36e participation à la Copa America, après 99 ans d'attente, le Chili a décroché samedi le premier titre majeur de son histoire et boxe aujourd'hui dans la même catégorie que l'Argentine, le Brésil et l'Uruguay.
Alexis Sanchez est entré dans l'histoire du football chilien: avec son tir au but réussi, l'attaquant d'Arsenal a fait mordre la poussière au grand favori argentin (0-0 a.p. 4 tab à 1) et offert le trophée que tout un pays attendait depuis 1916.
Le Chili figure désormais au palmarès de la plus ancienne compétition continentale du monde et, parmi les nations de la Confédération sud-américaine de football (Conmebol), seuls le Venezuela et l'Equateur ne l'ont jamais remportée.
Après quatre finales perdues (1955, 1956, 1979, 1987) et cinq places de 3e, la "Roja" domine enfin le football sud-américain.
"Dès la première rencontre de ce tournoi, notre objectif était de gagner le titre", a assuré Jorge Sampaoli, le technicien argentin à la tête du Chili depuis décembre 2012. "Durant cette finale, nous avons réussi à contrôler le meilleur joueur du monde", a-t-il souligné, en référence à Lionel Messi qui, marqué par Marcelo Diaz et Gary Medel, s'est étiolé au fil de la finale.
"Travail et discipline"
"Nous avons réussi à chacun de nos matchs à relever le défi posé par notre adversaire: c'est le résultat de beaucoup de travail et de notre discipline", s'est félicité Sampaoli.
Avant de briser le rêve argentin, le Chili avait écoeuré le tenant du titre, l'Uruguay (1-0), au terme d'un quart de finale qui passera à la postérité comme "le match du doigt dans les fesses", le geste provocateur de Gonzalo Jara à l'adresse d'Edinson Cavani.
Il n'y a guère qu'en demi-finale, contre un Pérou (2-1) pourtant réduit à dix dès la 20e minute, que Sampaoli a semblé désarçonné face aux contres des puissants et véloces Jefferson Farfan et Paulo Guerrero.
Premier grand titre donc pour le Chili et Sampaoli, ce disciple de Marcelo Bielsa partisan d'un football offensif, qui avait déjà failli causer une retentissante surprise lors du Mondial-2014.
En 8e de finale, son équipe avait malmené le Brésil, pays-hôte qui s'en était sorti aux tirs au but (1-1 a.p., 3 tab à 2) avec parmi les tireurs chiliens malheureux un certain Alexis Sanchez.
Sanchez la Merveille
Avec Sanchez, "el Nino Maravilla" (l'Enfant Merveille), et Eduardo Vargas, co-meilleur buteur de la Copa America avec quatre réalisations, son Chili peut viser haut et loin.
La moyenne d'âge de l'équipe qui a débuté la finale est de 27 ans et laisse espérer de belles choses pour la Coupe des confédérations 2017 et la Coupe du monde 2018 en Russie.
Le Chili arrive en effet à maturité, à l'image de son fantasque meneur de jeu Jorge Valdivia qui a livré à 31 ans son meilleur tournoi.
Malgré sa sortie de route du début de compétition --arrestation pour conduite en état d'ébriété--, Arturo Vidal a lui réalisé, à 28 ans, la meilleure saison de sa carrière en sélection comme en club avec la Juventus de Turin.
Gary Medel et Mauricio Isla, tous deux 27 ans, ont été intraitables en défense. "Je sais que les gens commencent à rêver, puisque nous avons fait quelque chose de grand", a souligné Sampaoli. Mais "le prochain objectif est de se qualifier pour la Coupe du monde 2018", a-t-il prévenu.
Attention: les qualifications de la zone Amérique du Sud débutent dès octobre et seront un marathon sans pitié, même pour le champion d'Amérique du Sud en titre.
Fifa.com (05/07/2015)
Re: Copa America 2015 [Chili]
Encore raté pour Messi
Un an après sa désillusion du Mondial-2014, Lionel Messi a échoué samedi en finale de la Copa America 2015 et conforté son image de joueur "bipolaire", brillant avec le FC Barcelone, inconstant avec l'Argentine.
Douze mois ont passé depuis la cruelle défaite en finale de la Coupe du monde au Brésil, mais rien n'a changé pour Messi et l'Argentine.
Battus en prolongation par l'Allemagne (1-0) l'été dernier, ils ont cette fois mordu la poussière après les tirs au but (0-0 a.p., 4 tab à 1).
Seul buteur argentin de cette séance à sens unique, Messi a quitté le Chili la tête basse après avoir accepté du bout des doigts le trophée remis au capitaine de l'équipe vaincue. Cette remise des prix dans un Estadio Nacional rouge-incandescent est l'épilogue d'une soirée sombre pour la "Pulga" (la puce) alors qu'il avait sans doute livré cinq jours plus tôt le meilleur match de sa carrière en sélection, en demi-finale contre le Paraguay (6-1).
Pendant 120 minutes, il a été asphyxié et malmené par le traitement spécial que lui a réservé le sélectionneur argentin du Chili Jorge Sampaoli, qui a chargé Marcelo Diaz et Gary Medel du marquage très serré du quadruple Ballon d'Or.
Un seul but
Avec la défense à trois du Chili et un milieu de terrain engorgé de joueurs, Messi a rarement pu s'exprimer. Et lorsqu'il a faussé compagnie à ses gardes du corps, ses coéquipiers, comme Sergio Agüero (19e) ou Gonzalo Higuain (90+2e), ont manqué de précision ou de puissance dans le dernier geste.
"Leo" a donc fini la Copa America avec un seul but, inscrit sur pénalty lors du premier match contre le Paraguay (2-2).
Il a certes distillé trois passes décisives durant le tournoi, mais son bilan fait pâle figure quand on le compare à celui de sa fantastique saison 2014-15 avec le FC Barcelone. En 57 matchs sous le maillot blaugrana, il a marqué 58 buts et soulevé trois trophées (Championnat d'Espagne, Coupe du Roi et Ligue des champions).
Le N.10 collectionne les trophées en club et règne sur l'Espagne, l'Europe et même le monde comme en témoignent ces sept titres de champion, quatre sacres en Ligue des champions et deux succès dans la Coupe du monde des clubs conquis depuis ses débuts professionnels en 2004.
"Question de karma ?"
Mais son palmarès avec l'"Albiceleste" reste bloqué à un titre olympique (2008) et compte désormais trois finales perdues: le Mondial-2014 et les Copa America 2007 et 2015.
L'Argentine, qui n'a plus remporté de titre majeur depuis 1993, lui préfère encore Diego Maradona, qui n'a certes jamais remporté de Copa America, mais qui a offert à son pays son deuxième sacre mondial, en 1986.
Mais Messi n'explique pas à lui seul cette série inédite de treize tournois consécutifs, depuis la Copa America 1993, où l'Argentine est repartie les mains vides.
"C'est ma troisième finale de Copa America et c'est ma troisième défaite. Je n'ai aucune explication", a admis Javier Mascherano, dépité, après ses échecs en 2004, 2007 et 2015.
"Il nous manque cette petite dose de chance qu'il faut des fois pour gagner une finale. C'est peut-être une question de karma", a-t-il lâché.
Le temps presse pour la génération des Messi, Di Maria et Agüero, nés entre 1987 et 1988, mais Gerardo Martino, leur sélectionneur depuis août, ne voit aucune raison de désespérer ou de tout remettre en cause. "Nous aurions dû gagner cette finale (...) On ne va pas changer pour autant notre style de jeu, notre état d'esprit", a assuré "Tata" Martino.
Fifa.com (05/07/2015)
Un an après sa désillusion du Mondial-2014, Lionel Messi a échoué samedi en finale de la Copa America 2015 et conforté son image de joueur "bipolaire", brillant avec le FC Barcelone, inconstant avec l'Argentine.
Douze mois ont passé depuis la cruelle défaite en finale de la Coupe du monde au Brésil, mais rien n'a changé pour Messi et l'Argentine.
Battus en prolongation par l'Allemagne (1-0) l'été dernier, ils ont cette fois mordu la poussière après les tirs au but (0-0 a.p., 4 tab à 1).
Seul buteur argentin de cette séance à sens unique, Messi a quitté le Chili la tête basse après avoir accepté du bout des doigts le trophée remis au capitaine de l'équipe vaincue. Cette remise des prix dans un Estadio Nacional rouge-incandescent est l'épilogue d'une soirée sombre pour la "Pulga" (la puce) alors qu'il avait sans doute livré cinq jours plus tôt le meilleur match de sa carrière en sélection, en demi-finale contre le Paraguay (6-1).
Pendant 120 minutes, il a été asphyxié et malmené par le traitement spécial que lui a réservé le sélectionneur argentin du Chili Jorge Sampaoli, qui a chargé Marcelo Diaz et Gary Medel du marquage très serré du quadruple Ballon d'Or.
Un seul but
Avec la défense à trois du Chili et un milieu de terrain engorgé de joueurs, Messi a rarement pu s'exprimer. Et lorsqu'il a faussé compagnie à ses gardes du corps, ses coéquipiers, comme Sergio Agüero (19e) ou Gonzalo Higuain (90+2e), ont manqué de précision ou de puissance dans le dernier geste.
"Leo" a donc fini la Copa America avec un seul but, inscrit sur pénalty lors du premier match contre le Paraguay (2-2).
Il a certes distillé trois passes décisives durant le tournoi, mais son bilan fait pâle figure quand on le compare à celui de sa fantastique saison 2014-15 avec le FC Barcelone. En 57 matchs sous le maillot blaugrana, il a marqué 58 buts et soulevé trois trophées (Championnat d'Espagne, Coupe du Roi et Ligue des champions).
Le N.10 collectionne les trophées en club et règne sur l'Espagne, l'Europe et même le monde comme en témoignent ces sept titres de champion, quatre sacres en Ligue des champions et deux succès dans la Coupe du monde des clubs conquis depuis ses débuts professionnels en 2004.
"Question de karma ?"
Mais son palmarès avec l'"Albiceleste" reste bloqué à un titre olympique (2008) et compte désormais trois finales perdues: le Mondial-2014 et les Copa America 2007 et 2015.
L'Argentine, qui n'a plus remporté de titre majeur depuis 1993, lui préfère encore Diego Maradona, qui n'a certes jamais remporté de Copa America, mais qui a offert à son pays son deuxième sacre mondial, en 1986.
Mais Messi n'explique pas à lui seul cette série inédite de treize tournois consécutifs, depuis la Copa America 1993, où l'Argentine est repartie les mains vides.
"C'est ma troisième finale de Copa America et c'est ma troisième défaite. Je n'ai aucune explication", a admis Javier Mascherano, dépité, après ses échecs en 2004, 2007 et 2015.
"Il nous manque cette petite dose de chance qu'il faut des fois pour gagner une finale. C'est peut-être une question de karma", a-t-il lâché.
Le temps presse pour la génération des Messi, Di Maria et Agüero, nés entre 1987 et 1988, mais Gerardo Martino, leur sélectionneur depuis août, ne voit aucune raison de désespérer ou de tout remettre en cause. "Nous aurions dû gagner cette finale (...) On ne va pas changer pour autant notre style de jeu, notre état d'esprit", a assuré "Tata" Martino.
Fifa.com (05/07/2015)
Re: Copa America 2015 [Chili]
Première fois sur le tard pour la Roja
Après son joli parcours lors de la dernière Coupe du Monde de la FIFA™, le Chili a confirmé qu'il possédait actuellement une génération exceptionnelle. La Roja vient de conquérir devant son public la première Copa América de son histoire, décrochant du même coup sa qualification pour la Coupe des Confédérations de la FIFA, Russie 2017, où elle fera ses grands débuts dans la compétition intercontinentale.
À quelques mois du coup d'envoi des qualifications sud-américaines pour la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018™, la Copa América qui vient de s'achever a été pour le moins animée, avec un certain nombre de confirmations, mais également quelques grosses surprises et de profondes déceptions. À l'heure du bilan, ce qui ressort avant tout du tournoi continental est la qualité du football proposé. FIFA.com fait la rétrospective.
Le vainqueur
Le football offensif et la débauche d'énergie proposés par les joueurs dirigés par l'Argentin Jorge Sampaoli ont produit les résultats escomptés. À domicile, les Chiliens étaient dès le début du tournoi considérés parmi les favoris au sacre. Ils ont donné leur réponse sur le terrain. Les principaux ingrédients du sacre chilien ont été l'agressivité, la prise d'initiative, le marquage et le pressing, le tout servi par une technique irréprochable. Ce sont ces mêmes éléments qui avaient permis au Chili de réaliser une belle Coupe du Monde, l'an passé au Brésil, ponctuée d'une très frustrante élimination face au pays hôte en huitième de finale, à l'issue des tirs au but. Devant son public, la Roja a montré que sa belle campagne mondialiste d'il y a 12 mois ne devait rien au hasard.
Avec Arturo Vidal à la baguette, Alexis Sánchez à la finition et Jorge Valdivia dans le rôle du créateur, sans oublier un Claudio Bravo toujours aussi rassurant dans ses cages, le Chili a construit son succès continental lentement mais sûrement. En phase de groupes, il a terminé premier de sa poule après avoir battu l'Équateur (2:0), été tenu en échec par le Mexique (3:3), et avoir largement dominé la Bolivie (5:0). En quarts de finale, les Chiliens se sont imposés face au tenant du trophée, l'Uruguay, sur la plus étroite des marges (1:0), avant de l'emporter plus facilement dans le dernier carré contre le Pérou (3:1). En finale, la Roja a fait preuve d'une combativité impressionnante pour rivaliser avec l'Argentine et pousser les vice-champions du monde aux tirs au but, les filets n'ayant jamais tremblé au cours des 120 minutes réglementaires. Les nerfs chiliens ont été les plus solides dans l'épreuve des penalties, qui s'est soldée par une victoire 4:1 des locaux.
"Nous avons franchi un palier incroyable. C'est comme un rêve qui se réalise. Cette équipe méritait quelque chose de grand pour tout ce qu'elle a fait auparavant. Quand nous sommes ensemble en sélection, nous jouons pour notre vie", a lancé Vidal. De fait, ce palier franchi place automatiquement le Chili dans le groupe des candidats très sérieux à la qualification pour la prochaine Coupe du Monde de la FIFA™.
Les enseignements
L'Argentine a effectué un parcours en dents de scie, avec en guise de conclusion une nouvelle chute sur la dernière haie. L'Albiceleste a ainsi manqué une belle occasion de remporter une compétition qui lui tourne le dos depuis 22 ans. Finalistes de la Coupe du Monde 2014, les joueurs dirigés par Gerardo Martino ont été particulièrement impressionnants en demi-finale face au Paraguay, auquel ils ont infligé un cinglant 6 à 1. En finale, Lionel Messi et Sergio Agüero ont été trop discrets pour pouvoir prendre le dessus sur des Chiliens extrêmement tenaces.
Le Pérou et le Paraguay constituent les deux grandes surprises de cette Copa. En accédant au dernier carré, ils ont défié les pronostics. Le Brésil et la Colombie ont fait la même chose, mais en sens inverse. Alors qu'ils faisaient partie des favoris incontestés pour le sacre final, ils ont quitté la compétition trop tôt au regard de leur statut.
La Bolivie est peut-être l'équipe qui est allée le plus loin dans le tournoi au vu des attentes placées en elle. Sans jamais vraiment briller, elle s'est hissée en quart de finale, récoltant ainsi les premiers fruits d'un travail de renouvellement commencé assez récemment. L'heure est également au passage de témoin entre deux générations du côté de l'Uruguay, qui a montré des choses intéressantes, mais insuffisantes pour pouvoir prétendre au titre continental. L'Équateur et le Venezuela ont chacun produit de trop rares moments de football enthousiasmant pour espérer aller loin dans la compétition et n'ont donc pas confirmé les progrès réalisés depuis quelques années. Cela dit, l'avenir ne semble pas trop sombre pour ces deux sélections.
Les joueurs
Le gardien colombien David Ospina s'est fait remarqué pendant tout le tournoi, avec comme point d'orgue une performance de première ordre en quart de finale contre l'Argentine. Comme il y a quatre ans, le Péruvien Paolo Guerrero s'est montré à son aise dans cette Copa América, qu'il a bouclée avec quatre buts à son actif, ce qui fait de lui le co-meilleur réalisateur du tournoi. Le Paraguayen Derlis González a justifié toute la confiance placée en lui par l'entraîneur de l'Albirroja, Ramón Díaz, tandis que le défenseur argentin Nicolás Otamendi semble avoir gagné ses galons de titulaire avec l'Albiceleste, dont il a été le meilleur élément en finale.
Le saviez-vous ?
L'Argentin Jorge Sampaoli, actuel entraîneur du Chili, est devenu le troisième sélectionneur vainqueur de la compétition avec une autre sélection que celle de son pays natal. Les deux autres sont le Brésilien Danilo Alvim avec la Bolivie en 1963, et l'Anglais Jack Greenwell avec le Pérou en 1939.
La stat
64 - Comme le nombre de buts inscrits lors de la compétition, soit dix de plus que la précédente édition disputée en Argentine en 2011. Depuis que l'épreuve a adopté son format actuel en 1991, l'édition la plus prolifique a été Venezuela 2007, avec 86 buts marqués.
Entendu…
"Comme pays, nous ne sommes pas habitués à la victoire pour la simple raison que nous n'avons encore jamais rien gagné. Aujourd'hui est une exception. Nous avons tout donné et nous avions confiance. Nous sommes fiers car nous laissons derrière nous l'histoire négative. Cette génération est privilégiée et tous les Chiliens doivent en profiter, car la première fois est toujours spéciale" - Claudio Bravo, capitaine du Chili
Fifa.com (05/07/2015)
Après son joli parcours lors de la dernière Coupe du Monde de la FIFA™, le Chili a confirmé qu'il possédait actuellement une génération exceptionnelle. La Roja vient de conquérir devant son public la première Copa América de son histoire, décrochant du même coup sa qualification pour la Coupe des Confédérations de la FIFA, Russie 2017, où elle fera ses grands débuts dans la compétition intercontinentale.
À quelques mois du coup d'envoi des qualifications sud-américaines pour la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018™, la Copa América qui vient de s'achever a été pour le moins animée, avec un certain nombre de confirmations, mais également quelques grosses surprises et de profondes déceptions. À l'heure du bilan, ce qui ressort avant tout du tournoi continental est la qualité du football proposé. FIFA.com fait la rétrospective.
Le vainqueur
Le football offensif et la débauche d'énergie proposés par les joueurs dirigés par l'Argentin Jorge Sampaoli ont produit les résultats escomptés. À domicile, les Chiliens étaient dès le début du tournoi considérés parmi les favoris au sacre. Ils ont donné leur réponse sur le terrain. Les principaux ingrédients du sacre chilien ont été l'agressivité, la prise d'initiative, le marquage et le pressing, le tout servi par une technique irréprochable. Ce sont ces mêmes éléments qui avaient permis au Chili de réaliser une belle Coupe du Monde, l'an passé au Brésil, ponctuée d'une très frustrante élimination face au pays hôte en huitième de finale, à l'issue des tirs au but. Devant son public, la Roja a montré que sa belle campagne mondialiste d'il y a 12 mois ne devait rien au hasard.
Avec Arturo Vidal à la baguette, Alexis Sánchez à la finition et Jorge Valdivia dans le rôle du créateur, sans oublier un Claudio Bravo toujours aussi rassurant dans ses cages, le Chili a construit son succès continental lentement mais sûrement. En phase de groupes, il a terminé premier de sa poule après avoir battu l'Équateur (2:0), été tenu en échec par le Mexique (3:3), et avoir largement dominé la Bolivie (5:0). En quarts de finale, les Chiliens se sont imposés face au tenant du trophée, l'Uruguay, sur la plus étroite des marges (1:0), avant de l'emporter plus facilement dans le dernier carré contre le Pérou (3:1). En finale, la Roja a fait preuve d'une combativité impressionnante pour rivaliser avec l'Argentine et pousser les vice-champions du monde aux tirs au but, les filets n'ayant jamais tremblé au cours des 120 minutes réglementaires. Les nerfs chiliens ont été les plus solides dans l'épreuve des penalties, qui s'est soldée par une victoire 4:1 des locaux.
"Nous avons franchi un palier incroyable. C'est comme un rêve qui se réalise. Cette équipe méritait quelque chose de grand pour tout ce qu'elle a fait auparavant. Quand nous sommes ensemble en sélection, nous jouons pour notre vie", a lancé Vidal. De fait, ce palier franchi place automatiquement le Chili dans le groupe des candidats très sérieux à la qualification pour la prochaine Coupe du Monde de la FIFA™.
Les enseignements
L'Argentine a effectué un parcours en dents de scie, avec en guise de conclusion une nouvelle chute sur la dernière haie. L'Albiceleste a ainsi manqué une belle occasion de remporter une compétition qui lui tourne le dos depuis 22 ans. Finalistes de la Coupe du Monde 2014, les joueurs dirigés par Gerardo Martino ont été particulièrement impressionnants en demi-finale face au Paraguay, auquel ils ont infligé un cinglant 6 à 1. En finale, Lionel Messi et Sergio Agüero ont été trop discrets pour pouvoir prendre le dessus sur des Chiliens extrêmement tenaces.
Le Pérou et le Paraguay constituent les deux grandes surprises de cette Copa. En accédant au dernier carré, ils ont défié les pronostics. Le Brésil et la Colombie ont fait la même chose, mais en sens inverse. Alors qu'ils faisaient partie des favoris incontestés pour le sacre final, ils ont quitté la compétition trop tôt au regard de leur statut.
La Bolivie est peut-être l'équipe qui est allée le plus loin dans le tournoi au vu des attentes placées en elle. Sans jamais vraiment briller, elle s'est hissée en quart de finale, récoltant ainsi les premiers fruits d'un travail de renouvellement commencé assez récemment. L'heure est également au passage de témoin entre deux générations du côté de l'Uruguay, qui a montré des choses intéressantes, mais insuffisantes pour pouvoir prétendre au titre continental. L'Équateur et le Venezuela ont chacun produit de trop rares moments de football enthousiasmant pour espérer aller loin dans la compétition et n'ont donc pas confirmé les progrès réalisés depuis quelques années. Cela dit, l'avenir ne semble pas trop sombre pour ces deux sélections.
Les joueurs
Le gardien colombien David Ospina s'est fait remarqué pendant tout le tournoi, avec comme point d'orgue une performance de première ordre en quart de finale contre l'Argentine. Comme il y a quatre ans, le Péruvien Paolo Guerrero s'est montré à son aise dans cette Copa América, qu'il a bouclée avec quatre buts à son actif, ce qui fait de lui le co-meilleur réalisateur du tournoi. Le Paraguayen Derlis González a justifié toute la confiance placée en lui par l'entraîneur de l'Albirroja, Ramón Díaz, tandis que le défenseur argentin Nicolás Otamendi semble avoir gagné ses galons de titulaire avec l'Albiceleste, dont il a été le meilleur élément en finale.
Le saviez-vous ?
L'Argentin Jorge Sampaoli, actuel entraîneur du Chili, est devenu le troisième sélectionneur vainqueur de la compétition avec une autre sélection que celle de son pays natal. Les deux autres sont le Brésilien Danilo Alvim avec la Bolivie en 1963, et l'Anglais Jack Greenwell avec le Pérou en 1939.
La stat
64 - Comme le nombre de buts inscrits lors de la compétition, soit dix de plus que la précédente édition disputée en Argentine en 2011. Depuis que l'épreuve a adopté son format actuel en 1991, l'édition la plus prolifique a été Venezuela 2007, avec 86 buts marqués.
Entendu…
"Comme pays, nous ne sommes pas habitués à la victoire pour la simple raison que nous n'avons encore jamais rien gagné. Aujourd'hui est une exception. Nous avons tout donné et nous avions confiance. Nous sommes fiers car nous laissons derrière nous l'histoire négative. Cette génération est privilégiée et tous les Chiliens doivent en profiter, car la première fois est toujours spéciale" - Claudio Bravo, capitaine du Chili
Fifa.com (05/07/2015)
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