[UEFA] Qualification Euro 2016

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)

Groupe A :
Vendredi 10 octobre 2014 :
70' : Lettonie 0 - 1 Islande ..................... Gylfi Sigurdsson (66')
70' : Pays-Bas 1 - 1 Kazakhstan .................. Klaas Jan Huntelaar (62') - Rinat Abdulin (17')
70' : Turquie 1 - 2 République Tchèque ........... Umut Bulut (8') - Tomas Sivok (15'); Borek Dockal (58')

Groupe B :
Vendredi 10 octobre 2014 :
70' : Belgique 6 - 0 Andorre ..................... Kevin de Bruyne (P. 31', 34'); Nacer Chadli (37'); Divock Origi (59'); Dries Mertens (65', 68')
70' : Chypre 1 - 2 Israël ........................ Constantinos Makridis (67') - Omer Damari (38'); Tal Ben Haim (45')
70' : Pays de Galles 0 - 0 Bosnie-Herzégovine

Groupe H :
Vendredi 10 octobre 2014 :
70' : Bulgarie 0 - 1 Croatie ..................... Ivica Olic (36')
70' : Italie 1 - 0 Azerbaïdjan ................... Giorgio Chiellini (44')
70' : Malte 0 - 3 Norvège ........................ Mats Moller Daehli (22'); Joshua King (26', 49')

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)

Groupe A :
Vendredi 10 octobre 2014 :
80' : Lettonie 0 - 2 Islande ..................... Gylfi Sigurdsson (66'); Aron Gunnarsson (77')
80' : Pays-Bas 1 - 1 Kazakhstan .................. Klaas Jan Huntelaar (62') - Rinat Abdulin (17')
80' : Turquie 1 - 2 République Tchèque ........... Umut Bulut (8') - Tomas Sivok (15'); Borek Dockal (58')

Groupe B :
Vendredi 10 octobre 2014 :
80' : Belgique 6 - 0 Andorre ..................... Kevin de Bruyne (P. 31', 34'); Nacer Chadli (37'); Divock Origi (59'); Dries Mertens (65', 68')
80' : Chypre 1 - 2 Israël ........................ Constantinos Makridis (67') - Omer Damari (38'); Tal Ben Haim (45')
80' : Pays de Galles 0 - 0 Bosnie-Herzégovine

Groupe H :
Vendredi 10 octobre 2014 :
80' : Bulgarie 0 - 1 Croatie ..................... Ivica Olic (36')
80' : Italie 1 - 1 Azerbaïdjan ................... Giorgio Chiellini (44') - Giorgio Chiellini (CSC 77')
80' : Malte 0 - 3 Norvège ........................ Mats Moller Daehli (22'); Joshua King (26', 49')

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)

Groupe A :
Vendredi 10 octobre 2014 :
85' : Lettonie 0 - 2 Islande ..................... Gylfi Sigurdsson (66'); Aron Gunnarsson (77')
85' : Pays-Bas 2 - 1 Kazakhstan .................. Klaas Jan Huntelaar (62'); Ibrahim Afellay (82') - Rinat Abdulin (17')
85' : Turquie 1 - 2 République Tchèque ........... Umut Bulut (8') - Tomas Sivok (15'); Borek Dockal (58')

Groupe B :
Vendredi 10 octobre 2014 :
85' : Belgique 6 - 0 Andorre ..................... Kevin de Bruyne (P. 31', 34'); Nacer Chadli (37'); Divock Origi (59'); Dries Mertens (65', 68')
85' : Chypre 1 - 2 Israël ........................ Constantinos Makridis (67') - Omer Damari (38'); Tal Ben Haim (45')
85' : Pays de Galles 0 - 0 Bosnie-Herzégovine

Groupe H :
Vendredi 10 octobre 2014 :
85' : Bulgarie 0 - 1 Croatie ..................... Ivica Olic (36')
85' : Italie 2 - 1 Azerbaïdjan ................... Giorgio Chiellini (44', 82') - Giorgio Chiellini (CSC 77')
85' : Malte 0 - 3 Norvège ........................ Mats Moller Daehli (22'); Joshua King (26', 49')

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)

Groupe A :
Vendredi 10 octobre 2014 :
90' : Lettonie 0 - 3 Islande ..................... Gylfi Sigurdsson (66'); Aron Gunnarsson (77'); Rurik Gislason (90')
90' : Pays-Bas 3 - 1 Kazakhstan .................. Klaas Jan Huntelaar (62'); Ibrahim Afellay (82'); Robin van Persie (P. 89') - Rinat Abdulin (17')
90' : Turquie 1 - 2 République Tchèque ........... Umut Bulut (8') - Tomas Sivok (15'); Borek Dockal (58')

Groupe B :
Vendredi 10 octobre 2014 :
90' : Belgique 6 - 0 Andorre ..................... Kevin de Bruyne (P. 31', 34'); Nacer Chadli (37'); Divock Origi (59'); Dries Mertens (65', 68')
90' : Chypre 1 - 2 Israël ........................ Constantinos Makridis (67') - Omer Damari (38'); Tal Ben Haim (45')
90' : Pays de Galles 0 - 0 Bosnie-Herzégovine

Groupe H :
Vendredi 10 octobre 2014 :
90' : Bulgarie 0 - 1 Croatie ..................... Ivica Olic (36')
90' : Italie 2 - 1 Azerbaïdjan ................... Giorgio Chiellini (44', 82') - Giorgio Chiellini (CSC 77')
90' : Malte 0 - 3 Norvège ........................ Mats Moller Daehli (22'); Joshua King (26', 49')

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)

Groupe A :
Vendredi 10 octobre 2014 :
FIN : Lettonie 0 - 3 Islande ..................... Gylfi Sigurdsson (66'); Aron Gunnarsson (77'); Rurik Gislason (90')
FIN : Pays-Bas 3 - 1 Kazakhstan .................. Klaas Jan Huntelaar (62'); Ibrahim Afellay (82'); Robin van Persie (P. 89') - Rinat Abdulin (17')
FIN : Turquie 1 - 2 République Tchèque ........... Umut Bulut (8') - Tomas Sivok (15'); Borek Dockal (58')

Groupe B :
Vendredi 10 octobre 2014 :
FIN : Belgique 6 - 0 Andorre ..................... Kevin de Bruyne (P. 31', 34'); Nacer Chadli (37'); Divock Origi (59'); Dries Mertens (65', 68')
FIN : Chypre 1 - 2 Israël ........................ Constantinos Makridis (67') - Omer Damari (38'); Tal Ben Haim (45')
FIN : Pays de Galles 0 - 0 Bosnie-Herzégovine

Groupe H :
Vendredi 10 octobre 2014 :
FIN : Bulgarie 0 - 1 Croatie ..................... Ivica Olic (36')
FIN : Italie 2 - 1 Azerbaïdjan ................... Giorgio Chiellini (44', 82') - Giorgio Chiellini (CSC 77')
FIN : Malte 0 - 3 Norvège ........................ Mats Moller Daehli (22'); Joshua King (26', 49')

Les Pays-Bas se font peur face au Kazakhstan



Les Pays-Bas ont assuré le service minimum face au Kazakhstan en s'imposant 3 à 1 après avoir été menés au score jusqu'à l'heure de jeu, en match des qualifications (groupe A) pour l'Euro-2016, vendredi à Amsterdam.

Après une défaite en match amical en Italie le mois dernier, puis un revers en République Tchèque en ouverture des éliminatoires, Guus Hiddink, successeur de Louis van Gaal à la tête des Oranje, tient son premier succès cette saison. Mais les Néerlandais ont éprouvé bien des difficultés.

Le Kazakhstan, bien regroupé et sans complexe, s'est même permis d'ouvrir la marque sur un coup de tête de Renat Abdoulin au quart d'heure de jeu (17e). Si Robin van Persie s'est créé quelques possibilités de but en première période, Arjen Robben et les siens ont peiné à s'approcher de la cage d'Alexander Mokin.

Pourtant, Hiddink avait renoncé au réaliste 5-3-2 instauré par Van Gaal durant la Coupe du monde au profit d'un plus flamboyant (sur papier du moins) 4-3-3. Mais les meneurs de jeu Ibrahim Afellay et Wesley Sneijder se sont souvent marché sur les pieds tandis que les Robben, Van Persie et Jeremain Lens ont été très peu servis en bons ballons aux avant-postes.

Il a fallu patienter jusqu'à l'heure de jeu pour voir les Oranje inscrire un premier but par Klaas-Jan Huntelaar, tout juste rentré en jeu placé sa tête décisive (62e).

Un envoi de Robben a ensuite trouvé le cadre du but kazakh (64e) tandis que les hommes de Yuri Krasnozhan étaient réduits à dix suite après l'expulsion de Baurzhan Dzholchiyev pour une agression sur Afellay.

Ce dernier, qui effectuait son retour en sélection après deux ans d'absence, délivrait les siens en inscrivant le but du 2-1 d'un tir dévié à la 82e, avant le 3-1 signé par Van Persie sur penalty à la 89e.

Fifa.com (10/10/2014)

Service minimum pour l'Italie, maximum pour la Belgique



Rapidement menés 1-0, les Pays-Bas ont inversé la tendance contre le modeste Kazakhstan (3-1), tandis que l'Italie, un temps tenue en échec, a battu l'Azerbaïdjan (2-1), vendredi lors de la 2e journée de qualifications pour l'Euro-2016.

Troisièmes du Mondial cet été, les Néerlandais se sont retrouvés menés à Amsterdam, à peine le premier quart d'heure de jeu écoulé, après une tête d'Abdulin (17) sur un corner. Ils ont souffert pendant une heure, assiégeant la moitié de terrain adverse en vain, jusqu'à l'égalisation d'Huntelaar (62), de la tête, servi par Afellay, qui donnait définitivement l'avantage aux Oranje vingt minutes plus tard.

Les joueurs de Guus Hiddink se relancent après deux défaites post-Mondial, une en amical en Italie (2-0) et une en République tchèque (2-1) pour leurs débuts en qualifications.Victorieuse en Lettonie, une nouvelle fois 3-0, la surprenante Islande poursuit son parcours sans-faute et prend la tête du groupe A, avec 6 points, aux côtés des Tchèques, qui ont enchaîné un deuxième succès en Turquie (2-1). Les Pays-Bas sont troisièmes.

A Palerme, l'Italie a signé face à l'Azerbaïdjan sa deuxième victoire (2-1) en qualifications, après un succès inaugural en Norvège (2-0). Les joueurs d'Antonio Conte ont toutefois eu besoin de près d'une mi-temps pour ouvrir le score, par Chiellini, de la tête, sur un corner de Pirlo (44). Et après avoir mis son équipe en difficulté en marquant contre-son-camp (76), c'est encore Chiellini, auteur des trois buts de la rencontre, qui redonnait l'avantage aux Italiens (82).

L'Italie est en tête du groupe H, en compagnie des Croates, vainqueurs en Bulgarie (1-0). La Norvège a su rebondir à Malte (3-0).

Après le report en mars 2015 de son match en Israël, la Belgique n'a pas manqué son entrée en lice dans ces qualifications. A Bruxelles, les Belges ont assommé Andorre, 6 à 0, en deux temps : trois buts en sept minutes en première période, trois autres en neuf minutes en seconde.

Israël s'est imposé (2-1) à Chypre. C'est le Pays de Galles, qui a concédé le nul (0-0) à domicile contre la Bosnie, qui mène le groupe B avec 4 points, devant Belges, Israéliens et Chypriotes (3 pts).

La deuxième journée des qualifications à l'Euro-2016 se poursuit samedi avec les groupes D, F et I, et notamment un déplacement de l'Allemagne, championne du monde, en Pologne.

Fifa.com (10/10/2014)

Chiellini fait la différence pour l'Italie



Le défenseur de la Juventus Giorgio Chiellini a marqué trois fois vendredi, dont un but contre son camp, offrant à l'Italie une difficile victoire 2-1 face à l'Azerbaïdjan, lors de la 2e journée de qualifications pour l'Euro-2016.

Le match a été long à démarrer à Palerme. Les joueurs d'Antonio Conte ont eu besoin de près d'une mi-temps pour ouvrir le score, par Chiellini, de la tête, sur un corner de Pirlo (44).

La rencontre aurait alors été bien terne face à une nation figurant à la 95e place du classement Fifa sans un Chiellini qui a à son corps défendant relancé le suspense en inscrivant un but contre son camp à la 76e, sous la pression de Rauf Aliyev.

La Nazionale a poussé dans le dernier quart d'heure, après plusieurs changements réalisés par l'entraîneur Antonio Conte. Mais c'est une nouvelle fois le défenseur central de la Juve qui a fait basculer le match, en redonnant l'avantage aux Italiens à la 82e de la tête.

L'Italie, qui signe sa deuxième victoire en qualifications, après un succès inaugural en Norvège (2-0) est en tête du groupe H, en compagnie des Croates, vainqueurs en Bulgarie (1-0).

Fifa.com (10/10/2014)

L'Allemagne tombe, la Grèce ne se relève pas



Les champions du monde sont tombés. Après leur titre au Brésil, les hommes de Joachim Löw avaient eu du mal à se remettre en route, tombant face à l'Argentine et souffrant contre l'Ecosse. Samedi lors de la 2e journée des éliminatoires de l'Euro-2016, l'Allemagne a cette fois été battue par la Pologne (2-0).

Groupe D
Un de chute pour l'Allemagne : Les Allemands avaient déjà souffert lors de la première journée face à l'Ecosse (2-1) et ces débuts d'éliminatoires difficiles confirment que l'après-Mondial n'est pas simple pour les champions du monde. Samedi, Müller et les autres sont tombés à Varsovie face à une solide équipe de Pologne qui prend les commandes du groupe. Les Allemands craignaient Lewandowski, mais ce sont Milik et Mila qui ont inscrit les buts polonais. Dans les autres matches, l'Eire a profité de la réception du nouveau venu Gibraltar pour décrocher une deuxième victoire consécutive (7-0, avec un triplé de Robbie Keane). Pour Gibraltar, la découverte du haut niveau est, sans surprise, douloureuse avec un deuxième 7-0 d'affilée. L'Ecosse a de son côté pris ses premiers points avec un succès étriqué face à la Géorgie (1-0).

Groupe F
L'Irlande du Nord en tête : En battant les Iles Féroé 2-0, l'Irlande du Nord s'est installée en tête de ce groupe homogène et ouvert. La Grèce de son côté, 8e de finaliste du Mondial, a décidément du mal. Battue en ouverture par la Roumanie, elle n'a pu ramener qu'un seul point de Finlande (1-1) et traîne à la cinquième place. La Roumanie de son côté n'a pas réussi à confirmer son excellent succès initial face à la Grèce. Lors de cette deuxième journée, les Roumains n'ont pu faire mieux qu'un nul 1-1 à domicile contre la Hongrie, qui ouvre ainsi son compteur.

Groupe I
Partages de points : Soirée de matches nuls dans le groupe I. L'Albanie et le Danemark se sont neutralisés (1-1) et occupent la tête du groupe avec quatre points. Dans l'autre match, l'Arménie y a cru presque jusqu'au bout, mais la Serbie, qui jouait son premier match dans ces éliminatoires, est revenue au score à la dernière minute grâce à Tosic (1-1). Les deux équipes comptent un point. Le Portugal, battu en ouverture par l'Albanie, était de son côté mobilisé par un match amical en France. Battus 2-1, les coéquipiers de Cristiano Ronaldo ne vont pas bien.

Fifa.com (11/10/2014)

Victoire historique de la Pologne sur l'Allemagne



La Pologne a surpris l'Allemagne (2-0) championne du monde pour décrocher une première victoire historique sur son illustre voisin, samedi à Varsovie, lors de la deuxième journée des qualifications à l'Euro-2016.

Grâce à deux buts en contre de Milik et Mila en seconde période, la Pologne a décroché son premier succès sur l'Allemagne depuis leur première confrontation en 1933.

Après la victoire laborieuse sur l'Ecosse (2-1) le mois dernier en ouverture, la Mannschaft a connu sa première défaite dans des éliminatoires (européennes ou mondiales) depuis le 3-0 encaissé à domicile face à la République Tchèque le 17 octobre 2007 en route vers l'Euro-2008. L'équipe de Joachim Löw se retrouve reléguée au 3e rang du groupe D derrière la Pologne et l'Irlande, qui avait infligé quelques heures plus tôt un 7-0 à Gibraltar (comme les Polonais le mois dernier).

Privé de nombreux éléments-clés comme Schweinsteiger, blessé (genou) depuis la finale mondiale, et Özil, stoppé pour trois mois (ligaments croisés), Löw alignait un onze inédit pour ce premier match à l'extérieur depuis la victoire sur l'Argentine (1-0) en finale mondiale au Maracana. Le sélectionneur confiait le milieu défensif au duo Kroos-Kramer, les clés du jeu à Götze, la pointe de l'attaque à Muller, et offrait une première chance au milieu offensif Bellarabi et une première titularisation au latéral Rüdiger.

Sifflée à chaque touche de balle par un stade plein à craquer, l'équipe allemande dominait la première période face à une formation locale regroupée et misant sur le contre et un exploit de son buteur néo-bavarois Robert Lewandowski. La Mannschaft se créait les meilleures occasions dans les dix dernières minutes avant la pause. Sollicité à droite, Götze renversait le jeu sur Bellarabi au deuxième poteau mais la reprise du plat du pied de l'attaquant de Leverkusen passait devant le but de Szczesny (38).

Dans la minute suivante, Schürrle lançait au centre Müller qui entrait dans la surface mais tergiversait pour finalement voire sa frappe détournée par le gardien d'Arsenal. L'équipe de Löw se faisait surprendre peu après le retour du vestiaire. Sur un centre adressé de la droite par Piszczek, Milik gagnait le duel aérien avec Boateng pour ouvrir la marque de la tête (51, 1-0).

Comme en 2012
L'Allemagne a immédiatement repris le contrôle du ballon face à un adversaire encore plus recroquevillé en défense pour conserver son petit avantage.

Les Götze (53, 87), Schürrle (61) et Bellarabi (79) butaient sur un Szczesny très sûr dans ses interventions. Quelques minutes après son entrée en jeu, Podolski, d'une reprise tendue, faisait trembler la barre transversale et le public de son pays natal (81). Et sur un nouveau contre, Lewandowski servait Mila pour le 2-0. Un score identique à celui de la triste défaite contre l'Italie dans ce même Stade National en demi-finales de l'Euro-2012.

Un dernier coup-franc parfaitement enroulée par Kroos terminait sa course juste au-dessus de la lucarne droite du portier polonais dans le temps additionnel. Les champions du monde seront à l'épreuve de l'Irlande mardi à Gelsenkirchen tandis que la Pologne visera une 3e victoire en accueillant l'Ecosse.

Fifa.com (11/10/2014)

Les grands déjà attendus au tournant



L'Allemagne et l'Espagne battus, les Pays-Bas et l'Italie vainqueurs dans la douleur, la Turquie, la Suisse et le Portugal à la recherche de leur première victoire : les grands d'Europe vont devoir se reprendre lors de la troisième journée des qualifications pour l'UEFA EURO 2016.

Dans le même temps, on assiste au retour au premier plan de pays comme la République tchèque, l'Autriche et la Roumanie, et l'émergence d'autres prétendants comme l'Islande, le Pays de Galles et la Slovaquie, qui devront cependant confirmer dès cette troisième journée.

L'affiche
Islande - Pays-Bas, Groupe A, 13 octobre, Reykjavik, Stade Laugardalsvöllur, 20h45 (heure locale)

Co-leader du Groupe A avec la République tchèque, l'Islande réalise le départ le plus tonitruant de son histoire avec deux victoires sur le même score de 3:0. Les hommes de Lars Lagerbäck font preuve d'une grande solidarité et bénéficient de la forme de Gylfi Sigurdsson, buteur lors des deux rencontres. Face à ce groupe compact, les Pays-Bas ne pourront sans doute pas miser uniquement sur des exploits de leurs individualités à l'image de Arjen Robben et Klaas-Jan Huntelaar qui ont fait basculer le match contre Kazakhstan, alors qu'ils étaient menés 0:1 à la pause. Les demi-finalistes de la dernière Coupe du Monde de la FIFA n'ont pas encore retrouvé leur rythme de croisière, aussi bien en attaque qu'en défense, où les deux buts encaissés à Prague (1:2) lors de la première journée ont laissé des traces.

A voir
- Battue à domicile par Chypre (1:2) puis tenue en échec au Pays de Galles (0:0), la Bosnie-Herzégovine a déjà un besoin urgent de points. Les hommes de Safet Susic passeront un examen redoutable face la Belgique. Les Diables Rouges ont déroulé et fait le plein de confiance contre Andorre (6:0) à l'image de Divock Origi, auteur d'une prestation remarquée.

- Difficile vainqueur de l'Ecosse (2:1) et battue en Pologne (2:0) lors des deux premières journées, la Nationalmannschaft occupe la troisième place de son groupe, après avoir concédé sa première défaite en qualification depuis 33 matches. Les champions du monde se créent de nombreuses occasions mais ne sont pas en réussite au niveau du dernier geste. Il leur reste trois jours pour faire les réglages nécessaires avant la visite d'un autre prétendant à la qualification, la République d'Irlande.

Le saviez-vous ?
Objectif qui tient à cœur : Le Gallois Gareth Bale est bien décidé à réussir l'exploit de qualifier son pays pour la phase finale de l'EURO, une performance que ses glorieux prédécesseurs Ian Rush, Mark Hugues ou encore Ryan Giggs n'ont pas sur réaliser. "Je veux écrire l’histoire en qualifiant l’équipe pour une compétition majeure. Pour moi, se qualifier pour l’Euro 2016 serait aussi excitant que de gagner la Ligue des champions."

Encore dans le coup : L'Irlandais Robbie Keane, 34 ans, auteur d'un coup du chapeau contre Gibraltar est devenu le meilleur buteur de l’histoire des qualifications de l'UEFA EURO avec 21 buts. Par la même occasion, il a même décroché en 17 minutes le record du triplé le plus rapide dans la compétition battant ainsi celui de Marco van Basten en 1990 contre Malte.

Le vert est dans la place : Les deux équipes de la Verte Erin, la République d'Irlande et l'Irlande du Nord réalisent un parcours sans faute en ayant remporté chacun leurs deux premiers matches, avec la première place de leur groupe respectif à la clé.

La stat
14 - Soit le nombre de buts concédés en deux matches par Gibraltar, un record pour le dernier pays affilié à l'UEFA.

Entendu...
"Je ne crois pas que nous soyons dans une dynamique négative" - Vicente del Bosque, sélectionneur de l'Espagne

Fifa.com (12/10/2014)

La Suède sans Ibrahimovic contre le Liechtenstein



L'attaquant Zlatan Ibrahimovic n'est pas dans le onze de départ de la Suède dimanche soir contre le Liechtenstein en qualifications de l'Euro-2016, a annoncé la Fédération suédoise de football (SvFF).

"Malheureusement, on ne peut pas compter avec Zlatan Ibrahimovic. Sa blessure l'empêche encore de jouer mais il sera sur le banc avec le reste de l'équipe", a indiqué la Fédération suédoise de football sur son site internet.

Le gardien Andreas Isaksson prend le brassard de capitaine.

Ibrahimovic, qui souffre du talon, a joué pour la dernière fois le 21 septembre avec le Paris SG en Championnat de France contre Lyon.

La Suède a entamé sa campagne de qualification par deux nuls, l'un en Autriche (1-1) le 8 septembre avec Ibrahimovic, l'autre à domicile jeudi contre la Russie (1-1) sans son attaquant vedette.

Fifa.com (12/10/2014)

Belgique : Origi fait son trou



L'attaquant de Lille Divock Origi, très convaincant contre Andorre (6-0), vendredi, après avoir réussi un excellent Mondial l'été dernier, est occupé à faire son trou au sein de l'effectif des Diables Rouges appelé à affronter la Bosnie en match de qualification pour l'Euro-2016, lundi.

Un but, une passe décisive et deux envois sur le cadre. Certes, c'était contre la modeste formation andorrane mais la prestation du jeune homme (19 ans) n'a laissé personne indifférent.

"Il est archi doué. Techniquement, c'est un monstre. Mais, surtout, c'est un travailleur hors pair. A l'entraînement, je le vois bosser comme un fou", note le capitaine belge Vincent Kompany.

"S'il continue de la sorte, dans quelques années, il sera parmi les cinq ou dix meilleurs attaquants du monde", parie même le joueur de Manchester City.

La presse belge a elle aussi multiplié les superlatifs après la prestation du Diable. Et la plupart des journaux locaux l'ont désigné meilleur joueur de la rencontre avec le meneur de jeu Kevin De Bruyne.

Appelé pour la première fois en équipe de Belgique à l'occasion de la Coupe du monde pour remplacer Christian Benteke, forfait après une rupture d'un tendon d'Achille, Origi a été la révélation belge de l'épreuve brésilienne, alors qu'il s'attendait à n'être que le substitut de Romelu Lukaku. C'est pourtant lui qui a éclipsé l'attaquant d'Everton.

"De plus en plus comme un homme"
"J'ai beaucoup d'admiration pour Lukaku. Il est déjà loin dans son développement. Il est absolument quelqu'un que je regarde. Une fois, je joue, une autre fois c'est son tour. C'est le choix du coach", indique le Lillois.

Origi a été transféré cet été contre 12 millions d'euros du LOSC à Liverpool qui l'a toutefois laissé une saison supplémentaire faire ses gammes en Ligue 1 dans le nord de la France. Origi a déjà marqué trois buts cette saison dans le championnat français.

"Le coach René Girard me fait confiance. Je sens que je fais des progrès. Je joue de plus en plus comme un homme. Le dernier Mondial a certainement accéléré mon développement", se félicite le Belge.

La semaine dernière le manager de Liverpool Brendan Rodgers a déclaré attendre l'arrivée du Diable Rouge avec impatience. Les Reds éprouvent des difficultés en attaque après le départ de Suarez vers le Barça et les débuts timides de Mario Balotelli.

"Je prends les déclarations de Rodgers comme un grand compliment. Je sais qu'il me voulait immédiatement, dès cette saison. Liverpool me suit attentivement. J'ai déjà rencontré à deux ou trois reprises un scout après un match. Je reçois de temps à autre un feedback. Mais C'est quand même positif que je puisse encore me développer à Lille", explique le jeune prodige.

Légèrement blessé à l'arrière d'une cuisse, Origi devrait toutefois être apte à jouer en Bosnie lundi. Entre lui et Lukaku, c'est du 50-50.

Fifa.com (12/10/2014)

Le Portugal en chantier



Fébrilité défensive, un milieu en manque de repères et l'habituel gâchis attaquant: l'échec du Portugal samedi en amical face à la France (2-1) montre que la reconstruction de l'équipe de Cristiano Ronaldo n'est qu'à son tout début.

La presse sportive portugaise dressait toutefois un bilan mitigé du premier match de l'ère Fernando Santos, sélectionneur qui a remplacé Paulo Bento après le fiasco du Mondial-2014 et l'humiliante défaite infligée à domicile par l'Albanie (1-0) en ouverture des qualifications pour l'Euro-2016.

"Espoir dans l'avenir" et "Une lumière s'allume" titraient les quotidiens A Bola et Record, relevant des "indicateurs positifs" en vue du déplacement au Danemark mardi, où le Portugal tentera de renouer avec le succès pour s'extraire de la dernière place du groupe I.

Malgré le résultat, la critique saluait la décision de Fernando Santos d'abandonner le traditionnel schéma tactique de la Seleçao, un 4-3-3 devenu trop prévisible où l'absence d'un avant-centre d'envergure internationale était flagrante.

Le Portugal s'est ainsi présenté sur la pelouse du Stade de France en formant un 4-4-2 avec un milieu en losange, devant lequel Ronaldo et Nani évoluaient en totale liberté.

Ce système a pourtant semblé trop exigeant pour Danny, perdu entre le rôle de milieu offensif et celui de faux N.9, ainsi que pour les latéraux Cédric et Eliseu, débordés par des Français qui surgissaient aisément en surnombre.

Cette incapacité à faire pression en bloc et à défendre sur toute la largeur du terrain a été évidente lors des deux buts français, que Fernando Santos a préféré mettre sur le compte d'erreurs "enfantines".

Peu de ballons pour Ronaldo
Mais sans la copie passable fournie par la charnière centrale, où Pepe a été associé à Bruno Alves puis à Ricardo Carvalho, le score aurait été plus lourd.

Au plan offensif, l'idée de placer Cristiano Ronaldo plus proche du but adverse n'a pas porté ses fruits, car l'attaquant vedette du Real Madrid a disposé seulement de trois occasions pour créer le danger.

Nani et Danny gâchaient une occasion chacun et voilà résumé l'essentiel des frissons provoqués à la défense française par les Lusitaniens, qui ont tout de même réduit l'écart sur un pénalty.

Au milieu, Santos a testé plusieurs configurations où seul Joao Moutinho semble avoir sa place assurée en dépit d'un match plutôt éteint, lui qui était déjà le seul rescapé de l'équipe-type de Bento dans ce secteur.

Sorti de sa retraite internationale après quatre ans d'absence, Tiago est apparu mal à l'aise dans le rôle de milieu récupérateur avant de retrouver un peu ses marques dans celui de relayeur.

La jeune garde composée par William Carvalho, André Gomes et le débutant Joao Mario a montré quelques éclats, mais le manque de cohésion et d'automatismes de l'entre-jeu portugais ne lui a que rarement permis de rivaliser avec le trio Cabaye-Pogba-Matuidi.

Fernando Santos a très peu de temps pour faire toutes les corrections nécessaires avant d'entrer dans le dur face au Danemark, d'autant qu'il ne pourra pas s'y asseoir sur le banc en raison de la suspension de huit matches qu'il doit encore purger.

Fifa.com (12/10/2014)

L'Allemagne à la traîne



Trois mois après son triomphe mondial au Maracana, l'Allemagne est à la peine et même à la traîne dans le groupe D des qualifications à l'Euro-2016 après sa première défaite historique (2-0) samedi chez le voisin polonais.

La gifle reçue à domicile contre l'Argentine (4-2) début septembre pouvait être attribuée à un match de reprise sans enjeu. La victoire à l'arrachée contre l'Ecosse (2-1) n'avait pas convaincu mais permis de débuter les qualifications sur de bons rails.

Cette fois, c'est une défaite qui relègue la Mannschaft dans l'ombre de la Pologne et de l'Irlande, deux équipes à 6 points, et met fin à deux séries dans l'exercice des qualifications (européennes ou mondiales): l'invincibilité en 33 matches depuis le faux-pas à domicile contre la République tchèque (3-0) le 17 octobre 2007 et le premier revers à l'extérieur depuis le déplacement en Turquie (1-0) le 10 octobre 1998.

La vie est-elle donc plus difficile dans la peau d'un champion du monde ? Faut-il s'inquiéter pour la Mannschaft qui a en outre concédé sept buts en trois sorties ?

Pas particulièrement, selon le sélectionneur Joachim Löw: "Malgré la défaite, la vie n'est pas plus difficile. Elle est bien plus belle qu'avant le Mondial".

Et de souligner que "chaque adversaire veut se donner encore plus face au champion du monde". D'avouer qu'il "y a plus de changements notoires après le Mondial" dans l'équipe: "Au-delà des trois retraités (Lahm, Klose et Mertesacker), l'équipe manque de quatre ou cinq joueurs-clés tels Mesut Özil, Sami Khedira et bien sûr Bastian Schweinsteiger".

Des absents et des jeunes
Pour lui, les jeunes arrivants, tels les latéraux Erik Durm et Antonio Rüdiger et le milieu défensif Christoph Kramer, qui totalisent à eux trois une moyenne d'âge de 22 ans et seulement 13 capes, "doivent profiter des deux prochaines années pour gagner de l'expérience".

Les absences n'ont pas empêché la Mannschaft de dominer très nettement la partie, mais sans jamais pouvoir concrétiser cette supériorité, laissant le poids sur une défense où le retour en charnière de Mats Hummels n'a pas évité deux buts en contres.

La faute au portier d'Arsenal, Wojciech Szczesny, qui a tout sorti sur sa ligne. Mais aussi à la pelletée d'occasions manquées notamment par Mario Götze, le buteur héros de la finale mondiale, Thomas Müller, l'auteur du doublé face à l'Ecosse, et Karim Bellarabi, par ailleurs excellent pour sa première sélection.

"Je ne vois rien de dramatique car on a eu assez d'occasions. Il faut juste tirer les leçons de ce match. Je suis sûr qu'on saura inverser la tendance", a affirmé le sélectionneur de 54 ans, qui ne voit "pas de gros problèmes dans ces qualifications".

Pas plus d'inquiétude chez Götze. "Ce n'était pas notre jour. Mardi (contre l'Irlande), on va prendre les trois points et on verra les choses différemment", a promis "Super Mario" qui, en l'absence d'Özil, doit renouer avec un rôle de stratège alors que Toni Kroos est maître du milieu défensif.

Une victoire remettrait évidemment la Mannschaft sur de bons rails, d'autant que l'adversaire suivant, le 14 novembre, sera Gibraltar, un nouveau venu dans le giron européen face auquel le groupe de Löw pourra travailler sa différence de buts...

Fifa.com (12/10/2014)

Rooney assure le service minimum à l'Angleterre



L'Angleterre s'est difficilement imposée à Tallinn face l'Estonie (1-0) grâce à un nouveau but de Wayne Rooney, dimanche lors de la 3e journée des éliminatoires de l'Euro 2016.

Après deux victoires, en Suisse (2-0) et face à Saint Marin (5-0), l'équipe aux Trois lions, qui a évolué à 11 contre 10 pendant toute une mi-temps, continue son sans faute dans ces qualifications. En tenant compte également des éliminatoires pour le Mondial-2014, c'est la dixième victoire de suite en éliminatoires pour Wayne Rooney et ses coéquipiers, nouveau record pour une équipe d'Angleterre.

Le capitaine anglais a encore été le héros de la rencontre. Certes, il a gâché trois grosses occasions en première période, sur un magnifique ballon de Wilshere (15), un centre de Baines (17) et un autre de Delph (39). Il a aussi tiré au-dessus un coup franc bien placé aux 25 mètres (50), deux minutes après l'exclusion de Klavan, le capitaine estonien, pour un deuxième carton jaune (48).

Mais la persévérance de Rooney a payé sur un superbe coup-franc, aux 20 mètres (0-1, 73). Pour sa 99e sélection, l'attaquant de Manchester United a inscrit son 43e but en équipe nationale, ce qui le porte désormais à six unités seulement du record de Sir Bobby Charlton. Il aurait même dû marquer un doublé mais a perdu son duel avec le gardien (90+3).

Toutefois, à 11 contre 10, et même avec les entrées de Oxlade-Chamberlain (61) et Sterling (65), les joueurs de Roy Hodgson n'ont pas convaincu et ont peiné pour se montrer dangereux face à la défense adverse. Ils n'ont cependant jamais été inquiété non plus, hormis ce tir juste à coté de Zenjov en tout début de rencontre (1).

Les Anglais ont d'ores et déjà fait un grand pas vers l'Euro-2016 avec ce nouveau succès, qui conforte un peu plus leur place de leader du groupe E. Ils accueilleront la Slovénie en toute tranquillité à Wembley le mois prochain.

Fifa.com (12/10/2014)

L'Espagne se reprend, l'Angleterre confirme



Battue par la Slovaquie lors de la précédente journée, l'Espagne a réagi dimanche lors de la 3e journée des éliminatoires de l'Euro-2016 avec un succès 4-0 au Luxembourg, marqué par le premier but en sélection de Diego Costa. L'Angleterre de son côté a décroché une troisième victoire en trois matches.

Groupe C
L'Espagne réagit : La Roja a fait le nécessaire. Après la défaite de jeudi en Slovaquie (2-1), il ne fallait pas laisser le doute s'installer. En battant le Luxembourg 4-0 à l'extérieur, les Espagnols ont apporté quelques réponses. La meilleure nouvelle de la soirée pour les champions d'Europe est venue de Diego Costa, qui a enfin inscrit son premier but en sélection. Quant à Casillas, auteur d'une nouvelle erreur en Slovaquie, il est resté sur le banc, Vicente del Bosque choisissant de titulariser De Gea. Les Espagnols restent tout de même à trois longueurs du leader du groupe, la Slovaquie, qui a obtenu au Bélarus une troisième victoire en trois journées (3-1 avec notamment un doublé de Hamsik). L'Ukraine, qui a battu la Macédoine 1-0, est à hauteur de l'Espagne avec six points.

Groupe E
L'Angleterre sur sa lancée : Les favoris ont fait le travail dans les pays baltes. L'Angleterre est ainsi allée gagner 1-0 en Estonie grâce à un but de Rooney, qui en compte désormais 43 en 99 sélections. Vainqueurs de leurs trois matches, les Anglais sont en tête du groupe. Ils sont suivis par la Slovénie, qui l'a emporté en Lituanie 2-0 avec un doublé de Novakovic. Le troisième match du groupe, Saint-Marin - Suisse, se tiendra mardi et peut permettre aux Helvètes de repartir du bon pied après deux défaites inaugurales.

Groupe G
L'Autriche prend les commandes : La Suède sait sa débrouiller sans Ibrahimovic. Malgré l'absence de sa star, toujours gêné par une douleur au talon, l'équipe d'Erik Hamren s'est imposée 2-0 contre le très modeste Liechtenstein grâce à Zerkin et Durmaz. La Suède a gagné mais c'est bien l'Autriche qui est en tête du groupe. Les Autrichiens ne font pas beaucoup de bruit et n'ont marqué que quatre buts en trois matches mais ils les rentabilisent. Avec leur succès 1-0 sur le Monténégro, les voilà premiers avec 7 points. Ils profitent aussi de la contre-performance de la Russie, qui n'est pas parvenue à se défaire à domicile de la Moldavie (1-1). La Russie et la Suède ont 5 points.

Fifa.com (12/10/2014)

La Suède au petit trot contre le Liechtenstein



La Suède a assuré l'essentiel en remportant contre le Liechtenstein sa première victoire (2-0) en qualification à l'Euro-2016, dimanche à Solna.

Avec cinq points, la Suède monte à la deuxième place du groupe G, derrière l'Autriche qui en a sept, et à égalité avec la Russie, qui a fait la mauvaise opération du jour avec son nul à domicile contre la Moldavie (1-1).

L'absence du capitaine Zlatan Ibrahimovic, qui souffre toujours du talon, n'a pas été préjudiciable. Il suffisait de trouver la faille dans une défense évoluant complètement repliée sur son but après une dizaine de minutes.

Les Suédois ont pu compter encore sur Zengin, grâce à une frappe qui, contrée par un défenseur, lobait le gardien (34e). L'ailier d'Eskisehirspor (1re division turque) avait déjà signé le but égalisateur en Autriche (1-1) et délivré une passe décisive contre la Russie (1-1 également) à des moments où son équipe peinait.

Juste après la pause, Durmaz marquait de la semelle son premier but en sélection. Il profitait d'un dégagement manqué du gardien, mis dans une position délicate par une passe en retrait dans la surface.

La dernière rencontre de l'année est prévue au Monténégro le 15 novembre, les Suédois espérant qu'Ibrahimovic sera en pleine possession de ses moyens à ce moment-là.

Fifa.com (12/10/2014)

L'Espagne retrouve le chemin de la victoire



L'Espagne, toujours traumatisée par son échec au dernier Mondial et une série de prestations très décevantes, s'est quelque peu rassurée en s'imposant 4 à 0 sur le terrain du Luxembourg, dimanche soir en match de qualification pour l'Euro-2016.

Battue en Slovaquie (2-1) jeudi, la Roja a logiquement pris le dessus sur les Grands-Ducaux grâce à des buts de Silva (27e), Alcacer (42e), Diego Costa (69) et Bernat (88e).

Vicente del Bosque avait opéré quatre changements dans son onze de base trois jours après le revers slovaque. Iker Casillas, très critiqué jeudi, Raul Albiol, Juanfran et Cesc Fabregas ont cédé leur place à David de Gea, Marc Bartra, Dani Carvajal et Paco Alcacer.

Face à une sélection luxembourgeoise bien regroupée, l'Espagne a pris son temps pour faire sauter le verrou local sur une pelouse rendue glissante par la pluie. David Silva, d'un tir du gauche imparable, a libéré la Roja avant qu'Alcacer ne double la mise juste avant la pause d'une jolie frappe sèche croisée du pied droit.

Malheureux dans toutes ses tentatives et sifflé par une partie du public, Diego Costa a enfin ouvert son compteur en sélection en émergeant d'un cafouillage dans la surface de réparation locale. La Roja a ensuite géré son avance, Del Bosque faisant tourner son effectif. Dans une fin de match poussive égayée par la sortie de... Shakira, Bernat a ajouté un quatrième but pour les visiteurs à deux minutes de la fin.

Cette victoire permet à l'Espagne de compter six points, comme l'Ukraine, après trois matches dans un Groupe C toujours emmené par la Slovaquie (9 points).

Mais le niveau de jeu des hommes de Vicente del Bosque inquiète les partisans d'une équipe qui s'est inclinée à quatre reprises lors de ses sept dernières rencontres.

Et ce n'est pas le succès face au petit poucet luxembourgeois qui lèvera tous les doutes.

Fifa.com (12/10/2014)

Le Portugal doit enfin rebondir au Danemark



Le Portugal de Cristiano Ronaldo, dernier du groupe I de qualification à l'Euro-2016 après avoir été battu à domicile par l'Albanie (1-0), n'a déjà plus droit à l'erreur lors de son déplacement au Danemark mardi.

La Seleçao ne jouera à Copenhague que son deuxième match qualificatif, mais l'enjeu est de taille pour une équipe qui peine à se relancer après son élimination dès le premier tour du Mondial-2014.

La nouvelle défaite concédée samedi en amical face à la France (2-1) pour les débuts du nouveau sélectionneur Fernando Santos a confirmé l'ampleur du travail de reconstruction qu'il a devant lui.

La mauvaise organisation défensive affichée au Stade de France n'a pas empêché les Lusitaniens de souligner les aspects positifs de ce coup d'envoi, marqué notamment par la mise en place d'un nouveau schéma tactique.

"Ce n'est jamais bon de perdre, mais notre prestation m'a plu car on s'est bien battu", a réagi Cristiano Ronaldo dimanche en conférence de presse, se disant "confiant" sur la capacité du Portugal à terminer premier d'une poule comprenant, outre le Danemark et l'Albanie, la Serbie et l'Arménie.

Très élogieux envers son nouveau sélectionneur, le double Ballon d'or a clairement dit sa préférence pour la disposition tactique sur laquelle a misé Santos, un 4-4-2 avec un milieu en losange venu remplacer le 4-3-3 en vigueur depuis une dizaine d'années.

"C'est le système le plus adapté au type de joueurs que nous avons", a jugé l'attaquant vedette du Real Madrid et meilleur buteur de l'histoire du Portugal avec 50 réalisations en 115 rencontres.

Souvenirs de Scandinavie
Comme en France, "CR7" devrait donc former mardi avec Nani un duo d'attaquants très mobiles soutenus par Danny, pourtant peu convaincant dans le double rôle de milieu offensif et faux N.9.

Ronaldo souhaite surtout revivre une soirée de gala comme ce fut le cas lors de son plus récent déplacement en Scandinavie, quand il avait signé un triplé d'anthologie face à la Suède de Zlatan Ibrahimovic en barrages du Mondial-2014.

"La Suède et le Danemark sont voisins, alors peut-être que l'histoire se répètera", a-t-il prévenu.

C'est en tout cas un meilleur souvenir que la défaite (2-1) subie par les Portugais la dernière fois qu'ils se sont rendus à Copenhague, en qualifications pour l'Euro-2012, bien qu'ils aient vite pris leur revanche avec une victoire (3-2) lors de ce même tournoi.

En outre, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a décidé lundi de lever temporairement la suspension de huit matches, infligée par la Fifa à l'entraîneur du Portugal, Fernando Santos, alors qu'il dirigeait la Grèce en Coupe du monde, le temps de rendre un jugement définitif d'ici la fin novembre.

Les Danois reçoivent la Seleçao en tant que co-leaders de la poule, avec 4 points en deux rencontres, à égalité avec la surprenante Albanie qui joue mardi en Serbie.

Mais leur victoire face à l'Arménie et le nul ramené samedi d'Albanie, deux résultats arrachés à dix minutes du coup de sifflet final, suggèrent que les hommes de Morten Olsen ont eux aussi des raisons de douter.

Fifa.com (13/10/2014)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)

Groupe D :
Samedi 11 octobre 2014 :
FIN : Irlande 7 - 0 Gibraltar .................... Robbie Keane (6', 14', P. 18'); James McClean (46', 53'); Jordan Perez (CSC 52'); Wesley Hoolahan (56')
FIN : Ecosse 1 - 0 Géorgie ....................... Akaki Khubutia (CSC 28')
FIN : Pologne 2 - 0 Allemagne .................... Arkadiusz Milik (51'); Sebastian Mila (88')

Groupe F :
Samedi 11 octobre 2014 :
FIN : Roumanie 1 - 1 Hongrie ..................... Raul Rusescu (45') - Balazs Dzsudzsak (82')
FIN : Finlande 1 - 1 Grèce ....................... Jarkko Hurme (55') - Nikos Karelis (24')
FIN : Irlande du Nord 2 - 0 Iles Féroé ........... Gareth McAuley (6'); Kyle Lafferty (21')

Groupe I :
Samedi 11 octobre 2014 :
FIN : Arménie 1 - 1 Serbie ....................... Robert Arzumanyan (73') - Zoran Tosic (90')
FIN : Albanie 1 - 1 Danemark ..................... Ermir Lenjani (38') - Lasse Vibe (81')

Groupe C :
Dimanche 12 octobre 2014 :
FIN : Ukraine 1 - 0 République de Macédoine ...... Sergiy Sydorchuk (45')
FIN : Biélorussie 1 - 3 Slovaquie ................ Timofey Kalachev (79') - Marek Hamsik (65', 84'); Stanislav Sestak (90')
FIN : Luxembourg 0 - 4 Espagne ................... David Silva (27'); Paco Alcacer (42'); Diego Costa (69'); Juan Bernat (88')

Groupe E :
Dimanche 12 octobre 2014 :
FIN : Estonie 0 - 1 Angleterre ................... Wayne Rooney (74')
FIN : Lituanie 0 - 2 Slovénie .................... Milivoje Novakovic (33', 37')

Groupe G :
Dimanche 12 octobre 2014 :
FIN : Autriche 1 - 0 Monténégro .................. Rubin Okotie (24')
FIN : Russie 1 - 1 Moldavie ...................... Artem Dzyuba (P. 73') - Alexnadru Epureanu (74')
FIN : Suède 2 - 0 Liechtenstein .................. Erkan Zengin (34'); Jimmy Durmaz (46')

La Belgique accrochée en Bosnie



La Belgique, ténor du groupe B des qualifications pour l'Euro-2016, n'a pu glaner qu'un point en Bosnie-Herzégovine (1-1), lundi soir à Zenica en match qualificatif pour l'Euro-2016.

La rencontre, entre les deux équipes favorites du groupe B, toutes deux présentes à la dernière Coupe du monde, n'a pas choisi de vainqueur, Belges et Bosniens se contentant d'un point. Les premiers car ils jouaient en déplacement, les seconds car il fallait mettre fin à une série de résultats décevants.

La Bosnie-Herzégovine, battue à domicile par Chypre (1-2) après un match nul au Pays de Galles (0-0), connaît en effet un début d'éliminatoires compliqué, qui pourrait mettre en danger la place du sélectionneur Safet Susic. Pour les Belges, quitter Zenica sans être battus est aussi positif, comme l'avait déclaré le sélectionneur Marc Wilmots avant le match.

Après un début de rencontre dominé par les Belges, ce sont les Bosniens qui ont ouvert la marque à la demi-heure par leur capitaine Edin Dzeko. Bien servi par Miralem Pjanic, l'attaquant de Manchester City fixait Thibaut Courtois d'une reprise du pied gauche (1-0, 29e).

Le gardien de but Asmir Begovic, mis à contribution successivement par Origi, Hazard et Lukaku, a maintenu l'avantage de son équipe jusqu'à la 51e minute et le but de Radja Nainggolan.

Le gardien de Stoke City, jusque-là impeccable a commis une erreur en évaluant mal l'envoi du joueur de l'AS Rome. Plus inspiré, son alter ego belge a lui sauvé les siens ensuite sur une tête de Dzeko.

Visiblement satisfaites du score, les deux équipes ont ensuite surtout pensé à défendre.

Trois jours après une succès facile face à Andorre (6-0), les Diables Rouges "venus pour gagner" selon le sélectionneur Marc Wilmots, se sont donc contentés d'un partage et compte quatre points sur six au classement. Ils sont troisièmes de leur groupe, derrière le Pays de Galles, qui compte un match de plus, et Israël.

La situation est plus confortable pour les Belges que pour les Bosniens qui totalisent deux points seulement après trois rencontres.

Fifa.com (13/10/2014)

Les Pays-Bas coulent en Islande, l'Italie sans briller



Les Pays-Bas, décevants depuis le début des qualifications pour l'Euro-2016, ont coulé (2-0) face à une Islande qui n'en finit plus de surprendre, tandis que l'Italie s'est imposée (1-0) sans rassurer à Malte, lundi lors de la troisième journée des éliminatoires.

Groupe A : les Pays-Bas plongent en Islande
Ils s'étaient inclinés en République tchèque (2-1) en ouverture des qualifications, puis avaient longtemps souffert vendredi à Amsterdam contre le modeste Kazakhstan (127e au classement Fifa), avant de s'imposer 3-1. Lundi, les Néerlandais, troisièmes du Mondial cet été, n'ont rien pu faire face à l'Islande, qui continue de surprendre et n'a toujours pas encaissé le moindre but (contre huit marqués). Poussifs dans le jeu, les joueurs de Guus Hiddink n'ont pas su tirer profit d'une possession de balle pourtant largement en leur faveur. Un doublé de Sigurdsson (quatre buts en trois matches) et les Islandais conservent la tête du groupe, aux côtés des Tchèques, avec neuf points. Au Kazakhstan, la République tchèque a poursuivi son parcours sans-faute en l'emportant 4-2. Les Pays-Bas sont troisièmes, à six unités déjà du duo de tête. De quoi envisager un alléchant République tchèque-Islande le 16 novembre. En Lettonie, les Turcs ont glané leur premier point (1-1).

Groupe B : la Bosnie ralentit la Belgique
Trois jours après leur entrée en lice tonitruante contre Andorre (6-0), les Belges ont été accrochés (1-1) en Bosnie à l'issue d'une partie animée et indécise. Nainggolan, bien aidé par une faute de main du gardien bosnien Begovic, a répondu à l'ouverture du score de Dzeko, servi en retrait par Pjanic. A Cardiff, le Pays de Galles, qui a rapidement fait le break en menant 2-0 avant la demi-heure de jeu, n'a pas laissé la victoire lui échapper (2-1), malgré l'exclusion de King au retour des vestiaires. Avec une défaite (2-1 contre Chypre) et deux nuls, la Bosnie fait du surplace. C'est le Pays de Galles qui est en tête du groupe, avec sept points, une longueur d'avance sur Israël, large vainqueur (4-1) sur le terrain du petit poucet, Andorre (203e au classement Fifa). La Belgique est troisième (4 pts, un match en moins).

Groupe H : service minimum pour l'Italie
A Malte, 155e au classement Fifa, l'Italie a assuré l'essentiel en repartant avec les trois points, mais face à une équipe réduite à dix pendant plus d'une heure, les joueurs d'Antonio Conte ont dû se contenter d'un court succès (1-0), grâce à un but de Pellè. Pas très rassurant après s'être déjà fait peur vendredi en recevant l'Azerbaïdjan (2-1). Les Croates, eux, ont écrasé (6-0) les Azerbaïdjanais, avec notamment un doublé de Perisic. La Croatie, comme l'Italie, affiche un bilan comptable idéal après trois rencontres (9 pts). A Oslo, la Norvège a dominé (2-1) la Bulgarie et conforte sa troisième place (6 pts).

Fifa.com (13/10/2014)