Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
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Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Hommage à Arezki Kouffi
Que d’émotion !
L’hommage rendu par la DJS à Arezki Kouffi fut à la hauteur du talent du joueur et de ses qualités humaines.
Un hommage chargé d’émotion avec tous ces témoignages des anciens joueurs et dirigeants qui se sont succédé pour évoquer l’homme qu’il est toujours et le joueur qu’il fut. Ainsi, pour Hadj Djilali Iratni, Hadj Khames, Madjid Gouméziane (anciens dirigeants) comme pour Kolli, Makri, Rafai Ali Belahcène (gardien de but) et pour d’anciens joueurs, Arezki Kouffi a été un modèle tant sur le terrain qu’en dehors. Ils ont surtout tous mis en exergue ce fameux but réalisé face au WAB le 18 juin 1969 qui a été le grand tournant de l’histoire de la JSK. Un but sur lequel Driss Kolli est revenu en déclarant que n’eut été «la présence de Djilali Iratni à la commission de discipline qui avait plaidé la cause d’Arezki, ce dernier n’aurait pas joué ce match car il était sous le coup d’une suspension».
De son côté Arezki Kouffi très ému et touché par cette cérémonie, a lui aussi rendu un hommage appuyé aux dirigeants et joueurs défunts «dont la mémoire est indissociable de celle de la JSK», a-t-il dit, non sans remercier l’assistance qui a gratifié de sa leur présence cette cérémonie.
Arezki Kouffi a été gratifié par la DJS et la JSK, représentée par le président du CSA Samy Idress, mais aussi par les anciens joueurs et dirigeants présents.
Enfin, d’après Dahmane Iltache (directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tizi-Ouzou) son institution se fera un honneur d’honorer périodiquement d’anciens joueurs et dirigeants vivants ou décédés.
El-Watan (09/08/2013)
Que d’émotion !
L’hommage rendu par la DJS à Arezki Kouffi fut à la hauteur du talent du joueur et de ses qualités humaines.
Un hommage chargé d’émotion avec tous ces témoignages des anciens joueurs et dirigeants qui se sont succédé pour évoquer l’homme qu’il est toujours et le joueur qu’il fut. Ainsi, pour Hadj Djilali Iratni, Hadj Khames, Madjid Gouméziane (anciens dirigeants) comme pour Kolli, Makri, Rafai Ali Belahcène (gardien de but) et pour d’anciens joueurs, Arezki Kouffi a été un modèle tant sur le terrain qu’en dehors. Ils ont surtout tous mis en exergue ce fameux but réalisé face au WAB le 18 juin 1969 qui a été le grand tournant de l’histoire de la JSK. Un but sur lequel Driss Kolli est revenu en déclarant que n’eut été «la présence de Djilali Iratni à la commission de discipline qui avait plaidé la cause d’Arezki, ce dernier n’aurait pas joué ce match car il était sous le coup d’une suspension».
De son côté Arezki Kouffi très ému et touché par cette cérémonie, a lui aussi rendu un hommage appuyé aux dirigeants et joueurs défunts «dont la mémoire est indissociable de celle de la JSK», a-t-il dit, non sans remercier l’assistance qui a gratifié de sa leur présence cette cérémonie.
Arezki Kouffi a été gratifié par la DJS et la JSK, représentée par le président du CSA Samy Idress, mais aussi par les anciens joueurs et dirigeants présents.
Enfin, d’après Dahmane Iltache (directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tizi-Ouzou) son institution se fera un honneur d’honorer périodiquement d’anciens joueurs et dirigeants vivants ou décédés.
El-Watan (09/08/2013)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Hommage à Arezki Kouffi
L’hommage rendu par la DJS à Arezki Kouffi fut à la hauteur du talent du joueur et de ses qualités humaines.
Un hommage chargé d’émotion avec tous ces témoignages des anciens joueurs et dirigeants qui se sont succédé pour évoquer l’homme qu’il est toujours et le joueur qu’il fut. Ainsi, pour Hadj Djilali Iratni, Hadj Khames, Madjid Gouméziane (anciens dirigeants) comme pour Kolli, Makri, Rafai Ali Belahcène (gardien de but) et pour d’anciens joueurs, Arezki Kouffi a été un modèle tant sur le terrain qu’en dehors. Ils ont surtout tous mis en exergue ce fameux but réalisé face au WAB le 18 juin 1969 qui a été le grand tournant de l’histoire de la JSK. Un but sur lequel Driss Kolli est revenu en déclarant que n’eut été «la présence de Djilali Iratni à la commission de discipline qui avait plaidé la cause d’Arezki, ce dernier n’aurait pas joué ce match car il était sous le coup d’une suspension».
De son côté Arezki Kouffi très ému et touché par cette cérémonie, a lui aussi rendu un hommage appuyé aux dirigeants et joueurs défunts «dont la mémoire est indissociable de celle de la JSK», a-t-il dit, non sans remercier l’assistance qui a gratifié de sa leur présence cette cérémonie. Arezki Kouffi a été gratifié par la DJS et la JSK, représentée par le président du CSA Samy Idress, mais aussi par les anciens joueurs et dirigeants présents.
El-Watan (10/08/2013)
L’hommage rendu par la DJS à Arezki Kouffi fut à la hauteur du talent du joueur et de ses qualités humaines.
Un hommage chargé d’émotion avec tous ces témoignages des anciens joueurs et dirigeants qui se sont succédé pour évoquer l’homme qu’il est toujours et le joueur qu’il fut. Ainsi, pour Hadj Djilali Iratni, Hadj Khames, Madjid Gouméziane (anciens dirigeants) comme pour Kolli, Makri, Rafai Ali Belahcène (gardien de but) et pour d’anciens joueurs, Arezki Kouffi a été un modèle tant sur le terrain qu’en dehors. Ils ont surtout tous mis en exergue ce fameux but réalisé face au WAB le 18 juin 1969 qui a été le grand tournant de l’histoire de la JSK. Un but sur lequel Driss Kolli est revenu en déclarant que n’eut été «la présence de Djilali Iratni à la commission de discipline qui avait plaidé la cause d’Arezki, ce dernier n’aurait pas joué ce match car il était sous le coup d’une suspension».
De son côté Arezki Kouffi très ému et touché par cette cérémonie, a lui aussi rendu un hommage appuyé aux dirigeants et joueurs défunts «dont la mémoire est indissociable de celle de la JSK», a-t-il dit, non sans remercier l’assistance qui a gratifié de sa leur présence cette cérémonie. Arezki Kouffi a été gratifié par la DJS et la JSK, représentée par le président du CSA Samy Idress, mais aussi par les anciens joueurs et dirigeants présents.
El-Watan (10/08/2013)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
L’ex-arrière gauche nous parle à cœur ouvert du Clasico…
Benhamlat : «La finale perdue en 1999 m’est restée en travers de la gorge»
Après Djamel Menad, l’ex-vedette de la formation kabyle, Aziz Benhamlat, s’est, lui aussi, exprimé sur le Clasico de demain entre la JSK et le MCA, qui se déroulera sur la pelouse du stade du 1er-Novembre. Benhamlat, qui a déjà porté les couleurs des deux formations, estime que ce genre de rencontre n’a plus la même ferveur que par le passé, mais que l’enjeu demeure toujours aussi important. Et pour cause ! La JSK et le MCA jouent, tous les deux, pour le haut du tableau et le vainqueur dans ce Clasico aura fait l’affaire de la journée. Bien évidemment, Benhamlat nous a parlé, par la même occasion, des précédentes rencontres entre les deux clubs, ainsi que de la fameuse finale perdue à Zabana en 1999. L’ex-arrière gauche de la JSK nous a confié que cette défaite lui est restée en travers de la gorge, même s’il reconnaît que l’adversaire du jour avait, lui aussi, des joueurs talentueux et qu’il méritait de remporter le titre de champion d’Algérie.
«Entre mon frère Hakim qui était au MCA et moi, ma famille avait penché pour la JSK»
Dans un premier temps, Benhamlat a évoqué la fameuse finale perdue en 1999. C’était un match quelque peu particulier pour lui, puisqu’il avait son frère comme adversaire direct. Il nous dira à ce sujet : «Je ne peux parler de JSK-MCA, sans évoquer la finale de 1999. Je ne vous cache pas que j’ai eu beaucoup de difficultés à l’accepter, car on avait perdu 2 finales cette saison. C’était vraiment très dur à gérer. Mais je pense que ce fut des défaites bénéfiques pour nous, car nous avons raflé 3 coupes de la CAF par la suite. L’année 1999 nous a permis de murir encore plus». Quant au fait d’avoir affronté son frère en finale, Aziz nous dira : «Entre Hakim et moi, toute ma famille avait penché pour la JSK, car ce sont de fidèles supporters du club. Mais une fois que mon frère est rentré à la maison, ils ont partagé sa joie. Il m’a aussi réconforté. Ce fut, tout de même, une belle époque pour nous deux.»
«J’ai failli être renvoyé du Mouloudia, car j’avais refusé d’affronter la JSK à Tizi»
Et comme à ses habitudes, Aziz nous a parlé à cœur ouvert sur sa longue et riche expérience, dont ses 14 ans passés à la JSK. Et le souvenir qu’il garde le plus en mémoire, c’est la fois où il avait failli être renvoyé du Mouloudia, pour avoir refusé d’affronter son ex-formation au stade du 1er-Novembre. Aziz nous dira ceci : «En 2004, les dirigeants étaient à deux doigts de me renvoyer, car j’avais refusé d’affronter la JSK au stade du 1er-Novembre. Pourtant, le jour où j’avais signé, j’avais clairement dit à Tourki que je ne jouerai pas contre la JSK. Ce jour-là, j’étais tout de même resté sur le banc de touche durant les 90’. C’était plus fort que moi, je ne me voyais pas affronter mon club du cœur, là où j’ai passé 14 ans de ma vie.»
«Le Clasico a perdu sa ferveur»
Par la suite, nous avons interrogé Benhamlat sur la rencontre de demain, opposant la JSK au MCA. Il nous dira : «Je pense, avant toute chose, que le Clasico ou les derbys en général ont perdu de leur ferveur. Le niveau n’est pas très élevé. A notre époque, on voyait de belles choses sur le terrain, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. On ne trouve plus de joueurs capables de faire la différence sur une action de jeu. La plupart des buts sont inscrits sur des balles arrêtées. J’espère, tout de même, qu’on assistera à un beau duel ce samedi, car les deux clubs sont en excellente forme, à quelques semaines de la fin du championnat.»
«Je mise sur une victoire de la JSK»
Quant à son pronostic, il est très clair : «Je pense que c’est la JSK qui s’en sortira vainqueur dans ce match. Enfin, c’est du moins ce que je souhaite. J’ai passé 14 ans dans ce club et je suis resté son premier supporter. Je suis toujours l’actualité de mon équipe préférée et je pense que cette fois, elle possède les moyens d’aller chercher un bon résultat, devant le MCA.»
«Comparée aux 3 dernières années, la JSK se porte mieux cette saison»
Avant d’ajouter dans la foulée : «Je pense que l’équipe se porte mieux que pendant les 3 dernières années. La précédente victoire réalisée à Sétif donnera, à mes yeux, plus de confiance aux joueurs. Cela prouve qu’il y a de belles choses qui se réalisent. A ce rythme, la JSK peut terminer sur une bonne position au classement. C’est toujours agréable de voir cette équipe gagner ses rencontres.»
«Revenir un jour au club ? Oui, pourquoi pas ?»
En dernier lieu, nous avons demandé à Benhamlat s’il y avait encore une possibilité de le voir revenir dans la peau d’un dirigeant. Il nous dira : «Revenir un jour ? Oui, pourquoi ? Dans la vie, tout est une question de maktoub. L’important, pour moi, est d’avoir gardé ma place intacte.»
Le Buteur (21/03/2014)
Benhamlat : «La finale perdue en 1999 m’est restée en travers de la gorge»
Après Djamel Menad, l’ex-vedette de la formation kabyle, Aziz Benhamlat, s’est, lui aussi, exprimé sur le Clasico de demain entre la JSK et le MCA, qui se déroulera sur la pelouse du stade du 1er-Novembre. Benhamlat, qui a déjà porté les couleurs des deux formations, estime que ce genre de rencontre n’a plus la même ferveur que par le passé, mais que l’enjeu demeure toujours aussi important. Et pour cause ! La JSK et le MCA jouent, tous les deux, pour le haut du tableau et le vainqueur dans ce Clasico aura fait l’affaire de la journée. Bien évidemment, Benhamlat nous a parlé, par la même occasion, des précédentes rencontres entre les deux clubs, ainsi que de la fameuse finale perdue à Zabana en 1999. L’ex-arrière gauche de la JSK nous a confié que cette défaite lui est restée en travers de la gorge, même s’il reconnaît que l’adversaire du jour avait, lui aussi, des joueurs talentueux et qu’il méritait de remporter le titre de champion d’Algérie.
«Entre mon frère Hakim qui était au MCA et moi, ma famille avait penché pour la JSK»
Dans un premier temps, Benhamlat a évoqué la fameuse finale perdue en 1999. C’était un match quelque peu particulier pour lui, puisqu’il avait son frère comme adversaire direct. Il nous dira à ce sujet : «Je ne peux parler de JSK-MCA, sans évoquer la finale de 1999. Je ne vous cache pas que j’ai eu beaucoup de difficultés à l’accepter, car on avait perdu 2 finales cette saison. C’était vraiment très dur à gérer. Mais je pense que ce fut des défaites bénéfiques pour nous, car nous avons raflé 3 coupes de la CAF par la suite. L’année 1999 nous a permis de murir encore plus». Quant au fait d’avoir affronté son frère en finale, Aziz nous dira : «Entre Hakim et moi, toute ma famille avait penché pour la JSK, car ce sont de fidèles supporters du club. Mais une fois que mon frère est rentré à la maison, ils ont partagé sa joie. Il m’a aussi réconforté. Ce fut, tout de même, une belle époque pour nous deux.»
«J’ai failli être renvoyé du Mouloudia, car j’avais refusé d’affronter la JSK à Tizi»
Et comme à ses habitudes, Aziz nous a parlé à cœur ouvert sur sa longue et riche expérience, dont ses 14 ans passés à la JSK. Et le souvenir qu’il garde le plus en mémoire, c’est la fois où il avait failli être renvoyé du Mouloudia, pour avoir refusé d’affronter son ex-formation au stade du 1er-Novembre. Aziz nous dira ceci : «En 2004, les dirigeants étaient à deux doigts de me renvoyer, car j’avais refusé d’affronter la JSK au stade du 1er-Novembre. Pourtant, le jour où j’avais signé, j’avais clairement dit à Tourki que je ne jouerai pas contre la JSK. Ce jour-là, j’étais tout de même resté sur le banc de touche durant les 90’. C’était plus fort que moi, je ne me voyais pas affronter mon club du cœur, là où j’ai passé 14 ans de ma vie.»
«Le Clasico a perdu sa ferveur»
Par la suite, nous avons interrogé Benhamlat sur la rencontre de demain, opposant la JSK au MCA. Il nous dira : «Je pense, avant toute chose, que le Clasico ou les derbys en général ont perdu de leur ferveur. Le niveau n’est pas très élevé. A notre époque, on voyait de belles choses sur le terrain, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. On ne trouve plus de joueurs capables de faire la différence sur une action de jeu. La plupart des buts sont inscrits sur des balles arrêtées. J’espère, tout de même, qu’on assistera à un beau duel ce samedi, car les deux clubs sont en excellente forme, à quelques semaines de la fin du championnat.»
«Je mise sur une victoire de la JSK»
Quant à son pronostic, il est très clair : «Je pense que c’est la JSK qui s’en sortira vainqueur dans ce match. Enfin, c’est du moins ce que je souhaite. J’ai passé 14 ans dans ce club et je suis resté son premier supporter. Je suis toujours l’actualité de mon équipe préférée et je pense que cette fois, elle possède les moyens d’aller chercher un bon résultat, devant le MCA.»
«Comparée aux 3 dernières années, la JSK se porte mieux cette saison»
Avant d’ajouter dans la foulée : «Je pense que l’équipe se porte mieux que pendant les 3 dernières années. La précédente victoire réalisée à Sétif donnera, à mes yeux, plus de confiance aux joueurs. Cela prouve qu’il y a de belles choses qui se réalisent. A ce rythme, la JSK peut terminer sur une bonne position au classement. C’est toujours agréable de voir cette équipe gagner ses rencontres.»
«Revenir un jour au club ? Oui, pourquoi pas ?»
En dernier lieu, nous avons demandé à Benhamlat s’il y avait encore une possibilité de le voir revenir dans la peau d’un dirigeant. Il nous dira : «Revenir un jour ? Oui, pourquoi ? Dans la vie, tout est une question de maktoub. L’important, pour moi, est d’avoir gardé ma place intacte.»
Le Buteur (21/03/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Medane : «Khalef a sauvé la suite de ma carrière»
Du jeune joueur qui a été mis sous les feux de la rampe alors qu’il n’avait que 16 ans et qui était régulièrement présent chez les grands, au dirigeant qui a su accomplir parfaitement sa mission de manager en faisant ses preuves à la JSK d’abord et à la JSMB ensuite ou au consultant télé qui fait de pertinentes analyses, Hakim Medane a tout connu dans le monde du foot. Et c’est cet homme pour qui le football n’a plus aucun secret que nos avons sollicité pour ce plaisant entretien que nous vous livrons.
Disputer une finale de coupe d’Algérie, ça doit représenter beaucoup de choses pour un joueur…
C’est quelque chose d’énorme. Mais les gens ne voient que cet ultime match de la compétition, alors qu’en réalité il faut faire tout un chemin pour avoir l’honneur de disputer une finale de la coupe d’Algérie.
Vous l’avez fait très jeune et brandi la coupe avec l’USMH, alors que vous n’aviez pas bouclé vos 20 ans
Et c’est un de mes meilleurs souvenirs. Je n’oublierai jamais cette époque. J’ai eu d’ailleurs l’honneur d’inscrire l’unique but de cette finale.
Un but que tout El-Harrach et pas seulement s’en rappelle encore...
Et cela n’a pas de prix. Quand tu fais un passage dans une équipe et tu laisses une trace, c’est tout ce qui compte chez un joueur. C’est pour cela que je vous ai dit que cette finale de coupe remportée face à la JSMB restera mon meilleur souvenir.
Et comment avez-vous préparé ce match ?
En toute franchise, il y avait de gros problèmes la veille du match. Un énorme problème interne entre Abdelkader Meziani et la direction. C’était, je pense un logement que le joueur devait avoir, mais qu’à la fin il n’a pas eu. Et comme Meziani était la star de l’équipe, un joueur phénoménal, on ne pouvait pas jouer cette finale sans lui. On s’est alors montrés solidaires et on a fini par résoudre le problème.
C’était une grosse tension…
Oui. On a frôlé la catastrophe. Une fois ce problème résolu, il fallait décompresser et là Lahcen et les anciens ont eu l’ingénieuse idée de ramener un chanteur local, Laidaoui Hamid, qui nous improvisa une belle petite soirée. On a dansé, ri et on a vraiment décompressé.
Vous avez veillé, donc…
Non. Ramdani veillait à la discipline du groupe. Il nous a laissés décompresser puis l’heure d’éteindre les lumières arrivée et aller au lit tout, le monde a répondu positivement.
Et puis, c’est l’explosion de joie à El- Harrach…
On a vécu une journée de liesse extraordinaire. L’USMH n’avait jamais gagné un titre depuis la coupe que l’ex-équipe de l’USMMC a remporté en 1974. Toute la ville d’El-Harrach a fêté l’événement. Des moments inoubliables.
Les titres, Medane va les collectionner à la JSK…
Oui, je suis parti à la JSK juste après car ce club me tenait à cœur. C’était un retour aux sources. J’ai gagné des titres avec la JSK, j’ai remporté 2 championnats et une coupe d’Afrique. Mais à la JSK, à l’époque, gagner des titres c’était automatique. Il n’y avait pas cette folie comme ce fut le cas à El-Harrach.
Mais cette coupe d’Algérie, vous n’avez pas réussi à la remporter avec la JSK…
J’en ai même perdu deux. Et des moments durs que de se remémorer cela. Surtout cette finale perdue face à l’USMBA. Je n’arrive jusqu’à présent pas à comprendre ce qui s’est passé ce jour. On avait un bon effectif. On a raté le championnat de peu. On a fait un grand match à Sétif et on était quasi surs de gagner en finale. On était largement supérieurs à notre adversaire, mais on a perdu. J’étais dégoûté. Je ne savais pas quoi faire. Je n’avais qu’une seule envie, partir d’Algérie. Je n’avais plus envie de jouer au foot chez nous.
Et c’est après ça que vous décidé de partir au Portugal…
Oui, c’était à cette époque.
Vous n’avez pas demandé conseil ou un avis à quelqu’un…
A vrai dire, c’est Djamel Menad qui était derrière ce transfert. Il était joueur à Famalicão, il m’a encouragé à prendre cette voie et il avait raison. C’est ce qu’il me fallait. J’ai vécu une très belle expérience au Portugal.
Disons que Menad vous a facilité l’adaptation…
Beaucoup même. Il était à mes côtés
Et sur le terrain, comment ça se passait ?
Vous savez quand on fait la JSK et quand on un entraîneur de la trempe de Khalef avec sa rigueur et sa discipline et Stephan Ziwotko qui était intransigeant et à cheval lui aussi sur le discipline, ils nous faisaient beaucoup travailler. On fonctionnait tel un club pro au point qu’une fois au Portugal, je me suis vite adapté à ma nouvelle vie. Ces deux entraîneurs ont donné un autre cachet à ma carrière.
A 16 ans, vous étiez un grand espoir du football algérien. Cadet, vous jouiez avec les seniors, mais ce talent a été gâché quelque part. Ne pensez-vous pas que votre carrière aurait pris une autre dimension si vous étiez bien pris en charge ?
Peut être. Ce que je sais, c’est qu’effectivement j’ai débuté très tôt chez les seniors et cela m’a finalement beaucoup desservi. A 25 ans, on me prenait pour un vieux tellement les gens avaient pris l’habitude de me voir jouer dès mon jeune âge et en senior.
Avec la sélection des jeunes, vous avez pris part à un tournoi en marge du Mondial et on vous a même surnommé Diegito, autrement dit le petit Maradona …
Oui, je m’en rappelle bien. On a fait un bon tournoi, j’ai eu d’ailleurs de bonnes propositions pour aller jouer à l’étranger.
Si vous avez réussi à vous faire un nom et être connu de toute l’Algérie alors que vous étiez encore cadet, vous n’avez pas connu la même réussite chez les seniors. Peut-on savoir les raisons ?
La seule explication à ma connaissance, c’est que notre génération a éclos au même moment où la grande équipe nationale des années 1980 écrivait ses plus belles pages. Il y avait de grands joueurs qui ont continué à jouer ensemble.
En 1984, Saâdane vous a offert la chance de figurer chez les Verts…
Oui et il m’a même emmené avec lui à la CAN de 1986 alors que je n’avais que 20 ans. J’ai pris part à deux matches dans cette compétition.
Autre grande frustration, la CAN 1990 à laquelle vous devriez prendre part si on se réfère aux dires de Saâdi qui regrette encore aujourd’hui de ne pas vous avoir sélectionné…
Franchement, je n’en veux à personne. Maintenant, si Saâdi dit cela, peut-être a-t-il un problème de conscience. En 1988, j’ai joué la CAN sous la coupe de Rogov. J’ai pris part à tous les matches et on a terminé 3es avec un parcours plus qu’honorable. Mais en 1990, j’étais blessé, je pensais que c’était par rapport à ça qu’on ne m’a pas retenu.
Votre blessure était grave…
Oui. J’ai failli mettre un terme à ma carrière. J’avais le genou complètement bousillé. J’ai effectué les premiers soins ici et j’ai cru que ça pouvait réussir. Mais Khalef a vu les choses autrement. Il a vu mon dossier médical et m’a de suite ordonné qu’on m’envoie en France. Hannachi a fait le nécessaire.
Mahieddine m’a recommandé à un médecin de sa connaissance, le Dr Ouahas. Ce dernier m’a examiné et m’a orienté vers le professeur Billard, une imminence dans la médecine sportive, il a opéré avec succès beaucoup de sportifs. J’avais mon sort entre ses mains. On m’avait dit que si je ne fais pas cette intervention, j’allais mettre un terme à ma carrière.
L’opération a réussi…
Oui et j’ai continué à jouer dix autres années. C’est grâce à Mahieddine Khalef, sans lui j’aurais mis un terme prématurément à ma carrière. Il a sauvé la suite de ma carrière. Il m’a beaucoup aidé.
Après une carrière pro, c’est de nouveau le retour à la JSK avec à la clé un énième sacre, la coupe de la CAF…
Oui, je suis revenu et j’ai remporté la coupe de la CAF, et c’est après ça que j’ai décidé de mettre un terme à ma carrière. Je voulais sortir par la grande porte. Je pense que j’ai bien fait.
Destiné à une carrière d’entraîneur, vous avez finalement opté pour un poste plus administratif, manager général, que vous avez d’ailleurs bien accompli à la JSK et la JSMB…
En toute franchise, j’étais épuisé par les terrains. Je n’avais plus la force de reprendre même en tant qu’entraîneur. Je me voyais dans le circuit, mais pas sur le terrain. Hannachi m’a proposé de rester et de l’aider dans sa tâche. Ce rôle me convenait. A la section foot, j’étais aux côtés de Sadmi et Boukhari, on travaillait en groupe, en concertation.
MCA-JSK le 1er mai en finale de la coupe d’Algérie, c’est aussi une revanche pour les Kabyles pour le match perdu en 1998 en finale du championnat que vous avez joué..
De la revanche, peut-être sur le sort car ce jour on ne méritait pas de perdre. Lazizi aurait dû sortir avec le rouge après son tacle assassin sur Ghazi. Ce fut le tournant du match.
Et comment voyez-vous cette finale du 1er mai 2014…
C’est une finale de rêve. Deux grands clubs qui vont s’affronter. Ce que je demande, c’est que sur le terrain il ne faut pas qu’il y ait débordement.
………………….
Le consultant
S’il n’est pas sur les terrains ou derrière un bureau dirigeant un club de foot, Hakim Medane n’est pas loin du monde du footbal puisqu’il continue de suivre les matches en étant consultant à l’ENTV. Ses précieuses analyses servent beaucoup les téléspectateurs mais aussi les sportifs qui le lui reconnaissent.
Rebondir dans un autre club
Medane est lié au football, il ne peut s’imaginer en dehors de ce monde. Bien que cela fasse longtemps qu’il a décroché après avoir longtemps exercé comme manager général à la JSK puis à la JSMB, Medane se dit prêt à rebondir dans un autre club, à une seule condition que « le projet soit sérieux et porteur». «Moi, je ne suis pas un bricoleur. J’ai reçu plusieurs offres et j’ai refusé car les projets ne me tentaient pas», avoue-t-il. Revoir Medane revenir dans les affaires du foot n’est pas à écarter. «Je suis ouvert aux négociations.»
Bio Express
Hakim Medane est né le 5 septembre 1966 à Ath Yenni Tizi Ouzou. Il a écrit ses plus pages avec la JSK, mais c’est à l’USMH qu’il s’est fait un nom, notamment avec ce but d’anthologie qu’il a inscrit en finale de la coupe d’Algérie face à la JSMB. Il a beaucoup brillé sous les couleurs de la JS Kabylie, où il a remporté une coupe des clubs champions en 1990, deux titres de champion d’Algérie et une coupe de la CAF en tant que joueur avant de remporter deux fois de suite ce trophée en sa qualité de dirigeant. Medane a été révélé à l’âge de 16 ans quand dans un Mundialito organisé avant le déroulement de la Coupe du monde. On l’a surnommé Dieguito ou «le petit Maradona» Sa carrière internationale se résume à deux CAN 1986 et 1988 au Maroc où il a décroché avec les Verts la 3e place. Il entame en 2007 une carrière d’entraîneur en étant co-entraîneur des U 17 qu’il réussira à emmener à leur premier Mondial en 2010. Medane préfère être dans la peau d’un dirigeant que d’un homme de terrain. Il a été manager général à la JSK puis à la JSMB.
Compétition (01/04/2014)
Du jeune joueur qui a été mis sous les feux de la rampe alors qu’il n’avait que 16 ans et qui était régulièrement présent chez les grands, au dirigeant qui a su accomplir parfaitement sa mission de manager en faisant ses preuves à la JSK d’abord et à la JSMB ensuite ou au consultant télé qui fait de pertinentes analyses, Hakim Medane a tout connu dans le monde du foot. Et c’est cet homme pour qui le football n’a plus aucun secret que nos avons sollicité pour ce plaisant entretien que nous vous livrons.
Disputer une finale de coupe d’Algérie, ça doit représenter beaucoup de choses pour un joueur…
C’est quelque chose d’énorme. Mais les gens ne voient que cet ultime match de la compétition, alors qu’en réalité il faut faire tout un chemin pour avoir l’honneur de disputer une finale de la coupe d’Algérie.
Vous l’avez fait très jeune et brandi la coupe avec l’USMH, alors que vous n’aviez pas bouclé vos 20 ans
Et c’est un de mes meilleurs souvenirs. Je n’oublierai jamais cette époque. J’ai eu d’ailleurs l’honneur d’inscrire l’unique but de cette finale.
Un but que tout El-Harrach et pas seulement s’en rappelle encore...
Et cela n’a pas de prix. Quand tu fais un passage dans une équipe et tu laisses une trace, c’est tout ce qui compte chez un joueur. C’est pour cela que je vous ai dit que cette finale de coupe remportée face à la JSMB restera mon meilleur souvenir.
Et comment avez-vous préparé ce match ?
En toute franchise, il y avait de gros problèmes la veille du match. Un énorme problème interne entre Abdelkader Meziani et la direction. C’était, je pense un logement que le joueur devait avoir, mais qu’à la fin il n’a pas eu. Et comme Meziani était la star de l’équipe, un joueur phénoménal, on ne pouvait pas jouer cette finale sans lui. On s’est alors montrés solidaires et on a fini par résoudre le problème.
C’était une grosse tension…
Oui. On a frôlé la catastrophe. Une fois ce problème résolu, il fallait décompresser et là Lahcen et les anciens ont eu l’ingénieuse idée de ramener un chanteur local, Laidaoui Hamid, qui nous improvisa une belle petite soirée. On a dansé, ri et on a vraiment décompressé.
Vous avez veillé, donc…
Non. Ramdani veillait à la discipline du groupe. Il nous a laissés décompresser puis l’heure d’éteindre les lumières arrivée et aller au lit tout, le monde a répondu positivement.
Et puis, c’est l’explosion de joie à El- Harrach…
On a vécu une journée de liesse extraordinaire. L’USMH n’avait jamais gagné un titre depuis la coupe que l’ex-équipe de l’USMMC a remporté en 1974. Toute la ville d’El-Harrach a fêté l’événement. Des moments inoubliables.
Les titres, Medane va les collectionner à la JSK…
Oui, je suis parti à la JSK juste après car ce club me tenait à cœur. C’était un retour aux sources. J’ai gagné des titres avec la JSK, j’ai remporté 2 championnats et une coupe d’Afrique. Mais à la JSK, à l’époque, gagner des titres c’était automatique. Il n’y avait pas cette folie comme ce fut le cas à El-Harrach.
Mais cette coupe d’Algérie, vous n’avez pas réussi à la remporter avec la JSK…
J’en ai même perdu deux. Et des moments durs que de se remémorer cela. Surtout cette finale perdue face à l’USMBA. Je n’arrive jusqu’à présent pas à comprendre ce qui s’est passé ce jour. On avait un bon effectif. On a raté le championnat de peu. On a fait un grand match à Sétif et on était quasi surs de gagner en finale. On était largement supérieurs à notre adversaire, mais on a perdu. J’étais dégoûté. Je ne savais pas quoi faire. Je n’avais qu’une seule envie, partir d’Algérie. Je n’avais plus envie de jouer au foot chez nous.
Et c’est après ça que vous décidé de partir au Portugal…
Oui, c’était à cette époque.
Vous n’avez pas demandé conseil ou un avis à quelqu’un…
A vrai dire, c’est Djamel Menad qui était derrière ce transfert. Il était joueur à Famalicão, il m’a encouragé à prendre cette voie et il avait raison. C’est ce qu’il me fallait. J’ai vécu une très belle expérience au Portugal.
Disons que Menad vous a facilité l’adaptation…
Beaucoup même. Il était à mes côtés
Et sur le terrain, comment ça se passait ?
Vous savez quand on fait la JSK et quand on un entraîneur de la trempe de Khalef avec sa rigueur et sa discipline et Stephan Ziwotko qui était intransigeant et à cheval lui aussi sur le discipline, ils nous faisaient beaucoup travailler. On fonctionnait tel un club pro au point qu’une fois au Portugal, je me suis vite adapté à ma nouvelle vie. Ces deux entraîneurs ont donné un autre cachet à ma carrière.
A 16 ans, vous étiez un grand espoir du football algérien. Cadet, vous jouiez avec les seniors, mais ce talent a été gâché quelque part. Ne pensez-vous pas que votre carrière aurait pris une autre dimension si vous étiez bien pris en charge ?
Peut être. Ce que je sais, c’est qu’effectivement j’ai débuté très tôt chez les seniors et cela m’a finalement beaucoup desservi. A 25 ans, on me prenait pour un vieux tellement les gens avaient pris l’habitude de me voir jouer dès mon jeune âge et en senior.
Avec la sélection des jeunes, vous avez pris part à un tournoi en marge du Mondial et on vous a même surnommé Diegito, autrement dit le petit Maradona …
Oui, je m’en rappelle bien. On a fait un bon tournoi, j’ai eu d’ailleurs de bonnes propositions pour aller jouer à l’étranger.
Si vous avez réussi à vous faire un nom et être connu de toute l’Algérie alors que vous étiez encore cadet, vous n’avez pas connu la même réussite chez les seniors. Peut-on savoir les raisons ?
La seule explication à ma connaissance, c’est que notre génération a éclos au même moment où la grande équipe nationale des années 1980 écrivait ses plus belles pages. Il y avait de grands joueurs qui ont continué à jouer ensemble.
En 1984, Saâdane vous a offert la chance de figurer chez les Verts…
Oui et il m’a même emmené avec lui à la CAN de 1986 alors que je n’avais que 20 ans. J’ai pris part à deux matches dans cette compétition.
Autre grande frustration, la CAN 1990 à laquelle vous devriez prendre part si on se réfère aux dires de Saâdi qui regrette encore aujourd’hui de ne pas vous avoir sélectionné…
Franchement, je n’en veux à personne. Maintenant, si Saâdi dit cela, peut-être a-t-il un problème de conscience. En 1988, j’ai joué la CAN sous la coupe de Rogov. J’ai pris part à tous les matches et on a terminé 3es avec un parcours plus qu’honorable. Mais en 1990, j’étais blessé, je pensais que c’était par rapport à ça qu’on ne m’a pas retenu.
Votre blessure était grave…
Oui. J’ai failli mettre un terme à ma carrière. J’avais le genou complètement bousillé. J’ai effectué les premiers soins ici et j’ai cru que ça pouvait réussir. Mais Khalef a vu les choses autrement. Il a vu mon dossier médical et m’a de suite ordonné qu’on m’envoie en France. Hannachi a fait le nécessaire.
Mahieddine m’a recommandé à un médecin de sa connaissance, le Dr Ouahas. Ce dernier m’a examiné et m’a orienté vers le professeur Billard, une imminence dans la médecine sportive, il a opéré avec succès beaucoup de sportifs. J’avais mon sort entre ses mains. On m’avait dit que si je ne fais pas cette intervention, j’allais mettre un terme à ma carrière.
L’opération a réussi…
Oui et j’ai continué à jouer dix autres années. C’est grâce à Mahieddine Khalef, sans lui j’aurais mis un terme prématurément à ma carrière. Il a sauvé la suite de ma carrière. Il m’a beaucoup aidé.
Après une carrière pro, c’est de nouveau le retour à la JSK avec à la clé un énième sacre, la coupe de la CAF…
Oui, je suis revenu et j’ai remporté la coupe de la CAF, et c’est après ça que j’ai décidé de mettre un terme à ma carrière. Je voulais sortir par la grande porte. Je pense que j’ai bien fait.
Destiné à une carrière d’entraîneur, vous avez finalement opté pour un poste plus administratif, manager général, que vous avez d’ailleurs bien accompli à la JSK et la JSMB…
En toute franchise, j’étais épuisé par les terrains. Je n’avais plus la force de reprendre même en tant qu’entraîneur. Je me voyais dans le circuit, mais pas sur le terrain. Hannachi m’a proposé de rester et de l’aider dans sa tâche. Ce rôle me convenait. A la section foot, j’étais aux côtés de Sadmi et Boukhari, on travaillait en groupe, en concertation.
MCA-JSK le 1er mai en finale de la coupe d’Algérie, c’est aussi une revanche pour les Kabyles pour le match perdu en 1998 en finale du championnat que vous avez joué..
De la revanche, peut-être sur le sort car ce jour on ne méritait pas de perdre. Lazizi aurait dû sortir avec le rouge après son tacle assassin sur Ghazi. Ce fut le tournant du match.
Et comment voyez-vous cette finale du 1er mai 2014…
C’est une finale de rêve. Deux grands clubs qui vont s’affronter. Ce que je demande, c’est que sur le terrain il ne faut pas qu’il y ait débordement.
………………….
Le consultant
S’il n’est pas sur les terrains ou derrière un bureau dirigeant un club de foot, Hakim Medane n’est pas loin du monde du footbal puisqu’il continue de suivre les matches en étant consultant à l’ENTV. Ses précieuses analyses servent beaucoup les téléspectateurs mais aussi les sportifs qui le lui reconnaissent.
Rebondir dans un autre club
Medane est lié au football, il ne peut s’imaginer en dehors de ce monde. Bien que cela fasse longtemps qu’il a décroché après avoir longtemps exercé comme manager général à la JSK puis à la JSMB, Medane se dit prêt à rebondir dans un autre club, à une seule condition que « le projet soit sérieux et porteur». «Moi, je ne suis pas un bricoleur. J’ai reçu plusieurs offres et j’ai refusé car les projets ne me tentaient pas», avoue-t-il. Revoir Medane revenir dans les affaires du foot n’est pas à écarter. «Je suis ouvert aux négociations.»
Bio Express
Hakim Medane est né le 5 septembre 1966 à Ath Yenni Tizi Ouzou. Il a écrit ses plus pages avec la JSK, mais c’est à l’USMH qu’il s’est fait un nom, notamment avec ce but d’anthologie qu’il a inscrit en finale de la coupe d’Algérie face à la JSMB. Il a beaucoup brillé sous les couleurs de la JS Kabylie, où il a remporté une coupe des clubs champions en 1990, deux titres de champion d’Algérie et une coupe de la CAF en tant que joueur avant de remporter deux fois de suite ce trophée en sa qualité de dirigeant. Medane a été révélé à l’âge de 16 ans quand dans un Mundialito organisé avant le déroulement de la Coupe du monde. On l’a surnommé Dieguito ou «le petit Maradona» Sa carrière internationale se résume à deux CAN 1986 et 1988 au Maroc où il a décroché avec les Verts la 3e place. Il entame en 2007 une carrière d’entraîneur en étant co-entraîneur des U 17 qu’il réussira à emmener à leur premier Mondial en 2010. Medane préfère être dans la peau d’un dirigeant que d’un homme de terrain. Il a été manager général à la JSK puis à la JSMB.
Compétition (01/04/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Achiou à cœur ouvert : «Même si ça a été court, avoir joué pour la JSK a été un honneur et un rêve pour moi»
«Ceux qui disent que c’est Achiou qui provoque les supporters ne sont que des menteurs» «Je n’ai pas suivi l’USMA cette saison, car je ne suis pas le bienvenu à Bologhine» «La réussite actuelle de Haddad avec l’USMA, c’est grâce à moi !»
Comment sont les nouvelles, Hocine ?
Tout va pour le mieux, el Hamdoulilah. Avec l’USMBA, nous sommes toujours premiers au classement et l’accession est plus proche que jamais.
Pourquoi Achiou a opté pour la Ligue 2 cette saison ?
Ben, c’est simple, ce n’est pas à moi d’appeler les présidents de club pour leur demander de me prendre. Je vois que désormais, c’est surtout les joueurs qui parlent constamment dans les journaux qui sont pris par les grands clubs. Vous me connaissez, je suis un joueur de terrain, pas des médias.
Votre passé, notamment d’ancien international et vos qualités n’ont pas vraiment besoin d’un coup de pouce des médias, non ?
El Hamdoulilah. Je pense que certains présidents ont peur de moi, de ma personnalité, quoi ! J’ai ma dignité et ce sont les présidents qui viennent vers moi, pas l’inverse. Le football algérien, à présent, ne répond à aucune logique. C’est devenu un business plus qu’autre chose.
On dit que vous êtes arrogant et que vous prenez les gens de haut et cela a tendance à faire fuir les présidents de club aussi…
(L’air étonné…) Je ne sais pas pourquoi on dit ça ! J’ai de bonnes relations avec les gens du milieu. Je suis quelqu’un de simple, un fils du peuple. Les gens doivent me connaître, avant de me juger. J’ai été contacté par des présidents de deuxième division et j’ai répondu à leurs sollicitations sans souci. Je ne prends personne de haut.
Et vous avez toujours le niveau en Ligue 2 ?
Mon niveau est supérieur à la Ligue 1 carrément, mais Allah ghaleb, j’aime jouer où je me sens le mieux.
Des regrets de ne pas finir votre carrière à l’USMA ?
Quand je suis revenu à l’USMA la dernière fois, je ne vous cache pas que j’avais pour objectif de finir ma carrière au club, mais malheureusement, ça n’a pas marché. Vous connaissez l’histoire, ce n’est pas la peine d’y revenir. On s’est débarrassés de moi assez facilement et on a choisi de se mettre du côté d’un coach étranger. La nouvelle direction à l’époque ne savait pas ce qu’a donné Achiou à l’USMA.
Ça vous fait mal jusqu’à aujourd’hui ?
Non ! Vous savez, j’ai avancé et je ne suis pas quelqu’un qui regarde trop en arrière. Après le départ du coach en question, j’ai attendu un geste de la direction, mais rien. Ali Haddad me disait : «Toi, t’es un enfant de l’USMA et tu resteras à vie dans ce club, même lorsque tu arrêteras le foot, c’est une promesse.» Malheureusement, Haddad ne s’est pas conduit en homme avec moi et n’a pas tenu sa promesse. Je m’attendais à sortir par la grande porte, mais certainement pas de cette manière. J’aurais aimé qu’on me dise les choses en face. Je suis quand même parti la tête haute et je sais que ce que j’ai donné pour l’USMA, personne ne pourra me l’enlever.
Si on comprend bien, Ali Haddad vous a trahi…
Il s’est trahi lui-même, puisqu’il n’a pas tenu sa parole. Il a écouté ce que lui disaient des perturbateurs du club. Je sais qu’on lui a dit que certains joueurs voulaient faire descendre l’USMA en Ligue 2 pour leur intérêt. Vous savez, je le dis tout haut, la réussite actuelle de Haddad avec l’USMA, c’est grâce à moi.
Comment ça ?
Si l’USMA était descendue en Ligue 2 cette année-là (Ndlr, la première année de Haddad à la tête du club), le club aurait eu du mal à remonter et Haddad ne serait certainement pas resté. Je me souviens lors de la phase retour, j’ai réalisé d’excellents matchs, avec plusieurs buts et passes décisives à la clé. C’est moi et les autres joueurs aussi qui avons été les acteurs principaux du maintien du club. Les jeunes jouaient avec la peur au ventre. Avec du recul, je confirme que cette année-là, on s’est un peu moqué de nous. On nous a menti et au final, ils avaient tout programmé pour nous virer, presque tous. Je parle surtout des anciens.
Vous ne pouvez pas dire ça, puisque les Zeghdoud, Dziri et Meftah sont toujours au club…
Chacun sa personnalité. Déjà pour Dziri, ces mêmes perturbateurs lui ont mis des bâtons dans les roues.
Et même certains dirigeants sont restés au club, malgré le départ de Allik…
Qui ça ? Aïssaoui ? Le dirigeant le plus nul qu’a jamais connu le football ! C’est quelqu’un qui n’aime pas les joueurs et qui est jaloux d’eux. Je me rappelle de certaines personnes qui avaient peur de répondre à Haddad. De véritables béni oui-oui.
Vous en pensez quoi du niveau actuel de la L1 ?
De plus en plus médiocre ! Croyez-moi, je peux jouer avec un seul pied en Ligue 1 si je le voulais vraiment. J’arrive à mes 35 ans et je continue à faire des tests physiques et qui sont toujours au top. Contrairement à certains, moi, j’ai beaucoup travaillé quand j’étais très jeune.
Le fait qu’il y ait beaucoup d’argent dans le foot a fini par tuer ce sport-roi, non ?
Où est cet argent ? Vous vous trompez, il n’y a pas du tout d’argent dans le football algérien. Les footballeurs algériens sont les plus pauvres du Maghreb. Un appartement coûte à présent plus de trois milliards de centimes, alors qu’un joueur n’arrive même pas à en toucher deux. Il ne peut, du coup, même pas se payer un appart digne de ce nom. Regardez nos voisins, les Marocains, les Tunisiens et même les Egyptiens, ils sont dans des villas et mènent la belle vie. Un joueur, pour qu’il soit performant à 100% sur le terrain, doit être à l’aise et ne doit pas avoir de problèmes. Par le passé, les joueurs, quand ils signaient leur contrat, avaient un appart et de l’argent. Plus maintenant.
Un joueur qui touche presque 300 millions de centimes par mois, on ne peut pas dire qu’il ne gagne pas sa vie… et le simple citoyen dans tout ça ?
Oui, je suis d’accord. Après, il y a des joueurs qui perçoivent des salaires de 300 millions par mois, mais si j’étais le président, je ne lui donnerai pas plus de 30 millions, vu le niveau. Il faut avoir un certain statut pour gagner cet argent. Etre international et avoir des stats qui parlent pour toi. Le football algérien n’est plus géré par ceux du métier. Les faux agents, les faux dirigeants et autres ont gangrené ce sport.
Revenons à vous. Pourquoi n’avoir pas prolongé votre aventure avec la JSK, sachant que c’est grâce à ce club que vous avez retrouvé votre niveau et l’EN ?
C’est une question de destin. Je ne voudrais surtout pas entrer en conflit avec Hannachi, car lui aussi n’a pas tenu sa promesse et moi, je suis un homme qui a des principes. N’oubliez pas qu’après mon départ de l’USMA, je suis resté par la suite six mois sans compétition, alors que le MCA me voulait à tout prix. Permettez-moi d’ajouter quelque chose.
Oui, allez-y…
Malgré tout ce qui s’est passé avec Hannachi à cette époque, j’ai quand même gardé de bons souvenirs de mon passage à la JSK. N’oubliez pas que je suis un Kabyle et c’est un honneur pour moi d’avoir évolué au sein de la JSK, même si cela a été court. C’était un rêve pour moi de jouer à Tizi Ouzou et d’avoir côtoyé un public aussi connaisseur que celui de la JSK. A présent, j’ai de bons rapports avec Hannachi, puisque nous avons décidé d’enterrer la hache de guerre.
Parlons à présent des scènes de violence dont a été victime votre club, l’USMBA, cette saison. A Annaba, face à l’ASMO et dernièrement à Hadjout. Vous avez été personnellement visé. On dit que c’est vous qui avez provoqué les supporters. Vous répondez quoi ?
Non, pas du tout. Je n’ai jamais insulté ou fait de geste obscène envers les supporters de ma carrière. Face à l’ASMO, j’ai été visé, oui, et on m’a agressé. J’ai déposé plainte contre mon agresseur et l’affaire suit son cours au tribunal. A Hadjout, c’était un véritable traquenard auquel on a eu droit. Les supporters ont envahi la pelouse pour nous tabasser. Ils étaient munis de toutes sortes d’armes blanches, de fumigènes, de barres de fer. On a vraiment eu peur pour notre vie.
A se baser sur les images vidéo, ce sont les joueurs qui ont lancé les hostilités…
Pas du tout ! Les intimidations ont débuté dès notre entrée au stade. On nous a copieusement insultés Belkaïd et moi, avant même le début du match. Par la suite, les supporters commençaient à entrer sur la pelouse petit à petit et personne ne s’y est opposé. On était vraiment dans l’insécurité et je rajouterai une chose.
Allez-y…
Lors de ce match à Hadjout, j’ai vu des scènes incroyables que je n’ai jamais vues durant toute ma carrière. L’arbitre a failli être lynché par les joueurs de Hadjout qui lui ont fait sortir son maillot de son short et presque frappé. Le pauvre, il a eu peur et tremblait. Moi, j’étais littéralement choqué. C’est malheureux d’en arriver là pour un simple match de football. Je me souviens qu’au match aller, le match s’est terminé (1-1) alors qu’on pouvait les battre par 5 buts, mais personne ne les a touchés.
Pourquoi vous êtes souvent la cible des supporters lors des matchs à l’extérieur ?
Je ne sais pas. Peut-être que c’est parce que je suis l’un des leaders de mon équipe. Heureusement que ce n’est pas toujours comme ça dans tous les stades. La violence n’a rien à voir dans le football.
Comment doit-on faire, selon vous, pour éradiquer ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur ?
Il faut prendre des sanctions exemplaires, quitte à reléguer des clubs. Les joueurs ne sont plus en sécurité et cela ne peut plus continuer ainsi. Les dirigeants de club doivent prendre leurs responsabilités et encadrer leurs supporters. A ce rythme, il y aura des morts sur les terrains. Doit-on en arriver là pour que nos responsables réagissent ?
D’après-vous, quelle est la différence entre les Ligues 1 et 2 ?
En Ligue 2, il y a beaucoup d’engagement et moins de technique. En Ligue 1, les stades sont plus commodes, l’arbitrage est meilleur et il y a moins de duels physiques.
On revient à l’USMA qui va être sacrée championne très prochainement, un mot ?
Pour donner mon avis, il faut d’abord que je regarde les matchs. Je n’ai pas eu trop l’occasion de voir l’USMA cette saison, donc je ne peux pas me prononcer. Quoi que sur le papier, ils ont les meilleurs joueurs et ce n’est pas vraiment une surprise que le club soit sacré champion. On m’a dit que cette saison, l’USMA gagnait surtout ses matchs, mais sans pour autant montrer un visage séduisant. Je suis content en tout cas, car j’aime toujours ce club.
Généralement, les matchs de Ligue 2 se jouent les vendredis. Pourquoi ne vous a-t-on jamais vu à Bologhine cette saison pour suivre un match de l’USMA ?
Tout simplement par ce que je ne suis pas le bienvenu à Bologhine. Aussi, les samedis, c’est souvent mon jour de repos et je préfère le consacrer à ma famille.
Ces jours-ci, vous soufflerez votre 35e bougie ; pensez-vous à la retraite ?
Tant que j’ai toujours cette envie de jouer, je resterai sur les terrains. C’est une perte si j’arrête. Je veux battre un record de longévité. Jouer un maximum de matchs, avant de raccrocher. Je suis un joueur qui veut battre des records.
Continuer à jouer jusqu’à quand ?
Au maximum ! Je veux apporter mes connaissances aux jeunes. Ne vous inquiétez pas, je suis encore au four et au moulin.
Parlons un peu de la sélection nationale à présent. D’après-vous, quelles sont ses chances lors de la prochaine Coupe du monde ?
Sur un match, tout reste possible. Il ne faut pas partir au Brésil battus d’avance. On doit jouer nos chances à fond et on verra ce que ça donnera au final. Je pense que l’équipe actuelle a beaucoup d’atouts qu’on doit exploiter. Jusqu’à présent, je n’ai rien vu de cette sélection. Je n’ai pas été emballé, quoi !
Qu’en pensez-vous du travail de Vahid Halilhodzic ?
Je ne le connais pas trop, puisque je n’ai pas eu à travailler sous ses ordres. De ce fait, je ne peux pas avoir un jugement précis. Cela dit et vu les qualités intrinsèques de nos joueurs, je trouve que l’EN n’a pas encore atteint le top de son niveau.
Vous qui avez côtoyé, un temps, la sélection de 2009, quelle est la différence entre les deux générations ?
En 2009, il y avait une symbiose entre les joueurs et ça se reflétait sur le terrain. Même si on défendait plus, on réalisait de grands matchs et on sentait la solidarité des joueurs. Pour le moment, je n’ai pas encore vu tout ça chez la sélection actuelle.
Les stages consacrés exclusivement aux locaux qu’organise le staff technique actuellement, qu’en pensez-vous ?
C’est du m’importe quoi. L’autre jour, j’ai su qu’il y avait 13 membre du staff technique pour uniquement quatre joueurs. C’est incroyable. Il faut qu’on arrête de mentir aux gens et même aux joueurs. Ce n’est pas la peine de jouer avec eux. Celui qui mérite d’aller au Mondial y va, celui qui ne le mérite pas, il reste chez lui. Pas la peine de faire des détours.
Après la Slovénie, l’EN affrontera lors de sa préparation au Mondial, l’Arménie et la Roumanie. Votre avis sur le choix de ces adversaires ?
Ce n’est pas sérieux. On aurait dû élever le niveau en affrontant de grosses nations de football. L’equipe de 1982 et celle de 1986 avaient affronté de grandes équipes. Même nous en 2007, on avait joué face à des équipes comme l’Argentine ou même le Brésil. Il faut évoluer.
Une dernière question. Regrettez-vous de n’avoir pas eu une expérience professionnelle digne de ce nom ?
Je ne suis pas parti au bon moment, tout simplement. A mon époque aussi, il n’y avait pas une telle médiatisation autour de la sélection. Le joueur algérien était méprisé. J’ai passé des tests concluants avec plusieurs clubs, mais ce qu’on me proposait financièrement n’était pas du tout digne d’un joueur international. J’ai ma fierté, quand même !
Le Buteur (11/04/2014)
«Ceux qui disent que c’est Achiou qui provoque les supporters ne sont que des menteurs» «Je n’ai pas suivi l’USMA cette saison, car je ne suis pas le bienvenu à Bologhine» «La réussite actuelle de Haddad avec l’USMA, c’est grâce à moi !»
Comment sont les nouvelles, Hocine ?
Tout va pour le mieux, el Hamdoulilah. Avec l’USMBA, nous sommes toujours premiers au classement et l’accession est plus proche que jamais.
Pourquoi Achiou a opté pour la Ligue 2 cette saison ?
Ben, c’est simple, ce n’est pas à moi d’appeler les présidents de club pour leur demander de me prendre. Je vois que désormais, c’est surtout les joueurs qui parlent constamment dans les journaux qui sont pris par les grands clubs. Vous me connaissez, je suis un joueur de terrain, pas des médias.
Votre passé, notamment d’ancien international et vos qualités n’ont pas vraiment besoin d’un coup de pouce des médias, non ?
El Hamdoulilah. Je pense que certains présidents ont peur de moi, de ma personnalité, quoi ! J’ai ma dignité et ce sont les présidents qui viennent vers moi, pas l’inverse. Le football algérien, à présent, ne répond à aucune logique. C’est devenu un business plus qu’autre chose.
On dit que vous êtes arrogant et que vous prenez les gens de haut et cela a tendance à faire fuir les présidents de club aussi…
(L’air étonné…) Je ne sais pas pourquoi on dit ça ! J’ai de bonnes relations avec les gens du milieu. Je suis quelqu’un de simple, un fils du peuple. Les gens doivent me connaître, avant de me juger. J’ai été contacté par des présidents de deuxième division et j’ai répondu à leurs sollicitations sans souci. Je ne prends personne de haut.
Et vous avez toujours le niveau en Ligue 2 ?
Mon niveau est supérieur à la Ligue 1 carrément, mais Allah ghaleb, j’aime jouer où je me sens le mieux.
Des regrets de ne pas finir votre carrière à l’USMA ?
Quand je suis revenu à l’USMA la dernière fois, je ne vous cache pas que j’avais pour objectif de finir ma carrière au club, mais malheureusement, ça n’a pas marché. Vous connaissez l’histoire, ce n’est pas la peine d’y revenir. On s’est débarrassés de moi assez facilement et on a choisi de se mettre du côté d’un coach étranger. La nouvelle direction à l’époque ne savait pas ce qu’a donné Achiou à l’USMA.
Ça vous fait mal jusqu’à aujourd’hui ?
Non ! Vous savez, j’ai avancé et je ne suis pas quelqu’un qui regarde trop en arrière. Après le départ du coach en question, j’ai attendu un geste de la direction, mais rien. Ali Haddad me disait : «Toi, t’es un enfant de l’USMA et tu resteras à vie dans ce club, même lorsque tu arrêteras le foot, c’est une promesse.» Malheureusement, Haddad ne s’est pas conduit en homme avec moi et n’a pas tenu sa promesse. Je m’attendais à sortir par la grande porte, mais certainement pas de cette manière. J’aurais aimé qu’on me dise les choses en face. Je suis quand même parti la tête haute et je sais que ce que j’ai donné pour l’USMA, personne ne pourra me l’enlever.
Si on comprend bien, Ali Haddad vous a trahi…
Il s’est trahi lui-même, puisqu’il n’a pas tenu sa parole. Il a écouté ce que lui disaient des perturbateurs du club. Je sais qu’on lui a dit que certains joueurs voulaient faire descendre l’USMA en Ligue 2 pour leur intérêt. Vous savez, je le dis tout haut, la réussite actuelle de Haddad avec l’USMA, c’est grâce à moi.
Comment ça ?
Si l’USMA était descendue en Ligue 2 cette année-là (Ndlr, la première année de Haddad à la tête du club), le club aurait eu du mal à remonter et Haddad ne serait certainement pas resté. Je me souviens lors de la phase retour, j’ai réalisé d’excellents matchs, avec plusieurs buts et passes décisives à la clé. C’est moi et les autres joueurs aussi qui avons été les acteurs principaux du maintien du club. Les jeunes jouaient avec la peur au ventre. Avec du recul, je confirme que cette année-là, on s’est un peu moqué de nous. On nous a menti et au final, ils avaient tout programmé pour nous virer, presque tous. Je parle surtout des anciens.
Vous ne pouvez pas dire ça, puisque les Zeghdoud, Dziri et Meftah sont toujours au club…
Chacun sa personnalité. Déjà pour Dziri, ces mêmes perturbateurs lui ont mis des bâtons dans les roues.
Et même certains dirigeants sont restés au club, malgré le départ de Allik…
Qui ça ? Aïssaoui ? Le dirigeant le plus nul qu’a jamais connu le football ! C’est quelqu’un qui n’aime pas les joueurs et qui est jaloux d’eux. Je me rappelle de certaines personnes qui avaient peur de répondre à Haddad. De véritables béni oui-oui.
Vous en pensez quoi du niveau actuel de la L1 ?
De plus en plus médiocre ! Croyez-moi, je peux jouer avec un seul pied en Ligue 1 si je le voulais vraiment. J’arrive à mes 35 ans et je continue à faire des tests physiques et qui sont toujours au top. Contrairement à certains, moi, j’ai beaucoup travaillé quand j’étais très jeune.
Le fait qu’il y ait beaucoup d’argent dans le foot a fini par tuer ce sport-roi, non ?
Où est cet argent ? Vous vous trompez, il n’y a pas du tout d’argent dans le football algérien. Les footballeurs algériens sont les plus pauvres du Maghreb. Un appartement coûte à présent plus de trois milliards de centimes, alors qu’un joueur n’arrive même pas à en toucher deux. Il ne peut, du coup, même pas se payer un appart digne de ce nom. Regardez nos voisins, les Marocains, les Tunisiens et même les Egyptiens, ils sont dans des villas et mènent la belle vie. Un joueur, pour qu’il soit performant à 100% sur le terrain, doit être à l’aise et ne doit pas avoir de problèmes. Par le passé, les joueurs, quand ils signaient leur contrat, avaient un appart et de l’argent. Plus maintenant.
Un joueur qui touche presque 300 millions de centimes par mois, on ne peut pas dire qu’il ne gagne pas sa vie… et le simple citoyen dans tout ça ?
Oui, je suis d’accord. Après, il y a des joueurs qui perçoivent des salaires de 300 millions par mois, mais si j’étais le président, je ne lui donnerai pas plus de 30 millions, vu le niveau. Il faut avoir un certain statut pour gagner cet argent. Etre international et avoir des stats qui parlent pour toi. Le football algérien n’est plus géré par ceux du métier. Les faux agents, les faux dirigeants et autres ont gangrené ce sport.
Revenons à vous. Pourquoi n’avoir pas prolongé votre aventure avec la JSK, sachant que c’est grâce à ce club que vous avez retrouvé votre niveau et l’EN ?
C’est une question de destin. Je ne voudrais surtout pas entrer en conflit avec Hannachi, car lui aussi n’a pas tenu sa promesse et moi, je suis un homme qui a des principes. N’oubliez pas qu’après mon départ de l’USMA, je suis resté par la suite six mois sans compétition, alors que le MCA me voulait à tout prix. Permettez-moi d’ajouter quelque chose.
Oui, allez-y…
Malgré tout ce qui s’est passé avec Hannachi à cette époque, j’ai quand même gardé de bons souvenirs de mon passage à la JSK. N’oubliez pas que je suis un Kabyle et c’est un honneur pour moi d’avoir évolué au sein de la JSK, même si cela a été court. C’était un rêve pour moi de jouer à Tizi Ouzou et d’avoir côtoyé un public aussi connaisseur que celui de la JSK. A présent, j’ai de bons rapports avec Hannachi, puisque nous avons décidé d’enterrer la hache de guerre.
Parlons à présent des scènes de violence dont a été victime votre club, l’USMBA, cette saison. A Annaba, face à l’ASMO et dernièrement à Hadjout. Vous avez été personnellement visé. On dit que c’est vous qui avez provoqué les supporters. Vous répondez quoi ?
Non, pas du tout. Je n’ai jamais insulté ou fait de geste obscène envers les supporters de ma carrière. Face à l’ASMO, j’ai été visé, oui, et on m’a agressé. J’ai déposé plainte contre mon agresseur et l’affaire suit son cours au tribunal. A Hadjout, c’était un véritable traquenard auquel on a eu droit. Les supporters ont envahi la pelouse pour nous tabasser. Ils étaient munis de toutes sortes d’armes blanches, de fumigènes, de barres de fer. On a vraiment eu peur pour notre vie.
A se baser sur les images vidéo, ce sont les joueurs qui ont lancé les hostilités…
Pas du tout ! Les intimidations ont débuté dès notre entrée au stade. On nous a copieusement insultés Belkaïd et moi, avant même le début du match. Par la suite, les supporters commençaient à entrer sur la pelouse petit à petit et personne ne s’y est opposé. On était vraiment dans l’insécurité et je rajouterai une chose.
Allez-y…
Lors de ce match à Hadjout, j’ai vu des scènes incroyables que je n’ai jamais vues durant toute ma carrière. L’arbitre a failli être lynché par les joueurs de Hadjout qui lui ont fait sortir son maillot de son short et presque frappé. Le pauvre, il a eu peur et tremblait. Moi, j’étais littéralement choqué. C’est malheureux d’en arriver là pour un simple match de football. Je me souviens qu’au match aller, le match s’est terminé (1-1) alors qu’on pouvait les battre par 5 buts, mais personne ne les a touchés.
Pourquoi vous êtes souvent la cible des supporters lors des matchs à l’extérieur ?
Je ne sais pas. Peut-être que c’est parce que je suis l’un des leaders de mon équipe. Heureusement que ce n’est pas toujours comme ça dans tous les stades. La violence n’a rien à voir dans le football.
Comment doit-on faire, selon vous, pour éradiquer ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur ?
Il faut prendre des sanctions exemplaires, quitte à reléguer des clubs. Les joueurs ne sont plus en sécurité et cela ne peut plus continuer ainsi. Les dirigeants de club doivent prendre leurs responsabilités et encadrer leurs supporters. A ce rythme, il y aura des morts sur les terrains. Doit-on en arriver là pour que nos responsables réagissent ?
D’après-vous, quelle est la différence entre les Ligues 1 et 2 ?
En Ligue 2, il y a beaucoup d’engagement et moins de technique. En Ligue 1, les stades sont plus commodes, l’arbitrage est meilleur et il y a moins de duels physiques.
On revient à l’USMA qui va être sacrée championne très prochainement, un mot ?
Pour donner mon avis, il faut d’abord que je regarde les matchs. Je n’ai pas eu trop l’occasion de voir l’USMA cette saison, donc je ne peux pas me prononcer. Quoi que sur le papier, ils ont les meilleurs joueurs et ce n’est pas vraiment une surprise que le club soit sacré champion. On m’a dit que cette saison, l’USMA gagnait surtout ses matchs, mais sans pour autant montrer un visage séduisant. Je suis content en tout cas, car j’aime toujours ce club.
Généralement, les matchs de Ligue 2 se jouent les vendredis. Pourquoi ne vous a-t-on jamais vu à Bologhine cette saison pour suivre un match de l’USMA ?
Tout simplement par ce que je ne suis pas le bienvenu à Bologhine. Aussi, les samedis, c’est souvent mon jour de repos et je préfère le consacrer à ma famille.
Ces jours-ci, vous soufflerez votre 35e bougie ; pensez-vous à la retraite ?
Tant que j’ai toujours cette envie de jouer, je resterai sur les terrains. C’est une perte si j’arrête. Je veux battre un record de longévité. Jouer un maximum de matchs, avant de raccrocher. Je suis un joueur qui veut battre des records.
Continuer à jouer jusqu’à quand ?
Au maximum ! Je veux apporter mes connaissances aux jeunes. Ne vous inquiétez pas, je suis encore au four et au moulin.
Parlons un peu de la sélection nationale à présent. D’après-vous, quelles sont ses chances lors de la prochaine Coupe du monde ?
Sur un match, tout reste possible. Il ne faut pas partir au Brésil battus d’avance. On doit jouer nos chances à fond et on verra ce que ça donnera au final. Je pense que l’équipe actuelle a beaucoup d’atouts qu’on doit exploiter. Jusqu’à présent, je n’ai rien vu de cette sélection. Je n’ai pas été emballé, quoi !
Qu’en pensez-vous du travail de Vahid Halilhodzic ?
Je ne le connais pas trop, puisque je n’ai pas eu à travailler sous ses ordres. De ce fait, je ne peux pas avoir un jugement précis. Cela dit et vu les qualités intrinsèques de nos joueurs, je trouve que l’EN n’a pas encore atteint le top de son niveau.
Vous qui avez côtoyé, un temps, la sélection de 2009, quelle est la différence entre les deux générations ?
En 2009, il y avait une symbiose entre les joueurs et ça se reflétait sur le terrain. Même si on défendait plus, on réalisait de grands matchs et on sentait la solidarité des joueurs. Pour le moment, je n’ai pas encore vu tout ça chez la sélection actuelle.
Les stages consacrés exclusivement aux locaux qu’organise le staff technique actuellement, qu’en pensez-vous ?
C’est du m’importe quoi. L’autre jour, j’ai su qu’il y avait 13 membre du staff technique pour uniquement quatre joueurs. C’est incroyable. Il faut qu’on arrête de mentir aux gens et même aux joueurs. Ce n’est pas la peine de jouer avec eux. Celui qui mérite d’aller au Mondial y va, celui qui ne le mérite pas, il reste chez lui. Pas la peine de faire des détours.
Après la Slovénie, l’EN affrontera lors de sa préparation au Mondial, l’Arménie et la Roumanie. Votre avis sur le choix de ces adversaires ?
Ce n’est pas sérieux. On aurait dû élever le niveau en affrontant de grosses nations de football. L’equipe de 1982 et celle de 1986 avaient affronté de grandes équipes. Même nous en 2007, on avait joué face à des équipes comme l’Argentine ou même le Brésil. Il faut évoluer.
Une dernière question. Regrettez-vous de n’avoir pas eu une expérience professionnelle digne de ce nom ?
Je ne suis pas parti au bon moment, tout simplement. A mon époque aussi, il n’y avait pas une telle médiatisation autour de la sélection. Le joueur algérien était méprisé. J’ai passé des tests concluants avec plusieurs clubs, mais ce qu’on me proposait financièrement n’était pas du tout digne d’un joueur international. J’ai ma fierté, quand même !
Le Buteur (11/04/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Hadj Adlène : «En finale, je supporterai la JSK»
Vous avez inscrit le but en finale de la Coupe d’Algérie en 94 face à l’ASAM, quel souvenir en gardez-vous ?
Ce fut un grand moment de joie pour tous les joueurs ainsi que la JSK. C’est vrai que j’étais l’auteur de l’unique but de la rencontre, néamoins le mérite revenait également à tous les joueurs et les membres du staff technique de l’époque.
Que vous rappelle-t-il ce match ?
En toute franchise, la finale jouée en 1994 me fait rappeler de bons souvenirs. On a affronté une équipe de l’AS Aïn Milila qui avait joué sa première finale de son histoire, le match fut donc très difficile. Pour notre part, nous avons réalisé une grande saison et nous n’étions pas loin de réaliser le doublé. On était déterminés à remporter la coupe et conserver le trophée sachant que l’année d’avant, l’édition de l’épreuve populaire suite ne s’était pas jouée, à cause des événements qu’a connus le pays. Je garde aussi un autre souvenir.
Lequel ?
Avant d’atteindre le dernier tour, on a affronté la formation de l’USMB. On a arraché notre qualification aux penalties, la partie s’étant achevée sur un score de parité. J’ai raté un penallty qui pouvait nous qualifier, toutefois, le gardien de but Omar Hamenad a été pour beaucoup dans notre qualification. Ce jour-là, je lui ai promis de me racheter en finale. Chose promise chose due, j’ai marqué l’unique but en finale.
Votre but a été très contesté par l’équipe adverse pour une soi-disant position de hors-jeu, quel est votre commentaire ?
Pour bien éclairer les choses, je vous assure que je n’étais pas en position de hors-jeu. Moussouni l’était peut-être, lui qui avait récupéré le ballon de notre défenseur Aziz Benhamlat.
Quel est votre meilleur but durant votre carrière footballistique ?
Sincèrement, j’ai marqué beaucoup de beaux buts, le nombre dépasse peut-être les 320 dont certains avaient leur pesant d’or. Toutefois, je me rappelle d’un but très important que j’ai marqué lors de la phase des poules face à une équipe du Zimbabwé, un but qui nous a qualifiés au tour suivant de la compétition.
Il y a aussi un autre but marqué de belle manière face à Boufarik…
Exactement, ce fut la saison où je portais les couleurs de l’USMA. On a affronté l’équipe de Boufarik en demi-finale. Le match était très disputé avec un excellent gardien de but de Boufarik, en l’occurrence Mahrez que j’ai réussi à tromper à la 120’. Heureusement d’ailleurs que j’ai marqué avant les tirs au but, car Mahrez allait sortir le grand jeu.
En parlant de votre ex-club, la JSK des années 90, le défunt artiste Matoub est directement associé à la JSK, lui qui a été très proche de vous les joueurs, qu’avez-vous à dire de lui ?
Vous me rappelez une grande personne que je considère comme un symbole de la région de Kabylie. Effectivement, il était très proche de la JSK. Matoub nous accompagnait dans tous nos déplacements. En plus d’être un grand supporter, il était également un connaisseur en football.
Tout le monde s’accorde à dire qu’il n’a jamais raté l’occasion de motiver les joueurs, notamment lors des rendez-vous importants…
Avant de connaître Matoub en tant qu’artiste, j’ai eu la chance de connaître l’homme qu’il était. Il était très proche des joueurs et avait sa manière propre à lui de nous motiver et surtout nous éloigner de la pression. Il nous chantait et nous parlait d’autres choses autres que le foot, nous racontait des anecdotes. D’ailleurs, même son domicile était devenu un lieu de pèlerinage pour tous les joueurs.
Il est certain que vous écoutez ses chansons, quelle est celle que vous préférez ?
Il est difficile de choisir parmi ses belles chansons. Pour moi, c’était un grand artiste et un poète au sens propre du terme.
Votre ancien coéquipier, Moussouni, a affirmé que d’anciens joueurs vont rencontrer les joueurs, avant la finale face au MCA, êtes-vous d’accord avec cette initiative ?
Personnellement, je trouve que c’est une bonne initiative. Je serai très honoré de me rendre à Tizi Ouzou pour rencontrer les joueurs et les motiver. La JSK a réalisé une bonne saison et les joueurs ont besoin de soutien. Je vous informe que je suis toujours en contact avec les dirigeants notamment les membres du staff, en l’occurrence Aït Djoudi, Karouf et Hamenad avec lesquels j’entretiens d’excellentes relations.
Quels sont les conseils que vous donneriez aux joueurs, en votre qualité d’ancien cadre de la JSK ?
Si j’ai une chose à dire aux joueurs, c’est que la finale ne se joue pas, elle se gagne. Aussi, le jour J, les joueurs doivent rester concentrés.
On comprend que vous serez aux côtés de la JSK, n’est-ce pas ?
Franchement lors de cette finale, je serai sur un plateau comme consultant et je garderai toute ma neutralité, mais si on me demandera quelle équipe je supporterai, je répondrai la JSK.
Comment se présente, selon vous, cette finale JSK-MCA ?
Tout d’abord, c’est un match historique entre les deux finalistes. C’est un match très difficile qui se jouera sur un petit détail.
Quel est votre pronostic ?
Il est difficile d’avancer le moindre pronostic dans ce genre de match. Une chose est sûre, le MCA cherchera à prendre sa revanche, sachant qu’elle a aussi perdu le trophée la saison dernière. Pour moi, l’équipe qui sera la mieux préparée sur le plan psychologique gagnera la coupe.
Le Buteur (15/04/2014)
Vous avez inscrit le but en finale de la Coupe d’Algérie en 94 face à l’ASAM, quel souvenir en gardez-vous ?
Ce fut un grand moment de joie pour tous les joueurs ainsi que la JSK. C’est vrai que j’étais l’auteur de l’unique but de la rencontre, néamoins le mérite revenait également à tous les joueurs et les membres du staff technique de l’époque.
Que vous rappelle-t-il ce match ?
En toute franchise, la finale jouée en 1994 me fait rappeler de bons souvenirs. On a affronté une équipe de l’AS Aïn Milila qui avait joué sa première finale de son histoire, le match fut donc très difficile. Pour notre part, nous avons réalisé une grande saison et nous n’étions pas loin de réaliser le doublé. On était déterminés à remporter la coupe et conserver le trophée sachant que l’année d’avant, l’édition de l’épreuve populaire suite ne s’était pas jouée, à cause des événements qu’a connus le pays. Je garde aussi un autre souvenir.
Lequel ?
Avant d’atteindre le dernier tour, on a affronté la formation de l’USMB. On a arraché notre qualification aux penalties, la partie s’étant achevée sur un score de parité. J’ai raté un penallty qui pouvait nous qualifier, toutefois, le gardien de but Omar Hamenad a été pour beaucoup dans notre qualification. Ce jour-là, je lui ai promis de me racheter en finale. Chose promise chose due, j’ai marqué l’unique but en finale.
Votre but a été très contesté par l’équipe adverse pour une soi-disant position de hors-jeu, quel est votre commentaire ?
Pour bien éclairer les choses, je vous assure que je n’étais pas en position de hors-jeu. Moussouni l’était peut-être, lui qui avait récupéré le ballon de notre défenseur Aziz Benhamlat.
Quel est votre meilleur but durant votre carrière footballistique ?
Sincèrement, j’ai marqué beaucoup de beaux buts, le nombre dépasse peut-être les 320 dont certains avaient leur pesant d’or. Toutefois, je me rappelle d’un but très important que j’ai marqué lors de la phase des poules face à une équipe du Zimbabwé, un but qui nous a qualifiés au tour suivant de la compétition.
Il y a aussi un autre but marqué de belle manière face à Boufarik…
Exactement, ce fut la saison où je portais les couleurs de l’USMA. On a affronté l’équipe de Boufarik en demi-finale. Le match était très disputé avec un excellent gardien de but de Boufarik, en l’occurrence Mahrez que j’ai réussi à tromper à la 120’. Heureusement d’ailleurs que j’ai marqué avant les tirs au but, car Mahrez allait sortir le grand jeu.
En parlant de votre ex-club, la JSK des années 90, le défunt artiste Matoub est directement associé à la JSK, lui qui a été très proche de vous les joueurs, qu’avez-vous à dire de lui ?
Vous me rappelez une grande personne que je considère comme un symbole de la région de Kabylie. Effectivement, il était très proche de la JSK. Matoub nous accompagnait dans tous nos déplacements. En plus d’être un grand supporter, il était également un connaisseur en football.
Tout le monde s’accorde à dire qu’il n’a jamais raté l’occasion de motiver les joueurs, notamment lors des rendez-vous importants…
Avant de connaître Matoub en tant qu’artiste, j’ai eu la chance de connaître l’homme qu’il était. Il était très proche des joueurs et avait sa manière propre à lui de nous motiver et surtout nous éloigner de la pression. Il nous chantait et nous parlait d’autres choses autres que le foot, nous racontait des anecdotes. D’ailleurs, même son domicile était devenu un lieu de pèlerinage pour tous les joueurs.
Il est certain que vous écoutez ses chansons, quelle est celle que vous préférez ?
Il est difficile de choisir parmi ses belles chansons. Pour moi, c’était un grand artiste et un poète au sens propre du terme.
Votre ancien coéquipier, Moussouni, a affirmé que d’anciens joueurs vont rencontrer les joueurs, avant la finale face au MCA, êtes-vous d’accord avec cette initiative ?
Personnellement, je trouve que c’est une bonne initiative. Je serai très honoré de me rendre à Tizi Ouzou pour rencontrer les joueurs et les motiver. La JSK a réalisé une bonne saison et les joueurs ont besoin de soutien. Je vous informe que je suis toujours en contact avec les dirigeants notamment les membres du staff, en l’occurrence Aït Djoudi, Karouf et Hamenad avec lesquels j’entretiens d’excellentes relations.
Quels sont les conseils que vous donneriez aux joueurs, en votre qualité d’ancien cadre de la JSK ?
Si j’ai une chose à dire aux joueurs, c’est que la finale ne se joue pas, elle se gagne. Aussi, le jour J, les joueurs doivent rester concentrés.
On comprend que vous serez aux côtés de la JSK, n’est-ce pas ?
Franchement lors de cette finale, je serai sur un plateau comme consultant et je garderai toute ma neutralité, mais si on me demandera quelle équipe je supporterai, je répondrai la JSK.
Comment se présente, selon vous, cette finale JSK-MCA ?
Tout d’abord, c’est un match historique entre les deux finalistes. C’est un match très difficile qui se jouera sur un petit détail.
Quel est votre pronostic ?
Il est difficile d’avancer le moindre pronostic dans ce genre de match. Une chose est sûre, le MCA cherchera à prendre sa revanche, sachant qu’elle a aussi perdu le trophée la saison dernière. Pour moi, l’équipe qui sera la mieux préparée sur le plan psychologique gagnera la coupe.
Le Buteur (15/04/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Doudane : «Le jour de la finale, je serai entre deux feux»
L’ex-milieu de terrain de la JSK, Karim Doudene, très apprécié par les milliers de supporters kabyles, s’est exprimé à travers l’entretien qu’il nous a accordé, sur la finale JSK-MCA qui aura lieu le 1er mai prochain à Blida. Pour un joueur qui a passé une bonne partie de sa carrière à la JSK et porté les couleurs du MCA saisons 97/98, 98/99 avec à la clé plusieurs titres avec les Canaris et le titre de champion avec le MCA en 1999, il y a bien des choses à raconter et à faire connaître à cette jeune génération, notamment la rivalité dans son propre sens sportif, entre les deux grandes équipes de notre championnat. Doudane estime en toute franchise que cette finale est le plus beau cadeau en matière de spectacle, qui puisse être offert aux deux galeries en cette fin de saison.
En dépit de votre recul de poste de dirigeant, il va sans dire que vous suivez de très près l’actualité sportive nationale notamment celle de votre ancienne formation la JSK, n’est-ce pas ?
Bien évidemment que je suis au fait de toute l’actualité sportive nationale, notamment ce qui concerne la JSK. Je profite justement pour dire que cette saison, la JSK a vraiment progressé et elle a offert au public tout ce qu’il attendait. Je trouve que c’est une très bonne chose que le club puisse retrouver toute sa santé et reprenne avec les résultats positifs. Je ne peux qu’exprimer ma satisfaction, car il ne faut pas oublier qu’en plus d’avoir joué pour ce club et eu l’insigne honneur d’occuper le poste de dirigeant, je reste toujours un fidèle supporter de la JSK qu’est ma deuxième famille.
La JSK retrouve sa lancée en championnat, classée à la 2e position à quelques journées de la fin de cet exercice, elle est aussi en finale de la coupe après quelques saisons de disette, comment expliquez-vous ce retour en force ?
J’estime que c’est un résultat très positif de voir aujourd’hui la JSK occuper une place sur le podium, une position qui a toujours été la sienne. Et si elle est qualifiée aussi en finale de la coupe, il faut souligner qu’un travail de fond a été mené et on doit féliciter les acteurs qui sont derrière tout ça. Je pense que si la JSK a connu quelques moments difficiles auparavant, à mon avis c’était prévisible.
Comment cela ?
Vous savez qu’après cette brillante participation à la Ligue des Champions d’Afrique durant laquelle on a atteint l’avant dernier tour de cette compétition, de nombreux joueurs considérés comme cadres de l’équipe l’ont quittée pour rejoindre d’autres formations. Autrement dit, l’effectif a été remanié dans sa plus grande majorité et il fallait du temps pour reprendre les choses en main. Aujourd’hui, la situation est très positive, il faut garder la dynamique et continuer d’aller de l’avant. Je pense que revenir en haut du tableau et jouer une finale de la coupe ce n’est pas rien, les joueurs me semblent libérés sur le plan psychologique, c’est très important.
Comment trouvez-vous l’effectif actuel de la JSK ?
Je n’aime pas trop parler des individualités, le football est un sport collectif et je pense que cette saison le collectif à la JSK constitue sa principale force. Toutefois et sans citer de noms, deux à trois joueurs sont vraiment sortis du lot. Aujourd’hui, on constate avec satisfaction qu’il y a un groupe soudé, homogène, des joueurs libérés psychologiquement et techniquement. Aussi, la JSK revient en force en cette fin de saison, ce qui explique que la touche du staff technique est présente.
Alors on comprend que vous êtes optimiste de voir la JSK terminer 2e et retrouver la LDC ?
Tout à fait. La JSK possède cette année les moyens de retrouver l’Afrique. C’est une tradition qu’il faut perpétuer.
Revenant à cette finale de la Coupe d’Algérie JSK-MCA qui est le sujet qui domine l’actualité sportive à présent, comment l’apercevez-vous en tant qu’ancien joueur de la JSK et du MCA ?
Pour moi, cette finale de la Coupe d’Algérie entre la JSK et le MCA, la première dans cette épreuve, est le meilleur cadeau à offrir aux supporters en cette fin de saison. En tant qu’ancien, je vous informe que ça va être un grand match entre deux grandes équipes et qui, de part sa nature et son cachet de clasico, va se jouer sur un petit détail. Ce que les gens doivent savoir, c’est qu’entre les deux équipes, elle a toujours existé cette rivalité, mais j’insiste à le dire, une rivalité qui n’a jamais dépassé le cadre sportif. On ne doit surtout pas omettre de signaler et de le rappeler, plusieurs fois s’il le faut.
En tant qu’ancien joueur qui a porté les couleurs des deux formations, quelle sera la clé de la finale ?
Connaissant bien la nature du clasico pour l’avoir joué plusieurs fois, je peux vous dire qu’il sera bien entendu difficile et très serré et ce, pour les deux camps. Le match se jouera sur un simple détail. Personnellement, je peux ajouter que pour cette finale très attendue par la famille sportive nationale et dans les fiefs de la JSK et du MCA, l’aspect psychologique sera très déterminant.
Justement, à votre avis, qu’est-ce qui caractérise spécialement la préparation de ce genre de rendez-vous ?
A ce stade de la compétition, les deux équipes vont chercher bien entendu à s’offrir les meilleurs moyens et les conditions pour préparer le match. La JSK et le MCA voudront gagner le trophée. A l’approche du jour j, une bonne préparation psychologique est très importante, les joueurs doivent être éloignés de la pression et vont se concentrer uniquement sur leur mission. A la JSK, Ait Djoudi est tous les autres membres du staff sont en train d’accomplir un bon travail. Sur le plan technique, je confirme qu’on enregistre des satisfactions et cela augure un bel avenir pour le club.
De nombreux observateurs attestent que le MCA, battu lourdement à Tizi au mach retour du championnat, se présentera avec un sentiment revanchard, quelle est votre analyse ?
Il n’y aura aucune ressemblance entre les deux matchs. A Tizi, la JSK a battu le MCA en championnat et ce résultat, les joueurs ne doivent pas le prendre comme données de base ou une référence pour préparer la finale. C’est une page tournée, la finale se jouera avec d’autres motivations et un match de coupe a son cachet particulier. Je conseille aux Kabyles d’oublier le 3 à 0 réalisé à Tizi il y a quelques semaines et préparer une nouvelle rencontre.
En 1999, vous avez fait partie de l’effectif du MCA qui a remporté le titre de champion face à la JSK, quelles ont été vos sensations en battant votre ancienne équipe ?
Exactement, j’ai remporté le titre de champion de 99 aux dépens de la JSK. Un sentiment spécial en fin de match, ce qui était tout naturel comme je vous l’ai expliqué face à l’équipe de cœur, toutefois, j’étais sous le maillot du MCA que je devais honorer mes engagements en tant que professionnel. J’espère que cette finale de la coupe répondra aux attentes et sera à la hauteur du rendez-vous.
Allez-vous être présent à Tchaker le 1er mai prochain ?
Non, je ne le pense pas. Je suis invité sur le plateau de Canal foot comme consultant. Ayant joué pour les deux équipes, j’espère qu’on aura droit à une finale des grands jours et que le meilleur gagne. Mon cœur sera effectivement partagé, néanmoins et en vue de tout le travail accompli par Ait Djoudi et tout son staff pendant cette saison, franchement, la JSK mérite de gagner la coupe, les supporters sont avides de retrouver ces moments.
Tout le monde reconnaît tout ce que vous avez toujours apporté pour la JSK en tant que joueur et dirigeant, seriez-vous disponible pour revenir si jamais vous seriez sollicité ?
Je n’ai jamais coupé contact avec la JSK qui est ma seconde famille et je n’ai jamais hésité à donner un coup de main lorsqu’on a besoin de moi. La JSK c’est notre maison, le club qui nous a permis de vivre une carrière riche en expérience et jamais je ne lui tournerai le dos.
On vous laisse le soin de conclure…
Je profite pour m’adresser aux supporters de la JSK et du MCA pour leur demander de garantir le fair-play total. La rivalité entre les deux équipes ne doit pas franchir le cadre purement sportif. Le football est un sport de spectacle et on doit apprécier cette belle finale. Je souhaite que la fête soit totale et que le meilleur gagne.
Le Buteur (19/04/2014)
L’ex-milieu de terrain de la JSK, Karim Doudene, très apprécié par les milliers de supporters kabyles, s’est exprimé à travers l’entretien qu’il nous a accordé, sur la finale JSK-MCA qui aura lieu le 1er mai prochain à Blida. Pour un joueur qui a passé une bonne partie de sa carrière à la JSK et porté les couleurs du MCA saisons 97/98, 98/99 avec à la clé plusieurs titres avec les Canaris et le titre de champion avec le MCA en 1999, il y a bien des choses à raconter et à faire connaître à cette jeune génération, notamment la rivalité dans son propre sens sportif, entre les deux grandes équipes de notre championnat. Doudane estime en toute franchise que cette finale est le plus beau cadeau en matière de spectacle, qui puisse être offert aux deux galeries en cette fin de saison.
En dépit de votre recul de poste de dirigeant, il va sans dire que vous suivez de très près l’actualité sportive nationale notamment celle de votre ancienne formation la JSK, n’est-ce pas ?
Bien évidemment que je suis au fait de toute l’actualité sportive nationale, notamment ce qui concerne la JSK. Je profite justement pour dire que cette saison, la JSK a vraiment progressé et elle a offert au public tout ce qu’il attendait. Je trouve que c’est une très bonne chose que le club puisse retrouver toute sa santé et reprenne avec les résultats positifs. Je ne peux qu’exprimer ma satisfaction, car il ne faut pas oublier qu’en plus d’avoir joué pour ce club et eu l’insigne honneur d’occuper le poste de dirigeant, je reste toujours un fidèle supporter de la JSK qu’est ma deuxième famille.
La JSK retrouve sa lancée en championnat, classée à la 2e position à quelques journées de la fin de cet exercice, elle est aussi en finale de la coupe après quelques saisons de disette, comment expliquez-vous ce retour en force ?
J’estime que c’est un résultat très positif de voir aujourd’hui la JSK occuper une place sur le podium, une position qui a toujours été la sienne. Et si elle est qualifiée aussi en finale de la coupe, il faut souligner qu’un travail de fond a été mené et on doit féliciter les acteurs qui sont derrière tout ça. Je pense que si la JSK a connu quelques moments difficiles auparavant, à mon avis c’était prévisible.
Comment cela ?
Vous savez qu’après cette brillante participation à la Ligue des Champions d’Afrique durant laquelle on a atteint l’avant dernier tour de cette compétition, de nombreux joueurs considérés comme cadres de l’équipe l’ont quittée pour rejoindre d’autres formations. Autrement dit, l’effectif a été remanié dans sa plus grande majorité et il fallait du temps pour reprendre les choses en main. Aujourd’hui, la situation est très positive, il faut garder la dynamique et continuer d’aller de l’avant. Je pense que revenir en haut du tableau et jouer une finale de la coupe ce n’est pas rien, les joueurs me semblent libérés sur le plan psychologique, c’est très important.
Comment trouvez-vous l’effectif actuel de la JSK ?
Je n’aime pas trop parler des individualités, le football est un sport collectif et je pense que cette saison le collectif à la JSK constitue sa principale force. Toutefois et sans citer de noms, deux à trois joueurs sont vraiment sortis du lot. Aujourd’hui, on constate avec satisfaction qu’il y a un groupe soudé, homogène, des joueurs libérés psychologiquement et techniquement. Aussi, la JSK revient en force en cette fin de saison, ce qui explique que la touche du staff technique est présente.
Alors on comprend que vous êtes optimiste de voir la JSK terminer 2e et retrouver la LDC ?
Tout à fait. La JSK possède cette année les moyens de retrouver l’Afrique. C’est une tradition qu’il faut perpétuer.
Revenant à cette finale de la Coupe d’Algérie JSK-MCA qui est le sujet qui domine l’actualité sportive à présent, comment l’apercevez-vous en tant qu’ancien joueur de la JSK et du MCA ?
Pour moi, cette finale de la Coupe d’Algérie entre la JSK et le MCA, la première dans cette épreuve, est le meilleur cadeau à offrir aux supporters en cette fin de saison. En tant qu’ancien, je vous informe que ça va être un grand match entre deux grandes équipes et qui, de part sa nature et son cachet de clasico, va se jouer sur un petit détail. Ce que les gens doivent savoir, c’est qu’entre les deux équipes, elle a toujours existé cette rivalité, mais j’insiste à le dire, une rivalité qui n’a jamais dépassé le cadre sportif. On ne doit surtout pas omettre de signaler et de le rappeler, plusieurs fois s’il le faut.
En tant qu’ancien joueur qui a porté les couleurs des deux formations, quelle sera la clé de la finale ?
Connaissant bien la nature du clasico pour l’avoir joué plusieurs fois, je peux vous dire qu’il sera bien entendu difficile et très serré et ce, pour les deux camps. Le match se jouera sur un simple détail. Personnellement, je peux ajouter que pour cette finale très attendue par la famille sportive nationale et dans les fiefs de la JSK et du MCA, l’aspect psychologique sera très déterminant.
Justement, à votre avis, qu’est-ce qui caractérise spécialement la préparation de ce genre de rendez-vous ?
A ce stade de la compétition, les deux équipes vont chercher bien entendu à s’offrir les meilleurs moyens et les conditions pour préparer le match. La JSK et le MCA voudront gagner le trophée. A l’approche du jour j, une bonne préparation psychologique est très importante, les joueurs doivent être éloignés de la pression et vont se concentrer uniquement sur leur mission. A la JSK, Ait Djoudi est tous les autres membres du staff sont en train d’accomplir un bon travail. Sur le plan technique, je confirme qu’on enregistre des satisfactions et cela augure un bel avenir pour le club.
De nombreux observateurs attestent que le MCA, battu lourdement à Tizi au mach retour du championnat, se présentera avec un sentiment revanchard, quelle est votre analyse ?
Il n’y aura aucune ressemblance entre les deux matchs. A Tizi, la JSK a battu le MCA en championnat et ce résultat, les joueurs ne doivent pas le prendre comme données de base ou une référence pour préparer la finale. C’est une page tournée, la finale se jouera avec d’autres motivations et un match de coupe a son cachet particulier. Je conseille aux Kabyles d’oublier le 3 à 0 réalisé à Tizi il y a quelques semaines et préparer une nouvelle rencontre.
En 1999, vous avez fait partie de l’effectif du MCA qui a remporté le titre de champion face à la JSK, quelles ont été vos sensations en battant votre ancienne équipe ?
Exactement, j’ai remporté le titre de champion de 99 aux dépens de la JSK. Un sentiment spécial en fin de match, ce qui était tout naturel comme je vous l’ai expliqué face à l’équipe de cœur, toutefois, j’étais sous le maillot du MCA que je devais honorer mes engagements en tant que professionnel. J’espère que cette finale de la coupe répondra aux attentes et sera à la hauteur du rendez-vous.
Allez-vous être présent à Tchaker le 1er mai prochain ?
Non, je ne le pense pas. Je suis invité sur le plateau de Canal foot comme consultant. Ayant joué pour les deux équipes, j’espère qu’on aura droit à une finale des grands jours et que le meilleur gagne. Mon cœur sera effectivement partagé, néanmoins et en vue de tout le travail accompli par Ait Djoudi et tout son staff pendant cette saison, franchement, la JSK mérite de gagner la coupe, les supporters sont avides de retrouver ces moments.
Tout le monde reconnaît tout ce que vous avez toujours apporté pour la JSK en tant que joueur et dirigeant, seriez-vous disponible pour revenir si jamais vous seriez sollicité ?
Je n’ai jamais coupé contact avec la JSK qui est ma seconde famille et je n’ai jamais hésité à donner un coup de main lorsqu’on a besoin de moi. La JSK c’est notre maison, le club qui nous a permis de vivre une carrière riche en expérience et jamais je ne lui tournerai le dos.
On vous laisse le soin de conclure…
Je profite pour m’adresser aux supporters de la JSK et du MCA pour leur demander de garantir le fair-play total. La rivalité entre les deux équipes ne doit pas franchir le cadre purement sportif. Le football est un sport de spectacle et on doit apprécier cette belle finale. Je souhaite que la fête soit totale et que le meilleur gagne.
Le Buteur (19/04/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
L’appel de Benhamlat : «Faites nous oublier la défaite de 1999»
L’ex-arrière gauche de la JSK, Aziz Benhamlat, n’a pas oublié la finale perdue face au MCA en 1999. Il espère que les joueurs actuels prendront leur revanche sur le Mouloudia d’Alger le 1er mai prochain. Il pense que Yesli, Ebossé et Benlamri peuvent faire la différence.
La finale de la coupe d’Algérie sera animée cette année par la JSK et le MCA, comment voyez-vous cette finale inédite ?
Je crois que c’est une finale de rêve. Les matches entre les deux équipes ont toujours été attrayants et je pense que la finale le sera encore plus. La JSK a fait un bon parcours cette saison et j’espère qu’elle remportera la coupe.
Vous avez porté le maillot de la JSK et celui du MCA, mais on présume que votre cœur bat évidemment pour la JSK…
Bien sûr, j’ai joué à la JSK pendant 14 ans. J’ai passé toute ma jeunesse avec cette équipe et je la supporterai toujours. Même à la maison, on supporte tous la JSK. J’ai joué pendant une saison avec le MCA et j’en garde toujours de bons souvenirs, mais mon cœur bat pour la JSK.
Quelles sont les chances de chacune des deux équipes ?
C’est du 50/50, mais comme je viens de vous le dire, j’espère que la JSK gagnera sa 6e coupe d’Algérie.
Quel est votre pronostic ?
Je dirais un but à zéro pour la JSK.
Vous avez perdu la finale du championnat en 1999 face au MCA, comment avez-vous vécu cette défaite ?
On avait perdu deux finales en 1999, celle de la coupe d’Algérie face à l’USMA et celle du championnat contre le Mouloudia d’Alger. On avait encaissé un but assassin dans les arrêts de jeu. Le MCA avait une bonne équipe, mais j’avoue que l’arbitre nous avait privés d’un penalty valable. Il y avait une faute sur Ghazi, mais l’arbitre avait laissé jouer. J’espère que les joueurs actuels nous feront oublier la finale de 1999 en gagnant cette coupe.
Vous avez assisté à la demi-finale de la coupe d’Algérie face au CRBAF, quels sont les joueurs qui peuvent à votre avis faire la différence ?
La JSK a un bon fond de jeu cette saison. Face au CRBAF, les joueurs n’ont pas fait un grand match, mais ils ont réalisé l’essentiel en décrochant le billet qualificatif pour la finale. Je pense que Benlamri, Ebossé et Yesli peuvent faire la différence le 1er mai à Blida. Je profite de l’occasion pour lancer un appel en direction des supporters des deux clubs d’être fair-play et de respecter l’adversaire.
La JSK a humilié le MCA en championnat en le battant par 3 buts à 0, ne pensez-vous pas que cela constituera une source de motivation pour les Mouloudéens ?
Bien sûr, les Mouloudéens seront hyper motivés pour prendre leur revanche sur la JSK. En plus, la finale diffère d’un match de championnat, j’espère que les Canaris l’emporteront.
Depuis votre départ de la JSK, aucun arrière gauche n’a pu faire oublier au public kabyle Aziz Benhamlat…
Je pense que Mekkaoui est un bon arrière gauche. Il doit juste s’améliorer sur le plan défensif. Pour ce qui est de Bencherifa, je pense que c’est plutôt un milieu gauche qu’un arrière gauche.
Compétition (19/04/2014)
L’ex-arrière gauche de la JSK, Aziz Benhamlat, n’a pas oublié la finale perdue face au MCA en 1999. Il espère que les joueurs actuels prendront leur revanche sur le Mouloudia d’Alger le 1er mai prochain. Il pense que Yesli, Ebossé et Benlamri peuvent faire la différence.
La finale de la coupe d’Algérie sera animée cette année par la JSK et le MCA, comment voyez-vous cette finale inédite ?
Je crois que c’est une finale de rêve. Les matches entre les deux équipes ont toujours été attrayants et je pense que la finale le sera encore plus. La JSK a fait un bon parcours cette saison et j’espère qu’elle remportera la coupe.
Vous avez porté le maillot de la JSK et celui du MCA, mais on présume que votre cœur bat évidemment pour la JSK…
Bien sûr, j’ai joué à la JSK pendant 14 ans. J’ai passé toute ma jeunesse avec cette équipe et je la supporterai toujours. Même à la maison, on supporte tous la JSK. J’ai joué pendant une saison avec le MCA et j’en garde toujours de bons souvenirs, mais mon cœur bat pour la JSK.
Quelles sont les chances de chacune des deux équipes ?
C’est du 50/50, mais comme je viens de vous le dire, j’espère que la JSK gagnera sa 6e coupe d’Algérie.
Quel est votre pronostic ?
Je dirais un but à zéro pour la JSK.
Vous avez perdu la finale du championnat en 1999 face au MCA, comment avez-vous vécu cette défaite ?
On avait perdu deux finales en 1999, celle de la coupe d’Algérie face à l’USMA et celle du championnat contre le Mouloudia d’Alger. On avait encaissé un but assassin dans les arrêts de jeu. Le MCA avait une bonne équipe, mais j’avoue que l’arbitre nous avait privés d’un penalty valable. Il y avait une faute sur Ghazi, mais l’arbitre avait laissé jouer. J’espère que les joueurs actuels nous feront oublier la finale de 1999 en gagnant cette coupe.
Vous avez assisté à la demi-finale de la coupe d’Algérie face au CRBAF, quels sont les joueurs qui peuvent à votre avis faire la différence ?
La JSK a un bon fond de jeu cette saison. Face au CRBAF, les joueurs n’ont pas fait un grand match, mais ils ont réalisé l’essentiel en décrochant le billet qualificatif pour la finale. Je pense que Benlamri, Ebossé et Yesli peuvent faire la différence le 1er mai à Blida. Je profite de l’occasion pour lancer un appel en direction des supporters des deux clubs d’être fair-play et de respecter l’adversaire.
La JSK a humilié le MCA en championnat en le battant par 3 buts à 0, ne pensez-vous pas que cela constituera une source de motivation pour les Mouloudéens ?
Bien sûr, les Mouloudéens seront hyper motivés pour prendre leur revanche sur la JSK. En plus, la finale diffère d’un match de championnat, j’espère que les Canaris l’emporteront.
Depuis votre départ de la JSK, aucun arrière gauche n’a pu faire oublier au public kabyle Aziz Benhamlat…
Je pense que Mekkaoui est un bon arrière gauche. Il doit juste s’améliorer sur le plan défensif. Pour ce qui est de Bencherifa, je pense que c’est plutôt un milieu gauche qu’un arrière gauche.
Compétition (19/04/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Aït Tahar : «Les jeunes doivent aborder cette finale sans aucune pression»
Mourad Aït Tahar a réussi une grande carrière footballistique. Il était parmi la dernière vague du Jumbo Jet. D’ailleurs, il a gagné plusieurs titres avec la formation du Djurdjura avant de jouer trois ans au Mouloudia et enfin revenir terminer sa carrière à la JSK. Médecin de son état, Aït Tahar, qui a joué la finale de 1999 à Zabana, nous parle de la finale du 1er mai. Il conseille les jeunes joueurs de la JSK de jouer cette rencontre sans pression et de se faire plaisir sur le terrain.
Comment voyez-vous la finale de la coupe d’Algérie qui opposera la JSK au MCA le 1er mai au stade Mustapha Tchaker de Blida ?
C’est une grande finale. La JSK et le MCA sont deux grands clubs, des clubs très populaires avec une grande histoire. Et puis, vu le parcours des deux équipes dans cette compétition mais aussi leur classement en championnat, je dirais que les deux formations méritent amplement de jouer cette finale. Les amateurs du ballon rond sont vraiment gâtés. Une affiche JSK-MCA en finale de la coupe d’Algérie, qui dit mieux ? Et puis, c’est la première fois, après la finale de 1999, que les deux équipes se croisent en finale.
Votre favori lors de cette rencontre ?
Un favori, non, je n’ai pas de favori pour cette finale. Le match se jouera sur un petit détail, il n’y aura pas vraiment une grande différence de niveau entre les deux teams. Ça sera du 50-50.
Après leur humiliante défaite à Tizi Ouzou, les joueurs du MCA feront le maximum pour prendre leur revanche…
Non, je ne pense pas que les joueurs du MCA joueront cette finale pour prendre leur revanche sur la JSK. Ils joueront tout simplement pour gagner et remporter ce trophée. S’ils pensent à la revanche, ils pourront passer à côté de leur sujet.
Vous avez grandi à la JSK, mais vous avez aussi joué pour le MCA. Votre cœur penchera pour quel club le 1er mai ?
J’ai grandi à la JSK, j’ai gagné beaucoup de titres avec ce club, mais j’ai aussi passé trois saisons au MCA. Je n’ai gardé que de beaux souvenirs de mon passage au Mouloudia et tout le monde m’estimait dans ce club. Néanmoins, la JSK est mon club de cœur.
Vous étiez présent lors de la finale de 1999 et vous avez perdu...
Oui, j’étais à la JSK et j’ai joué cette finale. D’ailleurs, je peux vous faire une confidence aujourd’hui, je n’ai jamais revu cette rencontre qui reste un mauvais souvenir pour moi sur tous les plans. En plus d’avoir perdu cette finale, je n’ai pas réalisé un bon match. Donc, je n’aime pas trop parler de cette finale perdue à Zabana.
Vos conseils pour les joueurs de la JSK...
Je pense que, mis à part trois ou quatre joueurs de l’effectif actuel qui ont joué la finale de 2011, les autres joueront leur première finale. Alors, je conseille à ces jeunes de ne pas trop penser à cette finale, de jouer sans aucune pression et d’essayer de se faire plaisir sur le terrain. Ils doivent être décontractés sur le rectangle vert. Ainsi, ils pourront réaliser un grand match et remporter ce trophée.
On vous laisse le soin de conclure...
La finale se jouera sur la pelouse du stade Tchaker, l’une des meilleures en l’Algérie, Incha Allah, les supporters des deux équipes verront un bon spectacle et que le meilleur gagne. Vive le fair-play et vive le sport !
Compétition (20/04/2014)
Mourad Aït Tahar a réussi une grande carrière footballistique. Il était parmi la dernière vague du Jumbo Jet. D’ailleurs, il a gagné plusieurs titres avec la formation du Djurdjura avant de jouer trois ans au Mouloudia et enfin revenir terminer sa carrière à la JSK. Médecin de son état, Aït Tahar, qui a joué la finale de 1999 à Zabana, nous parle de la finale du 1er mai. Il conseille les jeunes joueurs de la JSK de jouer cette rencontre sans pression et de se faire plaisir sur le terrain.
Comment voyez-vous la finale de la coupe d’Algérie qui opposera la JSK au MCA le 1er mai au stade Mustapha Tchaker de Blida ?
C’est une grande finale. La JSK et le MCA sont deux grands clubs, des clubs très populaires avec une grande histoire. Et puis, vu le parcours des deux équipes dans cette compétition mais aussi leur classement en championnat, je dirais que les deux formations méritent amplement de jouer cette finale. Les amateurs du ballon rond sont vraiment gâtés. Une affiche JSK-MCA en finale de la coupe d’Algérie, qui dit mieux ? Et puis, c’est la première fois, après la finale de 1999, que les deux équipes se croisent en finale.
Votre favori lors de cette rencontre ?
Un favori, non, je n’ai pas de favori pour cette finale. Le match se jouera sur un petit détail, il n’y aura pas vraiment une grande différence de niveau entre les deux teams. Ça sera du 50-50.
Après leur humiliante défaite à Tizi Ouzou, les joueurs du MCA feront le maximum pour prendre leur revanche…
Non, je ne pense pas que les joueurs du MCA joueront cette finale pour prendre leur revanche sur la JSK. Ils joueront tout simplement pour gagner et remporter ce trophée. S’ils pensent à la revanche, ils pourront passer à côté de leur sujet.
Vous avez grandi à la JSK, mais vous avez aussi joué pour le MCA. Votre cœur penchera pour quel club le 1er mai ?
J’ai grandi à la JSK, j’ai gagné beaucoup de titres avec ce club, mais j’ai aussi passé trois saisons au MCA. Je n’ai gardé que de beaux souvenirs de mon passage au Mouloudia et tout le monde m’estimait dans ce club. Néanmoins, la JSK est mon club de cœur.
Vous étiez présent lors de la finale de 1999 et vous avez perdu...
Oui, j’étais à la JSK et j’ai joué cette finale. D’ailleurs, je peux vous faire une confidence aujourd’hui, je n’ai jamais revu cette rencontre qui reste un mauvais souvenir pour moi sur tous les plans. En plus d’avoir perdu cette finale, je n’ai pas réalisé un bon match. Donc, je n’aime pas trop parler de cette finale perdue à Zabana.
Vos conseils pour les joueurs de la JSK...
Je pense que, mis à part trois ou quatre joueurs de l’effectif actuel qui ont joué la finale de 2011, les autres joueront leur première finale. Alors, je conseille à ces jeunes de ne pas trop penser à cette finale, de jouer sans aucune pression et d’essayer de se faire plaisir sur le terrain. Ils doivent être décontractés sur le rectangle vert. Ainsi, ils pourront réaliser un grand match et remporter ce trophée.
On vous laisse le soin de conclure...
La finale se jouera sur la pelouse du stade Tchaker, l’une des meilleures en l’Algérie, Incha Allah, les supporters des deux équipes verront un bon spectacle et que le meilleur gagne. Vive le fair-play et vive le sport !
Compétition (20/04/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Kamel Abdeslam : «En 1983, je m’étais baissé pour attacher mon lacet parce que la touche était pour nous, pas pour le MCA»
Kamel Abdesselam est l’un des rares joueurs de la JS Kabylie à avoir gagné deux Coupes d’Afrique des clubs champions et un doublé. Ayant débuté comme ailier gauche, il avait été reconverti en milieu récupérateur, après le départ de Rachid Baris. Il a été de la grande époque des années 80, celle des titres et des confrontations chaudes contre le MC Alger. Justement, un reproche lui est fait jusqu’à présent : il avait été involontairement derrière le troisième but, celui de la victoire et de la qualification, inscrit par le Mouloudia lors du fameux match de Coupe d’Algérie entre les deux équipes en 1983. Il s’en explique.
Qu’inspirent les confrontations entre la JSK et le MCA au footballeur retraité que vous êtes ?
Cela m’inspire beaucoup de souvenirs. De très bons et de très mauvais. En tout cas, c’était de vrais matchs de football, intenses, disputés et engagés. Nous les joueurs comme les supporters des deux clubs et les Algériens de manière générale attendions impatiemment ces matchs.
Vous avez parlé de très bons et de très mauvais souvenirs. On présume que le plus mauvais souvenir pour vous, à titre personnel, est la défaite concédée face au Mouloudia en Coupe d’Algérie en 1983 ?
(Sourire triste) Effectivement. J’ai encore du mal à digérer cette défaite parce que c’est la JSK qui méritait de gagner ce jour-là, en toute objectivité. Nous avons dominé durant la majorité du temps et eu les meilleures occasions de scorer. Malheureusement, nous avons perdu bêtement, sur une faute d’inattention.
Justement, vous avez été l’auteur de cette faute d’inattention en vous baissant pour attacher le lacet, alors que vos coéquipiers faisaient la ligne…
C’est vrai, je ne le nie pas, mais je ne l’avais pas fait sur un simple coup de tête. Le lacet de mon soulier était défait et j’attendais un arrêt de jeu ou une possession de balle en notre faveur pour le refaire. Le ballon était sorti en touche et je peux vous assurer que c’était un joueur du Mouloudia qui l’avait touché en dernier, ce qui fait que la touche devait être pour nous. C’est ce que je croyais et c’est pour ça que je m’étais baissé derrière les défenseurs pour attacher le lacet. Or, l’arbitre avait accordé la touche au MCA. La touche a été faite rapidement et Mahiouz, si mes souvenirs sont bons, avait lancé Bencheikh dans le dos de la défense alignée. Comme j’étais derrière les défenseurs, j’avais cassé le hors-jeu sans le vouloir et Bencheikh était allé marquer tranquillement. Je le répète encore une fois : la touche était en notre faveur.
Vous criez donc à l’injustice ?
Il ne sert à rien de dénoncer une injustice. Je suis juste en train d’expliquer ce qui s’était passé. On pensait que j’avais été négligeant en attachant mon lacet en plein match, derrière une défense alignée, mais c’était loin d’être de la négligence. C’était un geste calculé qui s’appuyait sur le fait que la touche était normalement en notre faveur. Cela dit, on ne va pas refaire l’histoire.
C’est ce détail qui vous a laissé ce mauvais souvenir ?
Non, il n’y a pas que ça. Comme je l’ai dit, nous avons dominé le match. Et puis, il y avait une affluence record. De mémoire de joueur, je n’avais jamais vu un tel monde dans un stade en Algérie. Il y avait peut-être autant de monde dehors que dans les gradins ! C’était dommage de perdre un tel match, surtout de cette manière.
Vous avez parlé également de bons souvenirs contre le MCA. Lequel a été le meilleur pour vous ?
La victoire obtenue au stade de Bologhine 1-2 en 1981. Comme à chaque match entre les deux clubs, le stade était plein à craquer et la confrontation intense. Les deux buts inscrits par la JSK avaient été identiques : corner tiré par moi-même et tête de Ali Benlahcène «Tchipalo». C’était l’un de nos meilleurs matchs face au Mouloudia.
Est-ce que c’est pour ce genre de matchs qu’on veut être footballeur ?
Oui, c’est sûr. Dans tous les championnats de football, il y a des confrontations qui sont attendues par le public. Les matchs entre la JSK et le MCA en faisaient partie et il y avait toujours du monde au stade. Ils ont pimenté ma carrière qui a été quand même riche de plusieurs titres.
Quand même, malgré ces multiples confrontations entre les deux clubs, jamais il n’y a eu une finale de Coupe d’Algérie. Pensez-vous que celle du 1er Mai prochain sera historique ?
Oh, oui ! Sincèrement, j’aurais aimé disputer une finale de Coupe d’Algérie avec la JSK contre le Mouloudia. Pour la gagner, cela s’entend (rire) ! Je pense que ce sera effectivement un moment historique. J’espère que les jeunes de la JSK seront à la hauteur et sauront gérer les débats.
Pensez-vous que la JSK sera à la hauteur ?
Dans une finale, le plus important n’est pas de bien jouer, mais de gagner. J’en connais un bout avec notre match de 1983 contre le MCA : la JSK avait dominé, mais l’histoire a retenu que c’est le Mouloudia qui s’était qualifié. Donc, l’histoire ne retiendra que le vainqueur. J’espère que ce sera la JSK. Il faut que les joueurs montrent plus de motivation que leur adversaire sur le terrain. Je pense surtout qu’il faudra oublier la victoire du championnat. Les Mouloudéens voudront se racheter et c’est pour ça que les Kabyles devront jouer comme s’ils n’avaient jamais battu leur adversaire. En tout cas, il est clair que la JSK doit sauver sa saison en remportant la coupe.
Le jeune Samir Aïboud constitue l’une des révélations de la saison. Grâce à ses capacités de bien défendre au milieu et ses qualités de dribble et de débordement sur la gauche, ne rappelle-t-il pas Kamel Abdeslam ?
(Rire) Je ne saurais le dire. Ce sont aux observateurs de juger. Je l’ai vu jouer et c’est vrai qu’il joue dans un registre similaire au mien. Il a des qualités, c’est indéniable, mais l’expérience m’a appris que les qualités intrinsèques, seules, ne suffisent pas. Il faut les travailler afin de progresser. Aïboud est un jeune prometteur, mais il faut absolument qu’il continue à travailler. L’erreur pour lui serait de croire qu’il est arrivé.
Il présente l’avantage d’être un universitaire. Peut-être que ça lui donne plus de maturité…
On m’a dit, en effet, qu’il est à l’université. C’est tout à son honneur d’avoir su concilier sport et études. J’espère qu’il continuera sur cette voie et qu’il réussira sur les deux tableaux.
Durant votre carrière, vous souvenez-vous de problèmes entre la JSK et le MCA ?
Non, jamais, à l’exception de ce qui était arrivé entre notre gardien de but, Mourad Amara, avec le regretté Abdelhamid Kermali lors du match de 1989 à Tizi Ouzou. C’était le seul incident notable survenu et lors j’étais présent. Sinon, jamais, je dis bien jamais il n’y a eu de problèmes entre les joueurs et même les supporters. Certes, les matchs étaient intenses, la rivalité était très forte et on ne se faisait pas de cadeau, mais c’était dans les limites de la sportivité et du fair-play. Une fois le match terminé, on se saluait et chacun rentrait chez lui.
Durant votre riche carrière et les 13 ans que vous avez passés en seniors à la JSK, y a-t-il quelque chose que vous regrettez ?
Je regrette surtout l’injustice dont nous avons été victime en Coupe d’Afrique des clubs champions en 1984. Nous avons été éliminés injustement par Zamalek en demi-finale, alors que nous avons été meilleurs et que le qualifié de cette double confrontation allait remporter le trophée.
Vous parlez de l’histoire de la boîte à chique qui avait fait refaire un corner au Zamalek qui lui avait permis de marquer un but à Tizi Ouzou (3-1 pour la JSK, ndlr) ?
Non, je ne parle pas de ça. Là, c’était un fait de match et nous l’avons accepté. Je parle de ce qui s’était passé au match retour, au Caire. Nous tenions bien le coup dans le match et nous pouvions même marquer. Malheureusement, l’arbitre mauricien, Sydney Picon, a avantagé le Zamalek de façon flagrante en expulsant injustement Rachid Baris. C’était flagrant ! Cela m’est resté en travers de la gorge jusqu’à ce jour. Cette année-là, c’est nous qui devions être champions d’Afrique.
En 1986, vous écrasiez tout sur votre passage et tout le monde disait que c’était cette année-là que vous deviez remporter la Coupe d’Afrique des clubs champions, mais vous avez été éliminés en quart de finale par l’Espérance de Tunis. N’est-ce pas paradoxal ?
Non, parce qu’il faut se mettre dans le contexte de l’époque. Au départ, les huitièmes de finale étaient programmés au mois d’avril. Puis, afin de permettre aux sélections africaines qualifiées pour le Mondial-86 de bien se préparer, ils avaient été reportés au mois de septembre. Or au mois de juin, la CAF avait annoncé que les huitièmes étaient finalement programmés pour le mois de juillet ! Nous, joueurs, étions en vacances et nous avons été rappelés en urgence pour jouer contre l’ES Tunis. Nous avons fait juste une préparation de deux semaines, ce qui est insuffisant quand on rentre de vacances. Malgré ça, nous avons tenu tête à l’Espérance (victoire 2-1 à l’aller, défaite 1-0 au retour, ndlr). Voilà ce qui s’est passé. La CAF nous avait trahis. C’est regrettable !
Le Buteur (21/04/2014)
Kamel Abdesselam est l’un des rares joueurs de la JS Kabylie à avoir gagné deux Coupes d’Afrique des clubs champions et un doublé. Ayant débuté comme ailier gauche, il avait été reconverti en milieu récupérateur, après le départ de Rachid Baris. Il a été de la grande époque des années 80, celle des titres et des confrontations chaudes contre le MC Alger. Justement, un reproche lui est fait jusqu’à présent : il avait été involontairement derrière le troisième but, celui de la victoire et de la qualification, inscrit par le Mouloudia lors du fameux match de Coupe d’Algérie entre les deux équipes en 1983. Il s’en explique.
Qu’inspirent les confrontations entre la JSK et le MCA au footballeur retraité que vous êtes ?
Cela m’inspire beaucoup de souvenirs. De très bons et de très mauvais. En tout cas, c’était de vrais matchs de football, intenses, disputés et engagés. Nous les joueurs comme les supporters des deux clubs et les Algériens de manière générale attendions impatiemment ces matchs.
Vous avez parlé de très bons et de très mauvais souvenirs. On présume que le plus mauvais souvenir pour vous, à titre personnel, est la défaite concédée face au Mouloudia en Coupe d’Algérie en 1983 ?
(Sourire triste) Effectivement. J’ai encore du mal à digérer cette défaite parce que c’est la JSK qui méritait de gagner ce jour-là, en toute objectivité. Nous avons dominé durant la majorité du temps et eu les meilleures occasions de scorer. Malheureusement, nous avons perdu bêtement, sur une faute d’inattention.
Justement, vous avez été l’auteur de cette faute d’inattention en vous baissant pour attacher le lacet, alors que vos coéquipiers faisaient la ligne…
C’est vrai, je ne le nie pas, mais je ne l’avais pas fait sur un simple coup de tête. Le lacet de mon soulier était défait et j’attendais un arrêt de jeu ou une possession de balle en notre faveur pour le refaire. Le ballon était sorti en touche et je peux vous assurer que c’était un joueur du Mouloudia qui l’avait touché en dernier, ce qui fait que la touche devait être pour nous. C’est ce que je croyais et c’est pour ça que je m’étais baissé derrière les défenseurs pour attacher le lacet. Or, l’arbitre avait accordé la touche au MCA. La touche a été faite rapidement et Mahiouz, si mes souvenirs sont bons, avait lancé Bencheikh dans le dos de la défense alignée. Comme j’étais derrière les défenseurs, j’avais cassé le hors-jeu sans le vouloir et Bencheikh était allé marquer tranquillement. Je le répète encore une fois : la touche était en notre faveur.
Vous criez donc à l’injustice ?
Il ne sert à rien de dénoncer une injustice. Je suis juste en train d’expliquer ce qui s’était passé. On pensait que j’avais été négligeant en attachant mon lacet en plein match, derrière une défense alignée, mais c’était loin d’être de la négligence. C’était un geste calculé qui s’appuyait sur le fait que la touche était normalement en notre faveur. Cela dit, on ne va pas refaire l’histoire.
C’est ce détail qui vous a laissé ce mauvais souvenir ?
Non, il n’y a pas que ça. Comme je l’ai dit, nous avons dominé le match. Et puis, il y avait une affluence record. De mémoire de joueur, je n’avais jamais vu un tel monde dans un stade en Algérie. Il y avait peut-être autant de monde dehors que dans les gradins ! C’était dommage de perdre un tel match, surtout de cette manière.
Vous avez parlé également de bons souvenirs contre le MCA. Lequel a été le meilleur pour vous ?
La victoire obtenue au stade de Bologhine 1-2 en 1981. Comme à chaque match entre les deux clubs, le stade était plein à craquer et la confrontation intense. Les deux buts inscrits par la JSK avaient été identiques : corner tiré par moi-même et tête de Ali Benlahcène «Tchipalo». C’était l’un de nos meilleurs matchs face au Mouloudia.
Est-ce que c’est pour ce genre de matchs qu’on veut être footballeur ?
Oui, c’est sûr. Dans tous les championnats de football, il y a des confrontations qui sont attendues par le public. Les matchs entre la JSK et le MCA en faisaient partie et il y avait toujours du monde au stade. Ils ont pimenté ma carrière qui a été quand même riche de plusieurs titres.
Quand même, malgré ces multiples confrontations entre les deux clubs, jamais il n’y a eu une finale de Coupe d’Algérie. Pensez-vous que celle du 1er Mai prochain sera historique ?
Oh, oui ! Sincèrement, j’aurais aimé disputer une finale de Coupe d’Algérie avec la JSK contre le Mouloudia. Pour la gagner, cela s’entend (rire) ! Je pense que ce sera effectivement un moment historique. J’espère que les jeunes de la JSK seront à la hauteur et sauront gérer les débats.
Pensez-vous que la JSK sera à la hauteur ?
Dans une finale, le plus important n’est pas de bien jouer, mais de gagner. J’en connais un bout avec notre match de 1983 contre le MCA : la JSK avait dominé, mais l’histoire a retenu que c’est le Mouloudia qui s’était qualifié. Donc, l’histoire ne retiendra que le vainqueur. J’espère que ce sera la JSK. Il faut que les joueurs montrent plus de motivation que leur adversaire sur le terrain. Je pense surtout qu’il faudra oublier la victoire du championnat. Les Mouloudéens voudront se racheter et c’est pour ça que les Kabyles devront jouer comme s’ils n’avaient jamais battu leur adversaire. En tout cas, il est clair que la JSK doit sauver sa saison en remportant la coupe.
Le jeune Samir Aïboud constitue l’une des révélations de la saison. Grâce à ses capacités de bien défendre au milieu et ses qualités de dribble et de débordement sur la gauche, ne rappelle-t-il pas Kamel Abdeslam ?
(Rire) Je ne saurais le dire. Ce sont aux observateurs de juger. Je l’ai vu jouer et c’est vrai qu’il joue dans un registre similaire au mien. Il a des qualités, c’est indéniable, mais l’expérience m’a appris que les qualités intrinsèques, seules, ne suffisent pas. Il faut les travailler afin de progresser. Aïboud est un jeune prometteur, mais il faut absolument qu’il continue à travailler. L’erreur pour lui serait de croire qu’il est arrivé.
Il présente l’avantage d’être un universitaire. Peut-être que ça lui donne plus de maturité…
On m’a dit, en effet, qu’il est à l’université. C’est tout à son honneur d’avoir su concilier sport et études. J’espère qu’il continuera sur cette voie et qu’il réussira sur les deux tableaux.
Durant votre carrière, vous souvenez-vous de problèmes entre la JSK et le MCA ?
Non, jamais, à l’exception de ce qui était arrivé entre notre gardien de but, Mourad Amara, avec le regretté Abdelhamid Kermali lors du match de 1989 à Tizi Ouzou. C’était le seul incident notable survenu et lors j’étais présent. Sinon, jamais, je dis bien jamais il n’y a eu de problèmes entre les joueurs et même les supporters. Certes, les matchs étaient intenses, la rivalité était très forte et on ne se faisait pas de cadeau, mais c’était dans les limites de la sportivité et du fair-play. Une fois le match terminé, on se saluait et chacun rentrait chez lui.
Durant votre riche carrière et les 13 ans que vous avez passés en seniors à la JSK, y a-t-il quelque chose que vous regrettez ?
Je regrette surtout l’injustice dont nous avons été victime en Coupe d’Afrique des clubs champions en 1984. Nous avons été éliminés injustement par Zamalek en demi-finale, alors que nous avons été meilleurs et que le qualifié de cette double confrontation allait remporter le trophée.
Vous parlez de l’histoire de la boîte à chique qui avait fait refaire un corner au Zamalek qui lui avait permis de marquer un but à Tizi Ouzou (3-1 pour la JSK, ndlr) ?
Non, je ne parle pas de ça. Là, c’était un fait de match et nous l’avons accepté. Je parle de ce qui s’était passé au match retour, au Caire. Nous tenions bien le coup dans le match et nous pouvions même marquer. Malheureusement, l’arbitre mauricien, Sydney Picon, a avantagé le Zamalek de façon flagrante en expulsant injustement Rachid Baris. C’était flagrant ! Cela m’est resté en travers de la gorge jusqu’à ce jour. Cette année-là, c’est nous qui devions être champions d’Afrique.
En 1986, vous écrasiez tout sur votre passage et tout le monde disait que c’était cette année-là que vous deviez remporter la Coupe d’Afrique des clubs champions, mais vous avez été éliminés en quart de finale par l’Espérance de Tunis. N’est-ce pas paradoxal ?
Non, parce qu’il faut se mettre dans le contexte de l’époque. Au départ, les huitièmes de finale étaient programmés au mois d’avril. Puis, afin de permettre aux sélections africaines qualifiées pour le Mondial-86 de bien se préparer, ils avaient été reportés au mois de septembre. Or au mois de juin, la CAF avait annoncé que les huitièmes étaient finalement programmés pour le mois de juillet ! Nous, joueurs, étions en vacances et nous avons été rappelés en urgence pour jouer contre l’ES Tunis. Nous avons fait juste une préparation de deux semaines, ce qui est insuffisant quand on rentre de vacances. Malgré ça, nous avons tenu tête à l’Espérance (victoire 2-1 à l’aller, défaite 1-0 au retour, ndlr). Voilà ce qui s’est passé. La CAF nous avait trahis. C’est regrettable !
Le Buteur (21/04/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Ghazi : «La JSK doit se méfier du MCA en finale»
Farid Ghazi a été le fer de lance de la JSK. Il en imposait en attaque, cela l’a naturellement mené à l’étranger où il a porté le maillot de Troyes. Son ascension fulgurante a été malheureusement freinée par un certain Allain Perrin qui lui demandait de ne pas faire le Ramadan. Plus de dix ans après, l’enfant «têtu» de Guelma en reparle et nous donne de ses nouvelles…
Que faites-vous depuis que vous avez arrêté votre carrière de footballeur ?
Je gère mes petites affaires personnelles, j’ai une petite huilerie, en plus de quelques trucs que je fais avec des va-et-vient entre l’Algérie et la France. Sinon, on peut dire que la plupart du temps je suis avec ma famille.
On peut dire que votre passage à la JS Kabylie vous a marqué, puisque cette région est réputée pour son huile…
(Rires) Oui, de toute la Kabylie, la JSK et la JSMB. Non, plus sérieusement, pas mal d’autres régions du pays sont spécialisées dans la production des olives, Guelma notamment est réputée pour ça et Roknia, mon village d’origine, l’est encore davantage. C’est pour cela que je me suis lancé dans le domaine et que j’y ai monté ma petite usine.
Parlez-nous en un peu plus…
D’abord, il faut rappeler que c’est un travail saisonnier, de fin novembre jusqu’à février, trois mois environ. La production dépend de beaucoup de conditions. Je suis nouveau dans le domaine et, personnellement, j’arrive à réunir 5 000 à 6 000 quintaux d’olives par saison. Je n’ai pas le compte exact, mais cela doit faire entre 10 000 et 15 000 litres d’huile par saison. Pour tout dire, je me suis lancé dans cette activité pour prendre du recul et me changer un peu du football. Investir dans le domaine de l’agriculture a été un bon moyen de faire une coupure.
Que faites-vous aussi avec les va-et-vient entre l’Algérie et la France ?
Oui, j’ai un petit commerce également en France, c’est une petite qui œuvre dans le bâtiment, la peinture… Mais c’est une coupure qui ne durera que quelques années, je compte rapidement réoccuper le domaine du football. D’ailleurs, pour ne rien vous cacher, j’ai passé avec succès le diplôme d’entraîneur premier degré, l’année dernière. J’attends le mois de décembre prochain pour obtenir le deuxième degré, incha Allah.
Quelle est votre ambition : débuter avec les jeunes, comme Hamid Rahmoui, qui vient d’être champion avec les juniors de l’USM Sétif, ou prendre une équipe de seniors ?
Sachez que j’ai passé mon premier degré avec Rahmouni, justement, je le félicite au passage pour son sacre. Cela dit, je ne serai nullement gêné de commencer avec les jeunes ou comme adjoint d’un bon entraîneur pour avoir de l’expérience. J’aime apprendre, je veux toujours découvrir des choses nouvelles. Et quand je me sentirai assez rodé pour le métier, je ne dirai pas non pour prendre seul une équipe et la diriger pour une ou plusieurs saisons.
En parlant de Rahmouni, cela vous renvoie sûrement vers la finale JSK-MCA, à Zabana, quel souvenir en gardez-vous ?
Les larmes qu’on a versées… On a perdu sur une erreur, humaine il faut le souligner, de notre gardien Bougherara. On l’a accepté, certes c’est le football, mais c’est toujours douloureux de perdre un match à deux ou trois minutes de la fin des prolongations, encore plus quand c’est une finale du championnat. Dans nos têtes, on se préparait pour aborder l’épreuve fatidique des tirs au but, mais il y a eu cette erreur fatidique finalement. Le foot, c’est ça aussi.
Vous ne parlez pas du penalty non sifflé en votre faveur quelques moments avant le but victorieux du MCA…
Je n’aime pas trop en parler. Au jour d’aujourd’hui encore, tous ceux que je rencontre m’en parlent et disent qu’il y avait penalty. Et c’est vrai ! Lazizi m’avait bel et bien fauché dans la surface de réparation. A mon avis, l’arbitre voulait faire en sorte que le match se termine sur un score de parité, il a donc fermé l’œil sur la faute, mais devant l’erreur de Bougherara il n’avait pas de parade pour que la partie se termine sur un nul. Si je ne me trompe pas, quelque temps après, l’arbitre a fait son mea-culpa et a reconnu qu’il avait fait une erreur en ne sifflant pas penalty pour la JSK.
Le 1er mai prochain, la JSK et le MCA se retrouveront encore en finale, cette fois en coupe d’Algérie, qu’en dites-vous ?
La JSK étant mon club, naturellement, je souhaite que ce soit elle qui remporte le trophée. En tout cas, je suis sûr que ce sera un beau match avec de l’intensité dans le jeu, comme c’est toujours le cas lors des matches entre ces deux grands clubs. La JSK a récemment battu le MCA 3 à 0 en championnat mais elle doit se méfier du Mouloudia. Certes, c’est un petit avantage psychologique, mais il faut se rappeler qu’un match de coupe est totalement différent, surtout quand il s’agit de la finale. La motivation n’est pas la même et le Mouloudia le cherchera justement à prendre sa revanche. La finale se jouera sur des détails, le plus concentré aura le plus de chance de l’emporter.
Revenons à vous, beaucoup estiment que vous êtes passé à côté d’une grande carrière de footballeur, et vous ?
C’est vrai, mais je dois souligner que je ne regrette jamais ce que je fais. C’est un principe chez moi. Après la JSK, je suis passé professionnel à Troyes. Les deux premières années, tout s’est bien passé. On était très bien, Rafik Saïfi et moi, nous ne manquions de rien. Puis, la saison d’après, les choses ont basculé. Il y a des choses que je n’accepte pas. Je ne tolère pas la hogra, l’injustice. Peut-être est-ce parce que je suis têtu, mais c’est ainsi.
Disons, un vrai Guelmi !
(Rires). Oui, c’est un peu ça, je dois dire cependant qu’on retrouve cette attitude chez beaucoup d’autres joueurs. Mais puisqu’on parle de Farid Ghazi, restons-y. Quand vous devez le savoir, il y a eu le problème du jeûne avec l’entraîneur. J’étais sur ma lancée, cela m’a stoppé net. Alain Perrin, le coach de Troyes, a freiné mon élan. Les deux premières saisons avec l’ESTAC, je plantais pourtant chaque fois plus de 10 buts. J’étais sur une courbe ascendante quand le problème avec Alain Perrin est survenu. Il voulait qu’on ne jeûne pas, cela a changé beaucoup de choses. Il n’y avait plus de confiance entre lui et moi. Dès lors, la rupture était consommée et dans ce cas, c’est souvent le joueur qui en fait les frais. Perrin ne me faisait plus jouer, je devenais moins compétitif. On sait ce qu’il advient après : le rendement ne peut plus être à cent pour cent, on a encore moins de temps de jeu et on ne peut plus reproduire ce qu’on faisait les première années. De là, j’ai décidé d’aller aux Emirats. Là-bas, je le reconnais, la différence de niveau est celle entre le ciel et la Terre. Le championnat n’y était pas relevé mais, énervé par le comportement de Perrin, c’était une opportunité à ne pas rater. Je suis parti en prêt avant de revenir ensuite à Troyes.
Où vous n’avez pas tenu à rester longtemps…
Effectivement, j’ai résilié mon contrat avec l’ESTAC et je suis revenu à la JSK. Ensuite, je suis parti en Tunisie jouer au profit de Béja. La saison suivante, je suis rentré au pays, et j’ai joué pour l’ES Guelma, le club de ma ville. Puis, j’ai vécu une belle expérience en Fianlande.
Qu’est-ce qui vous a emmené là-bas ?
Mon destin, tout simplement. Mais je vous l’ai dit, ce fut une expérience enrichissante. J’ai joué, durant deux saisons, avec le HJK Helsinki. La première année, j’ai gagné la coupe de Finlande et j’ai inscrit 12 buts en championnat.
Puis, retour au bercail, direction la JSMB et la Petite-Kabylie…
Oui, avec la JSMB, j’ai réalisé deux saisons pleines. C’est avec ce club que j’ai fini ma carrière. Je l’ai fait sur une bonne note puisque nous avons remporté la coupe d’Algérie. Je pouvais poursuivre et jouer encore. J’en avais les capacités physiques et le talent, mais je me suis souvenu que tout a une fin dans la vie, que le mieux est de toujours faire en sorte de laisser une bonne impression de soi. Finir en offrant sa première coupe d’Algérie à Béjaïa, son premier titre aussi, je ne pouvais pas espérer mieux.
Pour finir comme on a commencé, c’était donc comme une belle… olive sur le gâteau !
Voilà, on serait tentés de le dire comme ça, la boucle serait ainsi bien bouclée. Mais je ne saurais conclure sans vous remercier de vous être souvenu de moi. Cela fait longtemps que je ne m’tais pas exprimé sur les colonnes de Compétition. J’espère bientôt me consacrer de nouveau au football et réinvestir le terrain de l’autre côté de la barrière.
Y a-t-il un futur Ghazi en préparation chez vous ?
Peut-être viendra-t-il de ma maison ! J’ai quatre enfants, deux filles et deux garçons, tous des férus du sport. L’aîné des garçons est porté sur les sports de combat, mais le petit, à quatre ans déjà, il ne se sépare presque jamais de son ballon de football…
===================================
Bio express
Farid Ghazi est né le 17 février 1974 à Guelma. C’est avec l’ES Guelma qu’il a débuté sa carrière avant de se faire connaître à l’US Chaouia. Cet avant-centre racé ne tarda pas à intégrer la sélection nationale, notamment après avoir opté pour la JSK où il devint le meilleur buteur du championnat d'Algérie durant la saison 1998-1999, avec 19 buts. Transféré à Troyes, il étala tout son talent dans l’Hexagone. Il revint ensuite à la JSK, puis rallia l’O. Béja en Tunisie, avant de retourner à Guelma. En 2006, il surprit tout le monde en allant jouer en Finlande, décrochant au passage une coupe. Farid Ghazi a fini sa carrière avec la JSMB, club avec lequel il remporta la coupe d’Algérie.
Suspendu pour… «propos racistes» en Finlande !
En 2007, alors qu’il portait le maillot de HJK Helsinki, le club finlandais, Farid Ghazi a été suspendu pour un match. L'arbitre de la rencontre a fait savoir que notre compatriote l'a traité de… raciste. Le comité de discipline de l'association de football finlandaise n'a pu mettre au clair cette affaire. Farid Ghazi ne savait même pas parler le finlandais, on se demande comment il aurait pu tenir des propos racistes dans cette langue.
Compétition (21/04/2014)
Farid Ghazi a été le fer de lance de la JSK. Il en imposait en attaque, cela l’a naturellement mené à l’étranger où il a porté le maillot de Troyes. Son ascension fulgurante a été malheureusement freinée par un certain Allain Perrin qui lui demandait de ne pas faire le Ramadan. Plus de dix ans après, l’enfant «têtu» de Guelma en reparle et nous donne de ses nouvelles…
Que faites-vous depuis que vous avez arrêté votre carrière de footballeur ?
Je gère mes petites affaires personnelles, j’ai une petite huilerie, en plus de quelques trucs que je fais avec des va-et-vient entre l’Algérie et la France. Sinon, on peut dire que la plupart du temps je suis avec ma famille.
On peut dire que votre passage à la JS Kabylie vous a marqué, puisque cette région est réputée pour son huile…
(Rires) Oui, de toute la Kabylie, la JSK et la JSMB. Non, plus sérieusement, pas mal d’autres régions du pays sont spécialisées dans la production des olives, Guelma notamment est réputée pour ça et Roknia, mon village d’origine, l’est encore davantage. C’est pour cela que je me suis lancé dans le domaine et que j’y ai monté ma petite usine.
Parlez-nous en un peu plus…
D’abord, il faut rappeler que c’est un travail saisonnier, de fin novembre jusqu’à février, trois mois environ. La production dépend de beaucoup de conditions. Je suis nouveau dans le domaine et, personnellement, j’arrive à réunir 5 000 à 6 000 quintaux d’olives par saison. Je n’ai pas le compte exact, mais cela doit faire entre 10 000 et 15 000 litres d’huile par saison. Pour tout dire, je me suis lancé dans cette activité pour prendre du recul et me changer un peu du football. Investir dans le domaine de l’agriculture a été un bon moyen de faire une coupure.
Que faites-vous aussi avec les va-et-vient entre l’Algérie et la France ?
Oui, j’ai un petit commerce également en France, c’est une petite qui œuvre dans le bâtiment, la peinture… Mais c’est une coupure qui ne durera que quelques années, je compte rapidement réoccuper le domaine du football. D’ailleurs, pour ne rien vous cacher, j’ai passé avec succès le diplôme d’entraîneur premier degré, l’année dernière. J’attends le mois de décembre prochain pour obtenir le deuxième degré, incha Allah.
Quelle est votre ambition : débuter avec les jeunes, comme Hamid Rahmoui, qui vient d’être champion avec les juniors de l’USM Sétif, ou prendre une équipe de seniors ?
Sachez que j’ai passé mon premier degré avec Rahmouni, justement, je le félicite au passage pour son sacre. Cela dit, je ne serai nullement gêné de commencer avec les jeunes ou comme adjoint d’un bon entraîneur pour avoir de l’expérience. J’aime apprendre, je veux toujours découvrir des choses nouvelles. Et quand je me sentirai assez rodé pour le métier, je ne dirai pas non pour prendre seul une équipe et la diriger pour une ou plusieurs saisons.
En parlant de Rahmouni, cela vous renvoie sûrement vers la finale JSK-MCA, à Zabana, quel souvenir en gardez-vous ?
Les larmes qu’on a versées… On a perdu sur une erreur, humaine il faut le souligner, de notre gardien Bougherara. On l’a accepté, certes c’est le football, mais c’est toujours douloureux de perdre un match à deux ou trois minutes de la fin des prolongations, encore plus quand c’est une finale du championnat. Dans nos têtes, on se préparait pour aborder l’épreuve fatidique des tirs au but, mais il y a eu cette erreur fatidique finalement. Le foot, c’est ça aussi.
Vous ne parlez pas du penalty non sifflé en votre faveur quelques moments avant le but victorieux du MCA…
Je n’aime pas trop en parler. Au jour d’aujourd’hui encore, tous ceux que je rencontre m’en parlent et disent qu’il y avait penalty. Et c’est vrai ! Lazizi m’avait bel et bien fauché dans la surface de réparation. A mon avis, l’arbitre voulait faire en sorte que le match se termine sur un score de parité, il a donc fermé l’œil sur la faute, mais devant l’erreur de Bougherara il n’avait pas de parade pour que la partie se termine sur un nul. Si je ne me trompe pas, quelque temps après, l’arbitre a fait son mea-culpa et a reconnu qu’il avait fait une erreur en ne sifflant pas penalty pour la JSK.
Le 1er mai prochain, la JSK et le MCA se retrouveront encore en finale, cette fois en coupe d’Algérie, qu’en dites-vous ?
La JSK étant mon club, naturellement, je souhaite que ce soit elle qui remporte le trophée. En tout cas, je suis sûr que ce sera un beau match avec de l’intensité dans le jeu, comme c’est toujours le cas lors des matches entre ces deux grands clubs. La JSK a récemment battu le MCA 3 à 0 en championnat mais elle doit se méfier du Mouloudia. Certes, c’est un petit avantage psychologique, mais il faut se rappeler qu’un match de coupe est totalement différent, surtout quand il s’agit de la finale. La motivation n’est pas la même et le Mouloudia le cherchera justement à prendre sa revanche. La finale se jouera sur des détails, le plus concentré aura le plus de chance de l’emporter.
Revenons à vous, beaucoup estiment que vous êtes passé à côté d’une grande carrière de footballeur, et vous ?
C’est vrai, mais je dois souligner que je ne regrette jamais ce que je fais. C’est un principe chez moi. Après la JSK, je suis passé professionnel à Troyes. Les deux premières années, tout s’est bien passé. On était très bien, Rafik Saïfi et moi, nous ne manquions de rien. Puis, la saison d’après, les choses ont basculé. Il y a des choses que je n’accepte pas. Je ne tolère pas la hogra, l’injustice. Peut-être est-ce parce que je suis têtu, mais c’est ainsi.
Disons, un vrai Guelmi !
(Rires). Oui, c’est un peu ça, je dois dire cependant qu’on retrouve cette attitude chez beaucoup d’autres joueurs. Mais puisqu’on parle de Farid Ghazi, restons-y. Quand vous devez le savoir, il y a eu le problème du jeûne avec l’entraîneur. J’étais sur ma lancée, cela m’a stoppé net. Alain Perrin, le coach de Troyes, a freiné mon élan. Les deux premières saisons avec l’ESTAC, je plantais pourtant chaque fois plus de 10 buts. J’étais sur une courbe ascendante quand le problème avec Alain Perrin est survenu. Il voulait qu’on ne jeûne pas, cela a changé beaucoup de choses. Il n’y avait plus de confiance entre lui et moi. Dès lors, la rupture était consommée et dans ce cas, c’est souvent le joueur qui en fait les frais. Perrin ne me faisait plus jouer, je devenais moins compétitif. On sait ce qu’il advient après : le rendement ne peut plus être à cent pour cent, on a encore moins de temps de jeu et on ne peut plus reproduire ce qu’on faisait les première années. De là, j’ai décidé d’aller aux Emirats. Là-bas, je le reconnais, la différence de niveau est celle entre le ciel et la Terre. Le championnat n’y était pas relevé mais, énervé par le comportement de Perrin, c’était une opportunité à ne pas rater. Je suis parti en prêt avant de revenir ensuite à Troyes.
Où vous n’avez pas tenu à rester longtemps…
Effectivement, j’ai résilié mon contrat avec l’ESTAC et je suis revenu à la JSK. Ensuite, je suis parti en Tunisie jouer au profit de Béja. La saison suivante, je suis rentré au pays, et j’ai joué pour l’ES Guelma, le club de ma ville. Puis, j’ai vécu une belle expérience en Fianlande.
Qu’est-ce qui vous a emmené là-bas ?
Mon destin, tout simplement. Mais je vous l’ai dit, ce fut une expérience enrichissante. J’ai joué, durant deux saisons, avec le HJK Helsinki. La première année, j’ai gagné la coupe de Finlande et j’ai inscrit 12 buts en championnat.
Puis, retour au bercail, direction la JSMB et la Petite-Kabylie…
Oui, avec la JSMB, j’ai réalisé deux saisons pleines. C’est avec ce club que j’ai fini ma carrière. Je l’ai fait sur une bonne note puisque nous avons remporté la coupe d’Algérie. Je pouvais poursuivre et jouer encore. J’en avais les capacités physiques et le talent, mais je me suis souvenu que tout a une fin dans la vie, que le mieux est de toujours faire en sorte de laisser une bonne impression de soi. Finir en offrant sa première coupe d’Algérie à Béjaïa, son premier titre aussi, je ne pouvais pas espérer mieux.
Pour finir comme on a commencé, c’était donc comme une belle… olive sur le gâteau !
Voilà, on serait tentés de le dire comme ça, la boucle serait ainsi bien bouclée. Mais je ne saurais conclure sans vous remercier de vous être souvenu de moi. Cela fait longtemps que je ne m’tais pas exprimé sur les colonnes de Compétition. J’espère bientôt me consacrer de nouveau au football et réinvestir le terrain de l’autre côté de la barrière.
Y a-t-il un futur Ghazi en préparation chez vous ?
Peut-être viendra-t-il de ma maison ! J’ai quatre enfants, deux filles et deux garçons, tous des férus du sport. L’aîné des garçons est porté sur les sports de combat, mais le petit, à quatre ans déjà, il ne se sépare presque jamais de son ballon de football…
===================================
Bio express
Farid Ghazi est né le 17 février 1974 à Guelma. C’est avec l’ES Guelma qu’il a débuté sa carrière avant de se faire connaître à l’US Chaouia. Cet avant-centre racé ne tarda pas à intégrer la sélection nationale, notamment après avoir opté pour la JSK où il devint le meilleur buteur du championnat d'Algérie durant la saison 1998-1999, avec 19 buts. Transféré à Troyes, il étala tout son talent dans l’Hexagone. Il revint ensuite à la JSK, puis rallia l’O. Béja en Tunisie, avant de retourner à Guelma. En 2006, il surprit tout le monde en allant jouer en Finlande, décrochant au passage une coupe. Farid Ghazi a fini sa carrière avec la JSMB, club avec lequel il remporta la coupe d’Algérie.
Suspendu pour… «propos racistes» en Finlande !
En 2007, alors qu’il portait le maillot de HJK Helsinki, le club finlandais, Farid Ghazi a été suspendu pour un match. L'arbitre de la rencontre a fait savoir que notre compatriote l'a traité de… raciste. Le comité de discipline de l'association de football finlandaise n'a pu mettre au clair cette affaire. Farid Ghazi ne savait même pas parler le finlandais, on se demande comment il aurait pu tenir des propos racistes dans cette langue.
Compétition (21/04/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Belhout : «Ayant fait un passage à la JSK, il est naturel que le 1er Mai, je supporterai les Kabyles»
Rachid Belhout est le dernier entraîneur à avoir offert à la JSK son 5e trophée de la Coupe d’Algérie. A ce jour, le technicien algérien se souvient comme si c’était hier de la grande joie qui s’en est suivie, après le coup de sifflet final. Il affirme être fier d’avoir marqué son passage en décrochant la coupe que la JSK n’avait plus gagnée depuis 94. Joint par nos soins, Belhout nous parle de la prochaine finale.
La finale JSK-MCA polarise toute l’actualité sportive nationale, comment se présente ce Clasico, selon vous ?
J’estime qu’on aura droit à une très grande affiche qui opposera deux grands clubs d’Algérie. C’est un match qui drainera la grande foule. La JSK et le MCA espèrent remporter le trophée pour sauver leur saison. C’est dire que l’enjeu sera de taille.
Comment analysez-vous le parcours de la JSK cette saison ?
J’ai suivi plusieurs matchs de la JSK cette saison et je peux dire que son parcours est largement positif. Il est vrai qu’à un certain moment, elle s’est fait distancer par ses concurrents, mais depuis quelques semaines, elle est revenue en force et cela est une bonne chose. Pour sa qualification en finale, je dois dire que ce n’est pas une surprise. Aït Djoudi, avec qui je suis régulièrement en contact, est en train de faire un excellent travail.
Comment trouvez-vous l’effectif kabyle cette saison ?
Je pense que je me suis exprimé sur la question lors de la période estivale lorsque la JSK s’était rendue en Tunisie pour y effectuer son stage de préparation. J’estime qu’elle a un bon groupe composé d’anciens cadres, à l’image de Rial, Asselah, Remache, Mazari auxquels la JSK a associé des jeunes du cru qui sont en train de progresser. Je trouve que l’effectif est bon et capable de réaliser une belle fin de saison. Il y a aussi Mekkaoui que j’avais à l’USMA. A 18 ans, il était déjà talentueux. A la JSK, il a beaucoup progressé et je lui souhaite de remporter le trophée.
Vous avez offert à la JSK son 5e trophée ; quelle est, selon vous, la meilleure manière de préparer ce RDV ?
Vous savez, une finale se gagne, elle ne se joue pas. Aussi, la préparation psychologique est très importante. En 2011, aucun de mes joueurs n’avait peur de rentrer sur la pelouse, Au vestiaire, j’avais senti qu’ils voulaient remporter la coupe. Les joueurs doivent se sentir protégés et soutenus pour pouvoir réaliser leur objectif le jour de la finale. Il faut expliquer aux joueurs que le jour du match, le collectif doit faire leur force, tous les joueurs seront concernés et doivent se soutenir mutuellement. Les remplaçants comme les titulaires auront le même devoir de préparer ce match. Pour leur part, les supporters doivent bien jouer leur rôle comme ils l’ont si bien fait judquelà.
Quelle sera la clé du match, selon vous ?
Difficile de répondre à cette question, car la final peut se jouer sur un petit détail. La JSK possède des atouts, le MCA aussi. La force de la JSK, c’est le Camerounais Ebossé. Le danger viendra aussi de Benlamri, Rial, Yesli, Mekkaoui. Le MCA peut aussi se reposer sur Aksas et Hachoud qui excellent dans les balles arrêtées.
Toute la Kabylie rêve de sa 6e coupe, vous connaissez bien la ferveur qui anime les supporters kabyles ; un commentaire ?
Je connais l’amour que portent les kabyles pour leur club. Je garde des souvenirs qui m’ont marqué et parfois fait pleurer. Je peux vous confier une confidence qu’avant la finale de 2011 face à l’USMH, un jeune supporter kabyle, handicapé, qui ne pouvait se rendre au stade, m’a supplié de revenir avec le trophée qu’il a toujours rêvé de caresser. A mon arrivée avec la coupe dans son village à Tigzirt, j’ai senti en lui un homme comblé de joie. C’est alors que j’ai compris à quel point la JSK compte pour ses supporters.
N’avez-vous pas gardé rancune, après votre départ de la JSK ?
Pas du tout, je reste toujours attaché à ce grand club où j’ai eu l’insigne honneur d’exercer mon métier d’entraîneur. D’ailleurs, je suis en contact permanent avec beaucoup d’amis de Tizi qui demandent de mes nouvelles. Je souhaite beaucoup de bonheur à la JSK et à toute la famille kabyle. Pour la finale, je dois dire que la JSK et le MCA sont deux grandes équipes qui vont tout faire pour garantir le spectacle et faire de cette occasion un grand rendez-vous. Moi qui ai fait un passage à la JSK, il est tout à fait naturel que je me range du côté des Kabyles à qui je souhaite de remporter cette coupe.
Le Buteur (22/04/2014)
Rachid Belhout est le dernier entraîneur à avoir offert à la JSK son 5e trophée de la Coupe d’Algérie. A ce jour, le technicien algérien se souvient comme si c’était hier de la grande joie qui s’en est suivie, après le coup de sifflet final. Il affirme être fier d’avoir marqué son passage en décrochant la coupe que la JSK n’avait plus gagnée depuis 94. Joint par nos soins, Belhout nous parle de la prochaine finale.
La finale JSK-MCA polarise toute l’actualité sportive nationale, comment se présente ce Clasico, selon vous ?
J’estime qu’on aura droit à une très grande affiche qui opposera deux grands clubs d’Algérie. C’est un match qui drainera la grande foule. La JSK et le MCA espèrent remporter le trophée pour sauver leur saison. C’est dire que l’enjeu sera de taille.
Comment analysez-vous le parcours de la JSK cette saison ?
J’ai suivi plusieurs matchs de la JSK cette saison et je peux dire que son parcours est largement positif. Il est vrai qu’à un certain moment, elle s’est fait distancer par ses concurrents, mais depuis quelques semaines, elle est revenue en force et cela est une bonne chose. Pour sa qualification en finale, je dois dire que ce n’est pas une surprise. Aït Djoudi, avec qui je suis régulièrement en contact, est en train de faire un excellent travail.
Comment trouvez-vous l’effectif kabyle cette saison ?
Je pense que je me suis exprimé sur la question lors de la période estivale lorsque la JSK s’était rendue en Tunisie pour y effectuer son stage de préparation. J’estime qu’elle a un bon groupe composé d’anciens cadres, à l’image de Rial, Asselah, Remache, Mazari auxquels la JSK a associé des jeunes du cru qui sont en train de progresser. Je trouve que l’effectif est bon et capable de réaliser une belle fin de saison. Il y a aussi Mekkaoui que j’avais à l’USMA. A 18 ans, il était déjà talentueux. A la JSK, il a beaucoup progressé et je lui souhaite de remporter le trophée.
Vous avez offert à la JSK son 5e trophée ; quelle est, selon vous, la meilleure manière de préparer ce RDV ?
Vous savez, une finale se gagne, elle ne se joue pas. Aussi, la préparation psychologique est très importante. En 2011, aucun de mes joueurs n’avait peur de rentrer sur la pelouse, Au vestiaire, j’avais senti qu’ils voulaient remporter la coupe. Les joueurs doivent se sentir protégés et soutenus pour pouvoir réaliser leur objectif le jour de la finale. Il faut expliquer aux joueurs que le jour du match, le collectif doit faire leur force, tous les joueurs seront concernés et doivent se soutenir mutuellement. Les remplaçants comme les titulaires auront le même devoir de préparer ce match. Pour leur part, les supporters doivent bien jouer leur rôle comme ils l’ont si bien fait judquelà.
Quelle sera la clé du match, selon vous ?
Difficile de répondre à cette question, car la final peut se jouer sur un petit détail. La JSK possède des atouts, le MCA aussi. La force de la JSK, c’est le Camerounais Ebossé. Le danger viendra aussi de Benlamri, Rial, Yesli, Mekkaoui. Le MCA peut aussi se reposer sur Aksas et Hachoud qui excellent dans les balles arrêtées.
Toute la Kabylie rêve de sa 6e coupe, vous connaissez bien la ferveur qui anime les supporters kabyles ; un commentaire ?
Je connais l’amour que portent les kabyles pour leur club. Je garde des souvenirs qui m’ont marqué et parfois fait pleurer. Je peux vous confier une confidence qu’avant la finale de 2011 face à l’USMH, un jeune supporter kabyle, handicapé, qui ne pouvait se rendre au stade, m’a supplié de revenir avec le trophée qu’il a toujours rêvé de caresser. A mon arrivée avec la coupe dans son village à Tigzirt, j’ai senti en lui un homme comblé de joie. C’est alors que j’ai compris à quel point la JSK compte pour ses supporters.
N’avez-vous pas gardé rancune, après votre départ de la JSK ?
Pas du tout, je reste toujours attaché à ce grand club où j’ai eu l’insigne honneur d’exercer mon métier d’entraîneur. D’ailleurs, je suis en contact permanent avec beaucoup d’amis de Tizi qui demandent de mes nouvelles. Je souhaite beaucoup de bonheur à la JSK et à toute la famille kabyle. Pour la finale, je dois dire que la JSK et le MCA sont deux grandes équipes qui vont tout faire pour garantir le spectacle et faire de cette occasion un grand rendez-vous. Moi qui ai fait un passage à la JSK, il est tout à fait naturel que je me range du côté des Kabyles à qui je souhaite de remporter cette coupe.
Le Buteur (22/04/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Driouèche encense Benlamri : «Son style de jeu me rappelle le mien lorsque j’étais à la JSK»
L’ancien défenseur central de la JSK, Noureddine Driouèche, s’est exprimé à son tour sur la prochaine finale de la Coupe d’Algérie, donnant la JSK favorite pour remporter le sacre, tout en mettant l’accent sur l’importance de la préparation de ce genre de rencontre. Driouèche nous a fait savoir que tout reposera sur la concentration.
La JSK jouera, dans une semaine, la finale de la Coupe d’Algérie. Pensez-vous qu’elle a une chance de la gagner ?
Bien évidemment qu’elle a une chance. En tous les cas, la JSK sera mon favori pour cette finale. J’ai passé plusieurs saisons dans ce club avec lequel j’ai gagné des titres, notamment la Coupe de la CAF. Toutefois, il va falloir bien rester concentrés cette semaine, car tout repose sur le moral et la confiance en soi. Mais je peux vous dire que je sens que la JSK remportera le trophée.
Vous qui avez joué et gagné des titres avec la JSK, dites-nous comment prépare-t-on ce genre de match ?
Il va falloir faire le vide autour de soi. Les dirigeants et les proches des joueurs doivent les laisser se préparer convenablement pour cette finale. Je me souviens que la veille de la finale de la Coupe de la CAF, Mouassa nous avait interdit de voir nos proches. Une manière de rester concentrés sur notre rencontre. Je pense que les dirigeants actuels doivent faire la même chose. La concentration est importante. Pour le reste, l’entraîneur n’aura pas besoin de motiver ses joueurs. Une finale constitue déjà une motivation suffisante pour tous les joueurs.
En tant qu’ancien défenseur de la JSK, comment trouvez-vous la nouvelle paire Benlamri-Rial ?
Je trouve que la JSK a une excellente défense. D’ailleurs, je suis même ébloui par le niveau de Benlamri. Son style de jeu me rappelle le mien lorsque je jouais à la JSK. Il a la particularité d’avoir cette rage de vaincre lorsqu’il est sur le terrain. Sa grinta fait peur aux attaquants adverses. Je pense qu’il réalisera une grande finale le 1er Mai prochain. Il jouera aux côtés d’un joueur expérimenté, à savoir Rial, qui a déjà remporté la Coupe d’Algérie en 2011.
Quel conseil leur donneriez-vous ?
De beaucoup se parler sur le terrain. La communication est très importante. Il va falloir qu’ils se parlent beaucoup, afin de corriger leur placement et de ne laisser aucun espace aux attaquants adverses du Mouloudia. On sait tous que dans ce genre de match, la moindre erreur se paye cash. Il faudra donc faire preuve de vigilance.
Allez-vous vous déplacer à Blida pour voir le match ?
Je ne sais pas encore si je vais y aller ou pas. En tous les cas, si les dirigeants m’invitent, je me ferai un plaisir d’aller supporter la JSK. Je serai de tout cœur avec cette équipe et j’espère qu’elle remportera la 6e coupe de son histoire. Je sais que les supporters attendent cela avec impatience car ils sont assoiffés de titres. Je suis bien placé pour le dire. Je leur lance, à cette occasion, un message, celui d’aller soutenir l’équipe en force, car c’est eux la force de la JSK.
Le Buteur (23/04/2014)
L’ancien défenseur central de la JSK, Noureddine Driouèche, s’est exprimé à son tour sur la prochaine finale de la Coupe d’Algérie, donnant la JSK favorite pour remporter le sacre, tout en mettant l’accent sur l’importance de la préparation de ce genre de rencontre. Driouèche nous a fait savoir que tout reposera sur la concentration.
La JSK jouera, dans une semaine, la finale de la Coupe d’Algérie. Pensez-vous qu’elle a une chance de la gagner ?
Bien évidemment qu’elle a une chance. En tous les cas, la JSK sera mon favori pour cette finale. J’ai passé plusieurs saisons dans ce club avec lequel j’ai gagné des titres, notamment la Coupe de la CAF. Toutefois, il va falloir bien rester concentrés cette semaine, car tout repose sur le moral et la confiance en soi. Mais je peux vous dire que je sens que la JSK remportera le trophée.
Vous qui avez joué et gagné des titres avec la JSK, dites-nous comment prépare-t-on ce genre de match ?
Il va falloir faire le vide autour de soi. Les dirigeants et les proches des joueurs doivent les laisser se préparer convenablement pour cette finale. Je me souviens que la veille de la finale de la Coupe de la CAF, Mouassa nous avait interdit de voir nos proches. Une manière de rester concentrés sur notre rencontre. Je pense que les dirigeants actuels doivent faire la même chose. La concentration est importante. Pour le reste, l’entraîneur n’aura pas besoin de motiver ses joueurs. Une finale constitue déjà une motivation suffisante pour tous les joueurs.
En tant qu’ancien défenseur de la JSK, comment trouvez-vous la nouvelle paire Benlamri-Rial ?
Je trouve que la JSK a une excellente défense. D’ailleurs, je suis même ébloui par le niveau de Benlamri. Son style de jeu me rappelle le mien lorsque je jouais à la JSK. Il a la particularité d’avoir cette rage de vaincre lorsqu’il est sur le terrain. Sa grinta fait peur aux attaquants adverses. Je pense qu’il réalisera une grande finale le 1er Mai prochain. Il jouera aux côtés d’un joueur expérimenté, à savoir Rial, qui a déjà remporté la Coupe d’Algérie en 2011.
Quel conseil leur donneriez-vous ?
De beaucoup se parler sur le terrain. La communication est très importante. Il va falloir qu’ils se parlent beaucoup, afin de corriger leur placement et de ne laisser aucun espace aux attaquants adverses du Mouloudia. On sait tous que dans ce genre de match, la moindre erreur se paye cash. Il faudra donc faire preuve de vigilance.
Allez-vous vous déplacer à Blida pour voir le match ?
Je ne sais pas encore si je vais y aller ou pas. En tous les cas, si les dirigeants m’invitent, je me ferai un plaisir d’aller supporter la JSK. Je serai de tout cœur avec cette équipe et j’espère qu’elle remportera la 6e coupe de son histoire. Je sais que les supporters attendent cela avec impatience car ils sont assoiffés de titres. Je suis bien placé pour le dire. Je leur lance, à cette occasion, un message, celui d’aller soutenir l’équipe en force, car c’est eux la force de la JSK.
Le Buteur (23/04/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Nazef : «15 ans après, la JSK doit prendre sa revanche et gagner la coupe»
L’ex-international milieu de terrain, Lahcène Nazef, a porté les couleurs de la JSK et du MCA qui s’affrontent le 1er mai prochain en finale de la Coupe d’Algérie. Après 5 années passées au MCA, Naezef a rallié la JSK où il a donné une autre dimension à sa carrière en remportant les titres l’un après l’autre, et les plus marquants sont les continentaux en Coupe de la CAF. Joint par nos soins, Nazef, dont l’enfance a été bercée par les prouesses du Jumbo-Jet, se rappelle des Clasicos auxquels il avait pris part et donne son avis sur cette finale, la première en Coupe d’Algérie entre les deux grandes équipes de notre championnat. Selon l’ex-canari, la JSK est la mieux nantie et doit profiter de cette période de doute que traverse le MCA en cette fin de saison pour une consécration en finale. Entretien.
En Kabylie comme à Alger, ça ne parle que de la finale qui aura lieu le 1er mai entre la JSK et le MCA, que vous inspire ce rendez-vous entre vos deux anciens clubs ?
Oui je l’ai senti, depuis quelques jours, l’actualité sportive est polarisée par ce match très attendu entre la JSK et le MCA. Je pense que c’est naturel dans la mesure où ça sera une grande affiche entre deux équipes qui sont liées par des traditions anciennes. Tout le monde connaît la rivalité sportive qui existe entre les supporters des deux camps, j’espère que cette belle affiche répondra aux attentes du public qui sera, évidemment, nombreux.
Etant un ancien joueur de la JSK et du MCA, vous avez pris part à plusieurs clasico ; qu’est-ce qui caractérise ce match au juste ?
J’ai passé 5 saisons au MCA et 5 autres à la JSK, donc j’en ai effectivement joué beaucoup de clasico. Je garde naturellement de bons souvenirs, même si je dois vous confier que c’est à la JSK que je me suis épanoui et gagné des titres. Je peux vous dire que ce genre de match a sa saveur particulière, on peut dire qu’à chaque rencontre, c’est une finale qui se joue du moins dans notre époque. Toute l’Algérie est régalée par le spectacle et c’est cette grande rivalité qui caractérise toujours les retrouvailles.
Et sur le plan du jeu, certains avancent que souvent c’est très serré entre les deux équipes, quel est votre avis ?
Non je ne le pense pas, car on a eu par le passé des confrontations directes très palpitantes et ouvertes à tous les pronostics. Pour moi, tout dépend de la conception qui est choisie par les deux entraîneurs en place, que ce soit du côté de la JSK que celui du MCA. Connaissant le style de jeu des deux équipes, il y a lieu de s’attendre à une rencontre palpitante en finale.
Avez-vous suivi le parcours de la JSK cette saison ?
Oui, j’ai suivi beaucoup de matchs cette saison, le dernier en date la victoire réalisée par le score de trois buts à zéro à Tizi. Un match où la JSK a fait preuve de solidité devant son public. J’ai constaté qu’après un petit passage à vide, la JSK est actuellement sur une courbe ascendante en championnat, à la deuxième place. En coupe, elle disputera sa 10e finale de l’histoire. A mon avis, le bilan est jusque-là positif et je lui souhaite de tout cœur la continuité jusqu’à la fin de cet exercice.
Et pour le MCA, quel est votre constat ?
J’estime que ce club est toujours gangréné par l’instabilité, notamment en matière des joueurs utilisés. Les changements d’entraîneurs ont aussi influé sur son parcours. Le MCA est dans une période de doute, et la JSK devra en profiter pour gagner sa coupe le 1er mai prochain.
Ainsi, selon vous, la JSK part favorite pour cette finale, n’est-ce pas ?
Aït Djoudi a suffisamment d’expérience pour préparer son équipe à atteindre son objectif. C’est un entraîneur qui maîtrise bien son sujet et a certainement une idée pour battre le MCA. Dans ce genre de match, il faut bien organiser le jeu, en fonction de l’adversaire et son style, afin de bien gérer les fractions du match. Mon conseil, c’est aux joueurs de la JSK d’éviter de se faire de la pression, car il reste encore une semaine pour la finale. Pour l’instant, il faut penser au match du week-end face au RCA, qui est aussi important, car il y a également la deuxième place qui est mise en jeu.
Comment gérer l’aspect psychologique en pareille situation, vous qui avez pris part à de nombreuses finales de Coupe d’Algérie et de la CAF aussi ?
La concentration avant cette finale ne doit pas être à son niveau maximal, car elle peut nuire beaucoup plus qu’elle peut servir une équipe. Une concentration maximale peut bloquer le joueur le jour du match et le faire passer à côté de son sujet. Aït Djoudi doit décompresser son groupe. La préparation physique et tactique est le travail qui se fait durant la semaine, quant à la concentration, elle doit juste être moyenne. A mon avis, une bonne vision de la gestion du match mettra les joueurs très à l’aise, le jour j.
Quel est le joueur qui pourra faire la différence dans ce match ?
Cette confrontation sera assez disputée, et si Mekkaoui, qui possède un potentiel important, est bien utilisé, en ailier, je suis persuadé qu’il fera la différence. Toutefois, le collectif de la JSK fera sa force le jour de la finale.
Concernant la motivation pour gagner ce match, comment vous la concevez ?
Se rappeler des titres qu’a remportés la JSK durant tout son parcours et cet honneur de porter ses couleurs suffira aux joueurs de se motiver pour faire plaisir aux supporters. Les joueurs doivent marquer leur passage dans ce prestigieux club et marquer leurs empreintes en lettres d’or.
Revenons à votre parcours personnel. En 1999, vous avez fait partie de l’équipe qui a perdu face au MCA en finale du championnat, par le score d’un but à zéro, que vous rappelle ce souvenir ?
Ce fut un match très ouvert et très disputé. Il y avait de l’attaque à outrance des deux côtés. Un coude-à-coude où chaque joueur avait son vis-à-vis. On a développé un beau jeu et j’estime qu’on ne méritait pas de perdre ce match.
Comment cela ?
L’arbitre nous a privés d’un penalty valable. J’ai toujours la cassette du match et tout le monde peut vérifier. Sur l’action de Ghazi à qui j’ai adressé une passe en profondeur, il y avait bien une faute à l’intérieur de la surface de réparation commise sur lui par Khenouf, ce fut le tournant du match. Si on avait bénéficié de cette erreur, le cours du match serait autrement.
Qu’est-ce qui vous a marqué le plus lors de cette finale ?
Sans hésitation, ce qui m’a marqué, c’est le but encaissé lors des ultimes instants de la rencontre. Le but du MCA nous a scié les jambes. Cette réalisation m’a marqué, et seul Dieu sait le secret de l’erreur de notre gardien Liamine Boughrara.
Que voulez-vous dire par là ?
Je ne voudrais pas revenir en arrière, cela fait 15 ans qu’on a perdu cette finale, le passé c’est le passé, on a perdu le match et c’était fini.
De quel côté seriez-vous le jour de la finale ?
Je ne me poserai même pas de question, mon cœur penchera pour l’équipe qui a bercé son enfance, celle que j’ai adulée depuis mon jeune âge. Ça sera, sans surprise, la JSK. J’espère qu’on aura droit à une grande finale, et le 1er mai, je serai un supporter des Jaune et Vert.
La JSK a vu défiler d’anciennes gloires qui ont marqué son histoire, quel est le joueur qui vous a le plus marqué ?
Mon enfance a été bercée par la JSK des années 80. Le Jumbo-Jet, comme on l’appelait communément le rouleau compresseur. Le joueur qui m’a marqué et que j’aime voir jouer est sans conteste Rachid Adghigh. Ce grand monsieur, qui a fait les beaux jours de la JSK et qui a participé à l’écriture de son histoire, dégageait de la confiance en jouant.
Vous gardez aussi en mémoire ces finales de la coupe de la CAF, le temple du 5-Juillet avait affiché plein, et les supporters étaient venus de partout, ce fut pour vous des moments inoubliables, n’est-ce pas ?
Oui, les supporters de la JSK sont des connaisseurs. Ils aiment le beau football. Pour eux, la JSK est plus qu’un club de football, le jour du match, ils viennent de partout et le stade a toujours fait le plein. Vous devez savoir que lorsque la JSK tourne bien, vous n’avez même pas besoin de lancer des appels aux supporters pour venir remplir le stade, cela se fait automatiquement. Je voudrais aussi rajouter un fait qui m’a vraiment marqué…
Lequel ?
Je me rappelle toujours de ces marrées humaines qui se rendaient au 5-Juillet en plein mois de carême et qui rentraient au stade des heures avant le match, ils rompaient le jeûne dans les gradins et ce, pour suivre le match en soirée et nous porter très haut pour gagner la coupe de la CAF, ce souvenir ne quittera jamais ma mémoire et c’est un public unique que possède la JSK.
A votre avis, le fait d’avoir un staff technique composé d’enfants du club ne constitue-t-il un avantage ?
Je le confirme. C’est bien d’avoir des personnes qui connaissent parfaitement la maison et ses traditions. Le travail que fait Aït Djoudi et de son assistance, composée d’enfants du club, est vraiment à encourager, la stabilité doit être assurée et cela confortera la JSK à l’avenir.
Avant la finale, la JSK jouera un match de championnat face au RCA, pour le compte de la 25e journée, un commentaire ?
Effectivement, c’est la raison pour laquelle les joueurs de la JSK ne doivent pas encore penser à la finale. Ce match de championnat a aussi son importance, sachant que les Canaris cherchent toujours à terminer à la deuxième place pour une qualification à la LDC. A mon avis, c’est ce match qui doit, pour l’instant, être préparé, en quelque sorte une finale avant l’heure, car le RCA demeure une équipe coriace.
Avez-vous une idée sur cet adversaire justement ?
Oui, le RCA est une équipe redoutable et imprévisible. Elle joue bien derrière et si je me permets de donner un conseil, ça serait de mettre en place une bonne organisation et éviter d’encaisser, il faut bien gérer la partie pendant les deux mi-temps.
On vous laisse le soin de conclure ?
L’histoire est un éternel recommencement. Il y a quinze ans, la JSK a joué la finale de championnat face au MCA, le 22 mai 1999, à Oran, aujourd’hui, les deux équipes s’affrontent pour la deuxième fois et une première en finale de la coupe à Blida. Défaite il y a quinze années, la JSK doit prendre sa revanche et remporter la coupe. J’appelle les supporters à garantir la fête et se comporter en véritables sportifs.
Le Buteur (24/04/2014)
L’ex-international milieu de terrain, Lahcène Nazef, a porté les couleurs de la JSK et du MCA qui s’affrontent le 1er mai prochain en finale de la Coupe d’Algérie. Après 5 années passées au MCA, Naezef a rallié la JSK où il a donné une autre dimension à sa carrière en remportant les titres l’un après l’autre, et les plus marquants sont les continentaux en Coupe de la CAF. Joint par nos soins, Nazef, dont l’enfance a été bercée par les prouesses du Jumbo-Jet, se rappelle des Clasicos auxquels il avait pris part et donne son avis sur cette finale, la première en Coupe d’Algérie entre les deux grandes équipes de notre championnat. Selon l’ex-canari, la JSK est la mieux nantie et doit profiter de cette période de doute que traverse le MCA en cette fin de saison pour une consécration en finale. Entretien.
En Kabylie comme à Alger, ça ne parle que de la finale qui aura lieu le 1er mai entre la JSK et le MCA, que vous inspire ce rendez-vous entre vos deux anciens clubs ?
Oui je l’ai senti, depuis quelques jours, l’actualité sportive est polarisée par ce match très attendu entre la JSK et le MCA. Je pense que c’est naturel dans la mesure où ça sera une grande affiche entre deux équipes qui sont liées par des traditions anciennes. Tout le monde connaît la rivalité sportive qui existe entre les supporters des deux camps, j’espère que cette belle affiche répondra aux attentes du public qui sera, évidemment, nombreux.
Etant un ancien joueur de la JSK et du MCA, vous avez pris part à plusieurs clasico ; qu’est-ce qui caractérise ce match au juste ?
J’ai passé 5 saisons au MCA et 5 autres à la JSK, donc j’en ai effectivement joué beaucoup de clasico. Je garde naturellement de bons souvenirs, même si je dois vous confier que c’est à la JSK que je me suis épanoui et gagné des titres. Je peux vous dire que ce genre de match a sa saveur particulière, on peut dire qu’à chaque rencontre, c’est une finale qui se joue du moins dans notre époque. Toute l’Algérie est régalée par le spectacle et c’est cette grande rivalité qui caractérise toujours les retrouvailles.
Et sur le plan du jeu, certains avancent que souvent c’est très serré entre les deux équipes, quel est votre avis ?
Non je ne le pense pas, car on a eu par le passé des confrontations directes très palpitantes et ouvertes à tous les pronostics. Pour moi, tout dépend de la conception qui est choisie par les deux entraîneurs en place, que ce soit du côté de la JSK que celui du MCA. Connaissant le style de jeu des deux équipes, il y a lieu de s’attendre à une rencontre palpitante en finale.
Avez-vous suivi le parcours de la JSK cette saison ?
Oui, j’ai suivi beaucoup de matchs cette saison, le dernier en date la victoire réalisée par le score de trois buts à zéro à Tizi. Un match où la JSK a fait preuve de solidité devant son public. J’ai constaté qu’après un petit passage à vide, la JSK est actuellement sur une courbe ascendante en championnat, à la deuxième place. En coupe, elle disputera sa 10e finale de l’histoire. A mon avis, le bilan est jusque-là positif et je lui souhaite de tout cœur la continuité jusqu’à la fin de cet exercice.
Et pour le MCA, quel est votre constat ?
J’estime que ce club est toujours gangréné par l’instabilité, notamment en matière des joueurs utilisés. Les changements d’entraîneurs ont aussi influé sur son parcours. Le MCA est dans une période de doute, et la JSK devra en profiter pour gagner sa coupe le 1er mai prochain.
Ainsi, selon vous, la JSK part favorite pour cette finale, n’est-ce pas ?
Aït Djoudi a suffisamment d’expérience pour préparer son équipe à atteindre son objectif. C’est un entraîneur qui maîtrise bien son sujet et a certainement une idée pour battre le MCA. Dans ce genre de match, il faut bien organiser le jeu, en fonction de l’adversaire et son style, afin de bien gérer les fractions du match. Mon conseil, c’est aux joueurs de la JSK d’éviter de se faire de la pression, car il reste encore une semaine pour la finale. Pour l’instant, il faut penser au match du week-end face au RCA, qui est aussi important, car il y a également la deuxième place qui est mise en jeu.
Comment gérer l’aspect psychologique en pareille situation, vous qui avez pris part à de nombreuses finales de Coupe d’Algérie et de la CAF aussi ?
La concentration avant cette finale ne doit pas être à son niveau maximal, car elle peut nuire beaucoup plus qu’elle peut servir une équipe. Une concentration maximale peut bloquer le joueur le jour du match et le faire passer à côté de son sujet. Aït Djoudi doit décompresser son groupe. La préparation physique et tactique est le travail qui se fait durant la semaine, quant à la concentration, elle doit juste être moyenne. A mon avis, une bonne vision de la gestion du match mettra les joueurs très à l’aise, le jour j.
Quel est le joueur qui pourra faire la différence dans ce match ?
Cette confrontation sera assez disputée, et si Mekkaoui, qui possède un potentiel important, est bien utilisé, en ailier, je suis persuadé qu’il fera la différence. Toutefois, le collectif de la JSK fera sa force le jour de la finale.
Concernant la motivation pour gagner ce match, comment vous la concevez ?
Se rappeler des titres qu’a remportés la JSK durant tout son parcours et cet honneur de porter ses couleurs suffira aux joueurs de se motiver pour faire plaisir aux supporters. Les joueurs doivent marquer leur passage dans ce prestigieux club et marquer leurs empreintes en lettres d’or.
Revenons à votre parcours personnel. En 1999, vous avez fait partie de l’équipe qui a perdu face au MCA en finale du championnat, par le score d’un but à zéro, que vous rappelle ce souvenir ?
Ce fut un match très ouvert et très disputé. Il y avait de l’attaque à outrance des deux côtés. Un coude-à-coude où chaque joueur avait son vis-à-vis. On a développé un beau jeu et j’estime qu’on ne méritait pas de perdre ce match.
Comment cela ?
L’arbitre nous a privés d’un penalty valable. J’ai toujours la cassette du match et tout le monde peut vérifier. Sur l’action de Ghazi à qui j’ai adressé une passe en profondeur, il y avait bien une faute à l’intérieur de la surface de réparation commise sur lui par Khenouf, ce fut le tournant du match. Si on avait bénéficié de cette erreur, le cours du match serait autrement.
Qu’est-ce qui vous a marqué le plus lors de cette finale ?
Sans hésitation, ce qui m’a marqué, c’est le but encaissé lors des ultimes instants de la rencontre. Le but du MCA nous a scié les jambes. Cette réalisation m’a marqué, et seul Dieu sait le secret de l’erreur de notre gardien Liamine Boughrara.
Que voulez-vous dire par là ?
Je ne voudrais pas revenir en arrière, cela fait 15 ans qu’on a perdu cette finale, le passé c’est le passé, on a perdu le match et c’était fini.
De quel côté seriez-vous le jour de la finale ?
Je ne me poserai même pas de question, mon cœur penchera pour l’équipe qui a bercé son enfance, celle que j’ai adulée depuis mon jeune âge. Ça sera, sans surprise, la JSK. J’espère qu’on aura droit à une grande finale, et le 1er mai, je serai un supporter des Jaune et Vert.
La JSK a vu défiler d’anciennes gloires qui ont marqué son histoire, quel est le joueur qui vous a le plus marqué ?
Mon enfance a été bercée par la JSK des années 80. Le Jumbo-Jet, comme on l’appelait communément le rouleau compresseur. Le joueur qui m’a marqué et que j’aime voir jouer est sans conteste Rachid Adghigh. Ce grand monsieur, qui a fait les beaux jours de la JSK et qui a participé à l’écriture de son histoire, dégageait de la confiance en jouant.
Vous gardez aussi en mémoire ces finales de la coupe de la CAF, le temple du 5-Juillet avait affiché plein, et les supporters étaient venus de partout, ce fut pour vous des moments inoubliables, n’est-ce pas ?
Oui, les supporters de la JSK sont des connaisseurs. Ils aiment le beau football. Pour eux, la JSK est plus qu’un club de football, le jour du match, ils viennent de partout et le stade a toujours fait le plein. Vous devez savoir que lorsque la JSK tourne bien, vous n’avez même pas besoin de lancer des appels aux supporters pour venir remplir le stade, cela se fait automatiquement. Je voudrais aussi rajouter un fait qui m’a vraiment marqué…
Lequel ?
Je me rappelle toujours de ces marrées humaines qui se rendaient au 5-Juillet en plein mois de carême et qui rentraient au stade des heures avant le match, ils rompaient le jeûne dans les gradins et ce, pour suivre le match en soirée et nous porter très haut pour gagner la coupe de la CAF, ce souvenir ne quittera jamais ma mémoire et c’est un public unique que possède la JSK.
A votre avis, le fait d’avoir un staff technique composé d’enfants du club ne constitue-t-il un avantage ?
Je le confirme. C’est bien d’avoir des personnes qui connaissent parfaitement la maison et ses traditions. Le travail que fait Aït Djoudi et de son assistance, composée d’enfants du club, est vraiment à encourager, la stabilité doit être assurée et cela confortera la JSK à l’avenir.
Avant la finale, la JSK jouera un match de championnat face au RCA, pour le compte de la 25e journée, un commentaire ?
Effectivement, c’est la raison pour laquelle les joueurs de la JSK ne doivent pas encore penser à la finale. Ce match de championnat a aussi son importance, sachant que les Canaris cherchent toujours à terminer à la deuxième place pour une qualification à la LDC. A mon avis, c’est ce match qui doit, pour l’instant, être préparé, en quelque sorte une finale avant l’heure, car le RCA demeure une équipe coriace.
Avez-vous une idée sur cet adversaire justement ?
Oui, le RCA est une équipe redoutable et imprévisible. Elle joue bien derrière et si je me permets de donner un conseil, ça serait de mettre en place une bonne organisation et éviter d’encaisser, il faut bien gérer la partie pendant les deux mi-temps.
On vous laisse le soin de conclure ?
L’histoire est un éternel recommencement. Il y a quinze ans, la JSK a joué la finale de championnat face au MCA, le 22 mai 1999, à Oran, aujourd’hui, les deux équipes s’affrontent pour la deuxième fois et une première en finale de la coupe à Blida. Défaite il y a quinze années, la JSK doit prendre sa revanche et remporter la coupe. J’appelle les supporters à garantir la fête et se comporter en véritables sportifs.
Le Buteur (24/04/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Djahnit : «C’est ma JSK qui l’emportera»
Il a choisi une terre d’émigration pour vivre et exercer sa passion. Abderrazak Djahnit , le talentueux et gracieux attaquant de la JSK des années 1980 nous a ouvert son cœur , car il avait beaucoup de choses à nous dire sans dribbles ni crochets …
Quand on évoque Djahnit à la JSK, pour beaucoup on se rappelle surtout du but en ¼ de finale de la coupe des clubs champions 1990, contre le club kenyan du FC Léopard, sur un double crochet et qui a redonné l’’espoire à l’équipe et ouvert la voie des demi-finales et ensuite le sacre, qu’en pensez-vous ?
C’est vrai, il est un des buts les plus importants de ma carrière et du temps que j’ai passé à la JSK. Et ce but est d’autant plus anecdotique, car, ce jour-là, l’entraîneur Fergani m’a injustement privé dune place de titulaire du moment que j’étais en super forme. Sachez qu’à l’époque, à la période qui a précédé ce match, il y avait un malentendu entre l’équipe dirigeante et Ali Fergani. L’ambiance était lourde, à la limite du supportable et c’est moi qui ai subi les frais de cette crise.
Est-ce que vous étiez à l’origine du conflit entre Fergani et la direction du club ?
Non, pas du tout. Ni de près ni de loin. Pour régler ses comptes avec les dirigeants du club, il m’a choisi comme bouc-émissaire pour se venger d’eux. On ne va pas trop creuser dans le passé. Cela fait partie de la vie d’un joueur ou d’un club. Pour revenir audit match, les choses tournaient très mal pour l’équipe sur le terrain. Menée deux zéro par l’équipe kenyane qui dominait les débats et qui a même failli nous mettre un troisième, il s’est finalement résolu à me faire entrer lors des dernières minutes. Heureusement que j’ai gardé toute ma concentration et mon envie de jouer. Je me suis conduis en véritable professionnel et je voulais montrer qu’on pouvait toujours compter sur moi et j’ai pu donner de la joie aux fans et même à Fergani qui m’avait lésé. Dans les dernières minutes, de la partie, j’ai réussi à marquer le but qui nous a mis en confiance et nous a donné de l’espoir pour le match retour. Une qualification qui nous a ouvert les portes des demi-finales et tracé la route vers la finale qu’on a gagnée cette annéel-à. Vous avez bien fait d’évoquer ce but, car, effectivement, j’avais pris beaucoup de risque sur l’action sur une transversale de Saïb, j’ai pris mes vis-à-vis de vitesse, je pouvais enchaîner par une frappe, mais J’ai fait un premier crochet pour éliminer un défenseur et un second pour fixer le gardien et mettre le ballon dans un angle pratiquement fermé. Il était effectivement un des buts les plus importants de ma carrière.
Par la suite, vous n’avez pas tardé à la JSK et vous avez choisi une expérience à l’étranger…
Effectivement, je suis parti après le sacre en coupe d’Algérie contre Chlef. Il est vrai qu’à la JSK, après le départ de la paire Khalef-Zywotko et le retrait du président feu Benkaci, les choses ont changé. Ce n’était plus la même ambiance et les bonnes conditions qu’auparavant. Ce n’était plus la même ambiance, ni la même façon de penser ni de fonctionner. Une autre génération a pris les rênes du club. C’est une page de l’histoire du club qui a été tournée. Il fallait que je change d’air. Cependant, je resterai tout de même toujours reconnaissant envers un club pour qui j’ai tout donné et qui m’a permis de m’épanouir. J’ai opté pour un club professionnel belge de deuxième division, le KRC harelebeke, , où j’ai passé une année. Par la suite, j’ai accepté l’offre et le challenge de l’Etoile du Sahel en Tunisie. On a terminé vice-champions et on a perdu une finale de coupe de Tunisie. Athmane Jenayeh qui avait pris les rênes de l’équipe une année auparavant avait sauvé l’équipe de la relégation et aura par la suite dominé le football tunisien et même africain par la suite.
Et après l’expérience tunisienne, que s’est-il passé
Malgré l’insistance des Tunisiens pour que je reste, j’ai répondu à l’appel du cœur du président Hannachi qui voulait monter quelque chose de grand. Mais ce ne fut pas une bonne expérience et ni à ce que je m’attendais, alors je suis reparti de sitôt, ce n’était plus la JSK d’avant. Par la suite, j’ai passé deux ans en Tchéquie et j’ai vadrouillé un peu partout avant de revenir une dernière fois au pays en 1999 avec la jeune équipe de la JSM Tébessa quand le championnat s’est joué en format de poules. J’ai mis un terme à ma carrière cette année-là.
Et c’est la reconversion par la suite…
Tout à fait, j’ai entamé les diplômes et j’ai obtenu celui de 2e degré à l’ISTS d’Aïn Benian où j’ai eu la chance d’être encadré par nos valeureux techniciens à l’image de Laroum, Soltani, Oukaci et Feletan pour ne citer que ceux-là. Mais, malheureusement, les choses n’ont pas suivi comme je l’espérais. On a toujours reproché aux anciens joueurs et aux internationaux comme moi de ne pas faire des études et d’avoir des diplômes. Et quand c’était fait, on ne regardait pas dans notre direction. Nous nous pouvions tant donner pour nos jeunes dans le métier que nous aimons. Personne ne m’a fait signe malheureusement. Ce n’est pas dans ma nature d’être demandeur et un lèche-bottes, excusez l’expression, je mes sentais marginalisé et je ne voulais pas mourir à petit feu. J’ai souffert de la marginalisation, alors j’ai pris mes cliques et mes claques et j’ai quitté le pays avec une grande amertume.
Pour débarquer « icite » au Québec !
Le Canada, c’est loin, c’est froid mais c’est un pays qui émerge, c’est un pays des droits de l’homme qui offre la sécurité et les opportunités de s’épanouir, j’ai pensé à mon avenir et à celui de mes enfants. J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai atterri ici…
Vous vous sentez épanoui là-bas…
Effectivement, j’exerce le métier que j’aime. J’ai commencé par l’équipe du FC Saint Bruno sur la rive sud de Montréal où on s’occupait du développement des jeunes footballeurs. Nous avons aussi élaboré des programmes spécifiques aux écoles. J’aurais tant aimé faire ça au pays, en Algérie, car la base ça reste le sport scolaire et les jeunes. Je peux vous dire que je suis content de ce que je fais. Et récemment, j’ai pris les commandes du club de la région de Boucherville où il est extraordinaire et gratifiant de travailler avec les jeunes. Le technicien algérien est recherché pour ses connaissances et ses compétences.
Justement, tout à l’heure, Meraga, lors de votre discussion, a insisté à vous faire comprendre et à nous aussi que le football dans ce pays n’est fait que pour les jeunes. La carrière d’un joueur s’arrête à 20 ans presque, du moment que le seul réel débouché dans toute la province est L’IMPACT de Montréal, le seul club professionnel de tout le Québec qui est contrôlé de main de maître par les Italiens…
Je suis, à un certain degré, d’accord avec lui. N’oubliez pas que le Canada est un très vaste pays, presque quatre fois plus grand que l’Algérie. En plus, c’est le pays du hockey et de la neige. Ce n’est pas évident de monter un championnat d’un bout à l’autre. J’insiste sur le fait qu’on met beaucoup de moyens et d’infrastructures dans le développement de la discipline. Même les parents y vont de leur poche. Il n’y a qu’à voir les résultats, ils sont qualifiés pour le championnat du monde des U 17 et le Canada organise cette année la Coupe du monde des U20 féminine. C’est un pays qui va doucement, mais sûrement. C’est vrai qu’il n’y a que trois clubs canadiens dans la MLS (Major League Soccer), mais les Canadiens essayent de suivre leurs voisins américains qui sont en avance sur eux, mais ils tentent de faire aussi bien qu’eux. L’important est qu’ils ont une feuille de route et ils sont sur la bonne voie.
Revenons au pays et au football algérien, on présume que vous suivez son actualité, en particulier celle de la JSK qui jouera le 1er mai une finale de coupe d’Algérie…
La JSK fait partie de ma vie, ça restera pour toujours ma seconde famille. Je la suis avec un intérêt particulier.
Que pensez-vous du parcours de la bande à Aït Djoudi qui est revenu à la barre technique cette année ?
Je peux dire qu’il y a de bonnes intentions. J’espère que ça continuera dans la construction de quelque chose de solide qui durera. Aït Djoudi est revenu avec de grandes ambitions et il a ramené du renouveau. J’espère qu’ils le laisseront aller au bout de ses projets et de sa mission. Sans intention de lui jeter des fleurs, et je ne le dirai jamais assez, je pense qu’Aït Djoudi est l’une des portes du salut pour la JSK. Avec sa vision des choses, il réussira à faire revire le grand Jumbo- JET et redonner à la JSK sa grandeur d’antan.
Même s’il a déjà gagné des titres avec la JSK, gagner le trophée du 1er mai prouvera qu’il est sur la bonne Voie, n’est-ce pas ?
Pas forcément. S’il la gagne, tant mieux. Il enrichira le palmarès du club et le sien surtout et fera beaucoup de bien aux supporters. Mais ce n’est pas une fin en soi. Le projet ne s’arrêtera pas avec cette finale ou un titre. C’est la continuité dans la construction de quelque chose de solide, les titres suivront après.
Revenons à l’affiche du 1er mai contre le MCA, qu’est-ce quelle vous inspire ?
C’est une finale de rêve. On n’a pas cela tous les ans. J’ai toujours rêvé de participer à une finale pareille. J’espère qu’on assistera à une grande fête, que le spectacle sera de la partie et que le fair-play régnera, car, nous les Algériens, on a besoin de moments de joie et de sérénité. Et que le meilleur gagne.
Comparativement à votre époque, c’est quoi la particularité de jouer un MCA-JSK ?
Je vais vous faire une confidence que je ne pense pas avoir révélé dans la presse : je suis à l’origine un supporter du Mouloudia depuis mon enfance. Je suis un amoureux du Mouloudia, vous me faites rappeler la finale de la coupe d’Afrique de 1976 où on n’avait pas la télévision et c’est sur un écran noir et blanc, chez les voisins, que je suis allé la regarder, pratiquement dehors. Il y avait du monde et il pleuvait, j’avais la moitié de mon dos mouillé. Mais vous ne pouvez pas imaginer quelle joie j’ai éprouvée en voyant les Betrouni, Draoui, Bachi et autres Zenir pour ne citer que ceux-là gagner le premier trophée africain pour le Mouloudia et l’Algérie. Et j’ai cessé d’être un fan du MCA en 1983 et je n’ai gardé que les vieux souvenirs d’avant...
Et pourquoi donc ?
Quand j’étais à Khemis Miliana, à 22 ans, pratiquement tous les clubs d’Algérie me convoitaient et voulaient s’attacher mes services sauf le Mouloudia. Cela m’a fait mal. Le contact de la JSK était venu bien après l’entrevue avec le MCA. Pour vous dire la vérité, c’est moi-même qui suis allé offrir mes services; je suis allé au siège du club à la Sonatrach à El-Biar. j’ai parlé à Ourabia, je me rappelle du soigneur Amou qui était là et puis il y avait Hamid Zouba qui était dans le couloir qui m’a entendu dire à Ourabia que je suis un fan du Mouloudia et j’ai plusieurs contacts mais c’est au MCA que je veux jouer et prouver ce que je vaux . C’est un club que je porte dans mon cœur. Ils ont juste pris mes coordonnées et ils ne m’ont pas rappelé. Je suis parti en vacances en Hongrie et à mon retour, ma mère Allah yerhemha m’a remis la convocation de la JSK signée Khalef Mahieddine. Je ne m’attendais pas à cela et je ne peux vous décrire ma joie d’être sollicité par un des plus grands clubs d’Algérie et d’Afrique et j’allais enfin prouver ce que je valais, notamment aux Mouloudéens qui ont refusé mes services.
Vous l’avez prouvé sur le terrain, on présume…
En quelque sorte, oui. Sans prétention aucune, c’est moi qui battais le Mouloudia trois années de suite. J’étais buteur à deux fois (1-0) et une fois on a gagné par 5 buts et moi j’en avais mis deux.
Est-ce qu’on a essayé de vous contacter par la suite ?
Non, il n’avait plus rien à espérer de mon côté. La JSk est devenu le club de mon cœur et il le restera pour toujours. C’est la JSK qui m’a donné un nom et le Mouloudia restera dans mes souvenirs d’enfance et depuis à chaque confrontation entre les deux clubs mon cœur va pour la JSK.
Un mot sur la finale qui arrive…
Ce sont deux clubs que je respecte beaucoup. Ce sont les deux clubs les plus titrés avec le plus grand nombre de supporters et ce sont les deux équipes qui offrent souvent les meilleurs spectacles.
Un pronostic…
Ce sera serré, mais la JSK se suffira de 1 à 0 pour l’emporter.
Un mot pour les deux galeries…
C’est dommage que la finale ne se joue pas au 5-Juillet, on se rappelera les grands classico d’antan des années 1980. J’ai beaucoup de respect et d’affection pour les deux clubs. Je demande aux deux galeries d’être dignes de la réputation de ces deux monuments du football algérien. Oubliez les différends qui ont éclaté çà et là récemment. Faites-leur honneur !
====================
Avec Fergani, je t’aime, moi non plus
«Fergani, pour régler ses comptes avec les dirigeants du club, m’a choisi comme bouc-émissaire pour se venger d’eux. On ne va pas trop creuser dans le passé. Cela fait partie de la vie d’un joueur ou d’un club. Lors d’un match en coupe d’Afrique, les choses tournaient très mal pour l’équipe. Menée deux à zéro par l’équipe kenyane qui dominait les débats et qui a même failli nous mettre un troisième, Fergani s’est finalement résolu à me faire entrer lors des dernières minutes. Heureusement que j’ai gardé toute ma concentration et mon envie de jouer. Je me suis conduis en véritable professionnel et je voulais montrer qu’on pouvait toujours compter sur moi et j’ai pu donner de la joie aux fans et même à Fergani qui m’avait lésé », dira Djahnit.
«Le but le plus important de ma carrière»
«Dans les dernières minutes de la partie, j’ai réussi à marquer le but qui nous a mis en confiance et nous a donné de l’espoir pour le match retour. Une qualification qui nous a ouvert les portes des demi-finales et tracé la route vers la finale qu’on a gagnée cette année-là. J’avais pris beaucoup de risque sur l’action. Sur une transversale de Saïb, j’ai pris mes vis-à-vis de vitesse, je pouvais enchaîner par une frappe, mais J’ai fait un premier crochet pour éliminer un défenseur et un second pour fixer le gardien et mettre le ballon dans un angle pratiquement fermé. Il était effectivement un des buts les plus importants de ma carrière.
Compétition (25/04/2014)
Il a choisi une terre d’émigration pour vivre et exercer sa passion. Abderrazak Djahnit , le talentueux et gracieux attaquant de la JSK des années 1980 nous a ouvert son cœur , car il avait beaucoup de choses à nous dire sans dribbles ni crochets …
Quand on évoque Djahnit à la JSK, pour beaucoup on se rappelle surtout du but en ¼ de finale de la coupe des clubs champions 1990, contre le club kenyan du FC Léopard, sur un double crochet et qui a redonné l’’espoire à l’équipe et ouvert la voie des demi-finales et ensuite le sacre, qu’en pensez-vous ?
C’est vrai, il est un des buts les plus importants de ma carrière et du temps que j’ai passé à la JSK. Et ce but est d’autant plus anecdotique, car, ce jour-là, l’entraîneur Fergani m’a injustement privé dune place de titulaire du moment que j’étais en super forme. Sachez qu’à l’époque, à la période qui a précédé ce match, il y avait un malentendu entre l’équipe dirigeante et Ali Fergani. L’ambiance était lourde, à la limite du supportable et c’est moi qui ai subi les frais de cette crise.
Est-ce que vous étiez à l’origine du conflit entre Fergani et la direction du club ?
Non, pas du tout. Ni de près ni de loin. Pour régler ses comptes avec les dirigeants du club, il m’a choisi comme bouc-émissaire pour se venger d’eux. On ne va pas trop creuser dans le passé. Cela fait partie de la vie d’un joueur ou d’un club. Pour revenir audit match, les choses tournaient très mal pour l’équipe sur le terrain. Menée deux zéro par l’équipe kenyane qui dominait les débats et qui a même failli nous mettre un troisième, il s’est finalement résolu à me faire entrer lors des dernières minutes. Heureusement que j’ai gardé toute ma concentration et mon envie de jouer. Je me suis conduis en véritable professionnel et je voulais montrer qu’on pouvait toujours compter sur moi et j’ai pu donner de la joie aux fans et même à Fergani qui m’avait lésé. Dans les dernières minutes, de la partie, j’ai réussi à marquer le but qui nous a mis en confiance et nous a donné de l’espoir pour le match retour. Une qualification qui nous a ouvert les portes des demi-finales et tracé la route vers la finale qu’on a gagnée cette annéel-à. Vous avez bien fait d’évoquer ce but, car, effectivement, j’avais pris beaucoup de risque sur l’action sur une transversale de Saïb, j’ai pris mes vis-à-vis de vitesse, je pouvais enchaîner par une frappe, mais J’ai fait un premier crochet pour éliminer un défenseur et un second pour fixer le gardien et mettre le ballon dans un angle pratiquement fermé. Il était effectivement un des buts les plus importants de ma carrière.
Par la suite, vous n’avez pas tardé à la JSK et vous avez choisi une expérience à l’étranger…
Effectivement, je suis parti après le sacre en coupe d’Algérie contre Chlef. Il est vrai qu’à la JSK, après le départ de la paire Khalef-Zywotko et le retrait du président feu Benkaci, les choses ont changé. Ce n’était plus la même ambiance et les bonnes conditions qu’auparavant. Ce n’était plus la même ambiance, ni la même façon de penser ni de fonctionner. Une autre génération a pris les rênes du club. C’est une page de l’histoire du club qui a été tournée. Il fallait que je change d’air. Cependant, je resterai tout de même toujours reconnaissant envers un club pour qui j’ai tout donné et qui m’a permis de m’épanouir. J’ai opté pour un club professionnel belge de deuxième division, le KRC harelebeke, , où j’ai passé une année. Par la suite, j’ai accepté l’offre et le challenge de l’Etoile du Sahel en Tunisie. On a terminé vice-champions et on a perdu une finale de coupe de Tunisie. Athmane Jenayeh qui avait pris les rênes de l’équipe une année auparavant avait sauvé l’équipe de la relégation et aura par la suite dominé le football tunisien et même africain par la suite.
Et après l’expérience tunisienne, que s’est-il passé
Malgré l’insistance des Tunisiens pour que je reste, j’ai répondu à l’appel du cœur du président Hannachi qui voulait monter quelque chose de grand. Mais ce ne fut pas une bonne expérience et ni à ce que je m’attendais, alors je suis reparti de sitôt, ce n’était plus la JSK d’avant. Par la suite, j’ai passé deux ans en Tchéquie et j’ai vadrouillé un peu partout avant de revenir une dernière fois au pays en 1999 avec la jeune équipe de la JSM Tébessa quand le championnat s’est joué en format de poules. J’ai mis un terme à ma carrière cette année-là.
Et c’est la reconversion par la suite…
Tout à fait, j’ai entamé les diplômes et j’ai obtenu celui de 2e degré à l’ISTS d’Aïn Benian où j’ai eu la chance d’être encadré par nos valeureux techniciens à l’image de Laroum, Soltani, Oukaci et Feletan pour ne citer que ceux-là. Mais, malheureusement, les choses n’ont pas suivi comme je l’espérais. On a toujours reproché aux anciens joueurs et aux internationaux comme moi de ne pas faire des études et d’avoir des diplômes. Et quand c’était fait, on ne regardait pas dans notre direction. Nous nous pouvions tant donner pour nos jeunes dans le métier que nous aimons. Personne ne m’a fait signe malheureusement. Ce n’est pas dans ma nature d’être demandeur et un lèche-bottes, excusez l’expression, je mes sentais marginalisé et je ne voulais pas mourir à petit feu. J’ai souffert de la marginalisation, alors j’ai pris mes cliques et mes claques et j’ai quitté le pays avec une grande amertume.
Pour débarquer « icite » au Québec !
Le Canada, c’est loin, c’est froid mais c’est un pays qui émerge, c’est un pays des droits de l’homme qui offre la sécurité et les opportunités de s’épanouir, j’ai pensé à mon avenir et à celui de mes enfants. J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai atterri ici…
Vous vous sentez épanoui là-bas…
Effectivement, j’exerce le métier que j’aime. J’ai commencé par l’équipe du FC Saint Bruno sur la rive sud de Montréal où on s’occupait du développement des jeunes footballeurs. Nous avons aussi élaboré des programmes spécifiques aux écoles. J’aurais tant aimé faire ça au pays, en Algérie, car la base ça reste le sport scolaire et les jeunes. Je peux vous dire que je suis content de ce que je fais. Et récemment, j’ai pris les commandes du club de la région de Boucherville où il est extraordinaire et gratifiant de travailler avec les jeunes. Le technicien algérien est recherché pour ses connaissances et ses compétences.
Justement, tout à l’heure, Meraga, lors de votre discussion, a insisté à vous faire comprendre et à nous aussi que le football dans ce pays n’est fait que pour les jeunes. La carrière d’un joueur s’arrête à 20 ans presque, du moment que le seul réel débouché dans toute la province est L’IMPACT de Montréal, le seul club professionnel de tout le Québec qui est contrôlé de main de maître par les Italiens…
Je suis, à un certain degré, d’accord avec lui. N’oubliez pas que le Canada est un très vaste pays, presque quatre fois plus grand que l’Algérie. En plus, c’est le pays du hockey et de la neige. Ce n’est pas évident de monter un championnat d’un bout à l’autre. J’insiste sur le fait qu’on met beaucoup de moyens et d’infrastructures dans le développement de la discipline. Même les parents y vont de leur poche. Il n’y a qu’à voir les résultats, ils sont qualifiés pour le championnat du monde des U 17 et le Canada organise cette année la Coupe du monde des U20 féminine. C’est un pays qui va doucement, mais sûrement. C’est vrai qu’il n’y a que trois clubs canadiens dans la MLS (Major League Soccer), mais les Canadiens essayent de suivre leurs voisins américains qui sont en avance sur eux, mais ils tentent de faire aussi bien qu’eux. L’important est qu’ils ont une feuille de route et ils sont sur la bonne voie.
Revenons au pays et au football algérien, on présume que vous suivez son actualité, en particulier celle de la JSK qui jouera le 1er mai une finale de coupe d’Algérie…
La JSK fait partie de ma vie, ça restera pour toujours ma seconde famille. Je la suis avec un intérêt particulier.
Que pensez-vous du parcours de la bande à Aït Djoudi qui est revenu à la barre technique cette année ?
Je peux dire qu’il y a de bonnes intentions. J’espère que ça continuera dans la construction de quelque chose de solide qui durera. Aït Djoudi est revenu avec de grandes ambitions et il a ramené du renouveau. J’espère qu’ils le laisseront aller au bout de ses projets et de sa mission. Sans intention de lui jeter des fleurs, et je ne le dirai jamais assez, je pense qu’Aït Djoudi est l’une des portes du salut pour la JSK. Avec sa vision des choses, il réussira à faire revire le grand Jumbo- JET et redonner à la JSK sa grandeur d’antan.
Même s’il a déjà gagné des titres avec la JSK, gagner le trophée du 1er mai prouvera qu’il est sur la bonne Voie, n’est-ce pas ?
Pas forcément. S’il la gagne, tant mieux. Il enrichira le palmarès du club et le sien surtout et fera beaucoup de bien aux supporters. Mais ce n’est pas une fin en soi. Le projet ne s’arrêtera pas avec cette finale ou un titre. C’est la continuité dans la construction de quelque chose de solide, les titres suivront après.
Revenons à l’affiche du 1er mai contre le MCA, qu’est-ce quelle vous inspire ?
C’est une finale de rêve. On n’a pas cela tous les ans. J’ai toujours rêvé de participer à une finale pareille. J’espère qu’on assistera à une grande fête, que le spectacle sera de la partie et que le fair-play régnera, car, nous les Algériens, on a besoin de moments de joie et de sérénité. Et que le meilleur gagne.
Comparativement à votre époque, c’est quoi la particularité de jouer un MCA-JSK ?
Je vais vous faire une confidence que je ne pense pas avoir révélé dans la presse : je suis à l’origine un supporter du Mouloudia depuis mon enfance. Je suis un amoureux du Mouloudia, vous me faites rappeler la finale de la coupe d’Afrique de 1976 où on n’avait pas la télévision et c’est sur un écran noir et blanc, chez les voisins, que je suis allé la regarder, pratiquement dehors. Il y avait du monde et il pleuvait, j’avais la moitié de mon dos mouillé. Mais vous ne pouvez pas imaginer quelle joie j’ai éprouvée en voyant les Betrouni, Draoui, Bachi et autres Zenir pour ne citer que ceux-là gagner le premier trophée africain pour le Mouloudia et l’Algérie. Et j’ai cessé d’être un fan du MCA en 1983 et je n’ai gardé que les vieux souvenirs d’avant...
Et pourquoi donc ?
Quand j’étais à Khemis Miliana, à 22 ans, pratiquement tous les clubs d’Algérie me convoitaient et voulaient s’attacher mes services sauf le Mouloudia. Cela m’a fait mal. Le contact de la JSK était venu bien après l’entrevue avec le MCA. Pour vous dire la vérité, c’est moi-même qui suis allé offrir mes services; je suis allé au siège du club à la Sonatrach à El-Biar. j’ai parlé à Ourabia, je me rappelle du soigneur Amou qui était là et puis il y avait Hamid Zouba qui était dans le couloir qui m’a entendu dire à Ourabia que je suis un fan du Mouloudia et j’ai plusieurs contacts mais c’est au MCA que je veux jouer et prouver ce que je vaux . C’est un club que je porte dans mon cœur. Ils ont juste pris mes coordonnées et ils ne m’ont pas rappelé. Je suis parti en vacances en Hongrie et à mon retour, ma mère Allah yerhemha m’a remis la convocation de la JSK signée Khalef Mahieddine. Je ne m’attendais pas à cela et je ne peux vous décrire ma joie d’être sollicité par un des plus grands clubs d’Algérie et d’Afrique et j’allais enfin prouver ce que je valais, notamment aux Mouloudéens qui ont refusé mes services.
Vous l’avez prouvé sur le terrain, on présume…
En quelque sorte, oui. Sans prétention aucune, c’est moi qui battais le Mouloudia trois années de suite. J’étais buteur à deux fois (1-0) et une fois on a gagné par 5 buts et moi j’en avais mis deux.
Est-ce qu’on a essayé de vous contacter par la suite ?
Non, il n’avait plus rien à espérer de mon côté. La JSk est devenu le club de mon cœur et il le restera pour toujours. C’est la JSK qui m’a donné un nom et le Mouloudia restera dans mes souvenirs d’enfance et depuis à chaque confrontation entre les deux clubs mon cœur va pour la JSK.
Un mot sur la finale qui arrive…
Ce sont deux clubs que je respecte beaucoup. Ce sont les deux clubs les plus titrés avec le plus grand nombre de supporters et ce sont les deux équipes qui offrent souvent les meilleurs spectacles.
Un pronostic…
Ce sera serré, mais la JSK se suffira de 1 à 0 pour l’emporter.
Un mot pour les deux galeries…
C’est dommage que la finale ne se joue pas au 5-Juillet, on se rappelera les grands classico d’antan des années 1980. J’ai beaucoup de respect et d’affection pour les deux clubs. Je demande aux deux galeries d’être dignes de la réputation de ces deux monuments du football algérien. Oubliez les différends qui ont éclaté çà et là récemment. Faites-leur honneur !
====================
Avec Fergani, je t’aime, moi non plus
«Fergani, pour régler ses comptes avec les dirigeants du club, m’a choisi comme bouc-émissaire pour se venger d’eux. On ne va pas trop creuser dans le passé. Cela fait partie de la vie d’un joueur ou d’un club. Lors d’un match en coupe d’Afrique, les choses tournaient très mal pour l’équipe. Menée deux à zéro par l’équipe kenyane qui dominait les débats et qui a même failli nous mettre un troisième, Fergani s’est finalement résolu à me faire entrer lors des dernières minutes. Heureusement que j’ai gardé toute ma concentration et mon envie de jouer. Je me suis conduis en véritable professionnel et je voulais montrer qu’on pouvait toujours compter sur moi et j’ai pu donner de la joie aux fans et même à Fergani qui m’avait lésé », dira Djahnit.
«Le but le plus important de ma carrière»
«Dans les dernières minutes de la partie, j’ai réussi à marquer le but qui nous a mis en confiance et nous a donné de l’espoir pour le match retour. Une qualification qui nous a ouvert les portes des demi-finales et tracé la route vers la finale qu’on a gagnée cette année-là. J’avais pris beaucoup de risque sur l’action. Sur une transversale de Saïb, j’ai pris mes vis-à-vis de vitesse, je pouvais enchaîner par une frappe, mais J’ai fait un premier crochet pour éliminer un défenseur et un second pour fixer le gardien et mettre le ballon dans un angle pratiquement fermé. Il était effectivement un des buts les plus importants de ma carrière.
Compétition (25/04/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Hocine Gasmi découvert par le MCA, tête d’or à la JSK
Un nom est lié au Mouloudia d’Alger et à la JS Kabylie. Il a porté les couleurs des deux clubs avant de rendre l’âme sur un terrain de football, choquant ainsi toute la population algérienne un certain 21 mai 2000.
Les supporters des deux clubs l’ont sans doute reconnu, il s’agit de Hocine Gasmi, où la tête d’or comme le surnommaient les spécialistes d’alors. A l’occasion de la finale de la 50e édition de la Coupe d’Algérie entre le Mouloudia et la JSK, nous avons tenu de rendre un vivement hommage à ce joueur, décédé sur les terrains de football, à cause de la négligence des dirigeants de l’époque. Aujourd’hui, personne n’en parle de lui, bien qu’il avait beaucoup donné au Mouloudia et fait aussi les beaux jours de la JSK en quelques mois seulement, avant de s’éteindre. Gasmi est parti sur la pointe des pieds, mais il a laissé tout de même un vide au début des années 2000.
Un pur produit de l’USMH
Enfant du quartier Eucalyptus, dans la banlieue sud-est d’Alger, Hocine Gasmi commença ainsi à pratiquer le football dans son quartier, avant de rejoindre les jeunes catégories de l’USM El-Harrach. Dans son fief, il a appris les pratiques du football pour en devenir plus tard un joueur professionnel. Selon certains témoignages, il était sérieux à l’USMH et travaillait d’arrache-pied pour apprendre et progresser.
Une virée à Mécheria… puis repéré par le Mouloudia
Hocine Gasmi va tenter une expérience à CRB El Mécheria. Le jeune attaquant à peine 21 ans va essayer de s’imposer dans une division inférieure, mais il était très suivi par les grosses cylindrées, comme le Mouloudia ou l’USMA. Pour ce jeune, il était difficile de s’imposer dans un effectif d’El Harrach composé d’attaquants stars, avec les Khaled Lounici, Azzedine Fekid et le jeune Hocine Azizane et surtout que cette équipe jouait toujours le haut du tableau. Hocine Gasmi a réussi ainsi à s’imposer au CRB El-Mécheria, avant d’être repéré par les dirigeants du Doyen. Sur le coup, il est recruté au Mouloudia. Il venait, en effet, de réussir son pari.
Avec l’engouement de la coupe du 1er novembre, pas de chance
La première saison de Gasmi avec le Mouloudia fut 97/98. Drivé par Abdelouhaba Zenir, l’ancien capitaine emblématique du club, ce Mouloudia commencera bien la saison en remportant un trophée honorifique par un 1er novembre 97 au stade du 5-Juillet devant une affluence record. La pression pesait fort sur le club qui cherchait à renouer avec les sacres. Abdelouhab Zenir a déclaré qu’il lui était impossible de l’aligner : «Il y avait une pression terrible. C’était impossible de faire confiance aux jeunes, comme Gasmi par exemple. Je garde de ce jeune un très bon souvenir. C’était un bosseur.»
Une première incorporation timide à Blida
Au fur et à mesure, la pression augmentait sur le Mouloudia. Les mauvais résultats se suivent et Zenir est soumis à une pression terrible de la part des supporters. Il décida ainsi de jeter l’éponge, en cédant sa place à Mohamed Henkouche et Ali Bencheikh. Ces derniers tenaient à révolutionner leur équipe, en donnant la chance aux jeunes. Ainsi, un jeudi 26 février 1998, Hocine Gasmi fera sa première apparition avec les seniors du Mouloudia d’Alger, face à l’USM Blida, au stade les Frères-Brakni de Blida. Les Vert et Rouge avaient réussi à revenir avec un nul précieux. Quant à la prestation de Gasmi, elle n’a pas été si fameuse. Le joueur avait montré une certaine timidité. Malgré ça, Henkouche continuait à lui faire confiance, en l’alignant en cours de jeu pour gagner en maturité.
21 mai 1998, il marque ses débuts en D1
Il aura fallu attendre jeudi 21 mai 1998 pour assister au premier but de Hocine Gasmi en première division, au stade du 5-Juillet face à l’USM Blida. Zenir, revenu au club pour seconder Henkouche après le départ de Bencheikh, nous a raconté : «Je me souviens qu’avant ce match, on avait décidé d’aligner Gasmi car il fallait marquer. On avait décidé d’injecter du sang neuf dans le club. J’avais dit à Gasmi qu’il n’avait pas d’arguments à formuler s’il ne marque pas. Je lui avais mis de la pression et cela a apporté ses fruits.» Hocine Gasmi a réussi à sauver le Mouloudia avant que la fédération ne décide d’annuler la relégation, en inscrivant un joli doublé face à l’USMB.
Un but face à l’USMA le met en évidence
Pour la saison d’après, Hocine Gasmi s’est imposé en tant que joueur décisif. Le 9 novembre 1998, le Mouloudia jouait l’USMA au 5-Juillet. Mené au score, le duo Bacha-Biskri décide d’incorporer le jeune Gasmi. Après une égalisation de Rafik Saïfi, Hamid Rahmouni a réussi à passer toute la défense usmiste en s’envolant sur le flanc gauche avant de servir Gasmi, qui marqua le second but du Mouloudia à la 74’. C’est ce but-là qui a révélé Hocine Gasmi. Depuis ce match, il a commencé à avoir sa chance régulièrement. Malgré une rude concurrence et une attaque du Mouloudia qui crachait le feu, Gasmi retrouva les filets lors de la phase retour au stade Mohamed-Reggaz de Boufarik, en inscrivant un joli doublé.
Dernier but avec les vert et rouge le 24 mai 1999
Avec la grave blessure qu’il a contractée au stade Ahmed-Zabana d’Oran, Ameur Benali avait laissé ce jour-là, en coupe face au MC Saïda, son équipe amoindrie. Le Mouloudia a réussi ainsi à passer en quart de finale grâce à Hocine Gasmi, suite à son joli doublé. Son dernier but sous les couleurs des Vert et Rouge remontait au 24 mai 1999, lors du dernier match de championnat face à l’ES Mostaganem. Gasmi avait, en effet, réussi à marquer le troisième but de son équipe, dans une ambiance de folie au stade olympique.
N’ayant pas cru ses yeux après sa libération, il versa des larmes
Après le titre de champion d’Algérie remporté haut la main par le Mouloudia d’Alger, Cheikh Kermali décide d’opérer un grand nettoyage. Il avait surpris tout le monde en décidant de libérer Hocine Gasmi. Même ce dernier n’en a pas cru ses yeux, tellement qu’il avait fait une bonne saison avec le Doyen. Très touché et peiné, le joueur avait versé des larmes, selon les joueurs.
Destination la JSK !
Sur le coup, c’est le président de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi, qui sauta sur l’occasion. Ainsi, il fait signer Hocine Gasmi. Après le départ de Mourad Aït Tahar vers l’USM Blida et Farid Ghazi vers l’ESTAC de Troyes, la JSK n’avait pas d’attaquant. Hannachi a misé sur cet attaquant prometteur et finalement, il ne s’était pas trempé.
Premier match et premier but à Sétif
Malgré la préparation mouvementée du club, Hocine Gasmi en a profité pour se remettre de niveau. Ainsi, il tenait à prouver que Hannachi ne s’était pas trempé sur son compte. Dès la première journée de championnat de la saison 99/00, il a su marquer son emprunte en inscrivant l’unique but de la JSK à Sétif, face à l’ESS, d’une superbe tête.
Un doublé historique pour répondre à Kermali, déjà limogé
Hocine Gasmi ne digère pas sa libération du Mouloudia et estime qu’il a été victime d’une injustice. L’attaquant kabyle attendait le Mouloudia à pied ferme et au cours de la dernière journée de la phase aller, Hocine Gasmi mena la JSK vers le succès en battant son ancienne équipe, avec son doublé. C’était sa façon pour lui de répondre à Kermali, déjà limogé du Mouloudia, de la plus belle des manières. Ce but en appela d’autres. Hocine Gasmi s’illustre tout au long de la saison par ses buts décisifs et importants, tous de la tête. Il est devenu la tête d’or, rivalisant même avec le spécialiste du championnat, Ishak Ali Moussa, attaquant du CRB.
Baptême du feu en Coupe d’Afrique réussi
En rejoignant la JSK, ce joueur avait aussi opté pour le challenge sportif. La Coupe de la CAF était intéressante pour le joueur et a réussi à marquer son emprunte au cours de son premier match. Face au TP Mazembé, Gasmi fut un élément important dans l’écrasante victoire de la JSK (5-0), au stade du 1er-Novembre, en inscrivant même un but ce jour-là. Mais son compteur buts à l’échelle internationale s’en est arrêté là, puisqu’au match retour, il avait déjà rendu l’âme.
Un but face à Annaba puis une chute mortelle
Hocine Gasmi marqua son dernier but avant de rendre l’âme, le jeudi 18 mai au stade du 1er-Novembre de Tizi- Ouzou. Face à l’USM Annaba, d’une superbe tête, il a marqué un joli but, mais sur le feu de l’action, en duel avec Mourad Slatni, Gasmi chute sur le terrain. Cela lui a provoqué une hémorragie au niveau du crâne. De l’hôpital de Tizi-Ouzou, le joueur a été transféré vers l’hôpital Aït Idir d’Alger, avant d’être envoyé à Paris, précisément à l’hôpital Salpetrière. Malgré tous les efforts consentis pour le sauver, Hocine Gasmi a rendu l’âme un certains 21 mai 2000 à Paris, laissant derrière lui un grand vide. Ce décès tragique n’a laissé personne indifférent. C’est une foule incroyable qui accompagna la tête d’or à sa dernière demeure. Un moment émouvant que tous les sportifs et les passionnés de la balle ronde n’oublieront pas de sitôt.
La première coupe de la CAF de la JSK lui a été dédiée
A la JSK, on n’a pas oublié le passage de Hocine Gasmi. Joueurs, dirigeants et supporters étaient décidés d’une façon unanime à lui dédier cette Coupe de la CAF. Mounir Dob, qui avait pris le numéro 9 du joueur, après sa venue, raconte cette époque : «Le décès de Hocine Gasmi nous a tous touchés. Moi personnellement, j’étais très peiné car je le connaissais bien. Il était coéquipier de mon frère Fodhil au Mouloudia. Lorsque j’ai rejoint la JSK, j’avais porté le numéro 9 qui revenait au défunt. J’étais d’ailleurs le premier à le faire depuis son décès. Ce numéro m’avait porté chance lors de mon premier match face à l’ES Sahel où j’avais réussi à marquer l’unique but de la partie. Par la suite, on était tous décidés à lui dédier cette coupe. Dieu merci, nous avions pu le faire.» La tête d’or ou Hocine Gasmi sera sans doute présente dans les esprits des supporters des deux camps à l’occasion de cette finale.
Le Buteur (28/04/2014)
Un nom est lié au Mouloudia d’Alger et à la JS Kabylie. Il a porté les couleurs des deux clubs avant de rendre l’âme sur un terrain de football, choquant ainsi toute la population algérienne un certain 21 mai 2000.
Les supporters des deux clubs l’ont sans doute reconnu, il s’agit de Hocine Gasmi, où la tête d’or comme le surnommaient les spécialistes d’alors. A l’occasion de la finale de la 50e édition de la Coupe d’Algérie entre le Mouloudia et la JSK, nous avons tenu de rendre un vivement hommage à ce joueur, décédé sur les terrains de football, à cause de la négligence des dirigeants de l’époque. Aujourd’hui, personne n’en parle de lui, bien qu’il avait beaucoup donné au Mouloudia et fait aussi les beaux jours de la JSK en quelques mois seulement, avant de s’éteindre. Gasmi est parti sur la pointe des pieds, mais il a laissé tout de même un vide au début des années 2000.
Un pur produit de l’USMH
Enfant du quartier Eucalyptus, dans la banlieue sud-est d’Alger, Hocine Gasmi commença ainsi à pratiquer le football dans son quartier, avant de rejoindre les jeunes catégories de l’USM El-Harrach. Dans son fief, il a appris les pratiques du football pour en devenir plus tard un joueur professionnel. Selon certains témoignages, il était sérieux à l’USMH et travaillait d’arrache-pied pour apprendre et progresser.
Une virée à Mécheria… puis repéré par le Mouloudia
Hocine Gasmi va tenter une expérience à CRB El Mécheria. Le jeune attaquant à peine 21 ans va essayer de s’imposer dans une division inférieure, mais il était très suivi par les grosses cylindrées, comme le Mouloudia ou l’USMA. Pour ce jeune, il était difficile de s’imposer dans un effectif d’El Harrach composé d’attaquants stars, avec les Khaled Lounici, Azzedine Fekid et le jeune Hocine Azizane et surtout que cette équipe jouait toujours le haut du tableau. Hocine Gasmi a réussi ainsi à s’imposer au CRB El-Mécheria, avant d’être repéré par les dirigeants du Doyen. Sur le coup, il est recruté au Mouloudia. Il venait, en effet, de réussir son pari.
Avec l’engouement de la coupe du 1er novembre, pas de chance
La première saison de Gasmi avec le Mouloudia fut 97/98. Drivé par Abdelouhaba Zenir, l’ancien capitaine emblématique du club, ce Mouloudia commencera bien la saison en remportant un trophée honorifique par un 1er novembre 97 au stade du 5-Juillet devant une affluence record. La pression pesait fort sur le club qui cherchait à renouer avec les sacres. Abdelouhab Zenir a déclaré qu’il lui était impossible de l’aligner : «Il y avait une pression terrible. C’était impossible de faire confiance aux jeunes, comme Gasmi par exemple. Je garde de ce jeune un très bon souvenir. C’était un bosseur.»
Une première incorporation timide à Blida
Au fur et à mesure, la pression augmentait sur le Mouloudia. Les mauvais résultats se suivent et Zenir est soumis à une pression terrible de la part des supporters. Il décida ainsi de jeter l’éponge, en cédant sa place à Mohamed Henkouche et Ali Bencheikh. Ces derniers tenaient à révolutionner leur équipe, en donnant la chance aux jeunes. Ainsi, un jeudi 26 février 1998, Hocine Gasmi fera sa première apparition avec les seniors du Mouloudia d’Alger, face à l’USM Blida, au stade les Frères-Brakni de Blida. Les Vert et Rouge avaient réussi à revenir avec un nul précieux. Quant à la prestation de Gasmi, elle n’a pas été si fameuse. Le joueur avait montré une certaine timidité. Malgré ça, Henkouche continuait à lui faire confiance, en l’alignant en cours de jeu pour gagner en maturité.
21 mai 1998, il marque ses débuts en D1
Il aura fallu attendre jeudi 21 mai 1998 pour assister au premier but de Hocine Gasmi en première division, au stade du 5-Juillet face à l’USM Blida. Zenir, revenu au club pour seconder Henkouche après le départ de Bencheikh, nous a raconté : «Je me souviens qu’avant ce match, on avait décidé d’aligner Gasmi car il fallait marquer. On avait décidé d’injecter du sang neuf dans le club. J’avais dit à Gasmi qu’il n’avait pas d’arguments à formuler s’il ne marque pas. Je lui avais mis de la pression et cela a apporté ses fruits.» Hocine Gasmi a réussi à sauver le Mouloudia avant que la fédération ne décide d’annuler la relégation, en inscrivant un joli doublé face à l’USMB.
Un but face à l’USMA le met en évidence
Pour la saison d’après, Hocine Gasmi s’est imposé en tant que joueur décisif. Le 9 novembre 1998, le Mouloudia jouait l’USMA au 5-Juillet. Mené au score, le duo Bacha-Biskri décide d’incorporer le jeune Gasmi. Après une égalisation de Rafik Saïfi, Hamid Rahmouni a réussi à passer toute la défense usmiste en s’envolant sur le flanc gauche avant de servir Gasmi, qui marqua le second but du Mouloudia à la 74’. C’est ce but-là qui a révélé Hocine Gasmi. Depuis ce match, il a commencé à avoir sa chance régulièrement. Malgré une rude concurrence et une attaque du Mouloudia qui crachait le feu, Gasmi retrouva les filets lors de la phase retour au stade Mohamed-Reggaz de Boufarik, en inscrivant un joli doublé.
Dernier but avec les vert et rouge le 24 mai 1999
Avec la grave blessure qu’il a contractée au stade Ahmed-Zabana d’Oran, Ameur Benali avait laissé ce jour-là, en coupe face au MC Saïda, son équipe amoindrie. Le Mouloudia a réussi ainsi à passer en quart de finale grâce à Hocine Gasmi, suite à son joli doublé. Son dernier but sous les couleurs des Vert et Rouge remontait au 24 mai 1999, lors du dernier match de championnat face à l’ES Mostaganem. Gasmi avait, en effet, réussi à marquer le troisième but de son équipe, dans une ambiance de folie au stade olympique.
N’ayant pas cru ses yeux après sa libération, il versa des larmes
Après le titre de champion d’Algérie remporté haut la main par le Mouloudia d’Alger, Cheikh Kermali décide d’opérer un grand nettoyage. Il avait surpris tout le monde en décidant de libérer Hocine Gasmi. Même ce dernier n’en a pas cru ses yeux, tellement qu’il avait fait une bonne saison avec le Doyen. Très touché et peiné, le joueur avait versé des larmes, selon les joueurs.
Destination la JSK !
Sur le coup, c’est le président de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi, qui sauta sur l’occasion. Ainsi, il fait signer Hocine Gasmi. Après le départ de Mourad Aït Tahar vers l’USM Blida et Farid Ghazi vers l’ESTAC de Troyes, la JSK n’avait pas d’attaquant. Hannachi a misé sur cet attaquant prometteur et finalement, il ne s’était pas trempé.
Premier match et premier but à Sétif
Malgré la préparation mouvementée du club, Hocine Gasmi en a profité pour se remettre de niveau. Ainsi, il tenait à prouver que Hannachi ne s’était pas trempé sur son compte. Dès la première journée de championnat de la saison 99/00, il a su marquer son emprunte en inscrivant l’unique but de la JSK à Sétif, face à l’ESS, d’une superbe tête.
Un doublé historique pour répondre à Kermali, déjà limogé
Hocine Gasmi ne digère pas sa libération du Mouloudia et estime qu’il a été victime d’une injustice. L’attaquant kabyle attendait le Mouloudia à pied ferme et au cours de la dernière journée de la phase aller, Hocine Gasmi mena la JSK vers le succès en battant son ancienne équipe, avec son doublé. C’était sa façon pour lui de répondre à Kermali, déjà limogé du Mouloudia, de la plus belle des manières. Ce but en appela d’autres. Hocine Gasmi s’illustre tout au long de la saison par ses buts décisifs et importants, tous de la tête. Il est devenu la tête d’or, rivalisant même avec le spécialiste du championnat, Ishak Ali Moussa, attaquant du CRB.
Baptême du feu en Coupe d’Afrique réussi
En rejoignant la JSK, ce joueur avait aussi opté pour le challenge sportif. La Coupe de la CAF était intéressante pour le joueur et a réussi à marquer son emprunte au cours de son premier match. Face au TP Mazembé, Gasmi fut un élément important dans l’écrasante victoire de la JSK (5-0), au stade du 1er-Novembre, en inscrivant même un but ce jour-là. Mais son compteur buts à l’échelle internationale s’en est arrêté là, puisqu’au match retour, il avait déjà rendu l’âme.
Un but face à Annaba puis une chute mortelle
Hocine Gasmi marqua son dernier but avant de rendre l’âme, le jeudi 18 mai au stade du 1er-Novembre de Tizi- Ouzou. Face à l’USM Annaba, d’une superbe tête, il a marqué un joli but, mais sur le feu de l’action, en duel avec Mourad Slatni, Gasmi chute sur le terrain. Cela lui a provoqué une hémorragie au niveau du crâne. De l’hôpital de Tizi-Ouzou, le joueur a été transféré vers l’hôpital Aït Idir d’Alger, avant d’être envoyé à Paris, précisément à l’hôpital Salpetrière. Malgré tous les efforts consentis pour le sauver, Hocine Gasmi a rendu l’âme un certains 21 mai 2000 à Paris, laissant derrière lui un grand vide. Ce décès tragique n’a laissé personne indifférent. C’est une foule incroyable qui accompagna la tête d’or à sa dernière demeure. Un moment émouvant que tous les sportifs et les passionnés de la balle ronde n’oublieront pas de sitôt.
La première coupe de la CAF de la JSK lui a été dédiée
A la JSK, on n’a pas oublié le passage de Hocine Gasmi. Joueurs, dirigeants et supporters étaient décidés d’une façon unanime à lui dédier cette Coupe de la CAF. Mounir Dob, qui avait pris le numéro 9 du joueur, après sa venue, raconte cette époque : «Le décès de Hocine Gasmi nous a tous touchés. Moi personnellement, j’étais très peiné car je le connaissais bien. Il était coéquipier de mon frère Fodhil au Mouloudia. Lorsque j’ai rejoint la JSK, j’avais porté le numéro 9 qui revenait au défunt. J’étais d’ailleurs le premier à le faire depuis son décès. Ce numéro m’avait porté chance lors de mon premier match face à l’ES Sahel où j’avais réussi à marquer l’unique but de la partie. Par la suite, on était tous décidés à lui dédier cette coupe. Dieu merci, nous avions pu le faire.» La tête d’or ou Hocine Gasmi sera sans doute présente dans les esprits des supporters des deux camps à l’occasion de cette finale.
Le Buteur (28/04/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Hadj Adlane : «La JSK a la chance d’avoir Ebossé»
6 coupes d’Algérie, plus de 300 buts dans sa carrière. Hadj Adlane a été de toutes les victoires des équipes dont il a défendu les couleurs. De l’USMA à la JSK et puis retour à l’USMA, la terreur des surfaces de réparation régnait sur les défenseurs et dictait sa loi. Sur les 6 coupes d’Algérie qu’il a remportées, il a inscrit trois buts, dont un face justement à son ancienne équipe, la JSK, qu’il a battue avec l’USMA en finale. Un match particulier pour Hadj Adlane qui se remémore encore les bons souvenirs des coupes d’Algérie qu’il a remportées. Pour jeudi, Hadj Adlane a choisi son camp. Mieux, il prodigue des conseils à Ebossé, son successeur au poste, le joueur qu’il voit capable d’offrir la coupe à la JSK, dans cet entretien qu’il nous a aimablement accordé.
En plus de Monsieur But, Hadj Adlane est aussi connu pour être l’homme des coupes…
Et c’est le cas, je pense qu’avec Tchico Meftah on est les recordmen des victoires en coupe d’Algérie. On a remporté 6 fois le trophée, une performance inégalée jusque-là. Mieux, j’ai joué 6 finales et je les ai toutes gagnées, soit 100% de réussite.
Quel est le trophée qui vous est le plus cher ?
Les 6 coupes me sont toutes très chères. Chacune a sa particularité, mais celle que j’ai remportée avec l’USMA, ma première, restera gravée dans ma mémoire. J’étais jeune et je venais de prendre une coupe avec l’USMA. C’était la 2e du club et elle était aussi importante que la première. Avant ces succès, l’USMA avait pour mauvaise habitude de perdre ses finales. Elle avait donc un goût particulier cette coupe.
C’était aussi le début de la belle histoire de l’USMA…
Effectivement, on avait une génération dorée de joueurs avec un Boutamine à la manœuvre et bien d’autres. C’était la belle époque.
Votre 2e coupe a été gagnée sous les couleurs de la JSK…
Oui. C’était ma première saison à la JSK. On était en 1991 et le contexte politique était difficile. Je me souviens également de cette coupe, elle a une place particulière dans mon cœur. C’est comme si à l’époque on ne voulait pas que la JSK la remporte. La finale face à l’ASO devait se jouer au 5-Juillet. D’ailleurs, on s’était préparés pour jouer sur ce terrain avant qu’elle ne soit délocalisée et domiciliée à Oran au stade Ahmed Zabana.
Cette déprogrammation vous a perturbés…
Enormément. Aussi, la proximité de Chlef d’Oran a fait que nous avions pratiquement joué le match à l’extérieur. Les 2/3 du stade étaient acquis aux Chélifiens et quels Chélifiens. C’était l’époque des Talis, Benali et autres grands noms de ce club. Amaouche nous a délivrés. Ce but nous a offert la coupe et vous ne pouvez pas imaginer le grand bonheur dans lequel étaient plongés toute la Kabylie et les supporters de la JSK. Il faut dire que cette finale a fait beaucoup de bruit.
Et puis, en 1994, vous marquez votre premier but en finale…
Oui, c’était face à l’ASAM. Avant ce match, il faut rappeler que la coupe de l’année 1993 ne s’est pas jouée, autrement on aurait pu la prendre. On avait une bonne génération de joueurs qui avaient faim de titres et de gloire. On voulait tout gagner comme titres.
Mais face à l’ASAM, la victoire a été difficile à obtenir, votre but était même litigieux…
On avait un bloc défensif en face de nous. On s’est créé beaucoup d’occasions, mais le ballon ne voulait pas rentrer. Sur mon but, pour être franc, je n’ai pas vu de faute avant. Il paraît que Moussouni, c’est lui qui m’avait délivré la passe décisive, était légèrement hors jeu, mais bon l’arbitre a validé mon but et on a remporté cette coupe. On l’a méritée tout de même, quoi qu’on dise.
C’était votre dernière coupe avec la JSK…
Oui, trois ans après, j’ai quitté ce club pour un retour à l’USMA et le hasard a fait que ce retour soit couronné par un sacre en coupe. On a joué contre le CRB et on l’a battu en finale aux tirs au but. J’ai inscrit le mien.
En 1999, en finale, vous rencontré la JSK…
Ah ! Ce match… A mon avis, c’est l’une des plus belles finales de coupe d’Algérie. En face, il y avait deux équipes d’égale valeur. Aucune d’elles ne méritait de perdre, mais il fallait bien un vainqueur.
Et c’est l’USMA avec vous comme buteur qui a remporté la coupe…
Je vous raconte une anecdote. La vieille de ce match, j’ai passé plus de temps avec les joueurs de la JSK qu’avec ceux de l’USMA. Il y avait beaucoup d’amitié entre nous. J’étais avec Driouèche, Doudane, Boubrit et d’autres joueurs et même des supporters qui m’ont pris en photo avec le fanion de la JSK. Je ne peux renier ce que ce club m’a apporté et je n’oublierai jamais l’amour qu’ont pour moi ses supporters. La JSK a une place particulière dans mon cœur.
Mais en finale, c’est Hadj Adlane, l’Usmiste, qui va l’emporter…
Mais le jour du match, il fallait que je redevienne professionnel. Je n’étais plus un joueur de la JSK. J’ai un devoir envers l’USMA qui est aussi le club de mes premières amours. Il y avait comme un sentiment bizarre.
A 2 à 0 vous auriez pu ajouter d’autres buts, dans cette finale on vous sentait comme si vous ne vouliez pas marquer…
Vous n’êtes pas le seul a me faire ce genre de remarque mais que les gens sachent que le match n’était pas difficile. A un quart d’heure de la fin, Dziri marque le but. La JSK sortait d’une finale de championnat très frustrante face au MCA. L’arbitre n’a pas épargné les Canaris ce jour-là. Psychologiquement, les joueurs de la JSK étaient très fragiles. Ils ne pouvaient pas supporters d’autres charges émotionnelles trop fortes. Et puis, c’est vrai, je ne voulais pas leur ajouter du malheur. Le match était pratiquement plié, on savait que la JSK ne pouvait pas revenir dans le match.
Comme par hasard, les coupes que vous avez gagnées vous et Meftah ont été obtenues avec la JSK et l’USMA, chance ou parce que vous avez joué dans de grands clubs…
Les deux à la fois. Il y a le facteur chance, il y a aussi cette vérité et que l’USMA et la JSK cumulent à eux deux une trentaine de finales. 17 pour l’USMA et 10 pour la JSK. Ce n’est pas rien en 50 ans. Ce n’est pas rien…Tchiko et moi on peut s’estimer heureux d’avoir défendu et fait partie des générations de la JSK et de l’USMA qui avaient la culture de la gagne. C’est important… On a eu de la chance d’avoir fait partie des effectifs de ces grands clubs.
Par contre jouer le MCA en finale, vous ne l’aviez jamais eu cette opportunité vous la bête noire des Mouloudéens…
Et Dieu seul sait combien j’aurais aimé affronter ce club en finale. Ça a failli se produire en 1997 quand on a joué et gagné contre0 le CAB en finale. Le MCA a été battu par les Batnéens en ½ finales alors qu’ils étaient hyper favoris. On était déçu car on aime jouer ce genre de match. La motivation vient d’elle-même. Tu joues le MCA dans un 5-Juillet-1962 plein à craquer, ça n’a pas de prix. Ce sont de grands moments dans la carrière d’un joueur. Je n’ai pas eu l’occasion de jouer un tel match, ni avec la JSK ni avec l’USMA…
Et pourtant, un match pareil vous met un joueur sous forte pression…
Oui. Si un footballeur ne vit une telle situation, il peut dire qu’il n’a jamais joué au foot. Je me rappelle qu’avec la JSK à chaque match il y avait de la pression. Rachid Adane, et pas lui seul car on le faisait tous d’ailleurs, prenait du Calcibronate, tellement on avait la tête au bord de l’explosion. Mais une fois sur le terrain, on donne tout. On ne s’est jamais plaints. Au contraire, on savait extérioriser cette pression.
Ce qui n’est plus le cas maintenant…
A mon avis, l’argent a pris le dessus sur cela. Quand un président de club promet une prime de 20 ou même de 100 millions pour la victoire, le joueur ne sera concentré que sur ça. Il ne voit que l’argent devant lui…
JSK-MCA en finale le 1er mai, on imagine votre penchant…
Je l’ai déclaré et je le redis, je suis supporter numéro un de la JSK. Maintenant si mes obligations professionnelles en ma qualité de consultant à la radio et à la télé font que je vais commenter ce match, je me dois d’être neutre. Sinon, évidemment, j’ai un penchant pour la JSK.
La clé du match, selon vous…
Ça va se jouer entre 4 éléments : le mental en premier, le match sera très serré. Ebossé ou Bouguèche qui peuvent faire la différence. La situation standard, la Hachoud côté MCA ou la Rial côté de la JSK en sont capables aussi de faire basculer le match. Sur le plan physique, je ne pense pas qu’il y aura un problème, les deux équipes ont pris un mois de congé… Les deux entraîneurs étaient des défenseurs, le match sera très serré et y aura peu d’espaces.
Que se passe-t-il dans la tête d’un attaquant avant de jouer un match à forte pression…
Il a la pression, celle de marquer des buts. Pour cela, il faudrait qu’il soit en confiance et qu’il étudie bien les défenseurs centraux, ceux qu’il aura en face de lui tout le temps. Il faut qu’il soit décontracté et sûr de lui.
Un Ebossé par exemple, il arrivera confiant à la finale, lui qui a marqué un doublé face au RCA…
Oui, ça va lui donner encore plus de confiance. Même ses coéquipiers seront rassurés par sa présence. Ils savent qu’il est capable de les sortir des situations les plus compliquées.
Ce ne sera pas le cas pour Bouguèche…
Bouguèche a de l’expérience en plus. Il faudra le surveiller et ne jamais baisser la garde avec lui. Il restera un danger permanent pour la JSK. Mais Ebossé a faim. On sent qu’il veut tout gagner.
On doit jouer sur lui…
Je le pense, oui. Aït Djoudi ferait bien de baser son jeu sur ce joueur. Il est puissant et il a déclaré à maintes reprises que c’est un gagneur. Il l’a prouvé sur le terrain. Il sera encore l’homme clé de la finale. Ceci dit, je suis sûr qu’Azzeddine a aussi un plan B derrière la tête.
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3 fois Soulier d’Or
Hadj Adlane a été un véritable poison pour les défenses. Il claquait chaque année plus de 15 buts par saison. Il remporta trois années de suite le Soulier d’Or avec respectivement 18, 24 et 30 buts à son actif. Depuis 20 ans, aucun joueur n’est arrivé à le détrôner ou à faire mieux que lui
20 ans de médias
Hadj Adlane est aussi connu par les auditeurs de la radio comme consultant, un métier qu’il maîtrise bien et qui fait de lui une des références du genre en Algérie. Ses analyses pertinentes sont derrières cette longévité dans le milieu médiatique.
«Je reprendrai le terrain»
Il ne reste que le diplôme CAF 1 pour Hadj Adlane pour compléter sa formation d’entraîneur qu’il a entamée dans les jeunes catégories de l’USMA et qui l’a vu lancer des jeunes qui se sont affirmés par la suite comme Bouchama ou encore Niati et plein d’autres joueurs qui font le bonheur des clubs de D1. Le métier d’entraîneur intéresse toujours notre consultant qui promet de reprendre le terrain pour bientôt.
Bio express
Hadj Adlane est né le 11 décembre 1965. Terreur des défenseurs, il a acquis haut la main le titre honorifique de Monsieur but. Il est jusqu'à aujourd’hui le recordman du nombre de Soulier d'Or qu’il a remportés à trois reprises en 1990 (24 buts), 1994 (18 buts), 1995 (30 buts) et 1997.
Il est recordman avec Mahieddine Meftah des coupes d’Algérie qu’il a remportées et qui sont au nombre de 6. Vainqueur en 1992 et 1994 avec la JSK et en 1988, 1997, 1999 et 2001 avec l'USM Alger. Il remporta 2 championnats d’Algérie avec la JSK en 1995 et l’USMA en 2002. Vainqueur de la coupe des vainqueurs coupes africaine avec la JSK en 1995. Il a défendu plusieurs fois les couleurs de l’EN.
Compétition (28/04/2014)
6 coupes d’Algérie, plus de 300 buts dans sa carrière. Hadj Adlane a été de toutes les victoires des équipes dont il a défendu les couleurs. De l’USMA à la JSK et puis retour à l’USMA, la terreur des surfaces de réparation régnait sur les défenseurs et dictait sa loi. Sur les 6 coupes d’Algérie qu’il a remportées, il a inscrit trois buts, dont un face justement à son ancienne équipe, la JSK, qu’il a battue avec l’USMA en finale. Un match particulier pour Hadj Adlane qui se remémore encore les bons souvenirs des coupes d’Algérie qu’il a remportées. Pour jeudi, Hadj Adlane a choisi son camp. Mieux, il prodigue des conseils à Ebossé, son successeur au poste, le joueur qu’il voit capable d’offrir la coupe à la JSK, dans cet entretien qu’il nous a aimablement accordé.
En plus de Monsieur But, Hadj Adlane est aussi connu pour être l’homme des coupes…
Et c’est le cas, je pense qu’avec Tchico Meftah on est les recordmen des victoires en coupe d’Algérie. On a remporté 6 fois le trophée, une performance inégalée jusque-là. Mieux, j’ai joué 6 finales et je les ai toutes gagnées, soit 100% de réussite.
Quel est le trophée qui vous est le plus cher ?
Les 6 coupes me sont toutes très chères. Chacune a sa particularité, mais celle que j’ai remportée avec l’USMA, ma première, restera gravée dans ma mémoire. J’étais jeune et je venais de prendre une coupe avec l’USMA. C’était la 2e du club et elle était aussi importante que la première. Avant ces succès, l’USMA avait pour mauvaise habitude de perdre ses finales. Elle avait donc un goût particulier cette coupe.
C’était aussi le début de la belle histoire de l’USMA…
Effectivement, on avait une génération dorée de joueurs avec un Boutamine à la manœuvre et bien d’autres. C’était la belle époque.
Votre 2e coupe a été gagnée sous les couleurs de la JSK…
Oui. C’était ma première saison à la JSK. On était en 1991 et le contexte politique était difficile. Je me souviens également de cette coupe, elle a une place particulière dans mon cœur. C’est comme si à l’époque on ne voulait pas que la JSK la remporte. La finale face à l’ASO devait se jouer au 5-Juillet. D’ailleurs, on s’était préparés pour jouer sur ce terrain avant qu’elle ne soit délocalisée et domiciliée à Oran au stade Ahmed Zabana.
Cette déprogrammation vous a perturbés…
Enormément. Aussi, la proximité de Chlef d’Oran a fait que nous avions pratiquement joué le match à l’extérieur. Les 2/3 du stade étaient acquis aux Chélifiens et quels Chélifiens. C’était l’époque des Talis, Benali et autres grands noms de ce club. Amaouche nous a délivrés. Ce but nous a offert la coupe et vous ne pouvez pas imaginer le grand bonheur dans lequel étaient plongés toute la Kabylie et les supporters de la JSK. Il faut dire que cette finale a fait beaucoup de bruit.
Et puis, en 1994, vous marquez votre premier but en finale…
Oui, c’était face à l’ASAM. Avant ce match, il faut rappeler que la coupe de l’année 1993 ne s’est pas jouée, autrement on aurait pu la prendre. On avait une bonne génération de joueurs qui avaient faim de titres et de gloire. On voulait tout gagner comme titres.
Mais face à l’ASAM, la victoire a été difficile à obtenir, votre but était même litigieux…
On avait un bloc défensif en face de nous. On s’est créé beaucoup d’occasions, mais le ballon ne voulait pas rentrer. Sur mon but, pour être franc, je n’ai pas vu de faute avant. Il paraît que Moussouni, c’est lui qui m’avait délivré la passe décisive, était légèrement hors jeu, mais bon l’arbitre a validé mon but et on a remporté cette coupe. On l’a méritée tout de même, quoi qu’on dise.
C’était votre dernière coupe avec la JSK…
Oui, trois ans après, j’ai quitté ce club pour un retour à l’USMA et le hasard a fait que ce retour soit couronné par un sacre en coupe. On a joué contre le CRB et on l’a battu en finale aux tirs au but. J’ai inscrit le mien.
En 1999, en finale, vous rencontré la JSK…
Ah ! Ce match… A mon avis, c’est l’une des plus belles finales de coupe d’Algérie. En face, il y avait deux équipes d’égale valeur. Aucune d’elles ne méritait de perdre, mais il fallait bien un vainqueur.
Et c’est l’USMA avec vous comme buteur qui a remporté la coupe…
Je vous raconte une anecdote. La vieille de ce match, j’ai passé plus de temps avec les joueurs de la JSK qu’avec ceux de l’USMA. Il y avait beaucoup d’amitié entre nous. J’étais avec Driouèche, Doudane, Boubrit et d’autres joueurs et même des supporters qui m’ont pris en photo avec le fanion de la JSK. Je ne peux renier ce que ce club m’a apporté et je n’oublierai jamais l’amour qu’ont pour moi ses supporters. La JSK a une place particulière dans mon cœur.
Mais en finale, c’est Hadj Adlane, l’Usmiste, qui va l’emporter…
Mais le jour du match, il fallait que je redevienne professionnel. Je n’étais plus un joueur de la JSK. J’ai un devoir envers l’USMA qui est aussi le club de mes premières amours. Il y avait comme un sentiment bizarre.
A 2 à 0 vous auriez pu ajouter d’autres buts, dans cette finale on vous sentait comme si vous ne vouliez pas marquer…
Vous n’êtes pas le seul a me faire ce genre de remarque mais que les gens sachent que le match n’était pas difficile. A un quart d’heure de la fin, Dziri marque le but. La JSK sortait d’une finale de championnat très frustrante face au MCA. L’arbitre n’a pas épargné les Canaris ce jour-là. Psychologiquement, les joueurs de la JSK étaient très fragiles. Ils ne pouvaient pas supporters d’autres charges émotionnelles trop fortes. Et puis, c’est vrai, je ne voulais pas leur ajouter du malheur. Le match était pratiquement plié, on savait que la JSK ne pouvait pas revenir dans le match.
Comme par hasard, les coupes que vous avez gagnées vous et Meftah ont été obtenues avec la JSK et l’USMA, chance ou parce que vous avez joué dans de grands clubs…
Les deux à la fois. Il y a le facteur chance, il y a aussi cette vérité et que l’USMA et la JSK cumulent à eux deux une trentaine de finales. 17 pour l’USMA et 10 pour la JSK. Ce n’est pas rien en 50 ans. Ce n’est pas rien…Tchiko et moi on peut s’estimer heureux d’avoir défendu et fait partie des générations de la JSK et de l’USMA qui avaient la culture de la gagne. C’est important… On a eu de la chance d’avoir fait partie des effectifs de ces grands clubs.
Par contre jouer le MCA en finale, vous ne l’aviez jamais eu cette opportunité vous la bête noire des Mouloudéens…
Et Dieu seul sait combien j’aurais aimé affronter ce club en finale. Ça a failli se produire en 1997 quand on a joué et gagné contre0 le CAB en finale. Le MCA a été battu par les Batnéens en ½ finales alors qu’ils étaient hyper favoris. On était déçu car on aime jouer ce genre de match. La motivation vient d’elle-même. Tu joues le MCA dans un 5-Juillet-1962 plein à craquer, ça n’a pas de prix. Ce sont de grands moments dans la carrière d’un joueur. Je n’ai pas eu l’occasion de jouer un tel match, ni avec la JSK ni avec l’USMA…
Et pourtant, un match pareil vous met un joueur sous forte pression…
Oui. Si un footballeur ne vit une telle situation, il peut dire qu’il n’a jamais joué au foot. Je me rappelle qu’avec la JSK à chaque match il y avait de la pression. Rachid Adane, et pas lui seul car on le faisait tous d’ailleurs, prenait du Calcibronate, tellement on avait la tête au bord de l’explosion. Mais une fois sur le terrain, on donne tout. On ne s’est jamais plaints. Au contraire, on savait extérioriser cette pression.
Ce qui n’est plus le cas maintenant…
A mon avis, l’argent a pris le dessus sur cela. Quand un président de club promet une prime de 20 ou même de 100 millions pour la victoire, le joueur ne sera concentré que sur ça. Il ne voit que l’argent devant lui…
JSK-MCA en finale le 1er mai, on imagine votre penchant…
Je l’ai déclaré et je le redis, je suis supporter numéro un de la JSK. Maintenant si mes obligations professionnelles en ma qualité de consultant à la radio et à la télé font que je vais commenter ce match, je me dois d’être neutre. Sinon, évidemment, j’ai un penchant pour la JSK.
La clé du match, selon vous…
Ça va se jouer entre 4 éléments : le mental en premier, le match sera très serré. Ebossé ou Bouguèche qui peuvent faire la différence. La situation standard, la Hachoud côté MCA ou la Rial côté de la JSK en sont capables aussi de faire basculer le match. Sur le plan physique, je ne pense pas qu’il y aura un problème, les deux équipes ont pris un mois de congé… Les deux entraîneurs étaient des défenseurs, le match sera très serré et y aura peu d’espaces.
Que se passe-t-il dans la tête d’un attaquant avant de jouer un match à forte pression…
Il a la pression, celle de marquer des buts. Pour cela, il faudrait qu’il soit en confiance et qu’il étudie bien les défenseurs centraux, ceux qu’il aura en face de lui tout le temps. Il faut qu’il soit décontracté et sûr de lui.
Un Ebossé par exemple, il arrivera confiant à la finale, lui qui a marqué un doublé face au RCA…
Oui, ça va lui donner encore plus de confiance. Même ses coéquipiers seront rassurés par sa présence. Ils savent qu’il est capable de les sortir des situations les plus compliquées.
Ce ne sera pas le cas pour Bouguèche…
Bouguèche a de l’expérience en plus. Il faudra le surveiller et ne jamais baisser la garde avec lui. Il restera un danger permanent pour la JSK. Mais Ebossé a faim. On sent qu’il veut tout gagner.
On doit jouer sur lui…
Je le pense, oui. Aït Djoudi ferait bien de baser son jeu sur ce joueur. Il est puissant et il a déclaré à maintes reprises que c’est un gagneur. Il l’a prouvé sur le terrain. Il sera encore l’homme clé de la finale. Ceci dit, je suis sûr qu’Azzeddine a aussi un plan B derrière la tête.
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3 fois Soulier d’Or
Hadj Adlane a été un véritable poison pour les défenses. Il claquait chaque année plus de 15 buts par saison. Il remporta trois années de suite le Soulier d’Or avec respectivement 18, 24 et 30 buts à son actif. Depuis 20 ans, aucun joueur n’est arrivé à le détrôner ou à faire mieux que lui
20 ans de médias
Hadj Adlane est aussi connu par les auditeurs de la radio comme consultant, un métier qu’il maîtrise bien et qui fait de lui une des références du genre en Algérie. Ses analyses pertinentes sont derrières cette longévité dans le milieu médiatique.
«Je reprendrai le terrain»
Il ne reste que le diplôme CAF 1 pour Hadj Adlane pour compléter sa formation d’entraîneur qu’il a entamée dans les jeunes catégories de l’USMA et qui l’a vu lancer des jeunes qui se sont affirmés par la suite comme Bouchama ou encore Niati et plein d’autres joueurs qui font le bonheur des clubs de D1. Le métier d’entraîneur intéresse toujours notre consultant qui promet de reprendre le terrain pour bientôt.
Bio express
Hadj Adlane est né le 11 décembre 1965. Terreur des défenseurs, il a acquis haut la main le titre honorifique de Monsieur but. Il est jusqu'à aujourd’hui le recordman du nombre de Soulier d'Or qu’il a remportés à trois reprises en 1990 (24 buts), 1994 (18 buts), 1995 (30 buts) et 1997.
Il est recordman avec Mahieddine Meftah des coupes d’Algérie qu’il a remportées et qui sont au nombre de 6. Vainqueur en 1992 et 1994 avec la JSK et en 1988, 1997, 1999 et 2001 avec l'USM Alger. Il remporta 2 championnats d’Algérie avec la JSK en 1995 et l’USMA en 2002. Vainqueur de la coupe des vainqueurs coupes africaine avec la JSK en 1995. Il a défendu plusieurs fois les couleurs de l’EN.
Compétition (28/04/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
De la Pologne, Zywotko le «Kabyle» s’adresse aux joueurs de la JSK : «Vous représentez un club glorieux, ne l’oubliez jamais une fois sur le terrain !»
Le nom de Stefan Zywotko est lié à jamais à l’histoire de la JS Kabylie. Celui qui a été 13 ans durant préparateur physique de la JSK (12 ans avec Mahieddine Khalef, puis 9 mois avec Ali Fergani), avant d’être un éphémère entraîneur en chef durant deux mois, est retourné en Pologne en 1991. Il a été de la période faste du club, celle des titres nationaux et africains. Aujourd’hui âgé de 94 ans, il a gardé toute sa lucidité et n’a pas oublié son passage dans le club kabyle. Plus même : il se sent concerné par tout ce qui touche à la JSK, lui le «Kabyle» de cœur. Inutile de dire donc qu’il a été agréablement surpris lorsque nous l’avons contacté afin de parler de la finale attendue entre la JSK et le MC Alger en Coupe d’Algérie et de quelques souvenirs qu’il garde de cette compétition.
Est-ce que vous savez que la JSK va affronter le MCA en finale de la Coupe d’Algérie ?
Non, je ne le savais pas… C’est vrai, ça ?
Oui, c’est vrai. Ce sera le 1er mai prochain à Blida.
A Blida ? Ce ne sera pas au 5-Juillet ?
Non, le 5-Juillet est en rénovation.
Il y a tellement de changements en Algérie… La JSK est donc en finale ?
Oui, contre le Mouloudia d’Alger. Cela doit vous rappeler des souvenirs, non ?
Tout ce qui a trait à la JSK me rappelle des souvenirs. Bien sûr, il y a eu des matches contre le MCA. Ce sont des matches qui ont toujours été chauds (rire). Et pas seulement en Coupe d’Algérie ! Même en championnat, ça a toujours été des confrontations spéciales.
Vous souvenez-vous de votre défaite face au MCA en 1983 en huitième de finale de la Coupe d’Algérie ?
Oui, je m’en souviens. Nous méritions de gagner, mais nous ne sommes pas passés. Cela dit, ce n’est pas mon plus mauvais souvenir en Coupe d’Algérie. Le vrai cauchemar, pour moi, a été la finale perdue contre l’USM Bel-Abbès en 1991. Je n’arrive toujours pas, à ce jour, à comprendre comment cette finale a pu nous échapper. Nous l’avions perdue bêtement et je ne l’ai toujours pas digéré !
Comment ça ? Expliquez-vous…
C’est vrai qu’un match de Coupe d’Algérie diffère d’un match de championnat, surtout lorsqu’il s’agit d’une finale, et que l’USMBA avait ses chances pour gagner tout comme nous, mais nous avions commis plusieurs erreurs. Déjà, il y a eu celle qui a amené le premier but de Sidi Bel-Abbès (mauvais contrôle aux abords de la surface de réparation, ndlr). Et puis, il y a eu ce penalty que nous avions raté et qui aurait pu nous relancer dans le match. Rahmouni n’aurait jamais dû faire ça.
Faire quoi ? Rater le penalty ?
Non. Il ne devait pas le tirer. J’avais désigné un autre jour pour tirer les penalties. Je ne me rappelle pas qui c’était, mais ce n’était pas Rahmouni, j’en suis certain. Or, il avait pris la responsabilité de tirer le penalty et il l’avait raté. Dommage ! C’était le tournant du match.
Pourtant, Rahmouni avait l’habitude de tirer les penalties, comme il l’a fait en finale aller de la Coupe d’Afrique des clubs champions face aux Nkana Red Devils de Zambie quelques mois plus tôt dans le même stade du 5-Juillet…
Oui, mais c’est parce que nos adversaires savaient comment il avait l’habitude de tirer que j’avais préféré que ce soit un autre qui le tire.
Est-ce la défaite en elle-même qui vous avait fait mal ou bien le fait d’avoir quitté la JSK sur cet échec ?
Chaque défaite me faisait mal car j’étais un gagneur. D’ailleurs, à la JSK, nous l’étions tous. Les défaites qui font le plus mal sont justement celles qu’on peut éviter.
Vous persistez à croire que vous pouviez gagner ce match ?
Oui. La JSK était champion d’Afrique en titre, vainqueur du championnat de 1990, mais voilà qu’elle est battue par Sidi Bel-Abbès ! Cela montre bien que les matches de Coupe d’Algérie sont tout à fait différents des autres.
La JSK s’apprête à disputer une nouvelle finale. Quel conseil pouvez-vous donner aux joueurs en particulier ?
Pour ne rien vous cacher, je ne connais rien de l’équipe actuelle. Je ne peux pas suivre le championnat d’Algérie car je ne peux plus capter la chaîne de télévision algérienne. Je ne connais pas le niveau réel de l’équipe. Cela dit, je dis aux joueurs une chose : vous représentez un club glorieux qui a marqué l’histoire et qui est l’un des plus titrés en Afrique, ne l’oubliez jamais une fois que vous serez sur le terrain ! Cela doit constituer en soi-même une motivation. La JSK n’est pas n’importe quel club, il faut qu’ils en soient conscients.
En tout cas, même Mahieddine Khalef est allé les voir à l’entraînement la semaine passée pour les encourager…
Quoi ? Mahieddine les a entraînés ?
Non ! Il les a salués, mais il ne les a pas entraînés.
Ah, voilà ! Cela m’aurait surpris qu’il reprenne du service (rire). En tout cas, c’est une bonne chance qu’il soit parti les voir. J’aurais aimé en faire de même, mais je suis très loin. En tout cas, je serai de tout cœur avec la JSK.
Pourquoi, de votre temps, la JSK n’avait remporté qu’une seule fois la Coupe d’Algérie ?
Parce que, d’un côté, c’était difficile d’être performant dans toutes les compétitions, surtout que nous participions presque chaque année aux coupes africaines des clubs et, d’un autre côté, la Coupe d’Algérie est une compétition de quelques matches seulement et ceux qui s’y donnaient à fond étaient généralement des clubs qui n’avaient pas d’ambitions dans le championnat, ce qui fait qu’ils pouvaient la préparer comme il se doit et y consacrer tous leurs efforts. Il ne faut pas oublier aussi une chose : toutes les équipes étaient particulièrement hyper motivées pour battre la JSK ! Pour elles, il s’agissait du match de l’année en championnat, voire du match de leur vie. Que dire alors quand il s’agissait de la Coupe d’Algérie, où tout se règle en un seul match ! De ce fait, on peut dire que tous les matches de championnat que nous disputions, surtout ceux à l’extérieur, étaient des matches de coupe.
N’aviez-vous pas une préférence pour le championnat ?
Nous disputions toutes les compétitions avec la volonté de les gagner. Nous n’avions pas de préférence, mais le championnat était plus facile à gagner pour une équipe forte et talentueuse car c’est le fruit du travail de toute une saison. C’était la régularité qui primait. En revanche, la coupe était sujette à des aléas, comme la forme du jour, les absences ou le climat. Au fait, la JSK est-elle bien placée cette saison dans le championnat ?
Elle est actuellement en 2e position au classement à 6 journées de la fin du championnat, mais bien loin de l’USMA, bien partie pour terminer champion.
(Après un silence) C’est dommage ! La JSK doit jouer pour le titre chaque année.
Un dernier mot ?
Je profite de l’occasion que vous m’offrez afin d’adresser mes sincères salutations à tous mes anciens joueurs, à tous mes amis avec lesquels j’ai travaillé et à tous les supporters de la JSK, même les plus jeunes qui ne me connaissent pas. A présent que je sais que la JSK jouera la finale de la Coupe d’Algérie contre le MCA, j’attends le 1er mai avec impatience, même si je ne peux pas regarder le match à la télévision. En tout cas, mon cœur sera avec l’équipe.
Le Buteur (30/04/2014)
Le nom de Stefan Zywotko est lié à jamais à l’histoire de la JS Kabylie. Celui qui a été 13 ans durant préparateur physique de la JSK (12 ans avec Mahieddine Khalef, puis 9 mois avec Ali Fergani), avant d’être un éphémère entraîneur en chef durant deux mois, est retourné en Pologne en 1991. Il a été de la période faste du club, celle des titres nationaux et africains. Aujourd’hui âgé de 94 ans, il a gardé toute sa lucidité et n’a pas oublié son passage dans le club kabyle. Plus même : il se sent concerné par tout ce qui touche à la JSK, lui le «Kabyle» de cœur. Inutile de dire donc qu’il a été agréablement surpris lorsque nous l’avons contacté afin de parler de la finale attendue entre la JSK et le MC Alger en Coupe d’Algérie et de quelques souvenirs qu’il garde de cette compétition.
Est-ce que vous savez que la JSK va affronter le MCA en finale de la Coupe d’Algérie ?
Non, je ne le savais pas… C’est vrai, ça ?
Oui, c’est vrai. Ce sera le 1er mai prochain à Blida.
A Blida ? Ce ne sera pas au 5-Juillet ?
Non, le 5-Juillet est en rénovation.
Il y a tellement de changements en Algérie… La JSK est donc en finale ?
Oui, contre le Mouloudia d’Alger. Cela doit vous rappeler des souvenirs, non ?
Tout ce qui a trait à la JSK me rappelle des souvenirs. Bien sûr, il y a eu des matches contre le MCA. Ce sont des matches qui ont toujours été chauds (rire). Et pas seulement en Coupe d’Algérie ! Même en championnat, ça a toujours été des confrontations spéciales.
Vous souvenez-vous de votre défaite face au MCA en 1983 en huitième de finale de la Coupe d’Algérie ?
Oui, je m’en souviens. Nous méritions de gagner, mais nous ne sommes pas passés. Cela dit, ce n’est pas mon plus mauvais souvenir en Coupe d’Algérie. Le vrai cauchemar, pour moi, a été la finale perdue contre l’USM Bel-Abbès en 1991. Je n’arrive toujours pas, à ce jour, à comprendre comment cette finale a pu nous échapper. Nous l’avions perdue bêtement et je ne l’ai toujours pas digéré !
Comment ça ? Expliquez-vous…
C’est vrai qu’un match de Coupe d’Algérie diffère d’un match de championnat, surtout lorsqu’il s’agit d’une finale, et que l’USMBA avait ses chances pour gagner tout comme nous, mais nous avions commis plusieurs erreurs. Déjà, il y a eu celle qui a amené le premier but de Sidi Bel-Abbès (mauvais contrôle aux abords de la surface de réparation, ndlr). Et puis, il y a eu ce penalty que nous avions raté et qui aurait pu nous relancer dans le match. Rahmouni n’aurait jamais dû faire ça.
Faire quoi ? Rater le penalty ?
Non. Il ne devait pas le tirer. J’avais désigné un autre jour pour tirer les penalties. Je ne me rappelle pas qui c’était, mais ce n’était pas Rahmouni, j’en suis certain. Or, il avait pris la responsabilité de tirer le penalty et il l’avait raté. Dommage ! C’était le tournant du match.
Pourtant, Rahmouni avait l’habitude de tirer les penalties, comme il l’a fait en finale aller de la Coupe d’Afrique des clubs champions face aux Nkana Red Devils de Zambie quelques mois plus tôt dans le même stade du 5-Juillet…
Oui, mais c’est parce que nos adversaires savaient comment il avait l’habitude de tirer que j’avais préféré que ce soit un autre qui le tire.
Est-ce la défaite en elle-même qui vous avait fait mal ou bien le fait d’avoir quitté la JSK sur cet échec ?
Chaque défaite me faisait mal car j’étais un gagneur. D’ailleurs, à la JSK, nous l’étions tous. Les défaites qui font le plus mal sont justement celles qu’on peut éviter.
Vous persistez à croire que vous pouviez gagner ce match ?
Oui. La JSK était champion d’Afrique en titre, vainqueur du championnat de 1990, mais voilà qu’elle est battue par Sidi Bel-Abbès ! Cela montre bien que les matches de Coupe d’Algérie sont tout à fait différents des autres.
La JSK s’apprête à disputer une nouvelle finale. Quel conseil pouvez-vous donner aux joueurs en particulier ?
Pour ne rien vous cacher, je ne connais rien de l’équipe actuelle. Je ne peux pas suivre le championnat d’Algérie car je ne peux plus capter la chaîne de télévision algérienne. Je ne connais pas le niveau réel de l’équipe. Cela dit, je dis aux joueurs une chose : vous représentez un club glorieux qui a marqué l’histoire et qui est l’un des plus titrés en Afrique, ne l’oubliez jamais une fois que vous serez sur le terrain ! Cela doit constituer en soi-même une motivation. La JSK n’est pas n’importe quel club, il faut qu’ils en soient conscients.
En tout cas, même Mahieddine Khalef est allé les voir à l’entraînement la semaine passée pour les encourager…
Quoi ? Mahieddine les a entraînés ?
Non ! Il les a salués, mais il ne les a pas entraînés.
Ah, voilà ! Cela m’aurait surpris qu’il reprenne du service (rire). En tout cas, c’est une bonne chance qu’il soit parti les voir. J’aurais aimé en faire de même, mais je suis très loin. En tout cas, je serai de tout cœur avec la JSK.
Pourquoi, de votre temps, la JSK n’avait remporté qu’une seule fois la Coupe d’Algérie ?
Parce que, d’un côté, c’était difficile d’être performant dans toutes les compétitions, surtout que nous participions presque chaque année aux coupes africaines des clubs et, d’un autre côté, la Coupe d’Algérie est une compétition de quelques matches seulement et ceux qui s’y donnaient à fond étaient généralement des clubs qui n’avaient pas d’ambitions dans le championnat, ce qui fait qu’ils pouvaient la préparer comme il se doit et y consacrer tous leurs efforts. Il ne faut pas oublier aussi une chose : toutes les équipes étaient particulièrement hyper motivées pour battre la JSK ! Pour elles, il s’agissait du match de l’année en championnat, voire du match de leur vie. Que dire alors quand il s’agissait de la Coupe d’Algérie, où tout se règle en un seul match ! De ce fait, on peut dire que tous les matches de championnat que nous disputions, surtout ceux à l’extérieur, étaient des matches de coupe.
N’aviez-vous pas une préférence pour le championnat ?
Nous disputions toutes les compétitions avec la volonté de les gagner. Nous n’avions pas de préférence, mais le championnat était plus facile à gagner pour une équipe forte et talentueuse car c’est le fruit du travail de toute une saison. C’était la régularité qui primait. En revanche, la coupe était sujette à des aléas, comme la forme du jour, les absences ou le climat. Au fait, la JSK est-elle bien placée cette saison dans le championnat ?
Elle est actuellement en 2e position au classement à 6 journées de la fin du championnat, mais bien loin de l’USMA, bien partie pour terminer champion.
(Après un silence) C’est dommage ! La JSK doit jouer pour le titre chaque année.
Un dernier mot ?
Je profite de l’occasion que vous m’offrez afin d’adresser mes sincères salutations à tous mes anciens joueurs, à tous mes amis avec lesquels j’ai travaillé et à tous les supporters de la JSK, même les plus jeunes qui ne me connaissent pas. A présent que je sais que la JSK jouera la finale de la Coupe d’Algérie contre le MCA, j’attends le 1er mai avec impatience, même si je ne peux pas regarder le match à la télévision. En tout cas, mon cœur sera avec l’équipe.
Le Buteur (30/04/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Driouèche : «Une qualification en Ligue des champions fera oublier leur ratage»
L’ex-défenseur de la JSK des années 2000, en l’occurrence Noureddine Driouèche, nous a livré son analyse sur la finale de jeudi dernier qui a opposé la JSK au MCA. Ce dernier estime que les joueurs de la JSK doivent tourner une nouvelle page et penser à la suite du parcours, à commencer par la rencontre d’aujourd’hui face au CABBA.
«La JSK a mieux joué, mais cela ne suffit pas en finale»
Interrogé, dans un premier temps, sur le rendement de la JSK jeudi dernier en finale de Coupe d’Algérie, Driouèche nous dira : «J’étais bien évidemment déçu de la défaite de la JSK en finale. Je trouve que le but encaissé en début de match a fait perdre aux joueurs leur concentration. Par la suite, la JSK est revenue dans la partie, à quelques minutes de la fin du match. J’estime qu’elle a mieux joué. Malheureusement, cela ne suffit pas lorsqu’on dispute une finale de coupe.»
«Rial ne devait pas entamer la séance des tirs au but»
En tant qu’ancien défenseur central, Noureddine Driouèche a tenu à donner son point de vue sur le rendement d’Ali Rial. Il nous dira : «La faute commise par Rial en début de match arrive aux meilleurs. Je pense qu’il ne sert à rien d’accabler le joueur qui a réussi à se racheter par la suite, en transformant le penalty en fin de match. Par contre, je pense que Rial ne devait pas se porter candidat lors de la séance des tirs au but. Il en a trop fait et le fait de vouloir se racheter a pesé sur son moral. Je pense qu’il aurait été judicieux qu’il ne tire pas en premier. Mais bon, ce qui est fait est fait. Il est le capitaine et il avait une énorme pression sur lui.»
«Une qualification en compétition africaine sera un nouveau départ pour le club»
Par la suite, l’ancien joueur vedette de la JSK a estimé que cela ne servira à rien de se lamenter davantage sur cette défaite en Coupe d’Algérie, du moment que plusieurs échéances importantes attendent l’équipe, à commencer par le match de cet après midi face au CABBA. Driouèche estime que les joueurs doivent faire de leur mieux pour arracher une qualification en Ligue des champions en fin de saison. Il dira clairement à ce sujet : «Il faut dès à présent penser à l’avenir. Cela ne servira à rien de se lamenter davantage sur cette défaite en coupe. La JSK est un grand club avec de grands projets. Je pense qu’une qualification en Ligue des champions ou en Coupe de la CAF sera un nouveau départ pour le club.»
«Les joueurs doivent oublier cet échec pour pouvoir avancer»
Ayant vécu des moments de tristesse à la suite des défaites en finale de coupe, Driouèche a tenu à donner un conseil aux Canaris : «Je pense que les joueurs doivent se comporter en professionnels. Ils doivent absolument oublier cette défaite et penser à ce public de la JSK qui s’est toujours montré solidaire avec l’équipe. Il est important de réaliser un bon résultat face au CABBA qui est loin d’être une équipe facile. Je pense qu’un bon résultat relancera les choses. En tous les cas, mon souhait est de voir l’équipe kabyle rebondir.»
Le Buteur (06/05/2014)
L’ex-défenseur de la JSK des années 2000, en l’occurrence Noureddine Driouèche, nous a livré son analyse sur la finale de jeudi dernier qui a opposé la JSK au MCA. Ce dernier estime que les joueurs de la JSK doivent tourner une nouvelle page et penser à la suite du parcours, à commencer par la rencontre d’aujourd’hui face au CABBA.
«La JSK a mieux joué, mais cela ne suffit pas en finale»
Interrogé, dans un premier temps, sur le rendement de la JSK jeudi dernier en finale de Coupe d’Algérie, Driouèche nous dira : «J’étais bien évidemment déçu de la défaite de la JSK en finale. Je trouve que le but encaissé en début de match a fait perdre aux joueurs leur concentration. Par la suite, la JSK est revenue dans la partie, à quelques minutes de la fin du match. J’estime qu’elle a mieux joué. Malheureusement, cela ne suffit pas lorsqu’on dispute une finale de coupe.»
«Rial ne devait pas entamer la séance des tirs au but»
En tant qu’ancien défenseur central, Noureddine Driouèche a tenu à donner son point de vue sur le rendement d’Ali Rial. Il nous dira : «La faute commise par Rial en début de match arrive aux meilleurs. Je pense qu’il ne sert à rien d’accabler le joueur qui a réussi à se racheter par la suite, en transformant le penalty en fin de match. Par contre, je pense que Rial ne devait pas se porter candidat lors de la séance des tirs au but. Il en a trop fait et le fait de vouloir se racheter a pesé sur son moral. Je pense qu’il aurait été judicieux qu’il ne tire pas en premier. Mais bon, ce qui est fait est fait. Il est le capitaine et il avait une énorme pression sur lui.»
«Une qualification en compétition africaine sera un nouveau départ pour le club»
Par la suite, l’ancien joueur vedette de la JSK a estimé que cela ne servira à rien de se lamenter davantage sur cette défaite en Coupe d’Algérie, du moment que plusieurs échéances importantes attendent l’équipe, à commencer par le match de cet après midi face au CABBA. Driouèche estime que les joueurs doivent faire de leur mieux pour arracher une qualification en Ligue des champions en fin de saison. Il dira clairement à ce sujet : «Il faut dès à présent penser à l’avenir. Cela ne servira à rien de se lamenter davantage sur cette défaite en coupe. La JSK est un grand club avec de grands projets. Je pense qu’une qualification en Ligue des champions ou en Coupe de la CAF sera un nouveau départ pour le club.»
«Les joueurs doivent oublier cet échec pour pouvoir avancer»
Ayant vécu des moments de tristesse à la suite des défaites en finale de coupe, Driouèche a tenu à donner un conseil aux Canaris : «Je pense que les joueurs doivent se comporter en professionnels. Ils doivent absolument oublier cette défaite et penser à ce public de la JSK qui s’est toujours montré solidaire avec l’équipe. Il est important de réaliser un bon résultat face au CABBA qui est loin d’être une équipe facile. Je pense qu’un bon résultat relancera les choses. En tous les cas, mon souhait est de voir l’équipe kabyle rebondir.»
Le Buteur (06/05/2014)
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