Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
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Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Hommage à Zahir Tayabi, ex-gardien de but de la JS Kabylie
Le Jumbo JET à Aït Laaziz
Cela fait quinze ans (1999 – 2014) que Zahir Tayabi, ancien gardien de but de la JSK et entraîneur de l’ASC Aït Laaziz, a été assassiné par la horde terroriste. Sa famille, ses amis et ses ex-coéquipiers ont tenu à lui rendre hommage, à travers un match-gala qui s’est déroulé, avant-hier, à 17h, au stade communal d’Aït Laaziz, qui porte son nom. Jamais la localité d’Ath Laaziz n’avait connu un mouvement de foule aussi important qu’en cette après-midi de samedi dernier. Les amoureux de football sont venus de partout pour participer à cet hommage et se recueillir à la mémoire de feu Zahir Tayabi. Ils ont pu voir évoluer la fameuse équipe du Jumbo JET que constituaient les Iboud, Abdeslam, Menad, Maghrissi, Mokbel, Amaouche, Hamlaoui, Nait Yahia, Iratni, Bahbouh, etc… La rencontre gala a émerveillé le public qui s’est régalé des prouesses, à l’ancienne, de Bahbouh and co. Organisée par la ligue communale ‘’Le sport pour tous’’ d’Ait Laaziz, cette rencontre fut une proposition d’un des amis du défunt, en l’occurrence, Guellal Boualem, qui était aussi un de ses joueurs lorsque Zahir était entraîneur de l’ASC Ait Laaziz (1989/1990). La rencontre s’est déroulée en présence de la famille de Tayabi, représentée par son épouse, sa fille et ses deux frères. A noter aussi la présence du wali de Bouira, le DJS et autres responsables et P/APC. La rencontre s’est soldée par la victoire des Jetistes sur le score sans appel de 4 buts à 0. Pour Guellal Boualem, ce fut une journée inoubliable, dira-t-il. « Je tiens à remercier vivement tous ceux qui ont répondu à l’appel, notamment les joueurs de la JSK », a-t-il déclaré. Il ajoutera : « sincèrement, je ne trouve pas les mots. C’est un moment très fort. Zahir Tayabi était un homme simple, humble plein de qualités, sa disparition a laissé un grand vide au sein de la famille sportive ».
DDK (02/06/2014)
Le Jumbo JET à Aït Laaziz
Cela fait quinze ans (1999 – 2014) que Zahir Tayabi, ancien gardien de but de la JSK et entraîneur de l’ASC Aït Laaziz, a été assassiné par la horde terroriste. Sa famille, ses amis et ses ex-coéquipiers ont tenu à lui rendre hommage, à travers un match-gala qui s’est déroulé, avant-hier, à 17h, au stade communal d’Aït Laaziz, qui porte son nom. Jamais la localité d’Ath Laaziz n’avait connu un mouvement de foule aussi important qu’en cette après-midi de samedi dernier. Les amoureux de football sont venus de partout pour participer à cet hommage et se recueillir à la mémoire de feu Zahir Tayabi. Ils ont pu voir évoluer la fameuse équipe du Jumbo JET que constituaient les Iboud, Abdeslam, Menad, Maghrissi, Mokbel, Amaouche, Hamlaoui, Nait Yahia, Iratni, Bahbouh, etc… La rencontre gala a émerveillé le public qui s’est régalé des prouesses, à l’ancienne, de Bahbouh and co. Organisée par la ligue communale ‘’Le sport pour tous’’ d’Ait Laaziz, cette rencontre fut une proposition d’un des amis du défunt, en l’occurrence, Guellal Boualem, qui était aussi un de ses joueurs lorsque Zahir était entraîneur de l’ASC Ait Laaziz (1989/1990). La rencontre s’est déroulée en présence de la famille de Tayabi, représentée par son épouse, sa fille et ses deux frères. A noter aussi la présence du wali de Bouira, le DJS et autres responsables et P/APC. La rencontre s’est soldée par la victoire des Jetistes sur le score sans appel de 4 buts à 0. Pour Guellal Boualem, ce fut une journée inoubliable, dira-t-il. « Je tiens à remercier vivement tous ceux qui ont répondu à l’appel, notamment les joueurs de la JSK », a-t-il déclaré. Il ajoutera : « sincèrement, je ne trouve pas les mots. C’est un moment très fort. Zahir Tayabi était un homme simple, humble plein de qualités, sa disparition a laissé un grand vide au sein de la famille sportive ».
DDK (02/06/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
rachid_as a écrit:
Je ne réalise pas, en plus j'habite Kouba, pas loin de Ruisseau...
nabiljsk- Messages : 157
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Localisation : Ath Yenni
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
nabiljsk a écrit:
Je ne réalise pas, en plus j'habite Kouba, pas loin de Ruisseau...
Mes pensées vont à ses petites filles et sa femme .... 35 ans est un age où on ne meurt pas ....
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
c'est triste mais on meur a toute age malheureusement..c'est pour sa qui faut pas multiplier nos pécher a nous battre pour nos différence et construisons ensemble et ne jamais oublier dieurachid_as a écrit:nabiljsk a écrit:
Je ne réalise pas, en plus j'habite Kouba, pas loin de Ruisseau...
Mes pensées vont à ses petites filles et sa femme .... 35 ans est un age où on ne meurt pas ....
Invité- Invité
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Je reviens de l'enterrement de Nabil HEMANI (au cimetière de Garidi à Kouba; Alger) , un monde fou, des supporteurs de la JSK et du NAHD étaient au rendez-vous, à citer la présence de Fares Hamiti (que j'ai retrouvé à mes côté), d'autres joueurs étaient certainement présents parmi la foule, des caméras étaient là, les images risquent d'être diffusés sur les chaînes privées sans doute
nabiljsk- Messages : 157
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Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Hemani inhumé au cimetière de Garidi......Adieu Nabil !
Ils étaient très, très nombreux hier au cimetière de Garidi à venir rendre un dernier hommage à Nabil Hemani. Même ceux qui n’ont pas connu Nabil le joueur ont tenu à assister à l’enterrement de Nabil, l’homme. Hemani n’est plus de ce monde laissant derrière lui sa femme, ses quatre poupées et quatre sœurs. Allah Yerahmek Nabil…
Midi, Ruisseau inaccessible
Les obsèques de Nabil Hemani, décédé jeudi soir suite à une chute mortelle d’un ascenseur, se sont déroulées à la mosquée d’Oued Kniss. Les habitants du quartier, des proches de la famille, les amis, les joueurs et les entraîneurs qui l’ont côtoyé mais aussi beaucoup de citoyens sont venus présenter leurs condoléances aux proches de Nabil. Parmi les nombreux présents, certains sont venus de Sétif, Béjaïa, Tizi Ouzou ou d’autres villes. Avant la prière de Djoumaâ, Ruisseau était inaccessible. La foule a pris d’assaut les quatre chemins de la place et la circulation fut paralysée.
Une grande foule l’a accompagné à sa dernière demeure
L'enterrement hier de Nabil Hemani au cimetière de Garidi s'est déroulé dans le calme et l'exaspération. Une foule émue, parfois en larmes, a accompagné le défunt à sa dernière demeure. Des milliers de citoyens sont venus témoigner par leur présence l'affection et la sympathie qu'ils ont pour Nabil Hemani. Ils sont tous venus rendre un dernier hommage au plaisant dont la mort a mis en émoi tout le pays. La douleur et l’émotion étaient très fortes lorsque le corps de Nabil a été mis en terre sous un cruel silence. Les larmes ne suffisaient plus, ni les mots d'ailleurs, toute l’Algérie était plongée dans un immense chagrin depuis l'annonce de la mort de Nabil Hemani, jeudi soir.
Ould Zemerli : «Je ne réalise pas que Nabil n’est plus avec nous»
Le président du NAHD, Mahfoud Ould Zemerli, n’arrive toujours pas à réaliser que l’un des cadres de son équipe ne peut plus porter le maillot sang et or. Profondément touché par la perte tragique de son attaquant, le président nahdiste nous dira : «D’abord, je ne trouve pas les mots pour décrire ce choque qui a frappé Hussein Dey mais aussi toute l’Algérie. Je ne réalise pas que Nabil n’est plus avec nous. On comptait énormément sur lui pour notre retour en Ligue 1 Mobilis. Son potentiel technique et son expérience allaient nous servir parmi l’élite. Il pouvait encore donner au NAHD vu son immense talent et ses qualités. On ne l’oubliera jamais et il restera gravé dans notre cœur. J’ai une pieuse pensée pour ses parents ainsi qu’à sa famille. Je leur présente toutes mes condoléances.»
Hannachi : «Il a toujours été correct avec la JSK»
L’un des hommes qui a très bien connu le défunt, en l’occurrence Mohand Chérif Hannachi, était sous le choc hier. Le boss kabyle confirme que Nabil a toujours été correct avec la JSK : «Il était comme un fils. Il était un vrai leader et a laissé sa place propre lorsqu’il a décidé de quitter le club. Il a toujours été correct avec la JSK. Nabil restera toujours dans nos cœurs. On ne l’oubliera jamais.»
Khalef : «Il était un gagneur et respectueux»
L’une des figures emblématiques de la JSK, Khalef Mehieddine, a tenu à rendre un dernier hommage à Nabil : «On garde une très bonne appréciation sur Nabil. Il était un gagneur et respectueux. C’était un garçon de bonne famille et tout le monde l’aimait, sans exception. La preuve qu’il avait de l’estime de la part de tous ceux qui l’ont connu, c’est cette très grande foule qui est venue à l’enterrement. Allah yseber ses parents Inch’Allah.»
Kerbadj : «Le football a perdu un grand joueur»
«Nous n’avons connu que du bien sur le joueur. Nabil portait très bien son nom. Les Algériens sont en émoi. Le football a perdu un grand joueur. Il a marqué notre sport roi.»
Hemani Hocine : «Il nous manquera»
L’oncle du défunt, qui a toujours bien encadré Nabil le joueur, a été très peiné et n’arrive toujours pas à réaliser qu’il n’est plus parmi nous : «Je suis choqué et très peiné de la perte de Nabil. D’ailleurs, tout le monde est sous le choc. Il laissera un énorme vide parmi nous. Il nous manquera et que Dieu l’accueille en Son Vaste Paradis, Inch’Allah.»
Medjahed : «Tout le monde l’aimait»
«Tout le monde l’aimait, que ce soit ses coéquipiers ou tous ceux qui l’ont connu. C’était un brave type qui a fait ses preuves là où il est passé. Vraiment, c’est une perte pour le football algérien. Je présente mes sincères condoléances à sa famille. Allah yerehmou.»
Aït Djoudi : «Incapable d’exprimer mon chagrin»
L’autre personne peinée par la tragique disparition de Nabil Hemani a été sans doute l’entraîneur Azzedine Aït Djoudi. Ce dernier, en larmes, n’a pas trouvé quoi dire et resté perplexe : «Je suis incapable d’exprimer mon chagrin. Croyez-moi, je ne trouve plus mes mots… le sourire et la bonne humeur ont toujours été sa devise. Tout le temps souriant. Nabil a toujours était un gagneur. J’ai passé des moments inoubliables avec lui à l’ESS et une saison exceptionnelle. Que voulez-vous que je vous dise ? Toutes mes condoléances à sa famille.»
Belkaïd : «On a perdu un bon ami»
«A l’image de tous ceux qui l’ont connu, j’ai perdu un bon ami. Nabil était bon vivant et tout le monde l’aimait. Allah yerahmou et courage pour sa famille.»
Aksas : «J’ai perdu un frère»
«Je suis choqué et je ne réalise pas que mon frère Nabil n’est plus de ce monde. On a grandi ensemble au Ruisseau avant de faire nos classes à l’OMR. J’ai passé une grande partie de ma vie avec Nabil. Je ne le reverrai plus (en larmes).»
Ghazi : «Une cruelle perte !»
«Tout le monde a tenu à lui rendre un vibrant hommage. Ils sont venus de partout. On a grandi ensemble et on a vécu des moments inoubliables. C’est une cruelle perte.»
Abdeslam : «Je suis sous le choc !»
«Je suis sous le choc et je ne réalise pas encore que Nabil s’est éteint. J’ai eu une relation exceptionnelle avec lui depuis longtemps. On a passé quatre saisons à la JSK et on passait la plupart du temps ensemble. On a joué aussi ensemble la saison passée où nous avons réussi à relever le défi et replacer le NAHD en Ligue 1. Il y avait une grande complicité entre nous et ce sera difficile de l’oublier de sitôt. Toutes mes condoléances à sa famille et que Dieu ait son âme»
---------------------------
Adieu Nabil !
C’est le genre de nouvelles qui vous tombent dessus tel un couperet. Ça vous secoue tellement que vous ne savez plus à quel saint vous vouer. Puis soudain, des scènes défilent. Des flashs back. Des sourires. Des boutades. Ou juste un mot qui fait rire. C’est la première des choses qui nous revient à l’esprit en pensant à Nabil Hemani. Cet attaquant, vrai wlid houma, comme on le dit dans le jargon, est resté l’ami de tous, malgré la gloire et la notoriété. De ce garçon qui souriait à la vie, avant même qu’elle ne lui sourie, il ne reste qu’un souvenir. Celui d’un frère. D’un ami. D’un équipier qui a su gagner le respect de tous par sa bonhomie et sa hargne. Oui, la nouvelle va choquer. Elle nous a tellement choqués que les mots employés sont empreints de chagrin par la perte d’un ami et de compassion à sa famille, nul doute anéantie. Dieu l’aura voulu ! Que Sa Volonté soit louée ! Nabil Hemani est décédé, hier, dans un tragique accident. Il s’est rendu au Ruisseau pour visiter un appartement qu’il voulait acquérir pour ses sœurs. Ö destin tragique ! L’ascenseur s’ouvre au 3e étage. L’attaquant du NAHD s’y engouffre. Abdelkader Laïfaoui était à peine à un mètre derrière. Point d’ascenseur. Le grand vide ! Hemani tombe du 3e étage. Evacué à l’hôpital Mustapah Pacha en urgence, il rendit l’âme avant d’être admis dans le bloc opératoire. Il laisse derrière lui une femme, quatre filles et quatre sœurs à sa charge. L’ancien attaquant de l’OMR, de la JSK, de l’ESS, du CSC et du NAHD s’en va à la fleur de l’âge, laissant derrière lui l’image intarissable d’un homme généreux, aimé de tous et d’un joueur apprécié partout où il est passé. Nous t’aimions Nabil. Adieu !
Le Buteur (15/06/2014)
Ils étaient très, très nombreux hier au cimetière de Garidi à venir rendre un dernier hommage à Nabil Hemani. Même ceux qui n’ont pas connu Nabil le joueur ont tenu à assister à l’enterrement de Nabil, l’homme. Hemani n’est plus de ce monde laissant derrière lui sa femme, ses quatre poupées et quatre sœurs. Allah Yerahmek Nabil…
Midi, Ruisseau inaccessible
Les obsèques de Nabil Hemani, décédé jeudi soir suite à une chute mortelle d’un ascenseur, se sont déroulées à la mosquée d’Oued Kniss. Les habitants du quartier, des proches de la famille, les amis, les joueurs et les entraîneurs qui l’ont côtoyé mais aussi beaucoup de citoyens sont venus présenter leurs condoléances aux proches de Nabil. Parmi les nombreux présents, certains sont venus de Sétif, Béjaïa, Tizi Ouzou ou d’autres villes. Avant la prière de Djoumaâ, Ruisseau était inaccessible. La foule a pris d’assaut les quatre chemins de la place et la circulation fut paralysée.
Une grande foule l’a accompagné à sa dernière demeure
L'enterrement hier de Nabil Hemani au cimetière de Garidi s'est déroulé dans le calme et l'exaspération. Une foule émue, parfois en larmes, a accompagné le défunt à sa dernière demeure. Des milliers de citoyens sont venus témoigner par leur présence l'affection et la sympathie qu'ils ont pour Nabil Hemani. Ils sont tous venus rendre un dernier hommage au plaisant dont la mort a mis en émoi tout le pays. La douleur et l’émotion étaient très fortes lorsque le corps de Nabil a été mis en terre sous un cruel silence. Les larmes ne suffisaient plus, ni les mots d'ailleurs, toute l’Algérie était plongée dans un immense chagrin depuis l'annonce de la mort de Nabil Hemani, jeudi soir.
Ould Zemerli : «Je ne réalise pas que Nabil n’est plus avec nous»
Le président du NAHD, Mahfoud Ould Zemerli, n’arrive toujours pas à réaliser que l’un des cadres de son équipe ne peut plus porter le maillot sang et or. Profondément touché par la perte tragique de son attaquant, le président nahdiste nous dira : «D’abord, je ne trouve pas les mots pour décrire ce choque qui a frappé Hussein Dey mais aussi toute l’Algérie. Je ne réalise pas que Nabil n’est plus avec nous. On comptait énormément sur lui pour notre retour en Ligue 1 Mobilis. Son potentiel technique et son expérience allaient nous servir parmi l’élite. Il pouvait encore donner au NAHD vu son immense talent et ses qualités. On ne l’oubliera jamais et il restera gravé dans notre cœur. J’ai une pieuse pensée pour ses parents ainsi qu’à sa famille. Je leur présente toutes mes condoléances.»
Hannachi : «Il a toujours été correct avec la JSK»
L’un des hommes qui a très bien connu le défunt, en l’occurrence Mohand Chérif Hannachi, était sous le choc hier. Le boss kabyle confirme que Nabil a toujours été correct avec la JSK : «Il était comme un fils. Il était un vrai leader et a laissé sa place propre lorsqu’il a décidé de quitter le club. Il a toujours été correct avec la JSK. Nabil restera toujours dans nos cœurs. On ne l’oubliera jamais.»
Khalef : «Il était un gagneur et respectueux»
L’une des figures emblématiques de la JSK, Khalef Mehieddine, a tenu à rendre un dernier hommage à Nabil : «On garde une très bonne appréciation sur Nabil. Il était un gagneur et respectueux. C’était un garçon de bonne famille et tout le monde l’aimait, sans exception. La preuve qu’il avait de l’estime de la part de tous ceux qui l’ont connu, c’est cette très grande foule qui est venue à l’enterrement. Allah yseber ses parents Inch’Allah.»
Kerbadj : «Le football a perdu un grand joueur»
«Nous n’avons connu que du bien sur le joueur. Nabil portait très bien son nom. Les Algériens sont en émoi. Le football a perdu un grand joueur. Il a marqué notre sport roi.»
Hemani Hocine : «Il nous manquera»
L’oncle du défunt, qui a toujours bien encadré Nabil le joueur, a été très peiné et n’arrive toujours pas à réaliser qu’il n’est plus parmi nous : «Je suis choqué et très peiné de la perte de Nabil. D’ailleurs, tout le monde est sous le choc. Il laissera un énorme vide parmi nous. Il nous manquera et que Dieu l’accueille en Son Vaste Paradis, Inch’Allah.»
Medjahed : «Tout le monde l’aimait»
«Tout le monde l’aimait, que ce soit ses coéquipiers ou tous ceux qui l’ont connu. C’était un brave type qui a fait ses preuves là où il est passé. Vraiment, c’est une perte pour le football algérien. Je présente mes sincères condoléances à sa famille. Allah yerehmou.»
Aït Djoudi : «Incapable d’exprimer mon chagrin»
L’autre personne peinée par la tragique disparition de Nabil Hemani a été sans doute l’entraîneur Azzedine Aït Djoudi. Ce dernier, en larmes, n’a pas trouvé quoi dire et resté perplexe : «Je suis incapable d’exprimer mon chagrin. Croyez-moi, je ne trouve plus mes mots… le sourire et la bonne humeur ont toujours été sa devise. Tout le temps souriant. Nabil a toujours était un gagneur. J’ai passé des moments inoubliables avec lui à l’ESS et une saison exceptionnelle. Que voulez-vous que je vous dise ? Toutes mes condoléances à sa famille.»
Belkaïd : «On a perdu un bon ami»
«A l’image de tous ceux qui l’ont connu, j’ai perdu un bon ami. Nabil était bon vivant et tout le monde l’aimait. Allah yerahmou et courage pour sa famille.»
Aksas : «J’ai perdu un frère»
«Je suis choqué et je ne réalise pas que mon frère Nabil n’est plus de ce monde. On a grandi ensemble au Ruisseau avant de faire nos classes à l’OMR. J’ai passé une grande partie de ma vie avec Nabil. Je ne le reverrai plus (en larmes).»
Ghazi : «Une cruelle perte !»
«Tout le monde a tenu à lui rendre un vibrant hommage. Ils sont venus de partout. On a grandi ensemble et on a vécu des moments inoubliables. C’est une cruelle perte.»
Abdeslam : «Je suis sous le choc !»
«Je suis sous le choc et je ne réalise pas encore que Nabil s’est éteint. J’ai eu une relation exceptionnelle avec lui depuis longtemps. On a passé quatre saisons à la JSK et on passait la plupart du temps ensemble. On a joué aussi ensemble la saison passée où nous avons réussi à relever le défi et replacer le NAHD en Ligue 1. Il y avait une grande complicité entre nous et ce sera difficile de l’oublier de sitôt. Toutes mes condoléances à sa famille et que Dieu ait son âme»
---------------------------
Adieu Nabil !
C’est le genre de nouvelles qui vous tombent dessus tel un couperet. Ça vous secoue tellement que vous ne savez plus à quel saint vous vouer. Puis soudain, des scènes défilent. Des flashs back. Des sourires. Des boutades. Ou juste un mot qui fait rire. C’est la première des choses qui nous revient à l’esprit en pensant à Nabil Hemani. Cet attaquant, vrai wlid houma, comme on le dit dans le jargon, est resté l’ami de tous, malgré la gloire et la notoriété. De ce garçon qui souriait à la vie, avant même qu’elle ne lui sourie, il ne reste qu’un souvenir. Celui d’un frère. D’un ami. D’un équipier qui a su gagner le respect de tous par sa bonhomie et sa hargne. Oui, la nouvelle va choquer. Elle nous a tellement choqués que les mots employés sont empreints de chagrin par la perte d’un ami et de compassion à sa famille, nul doute anéantie. Dieu l’aura voulu ! Que Sa Volonté soit louée ! Nabil Hemani est décédé, hier, dans un tragique accident. Il s’est rendu au Ruisseau pour visiter un appartement qu’il voulait acquérir pour ses sœurs. Ö destin tragique ! L’ascenseur s’ouvre au 3e étage. L’attaquant du NAHD s’y engouffre. Abdelkader Laïfaoui était à peine à un mètre derrière. Point d’ascenseur. Le grand vide ! Hemani tombe du 3e étage. Evacué à l’hôpital Mustapah Pacha en urgence, il rendit l’âme avant d’être admis dans le bloc opératoire. Il laisse derrière lui une femme, quatre filles et quatre sœurs à sa charge. L’ancien attaquant de l’OMR, de la JSK, de l’ESS, du CSC et du NAHD s’en va à la fleur de l’âge, laissant derrière lui l’image intarissable d’un homme généreux, aimé de tous et d’un joueur apprécié partout où il est passé. Nous t’aimions Nabil. Adieu !
Le Buteur (15/06/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Idrissa Coulibaly : «La Kabylie est une terre d’accueil, celui qui a fait ça à Ebossé ne représente pas la JSK»
L’international malien, Idrissa Coulibaly, sociétaire du club de Raja Casablanca, a passé trois belles années sous le maillot de la JSK. Le Malien s’est vite imposé dans sa nouvelle équipe jusqu’à devenir la coqueluche des supporters. Ses larmes versées à sa sortie du terrain en demi-finale de la Ligue des champions face au TP Mazembe à Tizi ont marqué tous les esprits des supporters. Coulibaly a bien voulu apporter sa contribution pour contrecarrer les tentatives de tous ceux qui veulent salir l’image de marque de la JSK, en nous accordant cet entretien.
La JSK, votre ex-club en Algérie, vit depuis samedi dernier un cauchemar suite au décès de son attaquant camerounais, Albert Ebossé Bodjongo…
Oui, je le sais, j’ai même suivi une partie du match JSK- USMA à la télé, avant de sortir pour des obligations professionnelles ; j’ai appris la triste nouvelle de la mort de l’attaquant Ebossé avec beaucoup d’affliction et de consternation. Franchement, c’est malheureux. Tout d’abord, je tiens à présenter toutes mes condoléances à la famille d’Ebossé, à la JSK, à tous les Algériens et les Camerounais en les assurant de ma profonde sympathie.
Cette nouvelle devait vous bouleverser, n’est-ce pas ?
Forcément, j’étais bouleversé, au départ, je n’ai pas cru, je croyais que c’était juste une rumeur, mais comme ça été confirmé par la suite par les différents médias, sincèrement cela m’a beaucoup touché.
Assurément, car cela s’est produit là où vous avez passé de beaux moments sous le maillot de la JSK…
Oui, évidemment, j’ai passé trois belles saisons à la JSK où j’ai connu les meilleurs moments de ma carrière. Trois ans de bonheur à la JSK avec un public merveilleux, toujours attaché à son équipe.
Comment étaient vos relations en tant que joueur étranger avec les supporters kabyles ?
Franchement, c’était une relation très étroite, les supporters m’adoraient beaucoup et quand je rentre au stade et entendre mon nom scandé par tous les présents, ça me donnait la chair de poule. J’étais toujours poussé à donner le meilleur de moi sur le terrain. Dans l’ensemble, je n’ai passé que de beaux moments en Kabylie. Les supporters aiment les joueurs qui jouent avec hargne et beaucoup de cœur, comme il l’a fait Ebossé depuis son arrivée. Je prie Dieu le Tout Puissant de l’accueillir en Son Vaste Paradis et que la terre lui soit légère.
Quels sont les meilleurs moments que vous avez passés en Kabylie ?
Les moments que j’ai passés en Kabylie en dehors des terrains de football sont multiples et ineffaçables de ma mémoire. En Kabylie, j’étais trop proche des supporters, et je reste en contact avec beaucoup d’amis. J’ai visité de nombreuses localités, je suis allé même jusqu’à la tombe du défunt chanteur Matoub qui représente beaucoup pour les Kabyles. Depuis que j’ai quitté le club, je n’ai pas eu l’occasion, malheureusement, d’y revenir, mais je vous promets de venir un jour.
La JSK va participer à la LDC, avec la mort d’Ebossé, de nombreux observateurs pensent que la mission des Jaune et Vert sera des plus délicates, quel est votre avis ?
Je vous assure que le décès tragique de l’attaquant Ebossé est une grande perte pour la JSK et le football algérien, mais surtout pour son pays le Cameroun. Aujourd’hui, les joueurs de la trempe d’Ebossé sont très rares en Afrique et pour une équipe qui joue une compétition africaine, ça va vraiment se faire ressentir. C’est vraiment dommage de perdre un joueur comme ça, il était ambitieux et projetait de réaliser une grande saison avec la JSK pour rejoindre la sélection de son pays.
Le phénomène de la violence dans les stades prend de l’ampleur et il est vraiment temps que les responsables réagissent, le pire est malheureusement arrivé…
Oui, le temps est venu pour combattre ce fléau, vous savez que les jets de projectiles ça se passe partout dans les stades, pas uniquement à Tizi. Il y a deux ans, les joueurs de l’USMA ont échappé à un lynchage au stade de Saïda. Il faut des mesures pour combattre ces comportements, les bannir définitivement pour assurer la pérennité du football, sport-roi.
Quel est le message que vous souhaiteriez adresser aux supporters de la JSK ?
Tout ce que je peux leur dire, c’est que je suis solidaire avec eux, je comprends leur affection de perdre un joueur cadre, clé et d’autant plus meilleur joueur de l’équipe la saison dernière. Pour cet exercice, en deux matchs, il a inscrit deux buts. Je suis de tout cœur avec les Kabyles. Je les appelle à rester solidaires derrière leur équipe et dénoncer les fauteurs de troubles qui viennent au stade pour semer la pagaille. Il faut rappeler que les coupables de ces actes de violence ne représentent pas les vrais et les amoureux de la JSK.
Vous avez dit au début de l’entretien que vous avez suivi le match JSK-USMA sur le petit écran, comment trouvez-vous l’équipe cette saison ?
Malgré les changements opérés cet été, je trouve que la direction a fait appel à de bons joueurs pour compenser tous les départs, j’ai constaté qu’il y a une bonne cohésion, n’était la mort tragique d’Ebossé, la JSK allait faire mal cette saison. J’espère qu’ils vont vite se remettre de cette pénible épreuve.
Vous êtes retenu en sélection nationale du Mali qui jouera l’Algérie pour le compte de la seconde journée des éliminatoires 2015, votre commentaire là-dessus ?
C’est vrai que ça sera une rencontre difficile devant les supporters mais sans doute, des mesures seront prises pour assurer le bon déroulement de la rencontre, entre deux sélections de pays amis et voisins aussi.
La CAF a même confirmé le déroulement du match Algérie-Mali à Blida…
Il faut surtout éviter de verser dans la polémique, car cela ne servira à rien. J’appelle tout le monde, côté algérien et malien au fair-play et que la sportivité triomphera, je sais que ça sera l’occasion pour les deux pays de confirmer les bonnes relations.
Le Buteur (30/08/2014)
L’international malien, Idrissa Coulibaly, sociétaire du club de Raja Casablanca, a passé trois belles années sous le maillot de la JSK. Le Malien s’est vite imposé dans sa nouvelle équipe jusqu’à devenir la coqueluche des supporters. Ses larmes versées à sa sortie du terrain en demi-finale de la Ligue des champions face au TP Mazembe à Tizi ont marqué tous les esprits des supporters. Coulibaly a bien voulu apporter sa contribution pour contrecarrer les tentatives de tous ceux qui veulent salir l’image de marque de la JSK, en nous accordant cet entretien.
La JSK, votre ex-club en Algérie, vit depuis samedi dernier un cauchemar suite au décès de son attaquant camerounais, Albert Ebossé Bodjongo…
Oui, je le sais, j’ai même suivi une partie du match JSK- USMA à la télé, avant de sortir pour des obligations professionnelles ; j’ai appris la triste nouvelle de la mort de l’attaquant Ebossé avec beaucoup d’affliction et de consternation. Franchement, c’est malheureux. Tout d’abord, je tiens à présenter toutes mes condoléances à la famille d’Ebossé, à la JSK, à tous les Algériens et les Camerounais en les assurant de ma profonde sympathie.
Cette nouvelle devait vous bouleverser, n’est-ce pas ?
Forcément, j’étais bouleversé, au départ, je n’ai pas cru, je croyais que c’était juste une rumeur, mais comme ça été confirmé par la suite par les différents médias, sincèrement cela m’a beaucoup touché.
Assurément, car cela s’est produit là où vous avez passé de beaux moments sous le maillot de la JSK…
Oui, évidemment, j’ai passé trois belles saisons à la JSK où j’ai connu les meilleurs moments de ma carrière. Trois ans de bonheur à la JSK avec un public merveilleux, toujours attaché à son équipe.
Comment étaient vos relations en tant que joueur étranger avec les supporters kabyles ?
Franchement, c’était une relation très étroite, les supporters m’adoraient beaucoup et quand je rentre au stade et entendre mon nom scandé par tous les présents, ça me donnait la chair de poule. J’étais toujours poussé à donner le meilleur de moi sur le terrain. Dans l’ensemble, je n’ai passé que de beaux moments en Kabylie. Les supporters aiment les joueurs qui jouent avec hargne et beaucoup de cœur, comme il l’a fait Ebossé depuis son arrivée. Je prie Dieu le Tout Puissant de l’accueillir en Son Vaste Paradis et que la terre lui soit légère.
Quels sont les meilleurs moments que vous avez passés en Kabylie ?
Les moments que j’ai passés en Kabylie en dehors des terrains de football sont multiples et ineffaçables de ma mémoire. En Kabylie, j’étais trop proche des supporters, et je reste en contact avec beaucoup d’amis. J’ai visité de nombreuses localités, je suis allé même jusqu’à la tombe du défunt chanteur Matoub qui représente beaucoup pour les Kabyles. Depuis que j’ai quitté le club, je n’ai pas eu l’occasion, malheureusement, d’y revenir, mais je vous promets de venir un jour.
La JSK va participer à la LDC, avec la mort d’Ebossé, de nombreux observateurs pensent que la mission des Jaune et Vert sera des plus délicates, quel est votre avis ?
Je vous assure que le décès tragique de l’attaquant Ebossé est une grande perte pour la JSK et le football algérien, mais surtout pour son pays le Cameroun. Aujourd’hui, les joueurs de la trempe d’Ebossé sont très rares en Afrique et pour une équipe qui joue une compétition africaine, ça va vraiment se faire ressentir. C’est vraiment dommage de perdre un joueur comme ça, il était ambitieux et projetait de réaliser une grande saison avec la JSK pour rejoindre la sélection de son pays.
Le phénomène de la violence dans les stades prend de l’ampleur et il est vraiment temps que les responsables réagissent, le pire est malheureusement arrivé…
Oui, le temps est venu pour combattre ce fléau, vous savez que les jets de projectiles ça se passe partout dans les stades, pas uniquement à Tizi. Il y a deux ans, les joueurs de l’USMA ont échappé à un lynchage au stade de Saïda. Il faut des mesures pour combattre ces comportements, les bannir définitivement pour assurer la pérennité du football, sport-roi.
Quel est le message que vous souhaiteriez adresser aux supporters de la JSK ?
Tout ce que je peux leur dire, c’est que je suis solidaire avec eux, je comprends leur affection de perdre un joueur cadre, clé et d’autant plus meilleur joueur de l’équipe la saison dernière. Pour cet exercice, en deux matchs, il a inscrit deux buts. Je suis de tout cœur avec les Kabyles. Je les appelle à rester solidaires derrière leur équipe et dénoncer les fauteurs de troubles qui viennent au stade pour semer la pagaille. Il faut rappeler que les coupables de ces actes de violence ne représentent pas les vrais et les amoureux de la JSK.
Vous avez dit au début de l’entretien que vous avez suivi le match JSK-USMA sur le petit écran, comment trouvez-vous l’équipe cette saison ?
Malgré les changements opérés cet été, je trouve que la direction a fait appel à de bons joueurs pour compenser tous les départs, j’ai constaté qu’il y a une bonne cohésion, n’était la mort tragique d’Ebossé, la JSK allait faire mal cette saison. J’espère qu’ils vont vite se remettre de cette pénible épreuve.
Vous êtes retenu en sélection nationale du Mali qui jouera l’Algérie pour le compte de la seconde journée des éliminatoires 2015, votre commentaire là-dessus ?
C’est vrai que ça sera une rencontre difficile devant les supporters mais sans doute, des mesures seront prises pour assurer le bon déroulement de la rencontre, entre deux sélections de pays amis et voisins aussi.
La CAF a même confirmé le déroulement du match Algérie-Mali à Blida…
Il faut surtout éviter de verser dans la polémique, car cela ne servira à rien. J’appelle tout le monde, côté algérien et malien au fair-play et que la sportivité triomphera, je sais que ça sera l’occasion pour les deux pays de confirmer les bonnes relations.
Le Buteur (30/08/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Demba : «La JSK ne peut payer pour un crime qu’elle n’a pas commis»
Il fait partie des meilleurs joueurs africains ayant porté les couleurs de la JSK, Barry Demba puisque c’est de lui qu’il s’agit, a fait les beaux jours de la JSK pendant presque 2 ans. En compagnie de son compatriote Coulibaly, il a été impérial, des moments que les supporters kabyles n’oublient pas, idem pour le joueur qui nous raconte dans entretien l’accueil du peuple kabyle pour les étrangers ; il nous fait part de sa tristesse après le décès d’Ebossé et nous raconte son vécu dans notre pays, lui qui a eu à vivre des moments de peur, quand il était à l’ESS.
Vous avez été choqué d’apprendre la nouvelle de la disparition de l’attaquant de la JSK, Albert Ebossé, racontez-nous un peu comment avez-vous accueilli la triste nouvelle ?
Je savais que le match entre la JSK et l’USMA allait être télévisé alors j’étais devant le petit écran au bon moment pour le suivre. J’ai donc assisté directement à l’égalisation d’Albert avant que la JSK n’encaisse un second but. Après le coup de sifflet final et au moment où je surfais sur le Net, je suis tombé sur la triste nouvelle sur le mur de l’un des supporters de la JSK. Au début je ne voulais pas croire, alors j’ai cherché une confirmation et je me suis retrouvé face à face avec la réalité.
Et là c’était la stupéfaction…
Oui, carrément, j’étais choqué. D’ailleurs je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, je n’ai même pas pu sortir de la maison.
On dirait qu’une grande amitié vous liait avec Albert…
Non, absolument pas, je ne connaissais qu’à travers les journaux et les matches de la JSK que je regarde de temps à autre, mais je me suis senti contrarié.
Il y a eu sûrement un sentiment d’incompréhension, à quoi est-il dû ?
Peut-être parce que je connais parfaitement la région, et le club… Pour moi ce genre de choses n’arrive que rarement en Kabylie. J’ai passé presque 2 ans et je n’ai jamais connu cela à Tizi Ouzou ou en Kabylie en général. C’était un vrai havre de paix.
Parce qu’ailleurs vous avez vu autre chose ?
Oui, après un passage au Soudan j’ai joué à l’ES Sétif, et avec ce club, j’ai vécu un moment très difficile, c’était à Sidi Bel-Abbès. Je me souviens qu’on s’était imposés 2-0 et le public local qui n’a pas accepté la défaite, nous a lancé toutes sortes de projectiles. J’ai contracté ce jour-là une blessure sur le terrain et je prie toujours Dieu d’avoir réussi avec mon équipe à quitter cette enceinte sain et sauf, ma mémoire retient aussi d’autres incidents.
Par exemple ?
Les images de Laïfaoui, le défenseur de l’USMA, qui a failli perdre la vie à Saïda, défilent toujours dans ma tête. Je jouais au Soudan et c’est de là-bas que j’ai suivi ça. Bagayoko, le défenseur malien de Saïda, m’en a parlé aussi. C’est fou ce que le public algérien puisse faire à cause d’une simple rencontre de foot perdue.
Certains veulent faire croire aux gens que les habitants de Tizi-Ouzou sont connus pour leur agressivité, qu’avez-vous à dire la dessus ?
Les Kabyles agressifs, jamais de la vie, ils peuvent l’être peut-être pour défendre un droit, mais en général, je suis bien placé pour les juger, j’ai passé deux ans à Tizi-Ouzou parmi eux, où j’ai toujours été bien respecté, on n’a manqué de rien, Coulibaly mon coéquipier peut en témoigner, je dirai même que les Kabyles aiment les Noirs et on le sentait vraiment.
Vous êtes aussi passé par Sétif…
J’y suis passé, mais croyez-moi en Kabylie c’est différent, les gens sont proches de nous, et nous proposent souvent leur aide, c’est pour ça que j’étais choqué lorsque j’ai su qu’Ebossé a été tué de la façon que tout le monde connaît.
Pourquoi ce supporter a-t-il donc agi de la sorte ?
Il faut d’abord savoir qui est ce supporter, car les vrais supporters de la JSK sont calmes, je me pose beaucoup de questions dans ce sens, je me souviens d’un match à Tizi contre l’ES Sahel (NDLR : défaite 1-0 des Kabyles) qui a tourné au vinaigre, mais il n y avait pas autant de gravité, je crois que ce problème concerne toute l’Algérie, ce n’est pas nouveau dans votre pays, l’Etat doit s’y pencher sérieusement, la FAF aussi.
Vous avez connu les championnats malien, soudanais et libyen, y a-t-il là-bas autant de violence ?
Jamais, au Soudan les bus sont parfois caillassés à la sortie du stade, mais jamais à l’intérieur d’un stade un joueur peut se sentir menacé. En Libye on jouait à huis-clos, je crois que ces violences n’existent qu’en Algérie.
Même pas au Mali ?
Non, absolument pas, chez nous c’est calme.
Selon vous, pourquoi ces pratiques sont propres à notre pays ?
Ce sont les mentalités, les Algériens sont fous du foot aussi et c’est comme ça qu’ils l’expriment.
Le fait que la victime soit étrangère est sans doute la cause de ce bruit, puisque tout le monde accable à présent notre pays…
Moi je vais dire plus, c’est parce qu’il est en plus noir, je sais ce que c’est.
C’est peut-être pour ça que vous avez eu autant de solidarité avec ce cas, et avec la famille du défunt…
J’ai beaucoup pensé à sa famille, du jour au lendemain celui qui travaillait pour les aider a disparu de cette vie. j’ai eu une pensée pour sa maman, j’ai vu la vidéo de sa famille, quand elle disait qu’elle l’a eu au téléphone avant le match quand il lui a fait savoir que le match allait être retransmis en direct à la télé, ça fait mal.
Vous êtes visiblement resté en contact avec tout ce qui se passe à la JSK et en Algérie, que devenez-vous ?
Comme vous le savez après la JSK, le Hilal du Soudan, je suis passé à l’ESS avant d’aller l’année passée tenter une expérience en Libye, ou je me suis blessé. D’ailleurs je m’apprêtais à contacter le professeur algérien qui m’a opéré lorsque je jouais chez vous pour prendre rendez-vous, le jour de la mort d’Ebossé, j’ai récupéré ses coordonnées, actuellement je me concentre sur ma guérison avant de voir plus clair plus tard.
On vous laisse conclure en vous adressant aux supporters de la JSK et à ceux qui veulent la détruire en voulant la responsabiliser à la suite de ce drame ?
La JSK ne peut en aucun cas être responsable d’un crime qu’elle n’a pas commis, je suis là témoin de la façon avec laquelle les étrangers sont traités à Tizi-Ouzou et dans ce club, c’est ingrat de toucher à un si grand club, c’est le porte-drapeau de l’Algérie, et je profite de l’occasion pour dire aux supporters de faire preuve de civisme et de retenue, les fans de la JSK sont fair-play et intelligents, qu’ils restent derrière leur équipe dans ces moments de doute ; elle a besoin d’eux.
Compétition (30/08/2014)
Il fait partie des meilleurs joueurs africains ayant porté les couleurs de la JSK, Barry Demba puisque c’est de lui qu’il s’agit, a fait les beaux jours de la JSK pendant presque 2 ans. En compagnie de son compatriote Coulibaly, il a été impérial, des moments que les supporters kabyles n’oublient pas, idem pour le joueur qui nous raconte dans entretien l’accueil du peuple kabyle pour les étrangers ; il nous fait part de sa tristesse après le décès d’Ebossé et nous raconte son vécu dans notre pays, lui qui a eu à vivre des moments de peur, quand il était à l’ESS.
Vous avez été choqué d’apprendre la nouvelle de la disparition de l’attaquant de la JSK, Albert Ebossé, racontez-nous un peu comment avez-vous accueilli la triste nouvelle ?
Je savais que le match entre la JSK et l’USMA allait être télévisé alors j’étais devant le petit écran au bon moment pour le suivre. J’ai donc assisté directement à l’égalisation d’Albert avant que la JSK n’encaisse un second but. Après le coup de sifflet final et au moment où je surfais sur le Net, je suis tombé sur la triste nouvelle sur le mur de l’un des supporters de la JSK. Au début je ne voulais pas croire, alors j’ai cherché une confirmation et je me suis retrouvé face à face avec la réalité.
Et là c’était la stupéfaction…
Oui, carrément, j’étais choqué. D’ailleurs je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, je n’ai même pas pu sortir de la maison.
On dirait qu’une grande amitié vous liait avec Albert…
Non, absolument pas, je ne connaissais qu’à travers les journaux et les matches de la JSK que je regarde de temps à autre, mais je me suis senti contrarié.
Il y a eu sûrement un sentiment d’incompréhension, à quoi est-il dû ?
Peut-être parce que je connais parfaitement la région, et le club… Pour moi ce genre de choses n’arrive que rarement en Kabylie. J’ai passé presque 2 ans et je n’ai jamais connu cela à Tizi Ouzou ou en Kabylie en général. C’était un vrai havre de paix.
Parce qu’ailleurs vous avez vu autre chose ?
Oui, après un passage au Soudan j’ai joué à l’ES Sétif, et avec ce club, j’ai vécu un moment très difficile, c’était à Sidi Bel-Abbès. Je me souviens qu’on s’était imposés 2-0 et le public local qui n’a pas accepté la défaite, nous a lancé toutes sortes de projectiles. J’ai contracté ce jour-là une blessure sur le terrain et je prie toujours Dieu d’avoir réussi avec mon équipe à quitter cette enceinte sain et sauf, ma mémoire retient aussi d’autres incidents.
Par exemple ?
Les images de Laïfaoui, le défenseur de l’USMA, qui a failli perdre la vie à Saïda, défilent toujours dans ma tête. Je jouais au Soudan et c’est de là-bas que j’ai suivi ça. Bagayoko, le défenseur malien de Saïda, m’en a parlé aussi. C’est fou ce que le public algérien puisse faire à cause d’une simple rencontre de foot perdue.
Certains veulent faire croire aux gens que les habitants de Tizi-Ouzou sont connus pour leur agressivité, qu’avez-vous à dire la dessus ?
Les Kabyles agressifs, jamais de la vie, ils peuvent l’être peut-être pour défendre un droit, mais en général, je suis bien placé pour les juger, j’ai passé deux ans à Tizi-Ouzou parmi eux, où j’ai toujours été bien respecté, on n’a manqué de rien, Coulibaly mon coéquipier peut en témoigner, je dirai même que les Kabyles aiment les Noirs et on le sentait vraiment.
Vous êtes aussi passé par Sétif…
J’y suis passé, mais croyez-moi en Kabylie c’est différent, les gens sont proches de nous, et nous proposent souvent leur aide, c’est pour ça que j’étais choqué lorsque j’ai su qu’Ebossé a été tué de la façon que tout le monde connaît.
Pourquoi ce supporter a-t-il donc agi de la sorte ?
Il faut d’abord savoir qui est ce supporter, car les vrais supporters de la JSK sont calmes, je me pose beaucoup de questions dans ce sens, je me souviens d’un match à Tizi contre l’ES Sahel (NDLR : défaite 1-0 des Kabyles) qui a tourné au vinaigre, mais il n y avait pas autant de gravité, je crois que ce problème concerne toute l’Algérie, ce n’est pas nouveau dans votre pays, l’Etat doit s’y pencher sérieusement, la FAF aussi.
Vous avez connu les championnats malien, soudanais et libyen, y a-t-il là-bas autant de violence ?
Jamais, au Soudan les bus sont parfois caillassés à la sortie du stade, mais jamais à l’intérieur d’un stade un joueur peut se sentir menacé. En Libye on jouait à huis-clos, je crois que ces violences n’existent qu’en Algérie.
Même pas au Mali ?
Non, absolument pas, chez nous c’est calme.
Selon vous, pourquoi ces pratiques sont propres à notre pays ?
Ce sont les mentalités, les Algériens sont fous du foot aussi et c’est comme ça qu’ils l’expriment.
Le fait que la victime soit étrangère est sans doute la cause de ce bruit, puisque tout le monde accable à présent notre pays…
Moi je vais dire plus, c’est parce qu’il est en plus noir, je sais ce que c’est.
C’est peut-être pour ça que vous avez eu autant de solidarité avec ce cas, et avec la famille du défunt…
J’ai beaucoup pensé à sa famille, du jour au lendemain celui qui travaillait pour les aider a disparu de cette vie. j’ai eu une pensée pour sa maman, j’ai vu la vidéo de sa famille, quand elle disait qu’elle l’a eu au téléphone avant le match quand il lui a fait savoir que le match allait être retransmis en direct à la télé, ça fait mal.
Vous êtes visiblement resté en contact avec tout ce qui se passe à la JSK et en Algérie, que devenez-vous ?
Comme vous le savez après la JSK, le Hilal du Soudan, je suis passé à l’ESS avant d’aller l’année passée tenter une expérience en Libye, ou je me suis blessé. D’ailleurs je m’apprêtais à contacter le professeur algérien qui m’a opéré lorsque je jouais chez vous pour prendre rendez-vous, le jour de la mort d’Ebossé, j’ai récupéré ses coordonnées, actuellement je me concentre sur ma guérison avant de voir plus clair plus tard.
On vous laisse conclure en vous adressant aux supporters de la JSK et à ceux qui veulent la détruire en voulant la responsabiliser à la suite de ce drame ?
La JSK ne peut en aucun cas être responsable d’un crime qu’elle n’a pas commis, je suis là témoin de la façon avec laquelle les étrangers sont traités à Tizi-Ouzou et dans ce club, c’est ingrat de toucher à un si grand club, c’est le porte-drapeau de l’Algérie, et je profite de l’occasion pour dire aux supporters de faire preuve de civisme et de retenue, les fans de la JSK sont fair-play et intelligents, qu’ils restent derrière leur équipe dans ces moments de doute ; elle a besoin d’eux.
Compétition (30/08/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Sur notre site, La JS Kabylie est en deuil : Décès de Saïd Kouffi
Pour lire l'article ==> http://www.js-kabylie.fr/index.php/informations/articles/3372-la-js-kabylie-est-en-deuil-deces-de-said-kouffi
Pour lire l'article ==> http://www.js-kabylie.fr/index.php/informations/articles/3372-la-js-kabylie-est-en-deuil-deces-de-said-kouffi
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Jean Yves Chay : «Kabyles, soyez forts dans ces moments difficiles»
Jean Yves Chay, l’ex-entraîneur de la JSK, est actuellement membre du staff technique d’Evian-Thonon-Gaillard (Ligue 1-France), affirme suivre de près le football algérien en général et celui de la JS Kabylie en particulier. Ce technicien aux compétences avérées est un observateur averti. Il nous parle dans cet entretien de la JSK et de ce qu’il ressent pour ce club qui lui aura permis de gagner de prestigieux titres, comme la Coupe de la Confédération africaine. Je garde, dit-il «un souvenir impérissable de mon passage dans ce club».
Tout d’abord coach, comment allez-vous. On vous savait un peu souffrant. Ca va mieux ?
Oui, ça va très bien. Merci quand même de prendre des nouvelles.
M. Chay vous êtes toujours attentif au football algérien ?
Bien sûr, oui. Je prends régulièrement des nouvelles, je m’informe du mieux que je peux. Oui, je suis toujours l’actualité footballistique de l’Algérie et ma foi, c’est quelque chose de naturel, non.
Un commentaire sur la situation qui prévaut actuellement dans votre ancien club, la JSK ?
Vous savez, la JSK a eu un début de saison très compliqué avec le décès tragique d’Albert Ebossé. Depuis, il y a eu d’autres problèmes, ce qui a grandement contribué à perturber l’équipe. C’est difficile pour moi de porter un jugement sur ce qui ne marche pas du fait que je suis un peu loin de l’équipe. Mais je fais quand même un constat, la situation n’est pas reluisante, c’est le moins que l’on puisse dire. Il faut se donner le temps de bien comprendre ce qui se passe dans l’équipe pour trouver des solutions à même de la sortir de cette mauvaise passe. La JSK est un grand club, je ne vous apprends rien, c’est un club qui devrait être toujours devant. Mais quand il y a des jours comme ça, où tout se complique, il faut savoir rester lucide pour faire avancer l’équipe vers des cieux plus cléments.
La situation est d’autant plus compliquée que l’équipe est obligée de jouer en dehors de ses bases et à huis clos…
Oui, j’ai déjà connu ça en 2002, cela me renvoie de très mauvais souvenirs. Nous étions obligés de jouer à Boumerdès et à Bordj Menaïel. C’est très difficile pour tout le monde, parce que les joueurs n’ont pas de repères, ils sont perturbés, en plus ça se joue sans le public… C’est la galère quoi ! C’est tellement pénalisant pour tout le monde. Mais c’est une situation qu’il faut gérer, c’est comme ça. Personne ne l’a voulue, mais elle est là, il faut faire avec.
Est-ce que vous avez gardé le contact avec vos anciens joueurs ?
Oui, mais pas que, parce que j’ai gardé le contact avec des membres de mon staff aussi, Sadmi, Meddane, Izri, Marek, Hamlaoui, etc. Vous savez, en Algérie, avec la JSK j’ai vécu une expérience sportive et humaine extraordinaire. Une amitié profonde et réelle me lie à certaines personnes extraordinaires. Comme j’ai beaucoup de sympathie pour la JSK, qui reste un club qui m’aura permis de gagner des titres, et pas des moindres. Une Coupe d’Afrique et un championnat, ce sont là des titres et des expériences tout ce qu’il y a de formidable. Je ne peux pas oublier.
Si vous aviez un message à transmettre à la grande famille de la JSK ce serait lequel ?
Je voudrais dire que la JSK est un très grand club, et là je m’adresse à tous, dirigeants, joueurs, mais aussi aux nombreux supporters de ce prestigieux club. A tous, je dis qu’il faut être patients et solidaires. Le club est au creux de la vague, c’est le moment de se serrer les coudes et de faire front. Il y aura certainement des jours meilleurs après, c’est juste une mauvaise passe qu’il faudra affronter avec en toile de fond cet amour que vous avez tous pour votre club afin que tout redevienne comme auparavant. J’envoie mes encouragements à vous tous, soyez forts.
Compétition (28/11/2014)
Jean Yves Chay, l’ex-entraîneur de la JSK, est actuellement membre du staff technique d’Evian-Thonon-Gaillard (Ligue 1-France), affirme suivre de près le football algérien en général et celui de la JS Kabylie en particulier. Ce technicien aux compétences avérées est un observateur averti. Il nous parle dans cet entretien de la JSK et de ce qu’il ressent pour ce club qui lui aura permis de gagner de prestigieux titres, comme la Coupe de la Confédération africaine. Je garde, dit-il «un souvenir impérissable de mon passage dans ce club».
Tout d’abord coach, comment allez-vous. On vous savait un peu souffrant. Ca va mieux ?
Oui, ça va très bien. Merci quand même de prendre des nouvelles.
M. Chay vous êtes toujours attentif au football algérien ?
Bien sûr, oui. Je prends régulièrement des nouvelles, je m’informe du mieux que je peux. Oui, je suis toujours l’actualité footballistique de l’Algérie et ma foi, c’est quelque chose de naturel, non.
Un commentaire sur la situation qui prévaut actuellement dans votre ancien club, la JSK ?
Vous savez, la JSK a eu un début de saison très compliqué avec le décès tragique d’Albert Ebossé. Depuis, il y a eu d’autres problèmes, ce qui a grandement contribué à perturber l’équipe. C’est difficile pour moi de porter un jugement sur ce qui ne marche pas du fait que je suis un peu loin de l’équipe. Mais je fais quand même un constat, la situation n’est pas reluisante, c’est le moins que l’on puisse dire. Il faut se donner le temps de bien comprendre ce qui se passe dans l’équipe pour trouver des solutions à même de la sortir de cette mauvaise passe. La JSK est un grand club, je ne vous apprends rien, c’est un club qui devrait être toujours devant. Mais quand il y a des jours comme ça, où tout se complique, il faut savoir rester lucide pour faire avancer l’équipe vers des cieux plus cléments.
La situation est d’autant plus compliquée que l’équipe est obligée de jouer en dehors de ses bases et à huis clos…
Oui, j’ai déjà connu ça en 2002, cela me renvoie de très mauvais souvenirs. Nous étions obligés de jouer à Boumerdès et à Bordj Menaïel. C’est très difficile pour tout le monde, parce que les joueurs n’ont pas de repères, ils sont perturbés, en plus ça se joue sans le public… C’est la galère quoi ! C’est tellement pénalisant pour tout le monde. Mais c’est une situation qu’il faut gérer, c’est comme ça. Personne ne l’a voulue, mais elle est là, il faut faire avec.
Est-ce que vous avez gardé le contact avec vos anciens joueurs ?
Oui, mais pas que, parce que j’ai gardé le contact avec des membres de mon staff aussi, Sadmi, Meddane, Izri, Marek, Hamlaoui, etc. Vous savez, en Algérie, avec la JSK j’ai vécu une expérience sportive et humaine extraordinaire. Une amitié profonde et réelle me lie à certaines personnes extraordinaires. Comme j’ai beaucoup de sympathie pour la JSK, qui reste un club qui m’aura permis de gagner des titres, et pas des moindres. Une Coupe d’Afrique et un championnat, ce sont là des titres et des expériences tout ce qu’il y a de formidable. Je ne peux pas oublier.
Si vous aviez un message à transmettre à la grande famille de la JSK ce serait lequel ?
Je voudrais dire que la JSK est un très grand club, et là je m’adresse à tous, dirigeants, joueurs, mais aussi aux nombreux supporters de ce prestigieux club. A tous, je dis qu’il faut être patients et solidaires. Le club est au creux de la vague, c’est le moment de se serrer les coudes et de faire front. Il y aura certainement des jours meilleurs après, c’est juste une mauvaise passe qu’il faudra affronter avec en toile de fond cet amour que vous avez tous pour votre club afin que tout redevienne comme auparavant. J’envoie mes encouragements à vous tous, soyez forts.
Compétition (28/11/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Mehiedine Haffaf n’est plus…
La JSK en deuil
Mehiedine Haffaf est parti dans le calme et sans déranger personne. Ancien judoka de la JSK, champion d’Afrique et d’Algérie de judo sous le maillot jaune et vert, il est décédé hier suite à une longue maladie. El hadj Haffaf, après avoir mis fin à sa carrière de judo au sein de la JSK, est resté attaché à son club ; il a occupé le poste de président de la section judo, puis président de la section basket comme il était aussi membre du comité directeur du CSA/JSK. Malgré la maladie, Mehiedine Haffaf est resté toujours à l’écoute des nouvelles de son club de toujours, lui qui a quitté ce monde prématurément. Les meilleurs partent toujours les premiers, hélas. Repose en paix hadj Mehiedine, on ne t’oubliera jamais.
Compétition (28/11/2014)
La JSK en deuil
Mehiedine Haffaf est parti dans le calme et sans déranger personne. Ancien judoka de la JSK, champion d’Afrique et d’Algérie de judo sous le maillot jaune et vert, il est décédé hier suite à une longue maladie. El hadj Haffaf, après avoir mis fin à sa carrière de judo au sein de la JSK, est resté attaché à son club ; il a occupé le poste de président de la section judo, puis président de la section basket comme il était aussi membre du comité directeur du CSA/JSK. Malgré la maladie, Mehiedine Haffaf est resté toujours à l’écoute des nouvelles de son club de toujours, lui qui a quitté ce monde prématurément. Les meilleurs partent toujours les premiers, hélas. Repose en paix hadj Mehiedine, on ne t’oubliera jamais.
Compétition (28/11/2014)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Zarabi : «NAHD-JSK ? Que le meilleur gagne»
L’ex-international, Abderaouf Zarabi, ancien professionnel à Gueugnon et Nîmes et à Dunfermline (Ecosse), ancien joueur du NAHD, son club formateur, mais aussi de la JSK, aborde les sujets ayant trait au football avec une certaine aisance. Lui qui a usé ses crampons sr les différents terrains d’Afrique et d’Europe, est reconverti en agent de joueurs. Il nous en parle.
Vous êtes un observateur du football quelles sont vos impressions sur la dernière CAN ?
Oui, je crois que la Côte d’Ivoire est un beau vainqueur. Je pense que le meilleur a remporté cette CAN. La Côte d’Ivoire renferme en son sein des joueurs chevronnés, des joueurs très talentueux et pleins d’expérience. Nous avons vu que c’est une équipe qui était monté petit à petit en puissance pour s’affirmer en finale. C’est, ma foi, une bonne équipe, de bons joueurs, très bien en place. Quand nous les avons joués en quarts, j’avais dit à mon père (son père Aziz, est aussi ancien joueur du NAHD et ancien international) avec lequel j’avais vu le match que le vainqueur de ce match des quarts de finale remportera le trophée. Je pense que c’était aussi le sentiment de beaucoup d’observateurs, tant la chose était vraiment évidente. La Côte d’Ivoire et l’Algérie étaient au-dessus du lot. Pour ce qui nous concerne, dommage que nous nous sommes arrêtés en quarts.
Justement, un mot sur notre équipe nationale.
C’est une bonne équipe y a rien à dire. Je pense que notre équipe a manqué d’expérience. C’est vraiment dommage, parce qu’elle renferme quand même des joueurs de talent, des joueurs qui ont un très bon niveau. Mais bon, il ne faut pas qu’on s’arrête là, il faut qu’on apprenne de nos défaites et de nos erreurs. La FAF a mis beaucoup de moyens, elle a mis tout à la disposition de cette équipe, celle-ci manque juste d’un peu de métier, un peu d’expérience dans des matches de ce niveau-là et surtout de ce type-là. Parce que nous savons tous que jouer un match en Afrique noire comporte certaines spécificités. J’ai confiance en cette équipe, elle sera encore meilleure dans un proche avenir.
Parlons de vous maintenant. Vous avez raccroché, depuis deux années maintenant, qu’est-ce que vous faites actuellement ?
Je suis toujours dans le milieu du football. Je suis en train de passer mes diplômes, je viens d’obtenir le CAF C. En attendant, j’ai des affaires commerciales à gérer, mais pas que, parce que je travaille aussi pour une agence portugaise de joueurs. Dans ce cadre-là, j’ai eu à recruter beaucoup de joueurs pour certains clubs du pays, notamment le MC Oran. J’ai fait venir, Cavalli, Bezzaz, Kamel-Youcef, Kherroubi, etc. Voilà en somme ce que je fais. Disons que je m’occupe comme je peux.
Est-ce qu’il y a des joueurs dans le championnat algérien capables de trouver un club en France, par exemple ?
Oui certainement, il y en a, c’est sûr. Mais le problème c’est toujours cette histoire de contrat avec les joueurs algériens. Ils sont tous sous contrat et jamais libres. Vous savez avec la crise, les clubs européens, les clubs français de Ligue 2, notamment, cherchent des joueurs de bon niveau, mais pour moins cher. Ils ne peuvent plus se permettre de racheter des contrats, surtout quand ces joueurs ne sont pas des internationaux. Parce que nous savons tous que notre sélection nationale est composée de joueurs qui évoluent à l’étranger. Voilà, moi je suis convaincu qu’il y a des joueurs dans le championnat algérien qui peuvent trouver des clubs de Ligue 2 en France par exemple.
Vous suivez le championnat national ?
Oui, certainement, j’ai des joueurs que j’ai placés dans certains clubs, donc la moindre des choses c’est de suivre leur parcours.
En parlant de championnat, il y aura demain à Sétif, un match important entre le NAHD et la JSK, deux clubs dans lesquels vous avez évolué. Un commentaire ?
Il s’agit là d’un match très important pour les deux équipes. Il est vraiment désolant de voir ces deux grandes équipes lutter en bas du tableau. Le NAHD, qui est mon équipe de toujours, a de bons joueurs, j’ai vu le match contre le MCA, je crois que leur problème, c’est la confiance en soi. Quand vous voyez des joueurs tirer au but alors qu’il faut donner la balle, ou faire une passe alors qu’il faut tirer au but, c’est clair qu’il s’agit d’un manque de confiance en soi. Pour ce qui concerne la JSK, qui reste debout, en dépit de tout ce qui s’est abattu sur elle, c’est une équipe dont j’ai porté les couleurs et j’en suis fier. Dans ce match, je souhaite que le meilleur gagne.
Compétition (13/02/2015)
L’ex-international, Abderaouf Zarabi, ancien professionnel à Gueugnon et Nîmes et à Dunfermline (Ecosse), ancien joueur du NAHD, son club formateur, mais aussi de la JSK, aborde les sujets ayant trait au football avec une certaine aisance. Lui qui a usé ses crampons sr les différents terrains d’Afrique et d’Europe, est reconverti en agent de joueurs. Il nous en parle.
Vous êtes un observateur du football quelles sont vos impressions sur la dernière CAN ?
Oui, je crois que la Côte d’Ivoire est un beau vainqueur. Je pense que le meilleur a remporté cette CAN. La Côte d’Ivoire renferme en son sein des joueurs chevronnés, des joueurs très talentueux et pleins d’expérience. Nous avons vu que c’est une équipe qui était monté petit à petit en puissance pour s’affirmer en finale. C’est, ma foi, une bonne équipe, de bons joueurs, très bien en place. Quand nous les avons joués en quarts, j’avais dit à mon père (son père Aziz, est aussi ancien joueur du NAHD et ancien international) avec lequel j’avais vu le match que le vainqueur de ce match des quarts de finale remportera le trophée. Je pense que c’était aussi le sentiment de beaucoup d’observateurs, tant la chose était vraiment évidente. La Côte d’Ivoire et l’Algérie étaient au-dessus du lot. Pour ce qui nous concerne, dommage que nous nous sommes arrêtés en quarts.
Justement, un mot sur notre équipe nationale.
C’est une bonne équipe y a rien à dire. Je pense que notre équipe a manqué d’expérience. C’est vraiment dommage, parce qu’elle renferme quand même des joueurs de talent, des joueurs qui ont un très bon niveau. Mais bon, il ne faut pas qu’on s’arrête là, il faut qu’on apprenne de nos défaites et de nos erreurs. La FAF a mis beaucoup de moyens, elle a mis tout à la disposition de cette équipe, celle-ci manque juste d’un peu de métier, un peu d’expérience dans des matches de ce niveau-là et surtout de ce type-là. Parce que nous savons tous que jouer un match en Afrique noire comporte certaines spécificités. J’ai confiance en cette équipe, elle sera encore meilleure dans un proche avenir.
Parlons de vous maintenant. Vous avez raccroché, depuis deux années maintenant, qu’est-ce que vous faites actuellement ?
Je suis toujours dans le milieu du football. Je suis en train de passer mes diplômes, je viens d’obtenir le CAF C. En attendant, j’ai des affaires commerciales à gérer, mais pas que, parce que je travaille aussi pour une agence portugaise de joueurs. Dans ce cadre-là, j’ai eu à recruter beaucoup de joueurs pour certains clubs du pays, notamment le MC Oran. J’ai fait venir, Cavalli, Bezzaz, Kamel-Youcef, Kherroubi, etc. Voilà en somme ce que je fais. Disons que je m’occupe comme je peux.
Est-ce qu’il y a des joueurs dans le championnat algérien capables de trouver un club en France, par exemple ?
Oui certainement, il y en a, c’est sûr. Mais le problème c’est toujours cette histoire de contrat avec les joueurs algériens. Ils sont tous sous contrat et jamais libres. Vous savez avec la crise, les clubs européens, les clubs français de Ligue 2, notamment, cherchent des joueurs de bon niveau, mais pour moins cher. Ils ne peuvent plus se permettre de racheter des contrats, surtout quand ces joueurs ne sont pas des internationaux. Parce que nous savons tous que notre sélection nationale est composée de joueurs qui évoluent à l’étranger. Voilà, moi je suis convaincu qu’il y a des joueurs dans le championnat algérien qui peuvent trouver des clubs de Ligue 2 en France par exemple.
Vous suivez le championnat national ?
Oui, certainement, j’ai des joueurs que j’ai placés dans certains clubs, donc la moindre des choses c’est de suivre leur parcours.
En parlant de championnat, il y aura demain à Sétif, un match important entre le NAHD et la JSK, deux clubs dans lesquels vous avez évolué. Un commentaire ?
Il s’agit là d’un match très important pour les deux équipes. Il est vraiment désolant de voir ces deux grandes équipes lutter en bas du tableau. Le NAHD, qui est mon équipe de toujours, a de bons joueurs, j’ai vu le match contre le MCA, je crois que leur problème, c’est la confiance en soi. Quand vous voyez des joueurs tirer au but alors qu’il faut donner la balle, ou faire une passe alors qu’il faut tirer au but, c’est clair qu’il s’agit d’un manque de confiance en soi. Pour ce qui concerne la JSK, qui reste debout, en dépit de tout ce qui s’est abattu sur elle, c’est une équipe dont j’ai porté les couleurs et j’en suis fier. Dans ce match, je souhaite que le meilleur gagne.
Compétition (13/02/2015)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Y. Amaouche : «Je rêve d’une finale JSK-MOB»
Yacine Amaouche, l’enfant de Béjaïa, est ravi de la qualification du MOB et de la JSK, club dont il a porté le maillot. Désormais, il rêve de voir les deux clubs kabyles animer la finale de la coupe d’Algérie.
La JSK et le MOB, deux de vos équipes de cœur, sont en quart de finale de la coupe d’Algérie, on présume que vous êtes aux anges…
Bien sûr, et c’est normal. La JSMB est en difficulté, j’aurais aimé qu’elle soit de la fête aussi, mais voir la JSK et le MOB qualifiés fait vraiment plaisir.
Au prochain tour, la JSK affrontera l’ESS, comment voyez-vous ce quart de finale ?
Ce sera très compliqué pour la JSK, notamment après le succès de l’ESS en Supercoupe d’Afrique, qui gonfle le moral des Sétifiens. En réalité, ce sera compliqué pour les deux équipes, mais je crois qu’il le sera davantage pour les Canaris.
Le MOB a, lui, hérité de l’ASMO, ce sera plus abordable ?
Le MOB évolue désormais en confiance, il ne fait pas de calcul, il joue tous ses matches pour gagner. Aussi, je vois qu’il a une grosse différence avec les autres équipes, puisque le MOB est plus combatif. En plus, il compte sur un public impressionnant qui le suit partout. Je pense que le MOB passera facilement son quart de finale, selon moi.
Facilement ?
Oui, parce que le MCO, l’adversaire que vient d’éliminer le MOB, est beaucoup mieux que l’ASMO. J’ai vu le dernier matche des Asémistes, s’ils jouent de la même manière, ils se feront sortir sans peine par le MOB. Il y a une très grosse différence. En tout cas, ce sera beaucoup plus à l’ASMO de faire des calculs plutôt que l’inverse. Et je suis sûr que les Crabes feront un déplacement encore plus massif à Oran.
Entre-temps, toute la Kabylie rêve d’une finale JSK-MOB, vous aussi ?
Ah, oui, c’est sûr. C’est notre rêve à tous d’assister à une telle finale inédite. J’espère que cela se produira. La JSK se reprend bien ces derniers jours, elle a intérêt à aller loin en coupe pour ne pas tout gâcher. Pour sa part, je MOB me semble bien parti, je suis confiant. Ce sera en revanche un peu plus dur pour la JSK, mais j’y crois tout de même.
De tradition, c’est la JSK qui joue les premiers rôles, aujourd’hui c’est le MOB qui est devant, comment expliquez-vous cette situation ?
Le MOB est maintenant un club stable à tous les niveaux, depuis trois ans, c’est ça la différence. Cela a commencé avec Rahmouni, qui a monté une équipe à laquelle le staff technique actuel a fait confiance. Chaque saison, on recrute deux ou trois éléments, pas plus. En outre, le MOB peut compter sur des joueurs qui se donnent à fond sur le terrain, même s’ils sont tous moyens. Il y a une grosse discipline dans le groupe. Et quand on forme un groupe, on tient une équipe. En plus, ils ont un entraîneur.
On n’a pas tous ces ingrédients à la JSK…
Cela fait trois ans qu’ils changent au minimum dix joueurs par saison, sans parler de l’entraîneur. Impossible que ça marche ! Cela dit, à la décharge de la JSK, je n’oublie pas les problèmes qu’elle a vécus cette saison. Néanmoins, la stabilité reste un facteur très important. Au MOB, ça travaille et, c’est connu, le travail paie. Je vois ce club facilement terminer dans le trio de tête d’ici la fin de l’exercice.
Compétition (23/02/2015)
Yacine Amaouche, l’enfant de Béjaïa, est ravi de la qualification du MOB et de la JSK, club dont il a porté le maillot. Désormais, il rêve de voir les deux clubs kabyles animer la finale de la coupe d’Algérie.
La JSK et le MOB, deux de vos équipes de cœur, sont en quart de finale de la coupe d’Algérie, on présume que vous êtes aux anges…
Bien sûr, et c’est normal. La JSMB est en difficulté, j’aurais aimé qu’elle soit de la fête aussi, mais voir la JSK et le MOB qualifiés fait vraiment plaisir.
Au prochain tour, la JSK affrontera l’ESS, comment voyez-vous ce quart de finale ?
Ce sera très compliqué pour la JSK, notamment après le succès de l’ESS en Supercoupe d’Afrique, qui gonfle le moral des Sétifiens. En réalité, ce sera compliqué pour les deux équipes, mais je crois qu’il le sera davantage pour les Canaris.
Le MOB a, lui, hérité de l’ASMO, ce sera plus abordable ?
Le MOB évolue désormais en confiance, il ne fait pas de calcul, il joue tous ses matches pour gagner. Aussi, je vois qu’il a une grosse différence avec les autres équipes, puisque le MOB est plus combatif. En plus, il compte sur un public impressionnant qui le suit partout. Je pense que le MOB passera facilement son quart de finale, selon moi.
Facilement ?
Oui, parce que le MCO, l’adversaire que vient d’éliminer le MOB, est beaucoup mieux que l’ASMO. J’ai vu le dernier matche des Asémistes, s’ils jouent de la même manière, ils se feront sortir sans peine par le MOB. Il y a une très grosse différence. En tout cas, ce sera beaucoup plus à l’ASMO de faire des calculs plutôt que l’inverse. Et je suis sûr que les Crabes feront un déplacement encore plus massif à Oran.
Entre-temps, toute la Kabylie rêve d’une finale JSK-MOB, vous aussi ?
Ah, oui, c’est sûr. C’est notre rêve à tous d’assister à une telle finale inédite. J’espère que cela se produira. La JSK se reprend bien ces derniers jours, elle a intérêt à aller loin en coupe pour ne pas tout gâcher. Pour sa part, je MOB me semble bien parti, je suis confiant. Ce sera en revanche un peu plus dur pour la JSK, mais j’y crois tout de même.
De tradition, c’est la JSK qui joue les premiers rôles, aujourd’hui c’est le MOB qui est devant, comment expliquez-vous cette situation ?
Le MOB est maintenant un club stable à tous les niveaux, depuis trois ans, c’est ça la différence. Cela a commencé avec Rahmouni, qui a monté une équipe à laquelle le staff technique actuel a fait confiance. Chaque saison, on recrute deux ou trois éléments, pas plus. En outre, le MOB peut compter sur des joueurs qui se donnent à fond sur le terrain, même s’ils sont tous moyens. Il y a une grosse discipline dans le groupe. Et quand on forme un groupe, on tient une équipe. En plus, ils ont un entraîneur.
On n’a pas tous ces ingrédients à la JSK…
Cela fait trois ans qu’ils changent au minimum dix joueurs par saison, sans parler de l’entraîneur. Impossible que ça marche ! Cela dit, à la décharge de la JSK, je n’oublie pas les problèmes qu’elle a vécus cette saison. Néanmoins, la stabilité reste un facteur très important. Au MOB, ça travaille et, c’est connu, le travail paie. Je vois ce club facilement terminer dans le trio de tête d’ici la fin de l’exercice.
Compétition (23/02/2015)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Bouiche : «La JSK a perdu de son prestige»
Nacer Bouiche, l’ex-international de la JSK, ne reconnaît plus son ancien club. Mais il est convaincu que les Canaris peuvent réaliser un coup d’éclat conte Sétif, mardi prochain, en Coupe d’Algérie.
Quel regard portez-vous sur la JSK, cette saison ?
C'est le regard d'un ancien joueur de la JSK. Par rapport aux bons moments qu'on a vécus jadis, on peut dire que la JSK a perdu un peu de son âme. Notamment par rapport aux résultats, l'arrivée du professionnalisme, l'entourage du club. En fait, pas mal de choses font que le club a perdu de son prestige aujourd'hui.
On a enregistré ces derniers temps pas mal de cas d’indiscipline au sein du club, voilà qui contraste singulièrement avec votre époque…
La renommée de la JSK à l'époque était d'abord liée à la discipline et au respect de chacun. Quand on ne forme pas les joueurs, la base n'est pas solide et on ne se comporte pas comme un professionnel ; on ne prend pas très tôt les bonnes habitudes.
En matière de recrutement aussi, la JSK cumule les ratages. D'ailleurs, on songe déjà à se débarrasser des recrues de l'hiver passé…
Un manager est celui qui s'occupe du recrutement, après, c'est le président qui a le dernier mot pour valider ou pas. C'est comme ça qu'on travaille dans le monde entier. Avant de recruter un joueur, il faut le suivre pendant une à deux années afin d'être sûr de sa régularité et voir s'il correspond aux besoins du club. Aujourd'hui, j'ai l'impression que, dans le football algérien en général, on recrute pour recruter. On pense aussi trop vite au résultat immédiat, à la Champions League et au championnat. Finalement, on en arrive à oublier le sérieux dans le recrutement pour préparer une équipe d'avenir.
Mardi prochain, la JSK jouera un match costaud contre Sétif en Coupe d'Algérie…
Oui, surtout que Sétif est ces derniers temps en confiance, les titres qu'il vient de gagner en Afrique lui donnent des ailes, notamment sur le plan mental, et on sait l'importance de ce facteur au niveau du football.
Le MOB vient de battre l'ESS 3-0, le grand frère ne peut-il pas réaliser ce cas déjà accompli par le petit frère ?
Oui, tout est possible dans le football, surtout lors d'un quart de finale. Tout dépend du mental et de l'envie que l'on a le jour du match pour l'emporter. Sur un match, tout peut arriver, on peut se surpasser et remporter la victoire.
Quelques semaines après, on aura droit au Clasico JSK-MCA, sauf que ce sera pour le maintien, n'est-ce pas malheureux ?
Il y a quelques années, cette rencontre s'était déjà jouée pour le maintien. C'est vraiment malheureux de voir deux grands clubs, deux grandes histoires du football algérien et africain s'affronter à ce niveau et faire perdre son charme à une rencontre aussi prestigieuse.
Le titre de meilleur buteur du championnat en Espagne est dénommé Pichichi. En tant que détenteur du record de buts dans le championnat algérien, avec 36 réalisations, seriez-vous contre l'idée que le titre soit dénommé chez nous "Bouichichi" ?
Oui, normalement ça doit être ça. C'est la pratique qui a cours dans le monde entier. Malheureusement, on a une autre culture en Algérie, une certaine jalousie qui empêche d'aller dans ce sens. Celui qui n'aime pas la JSK, par exemple, ne serait pas d'accord. On n'a pas aussi cette reconnaissance qui existe ailleurs. Heureusement que nous, on ne cherche pas ça et on ne court pas derrière. Mais, quand un joueur écrit une histoire, qui dure maintenant depuis 1986, on lui doit une petite reconnaissance. Beaucoup de gens à l'étranger me posent la même question que vous, je leur réponds en expliquant qu'on vient juste de lancer le professionnalisme, que notre culture est différente… Mais même si c'est malheureux, on ne pourra pas y échapper, personne ne peut effacer l'histoire !
Compétition (05/03/2015)
Nacer Bouiche, l’ex-international de la JSK, ne reconnaît plus son ancien club. Mais il est convaincu que les Canaris peuvent réaliser un coup d’éclat conte Sétif, mardi prochain, en Coupe d’Algérie.
Quel regard portez-vous sur la JSK, cette saison ?
C'est le regard d'un ancien joueur de la JSK. Par rapport aux bons moments qu'on a vécus jadis, on peut dire que la JSK a perdu un peu de son âme. Notamment par rapport aux résultats, l'arrivée du professionnalisme, l'entourage du club. En fait, pas mal de choses font que le club a perdu de son prestige aujourd'hui.
On a enregistré ces derniers temps pas mal de cas d’indiscipline au sein du club, voilà qui contraste singulièrement avec votre époque…
La renommée de la JSK à l'époque était d'abord liée à la discipline et au respect de chacun. Quand on ne forme pas les joueurs, la base n'est pas solide et on ne se comporte pas comme un professionnel ; on ne prend pas très tôt les bonnes habitudes.
En matière de recrutement aussi, la JSK cumule les ratages. D'ailleurs, on songe déjà à se débarrasser des recrues de l'hiver passé…
Un manager est celui qui s'occupe du recrutement, après, c'est le président qui a le dernier mot pour valider ou pas. C'est comme ça qu'on travaille dans le monde entier. Avant de recruter un joueur, il faut le suivre pendant une à deux années afin d'être sûr de sa régularité et voir s'il correspond aux besoins du club. Aujourd'hui, j'ai l'impression que, dans le football algérien en général, on recrute pour recruter. On pense aussi trop vite au résultat immédiat, à la Champions League et au championnat. Finalement, on en arrive à oublier le sérieux dans le recrutement pour préparer une équipe d'avenir.
Mardi prochain, la JSK jouera un match costaud contre Sétif en Coupe d'Algérie…
Oui, surtout que Sétif est ces derniers temps en confiance, les titres qu'il vient de gagner en Afrique lui donnent des ailes, notamment sur le plan mental, et on sait l'importance de ce facteur au niveau du football.
Le MOB vient de battre l'ESS 3-0, le grand frère ne peut-il pas réaliser ce cas déjà accompli par le petit frère ?
Oui, tout est possible dans le football, surtout lors d'un quart de finale. Tout dépend du mental et de l'envie que l'on a le jour du match pour l'emporter. Sur un match, tout peut arriver, on peut se surpasser et remporter la victoire.
Quelques semaines après, on aura droit au Clasico JSK-MCA, sauf que ce sera pour le maintien, n'est-ce pas malheureux ?
Il y a quelques années, cette rencontre s'était déjà jouée pour le maintien. C'est vraiment malheureux de voir deux grands clubs, deux grandes histoires du football algérien et africain s'affronter à ce niveau et faire perdre son charme à une rencontre aussi prestigieuse.
Le titre de meilleur buteur du championnat en Espagne est dénommé Pichichi. En tant que détenteur du record de buts dans le championnat algérien, avec 36 réalisations, seriez-vous contre l'idée que le titre soit dénommé chez nous "Bouichichi" ?
Oui, normalement ça doit être ça. C'est la pratique qui a cours dans le monde entier. Malheureusement, on a une autre culture en Algérie, une certaine jalousie qui empêche d'aller dans ce sens. Celui qui n'aime pas la JSK, par exemple, ne serait pas d'accord. On n'a pas aussi cette reconnaissance qui existe ailleurs. Heureusement que nous, on ne cherche pas ça et on ne court pas derrière. Mais, quand un joueur écrit une histoire, qui dure maintenant depuis 1986, on lui doit une petite reconnaissance. Beaucoup de gens à l'étranger me posent la même question que vous, je leur réponds en expliquant qu'on vient juste de lancer le professionnalisme, que notre culture est différente… Mais même si c'est malheureux, on ne pourra pas y échapper, personne ne peut effacer l'histoire !
Compétition (05/03/2015)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
On aimerait bien avoir un chasseur de but comme lui maintenant. Mais, c'est vrai qu'au milieu, il y'avait d'excellents joueurs comme Fergani, adane, Meftah...etc.
Dégage Hannachi- Messages : 398
Date d'inscription : 09/02/2012
Localisation : Amérique du Nord
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Dégage Hannachi a écrit:On aimerait bien avoir un chasseur de but comme lui maintenant. Mais, c'est vrai qu'au milieu, il y'avait d'excellents joueurs comme Fergani, adane, Meftah...etc.
Sans oublier le soutien de Tchipalo, Menad, Medan ....
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Raho : «ESS-JSK ? Que le meilleur gagne !»
Slimane Raho, l’ex-international de la JSK et de l’ESS, n’arrive pas à trancher entre ses deux anciens clubs qui s’affrontent aujourd’hui en quarts de finale de la coupe d’Algérie. «Que le meilleur gagne !», se limite-t-il à dire.
L’ES Sétif reçoit la JS Kabylie en quarts de finale de la coupe d’Algérie, ce mardi, comment voyez-vous cette empoignade ?
Ce sera assurément une rencontre entre deux grands clubs algériens. L’ES Sétif est une équipe de coupe, la JSK aussi est habituée aux grands rendez-vous. On va assister à une partie de haut niveau. Ce n’est pas d’aujourd’hui qu’ils gagnent des titres, c’est une tradition aussi bien à Tizi Ouzou qu’à Sétif. J’ai porté le maillot des deux clubs, je suis donc bien placé pour vous dire que la JSK et l’ESS feront de leur mieux pour ne pas louper un tel rendez-vous. Malheureusement, on sait que c’est Dame coupe qui choisit son heureux élu, c’est finalement elle qui décidera du vainqueur.
Et vous, qui vous avez décidé de supporter ?
C’est difficile de faire un choix. N’oubliez pas que j’ai passé toute ma jeunesse en Kabylie. J’ai gagné beaucoup de titres avec la JSK, son public m’a adopté et j’entretiens une très bonne relation avec l’administration des Jaune et Vert, à sa tête le président Hannachi. C’est la même chose avec l’ESS. J’ai également gagné beaucoup de trophées avec Sétif, j’y ai retrouvé une seconde jeunesse. J’ai rallié l’Entente à l’âge de 30 ans, j’y ai relancé ma carrière et je suis revenu en sélection nationale par la grande porte. Donc, il est vraiment impossible de trancher et choisir l’un ou l’autre.
Mais s’il faut absolument choisir…
Les deux clubs me sont très chers, j’y ai passé des moments inoubliables, alors je dirais simplement : que le meilleur gagne ! Que ce soit la JSK ou l’ESS, je serai content pour l’un ou l’autre vainqueur. De la même manière que je serai ravi de voir l’ASMO gagner, ce club où j’ai passé aussi une partie de ma vie, ou encore le MCO.
Sétif est mieux en championnat et elle aura l’avantage de recevoir…
Oui, c’est vrai que l’Entente est mieux lotie en championnat, elle a encore prouvé sa valeur à travers les deux derniers trophées africains qu’elle a remportés. Mais, comme je l’ai relevé tout à l’heure, c’est souvent Dame coupe qui choisit dans ce cas. Ce n’est parce qu’on joue à la maison ou en dehors de ses bases qu’on est assurés de passer. La JSK a l’expérience des grands rendez-vous, Sétif jouera dans son stade, j’espère qu’on verra un bon match et que le meilleur l’emportera.
Parlez-nous de votre expérience à Noisy-le-Sec…
Je suis entraîneur d’une équipe senior de Noisy-le-Sec. Je poursuis le cheminement du processus entamé en Algérie, où j’avais commencé à préparer mes diplômes d’entraîneur. J’emmagasine de l’expérience dans mon nouveau métier. On est premiers jusque-là, j’espère qu’on poursuivra dans cette voie. En tan que joueur, j’ai réalisé une carrière bien remplie, j’ambitionne désormais de réaliser un parcours avec autant de réussite en tant qu’entraîneur. On est en tout cas bien entourés par Nasser Sandjak.
Compétition (10/03/2015)
Slimane Raho, l’ex-international de la JSK et de l’ESS, n’arrive pas à trancher entre ses deux anciens clubs qui s’affrontent aujourd’hui en quarts de finale de la coupe d’Algérie. «Que le meilleur gagne !», se limite-t-il à dire.
L’ES Sétif reçoit la JS Kabylie en quarts de finale de la coupe d’Algérie, ce mardi, comment voyez-vous cette empoignade ?
Ce sera assurément une rencontre entre deux grands clubs algériens. L’ES Sétif est une équipe de coupe, la JSK aussi est habituée aux grands rendez-vous. On va assister à une partie de haut niveau. Ce n’est pas d’aujourd’hui qu’ils gagnent des titres, c’est une tradition aussi bien à Tizi Ouzou qu’à Sétif. J’ai porté le maillot des deux clubs, je suis donc bien placé pour vous dire que la JSK et l’ESS feront de leur mieux pour ne pas louper un tel rendez-vous. Malheureusement, on sait que c’est Dame coupe qui choisit son heureux élu, c’est finalement elle qui décidera du vainqueur.
Et vous, qui vous avez décidé de supporter ?
C’est difficile de faire un choix. N’oubliez pas que j’ai passé toute ma jeunesse en Kabylie. J’ai gagné beaucoup de titres avec la JSK, son public m’a adopté et j’entretiens une très bonne relation avec l’administration des Jaune et Vert, à sa tête le président Hannachi. C’est la même chose avec l’ESS. J’ai également gagné beaucoup de trophées avec Sétif, j’y ai retrouvé une seconde jeunesse. J’ai rallié l’Entente à l’âge de 30 ans, j’y ai relancé ma carrière et je suis revenu en sélection nationale par la grande porte. Donc, il est vraiment impossible de trancher et choisir l’un ou l’autre.
Mais s’il faut absolument choisir…
Les deux clubs me sont très chers, j’y ai passé des moments inoubliables, alors je dirais simplement : que le meilleur gagne ! Que ce soit la JSK ou l’ESS, je serai content pour l’un ou l’autre vainqueur. De la même manière que je serai ravi de voir l’ASMO gagner, ce club où j’ai passé aussi une partie de ma vie, ou encore le MCO.
Sétif est mieux en championnat et elle aura l’avantage de recevoir…
Oui, c’est vrai que l’Entente est mieux lotie en championnat, elle a encore prouvé sa valeur à travers les deux derniers trophées africains qu’elle a remportés. Mais, comme je l’ai relevé tout à l’heure, c’est souvent Dame coupe qui choisit dans ce cas. Ce n’est parce qu’on joue à la maison ou en dehors de ses bases qu’on est assurés de passer. La JSK a l’expérience des grands rendez-vous, Sétif jouera dans son stade, j’espère qu’on verra un bon match et que le meilleur l’emportera.
Parlez-nous de votre expérience à Noisy-le-Sec…
Je suis entraîneur d’une équipe senior de Noisy-le-Sec. Je poursuis le cheminement du processus entamé en Algérie, où j’avais commencé à préparer mes diplômes d’entraîneur. J’emmagasine de l’expérience dans mon nouveau métier. On est premiers jusque-là, j’espère qu’on poursuivra dans cette voie. En tan que joueur, j’ai réalisé une carrière bien remplie, j’ambitionne désormais de réaliser un parcours avec autant de réussite en tant qu’entraîneur. On est en tout cas bien entourés par Nasser Sandjak.
Compétition (10/03/2015)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Achiou : «Il faut comprendre la situation que traverse la JSK»
De son côté, l’ancien joueur de la JSK, Hocine Achiou, a aussi évoqué le clasico ayant mis aux prises la JSK avec MCA. Selon lui, dans la situation que traverse la JSK c’est compréhensible : «Il faut comprendre la situation que la JSK traverse depuis quelque temps. Ce n’est pas facile de perdre un joueur et de jouer pratiquement toute la saison loin de Tizi Ouzou et à huis clos. N’oubliez pas que la JSK est l’une des meilleures équipes à l’extérieur cette saison. Ce n’est qu’une crise passagère. La JSK redeviendra comme avant.»
«J’ai défendu les couleurs de cette équipe et c’est un honneur»
Hocine Achiou estime qu’il garde de bons moments de son passage à la JSK qui, selon lui, reste une grande équipe. «J’ai défendu les couleurs de cette grande équipe et c’est un honneur pour moi» a-t-il dit.
Le Buteur (31/03/2015)
De son côté, l’ancien joueur de la JSK, Hocine Achiou, a aussi évoqué le clasico ayant mis aux prises la JSK avec MCA. Selon lui, dans la situation que traverse la JSK c’est compréhensible : «Il faut comprendre la situation que la JSK traverse depuis quelque temps. Ce n’est pas facile de perdre un joueur et de jouer pratiquement toute la saison loin de Tizi Ouzou et à huis clos. N’oubliez pas que la JSK est l’une des meilleures équipes à l’extérieur cette saison. Ce n’est qu’une crise passagère. La JSK redeviendra comme avant.»
«J’ai défendu les couleurs de cette équipe et c’est un honneur»
Hocine Achiou estime qu’il garde de bons moments de son passage à la JSK qui, selon lui, reste une grande équipe. «J’ai défendu les couleurs de cette grande équipe et c’est un honneur pour moi» a-t-il dit.
Le Buteur (31/03/2015)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Kamel Abdeslam : «Je crains la relégation pour la JSK»
Kamel Abdeslam a fait partie de la prestigieuse équipe de la JSK dénommée Jumbo-Jet, qui écrasait tout sur son passage. Quand on lui demande de comparer avec les Canaris de maintenant, c’est avec peine qu’il dit : «Il n’y a pas photo !»
En tant qu’ancien brillant acteur du légendaire Jumbo-Jet, quel regard portez-vous sur la JSK actuellement ?
La différence est énorme, il n’y a vraiment aucune comparaison à faire entre les deux. Il n’y a pas photo, comme on dit. J’ai peur de voir l’équipe actuelle rétrograde en seconde division. Le manque de résultats et la pression qui en découle jouent sur le moral des joueurs, cela me donne des soucis, je crains que la relégation soit au bout cette saison.
Vous imaginez vraiment la JSK en Ligue 2 Mobilis la saison prochaine ?
D’abord, je précise que je ne le souhaite nullement. Ensuite, il faut reconnaître qu’il sera très difficile d’y échapper. Les matches qui attendent la JSK sont loin d’être une sinécure, ce sera pénible. Les Jaune et Vert sont appelés à jouer contre Sétif, l’Arba… Bref, que des équipes coriaces, ce qui ne prête pas à l’optimisme.
La JSK aura aussi à affronter le MO Béjaïa qui a le vent en poupe…
Oui, et même si la JSK reçoit durant cette rencontre, il me paraît clair que le MOB ne se laissera pas faire. Les Crabes jouent sur les deux tableaux et je suis sûr qu’ils ne lâcheront rien. J’espère que je me trompe.
N’avez-vous pas l’impression que c’est le MOB qui joue désormais le rôle d’habitude dévolu à la JSK ?
Les joueurs du MOB sont en partie issus de la région, ce n’est pas le cas de la JSK où les jeunes de la région sont marginalisés, mis sur la touche. Cela dit, j’espère de tout cœur que le MOB décroche le doublé : je suis sûr que tous les Kabyles en seront ravis même si ce n’est pas la JSK. Je souhaite aussi que les Canaris se tirent d’affaire et parviennent à éviter la relégation.
Selon vous, quelle sont les raisons du déclin de la JSK ?
C’est la gestion catastrophique qui a fait que le club est là où il se trouve. Le président réalise des recrutements qui ne répondent pas aux besoins du club. Il engage le premier joueur qu’on lui susurre à l’oreille. Lors du dernier mercato, il a pris cinq joueurs, mais personne d’entre eux ne joue. Normalement, quand vient le mercato, le joueur ciblé est recruté pour prendre sa place directement dans l’équipe et non pas gonfler le banc des remplaçants. En plus, le président accuse ses joueurs de tricherie, de combine, c’est malheureux. Il a trouvé ses boucs émissaires. C’est juste pour se disculper par rapport aux supporters. On en est là, c’est désolant.
Que faites-vous depuis que vous avez raccroché ?
Je suis commerçant à Fort-de-l’Eau et je m’occupe de ma petite famille. Avec les vétérans, on se produit tous les vendredis ; je m’entraîne trois à quatre fois par semaine, cela me permet de bien m’entretenir. Sinon, j’avoue que je n’ai pas songé à prendre une équipe, cela ne m’intéresse pas.
Compétition (13/04/2015)
Kamel Abdeslam a fait partie de la prestigieuse équipe de la JSK dénommée Jumbo-Jet, qui écrasait tout sur son passage. Quand on lui demande de comparer avec les Canaris de maintenant, c’est avec peine qu’il dit : «Il n’y a pas photo !»
En tant qu’ancien brillant acteur du légendaire Jumbo-Jet, quel regard portez-vous sur la JSK actuellement ?
La différence est énorme, il n’y a vraiment aucune comparaison à faire entre les deux. Il n’y a pas photo, comme on dit. J’ai peur de voir l’équipe actuelle rétrograde en seconde division. Le manque de résultats et la pression qui en découle jouent sur le moral des joueurs, cela me donne des soucis, je crains que la relégation soit au bout cette saison.
Vous imaginez vraiment la JSK en Ligue 2 Mobilis la saison prochaine ?
D’abord, je précise que je ne le souhaite nullement. Ensuite, il faut reconnaître qu’il sera très difficile d’y échapper. Les matches qui attendent la JSK sont loin d’être une sinécure, ce sera pénible. Les Jaune et Vert sont appelés à jouer contre Sétif, l’Arba… Bref, que des équipes coriaces, ce qui ne prête pas à l’optimisme.
La JSK aura aussi à affronter le MO Béjaïa qui a le vent en poupe…
Oui, et même si la JSK reçoit durant cette rencontre, il me paraît clair que le MOB ne se laissera pas faire. Les Crabes jouent sur les deux tableaux et je suis sûr qu’ils ne lâcheront rien. J’espère que je me trompe.
N’avez-vous pas l’impression que c’est le MOB qui joue désormais le rôle d’habitude dévolu à la JSK ?
Les joueurs du MOB sont en partie issus de la région, ce n’est pas le cas de la JSK où les jeunes de la région sont marginalisés, mis sur la touche. Cela dit, j’espère de tout cœur que le MOB décroche le doublé : je suis sûr que tous les Kabyles en seront ravis même si ce n’est pas la JSK. Je souhaite aussi que les Canaris se tirent d’affaire et parviennent à éviter la relégation.
Selon vous, quelle sont les raisons du déclin de la JSK ?
C’est la gestion catastrophique qui a fait que le club est là où il se trouve. Le président réalise des recrutements qui ne répondent pas aux besoins du club. Il engage le premier joueur qu’on lui susurre à l’oreille. Lors du dernier mercato, il a pris cinq joueurs, mais personne d’entre eux ne joue. Normalement, quand vient le mercato, le joueur ciblé est recruté pour prendre sa place directement dans l’équipe et non pas gonfler le banc des remplaçants. En plus, le président accuse ses joueurs de tricherie, de combine, c’est malheureux. Il a trouvé ses boucs émissaires. C’est juste pour se disculper par rapport aux supporters. On en est là, c’est désolant.
Que faites-vous depuis que vous avez raccroché ?
Je suis commerçant à Fort-de-l’Eau et je m’occupe de ma petite famille. Avec les vétérans, on se produit tous les vendredis ; je m’entraîne trois à quatre fois par semaine, cela me permet de bien m’entretenir. Sinon, j’avoue que je n’ai pas songé à prendre une équipe, cela ne m’intéresse pas.
Compétition (13/04/2015)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Hommage à Mohamed Lounes Madiou au stade Oukil Ramdane
En hommage à Monsieur Mohamed Lounes Madiou (100 ans !), premier président de la JSK après l’indépendance, une rencontre amicale aura lieu ce Samedi 9 mai 2015 à partir de 10h au stade mythique d’Oukil Ramdane à Tizi-Ouzou.
Cette rencontre verra la présence des anciens joueurs de la JSK notamment ceux des années 70/80. Le public est cordialement invité à marquer de sa présence cet évènement en signe de reconnaissance à ce grand monsieur qui a marqué l’histoire du club kabyle en étant un des fondateurs de la JSK.
Rédaction
En hommage à Monsieur Mohamed Lounes Madiou (100 ans !), premier président de la JSK après l’indépendance, une rencontre amicale aura lieu ce Samedi 9 mai 2015 à partir de 10h au stade mythique d’Oukil Ramdane à Tizi-Ouzou.
Cette rencontre verra la présence des anciens joueurs de la JSK notamment ceux des années 70/80. Le public est cordialement invité à marquer de sa présence cet évènement en signe de reconnaissance à ce grand monsieur qui a marqué l’histoire du club kabyle en étant un des fondateurs de la JSK.
Rédaction
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Ancien président de la JSK et bientôt centenaire
Mohamed Lounes Madiou honoré hier à Tizi-Ouzou
La direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tizi-Ouzou a rendu un vibrant hommage, hier, à l’ancien secrétaire général et président de la jeunesse sportive de Kabylie ,Mohamed Lounes Madiou, à la salle des fêtes Bareche, en présence de membres de sa famille, d’anciens de la JSK (joueurs et cadres dirigeants), de supporters du club et du directeur local de la jeunesse et des sports, M. Abderrahmane Iltache. La cérémonie hommage à M. Mohamed Lounes Madiou, qui n’est pas à présenter notamment aux férus de sport et particulièrement des Canaris, fut un moment de pur bonheur pour les admirateurs de ceux qui ont fait les beaux jours de ce club qui n’a jamais connu la relégation. Ce digne fils de la Haute ville, fut secrétaire général de la JSK, de sa création en 1946 jusqu’à 1951, dirigeant et conseiller du président du club de 1951 à 1956 et pour finir ce prestigieux parcours, il sera élu président du comité directeur de la JSK de 1962 à 1965 après l’indépendance. A cette occasion, un documentaire photos sur le parcours en or de M. Madiou au tout début de l’aventure JSK a été présenté par un autre ancien de la JSK, en l’occurrence M. Mustapha Rafai, qui dira : «En plus de son travail de secrétaire général à la JSK, M. Madiou animait avec les entraîneurs les rencontres et les causeries avec les jeunes athlètes». Il ajoutera : «Sa mémoire phénoménale quant aux faits relatifs à l’histoire de la JSK en fait un véritable monument et source inépuisable où viennent s’abreuver tous les fervents admirateurs de la JSK». M. Madiou a tenu à prendre la parole non sans difficulté en raison de son âge avancé, au seuil de ses 100 ans qu’il fêtera le 31 août 2015. Il déclarera : «Je faisais partie d’un mouvement citoyen à l’origine et nous étions uniquement citoyens et voulions prouver que notre jeunesse était capable de produire des choses merveilleuses. Cette jeunesse il faut en prendre soin, l’entourer et la propulser car elle mérite énormément, elle mérite beaucoup mieux que ça !». Les membres de l’association des anciens scouts musulmans ont quant à eux tenu à rendre hommage à M. Madiou, à leur façon, en lui remettant une revue de la cérémonie qu’ils ont organisée au niveau de leur siège, y a quelques mois, en l’honneur des anciens de la JSK dont Madiou fait partie. M. Abdelaziz Cherrak, ancien joueur de la JSK, dira : «C’est un homme droit, c’est grâce à lui et à Rabah Mohammedi que la JSK a pu tenir. Ils ont toujours lutté pour que la JSK soit l’un des premiers et meilleurs clubs…». M. Iltache déclarera à son tour : «M. Madiou est un grand Monsieur du football algérien, il est la mémoire écrite et parlée de la JSK». Il ajoutera : «Il est le seul à détenir l’ensemble des informations de ce que fut la JSK et nous avons voulu l’honorer avant qu’il ne parte».
DDK (10/05/2015)
Mohamed Lounes Madiou honoré hier à Tizi-Ouzou
La direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tizi-Ouzou a rendu un vibrant hommage, hier, à l’ancien secrétaire général et président de la jeunesse sportive de Kabylie ,Mohamed Lounes Madiou, à la salle des fêtes Bareche, en présence de membres de sa famille, d’anciens de la JSK (joueurs et cadres dirigeants), de supporters du club et du directeur local de la jeunesse et des sports, M. Abderrahmane Iltache. La cérémonie hommage à M. Mohamed Lounes Madiou, qui n’est pas à présenter notamment aux férus de sport et particulièrement des Canaris, fut un moment de pur bonheur pour les admirateurs de ceux qui ont fait les beaux jours de ce club qui n’a jamais connu la relégation. Ce digne fils de la Haute ville, fut secrétaire général de la JSK, de sa création en 1946 jusqu’à 1951, dirigeant et conseiller du président du club de 1951 à 1956 et pour finir ce prestigieux parcours, il sera élu président du comité directeur de la JSK de 1962 à 1965 après l’indépendance. A cette occasion, un documentaire photos sur le parcours en or de M. Madiou au tout début de l’aventure JSK a été présenté par un autre ancien de la JSK, en l’occurrence M. Mustapha Rafai, qui dira : «En plus de son travail de secrétaire général à la JSK, M. Madiou animait avec les entraîneurs les rencontres et les causeries avec les jeunes athlètes». Il ajoutera : «Sa mémoire phénoménale quant aux faits relatifs à l’histoire de la JSK en fait un véritable monument et source inépuisable où viennent s’abreuver tous les fervents admirateurs de la JSK». M. Madiou a tenu à prendre la parole non sans difficulté en raison de son âge avancé, au seuil de ses 100 ans qu’il fêtera le 31 août 2015. Il déclarera : «Je faisais partie d’un mouvement citoyen à l’origine et nous étions uniquement citoyens et voulions prouver que notre jeunesse était capable de produire des choses merveilleuses. Cette jeunesse il faut en prendre soin, l’entourer et la propulser car elle mérite énormément, elle mérite beaucoup mieux que ça !». Les membres de l’association des anciens scouts musulmans ont quant à eux tenu à rendre hommage à M. Madiou, à leur façon, en lui remettant une revue de la cérémonie qu’ils ont organisée au niveau de leur siège, y a quelques mois, en l’honneur des anciens de la JSK dont Madiou fait partie. M. Abdelaziz Cherrak, ancien joueur de la JSK, dira : «C’est un homme droit, c’est grâce à lui et à Rabah Mohammedi que la JSK a pu tenir. Ils ont toujours lutté pour que la JSK soit l’un des premiers et meilleurs clubs…». M. Iltache déclarera à son tour : «M. Madiou est un grand Monsieur du football algérien, il est la mémoire écrite et parlée de la JSK». Il ajoutera : «Il est le seul à détenir l’ensemble des informations de ce que fut la JSK et nous avons voulu l’honorer avant qu’il ne parte».
DDK (10/05/2015)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Bensaïd : «Hannachi a beaucoup donné à la JSK mais s’il faut qu’il parte pour que celle-ci retrouve son lustre d’antan, il n’a qu’à le faire»
Suite à une saison passée avec la formation d’Al Hadjar, l’attaquant Adlen Bensaïd a décidé de raccrocher après 16 ans de carrière. Flamboyant durant son parcoiurs, le natif d’Annaba que nous avons contacté hier matin est revenu sur sa carrière footballistique et les deux années passées à la JSK où il a remporté un championnat sous la houlette de Moussa Saïb. Ainsi, il a donné son avis sur la situation critique que les Canaris traversent depuis l’entame de la saison. Entretien !
Bonsoir Adlen et merci d’avoir accepté de répondre à nos questions…
Il n’y a pas de souci, je suis flatté, du moment que vous avez pensé à moi. Je suis prêt à répondre à toutes vos questions.
Vous vous êtes éclipsez de la scène sportive, que faites-vous à l’heure actuelle ?
Effectivement, j’ai pris un peu de recul par rapport aux médias. La saison écoulée, j’ai défendu le maillot de la formation d’El Hadjar avant de raccrocher cette année.
Pourquoi avez-vous pris une telle décision à l’âge de 34 ans alors que vous êtes capables de poursuivre l’aventure pour une ou deux années ?
Je suis entièrement d’accord avec vous, j’aurai pu poursuivre l’aventure en optant pour une autre équipe de Ligues 1 et 2 Mobilis, car le niveau n’est pas fort depuis quelques années, mais j’ai préféré mettre fin à ma carrière à cause des multiples blessures au genou. Je n’en peux plus. C’était préférable pour moi de raccrocher.
Et que faites-vous de bon en ce moment ?
Une fois que j’ai arrêté le football, j’ai entamé les formations pour obtenir mon diplôme d’entraîneur. Après 16 ans de carrière, il m’est évident de rester dans le domaine sportif et, pourquoi pas, devenir entraîneur à l’avenir. Toutefois, je m’occupe aussi de mon commerce. Comme vous savez, la carrière d’un joueur est courte et il faut savoir la gérer.
On vous a contacté pour prendre de vos nouvelles et pour répondre à nos questions concernant votre passage à la JSK. Qu’avez-vous à dire là-dessus ?
Ah la JSK ! J’ai joué deux saisons dans cette grande équipe et croyez-moi, c’était la plus belle période de toute ma carrière. Certes, j’ai passé des moments inoubliables avec plusieurs clubs, mais pas comme à la JSK. C’est un honneur pour moi d’avoir joué dans cette grande équipe. La JSK, c’est du lourd mon frère !
Vous avez signé au sein de cette équipe lors de la saison 2007-2008 et vous avez remporté le championnat sous l’ère Moussa Saïb. Parlez-nous de cette période ?
C’était la grande JSK ! Je me souviens comme si c’était aujourd’hui. Nous avions une très grande équipe avec des joueurs talentueux, pétris de qualité. Même l’entraîneur de l’époque, Moussa Saïb, était pour beaucoup dans ce titre. C’était magique ! On faisait peur à nos adversaires et on était tout le temps confiants de gagner.
Lors de votre deuxième saison, vous vous êtes classés deuxième. Comment se fait-il que vous ayez laissé filer le titre pour l’Entente ?
Cette année-là, c’était notre pire départ. Je crois que nous avons même été classé dernier au classement avant de revenir en force par la suite. Je me rappelle que c’était Moldovane, le coach d’alors, avant qu’il ne soit limogé et remplacé par Ifticen. Ce dernier n’a pas aussi trop tardé. Et avec l’arrivée de Lang, la JSK a retrouvé sa vitesse de croisière. Nous avons terminé la saison à la deuxième place et on aurait pu remporter le titre si ce n’était pas le match nul que nous avons concédé à Al Khroub devant l’ASK.
Et votre départ de la JSK est-il dû à quoi ?
Vous savez, j’allais me marier, donc j’ai opté pour une équipe qui m’est proche de ma famille. Aujourd’hui, je regrette cette décision. Ma plus grande bêtise, c’était de quitter la JSK lorsque j’avais la possibilité de rester plus longtemps.
Puisqu’on parle des joueurs que vous avez fréquentés à cette époque, comment était l’ambiance au sein du groupe ?
L’ambiance a toujours été au top au sein du groupe. Nous étions unis et solidaires. Même les joueurs avaient de la qualité, à l’image de Nabil Hemani, que Dieu ait son âme.
Comment vous avez appris son décès ?
Croyez-moi, je n’arrive toujours pas à le croire. Deux mois avant son décès, je l’ai rencontré à Annaba et nous avons discuté sur tout. Quelque temps plus tard, j’ai appris cette mauvaise nouvelle. Nabil était un homme avec un cœur très grand. Que Dieu ait son âme !
A cet époque, la JSK renfermait un joueur que tout le monde considérait comme étant le meilleur du championnat, Wassiou en l’occurrence…
Ah ! Vous m’avez rappelé les bons souvenirs. Avant de signer à la JSK, j’entendais parler de ce joueur et de ses qualités, mais lorsque j’ai joué à ses côtés, j’ai compris beaucoup de chose. Wassiou est le meilleur africain qui s’est produit en Algérie. Il avait les qualités pour jouer dans n’importe quel club européen. C’est un plaisir de s’entraîner à ses côtés. Malheureusement, il avait des problèmes et quand il partait chez lui, il ne revenait pas à temps. C’est vraiment dommage, car la JSK n’a pas bénéficié de ses qualités. Il y a aussi un autre joueur que j’admire beaucoup.
Lequel ?
De Tayeb Maroci. C’est un excellent joueur qui renferme beaucoup de qualité. Si ce n’était pas la blessure, Tayeb aurait décroché un contrat pro très facilement.
Que pensez-vous de la JSK de ces dernières années ?
Le football a changé depuis quelques années et la JSK n’est plus la même. Certes, le club a remporté une Coupe d’Algérie, mais c’est insuffisant pour une grande équipe comme la JSK. Parlant de cette année, la mort d’Ebossé a tout basculé et croyez-moi, ce n’est pas facile de jouer 23 matchs en dehors de Tizi Ouzou et à huis clos. Comme l’USMA, avec ses stars, elle joue la relégation et va affronter l’ASO dans un match de la dernière chance.
Les supporters critiquent la gestion du président Hannachi qui, selon eux, a conduit le club vers la débandade. Qu’en pensez-vous ?
Tout d’abord, il faut reconnaître que Hannachi a beaucoup donné à la JSK ; je me souviens qu’il pleurait quand on perdait des matchs. Mais je crois qu’il est temps pour lui de partir. Il a beaucoup donné au club mais si les anciens qui se réunissent à chaque fois estiment qu’il doit partir, il n’a qu’à le faire. Je voudrais ajouter quelque chose.
Allez-y…
Si Hannachi décide de partir, il ne doit pas laisser le club d’un jour à un autre. Il doit apporter sans savoir-faire pendant quelque temps, avant de se retirer définitivement.
Les anciens joueurs ont créé un comité de sauvegarde de la JSK. Votre avis sur cette initiative…
Les anciens savent ce qu’ils font et leur acte ne profite qu’à la JSK. Je crois qu’ils doivent fixer un rendez-vous à Hannachi pour engager des discussions et essayer de trouver une solution. C’est pour l’intérêt du club. A mon avis, ce genre de décisions peut perturber le club et le recrutement.
Etes-vous au courant que la voiture du président a été saccagée après le match face à l’USMH ?
Oui, j’ai appris cette information, mais je pense qu’il ne faut pas en arriver là. Basta la violence ! Il faut savoir réclamer nos droits pacifiquement. Ce n’est pas en utilisant la force que Hannachi partira.
On vous laisse le soin de conclure…
Je saisi cette occasion pour saluer les supporters de la JSK que j’admire beaucoup. La Kabylie et Tizi Ouzou me manquent énormément. J’ai connu des hommes lors de mon passage dans ce club. J’espère de tout mon cœur que l’équipe retrouve son lustre d’antan et dominer à nouveau le championnat. La JSK est un symbole, il faut la préserver. Toutefois, je tiens à dire que l’équipe du Djurdjura aura besoin de deux ou trois leaders pour booster les joueurs. Je me rappelle que le club possédait les Belkaïd, Bendahmane, Zafour et Raho. C’est dernières années, cette tradition a disparu.
Le Buteur (27/05/2015)
Suite à une saison passée avec la formation d’Al Hadjar, l’attaquant Adlen Bensaïd a décidé de raccrocher après 16 ans de carrière. Flamboyant durant son parcoiurs, le natif d’Annaba que nous avons contacté hier matin est revenu sur sa carrière footballistique et les deux années passées à la JSK où il a remporté un championnat sous la houlette de Moussa Saïb. Ainsi, il a donné son avis sur la situation critique que les Canaris traversent depuis l’entame de la saison. Entretien !
Bonsoir Adlen et merci d’avoir accepté de répondre à nos questions…
Il n’y a pas de souci, je suis flatté, du moment que vous avez pensé à moi. Je suis prêt à répondre à toutes vos questions.
Vous vous êtes éclipsez de la scène sportive, que faites-vous à l’heure actuelle ?
Effectivement, j’ai pris un peu de recul par rapport aux médias. La saison écoulée, j’ai défendu le maillot de la formation d’El Hadjar avant de raccrocher cette année.
Pourquoi avez-vous pris une telle décision à l’âge de 34 ans alors que vous êtes capables de poursuivre l’aventure pour une ou deux années ?
Je suis entièrement d’accord avec vous, j’aurai pu poursuivre l’aventure en optant pour une autre équipe de Ligues 1 et 2 Mobilis, car le niveau n’est pas fort depuis quelques années, mais j’ai préféré mettre fin à ma carrière à cause des multiples blessures au genou. Je n’en peux plus. C’était préférable pour moi de raccrocher.
Et que faites-vous de bon en ce moment ?
Une fois que j’ai arrêté le football, j’ai entamé les formations pour obtenir mon diplôme d’entraîneur. Après 16 ans de carrière, il m’est évident de rester dans le domaine sportif et, pourquoi pas, devenir entraîneur à l’avenir. Toutefois, je m’occupe aussi de mon commerce. Comme vous savez, la carrière d’un joueur est courte et il faut savoir la gérer.
On vous a contacté pour prendre de vos nouvelles et pour répondre à nos questions concernant votre passage à la JSK. Qu’avez-vous à dire là-dessus ?
Ah la JSK ! J’ai joué deux saisons dans cette grande équipe et croyez-moi, c’était la plus belle période de toute ma carrière. Certes, j’ai passé des moments inoubliables avec plusieurs clubs, mais pas comme à la JSK. C’est un honneur pour moi d’avoir joué dans cette grande équipe. La JSK, c’est du lourd mon frère !
Vous avez signé au sein de cette équipe lors de la saison 2007-2008 et vous avez remporté le championnat sous l’ère Moussa Saïb. Parlez-nous de cette période ?
C’était la grande JSK ! Je me souviens comme si c’était aujourd’hui. Nous avions une très grande équipe avec des joueurs talentueux, pétris de qualité. Même l’entraîneur de l’époque, Moussa Saïb, était pour beaucoup dans ce titre. C’était magique ! On faisait peur à nos adversaires et on était tout le temps confiants de gagner.
Lors de votre deuxième saison, vous vous êtes classés deuxième. Comment se fait-il que vous ayez laissé filer le titre pour l’Entente ?
Cette année-là, c’était notre pire départ. Je crois que nous avons même été classé dernier au classement avant de revenir en force par la suite. Je me rappelle que c’était Moldovane, le coach d’alors, avant qu’il ne soit limogé et remplacé par Ifticen. Ce dernier n’a pas aussi trop tardé. Et avec l’arrivée de Lang, la JSK a retrouvé sa vitesse de croisière. Nous avons terminé la saison à la deuxième place et on aurait pu remporter le titre si ce n’était pas le match nul que nous avons concédé à Al Khroub devant l’ASK.
Et votre départ de la JSK est-il dû à quoi ?
Vous savez, j’allais me marier, donc j’ai opté pour une équipe qui m’est proche de ma famille. Aujourd’hui, je regrette cette décision. Ma plus grande bêtise, c’était de quitter la JSK lorsque j’avais la possibilité de rester plus longtemps.
Puisqu’on parle des joueurs que vous avez fréquentés à cette époque, comment était l’ambiance au sein du groupe ?
L’ambiance a toujours été au top au sein du groupe. Nous étions unis et solidaires. Même les joueurs avaient de la qualité, à l’image de Nabil Hemani, que Dieu ait son âme.
Comment vous avez appris son décès ?
Croyez-moi, je n’arrive toujours pas à le croire. Deux mois avant son décès, je l’ai rencontré à Annaba et nous avons discuté sur tout. Quelque temps plus tard, j’ai appris cette mauvaise nouvelle. Nabil était un homme avec un cœur très grand. Que Dieu ait son âme !
A cet époque, la JSK renfermait un joueur que tout le monde considérait comme étant le meilleur du championnat, Wassiou en l’occurrence…
Ah ! Vous m’avez rappelé les bons souvenirs. Avant de signer à la JSK, j’entendais parler de ce joueur et de ses qualités, mais lorsque j’ai joué à ses côtés, j’ai compris beaucoup de chose. Wassiou est le meilleur africain qui s’est produit en Algérie. Il avait les qualités pour jouer dans n’importe quel club européen. C’est un plaisir de s’entraîner à ses côtés. Malheureusement, il avait des problèmes et quand il partait chez lui, il ne revenait pas à temps. C’est vraiment dommage, car la JSK n’a pas bénéficié de ses qualités. Il y a aussi un autre joueur que j’admire beaucoup.
Lequel ?
De Tayeb Maroci. C’est un excellent joueur qui renferme beaucoup de qualité. Si ce n’était pas la blessure, Tayeb aurait décroché un contrat pro très facilement.
Que pensez-vous de la JSK de ces dernières années ?
Le football a changé depuis quelques années et la JSK n’est plus la même. Certes, le club a remporté une Coupe d’Algérie, mais c’est insuffisant pour une grande équipe comme la JSK. Parlant de cette année, la mort d’Ebossé a tout basculé et croyez-moi, ce n’est pas facile de jouer 23 matchs en dehors de Tizi Ouzou et à huis clos. Comme l’USMA, avec ses stars, elle joue la relégation et va affronter l’ASO dans un match de la dernière chance.
Les supporters critiquent la gestion du président Hannachi qui, selon eux, a conduit le club vers la débandade. Qu’en pensez-vous ?
Tout d’abord, il faut reconnaître que Hannachi a beaucoup donné à la JSK ; je me souviens qu’il pleurait quand on perdait des matchs. Mais je crois qu’il est temps pour lui de partir. Il a beaucoup donné au club mais si les anciens qui se réunissent à chaque fois estiment qu’il doit partir, il n’a qu’à le faire. Je voudrais ajouter quelque chose.
Allez-y…
Si Hannachi décide de partir, il ne doit pas laisser le club d’un jour à un autre. Il doit apporter sans savoir-faire pendant quelque temps, avant de se retirer définitivement.
Les anciens joueurs ont créé un comité de sauvegarde de la JSK. Votre avis sur cette initiative…
Les anciens savent ce qu’ils font et leur acte ne profite qu’à la JSK. Je crois qu’ils doivent fixer un rendez-vous à Hannachi pour engager des discussions et essayer de trouver une solution. C’est pour l’intérêt du club. A mon avis, ce genre de décisions peut perturber le club et le recrutement.
Etes-vous au courant que la voiture du président a été saccagée après le match face à l’USMH ?
Oui, j’ai appris cette information, mais je pense qu’il ne faut pas en arriver là. Basta la violence ! Il faut savoir réclamer nos droits pacifiquement. Ce n’est pas en utilisant la force que Hannachi partira.
On vous laisse le soin de conclure…
Je saisi cette occasion pour saluer les supporters de la JSK que j’admire beaucoup. La Kabylie et Tizi Ouzou me manquent énormément. J’ai connu des hommes lors de mon passage dans ce club. J’espère de tout mon cœur que l’équipe retrouve son lustre d’antan et dominer à nouveau le championnat. La JSK est un symbole, il faut la préserver. Toutefois, je tiens à dire que l’équipe du Djurdjura aura besoin de deux ou trois leaders pour booster les joueurs. Je me rappelle que le club possédait les Belkaïd, Bendahmane, Zafour et Raho. C’est dernières années, cette tradition a disparu.
Le Buteur (27/05/2015)
Re: Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)
Dabo : «Le Ramadhan ne m'a jamais empêché de jouer au foot»
Cheikh Omar Dabo, l’ancien attaquant malien de la JS Kabylie, a mis un terme à sa carrière de footballeur. Il songe désormais à sauter la barrière pour devenir entraîneur. Entre-temps, il nous donne son avis sur le Ramadhan et le football.
Comment vivez-vous le foot durant le Ramadan ?
Très bien, surtout maintenant que j'ai raccroché. Je ne joue plus au foot, donc cela va beaucoup mieux avec le mois sacré. Cela étant dit, je le fais depuis l'âge de 12-13 ans. Ramadhan ne m'a jamais empêché de jouer au foot. Il faut dire que c'est une demande d’efforts physiques intenses et que ce n'est vraiment pas facile. Je dois néanmoins ajouter que tout est une question de foi.
Comment ça se passait en Algérie, lorsque vous étiez à la JSK ?
En Algérie, la chance qu'on a déjà, c'est que tout le monde fait carême. Donc, c'est pareil pour tous les joueurs. Après, tout se passe dans la tête : le plus fort continuera de tout supporter et de jouer au foot. En revanche, c'est différent en France.
C'est-à-dire ?
Les entraîneurs essayaient d'alléger l'entraînement des joueurs musulmans qui font le Ramadhan afin qu'ils puissent supporter la chose. Après, il faut savoir gérer durant le match parce que l'adversaire ne va pas vous ménager parce que vous faites carême. Vous êtes obligés de jouer au foot. On joue comme on peut, en fait.
Vous n'avez jamais eu de soucis à cause du Ramadhan ?
Personnellement, non. Je n'ai jamais eu de soucis avec mon coach. J'ai toujours eu des entraîneurs qui étaient compréhensifs. Même si cela les embêtait un peu, il faut le dire. On n'a pas la même religion et ce n'était pas évident. Mais j'ai toujours fait mon Ramadhan, cela ne m'a jamais empêché de jouer au foot.
Y a-t-il une anecdote que vous pourriez raconter à ce sujet ?
Non, pas en ce qui me concerne. S'agissant de mes équipiers, c'est aussi pareil, je n'en ai aucune à vous relater. Du moins, pas à ma connaissance. Je peux peut-être parler des matches livrés en Algérie, face à des adversaires qui avaient deux ou trois joueurs chrétiens. Ils ne jeûnaient pas, mais cela ne nous empêchait pas de les affronter et de jouer au foot contre eux. Sinon, je peux vous dire que je ne suis pas près d'oublier l'ambiance en dehors du foot en Algérie. J'ai vu ce que c'était au Maroc, aux Émirats arabes unis et en Algérie, je peux vous assurer qu'il n'y a pas photo par rapport à l'Algérie.
Ça vous a marqué à ce point ?
L'Algérie, il n'y a rien qui lui soit semblable. Ce que j'ai connu en Algérie, je ne l'ai jamais connu ailleurs. J'ai tout connu en Algérie, je l'ai toujours dit.
Que comptez-vous faire maintenant que vous avez raccroché les crampons ?
Là, je vais peut-être intégrer le management. Après, mon souhait est de devenir entraîneur, un jour.
Compétition (23/06/2015)
Cheikh Omar Dabo, l’ancien attaquant malien de la JS Kabylie, a mis un terme à sa carrière de footballeur. Il songe désormais à sauter la barrière pour devenir entraîneur. Entre-temps, il nous donne son avis sur le Ramadhan et le football.
Comment vivez-vous le foot durant le Ramadan ?
Très bien, surtout maintenant que j'ai raccroché. Je ne joue plus au foot, donc cela va beaucoup mieux avec le mois sacré. Cela étant dit, je le fais depuis l'âge de 12-13 ans. Ramadhan ne m'a jamais empêché de jouer au foot. Il faut dire que c'est une demande d’efforts physiques intenses et que ce n'est vraiment pas facile. Je dois néanmoins ajouter que tout est une question de foi.
Comment ça se passait en Algérie, lorsque vous étiez à la JSK ?
En Algérie, la chance qu'on a déjà, c'est que tout le monde fait carême. Donc, c'est pareil pour tous les joueurs. Après, tout se passe dans la tête : le plus fort continuera de tout supporter et de jouer au foot. En revanche, c'est différent en France.
C'est-à-dire ?
Les entraîneurs essayaient d'alléger l'entraînement des joueurs musulmans qui font le Ramadhan afin qu'ils puissent supporter la chose. Après, il faut savoir gérer durant le match parce que l'adversaire ne va pas vous ménager parce que vous faites carême. Vous êtes obligés de jouer au foot. On joue comme on peut, en fait.
Vous n'avez jamais eu de soucis à cause du Ramadhan ?
Personnellement, non. Je n'ai jamais eu de soucis avec mon coach. J'ai toujours eu des entraîneurs qui étaient compréhensifs. Même si cela les embêtait un peu, il faut le dire. On n'a pas la même religion et ce n'était pas évident. Mais j'ai toujours fait mon Ramadhan, cela ne m'a jamais empêché de jouer au foot.
Y a-t-il une anecdote que vous pourriez raconter à ce sujet ?
Non, pas en ce qui me concerne. S'agissant de mes équipiers, c'est aussi pareil, je n'en ai aucune à vous relater. Du moins, pas à ma connaissance. Je peux peut-être parler des matches livrés en Algérie, face à des adversaires qui avaient deux ou trois joueurs chrétiens. Ils ne jeûnaient pas, mais cela ne nous empêchait pas de les affronter et de jouer au foot contre eux. Sinon, je peux vous dire que je ne suis pas près d'oublier l'ambiance en dehors du foot en Algérie. J'ai vu ce que c'était au Maroc, aux Émirats arabes unis et en Algérie, je peux vous assurer qu'il n'y a pas photo par rapport à l'Algérie.
Ça vous a marqué à ce point ?
L'Algérie, il n'y a rien qui lui soit semblable. Ce que j'ai connu en Algérie, je ne l'ai jamais connu ailleurs. J'ai tout connu en Algérie, je l'ai toujours dit.
Que comptez-vous faire maintenant que vous avez raccroché les crampons ?
Là, je vais peut-être intégrer le management. Après, mon souhait est de devenir entraîneur, un jour.
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