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Ricardo va mieux



L'état de santé de Ricardo, l'entraîneur brésilien de Vasco de Gama, s'est amélioré mardi, dix jours après un accident vasculaire cérébral qui avait contraint à le placer en coma artificiel, ont annoncé ses médecins.

Les derniers examens, mardi matin, ont montré "une résorption complète" de l'hématome cérébral, ont annoncé les médecins de l'hôpital Pasteur de Rio de Janeiro dans un communiqué.

Son état clinique et neurologique est "stable", mais il est maintenu "sous soins intensifs" et les médecins entament un retrait "graduel" de l'assistance respiratoire. Seuls les membres de sa famille sont autorisés à lui rendre visite.

Ricardo avait été victime d'un AVC le 28 août vers la fin du match que Vasco de Gama disputait contre le Flamengo.

Né en 1964 à Rio de Janeiro, Ricardo a joué pour trois clubs (Fluminense, Paris Saint-Germain, Benfica Lisbonne) et a été à 48 reprises stoppeur de l'équipe nationale.

Il est devenu entraîneur à partir de la saison 1996-97 en France, au Paris SG, qu'il a conduit en finale de l'ancienne Coupe des Coupes (1997) perdue contre Barcelone.

Parti ensuite entraîner au Brésil, il est revenu en France à Bordeaux (2005-2007) et à l'AS Monaco (2007-2009), avant de retourner à nouveau dans son pays au Sao Paulo FC, et au Vasco de Gama.

Fifa.com (07/09/2011)

Constantini partira fin 2011



L'entraîneur de l'équipe nationale autrichienne Dietmar Constantini partira fin 2011, à l'issue de son contrat qui ne sera pas renouvelé, a annoncé mercredi le président de la fédération autrichienne de football (ÖFB), Leo Windtner.

Les rumeurs de démission ou de limogeage pur et simple allaient bon train après le match nul mardi soir à domicile contre la Turquie (0-0), qui a anéanti toute chance pour les Autrichiens de se qualifier pour l'Euro-2012.

"J'espère que le prochain entraîneur passera les qualifications car je pense que l'équipe va encore progresser", a déclaré Dietmar Constantini, présent à la conférence de presse.

Le Tyrolien de 56 ans avait fait part de son intention d'occuper ses fonctions jusqu'à la fin de son contrat en décembre et d'encadrer l'équipe pour les deux derniers matches des qualifications, en Azerbaïdjan et au Kazakhstan, les 7 et 11 octobre.

Depuis qu'il a pris son poste en mars 2009, "Didi" Constantini a enregistré un maigre bilan de 7 victoires et 13 défaites en 23 matches.

L'Autriche n'a plus réussi à se qualifier pour une phase finale de Coupe du monde ou de Coupe d'Europe depuis le Mondial en France en 1998 et pointe à la 68e place mondiale du classement de la FIFA.

L'ÖFB a indiqué vouloir trouver un nouvel entraîneur d'ici novembre.

Fifa.com (07/09/2011)

Capello prêt à changer de cadres



Le sélectionneur de l'équipe d'Angleterre, Fabio Capello, se prépare à se séparer de joueurs cadres trop âgés, convaincu que plusieurs éléments de son groupe sont "effrayés" par plusieurs échecs, selon plusieurs journaux.

Une épée de Damoclès est suspendu sur la tête de Frank Lampard, James Milner, Rio Ferdinand et Gareth Barry.

L'Angleterre n'est plus qu'à un point de la qualification pour l'Euro-2012 après sa victoire peu convaincante (1-0), mardi à Wembley, devant le pays de Galles.

Capello, cité par plusieurs journaux, affirme se plaindre de la préparation de ses joueurs juste avant le match et après les avoir étudiés, il prédisait leur performance médiocre.

"Quand je vais sur le terrain avant le match, j'aime voir l'échauffement. Souvent, dans ma carrière, cela m'a permis de comprendre beaucoup de choses", a expliqué le technicien italien.

Le sélectionneur assure avoir tenté de remonter ses joueurs à leur retour au vestiaire. "Je leur ai parlé mais il était impossible de changer les choses que j'avais vues. Impossible", a-t-il affirmé.

Capello a expliqué qu'il avait essayé de comprendre pourquoi l'Angleterre n'avait pas pu se maintenir à un certain niveau de performance pendant 90 minutes: "Parfois, c'est incroyable. J'ai déjà dit par le passé, comme manageur, comme joueur, qu'il y a des fois où je n'ai jamais compris ce qui s'était vraiment passé".

"Nous avons bien joué 20 minutes. Pourquoi ne pouvons-nous pas le faire (pendant toute la partie)? Je ne comprends pas".

Bien que Capello n'ait pas cité le nom de joueurs sur la sellette, plusieurs journaux parlent du duo de Manchester City, Barry et Milner, ainsi que de Lampard et, peut-être, Ferdinand.

Fifa.com (08/09/2011)

Monténégro : Kranjcar démis de ses fonctions



Le sélectionneur croate de l'équipe nationale du Monténégro Zlatko Kranjcar a été licencié après des mauvais résultats dans les qualifications pour l'Euro 2012, a annoncé jeudi la Fédération de football monténégrine.

"Le Comité exécutif de la Fédération de football monténégrine a décidé à l'unanimité de licencier Zlatko Kranjcar du poste de sélectionneur de l'équipe nationale", a déclaré aux journalistes le président de la fédération, Dejan Savicevic.

Kranjcar sera remplacé par Branko Brnovic qui avait été son adjoint jusqu'à présent, a ajouté M. Savicevic.

Cette décision a été prise en raison de mauvais résultats dans les deux derniers matchs de l'équipe nationale, ainsi que de la mauvaise ambiance en son sein, a précisé M. Savicevic.

Le Monténégro a perdu il y a une semaine son match retour contre le Pays de Galles (2 à 1), après avoir gagné l'aller 1 à 0, et s'était également incliné en amical contre l'Albanie à Tirana début août (3 à 2).

Le Monténégro, toutefois, est actuellement deuxième du groupe G des qualifications à l'Euro 2012, avec 11 points, derrière l'Angleterre qui en a 17 et devant la Suisse (, et peut donc espérer se qualifier ou au moins jouer les barrages.

Face à la Bulgarie, le Monténégro compte une victoire 1 à 0 et un match nul 1 à 1, et a également obtenu un nul 0-0 en Angleterre. Il lui reste deux matches à jouer, à domicile contre l'Angleterre puis en Suisse.

Fifa.com (08/09/2011)

Maradona a coupé les ponts



La légende du football argentin, Diego Maradona, a déclaré samedi qu'il n'avait plus vu un match de l'équipe nationale depuis qu'il avait été démis de son poste de sélectionneur l'an dernier, ajoutant n'avoir aucun désir de revenir diriger l'Albiceste.

A 50 ans, Maradona qui dirigeait l'Argentine lors du Mondial sud-africain avait été remercié après la défaite 4-0 contre l'Allemagne en quarts de finale. En mai dernier, il a été nommé entraîneur de l'équipe d'Al-Wasl de Dubai, dans les Emirats arables unis.

"Depuis que je suis parti, je n'ai jamais vu l'équipe d'Argentine... et je pense que je la reverrai pas", a-t-il déclaré samedi au journal espagnol AS qui lui demandait s'il avait regardé les récentes victoires de son pays sur le Venezuela (1-0) et le Nigeria (3-1).

Quand on lui demandait s'il aimerait avoir une autre chance d'entraîner l'Argentine, il a répondu: "Je ne pense pas à ça, je pense à faire quelque chose de bien avec Al Wasl." Depuis son limogeage, Maradona s'en est pris souvent violemment au président de la fédération Argentine Julio Grondona.

Fifa.com (10/09/2011)

Abreu : "Il nous fallait un titre prestigieux"



Depuis le début de sa carrière, Sebastián Abreu porte un surnom qui lui va comme un gant : El Loco, "le fou", en référence autant à son caractère bien trempé qu'à son sens de l'humour. Le numéro 13 de l'Uruguay est en effet un footballeur atypique, nomade, qui a su trouver le chemin des filets partout où il est passé, c'est-à-dire aux quatre coins de la planète. Avec comme cerise sur le gâteau des coups de folie comme la Panenka réussie lors de la série de tirs au but contre le Ghana à la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010™, qui a ouvert à l'Uruguay les portes des demi-finales de l'épreuve suprême.

Derrière le footballeur se cache un personnage que l'on connaît moins, qui a mis à profit de nombreuses années d'expérience pour tirer des analyses rigoureuses sur le sport roi. Ces réflexions pourraient se révéler éminemment utiles si l'énigmatique attaquant de la Celeste décidait de passer un jour de l'autre côté de la ligne de touche afin de diriger les affaires depuis le banc. C'est de cela et de bien d'autres choses que l'affable Abreu a discuté en exclusivité avec FIFA.com.

Sebastián, quelle est la clé du succès de l'Uruguay ces derniers temps ?
Dans le passé, il nous a toujours manqué un principe directeur, une voie à suivre, une formule chimique, appelez ça comme vous voulez. Nous avons toujours eu de bons joueurs, mais il n'y avait pas de suivi dans les projets. Pas de continuité. Avec l'arrivée au poste de sélectionneur d'Oscar Tabárez, nous avons trouvé une identité. Il a apporté des principes clairs et solides. Depuis, nous les avons appliqués en faisant un gros travail tactique. Les résultats ont commencé à arriver. Les bons résultats sont toujours la conséquence d'un travail bien fait.

Quel regard portez-vous sur la dernière Copa América ?
Pour valider tout le travail réalisé ces dernières années, il nous fallait un titre prestigieux. C'est chose faite. Ce que je retiens avant tout de ce tournoi, c'est surtout la manière. Nous avons éliminé le pays organisateur, qui avait dans ses rangs un certain Lionel Messi, à dix contre onze depuis la 27ème minute. Ce n'est pas rien. Même chose pour la demi-finale et la finale. Nous les avons gagnées avec les tripes. Et puis, grâce à cette victoire, nous sommes devenus l'équipe la plus titrée du continent. Le bonheur est total.

L'Uruguay est désormais l'équipe la plus titrée d'Amérique du Sud. Cela signifie-t-il qu'elle est la meilleure équipe d'Amérique en ce moment ?
Oui, sans aucun doute. Non seulement au niveau des résultats, mais également pour ce qui est du jeu et de la régularité.

Vous avez évoqué plus d'une fois votre intention de devenir entraîneur. Est-ce toujours valable ?
Oui. C'est une décision que j'ai prise il y a de nombreuses années. Évidemment, le fait de travailler avec des techniciens de qualité me permet d'emmagasiner pas mal de choses, des programmes hebdomadaires d'entraînement aux petits détails de chaque séance. J'ai toujours été intéressé par l'aspect tactique du football. À ce niveau, le temps que j'ai passé avec Pep Guardiola et Juan Manuel Lillo aux Dorados de Culiacán m'a donné la vocation. Leurs causeries étaient absolument phénoménales. J'ai énormément appris grâce à eux, mais aussi avec Diego Simeone, Manuel Pellegrini, Tabárez et Hugo De León, l'entraîneur de Botafogo. Ce sont tous des entraîneurs très modernes, dynamiques. Ils m'ont aidé à avoir une lecture différente des matches.

Pendant des années, vous avez changé de club et de pays, mais sans jamais vous installer durablement en Europe. Est-ce un regret pour vous ?
Non, absolument pas. Je suis arrivé à La Corogne très jeune et dès ma première saison, j'ai joué 18 matches là-bas. Seulement, je n'entrais pas dans les plans du club et j'ai commencé à chercher des équipes qui correspondaient plus à ma manière de jouer. Cela m'a conduit vers l'Amérique. Ma priorité a toujours été d'être dans un club où j'aurais du temps de jeu car sans cela, vous n'avez aucune chance d'être appelé en sélection. Pour moi, c'était la priorité absolue. À aucun moment dans ma carrière je n'ai eu le sentiment de régresser. Il y a deux ans, je suis retourné en Europe pour jouer à la Real Sociedad. J'ai marqué 11 buts en 17 matches. Ce n'est pas un mauvais rendement. Il ne faut pas non plus surestimer le football européen.

Qu'entendez-vous par là ?
Quand on dit "football européen", de quoi parle-t-on au juste ? De l'Angleterre, de l'Espagne, de l'Italie, et c'est tout. Ce que je veux dire, c'est que le Brésil, d'un point de vue footballistique, est au-dessus de la plupart des nations européennes, à part l'Italie peut-être. Mais comme le Brésil ne fait pas partie du "premier monde", on n'accorde pas la même valeur à ses performances. Les paramètres sont faussés.

Quand on a joué dans sept pays différents au cours de sa carrière, a-t-on une certaine curiosité ?
J'ai toujours été à la recherche de défis et de clubs qui répondaient à mes besoins. C'est ce que j'ai trouvé à Botafogo. Malheureusement, je n'ai pas réussi partout. Si j'ai connu pas mal de clubs, c'est aussi en raison de la politique de La Corogne, qui ne prête jamais un joueur deux fois au même club. Cela m'a obligé à découvrir de nouveaux endroits. Je pense que c'est à ce moment que j'ai développé une certaine forme de curiosité, un attrait et une soif de découverte pour les autres cultures.

Que vous reste-t-il à accomplir dans votre carrière ?
Avant tout gagner d'autres titres, aider à accroître le prestige du club et continuellement travailler pour rester au niveau nécessaire pour être en sélection. Cela demande énormément de discipline et de professionnalisme. J'ai toujours la volonté de persévérer et il y a d'autres défis, que je veux relever. Comme celui d'être champion du monde par exemple.

Refaire le coup du Maracana en 1950 par exemple ?
Non, ce n'est pas à ça que je pense ! Ce qui s'est passé en 1950 appartient à l'histoire et à la légende du football uruguayen. Ce qui m'intéresse, c'est ma propre histoire, mon propre chemin. Quand je parle de vouloir être champion du monde, je ne pense pas aux adversaires, je pense à moi et à l'Uruguay. Je veux soulever cette coupe, quel que soit l'adversaire. Le Brésil ou un autre, c'est la même chose.

On vous voit toujours en train de filmer avec un petit caméscope. Quel est votre projet ? Montrer tout cela à vos enfants quand ils seront grands ? D'où vous est venue cette idée ?
Oui, je voudrais montrer à mes enfants ce que vit un joueur de football au quotidien. Contrairement à ce que pensent la plupart des gens, nous ne sommes pas intouchables. Je veux enregistrer les choses que l'on ne voit jamais à la télé, les bons et les mauvais moments et le fait que nous avons exactement les mêmes goûts qu'une personne lambda. Au-delà des insultes que nous recevons parfois, il y a un homme, qui a une famille. Comme tout le monde.

Ces images pourraient-elle donner naissance à un film ?
Pourquoi pas ? Lors de la dernière Coupe du Monde, tous les joueurs de l'équipe d'Uruguay ont décidé de créer la Fundación Celeste, dont l'objectif est d'aider les enfants défavorisés à travers le sport. Notre idée est de réaliser un documentaire retraçant l'histoire de l'équipe d'Uruguay depuis l'arrivée de Tabárez à la tête de la sélection. Je pense que ça plaira à beaucoup de gens.

Revenons au football. Le numéro 9 traditionnel comme vous, le renard des surfaces pour ainsi dire, est-il en voie de disparition ?
Disons que la dynamique a changé. Aujourd'hui, le numéro 9 a le style d'un Luis Suárez. Il n'a pas de position fixe. De nos jours, l'avant-centre doit beaucoup bouger. C'est quelque chose qu'on enseigne maintenant très tôt dans les écoles de football. Il ne suffit plus d'avoir les caractéristiques du chasseur de buts. Il faut avoir d'autres qualités. L'avant-centre seul en pointe appartient au passé, même si selon moi, il a toujours son utilité. Quand je serai entraîneur, j'utiliserai un avant-centre classique, au moins comme alternative par rapport au système de base, pour surprendre les défenses adverses. Cela dit, il est vrai que le numéro 9 d'aujourd'hui doit pouvoir évoluer sur les côtés, conserver le ballon, faire la différence et bien combiner avec les milieux offensifs.

Pour terminer, la fameuse "garra charrúa" appartient-elle au passé ?
Non, pas du tout. Sans cette gnaque qui est le propre de notre mentalité, l'Uruguay ne serait plus l'Uruguay. Évidemment, nous avons un dispositif tactique bien établi, avec des lignes serrées derrière et devant, les meilleurs attaquants du monde, qui savent faire la différence. Mais la garra est toujours là. Regardez le match contre l'Argentine dans la dernière Copa América. Luis Suárez a provoqué 13 fautes, un carton rouge et délivré une passe décisive. Le jour où les Uruguayens n'auront plus la hargne, ce sera la fin de la Celeste.

Fifa.com (12/09/2011)

Les clubs coréens à la conquête de l'Asie



La lutte pour la couronne continentale reprend cette semaine en Asie, avec les matches aller des quarts de finale de la Ligue des champions de l'AFC. Les huit formations encore en lice ont eu quatre mois pour aborder au mieux la dernière ligne droite. L'enjeu est de taille car, outre le trophée le plus convoité d'Asie, le vainqueur gagnera le droit de représenter le continent lors de la prochaine Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, qui aura lieu en décembre au Japon.

Comme l'an passé, la République de Corée compte trois représentants en quarts de finale. Le futur lauréat de l'épreuve pourrait se trouver parmi les formations de K-League. En effet, depuis deux ans, les clubs sud-coréens ont fait main basse sur la Ligue des champions de l'AFC. Toutefois, Sepahan et Zob Ahan, Cerezo Osaka, Al Ittihad et Al Sadd ont d'autres projets. FIFA.com s'attarde sur les quatre affiches au programme de ce mercredi.

L'affiche
Suwon Bluewings-Zob Ahan
Sèchement battu (1:3) par Seongnam Ilhwa Chunma en finale l'an dernier, Zob Ahan rêve de prendre sa revanche en 2011. Il y a 12 mois, les Iraniens avaient créé la surprise en écartant le tenant du titre Pohang Steelers, 3:2 sur l'ensemble des deux manches, à ce stade de la compétition. De retour en République de Corée, les Verts auront à cœur de rééditer l'exploit.

Malgré d'indéniables qualités, le club d'Ispahan n'aura pas la faveur des pronostics face aux doubles champions d'Asie. En effet, Suwon compte dans ses rangs quatre internationaux, dont l'excellent gardien Jung Sung-Ryong. Les Bluewings sont tout à fait capable de mener plusieurs campagnes de front, comme le prouve leur victoire (3:2) sur Seongnam le week-end dernier. De leur côté, les visiteurs devront surveiller leur défense, qui a récemment cédé en fin de match contre Malavan et Persepolis. Sur le plan offensif, Zob Ahan pourra compter sur le Brésilien Igor Castro, auteur du but de la victoire sur Al Hilal en demi-finale l'an passé.

Les autres rencontres
Après avoir croisé le fer lors de la phase de groupes, Jeonbuk Motors et Cerezo Osaka se retrouvent opposés en quart de finale. Pour l'heure, chacun compte une victoire à son actif, 1:0 à chaque fois. Fort de son récent succès 4:2 sur Incheon United, Jeonbuk conserve sept points d'avance en tête de la K-League et aborde la rencontre dans les meilleures dispositions. Cerezo reste pour sa part sur une victoire haletante (5:4) face à Sanfrecce Hiroshima. Emmenés par l'inusable Lee Dong-Gook, les visiteurs ont toutes les qualités requises pour s'imposer loin de leurs bases. Toutefois, les Japonais ont multiplié les exploits pour leur première participation à l'épreuve continentale et semblent tout à fait capables de déjouer une nouvelle fois les pronostics.

Dans son antre de Djeddah, Al Ittihad entend bien mettre le FC Séoul au pas. Le club saoudien reste sur un succès convaincant (5:3) devant Al Taawun en ouverture du championnat. Dans le même temps, les Sud-Coréens ont concédé une inquiétante défaite devant Daegu FC (1:2). Sous l'impulsion de l'entraîneur Dimitri Davidovic et du capitaine Mohammed Noor, les Tigres nourrissent de sérieuses ambitions dans cette compétition. Pour leur deuxième participation à l'épreuve continentale, les Sud-Coréens ont, quant à eux, réalisé un parcours convaincant.

Enfin, la quatrième et dernière rencontre propose une opposition entre les Qataris d'Al Sadd et les Iraniens de Sepahan. Finalistes malheureux en 2007, les Jaunes comptent bien creuser l'écart devant leur public. Toutefois, les récents départs d'Ibrahima Touré et de Javad Kazemian risquent de se faire sentir. Le champion d'Iran en titre reste sur deux défaites consécutives sur la scène nationale. Al-Zaeem espère en profiter pour décrocher un résultat positif en déplacement, d'autant qu'il pourra compter sur la présence en attaque de Yusef Ahmed, très en vue lors de la dernière Coupe d'Asie de l'AFC.

Le joueur
Dejan Damjanovic ne compte que neuf sélections avec le Monténégro, ce qui ne l'a pas empêché de briller régulièrement sous les couleurs du FC Séoul. Sacré meilleur buteur de K-League en 2008 et 2009, le natif de Mostar a mené son équipe au titre l'an passé. Le géant monténégrin devra certainement évoluer à son meilleur niveau si ses coéquipiers veulent franchir l'obstacle Al Ittihad.

La stat
10. Meilleur buteur de la Ligue des champions de l'AFC 2011 avec 6 réalisations à son actif, Ha Tae-Goon (Suwon) doit encore marquer à quatre reprises pour égaler le record établi par Leandro (Gamba Osaka) en 2009.

Entendu…
"Physiquement, les joueurs de Jeonbuk sont meilleurs, mais je pense que nous avons l'avantage dans le domaine technique et tactique. Je pense que nous allons gagner mercredi. Nous avons beaucoup de jeunes joueurs mais je sais qu'ils vont tout donner dans ce match" - Levir Culpi, entraîneur de Cerezo Osaka

Quarts de finale, matches aller :
14 septembre
Cerezo Osaka-Jeonbuk Motors
Al Ittihad-FC Séoul
Sepahan-Al Sadd
Suwon Bluewings-Zob Ahan

Fifa.com (13/09/2011)

Autriche : Constantini jette l'éponge



Le sélectionneur de l'équipe nationale autrichienne Dietmar Constantini a démissionné mardi, une semaine après l'annonce par ses dirigeants du non-renouvellement de son contrat, a annoncé la Fédération (ÖFB).

"Lors d'un entretien privé aujourd'hui, Didi Constantini a indiqué au président de l'ÖFB Leo Windtner qu'il voulait démissionner, avec effet immédiat", indique la Fédération sur son site internet.

"Nous devons accepter la décision de Constantini, et nous accepterons sa demande", a ajouté la Fédération.

L'adjoint de Constantini, Willi Ruttensteiner, dirigera la sélection pour les deux matches de qualification restant à disputer, en Azerbaïdjan et au Kazakhstan, les 7 et 11 octobre, a-t-elle précisé.

Pour la succession au-delà de ces deux rendez-vous, le nom de Franco Foda, entraîneur des champions d'Autriche, Sturm Graz, circule dans les médias.

Le président Windtner avait annoncé mercredi dernier que Constantini, Tyrolien de 56 ans, partirait fin 2011, à l'issue de son contrat qui ne serait pas renouvelé.

Constantini avait préalablement fait part de son intention d'occuper ses fonctions jusqu'à la fin de son contrat en décembre, et d'encadrer l'équipe en Azerbaïdjan et au Kazakhstan.

Depuis son entrée en fonctions en mars 2009, "Didi" Constantini a enregistré un maigre bilan de 7 victoires et 13 défaites en 23 matches.

L'Autriche n'a plus réussi à se qualifier pour une phase finale de Coupe du monde ou de Coupe d'Europe depuis le Mondial en France en 1998, et pointe à la 68e place mondiale du classement de la Fifa.

Fifa.com (13/09/2011)

L'Argentine et le Brésil dos à dos



L'Argentine et le Brésil ont fait match nul 0 à 0 lors du match aller du Superclasico des Amériques, les deux équipes alignant des joueurs de leurs championnats nationaux sans leurs "Européens", mercredi au Stade Mario Kempes de Cordoba (centre).

Le match retour aura lieu le 28 septembre à Belem (nord du Brésil).

Fifa.com (15/09/2011)

Al Wasl - Maradona manque ses débuts



Les débuts de l'Argentin Maradona comme entraîneur du club émirati de Al Wasl se sont soldés par une défaite 4-3 contre Al Jazira, jeudi à Abou Dhabi.

Al Wasl, mené 3-1, est parvenu à revenir à 3-3 grâce à l'Argentin Mariano Donda, auteur des trois buts de son équipe.

Mais le Brésilien Jeder Volnei a inscrit le but de la victoire d'Al Jazira en fin de match.

"Mes joueurs ont fait preuve de combativité et je suis très content d'eux", a déclaré Maradona, malgré la défaite. "En seconde période, il n'y avait qu'une équipe, la mienne, sur le terrain", a-t-il prétendu. "Mes joueurs ont alors fait de leur mieux, et un 3-3 aurait été équitable".

Maradona, 50 ans, a signé en juin un contrat pour entraîner le club Al-Wasl de Dubaï, onze mois après avoir quitté la tête de la sélection nationale argentine après la défaite en quart de finale du Mondial-2010 sud-africain.

Fifa.com (16/09/2011)

Matthäus limogé du poste de sélectionneur



L'ancien capitaine de l'équipe d'Allemagne de football et champion du monde 1990, Lothar Matthäus, a été limogé de son poste de sélectionneur national bulgare avant le terme de son contrat qui expirait en novembre prochain, a annoncé lundi la Fédération bulgare de football.

"Les causes du limogeage de Matthäus sont nombreuses, pas seulement les faibles résultats", a déclaré le président de la Fédération, Borislav Mihaïlov. "Une grande tension et du négativisme se sont accumulés au sein de l'équipe, ce qui a nécessité le changement. Matthäus est informé de cette décision et ne touchera pas de dédommagement".

Premier sélectionneur bulgare étranger, Matthäus, qui avait signé son contrat le 23 septembre 2010, s'était alors assigné comme objectif de hisser la Bulgarie au deuxième rang du groupe G de qualification au championnat d'Europe 2012 en Pologne et en Ukraine. La Bulgarie avait alors déjà encaissé deux défaites, contre l'Angleterre et le Monténégro, menant à la démission du sélectionneur Stanimir Stoïlov.

A un match de la fin des qualifications, la Bulgarie est aujourd'hui 4e du groupe G, n'ayant marqué que 3 buts et en ayant encaissé 12.

Le séléctionneur de l'équipe bulgare des juniors, Mihaïl Madanski, a été nommé lundi sélectionneur national par intérim pour préparer les footballeurs à un match amical contre l'Ukraine le 7 octobre et au dernier match de qualification à l'EURO-2012 contre le Pays de Galles le 11 octobre.

Dans plusieurs interviews, Matthäus s'était déclaré déçu du peu d'efforts déployés par les footballeurs bulgares et du manque de discipline et de volonté de vaincre.

Pourtant, il y a un mois, Matthäus et Mihaïlov avaient déclaré que le contrat du sélectionneur serait reconduit jusqu'à la fin, en 2013, des qualifications à la Coupe du monde 2014 au Brésil.

Milieu de terrain, champion du monde en 1990, Matthäus a été l'un des grands footballeurs allemands dans les années 1980 et 1990, jouant notamment au Bayern Munich et à l'Inter Milan. Il a remporté le Ballon d'Or en 1990 et a été nommé joueur FIFA de l'année en 1991.

Fifa.com (19/09/2011)

Neymar annonce qu'il reste à Santos



Le jeune attaquant vedette brésilien Neymar a annoncé lundi qu'il restait dans son club de Santos au moins jusqu'à la mi-2012, mettant fin aux spéculations de la presse sur un prochain transfert au Real Madrid ou à Barcelone.

"Ce qui est certain, c'est que je ne vais pas partir lors de la prochaine "fenêtre" (le mercato d'hiver européen, ndlr). Je vais rester ici jusqu'au centenaire (de Santos le 14 avril 2012). Je suis un joueur de Santos et je ne négocie avec personne", a dit le footballeur de 19 ans lors d'une conférence de presse au siège du club, près de Sao Paulo.

"Si cela dépendait de moi, je resterais au Santos encore longtemps", a-t-il ajouté.

"Je suis heureux ici et je n'ai pas de raison de partir. Etre heureux est ce qui importe. Ici, j'ai mes amis, ma famille", a déclaré Neymar qui est papa d'un petit garçon depuis août.

L'international brésilien, qui a disputé cet été la Copa America, était jusqu'ici courtisé par le Real Madrid pour une éventuelle arrivée cet hiver en Europe, et par le Barça pour une signature à l'hiver 2012-2013.

Le journal Estado de Sao Paulo avait indiqué en fin de semaine que Neymar avait déjà passé samedi matin la visite médicale à l'hôpital Sao Luiz de Sao Paulo, préalable à la signature de son contrat avec le club madrilène.

Fifa.com (19/09/2011)

Socrates a quitté l'hôpital



L'ex-joueur de football brésilien Socrates a quitté l'hôpital jeudi après dix-sept jours de traitement pour une grave hémorragie digestive, selon un bulletin médical de l'hôpital Albert Einstein de Sao Paulo.

Agé de 57 ans, l'ancien capitaine de la Seleçao dans les années 1980 avait été hospitalisé d'urgence le 5 septembre et a passé plusieurs jours en soins intensifs.

Socrates, surnommé "le docteur" au Brésil car il est diplômé en médecine, avait été une première fois placé en soins intensifs le 19 août dernier.

D'après la presse locale, Socrates a quitté l'hôpital visiblement affaibli et devra suivre un traitement sévère chez lui.

Son épouse Katia Bagnarelli a évoqué récemment devant la presse locale la possibilité d'une greffe de foie si son état venait à empirer.

Socrates, capitaine de la Seleçao lors des Mondiaux 1982 et 1986, a notamment porté les couleurs de Botafogo (1974-1978), des Corinthians Sao Paulo (1978-1984) et de la Fiorentina italienne (1984-1985).

Fifa.com (22/09/2011)

Al Wasl - Première victoire pour Maradona



L'ancienne gloire du football argentin Diego Maradona a remporté son premier match officiel en tant qu'entraîneur du club d'Al Wasl (Emirats arabes unis), face à Emirates (3-0) jeudi.

Al Wasl est actuellement engagé dans la Coupe Etisalat, qui ouvre le championnat des Emirats arabes unis. Maradona avait perdu pour se grands débuts avec le club de Dubaï la semaine passée, 4 à 3 face à Al Jazira.

L'Argentin, 50 ans, a signé en juin un contrat pour entraîner le club, onze mois après avoir quitté la tête de la sélection nationale argentine après la défaite en quart de finale du Mondial-2010 sud-africain.

Fifa.com (23/09/2011)

Autriche : Le Suisse Marcel Koller nouveau sélectionneur



Le Suisse Marcel Koller, 50 ans, a été nommé entraîneur de l'équipe d'Autriche de football, en remplacement de Dietmar Constantini démissionnaire, a annoncé mardi la Fédération autrichienne (ÖFB).

Marcel Koller, qui prendra ses fonctions le 1er novembre, aura pour mission de qualifier l'équipe autrichienne pour le Mondial 2014 au Brésil.

Koller était sans emploi depuis son limogeage de Bochum en septembre 2009. Il avait entraîné le club de Bundesliga pendant plus de quatre saisons. Auparavant, il avait notamment dirigé Cologne (2003-2004) et découvert Lukas Podolski.

En tant que joueur, il a gagné le championnat de suisse sept fois avec le Grasshopper.

"Didi" Constantini avait démissionné à la mi-septembre, après un maigre bilan de 7 victoires en 23 matches depuis sa prise de fonction en mars 2009. Le Tyrolien de 56 ans n'était pas parvenu à qualifier l'équipe autrichienne pour l'Euro 2012.

L'Autriche n'a plus réussi à se qualifier pour une phase finale de Coupe du monde ou de Coupe d'Europe depuis le Mondial en France en 1998, et pointe au 68e rang du classement Fifa.

Fifa.com (04/10/2011)

Capello quittera son poste après l'Euro 2012



L'Italien Fabio Capello est certain de quitter son poste de sélectionneur de l'équipe de football d'Angleterre après l'Euro 2012, a affirmé mercredi David Bernstein, président de la Fédération anglaise de football (FA).

Capello, 65 ans, avait déjà dévoilé son intention d'arrêter après la campagne de l'Angleterre dans l'Euro 2012 mais certains bruits au sein même de la FA laissaient entendre qu'il pouvait poursuivre sa mission au-delà.

"Un jour il est prêt à partir la semaine prochaine, le jour suivant il est prêt à rester (sélectionneur) pendant 20 ans", a ironisé Bernstein lors d'une réunion à Londres avec les dirigeants du football.

"La situation est très claire. Il (Capello) est notre sélectionneur jusqu'à la fin du Championnat d'Europe (2012). C'est un fait", a souligné le président de la FA.

Ce dernier a refusé d'évoquer le nom du successeur de Fabio Capello - celui de l'entraîneur de Tottenham Harry Redknapp est parfois évoqué - en place depuis 2007 à la tête de l'équipe d'Angleterre, indiquant que cela "n'est pas actuellement à l'agenda" de la FA.

L'Angleterre n'a besoin que d'un match nul, vendredi à domicile contre le Montenegro, pour assurer sa qualification à la phase finale de l'Euro-2012 en Pologne et en Ukraine.

Fifa.com (05/10/2011)

50e victoire pour Löw



Joachim Löw a enregistré sa 50e victoire en 72 matches à la tête de la sélection allemande, lors du succès sur la Turquie (3-1) vendredi à Istanbul en qualification à l'Euro-2012.

Löw s'était vu confier la sélection au lendemain du Mondial-2006 en Allemagne. Il avait débuté son mandat par une victoire sur la Suède (3-0) le 16 août 2006 en route vers la 3e place du Mondial-2010 en Afrique du Sud.

Sous sa direction, la Mannschaft n'a concédé que 10 défaites, la dernière le 29 mars dernier en amical contre l'Australie (2-1), et 12 nuls dont celui arraché sur le fil en Pologne (2-2) le 6 septembre dernier.

En 72 matches, l'Allemagne de Joachim Löw a marqué un total de 177 buts pour 57 encaissés.

Vainqueur de ses 9 matches de qualification à l'Euro, l'Allemagne visera le 10/10 parfait contre la Belgique mardi à Dusseldorf, en conclusion du parcours menant à la phase finale prévue en juin prochain en Pologne et en Ukraine.

Fifa.com (08/10/2011)

Adriano fait son retour à la compétition



L'attaquant brésilien Adriano, absent des terrains depuis huit mois en raison de blessures à l'épaule droite et au tendon d'Achille gauche, a annoncé vendredi qu'il reprendrait la compétition ce week-end avec les Corinthians de Sao Paulo en championnat.

"Si je peux jouer 10-15 minutes, ça fera comme si j'en jouais 90", a déclaré Adriano en conférence de presse.

"J'aimerais bien jouer un match entier mais je n'ai pas la condition physique pour. Je ne suis qu'à 20% de mes possibilités", a ajouté l'ancien attaquant de l'AS Rome, qui avait fait son retour au Brésil fin mars au club paulista avec lequel il s'est engagé jusqu'en 2012.

En avril dernier, "l'Empereur" avait été victime d'une rupture du tendon d'Achille gauche à l'entraînement. Une blessure survenue alors qu'il se remettait d'une opération à l'épaule droite qui avait déjà repoussé ses débuts avec les Corinthians.

"Je suis anxieux, j'espère que dimanche je revêtirai enfin le maillot du club et sentir la chaleur des supporteurs", a confié le joueur âgé de 29 ans. Quadruple champion d'Italie avec l'Inter Milan (2006-2009), international à 52 reprises (29 buts), Adriano a vu sa carrière perturbée ces dernières années par des problèmes de poids, d'alcool et de dépression.

Fifa.com (08/10/2011)

Ricardo espère à nouveau entraîner d'ici 2012



Ricardo, l'entraîneur brésilien du Vasco de Gama, notamment passé par le Paris SG, a annoncé qu'il espérait de nouveau entraîner à compter de février 2012, samedi, plus d'un mois après avoir été victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC).

"Je récupère très bien (...) Je pense revenir en février. Les médecins et moi-même tentons de faire pour le mieux", a déclaré Ricardo, au quotidien Extra, pour sa première interview depuis sa sortie de l'hôpital, le 18 septembre dernier.

En attendant, Ricardo tentera d'assister comme supporteur à un match de sa formation. "Ca sera super, je vais essayer même si je vois déjà tous les matches à la télévision", a-t-il ajouté.

S'agissant de l'AVC dont il a été victime le le 28 août vers la fin du match que Vasco de Gama disputait contre le Flamengo, le technicien brésilien se rappelle avoir ressenti "quelque chose d'étrange. Une sensation de fourmillement assez fort. Alors j'ai su. C'était quelque chose d'assommant (...) Je n'étais pas nerveux. Les médecins m'ont dit que l'AVC n'avait pas de rapport avec le jeu."

Ricardo s'estime même responsable de l'accident car il ne prenait alors pas son traitement contre la pression artérielle. "Ce qui s'est passé m'incombe car j'ai été stupide, je dois faire plus attention. Aujourd'hui je le prends ce médicament", a-t-il assuré.

Né en 1964 à Rio de Janeiro, Ricardo a joué pour trois clubs (Fluminense, Paris SG et Benfica Lisbonne) et a été à 48 reprises stoppeur de l'équipe du Brésil.

Il est devenu entraîneur à partir de la saison 1996-1997 en France, au Paris SG, qu'il a conduit en finale de l'ancienne Coupe des Coupes (1997) perdue contre Barcelone.

Parti ensuite entraîner au Brésil, il est revenu en France à Bordeaux (2005-2007) et à l'AS Monaco (2007-2009), avant de retourner à nouveau dans son pays au Sao Paulo FC et au Vasco de Gama.

Fifa.com (09/10/2011)

Maradona s'excuse après une défaite



L'ancienne gloire du football argentin Diego Maradona a présenté ses excuses aux supporteurs d'Al-Wasl, club des Emirats qu'il entraîne, après la lourde défaite (5-0) infligée par Dubaï en Coupe, samedi soir.

"Je m'excuse auprès du public d'Al-Wasl pour cette défaite. J'en suis très triste. Nous étions sur la bonne voie avec deux succès consécutifs et nous devons maintenant nous préparer pour le Championnat et ne plus regarder derrière", a-t-il déclaré.

"J'espère que cette défaite ne va pas affecter le moral du groupe qui doit en tirer les leçons", a ajouté Maradona, qui avait perdu pour ses débuts avec Al-Wasl 4-3 face à Al Jazira avant de remporter deux victoires.

L'Argentin de 50 ans a signé en juin un contrat avec Al-Wasl, onze mois après avoir été démis de ses fonctions de sélectionneur de l'Argentine, sévèrement battue (4-0) par l'Allemagne en quarts de finale du Mondial-2010.

Fifa.com (09/10/2011)

Woods va entraîner les gardiens américains



L'ancien gardien de but international anglais Chris Woods va devenir l'entraîneur des gardiens de la sélection des Etats-Unis et partagera cette tâche avec sa fonction actuelle d'entraîneur des gardiens à Everton (Angleterre), qu'il occupe depuis 13 ans, a annoncé la Fédération américaine.

Woods, 51 ans, recruté par le nouveau sélectionneur des Etats-Unis Jurgen Klinsmann avec la permission d'Everton, s'occupe notamment au sein du club anglais du capitaine et gardien N.1 de la sélection américaine, Tim Howard.

Les Etats-Unis rencontrent mardi l'Equateur en match amical à Harrisson (New Jersey), dans le stade des New York Red Bulls.

Fifa.com (11/10/2011)

Stankovic raccroche, Vidic réfléchit



Le milieu de terrain de la sélection de Serbie et de l'Inter Milan (ITA) Dejan Stankovic, 33 ans, a annoncé qu'il mettait un terme à son engagement avec l'équipe nationale, après son élimination de l'Euro 2012, a rapporté mercredi le quotidien Sportski Zurnal.

"Pour moi, c'était mon dernier match de compétition officielle avec la sélection, j'attends encore un match d'adieu et c'est fini", a déclaré Stankovic après la défaite de la Serbie face à la Slovénie (0-1), mardi soir synonyme d'élimination de l'Euro 2012 en Ukraine et en Pologne.

Stankovic avait débuté le 27 avril 1998, à l'époque au sein de l'équipe de la République Fédérale de Yougoslavie (RFY/ Serbie et Monténégro), face à la Corée du sud, victoire de la RFY 3 à 1 à Belgrade.

Il a disputé 102 matchs en sélection nationale, égalisant le record de l'attaquant Savo Milosevic, et marqué 15 buts.

Le défenseur Nemanja Vidic, capitaine de Manchester United (ENG), 30 ans, a laissé entendre qu'il pourrait suivre l'exemple de Stankovic.

"Il est temps de procéder à un rajeunissement de la sélection, certains anciens joueurs devraient se retirer de l'équipe", a-t-il déclaré laconiquement.

Vidic a fait ses débuts en sélection en 2002, à Naples face à l'Italie (1-1). Il a disputé 56 matchs avec l'équipe nationale.

Fifa.com (12/10/2011)

Madjer nommé ambassadeur de l'Unesco



L'ancien attaquant international algérien Rabah Madjer, Ballon d'or africain en 1987, va être nommé ambassadeur de bonne volonté de l'Unesco, a annoncé mercredi l'agence de l'ONU dans un communiqué.

Rabah Madjer est nommé pour deux ans "en reconnaissance de son travail en faveur des jeunes, de la promotion des valeurs sportives", indique l'Unesco.

Il sera officiellement nommé lundi prochain.

Footballeur de classe internationale, Rabah Madjer a notamment évolué au FC Porto avec qui il a remporté la Coupe d'Europe des clubs champions en 1987, en inscrivant en finale, face au Bayern Munich, un but sur talonnade, geste désormais inscrit dans les mémoires comme "une Madjer".

Après sa retraite de joueur, il a entraîné plusieurs clubs ainsi que l'équipe nationale d'Algérie, avant de devenir commentateur sur la chaîne télévisée Al-Jazeera Sports.

Les ambassadeurs de bonne volonté de l'Unesco mettent leur notoriété au service de l'Unesco pour sensibiliser l'opinion mondiale aux questions d'éducation, de culture, de science, de communication et d'information.

Fifa.com (12/10/2011)

Adriano-Luís Fabiano, patience avant confiance



Après six mois d'absence, Adriano et Luís Fabiano ont enfin foulé les pelouses brésiliennes. Gros soulagement pour les supporters des Corinthians et de São Paulo, qui n'en pouvaient plus d'attendre la fin de la convalescence de leurs stars. D'autant plus que ce retour tombe à point nommé, les deux équipes jouant actuellement les premiers rôles dans un championnat du Brésil plus disputé que jamais.

Cependant, les deux vedettes n'ont pas eu l'impact attendu lorsqu'ils ont rechaussé les crampons au début du mois d'octobre. En deux matches, Adriano a joué 42 minutes au cours desquelles il s'est surtout distingué par sa discrétion. Luís Fabiano, de son côté, a été titulaire à trois reprises, mais sans réussir à trouver le chemin des filets, ratant même un penalty. La conséquence de ces débuts timorés de la part de l'ancien Romain et de l'ex-Sévillan est que l'optimisme suscité par le retour des deux vedettes a dû être dilué avec une bonne dose de patience.

"Personne au club n'a exigé d'Adriano qu'il marque à tout prix dès son retour. Tout le monde a vu les efforts qu'il a faits pour revenir de blessure. C'est un grand joueur. Il ne faut pas précipiter les choses, mais faire attention à ce que son retour se passe bien", explique à FIFA.com le latéral gauche des Corinthians, Fábio Santos. "Luís Fabiano a besoin de temps de jeu. Le plus important est que nous puissions compter sur lui pour la dernière ligne droite. Il n'est pas facile de se réadapter quand vous revenez d'Europe. Ça l'est encore moins quand vous vous blessez à ce moment-là. Il progresse de jour en jour. C'est tout ce qui nous intéresse", affirme l'entraîneur Adilson Batista.

Sur la bonne voie
Pour les deux joueurs, le retour sur les pelouses après une longue période d'inactivité est encore compliqué par le fait que le championnat du Brésil aborde sa dernière ligne droite, avec comme conséquence évidente des matches à très haute intensité. "J'ai beaucoup travaillé, mais je demande aussi un peu de patience. Je ne suis pas encore dans ma meilleure condition, mais je m'en approche", annonçait Adriano après avoir foulé le gazon pour la première fois depuis six mois contre l'Atlético-GO.

Pour Luís Fabiano, le sentiment qui domine est la frustration à la lecture du bilan de l'équipe depuis son retour dans les rangs paulistes : une défaite et deux nuls lors des trois matches auxquels il a pris part. "Mon retour est plus difficile que prévu. Cela dit, je suis ici pour me battre et je ne vais certainement pas baisser les bras", commentait-il après avoir manqué un penalty lors du match contre Cruzeiro, qui s'est soldé par un match nul. "C'est difficile, mais ça va venir. Je vais retrouver le chemin des filets", a ajouté l'attaquant, qui a mis sept mois à se remettre d'un problème de tendon au genou droit, contracté lorsqu'il se trouvait encore à Séville.

Si l'euphorie a fait place à la prudence, à aucun moment les Corinthians ou São Paulo n'ont cessé de considérer les deux internationaux chevronnés comme des éléments-clés pour la conquête du titre. Au contraire. Malgré la série actuelle de cinq matches sans victoire qui lui vaut une quatrième place en décalage par rapport aux ambitions du club, São Paulo sait qu'il aura besoin de son numéro neuf pour espérer s'installer dans le fauteuil de leader. "Il a des qualités fantastiques. C'est un avant-centre comme il en existe peu. Il sait conserver le ballon et créer des espaces dans l'entrejeu. Avec son retour et celui de Lucas, nous allons recommencer à gagner", espère Dagoberto, meilleur buteur de São Paulo en championnat.

Confiance intacte
Côté Corinthians aussi, la confiance règne envers O Imperador. Fábio Santos confie même que l'effet Adriano s'est fait sentir au club bien avant que le phénomène retrouve les terrains. "Quand il était convalescent, tout le monde dans l'équipe allait le voir pour prendre de ses nouvelles. Ça a vraiment soudé le groupe", explique le latéral à FIFA.com. "Quand il a repris l'entraînement avec nous, il y avait beaucoup de bonne humeur. Tout le monde était soulagé", poursuit-il en référence au match de la 28ème journée, où le grand retour d'Adriano a coïncidé non seulement avec une victoire 3:0 sur l'Atlético-GO, mais avec une première position de leader pour les Corinthians depuis le début de la saison.

À en croire leurs partenaires, Adriano et Fabiano ont déjà beaucoup apporté à leur équipe au niveau psychologique. Il s'agit maintenant de confirmer sur le plan comptable, ce qui n'est qu'une question de temps selon Fábio Santos : "Quand il sera à 50% de ses moyens, Adriano retrouvera le chemin des filets. Il a le respect de tous, y compris de l'adversaire. Ce sera fondamental pour la conquête du titre".

Fifa.com (14/10/2011)

Lagerbäck nommé sélectionneur de l'Islande



Le Suédois Lars Lagerbäck a été nommé entraîneur de l'équipe nationale d'Islande, a annoncé vendredi la Fédération à Reykjavik.

Lagerbäck, 63 ans, avait dirigé de 1990 à 2009 les équipes nationales suédoises Espoirs, puis B et A, avant de prendre en charge le Nigeria de février à octobre 2010.

Il prendra ses nouvelles fonctions en janvier 2012, a-t-il indiqué à l'AFP.

L'Islande a été éliminée en qualifications pour l'Euro 2012, dans le groupe H où le Danemark s'est qualifié devant le Portugal, barragiste.

Lagerbäck se fixe pour objectif la qualification pour le Mondial-2014, a-t-il déclaré à l'AFP: "Nous ne sommes pas dans le groupe le plus difficile, je veux dire que nous ne tombons pas sur l'une des cinq ou six plus grosses équipes. En même temps, c'est toujours difficile de se qualifier".

L'Islande tentera de se qualifier dans le Groupe E, avec la Norvège, la Slovénie, la Suisse, l'Albanie et Chypre.

Fifa.com (14/10/2011)