Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
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Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
Formule 1
-
Grand Prix d’Inde
Bonus malus : Vettel IV, Grosjean héroïque, Räikkönen "dégagé"
Sebastian Vettel (Red Bull) impérial quadruple champion, Romain Grosjean (Lotus) de 17e à 3e et Kimi Räikkönen (Lotus) : le Grand Prix d'Inde a été animé. Voici nos bonus-malus.
27/10/2013
Le regret
Que Fernando Alonso (Ferrari) se soit accroché avec Mark Webber (Red Bull) dès le départ et n'ait pu déployer sa stratégie de premier relais en "medium" face à Sebastian Vettel (Red Bull), en "tendre". L'Espagnol avait vraiment une belle carte à jouer, comme l'ont montré l'Australien et Sergio Pérez (McLaren).
L'attaquant
Felipe Massa (Ferrari). Une belle audace au départ, qui lui a valu de piéger Nico Rosberg et Lewis Hamilton (Mercedes) au virage 3 pour passer P2. Et se retrouver en tête au troisième tour, lorsque Sebastian Vettel (Red Bull) est rentré.
Le bonus
Romain Grosjean. Il se montre vraiment digne d'un leader chez Lotus. Les quatorze tours de son premier relais, en "tendre" avec une voiture chargée en essence, était un défi qui faisait même peur à Pirelli. Le manufacturier italien avait interdit d'aller au-delà de quinze boucles, de crainte de voir des explosions. Le Français a réalisé une performance dont on a vu la portée en fin de course.
Le malus
Ferrari. La Scuderia a lâché la deuxième place du Championnat du monde Constructeurs à Mercedes et n'a plus que quatorze points d'avance sur Lotus.
La perf passée inaperçue
La huitième place de Paul di Resta. Avec une Force India a processus de liquéfaction depuis la mi-championnat, le Britannique a trouvé une place derrière les grosses cylindrées. Devant Adrian Sutil. Pas évident car il aurait déjà perdu son volant. Ces premiers points depuis Silverstone feront-ils changer d'avis Vijay Mallya ?
Le vilain
Kimi Räikkönen. La deuxième place du Championnat du monde Constructeurs est l'objet d'enjeux financiers colossaux et tout le week-end Nico Rosberg, Lewis Hamilton et Fernando Alonso ont répété qu'ils roulaient dans cet esprit. Et que dire de Lotus, qui a désespérément besoin de cash ! Au moment où toutes ces bonnes raisons sont énoncées, Iceman se la joue perso en fin de course, en risquant l'accrochage avec son coéquipier Romain Grosjean. A la rue en termes de pneumatiques, il a eu un comportement égoïste qu'Alan Permane a vertement dénoncé. "Kimi, dégage de cette putain de trajectoire !" , lui a crié l'ingénieur principal à la radio. L'une des phrases culte de l'année.
La stat
Romain Grosjean est le premier Français présent sur le podium lors de trois GP consécutifs depuis Jean Alesi en 1996 (Espagne, Canada, France).
La déclaration
Alain Prost, l'autre quadruple champion du monde : "Je suis ravi que Sebastian ait gagné le titre. C’est un très grand pilote et il a remporté des victoires magnifiques cette saison, certainement parmi les plus belles de sa carrière. Singapour a été l’une d’elles ; même si de l’extérieur la course a semblé facile, il s’est battu du départ à l’arrivée. C’est la marque des plus grands. C’est un grand champion et je suis persuadé que cette couronne ne sera pas la dernière."
Le tour par tour
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Grand Prix d’Inde
Bonus malus : Vettel IV, Grosjean héroïque, Räikkönen "dégagé"
Sebastian Vettel (Red Bull) impérial quadruple champion, Romain Grosjean (Lotus) de 17e à 3e et Kimi Räikkönen (Lotus) : le Grand Prix d'Inde a été animé. Voici nos bonus-malus.
27/10/2013
Le regret
Que Fernando Alonso (Ferrari) se soit accroché avec Mark Webber (Red Bull) dès le départ et n'ait pu déployer sa stratégie de premier relais en "medium" face à Sebastian Vettel (Red Bull), en "tendre". L'Espagnol avait vraiment une belle carte à jouer, comme l'ont montré l'Australien et Sergio Pérez (McLaren).
L'attaquant
Felipe Massa (Ferrari). Une belle audace au départ, qui lui a valu de piéger Nico Rosberg et Lewis Hamilton (Mercedes) au virage 3 pour passer P2. Et se retrouver en tête au troisième tour, lorsque Sebastian Vettel (Red Bull) est rentré.
Le bonus
Romain Grosjean. Il se montre vraiment digne d'un leader chez Lotus. Les quatorze tours de son premier relais, en "tendre" avec une voiture chargée en essence, était un défi qui faisait même peur à Pirelli. Le manufacturier italien avait interdit d'aller au-delà de quinze boucles, de crainte de voir des explosions. Le Français a réalisé une performance dont on a vu la portée en fin de course.
Le malus
Ferrari. La Scuderia a lâché la deuxième place du Championnat du monde Constructeurs à Mercedes et n'a plus que quatorze points d'avance sur Lotus.
La perf passée inaperçue
La huitième place de Paul di Resta. Avec une Force India a processus de liquéfaction depuis la mi-championnat, le Britannique a trouvé une place derrière les grosses cylindrées. Devant Adrian Sutil. Pas évident car il aurait déjà perdu son volant. Ces premiers points depuis Silverstone feront-ils changer d'avis Vijay Mallya ?
Le vilain
Kimi Räikkönen. La deuxième place du Championnat du monde Constructeurs est l'objet d'enjeux financiers colossaux et tout le week-end Nico Rosberg, Lewis Hamilton et Fernando Alonso ont répété qu'ils roulaient dans cet esprit. Et que dire de Lotus, qui a désespérément besoin de cash ! Au moment où toutes ces bonnes raisons sont énoncées, Iceman se la joue perso en fin de course, en risquant l'accrochage avec son coéquipier Romain Grosjean. A la rue en termes de pneumatiques, il a eu un comportement égoïste qu'Alan Permane a vertement dénoncé. "Kimi, dégage de cette putain de trajectoire !" , lui a crié l'ingénieur principal à la radio. L'une des phrases culte de l'année.
La stat
Romain Grosjean est le premier Français présent sur le podium lors de trois GP consécutifs depuis Jean Alesi en 1996 (Espagne, Canada, France).
La déclaration
Alain Prost, l'autre quadruple champion du monde : "Je suis ravi que Sebastian ait gagné le titre. C’est un très grand pilote et il a remporté des victoires magnifiques cette saison, certainement parmi les plus belles de sa carrière. Singapour a été l’une d’elles ; même si de l’extérieur la course a semblé facile, il s’est battu du départ à l’arrivée. C’est la marque des plus grands. C’est un grand champion et je suis persuadé que cette couronne ne sera pas la dernière."
Le tour par tour
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
Formule 1 - Grand Prix d’Inde
GP d'Inde 2013 - Sebastian Vettel (Red Bull) : "Ça peut m'arriver de siffler"
Sebastian Vettel (Red Bull) a, sans surprise, été sacré champion une quatrième fois. Il n'a pas fait l'unanimité cette saison et le sait. Et ne réalise pas encore ce que signifie côtoyer Prost, Fangio et Schumacher au rang des pilotes les plus titrés.
28/10/2013
Pour quoi vous êtes-vous agenouillé devant votre voiture, après l'arrivée ?
Sebastian Vettel : C'était une marque d'appréciation pour toute l'équipe, car on travaille très dur toute l'année pour que cette voiture marche bien. On peut encore avoir des problèmes, comme on l'a vu sur la voiture de Mark [Webber], parce qu'elle est construite à la limite. Je ne suis pas égoïste et je pense aux mécaniciens, vous seriez surpris par leur bulletin de salaire, vu le nombre d'heures qu'ils font. (...) Les gars sont des fans de course automobile, et je voulais leur dire merci à ma façon. Ils fabriquent des fusées même si on ne se rend plus compte de la vitesse de ces voitures sur les nouveaux circuits, pour des raisons de sécurité. Quand je regarde une F1, je trouve que c'est plutôt petit, et quand on pense à la vitesse à laquelle on peut rouler avec, c'est vraiment unique. J'aime ça et j'espère que ce sentiment ne changera jamais.
Est-ce que ce sacre est aussi émouvant que celui de l'an dernier au Brésil ?
S.V. : On a eu le temps de le voir venir, celui-là. L'an dernier au Brésil, c'était vraiment spécial, personne n'aurait été assez créatif pour écrire le scénario. Je me sentais heureux en passant la ligne d'arrivée, alors que j'étais très nerveux avant le départ. Je dors très mal en fin de nuit, avant une course, j'ai plein de scénarios dans ma tête. Cette année, ce qui est important, c'est que ça arrive ici. C'est un endroit spécial pour gagner. J'aimerais prendre le temps, quand je serai à la retraite, de me balader dans ce pays immense, où les gens ont des choses à nous apprendre.
Est-ce que vous réalisez un rêve d'enfant en étant sacré pour la quatrième fois ?
S.V. : Je rêvais de courir en F1, mais ce n'était pas un objectif, pas avant l'âge de 15 ou 16 ans. Quand j'étais petit, je faisais du karting mais je jouais aussi à cache-cache ou avec des petites voitures dans le sable. Plus tard, je n'étais pas très bon au football et le karting était encore un loisir. Mes parents ne m'ont jamais mis la pression, je savais que c'était sérieux, qu'ils faisaient beaucoup de sacrifices, mais on passait surtout du bon temps ensemble.
Est-ce que vous en voulez aux gens qui vous ont sifflé sur le podium cette saison ?
S.V. : Je ne jette pas la pierre aux fans de Ferrari qui m'ont sifflé. Quand je vais au stade pour un match de football, ça peut m'arriver de siffler, surtout si l'équipe adverse marque un but. J'ai reçu une lettre d'excuse après Singapour, de la part d'un type qui m'avait sifflé. Si des gens ont une passion pour Ferrari et qu'ils n'aiment pas que quelqu'un d'autre gagne, je suis assez mûr pour comprendre et je ne juge pas les gens. Ce n'est pas évident pour eux de comprendre ce qui se passe en coulisses. Et il y aura toujours des pro et des anti.
Qu'est-ce que ça vous fait de rejoindre Schumacher, Fangio et Prost ?
S.V. : Rejoindre Michael, Fangio, Prost... C'est difficile pour moi de réaliser quelque chose que personne ne peut m'enlever, de comprendre tout ça, de le mettre en mots. Peut-être que je comprendrai quand j'aurai 60 ans. Le plus important pour moi, c'est d'avoir le respect des pilotes contre lesquels je me bagarre. Je regardais la télé quand Fernando [Alonso] commençait à courir, et maintenant je me bats contre lui. Il a beaucoup de talent, il est espagnol, passionné, c'est mon plus grand rival depuis deux ans. Je cours aussi contre Lewis [Hamilton], qui a beaucoup de talent, Mark [Webber] qui pour moi est au même niveau que Lewis, et Nico [Rosberg], qui est sous-estimé. C'est différent d'autres époques. Michael [Schumacher] avait la voiture pour gagner, mais il a créé cette situation, face à des rivaux très forts. Stirling Moss aurait lui aussi mérité d'être champion du monde.
Comment envisagez-vous 2014 ?
S.V. : Il y a un gros projet qui nous attend. Je sais que Mercedes et Ferrari passent beaucoup de temps à trouver de nouvelles idées, alors cet hiver sera encore plus court que les précédents. Je n'aurai sûrement pas le temps de prendre deux ou trois semaines de vacances.
GP d'Inde 2013 - Sebastian Vettel (Red Bull) : "Ça peut m'arriver de siffler"
Sebastian Vettel (Red Bull) a, sans surprise, été sacré champion une quatrième fois. Il n'a pas fait l'unanimité cette saison et le sait. Et ne réalise pas encore ce que signifie côtoyer Prost, Fangio et Schumacher au rang des pilotes les plus titrés.
28/10/2013
Pour quoi vous êtes-vous agenouillé devant votre voiture, après l'arrivée ?
Sebastian Vettel : C'était une marque d'appréciation pour toute l'équipe, car on travaille très dur toute l'année pour que cette voiture marche bien. On peut encore avoir des problèmes, comme on l'a vu sur la voiture de Mark [Webber], parce qu'elle est construite à la limite. Je ne suis pas égoïste et je pense aux mécaniciens, vous seriez surpris par leur bulletin de salaire, vu le nombre d'heures qu'ils font. (...) Les gars sont des fans de course automobile, et je voulais leur dire merci à ma façon. Ils fabriquent des fusées même si on ne se rend plus compte de la vitesse de ces voitures sur les nouveaux circuits, pour des raisons de sécurité. Quand je regarde une F1, je trouve que c'est plutôt petit, et quand on pense à la vitesse à laquelle on peut rouler avec, c'est vraiment unique. J'aime ça et j'espère que ce sentiment ne changera jamais.
Est-ce que ce sacre est aussi émouvant que celui de l'an dernier au Brésil ?
S.V. : On a eu le temps de le voir venir, celui-là. L'an dernier au Brésil, c'était vraiment spécial, personne n'aurait été assez créatif pour écrire le scénario. Je me sentais heureux en passant la ligne d'arrivée, alors que j'étais très nerveux avant le départ. Je dors très mal en fin de nuit, avant une course, j'ai plein de scénarios dans ma tête. Cette année, ce qui est important, c'est que ça arrive ici. C'est un endroit spécial pour gagner. J'aimerais prendre le temps, quand je serai à la retraite, de me balader dans ce pays immense, où les gens ont des choses à nous apprendre.
Est-ce que vous réalisez un rêve d'enfant en étant sacré pour la quatrième fois ?
S.V. : Je rêvais de courir en F1, mais ce n'était pas un objectif, pas avant l'âge de 15 ou 16 ans. Quand j'étais petit, je faisais du karting mais je jouais aussi à cache-cache ou avec des petites voitures dans le sable. Plus tard, je n'étais pas très bon au football et le karting était encore un loisir. Mes parents ne m'ont jamais mis la pression, je savais que c'était sérieux, qu'ils faisaient beaucoup de sacrifices, mais on passait surtout du bon temps ensemble.
Est-ce que vous en voulez aux gens qui vous ont sifflé sur le podium cette saison ?
S.V. : Je ne jette pas la pierre aux fans de Ferrari qui m'ont sifflé. Quand je vais au stade pour un match de football, ça peut m'arriver de siffler, surtout si l'équipe adverse marque un but. J'ai reçu une lettre d'excuse après Singapour, de la part d'un type qui m'avait sifflé. Si des gens ont une passion pour Ferrari et qu'ils n'aiment pas que quelqu'un d'autre gagne, je suis assez mûr pour comprendre et je ne juge pas les gens. Ce n'est pas évident pour eux de comprendre ce qui se passe en coulisses. Et il y aura toujours des pro et des anti.
Qu'est-ce que ça vous fait de rejoindre Schumacher, Fangio et Prost ?
S.V. : Rejoindre Michael, Fangio, Prost... C'est difficile pour moi de réaliser quelque chose que personne ne peut m'enlever, de comprendre tout ça, de le mettre en mots. Peut-être que je comprendrai quand j'aurai 60 ans. Le plus important pour moi, c'est d'avoir le respect des pilotes contre lesquels je me bagarre. Je regardais la télé quand Fernando [Alonso] commençait à courir, et maintenant je me bats contre lui. Il a beaucoup de talent, il est espagnol, passionné, c'est mon plus grand rival depuis deux ans. Je cours aussi contre Lewis [Hamilton], qui a beaucoup de talent, Mark [Webber] qui pour moi est au même niveau que Lewis, et Nico [Rosberg], qui est sous-estimé. C'est différent d'autres époques. Michael [Schumacher] avait la voiture pour gagner, mais il a créé cette situation, face à des rivaux très forts. Stirling Moss aurait lui aussi mérité d'être champion du monde.
Comment envisagez-vous 2014 ?
S.V. : Il y a un gros projet qui nous attend. Je sais que Mercedes et Ferrari passent beaucoup de temps à trouver de nouvelles idées, alors cet hiver sera encore plus court que les précédents. Je n'aurai sûrement pas le temps de prendre deux ou trois semaines de vacances.
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
Formule 1 - Grand Prix d’Inde
Sebastian Vettel (Red Bull) n'a plus de faiblesse selon Adrian Newey
28/10/2013
Le directeur technique Adrian Newey a bien vu évoluer Sebastian Vettel depuis son arrivée chez Red Bull, en 2009.
Adrian Newey, qui travaille aux côtés de Sebastian Vettel depuis cinq saisons, estime que son pilote a progressé depuis son premier titre : "Son pilotage est passé de 'très doué mais parfois brutal', comme en 2009, à 'incroyablement complet' ", estime le directeur technique britannique. "On pouvait de temps en temps le critiquer, en 2009 et 2010, pour des erreurs de jugement, qui causaient des accidents. On lui reprochait parfois aussi d'être incapable de dépasser, estimant qu'il n'était pas aussi bon s'il ne s'élançait pas de la pole position. Aujourd'hui, je pense qu'on ne peut plus lui adresser de telles critiques. Il est difficile de déceler la moindre faille dans son armure."
Pour Newey, c'est surtout la faculté d'apprentissage du pilote allemand qui fait la différence : "On me demande souvent de comparer les pilotes avec lesquels j'ai travaillé, mais ce ne serait pas juste de le faire. La seule chose qu'ils partagent, c'est leur capacité à piloter et à analyser en même temps. Ils ont aussi une mémoire phénoménale une fois sorti de la voiture. Ils savent rouler tout en réfléchissant à ce qu'il faudra faire la course prochaine. Et après la course, ils sont capables de continuer à tirer les leçons de ce qu'il s'est passé pendant le grand prix."
"C'est ce qui se passe avec Sebastian : on a l'impression que chaque fois qu'il monte dans la voiture, il en sait davantage que quand il en était sorti la dernière fois", conclut l'Anglais de 54 ans. Le désormais quadruple champion du monde est le pilote à avoir remporté le plus de titres au volant d'une monoplace dessinée par Adrian Newey.
Sebastian Vettel (Red Bull) n'a plus de faiblesse selon Adrian Newey
28/10/2013
Le directeur technique Adrian Newey a bien vu évoluer Sebastian Vettel depuis son arrivée chez Red Bull, en 2009.
Adrian Newey, qui travaille aux côtés de Sebastian Vettel depuis cinq saisons, estime que son pilote a progressé depuis son premier titre : "Son pilotage est passé de 'très doué mais parfois brutal', comme en 2009, à 'incroyablement complet' ", estime le directeur technique britannique. "On pouvait de temps en temps le critiquer, en 2009 et 2010, pour des erreurs de jugement, qui causaient des accidents. On lui reprochait parfois aussi d'être incapable de dépasser, estimant qu'il n'était pas aussi bon s'il ne s'élançait pas de la pole position. Aujourd'hui, je pense qu'on ne peut plus lui adresser de telles critiques. Il est difficile de déceler la moindre faille dans son armure."
Pour Newey, c'est surtout la faculté d'apprentissage du pilote allemand qui fait la différence : "On me demande souvent de comparer les pilotes avec lesquels j'ai travaillé, mais ce ne serait pas juste de le faire. La seule chose qu'ils partagent, c'est leur capacité à piloter et à analyser en même temps. Ils ont aussi une mémoire phénoménale une fois sorti de la voiture. Ils savent rouler tout en réfléchissant à ce qu'il faudra faire la course prochaine. Et après la course, ils sont capables de continuer à tirer les leçons de ce qu'il s'est passé pendant le grand prix."
"C'est ce qui se passe avec Sebastian : on a l'impression que chaque fois qu'il monte dans la voiture, il en sait davantage que quand il en était sorti la dernière fois", conclut l'Anglais de 54 ans. Le désormais quadruple champion du monde est le pilote à avoir remporté le plus de titres au volant d'une monoplace dessinée par Adrian Newey.
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
24/10/2013 - 18:57
Vettel plus fort que Schumacher
Le suspense est un ingrédient de la F1 sinon un fondement et le titre de Vettel n'émouvra donc personne dimanche. Comme en 2011, on l'aura vu arriver de loin. Mais faute de pouvoir l'apprécier pour ce qu'il est, on pourra en saisir la portée indirectement, à travers l'Histoire. Non pour comparer, hiérarchiser, mais le situer le pilote allemand dans le club le plus fermé. Car il serait stupide de prétendre qu'un Vettel quatre étoiles vaudrait mieux qu'un Clark à deux couronnes ou qu'un Lauda à trois. Vettel a jusque-là eu la chance de dérouler une carrière sans heurts et marquer son époque comme aucun autre. Clark serait peut-être plus grand encore s'il n'avait été fauché en plein vol, tout comme Senna, Lauda aurait sûrement quatre titres si le Nürburgring 1976 n'était passé par là. En résumé, il y a l'empreinte qu'un pilote laisse à travers son palmarès mais le style est probablement le plus intéressant à considérer.
Avec l'économie de mots qu'on lui connait, Räikkönen en a très bien parlé à Suzuka en plaçant Vettel sans hésitation parmi les grands noms du sport, sans préjuger de ce qu'il deviendrait au-delà de 2013. Oui, "le temps nous le dira". Une question de réussite ou d'opportunité de carrière selon Iceman, d'envergure aussi. Il l'a affirmé : Vettel "est un très chouette gars et un très bon pilote."
Vettel n'a pas les casseroles de Schumacher
"Baby Schumi" ne fait pas rêver tout le monde mais il réalise l'exploit de faire fondre le glaçon finlandais. Surtout, "c'est un pilote rapide qui évolue à un meilleur niveau qu’auparavant", poursuit le pilote Lotus. En voilà un sacré compliment ! Le petit cannibale n'enfile donc pas les titres comme des perles sur un collier.Räikkönen sait de quoi il parle : il est parti deux ans et voit la différence entre 2009 et 2012-2013. Entre un titre arraché en 2010 et un cavalier seul difficile à juger en 2011 d'un côté, le sacre sur le fil du rasoir en 2012 et l'irrésistible montée en puissance de 2013 de l'autre. Il faut se mettre ça dans le crâne : Vettel continue de progresser et il mérite ce qui lui arrive. L'impulsif-colérique vice-champion du monde de 2009 a laissé place au pilote réfléchi et gestionnaire qu'exige - entre autre - le règlement pneumatique.
En Inde, Vettel en sera à quatre soit statistiquement l'égal de Prost, mais encore à distance de Fangio (5) et plus encore de Schumacher (7). A distance de son maître dans les chiffres, mais sur la même trajectoire. Quatre titres après 117 gp, 35 ou 36 fois victoires et 42 ou 43 pole positions. Au même temps de passage, Schumacher était deux fois champion, comptait 33 victoires et 20 têtes de grille. On voit sensiblement la différence.
C'est vrai, Vettel n'a pas l'orgueil d'un Schumacher ou d'un Alonso
L'important, aujourd'hui, est surtout de réaliser que Vettel est dans une meilleure dynamique de carrière que son idole, en dépit de polémiques passagères. Ses quatre titres ne souffrent d'aucune contestation alors que Schumacher s'est construit sur la controverse de 1994 et a cru acquérir son troisième, en 1997, sur un nouveau coup fumant. Et a forgé son image de capable de tout à Monaco en 2006. Vettel a bien désobéi à Red Bull, trahi même Webber cette année en Malaisie, mais ses casseroles sont à des années-lumière de tout ça. Vettel n'a jamais non plus été pointé du doigt par la FIA pour un pilotage antisportif voire foncièrement dangereux. Schumacher, lui, a par son agressivité posé bien des cas de maux de tête à la FIA, et ne s'est jamais calmé. On l'a encore vu à 41 ans coincer Barrichello contre un mur hongrois. Vettel, lui, a bien rasé le mur à Sepang, mais c'est parce qu'il le voulait. En faisant courir des risques à Webber, certes, mais pas du genre de ceux imposés à Barrichello.
Vettel enquille et il a toujours tout fait pour. En juin dernier, il a rempilé jusqu'en 2015 - pour une septième saison donc - dans cette écurie à laquelle il a donné ses premières victoires, ses premiers titres. Sa fraîcheur et son obstination sont remarquables, et à rapprocher de la lassitude d'un Hamilton chez McLaren. Mais il faut convenir que si Vettel avait surfé sur un concours de circonstances, il serait rentré dans le rang depuis longtemps. De même que s'il était très bon mais pas exceptionnel, un type de l'envergure de Newey n'aurait pas choisi de lui consacrer une partie de sa carrière. C'est bien là où s'arrête le procès d'intention qui lui est régulièrement fait. Il faut insister sur le fait qu'il est resté chez Red Bull alors que Schumi a déserté Benetton (une écurie également émergeante) après deux titres. Pour une traversée du désert de cinq ans avant une nouvelle épopée qui a fait sa gloire. Idem pour Alonso avec Renault, mais avec pour l'heure la réussite en moins. Non, Vettel n'est pas un opportuniste, il a juste choisi de s'investir à long terme quand Schumacher et Alonso ont fait le pari de Ferrari avec le même statut préférentiel. C'est vrai, Vettel est soutenu par son équipe à un point devenu caricatural mais si on le taxe de conservateur, il faut renvoyer Schumacher et Alonso à leur orgueil ferrariste et ambition d'écrire l'histoire en s'adossant à la légende.
Schumi avait refermé 21 ans d'échec rouge en 2000 mais l'épopée moderne de Vettel est-elle moins noble ? Sûrement pas. Alonso a choisi de voir grand et son échec persistant devient prédominant dans sa carrière, au point d'éclipser son passé. Dimanche, Vettel sera champion à sa façon, imperméable à toute critique. Comme son idole Schumacher.
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
GP d'Abou Dabi - Libres 1
Grosjean garde la forme
ESPN Staff
1 novembre 2013
Sur sa lancée de trois podiums d'affilée, le Français Romain Grosjean a signé vendredi le meilleur temps de la première séance libre du Grand Prix d'Abou Dabi. Sebastian Vettel a échoué sur le chrono de Lewis Hamilton, le pilote Lotus a su faire la différence sur la fin.
Le nouveau quadruple champion du monde s'est cassé les dents sur le meilleur temps provisoire du pilote Mercedes, en tête à quelques minutes du drapeau à damiers. Il a aussi manqué son retour au stand, a bloqué ses roues en arrivant à son emplacement, il était tout proche de percuter un mécanicien.
Chez Lotus, on peut se réjouir de retrouver Romain Grosjean au sommet de la hiérarchie. Sa course en Inde a été magnifique, Vettel est déjà champion, cela pourrait être enfin son heure à Abou Dabi. Mais il faudra aussi compter sur Mercedes, qui place Lewis Hamilton et Nico Rosberg dans le top 5 de ces 90 minutes inaugurales. Mark Webber, malchanceux encore une fois en Inde, prend la quatrième place devant Rosberg et Kimi Raikkönen, bien présent malgré des tensions de plus en plus visibles entre lui et l'écurie Lotus.
Ferrari pas dans le bon tempo
Les Ferrari sont (très) loin en ce début de week-end émirati, Fernando Alonso ne termine que 12e, Felipe Massa se contentant lui d'une 17e position. Belle séance en revanche pour Paul di Resta, septième temps devant Jenson Button, Pastor Maldonado et Sergio Pérez. Pris de maux d'estomac, Nico Hülkenberg était lui aussi bien là pour cette première heure et demie de roulage, il se classe 11e.
Côté Français, Jean-Éric Vergne prend la 16e place, Charles Pic la 19e, Jules Bianchi la 21e. Les trois hommes ont terminé devant leurs coéquipiers respectifs, même si seulement le pilote Toro Rosso roulait contre le deuxième titulaire, Heikki Kovalainen et Rodolfo Gonzalez avaient remplacé Giedo Van der Garde et Max Chilton chez Caterham et Marussia.
© ESPN Sports Media Ltd.
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
GP d'Abou Dabi - Libres 2
Red Bull ne s'endort pas
ESPN Staff
1 novembre 2013
Sebastian Vettel a pris le relais de Romain Grosjean, meilleur temps des libres 1 mais seulement 12e vendredi soir, et dominé la deuxième séance libre du Grand Prix d'Abou Dabi devant Mark Webber et Lewis Hamilton.
Les deux pilotes ont donc dominé ces 90 minutes de roulage, mais les écarts étaient serrés avec les Mercedes de Lewis Hamilton, 3e à 0''355, et de Nico Rosberg, 5e à 0''423. Entre les deux, nous retrouvons Kimi Raikkönen. Les différences entre les mediums et les tendres atteignaient une seconde et demie, le Français Romain Grosjean n'aura pas eu le loisir de le vérifier par lui-même.
Le pilote Lotus s'est élancé très tard en tendres, mais il avait l'occasion de faire mieux que les Red Bull. Il ne terminera pas un seul tour lancé, il se manque dans la chicane du virage 11, un élément s'était cassé sur sa E21, il s'avérait plus tard qu'un disque de freins avait lâché à l'avant. Il reviendra en piste grâce à un bon travail de ses mécaniciens, mais il abandonnera à huit minutes de la fin de séance.
Vendredi médiocre pour Ferrari
McLaren continue sur sa lancée de l'Inde, sa meilleure course de l'année. Sergio Pérez a terminé sixième devant son coéquipier Jenson Button et le premier pilote Ferrari, Fernando Alonso. Nico Hülkenberg se classe neuvième devant Felipe Massa, Ferrari décidément pas au niveau vendredi.
Romain Grosjean a donc terminé 12e, les autres Français sont plus loin, Jean-Éric Vergne termine 17e, Jules Bianchi et Charles Pic 20e et 21e. Le coéquipier de Jules Bianchi, Max Chilton, a perdu un élément de sa Marussia après le virage 11, vite récupéré par un commissaire de piste. Ce n'est pas le seul pilote à avoir vécu des soucis mécaniques, Grosjean, nous l'avons évoqué plus tôt, Paul di Resta et Jenson Button ont subi des crevaisons.
La fin de journée s'est déroulée sur des longs relais, Red Bull a semblé plus rapide avec beaucoup d'essence, et Ferrari encore en retrait. Le début de week-end ne sourit pas du tout à l'écurie italienne. Mercedes et Lotus sont proches l'une de l'autre, la deuxième place des constructeurs pourrait échapper à la Scuderia.
© ESPN Sports Media Ltd.
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
GP d'Abou Dabi - Red Bull
Vettel craint surtout Lotus
ESPN Staff
1 novembre 2013
Sebastian Vettel, meilleur temps de la journée, considère Lotus comme la principale menace pour le week-end à Abou Dabi.
Le tout nouveau quadruple champion du monde a dominé le vendredi aux Émirats, mais c'est le Français Romain Grosjean qui avait claqué le chrono de référence lors des libres 1. Il arrive en plus avec trois podiums consécutifs à son actif, le dernier en Inde après une remontée incroyable depuis la neuvième ligne sur la grille.
Interrogé par Autosport, l'Allemand a affirmé que ses rivaux seront "les mêmes que d'habitude. Lotus est exceptionnellement rapide, notamment le dimanche, nous devons garder un œil sur eux. Mercedes sera dangereuse pour samedi (pour les qualifications) sur un tour."
Et Ferrari ? "Je n'ai pas vraiment vu ce qu'ils avaient fait aujourd'hui, mais juger leur rythme sur les longs relais, c'est difficile."
© ESPN Sports Media Ltd.
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
Formule 1 - Grand Prix d'Abou Dabi
GP d'Abou Dabi 2013 : Trois records à la portée de Sebastian Vettel (Red Bull)
Sebastian Vettel (Red Bull) peut battre ou égaler d'ici la fin de la saison deux records propriété de Michael Schumacher. Et en améliorer un qu'il détient déjà.
Sebastian Vettel (Red Bull) reste sur six victoires et une nouvelle, ce week-end à Abou Dabi, lui permettrait de rejoindre Michael Schumacher les statistiques de la Formule 1. Le septuple champion du monde allemand avait gagné sept fois en autant de meetings entre les Grands Prix d'Europe et de Hongrie, en 2004. C'est à ce jour le record en une saison.
Cependant, Michael Schumacher n'est pas exactement le seul à en avoir cumulé autant : Alberto Ascari, également sur Ferrari, avait aligné sept succès à cheval sur deux saisons, du Grand Prix de Belgique 1952 au Grand Prix d'Argentine 1953.
S'il gagnait à Abou Dabi, Sebastian Vettel (Red Bull) pourrait avoir l'exclusivité du record aux Etats-Unis d'Amérique et porter ensuite sa série à neuf au Brésil.
Il faut souligner le pouvoir de ces séries : tout pilote ayant enchaîné au moins quatre victoires dans la même saison a été champion du monde. Il s'agit de Jim Clark (1963), Jack Brabham (1960), Jochen Rindt (1970), Ayrton Senna (1988, 1991), Alain Prost (1993), Michael Schumacher (1994, 2002), Fernando Alonso (2006), Jenson Button (2009) et Sebastian Vettel (2012). L'infographie ci-dessous répertorie les séries de cinq ou au-delà.
Victoires consécutives en une saison
GP d'Abou Dabi 2013 : Trois records à la portée de Sebastian Vettel (Red Bull)
Sebastian Vettel (Red Bull) peut battre ou égaler d'ici la fin de la saison deux records propriété de Michael Schumacher. Et en améliorer un qu'il détient déjà.
Sebastian Vettel (Red Bull) reste sur six victoires et une nouvelle, ce week-end à Abou Dabi, lui permettrait de rejoindre Michael Schumacher les statistiques de la Formule 1. Le septuple champion du monde allemand avait gagné sept fois en autant de meetings entre les Grands Prix d'Europe et de Hongrie, en 2004. C'est à ce jour le record en une saison.
Cependant, Michael Schumacher n'est pas exactement le seul à en avoir cumulé autant : Alberto Ascari, également sur Ferrari, avait aligné sept succès à cheval sur deux saisons, du Grand Prix de Belgique 1952 au Grand Prix d'Argentine 1953.
S'il gagnait à Abou Dabi, Sebastian Vettel (Red Bull) pourrait avoir l'exclusivité du record aux Etats-Unis d'Amérique et porter ensuite sa série à neuf au Brésil.
Il faut souligner le pouvoir de ces séries : tout pilote ayant enchaîné au moins quatre victoires dans la même saison a été champion du monde. Il s'agit de Jim Clark (1963), Jack Brabham (1960), Jochen Rindt (1970), Ayrton Senna (1988, 1991), Alain Prost (1993), Michael Schumacher (1994, 2002), Fernando Alonso (2006), Jenson Button (2009) et Sebastian Vettel (2012). L'infographie ci-dessous répertorie les séries de cinq ou au-delà.
Victoires consécutives en une saison
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
Formule 1 - Grand Prix d'Abou Dabi
GP d'Abou Dabi 2013 : On va en parler
Entre l'utile et le futile, nous avons fait le tri pour vous dire de quoi sera fait le Grand Prix d'Abou Dabi. Entre la menace de Räikkönen de plaquer Lotus, l'arrivée de Maldonado à Enstone et l'agacement d'Alonso, on vous dit. A toute en vitesse.
RAIKKONEN : SERVICE MINIMAL
Un an après, Lotus aurait de quoi rééditer les t-shirts "Leave me alone" signé Kimi Räikkönen. Après le vif échange radio lors du GP d'Inde, le champion du monde 2007 a failli quitter Lotus, et l'affaire ne manque pas d'agiter le paddock de Yas Marina (lire Häkkinen : "Ce n'est pas intelligent ou correct"). Il en aurait certainement coûté une fortune au Finlandais de casser son contrat, 48 Heures et moult palabres plus tard, la raison l'a emporté. Iceman, qui n'est donc pas si insensible que ça, ne s'est pas présenté à son point presse jeudi mais sera bien dans la voiture ce week-end. Il aurait été dommage qu'il ne défende pas son titre de vainqueur d'Abou Dabi.
MALDONADO CHEZ LOTUS
On sentait poindre une impatience chez Eric Boullier. Elle est devenue agacement face à l'impasse. Faute de pouvoir faire entrer Quantum à hauteur de 35% dans le capital de l'écurie, Lotus s'en est remis aux 35 millions d'euros de Pastor Maldonado (Williams). C'est en tous les cas ce que propage "radio paddock". Le contrat aurait même été signé mercredi. Le Vénézuélien partenaire de Romain Grosjean en 2014 ? Qui l'eut cru ?
CHILTON DISCUTE AVEC FORCE INDIA
Preuve supplémentaire que McLaren est en train de placer Kevin Magnussen chez Marussia, Max Chilton cherche refuge chez Force India. Mais il serait étonnant que ce soit pour un poste de titulaire.
DES CHIFFRES, MAIS PAS TROP
La Vmax du tracé (voir le circuit) est pile dans la moyenne de la saison : 312 km/h et la sollicitation imposée aux freins classée "élevée" avec 13 zones de freinage soit la deuxième valeur de la saison (16 zones de freinage à Singapour). Renault souligne que l'épingle du virage 7 est assez similaire dans ses caractéristiques à celle de du Grand Prix de Monaco. Etagement de la boîte de vitesses cruciale pour la grande ligne droite suivante : le septième rapport doit être relativement long. Enfin, la poussière et le sable entraîne uen surveillance spéciale des filtres à air pendant le week-end.
LA DECLARATION
Fernando Alonso, à propos de son équipe : "Ma relation est fantastique. Chaque week-end, je me répète. Je devine donc qu’à Austin (GP des Etats-Unis), le jeudi, la première question sera de nouveau à propos de ma relation avec l’équipe… Ma relation était parfaite, est parfaite et sera parfaite."
LE TRUC QU'IL VA DETESTER QU'ON LUI RAPPELLE
Pour Fernando Alonso (Ferrari), le fiasco de la "finale" du Mondial 2010.
LA STAT
Romain Grosjean peut devenir le premier Français à aligner quatre podiums depuis le quadruplé victoire d'Alain Prost en 1993 (Canada, France, Grande-Bretagne, Allemagne ).
AU FAIT, OU EN EST LE CHAMPIONNAT ?
On parle bien sûr du Championnat pour être le "meilleur des autres", puisque Vettel et Red Bull ont tout plié. L'Allemand est d'ailleurs occupé à viser des records. Au Mondial Pilotes, Alonso tient la corde avec 207 points contre 183 à Räikkönen et 169 à Hamilton. L'Espagnol peut éliminer le Britannique dimanche s'il lui prend 13 points. Chez les Constructeurs, rien ne sera décidé dimanche soir : Mercedes (313 pts) a trop peu d'avance sur Ferrari (309) et sur Lotus (285).
GP d'Abou Dabi 2013 : On va en parler
Entre l'utile et le futile, nous avons fait le tri pour vous dire de quoi sera fait le Grand Prix d'Abou Dabi. Entre la menace de Räikkönen de plaquer Lotus, l'arrivée de Maldonado à Enstone et l'agacement d'Alonso, on vous dit. A toute en vitesse.
RAIKKONEN : SERVICE MINIMAL
Un an après, Lotus aurait de quoi rééditer les t-shirts "Leave me alone" signé Kimi Räikkönen. Après le vif échange radio lors du GP d'Inde, le champion du monde 2007 a failli quitter Lotus, et l'affaire ne manque pas d'agiter le paddock de Yas Marina (lire Häkkinen : "Ce n'est pas intelligent ou correct"). Il en aurait certainement coûté une fortune au Finlandais de casser son contrat, 48 Heures et moult palabres plus tard, la raison l'a emporté. Iceman, qui n'est donc pas si insensible que ça, ne s'est pas présenté à son point presse jeudi mais sera bien dans la voiture ce week-end. Il aurait été dommage qu'il ne défende pas son titre de vainqueur d'Abou Dabi.
MALDONADO CHEZ LOTUS
On sentait poindre une impatience chez Eric Boullier. Elle est devenue agacement face à l'impasse. Faute de pouvoir faire entrer Quantum à hauteur de 35% dans le capital de l'écurie, Lotus s'en est remis aux 35 millions d'euros de Pastor Maldonado (Williams). C'est en tous les cas ce que propage "radio paddock". Le contrat aurait même été signé mercredi. Le Vénézuélien partenaire de Romain Grosjean en 2014 ? Qui l'eut cru ?
CHILTON DISCUTE AVEC FORCE INDIA
Preuve supplémentaire que McLaren est en train de placer Kevin Magnussen chez Marussia, Max Chilton cherche refuge chez Force India. Mais il serait étonnant que ce soit pour un poste de titulaire.
DES CHIFFRES, MAIS PAS TROP
La Vmax du tracé (voir le circuit) est pile dans la moyenne de la saison : 312 km/h et la sollicitation imposée aux freins classée "élevée" avec 13 zones de freinage soit la deuxième valeur de la saison (16 zones de freinage à Singapour). Renault souligne que l'épingle du virage 7 est assez similaire dans ses caractéristiques à celle de du Grand Prix de Monaco. Etagement de la boîte de vitesses cruciale pour la grande ligne droite suivante : le septième rapport doit être relativement long. Enfin, la poussière et le sable entraîne uen surveillance spéciale des filtres à air pendant le week-end.
LA DECLARATION
Fernando Alonso, à propos de son équipe : "Ma relation est fantastique. Chaque week-end, je me répète. Je devine donc qu’à Austin (GP des Etats-Unis), le jeudi, la première question sera de nouveau à propos de ma relation avec l’équipe… Ma relation était parfaite, est parfaite et sera parfaite."
LE TRUC QU'IL VA DETESTER QU'ON LUI RAPPELLE
Pour Fernando Alonso (Ferrari), le fiasco de la "finale" du Mondial 2010.
LA STAT
Romain Grosjean peut devenir le premier Français à aligner quatre podiums depuis le quadruplé victoire d'Alain Prost en 1993 (Canada, France, Grande-Bretagne, Allemagne ).
AU FAIT, OU EN EST LE CHAMPIONNAT ?
On parle bien sûr du Championnat pour être le "meilleur des autres", puisque Vettel et Red Bull ont tout plié. L'Allemand est d'ailleurs occupé à viser des records. Au Mondial Pilotes, Alonso tient la corde avec 207 points contre 183 à Räikkönen et 169 à Hamilton. L'Espagnol peut éliminer le Britannique dimanche s'il lui prend 13 points. Chez les Constructeurs, rien ne sera décidé dimanche soir : Mercedes (313 pts) a trop peu d'avance sur Ferrari (309) et sur Lotus (285).
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
Formule 1 - Grand Prix d'Abou Dabi
GP d'Abou Dabi 2013 : Sebastian Vettel (Red Bull) le plus rapide en essais libres 2
Sebastian Vettel (Red Bull) ne se lasse pas de dominer la F1 de 2013. Son quatrième titre tout juste en poche, l'Allemand a dominé les essais libres 2 du Grand Prix d'Abou Dabi, vendredi. Mark Webber (Red Bull) et Lewis Hamilton (Mercedes) ont été ses plus proches poursuivants. Le plus rapide de la première séance, Romain Grosjean (Lotus) a connu des soucis techniques.
Sebastian Vettel (Red Bull) a réalisé le meilleur temps de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix d'Abou Dhabi, vendredi soir sur le circuit de Yas Marina. En 1'41"335, en pneus "tendre", le quadruple champion du monde, vainqueur des six derniers grands prix, a devancé de 0"155 son coéquipier et futur retraité, Mark Webber, et de 0"355 le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes).
Le Finlandais Kimi Räikkönen (Lotus), victorieux à Abou Dabi en 2012, a fini quatrième à 0"391, en réussissant des longs runs très compétitifs en "medium" et "tendre" qui le placent sur la liste des candidats à la victoire. S'il a roulé vite et longtemps (42 tours), ce ne fut en revanche pas le cas de son coéquipier, Romain Grosjean. Le Français, référence de la première session en "medium", n'a bouclé que 18 tours à cause d'un bris de freins. On sait les treize zones de freinages du circuit de la marina de Yas particulièrement sévères de ce point de vue.
Nico Rosberg (Mercedes) s'est classé s'est classé cinquième, devant les pilotes McLaren, Sergio Pérez et Jenson Button, et Fernando Alonso (Ferrari).
GP d'Abou Dabi 2013 : Sebastian Vettel (Red Bull) le plus rapide en essais libres 2
Sebastian Vettel (Red Bull) ne se lasse pas de dominer la F1 de 2013. Son quatrième titre tout juste en poche, l'Allemand a dominé les essais libres 2 du Grand Prix d'Abou Dabi, vendredi. Mark Webber (Red Bull) et Lewis Hamilton (Mercedes) ont été ses plus proches poursuivants. Le plus rapide de la première séance, Romain Grosjean (Lotus) a connu des soucis techniques.
Sebastian Vettel (Red Bull) a réalisé le meilleur temps de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix d'Abou Dhabi, vendredi soir sur le circuit de Yas Marina. En 1'41"335, en pneus "tendre", le quadruple champion du monde, vainqueur des six derniers grands prix, a devancé de 0"155 son coéquipier et futur retraité, Mark Webber, et de 0"355 le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes).
Le Finlandais Kimi Räikkönen (Lotus), victorieux à Abou Dabi en 2012, a fini quatrième à 0"391, en réussissant des longs runs très compétitifs en "medium" et "tendre" qui le placent sur la liste des candidats à la victoire. S'il a roulé vite et longtemps (42 tours), ce ne fut en revanche pas le cas de son coéquipier, Romain Grosjean. Le Français, référence de la première session en "medium", n'a bouclé que 18 tours à cause d'un bris de freins. On sait les treize zones de freinages du circuit de la marina de Yas particulièrement sévères de ce point de vue.
Nico Rosberg (Mercedes) s'est classé s'est classé cinquième, devant les pilotes McLaren, Sergio Pérez et Jenson Button, et Fernando Alonso (Ferrari).
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
Formule 1 - Saison 2013
Championnat du monde de F1 2013 : 8 raisons de regarder la saison jusqu'au bout
Vettel a gardé son jouet de champion du monde et ça ne vous fait pas peur de suivre le Championnat de F1 jusqu'au drapeau à damier brésilien. Voici pourquoi.
Vettel va s'en prendre à Schumacher
Sebastian Vettel a quatre titres, et c'est encore loin des sept de Michael Schumacher. Mais l'as à la RB9 n°1 peut s'en prendre à quelques records de l'idole et il serait étonnant qu'il s'en prive, à voir son rythme depuis Spa. A Abou Dabi, donc, il peut égaler les sept victoires consécutives saisonnières du "Kaiser", puis pousser à huit à Austin et à neuf à Sao Paulo. C'est au Brésil que l'on saura aussi s'il parvient à faire aussi bien que son illustre aîné : 13 succès dans la même année. Ou avant s'il se loupe aux Emirats arabes unis ou aux Etats-Unis d'Amérique.
Ferrari vainqueur "à la maison"
Le Ferrari World d'Abou Dabi est beau. On nous répète tous les ans que ce parc d'attraction est génial, que le logo au cheval cabré de 65 mètres visible sur le toit est le plus grand du monde rouge. Super ! Mais Ferrari a juste oublié une chose : signer une victoire, une pole ou même juste un meilleur tour en course sur son circuit d'adoption depuis la première édition du grand prix, en 2009. Une victoire ferait tellement oublier à Alonso son final cauchemardesque de 2010 ! Alors oui, on vote pour une victoire de "Nando". Le seul problème, c'est qu'il aurait besoin de la pluie. Et qu'elle va encore être absente des radars.
Voir Webber se payer Vettel et sortir par la grande porte
Oui, pour tout ce qu'il a donné à la Formule 1 et que beaucoup n'auront jamais (le charisme, les coups de gueule entre autres), on aimerait une fin de carrière victorieuse pour le grand Mark. A Sao Paulo plus qu'à Abou Dabi ou à Austin. Pourquoi plus à Sao Paulo ? Parce que c'est statistiquement sa dernière chance de gagner. L'Australien n'a en effet vaincu qu'en Europe et au Brésil. Après 2009 et 2011, 2013 donc ? On trouverait ça chouette, parce qu'il n'a pas mérité la rancune que lui a exprimé Vettel cette année pour ne pas l'avoir vraiment aidé à Sao Paulo en 2012.
Grosjean premier Français vainqueur depuis Panis
Ça chauffe, on vous le répète et ça va bien finir par arriver. Ou disons plus exactement que l'on voudrait que le Français se presse de gagner, parce que l'on ne sait pas ce que le père Noël va lui offrir pour 2014. Et parce qu'Olivier Panis en a assez de s'entendre dire qu'il est le dernier Tricolore vainqueur, à Monaco en 1996. Grosjean ferait retentir la Marseillaise. Un point final aussi à la question : est-il Français ? Pour le sport oui, superlicence à l'appui. Ça nous suffit bien.
Voir Räikkönen ne plus être "Iceman"
Jusqu'où ira le désamour entre Kimi Räikkönen et Lotus ? C'est la question à laquelle les trois derniers grands prix vont répondre. Jamais rien n'avait plus affecté le champion du monde 2007 que le "Dégage" (ndlr : "de cette putain de trajectoire !", qui a rendu le clash juste un peu moins cinglant…) entendu en fin de course, en Inde. Kimi par ci, Kimi par-là, Kimi n'en fait qu'à sa tête et c'est génial : ce vocabulaire appartient au passé dans la bouche d'Enstone. Le Finlandais est un esprit libre et a considéré ne pas courir à Abou Dabi ; avant sans doute de réaliser ce que lui coûterait une rupture de contrat unilatérale. Lotus ne le paie pas mais il sera payé, les avocats sont là pour ça. Alors, qu'est-ce que tout ça a d'excitant ? On aimerait juste voir un Räikkönen en free style total. Un pilote qui échapperait à son écurie ! L'antithèse de ce la F1 toute en contrôle moderne exige. Fascinant.
Mercedes et Lotus devant Ferrari
Pourquoi ? Par provocation. Parce que la Scuderia se voit trop belle depuis trop longtemps et que ça agace copieusement ses supporters. Elle se repose sur les miracles de Fernando Alonso et se permet de finir la saison techniquement en roue libre. En pensant que son nom suffira bien pour terminer "meilleur des autres", loin derrière Red Bull. Mercedes est passé deuxième au Mondial Constructeurs à l'issue du Grand Prix d'Inde et Lotus menace. Ferrari quatrième ? Un mal pour un bien. Un électrochoc pour réveiller l'orgueil de Maranello.
Les dernières décibels atmosphériques
La mélodie des moteurs atmosphériques en vigueur depuis 1989 a été domestiquée au fil du temps, s'éloignant des fascinants V12 Ferrari et Honda de 3,5 litres de l'époque. Le bloc a été réduit à un V8 de 2,4 litres mais ne boudez pas votre plaisir d'ouvrir vos oreilles en grand ou de mettre le son de la télé à fond pour savourer les derniers intonations de cette fin de règne. Retour au turbo en 2014. Vous le savez, il faut en profiter !
Le Brésil en mode Mondial
Le départ du Grand Prix du Brésil sera donné le 24 novembre, à pile 200 jours du Mondial de football. Autant dire que les Sud-Américains vont faire les choses en grand pour marquer le coup et nous offrir un avant-goût de ce que sera leur grande fête. Sur la piste, les pilotes sont aussi généralement excités pour la dernière course de la saison. Ceux déjà rassurés sur leur avenir se lâchent carrément, d'autres tentent le tout pour le tout afin d'impressionner. Manœuvres improbables en perspective. Bref, aucune excuse pour ne pas suivre la Formule 1 de 2013 jusqu'à son dernier tour.
Championnat du monde de F1 2013 : 8 raisons de regarder la saison jusqu'au bout
Vettel a gardé son jouet de champion du monde et ça ne vous fait pas peur de suivre le Championnat de F1 jusqu'au drapeau à damier brésilien. Voici pourquoi.
Vettel va s'en prendre à Schumacher
Sebastian Vettel a quatre titres, et c'est encore loin des sept de Michael Schumacher. Mais l'as à la RB9 n°1 peut s'en prendre à quelques records de l'idole et il serait étonnant qu'il s'en prive, à voir son rythme depuis Spa. A Abou Dabi, donc, il peut égaler les sept victoires consécutives saisonnières du "Kaiser", puis pousser à huit à Austin et à neuf à Sao Paulo. C'est au Brésil que l'on saura aussi s'il parvient à faire aussi bien que son illustre aîné : 13 succès dans la même année. Ou avant s'il se loupe aux Emirats arabes unis ou aux Etats-Unis d'Amérique.
Ferrari vainqueur "à la maison"
Le Ferrari World d'Abou Dabi est beau. On nous répète tous les ans que ce parc d'attraction est génial, que le logo au cheval cabré de 65 mètres visible sur le toit est le plus grand du monde rouge. Super ! Mais Ferrari a juste oublié une chose : signer une victoire, une pole ou même juste un meilleur tour en course sur son circuit d'adoption depuis la première édition du grand prix, en 2009. Une victoire ferait tellement oublier à Alonso son final cauchemardesque de 2010 ! Alors oui, on vote pour une victoire de "Nando". Le seul problème, c'est qu'il aurait besoin de la pluie. Et qu'elle va encore être absente des radars.
Voir Webber se payer Vettel et sortir par la grande porte
Oui, pour tout ce qu'il a donné à la Formule 1 et que beaucoup n'auront jamais (le charisme, les coups de gueule entre autres), on aimerait une fin de carrière victorieuse pour le grand Mark. A Sao Paulo plus qu'à Abou Dabi ou à Austin. Pourquoi plus à Sao Paulo ? Parce que c'est statistiquement sa dernière chance de gagner. L'Australien n'a en effet vaincu qu'en Europe et au Brésil. Après 2009 et 2011, 2013 donc ? On trouverait ça chouette, parce qu'il n'a pas mérité la rancune que lui a exprimé Vettel cette année pour ne pas l'avoir vraiment aidé à Sao Paulo en 2012.
Grosjean premier Français vainqueur depuis Panis
Ça chauffe, on vous le répète et ça va bien finir par arriver. Ou disons plus exactement que l'on voudrait que le Français se presse de gagner, parce que l'on ne sait pas ce que le père Noël va lui offrir pour 2014. Et parce qu'Olivier Panis en a assez de s'entendre dire qu'il est le dernier Tricolore vainqueur, à Monaco en 1996. Grosjean ferait retentir la Marseillaise. Un point final aussi à la question : est-il Français ? Pour le sport oui, superlicence à l'appui. Ça nous suffit bien.
Voir Räikkönen ne plus être "Iceman"
Jusqu'où ira le désamour entre Kimi Räikkönen et Lotus ? C'est la question à laquelle les trois derniers grands prix vont répondre. Jamais rien n'avait plus affecté le champion du monde 2007 que le "Dégage" (ndlr : "de cette putain de trajectoire !", qui a rendu le clash juste un peu moins cinglant…) entendu en fin de course, en Inde. Kimi par ci, Kimi par-là, Kimi n'en fait qu'à sa tête et c'est génial : ce vocabulaire appartient au passé dans la bouche d'Enstone. Le Finlandais est un esprit libre et a considéré ne pas courir à Abou Dabi ; avant sans doute de réaliser ce que lui coûterait une rupture de contrat unilatérale. Lotus ne le paie pas mais il sera payé, les avocats sont là pour ça. Alors, qu'est-ce que tout ça a d'excitant ? On aimerait juste voir un Räikkönen en free style total. Un pilote qui échapperait à son écurie ! L'antithèse de ce la F1 toute en contrôle moderne exige. Fascinant.
Mercedes et Lotus devant Ferrari
Pourquoi ? Par provocation. Parce que la Scuderia se voit trop belle depuis trop longtemps et que ça agace copieusement ses supporters. Elle se repose sur les miracles de Fernando Alonso et se permet de finir la saison techniquement en roue libre. En pensant que son nom suffira bien pour terminer "meilleur des autres", loin derrière Red Bull. Mercedes est passé deuxième au Mondial Constructeurs à l'issue du Grand Prix d'Inde et Lotus menace. Ferrari quatrième ? Un mal pour un bien. Un électrochoc pour réveiller l'orgueil de Maranello.
Les dernières décibels atmosphériques
La mélodie des moteurs atmosphériques en vigueur depuis 1989 a été domestiquée au fil du temps, s'éloignant des fascinants V12 Ferrari et Honda de 3,5 litres de l'époque. Le bloc a été réduit à un V8 de 2,4 litres mais ne boudez pas votre plaisir d'ouvrir vos oreilles en grand ou de mettre le son de la télé à fond pour savourer les derniers intonations de cette fin de règne. Retour au turbo en 2014. Vous le savez, il faut en profiter !
Le Brésil en mode Mondial
Le départ du Grand Prix du Brésil sera donné le 24 novembre, à pile 200 jours du Mondial de football. Autant dire que les Sud-Américains vont faire les choses en grand pour marquer le coup et nous offrir un avant-goût de ce que sera leur grande fête. Sur la piste, les pilotes sont aussi généralement excités pour la dernière course de la saison. Ceux déjà rassurés sur leur avenir se lâchent carrément, d'autres tentent le tout pour le tout afin d'impressionner. Manœuvres improbables en perspective. Bref, aucune excuse pour ne pas suivre la Formule 1 de 2013 jusqu'à son dernier tour.
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
Formule 1 - Grand Prix d'Abou Dabi
GP d'Abou Dabi 2013 - Sebastian Vettel (Red Bull) et Romain Grosjean (Lotus) prennent leurs repères
Romain Grosjean (Lotus) a dominé les premiers essais puis a connu des soucis, vendredi. Sebastian Vettel (Red Bull) a signé le meilleur chrono des libres 2.
Romain Grosjean (Lotus) puis Sebastian Vettel (Red Bull) ont signé les meilleurs temps des deux séances d'essais libres du Grand Prix d'Abou Dabi, vendredi sur le circuit de Yas Marina. Le Français a signé en 1'44"241, en pneus "medium", le meilleur chrono de la première séance, l'Allemand s'est montré le plus rapide de sa seconde, en 1'41"335, en "tendre".
"C'était une journée plutôt positive, au volant d'une voiture agréable à conduire, qui donne de bonnes sensations", a expliqué le Tricolore. "J'étais surpris de faire le meilleur temps de la première séance. Dans la deuxième séance, on a eu un petit problème de frein qui nous a empêché de faire un tour en simulation qualif, puis un long relais, mais j'ai quand même fait un bon chrono en pneus 'medium'. D'une manière générale, je suis content, même si ce n'est pas mon circuit préféré de la saison, car il est un peu lent".
Tout va bien pour Vettel
"Comme toujours à Abou Dhabi, nous avons assisté à deux séances très différentes le vendredi", a noté Alan Permane, le directeur des Opérations piste. "La première, de jour, avec une forte température de piste, la seconde, plus représentative des températures du soir que nous aurons pour les qualifications et la course. En EL1, nous avons effectué un travail de réglages limité, plus consacré à la garde au sol qu’à l’équilibre. Nous avons utilisé l’EL2 pour achever l’évaluation des deux types de gomme. Malheureusement, Romain a subi une défaillance d’un disque de freins, ce qui lui a coûté du temps au stand. Ensuite, lorsqu’il a repris la piste, une légère vibration s’est manifestée et nous avons interrompu sa séance afin de bien examiner le problème. Pendant ce temps, Kimi a passé une bonne journée et il semble compétitif. Il voulait de nouveau tester le châssis (à empattement) court parce qu’il pense que ses caractéristiques conviendraient mieux à ce circuit. Pour l’instant, tout parait bien aller et il gardera cette configuration tout le week-end. Sa cadence sur les longs relais avec les deux types de pneus semble très encourageante."
De son côté, Sebastian Vettel a dressé un bilan optimiste. "On avait un bon rythme aujourd'hui, même si ce n'est pas facile ici car la piste change beaucoup entre les deux séances, et on a fait tout ce qu'on avait prévu au programme", a dit le quadruple champion du monde, rentré en Europe pour se reposer après le GP d'Inde. Il a même tondu sa pelouse, mardi en Suisse, histoire de retomber sur terre.
GP d'Abou Dabi 2013 - Sebastian Vettel (Red Bull) et Romain Grosjean (Lotus) prennent leurs repères
Romain Grosjean (Lotus) a dominé les premiers essais puis a connu des soucis, vendredi. Sebastian Vettel (Red Bull) a signé le meilleur chrono des libres 2.
Romain Grosjean (Lotus) puis Sebastian Vettel (Red Bull) ont signé les meilleurs temps des deux séances d'essais libres du Grand Prix d'Abou Dabi, vendredi sur le circuit de Yas Marina. Le Français a signé en 1'44"241, en pneus "medium", le meilleur chrono de la première séance, l'Allemand s'est montré le plus rapide de sa seconde, en 1'41"335, en "tendre".
"C'était une journée plutôt positive, au volant d'une voiture agréable à conduire, qui donne de bonnes sensations", a expliqué le Tricolore. "J'étais surpris de faire le meilleur temps de la première séance. Dans la deuxième séance, on a eu un petit problème de frein qui nous a empêché de faire un tour en simulation qualif, puis un long relais, mais j'ai quand même fait un bon chrono en pneus 'medium'. D'une manière générale, je suis content, même si ce n'est pas mon circuit préféré de la saison, car il est un peu lent".
Tout va bien pour Vettel
"Comme toujours à Abou Dhabi, nous avons assisté à deux séances très différentes le vendredi", a noté Alan Permane, le directeur des Opérations piste. "La première, de jour, avec une forte température de piste, la seconde, plus représentative des températures du soir que nous aurons pour les qualifications et la course. En EL1, nous avons effectué un travail de réglages limité, plus consacré à la garde au sol qu’à l’équilibre. Nous avons utilisé l’EL2 pour achever l’évaluation des deux types de gomme. Malheureusement, Romain a subi une défaillance d’un disque de freins, ce qui lui a coûté du temps au stand. Ensuite, lorsqu’il a repris la piste, une légère vibration s’est manifestée et nous avons interrompu sa séance afin de bien examiner le problème. Pendant ce temps, Kimi a passé une bonne journée et il semble compétitif. Il voulait de nouveau tester le châssis (à empattement) court parce qu’il pense que ses caractéristiques conviendraient mieux à ce circuit. Pour l’instant, tout parait bien aller et il gardera cette configuration tout le week-end. Sa cadence sur les longs relais avec les deux types de pneus semble très encourageante."
De son côté, Sebastian Vettel a dressé un bilan optimiste. "On avait un bon rythme aujourd'hui, même si ce n'est pas facile ici car la piste change beaucoup entre les deux séances, et on a fait tout ce qu'on avait prévu au programme", a dit le quadruple champion du monde, rentré en Europe pour se reposer après le GP d'Inde. Il a même tondu sa pelouse, mardi en Suisse, histoire de retomber sur terre.
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
GP d'Abou Dabi - Libres 3
Vettel rapide avant les qualifs
ESPN Staff
2 novembre 2013
Sebastian Vettel se positionne comme le candidat principal pour la pole du Grand Prix d'Abou Dabi. Le quadruple champion du monde a réussi le meilleur temps des libres 3, en 1'43''349, lui permettant de devancer Mark Webber et les deux pilotes Mercedes.
Nico Rosberg s'est bien battu avec Vettel en pneus mediums, les deux allemands ont plusieurs fois échangé la première place sur la feuille des temps. Tout est devenu plus clair dès le passage aux gommes tendres effectué après la sortie de piste sans gravité de Jules Bianchi.
Les Red Bull ont haussé le ton, Webber inquiétant même son équipier jusqu'au dernier tour. Les Mercedes doivent se résigner, comme Romain Grosjean, auteur du cinquième chrono. Encore des vibrations sur sa Lotus E21 en début d'heure mais tout a semblé rentrer dans l'ordre. Jenson Button se classe sixième, son coéquipier chez McLaren Sergio Pérez seulement 18e mais le Mexicain n'a pas bouclé un seul tour avant les dix dernières minutes.
Bianchi en tête-à-queue
Nico Hülkenberg termine en septième position devant l'autre Sauber d'Esteban Gutierrez, la seconde Lotus pilotée par Kimi Raikkönen et Jean-Éric Vergne. Séance à oublier une nouvelle fois pour la Scuderia Ferrari, Fernando Alonso ne prend que la 11e place, Felipe Massa doit se contenter du 14e chrono.
En fond de classement, Caterham prend l'avantage sur Marussia, Charles Pic termine 19e devant Giedo Van der Garde et Max Chilton. Après son tête-à-queue à quinze minutes du drapeau à damiers, Jules Bianchi a fini sa séance dans l'herbe située dans le virage 2. n'a pas roulé en tendres. Le Niçois partira dans l'inconnu pour les qualifications.
© ESPN Sports Media Ltd.
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
Formule 1 - Grand Prix d'Abou Dabi
GP d'Abou Dabi 2013 : Red Bull devant Mercedes
02/11/2013
Sebastian Vettel et Mark Webber (Red Bull) ont battu Lewis Hamilton et Nico Rosberg (Mercedes) lors du dernier entraînement, samedi à Abou Dabi. Romain Grosjean (Lotus) est un peu plus loin.
Sebastian Vettel (Red Bull) attaquera en favori la 17e des 19 séances de qualification de la saison 2013, samedi à 14h00 (17h00 locales). Le quadruple champion du monde a réalisé le meilleur chrono des essais libres 3 du Grand Prix d'Abou Dabi en 1'41"349, en pneus "tendre". Son coéquipier, Mark Webber, 2e à 0"222, sera son principal challenger. Tout sauf une surprise : les deux hommes ont trusté les cinq pole positions mises en jeu depuis le Grand Prix d'Italie.
La bonne nouvelle est que les Mercedes sont performantes en "tendre" et peuvent espérer perturber les machines autrichiennes. On les avait vues véloces en "medium" vendredi, et Lewis Hamilton et Nico Rosberg ont haussé le ton en s'approchant à 0"231 et 0"372.
L'autre enseignement qu'a apporté cette dernière session est la forme perfectible des Lotus. Romain Grosjean a obtenu le cinquième chrono, à 0"483, tandis que Kimi Räikkönen s'est positionné au neuvième rang, à 1'038. Le Finlandais fait le job sans enthousiasme ce week-end : déçu par le traitement radio qui lui a été réservé en Inde, il attend surtout qu'on lui paie son salaire. Gérard Lopez, le président de l'équipe, a lancé une opération cocooning à travers une interview élogieuse mais le champion du monde 2007 reste sur ses positions : si la situation n'avance pas, il claquera la porte.
Pour McLaren, cette médiocre saison peut encore réserver des satisfactions car Jenson Button a signé le sixième chrono, à 0"607. Devant les pilotes Sauber, Nico Hülkenberg et Esteban Gutiérrez.
Eurosport
GP d'Abou Dabi 2013 : Red Bull devant Mercedes
02/11/2013
Sebastian Vettel et Mark Webber (Red Bull) ont battu Lewis Hamilton et Nico Rosberg (Mercedes) lors du dernier entraînement, samedi à Abou Dabi. Romain Grosjean (Lotus) est un peu plus loin.
Sebastian Vettel (Red Bull) attaquera en favori la 17e des 19 séances de qualification de la saison 2013, samedi à 14h00 (17h00 locales). Le quadruple champion du monde a réalisé le meilleur chrono des essais libres 3 du Grand Prix d'Abou Dabi en 1'41"349, en pneus "tendre". Son coéquipier, Mark Webber, 2e à 0"222, sera son principal challenger. Tout sauf une surprise : les deux hommes ont trusté les cinq pole positions mises en jeu depuis le Grand Prix d'Italie.
La bonne nouvelle est que les Mercedes sont performantes en "tendre" et peuvent espérer perturber les machines autrichiennes. On les avait vues véloces en "medium" vendredi, et Lewis Hamilton et Nico Rosberg ont haussé le ton en s'approchant à 0"231 et 0"372.
L'autre enseignement qu'a apporté cette dernière session est la forme perfectible des Lotus. Romain Grosjean a obtenu le cinquième chrono, à 0"483, tandis que Kimi Räikkönen s'est positionné au neuvième rang, à 1'038. Le Finlandais fait le job sans enthousiasme ce week-end : déçu par le traitement radio qui lui a été réservé en Inde, il attend surtout qu'on lui paie son salaire. Gérard Lopez, le président de l'équipe, a lancé une opération cocooning à travers une interview élogieuse mais le champion du monde 2007 reste sur ses positions : si la situation n'avance pas, il claquera la porte.
Pour McLaren, cette médiocre saison peut encore réserver des satisfactions car Jenson Button a signé le sixième chrono, à 0"607. Devant les pilotes Sauber, Nico Hülkenberg et Esteban Gutiérrez.
Eurosport
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
GP d'Abou Dabi - Qualif
Webber arrache la pole à Vettel
ESPN Staff
2 novembre 2013
Mark Webber décroche la pole position du Grand Prix d'Abou Dabi, sa 13e en carrière. L'Australien a réussi un dernier tour de feu pour battre Sebastian Vettel. La deuxième ligne sera occupée par les deux Mercedes.
Nous verrons dimanche si cette pole n°13 portera chance à Webber. Celle-là, elle ne doit rien à personne, elle ne doit rien aux problèmes techniques sur la monoplace de Vettel comme à Suzuka. Aussie Grit a battu un Vettel que l'on pensait intouchable après son premier run en Q3. L'Allemand avait alors trois dixièmes d'avance sur tout le monde mais son futur-ex coéquipier a donné tout ce qu'il avait et a coupé la ligne en 1'39''957, seul chrono du week-end sous les 1'40''.
Dans les derniers instants, Nico Rosberg n'améliore pas, Lewis Hamilton semblait en passe de faire mieux que sa quatrième place, ses deux premiers partiels sont meilleurs mais il part à la faute en fin de tour, terminant en tête-à-queue. Romain Grosjean réussit seulement le septième chrono en Q3, devancé par Kimi Raikkönen et le pilote Sauber Nico Hülkenberg.
Alonso éliminé dès la Q2
Felipe Massa a éliminé Fernando Alonso, absent de la Q3 pour la première fois de la saison, il accompagnera Grosjean sur la quatrième ligne. Pour Alonso, c'est la déception mais aussi un motif d'espoir. Onzième sur la grille, cela ne lui était plus arrivé depuis Valence en 2012, l'Espagnol avait réussi à s'imposer lors de ce Grand Prix d'Europe à domicile.
Jean-Éric Vergne échoue, comme d'habitude pourrait-on dire, en Q2 à l'inverse de Daniel Ricciardo, 10e. Les autres Français sont bien sûr en fond de grille. Charles Pic a été battu par son coéquipier Giedo Van der Garde, il ne réalise que le 21e chrono en Q1. Mais il gagnera une position sur la grille au bénéfice de la pénalité infligée à son compatriote Jules Bianchi. Après son tête-à-queue en libres 3, Marussia a changé la boîte de vitesses sur sa monoplace, il se positionnera donc en dernière position au départ dimanche.
© ESPN Sports Media Ltd.
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
GP d'Abou Dabi - Red Bull
Vettel félicite son coéquipier
ESPN Staff
2 novembre 2013
Sebastian Vettel doit se contenter de la deuxième place sur la grille de départ à Abou Dabi, mais il complète une première ligne 100% Red Bull.
Mark Webber a fait la différence dans le dernier tour, il a réussi un ultime run sans faute alors que l'Allemand est sorti un peu large dès le virage 1, lui faisant perdre quelques centièmes et une 44e pole position en carrière. Mais le plus important, c'est que les Taureaux verrouillent le haut de la grille.
"C'est un grand résultat pour l'équipe, nous pouvons réussir une course solide dimanche. Au début de la séance de qualification, Mercedes apparaissait très forte. C'était notamment le cas en Q2, mais nous avons trouvé un truc de plus en Q3", a indiqué le nouveau quadruple champion du monde.
"Mark (Webber) a réussi un tour exceptionnel, félicitations à lui. J'aurais pu faire un peu mieux mais cela aurait-il été différent ? Je ne suis pas certain. Mark a effectué un super travail, il n'a pas commis d'erreurs."
© ESPN Sports Media Ltd.
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
Formule 1 - Grand Prix d'Abou Dabi
Grand Prix d'Abou Dabi 2013 : Mark Webber (Red Bull) en pole devant Sebastian Vettel (Red Bull)
02/11/2013
Mark Webber (Red Bull) a pris de gros risques pour acquérir la pole position du Grand Prix d'Abou Dabi, samedi. Il a battu son coéquipier Sebastian Vettel de 0"118.
Mark Webber (Red Bull) reste combatif. Aux crépuscules de sa carrière en Formule 1 et d'une saison constellée par dix victoires de son coéquipier et quadruple champion du monde, Sebastian Vettel, l'Australien de 37 ans a conquis en nocturne la pole position du Grand Prix d'Abou Dabi, samedi, au terme d'un tour particulièrement agressif qui lui a valu de battre l'Allemand de 0"118. Rien à voir, donc, avec sa position de pointe "bidon" du Grand Prix du Japon, en l'absence d'équité technique.
"Ça s'est bien passé, même si ce n'était pas facile à cause de la température qui a chuté en cours de séance", a réagi le futur pilote d'Endurance de Porsche, désormais à la tête de treize pole positions. Recalé pour la sixième fois de l'année sur le deuxième emplacement de la grille de départ, Sebastian Vettel a été beau joueur. "On était encore très compétitifs aujourd'hui, mais la pole position n'est jamais garantie, et les Mercedes étaient très fortes. On a trouvé un petit truc pour la Q3 et Mark a fait un très bon tour, il a fait du bon travail et c'est bon pour notre équipe", a-t-il dit.
Grand Prix d'Abou Dabi 2013 : Mark Webber (Red Bull) en pole devant Sebastian Vettel (Red Bull)
02/11/2013
Mark Webber (Red Bull) a pris de gros risques pour acquérir la pole position du Grand Prix d'Abou Dabi, samedi. Il a battu son coéquipier Sebastian Vettel de 0"118.
Mark Webber (Red Bull) reste combatif. Aux crépuscules de sa carrière en Formule 1 et d'une saison constellée par dix victoires de son coéquipier et quadruple champion du monde, Sebastian Vettel, l'Australien de 37 ans a conquis en nocturne la pole position du Grand Prix d'Abou Dabi, samedi, au terme d'un tour particulièrement agressif qui lui a valu de battre l'Allemand de 0"118. Rien à voir, donc, avec sa position de pointe "bidon" du Grand Prix du Japon, en l'absence d'équité technique.
"Ça s'est bien passé, même si ce n'était pas facile à cause de la température qui a chuté en cours de séance", a réagi le futur pilote d'Endurance de Porsche, désormais à la tête de treize pole positions. Recalé pour la sixième fois de l'année sur le deuxième emplacement de la grille de départ, Sebastian Vettel a été beau joueur. "On était encore très compétitifs aujourd'hui, mais la pole position n'est jamais garantie, et les Mercedes étaient très fortes. On a trouvé un petit truc pour la Q3 et Mark a fait un très bon tour, il a fait du bon travail et c'est bon pour notre équipe", a-t-il dit.
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
Webber souffle le maître
Publié le 2 novembre 2013 à 15h10
Mis à jour le 2 novembre 2013 à 18h35
Superbe Mark Webber qui a soufflé Sebastian Vettel dans les dernières secondes des qualifications du Grand Prix d’Abu Dhabi ce samedi ! Le quadruple champion du monde, qui pensait avoir fait le plus dur en écartant la menace des Mercedes, se classe deuxième devant Rosberg et Hamilton. Grosjean est 7e, Alonso 11e.
Oui, une Red Bull a encore réalisé la pole position et ce pour la septième fois consécutive. Mieux, les taureaux rouges seront deux en première ligne dimanche. Mais le poleman n’est pas l’homme attendu ce samedi à Abu Dhabi. Sebastian Vettel, tout juste auréolé d’un quatrième titre mondial consécutif, a trouvé homme à qui parler sur le tracé de Yas Marina. Proche de ses adieux, lui qui quittera la F1 en fin de saison, Mark Webber s’est offert une deuxième pole position cette saison après celle glanée à Suzuka. Celle-ci aura été arrachée de haute lutte après un début de week-end où il a su se placer dans le sillage de son coéquipier.
Tout s’est une nouvelle fois joué dans les dernières secondes. Alors que Vettel avait, comme à son habitude, assommé ses adversaires avec un chrono d’un autre monde à cinq minutes de la fin de la séance, plaçant les dangereuses Mercedes à plus de quatre dixièmes, l’Australien a répliqué et soufflé son « meilleur ennemi » dans les ultimes instants. 1’39’’957, l’ancien pilote Jaguar est le seul à passer sous la barre des 1’40 au tour.
Alonso se rate
Le dernier baroud d’honneur de Vettel n’y a rien changé alors qu’Hamilton est parti à la faute en perdant le contrôle de sa monoplace dans une ultime boucle. Dans le coup depuis le début du week-end, Romain Grosjean n’a pu se mêler à la lutte et se contente d’un septième chrono derrière Kimi Räikkönen 5e et son possible futur coéquipier, Nico Hulkenberg une nouvelle fois très en verve et excellent sixième au volant de sa Sauber.
Le Français a assuré le coup en Q1 et Q2, repartant quand il était nécessaire de le faire pour s’assurer une place parmi les dix meilleurs et s’éviter la même déconvenue qu’en Inde samedi dernier (17e). Le malheureux s’appelle cette fois Fernando Alonso, modeste 11e en Q2 et privé de Q3 pour la première fois cette saison. Cela faisait même 28 courses de rang que cela n’était pas arrivé au pilote Ferrari. C’était à Valence l’an dernier. L’Espagnol l’avait emporté le lendemain devant son public ! La Scuderia espèrera pareil sort dimanche au crépuscule émirati pour encore se battre pour la deuxième place du classement des constructeurs, elle qui comptera aussi sur Massa (8e). Au pays de "Ferrari World" (l’imposant parc d’attractions situé au pied du circuit), tout autre résultat qu’une belle remontée ferait très mauvais genre…
Publié le 2 novembre 2013 à 15h10
Mis à jour le 2 novembre 2013 à 18h35
Superbe Mark Webber qui a soufflé Sebastian Vettel dans les dernières secondes des qualifications du Grand Prix d’Abu Dhabi ce samedi ! Le quadruple champion du monde, qui pensait avoir fait le plus dur en écartant la menace des Mercedes, se classe deuxième devant Rosberg et Hamilton. Grosjean est 7e, Alonso 11e.
Oui, une Red Bull a encore réalisé la pole position et ce pour la septième fois consécutive. Mieux, les taureaux rouges seront deux en première ligne dimanche. Mais le poleman n’est pas l’homme attendu ce samedi à Abu Dhabi. Sebastian Vettel, tout juste auréolé d’un quatrième titre mondial consécutif, a trouvé homme à qui parler sur le tracé de Yas Marina. Proche de ses adieux, lui qui quittera la F1 en fin de saison, Mark Webber s’est offert une deuxième pole position cette saison après celle glanée à Suzuka. Celle-ci aura été arrachée de haute lutte après un début de week-end où il a su se placer dans le sillage de son coéquipier.
Tout s’est une nouvelle fois joué dans les dernières secondes. Alors que Vettel avait, comme à son habitude, assommé ses adversaires avec un chrono d’un autre monde à cinq minutes de la fin de la séance, plaçant les dangereuses Mercedes à plus de quatre dixièmes, l’Australien a répliqué et soufflé son « meilleur ennemi » dans les ultimes instants. 1’39’’957, l’ancien pilote Jaguar est le seul à passer sous la barre des 1’40 au tour.
Alonso se rate
Le dernier baroud d’honneur de Vettel n’y a rien changé alors qu’Hamilton est parti à la faute en perdant le contrôle de sa monoplace dans une ultime boucle. Dans le coup depuis le début du week-end, Romain Grosjean n’a pu se mêler à la lutte et se contente d’un septième chrono derrière Kimi Räikkönen 5e et son possible futur coéquipier, Nico Hulkenberg une nouvelle fois très en verve et excellent sixième au volant de sa Sauber.
Le Français a assuré le coup en Q1 et Q2, repartant quand il était nécessaire de le faire pour s’assurer une place parmi les dix meilleurs et s’éviter la même déconvenue qu’en Inde samedi dernier (17e). Le malheureux s’appelle cette fois Fernando Alonso, modeste 11e en Q2 et privé de Q3 pour la première fois cette saison. Cela faisait même 28 courses de rang que cela n’était pas arrivé au pilote Ferrari. C’était à Valence l’an dernier. L’Espagnol l’avait emporté le lendemain devant son public ! La Scuderia espèrera pareil sort dimanche au crépuscule émirati pour encore se battre pour la deuxième place du classement des constructeurs, elle qui comptera aussi sur Massa (8e). Au pays de "Ferrari World" (l’imposant parc d’attractions situé au pied du circuit), tout autre résultat qu’une belle remontée ferait très mauvais genre…
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
Lotus
Räikkönen exclu des qualifications
ESPN Staff
2 novembre 2013
La direction de course n'a pas entendu la plaidoirie de Lotus après que l'avant du fond plat de son pilote Kimi Räikkönen a été jugé non conforme. Le Finlandais partira du fond de la grille.
Les commissaires de course du Grand Prix d'Abou Dabi ont convoqué les dirigeants de Lotus pour recueillir leurs explications concernant la pièce qui a été jugée illégale pour 5 mm. Après discussion, la direction de course a publié le communiqué suivant : "Les commissaires ont entendu l'explication de l'équipe, expliquant que la pièce incriminée s'était brisée après un contact avec un vibreur. Cependant, les commissaires n'ont pas retenu l'explication fournie".
Le précedent Grosjean
Le fond plat avant de la Lotus n'a pas présenté la rigidité réglementaire lorsque les commissaires ont appliqué côté gauche le poids qu'il était supposé supporter.
Cet échec aux vérifications n'avait pas conduit à une pénalité pour Romain Grosjean, le coéquipier de Räikkönen, qui avait subi la même mésaventure en Hongrie, dans une situation similaire.
L'explication avancée par Lotus avait été la même (contact avec un vibreur).
"Dans l'ensemble, ce n'était pas trop mal", a déclaré Räikkönen juste après la séance, avant de recevoir la mauvaise nouvelle. "J'ai eu du mal à faire fonctionner la voiture comme je le voulais lors des premiers essais hier, mais ce soir, avec la température qui fraîchissait, j'étais plus à mon aise. La course va se dérouler dans la soirée, cela tombe bien."
"Le châssis court semble me convenir un petit peu mieux aussi, alors espérons que cela continue dans ce sens demain. Évidemment, vous voulez toujours vous classer le plus haut possible sur la grille et, clairement, nous n'étions pas les plus rapides aujourd'hui. Mais vous ne savez jamais ce qui peut se passer le dimanche, alors nous verrons ce que nous pourrons faire."
En outre Räikkönen est toujours engagé dans un bras de fer avec Lotus, au sujet de rémunérations non versées. Il a menacé de ne pas terminer la saison.
© ESPN Sports Media Ltd.
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
Vettel sur les traces de Schumi
Sebastian Vettel a réussi un cavalier seul, en tête d'un bout à l'autre de la course. (Reuters)
Publié le 3 novembre 2013 à 15h43
Mis à jour le 3 novembre 2013 à 16h11
Sacré le week-end dernier en Inde, Sebastian Vettel ne s’est pas arrêté en si bon chemin, vainqueur dimanche du Grand Prix d’Abu Dhabi, sa septième victoire de rang. L’Allemand égale à cette occasion le record de victoires consécutives sur une saison de Michael Schumacher. Derrière Mark Webber et Nico Rosberg ont privé Romain Grosjean d'un quatrième podium de suite.
"C’est chouette que quelqu’un que je connaisse depuis tant d’années, et que j’apprécie, soit la personne qui peut battre mes records." Michael Schumacher est beau joueur. D’un autre côté, il aurait tort de ne pas l’être, tant Sebastian Vettel suit sa roue. "Je pense que nous partageons la même approche et la même attitude", ajoutait-il cette semaine dans les colonnes de Bild à propos de son compatriote. Déjà devenu le week-end dernier en Inde le plus jeune quadruple champion du monde de l'histoire, le pilote Red Bull, 26 ans, a égalé l’un des nombreux records de son aîné en signant, dimanche à Abu Dhabi, sa septième victoire de rang cette saison, comme le "Baron Rouge" avait su le faire en 2004 au volant de sa Ferrari.
Un seul homme a fait mieux que les deux Allemands : l'Italien Alberto Ascari, avec neuf consécutives mais à cheval sur les saisons 1952 et 1953, quand le calendrier était beaucoup plus léger. Avec deux courses pour finir cette saison 2013, aux Etats-Unis et au Brésil, Vettel pourrait donc égaler "l’Ogre de Modène". Car on voit mal qui pourrait l’empêcher de continuer sa folle cavalcade entamée à Spa après la trêve hivernale.
D'un bout à l'autre...
Mark Webber a bien essayé en privant son coéquipier de la pole position. Mais comme au Japon, l’Australien a finalement échoué au deuxième rang, doublé dès le premier virage par le quadruple champion du monde. Un envol parfait qui a permis à ce dernier de faire la course en tête d’un bout à l’autre de la course, se payant même le luxe de conserver les commandes du peloton lors de ses passages au stand (aux 14e et 37e tours).
Derrière, Webber, relégué à plus d’une demi-minute, a conservé le bénéfice de sa deuxième place, devant Nico Rosberg, troisième devant Romain Grosjean qui a gagné deux places au départ mais n’a pas réussi à titiller l’Allemand (lequel, en coupant une chicane à deux tours de la fin, a gagné de précieux dixièmes et s’est mis à l’abri d’une possible activation du DRS de la part du Français) pour monter pour la quatrième fois de suite sur le podium.
Cinquième devant Paul di Resta et Lewis Hamilton, Fernando Alonso, heureux d’apprendre l’abandon prématuré de Kimi Räikkönen, a conforté sa place de dauphin de Vettel. Lequel a donc signé la 37e victoire et le 60e podium donc de sa carrière. Loin encore des 91 victoires et 155 podiums de Schumacher en 19 campagnes. Mais course après course, l’Allemand se rapproche de son aîné. Et rien ne semble pouvoir l’empêcher de fondre sur son compatriote. "Il y a beaucoup de choses dans ce sport qui entrent en compte. Cela dépend de la machine aussi, mais d’un strict point de vue de ses qualités, il n’y a pas de raison pour (qu’il n’égale pas les records de Schumacher, ndlr)", assurait Christian Horner dans la semaine. Son protégé en a encore fait la démonstration.
Sebastian Vettel a réussi un cavalier seul, en tête d'un bout à l'autre de la course. (Reuters)
Publié le 3 novembre 2013 à 15h43
Mis à jour le 3 novembre 2013 à 16h11
Sacré le week-end dernier en Inde, Sebastian Vettel ne s’est pas arrêté en si bon chemin, vainqueur dimanche du Grand Prix d’Abu Dhabi, sa septième victoire de rang. L’Allemand égale à cette occasion le record de victoires consécutives sur une saison de Michael Schumacher. Derrière Mark Webber et Nico Rosberg ont privé Romain Grosjean d'un quatrième podium de suite.
"C’est chouette que quelqu’un que je connaisse depuis tant d’années, et que j’apprécie, soit la personne qui peut battre mes records." Michael Schumacher est beau joueur. D’un autre côté, il aurait tort de ne pas l’être, tant Sebastian Vettel suit sa roue. "Je pense que nous partageons la même approche et la même attitude", ajoutait-il cette semaine dans les colonnes de Bild à propos de son compatriote. Déjà devenu le week-end dernier en Inde le plus jeune quadruple champion du monde de l'histoire, le pilote Red Bull, 26 ans, a égalé l’un des nombreux records de son aîné en signant, dimanche à Abu Dhabi, sa septième victoire de rang cette saison, comme le "Baron Rouge" avait su le faire en 2004 au volant de sa Ferrari.
Un seul homme a fait mieux que les deux Allemands : l'Italien Alberto Ascari, avec neuf consécutives mais à cheval sur les saisons 1952 et 1953, quand le calendrier était beaucoup plus léger. Avec deux courses pour finir cette saison 2013, aux Etats-Unis et au Brésil, Vettel pourrait donc égaler "l’Ogre de Modène". Car on voit mal qui pourrait l’empêcher de continuer sa folle cavalcade entamée à Spa après la trêve hivernale.
D'un bout à l'autre...
Mark Webber a bien essayé en privant son coéquipier de la pole position. Mais comme au Japon, l’Australien a finalement échoué au deuxième rang, doublé dès le premier virage par le quadruple champion du monde. Un envol parfait qui a permis à ce dernier de faire la course en tête d’un bout à l’autre de la course, se payant même le luxe de conserver les commandes du peloton lors de ses passages au stand (aux 14e et 37e tours).
Derrière, Webber, relégué à plus d’une demi-minute, a conservé le bénéfice de sa deuxième place, devant Nico Rosberg, troisième devant Romain Grosjean qui a gagné deux places au départ mais n’a pas réussi à titiller l’Allemand (lequel, en coupant une chicane à deux tours de la fin, a gagné de précieux dixièmes et s’est mis à l’abri d’une possible activation du DRS de la part du Français) pour monter pour la quatrième fois de suite sur le podium.
Cinquième devant Paul di Resta et Lewis Hamilton, Fernando Alonso, heureux d’apprendre l’abandon prématuré de Kimi Räikkönen, a conforté sa place de dauphin de Vettel. Lequel a donc signé la 37e victoire et le 60e podium donc de sa carrière. Loin encore des 91 victoires et 155 podiums de Schumacher en 19 campagnes. Mais course après course, l’Allemand se rapproche de son aîné. Et rien ne semble pouvoir l’empêcher de fondre sur son compatriote. "Il y a beaucoup de choses dans ce sport qui entrent en compte. Cela dépend de la machine aussi, mais d’un strict point de vue de ses qualités, il n’y a pas de raison pour (qu’il n’égale pas les records de Schumacher, ndlr)", assurait Christian Horner dans la semaine. Son protégé en a encore fait la démonstration.
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
Formule 1 - Grand Prix d'Abou Dabi
Grand Prix d'Abou Dabi 2013 : septième victoire consécutive de Sebastian Vettel (Red Bull)
En remportant haut la main sa septième victoire consécutive, dimanche à Abou Dabi, Sebastian Vettel (Red Bull) a égalé les records de Michael Schumacher et Alberto Ascari (Ferrari).
Sebastian Vettel (Red Bull) a magnifié son quatrième titre mondial, acquis la semaine dernière en Inde, en remportant dimanche à Abou Dhabi sa septième victoire consécutive en Championnat du monde de Formule 1, une série que seuls Alberto Ascari avait réalisé, à cheval sur les saisons 1952 et 1953, et Michael Schumacher, en 2004.
Parti de la première ligne, l'Allemand, victorieux pour la 37e fois en 118 courses, n'a pas eu de mal à déborder son coéquipier Mark Webber, une fois de plus mal parti de la pole position, pour filer vers son 11e succès solitaire en carrière. L'Australien, également surpris par Nico Rosberg (Mercedes) au coup d'envoi, a patienté jusqu'au 20e des 55 passages pour porter une attaque concluante.
Parti sixième suite à un problème de boîte de vitesses en qualification, Romain Grosjean (Lotus) a une fois de plus mené une belle course mais n'est pas parvenu à monter sur le podium une quatrième fois de suite. Il en est resté au pied, apportant néanmoins 12 précieux points au Mondial Constructeurs à son équipe, qui a perdu la voiture de Kimi Räikkönen, élancée de la 22e et dernière place, dès les premiers hectomètres, sur une collision. Lotus, perclus de dettes, est au moins parvenu à un accord avec le Finlandais, qui courra bien les deux derniers grands prix, aux Etats-Unis d'Amérique et au Brésil.
Fernando Alonso (Ferrari) a fini cinquième mais doit redouter une pénalité qui le ferait sortir du Top 10 : l'Espagnol a dépassé le Français Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) en dehors des limites de la piste, suite à un retour de pit stop.
Eurosport
Grand Prix d'Abou Dabi 2013 : septième victoire consécutive de Sebastian Vettel (Red Bull)
En remportant haut la main sa septième victoire consécutive, dimanche à Abou Dabi, Sebastian Vettel (Red Bull) a égalé les records de Michael Schumacher et Alberto Ascari (Ferrari).
Sebastian Vettel (Red Bull) a magnifié son quatrième titre mondial, acquis la semaine dernière en Inde, en remportant dimanche à Abou Dhabi sa septième victoire consécutive en Championnat du monde de Formule 1, une série que seuls Alberto Ascari avait réalisé, à cheval sur les saisons 1952 et 1953, et Michael Schumacher, en 2004.
Parti de la première ligne, l'Allemand, victorieux pour la 37e fois en 118 courses, n'a pas eu de mal à déborder son coéquipier Mark Webber, une fois de plus mal parti de la pole position, pour filer vers son 11e succès solitaire en carrière. L'Australien, également surpris par Nico Rosberg (Mercedes) au coup d'envoi, a patienté jusqu'au 20e des 55 passages pour porter une attaque concluante.
Parti sixième suite à un problème de boîte de vitesses en qualification, Romain Grosjean (Lotus) a une fois de plus mené une belle course mais n'est pas parvenu à monter sur le podium une quatrième fois de suite. Il en est resté au pied, apportant néanmoins 12 précieux points au Mondial Constructeurs à son équipe, qui a perdu la voiture de Kimi Räikkönen, élancée de la 22e et dernière place, dès les premiers hectomètres, sur une collision. Lotus, perclus de dettes, est au moins parvenu à un accord avec le Finlandais, qui courra bien les deux derniers grands prix, aux Etats-Unis d'Amérique et au Brésil.
Fernando Alonso (Ferrari) a fini cinquième mais doit redouter une pénalité qui le ferait sortir du Top 10 : l'Espagnol a dépassé le Français Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) en dehors des limites de la piste, suite à un retour de pit stop.
Eurosport
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
GP d'Abou Dabi
Vettel au septième ciel
ESPN Staff
3 novembre 2013
Nouvelle victoire de Sebastian Vettel, la septième consécutive, dimanche à Abou Dabi. Le quadruple champion du monde termine avec une demi-minute d'avance sur Mark Webber et Nico Rosberg. Romain Grosjean échoue à une seconde du podium.
Cela ne va pas plaire à la FIA, mais Vettel a gratifié le public de quelques ''donuts'' de joie une fois la ligne d'arrivée franchie. La semaine dernière en Inde, il avait fait la même chose pour fêter son titre mondial, il avait écopé d'une amende... Sa nouvelle démonstration et son emprise sur la F1 cette année devraient lui permettre d'éviter la sanction cette fois, même si les règlements existent bien pour quelque chose.
Grosjean s'est battu
Mark Webber a bien réussi son envol depuis la pole, mais pas suffisamment pour contrer l'Allemand au premier virage. Vettel était ressorti devant Nico Rosberg, personne ne le reverra. La bataille fait rage ensuite pour les places sur le podium. Lewis Hamilton, septième sur la ligne derrière un Paul di Resta excellent dans une course à un seul arrêt, sera mis rapidement hors-jeu.
Les candidats seront Webber, Rosberg et Romain Grosjean, revenu aux avants-postes grâce à un bon départ. Menaçant en début de course derrière Webber, il perdra ensuite sa troisième place au profit de Rosberg. Il ne reviendra pas en fin de course malgré un rythme plus élevé dans les derniers tours. Le Français termine devant Fernando Alonso, cinquième au volant de sa Ferrari. Cependant, son classement est encore en suspens, il a franchi les limites de la piste lors de sa seconde sortie des stands de la journée. À la lutte avec Jean-Éric Vergne, 17e au final après l'effondrement de ses gommes en fin de course, le pilote Ferrari avait eu besoin de toute la place disponible pour passer devant. Mais il était sorti du circuit, affaire à suivre.
Aucun tour pour Raikkönen
Felipe Massa, Sergio Pérez et Adrian Sutil prennent les dernières places dans les points. Kimi Raikkönen n'a pas fini le premier tour. Parti en fond de grille, le Finlandais a percuté la Caterham de Giedo Van der Garde, 18e à l'arrivée devant les Français Charles Pic et Jules Bianchi, a endommagé sa Lotus et dû se contraindre à abandonner. Classement décevant (14e) pour le pilote Sauber Nico Hülkenberg, dans le coup au départ mais handicapé par un drive-through consécutif à une sortie des stands devant Pérez, jugée risquée par les commissaires.
Il reste deux courses cette année, Vettel voudra égaler le record de victoires sur une saison (13 pour Michael Schumacher en 2004), Webber n'a plus que deux occasions de décrocher une 10e victoire en F1 avant ses prochaines aventures, Grosjean veut sa première victoire, les championnats sont indécis derrière Vettel et Red Bull. Beaucoup de belles choses en perspective à Austin et Interlagos.
© ESPN Sports Media Ltd.
Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
Donuts
Seb Vettel remet ça
ESPN Staff
3 novembre 2013
Sebastian Vettel a créé la seule surprise de la soirée à Abou Dabi avec une série de "donuts", récidivant après avoir commis la même infraction en Inde, il y a une semaine, lorsqu'il avait été sacré champion.
Vettel s'est imposé avec 30 secondes d'avance sur son coéquipier Mark Webber mais il aurait pu faire beaucoup mieux s'il n'avait pas été freiné constamment par son ingénieur Guillaume Rocquelin.
Horner prend la parole
Il a tout de même fini par désobéir, une fois la ligne passée. "Ramène la voiture au stand", exigeait le Français. "Laisse-moi répondre comme Kimi Räikkönen l'année dernière (alors que le Finlandais était en route pour remporter cette course). Je sais ce que je fais." Et Vettel de se lancer dans une petite série de donuts au grand ravissement de la foule. Une manœuvre qui avait coûté à l'équipe une amende de 25 000 € il y a une semaine à Buddh.
C'est alors Christian Horner qui se saisissait de la radio : "Cette fois, l'amende est pour toi". Pas de traitement de faveur pour un quadruple champion chez Red Bull.
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Re: Spécial Sebastian Vettel (Formule un)
Red Bull
Vettel, ''un avantage sur les pneus''
ESPN Staff
3 novembre 2013
Vainqueur de sa septième course de rang, avec 30 secondes d'avance sur son coéquipier Mark Webber, Sebastian Vettel a admis que Red Bull avait trouvé une martingale sur les pneumatiques.
En gagnant à Abou Dabi, Vettel a rejoint Michael Schumacher, lui aussi vainqueur de sept courses d'affilée au temps de sa splendeur. Formellement, ce chiffre constitue aussi le record en la matière. Il est co-détenu par Alberto Ascari. Dans les faits, beaucoup considèrent qu'Ascari compte 9 victoires d'affilée entre les saisons 1952 et 1953 car cette série a été coupée par les 500 Miles d'Indianapolis auxquels il n'a pas participé et qui étaient alors intégrés au calendrier de la F1 sans vraiment susciter beaucoup d'intérêt de la part de cette dernière. À chacun donc de se faire son opinion.
Hommage à ses parents
Vettel est en revanche en lice pour égaler un autre record, celui des 13 victoires sur une seule saison détenu par Shcumacher depuis 2004. Mais il lui faudra pour cela gagner les deux dernières courses à Austin et Interlagos.
"Ces pneumatiques sont difficiles à gérer mais c'est vraiment un plus lorsque vous avez la chance de rouler sur une piste claire et que vous n'êtes pas bloqués dans le trafic", a déclaré Vettel concernant la course. "Néanmoins, nous avons travaillé très dur sur ce secteur et peut-être que nous arrivons à mieux les exploiter que nos adversaires."
"C'est incroyable, merci à tous les supporters. L'ambiance a été fantastique", a ajouté Vettel, qui a aussi offert à Red Bull sont 100e podium (son 60e personnel). "Il y a eu beaucoup de soutien, beaucoup de soutien pour Red Bull (Vettel a parfois été sifflé cette saison alors qu'il est monté sur la plus haute marche du podium). La voiture était absolument extraordinaire, alors merci à toute l'équipe et merci aussi à Renault. Ce succès, nous le devons aussi à Renault."
Vettel a aussi tenu à rendre hommage à ses parents. "J'ai passé la plupart de ma vie à courir devant eux lorsque j'étais enfant. La voiture que je pilote est un peu plus grosses aujourd'hui, mais je suis très heureux qu'ils soient venus aujourd'hui. Ils m'ont appris beaucoup de choses, de bonnes choses et, un jour, j'espère pouvoir transmettre cela à mes enfants."
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