Ligue des champions de l'UEFA [2014/2015]

Le PSG est moins déplumé



Pour aller à Barcelone défendre ses infimes chances de qualification pour les demi-finales de la Ligue des Champions mardi, l'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc espérait récupérer Ibrahimovic, Verratti et Thiago Motta. Il ne pourra en fait compter que sur les deux premiers et doit aussi composer avec le forfait de son capitaine Thiago Silva. Mais son équipe semble pourtant mieux armée qu'au match aller.

Plus de jambes derrière
Ca n'est pas beaucoup plus costaud qu'au match aller mais disons que c'est moins fragile. Au Parc des Princes, la blessure de Thiago Silva dès le quart d'heure de jeu avait obligé Blanc à envoyer au front David Luiz, à peine convalescent et qui était programmé pour jouer tout au plus 15 à 20 minutes.

La méthode du désormais fameux Eduardo Santos ayant tout de même ses limites, l'ancien de Chelsea avait semblé très loin de sa meilleure forme et avait été martyrisé par Luis Suarez sur les deux derniers buts catalans. Mais depuis, il a tenu sans problème les 90 minutes du match de Nice et semble plus fringant qu'il y a une semaine. Même si sa blessure ne semble pas gravissime, Thiago Silva est lui resté tranquillement à Paris. Aligner à nouveau un joueur sur une jambe aurait été inutile et surtout risqué alors que le PSG a encore un championnat à gagner. C'est donc le quatuor Van der Wiel-Marquinhos-David Luiz-Maxwell qui devrait débuter.

Verratti avait manqué
Au milieu aussi, il y a du changement dans le bon sens. Au match aller, Blaise Matuidi avait réussi une excellente performance, pleine de courses et d'allant offensif. Mais dans la conservation du ballon, les remontées de balle et le jeu vers l'avant Thiago Motta et Marco Verratti avaient terriblement manqué. Motta est toujours indisponible mais "Marcolino" fait son retour et sa justesse technique et son insolence devraient faire beaucoup de bien à un milieu de terrain intimidé au Parc des Princes.

Il ne devrait toutefois pas évoluer au poste de N.6, car Laurent Blanc répète régulièrement qu'il n'est "pas une sentinelle naturelle". En l'absence de Motta, ce sont Rabiot et Cabaye qui vont se disputer le poste. Le plus jeune des deux est sans doute aussi le plus en forme. Mais la plus grande expérience de Cabaye et sa qualité supérieure dans le jeu long devraient prévaloir.

Sans Ibra, rien ne va
Oui, les statistiques d'Ibrahimovic baissent à mesure que l'on grimpe dans les phases à élimination directe de Ligue des Champions. Oui, le Suédois traverse une saison plus compliquée que les précédentes, trahi par un talon qui vieillit et un caractère qui l'expose aux sanctions. Mais non, ce n'est pas la même chose pour Paris de jouer avec ou sans "Zlatan". Le match aller, comme d'autres avant lui, a montré que Cavani lui aussi souffrait dans ces matches à très haute altitude. Sans doute même plus que le Suédois.

"Tout le monde connaît la trajectoire d'Ibrahimovic, ce qu'il a gagné. Il a toujours fait partie des quatre ou cinq meilleurs joueurs du monde. C'est un élément plus qu'important pour le PSG", a déclaré Luis Suarez lundi à propos de l'un de ses prédécesseurs sous le maillot N.9 du Barça. "C'est un attaquant différent, capable de marquer avec n'importe quelle partie du corps. C'est l'un des meilleurs attaquants du monde. On le connaît bien et sa présence sera une motivation supplémentaire", a de son côté jugé l'entraîneur des blaugrana Luis Enrique.

Numériquement, Ibrahimovic va remplacer Lavezzi, qui manquera sans doute un peu pour sa volonté et ses efforts défensifs, beaucoup moins pour le reste et notamment ce qui est son coeur de métier (cinq buts et quatre passes décisives en 39 matches toutes compétitions confondues cette saison; aucun but et deux passes en C1). Et Lucas, qui était titulaire à Nice, aura peut-être un peu plus de jambes que lors de son entrée souffreteuse du match aller.

Fifa.com (20/04/2015)

Bayern - Ribéry absent, Lahm et Schweinsteiger reviennent



Franck Ribéry ne fera pas son retour contre Porto, absent lundi de la séance d'entraînement du Bayern Munich à laquelle ont pris par Philipp Lahm et Bastian Schweinsteiger, en vue du quart de finale retour de Ligue des champions mardi (18h45) à l'Allianz Arena.

L'absence de Ribéry n'est pas une surprise pour l'entraîneur Pep Guardiola. "J'ai le sentiment qu'il ne peut pas jouer. Il n'a pas joué depuis longtemps", avait déclaré le Catalan lors de la conférence de presse à la mi-journée.

Ribéry, 32 ans, n'est plus apparu en jeu depuis sa blessure à une cheville le 11 mars dernier contre Donetsk (7-0) en 8e retour de la Ligue des champions.

Le capitaine Philipp Lahm a récupéré de la gastro-entérite qui lui avait fait manquer le déplacement à Hoffenheim (2-0) samedi en championnat.

Schweinsteiger, stoppé par une cheville blessée puis une grippe, a participé à son premier entraînement collectif et peut prétendre à une place dans le groupe. Le vice-capitaine n'a plus joué depuis sa blessure le 4 avril lors du match contre Dortmund (1-0) en championnat.

Fifa.com (20/04/2015)

PSG - Blanc : "Je suis réaliste"



"Je suis un garçon assez réaliste": l'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc n'a pas caché que son équipe avait peu de chances de retourner la situation mardi à Barcelone (20h45 locales, 18h45 GMT) en quart de finale retour de la Ligue des Champions.

Quelles sont les raisons objectives d'y croire ?
Je suis un garçon assez réaliste. Oui on y croit, mais comme vous, on sait que c'est extrêmement difficile. On se dit qu'on n'a rien à perdre. Je pense qu'on aura la possibilité de marquer, j'en suis convaincu. Mais le gros problème avec Barcelone c'est qu'il faut aussi ne pas en prendre. Ca, c'est quasiment impossible. Donc il faut bien défendre. On le dit à chaque fois contre eux mais on prend des buts à chaque fois car ils ont des joueurs offensifs incroyables. J'espère qu'on montrera qu'on est meilleur que ce qu'on a montré à l'aller (défaite 3-1 à Paris, ndlr). Faisons le match qu'on doit faire et essayons de prouver qu'on peut faire un résultat à Barcelone. Croyez-moi, c'est une tâche déjà très difficile.

Y-a-t-il un esprit de vengeance dans votre groupe ?
Je n'aime pas ce mot. C'est un match de foot. J'espère que si on a des situations offensives et de contre, et je pense qu'on en aura, on sera beaucoup plus efficace qu'à l'aller. C'est dans ce domaine qu'on pourra réussir notre match.

Est-ce que Motta et Thiago Silva auraient été dans le groupe s'il y avait eu plus de chances de qualification ?
Non. Ils ne sont pas prêts, pas aptes à jouer. On aimerait avoir tout notre effectif, c'était déjà le cas à l'aller. Mais ce n'est pas possible.

Le retour d'Ibrahimovic est-il important ?
Il a beaucoup d'impact. C'est un joueur qui ne doute jamais, ou alors il ne le montre pas. Il aime ces matches-là. Donc il nous aidera. Les très bons joueurs et les buteurs, il vaut mieux les avoir. On l'a vu au match aller.

Il a un planning un peu particulier avec ses suspensions. Comment gère-t-il cela ?
Il a eu un jour de repos après Bastia mais il s'est entraîné juste après. Il s'entraîne tous les jours et il est en très grande forme. Je retrouve le joueur de l'année dernière, avec des appuis très vifs. C'est de bon augure car n'oublions pas que Paris n'a pas que la C1. On a d'autres objectifs aussi.

Quel écart y-a-t-il entre Barcelone et Paris ?
Il y a un écart mais pas incommensurable. Le Barça est un très grand club, avec des joueurs exceptionnels. Il y a un écart aussi dans les histoires des clubs. Paris construit un très grand club, Barcelone en est déjà un. Mais au foot, tu commences toujours à armes égales.

Vous avez encore des absents...
Plus tu avances dans la saison, plus le calendrier est compliqué. Le groupe, on le sait, c'est 23 joueurs dont 19 joueurs de champ, avec deux jeunes. Il en reste 17. C'est peut-être une réflexion à avoir pour l'avenir. Il faudra peut-être être un peu plus complet.

Est-ce que vous avez discuté avec David Luiz après son match aller ?
Il n'y a pas forcément besoin de lui parler. Il est conscient du match qu'il a fait. Ce n'est pas pour lui donner des circonstances atténuantes mais il n'était pas apte à jouer. On n'avait certainement pas prévu qu'il joue une heure dix et on aurait été content de ne pas avoir besoin de lui. C'était très juste et ça s'est vu. Il le sait. Je n'ai pas besoin de beaucoup lui parler pour qu'il sache qu'il doit être plus costaud demain.

Fifa.com (20/04/2015)

Real - Entorse pour Benzema



L'attaquant du Real Madrid Karim Benzema souffre d'une entorse au genou droit, a annoncé mardi le club merengue, une blessure qui s'ajoute à celles de Luka Modric et Gareth Bale juste avant d'affronter l'Atletico mercredi en quart de finale retour de Ligue des champions.

Benzema avait été touché lors du match aller mardi dernier au stade Vicente-Calderon (0-0), ce qui lui avait valu de manquer la réception de Malaga samedi en Liga (3-1). Mais même si son entraîneur Carlo Ancelotti s'était montré confiant à son sujet, le Français paraît finalement écarté pour la seconde manche mercredi au stade Santiago-Bernabeu (18h45 GMT).

"Après les examens subis par Karim Benzema (...), il a été diagnostiqué une entorse du ligament collatéral tibial du genou droit", a fait savoir le Real dans un communiqué, sans préciser la durée d'indisponibilité.

Selon le site internet du quotidien madrilène Marca, Benzema pourrait être indisponible "entre dix jours et deux semaines", un nouveau coup dur pour la "Maison blanche" qui vient de perdre trois de ses habituels titulaires sur blessures en moins d'une semaine.

L'annonce de la blessure de Benzema fait suite à celles de Bale (mollet) et de Modric (genou), touchés contre Malaga samedi. Avec en outre la suspension de Marcelo contre l'Atletico, Ancelotti va être contraint de remanier en profondeur son équipe.

Dans ce contexte, le club champion d'Europe 2014 aura fort à faire mercredi contre l'Atletico, qu'il avait battu en finale de la précédente édition à Lisbonne (4-1 a.p.).

Fifa.com (21/04/2015)

Le Real décimé face à la montagne Atlético



Bale, Benzema, Modric et Marcelo absents : le Real Madrid apparaît décimé avant son quart de finale retour de Ligue des champions mercredi (18h45 GMT) contre l'Atletico, son voisin, infranchissable à l'aller (0-0) et très revanchard après la finale perdue l'an dernier.

. Une attaque merengue à reconstruire
Gareth Bale blessé à un mollet samedi contre Malaga (3-1), Karim Benzema victime d'une entorse d'un genou... Du trio offensif "BBC", décisif au printemps 2014 pour conquérir la dixième C1 du Real aux dépens de l'Atletico (4-1 a.p.), seul Cristiano Ronaldo devrait être pleinement opérationnel au stade Santiago-Bernabeu. Mais le Portugais, auteur de 50 buts cette saison, suffira-t-il pour percer la carapace des "Colchoneros", meilleure défense du tournoi (4 buts encaissés) ? D'autant que le Real n'a pas beaucoup d'options pour l'épauler en pointe, le Mexicain "Chicharito" Hernandez et le jeune Espagnol Jesé manquant de rythme et de confiance.

Dans ces conditions, difficile de dire si le champion d'Europe en titre sera capable de décrocher sa cinquième demi-finale de C1 consécutive face à un adversaire devenu sa bête noire : l'"Atleti" n'a perdu aucun des sept derbies disputés cette saison (quatre victoires, trois nuls), n'encaissant que quatre buts. Seule éclaircie pour le Real, le Colombien James Rodriguez affiche une forme éclatante depuis son retour de blessure début avril : deux buts et deux passes décisives en quatre matches. "L'Atletico est une équipe intense, bien positionnée derrière, qui forme un bloc", a prévenu l'ex-Monégasque dans une interview diffusée sur le site internet du Real. "Nous rêvons tous de franchir ce tour et si je peux marquer, ce sera beau."

. Sans Modric, le milieu s'effrite ?
C'est peut-être la pire des nouvelles pour le Real Madrid : son régulateur Luka Modric est à nouveau sur le flanc, touché à un genou pour plusieurs semaines. Avec l'infatigable croate dans l'entrejeu, la "Maison blanche" avait tout balayé sur son passage à l'automne (22 succès consécutifs). Sans lui pendant quatre mois cet hiver, l'équipe merengue est souvent apparue coupée en deux, peinant à contrôler le ballon. Puis le retour de blessure de Modric fin mars a coïncidé avec une nette embellie au Real.

"La présence de Modric leur donne une agressivité différente", résumait l'entraîneur de l'Atletico Diego Simeone avant le match aller. Et son homologue au Real Carlo Ancelotti n'a cessé de vanter les qualités techniques et de perforation du Croate. Du coup, il sera difficile de le remplacer. Le technicien italien pourrait miser sur un milieu à quatre au lieu de son habituel 4-3-3, avec un joueur plus défensif aligné aux côtés de Toni Kroos. Mais pour Asier Illarramendi, Sami Khedira ou Lucas Silva, sous-utilisés ces derniers mois, être choisi pour ce match couperet ne serait pas un cadeau.

. En défense, gare à la dynamite Griezmann
A domicile, le Real devra à tout prix éviter de se découvrir derrière, avec une difficulté additionnelle : le latéral brésilien Marcelo sera suspendu et remplacé à gauche par le Portugais Fabio Coentrao, autre habitué du banc de touche. "Avec le 0-0 de l'aller, ils ne doivent pas encaisser de but", a résumé lundi l'attaquant de l'Atletico Fernando Torres, qui devrait débuter sur le banc mercredi au profit du duo Mario Mandzukic-Antoine Griezmann.

Très combatif à l'aller, l'avant-centre croate jouera un rôle de déménageur dans la défense merengue, tandis que le Français pourrait en être le dynamiteur : "Grizi" est en pleine forme avec six buts sur ses cinq derniers matches, pour un total de 23 buts cette saison. "(Griezmann) est un joueur très mobile, qui ne reste pas dans une seule zone", a prévenu le défenseur du Real Raphaël Varane. "Face à lui, il faut une réponse collective."

Et face à l'obstacle Atletico, le salut du Real risque également de passer par le collectif.

Fifa.com (21/04/2015)

Casillas-Oblak, une demi-finale au bout des gants



Héros du match aller (0-0), le jeune gardien de l'Atletico Madrid Jan Oblak va se mesurer à nouveau à l'expérimenté portier du Real Iker Casillas mercredi en quart de finale retour de Ligue des champions, avec en jeu une place dans le dernier carré.

Entre les deux joueurs, il y a onze ans d'écart et un gouffre en termes de vécu. Mais si le gardien slovène est aussi décisif que la semaine dernière, il pourrait bien éclipser son glorieux aîné mercredi au stade Santiago-Bernabeu (20h45). Lors de la première manche, Oblak a été impérial avec un face-à-face remporté devant Gareth Bale ou encore une parade exceptionnelle sur une frappe de James Rodriguez. Au point de s'attirer des éloges unanimes après la rencontre. "Il a été fantastique", a résumé Casillas. "Je me suis senti à l'aise, comme toute l'équipe", a modestement réagi l'international slovène (22 ans, 5 sélections), qui s'était révélé l'an dernier avec le bon parcours de Benfica jusqu'à la finale de l'Europa League.

Arrivé l'été dernier à l'Atletico, Oblak a commencé par être critiqué : il a souffert de prendre la suite du phénomène belge Thibaut Courtois, d'être devenu le transfert le plus onéreux d'un gardien en Liga (16 M EUR) et d'avoir raté son premier match contre l'Olympiakos en septembre (défaite 3-2). Mais tout a changé il y a un mois avec la blessure de l'habituel gardien titulaire, Miguel Angel Moya (31 ans), en huitième de finale retour de C1 contre le Bayer Leverkusen. Oblak est entré en jeu au pied levé et s'est montré déterminant lors de la séance de tirs au but (0-1, 1-0 et 3 t.a.b. à 2).

Et à force de parades spectaculaires, le Slovène (1,86 m, 87 kg) a gagné l'estime des supporteurs "colchoneros", qui lui ont même dédié un chant sur l'air des Gipsy Kings : "Obi, Oblak, chaque jour je t'aime davantage"...

Le paradoxe Casillas
Convaincre le public, c'est également le quotidien de Casillas au stade Bernabeu. Et c'est un paradoxe pour l'un des portiers les plus titrés du football mondial, qui a récupéré cette saison son statut de titulaire au Real après deux années de mise en concurrence. Mais "San Iker" (33 ans) n'est plus en odeur de sainteté au Bernabeu. Ces derniers mois, le capitaine merengue s'est rendu coupable de plusieurs bourdes retentissantes, notamment sur le but de l'Atletico lors de la finale de C1 remportée par le Real en mai dernier (4-1 a.p.).

Une partie du Bernabeu l'a même sifflé en début de saison, une sanction qui le guette à chaque fois qu'il est en difficulté dans le jeu aérien, son grand point faible. "Le public est souverain", a souvent philosophé le champion du monde 2010, qui conserve le soutien de son entraîneur Carlo Ancelotti : vendredi, le technicien a assuré qu'il se voyait rester au Real la saison prochaine et que Casillas serait encore là lui aussi. Mais s'il veut que la prédiction d'Ancelotti se réalise, Casillas doit se montrer à la hauteur dans son duel à distance avec Oblak.

Fifa.com (21/04/2015)

Buffon-Pirlo, les vieux de la "Vieille Dame"



Le temps n'a pas d'emprise sur Gianluigi Buffon, 37 ans, et Andrea Pirlo, 35 ans, décisifs à l'aller contre Monaco (1-0), leaders attendus de la Juventus de Turin mercredi en quart de finale retour de Ligue des champions.

Buffon, le mur de Berlin
Héros de la finale du Mondial-2006 à Berlin, Buffon s'entend souvent raconter cette manchette pour sortir une tête de Zidane qui filait sous la barre. Neuf ans plus tard, il figure toujours parmi les meilleurs portiers de la planète. Contre Monaco, à l'aller, il a sorti les parades nécessaires face à Yannick Ferreira-Carrasco ou Geoffrey Kondogbia. Il commande encore la meilleure - de très loin - défense d'Italie, avec 15 buts encaissés, et encore: deux de ces buts sont au passif de Marco Storari, son remplaçant.

Le recordman de sélections en équipe d'Italie (145 capes) rêve même d'une sixième Coupe du monde, en 2018, pour battre le record qu'il partage avec le gardien mexicain Antonio Carbajal (1950-1966) et le milieu allemand Lothar Matthäus (1982-1998), même si "Gigi" n'était que remplaçant en 1998. Leader charismatique à la Juve comme en Nazionale, idole de tous les stades d'Italie, Buffon n'a qu'un seul regret dans sa carrière, n'avoir jamais remporté la Ligue des champions. "Je donnerais volontiers trois ou quatre ans de carrière pour la gagner, confie-t-il, arriver au bout ne me suffit pas, je suis déjà arrivé en finale une fois et ça ne m'a vraiment pas plu de la perdre comme ça". En 2003 avec la Juventus, il avait été battu par l'AC Milan aux tirs au but (0-0, 3 t.a.b. à 2), à Manchester.

S'il n'était pas du précédent duel ASM-Juve en C1, en demi-finale de l'édition 1998, ce n'est parce qu'il était trop jeune: il était titulaire à 17 ans, mais à Parme...

'Imhotep' Pirlo
Surnommé "l'architecte", Andrea Pirlo dessine toujours des trajectoires géniales, même fatigué. Son oeuvre connaîtra sans doute une place aussi importante, dans les annales du foot, que celle d'Imhotep, architecte du pharaon Djeser au IIIème millénaire avant JC, dans les livres d'histoire. Mardi dernier à Turin, au match aller contre Monaco, il n'avait pas joué depuis 50 matches, victime d'une vilaine déchirure au mollet droit, une blessure qui se soigne plus lentement à 35 ans. Emprunté, le barbu a manqué des passes faciles et perdu des ballons, mais ses compas étaient précis au moment d'envoyer Alvaro Morata vers l'action décisive, qui allait conduire au penalty du premier but.

A nouveau aligné samedi en championnat, Massimiliano Allegri voulant chauffer son vieux moteur diesel, il s'est montré un peu plus affûté, et a lancé d'un oeil sûr Leonardo Chiellini, son défenseur central, vers le but du 2-0 contre la Lazio Rome, celui qui écartait le dernier lointain concurrent pour le titre de champion. S'il n'a plus le punch d'un milieu fougueux, Pirlo a toujours dans ses cahiers le geste qui va décider d'un match. Le sélectionneur Antonio Conte, son ex-entraîneur à la Juve, l'a convaincu de revenir en équipe nationale.

Pirlo a aussi la sagesse du trentenaire boucané (un des sens du nom d'Imhotep est d'ailleurs "le sage qui entre dans la paix"): il a su se réconcilier dès le début de la saison avec Allegri, qui l'avait pourtant laissé partir de l'AC Milan faute de lui promettre la place de son choix dans son système. Quant à la Ligue des champions, il l'a déjà gagnée deux fois avec les "Rossoneri" (2003, 2007). Mais "Imhotep" Pirlo dessinerait volontiers une pyramide avec un troisième trophée.

Fifa.com (21/04/2015)

Real - Ancelotti : "Vivre avec les blessures"



L'entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti a exhorté mardi ses joueurs à "vivre avec les blessures" de Gareth Bale, Karim Benzema et Luka Modric et à avoir "confiance" pour tenter de se qualifier pour les demi-finales de Ligue des champions mercredi contre l'Atlético (18h45 GMT).

Quelles solutions comptez-vous apporter face aux absences au sein de votre équipe ?
La solution, elle passe par des joueurs qui ont envie, qui se sentent bien, qui sont frais et vont aider l'équipe à jouer comme au match aller (0-0). Nous devons vivre avec les blessures. Nous en avons subi ces derniers mois lors de matches importants où (Gareth) Bale, Cristiano (Ronaldo) ou (Xabi) Alonso n'étaient pas là (...) Je crois que tout l'effectif disponible est prêt pour ce match, cela ne change pas ce que nous devons faire sur le terrain. Être plus motivé que nous le sommes est impossible, nous avons une grande opportunité et nous devons en profiter. J'ai une seule idée en tête: aligner une équipe capable de jouer comme au match aller, où notre première période a été très bonne.

Comment le Real peut-il battre enfin l'Atlético après sept matches consécutifs sans victoire ?
L'Atlético est très fort, c'est l'une des équipes les plus solides défensivement au monde. Mais ce que nous avons fait à l'aller doit nous donner confiance. Il n'est pas important de gagner, l'important est de passer et il y a plusieurs manières pour cela (...) Le match sera très équilibré, très disputé sur tous les aspects. Je ne crois pas que l'Atlético se précipite pour marquer, mais nous non plus.

Offensivement, la décision peut-elle venir de joueurs comme James Rodriguez et "Chicharito" Hernandez côté Real? Ou d'Antoine Griezmann pour l'Atlético ?
Avec les forfaits de Bale et (Karim) Benzema, nous avons plusieurs solutions devant: "Chicharito", Jesé, repositionner James... James joue très bien, que ce soit sur l'aile droite ou au milieu, il va nous être d'une grande aide parce qu'en ce moment il est très efficace dans ses passes décisives, dans la verticalité et dans la finition. "Chicharito" aussi a très bien joué dans les matches où je l'ai aligné. Il se sent très bien physiquement et il a démontré contre Malaga (victoire 3-1 avec une passe décisive, ndlr) qu'il était dans une bonne condition psychologique (...) Quant à Griezmann, il fait une très bonne saison, avec beaucoup de continuité, en marquant beaucoup de buts. Il s'est habitué au jeu de son équipe. C'est clairement un joueur que nous devons contrôler parce qu'il est très dangereux.

Fifa.com (21/04/2015)

ASM-Juventus : Un rêve à portée de crampons



La Ligue des champions, le milliardaire russe Dmitry Rybolovlev en rêve depuis qu'il a pris les rênes de Monaco en décembre 2011: mercredi à domicile (20h45), contre la Juventus, son équipe, battue 1 à 0 seulement en quart aller, garde ses chances de qualification pour les demi-finales.

A l'aller, les hommes de Leonardo Jardim sont parvenus à semer le trouble dans l'esprit des joueurs de la "Vieille Dame". Les jeunes attaquants Yannick Carrasco et Anthony Martial ont fait vivre une première demi-heure de stress à l'arrière-garde turinoise. Mais sans être assez réalistes.

La Juve, privée de son astre Paul Pogba, blessé, ne doit qu'à un penalty d'Arturo Vidal d'aborder le quart retour avec un petit but d'avance.

La marche à franchir mercredi reste tout de même de taille. La Juve, promise à un nouveau titre de champion d'Italie, qualifiée pour la finale de la Coupe nationale, comptera sur son expérience des grands rendez-vous, incarnée par les légendes Pirlo et Buffon, sur une défense de fer, une organisation tactique sans faille, une concentration de tous les instants, et un Tevez en grande forme...

Monaco n'est pas sur la même dynamique. Même avec une politique axée sur le développement des jeunes, son ambition première est de s'installer durablement dans le gotha européen. Pour cela, le club doit, chaque année, disputer la Ligue des champions.

Après un départ catastrophique en L1, et une intersaison qui l'a vu se séparer d'éléments importants (James, Falcao, Abidal, Obbadi, Rivière) sans se renforcer, le club du Rocher est parvenu à remonter sur le podium à la faveur d'une belle année 2015 et d'un effondrement du voisin marseillais.

Monaco ne possède toutefois aucune marge. Ses dernières prestations à domicile sont poussives. Depuis début mars, se sont accumulés quatre nuls et une défaite (contre Arsenal 0-2) pour une seule victoire. Et à Louis-II, il ne parvient plus à dominer son adversaire.

Histoire à écrire
Pourtant, Jardim demeure confiant. Comme avant le match aller, le coach portugais va demander à ses joueurs d'évacuer toute forme de pression. Si elle doit être préparée avec le plus grand sérieux, cette rencontre doit se vivre comme une récompense. Mais aussi comme la possibilité de montrer à l'Europe du foot qu'une future grande équipe (et donc de futurs grands joueurs) est en train de naître.

Les expérimentés Toulalan, Carvalho, Moutinho et même Berbatov relaieront le message. Histoire que les jeunes pousses Martial, Carrasco, Kondogbia, Kurzawa, Fabinho, Silva ou Abdennour changent de dimension. Qu'ils prennent de la valeur aussi. Et, accessoirement, que le pactole déjà empoché grâce à l'actuel parcours (environ 30 millions d'euros) gonfle encore un peu.

Monaco veut écrire son histoire, tandis que la Juve veut renouer avec la sienne, celle d'un club qui a accueilli dans ses rangs les plus grands joueurs (Platini, Zidane) et a remporté deux fois la Ligue des champions.

La Juve n'a plus disputé une finale de Ligue des Champions depuis celle perdue aux tirs au but contre le Milan AC, en 2003. Le souvenir est plus récent pour Monaco, avec celle perdue en 2004 contre le Porto d'un certain José Mourinho.

Fifa.com (21/04/2015)

Atlético - Simeone : "Griezmann sur la pente ascendante"



L'attaquant français de l'Atletico Madrid Antoine Griezmann, auteur de six buts sur ses cinq derniers matches, est "sur la pente ascendante", a estimé son entraîneur Diego Simeone mardi à la veille du derby contre le Real en quart retour de Ligue des champions (18h45 GMT).

Quel regard portez-vous sur la progression d'Antoine Griezmann, auteur de 20 buts en Liga cette saison ?
Depuis son arrivée cet été, il a beaucoup progressé comme footballeur et ses buts en Liga le prouvent. Il a aussi progressé en terme de potentiel parce qu'il joue dans une position différente à celle à laquelle il était habitué auparavant (deuxième attaquant de pointe au lieu d'ailier gauche, ndlr). C'est un garçon jeune, qui a une grande marge de progression et beaucoup de choses à améliorer. Il est sur pente ascendante et j'espère qu'avec le soutien des gens qui croient en lui et qui l'apprécient dans l'équipe, il continuera à afficher des progrès au quotidien.

Comment expliquer l'efficacité défensive de l'Atlético, meilleure défense de la C1 cette saison (4 buts encaissés) ?
Nous avons une équipe très compétitive au niveau défensif et l'incorporation comme latéral gauche de Jesus (Gamez, habituel latéral droit, ndlr) nous offre des variantes. Joao (Miranda) ou Diego (Godin) affichent un rendement extraordinaire, ce sont des défenseurs purs. Et la présence de José (Maria Gimenez) a augmenté la concurrence à un niveau extraordinaire ces six derniers mois. Nous avons les défenseurs titulaires de la sélection uruguayenne et un des titulaires de la sélection brésilienne. Après, le problème est seulement pour l'entraîneur, qui doit choisir le joueur susceptible d'apporter le plus à chaque match.

Est-ce les nombreuses absences côté Real changent votre préparation de ce derby ?
Les caractéristiques des footballeurs absents ne sont pas identiques à celles des joueurs qui vont les remplacer mais l'état d'esprit (de ces derniers) sera différent. Cela met en alerte avant d'affronter des joueurs qui, après beaucoup de temps sans jouer, vont avoir de l'enthousiasme, de l'envie. Mais pour nous, ça ne change pas grand-chose. Nous nous faisons une idée du type de match que l'adversaire peut jouer et nous tâcherons de lui faire mal. (...) A l'aller, l'intensité affichée par notre adversaire a peut-être été parmi les plus élevées cette saison, avec des combinaisons, un jeu direct, beaucoup de vitesse entre les lignes, bref, ce qu'on attend de notre adversaire en tant que meilleure équipe du monde. Cela ne m'a pas surpris, bien au contraire. Evidemment, lorsqu'ils jouent ainsi, c'est un adversaire très difficile.

Fifa.com (21/04/2015)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)

Mardi 21 Avril 2015
19h45 : Bayern Munich - FC Porto (aller 1-3)
19h45 : FC Barcelone - Paris SG (aller 3-1)

Mercredi 22 Avril 2015
19h45 : AS Monaco - Juventus de Turin (aller 0-1)
19h45 : Real Madrid - Atlético de Madrid (aller 0-0)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)

Mardi 21 Avril 2015
01' : Bayern Munich 0 - 0 FC Porto (aller 1-3)
01' : FC Barcelone 0 - 0 Paris SG (aller 3-1)

Mercredi 22 Avril 2015
19h45 : AS Monaco - Juventus de Turin (aller 0-1)
19h45 : Real Madrid - Atlético de Madrid (aller 0-0)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)

Mardi 21 Avril 2015
15' : Bayern Munich 1 - 0 FC Porto (aller 1-3) ............. Thiago Alcantara (14')
15' : FC Barcelone 1 - 0 Paris SG (aller 3-1) .............. Neymar (14')

Mercredi 22 Avril 2015
19h45 : AS Monaco - Juventus de Turin (aller 0-1)
19h45 : Real Madrid - Atlético de Madrid (aller 0-0)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)

Mardi 21 Avril 2015
25' : Bayern Munich 2 - 0 FC Porto (aller 1-3) ............. Thiago Alcantara (14'); Jerome Boateng (22')
25' : FC Barcelone 1 - 0 Paris SG (aller 3-1) .............. Neymar (14')

Mercredi 22 Avril 2015
19h45 : AS Monaco - Juventus de Turin (aller 0-1)
19h45 : Real Madrid - Atlético de Madrid (aller 0-0)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)

Mardi 21 Avril 2015
30' : Bayern Munich 3 - 0 FC Porto (aller 1-3) ............. Thiago Alcantara (14'); Jerome Boateng (22'); Robert Lewandowski (27')
30' : FC Barcelone 1 - 0 Paris SG (aller 3-1) .............. Neymar (14')

Mercredi 22 Avril 2015
19h45 : AS Monaco - Juventus de Turin (aller 0-1)
19h45 : Real Madrid - Atlético de Madrid (aller 0-0)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)

Mardi 21 Avril 2015
35' : Bayern Munich 3 - 0 FC Porto (aller 1-3) ............. Thiago Alcantara (14'); Jerome Boateng (22'); Robert Lewandowski (27')
35' : FC Barcelone 2 - 0 Paris SG (aller 3-1) .............. Neymar (14', 34')

Mercredi 22 Avril 2015
19h45 : AS Monaco - Juventus de Turin (aller 0-1)
19h45 : Real Madrid - Atlético de Madrid (aller 0-0)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)

Mardi 21 Avril 2015
40' : Bayern Munich 4 - 0 FC Porto (aller 1-3) ............. Thiago Alcantara (14'); Jerome Boateng (22'); Robert Lewandowski (27'); Thomas Muller (36')
40' : FC Barcelone 2 - 0 Paris SG (aller 3-1) .............. Neymar (14', 34')

Mercredi 22 Avril 2015
19h45 : AS Monaco - Juventus de Turin (aller 0-1)
19h45 : Real Madrid - Atlético de Madrid (aller 0-0)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)

Mardi 21 Avril 2015
40' : Bayern Munich 5 - 0 FC Porto (aller 1-3) ............. Thiago Alcantara (14'); Jerome Boateng (22'); Robert Lewandowski (27', 40'); Thomas Muller (36')
40' : FC Barcelone 2 - 0 Paris SG (aller 3-1) .............. Neymar (14', 34')

Mercredi 22 Avril 2015
19h45 : AS Monaco - Juventus de Turin (aller 0-1)
19h45 : Real Madrid - Atlético de Madrid (aller 0-0)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)

Mardi 21 Avril 2015
MIT : Bayern Munich 5 - 0 FC Porto (aller 1-3) ............. Thiago Alcantara (14'); Jerome Boateng (22'); Robert Lewandowski (27', 40'); Thomas Muller (36')
MIT : FC Barcelone 2 - 0 Paris SG (aller 3-1) .............. Neymar (14', 34')

Mercredi 22 Avril 2015
19h45 : AS Monaco - Juventus de Turin (aller 0-1)
19h45 : Real Madrid - Atlético de Madrid (aller 0-0)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)

Mardi 21 Avril 2015
46' : Bayern Munich 5 - 0 FC Porto (aller 1-3) ............. Thiago Alcantara (14'); Jerome Boateng (22'); Robert Lewandowski (27', 40'); Thomas Muller (36')
46' : FC Barcelone 2 - 0 Paris SG (aller 3-1) .............. Neymar (14', 34')

Mercredi 22 Avril 2015
19h45 : AS Monaco - Juventus de Turin (aller 0-1)
19h45 : Real Madrid - Atlético de Madrid (aller 0-0)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)

Mardi 21 Avril 2015
75' : Bayern Munich 5 - 1 FC Porto (aller 1-3) ............. Thiago Alcantara (14'); Jerome Boateng (22'); Robert Lewandowski (27', 40'); Thomas Muller (36') - Jackson Martinez (73')
75' : FC Barcelone 2 - 0 Paris SG (aller 3-1) .............. Neymar (14', 34')

Mercredi 22 Avril 2015
19h45 : AS Monaco - Juventus de Turin (aller 0-1)
19h45 : Real Madrid - Atlético de Madrid (aller 0-0)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)

Mardi 21 Avril 2015
90' : Bayern Munich 6 - 1 FC Porto (aller 1-3) ............. Thiago Alcantara (14'); Jerome Boateng (22'); Robert Lewandowski (27', 40'); Thomas Muller (36'); Xabi Alonso (88') - Jackson Martinez (73')
90' : FC Barcelone 2 - 0 Paris SG (aller 3-1) .............. Neymar (14', 34')

Mercredi 22 Avril 2015
19h45 : AS Monaco - Juventus de Turin (aller 0-1)
19h45 : Real Madrid - Atlético de Madrid (aller 0-0)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)

Mardi 21 Avril 2015
FIN : Bayern Munich 6 - 1 FC Porto (aller 1-3) ............. Thiago Alcantara (14'); Jerome Boateng (22'); Robert Lewandowski (27', 40'); Thomas Muller (36'); Xabi Alonso (88') - Jackson Martinez (73')
FIN : FC Barcelone 2 - 0 Paris SG (aller 3-1) .............. Neymar (14', 34')

Mercredi 22 Avril 2015
19h45 : AS Monaco - Juventus de Turin (aller 0-1)
19h45 : Real Madrid - Atlético de Madrid (aller 0-0)

ASM - Abdennour : "On a toujours répondu présent"



Aymen Abdennour, le défenseur de Monaco battu 1-0 à Turin, a estimé mardi que son équipe avait "toujours répondu présent" en Ligue des champions et assuré qu'elle avait les "qualités pour faire quelque chose de grand" mercredi en quart de finale retour.

Quelle sera la tactique à employer pour revenir au score, alors que Monaco a du mal à gagner à domicile ?
On va être patient et jouer avec grande intelligence. On est en Ligue des champions. Dans cette compétition, on est fort. Ce sera un match particulier. Pour moi, 1-0, c'est la même chose que 0-0. On doit marquer pour se qualifier. On a toujours répondu présent lors des gros matches à domicile. Alors battre la Juve serait impeccable. Le stade plein? Bien sûr, c'est un avantage pour nous. Cela donne envie de courir plus, d'être encore meilleur.

Avez-vous un sentiment de revanche par rapport à l'aller ?
Si on marque, on revient à 50-50. On a beaucoup d'envie. On sera à 150%.

Le match référence n'est-il pas celui contre le Zenith Saint-Pétersbourg (victoire 2-0 lors du dernier match de poule) où vous aviez marqué sur coup de pied arrêté ?
Pourquoi pas un but sur coup de pied arrêté? Mais d'abord, on va bien défendre, jouer avec intelligence en effectuant un pressing. Il faudra faire un bon match sur le plan mental et physique. L'objectif est de marquer sans prendre de but.

Comment contrer Tevez, l'homme en forme de la Juve ?
Je ferai tout pour faire un match exemplaire. Nos qualités sont le collectif, l'intelligence, la patience. Même lorsque l'on doute, on parvient à rebondir le match suivant."

Est-ce le match le plus importante de votre carrière ?
Je ne pense pas. Mais ça sera un très bon match, un défi contre une bonne équipe, bien organisée. Elle fait partie des meilleures équipes du monde. On a de bons joueurs, à tous les niveaux. On est presque tous jeunes, on a des ambitions. Et on va tout faire pour faire quelque chose de grand.

Fifa.com (21/04/2015)

Buffon : "La Juve est de retour"



La Juventus Turin "est de retour" au niveau européen, a prévenu le gardien de but du club italien, Gianluigi Buffon, mardi en conférence de presse avant le quart de finale retour de la Ligue des champions à Monaco.

"C'est un match important pour moi et pour le club", a précisé le gardien italien champion du monde en 2006, vainqueur 1-0 lors du quart de finale aller à domicile. "On a l'occasion de passer un obstacle important et de montrer que la Juve est sur une phase ascendante au niveau européen".

"On est de retour", a-t-il clamé à la veille du match retour, disputé mercredi (18h45 GMT) au stade Louis-II. "C'est le message. Et il nous faut devoir assumer nos responsabilités".

Pour sa part, son entraîneur, Massimiliano Allegri a dit que son équipe devait passer contre Monaco. "Aller en demi-finale serait un pas en avant pour le club, a-t-il spécifié. Le club doit le faire. Cela dépend de nous".

Selon lui, la Ligue des champions pourrait être un vrai bonus de fin de saison. "On n'est pas loin du titre national (la Juve a quinze points d'avance sur la Lazio de Rome, ndlr). On est en finale de la Coupe (contre la Lazio également, ndlr). On peut bonifier tout ça avec la Ligue des champions. Les joueurs ont conscience qu'ils peuvent faire quelque chose d'important".

Fifa.com (21/04/2015)