Eliminatoires Coupe du monde 2014

Zone CONCACAF : Faux pas des USA



Les Etats-Unis ont entamé mercredi par une défaite au Honduras (1-2) la dernière phase des qualifications au Mondial-2014 dans la zone Concacaf (Amérique du nord, centrale et Caraïbes).

Les deux autres matches de cette première journée voient le Mexique débuter à domicile contre la Jamaïque et le Panama recevoir le Costa Rica.

Les six équipes vont s'affronter jusqu'en octobre en matches aller-retour. Les trois premiers se qualifieront directement pour le Mondial-2014 et le 4e jouera un barrage (aller-retour) contre le vainqueur de la zone Océanie.

Buteurs :
Honduras : Garcia (39'), Bengtson (79')
Etats-Unis : Dempsey (36')

Fifa.com (06/02/2013)

Zone CONCACAF : Deux poids lourds dans les cordes



LE FILM DE LA JOURNÉE - Dans le mythique Stade Azteca, la Jamaïque a réussi un petit exploit en tenant en échec le Mexique (0:0) pour le compte de la première journée du tour "Hexagonal" final des qualifications de la zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbes pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Dans les autres rencontres, le Honduras a fait boire la tasse d'entrée aux États-Unis de Jürgen Klinsmann avec une victoire à domicile 2:1, tandis que le Panama a gâché un avantage de deux buts pour finalement concéder le nul avec le Costa Rica.

FIFA.com revient sur une soirée riche en action dans la CONCACAF.

L'affiche
Honduras 2:1 États-Unis
Sous le climat humide de San Pedro Sula, les États-Unis ont subi leur première défaite lors d'une journée inaugurale de dernière phase qualificative depuis le passage au format hexagonal en 1988. Klinsmann avait opté pour une défense new-look et quelque peu inexpérimentée, laissant notamment sur le banc le chevronné et habituel capitaine Carlos Bocanegra. Malgré cela, ce sont les Américains qui ouvrent le score à la 36ème minute, Clint Dempsey reprenant de volée une magnifique balle lobée de Jermaine Jones pour aller nettoyer la lucarne hondurienne. Débuts de rêve pour les États-Unis, mais rêve de courte durée, le Honduras égalisant sur une frappe superbe de Juan Carlos Garcia cinq minutes avant la pause. Dès le retour des vestiaires, on sent une sérieuse baisse d'inspiration chez les Américains. Les Honduriens en profitent par l'inévitable Jerry Bengston. À 11 minutes du terme, l'attaquant de New England Revolution profite d'une erreur de la défense pour offrir les trois points aux Catrachos.

Les autres rencontres
En déplacement au Panama, le Costa Rica a comblé un retard de deux buts pour arracher le point du match nul (2:2). Dès le coup d'envoi, les Canaleros imposent une grosse pression à leurs adversaires et en sont récompensés à la 16ème minute. Luis Henriquez repique vers le centre, pénètre dans la surface et déclenche une frappe qui ne laisse aucune chance au gardien costaricien. Onze minutes plus tard, Roman Torres fait le break pour les locaux, d'une reprise de volée à bout portant. Mais le Costa Rica, récemment couronné champion d'Amérique centrale, réagit de la plus belle des manières. Le meilleur buteur des Ticos dans ces qualifications, Alvaro Saborio, réduit le score avant la pause, inscrivant du même coup son septième but dans les préliminaires de la CONCACAF. À la 84ème minute enfin, le joueur de Fulham Bryan Ruiz, discret pendant toute la partie, sort de son chapeau un ciseau acrobatique qui fait mouche et permet à son équipe de rapporter un point à la maison.

Dans l'atmosphère intimidante du Stade Azteca, la Jamaïque est entrée dans l'histoire en obtenant un match nul 0:0 face au Mexique. Vainqueurs du dernier Tournoi Olympique de Football Masculin et champions en titre de la CONCACAF, les Mexicains ont paru empruntés dès le début de la partie. Avec dans ses rangs des stars comme Giovani Dos Santos, Javier Chicharito Hernandez et Andres Guardado, la sélection aztèque a quitté le terrain sous les huées de son propre public. Côté jamaïcain, on avait décidé d'évoluer avec un seul attaquant, en la personne de Ryan Johnson, qui a vu l'une de ses tentatives échouer sur un montant. Sans Luton Shelton, meilleur buteur jamaïcain dans ces qualifications, absent sur blessure, les Reggae Boyz ont par ailleurs manqué deux autres opportunités en or. Au final, les Caribéens obtiennent le premier point de leur histoire au Stade Azteca.

Le joueur
Le grand gardien jamaïcain Donovan Ricketts, qui évolue aux États-Unis, a réussi un match d'anthologie. Impérial sur chaque centre mexicain, il plonge à la vitesse de l'éclair à la 48ème minute pour s'interposer sur une frappe instantanée d'Oribe Peralta. Dans les derniers instants de la partie, le natif de Montego Bay fera encore échec à deux reprises à la star de Manchester United, Chicharito.

Le but du jour
Juan Carlos Garcian, Honduras - États-Unis, 40ème minute
Quatre minutes après l'ouverture du score de Clint Dempsey sur une intelligente volée, qui avait douché à froid le public de San Pedro Sula, Juan Carlos Garcia a transformé le stade en véritable volcan grâce à son égalisation acrobatique. Suite à un corner qui survole toute la surface, Victor Bernardez récupère le ballon sur la droite et la remet en cloche dans la surface. Maynor Figueroa prolonge de la poitrine à destination de Garcia. Le solide défenseur, qui évolue en club avec le géant local Olimpia, effectue alors un ciseau retourné digne d'un attaquant et qui termine sa course au fond des filets.

La stat
24 - Fin de série pour le Mexique au Stade Azteca. Pour la première fois depuis leur défaite contre le Costa Rica en 2001, les Mexicains ne s'imposent pas dans leur antre mythique en qualifications de la CONCACAF. Après la première victoire de l'histoire des États-Unis au Stade Azteca en match amical à la fin de l'année passée, on peut se demander si l'enceinte mythique de Mexico n'est pas en train de perdre de son pouvoir d'intimidation sur ses invités.

Entendu…
"Nous avons commis trop d'erreurs et trop de joueurs n'ont pas joué à leur vrai niveau. Quand vous perdez un match, il y a des raisons. La raison ce soir est que nous avons vu trop de joueurs américains en dessous de leur niveau habituel." -Jürgen Klinsmann, sélectionneur des États-Unis

Première journée du quatrième tour de la CONCACAF
Honduras 2:1 États-Unis
Panama 2:2 Costa Rica
Mexique 0:0 Jamaïque

Prochaine journée
22 mars 2013
Honduras - Mexique
Jamaïque - Panama
États-Unis - Costa Rica

Fifa.com (07/02/2013)

Un Canadien écope de six matches de suspension



Le secrétariat de la Commission de Discipline de la FIFA a notifié aujourd'hui la Fédération canadienne de football de la décision prise lors d'une réunion de la Commission de Discipline de la FIFA qui s'est tenue le 20 novembre 2012, concernant le joueur Olivier Occean, de l'équipe nationale "A".

La Commission de Discipline de la FIFA a décidé, suite aux incidents qui ont émaillé le match de Compétition préliminaire pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ entre le Canada et Cuba le 12 octobre 2012, que :

· Le joueur Olivier Occean est considéré comme ayant enfreint l'art. 48 par. 1 lettre c du Code disciplinaire de la FIFA en commettant un acte de conduite antisportive et l'art. 57 du Code disciplinaire de la FIFA en se rendant coupable de plusieurs actes de comportement antisportif et de propos offensants envers les officiels de la rencontre dans le cadre du match entre le Canada et Cuba, le 12 octobre 2012.

· Le joueur Olivier Occean devrait être suspendu pendant six (6) matches. Cette suspension automatique a commencé à être purgée lors du match de Compétition préliminaire à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ entre le Honduras et le Canada, le 16 octobre 2012.

· Attendu que l'équipe nationale du Canada ne s'est pas qualifiée pour le prochain tour de la Compétition préliminaire à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ qui se dispute au niveau de la CONCACAF ("Tour 4"), les cinq derniers matches de suspension restent valables pour les rencontres officielles ultérieures de l'équipe nationale, conformément à l'art. 38 par. 2 a) du Code disciplinaire de la FIFA.

· Le joueur Olivier Occean est sommé de payer une amende de 7 500 francs suisses et des frais de procédure s'élevant à 1 000 francs suisses.

La décision de la Commission de Discipline de la FIFA n'est pas encore définitive exécutoire.

Fifa.com (11/02/2013)

Venezuela, Arango : "Il nous reste sept finales"



Pas besoin de grandes présentations. Demandez à n'importe quel amateur de football du Venezuela qui est le plus grand joueur de son pays et le nom de Juan Arango sortira à coup sûr. Depuis quatre ans, le milieu de terrain défend les couleurs du Borussia Mönchengladbach, en Bundesliga. Avant cela, il avait laissé un souvenir inoubliable à Majorque, où il avait débarqué en provenance du Mexique. En terre aztèque, il avait porté successivement les maillots de Monterrey, Pachuca et Puebla.

FIFA.com a rencontré le capitaine de la Vinotinto lors du stage de préparation organisé par le sélectionneur César Farías à Madrid. Le Venezuela reste à ce jour la seule équipe d'Amérique du Sud à n'avoir jamais participé à la Coupe du Monde de la FIFA™. Dans les qualifications de la CONMEBOL pour Brésil 2014, elle est actuellement en quatrième position, dernière place de la zone directement qualificative pour la prochaine édition de la grand-messe du football mondial.

Avec pas loin de 15 ans d'expérience en équipe nationale, Arango est donc plus que jamais une voix autorisée pour analyser la période faste que traverse actuellement la Vinotinto. La parole est au capitaine.

En tant que vétéran et capitaine du Venezuela, comment analysez-vous les bonnes prestations de la Vinotinto depuis quelque temps ?
Ces dernières années, le Venezuela a grandi sur le plan footballistique. Les résultats dans les qualifications le montrent. Nous savons que c'est un tournoi compliqué, mais notre grand rêve est de participer à un Mondial. Nous sommes sur le bon chemin et nous avançons petit à petit. Il reste sept matches compliqués, sept finales. Nous travaillons simplement pour obtenir les résultats appropriés.

Quel a été selon vous le tournant qui a permis au football vénézuélien de décoller ?
Les gens qui travaillent avec ce groupe croient fermement en les possibilités collectives et les compétences individuelles des joueurs. Peu à peu, grâce à cela, on a réussi à construire un groupe compétitif.

Le fait que beaucoup de footballeurs vénézuéliens jouent à l'étranger joue-t-il également ?
Oui, évidemment. Il y a 10 ou 12 ans, il n'y avait quasiment aucun joueur vénézuélien à l'étranger et le niveau de notre championnat n'était pas du tout élevé. Aujourd'hui, pratiquement tous les internationaux vénézuéliens jouent en dehors de leurs frontières. C'est un plus important pour le groupe. Ça apporte en qualité et ça rend le groupe plus compétitif.

Vous connaissez bien Cesar Farías, qui vous a fait débuter comme professionnel à 17 ans en deuxième division. Qu'a-t-il apporté à la sélection ?
Depuis qu'il est arrivé, il a beaucoup apporté, mais il faut aussi se souvenir de l'époque de José Omar Pastoriza. C'est là que l'équipe a commencé à gagner en qualité. Je dirais que c'est depuis 1999 que le football vénézuélien progresse régulièrement. Pastoriza a beaucoup fait pour que l'équipe ne baisse jamais les bras sur le terrain. Ensuite, il y a eu Richard Páez, qui insistait toujours sur la circulation du ballon. Farías a réuni le meilleur de ces différentes étapes. Il a fait la synthèse de ces deux héritages, celui laissé par Pastoriza et celui de Páez, et il a ajouté des choses à lui. Il a beaucoup travaillé pour intégrer les jeunes.

Ce long processus long est-il aussi solide ?
Disons que les résultats viennent confirmer le processus. Nous sommes sur la bonne voie, les résultats le démontrent. Les jeunes sont présents sur le terrain, ils donnent énormément et nous espérons atteindre l'objectif que nous nous sommes tous fixé.

Ces progrès de la sélection nationale sont dûs aussi à des supporters qui, il y a quelques années encore, portaient le maillot d'une autre équipe du Venezuela, celle de base-ball…
C'est vrai, il y a un soutien populaire évident. Depuis quelques années, les gens viennent nous voir et nous encouragent. C'est important pour les joueurs. Ils ressentent ce soutien sur le terrain. Cela aide beaucoup en termes de motivation.

Comme vétéran du groupe, retirez-vous une fierté particulière de cette belle évolution ?
Non, je ne ressens pas de fierté. Je serai fier si nous nous qualifions pour la Coupe du Monde, ça oui… Je serai l'homme le plus heureux du monde ! Mais pour l'instant, nous devons continuer à travailler pour rester sur la bonne voie et ne pas faire de faux pas dans la poursuite de cet objectif dont nous rêvons tous : le Brésil.

Dans les qualifications pour le Brésil, vos prochains adversaires sont l'Argentine et la Colombie. Comment envisagez-vous ces rendez-vous ?
Comme des rendez-vous compliqués, car ce sont deux des sélections qui réussissent le mieux en ce moment dans notre zone. Nous devons nous attendre à deux matches difficiles, mais si nous voulons être présents au Brésil, nous allons devoir obtenir de bons résultats partout. L'Argentine et la Colombie ont démontré qu'elles étaient très fortes en ce moment. Elles gagnent leurs matches. Ce sont des équipes redoutables sur le plan aussi bien offensif que défensif. Mais nous aussi, nous avons nos arguments et nous allons essayer de faire de bons résultats.

Pour terminer, comment vous sentez-vous dans le championnat allemand ?
Je me sens très bien. Cela fait deux saisons que je joue bien. Je n'ai pas à me plaindre. La première année a été plus compliquée, pour des raisons d'adaptation. Maintenant, je comprends la langue, même s'il m'est toujours très difficile de la parler. Le climat n'est pas évident non plus, mais je m'habitue.

Fifa.com (20/02/2013)

Etats-Unis : Le rêve américain débute par un cauchemar



Juergen Klinsmann a goûté pour la première fois au dernier tour des qualifications de la CONCACAF avec l'amertume d'une défaite en déplacement au Honduras. Deuxième puissance de la zone derrière le Mexique, les États-Unis ont d'abord mené, avant de se faire rejoindre puis dépasser par les Catrachos.

L'ancienne légende du football allemand a été appelée en 2011 pour remplacer Bob Bradley à la tête de la sélection américaine, avec comme mission d'apporter des changements. Ce qu'il a fait en essayant dès son arrivée de rendre l'équipe "plus entreprenante et moins réactive", comme il l'avait confié à FIFA.com. Les résultats ne se sont pas faits attendre, avec à la clé une première victoire historique en Italie et une autre au stade Azteca de Mexico.

Certes, ces deux succès probants ont été obtenus en match amical. Le tournoi Hexagonal de la CONCACAF, tour final des qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA™, est une autre affaire. Une affaire en dix rencontres, toujours placées sous le signe de la pression, de la compétition, parfois même de l'hostilité en raison des ambiances toujours très chaudes en Amérique centrale. La défaite 2:1 subie par les États-Unis à San Pedro Sula a été d'autant plus dure à digérer qu'il s'agissait du premier revers américain au Honduras depuis la création de l'Hexagonal dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, France 1998™.

Inexpérience en défense
"La défense n'est pas la raison pour laquelle nous avons perdu le match", insistait un Klinsmann en sueur et encore sous le coup de la stupéfaction lors de la conférence d'après-match, malgré la relative inexpérience d'un quatuor défensif dont pas un seul membre n'atteint la trentaine. La charnière centrale américaine était en effet composée d'Omar Gonzalez et de Geoff Cameron, assistés des latéraux Fabian Johnson et Timothy Chandler, dont c'était d'ailleurs la première sélection.

La décision de laisser sur le banc le capitaine Carlos Bocanegra, fort de ses 110 sélections - soit plus que les quatre défenseurs titulaires réunis - et de ses deux participations à la Coupe du Monde de la FIFA™, a fait couler de l'encre.
"Nous estimons qu'Omar Gonzalez est prêt à franchir un palier au niveau international", répond Klinsmann en soutien à son grand défenseur central, champion des États-Unis cette année avec Los Angeles Galaxy. Quant à Johnson, qui évolue à Hoffenheim, l'entraîneur de la sélection américaine en fait "l'un des meilleurs arrières de la Bundesliga et qui peut devenir l'un des tous meilleurs en Europe".

Chez les Américains, l'une des rares satisfactions contre un Honduras jeune et rapide, a été Clint Dempsey. Le joueur de Tottenham a ouvert le score à la 36ème minute, d'une belle volée sur un centre de Jermaine Jones. Ce dernier est d'ailleurs l'une des plus belles trouvailles de Klinsmann, qui a supervisé un nombre incalculable de footballeurs US à la recherche de la perle rare. L'ouverture de la marque de Dempsey a en tout cas plongé le public hondurien dans un silence total.

Les Américains, qui espèrent décrocher une septième qualification consécutive pour la Coupe du Monde de la FIFA™, ont dûment célébré la chose avant de montrer de sérieuses lacunes dans la conservation du ballon en milieu de terrain. Mais l'avantage américain sera de courte durée : quatre minutes après le but de Dempsey, le Honduras égalise et pour la quatrième fois de suite en déplacement dans ces qualifications, les États-Unis se font rattraper après avoir ouvert le score.

Savoir tuer le match
Les Catrachos ont inscrit le but de la victoire à 11 minutes du terme, suite à une mésentente entre le gardien vétéran Tim Howard et Cameron. Jerry Bengtson, qui évolue aux États-Unis, devance un Gonzalez trop lent et propulse le ballon au fond des filets. "Quand vous prenez l'avantage en déplacement, vous devez tuer le match", avait dit Howard à FIFA.com de manière prémonitoire plus tôt dans les qualifications. "Vous n'avez pas le droit de gâcher les occasions. Si vous laissez faire l'adversaire, il finit en général par vous punir."

S'il est encore trop tôt pour tirer le signal d'alarme, l'avenir immédiat des États-Unis dans cet Hexagonal s'annonce quand même compliqué. "Cette fois, nous avons vraiment les six meilleures équipes de la CONCACAF en phase finale", estime Michael Bradley, milieu de terrain de l'AS Rome et fils du prédécesseur de Klinsmann. Le prochain rendez-vous des États-Unis dans ces qualifications se déroulera à domicile, le 22 mars, contre le Costa Rica, vainqueur du Honduras le mois dernier en finale de la Coupe d'Amérique centrale. Pour leur première sortie dans l'Hexagonal, en déplacement au Panama, les Ticos ont montré qu'ils avaient du répondant. Après avoir été mené de deux buts, ils ont finalement arraché le point du match nul (2:2).

Quatre jours après ce match dans le Colorado, que les États-Unis ne peuvent pas se permettre de ne pas gagner, Klinsmann et ses joueurs entreprendront le périlleux déplacement du stade Azteca, pour y affronter leur rival de toujours. Dans le mythique stade de Mexico, les États-Unis n'ont jamais remporté un match de qualifications. Viendra ensuite une visite à Kingston, en Jamaïque, où en septembre dernier, les Américains ont été battus après avoir mené au score. "L'important est ce qui vient après la bosse sur la route, car des bosses, il y en aura toujours", conclut Bradley. Et si on ne parvient pas à les éviter, l'important est de savoir rétablir la bonne trajectoire.

Fifa.com (20/02/2013)

Poté et le Bénin, d'Écureuils à écueils



À première vue, on pourrait croire qu'il y a une erreur dans le classement du Groupe H des qualifications africaines pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Après deux journées, la première place n'est occupée ni par l'Algérie, qui a participé trois fois à la compétition reine, ni par le Mali, troisième des deux dernières éditions de la Coupe d'Afrique des Nations de la CAF, mais par le Bénin. Après une victoire surprise contre le Mali en juin dernier (2:1) et un nul 1:1 au Rwanda, les Écureuils sont en tête de leur groupe et rêvent plus que jamais d'une première participation à l'épreuve suprême.

"Nous avons réussi à prendre un bon départ mais le chemin qui mène au Brésil est encore long. Nous n'en sommes qu'au début," explique l'attaquant du Dynamo Dresde Mickaël Poté au micro de FIFA.com. "Néanmoins, notre équipe dispose de quelques jeunes joueurs talentueux. Nous avons toujours envie de donner le meilleur de nous-mêmes pour notre pays".

L'attaquant, qui a fait trembler les filets six fois cette saison en deuxième division allemande, représente l'assurance-vie de son club, en grand danger de relégation. Il espère malgré tout disputer à nouveau un grand tournoi, après avoir participé à la CAN 2010. Le Bénin, 93ème au Classement mondial FIFA/Coca-Cola, n'a pas réussi à se qualifier pour les deux dernières éditions du rendez-vous continental.

David contre Goliath
Dans les préliminaires de la Coupe du Monde de la FIFA™, le rapide attaquant et ses partenaires vont se mesurer à un adversaire de taille dès la mi-mars, l'Algérie. "Les petits pays comme nous peuvent toujours créer la surprise. Nous obtiendrons peut-être une victoire contre l'Algérie, comme David contre Goliath. Nous avons déjà prouvé par le passé que nous en étions capables", annonce le numéro dix béninois.

Le joueur de 28 ans, qui n'a pas encore marqué dans le cadre de cette compétition préliminaire, fonde par ailleurs de nombreux espoirs sur son entraîneur Manuel Amoros. L'ancien international français a pris les rênes de la sélection début 2012. "Il nous fait partager sa grande expérience, qui va nous aider à progresser. Il communique beaucoup avec nous, ça fait du bien à l'équipe", souligne Poté.

Le joueur, qui a porté 28 fois le maillot du pays d'origine de sa mère, a fait ses débuts professionnels il y a dix ans en France, son pays de naissance. Il s'est fait un nom en Ligue 2 puis à l'OGC Nice en Ligue 1, avant de rejoindre Dresde durant l'été 2011. Aujourd'hui, il est capitaine du Dynamo.

Partager la réussite
"J'adore l'Allemagne", confie l'attaquant. Mais son engagement pour le Bénin, en équipe nationale et sur le plan social, lui tient encore plus à cœur. "Jouer pour le Bénin représente quelque chose de très particulier. On est sur le terrain pour représenter tout un pays. Tout le monde a le regard posé sur toi et attend de toi que tu fasses honneur aux couleurs de ta patrie. Entendre l'hymne national me donne des frissons à chaque fois."

Malgré le succès, Poté n'oublie pas ses racines et veut partager sa réussite avec ses compatriotes. "Je soutiens au Bénin une école de football qui accueille des jeunes de 11 à 15 ans. Ce projet est très important pour moi, pour aider les jeunes du pays", précise-t-il. "Il y a là-bas un fossé entre les riches et les pauvres, nous devons essayer ensemble de le combler. C'est une préoccupation majeure pour moi et dans mon académie, j'œuvre dans ce sens par le biais du football. Je n'oublierai jamais d'où je viens".

Mais Poté n'oublie pas non plus où il va. En tout cas, où il veut aller. "Nous savons que ce ne sera pas facile mais nous gardons l'espoir de réussir quelque chose de grand", conclut-il. Grand, comme une première participation à la Coupe du Monde de la FIFA™.

Fifa.com (26/02/2013)

Paraguay : Pelusso mène sa sélection contre sa nation



Le match décisif entre Uruguay et Paraguay le 22 mars prochain dans le cadre des qualifications sud-américaines ne sera pas une rencontre comme les autres. En tout cas pour Gerardo Pelusso. L'entraîneur natif de Florida, en Uruguay, jouera l'avenir de l'Albirroja face à une Celeste elle aussi à la recherche de points, et devant un public qui l'a dans le passé acclamé comme joueur.

"La responsabilité est énorme et je ne sais pas ce qui se passera quand nous allons entrer sur le terrain et que les hymnes vont retentir", reconnait au micro de FIFA.com un Pelusso, parfaitement conscient que dans quelques semaines, il aura la possibilité de devenir le bourreau d'une sélection qu'il a toujours rêvé de diriger.

L'idée a dû commencer à trotter dans sa tête quand il a décidé de passer ses vacances en famille à Punta del Este, en janvier dernier. "Tout le monde, sur la plage et dans la rue, me demandait 'Et alors, que va-t-il se passer le 22 mars ?'. Chaque fois, je répondais la même chose : 'Il ne va rien se passer. Nous allons venir ici et gagner'. Quelqu'un s'est énervé et nous avons failli nous battre dans la rue", poursuit-il. "À quoi s'attendait-il ? Je suis l'entraîneur du Paraguay et c'est un événement sportif, pas une guerre civile. En dehors de cet incident, je dois dire que l'Uruguay et le Paraguay se ressemblent beaucoup, surtout dans la convivialité et l'éducation des gens", ajoute-t-il, sachant très bien que les 90 minutes qui se disputeront au Centenario seront vécues de part et d'autre avec les nerfs à fleur de peau et beaucoup de sérieux.

Une nouvelle dynamique
À la surprise générale, le Paraguay est aujourd'hui bon dernier des qualifications sud-américaines avec sept points. Cela fait cinq longueurs de retard sur les premières équipes à la lutte pour un billet qualificatif direct pour Brésil 2014. Parmi elles, on trouve la Celeste d'Oscar Tabárez, qui s'est inclinée à trois reprises - chaque fois sur des scores assez lourds - au cours de ses quatre dernières sorties. "Cette baisse de régime de l'Uruguay me surprend, c'est certain, surtout le nombre de buts que cette équipe a encaissés. Pourtant, elle a un excellent entraîneur et des joueurs de grande qualité. Ce n'est pas comme si elle était en fin de cycle", analyse-t-il.

"Si j'avais pu choisir, j'aurais préféré jouer la Celeste en novembre, quand elle était en chute libre et que nous venions de battre le Pérou", continue Pelusso. "C'est comme les boxeurs dans les moments difficiles et qui sont sauvés par le gong. L'Uruguay a eu le temps de se reprendre."

Les statistiques penchent toutefois du côté du Paraguay. Dans l'histoire des qualifications, l'Uruguay mène 3:2 à Montevideo, mais n'a jamais réussi à battre l'Albirroja à Asunción. "Ce sera un match compliqué pour tout le monde. Le Centenario est un endroit difficile mais historiquement, le Paraguay a toujours réussi à poser des problèmes à l'Uruguay devant son public. Nous avons besoin d'une victoire."

Au cours des derniers mois, la sélection guarani a nettement relevé la tête. En intégrant des joueurs du championnat national, la plupart âgés de 22 à 26 ans, Pelusso a réussi à insuffler une autre dynamique. Résultat : son équipe reste sur trois victoires consécutives, contre le Pérou en qualifications, puis face au Guatemala et au Salvador en amical. "J'ai remarqué une nette amélioration, mais ça n'enlève rien au fait que nous sommes dans une situation critique dans ces qualifications. Les deux matches qui viennent diront si nous avons encore une chance d'aller au Brésil ou pas."

Aucun détail négligé
Le deuxième match auquel il fait référence est celui contre l'Équateur, à Quito, où la Tri n'a pas laissé échapper le moindre point à ce jour dans les qualifications sud-américaines. Pelusso connaît bien l'endroit. "J'ai vécu pendant sept ans en Équateur et toutes les deux ou trois semaines, j'allais en altitude. Nous allons préparer tous les détails de ce déplacement pour être affectés le moins possible, mais je répète toujours qu'à ma connaissance, aucun joueur n'est mort à cause de l'altitude. C'est un peu plus dur de récupérer, mais il ne faut pas avoir peur", analyse le stratège de 59 ans.

Aucun détail n'a été laissé au hasard. L'entraîneur prévoit d'arriver à Quito la veille du match. Il s'est par ailleurs entretenu au Mexique avec ceux de ses internationaux qui ont l'habitude de jouer en altitude comme Paulo Da Silva, de Pachuca, et Edgar Benítez, de Toluca, entre autres. "Nous sommes bien et il ne faut pas oublier que même dans l'équipe d'Équateur, il y a des joueurs qui ne sont pas habitués à l'altitude, parce qu'ils évoluent à l'étranger. Ils seront affectés aussi", précise-t-il, avant d'écarter la possibilité de présenter deux équipes complètement différentes à Montevideo et à Quito.

"Chaque entraîneur essaie de pouvoir compter sur un effectif bien défini et nous avons atteint cet objectif. Il peut y avoir quelques changements étant donné qu'il s'agira de deux matches comme des finales en quatre jours, mais les compositions d'équipe ne seront pas drastiquement différentes. Pouvons-nous encore aller au Brésil ? Oui, tout en sachant que les deux prochains matches seront déterminants. Mais nous savons tous que nous en avons encore la possibilité. Rien ne sera définitif jusqu'à ce que l'arbitre siffle le coup de sifflet final."

Fifa.com (27/02/2013)

Panama : Sánchez rêve d'un fauteuil



Marcos Sánchez est prêt à impressionner de nouveau la région. Grâce à sa prestation de haut vol avec le Panama contre le Costa Rica lors de la journée inaugurale de l'Hexagonal final des qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, l'habile milieu de terrain de 22 ans a frappé les esprits dans la zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbes (CONCACAF). À quelques encablures de la deuxième journée du tournoi préliminaire, il compte bien poursuivre sur sa lancée.

Le fait d'avoir brillé contre les Ticos a changé pas mal de choses pour le Panaméen. Il vient ainsi d'être engagé par un club du championnat des États-Unis, DC United. Le jeune Canalero est sur un petit nuage : "C'est vrai, c'est un grand moment. L'opportunité que j'attendais depuis des années s'est présentée, même si je suis parfaitement conscient que dans le football, le plus dur n'est pas d'arriver quelque part, mais de s'y maintenir. C'est ce que je vais essayer de faire", confie l'intéressé au micro de FIFA.com.

Sánchez est conscient que la grande aventure a commencé pour lui en février dernier sur la pelouse du stade Rommel Fernández, avec ce match nul 2:2 concédé par le Panama contre le Costa Rica. Cela dit, sa carrière a débuté bien plus tôt. "J'ai fait mes débuts avec l'équipe de Tauro. J'entrais toujours comme remplaçant mais après un certain temps, je suis devenu titulaire et c'est grâce à ça que j'ai été appelé chez les U-21. J'ai joué plusieurs matches avec eux, puis je suis passé à la U-23, avec laquelle j'ai disputé le tournoi pré-olympique. Ensuite, j'ai été appelé chez les seniors", résume-t-il.

Avant d'aborder le présent et l'avenir, Sánchez se remémore le match qui a été un véritable tournant pour lui. "Je me sentais bien sur le terrain, car j'étais bien couvert par mes coéquipiers. Ça m'a permis de faire un bon match", analyse-t-il. "Le sélectionneur, Julio César Dely Valdés, m'a dit qu'il était content de moi et m'a félicité. Je lui suis très reconnaissant de m'avoir accordé sa confiance et son soutien."

Possibilités intactes
Malgré la bonne prestation individuelle de son jeune milieu, le Panama a laissé filer un avantage de deux buts contre les Ticos. Le point pris par les Canaleros était donc une maigre consolation pour Sánchez et ses coéquipiers. "Il y avait pas mal de déception, car nous avions le match en poche", avoue-t-il, avant de laisser filtrer une petite confidence. "Nous avons été plusieurs à penser que sur ce match, nous avions déjà tout perdu. Mais les joueurs plus expérimentés et l'entraîneur nous ont bien fait comprendre que les choses ne faisaient que commencer. Ça a été un grand soulagement pour nous."

Du soulagement, Marcos passe même à l'optimisme par rapport aux possibilités du Panama d'être à Brésil 2014. "Nous avons une bonne équipe, que l'entraîneur a bien préparée. À tous, il nous a donné confiance et je suis convaincu que l'équipe va remonter. Nous allons prendre les points qu'il faut à la maison et essayer de gagner aussi à l'extérieur."

Justement, c'est loin de leurs bases que Sánchez et compagnie disputeront leur prochain match dans ces qualifications, à Kingston précisément, contre des Jamaïcains extrêmement motivés après avoir rapporté un excellent match nul du stade Azteca. "Ce sera un match très difficile, car c'est une équipe très physique. Contre le Mexique, ils ont fait un grand match. Ils sont très bien organisés sur le terrain. Je sais que ça ne va pas être facile, mais j'ai une grande confiance en mes coéquipiers."

Sánchez, qui se définit comme "un joueur très habile, intelligent, qui aime autant jouer sur les côtés qu'en numéro 10", ne fait pas mystère de ses ambitions pour l'avenir. "J'adorerais jouer en Europe, sachant que j'ai déjà fait le premier pas. Je veux continuer d'avancer. Et bien sûr, je veux absolument être à la Coupe du Monde au Brésil. C'est même mon plus grand rêve. Je ferai tout pour le réaliser."

Fifa.com (07/03/2013)

Bosnie-Herzégovine : Misimovic, une revanche pour avoir une chance



Au moment de recevoir la Grèce le 22 mars prochain pour une rencontre décisive dans les qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, la Bosnie-Herzégovine aura certainement à cœur de prendre sa revanche. En effet, lors de sa première participation aux préliminaires de la Coupe du Monde de la FIFA™, pour France 1998, la jeune nation s'était alors inclinée 3:0 contre les Hellènes, avant de céder de nouveau l'année suivante à domicile 1:0.

Durant les qualifications pour l'UEFA EURO 2008, les Bosniens ont connu à peu près le même sort, avec deux défaites contre les Grecs, et une élimination à la clé. Après un match nul 0:0 lors d'une rencontre amicale entre les deux équipes en Bosnie-Herzégovine, les deux formations se sont encore neutralisées (0:0) dans le cadre des qualifications pour Brésil 2014.

Devançant la Grèce en tête du groupe grâce à une meilleure différence de buts, la Bosnie-Herzégovine souhaite aujourd'hui consolider sa position de leader, ce qui passe par une première victoire contre la Grèce. "C'est un match crucial pour nous", annonce le capitaine Zvjezdan Misimovic au micro de FIFA.com. "La Grèce est un candidat sérieux dans notre groupe, tout comme la Slovaquie, et c'est l'une des équipes que nous voulons absolument battre. Une victoire à domicile nous fera énormément de bien au niveau de la confiance et de nos espoirs de qualification. Je suis impatient d'y être."

Une vraie chance de qualification
Après avoir participé aux campagnes avortées de la Bosnie-Herzégovine pour Allemagne 2006 et Afrique du Sud 2010, Misimovic, footballeur le plus capé de son pays avec 75 sélections, croit fortement en les chances de son équipe dans une poule qui comporte en outre la Lituanie, la Lettonie et le Liechtenstein. "Nous avons un bon groupe. Honnêtement, on ne pouvait pas demander mieux", poursuit le milieu de terrain né et élevé en Allemagne. "Nous avons des joueurs de grande qualité et avec le soutien de nos supporters, nous avons une vraie chance de nous qualifier pour notre première Coupe du Monde."

La confiance affichée par Misimovic est justifiée si l'on s'en tient à ses prestations convaincantes à ce jour dans les qualifications pour Brésil 2014. Il a marqué deux fois à l'occasion de la victoire 8:1 contre le Liechtenstein lors de la première journée en septembre 2012, avant de récidiver avec un autre doublé contre la Lettonie et à la clé un succès 4:1. "Nos joueurs les plus réputés font bien leur travail, en particulier Edin Dzeko", affirme le deuxième meilleur buteur de l'histoire de son pays, avec 25 réalisations, au sujet du meilleur buteur actuel de l'équipe, auteur d'un triplé contre le Liechtenstein. "C'est un renard des surfaces et je pense qu'il peut aider l'équipe à se qualifier pour Brésil 2014."

Se concentrer pour gagner
Malgré sa confiance dans l'équipe, Misimovic est parfaitement conscient que la suite des qualifications ne sera pas une promenade de santé. Après trois échecs en autant de participations aux préliminaires pour la Coupe du Monde de la FIFA™, la dernière fois en barrage contre le Portugal - défaite 2:0 en score cumulé -, les Bosniens espèrent avoir retenu la leçon. Pour éviter un quatrième échec consécutif et tenter de se qualifier directement en tant que première de son groupe, la Bosnie-Herzégovine devra se concentrer au mieux pour gagner chaque match.

"Il reste encore beaucoup de rencontres et il est trop tôt pour prédire qui va se qualifier dans ce groupe. Nous devons nous concentrer sur chaque match et les résultats suivront naturellement, à partir du moment où nous maintenons notre niveau de jeu", explique Misimovic, passeur décisif à 20 reprises lorsque Wolfsbourg avait été champion d'Allemagne lors de la saison 2008/09.

Après de courts passages à Galatasaray et au Dynamo Moscou, Misimovic a décidé de tenter une nouvelle aventure, en RP Chine. Désormais sociétaire de Guizhou Renhe, il n'entend pas se contenter d'une pré-retraite tranquille. "Je veux aider mon club à finir dans le trio de tête du championnat chinois et décrocher la qualification pour la prochaine Ligue des champions", annonce-t-il, avant de conclure sur son premier objectif. "Je ferai de mon mieux afin que nous atteignions notre mission, qui est de jouer la prochaine Coupe du Monde."

Fifa.com (12/03/2013)

France, Deschamps : "D'abord gagner contre la Georgie"



"Le match le plus important, c'est le premier, pour avoir dix points avant d'affronter l'Espagne", explique mardi sur le site de la FFF le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps avant d'affronter la Georgie et l'Espagne (22 et 26 mars) en éliminatoires du Mondial-2014.

"Le match le plus important, c'est le premier, pour avoir dix points au compteur avant d'affronter l'Espagne. Dans notre parcours de qualification, pour donner un sens au match contre l'Espagne, il faut d'abord gagner contre la Georgie. Même dans le meilleur des scenarii, rien ne sera acquis. On peut simplement être en meilleure position", déclare le sélectionneur des Bleus.

"Il va aussi falloir lutter contre l'environnement. Comme on y avait un peu été confronté avant d'aller en Espagne lors de la semaine qui précédait le match contre le Japon. Pour le public, c'est comme si c'était déjà gagné (contre la Géorgie). On ne va pas présenter les Georgiens comme l'une des meilleures nations européennes, mais ils ont de bons joueurs et de l'agressivité. Ca dépend plus de nous, de notre attitude", se méfie-t-il encore avant de revenir sur le nul 1-1 obtenu au match aller en Espagne.

"Ils (les Espagnols) vont nous créer des problèmes. Ils en créent à tous les adversaires. Notre première période avait été difficile, très, par moment. On avait eu du mal à utiliser le ballon à la récupération. En deuxième période, on les avait mis énormément en difficulté. Peut-être car ils étaient moins bien et parce que l'on avait été performant. L'Espagne est très forte quand elle attaque et plus en difficulté quand elle défend. Il faut être capable de l'obliger à défendre", livre-t-il enfin.

Après trois matches éliminatoires dans le groupe I, le seul avec cinq équipes, l'Espagne et la France sont à égalité en tête avec sept points.

Fifa.com (12/03/2013)

Samoa américaines : Petit exploit sur grand écran



Des Chariots de feu à En souvenir des Titans en passant par Raging Bull et Cool Runnings, on ne compte plus les films retraçant les triomphes sportifs, en particulier les plus improbables. Mais si les films qui ont immortalisé ces grands moments de l’histoire du sport sont parvenus à en recréer toute l’intensité et la tension, rares sont les documentaires qui les ont captés en temps réel.

En 2011 cependant, les Londoniens Mike Brett, Steve Jamison et Kristian Brodie étaient présents avec leurs caméras lorsque les Samoa américaines ont enregistré leur toute première victoire internationale lors de la première phase des éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA 2014™ pour l’Océanie

Venu au Siège de la FIFA à Zurich présenter Next Goal Wins, le documentaire qui retrace cette aventure, Steve Jamison a expliqué ce qui a poussé les trois co-réalisateurs à se rendre dans la petite île du Pacifique Sud dans l’espoir d’y découvrir le "véritable esprit" du football. "Il semblait évident que des joueurs qui n’avaient jamais renoncé à jouer malgré les défaites systématiques devaient aimer le sport plus que quiconque", a-t-il expliqué. "Et ça nous a fait réfléchir..."

Les trois hommes se sont donc envolés pour Pago Pago, capitale des Samoa américaines dont la population nationale compte 55 000 habitants, avec une petite équipe de cameramen, à la rencontre d’une sélection connue pour avoir encaissé en 2001 la pire défaite de l’histoire des éliminatoires de la Coupe du Monde, un cinglant 31:0 face à l’Australie, parmi 30 défaites consécutives depuis son premier match international officiel en 1994. Le jour de leur arrivée, l’équipe venait de perdre tous les matches qu’elle avait disputés - quasiment un par jour - pendant la semaine des Jeux du Pacifique, sans parvenir à marquer le moindre but.

En se familiarisant avec l’équipe nationale et la vie sur l’île, les réalisateurs ont compris que les difficultés ne pouvaient être réduites à de simples problèmes de mental, de tactique et de condition physique. Confrontés à un taux de chômage de 25 %, nombre des jeunes hommes quittent l’île pour s’engager dans l’armée américaine ou travailler dans les grandes villes américaines, si bien que les membres de la sélection ne peuvent s’entraîner ou jouer que lors des rares occasions où ils rentrent au pays. Le défi semblait insurmontable.

"Quand on est enfant et qu’on dit ‘le prochain but gagne’, tout le monde est motivé et fait tout pour marquer le but. Indépendamment du résultat du match, ici, ‘le prochain but gagne’ ou ‘chaque but gagne’", explique l’entraîneur Larry Mana’o, lui-même expatrié à Seattle.

L’effet Rongen
À moins d’un mois d’une nouvelle campagne qui s’annonçait elle aussi décevante, l’arrivée du Néerlandais Thomas Rongen a changé la donne aussi bien pour l’équipe nationale que pour l’équipe de tournage. "Nous suivions l’équipe depuis plusieurs mois quand l’arrivée de Thomas Rongen nous a fait l’effet d’une tornade !", se souvient Mike Brett. "Il a été un catalyseur. C’est là que l’équipe s’est vraiment mise à travailler dur et que notre documentaire a vraiment commencé à prendre forme."

Après sept années passées à la tête de la sélection féminine U-20 des États-Unis, l’homme à la voix rocailleuse, nommé sélectionneur des Samoa américaines à la veille de leur campagne de qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA 2014™, s’est vite imposé avec son style carré. Fervent athée, il a refusé au départ d’adapter son programme d’entraînement aux horaires des offices religieux quotidiens, dans un pays où 98 % de la population est chrétienne, et insisté pour aller chercher des joueurs-clés de la diaspora samoane.

A posteriori, il reconnaît avoir autant appris que ses joueurs. "J’ai dû faire mes expériences", expliquait-il lors d’une interview à FIFA World en février. "Au début, je pensais y aller à fond avec deux entraînements par jour et tout ce qui s’ensuit, mais ça n’a pas du tout fonctionné avec cette équipe. Je me suis donc immergé dans leur culture, j’ai oublié les livres et élaboré un nouveau programme d’entraînement. Mais je savais aussi qu’aucun entraînement ne serait suffisant pour rendre l’équipe compétitive aussi vite, je suis donc allé chercher quatre joueurs samoans vivant aux États-Unis et quand j’ai dit à l’équipe en place que notre but était de gagner, ils ont tout de suite voulu y croire."

La décision la plus controversée de Thomas Rongen a peut-être été de rappeler Nicky Salapu, le gardien qui avait encaissé 31 buts face à l’Australie en 2001. Le film montre combien cette écrasante défaite continuait de le hanter dix ans après. Pour le nouveau sélectionneur, il ne faisait aucun doute que le gardien devait faire partie de l’effectif. "Tout le monde le connaît - la vidéo de ce match affiche un nombre de vues record sur YouTube", raconte Thomas Rongen. "Je l’ai appelé pour lui demander de revenir et de chasser ses démons. C’était un pari car j’ignorais totalement s’il était capable de faire mieux qu’il y a dix ans. Mais j’avais besoin de quelqu’un qui incarne les 'cicatrices de guerre' de l’équipe. Quand l’entraînement se passait mal, je n’avais qu’à rappeler aux joueurs que Nicky était là, qu’il revivait sans cesse ce match depuis toutes ces années et que s’il était capable d’exorciser ses démons, l’équipe devait aussi pouvoir le faire."

Première footballistique
Tout en suivant l’étonnante progression de l’équipe sous la houlette de Thomas Rongen, Next Goal Wins questionne ce que veut dire "être compétitif", "gagner" et "être fort". L’une des figures-clés du documentaire est le défenseur Johnny ou "Jayiah" Saelua, un de ces Fa’afafine - "du troisième sexe" - si spécifique à la culture samoane : biologiquement homme, mais vivant une vie de femme. Le joueur a surpris Rongen par sa capacité à se révéler comme un des maillons forts de l’équipe. "Elle est un symbole de la capacité d’intégration du football et un moteur pour l’équipe", confie Thomas Rongen aux réalisateurs lors d’un entraînement.

Âgé de 24 ans, Johnny Saelua est dans l’équipe nationale depuis dix ans après avoir fait ses débuts comme junior dans un match aux Fidji. Il est aussi apparemment le premier joueur transgenre à avoir disputé des éliminatoires de Coupe du Monde même si, aux Samoa américaines, les Fa’afafines seraient nombreux à jouer au football. "Les Fa’afafines jouent généralement comme arrières. Sur le terrain, nous courons peut-être comme des filles mais à tous les autres égards, nous jouons vraiment comme des hommes. Pour moi, il n’y a plus de catégories liées au genre quand je suis sur le terrain : je deviens alors un ‘joueur de football’. Je ne suis pas un homme ou une femme, pas un transgenre, même pas une amie de la Fa’afafine de l’équipe adverse. Juste un joueur qui a une mission à remplir."

Décrocher sa place pour le match de qualification aux Samoa voisines était un défi pour Saelua qui a tout d’abord regardé le nouveau sélectionneur avec une certaine appréhension. "Au début, j’ai essayé de me montrer aussi viril que possible à la fois sur le terrain et en dehors car je savais ce que pensent la plupart des Palagi - littéralement, les 'Caucasiens' - des athlètes transgenres. Les deux derniers sélectionneurs palagi ne m’ont jamais fait entrer sur le terrain. Mais quand Thomas m’a demandé ‘Préfères-tu qu’on t’appelle Jayiah ou Johnny ?’, je me suis senti à l’aise comme joueur transgenre."

Thomas Rongen n’a pas hésité à aligner Saelua dans le onze de départ du match d’ouverture des éliminatoires de la Coupe du Monde à Apia, capitale des Samoa. "Comme il m’avait fait cet honneur, je me suis dit ‘Jayiah, fais en sorte de pouvoir rester sur le terrain’. Je ne suis pas sorti du terrain de tout le tournoi. J’ai même joué contre les Îles Cook avec une cheville enflée et contre Samoa avec un orteil cassé et un genou enflé. La victoire contre Tonga était une victoire personnelle pour moi. J’ai vécu beaucoup de choses pendant ce match : ma première titularisation, mes premières 90 minutes de jeu, mon premier titre d’homme du match, ma première passe décisive. J’étais extrêmement fier de moi."

Victoire historique
Le 22 novembre 2011 a marqué un tournant pour la petite nation du Pacifique Sud lorsque les six semaines de dur labeur que son équipe a passées sous la houlette du nouveau sélectionneur ont porté leurs fruits, les buts de Ramin Ott et de Shalom Luani, 17 ans, lui ayant permis de remporter la victoire 2:1 sur Tonga en ouverture des éliminatoires de la Coupe du Monde.

Prouvant que cette victoire n’était pas fortuite, les Samoa Américaines ont enchaîné avec un nul 1:1 face aux Îles Cook qui leur a fait entrevoir la qualification pour le deuxième tour. Cet espoir a néanmoins été réduit à néant par la courte victoire 1:0 des Samoa occidentales à l’ultime minute de ce match décisif. Malgré cette défaite, c’est la tête haute que les joueurs ont quitté le terrain après le match. "Nous avons eu droit à la plus belle démonstration de football amateur", estimait Thomas Rongen après le coup de sifflet final. "Notre gardien, qui était encore traumatisé par sa défaite 31:0 face à l’Australie, est le premier que j’ai serré dans mes bras après le match. Il était en larmes et il m’a dit : ‘Maintenant, je peux dire à mes enfants que je suis un gagnant’. Franchement, des émotions pareilles valent toutes les qualifications du monde."

Tout en permettant aux Samoa américaines de sortir des tréfonds du classement mondial FIFA/Coca-Cola, ce revirement a surtout redonné à l’équipe une confiance depuis longtemps en berne et fourni au réalisateur un dénouement heureux inespéré pour son documentaire. Tandis que le film s’apprête à être diffusé à l’approche de la Coupe du Monde de la FIFA 2014™, les documentaristes aimeraient que cette belle réussite laisse des traces durables aux Samoa américaines et ils ont promis de reverser une partie des recettes du film au profit du développement du football sur l’île.

Après le tomber de rideau...
Tandis que Steve Jamison, Mike Brett et Kristian Brodie se consacraient au montage de 300 heures de film pour réaliser Next Goal Wins l’année dernière, les protégés de Thomas Rongen ont pu prendre du recul par rapport à leur médiatisation inopinée. Le sélectionneur et l’équipe de tournage avaient convenus d’emblée que si les joueurs changeaient d’attitude face à la caméra, le tournage serait interrompu. "Si quelqu’un s’était mis à jouer la comédie ou à faire sa star, j’aurais dit : ‘Les gars, stop, ce n’est pas ce que nous cherchons ici avec l’équipe’", explique Thomas Rongen. "Je pense que ce film sera exceptionnel car il n’est pas mis en scène, il vient du cœur."

"Mike, Steve et Kristian ont mis leur temps, leur passion, leur amour et un argent durement gagné dans ce projet et nous avons tous du respect pour cela", poursuit-il. "Je travaille tous les jours avec des athlètes et ces gars ont fait preuve d’un engagement tout aussi intense."

Après la victoire des Samoa américaines, Rongen s’est immédiatement vu offrir la direction du centre de formation du FC Toronto, qu’il a acceptée. La promotion de Next Goal Wins lui a cependant permis de rester en contact étroit avec ses anciens protégés. Tous, aussi bien les résidents que les expatriés ont suivi de près les nouvelles de la production sur les réseaux sociaux, dans l’attente d’être réunis pour la première. Tous les protagonistes du film espèrent qu’il contribuera à alimenter l’engouement pour le sport qu’a suscité leur victoire sur les Tonga.

Selon la Fédération de Football des Samoa américaines, les juniors sont de plus en plus nombreux à s’inscrire en camps de football, le nouveau défi étant désormais d’arriver à entretenir cette flamme. "En voyant Next Goal Wins, les gens comprendront qu’il n’y a pas que le football américain mais aussi le soccer pour leurs enfants", commente Jayieh Saelua dont le film a fait une star. "Et j’espère que les gens sentiront notre amour du jeu. Nous sommes peut-être l’une des moins bonnes équipes du monde mais nous sommes d’aussi grands passionnés que les Brésiliens et les Espagnols !"

Enfin la victoire !
Les statistiques clés des Samoa américaines montrent tout le chemin parcouru pour arriver à cette victoire en éliminatoires de la Coupe du Monde.

- 30 défaites consécutives depuis le premier match international de la sélection, il y a 17 ans
- 31:0, défaite record face à l’Australie lors des éliminatoires de la Coupe du Monde en avril 2001
- 129-2, total de buts jusqu’aux éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA 2014™
- 1 victoire internationale, 2:1 face aux Tonga au premier tour des éliminatoires pour 2014
- 1 match nul international, 1:1 face aux Îles Cook deux jours plus tard
- 1:0, score de la courte défaite qui a coûté aux Samoa américaines leur qualification pour le deuxième tour

Fifa.com (13/03/2013)

Congo : Djabour veut mener les Diables au paradis



Depuis la fin d’octobre 2012, le Franco-Algérien Kamel Djabour, 53 ans, dirige sa première sélection nationale. Après des expérience en club au Bénin et au Mali, Djabour est à la tête du Congo, qu'il a mené à la première place du Groupe E des qualifications africaines pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, et qui pourrait voir son horizon s’éclaircir un peu plus en cas de victoire face au Gabon, le 23 mars prochain à Pointe-Noire.

Avant ce rendez-vous crucial, le sélectionneur des Diables Rouges a accordé un entretien à FIFA.com.

Kamel Djabour, vous avez été nommé jusqu’à fin 2014 sélectionneur du Congo, après en avoir été l’adjoint. Comment se passe votre expérience en Afrique ?
J’ai entraîné deux clubs africains : le Tonnerre d’Abomey au Bénin, puis le Stade Malien. C’est à Bamako que Jean-Guy Wallemme, qui venait d’être nommé sélectionneur du Congo en août 2011, est venu me chercher, alors que je venais de remporter le championnat et la Supercoupe du Mali. J’ai été l’adjoint de Wallemme au Congo, mais également à Auxerre, puisqu’il a occupé pendant plusieurs mois les deux fonctions. Sinon, j’ai essentiellement travaillé en France : au Racing Paris, où j’ai très longtemps joué et où j’ai commencé en 1991 ma carrière d’entraîneur avec les juniors, à Versailles, à Franconville et à Sannois-Saint-Gratien, soit en tant qu’entraîneur de l’équipe A, soit en tant qu’adjoint, soit comme entraîneur des jeunes.

Vous avez hérité d’une équipe qui domine son groupe qualificatif pour la Coupe du Monde de la FIFA. Cela vous facilite-t-il la tâche ?
Il est évident qu’il est plus aisé de travailler quand on compte six points au bout de deux journées. Il y a eu la victoire contre le Niger à Pointe-Noire (1:0, le 9 juin), et nous avons récupéré deux points face au Burkina Faso sur décision de la FIFA, après le match nul du 2 juin à Ouagadougou (0:0, la FIFA a donné match gagné 3:0 au Congo, le Burkina Faso ayant aligné un joueur non éligible). Cela nous permet d’avoir des ambitions dans un groupe où figurent des équipes qui ont plus d’expérience. Il est évident qu’un succès face au Gabon le 23 mars nous rapprocherait d’une qualification pour le dernier tour. On veut continuer à rêver.

Est-ce l’objectif qui vous a été fixé ?
L’objectif, c’est de continuer à progresser. Comme d’autres équipes, nous aimerions nous qualifier pour la Coupe du Monde. Mais nous en sommes encore loin. Il y a encore quatre matches de poule à jouer, puis le troisième tour… Il y a des sélections bien plus fortes que la nôtre qui visent la qualification. On va essayer d’aller le plus loin possible. Il ne faut pas oublier que le Congo est un petit pays et qu’il ne dispose pas d’un gros réservoir de joueurs. On peut s’inspirer de ce qu’a réalisé ces dernières années le Cap-Vert, qui a atteint les quarts de finale de la dernière CAN.

Rencontrez-vous des difficultés pour composer un groupe compétitif ?
Déjà, le championnat national n’a pas encore redémarré. Un championnat qui, la saison dernière, était scindé en deux groupes de 14 équipes. Ce n’est à mon avis pas ce qui convient le mieux au Congo, ou deux formations - AC Léopards Dolisie et Diables Noirs - sont vraiment au-dessus du lot. J’ai aussi beaucoup de joueurs qui évoluent en Europe, mais sans être toujours titulaires dans leur club. Barel Mouko est gardien remplaçant à Lille, Delvin Ndinga joue très peu à Monaco… C'est forcément un handicap pour la sélection. Ce n’est pas la généralité, mais il faut faire avec. Je viens de passer plus de deux semaines en Europe pour superviser et rencontrer les joueurs en France, en Belgique et en Hongrie. Je me suis également rendu au Maroc. Ce n’est pas simple de bâtir une sélection quand on sait que des internationaux n’ont pas beaucoup joué les semaines qui précèdent un match international. Je cherche aussi des joueurs qui ont des origines congolaises et qui pourraient être sélectionnables.

Êtes-vous confronté à une certaine forme d’impatience ?
Je sais comment cela fonctionne en Afrique. Il faut gagner. Quand j’étais au Stade Malien, il y a des gens qui n’étaient pas satisfaits parce qu’on ne remportait pas tous nos matches 4:0… Au Congo, c’est pareil. Il y a des personnes qui oublient un peu trop vite certaines réalités. La sélection ne s’est plus qualifiée pour la CAN depuis 2000. Mais on sent tout de même que le foot congolais est sur les bons rails. La victoire de l’AC Léopards de Dolisie en Coupe de la CAF en 2012 en est la preuve.

Le Congo se heurte-t-il également au refus de certains joueurs d’évoluer en sélection ?
C’est le cas de Dominique Malonga (Vicenza, Italie) ou Steven Mouyokolo (Wolverhampton, Angleterre). Ils se posent des questions sur la qualité de l’organisation de la sélection, quant aux conditions de transport, d’hébergement, etc. Pourtant, je peux vous assurer que les choses ont beaucoup évolué. Le président de la République a décidé d’allouer un budget à la sélection. Et une société privée s’occupe des questions d’organisation. Je ne désespère pas de les convaincre un jour, eux et quelques autres. Être international, cela représente quelque chose…

Fifa.com (13/03/2013)

Saint-Marin : Mazza, le triomphe du plaisir sur le résultat



Plus petit Etat d’Europe après le Vatican et Monaco, Saint-Marin aurait pu ne jamais figurer sur la carte du football mondial. Pourtant, si on ne trouve aucune trace de la Principauté ni du Saint-Siège dans les compétitions internationales, la petite nation enclavée dans l’Italie est, elle, toujours sur la ligne de départ des qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA™ depuis son affiliation à la FIFA en 1998.

Point commun entre les trois minuscules nations, un monument est au pouvoir. A Saint-Marin, il s’appelle Giampaolo Mazza. Certes, il a moins de responsabilités qu’un Pape ou un Prince, mais le sélectionneur de l’équipe nationale peut se vanter d’avoir déjà vu défiler deux souverains monégasques et bientôt trois papes sans avoir dû quitter son trône. "Je suis l'entraineur qui détient le record de longévité en Europe, et peut-être même dans le monde !", explique Mazza au micro de FIFA.com. "Je m'occupe de Saint-Marin depuis 1998 et je n'ai jamais été soumis à la dictature du résultat."

Heureusement, serait-on tenté d’ajouter. Car en 78 matches officiels à la tête de la Serenissima, l’ancien milieu de terrain a décroché une victoire et deux matches nuls, pour 75 défaites ! Pas de quoi décourager pour autant un sélectionneur qui ne perd jamais sa motivation même s’il est quasiment sûr de la défaite au coup d’envoi de chaque rencontre. "Nous avons conscience de notre niveau et pour nous, perdre est une chose assez normale", admet le technicien de 57 ans. "Il ne faut pas oublier que nous sommes un des plus petit pays d'Europe avec seulement 32 000 habitants. Je peux puiser dans un réservoir d'une cinquantaine de joueurs, peut-être un peu moins."

Pas d’illusions ni de soucis
Malgré ce tout petit arsenal, Saint-Marin se mesure la tête haute aux grandes puissances du Vieux Continent. "Le fait d'être un Etat indépendant nous permet de participer à toutes les compétitions mondiales. C'est déjà un grand honneur", confirme Mazza, qui a dirigé sept clubs avant de prendre les rênes de la sélection. "Obtenir des résultats est presque impossible, mais nous cherchons à nous améliorer petit à petit. J'ai déjà enregistré des progrès au niveau du jeu et de l'engagement au cours des dernières années même si cela n'a pas été confirmé par les résultats. Mais nous travaillons pour tous les jeunes que nous avons, pour qu'ils s'affirment face à des joueurs qu'ils ne voient en général qu'à la télévision. C'est là que se trouve notre plaisir malgré les résultats."

Ainsi, un déplacement en Angleterre dans le cadre du Groupe H des qualifications pour Brésil 2014™ s’est soldé par un 0:5, mais les Saint-Marinais ont quitté le terrain avec le sourire, fiers de s’être frottés aux Michael Carrick, Theo Walcott et autres Wayne Rooney. "A chaque fois, c’est la même satisfaction, comme ce match à Wembley devant 87 000 spectateurs. C'est ce genre de satisfaction qui me donne la force et l’envie de continuer malgré les résultats", s’enthousiasme l’un des sélectionneurs les plus sereins du monde, heureux de ne pas exercer son métier avec le couperet d’une série de défaites.

L’Angleterre, justement, croisera à nouveau la route de Saint-Marin le 22 mars prochain. Avant ce match retour, Mazza ne se fait pas plus d’illusions qu’à l’aller, mais pas plus de soucis non plus. "Je dis à mes joueurs avant tout de ne pas avoir peur", rappelle-t-il. "Nous avons joué contre toutes les grandes équipes et mes consignes ont toujours été les mêmes. Je leur demande de jouer avec beaucoup de concentration, de s'engager à fond pendant 90 minutes sans se préoccuper du résultat. A l'arrivée que l'on perde 1:0, 4:0 ou 7:0, cela n'a pas d'importance si nous avons manifesté la même envie. Le résultat n'est pas une priorité."

Comment pourrait-il d’ailleurs en être autrement quand on entraîne une équipe qui occupe le 207ème et dernier rang du Classement Mondial FIFA/Coca-Cola ? "Cela n'est pas très important et, de toute façon, nos statistiques et nos résultats sont tellement négatifs que nous ne nous en occupons pas !", plaisante Mazza, qui s’inspire de l’école italienne, d'Arrigo Sacchi à Roberto Mancini, en passant par Giovanni Trappatoni, Marcello Lippi et Carlo Ancelotti. "Par ailleurs, le fait de jouer dans une confédération aussi forte que l'Europe est pénalisant pour nous. Je suis sûr que si nous évoluions dans une autre confédération, nous aurions des résultats."

Le propre de l’esprit sportif
Difficile en effet d’espérer gagner lorsqu’on affronte des nations au potentiel largement supérieur. "Pour analyser notre progression, il faudrait que l'on joue contre des équipes de notre force", estime Mazza qui, parallèlement à sa fonction de sélectionneur, occupe également celle de professeur d’éducation physique dans une école. "Malheureusement dans les compétitions, ces équipes sont dans le même chapeau et réparties dans tous les groupes et nous devons affronter des équipes beaucoup plus fortes."

Mais pas question pour autant de militer pour un changement de format des qualifications, où les "petites" équipes s’affronteraient entre elles pour un premier écrémage, proposition déjà formulée par Arsène Wenger notamment. "J'ai déjà eu l'occasion d'en parler avec Arsène", répond Mazza. "Le sport ne prévoit pas ce genre de choses. Aux Jeux Olympiques, des champions comme Usain Bolt ont dû disputer les séries de qualifications contre des athlètes plus modestes. L'esprit du sport, surtout celui de la FIFA, c'est de pouvoir offrir à tout le monde la possibilité de participer à une compétition. C'est le propre de l'esprit sportif."

Du coup, Saint-Marin sait qu’il ne pourra peut-être jamais prétendre à une qualification pour un tournoi majeur, mais cela ne l’empêche de se fixer des objectifs à la hauteur de ses moyens. "Notre but n'est sûrement pas de nous qualifier, nous savons que c'est impossible. Notre seul espoir est d'arriver à décrocher un ou des résultats positifs", reconnaît l’entraîneur d’une équipe dont les faits d’armes sont une victoire en amical contre le Liechtenstein et, en match officiel, deux nuls contre la Turquie (0:0) et la Lettonie (1:1) en qualifications pour les Coupes du Monde 1994 et 2002, respectivement. "Le grand objectif est d'arriver à remporter une rencontre officielle."

Quitte à rêver, autant le faire en grand. Le prochain match officiel sera face à l’Angleterre…

Fifa.com (13/03/2013)

Jamaïque : Ricketts et les Boyz rêvent d'une seconde chance



Donovan Ricketts se souvient parfaitement de l'été 1998. "À chaque interview, on me parle de France 1998 et on me demande de comparer les Boyz de l'époque et ceux d'aujourd'hui", explique le gardien international, sans se départir de son sourire. "C'était il y a longtemps. J'étais tout jeune à l'époque."

Les actuels coéquipiers de Ricketts en sélection ont tous suivi l'aventure de la Jamaïque massés devant leur écran de télévision. Dès le coup de sifflet final, les enfants se retrouvaient pour imiter les exploits de leurs idoles. Ricketts, lui, était présent sur place pour suivre les événements depuis le banc de touche. "C'était une expérience folle", poursuit le gardien des Portland Timbers, en Major League Soccer. "C'était énorme, pour la Jamaïque et pour moi."

"L'équipe de 98 était sans doute supérieure à celle que nous avons aujourd'hui", admet Ricketts qui, à 35 ans, approche des 100 sélections. "Nous vivions pratiquement tous au pays et nous nous entraînions ensemble tous les jours. Techniquement, la génération actuelle est plus forte mais pour ce qui est de l'engagement, les Boyz de 1998 étaient inégalables." Entraînée par le Brésilien Rene Simoes, cette sélection jamaïcaine avait su se faire une place à part dans le cœur des amateurs de football du monde entier.

Un début prometteur
Ce n'est pas Theodore Whitmore qui vous dira le contraire. Il y a près de 15 ans, l'actuel sélectionneur jamaïcain avait fait chavirer tout un pays en signant un doublé contre le Japon. "Cette équipe a tous les atouts pour rivaliser avec celle qui avait fait le voyage en France", assure celui que l'on surnommait à l'époque Tappa. Si Ricketts avoue regretter le temps où les internationaux évoluaient en Jamaïque, Whitmore préfère insister sur les valeurs de discipline et d'engagement qui règnent au sein du groupe, quel que soit le temps passé ensemble.

"Nous n'avons eu que deux sessions d'entraînement avant de partir au Mexique", s'amuse le dernier rempart jamaïcain. De toute évidence, le nul historique (0:0) arraché le mois dernier à l'Azteca n'est pas monté à la tête des insulaires. Pourtant, ce résultat en dit long sur les ambitions des Reggae Boyz dans la course à la qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Ce point pris sur les terres de la meilleure équipe de la région constitue une grande première pour les Jamaïcains.

"Nous avons réussi à museler les Mexicains", raconte le portier, qui a notamment porté les couleurs de Bradford en Angleterre avant d'être élu meilleur gardien de la MLS en 2010 avec Los Angeles Galaxy. "Nous avons réduit leurs supporters au silence. Quand nous avons commencé à faire tourner le ballon, ils nous ont applaudi et se sont retournés contre leurs joueurs !"

Ricketts ne veut pas entendre parler du titre de héros du jour. Le gardien de la Jamaïque a pourtant livré une performance exceptionnelle à l'Azteca. Attentif sur les balles en profondeur, il s'est interposé à de nombreuses reprises devant les attaquants mexicains, Javier Chicharito Hernandez en tête. "Ce n'est pas moi, man, c'est notre défense qu'il faut féliciter", répond l'intéressé avec sa nonchalance coutumière, lorsqu'on l'interroge sur ce qui a peut-être été le match de sa vie. "Avant le coup d'envoi, nous nous étions fixé un objectif. Nous avons joué le nul. Ils avaient des attaquants rapides dans les couloirs mais nous les avons contrés en alignant quatre joueurs à vocation très défensive derrière."

Un retour tant attendu
Les Jamaïcains auraient même pu repartir avec les trois points de la victoire. Entré en cours de jeu à la place de Luton Shelton, Ryan Johnson a manqué deux occasions franches. "C'est vrai, nous avons failli gagner. Mais soyons honnêtes : prendre un point au Mexique en déplacement, c'est déjà un très bon début", poursuit Ricketts.

Fort de son expérience, il se refuse cependant à tout excès de confiance. Le vétéran ne sait que trop bien que le tournoi "hexagonal" réserve bien des surprises à toutes les équipes, des bonnes comme des mauvaises. "Nous avons obtenu un excellent résultat à l'extérieur mais si nous ne parvenons pas à le faire fructifier à domicile, ça n'aura servi strictement à rien."

La Jamaïque disputera son prochain match le 22 mars à Kingston, contre le Panama. Les Canaleros ont beaucoup progressé ces dernières années, ce qui n'empêche pas les Reggae Boyz de se montrer ambitieux. "Nous n'avons jamais battu le Panama dans ces qualifications. Nous n'en serons que plus motivés", confie le natif de Montego Bay. Ricketts et ses coéquipiers auront l'avantage d'évoluer dans leur stade fétiche, surnommé The Office. "Même pour nous, l'ambiance est impressionnante", ajoute-t-il. "C'est chaud et les supporters sont pratiquement juste derrière vous." C'est dans ce chaudron en ébullition que les Jamaïcains avaient battu les États-Unis au tour précédent.

Quatre jours plus tard, Ricketts et ses coéquipiers se rendront à San José pour y défier le Costa Rica. "Nous tenterons de ramener au moins un point. C'est notre objectif en déplacement. La qualification passe par là", conclut-il avec l'assurance de ceux qui ont tout connu. L'espace d'un instant, il s'autorise pourtant à rêver un peu : "Ce serait fantastique pour la Jamaïque de retrouver la Coupe du Monde. Nous serions encore une fois portés par tout le pays".

Fifa.com (14/03/2013)

Allemagne : Löw tient Kiessling à l'écart



Le sélectionneur allemand Joachim Löw a fermé la porte à un éventuel retour en sélection du buteur Stefan Kiessling (Bayer Leverkusen), non convoqué jeudi pour la double confrontation contre le Kazakhstan dans les qualifications pour la Coupe du monde 2014 (GrC).

L'entraîneur de la Mannschaft ne voit en ce moment "aucun motif" favorable à un retour de Kiessling en équipe nationale, un élément important pour son club mais "pas assez solide sur le plan international" selon lui.

Joachim Löw s'exprimait à l'occasion de la présentation de sa liste de 23 joueurs en vue des matches prévus le 22 mars à Astana (Kazakhstan), puis le 26 mars à Nuremberg (Allemagne). L'Allemagne est en tête du Groupe C avec 10 points, et le Kazakhstan 5e sur 6, avec 1 point.

Kiessling, deuxième meilleur buteur de Bundesliga, auteur de 16 buts avec le Bayer Leverkusen cette saison, n'a plus été appelé en équipe nationale depuis 2010 (0 but en 6 matches).

Absents lors de la victoire (2-1) en match amical face à la France en février, les milieux de terrain Bastian Schweinsteiger (cheville), Mario Götze (adducteurs) et Marco Reus (grippe) effectuent leur retour au sein de la sélection tandis que Miroslav Klose, touché à un genou, est forfait.

Avec un seul un attaquant dans son groupe, Mario Gomez, Joachim Löw devrait aborder ses prochains matches avec un milieu de terrain renforcé, selon le modèle mis en place par l'Espagne et qu'il a déjà expérimenté durant la seconde période face à la France.

A noter enfin l'absence sur blessure des deux défenseurs centraux Mats Hummels (Dortmund) et Holger Badstuber (Bayern Munich), techniquement remplaçables par Per Mertesacker, Benedikt Höewedes ou Jerome Boateng.

Les 23

Gardiens: Manuel Neuer (Bayern Munich), René Adler (Hambourg), Ron-Robert Zieler (Hanovre)

Défenseurs: Jerome Boateng, Philipp Lahm (Bayern Munich), Benedikt Höwedes (Schalke 04), Per Mertesacker (Arsenal), Marcel Schmelzer (Borussia Dortmund), Heiko Westermann (Hambourg)

Milieux: Lars Bender (Bayer Leverkusen), Julian Draxler (Schalke 04), Sven Bender, Mario Götze, Ilkay Gündogan, Marco Reus (Borussia Dortmund), Sami Khedira, Mesut Özil (Real Madrid), Toni Kroos, Thomas Müller, Bastian Schweinsteiger (Bayern Munich), Lukas Podolski (Arsenal), André Schürrle (Bayer Leverkusen)

Attaquant: Mario Gomez (Bayern Munich)

Fifa.com (14/03/2013)

France : Varane, cette fois c'est sérieux



Convoqué pour la 3e fois de sa carrière en équipe de France, le jeune défenseur Raphaël Varane commence petit à petit à s'installer chez les Bleus, profitant de son nouveau statut de titulaire au Real Madrid, en attendant mieux.

Difficile pour Didier Deschamps d'ignorer un joueur qui occupe à 19 ans l'une des deux places en charnière centrale du grand club madrilène. Même s'il a jusqu'ici misé sur Sakho et Koscielny, le sélectionneur ne pouvait pas rester insensible à la nouvelle dimension prise par l'ancien Lensois et l'a donc logiquement appelé jeudi pour les deux rencontres contre la Géorgie (22 mars) et l'Espagne (26 mars) en qualifications du Mondial-2014.

Buteur lors de deux des trois derniers clasicos contre le FC Barcelone, Varane a crevé l'écran, justifiant amplement la décision de José Mourinho de reléguer Pepe sur le banc de touche à son profit. Un an et demi à peine après son arrivée à Madrid sur les conseils de Zinédine Zidane, voilà Varane bombardé comme un membre incontournable du quatuor défensif du Real Madrid.

Le technicien portugais a de la suite dans les idées. Dès mars 2012, il avait jugé que Varane serait "meilleur que Laurent Blanc". "Il possède la même intelligence, la même tranquillité, la même présence que Laurent Blanc sur un terrain. Mais, sauf le respect que je dois à Blanc, il est beaucoup plus rapide", avait-il ajouté.

Tourner la page Rami-Mexès
Deschamps, soucieux de tourner la page après les prestations guère convaincantes de la charnière Rami-Mexès à l'Euro-2012, avait anticipé l'éclosion du longiligne défenseur central (1,91m) en l'appelant dès sa prise de fonctions face à l'Uruguay en amical en août 2012 (0-0), mais le joueur n'était pas entré en jeu.

La deuxième tentative, en février face à l'Allemagne (défaite 2-1), a également tourné court, Varane finissant par déclarer forfait en raison d'une blessure à une cuisse. Mais cette fois, le jeune Français a la possibilité de rattraper le temps perdu et de, pourquoi pas, signer un long bail avec l'équipe de France.

Le patron des Bleus ne lui a rien promis mais la hiérarchie est loin d'être figée en défense centrale, personne ne s'y étant encore réellement imposé. Si Sakho (23 ans, 12 sélections), titulaire lors des 7 rencontres de l'ère Deschamps, semble avoir une longueur d'avance malgré la concurrence féroce vécue au Paris SG, tout reste jouable pour la 2e place occupée pour le moment par Koscielny.

"J'ai confiance en lui"
Sur le papier, le duo Varane-Sakho a de l'allure et semble parfaitement outillé pour incarner l'avenir dans l'optique de la prochaine Coupe du monde. Avec d'un côté la puissance physique et l'âpreté dans les duels, symbolisées par le Parisien, et de l'autre l'aisance technique du Madrilène, la défense française a peut-être enfin trouvé les dignes héritiers des légendaires Blanc et Desailly.

Mais le sélectionneur osera-t-il lancer ce binôme dès les deux prochains matches, cruciaux pour l'avenir immédiat des Bleus? Le manque d'expérience internationale de Varane (aucune sélection en A) ne plaide pas en sa faveur sur le court terme. Sa petite erreur, finalement sans conséquence, sur le but de Manchester United en 8e de finale retour de la Ligue des champions (2-1), le 5 mars, a montré qu'il avait encore des choses à assimiler au plus haut niveau.

"Son potentiel est très intéressant, a jugé Deschamps. C'est un joueur d'avenir. A partir du moment où j'appelle 4 défenseurs centraux (Sakho, Koscielny, Varane, Yanga Mbiwa, ndlr), ils sont tous susceptibles d'être titulaires. J'ai confiance en lui, il a des qualités mais je ne peux pas vous dire aujourd'hui s'il aura du temps de jeu. C'est valable pour tous les joueurs."

Fifa.com (14/03/2013)

Portugal : La Selecçao sans Nani mais avec Pepe



Le Portugal se déplacera sans l'ailier Nani, blessé, en Israël et en Azerbaïdjan pour ses matches de qualification pour le Mondial-2014, les 22 et 26 mars, selon la liste des 23 joueurs dévoilée jeudi et marquée en outre par le retour du défenseur Pepe.

Par rapport au groupe battu par l'Equateur (3-2) en amical début février, le sélectionneur Paulo Bento a cette fois appelé les milieux Carlos Martins et Paulo Machado, ainsi que les attaquants Hugo Almeida, Pizzi et Vieirinha.

Emmené par son capitaine Cristiano Ronaldo, le Portugal est actuellement 3e du groupe F de qualification au Mondial-2014 avec 7 points, autant qu'Israël mais à cinq longueurs de la Russie.

Les 23 Portugais

Gardiens: Rui Patricio (Sporting Portugal), Beto (Séville/ESP), Eduardo (Istanbul BB/TUR)

Défenseurs: Joao Pereira (Valence/ESP), Fabio Coentrao (Real Madrid/ESP), Silvio (Deportivo La Corogne/ESP), Bruno Alves (Zenit St-Pétersbourg/RUS), Pepe (Real Madrid/ESP), Luis Neto (Zenit St-Pétersbourg/RUS), Sereno (Valladolid/ESP)

Milieux: Raul Meireles (Fenerbahçe/TUR), Miguel Veloso (Dynamo Kiev/UKR), Joao Moutinho (FC Porto), Custodio (Sporting Braga), Carlos Martins (Benfica), Paulo Machado (Olympiakos/GRE)

Attaquants: Cristiano Ronaldo (Real Madrid/ESP), Danny (Zénit Saint-Petersbourg/RUS), Varela (FC Porto), Vieirinha (Wolfsburg/GER), Pizzi (Deportivo La Corogne/ESP), Helder Postiga (Saragosse/ESP), Hugo Almeida (Besiktas/TUR)

Fifa.com (14/03/2013)

Angleterre : Retour de Ferdinand



Le défenseur central Rio Ferdinand a été rappelé en équipe d'Angleterre pour les matches de qualification au Mondial-2014 à Saint-Marin et au Monténégro les 22 et 26 mars.

Le joueur de Manchester United, âgé de 34 ans, 81 sélections, n'a plus joué pour l'Angleterre depuis un match de qualification à l'Euro-2012 contre la Suisse à Wembley (2-2) en juin 2011.

Le sélectionneur Roy Hodgson a aussi retenu le gardien de West Bromwich Ben Foster, pour la première fois depuis deux ans et demi. Il devrait être remplaçant derrière Joe Hart.

La sélection anglaise

Gardiens: Ben Foster (West Bromwich), Joe Hart (Manchester City), Fraser Forster (Celtic/SCO)

Défenseurs: Leighton Baines (Everton), Gary Cahill (Chelsea), Ashley Cole (Chelsea), Michael Dawson (Tottenham), Rio Ferdinand (Manchester United), Glen Johnson (Liverpool), Chris Smalling (Manchester United), Kyle Walker (Tottenham)

Milieux de terrain: Michael Carrick (Manchester United), Tom Cleverley (Manchester United), Stephen Gerrard (Liverpool), Frank Lampard (Chelsea), Aaron Lennon (Tottenham), James Milner (Manchester City), Leon Osman (Everton), Scott Parker (Tottenham), Alex Oxlade-Chamberlain (Arsenal), Theo Walcott (Arsenal), Ashley Young (Manchester United)

Attaquants: Jermain Defoe (Tottenham), Wayne Rooney (Manchester United), Daniel Sturridge (Liverpool), Danny Welbeck (Manchester United).

Fifa.com (14/03/2013)

France : Deschamps pas là pour faire des cadeaux



"J'aime bien faire plaisir mais je ne suis pas là pour faire des cadeaux", a assuré jeudi le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps après la première sélection de Paul Pogba (Juventus Turin) en qualifications pour le Mondial-2014 contre la Géorgie et l'Espagne (22 et 26 mars).

Pourquoi Pogba ?
"Pourquoi pas? Je suis depuis un petit moment ses performances à la Juve, c'est un joueur d'avenir. J'ai envie de le voir, dans la vie du groupe, lors des entraînements. On peut se demander si c'est le bon moment ou pas. Si je le prends, ce n'est pas uniquement pour qu'il visite le château de Clairefontaine. Ce n'est pas un handicap d'être jeune. Il a une très bonne frappe de balle, il l'utilise bien. Un milieu assez polyvalent capable d'être efficace offensivement, c'est très intéressant. Les autres n'ont pas le même profil. J'aime bien faire plaisir mais je ne suis pas là pour faire des cadeaux. Sa sélection n'est pas liée à son anniversaire" (il aura 20 ans vendredi)."

La forme de Ribéry
"Franck a eu un souci, un hématome à la cheville, lors du dernier match. Cela a été très douloureux le lendemain. Ca va mieux. Si tout se passe bien, il devrait reprendre la course en fin de semaine. Je ne suis pas inquiet aujourd'hui, mais il faut suivre ça. Il ne devrait pas jouer ce week-end. On fera le point quand on le récupérera lundi".

Le groupe est-il porté à 24 pour pallier sa défection ?
"Je n'ai pas de certitude aujourd'hui. A chaque moment, on peut être amené à changer un joueur, ou plus. Je préfère les avoir dès le départ. La liste n'est pas limitative, la feuille de match, si. Sportivement, ça me paraît plus logique de prendre 24 joueurs".

En défense, Sakho et...
"Varane n'a plus de soucis de temps de jeu limité depuis janvier car il joue régulièrement, et ces dernières semaines il est devenu titulaire dans la défense du Real, où il vient d'enchaîner trois matches de haut niveau. Je ne sélectionne pas quelqu'un parce qu'on en parle pendant trois semaines dans les médias. Il a 19 ans, mais de la maturité. Et ce n'est pas un désavantage de connaître les Espagnols. Aujourd'hui, son compteur sélection est à zéro. Il faudra bien qu'il débute à un moment, c'est aussi ça la réalité. A l'image d'Arsenal qui a fait une performance de haut niveau à Munich même si cela n'a pas suffi, j'ai aussi vu un Koscielny très performant mercredi. Qu'il marque, tant mieux pour lui mais ce n'est pas là que je le surveille. Il avait de bonnes jambes, surtout après deux matches où il a très peu joué."

Le cas Benzema
"Il n'y a pas de deadline. Tout le monde peut émettre des critiques sur ses performances ou son efficacité. Il y est habitué. Après, il y a son potentiel. Ce but après lequel il court depuis un petit moment lui servira sûrement de déclic et lui donnera de la confiance. Je sais ce qu'il est capable de faire. Pour être performante, l'équipe de France a besoin d'un Karim au meilleur de sa forme. Son temps de jeu en club s'est réduit. Le plus gênant, c'est pour garder le rythme. C'est pour ça que je l'ai laissé contre l'Allemagne. Il avait besoin d'aller au bout."

Des Espagnols regonflés après la C1
"Mon homologue espagnol espérait que le Barça se qualifie, surtout au plan psychologique, car une élimination aurait été difficile. Ce sont tous des joueurs de haut niveau, même si leur période de forme peut varier. En octobre, on a rencontré la meilleure équipe du monde. Ca va encore être le cas."

La Géorgie d'abord
"Je comprends que les gens se focalisent plus sur l'Espagne. La réalité, c'est qu'il y a huit étapes à franchir dans le groupe, et il faut faire dans l'ordre. Même si cela peut paraître logique de battre la Géorgie, toutes nos forces doivent être focalisées sur ce match-là. Je pense que les joueurs ont bien ça dans la tête."

Fifa.com (14/03/2013)

Pérou : Fernandez garde les buts et la foi des Incas



Sur le ton de l’évidence, Raul Fernandez l’avoue : "Mon rêve, c’est de jouer la Coupe du Monde." Sur celui de la confidence, le gardien de but du Pérou confesse : "Une partie du pays ne croit plus en nos chances de qualification. Pour ces gens-là, nous sommes cuits."

Entre fantasme et dure réalité, où se situe la frontière du gardien péruvien ? "La possibilité que nous n’allions pas au Brésil est grandissante mais rien n’est fini", annonce le gardien du FC Dallas. "Le sélectionneur a construit un groupe uni, travailleur et mentalement solide. Nous sommes concentrés sur le même objectif et franchement, on attend avec impatience le match contre le Chili."

Avant-dernier des qualifications de la CONMEBOL pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, le Pérou est mal embarqué pour espérer disputer sa cinquième Coupe du Monde de la FIFA™. Avec huit points glanés en neuf rencontres pour 15 buts encaissés et dix inscrits, la Blanquirroja déçoit mais n’est pas encore en deuil. La quatrième place qualificative, détenue pour l’instant par le Venezuela, n’est qu’à quatre points. Pour aller chercher le sésame attendu par toute une nation, privée de grand-messe depuis 1982, Fernandez et ses camarades vont devoir revoir leur copie.

Pour le pays tout entier
L’ancien portier de l’OGC Nice veut croire que la roue va tourner. "Nous avons eu une réunion très profitable lors du dernier rassemblement", nous raconte-t-il. "Dans la foulée, le succès face à Trinité-et-Tobago est pour moi la confirmation que cela nous a fait du bien. Nous avons bien travaillé, nous nous sommes dit les choses et franchement, ce groupe a conscience de jouer pour le pays tout entier, pas uniquement pour sa famille et ses amis. On veut que les gens soient fiers de leur équipe nationale", assure Fernandez, appelé pour la première fois en sélection en 2008, lors d’un match amical face au Costa Rica.

Trois ans plus tard, alors qu’il peine à s’imposer à Nice et retrouve en prêt l’Universitario de Deportes de ses débuts, le sélectionneur Sergio Markarian le convoque pour la Copa América en Argentine. Troisième, le Pérou surprend et séduit. Fernandez refuse de parler de déception, mais admet que depuis, le changement de décor a plombé les ailes péruviennes. "Dans un tournoi comme la Copa América, nous vivons ensemble pendant plusieurs semaines et on a le temps de préparer chaque match. En qualifications, c’est différent. On se retrouve quelques jours avant, on joue le match et chacun repart dans son club."

"Nous ne repartons pas de zéro"
Finalement, les attentes nées du podium argentin ne sont-elles pas trop lourdes à assumer pour une sélection qui, avant de briller lors de la compétition continentale, a été handicapée par de nombreux problèmes disciplinaires ? "Non, ce n’est pas le problème", rétorque Fernandez. "Il y a toujours une énorme pression sur l’équipe nationale, surtout quand il s’agit de la Coupe du Monde. Cela engendre beaucoup de passion et forcément, quand les résultats ne sont pas bons, la pression est immense. Nous y sommes habitués. Mais nous ne repartons pas de zéro, ce que nous avons construit en 2011 nous sert encore aujourd’hui. Nous avons eu des bas depuis, mais les bons moments sont peut-être devant nous. Nous y croyons."

Gardien de but depuis ses premiers pas sur une pelouse de football, le natif de Lima dispose à 27 ans de la sagesse des anciens, sans avoir encore perdu la fougue des débutants. Malgré son échec en France, celui que son entraîneur à Dallas Schellas Hyndman dépeint comme "un gardien très athlétique qui a engrangé beaucoup d’expérience avec son équipe nationale", estime avoir progressé dans l’Hexagone. "J’y suis devenu un meilleur joueur. Jouer à l’étranger fait grandir, ça expose à une autre culture et une autre exigence", reconnaît le titulaire dans les cages de la sélection inca.

L’exigence associée à l’expérience, voilà la recette qui pourrait permettre à Fernandez et au Pérou de réaliser leur rêve de Coupe du Monde.

Fifa.com (15/03/2013)

L'Irak compte sur son nouveau crack



De Falah Hassan à Ali Kazem, en passant par les vétérans de la Coupe du Monde de la FIFA™ Hussain Saeed et Ahmed Radhi, sans oublier Razzaq Farhan, Emad Mohammed ou encore Younis Mohammed, l'Irak entretient une longue tradition d'attaquants.

La relève semble aujourd'hui assurée par Amjed Radhi, auteur de performances remarquées en 2012, aussi bien en club qu'en sélection. S'il se dit satisfait de son parcours, Radhi rêve encore de qualifier l'Irak pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.

Professionnel depuis 2007, le natif de Bagdad débute sa carrière à Al Quwa Al Jawiya. Buteur à sept reprises en championnat, il contribue à la qualification de son équipe pour la Ligue des Champions de l'AFC 2008. En 2009/10, à 19 ans, il termine meilleur buteur du championnat avec 33 réalisations, record de la décennie, avant d'être désigné en 2011, il est désigné meilleur attaquant du championnat irakien.

Ces faits d'armes attirent l'attention des dirigeants d'Irbil, qui s'assurent ses services pour la saison suivante. Décision inspirée car, dès l'année suivante, le club remporte le titre. "J'ai eu beaucoup de succès en peu de temps et je pense que c'est dû à ma persévérance à l'entraînement, en match et même lors des rencontres amicales", estime le prolifique attaquant au micro de FIFA.com.

Dans sa quête de gloire, Radhi a aussi permis à son équipe d'atteindre la finale de la Coupe de l'AFC 2012, perdue face au SC Koweït. Maigre consolation, il a terminé meilleur buteur de la compétition, avec neuf réalisations. "Tous les joueurs rêvent de finir en tête du classement des buteurs dans une Coupe d'Asie", remarque le jeune homme. "Je suis très heureux d'avoir remporté ce titre individuel mais c'est le résultat du travail de l'ensemble de l'équipe. J'espère que nous retournerons en finale cette année et que, cette fois, le titre ne nous échappera pas."

Un souhait qui semble réaliste, à en juger par les deux victoires consécutives d'Irbil en Coupe l'AFC 2013, avec à chaque fois un but de Radhi,.

Faire honneur à son patronyme
Avec la sélection, Radhi n'a toutefois pas connu la même réussite. En cinq matches de qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, il n'a pas fait trembler une seule fois les filets adverses. Il en faut cependant plus pour briser la confiance d'un tel champion. "Marquer n'est pas mon obsession", tempère pourtant l'avant-centre, pas inquiet outre mesure de ce manque de réussite. "Je veux avant tout que l'équipe gagne. Tout va bien avec mes partenaires. Notre seul objectif est de gagner et de satisfaire le public irakien, qui adore le football. J'ai très envie de participer à la Coupe du Monde 2014. Nous avons de bonnes chances de poursuivre notre route dans ces préliminaires. Si nous nous imposons contre Oman, nous aurons fait un grand pas vers notre objectif."

Après ce rendez-vous face à Oman en juin prochain, les Lions de Mésopotamie passeront deux tests importants face au Japon et à l'Australie. Radhi refuse cependant de se laisser impressionner par ses futurs adversaires. "Nous donnerons le maximum pour l'emporter", annonce-t-il. "Si la chance est avec nous, nous pouvons récolter les points nécessaires à la qualification, afin de réaliser notre rêve de qualification pour l'épreuve reine".

Un rêve partagé par de nombreux supporters irakiens, qui comparent déjà Radhi homme à l'avant-centre Ahmed Radhi, auteur du seul et unique but irakien en Coupe du Monde de la FIFA, Mexique 1986™. "Je suis flatté", répond le jeune attaquant au sujet de son homonyme. "C'est est une des plus grandes stars du football irakien et un des meilleurs joueurs de l'histoire du football asiatique. J'espère pouvoir un jour me comparer à lui."

Une participation à la Coupe du Monde de la FIFA™ pourrait accélérer les choses...

Fifa.com (15/03/2013)

L'Espagne avec Isco, sans Casillas



L'entraîneur de l'Espagne Vicente del Bosque a retenu vendredi l'étoile montante de Malaga, le meneur de jeu Isco, mais pas son capitaine Iker Casillas, qui revient tout juste de blessure, pour les matches de qualification au Mondial-2014 contre la Finlande et la France.

Casillas, victime d'une fracture à la main gauche le 23 janvier, n'a repris l'entraînement qu'en début de semaine. Il est remplacé dans le groupe de 24 par le gardien de Manchester United David de Gea.

Del Bosque n'a en revanche pas levé le voile sur l'attribution du capitanat en l’absence de Casillas.

Il n'a par ailleurs pas hésité à faire confiance à deux milieux de terrain comptant seulement une sélection, Isco, qui est à tout juste 20 ans l'un des principaux atouts offensifs de Malaga, qualifié pour les quarts de finale de Ligue des champions, et Javi Garcia (Manchester City).

Parmi les absents de marque figurent le défenseur catalan Carles Puyol (FC Barcelone), l'attaquant Fernando Torres (Chelsea) et Javi Martinez (Bayern Munich).

Concernant Puyol, qui n'était pas titulaire avec le FC Barcelone lors du 8e de finale retour contre l'AC Milan mardi soir (4-0), Del Bosque a jugé qu'"il n'était pas dans les meilleures conditions (pour retrouver la sélection, ndlr)".

"Je considère qu'il n'est pas dans sa meilleure forme", a également jugé l'entraîneur à propos de Javi Martinez. "Quand il l'aura retrouvée, il jouera à nouveau".

Au sujet de Torres, Del Bosque a expliqué que c'était "le même cas que pour Javi (Martinez), on considère qu'il n'est pas à 100% et nous avons préféré ne pas le retenir".

Del Bosque a également défendu son choix de ne convoquer que deux avants-centres, David Villa et Alvaro Negredo.

"Je n'ai rien contre les avants-centres, nous en avons retenu deux, ce qui est suffisant pour nous parce que nous avons plusieurs alternatives en attaque, avec Pedro, Silva et Mata. Personne ne peut douter que nous sommes une équipe offensive", a-t-il ajouté.

La "Roja" affrontera le 22 mars la Finlande à Gijon (nord) et la France le 26 mars au Stade de France dans le cadre du Groupe I.

L'Espagne et la France comptent 7 points (2 victoires, 1 défaite en 3 matches), devançant la Géorgie (4 pts), le Bélarus (3 pts) et la Finlande (1 pt).

Liste de la sélection espagnole contre la Finlande et la France :

Gardiens : David De Gea (Manchester United/ENG), Pepe Reina (Liverpool/(ENG), Victor Valdés (FC Barcelone)

Défenseurs : César Azpilicueta (Chelsea/ENG), Sergio Ramos, Raul Albiol, Alvaro Arbeloa (Real Madrid), Jordi Alba, Gerard Piqué (FC Barcelone), Nacho Monreal (Arsenal/ENG)

Milieux de terrain : Isco (Malaga), Xavi, Cesc, Andrés Iniesta, Sergio Busquets (FC Barcelone), Javi Garcia (Manchester City/ENG), Santi Cazorla (Arsenal/ENG), Xabi Alonso (Real Madrid)

Attaquants : Pedro, David Villa (FC Barcelone), David Silva (Manchester City/ENG), Alvaro Negredo, Jesus Navas (Séville), Juan Mata (Chelsea/ENG)

Fifa.com (15/03/2013)

Mali : Bakaye Traoré avec les Aigles contre le Rwanda



Le sélectionneur du Mali, le Français Patrice Carteron, a rappelé le milieu de terrain Bakaye Traoré (AC Milan), absent à la CAN-2013, dans les 22 joueurs convoqués vendredi pour affronter le Rwanda le 24 mars à Kigali pour la 3e journée des qualifications au Mondial-2014 (groupe H).

Le défenseur Amadou Sidibé (Auxerre/FRA/D2) et le milieu de terrain Abdou Traoré (Bordeaux/FRA) font aussi leur retour en sélection.

Trois joueurs sont appelés pour la première fois, l'attaquant Mana Dembélé (Clermont/FRA/D2), le milieu Abdoulwhaid Sissoko (Brest/FRA), frère cadet de Mohamed Sissoko (Fiorentina/ITA), et un local le gardien de but Abdoulaye Samaké (Club Olympique Bamako).

"Les Aigles" seront cependant privés de certains cadres qui avaient disputé la CAN-2013, les milieux Kalilou Traoré (Sochaux/FRA), Mahamane Traoré (Nice/FRA), les attaquants Cheick Diabaté (Bordeaux/FRA) et Modibo Maïga (West Ham/ENG).

Dans le groupe H, le Bénin est leader avec 4 points, suivi de l'Algérie et du Mali, 3 points chacun, le Rwanda ferme la marche avec un point.

Les 22 Maliens retenus

Gardiens : Mamadou Samassa (Guingamp/FRA/D2), Soumbeyla Diakité (Stade Malien Bamako), Abdoulaye Samaké (Club Olympique Bamako)

Défenseurs : Adama Coulibaly (Auxerre/FRA/D2), Adama Tamboura (Randers FC/DEN), Mahamadou Ndiaye (Vitoria Guimaraes/POR), Fousseyni Diawara (AC Ajaccio/FRA), Ousmane Coulibaly (Brest/FRA), Molla Wagué (Caen/FRA/D2), Amadou Sidibé (Auxerre/FRA/D2), Salif Coulibaly (Djoliba AC)

Milieux : Seydou Keita (Aerbin Dalian/CHN), Mohamed Sissoko (Fiorentina/ITA), Samba Sow (Lens/FRA/D2), Samba Diakité (Queens Park Rangers/ENG), Sigamary Diarra (AC Ajaccio/FRA), Cheikh Diarra (Rennes/FRA), Abdoulwhaid Sissoko (Brest/FRA), Abdou Traoré (Bordeaux/FRA), Bakaye Traoré (AC Milan/ITA)

Attaquants : Mamadou Samassa (Chievo Vérone/ITA), Mana Dembélé (Clermont Foot/FRA/D2)

Fifa.com (15/03/2013)

La Serbie au complet contre la Croatie et l'Ecosse



Le sélectionneur de l'équipe serbe de football, Sinisa Mihajlovic, a annoncé samedi une liste de 26 joueurs, sans absent majeur, pour les matches de qualification au Mondial-2014 contre la Croatie, le 22 mars à Zagreb, et l'Ecosse, le 26 mars à Novi Sad.

Les joueurs sont particulièrement motivés pour le match hautement symbolique contre la Croatie, a assuré Mihajlovic. Cette première rencontre est cruciale dans la course à la qualification pour la Coupe du monde pour la Serbie, 3e du groupe A à six points de la Belgique et de la Croatie. "Pour ce genre de match, tenir un discours de motivation n'est pas nécessaire", a déclaré Mihajlovic.

Le sélectionneur serbe a toutefois reconnu être préoccupé par le fait que plusieurs de ses joueurs n'évoluent pas régulièrement au sein de leurs clubs et ne sont, en conséquence, pas "prêts à 100%". "Nous ne sommes pas encore conscients de nos possibilités (...) je suis convaincu que le match à Zagreb pourrait représenter un tournant en ce sens", a dit Mihajlovic, qui a rajeuni l'équipe depuis sa prise de fonctions en mai 2012.

Privé du défenseur Nemanja Vidic (Manchester United) et du milieu de terrain Dejan Stankovic (Inter Milan), qui ont pris leur retraite internationale, le sélectionneur doit aussi se passer du solide milieu récupérateur de Benfica, Nemanja Matic, en froid avec lui.

Liste des 26 joueurs

Gardiens: Zeljko Brkic (Udinese/ITA), Vladimir Stojkovic (Partizan Belgrade), Branimir Aleksic (Spartak Subotica)

Défenseurs: Branislav Ivanovic (Chelsea/ENG), Neven Subotic (Dortmund/GER), Matija Nastasic (Manchester City/ENG), Aleksandar Kolarov (Manchester City/ENG), Antonio Rukavina (Valladolid/ESP), Milan Bisevac (Lyon/FRA), Nenad Tomovic (Fiorentina/ITA), Slobodan Rajkovic (Hambourg/GER), Dusan Basta (Udinese/ITA)

Milieux de terrain: Aleksandar Ignjovski (Werder Brême/GER), Ivan Radovanovic (Atalanta Bergame/ITA), Ljubomir Fejsa (Olympiakos Le Pyrée/GRE), Radosav Petrovic (Genclerbirligi/TUR), Zdravko Kuzmanovic (Inter/ITA), Luka Milivojevic (Etoile rouge Belgrade), Zoran Tosic (CSKA Moscou/RUS), Alen Stevanovic (Torino/ITA), Dusan Tadic (Twente/NEDS), Nenad Krsticic (Sampdoria Gênes/ITA)

Attaquants: Filip Djuricic (SC Heerenveen/NED), Filip Djordjevic (Nantes/FRA/D2), Nikola Djurdjic (Greuther Fürth/GER), Marko Scepovic (Partizan Belgrade).

Fifa.com (16/03/2013)

Côte d'Ivoire : Les Eléphants sans Drogba contre la Gambie



La Côte d'Ivoire affrontera la Gambie sans son attaquant-vedette Didier Drogba, le 23 mars à Abidjan pour la 3e journée des qualifications du groupe C au Mondial-2014.

Didier Drogba, et cinq autres joueurs, Siaka Tiéné (Paris SG), Emmanuel Eboué (Galatasaray/TUR) Romaric N'Dri Koffi (Saragosse/ESP), Daniel Yéboah (Dijon/FRA) et Igor Lolo (FC Kuban Krasnodar/RUS) qui avaient disputé la CAN-2013 avec "Les Eléphants" éliminés en quart de finale, ne figurent pas sur la liste des 28 retenus par le sélectionneur, le Français Sabri Lamouchi.

En revanche Benjamin Brou Angoua (Valenciennes/FRA), Emmanuel Koné Kouamatien (Sedan/FRA/D2), Seydou Doumbia (CSKA Moscou/RUS) effectuent leur retour en sélection.

Huit nouveaux ont été retenus, Jean-Daniel Akpa Akpro (Toulouse/FRA), Losséni Karaboué (Nancy/FRA), Giovanni Sio (Sochaux/FRA), Geoffroy Sereh Dié (Bâle/SUI), Gérard Bi Goua Gohou (Kayseri/TUR/D2), également les locaux Abdoul Karim Cissé (Africa Sports), Sylvain Gbohouo et Kevin Zougoula (Séwé San Pedro).

La Côte d'Ivoire est en tête du groupe C avec 4 points, devant la Tanzanie (3 pts), le Maroc (2 pts) et la Gambie (1 pt).

La liste des 28 joueurs retenus

Gardiens: Boubacar Barry (Lokeren/BEL), Ali Badra Sangaré (Ivoire Académie), Abdoul Karim Cissé (Africa Sports), Sylvain Gbohouo (Séwé San Pedro)

Défenseurs: Souleymane Bamba (Trazbonspor/TUR), Kolo Touré (Manchester City/ENG), Didier Zokora (Trabzonspor/TUR), Arthur Boka (Stuttgart/GER), Ismaël Traoré (Brest/FRA), Benjamin Brou Angoua (Valenciennes/FRA), Jean-Daniel Akpa Akpro (Toulouse/FRA)

Milieux: Yaya Touré (Manchester City (ENG), Didier Ya Konan (Hanovre 96/GER), Max-Alain Gradel (Saint-Etienne/FRA), Abdul Razak (Manchester City/ENG), Cheick Ismaël Tioté (Newcastle/ENG), Losséni Karaboué (Nancy/FRA), Giovanni Sio (Sochaux/FRA), Geoffroy Serey Dié (Bâle/SUI), Emmanuel Koné Kouamatien (Sedan/FRA/D2)

Attaquants: Gervinho (Arsenal/ENG), Salomon Kalou (Lille/FRA), Wilfried Bony (Vitesse Arnhem/NED), Lacina Traoré (Anzhi Makhatchkala/RUS), Arouna Koné (Wigan/ENG), Seydou Doumbia (CSKA Moscou/RUS), Gérard Bi Goua Gohou (Kayseri/TUR/D2), Kevin Zougoula (Séwé San Pedro).

Fifa.com (16/03/2013)