Eliminatoires Coupe du monde 2014

France, Deschamps : "Se nourrir de ce qu'on a fait aujourd'hui"



"On doit se nourrir de ce qu'on a fait aujourd'hui" a déclaré mardi le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps après la victoire laborieuse acquise au Belarus (4-2) qui assure définitivement aux Bleus la 2e place du groupe I.

Avez-eu peur de perdre?
Si je dis non, vous n'allez pas me croire. C'était compliqué. Le scénario ne nous a pas été favorable sur la première période. On n'a pas eu énormément d'occasions et on marque ce but en début de seconde période alors qu'on était dans un temps fort et qu'on pousse. Mais le 2e but nous a fait mal. On était loin de l'objectif qui était le nôtre. Après, tout s'est très bien passé sur la fin de match mais je n'occulte pas les difficultés qu'on a eues et que nous a posées cette équipe du Belarus même si elle a baissé d'intensité.

Il y a eu deux périodes bien distinctes. Que s'est-il dit dans le vestiaire et quel a été le discours de Patrice Evra?
Il y a des joueurs qui ont parlé. Patrice (Evra), même en n'étant pas sur le terrain, a joué un rôle important. En plus, ce n'est pas pour ça que je ne l'ai pas fait jouer mais il était touché par un deuil familial cet après-midi. C'est dans le sens de la solidarité et de l'esprit de groupe et c'est quelque chose de très positif.

Avez-vous vu des leaders émerger?
Ca demandera confirmation. Certains sont plus aptes à prendre la parole, à pousser les autres. On doit se nourrir de ce qu'on a fait aujourd'hui. Certains ont commencé et d'autres sont bien rentrés. (...) Mais le plus important est d'atteindre notre objectif et là on a atteint celui qu'on s'était fixés.

Vous retenez la petite flamme qui s'est rallumée ce soir ou le contenu médiocre?
Si je retiens le côté positif, il y a 4 buts. La dernière fois qu'on avait marqué 4 buts c'était en 2009 dans un match de qualification. On a été laborieux en première période, l'importance du résultat nous a crispés face à cette équipe du Belarus qui maintenait un rythme très élevé. La deuxième période a été bien meilleure dans tous les compartiments même si on aurait pu éviter quelques frayeurs sur des relances hasardeuses. Mais ce n'est pas parce qu'on a gagné 4-2 que je vais crier qu'on est les plus beaux.

Qu'avez-vous pensé du secteur offensif et de la prestation de Giroud et pourquoi ne pas avoir fait jouer Benzema?
Quand on marque 4 buts surtout après une période de disette ça fait du bien pour la confiance. Ca va donner de la sérénité. Olivier (Giroud) a fait beaucoup de choses, il n'a pas marqué mais il a été un point d'appui intéressant et a été à l'origine d'actions, il a été très généreux quand il a fallu défendre. C'est très bien.

Vous vouliez protéger Benzema?
Aujourd'hui, j'ai pris la décision de ne pas faire jouer Karim, on verra après.

La soirée a été très délicate pour Lloris...
Ca peut lui arriver. Il a eu quelques soucis dans la nuit et ce matin, au ventre notamment, mais lui aussi a le droit à l'erreur. Dieu sait s'il nous a sauvés dans des situations, en empêchant l'adversaire de mener. C'est moins grave aujourd'hui. Quand on est moins bien et qu'il faut faire les arrêts, il les a faits.

Fifa.com (10/09/2013)

Zone Amérique du Sud
L'Argentine qualifiée, l'Uruguay relancé



LE FILM DE LA JOURNÉE - L'Argentine a confirmé les pronostics. En battant largement un Paraguay déjà éliminé, elle est devenue la première nation sud-américaine à se qualifier sur le terrain pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.

La Colombie devra quant à elle patienter. Alors qu'elle pouvait également décrocher son billet de façon anticipée, elle est allée trébucher en Uruguay. Grâce à sa victoire, la Celeste se mêle à la lutte pour les billets d'accession directe à Brésil 2014. Par ailleurs, le Venezuela a éliminé le Pérou en s'imposant à Puerto Ordaz et entretient l'espoir d'atteindre le repêchage. Ces résultats permettent au Chili, qui ne jouait pas, de conserver sa troisième place. FIFA.com revientsur les faits marquants de la16ème journée des qualifications sud-américaines.

L'affiche
Uruguay 2:0 Colombie
Buts : Edinson Cavani (77’), Cristian Stuani (80’)

Une rafale offensive colombienne s'est abattue l'Uruguay, déterminé à prendre trois précieux points pour éviter d'aller en barrage pour la quatrième fois consécutive. La mission n'était pas aisée puisque les Charrúas étaient privés de Diego Lugano, Diego Godín, Martín Cáceres et Diego Forlán. En serrant les dents comme elle sait si bien le faire, la Celeste a pu maîtriser la puissante armada offensive colombienne. Opportuniste, elle a frappé au bon moment par l'intermédiaire de Cavani et de Stuani, qui n'ont laissé aucune chance au gardien David Ospina, à bout portant ou presque.

Les Charrúas, qui restaient sur deux nuls consécutifs au Centenario dans ces qualifications, rejoignent l'Équateur au nombre de points, mais ils restent toutefois cinquièmes en raison de leur moins bonne différence de buts. Ils pourront faire la différence lors de leur visite à Quito le 11 octobre prochain. "Nous n'avons encore aucune certitude, mais nous sommes en meilleure posture qu'en juin", confiait Óscar Tabárez après le succès de ses protégés.

Les Cafeteros, qui n'avaient plus encaissé deux buts depuis leur revers face à l'Argentine lors de la quatrième journée, sont restés stériles pour la troisième fois seulement dans les qualifications actuelles. Eux qui avaient l'occasion de composter leur billet en avance devront patienter. Quoi qu'il arrive, ils auront besoin de prendre un des six points en jeu pour retrouver la Coupe du Monde de la FIFA™.

Les autres rencontres
À l'inverse, l'Argentine n'a pas tremblé à Asunción, où elle a battu le Paraguay 5:2. Cette fois c'est sûr, elle a assuré sa présence lors de la prochaine édition de la grand-messe. Lionel Messi, avec deux penalties, Sergio Agüero, Ángel Di María et Maxi Rodríguez ont inscrit les buts de l'Albiceleste, qui s'était inclinée sur le fil lors de ses deux dernières venues en terres guarani dans le cadre des qualifications. José Núñez et Roque Santa Cruz ont inscrit les buts de l'Albirroja, qui était déjà condamnée à l'élimination par la victoire uruguayenne. Les Paraguayens avaient pris part aux quatre dernières éditions de la Coupe du Monde de la FIFA™.

De son côté, l'Équateur a fait match nul 1:1 avec la Bolivie à La Paz. L'avance apparemment décisive qu'il s'était procurée il y a quasiment six mois a fondu comme neige au soleil. La Tricolor, qui reste sur quatre matches sans victoire et ne s'est toujours pas imposée à l'extérieur, conserve toujours la dernière place directement qualificative, mais elle ne devance plus l'Uruguay qu'à la différence de buts (+4 contre 0). Menés au score suite à une frappe lointaine de Jaime Arrascaita, les Équatoriens ont égalisé sur un penalty de Felipe Caicedo. Gardant son calme, leur sélectionneur Reinaldo Rueda se fie au classement et affirme : "Ce point sera capital".

Le Venezuela est toujours en vie. Auteur d'une victoire 3:2 pleine de détermination face au Pérou, il rêve encore de Brésil 2014. Les visiteurs ont ouvert le score par Paolo Hurtado, mais la Vinotinto a retourné la situation à son avantage grâce à José Rondón, César González sur penalty et Rómulo Otero. Cette belle performance lui permet de stopper une série de trois matches sans victoire. Alors qu'il ne lui reste plus qu'une rencontre à disputer, il garde encore une petite chance d'accrocher le strapontin pour le repêchage. Pour ce faire, il devra remporter son dernier match et espérer un faux pas de l'Équateur ou de l'Uruguay. Pour l'anecdote, Carlos Zambrano a signé le deuxième but des Péruviens, qui n'ont pas fréquenté l'épreuve suprême depuis Espagne 1982

Le joueur
Lionel Messi (ARG)
Certes, la Pulga a inscrit ses deux buts sur penalty, mais ces deux réalisations lui permettre de rejoindre l'Uruguayen Luis Suárez en tête du classement des meilleurs artilleurs des qualifications sud-américaines avec dix unités. Le Barcelonais ne s'est pas contenté de marquer. Il a aussi fait apprécier toute sa classe sur une subtile passe décisive pour Agüero sur le deuxième but albiceleste. Au sein d'une ligne d'attaque équilibrée et talentueuse, Leo a encore survolé les débats.

La stat
11 - En assurant sa présence à Brésil 2014, l'Argentine s'est qualifiée pour sa onzième Coupe du Monde de la FIFA™ consécutive. Depuis Mexique 1970, les Albicelestes n'ont jamais manqué à l'appel. Avec 15 participations au total, les Argentins ne sont devancés en Amérique du Sud que par les Brésiliens, qui n'ont manqué aucune des 19 éditions et participeront bien entendu à la 20ème sur leurs terres.

Entendu...
"Il fallait répondre présent et nous avons fait un grand match. Au-delà de l'issue des qualifications, nous devons boucler notre parcours avec dignité car ce groupe le mérite. Ça, c'est le Venezuela que les gens aiment voir." - Tomás Rincón, milieu de terrain du Venezuela

Les résultats
10 septembre
Bolivie 1:1 Equateur
Uruguay 2:0 Colombie
Venezuela 3:2 Pérou
Paraguay 2:5 Argentine
Exempte : Chili

Fifa.com (11/09/2013)

Ouzbékistan : Kasimov quitte son poste



Le sélectionneur de l'équipe d'Ouzbekistan, Mirdjalal Kasimov, a annoncé son intention de démissionner après l'élimination de son équipe par la Jordanie dans la course au Mondial-2014 de football, mardi à Tachkent.

Après un match nul 1-1 à l'aller, les Ouzbeks se sont inclinés au terme d'une longue séance de tirs au but (1-1 a.p., 9 t.a.b. à dans des conditions épiques, notamment en raison d'une panne d'éclairage.

"J'en prend la responsabilité et je vais discuter avec mes dirigeants de mon retrait de ce poste. L'équipe doit commencer sa préparation pour la prochaine campagne dès maintenant. Je pense que tous les joueurs ont donné le meilleur sur le terrain mais à présent, l'équipe nationale doit changer", a-t-il déclaré, cité par le site de la Fédération asiatique.

La Jordanie jouera son barrage intercontinental en match aller (13 ou 14 novembre) et retour (20 novembre) face à une équipe sud-américaine.

Fifa.com (11/09/2013)

Zone CONCACAF
USA et Costa Rica qualifiés, Mexique en danger



LE FILM DE LA JOURNEE - Les États-Unis et le Costa Rica sont les deux premiers pays de la CONCACAF qualifiés pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Dans l'Ohio, les Américains ont infligé à leur grand rival mexicain une défaite 2:0, tandis que le match nul rapporté par le Costa Rica de Kingston, contre la Jamaïque, suffit à propulser les Ticos à Brésil 2014. Dans le dernier match de cette journée, le Panama a joué un mauvais tour au Honduras en forçant les maîtres des lieux à partager les points à Tegucigalpa, grâce à un nul 2:2. Les deux réalisations panaméennes ont été l'œuvre de Gabriel Torres.

L'affiche
États-Unis 2:0 Mexique
Très attendu, ce clasico de la CONCACAF s'est terminé de façon prévisible, avec une quatrième victoire consécutive des États-Unis sur le Mexique à domicile, sur le même score que les précédentes. Au Crew Stadium de Columbus, où les États-Unis sont invaincus depuis dix rencontres, les supporters n'ont pas hésité à enfoncer le clou en chantant "dos a cero" (deux à zéro), à l'intention de Mexicains qui occupent aujourd'hui la cinquième et avant-dernière place du classement. À deux journées de la fin de ces qualifications, la sélection aztèque est à égalité de points avec le Panama, mais possède une moins bonne différence de buts.

Comme lors de la dernière journée à domicile, où ils ont été battus par le Honduras, les Mexicains ont bien débuté le match. Mais juste avant la pause, les Américains, parfaitement organisés, ouvrent le score par Eddie Johnson, qui reprend à bout portant un corner de Landon Donovan. À 12 minutes du coup de sifflet final, ce dernier est à la conclusion d'une belle action individuelle de Mix Diskerud. Dans les derniers instants, Clint Dempsey manque l'occasion, sur penalty, de porter la marque à 3:0. Cette tentative ratée passe quasiment inaperçue dans le vacarme lié à l'euphorie des fans américains.

Les autres rencontres
À Kingston, le Costa Rica semblait contrôler la situation à un quart d'heure du terme. C'est le moment que choisit le gardien jamaïcain Richard McCallum pour effectuer une passe à l'adversaire, en la personne de Randall Brenes, qui punit immédiatement le fautif. Mais en fin de partie, la Jamaïque, dernière au classement, égalise par Jermaine Anderson. Bien lancé en profondeur, l'attaquant des Reggae Boyz parvient à glisser le ballon hors de portée du gardien costaricien Patrick Pemberton. La Jamaïque inscrit ainsi son deuxième but en huit sorties dans le tournoi hexagonal. Mathématiquement, elle peut encore se qualifier. Cliniquement, elle est sous assistance respiratoire.

Dans l'ultime rencontre, le Honduras a laissé passer une occasion en or d'accentuer son avance sur le Mexique. À domicile contre le Panama, les Catrachos ont concédé le nul 2:2. Carlo Costly ouvre le score à la 28ème minute en trouvant le chemin des filets pour la deuxième fois en autant de matches. Juste après le retour des vestiaires, Gabriel Torres égalise d'une volée splendide. Les Honduriens remettent alors le pied à l'étrier et reprennent l'avantage grâce à Wilson Palacios. Le joueur de Stoke City se débarrasse de son adversaire direct avant de piquer délicatement le ballon, qui passe au-dessus du gardien Jaime Penedo et termine sa course au fond des filets. Mais à la fin du temps additionnel, Torres remet une deuxième fois les pendules à l'heure, sur une frappe en demi-volée.

Le Honduras est déçu. Les États-Unis et le Costa Rica font la fête, car ils ont les deux pieds au Brésil.

Le joueur
Eddie Johnson (États-Unis)

L'une des grandes questions pour l'entraîneur des États-Unis Jürgen Klinsmann avant la confrontation avec le Mexique était de savoir qui titulariser en lieu et place de l'attaquant Jozy Altidore, suspendu. Son choix s'est finalement porté sur Johnson, en raison notamment de son adresse dans le jeu aérien, de ses appels fréquents et intelligents, et de son entente quasiment télépathique avec son coéquipier en club, Clint Dempsey. Face au Mexique, l'attaquant de Seattle Sounders a récité ses gammes, donnant le tournis à la défense aztèque à la moindre occasion, en particulier sur coup de pied arrêté. À la demi-heure de jeu, sur un corner frappé par Donovan, Johnson propulse le ballon vers le but mexicain, mais Jesus Corona s'interpose. L'avertissement passe inaperçu chez les Verts, qui s'inclinent pour la première fois dans ce match sur une action identique. Quelques minutes après le retour des vestiaires, toujours sur corner, Johnson marque de la tête son quatrième but dans ces qualifications. Après avoir été laissé de côté à l'occasion de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010™, Johnson renaît véritablement sous l'ère Klinsmann.

Le but
Gabriel Torres (Panama)
À Tegucigalpa, les Panaméens étaient menés d'un but par un Honduras inspiré, ce qui n'enlevait rien à leur détermination de rester en vie dans ces qualifications. Symbole de cette ténacité, Marcos Sanchez remonte à grandes enjambées dans le couloir gauche et adresse un centre au premier poteau. Dans un angle impossible, Torres se propulse vers le ballon, pied droit en avant. Le joueur de Colorado Rapids réussit à toucher le cuir et à l'envoyer au-dessus de Noel Valladares. Décidément inspiré, Torres trouvera une nouvelle fois le chemin des filets en fin de partie pour offrir un point inespéré au Panama.

La stat
8 - Comme le nombre de points glanés par le Mexique en huit sorties dans ces qualifications. À deux journées du terme du tournoi préliminaire de la CONCACAF, El Tri a d'habitude déjà sa qualification en poche. Mais aujourd'hui, le géant de la zone n'occupe aucune des places directement qualificatives, ni même celle qui lui donnerait le droit de disputer un barrage intercontinental contre la Nouvelle-Zélande. Avec quatre buts seulement à leur compteur dans ce tournoi hexagonal, les Mexicains, qui ont déjà pris part à 13 éditions de la Coupe du Monde de la FIFA™, sont en grande difficulté. Il reste deux matches aux hommes dirigés par Luis Fernando Tena, à domicile contre le Panama et au Costa Rica, pour éviter d'être absents à la grand-messe du football pour la première fois depuis 1990.

Entendu…
"Je suis tellement fier de cette équipe et tellement fier d'en faire partie. Nous avons énormément travaillé. C'est merveilleux d'obtenir la qualification ici, devant un tel public. C'est pour cela que l'on joue, pour pouvoir participer à des fêtes comme celle de ce soir" - Landon Donovan, attaquant des Etats-Unis

Tour final hexagonal de la CONCACAF, journée 8
10 septembre
Honduras 2:2 Panama
Jamaïque 1:1 Costa Rica
États-Unis 2:0 Mexique

A venir
11 octobre
Mexique - Panama
Honduras - Costa Rica
États-Unis - Jamaïque

Fifa.com (11/09/2013)

Italie : tradition, modernité, éternité



L'Italie a troqué le "catenaccio" contre les clefs du match, elle maîtrise désormais la possession de balle mais sait toujours défendre à l'ancienne et, grâce à sa force collective, figure parmi les favoris au Mondial-2014.

Comme la Ferrari en F1. "Nous sommes parmi les premiers sur la grille de départ, il y a quelques équipes meilleures, mais c'est à elles de devoir faire attention à nous, et pas le contraire", a dit Mario Balotelli après la victoire contre la République tchèque (2-1), mardi, qui a envoyé l'Italie au Brésil.

A Interlagos, l'Italie se voit "en troisième ligne, selon Gianluigi Buffon. Mais nous sommes prêts à faire un bon départ et aussi à placer l'accélération décisive dans les derniers mètres". Comme en F1, si le Brésil ou l'Espagne endossent la combinaison Red Bull de Vettel, leader au championnat du monde, l'Italie-Alonso entend disputer le titre jusqu'au bout.

La "Nazionale" de Cesare Prandelli contrôle désormais le jeu, comme elle l'a montré à l'Euro-2012. Elle ne ressemble plus à ses devancières, qui misaient sur l'expertise défensive et la contre-attaque. Mais elle a gardé ses gènes "catenaccio", à l'image de sa seconde mi-temps vendredi à Palerme, quand il a fallu, dans la fatigue du début de saison, protéger la victoire (1-0) contre une Bulgarie déchaînée. Les "Azzurri" ont également dans l'ADN la science et la souplesse tactique. En Italie, sur les dizaines de milliers de terrains de "calcetto" (foot à cinq), chacun apprend à tenir sa position et à coulisser avec ses coéquipiers dès l'âge de 7 ans.

"Savoir souffrir"
La crème de la crème des footballeurs italiens sait donc changer trois fois de système dans le même match. Contre les Tchèques, la sélection est passé du 3-4-2-1 au 4-5-1 après l'ouverture du score de Libor Kozak, puisque le système à trois centraux devenait caduc une fois menée, et à la pause elle s'est muée en 4-3-3 pour attaquer plus. "Le talent de cette équipe est de ne jamais perdre la tête et de savoir souffrir pour rester dans le match, explique Prandelli, parce qu'elle ne connaît pas une seule partition mais deux, trois..."

Pour réussir ses métamorphoses, l'Italie s'appuie sur une force collective mise au point par son mécanicien depuis trois ans, "une équipe qui connaît ses propres limites, exploite au maximum ses qualités et donne toujours tout ce qu'elle a", ajouté Prandelli. Selon le défenseur-buteur Giorgio Chiellini, "s'il est vrai qu'au niveau des individualités nous ne sommes pas les meilleurs, comme équipe c'est dur de faire mieux que nous, très dur".

Enfin, de sa noble tradition (quatre Coupes du monde et un Euro gagnés) l'Italie a gardé un grand sens de la compétition. Depuis l'arrivée de Prandelli, elle n'a gagné que 4 des 17 matches amicaux disputés, qui servent surtout de banc d'essai, mais n'a perdu que trois fois en trois ans en match officiel, et seulement contre l'Espagne (deux fois) et le Brésil, dont une défaite aux tirs au but (0-0, 7 t.a.b. à 6 contre la "Roja" en demi-finale de la Coupe des confédérations).

"Ce n'est pas toujours le meilleur qui gagne, nous l'avons vu en 2006, conclu Daniele De Rossi, champion du monde cette année-là. L'Italie ne peut pas ne pas essayer". Les autres favoris du Mondial sont prévenus.

Fifa.com (11/09/2013)

Pays-Bas : une qualification mais beaucoup de questions



L'équipe des Pays-Bas s'est facilement qualifiée pour le Mondial-2014 au Brésil mais elle suscite pourtant beaucoup de questions chez de nombreux supporters, pas forcément rassurés par les lacunes défensives du onze Oranje et par la personnalité controversée du sélectionneur Louis van Gaal.

. Une défense inexpérimentée
Le match nul (2-2) en Estonie vendredi dernier a mis en évidence les lacunes de la défense. Pointée du doigt lors du dernier Euro (trois matches, trois défaites), l'arrière-garde Oranje a été complètement reconstruite ces derniers mois. Mais le quatuor Janmaat-De Vrij-Martins Indi-Willems, 21 ans de moyenne d'âge, est tout sauf rassurant. Face aux Estoniens, la charnière composée par les arrières centraux de Feyenoord Stefan de Vrij et Bruno Martins Indi a accumulé les mauvaises décisions.

Ce duo est certes prometteur mais prend régulièrement l'eau en championnat des Pays-Bas et manque de repères au niveau international. Les supporteurs sont en droit de s'interroger. D'autant que la plupart des remplaçants de ces joueurs (Van der Wiel, Blind, Verhaegh, Van Rhijn...) manquent également d'expérience au plus haut niveau. Par ailleurs, entre Krul, Stekelenburg et Vorm, la hiérarchie n'est pas encore très claire au poste de gardien.

. Van Gaal, homme de conflits
En succédant à Bert van Marwijk après le fiasco de l'Euro-2012, Louis van Gaal a souhaité remettre de la discipline au sein d'un groupe de joueurs parfois devenus suffisants. "Je ne veux plus de sénateurs. Je préfère un jeune qui se bat à un joueur de classe qui marche sur le terrain", avait indiqué le sélectionneur en visant notamment Robin van Persie mais surtout Wesley Sneijder.

"J'ai l'impression que Wesley n'est plus motivé", avait-il même dit le mois dernier. Les deux hommes qui se sont d'abord disputés par médias interposés sont revenus à de meilleurs sentiments, et Sneijder "reste un cadre important de l'équipe", selon Van Gaal. Le meneur de jeu de Galatasaray aurait toutefois mal pris que le sélectionneur lui retire son brassard de capitaine au profit de Van Persie. Van Gaal veut titiller l'orgueil de ses joueurs en créant des conflits. Dans un groupe régulièrement secoué par des batailles d'ego, la technique paraît risquée.

. Talent offensif intact
Les difficultés défensives des Oranje peuvent heureusement être compensées par un talent offensif intact. Robin van Persie (30 ans), Wesley Sneijder (30), Arjen Robben (29) restent les inspirateurs d'une équipe qui peut aussi toujours compter sur Huntelaar, Kuyt, Van der Vaart, des joueurs d'expérience qui entourent les nouveaux venus (Wijnaldum, Lens, Narsingh...). Offensivement, les Pays-Bas possèdent toujours l'une des plus belles armadas de la planète football.

Fifa.com (11/09/2013)

Cinq heureux et encore beaucoup d’enjeux



Après deux journées décisives de qualifications espacées de quatre jours seulement, on y voit plus clair dans la course aux places qualificatives pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Le marathon mondial de presque deux ans arrive dans sa dernière ligne droite, et certains ont déjà franchi la ligne d’arrivée. Outre le Brésil, pays organisateur, le Japon, la République de Corée, l’Iran et l’Australie avaient déjà réservé leur billet avant l’été. Ils ont été rejoints par cinq autres heureux élus, venus de trois confédérations difféérents.

Zone Europe : Italie et Pays-Bas montrent la voie
L'Italie et les Pays-Bas sont les deux premiers pays européens qualifiés pour Brésil 2014, après leurs victoires respectives sur la République tchèque et Andorre. L'Allemagne, la Suisse et la Russie, qui se sont également imposées, n'y sont pas encore mathématiquement, mais les billets pour le Brésil sont déjà commandés.

L'avant-dernière journée de la Zone Europe aura lieu le 11 octobre.

Zone Amérique du Sud : L’Argentine survole les débats
L'Argentine a confirmé les pronostics. En battant largement un Paraguay déjà éliminé, elle est devenue la première nation sud-américaine à se qualifier sur le terrain pour aller visiter le Brésil. La Colombie devra quant à elle patienter. Alors qu'elle pouvait également décrocher son billet de façon anticipée, elle est allée trébucher en Uruguay. Grâce à sa victoire, la Celeste se mêle à la lutte pour les billets d'accession directe à Brésil 2014. Par ailleurs, le Venezuela a éliminé le Pérou et entretient l'espoir d'atteindre le repêchage. Ces résultats permettent au Chili, qui ne jouait pas, de conserver sa troisième place.

Zone Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes : USA et Costa Rica y sont déjà
Les États-Unis et le Costa Rica sont les deux premiers pays de la CONCACAF à valider leur ticket pour la compétition brésilienne. Les Américains ont infligé à leur grand rival mexicain une défaite 2:0, tandis que le match nul rapporté par le Costa Rica de Jamaïque suffit à propulser les Ticos à Brésil 2014. Le Panama a joué un mauvais tour au Honduras en forçant les maîtres des lieux à partager les points à Tegucigalpa, grâce à un nul 2:2.  El Tri est pour l’instant au fond du trou…

Zone Asie : La Jordanie passe encore un obstacle
La Jordanie a éliminé l'Ouzbékistan en barrage retour de la Zone Asie (1:1 a.p., 8:9 t.a.b) après avoir été tenue en échec 1 :1 quelques jours plus tôt à domicile.  Les Al Nashama disputeront un barrage intercontinental qualificatif pour Brésil 2014 contre le cinquième de la Zone Amérique du Sud, dont l’identité n’est pas encore connue.

La deuxième manche disputée Tachkent a tourné au marathon, en raison notamment d'une panne d'éclairage et d'une séance de tirs au but interminable. La Jordanie jouera son barrage intercontinental en match et retour en novembre.

Zone Afrique : Cap-Vert, Burkina Faso et Ethiopie avec les géants
À la veille de l'ultime journée de compétition, il restait encore sept places à distribuer pour le dernier tour des qualifications africaines pour Brésil 2014™. Les dix formations encore en lice ne sont désormais plus qu'à deux matches de la phase finale. Parmi les invités-surprises de cette dernière manche, on retrouve le Burkina Faso et le Cap-Vert, qui ont respectivement devancé le Congo et la Tunisie.

De son côté, l'Éthiopie a résisté au retour de l'Afrique du Sud pour s'adjuger la première place du Groupe A. Les dix rescapés de ce deuxième tour seront répartis en cinq duels, disputés au meilleur des deux manches. Les vainqueurs de ces confrontations seront directement qualifiés pour Brésil 2014. Les dix heureux élus sont le Cameroun, l'Ethiopie, le Nigeria, le Burkina Faso, le Cap-Vert, le Sénégal, l'Algérie, la Côte d'Ivoire, l'Égypte et le Ghana.

Fifa.com (11/09/2013)

Costa Rica : Les cinq clés du succès tico



Habitué à dominer les débats en Amérique centrale, le Costa Rica a surpris au cours du tour final des qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Les Ticos n'ont pas hésité à proposer un jeu résolument axé sur la rigueur défensive et l'efficacité tactique, bien loin du football chatoyant auquel ils étaient habitués.

Cette métamorphose a porté ses fruits : en effet, les Costaricains ont validé leur billet pour la phase finale à deux journées du terme. Entouré d'éléments plus solides que par le passé, l'élégant Brian Ruiz a été l'un des artisans de la quatrième qualification du Costa Rica pour l'épreuve suprême, quatre ans après son échec dans la compétition préliminaire d'Afrique du Sud 2010.

FIFA.com s'est penché sur cinq éléments-clés du succès du Costa Rica sur la route du Brésil.

Solidité avant tout
Traditionnellement, le Costa Rica est une équipe attirée par le but adverse, qui n'hésite pas à occuper la moitié de terrain adverse grâce à un jeu court et rapide porté par des milieux de terrain techniques. La qualité défensive n'a jamais été le point fort des Ticos. Mais aujourd'hui, les clichés n'ont plus cours à San José. Le Colombien Jorge Luis Pinto a su générer une agressivité défensive et une assurance inédites de mémoire de fan. Michael Umana, Cristian Gamboa, Brian Oviedo et Giancarlo Gonzalez forment un véritable rempart devant Keylor Navas, qui reste l'un des meilleurs gardiens de la région. Les chiffres en disent long sur cette transformation : le Costa Rica n'a concédé que cinq buts en huit matches, ce qui explique en grande partie son succès dans ce tour final. "Nous sommes parfaitement coordonnés sur le terrain", explique Umana, défenseur du Deportivo Saprissa, à FIFA.com. "L'arrière-garde fonctionne bien en ce moment mais tout le monde est responsable de ce succès. Nous avons travaillé dur pour cela."

Ruiz, le maître à jouer
Si, dans son ensemble, l'équipe paraît plus rigide, la présence du meneur de jeu Brian Ruiz est là pour rappeler aux supporters un passé plus aventureux. Fin et vif, l'attaquant de Fulham, qui peut aussi évoluer sur l'aile en cas de besoin, a été au cœur de toutes les actions offensives de son équipe. Surnommé La Comadreja (la belette) pour sa capacité à se faufiler dans les moindres espaces, le natif de San José possède la vision d'un numéro dix à l'ancienne. Il peut ainsi ralentir le jeu ou expédier une passe de 30 mètres impeccable. Ses immenses qualités ont fait de lui une véritable icône dans sa ville d'origine. "J'aime avoir le ballon et combiner avec mes partenaires. C'est ce que je fais de mieux", glisse l'intéressé avec modestie.

Un mélange réussi en attaque
Un passeur de la qualité de Ruiz ne sert à rien sans attaquants capables de faire les bons appels, de sentir le jeu et de mettre le ballon au fond des filets. Par chance, Pinto dispose d'un duo extrêmement complet aux avant-postes, composé du vétéran Alvaro Saborio et du jeune Joel Campbell. Meilleur buteur de l'histoire du Real Salt Lake en MLS, le premier est un joueur puissant, efficace dans le domaine aérien et doté d'un mental à toute épreuve. À 31 ans, Saborio compte 30 réalisations en 72 sélections. Si le record de Rolando Fonseca (47 buts) est encore loin, il se rapproche de celui de Paulo Wanchope. Campbell, 21 ans, est tout en vitesse, en élégance et en audace balle au pied. Il aime défier ses adversaires et laisse souvent ses vis-à-vis le nez dans le gazon. Les deux hommes ont déjà inscrit dix buts depuis le début des qualifications.

Rester maître chez soi
La formule pour arracher son billet pour la Coupe du Monde de la FIFA™ dans la région n'a rien de magique : il faut avant tout gagner chez soi et prendre quelques points à l'extérieur. Alors que le Mexique ne parvient plus à s'imposer dans son antre de l'Azteca, les Ticos ont transformé le stade national de San José en forteresse. Les Costaricains y ont battu la Jamaïque, le Panama, le Honduras et même les États-Unis. Leur bilan s'établit à huit buts inscrits, contre un seul encaissé. Fraîchement auréolés de leur titre de champions de la CONCACAF, les hommes de Jürgen Klinsmann ont récemment concédé leur plus lourde défaite des qualifications (3:1) dans la capitale costaricaine.

Vaincre les meilleurs
Au-delà du score final, les Américains ne sont sans doute pas près d'oublier l'ambiance électrique de San José. Il faut dire que les deux équipes ont un contentieux depuis la défaite des Ticos aux États-Unis, dans des conditions polaires. Piqués au vif, les supporters costaricains n'ont évidemment pas laissé la moindre chance aux visiteurs de s'installer dans la partie. À l'inverse, les locaux ont été littéralement portés par une foule en délire. Le Costa Rica menait déjà 2:0 après dix minutes et l'addition aurait pu être plus salée pour les Stars and Stripes, contraints de céder la première place à leur adversaire du jour. Les États-Unis restent sur huit défaites consécutives à San José, ce qui semble indiquer que la forteresse la plus imprenable de la région ne se trouve plus à Mexico, mais bien au Costa Rica.

Fifa.com (11/09/2013)

Etats-Unis : Les cinq clés du succès américain



Jürgen Klinsmann a ouvert aux États-Unis les portes d'une septième participation consécutive à la Coupe du Monde de la FIFA™, et ce au bout de huit journées d'un tour préliminaire final qui en comporte dix. Pourtant, les Américains avaient débuté leur campagne par une défaite. Mais ils ont ensuite retrouvé un niveau de jeu qu'on ne leur avait plus connu depuis des années.

FIFA.com analyse les cinq points essentiels du parcours triomphal des États-Unis dans ces qualifications de la CONCACAF pour Brésil 2014.

Départ raté et cirque médiatique
Le tournoi hexagonal final de la CONCACAF n'est pas fait pour les âmes sensibles. Klinsmann a pu s'en rendre compte dès sa première sortie. Dans la chaleur de San Pedro Sula, en février dernier, les Américains faisaient peine à voir. Au bout de 20 minutes, on les sent déjà fatigués. On les voit dégoulinant de sueur. Le Honduras fait office de rouleau compresseur et s'impose 2:1. Au terme de cette première journée, les États-Unis sont derniers, ce qui déclenche l'ire des médias américains. Un grand journal avance même que les joueurs sont en désaccord avec le nouveau sélectionneur, qu'ils critiquent ses idées et ses méthodes nouvelles. On parle même de mutinerie dans le vestiaire US. Les cinq matches suivants viendront démentir la rumeur. Les États-Unis réalisent en effet une série de cinq rencontres sans défaite. "La plupart du temps, les médias ne savent pas de quoi ils parlent", précise le défenseur Clarence Goodson au micro de FIFA.com. "Si je me souviens bien, le seul problème de l'équipe au Honduras était la chaleur, qui fait que nous n'avons pas bien joué", renchérit Michael Bradley. Cette défaite aura le don de piquer au vif le milieu de l'AS Rome et ses coéquipiers.

La défense reprend la parole
La défaite au Honduras avait beaucoup à voir avec une arrière-garde inexpérimentée. Klinsmann avait en effet décidé de laisser sur le banc le capitaine de longue date Carlos Bocanegra, pour faire appel à quatre défenseurs de moins de 30 ans : Omar Gonzalez, Geoff Cameron, Timmy Chandler et Fabian Johnson. Au grand désarroi du gardien vétéran Tim Howard, les quatre hommes se font prendre à défaut à deux reprises au Honduras, suite à quoi les supporters demandent le remplacement de Gonzalez. Mais Klinsmann ne cède pas, avant de changer d'avis lorsque DaMarcus Beasley annonce la fin de sa retraite internationale. Le technicien allemand reconvertit alors l'ancien milieu offensif droit au poste d'arrière latéral. Quatre jours après la débâcle au Honduras, la défense américaine tient bon et les États-Unis battent le Costa Rica dans le Colorado. Comme pour symboliser ce changement d'atmosphère dans le camp US, une tempête de neige s'abat sur le stade pendant la rencontre. On est loin de la chaleur suffocante de San Pedro Sula. Depuis la défaite inaugurale contre le Honduras, l'arrière-garde américaine n'a concédé que quatre buts. Gonzalez et Johnson sont quant à eux devenus des stars.

L'effet Klinsmann
Depuis son arrivée aux commandes il y a deux ans, le stratège allemand a injecté une bonne dose d'optimisme, à la poursuite de son objectif : faire des États-Unis une formation "plus entreprenante et moins réactive". L'enthousiasme de l'ancien avant-centre de la Mannschaft est contagieux. En incluant dans son effectif des joueurs évoluant à l'étranger, comme Fabian Johnson et Mix Diskerud, il a entièrement remodelé le visage de la sélection. Il a décrété que seuls les joueurs évoluant régulièrement avec leurs clubs pouvaient prétendre à une place dans son effectif. Cela a créé une atmosphère saine, sans passe-droit. "Pour moi, un footballeur a le niveau de son dernier match", avait confié Klinsmann au micro de FIFA.com. Après avoir remporté facilement la Gold Cup de la CONCACAF 2013 avec une équipe B, le sélectionneur sait qu'il dispose d'une pléthore d'options en vue de Brésil 2014, à commencer par Landon Donovan, qui n'avait pas été rappelé immédiatement après son retour de repos sabbatique. "J'ai repris plaisir au football", affirme le meilleur buteur de l'histoire de la sélection.

Altidore refait surface
L'un des grands défis de Klinsmann était d'obtenir plus de régularité de la part de l'attaquant Jozy Altidore devant le but adverse. Pour cela, l'entraîneur n'a pas hésité à le laisser de côté pour deux matches du troisième tour des qualifications, en raison du manque de forme et de motivation de l'intéressé. En juin dernier, le puissant Altidore a enfin fait trembler les filets contre l'Allemagne et après deux années de mutisme dans la surface de vérité. Depuis, l'ancien meilleur buteur du club néerlandais d'AZ a rejoint Sunderland, en Premier League. Toujours en juin, il a fait mouche dans chacun des trois matches disputés et remportés par les États-Unis en qualifications. Peu de temps après en amical, il a réussi un triplé à Sarajevo, offrant une victoire 4:3 contre la Bosnie-Herzégovine. "Ça va bien pour moi en ce moment. Je veux juste continuer de progresser", affirme-t-il avec un sens certain de l'euphémisme. Avec Altidore et son partenaire Clint Dempsey à la pointe de l'attaque, les États-Unis peuvent voir venir. Les deux hommes sont également les meilleurs buteurs de leur sélection dans l'Hexagonal, où ils ont inscrit six des dix buts de leur équipe.

Le Mexique facilite les choses
L'un des facteurs essentiels de la qualification précoce des États-Unis pour leur septième Coupe du Monde de la FIFA™ est incontestablement la méforme de leur grand rival, le Mexique. Avec sept participations à la grand-messe du football mondial, El Tri détient le record dans la CONCACAF. Mais dans les présentes qualifications, la sélection aztèque est incapable de rivaliser avec son voisin du nord, qui lui a joué un mauvais tour en venant prendre un point (0:0) en mars dernier à l'Estadio Azteca, où les États-Unis n'ont jamais gagné un match qualificatif. Cette bonne performance a eu le don de motiver les Américains, qui ont ensuite battu la Jamaïque à Kingston pour la première fois de leur histoire et n'ont perdu qu'un seul match avant d'assurer leur qualification. Le 10 septembre dans l'Ohio, après avoir battu le Mexique - qui d'autre ? - 2:0, Klinsmann et ses protégés ont pu déboucher le champagne.

Fifa.com (11/09/2013)

ASIE
Barrage Retour :
Mardi 10 septembre 2013 :
TAB : Ouzbékistan 1(7) - 1(8 ) Jordanie ........... Anzur Ismailov (5') /// Saeed Murjan (42')

AFRIQUE
Groupe G :
Mardi 10 septembre 2013 :
FIN : Egypte 4 - 2 Guinée ........................ Hossam Ghaly (38'); Mohamed Abou Trika (P. 52'); Mohamed Salah (83'); Mohamed Sakho (CSC 87') /// Adam El-Abd (CSC 4'); Naby Soumah (57')

Groupe H :
Mardi 10 septembre 2013 :
FIN : Algérie 1 - 0 Mali ......................... El-Arbi Soudani (50')

EUROPE
Groupe 1 :
Mardi 10 septembre 2013 :
FIN : République de Macédoine 1 - 2 Ecosse ....... Jovan Kostovski (84') /// Ikechi Anya (60'); Shaun Maloney (89')
FIN : Pays de Galles 0 - 3 Serbie ................ Filip Djordjevic (8'); Aleksandar Kolarov (39'); Lazar Markovic (55')

Groupe 2 :
Mardi 10 septembre 2013 :
FIN : Arménie 0 - 1 Danemark ..................... Daniel Agger (P. 73')
FIN : Malte 1 - 2 Bulgarie ....................... Edward Herrera (78') /// Radoslav Dimitrov (9'); Emil Gargorov (59')
FIN : Italie 2 - 1 République Tchèque ............ Giorgio Chiellini (51'); Mario Balotelli (P. 54') /// Libor Kozak (19')

Groupe 3 :
Mardi 10 septembre 2013 :
FIN : Kazakhstan 0 - 1 Suède ..................... Zlatan Ibrahimovic (1')
FIN : Iles Féroé 0 - 3 Allemagne ................. Per Mertesacker (23'); Mesut Ozil (P. 74'); Thomas Muller (84')
FIN : Autriche 1 - 0 Irlande ..................... David Alaba (84')

Groupe 4 :
Mardi 10 septembre 2013 :
FIN : Roumanie 0 - 2 Turquie ..................... Burak Yilmaz (22'); Mevlut Erding (90')
FIN : Hongrie 5 - 1 Estonie ...................... Ragnar Klavan (CSC 11'); Tamas Hajnal (21'); Daniel Bode (41'); Krisztian Nemeth (70'); Balazs DZSUDZSAK (85') /// Henri Anier (48')
FIN : Andorre 0 - 2 Pays-Bas ..................... Robin van Persie (50', 54')

Groupe 5 :
Mardi 10 septembre 2013 :
FIN : Norvège 0 - 2 Suisse ....................... Fabian Schar (12', 51')
FIN : Chypre 0 - 2 Slovénie ...................... Milivoje Novakovic (12'); Josip Ilcic (80')
FIN : Islande 2 - 1 Albanie ...................... Birkir Bjarnason (14'); Kolbeinn Sigthorsson (47') /// Valdet Rama (9')

Groupe 6 :
Mardi 10 septembre 2013 :
FIN : Russie 3 - 1 Israël ........................ Vasili Berezutski (49'); Aleksandr Kokorin (52'); Denis Glushakov (74') /// Eran Zahavi (90')
FIN : Luxembourg 3 - 2 Irlande du Nord ........... Aurelien Joachim (45'); Stefano Bensi (78'); Mathias Jaenisch (87')  /// Martin Paterson (14'); Gareth McAuley (82')

Groupe 7 :
Mardi 10 septembre 2013 :
FIN : Lituanie 2 - 0 Liechtenstein ............... Deivydas Matulevicius (18'); Tadas Kijanskas (40')
FIN : Slovaquie 1 - 2 Bosnie-Herzégovine ......... Marek Hamsik (42') /// Ermin Bicakcic (70'); Izet Hajrovic (78')
FIN : Grèce 1 - 0 Lettonie ....................... Dimitris Salpigidis (58')

Groupe 8 :
Mardi 10 septembre 2013 :
FIN : Ukraine 0 - 0 Angleterre
FIN : Saint-Marin 1 - 5 Pologne .................. Alessandro Della Valle (22') /// Piotr Zielinski (10', 66'); Jakub Blaszczykowski (23'); Waldemar Sobota (34'); Adrian Mierzejewski (75')

Groupe 9 :
Mardi 10 septembre 2013 :
FIN : Géorgie 0 - 1 Finlande ..................... Roman Eremenko (P. 74')
FIN : Biélorussie 2 - 4 France ................... Egor Filipenko (32'); Timofey Kalachev (58') /// Franck Ribery (P. 47', 64'); Matthieu Valbuena (71'); Paul Pogba (74')

AMERIQUE DU SUD
Zone CONMEBOL :
Mardi 10 septembre 2013 :
FIN : Bolivie 1 - 1 Equateur ..................... Jaime Dario Arrascaita Iriondo (47') /// Felipe Caicedo (P. 58')
FIN : Uruguay 2 - 0 Colombie ..................... Edinson Cavani (77'); Christian Stuani (81')

Mercredi 11 septembre 2013 :
FIN : Venezuela 3 - 2 Pérou ...................... Salomon Rondon (37'); Cesar Eduardo Gonzalez (P. 62'); Romulo Otero (77') /// Paolo Hurtado (20'); Carlos Augusto Zambrano (88')
FIN : Paraguay 2 - 5 Argentine ................... Jose Ariel Nunez (17'); Roque Santa Cruz (86') /// Lionel Andres Messi (P. 12', P. 53'); Sergio Aguero (32'); Angel Di Maria (50'); Maxi Rodriguez (90')

AMERIQUE DU NORD & CARAÏBES
CONCACAF - 4ème tour :
Mercredi 11 septembre 2013 :
FIN : Jamaïque 1 - 1 Costa Rica .................. Jermaine Anderson (90') /// Randall Brenes (75')
FIN : Honduras 2 - 2 Panama ...................... Carlo Costly (27'); Wilson Palacios (61') /// Gabriel Torres (50', 90')
FIN : Etats-Unis 2 - 0 Mexique ................... Eddie Johnson (50'); Landon Donovan (78')

République d'Irlande : Trapattoni quitte la sélection irlandaise



L'Eire et son sélectionneur italien Giovanni Trapattoni ont décidé mercredi de se séparer par consentement mutuel, au lendemain de la défaite en Autriche (1-0) qui élimine quasiment l'équipe nationale des qualifications pour le Mondial-2014, a annoncé la fédération irlandaise (FAI).

"Je remercie toute personne qui a supporté l'équipe lorsque j'en ai eu la charge, a déclaré le technicien de 74 ans dans le communiqué de la FAI. Nous (avec son adjoint Marco Tardelli, ndlr) quittons ce pays avec émotion parce que nous comprenons les supporteurs irlandais qui ont une excellente réputation internationale. Ils ont tout notre respect".

"Je souhaite à l'équipe de bonnes choses dans l'avenir et j'espère que nous la laissons à mon successeur en bon ordre", a-t-il ajouté.

"Nous remercions MM. Trapattoni et Tardelli (...) pour les cinq ans et demi passés ici et notre première qualification à un tournoi majeur depuis 10 ans, lors de l'Euro-2012. Nous avons aussi été très près d'atteindre le Mondial-2010 lors des barrages contre la France", a pour sa part déclaré John Delaney, le président de la FAI.

"Cette campagne a été particulièrement décevante mais M. Trapattoni nous laisse avec un groupe jeune de qualité qui devrait former la base de l'équipe du prochain sélectionneur pour les éliminatoires de l'Euro-2016", a-t-il poursuivi.

Selon les pronostics des bookmakers au Royaume-Uni, l'ancien international nord-irlandais de 61 ans Martin O'Neill, passé notamment par le Celtic, Aston Villa et Sunderland d'où il a été remercié en mars, tient la corde pour remplacer Trapattoni.

Agé de 74 ans, le technicien italien est l'un des plus expérimentés et titrés officiant actuellement, puisqu'il a remporté dix titres de champions nationaux avec la Juventus, l'Inter, le Bayern Munich, Benfica ou encore l'Austria Vienne.

Au niveau international, il a également été sacré en Ligue des champions en 1985 avec Turin, un an après avoir remporté la Coupe des Vainqueurs de Coupe avec les Bianconeri. Ce fort caractère, garant de l'école italienne faite de tactique et de rigueur, a aussi remporté deux fois la Coupe de l'UEFA (1977, 1993) avec la Juventus toujours, et une 3e fois avec l'Inter (1991).

Après huit matches dans le Groupe C des éliminatoires, l'Eire compte 11 points et occupe actuellement la 4e place. Avec deux matches restant à jouer, elle compte six points de retard sur la Suède, 2e, et même si elle n'est pas mathématiquement éliminée, seul un miracle peut l'emmener au Brésil.

Fifa.com (11/09/2013)

Zone Amérique du Sud
L'Argentine qualifiée en mode Messi-dépendant



L'Argentine a décroché son billet pour le Mondial-2014, une qualification sans trembler, son maître à jouer Lionel Messi affichant désormais en sélection le même visage qu'avec le Barça.

Dans la nuit de mardi à mercredi, à Asuncion, les Argentins ont battu 5 à 2 le Paraguay, qui restait sur un 4-0 à domicile face à la Bolivie. Le capitaine Messi a encore marqué le match de son empreinte: il a inscrit deux buts sur penalty et adressé une passe décisive à Agüero.

Pressé par des journalistes argentins rêvant déjà de troisième titre mondial (après 1978 et 1986), Lionel Messi affiche la plus grande prudence. "Il nous manque beaucoup pour être champion du monde au Brésil", a-t-il lâché en sortant du terrain.

"L'Argentine, c'est Messi et dix autres", avait martelé Diego Maradona, alors sélectionneur, avant le Mondial-2010, sans parvenir pour autant à tirer la quintessence du gamin de Rosario.

C'est sous le mandat du sélectionneur actuel Alejandro Sabella que Messi est devenu irrésistible: 20 buts en 22 sélections. Auparavant, il avait marqué 17 buts en 61 rencontres. Sabella ne fait aucune concession à sa vedette, le sélectionnant même quand il est incertain. Dans la nuit de mardi à mercredi, il a encore joué 90 minutes alors que le score était acquis en milieu de seconde période.

Le quadruple Ballon d'or a dépassé Maradona avec 37 buts inscrits (contre 34) et n'a plus dans son viseur que Batistuta (56 buts). Le tandem Messi-Gonzalo Higuain (Naples) est redoutable, avec 10 et 9 buts respectivement en qualifications.

Habitués aux records avec le Barça, Messi (83 sélections à 26 ans) s'inscrit aussi dans les annales de l'Albiceleste: record de buts en sélection sur une année (2012, 12 buts, co-détenu avec Gabriel Batistuta) et il a marqué lors de six matches consécutifs avec la sélection, record de Hernan Crespo égalé.

Revers de la médaille
Le revers de la médaille, c'est la Messi-dépendance. Si Messi est absent ou dans un jour sans, la sélection bredouille son football.

Même si le numéro 10 de Barcelone se veut discret, les Argentins ont de grandes ambitions au Brésil. Ils restent sur un quart de finale perdu contre l'Uruguay lors de la Copa América 2011, organisée à domicile, et une élimination en quart de finale du Mondial-2010 face à l'Allemagne.

L'Argentine peut s'appuyer sur une attaque efficace: Messi, Higuain, Sergio "Kun" Agüero (Manchester City), Angel "Fideo" Di Maria (Real Madrid) et Ezequiel "Pocho" Lavezzi (PSG) ont mis au fond des filets 28 des 30 buts de l'équipe. Rodrigo Palacio (Inter Milan), titulaire mardi en l'absence d'Higuain, complète l'armada offensive.

En revanche, Carlos Tevez, transféré à la Juventus cet été, a été écarté de la sélection.

Comme Tevez, le Parisien Javier Pastore n'entre pas pour l'instant dans les plans du sélectionneur.

Derrière les artificiers, les milieux de terrains défensifs Javier Mascherano (Barcelone) et Fernando Gago (Boca Juniors, ex-Real Madrid), ou Lucas Biglia (Lazio Rome), se dressent devant une défense, qui est le point faible historique de la sélection argentine.

L'arrière garde a souvent donné des signes de fébrilité, de la charnière Fernandez (Naples)-Garay (Benfica) aux latéraux Zabaleta (Manchester City) et Rojo (Sporting Lisbonne), alors que le gardien Sergio Romero, néo-Monégasque, est une valeur sûre.

"Les garçons ont fait du bon travail. Je suis satisfait de l'équipe", a déclaré Sabella après Parguay-Argentine, ajoutant qu'il y avait "des choses à améliorer" dans la perspective du Mondial au Brésil, où Messi aura l'occasion d'égaler Maradona, qui avait porté l'Argentine à la victoire au Mexique.

Fifa.com (11/09/2013)

Zone Afrique : Le Cap-Vert sanctionné, la Tunisie qualifiée pour le Troisième tour de la Zone Afrique



Réunie dans le cadre d’une conférence téléphonique, la Commission de Discipline de la FIFA a décidé ce 12 septembre de sanctionner la Fédération Cap-Verdienne de Football (FCF) pour avoir aligné un joueur non qualifié lors du match de la compétition préliminaire de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ disputé le 7 septembre 2013 entre la Tunisie et le Cap-Vert.

La Tunisie est déclarée vainqueur de ce match par forfait sur le score de 3:0 et se qualifie ainsi pour le troisième et dernier tour des qualifications africaines pour la Coupe du Monde de la FIFA™ en terminant en tête du groupe B du deuxième tour avec 14 points, le Cap-Vert étant relégué à la deuxième place avec neuf points.

La FCF s’est également vu infliger une amende de CHF 6 000 après que la Commission de Discipline de la FIFA l’a jugée coupable d’une violation de l’art. 55, al. 1 du Code disciplinaire de la FIFA et de l’art. 8 du Règlement de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.

La sanction en question résulte du fait que le joueur cap-verdien Fernando Varela a été aligné avant d’avoir purgé l’intégralité de sa suspension de quatre matches dont il a écopée après avoir reçu un carton rouge pour comportement antisportif envers un officiel de match lors du match de qualification pour la Coupe du Monde disputé le 24 mars 2013.

Le tirage au sort du troisième tour des qualifications africaines sera effectué le lundi 16 septembre prochain. Les cinq équipes les mieux placées au Classement mondial FIFA/Coca-Cola, publié ce 12 septembre 2013 en tenant compte de la décision disciplinaire, seront têtes de série.

Fifa.com (12/09/2013)

Chypre : Démission du sélectionneur Nikos Nioplias



Le sélectionneur de l'équipe de Chypre, Nikos Nioplias, a présenté sa démission alors que son équipe occupe la dernière place du groupe E des qualifications pour le Mondial-2014, a annoncé jeudi la Fédération chypriote de football (CFA).

"A la fin du match contre la Slovénie (défaite 2-0 mardi, Ndlr), M. Nioplias a annoncé à la CFA qu'il quitterait son poste à l'expiration de son contrat en novembre, mais qu'il était prêt à quitter son poste immédiatement si la fédération le souhaitait", a indiqué la CFA dans son communiqué.

Ancien international Espoir grec, Nioplias, 48 ans, était en poste depuis 2011.

Chypre est 6e et dernière du groupe E, avec 4 points. Deux matches des éliminatoires pour le Mondial-2014 sont encore à son programme, un déplacement en Islande le 11 octobre et la réception de l'Albanie quatre jours plus tard.

La CFA a indiqué que l'équipe serait dirigée pour ces deux matches par un cadre de la fédération.

Fifa.com (12/09/2013)

Lituanie : Csaba Laszlo quitte son poste de sélectionneur



Le sélectionneur de la Lituanie, le Roumain Csaba Laszlo, a présenté jeudi sa démission en raison des prestations décevantes de son équipe lors des qualifications pour le Mondial-2014.

"C'est la meilleure décision pour moi comme pour la fédération", a déclaré Laszlo, en poste depuis janvier 2012.

La Lituanie est 4e du groupe G avec seulement deux victoires pour deux nuls et quatre défaites.

Son adjoint Igor Pankratjev sera en charge de la sélection lors des deux derniers matches de qualifications pour le Mondial-2014 en octobre, contre la Lettonie et la Bosnie.

Fifa.com (12/09/2013)

Argentine : Un qualification en quatre leçons



Deux journées avant la fin des qualifications en Amérique du Sud, l'Argentine a déjà composté son billet pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Elle l'a fait sans trembler, comme en témoigne la large victoire obtenue face au Paraguay à Asunción, où les Albirrojos n'ont jamais été faciles à prendre. L'Albiceleste a ainsi confirmé les pronostics qui lui promettaient un succès certain dans les qualifications, compte tenu de l'absence du Brésil.

FIFA.com analyse quatre des facteurs qui ont permis aux Argentins de décrocher leur 16ème qualification pour l'épreuve suprême.

La patte de Sabella
À 58 ans, Alejandro Sabella a su mettre à profit en sélection toute son expérience accumulée en tant que joueur, mais aussi en tant qu'assistant de Daniel Pasarella, avec lequel il a travaillé pendant quatre ans et emmené l'Argentine à France 1998.

Sabella n'a pas gambergé quand il a dû chercher des alternatives sur certains postes spécifiques, surtout en défense, mais il a surtout consolidé le groupe en se faisant preuve de constance dans ses convocations. C'est ainsi qu'il est toujours resté en marge des polémiques engendrées par l'absence de certains grands noms, comme Carlos Tevez. En outre, il a idéalement entouré Lionel Messi, qui a enfin exhibé avec l'Albiceleste le niveau qu'on lui connaît avec le FC Barcelone.

Les statistiques parlent également en sa faveur. Avec 69 % des points obtenus jusqu'ici en qualification, il dépasse la moyenne de l'Argentine avant le début de la compétition préliminaire (66 %).

Le leadership de Messi
Affecté au brassard par Sabella avant le début des qualifications, Messi s'est épanoui dans le capitanat en même temps qu'il a pris les clés du jeu. "Il assume très bien ce rôle. Il avait déjà du poids dans le groupe, mais maintenant, il a mûri", déclarait le sélectionneur en juillet 2012.

Fidèle à son style, à savoir sans discours grandiloquents ni effets de manche, la Pulga a assumé le rôle de leader en faisant la différence sur le terrain. Brillant sur le plan collectif et au niveau individuel, le lutin blaugrana a également établi ce lien dont il rêvait tant avec le public de son pays, consolidant ainsi son statut dans un groupe qui le respecte et le protège.

Les chiffres ne trompent pas : sous la houlette de Sabella, Messi affiche une moyenne de quasiment un but par match en sélection (20 unités en 22 matches)

Des seconds rôles de luxe
Certes, les projecteurs sont pratiquement toujours braqués sur Messi, mais il serait injuste de ne pas mettre en exergue l'étincelante triplette qui l'entoure en attaque. Avec le Barcelonais, Ángel Di María, Sergio Agüero et Gonzalo Higuaín forment en effet l'une des lignes offensives les plus redoutables du football mondial. Ce quatuor a même inscrit 90 % des buts argentins dans les qualifications jusqu'ici (27 sur 30).

De même, il convient de ne pas oublier le rôle dans l'entrejeu de Javier Mascherano et de Fernando Gago, qui semblent avoir définitivement conquis leur sélectionneur. Là où le premier excelle devant la défense, le second fait valoir la précision et la propreté de sa première passe. Cette combinaison est pour beaucoup dans l'équilibre indispensable à une équipe aussi armée aux avant-postes.

La défense est le secteur où le plus d'ajustements s'imposent, mais cela semble somme toute logique dans une équipe qui attaque à tout-va et qui cherche à remplacer des historiques comme Walter Samuel, Gabriel Heinze, Nicolás Burdisso ou Martín Demichelis.

La victoire à Barranquilla
C'est Sabella lui-même qui l'a reconnu une fois la qualification assurée : "Le moment-clé des qualifications a été la victoire face à la Colombie à Barranquilla, car nous venions de perdre au Venezuela et de concéder un nul face à la Bolivie. En plus, nous avons été menés au score et il faisait très chaud, mais nous avons réussi à obtenir les trois points et cela nous a énormément aidés pour la suite".

Ce jour-là, Sergio Agüero a joué un rôle prépondérant dans le succès 2:1 face aux Cafeteros. L'attaquant de Manchester City a non seulement inscrit le deuxième but à sept minutes de la fin, mais il a aussi convaincu le sélectionneur qu'il avait trouvé la pièce manquante à son puzzle offensif. À partir de ce match, El Kun est devenu le complément idéal à Messi. Au fond, cette formule avait déjà fait ses preuves à la Coupe du Monde U-20 de la FIFA, Pays-Bas 2005 remportée par les Albicelestes.

Fifa.com (12/09/2013)

Mexique : Vucetich nouveau sélectionneur



Víctor Manuel Vucetich a été nommé jeudi sélectionneur du Mexique en remplacement de José Manuel de la Torre, renvoyé le 7 septembre après la défaite de la sélection aztèque devant le Honduras (2-1) en qualifications au Mondial-2014.

Vucetich, 58 ans, présidait aux destinées de Monterrey depuis 2009 jusqu'à son renvoi le 25 août dernier. Il a pour mission de qualifier le Mexique au Mondial brésilien alors que la sélection, 4e à deux journées de la fin du tournoi de la Concacaf, ne peut au mieux qu'espérer disputer les barrages face à la Nouvelle-Zélande.

Battus 2-0 aux Etats-Unis mardi, les Mexicains doivent non seulement battre le Panama le 11 octobre et le Costa Rica, déjà qualifié, quatre jours plus tard, mais compter également sur une défaillance du Honduras, troisième avec trois points d'avance, pour décrocher un billet direct pour le Mondial-2014.

Les trois premiers de la zone Concacaf iront directement au Brésil tandis que le 4e doit disputer un barrage, par match aller-retour, face à la Nouvelle-Zélande, vainqueur de la zone Océanie.

Avec Monterrey, Vucetich a obtenu deux titres de champion du Mexique (les tournois d'ouverture 2009 et 2010) et trois Ligues des champions de la Concacaf (2010-11, 2011-12 et 2012-13), ainsi qu'une troisième place au dernier Mondial des clubs.

En 2009 et 2010, il avait été désigné meilleur entraîneur du Championnat d'ouverture du Mexique.

Fifa.com (12/09/2013)

République tchèque : Pesice sélectionneur intérimaire



Josef Pesice, 63 ans, assurera l'interim au poste de sélectionneur de l'équipe de République tchèque après la démission de Michal Bilek dont il était l'adjoint, a annoncé la Fédération tchèque de football (FACR), vendredi.

Bilek, 48 ans, a démissionné après la défaite des Tchèques mardi à Turin contre l'Italie (2-1), en qualifications du Mondial-2014. Il avait pris en 2009 les rênes de léquipe de République tchèque, qu'il a menée en quarts de finale de l'Euro-2012 (défaite 1-0 contre le Portugal).

"J'ai chargé Josef Pesice de diriger l'équipe nationale lors des deux dernières rencontres du groupe B, à Malte et en Bulgarie" en qualifications au Mondial-2014, a déclaré le président de la FACR, Miroslav Pelta, dans un communiqué.

Les Tchèques n'ont plus qu'une chance théorique de se qualifier pour la Coupe du monde, après une série de résultats médiocres notamment sur leur propre sol, dont les défaites 0-3 face au Danemark et 1-2 contre l'Arménie.

En tant que joueur, Josef Pesice a porté les couleurs du Sparta Prague, du Zbrojovka Brno et du Slavia Prague, puis du club chypriote d'AEL Limassol.

Comme entraîneur, il a notamment dirigé le FK Jablonec, le Slavia Prague, le FK Teplice (1re div. tchèque), l'équipe costaricaine de Cartagines, et plusieurs sélections tchèques de différentes catégories d'âge.

Fifa.com (13/09/2013)

Zone Afrique : Côte d'Ivoire-Sénégal en vedette



Côte d'Ivoire-Sénégal sera le match vedette du 3e et dernier tour des qualifications de la zone Afrique pour la Coupe du Monde de la FIFA? Brésil 2014, selon le tirage sort effectué lundi au Caire, siège de la Confédération africaine de football (CAF).

Outre Côte d'Ivoire-Sénégal, les autres matches de ce dernier tour seront Ethiopie-Nigeria, Tunisie-Cameroun, Ghana-Egypte et Burkina Faso-Algérie.

Ce 3e et dernier tour des qualifications est en fait un barrage continental, en match aller et retour, entre les dix équipes africaines rescapées du 2e tour. Ces barrages aller-retour se dérouleront du 11 et 15 octobre et du 15 au 19 novembre. Les cinq vainqueurs seront qualifiés pour la Coupe du monde 2014 au Brésil.

Le tirage au sort s'est effectué en présence du président de la CAF et vice-président de la FIFA, Issa Hayatou, et le directeur des compétitions de la FIFA, Mustapha Fahmy.

Il y avait eu un nouveau rebondissement jeudi dernier avec la sanction frappant le Cap-Vert pour avoir aligné un joueur suspendu. Initialement qualifié pour ces barrages, le Cap-Vert a finalement dû laisser sa place à la Tunisie. Cette dernière se retrouvait même tête de série puisque, selon le règlement de la FIFA, les cinq équipes les mieux placées au dernier classement de la Fédération internationale étaient protégées.

Les cinq têtes de série pour ce tirage étaient donc la Côte d'Ivoire, le Ghana, l'Algérie, le Nigeria et la Tunisie. Ces cinq équipes ne pouvaient pas s'affronter entre elles.

Les autres équipes, Cameroun, l'Éthiopie, l'Égypte, le Sénégal et le Burkina Faso, étaient les non-têtes de série.

Affiches du 3e tour (dans cet ordre pour l'aller en octobre) :

Côte d'Ivoire-Sénégal
Ethiopie-Nigeria
Tunisie-Cameroun
Ghana-Egypte
Burkina Faso-Algérie

Fifa.com (16/09/2013)

Revivez le tirage au sort de la Zone Afrique



A peine le temps de savourer la qualification à l’issue de la phase de groupes de la Zone Afrique de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ que les dix sélections encore en course ont de nouveau senti monter la pression. Car c’est ce lundi 16 septembre 2013 à 12h00 (CET) qu'a eu lieu le tirage au Sort du dernier tour des qualifications. Vous avez pu le suivre en direct sur FIFA.com , vous pouvez le revivre en vidéo.

Pour cette dernière étape, plus de groupes, mais un seul adversaire direct et des confrontations en matches aller-retour. Les dix équipes encore en lice étaient réparties en deux pots, le premier contenant les cinq têtes de série (Côte d'Ivoire, Nigeria, Tunisie, Ghana, Algérie), qui ne pouvaient pas se rencontrer.

Le tirage au sort a donné les confrontations suivantes :

Côte d'Ivoire - Sénégal
Ethiopie - Nigeria
Tunisie - Cameroun
Ghana - Egypte
Burkina Faso - Algérie

Les pays les premiers cités recevront à l'aller

Le Tirage au Sort s'est déroulé à 12h00 CET au Caire, en Egypte, en présence notamment du Directeur des compétitions de la FIFA, Mustapha Fahmy, et du Président de la CAF et vice-président de la FIFA, Issa Hayatou. La première manche sera disputée entre les 11 et 15 octobre, tandis que les matches retour seront joués entre les 15 et 19 novembre.

Les cinq vainqueurs de ces confrontations rejoindront le Brésil, pays hôte, le Japon, la République de Corée, l’Iran, l’Australie, les Etats-Unis, le Costa Rica, l’Italie et les Pays-Bas, tous déjà assurés de disputer la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.

Fifa.com (16/09/2013)

Allemagne : Löw a des solutions pour remplacer Gomez



Le sélectionneur allemand Joachim Löw a assuré avoir "assez d'alternatives" pour pallier l'absence sur blessure de l'attaquant Mario Gomez, lors des matches de qualification au Mondial-2014, lundi sur le site de la Fédération allemande de football (DFB).

"On a de nombreux milieux offensifs de qualité et, en plus de Miroslav Klose, il y a Max Kruse qui a fait bonne impression", en remplaçant Klose en fin de match contre les Féroé (3-0), explique Löw.

"De plus, on a le temps car l'annonce de l'équipe pour les matches contre l'Eire et la Suède n'est pas avant début octobre", souligne le sélectionneur.

Il assure au passage être en contact direct avec "Super Mario" depuis sa blessure au genou droit, "une lésion partielle d'un ligament", contractée dimanche avec la Fiorentina contre Cagliari (1-1).

Gomez, 28 ans, figurait dans la sélection de Löw pour les deux derniers matches de la Mannschaft contre l'Autriche (3-0) et aux Iles Féroé (3-0) mais n'a pas quitté le banc des remplaçants.

L'Allemagne, avec 22 points, est solide leader du groupe C avant les deux derniers matches contre l'Eire (11 octobre) et en Suède (le 15) délivrant le billet pour le Mondial-2014.

Fifa.com (16/09/2013)

Zone Afrique : Un tirage entre tourment et soulagement



Les matches du troisième et dernier tour des qualifications de la zone Afrique pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ ont été déterminés lors du tirage au sort qui s'est tenu au Caire, au Siège de la Confédération Africaine de Football (CAF) en présence du Directeur des compétitions de la FIFA, Mustapha Fahmy, et du Président de la CAF et vice-président de la FIFA, Issa Hayatou.

Des représentants des fédérations concernées et certains sélectionneurs - dont celui de l’Égypte, Bob Bradley, et celui du Burkina Faso, Paul Put - ont répondu présent. Le tirage a été effectué par Gordon Savic, Directeur des qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA™ et les Jeux Olympiques.

Ce tirage plein de suspense et d'émotions n'a abouti sur aucune confrontation arabe : l'Égypte sera opposée au Ghana, la Tunisie au Cameroun et l'Algérie au Burkina Faso, finaliste de la Coupe d'Afrique des Nations de la CAF 2013. Pour le reste, le Nigeria, champion d'Afrique, affrontera l'invité surprise de ce tour, l'Éthiopie. Enfin, la Côte d'Ivoire et le Sénégal se disputeront la dernière place pour le Brésil pour un choc 100% francophone.

Le tirage a aussi déterminé les lieux des matches aller et retour. Les premiers se dérouleront entre le 11 et le 15 octobre prochains, les seconds entre le 15 et le 19 novembre. Les fédérations concernées doivent définir le lieu et la date exacte avant le 20 septembre.

"Je ne souhaitais pas éviter une équipe en particulier mais plutôt que le match retour se déroule en Égypte. C'est une occasion pour les forces de l'ordre de remédier aux problèmes actuels. Mon seul et unique objectif est la qualification pour Brésil 2014 et je veux l'atteindre avec le peuple égyptien", a confié Bradley.

Appel aux supporters
Le Président de la Fédération algérienne et membre du Comité exécutif de la FIFA, Mohamed Raouraoua a exprimé son soulagement face au tirage : "Je voulais éviter toute confrontation arabo-arabe. Je suis donc satisfait du tirage. Nous allons fournir à la sélection algérienne toute l'aide dont elle a besoin pour se qualifier. L'ensemble des équipes se tiennent et nous nous préparerons pour le Burkina Faso comme pour n'importe quelle autre équipe".

"Nous allons recevoir l'Algérie pour le match aller, c'est une équipe forte et expérimentée. Nous devons nous préparer au mieux et obtenir un bon résultat dans le premier match. Cette tâche ne sera pas facile et nous devons jouer comme nous avons terminé les qualifications", analyse de son côté Paul Put. "La pression n'est pas sur nos épaules et je suis certain que les supporters nous soutiendront pour gagner le premier match et partir en Algérie dans les meilleures conditions".

À la fin du tirage, Gordon Savic a demandé aux dix équipes de faire preuve d'esprit sportif et de respecter les principes de la FIFA : "Nous savons que nous allons assister à de très beaux matches, comme c'est toujours la cas avec les équipes africaines. La FIFA propose son aide pour l'organisation administrative des rencontres mais en échange elle demande que chaque match se déroule dans un esprit sportif".

Les résultats du tirage au sort, le match aller se déroulant chez la première équipe citée :

Éthiopie - Nigeria
Côte d'Ivoire - Sénégal
Tunisie - Cameroun
Ghana - Égypte
Burkina Faso - Algérie

Fifa.com (16/09/2013)

Pays-Bas : Van Gaal change la méthode mais pas le résultat



On ne prend pas les mêmes mais on recommence. Comme il y a quatre ans, les Pays-Bas sont la première nation européenne - en même temps que l’Italie - à se qualifier pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Successeur de Bert van Marwijk, Louis van Gaal a renouvelé la concurrence et a rajeuni une équipe qui, à deux journées de la fin des qualifications, valide son billet pour Brésil 2014 sans avoir subi la moindre défaite.

Le bilan arithmétique de sept victoires, un match nul, quatre buts encaissés et  24 inscrits est éloquent et donne raison à l’entraîneur batave, revenu aux commandes dix ans après un premier passage mitigé, entre 2000 et 2002. Des chiffres qui rappellent la campagne de qualification historique pour Afrique du Sud 2010. Mais cette fois, ce n’est pas sur une assise défensive sans faille que les Oranjes ont survolé les débats.

FIFA.com analyse les trois dimensions du succès néerlandais.

Sur le banc
Colérique mais paternaliste, chantre de la discipline et de l’envie collective, Van Gaal a retiré le capitanat à Wesley Sneijder pour donner plus de responsabilités à Robin van Persie. Il a débouté Klaas Jan Huntelaar, Joris Mathijsen, John Heitinga, Rafael van der Vaart et Nigel de Jong et promu l’impeccable Kevin Strootman et le besogneux Stijn Schaars. Il a rajeuni l’équipe et notamment son quatuor défensif, Daryl Janmaat-Stefan de Vrij-Bruno Martins Indi-Jetro Willems, qui affiche 21 ans de moyenne d’âge, et lancé le jeune prodige du PSV Eindhoven Adam Maher dans le grand bain.

L’ancien patron de l’Ajax Amsterdam, du FC Barcelone et du Bayern Munich ne veut pas de "seigneurs de grande classe mais qui marchent sur un terrain." Il veut des combattants. Pour cela, il titille l’ego de ses joueurs, quitte à se mettre en conflit avec eux. C’est sa méthode, pour l’instant elle fonctionne.  Mais jusqu’à quand ce fonctionnement risqué tiendra-t-il?

Le banc n’est pas seulement le domaine géographique d’exercice de Van Gaal. C’ est aussi l’une de ses meilleures armes. Face à l’Italie en match amical en février dernier, pour marquer sa volonté de renforcer la concurrence, le sélectionneur a aligné dix nouveaux joueurs par rapport au onze de départ qui avait débuté l’UEFA EURO 2012, seul Van Persie conservant son statut, preuve de l’ambition de pouvoir compter sur un groupe élargi de 30 joueurs. Tous doivent se battre chaque week-end en championnat pour être aligné avec l’équipe nationale, c’est la règle d’or. En offrant sa confiance à Daley Blind, Ricardo van Rhijn, Marco van Ginkel, Ricky van Wolfswinkel ou Jonathan de Guzmàn, Van Gaal et ses deux assistants de renom, Patrick Kluivert et Danny Blind, puisent dans l’immense vivier de l’école néerlandaise.

Sur le tableau noir
En huit rencontres, les Pays-Bas n’ont jamais marqué moins de deux buts par match. La Roumanie en a même pris huit dans la musette en deux oppositions, l’Estonie cinq, et la Hongrie quatre sur sa pelouse en 90 minutes. L’effet van Gaal ? Un peu oui. Sous sa houlette, les Oranje renouent avec un football plus audacieux, plus direct et porté vers l’avant. Le plus prudent Bert van Marwijk avait instauré la gestion du résultat, une nouvelle culture défensive et de discipline tactique.

Le nouveau patron remet le football total sur le devant de la scène. Ses défenseurs polyvalents sont portés vers l’attaque et ça ne le dérange pas, quitte à montrer des signes inquiétants de fragilité derrière. Ces - relatives - difficultés défensives sont compensées par un talent offensif resté intact, malgré les changements. Jeremain Lens et ses quatre buts symbolisent la nouvelle garde qui entoure les anciens Van Persie, Sneijder, Arjen Robben et Dirk Kuyt.

Sur le terrain
Affublé par Van Gaal du costume de PDG de l’entreprise oranje, Robin van Persie confirme avec son équipe nationale la stature prise sous le maillot de Manchester United. Son bilan des qualifications est impeccable : huit buts en autant de rencontres. Préféré à Sneijder pour le capitanat, le trentenaire atteint sa plénitude après des années d’incompréhension avec Van Marwijk.

Parmi les raisons qui le font jouer avec davantage de cœur et d'efficacité, l’ex-attaquant d’Arsenal désigne immédiatement son sélectionneur comme facteur décisif : "Il y a toujours une idée derrière ce que fait Van Gaal. Je suis très heureux de la manière dont il gère la sélection. Il est très clair et franc, c'est un stratège et il explique tout ce qu'il fait. Je comprends ses choix." Installé comme attaquant de pointe dans le 4-3-3 batave, le meilleur buteur en titre de la Premier League récite la plus belle partition de sa carrière internationale.

Mais Van Persie ne jouit pas du monopole de la relation de confiance quasi paternelle avec Van Gaal. Kevin Strootman profite lui aussi de la nouvelle donne pour exploser au haut niveau international. C’est sur ses conseils qu’il a quitté le PSV Eindhoven pour rejoindre l’AS Rome. "Van Gaal m’a donné confiance quand je lui ai parlé de l’option Roma. Il m’a dit que j’étais le type de joueur qui après une ou deux saisons a besoin de changer d’environnement", confie le gaucher de 23 ans. Devenu titulaire indéboulonnable dans l’axe du milieu de terrain, l’ex-pépite du Sparta Rotterdam a même endossé le brassard à quelques reprises.

Fifa.com (17/09/2013)

L'Italie joue et gagne



Pour la 14ème fois consécutivement depuis 1962, l'Italie s'est qualifiée pour la phase finale de la Coupe du Monde de la FIFA devenant ainsi, avec 18 participations - et quatre titres -, la deuxième nation la plus assidue derrière le Brésil (20).

Sur le fond, donc, rien de changé. La Nazionale est toujours présente aux grands rendez-vous, même si son championnat national a perdu de son prestige. En revanche, sur la forme, c'est la révolution. "Il est désormais évident qu'il n'y a pas de résultat sans pratiquer un beau football", confirme Cesare Prandelli, l'anti Helenio Herrera, l'inventeur du catenaccio qui avait fait moult émules dans la botte.

Désormais, à la roulette du football, l'Italie joue et gagne en osant afficher ouvertement ses ambitions à la veille du rendez-vous brésilien. FIFA.com analyse cette renaissance italienne

Éthique et tactique
Quand Prandelli prend les rênes de la Squadra Azzurra à l'automne 2010 l'Italie est au fond du trou. Elle avait été piteusement éliminée lors de la première phase d'Afrique du Sud 2010 quatre ans après son triomphe en 2006. D'entrée, l'ancien milieu de terrain de la Juventus annonce la couleur : "Les résultats ne sont pas une priorité. Il faut d'abord rapprocher l'équipe des gens". Au pays de l'hyper réalisme c'est déjà une première révolution. Prandelli va bâtir un groupe en se reposant sur trois vertus principales : humilité, éducation et discipline. Tous les joueurs prétendant à l'équipe nationale sont soumis au même régime : "le maillot, tu dois le mériter". Dans le même temps, il met en place un code éthique qui met un frein à certains débordements.

Sur le plan "technico-tactique" l'Italie va également faire sa mue. Bien sûr, comme son prédécesseur Marcello Lippi, Prandelli va s'appuyer sur une colonne vertébrale "Juventine" avec l'incontournable patron Gianluigi Buffon et son relais défensif Giorgio Chiellini au service d'Andrea Pirlo, artiste des ouvertures. Devant, même au plus fort de la tempête soulevée par les caprices de Mario Balotelli, il va toujours soutenir son attaquant prodige. Ainsi dans le match décisif contre la République tchèque,  Balotelli, de retour de suspension, prend rapidement un carton et loupe deux énormes occasions. Sur le banc, Prandelli ne bronche pas. Finalement Super Mario marquera le pénalty de la victoire - son 20ème consécutif - et finira le match en saluant poliment l'arbitre. "C'est bien. Il a su se retenir", commentera sobrement un Prandelli impassible.

Évolution et ambition
Cela pourrait n'être qu'une simple anecdote mais elle reflète l'évolution de l'état d'esprit d'une formation sûre d'elle qui s'appuie sur un formidable esprit de groupe. "L'Italie a changé de mentalité", commentait Oscar Tabarez, l'entraîneur de l'Uruguay à la dernière Coupe des Confédérations de la FIFA. En fait le travail humain a été aussi important que l'apport technique dans l'évolution italienne. Si l'Italie est désormais "une équipe qui connaît ses propres limites et exploite au maximum ses qualités", selon Prandelli, elle sait également "ne jamais perdre la tête et rester dans le match en s'adaptant".

L'espace d'un match, toujours contre les Tchèques, elle a ainsi su changer à trois reprises de système de jeu, en fonction de l'évolution du score, passant du 3-4-2-1 initial au 4-5-1 pour presser au milieu avant de terminer en 4-3-3. Bien sûr, elle sait aussi fermer la porte quand cela est nécessaire pour protéger un résultat et à ce petit jeu les vieux gènes sont bien utiles. Enfin, Prandelli a su concentrer la rage de vaincre de son équipe sur les matches officiels, avec seulement trois défaites contre l'Espagne deux fois et le Brésil, depuis sa prise de fonction tout en transformant les matches amicaux en un vaste laboratoire (4 victoires en 17 rencontres).

Malgré cette précocité historique dans la qualification, Cesare Prandelli sait qu'il y a encore du travail. Il a ainsi fait un double appel du pied aux puissants clubs en insistant sur "un déficit de condition physique" et surtout sur "le manque de jeu offert aux jeunes des moins de 21 ans qui ne sont pas titulaires alors qu'ils ont besoin de jouer pour grandir". Pourtant il veut croire à l'esprit de corps et au talent de son groupe. "Il y a quatre ou cinq nations très fortes. Mais les meilleurs ne gagnent pas toujours. Nous, nous avons de la volonté et des idées. La Coupe du Monde est un rêve et nous voulons le vivre jusqu'au bout", annonce Prandelli dont le contrat arrivera à terme à la fin de Brésil 2014.

Fifa.com (17/09/2013)

Krol sélectionneur de la Tunise



Le Néerlandais Ruud Krol (64 ans) est le nouveau sélectionneur de la Tunisie, qui doit jouer sa place au Mondial-2014 en barrages contre le Cameroun, a-t-on appris mardi de sources proches du dossier.

Krol va remplacer Nabil Maâloul, remercié après une défaite contre le Cap-Vert (2-0) commuée en victoire 3-0 sur tapis vert par la FIFA car le Cap-Vert avait aligné un joueur suspendu. Cette victoire sur tapis vert qualifiait les "Aigles de Carthage" pour les barrages.

L'ex-défenseur central du légendaire Ajax Amsterdam a devancé les Français Denis Lavagne (entraîneur de l'Étoile Sportive du Sahel Sousse), Alain Perrin, Claude Le Roy ou Pierre Lechantre, également candidats au poste selon la presse tunisienne.

Krol, entraîneur Club Sportif Sfaxien, champion de Tunisie 2013, a notamment entraîné l'AC Ajaccio en France (2006-2007) et été l'adjoint du sélectionneur de l'Égypte (1994-1996) et des Pays-Bas (1999-2002). Joueur, Krol a notamment remporté trois Coupes des champions (1971, 1972, 1973), ancêtre de la Ligue des champions, et disputé et perdu deux finales de Coupe du monde (1974 et 1978).

La Tunisie affronte le Cameroun pour les barrages de la zone Afrique match aller à Tunis en octobre, retour à Yaoundé en novembre.

Fifa.com (17/09/2013)