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Message par rachid_as Ven 13 Avr - 16:12

Moreno, patience, confiance et expérience

International -News - Page 25 1490809_FULL-LND

"Tu verras les cariocas sortir des maisonnettes pour s'en aller à la fête des sambas" chantait Dario Moreno en 1958 dans "Si tu vas à Rio". C'est sans doute avec cet air dans la tête que son homonyme et défenseur mexicain de 24 ans, Héctor Moreno, s'emploie à faire le bonheur de l'Espanyol Barcelone cette année. Car si le natif de Culiacán a déjà disputé une Coupe du Monde de la FIFA™, il espère bien être du voyage au Brésil en 2014. Et cela passe par de bonnes prestations en club.

"Je suis très heureux. La vie est fantastique et cette ville est incroyable. Je me suis adapté très facilement," analyse l'intéressé au micro de FIFA.com, après une première saison convaincante chez les Pericos (les Perruches). "Mes coéquipiers m'ont beaucoup aidé. Je prends énormément de plaisir, aussi bien sur le terrain que dans la vie de tous les jours. Ça me donne beaucoup d'énergie pour continuer à travailler et à faire ce que j'aime".

Fort de son expérience dans le football mexicain, néerlandais (il a passé quatre saisons à l'AZ Alkmaar) et espagnol, le défenseur peut comparer les différents championnats en connaissance de cause. "Mon passage aux Pays-Bas m'a beaucoup aidé, car ça a été ma première expérience à l'étranger. Le changement culturel était total. La concurrence dans le championnat hollandais n'est pas aussi forte qu'en Liga. Ça m'a permis de prendre le temps de m'adapter à un football différent. Ça a été un tremplin pour moi. Ici en Espagne, c'est complètement différent en termes de qualité. C'est l'élite mondiale", analyse Moreno.

Patience et expérience
Jusqu'à présent, son expérience à Barcelone a été plus que satisfaisante au point que son nom est sur les tablettes de quelques grands clubs européens. "C'est un motif de fierté. Ça veut dire aussi que je fais bien mon travail avec mon club. Ces rumeurs ne me perturbent pas. Mais il est vrai que mon rêve est de jouer dans un des plus grands clubs du monde et disputer la Ligue des champions. Cela dit, je suis bien ici à l'Espanyol. Je dois beaucoup à ce club. Je ne suis pas pressé de partir."

En dépit de son jeune âge, Héctor Moreno fait quasiment office de vétéran en équipe du Mexique. Il a porté le maillot vert pour la première fois en U-17, avant de poursuivre son bonhomme de chemin chez les U-20 et aujourd'hui avec les seniors. Mais avec le Tri, Moreno est en formation continue : "J'ai eu la chance de pouvoir évoluer en sélection avec des gens comme Rafael Márquez, Carlos Salcido, Francisco Maza Rodríguez... Je ne dis pas qu'ils sont vieux (rires), mais le fait est qu'ils étaient déjà en sélection alors que je n'avais pas commencé à jouer. Ce sont des exemples pour moi."

Moreno a en tout cas suffisamment d'expérience avec El Tri pour évaluer la sélection actuelle : "Je ne sais pas si c'est la meilleure que j'ai connue, mais c'est la mieux organisée. Il y a eu beaucoup d'entraîneurs en une courte période. Depuis quelque temps, il y a un processus plus ordonné. Ça permet aux joueurs d'évoluer dans un climat de confiance. La plupart des internationaux mexicains se connaissent depuis qu'ils ont 17 ou 18 ans. C'est très important au niveau de l'expérience. Donc oui, le Mexique a une bonne équipe en ce moment, mais il peut faire encore beaucoup plus, car il a du talent à revendre."

Prudence et confiance
Le nouveau défi de la sélection aztèque est la troisième phase qualificative de la CONCACAF. Le défenseur central se montre à la fois confiant et prudent. "Ça va être compliqué, car les équipes moins réputées ont fait de gros progrès. Du point de vue du talent collectif ou individuel, le Mexique se doit d'être présent au dernier tour qualificatif et au Brésil en 2014. Mais ça ne va pas être facile. Les déplacements au Honduras ou au Salvador sont toujours compliqués. Non seulement les gens là-bas sont passionnés, mais il y a une grosse rivalité sportive avec nous. En plus, ces équipes gagnent sans arrêt de l'expérience internationale. Ça les aide", affirme-t-il.

Même si cela n'est pas au programme dans un avenir immédiat, Moreno se délecte déjà de la prochaine confrontation avec l'ennemi juré. "Depuis les sélections de jeunes, chaque match contre les États-Unis dépasse le cadre du football. C'est vrai que même quand nous jouons là-bas, nous nous sentons un peu chez nous. Quand nous voyons tous ces supporters mexicains au nord de la frontière, ça nous procure toujours une grande émotion. Les États-Unis ont de bons joueurs, avec l'état d'esprit et les ressources qu'il faut pour aller encore plus haut. Mais je crois qu'actuellement, ils n'ont pas autant de talent que nous dans leurs rangs", ajoute-t-il.

La dernière question porte sur le mois de juillet 2014. "Je rêve de voir le Mexique gagner tous ses matches et communier avec ses supporters. De toute façon, cette Coupe du Monde va être une fête au pays du football. Avant cela, il y aura la Coupe des Confédérations, qui sera un grand test. Et puis attention, nous ne sommes pas encore qualifiés pour le Brésil", rappelle-t-il en éclatant de rire.

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Message par rachid_as Ven 13 Avr - 16:42

Santos fête ses 100 ans

International -News - Page 25 1322268_medium

Le club mythique de Pelé, Santos, qui fête avec faste samedi ses 100 ans d'existence, est la seule équipe de foot à avoir interrompu deux conflits et, s'il nourrit son prestige d'un glorieux passé, il a aussi trouvé avec le prodige Neymar la promesse d'un avenir toujours radieux.

Modeste formation de quartier, fondée le 14 avril 1912 dans un port de l'Etat de Sao Paulo, Santos allait acquérir dans les années 1960 et 70 une notoriété planétaire: le monde s'extasiait devant l'adresse d'un certain Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé.

Dans l'histoire du football, rarement le nom d'un club et d'un joueur n'ont été associés si étroitement. Durant 20 ans, le Santos de Pelé a fait rêver avec son jeu. Pelé, 71 ans aujourd'hui, a joué à Santos entre 1956 et 1974 et ne lui fit qu'une infidélité entre 1975 et 1977, pour finir sa carrière par un juteux contrat avec le Cosmos de New York.

Ses heures de gloire furent incontestablement les années 1960 où il gagna la majorité de ses titres nationaux et internationaux, entouré d'autres étoiles telles que Zito, Pagao, Pepe (2e meilleur buteur derrière lui) et Coutinho.

Que sont venus compléter les Zé Carlos, l'ex-capitaine de la Seleçao Carlos Alberto, Toninho et Edu, entres autres, qui rendirent fou de bonheur le stade Vila Belmiro.

Deux guerres arrêtées
Mais le club est également entré dans les livres d'Histoire pour avoir interrompu deux guerres, en 1969, alors que Santos était en tournée en Afrique.

"En moins de 10 jours, le club a interrompu des conflits entre la République du Congo et la République démocratique du Congo, et la guerre du Biafra au Nigeria. Il n'était pas intéressant pour ces pays de poursuivre les combats tant que Santos était là-bas", rapporte Guilherme Nascimento, historien de Santos.

"L'unique lieu où Santos n'est pas allé, c'est la lune", a d'ailleurs plaisanté Pelé lors de l'hommage organisé à l'Assemblée nationale et la présentation du livre commémorant le centenaire du club.

Santos doit son nom à une ville portuaire de 500.000 habitants sur la côte atlantique, à 70 km de Sao Paulo, la mégalopole. Surnommé "Peixe" (poisson) pour la proximité avec l'Océan, le club compte selon ses dirigeants 13 millions de supporteurs. Davantage que la population du Portugal ou de la Grèce!

11.793 buts en 100 ans
Premier club au monde à avoir franchi la barre mythique des 10.000 buts le 20 janvier 1988, il a aussi établi un record hors norme: 11.793 buts marqués en 100 ans. Et il a été élu club américain du XXe siècle.

Santos, modeste 10e lors de la saison 2011-2012, a remporté huit Championnats (encore un record) et sept trophées internationaux, dont trois Copas Libertadores et deux Coupes intercontinentales.

Et sans doute las de vivre sur les lauriers du passé, Santos a vu l'éclosion d'une génération de jeunes étoiles, les "meninos da Vila" ("les gamins de Vila Belmiro"), avec Robinho, Leo Bastos et Elano dans les années 2000. Aujourd'hui, ses figures de proue ont pour nom Neymar et Paulo Henrique Ganso, incarnations du "jogo bonito" (beau jeu) à la Brésilienne.

Neymar, 20 ans, a rapidement attiré l'attention des plus grands clubs européens. Sa vitesse et sa maîtrise technique le destinent à figurer parmi les plus grands génies du ballon rond actuels, comme le triple Ballon d'or Lionel Messi, qu'il pourrait rejoindre au FC Barcelone, ou Cristiano Ronaldo.

Au Brésil, le centenaire du club est un grand événement, salué par un livre et un documentaire ("Santos: 100 ans d'art du football"), et aussi au centre de festivals de musique, de croisières, de dîners de gala, de séances de cinéma, de théâtre et d'expositions.

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Message par rachid_as Mar 17 Avr - 10:51

Falcão : "Maîtriser le ballon et produire du jeu"

International -News - Page 25 1615934_medium

"Mon objectif est d'avoir une équipe légère, avec une grande vocation offensive", annonce Paulo Roberto Falcão. "Mais ce n'est pas toujours possible à réaliser", complète-t-il. Entraîneur du club brésilien de Bahia depuis février dernier, le mythique milieu de terrain compose avec les difficultés et se concentre sur la mise en œuvre de ses idées.

Le milieu légendaire de la Seleção est aujourd'hui à la tête d'une équipe qui possède la meilleure attaque du Brésil, avec 57 buts marqués en 22 matches. C'est pratiquement le double des 31 réalisations réussies par le club de Bahia l'année dernière après le même nombre de journées, et ce malgré une infirmerie bien remplie et le peu de temps dont a disposé le nouveau technicien pour mettre ses idées en pratique.

Dans l'entretien qu'il a accordé à FIFA.com, Falcão évoque le défi que représente la réintroduction d'un football offensif au pays du jogo bonito. Il cite l'exemple du FC Barcelone et assure : "Jouer derrière ne m'intéresse pas. C'est devant que ça se passe".


Vous avez rejoint Bahia il y à peine deux mois. Comment évaluez-vous votre travail jusqu'à présent ?
Je suis arrivé ici le lundi 6 février. J'ai composé l'équipe le mardi et nous avons joué le mercredi. Ensuite il y a eu un jour de repos. Nous nous sommes retrouvés le vendredi 10, pour commencer à préparer le clasico du dimanche. Nous jouons pratiquement tous les mercredis et tous les dimanches. Le lundi, vous ne pouvez rien faire, car c'est un jour de récupération. Nous nous entraînons le mardi pour le match du mercredi. Ça ne laisse pas beaucoup de temps pour mettre les choses en place, surtout quand un voyage de quatre ou six heures vous attend. Le jeudi, c'est encore récupération. Il n'y a que le vendredi où je peux travailler un peu plus en profondeur C'est un rythme très exigeant. Le problème, c'est que cela entraîne des blessures et que nous n'arrivons pas à récupérer les joueurs suffisamment rapidement. J'aimerais pouvoir disposer de tout mon effectif. Cela dit, je suis satisfait. Nous avons la meilleure attaque du Brésil en ce moment. Notre objectif actuellement est de remporter le championnat d'État. Le club ne l'a plus gagné depuis dix ans.

Quand vous êtes arrivé à l'Internacional de Porto Alegre en 2011, vous n'arrêtiez pas de dire que vous vouliez introduire un football simple et offensif. Est-ce quelque chose qui manque aujourd'hui au Brésil ?
Je le dis et je le répète : mon objectif est d'avoir une équipe légère, à grande vocation offensive. Mais ce n'est pas toujours possible, car parfois il vous manque des joueurs pour cause de blessure ou de suspension. Le concept est une chose, son application en est une autre. La philosophie, c'est qu'il faut savoir maîtriser le ballon et produire du jeu. Les joueurs doivent savoir prendre leur temps et garder un équilibre. C'est le mot-clé. Mais ce n'est pas facile.

Est-ce ce que vous essayez de mettre en place à Bahia ?
C'est mon idée, oui, mais je ne suis pas toujours en mesure de le faire. Par exemple, dans un match où l'adversaire attaque beaucoup, où je sens que mon équipe peut prendre un but, je ne vais pas me focaliser sur l'attaque. Ce serait stupide. Il faut apprendre aussi à reprendre le jeu à son compte. Parce que si vous prenez deux, trois ou quatre buts, vous pouvez attaquer autant que vous voulez, vous ne recollerez jamais au score. Ou presque jamais. Il y n'a qu'en mathématiques que deux et deux font quatre. En football, c'est différent. Cela dit, jouer derrière ne m'intéresse pas. C'est devant que ça se passe. C'est mon principe. Le football est une question de répétition, c'est une théorie qu'il faut mettre en pratique. Il faut répéter les gammes jusqu'à ce que tout devienne automatique. Le moment de faire ça, c'est l'intersaison. Après, il est trop tard.

De ce point de vue, le FC Barcelone est devenu une référence. Quel est le secret pour emmener une équipe à ce niveau ?
Barcelone est une équipe aussi forte avec le ballon que sans le ballon. Évidemment, il y a beaucoup de qualité à chaque poste. Mais pour moi, la supériorité de Barcelone vient du fait que chaque joueur, avec les qualités qui lui sont propres, est capable de tout faire sur le terrain : marquer les adversaires et marquer des buts ! C'est le fameux concept du football total créé en Hollande il y a plus de 30 ans. Les latéraux sont aussi ailiers, les défenseurs se convertissent en attaquants, et en plus l'avant-centre s'appelle Lionel Messi… C'est une philosophie du football qui n'est pas facile à développer.

Pourrait-elle s'appliquer au Brésil ?
Le problème est qu'au Brésil, nous sommes tout le temps pressés. Très souvent, un club engage un entraîneur sans être tout à fait convaincu et trois mois plus tard, il le limoge. Ça commence par là. Il y a un manque de planification.

Quand vous étiez commentateur, pensiez-vous déjà revenir dans le football comme entraîneur ?
L'idée a fait son chemin pendant pas mal de temps. Chaque fois qu'un entraîneur a été limogé par l'Internacional, les sondages pour savoir qui devrait le remplacer étaient toujours en ma faveur. Quand l'Inter m'a proposé de prendre l'équipe en main, j'ai pensé que le moment était venu. Depuis mon départ, j'ai eu d'autres propositions, mais je ne voulais rien accepter tant que les conditions de faire du bon travail n'étaient pas réunies. C'est le cas ici, à Bahia.

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Message par rachid_as Lun 23 Avr - 9:37

Roa : "J'aime les gardiens sobres"

International -News - Page 25 1615896_medium

Le combat, la réputation et la foi sont trois notions intimement liées à la vie de Carlos Roa. L’ancien gardien de l'Argentine, qui a connu ses heures de gloire avec Majorque et l’équipe nationale dans les années 1990, a en effet toujours vu ses joies contrariées par d’immenses défis personnels.

À 42 ans, à force de persévérance et de volonté, le joueur originaire de la province de Santa Fe, au nord de la capitale, a dû surmonter le paludisme, un cancer des testicules et un départ en retraite provisoire pour des raisons religieuses avant de devenir aujourd’hui l’entraîneur des gardiens de River Plate. Il en a parlé en exclusivité avec FIFA.com.


Carlos, on vous avait un peu perdu de vue depuis votre départ en retraite. Comment l’occasion s’est-elle présentée de rejoindre le staff de River Plate ?
C’était très inattendu. Matías Almeyda m’a téléphoné un jour à 1h30 du matin, le week-end où River a été relégué en deuxième division, et il m’a demandé de me joindre à son équipe. C’était merveilleux ! J’avais tissé avec lui une relation d’amitié lors de la Coupe du Monde 1998. On n’était pas forcément très proches, mais on s'entendait bien. Depuis ce jour-là, je suis très heureux de ce que je vis et je découvre tous les jours ce que c'est que l'univers River. C’est vraiment impressionnant !

Comment se passe l’entraînement de ces jeunes gardiens ?
J’apprends beaucoup à leur contact. Il faut s’adapter à leur fraîcheur et à leur spontanéité. J’aime échanger des idées. Ils me posent des questions sur mon passé de joueur, mais j'essaie de ne jamais être un exemple. Cette génération, elle déteste qu’on passe son temps à lui rappeler ce qu’on a réussi dans sa carrière. Ces garçons sont plus talentueux que moi, qui étais un peu limité. Moi, j’ai atteint mon sommet sur le tard. C’est pour ça que je ne suis parti en Europe qu’à 28 ans. Eux, s’ils font ce qu’il faut, ils iront beaucoup plus loin.

Remarquez-vous des changements chez les jeunes d’aujourd'hui par rapport à votre génération ?
Peut-être une impatience, une envie d’y arriver le plus vite possible. Certains croient qu’il faut tout obtenir tout de suite : jouer en D1, avoir une voiture, écrire une histoire. Et sans faire de sacrifices. Nos générations ont souffert pour y arriver. Pour moi, ces efforts sont importants et j’essaie de leur inculquer ces choses-là. Il faut sacrifier de petits trucs pour faire de grandes choses. Se surveiller le week-end, bien manger, se reposer. Les tentations sont nombreuses, mais j’ai la chance d’avoir dans mon groupe des garçons qui savent où ils vont.

Parlez-nous du poste. La personnalité est-elle plus importante que la technique ?
Il y a une phrase qui résume bien le métier de gardien, mais je ne sais plus de qui elle est : "les ballons qui sortent, il ne faut pas les rentrer. Et ceux qui vont dedans, il faut les sortir". C’est tout. Un gardien spectaculaire ne sert à rien s’il transforme en but un tir non cadré. Moi j’aime les gardiens sobres, sérieux et avec de la personnalité.

Germán Burgos, ancien coéquipier et collègue, disait qu’il faut être un peu fou pour jouer gardien. Confirmez-vous ?
Il faut avoir une personnalité à part, c’est certain (rires). Mais il faut surtout être capable de surmonter l’adversité. C’est un poste très ingrat, où toute erreur peut vous valoir 40 000 insultes. Les types, ils sont un mètre derrière vous. Ce n’est pas comme un joueur de champ, qui est constamment en mouvement et qui peut se rattraper rapidement. Le gardien, il doit attendre que le ballon lui revienne pour faire mieux. C’est pourquoi il est fondamental d’être solide dans la tête.

Quels sont les meilleurs gardiens actuels ?
C’est difficile de donner des noms, mais en Espagne je pense à Iker Casillas et Víctor Valdés. Je les trouvais déjà bons quand j’étais à Majorque. Ce n’est pas facile de rester aussi longtemps dans les cages d’un club comme les leurs. Ce sont deux grands exemples. En Argentine, je pense à ceux qui jouent en équipe nationale.

Vous parlez de l’équipe nationale, avec laquelle vous avez disputé un match mémorable : le huitième de finale de France 1998, contre l’Angleterre…
Ce match avait duré deux jours ! Il avait commencé le soir et s’était terminé le lendemain ! Physiquement, c'était très dur. Il y a eu de tout : des pleurs, des sourires et même des décès, d’après ce qu’on m’a dit. Ce n’est jamais facile d’affronter l’Angleterre, notre adversaire de toujours. Certains disent que l’extra-sportif n’influe pas sur les matches, mais ce n’est pas vrai. Ma famille m’avait appelé pour me raconter dans quel état ils étaient avant le tir au but décisif et l’explosion qu’il y a eu quand je l’ai repoussé. J’aurais vraiment aimé être à la maison pour vivre ces moments-là !

Aviez-vous la conviction que vous en arrêteriez ?
Après la finale de la Coupe du Roi contre Barcelone (en 1998, il a arrêté trois tirs au but), on a commencé à me considérer comme un spécialiste de cet exercice, ce que je n’étais absolument pas. Je me souviens que Daniel Passarella est venu me voir à la fin du match, qu’il m’a tapé dans le dos et qu’il m’a dit "il faut qu’on les batte aux tirs au but, ok ?". C’est comme s’il m’avait mis sur le dos un sac à dos de 5 000 kilos ! Je me rappelle que j’ai rejoint les buts en me disant "qu’est-ce qui va se passer si jamais on perd ? Lui, il vient de me dire que je dois arrêter les tirs au but ? Et si je ne les arrête pas ? Ça va être l’enfer !". Grâce à dieu, tout s'est bien passé. Et ce match a eu un effet déterminant sur ma carrière.

Pourtant, quand vous avez reçu la proposition de Manchester United, vous avez décidé de la refuser et de vous retirer pour des raisons religieuses, entre autres parce que vous ne pouviez pas travailler les samedis. Regrettez-vous ce choix aujourd'hui ?
C’était une décision très difficile que j’ai prise alors que j’étais au sommet de ma carrière. J’étais convaincu de le faire pour mon bien et pour celui de ma famille. Sur un plan strictement footballistique, ça n’a pas été bénéfique. À mon retour, ça ne s’est pas bien passé. Encore aujourd’hui, je croise des gens dans la rue qui me disent que je les ai laissés tomber, qu'ils en ont pleuré. C'est très fort. Quand on est une personnalité publique, on surveille tous vos faits et gestes. De toute façon, je ne dirais pas que je me suis trompé. À partir de ce jour, j’ai vécu des situations qui m’ont permis d'ouvrir les yeux.

Comme la perte de quelques amis "proches"…
Voilà, oui. C’est pour ça que dans un sens, ça m’a été utile. J’ai pu faire le propre dans mon entourage, ce que je n’aurais pas pu faire dans d’autres circonstances. Et c’était très triste de voir disparaître des amis que je croyais intimes ou des parents qui me suivaient partout. Mais ça m’a aidé à comprendre qu'il ne faut pas faire confiance à tout le monde et à bien réfléchir avant d’agir.

Pourtant, vous êtes revenu au football. Qu’est-ce qui vous manquait ?
Le jeu ! L’adrénaline, le public… Aller sur le terrain et entendre les rugissements des spectateurs, les chants. C’est irremplaçable ! Quand j'ai pris cette retraite anticipée, je suis parti vivre à la campagne, à Córdoba, au milieu de nulle part. Je suis devenu un homme comme un autre, coincé entre les montagnes. Le changement a été brutal et difficile, mais spectaculaire. Je ne regrette rien, même si le retour sur les terrains n’a pas été facile. Mais le plus dur aura été le cancer.

Pourriez-vous nous en parler ?
J’étais à Albacete et ça se passait très bien. On évoquait même mon nom pour l’équipe nationale… L’annonce a donc été très dure sur le plan mental.

Qu'est-ce qui est le plus difficile ?
Savoir que ça ne dépend plus de vous. Quand on vous annonce un cancer, tout se complique. Moi, c’était aux testicules, mais on m’a dit très rapidement que tout allait bien se passer et que j’avais 95 % de chances de m’en sortir. Il en restait 5 % et j’avais beaucoup de mal à ne pas y penser. C’est une maladie affreuse, difficile, qui vous bouffe de l’intérieur. Ça n’a pas été facile pour ma famille de me voir perdre du poids et des cheveux. Le corps se transforme entièrement. Mais bon, ce qui m’a le plus aidé c’est de croire en dieu.

Trouvez-vous une explication à une telle expérience ?
Ce sont parfois des situations que l’on doit vivre pour voir les choses autrement. Moi, ça m’a permis de lever un peu le pied. J’étais hyperactif, perfectionniste. À quoi ça m’avait servi ? Ok, j’ai pu faire quelques trucs, mais la vie est courte et il faut en profiter. Aujourd’hui, je prends le temps de vivre, je suis plus tranquille et j’essaie d’aider les autres.

Ce n’est pas la seule fois où vous avez eu des problèmes de santé. Il y a eu par exemple ce paludisme alors que vous jouiez au Racing Club…
C’était affreux, oui ! On était partis en tournée en Afrique au début des années 1990 et je l’ai attrapé alors que j’avais pris tous les médicaments. Ce n’est pas une maladie très connue en Argentine et elle s’est déclarée à notre retour. J’étais tout près de sortir de l’hôpital et j’ai eu une rechute qui a prolongé mon hospitalisation d’un mois. Ils sont allés chercher le traitement au Brésil, parce qu’en Argentine il n'y avait rien. J'ai beaucoup souffert et je m'en suis sorti par miracle. Je crois que je suis passé sur le billard une dizaine de fois. C'est un record ! Mais je m’en suis systématiquement sorti, grâce à dieu. Je suis de plus en plus croyant (rires).

Après tant d’expériences positives et négatives, que peut-on vous souhaiter pour la deuxième moitié de votre vie ?
J’aimerais vivre vieux pour pouvoir accompagner mes filles. Les voir mariées, en profiter le plus possible. Je n’ai pas envie de mourir. Je me vois bien en petit vieux, plein de cheveux blancs, avec mes petits-enfants autour. Et avec ma femme Silvia, bien sûr. Si je n’en parle pas, c’est elle qui va me tuer !

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Message par rachid_as Mer 25 Avr - 11:22

Al Wasl - Maradona demande de nouvelles recrues

International -News - Page 25 1608458%5fmedium

Diego Maradona a menacé de quitter son club d'Al-Wasl de Dubaï à la fin de la saison à moins que les dirigeants du club recrutent les joueurs dont il a besoin.

"J'ai reçu récemment la promesse des dirigeants d'Al-Wasl de renforcer le club par de nouveaux joueurs de qualité. Cette promesse doit être tenue, sinon je m'en vais et je rentrerai dans mon pays, l'Argentine", a déclaré Maradona lors d'une conférence de presse mardi soir.

Il a ajouté "n'avoir reçu aucune offre d'un quelconque autre club. Je ne quitterai Al-Wasl qu'en accord avec la direction club".

"J'ai un contrat qui court jusqu'à la saison prochaine et je respecte mon contrat. Mais si la direction ne répond pas à mes demandes, je serai obligé de m'en aller", a-t-il ajouté.

L'Argentin a signé en juin un contrat d'entraîneur avec Al-Wasl, onze mois après avoir été démis de ses fonctions de sélectionneur de l'Argentine, sévèrement battue (4-0) par l'Allemagne en quart de finale du Mondial-2010.

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Message par rachid_as Jeu 26 Avr - 10:08

CONCACAF : Victoire finale de Monterrey

International -News - Page 25 1610587_FULL-LND

Les Mexicains de Monterrey, vainqueurs 2-0 à l'aller, ont remporté la Ligue des champions du Concacaf en dépit de leur défaite 2 à 1 devant Guerreros Santos lors de la finale retour, mercredi, à Torreon, au nord de Mexico.

Monterrey représentera donc, comme l'an passé, le Concacaf au Mondial des clubs.

Buts
Guerreros Santos : Luduena (45), Peralta (51)
Monterrey : Neri Cardozo (82)

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Message par rachid_as Jeu 26 Avr - 14:35

La Slovaquie avec deux sélectionneurs

International -News - Page 25 1317018_medium

Michal Hipp et Stanislav Griga ont été nommés jeudi au poste de sélectionneurs de la Slovaquie, en remplacement de Vladimir Weiss, limogé fin janvier, a annoncé à Bratislava le chef de la Fédération slovaque de football (SFZ) Jan Kovacik.

L'équipe de Slovaquie sera ainsi pour la première fois dans son histoire dirigée par deux entraîneurs, tous deux anciens joueurs internationaux.

"Il s'agira d'un duo à compétences égales", a déclaré M. Kovacik en conférence de presse.

Hipp, 49 ans, a déjà provisoirement conduit la sélection depuis le départ de Weiss. Ancien défenseur, il compte 10 sélections (5 pour les couleurs de la Tchécoslovaquie et 5 pour celles de la Slovaquie). Il a été assistant du sélectionneur en 2003-2006 et depuis 2008.

Ancien attaquant (Sparta Prague, Feyenoord Rotterdam, Rapid Vienne), Griga, 50 ans, totalise quant à lui 34 sélections pour la Tchécoslovaquie, avec 8 buts inscrits. Il a participé à la Coupe du monde 1990 en Italie.

Griga restera jusqu'à la fin de la saison aussi sur le banc du FK Senica, actuel 4e au Championnat national à 5 journées de sa fin.

La Fédération slovaque courtisait longtemps Pavel Vrba, entraîneur du Viktoria Pilsen, mais le club champion tchèque 2011 a refusé en mars de le libérer.

Pour leur première participation en phase finale d'une Coupe du monde, les Slovaques ont atteint en 2010 les 8e de finale, avant de s'incliner devant les Pays-Bas, futurs finalistes. Alors dirigée par Weiss, l'équipe a pu notamment se targuer d'avoir battu (3-2) l'Italie, champion du monde 2006.

Elle ne s'est pourtant pas qualifiée pour l'Euro-2012, du 8 juin au 1er juillet en Pologne et en Ukraine.

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Message par rachid_as Sam 28 Avr - 22:13

Coupe America : Le Mexique se rendra au Chili

International -News - Page 25 1574210_medium

Le Mexique participera à la Copa America 2015 au Chili au bénéfice d'une invitation confirmée samedi par le président de la Confédération sud-américaine (Conmebol), Nicolas Leoz.

Le Mexique, qui fait partie de la Confédération de football d'Amérique du nord (CONCACAF), avait déjà participé à la précédente Copa America en 2011 avec une sélection de moins de 22 ans, éliminés dès la phase de poules.

Une deuxième invitation sera adressée à une nation de la CONCACAF qui pourrait être les Etats-Unis.

Nicolas Leoz a par ailleurs confirmé que l'organisation de la Copa America 2015, initialement confiée au Brésil, sera assurée par le Chili.

La précédente édition, organisée en Argentine, avait été remportée par l'Uruguay.

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Message par rachid_as Lun 30 Avr - 9:59

Deco : "Neymar est au niveau de Messi et Ronaldo"

International -News - Page 25 1291913_medium

À 34 ans et avec un palmarès riche de 21 titres, dont deux Ligues des champions de l'UEFA, remportés dans quatre pays différents, Deco se sent relativement à l'aise au moment de parler football. Pas seulement pour évoquer sa bonne saison 2011/12 avec Fluminense, mais aussi pour donner son avis sur le football international et analyser en détail les performances d'anciens coéquipiers comme Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, ou de celui qu'il voit déjà comme l'un des meilleurs footballeurs de la planète : Neymar.

FIFA.com est allé à la rencontre du milieu de terrain portugais aujourd'hui basé à Rio de Janeiro.

Après 13 années passées en Europe, vous en êtes à votre troisième saison avec Fluminense. Il n'y a qu'au FC Porto et à Barcelone que vous êtes resté aussi longtemps. Vous sentez-vous chez vous dans ce club ?
Ce retour au Brésil a été compliqué. D'abord parce que j'ai eu pas mal de blessures qui ont compliqué mon adaptation, mais aussi au niveau des infrastructures. Ça n'a rien à voir avec ce que j'avais connu jusque-là. Au FC Porto, on trouve ce qui se fait de mieux au Portugal. Quant au FC Barcelone et à Chelsea, ce sont deux géants du football mondial et leurs infrastructures sont à la hauteur de la réputation de ces deux clubs. Maintenant, je me suis complètement habitué à Fluminense et je suis heureux.


Cette série de blessures vous a-t-elle fait douter par rapport à la suite de votre carrière ?
Physiquement, je me sentais très bien à mon retour au Brésil, mais c'est la répétition des blessures qui est difficile à supporter. À ce stade d'une carrière, après tant d'années d'entraînement et d'exercice, la seule chose qui continue de vous motiver, c'est le jeu, la compétition. Quand vous n'avez plus cela, vous commencez réellement à vous demander si ça vaut la peine de continuer. En début de carrière, vous savez que vous avez toute la vie devant vous. Mais après la trentaine, si vous n'êtes plus sur le terrain, vous vous demandez si cela a encore un sens de continuer.

Tous les clubs ne comptent pas les passes décisives, mais en ce qui vous concerne, vous avez probablement été plus souvent passeur décisif que buteur…
C'est possible. Non, c'est vrai ! (rires). J'aime marquer, comme tout le monde, mais ce n'est pas non plus une obsession. J'aime beaucoup être le dépositaire du jeu, savoir que le rythme de l'équipe dépend de moi. C'est une responsabilité qui me plaît.

Avez-vous toujours été ainsi, même quand vous étiez plus jeune ?
Toujours, oui. Même chose pour la satisfaction personnelle : j'ai toujours pris autant de plaisir à donner un ballon de but qu'à marquer moi-même. Avec le temps, j'ai changé mon style, pas seulement parce que j'ai perdu en explosivité et en vitesse d'accélération, mais aussi parce que j'en sais plus sur le jeu collectif. Barcelone est un bon exemple : cette équipe a toujours eu de grands joueurs, mais pourtant personne ne dribble juste pour le spectacle. Au Barça, on ne dribble que lorsque c'est nécessaire.

À votre retour au Brésil, avez-vous trouvé un état d'esprit très différent ?
En raison de l'habilité naturelle qui a toujours existé ici, le football brésilien s'est toujours caractérisé par un jeu très technique, basé sur une circulation fluide du ballon. Malheureusement, je crois que c'est en train de disparaître un peu. L'état d'esprit qui règne aujourd'hui est que la qualité individuelle peut tout faire, qu'il suffit d'avoir un ou deux joueurs au-dessus du lot pour résoudre tous les problèmes.

À quoi attribuez-vous ce changement ?
Je pense que les jeunes ne sont plus formés comme avant. Aujourd'hui, il y a l'obsession de gagner des titres. La formation des footballeurs est secondaire. Il y a tellement de talent au Brésil qu'on finit par penser que les grands joueurs sortent de nulle part. C'est vrai pour quelques-uns, comme Neymar, Ganso, ou Lucas. Mais en faisant un travail de formation sérieux, il y aurait beaucoup plus de joueurs de ce niveau. Un autre facteur important est que les joueurs quittent le Brésil très tôt. Cela fait des années que les footballeurs brésiliens s'exportent à un très jeune âge en Ukraine ou au Japon. Avec tout le respect que l'on doit aux championnats de ces pays, le niveau n'y est pas extrêmement élevé. L'idéal serait que les joueurs acquièrent un niveau correct au Brésil et partent ensuite rejoindre des grands clubs.

Vous parliez de la circulation du ballon qui a longtemps caractérisé le football brésilien. Le FC Barcelone de Pep Guardiola est une référence dans ce domaine. Etait-ce déjà le cas avec Frank Rijkaard quand vous jouiez au Barça ?
Oui. Barcelone est un club où les joueurs peuvent changer, mais pas la culture. Cette notion de circulation du ballon est arrivée à son paroxysme avec Guardiola, qui a toujours eu cette philosophie. La grande différence entre l'équipe actuelle et celle de Rijkaard est qu'aujourd'hui à tous les postes, le Barça possède des joueurs très à l'aise dans la transmission du ballon. À notre époque, nous n'en avions que quatre ou cinq. C'est incroyable : quand il y a le moindre risque de perdre le ballon, les joueurs les plus habiles du Barça ne balancent pas vers l'avant, ils font une passe. Ce n'est pas seulement une question de qualité, mais aussi de mentalité.

Vous avez déjà joué aux côtés de Lionel Messi et de Cristiano Ronaldo. Quel regard portez-vous, de l'extérieur, sur ce qu'ils font depuis quelques années ?
Ce sont deux joueurs incroyables, de loin les deux meilleurs footballeurs du monde. Ils ont des styles différents, mais une même capacité de surprendre. Cristiano dégage une puissance phénoménale et possède un esprit de compétition poussé à l'extrême. Messi, lui, c'est la qualité à l'état pur. On dirait qu'il fait toujours les mêmes gestes et pourtant, personne n'arrive à l'arrêter. Ce qui est surprenant, c'est qu'en plus de marquer un nombre incalculable de buts, ils sont tous les deux devenus des joueurs très créatifs. Quand ils étaient plus jeunes, ils étaient déjà largement au-dessus de la moyenne mais ce qui m'impressionne, c'est leur capacité à durer au plus haut niveau. Ils ne se reposent jamais sur leurs lauriers. Ils fixent la barre toujours plus haut et continuent de battre des records qui paraissent impossibles à atteindre.

Aujourd'hui, au Brésil, vous assistez à l'éclosion de Neymar. Que vous inspire-t-il en comparaison des deux joueurs dont nous venons de parler ?
Neymar, pour moi, est déjà dans la même catégorie que Messi et Ronaldo. Il a la capacité de marquer beaucoup de buts, sans pourtant jouer au poste d'avant-centre. S'il était au Real Madrid ou à Barcelone, il serait encore plus fort car il aurait de meilleurs joueurs à ses côtés, de meilleures infrastructures à sa disposition, etc. Il faut bien garder le sens des proportions : d'un côté, il est clair que le niveau technique aujourd'hui au Brésil n'atteint jamais celui d'une demi-finale de Ligue des champions en Europe. D'un autre côté, les problématiques sont différentes. Ce n'est pas une question de facilité ou de difficulté, c'est simplement différent. Mais si on se place sur le plan technique, Neymar est déjà au niveau de Messi ou de Cristiano.

Pour quelqu'un qui a gagné deux Ligues des champions de l'UEFA, qu'est-ce que cela fait de jouer la Copa Libertadores ?
Ce sont des défis complètement différents. Sincèrement, je crois qu'il est plus difficile pour une grande équipe sud-américaine, comme Fluminense, de gagner la Libertadores, que pour un grand club européen de remporter la Ligue des champions. C'est une simple question de probabilité. Fluminense n'est pas largement au-dessus des Corinthians, de Santos, de l'Internacional, de Boca Juniors ou de l'Universidad de Chile. Ici , il y a au moins dix équipes qui peuvent sérieusement prétendre à la victoire finale alors qu'en Europe, il y en a peut-être cinq ou six. Dans les derniers tours, le niveau technique de la Ligue des champions est supérieur mais je le répète, pour un grand club, il est plus compliqué de gagner la Libertadores.

Le fait d'avoir gagné tant de titres en Europe vous permet-il d'être plus respecté en Amérique du Sud ?
En toute sincérité, je dirais que oui. Pour une raison simple : je crois que ces dernières années, le football européen est plus suivi ici, en Amérique du Sud, que de l'autre côté de l'Atlantique ! (rires). Je sais qu'il existe cette admiration pour la carrière que j'ai réalisée là-bas, mais je sais aussi que cela ne dure que jusqu'à l'entrée sur le terrain. Quand l'arbitre siffle le coup d'envoi, tout le monde devient amnésique... (rires).

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Message par rachid_as Lun 30 Avr - 13:19

Russie : Advocaat partira après l'Euro 2012

International -News - Page 25 1524445%5fmedium

Le Néerlandais Dick Advocaat quittera son poste de sélectionneur de l'équipe nationale de Russie après l'UEFA EURO 2012 en Ukraine et en Pologne, a-t-il déclaré dans des médias locaux lundi.

"C'est vrai, je démissionnerai après le championnat d'Europe (...) Je ne veux pas dire pourquoi, mais ce n'est pas une question d'argent", a-t-il précisé.

"Je n'ai pas annoncé aux joueurs que j'allais démissionner, mais j'ai confiance, cela ne perturbera pas notre préparation pour l'Euro", a-t-il ajouté.

Aucun officiel de la Fédération russe (RFU) n'a commenté cette décision.

Advocaat, 64 ans, avait pris ses fonctions en 2010, succédant à son compatriote Guus Hiddink, qui avait conduit la Russie en demi-finale de l'Euro-2008. Il avait signé pour deux ans, avec la possibilité de prolonger.

Il aurait déjà des offres de grands clubs européens, selon la presse. Elle cite dans son pays le PSV Eindhoven, qu'il a déjà entraîné de 1995 à 1998. Les médias évoquent aussi le Dynamo Moscou, candidat à une place en Ligue des champions.

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Message par rachid_as Lun 30 Avr - 21:30

Blatter décoré par le Président algérien

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Depuis le dimanche 29 avril 2012, le Président de la FIFA effectue un déplacement de trois jours au en Afrique du Nord. Après une première étape au Maroc, la délégation de la FIFA comprenant, outre son Président, le Vice-Président de la FIFA et Président de la Confédération Africaine de Football Issa Hayatou, a été accueillie en Algérie ce lundi 30 avril.

Pour son retour en Algérie dix ans après son dernier séjour, le Président Blatter a été décoré dans la soirée de l’Ordre du Mérite National de la République d'Algérie, remis par le Ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Hachemi Djiar, de la part du Président de la République, S.E. Abdelaziz Bouteflika.

"En mon nom propre et au nom de la FIFA et des membres du Comité Exécutif ici présents - Issa Hayatou, vice-président de la FIFA, Hany Abo Rida et Mohamed Raouraoua -, je tiens à exprimer tous mes remerciements au Chef de l'Etat, S.E. Abdelaziz Bouteflika", a commenté M. Blatter lors de la remise de cette distinction.

La visite du Président Blatter dans le pays, qui fête cette année le 50ème anniversaire de son indépendance, se poursuivra ce mardi 1er mai 2012.

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Message par rachid_as Mer 2 Mai - 12:13

Al Shabab conquiert le trône saoudien

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Ces cinq dernières années, les pronostics quant au futur champion saoudien allaient soit vers Al Hilal, qui compte déjà 13 couronnes à son actif, soit vers Al Ittihad, huit fois champion. Cette situation n'a pourtant pas empêché Al Shabab de revenir sur le devant de la scène à l'issue de la saison 2011/12.

Malgré une compétition particulièrement âpre, l'équipe de Riyad est restée invaincue tout au long de la saison. Les Lions ont enchanté au passage tous les Saoudiens et les amoureux de ce championnat, considéré comme l'un des plus relevé du monde arabe.

Al Shabab a déjà été couronné champion d'Arabie Saoudite à cinq reprises. Toutefois, entre son accession à l'élite en 1976 et son premier titre de champion, 15 années se sont écoulées. Les succès se sont ensuite enchainés et Al Shabab est devenu la première formation saoudienne à remporter le titre trois ans de suite entre 1991 et 1993. Les Lions ont remis la main sur le championnat en 2004 et en 2006. Le succès de 2012 ne souffre aucune contestation puisque les Lions n'ont pas essuyé la moindre défaite en 26 matches. Mieux, Ils ont bouclé leur parcours de la plus belle des manières, en fêtant leur titre sur le terrain de leur rival Al Ahli, à Djeddah.

Le style de jeu latin porté par des entraîneurs du Brésil, d'Argentine et du Portugal. a été maintenu par Michel Preud'homme, légendaire gardien de la Belgique. Ce dernier avait déjà fait ses preuves en remportant le championnat de Belgique avec le Standard Liège, la Coupe de Belgique avec Gent, ainsi que la Coupe et la Supercoupe des Pays-Bas avec Twente.

A Riyad, l'ancien portier a bénéficié d'un soutien total de la part des dirigeants. Il s'est attaché à faire progresser l'équipe, qui est devenue plus efficace offensivement et plus solide défensivement. Réputé pour être un vivier de talents nationaux, le club s'est renforcé offensivement en recrutant notamment le capitaine de l'Ouzbékistan, Server Djeparov, meilleur joueur asiatique la saison passée, et le Brésilien Fernando pour l'épauler en milieu de terrain. La puissance de frappe offensive a encore été augmentée avec les arrivées du Guinéen Ibrahima Yattara, puis du Brésilien Wendel pendant le marché hivernal. Le technicien belge a également conservé l'infatigable Marcelo Tavares, plaque tournante de la défense.

Rester au sommet
Résultat, Preud'homme a mis en place une formation capable de faire le pressing et de mener des attaques fulgurantes, ce qui a permis aux Lions de terminer la saison avec 19 victoires et sept nuls, et de battre le record de points du club, 64, soit le même nombre qu'Al Hilal lors de son titre la saison passée.

Dans ce collectif bien huilé, Nasser Al Shamrani a joué un rôle très important dans la conquête du titre en marquant à 21 reprises cette saison, terminant en première position du classement des buteurs, à égalité avec Simoes (Al Ahli). Il s'adjuge cette récompense pour la deuxième fois de suite, la quatrième au cours des cinq dernières saisons.

Le Tigre Brun a notamment inscrit un triplé décisif lors de l'avant-dernière journée face à Al Ansar, pour permettre aux Lions de conserver leur fauteuil de leader. Il s'est ensuite distingué à Djeddah lors du dernier match en marquant le but qui a ouvert à son club la voie du titre. "Mes coéquipiers ont grandement contribué à mes performances, qui sont avant tout un service rendu à l'équipe", estime modestement l'attaquant. "J'espère rester encore longtemps meilleur buteur du championnat".

Car le plus difficile n'est pas d'arriver au somment, mais d'y rester. C'est le nouvel objectif que devront se fixer les Lions la saison prochaine.

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Message par rachid_as Jeu 3 Mai - 12:12

Al-Wasl - Maradona parti pour rester

International -News - Page 25 1608459_medium

La légende du football argentin Diego Maradona s'est engagé à honorer son contrat d'entraîneur du club Al-Wasl de Dubaï qui expire à la fin de la saison prochaine, a annoncé jeudi le club dans un communiqué.

Maradona, qui a récemment menacé de quitter le club à moins de pouvoir recruter de nouveaux joueurs, a reconnu, selon le communiqué, que "cet éclat n'était pas dans l'intérêt du club".

Le 25 avril, devant la presse, Maradona avait exigé de nouveaux recrutements pour son club qui n'a remporté aucun titre depuis son arrivée à l'été 2011.

"J'ai reçu récemment la promesse des dirigeants d'Al-Wasl de renforcer le club par de nouveaux joueurs de qualité. Cette promesse doit être tenue, sinon je m'en vais et je rentrerai dans mon pays, l'Argentine", avait-il déclaré.

"J'ai un contrat qui court jusqu'à la saison prochaine et je respecte mon contrat. Mais si la direction ne répond pas à mes demandes, je serai obligé de m'en aller", avait-il ajouté.

Il avait signé à Al-Wasl en juin 2011, onze mois après avoir été démis de ses fonctions de sélectionneur de l'Argentine, sévèrement battue (4-0) par l'Allemagne en quart de finale du Mondial-2010.

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Message par rachid_as Jeu 3 Mai - 21:08

Portugal : Bento prolonge jusqu'en 2014

International -News - Page 25 1542410_medium

Le sélectionneur de l'équipe du Portugal, Paulo Bento, a prolongé son contrat jusqu'en 2014, a annoncé jeudi la Fédération portugaise de football (FPF).

La FPF "informe avoir prolongé son contrat avec le sélectionneur national et l'ensemble de l'équipe technique de la sélection jusqu'en juillet 2014", a-t-elle précisé dans un communiqué sur son site internet.

Le président de la Fédération, Fernando Gomes, et Paulo Bento "aborderont cette question lors d'une conférence de presse" vendredi à 11H30 GMT au siège de la Fédération à Lisbonne.

Bento avait été nommé à la tête de la "Selecçao" en septembre 2010, en remplacement de Carlos Queiroz, limogé à la suite de plusieurs procédures disciplinaires et des mauvais résultats de l'équipe.

Ancien milieu défensif du Sporting Portugal et du Benfica notamment, Bento a également joué en sélection nationale. Il été sélectionné à 35 reprises et a participé à l'Euro-2000 et au Mondial-2002. Il était devenu entraîneur du Sporting Portugal en octobre 2005, puis sélectionneur national en 2010.

Objectif quarts de finale
Après un début de campagne difficile, Bento était parvenu à qualifier son équipe pour l'Euro-2012.

Versés dans le "groupe de la mort" de l'Euro-2012, Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers affronteront l'Allemagne puis le Danemark, les 9 et 13 juin à Lviv (Ukraine), et enfin les Pays-Bas le 17 à Kharkiv (Ukraine).

Bento doit annoncer le 14 mai prochain la liste des 23 joueurs retenus pour la compétition internationale qui se jouera du 8 juin au 1er juillet en Pologne et en Ukraine.

La sélection lusitanienne partira pour son camp de base à Opalenica (ouest de la Pologne), le 4 juin, après un stage de préparation à Obidos, dans le centre du Portugal.

Le Portugal vise au moins les quarts de finale de l'Euro, a affirmé mercredi l'entraîneur portugais lors d'une rencontre avec les journalistes étrangers basés à Lisbonne.

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Message par rachid_as Ven 4 Mai - 9:40

Paraguay : Fernandez règle son pas sur celui de son père

International -News - Page 25 1454719_FULL-LND

Roberto Junior Fernandez raconte à FIFA.com l’anecdote le ton enjoué, comme si la scène s’était déroulée la veille. "J’avais 16 ans et je venais de terminer mon lycée. Un soir ma mère m’a pris à part et m’a demandé si je voulais aller à l’université ou devenir professionnel. Je n’ai pas hésité car je savais ce que je voulais. Elle était inquiète, la vie de footballeur, elle sait ce que c’est et les sacrifices familiaux que cela implique." Huit ans plus tard, le gardien paraguayen ne regrette pas son choix, sa génitrice non plus. Son père encore moins...

Héros de toute une nation à la Coupe du Monde de la FIFA, Mexique 1986, Roberto Fernandez a pourtant connu le meilleur moment de sa vie un peu moins de deux ans plus tard, le 29 mars 1988, lorsque dans la capitale Asuncion, Junior voit le jour. Huit printemps passent avant que le rejeton se prenne d’amour pour le ballon rond, "sans que mon père ne me force", assure le portier du FC Utrecht. "J’ai même joué attaquant quand j’ai débuté le football. J’aimais marquer, mais un jour j’ai dû aller dans les cages et j’ai tellement adoré que je ne les ai jamais quittées", nous confie Roberto Junior.

Le poids des comparaisons
Prêté par le Racing Club de Avellaneda à Utrecht en août 2011, le gardien remplaçant de l’Albirroja à la Copa América 2011 a déjà réalisé une partie de son rêve en évoluant sur le Vieux Continent. Avec 14 matches en Eredivisie il espère avoir convaincu quelques clubs européens de lui éviter un retour en Argentine. "J’ai toujours voulu jouer en Europe et c’est parce que le championnat argentin est un meilleur tremplin que j’ai rejoint Estudiantes", explique-t-il. Et aussi pour s’enlever un peu de pression ? "Oui, car c’est vrai qu’au Paraguay les comparaisons avec mon père sont parfois difficiles à assumer", confirme El Gatito, qui a commencé sa carrière là où El Gato l’avait terminée dix ans auparavant.

C’est sous le maillot du Cerro Porteno que Junior remporte le seul titre de sa jeune carrière. Lauréat du championnat d’ouverture du Paraguay, il décide alors de quitter le cocon. L’ombre du chat devient trop encombrante, même pour un jeune homme habitué à la relation particulière qu’il noue avec son père. "Quand j’étais petit, j’avais tout le temps des amis qui venaient à la maison pour être avec lui et lui parler. Quand on se baladait en public, les gens l’arrêtaient tout le temps, c’était difficile de faire des choses ensemble. Il était toujours sollicité. Mais j’ai accepté et j’ai toujours eu de bons rapports avec lui", avoue l’ancien international U-20.

Des fondations solides
D’ailleurs, lorsque Junior est privé de match par Utrecht, incapable de lui offrir un contrat et préférant faire jouer le vétéran Rob van Dijk, Roberto Senior est aux Pays-Bas avec le fiston pour le soutenir. "Il m’a toujours aidé, que ce soit avec des conseils ou des critiques. Il vient aux entraînements et aux matches. Le football, c’est le socle de notre relation." Pour que les fondations se solidifient encore plus, le fils ambitionne de s’imposer en Europe, où sa taille (1m91) et son jeu sont des atouts. "Mon style convient mieux ici. On joue plus balle au pied et la relance est très importante. En Amérique du Sud, il n’y a jamais de passe en arrière et très peu de jeu au pied. La relance consiste à de longs ballons devant, c’est un autre football."

Sans savoir où il évoluera en juillet prochain, Roberto espère être avec l’équipe nationale pour les prochains matches des Guarani pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014. Appelé pour la grand-messe continentale en Argentine l’année dernière, il suscite l’attention du sélectionneur Francisco Arce. "Il me suit et on se parle. Avant que je sois sur le banc à Utrecht, il m’avait dit qu’il voulait me prendre pour les rencontres de juin. J’espère qu’il n’a pas changé d’avis !", plaisante-t-il. "La Copa América a été une des meilleures expériences de ma carrière. A chaque match et chaque entraînement, j’ai tellement appris."

Apprendre, Roberto Fernandez Junior sait faire. Il le fait depuis qu’il a huit ans, depuis que les empreintes des pattes du Gato précèdent les siennes.

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Message par rachid_as Lun 7 Mai - 10:01

Lineker : "L'Angleterre doit faire profil bas"

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Membre d’un cercle très fermé de joueurs ayant inscrit plus de dix buts en Coupe du Monde de la FIFA, l’Anglais Gary Lineker est une référence internationale, comme en attestent également ses titres de meilleur réalisateur de Mexique 1986 et de deuxième artilleur de l’histoire de son pays.

Jamais averti ni exclu en 16 années de carrière, l’ancien attaquant anglais a inscrit 48 buts avec le maillot frappé des Trois Lions, un classement où il est devancé par Sir Bobby Charlton (49 buts). En club, il a marqué environ 300 fois, notamment pour le FC Barcelone, Everton et Tottenham Hotspur.

Devenu un présentateur télé très respecté, Lineker est idéalement placé pour apprécier le jeu pratiqué en Angleterre et ailleurs. FIFA.com s’est entretenu avec cet homme âgé de 51 ans pour évoquer les chances de l’Angleterre en Pologne et en Ukraine, les performances de l’Espagne et la qualité de la Premier League.


M. Lineker, quelles sont les chances de l’Angleterre à l’UEFA EURO 2012 ?
Je ne pense pas que nos attentes soient trop élevées en ce moment. On a souvent tendance à se voir plus beaux qu’on ne l’est vraiment, mais cette fois, je crois que ce n'est pas le cas. Nous avons eu une génération de joueurs très doués qui s’approche de la retraite et nous avons maintenant toute une génération de jeunes très prometteurs, mais entre les deux, à l’exception de Wayne Rooney, il n'y a pas beaucoup de joueurs de classe internationale. Ça va être difficile. Mais si nous abordons la compétition avec des attentes plus modestes et un jeu prudent, si nous arrivons à mettre en place une défense solide soutenue par deux bons récupérateurs comme contre l’Espagne, et si nous nous plaçons en outsiders, on ne sait jamais... On n’a pas grand-monde devant et on sera privés de Rooney pour les deux premiers matches, mais si on se regroupe bien et qu’on joue en contre, on peut faire quelque chose.

L’Angleterre gagne-t-elle à faire profil bas ?
Je pense que ça peut nous enlever un peu de pression. Le plus important, c’est d’être au point sur le plan tactique. Si on propose un jeu trop ouvert, on se fera manger. Les équipes sont intelligentes et très techniques. Or, nous sommes beaucoup moins efficaces sur le plan technique que plusieurs nations, donc il faudra faire preuve d’astuce pour avoir une chance.

Qui voyez-vous aller au bout ?
C’est dur de ne pas dire l’Espagne, qui est sûre de son football et qui aura 70 % de possession lors de tous ses matches. Je n’ai jamais vu une équipe jouer comme ça. Ils ont créé un nouveau style de jeu qui a fait avancer le football. Aujourd’hui, on commence à voir des équipes qui essaient de les copier, pas seulement lorsqu’ils ont la balle, mais aussi quand ils ne l’ont pas. Le rythme qu’ils imposent et la réduction des espaces sont très intéressants. Je trouve que l’Espagne a fait progresser le football et qu’elle pratique un jeu merveilleux. On essaie de les copier et c’est très bien. Si ce style se généralise et qu’on revient au beau jeu, c'est super. Lors de la dernière Coupe du Monde, on craignait un jeu négatif et très verrouillé, et on a vu une équipe qui aime jouer dans la moitié de terrain adverse, qui essaie de conserver le ballon et qui prend plaisir à jouer et à montrer ce qu’elle sait faire. C’est merveilleux. Au-delà de l’Espagne, l’Allemagne revient très bien grâce à plusieurs bons joueurs. Et puis je pense aussi aux Pays-Bas, voire à la France.

Que pensez-vous de la saison de Premier League ?
Sur le plan émotionnel, c’est l’une des meilleures saisons. Sur le plan de la qualité, il y a eu sans doute de meilleures années, mais il s’est passé beaucoup de choses, du retour au premier plan de Paul Scholes au miracle de Fabrice Muamba, en passant par plusieurs scores hallucinants. On a vécu des histoires extraordinaires et on va avoir droit au final le plus haletant qui soit après le meilleur match de toute de l’histoire de la Premier League. C’est aussi très serré en bas, donc on a vécu une saison trépidante.

Pensez-vous que le niveau de la Premier League ait baissé au cours des dernières années ?
Nos résultats sur la scène européenne prouvent que nous sommes moins forts qu’avant. Chelsea est une exception, même s'il peut aller au bout. Regardez l’Espagne, qui a cinq équipes en demi-finales des deux compétitions européennes. Nous, nous en avons une et elle a affreusement souffert pour en arriver là. Quant à nos deux clubs de Manchester, ils ont été éliminés de l’UEFA Europa League. Cela tend à prouver que nous sommes moins forts qu’avant, ce qui me semble vrai. Mais tout cela obéit à des cycles.

Est-ce que la perception des coupes a changé dans le football actuel ?
Il faut toujours juger un club à l’aune de son classement en championnat. C’est ça le plus pertinent, car les coupes, c’est parfois une loterie. Regardez Liverpool, par exemple. Ce club a une histoire très riche qui ne s’arrête pas à ses performances en coupe. Cette année, ils ont raté leur saison, mais ils se sont débrouillés pour arracher un titre. Cependant, ça fait longtemps que Liverpool n’a pas brillé en championnat. Quand Kenny Dalglish a été nommé entraîneur, ils étaient loin derrière, mais ils sont encore très loin de se battre pour le titre. Il faut prendre le temps de construire une équipe et il faut le soutien des supporters. Le football est un jeu capricieux. Tout le monde voulait Kenny, mais les résultats ne suivent pas et maintenant on réclame son départ. Quels sont les deux clubs les plus réguliers au sommet au cours des 15 dernières années ? Manchester United et Arsenal. Pourquoi ? Parce qu’ils ont su faire confiance à deux bons entraîneurs tout au long de cette période.

Votre ancienne équipe, Tottenham Hotspur, n’en finit plus de se remettre des rumeurs de nomination de Harry Redknapp, son entraîneur, à la tête de l’Angleterre. Pouvez-vous nous expliquer cette baisse de forme ?
Je ne crois pas trop aux coïncidences mais l’équipe joue effectivement moins bien depuis qu'il est pressenti pour l'équipe nationale. J'ai joué avec des entraîneurs qui devaient partir, par exemple avec Terry Venables juste avant qu’il ne prenne en main l’Angleterre. J’ai aussi joué avec Bobby Robson en 1990, alors que tout le monde savait qu’il allait partir, et ça ne nous avait rien fait. Je pense juste qu’ils ont eu de mauvais résultats qui ont influé sur la confiance. Pour moi, ça ne va pas plus loin.

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Message par rachid_as Mar 8 Mai - 14:13

Irak : Abbas veut compléter son tableau de chasse

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Le football irakien a engrangé les succès ces dernières années avec la victoire des Lions de Mésopotamie en Coupe d'Asie des Nations de l'AFC 2007 et la participation à la Coupe des Confédérations de la FIFA 2009. Plus récemment, la sélection irakienne est parvenue jusqu'au quatrième tour des qualifications de la zone Asie pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.

Le défenseur Basem Abbas a joué un rôle important dans ce glorieux parcours, participant à la totalité des matches de l'Irak en Coupe d'Asie des Nations de l'AFC 2007 ainsi qu'aux trois matches de la Coupe des Confédérations de la FIFA, Afrique du Sud 2009, face à la Nouvelle-Zélande, à l'Espagne et à l'Afrique du Sud.

Après avoir connu plusieurs clubs en Irak, en Iran, au Qatar et en Turquie, ce défenseur solide est revenu dans son pays pour porter le maillot du club de la capitale. Actuellement, il est en préparation avec la sélection nationale pour le quatrième et dernier tour des qualifications de la zone Asie pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.

FIFA.com s'est entretenu avec le défenseur de 29 ans. Il est revenu sur ses succès ainsi que sur les chances de qualification de son pays pour l'épreuve reine.


Basem Abbas, la génération actuelle est souvent décrite comme une génération dorée pour le football irakien. Pensez-vous que vous parviendrez à vous qualifier pour la Coupe du Monde de la FIFA™ ?
Toutes les équipes peuvent se qualifier. Il sera difficile de trouver une génération aussi forte que celle-ci en Irak avant longtemps. De plus, Zico a incorporé des jeunes joueurs à la sélection et je pense que la combinaison entre l'expérience et la jeunesse devrait donner une formation adéquate. J'espère que ces jeunes porteront le flambeau après nous, d'autant que l'effectif sera largement renouvelé à la suite ces qualifications.

Quelle est la philosophie du sélectionneur Zico ?
Zico a beaucoup apporté à la sélection. Les entraîneurs brésiliens comprennent les joueurs irakiens et l'expérience a prouvé qu'il était proche de nous. Nous avons remporté la Coupe d'Asie avec le sélectionneur brésilien Jorvan Vieira, qui nous comprenait parfaitement. Zico est un fin psychologue et il s'est vite adapté aux joueurs irakiens. Nous avons parlé de beaucoup de choses avec lui. Personnellement, j'ai beaucoup aimé ce qu'il nous a dit quand il a pris ses fonctions : "Je vais essayer de vous épargner les choses que je n'aimais pas quand j'étais joueur et d'appliquer les choses qui vous seront utiles". Cela démontre son professionnalisme. Zico est tout simplement l'un des meilleurs entraîneurs qu'ait connus la sélection irakienne.

Par le passé, vous avez déjà rencontré l'Australie, Oman et la Jordanie, vos adversaires dans les qualifications pour Brésil 2014. Lequel de ces adversaires est le plus coriace ?
Il s'agit de trois équipes de haut niveau. L'équipe japonaise est la seule contre laquelle je n'ai jamais joué, mais Zico l'a entraînée et il pourra ainsi nous donner suffisamment d'informations. En ce qui concerne Oman, la Jordanie et l'Australie, nous les connaissons sur le bout des doigts. Le premier match contre la Jordanie est une confrontation entre entraîneurs puisque Adnan Ahmed et Zico connaissent très bien les atouts et faiblesses des deux formations. Ce premier match et le deuxième contre Oman sont fondamentaux pour la qualification, d'autant qu'ils s'annoncent plus faciles que les deux prochains matches face à l'Australie et au Japon. Nous devons absolument prendre les six points qui sont en jeu.

Vous avez joué au Liban, en Iran, en Turquie, au Qatar et vous voilà de retour en Irak. Quelle a été votre plus belle expérience professionnelle ?
Jouer en Turquie m'a laissé un très bon souvenir. Il n'est pas facile d'évoluer dans ce championnat, qui fait partie des meilleurs d'Europe. J'y suis resté deux saisons, qui resteront parmi les plus belles de ma carrière. Je souhaitais tenter ma chance dans un championnat encore plus relevé, mais j'ai dû rentrer en Irak pour raisons familiales. J'espère retrouver très prochainement un championnat professionnel. J'espère montrer de belles choses en qualifications pour la Coupe du Monde afin d'attirer l'attention des clubs européens.

Vous avez participé avec l'IRak à quasiment toutes les compétitions : la Coupe d'Asie des Nations de l'AFC, le Tournoi Olympique de Football MAsculin et la Coupe des Confédérations de la FIFA. La Coupe du Monde de la FIFA™ manque toujours à votre tableau de chasse...
Les joueurs de la sélection ont beaucoup parlé de cela. Nous avons longtemps joué ensemble en équipe de jeunes et en équipe A. Nous avons remporté le Championnat d'Asie Juniors, nous avons participé aux Jeux Olympiques en 2004, où nous avons terminé quatrièmes. Avec l'équipe A, nous avons remporté le Championnat d'Asie de l'Ouest et la Coupe d'Asie en 2007, sans oublier notre participation à la Coupe des Confédérations. Tous ces rêves se sont réalisés et il ne nous manque plus qu'une participation à l'épreuve reine. La génération dorée actuelle est plus que jamais déterminée à obtenir son sésame. Au stage, la détermination et la concentration sont à leur maximum. Si Dieu le veut et grâce aux prières de tous les Irakiens, nous atteindrons notre but.

Vous portez le maillot de la sélection depuis 11 ans. Cette expérience est-elle importante pour le dernier tour des qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ ?
Il faut arriver à faire face à la pression des grands rendez-vous. Pour les jeunes joueurs, il n'est pas facile de participer à de tels matches décisifs, en particulier face à des adversaires solides et avec une grosse pression psychologique, médiatique et populaire. La présence de joueurs expérimentés dans la sélection irakienne jouera un rôle important dans notre parcours et j'espère que nous serons de la partie au Brésil.

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Message par rachid_as Dim 13 Mai - 11:31

Océanie : Auckland conserve sa couronne

International -News - Page 25 1630078_FULL-LND

Auckland City a été couronné champions d'Océanie pour la quatrième fois de son histoire, grâce à une courte victoire 1:0 contre les Tahitiens de l'AS Tefana, sur un score cumulé de 3:1.

Le club Néo-Zélandais a géré son avantage acquis au match aller, un succès 2:1 à domicile il y a 15 jours, et s'est mis à l'abri avec un but de l'Espagnol Manel Exposito juste avant la pause.

Cependant, les visiteurs du Stade Louis Ganivet à Papeete ont dû endurer une seconde période tendue après l'expulsion d'Alex Feneridis à la 69ème minute qui a galvanisé des Tahitiens jetant toutes leurs forces dans la bataille.

"Je suis désolé pour Tefana qui a très bien joué sur ces deux matches", a déclaré l'entraîneur d'Auckland, Ramon Tribulietx. "Ils étaient très solide défensivement et difficile à jouer", a commenté le technicien.

Ce résultat permettra à Auckland City de représenter l'Océanie pour la seconde fois consécutive à la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Japon 2012™.

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Message par rachid_as Lun 14 Mai - 9:57

Saha : "J’ai 33 ans mais je suis encore un enfant"

International -News - Page 25 1290364_medium

"Du quartier aux étoiles", - le titre de sa biographie qui décrit parfaitement sa trajectoire - Louis Saha a accumulé les retours et les sursauts en s’appuyant sur un seul trait de caractère : l’envie. Fil directeur d’une carrière marquée par d’incessants retours de blessure, cette envie a guidé l’attaquant français quand il s’est agi de retrouver la Ligue des champions de l’UEFA avec Tottenham. Arrivé d’Everton pour six mois en janvier dernier, après des passages toujours convaincants, mais souvent gâchés par des blessures à Newcastle, Fulham et Manchester United, P’tit Louis voulait relever un nouveau défi.

Quatre mois après son arrivée à White Harte Lane, l’international de 33 ans attend l’avenir avec sérénité et enthousiasme. Rappelé par Laurent Blanc en février dernier pour le match amical face à l’Allemagne, Saha, le titi parisien adopté par l’Angleterre, ne sera pas de l’UEFA EURO 2012. "Etre de l’aventure et tenter d’aller chercher un immense titre serait un honneur", confiait-il pourtant à FIFA.com deux jours avant de connaître les choix du sélectionneur.

Mais Saha s’en relèvera. Comme toujours. C’est un joueur confiant et un homme heureux avec qui nous nous sommes entretenus.


Louis, être en fin de contrat est une situation parfois compliquée à vivre pour un footballeur. Est-ce un souci pour vous ?
Pas du tout. Quand j’ai signé, je connaissais la situation. Ce n’est pas un problème pour moi, je suis heureux dans ma vie en ce moment. L’important, c’est d’avoir tout donné pendant six mois pour ensuite pouvoir m’asseoir tranquillement et réfléchir à mon futur. J’ai plusieurs options possibles. Je suis confiant sur mes chances de signer un nouveau contrat et continuer ma carrière au plus haut niveau. Mon désir d’accomplissement et de victoires est toujours là, quelles que soient les épreuves traversées et l’âge. J’aime la compétition et ça ne changera pas.

Quelques jours après votre signature avec les Spurs, vous avez marqué un doublé contre Newcastle. Cette performance est un peu à l’image de votre carrière : vous avez toujours su rebondir et briller quand on ne vous attendait plus. Avez-vous un secret pour être aussi solide mentalement ?
Je suis compétitif de nature ! Donc dans la vie ou sur le terrain, quand un challenge se présente à moi, je donne le meilleur de moi-même pour le relever. J’ai connu plusieurs blessures mais je n’ai jamais douté de mes capacités à revenir. J’ai travaillé dur et je crois en moi, c’est important.

Avez-vous trouvé ce que vous attendiez à Tottenham ?
Je suis arrivé dans un club qui depuis deux ans a gagné le respect de tous les autres grands clubs en Premier League. Tottenham a connu une progression assez rapide, il joue dans la cour des grands, en Ligue des champions, et c’est une juste récompense. Pour moi, faire partie de ce processus de reconnaissance et goûter encore au plus haut niveau en Angleterre, c’est un immense bonheur.

Parlons des Bleus. Quelle équipe de France avez-vous retrouvée quelle en février 2012, un an et demi après votre dernière sélection en septembre 2010 ?
Contre la Biélorussie, l’équipe nationale sortait de la Coupe du Monde et était en plein processus de reconstruction. Tout se remettait en place et le groupe n’avait pas encore emmagasiné la confiance qu’il a maintenant. Le rassemblement de février avant l’Allemagne n’a duré que trois jours mais même sur une période aussi courte, je peux dire que j’ai retrouvé une équipe sereine, confiante et pétrie de qualités. On a montré ces atouts sur le terrain face à une des meilleures équipes du monde. Contre le Brésil et l’Angleterre, les Bleus ont montré qu’ils avaient le potentiel pour être de cet Euro et y prétendre à quelque chose. Nous en avons les moyens.

Avez-vous le sentiment que la concurrence a rarement été aussi forte en Europe et que cet Euro sera particulièrement relevé ?
Il y avait trois équipes européennes en demi-finales de la Coupe du Monde 2010, donc oui, cela montre la qualité des sélections du continent. Cette compétition sera très, très relevée. Chaque Euro est difficile, à la base. Je suis bien placé pour le savoir. En 2004 nous avions une très belle équipe et on a été éliminé par la Grèce en quart de finale. Le football n’est pas une science exacte et je pense vraiment que chaque équipe sur la ligne de départ a sa chance. L’équipe de France peut y croire. En tout cas moi, j’y crois.

Votre biographie "Du quartier aux étoiles" bénéficie de bonnes critiques depuis sa sortie. Prenez-vous autant de plaisir à faire la promotion de votre livre qu’à l’avoir écrit ?
J’ai pris énormément de plaisir à écrire ce livre en effet, et voir, lire ou entendre autant de retours positifs est un sentiment assez fantastique. Les critiques dans la presse sont bonnes, comme celles du Sunday Times par exemple et c’est une fierté autant qu’un honneur. Mêmes les gens qui me connaissent ont appris des choses différentes, ceux qui ne me connaissaient pas ont découvert une personne et pas seulement un joueur de football. La promotion a pu être un peu difficile, entre les trajets et les sollicitations diverses. Mais cela permet de ramener plus d’argent dans les caisses d’associations caritatives et humanitaires qui le méritent. C’était aussi l’ambition de ce livre, en plus d’apporter une autre perspective sur le football et ma vie.

Quels messages avez-vous voulu faire passer avec ce livre ?
Je parle de beaucoup de sujets, j’espère que le lecteur peut s’immiscer dans le monde du football et apporter une autre image que celle véhiculée par les médias. J’ai voulu apporter un autre point de vue, qui permettra peut-être au public de se faire une opinion différente. C’était également primordial pour moi de m’adresser aux jeunes et de les aider. Le football a changé, il n’était pas pareil il y a dix ou 15 ans et avec ce livre je veux leur apporter les outils pour réaliser leurs rêves.

Ecrire votre biographie vous a contraint à vous replonger sur votre carrière. Après cette introspection, quel est le bilan ?
J’ai 33 ans mais je suis encore un enfant ! Comme je l’ai dit, le livre je l’ai écrit pour aider les gamins à conserver leur innocence. J’aime le foot pour ce qu’il est, j’aime le jeu. Evidemment l’argent a été une belle opportunité en plus de faire ce que j’aime le plus. Mais ça ne m’a pas changé, je suis le même homme. C’est ce que j’essaye de faire comprendre aux gens avec le livre. Je suis compétitif et le resterai tout le temps. Les choses, j’aime les faire, pas les regarder en spectateur. Et ça sera toujours le cas, ça ne me quittera jamais.

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Message par rachid_as Mar 15 Mai - 14:06

Belgique : Wilmots succède provisoirement à Leekens

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Le Belge Marc Wilmots va succéder provisoirement à son compatriote Georges Leekens, démissionnaire, à la tête de l'équipe de Belgique, qu'il dirigera lors des deux prochains matches avant la désignation d'un nouveau sélectionneur, a annoncé la Fédération belge mardi.

"Marc Wilmots dirigera l'équipe lors des matches amicaux face au Monténégro (25 mai, ndlr) et en Angleterre (2 juin)", a expliqué le directeur technique Philippe Collin lors d'une conférence de presse, deux jours après la démission de Leekens. Ce dernier a signé dimanche un contrat de trois ans avec le FC Bruges.

Plusieurs médias belges affirmaient dans le même temps que le nouveau sélectionneur devrait être Eric Gerets, actuellement en poste au Maroc.

M. Collin a déclaré être en contact "avec de nombreux candidats pour prendre en charge l'équipe lors des qualifications pour le Mondial-2014".

"Une décision tombera le plus vite possible. De préférence, ce sera un entraîneur belge", a poursuivi Collin qui n'a pas souhaité confirmer l'annonce de l'arrivée imminente d'Eric Gerets, faite par certains médias locaux (SudPresse, VRT).

Sous contrat avec le Maroc jusqu'en 2014, l'ancien entraîneur de Marseille avait déclaré lundi "ne pas être opposé" à prendre la direction sportive des "Diables rouges", tout en rappelant ses obligations contractuelles vis-à-vis de la fédération marocaine.

L'échec du Maroc lors de la dernière Coupe d'Afrique des nations (élimination dès la phase de poules) a placé l'entraîneur belge sur la sellette.

"Le Maroc va affronter la Gambie et la Côte d'Ivoire le 2 et le 9 juin en éliminatoires du Mondial-2014. Qui sait comment les choses vont tourner pour moi si jamais cela devait mal se passer", avait expliqué Gerets au quotidien Belang van Limburg paru lundi.

"Je suis Belge, et donc certainement pas insensible au sort de notre équipe", avait-il ajouté.

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Message par rachid_as Mer 16 Mai - 21:18

Lippi au Guangzhou Evergrande

International -News - Page 25 1257016_medium

Marcello Lippi, champion du monde à la tête de l'Italie en 2006, sera le nouvel entraîneur du Guangzhou Evergrande, l'équipe la plus riche du championnat de Chine, a annoncé mercredi la presse italienne.

Lippi aurait signé pour 10 millions d'euros par an, selon la "Gazzetta dello sport".

Guangzhou, champion en titre et en tête après dix journées cette saison, a choisi Lippi pour remplacer le Sud-Coréen Lee Yang-soo.

Il devrait disputer son premier match sur le banc dimanche contre le dernier du classement, Qingdao Jonoon.

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Message par rachid_as Jeu 17 Mai - 20:08

Marcello Lippi et le nouvel eldorado chinois

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Après le Français Nicolas Anelka, l'ambitieux Championnat de Chine vient d'attirer une autre personnalité éminente de la planète football: Marcello Lippi, sélectionneur de l'Italie championne du monde en 2006 et nouvel entraîneur de Guangzhou Evergrande, un club de Canton.

"Le contrat est d'une durée de deux ans et demi", a indiqué le club dans un communiqué jeudi matin pour annoncer l'arrivée de l'Italien, âgé de 64 ans, qui succède au Sud-Coréen Lee Yang-Soo. Ce dernier a été écarté alors que l'équipe est en tête de la Super League chinoise cette saison après dix journées.

"J'ai accepté la proposition de Guangzhou avec beaucoup d'émotion et de plaisir, a dit Lippi lors de sa conférence de presse de présentation. Dès le début (des discussions), le club m'a fait comprendre tout l'enthousiasme et la détermination qu'il y avait pour créer une grande équipe en mesure de gagner le championnat et bien figurer en Ligue des champions asiatique, et je suis venu là pour ça".

"J'ai vu plusieurs matches de Guangzhou en championnat et en coupe, je me souviens des prestations des joueurs, et bientôt je me souviendrai de leur nom!", a ajouté le technicien qui compte "amener le style de jeu italien en Chine".

Interrogé sur les conditions financières, Lippi a botté en touche: "Je n'aime pas parler d'argent". L'entraîneur, qui vient avec son staff, aurait signé pour 10 millions d'euros par saison, selon la presse italienne.

Lippi, sans banc depuis 2010, a toujours répété qu'il voulait entraîner encore. Selon les médias italiens, il avait été approché par l'Ukraine pour en devenir le sélectionneur pour l'Euro-2012 à domicile, comme par le Mexique et l'Arabie Saoudite, ainsi que par un club émirati, mais sans succès.

Barrios attendu
C'est que le club cantonais nourrit de grandes ambitions: le but est d'en faire "d'ici à cinq ans le Chelsea d'Asie", comme le répète son président Xu Jiayin, un financier de 31 ans ayant fait fortune dans les opérations immobilières. Le nom du club, Evergrande, est d'ailleurs celui de son entreprise immobilière.

Le "Tigre du Sud", surnom du club, a déjà versé 26 millions d'euros pour recruter l'Argentin Dario Cuenca, élu meilleur joueur du championnat brésilien remporté avec Fluminense en 2010. Lippi pourra également compter sur l'attaquant serbe d'origine brésilienne Cleo (ex-Partizan Belgrade), le buteur paraguayen Lucas Barrios (27 ans), qui arrivera en juin en provenance du double champion d'Allemagne, Dortmund, et enfin l'idole des supporteurs, le Brésilien Muriqui, ancien attaquant de l'Atletico Mineiro.

Le Championnat chinois devient un nouvel eldorado: le recrutement de Nicolas Anelka (33 ans) en janvier avait donné le "la". L'attaquant français s'est engagé sous le maillot de Shanghai Shenhua pour un salaire hebdomadaire de 234.000 euros (soit plus du double de ce qu'il percevait à Chelsea), selon des médias chinois. Quelques semaines à peine après son arrivée, il est devenu entraîneur-joueur en remplacement de son compatriote Jean Tigana.

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Message par rachid_as Ven 18 Mai - 12:23

Brésil : Tite connaît tous les secrets

International -News - Page 25 1633249_medium

Avec ses quatre vainqueurs différents au cours des quatre dernières années, le Campeonato Brasileiro est un véritable défi pour les 20 entraîneurs concernés. Les rivalités sont nombreuses, les candidats au titre également, dans ce pays de taille continentale.

Pour essayer de comprendre les secrets et les points les plus importants de la préparation d'un club pour ce voyage long et semé d'embûches, FIFA.com a demandé l'aide d'un expert : Tite, l'entraîneur des Corinthians.

Le souvenir de 2011, l'importance des blessures :
"En 2011, notre élimination dès la phase préliminaire de la Libertadores a créé une situation intéressante en vue du Campeonato Brasileiro : cela nous a permis d'avoir une période de transition, tout au long du Campeonato Paulista, pour former une base. Ronaldo et Roberto Carlos sont partis et j'ai eu la chance de pouvoir utiliser le championnat d'État pauliste pour donner du temps de jeu à tout le monde et former une ossature. C'est bien de pouvoir faire tous les essais avant le Brasileirão, où chaque match est compliqué et ne vous laisse pas le temps d'expérimenter."

"L'année dernière, il s'est passé quelque chose de fondamental pour nous : au cours des 13 ou 14 premières journées, nous n'avons eu aucun blessé. C'est absolument essentiel pour pouvoir respecter votre plan général. Il est important aussi d'avoir l'idée la plus claire possible de ce que vous attendez de votre équipe, avec une marge de réorganisation. Il est crucial d'avoir une ligne de conduite et de s'y tenir. On voit beaucoup d'équipes se déstructurer au fil du championnat."

Planifier et s'adapter :
"Je parle de 'plan général', parce qu'il est évident que dans un championnat aussi long, vous ne pouvez pas avoir un plan détaillé. Il est impossible de prévoir au geste près, mais il est possible de planifier. En 2011, nous avions comme objectif de toujours rester parmi les six premiers. Dans les cinq ou dix dernières journées, on est à peu près sûr que le champion sera l'une des cinq ou six équipes de tête, à la différence du championnat d'Espagne, d'Angleterre ou d'Italie, où très vite, les équipes qui peuvent prétendre au titre s'installent en tête et n'en bougent plus."

"Dans le championnat du Brésil, il y a beaucoup d'équipes qui, à un moment ou un autre, se retrouvent en très bonne position pour être championnes. L'année dernière, dans le premier tiers du championnat, Palmeiras faisait partie des favoris. Cruzeiro était reconnu unanimement comme l'équipe qui pratiquait le meilleur football du championnat, mais en fin de parcours, il s'est retrouvé à lutter pour le maintien. Santos, à cause de la Coupe du Monde des Clubs, a perdu le rythme. Le championnat du Brésil est une compétition où les choses changent souvent. Il est fondamental d'avoir une certaine régularité."

La pression du champion :
"Cette année, il est clair que c'est différent pour nous, car nous sommes toujours en course en Libertadores et contrairement à l'année dernière, notre effectif n'a quasiment pas changé. Tout est beaucoup plus structuré : les joueurs savent ce qu'ils ont à faire et notre relation est clairement établie. C'est un groupe fort et lorsque quelque chose change, c'est en général pour le mieux. C'est justement ça qui me rend optimiste. Nous avons gagné en maturité, mais nous avons encore une belle marge de progrès."

"Ce n'est pas parce que nous avons gagné le dernier Brasileiro qu'il y a moins de pression sur nous. Au Brésil, ça ne marche pas comme ça. Ce qui se passe, c'est que je connais mieux mes joueurs, ce qui me permet de mieux travailler avec eux. Mais la pression existe toujours. Ce n'est pas simple de faire partie des grands clubs au Brésil car tous les ans, il y a entre 12 et 14 équipes à la lutte pour le titre, mais un seul champion. Quand vous faites partie de ces équipes, si vous n'êtes pas champion, votre saison est considérée comme ratée. La seule consolation est de réussir à accrocher la qualification pour la Libertadores. Tout cela fait peser un poids énorme sur l'équipe. La différence, c'est que ce poids est particulièrement visible aux Corinthians."

Le niveau général :
"L'équilibre est absolument fondamental, non seulement en raison du nombre d'équipes candidates au titre, mais aussi parce que chaque partie est potentiellement compliquée. Par exemple, à la fin de la saison dernière, nous avons été critiqués pendant toute la semaine qui a suivi notre défaite contre l'América-MG, qui était déjà pratiquement relégué. Le week-end suivant, nous avons battu Fluminense. C'est le genre de choses qui se passe très rarement dans les championnats européens. Ici, si vous n'êtes pas au mieux, vous perdez. Le niveau général a beaucoup progressé dans le football brésilien. Les préparateurs physiques, les entraîneurs, les infrastructures, tout a évolué. La conséquence, c'est que les écarts se sont réduits. Toutes les équipes peuvent gagner. Ce sont donc les détails qui font la différence."

S'adapter aux conditions :
"Goiás, aujourd'hui en Série B, est une équipe particulièrement difficile à jouer sur son terrain, car il fait très chaud là-bas, et le taux d'humidité est très bas. Je savais que la tactique de cette équipe était d'imposer un rythme très élevé, pour fatiguer l'adversaire. J'ai donc essayé d'inverser les rôles : nous avons appuyé sur l'accélérateur pendant toute la première période et à la pause, nous menions de deux buts. Ensuite, nous avons assuré le résultat. C'est un bon exemple du genre d'adaptation que vous êtes obligé de faire quand vous jouez dans un pays qui a la taille d'un continent."

Le discours de l'entraîneur :
"Qu'est-ce que j'ai dit aux joueurs aujourd'hui à l'entraînement ? 'Tout le monde a sa chance et c'est le moment d'en profiter'. Cette année, ce ne sera pas la même chose pour nous. Les joueurs ne pourront pas jouer tous les mercredis et tous les dimanches. Par conséquent, tout le monde devra être bien préparé car à partir de maintenant, nous allons avoir besoin de tout l'effectif. Ce que les supporters et même les joueurs ont parfois du mal à réaliser, c'est que trois points pris lors de la première journée valent autant que trois points lors du sprint final."

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Message par rachid_as Lun 21 Mai - 15:02

Donovan : "Il faut toujours viser plus haut"

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FIFA.com s'est entretenu avec Landon Donovan. Cette première partie de l'entretien en deux volets avec l'international américain porte sur la partie américaine de sa carrière. L'attaquant évoque le début difficile du Los Angeles Galaxy en MLS, la domination des équipes mexicaines dans la Ligue des champions de la CONCACAF et la nomination de Juergen Klinsmann à la tête des États-Unis. Il nous dit également pourquoi la Coupe du Monde de la FIFA™ lui tient tant à cœur.

Landon Donovan, l'effectif du Los Angeles Galaxy est riche dans le domaine offensif Cela traduit-il votre ambition de remporter un deuxième titre consécutif de champion des États-Unis ?
Cela est dû au fait que notre propriétaire ne cherche pas seulement à former une équipe qui gagne. Il veut aussi des joueurs qui produisent un football plaisant. Il ne faut pas oublier que contrairement à ce qui se passe dans la plupart des pays du monde, le football est un sport très jeune ici. Nous sommes toujours dans une phase de construction. C'est pourquoi nous devons absolument proposer un produit attirant, que les gens ont envie de consommer. Nous avons la chance d'avoir un propriétaire et un entraîneur qui partagent cette vision. Pour moi, en tant qu'attaquant, c'est formidable, car cela me donne l'opportunité de jouer aux côtés de footballeurs extrêmement talentueux.

Jusqu'à présent cette saison, les résultats ont été décevants en MLS et en Ligue des champions de la CONCACAF. Comment l'expliquez-vous ?
Ça n'a pas été facile. Je pense que nous avons largement redressé la barre. Le problème vient principalement du fait que Robbie Keane et moi-même avons manqué l'avant-saison. En début de championnat, nous n'avons pas mal joué, mais le niveau général est tellement serré en MLS que si vous n'êtes pas en pleine forme, n'importe qui peut vous battre. Ce n'est pas du tout la même chose qu'en Europe, où des équipes comme Manchester United ou Barcelone, même dans un mauvais jour, parviennent à gagner 2:0 ou 3:0. Ce qui s'est passé pour nous en début de saison, c'est que dans les mauvais jours, nous perdions toujours.

Monterrey a remporté la Ligue des champions de la CONCACAF, qui sourit habituellement aux clubs mexicains. Les clubs américains sont-ils encore loin ?
Non, pas du tout, nous sommes très proches en fait. Mais il y a des réalités qu'on ne peut pas ignorer. À l'exception de nous-mêmes, la plupart des clubs de MLS ont une masse salariale allant de trois à quatre millions de dollars. Au Mexique, les meilleures équipes tournent à 20 ou 30 millions de dollars. La règle générale du football contemporain, c'est que mieux les équipes paient leurs joueurs, plus elles gagnent. Nous progressons, et je pense que notre ligue est déterminée à dépenser encore plus d'argent, mais il ne faut pas oublier que tout cela est géré comme une entreprise. On ne peut pas faire n'importe quoi. Malgré l'écart financier entre le Mexique et les États-Unis, nous avons eu plusieurs équipes qui ont bien figuré sur la scène continentale. L'année dernière, le Real Salt Lake n'est pas passé loin contre Monterrey. Ils ont été à 45 minutes de la qualification pour la Coupe du Monde des Clubs. C'est une question de temps. Le plus important est de continuer à progresser et à ce niveau-là, nous sommes au point.

Parlons de votre sélection nationale. Quels sont les objectifs de Juergen Klinsmann à la tête des États-Unis ?
Sa philosophie est assez large. Il veut avant tout faire progresser l'équipe nationale. Pour ceux d'entre nous qui sont depuis longtemps dans le football, ici aux États-Unis, nous savons exactement de quoi il parle. Nous devons continuer les progrès. Il serait totalement irréaliste de parler de gagner la Coupe du Monde 2014 même si, ces dernières années, nous avons obtenu des résultats assez incroyables. La différence entre nous et les meilleures équipes, c'est qu'elles obtiennent des résultats incroyables régulièrement. C'est exactement notre objectif. Juergen nous pousse énormément. Il veut nous faire sortir de notre petit confort. Je crois que cela a fait beaucoup de bien à la plupart des internationaux américains. Quand il est arrivé, ça n'a pas vraiment pris. Mais peu à peu, les joueurs ont compris ce qu'il attendait d'eux et se sont adaptés. Ça va de mieux en mieux.

Son apport, est-il sur le plan physique, mental, ou les deux ?
Les deux. Il impose un défi permanent, en particulier aux plus jeunes. L'idée est que personne n'a le droit de se reposer sur ses lauriers. Son message est que même si vous êtes bon, vous ne devez pas vous en satisfaire. Si vous faites une bonne saison, visez plus haut. Même chose si vous faites un bon match un week-end. Ne vous arrêtez pas là. Au niveau physique, il est très exigeant à chaque stage, d'une manière positive. Je crois que nous commençons tout juste à en voir les effets positifs.

Comment avez-vous réagi à sa méthode, d'un point de vue personnel ?
Je connais Juergen depuis longtemps et nous avons beaucoup de respect l'un pour l'autre. Nous avons non seulement la même conception du football, mais aussi la même conception du monde. Nous croyons tous les deux en l'énergie positive. Il insiste beaucoup là-dessus. Il veut que nous ayons confiance en nous-mêmes, pour pouvoir nous exprimer au mieux. Quand vous êtes un joueur créatif et offensif, c'est exactement le discours que vous voulez entendre. De ce point de vue, c'est merveilleux de l'avoir comme entraîneur.

Êtes-vous confiants pour la qualification des États-Unis pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014 ?
Dans notre zone géographique, la qualification n'est jamais facile. Je crois que vu de l'extérieur, la CONCACAF est perçue comme une confédération où les meilleures équipes se qualifient facilement. La réalité est complètement différente. Il a toujours été très dur de se qualifier, ça l'est toujours et ça le restera. D'autant plus que l'histoire récente montre que les écarts se réduisent sans arrêt. À une époque, quand vous jouiez contre le Salvador, 22 des 23 joueurs de l'effectif salvadorien évoluaient dans leur championnat national. Aujourd'hui, vous en avez huit qui jouent au Salvador, deux au Mexique, trois ou quatre aux États-Unis, quelques-uns au Costa Rica et ainsi de suite. Ils poussent eux aussi et progressent en conséquence. Le football est ainsi fait aujourd'hui. C'est la même chose en Europe, où les petites nations surprennent de plus en plus souvent les grandes. Je suis convaincu que c'est une tendance qui va se confirmer.

Pourquoi la Coupe du Monde vous tient-elle tant à cœur ?
C'est d'abord dû au fait que pour la plupart des Américains, en particulier ceux de ma génération, le football se résumait à la Coupe du Monde. J'ai grandi avec quatre chaînes de télévision en tout et pour tout. Elles ne montraient jamais, je dis bien jamais, de football. Étant gamin, je n'ai jamais vu un match de Ligue des champions, de Premier League ou de Liga espagnole. Je ne savais absolument pas à quoi ça pouvait ressembler. La seule occasion de voir du football à la télévision, c'était la Coupe du Monde. C'est donc devenu mon rêve. Je me suis dit que si cet événement était tellement important qu'on le montrait à la télé aux États-Unis, ça devait valoir le coup d'essayer d'y participer. C'est devenu mon but dans la vie. J'ai toujours été fanatique de sport et le fait d'avoir participé trois fois maintenant à la Coupe du Monde est quelque chose de tout à fait incroyable pour moi. Ces trois tournois restent pour moi les trois moments les plus magnifiques de ma carrière.

Pour finir, pouvez-vous nous dire quelque chose sur vous-même que l'on ne trouve pas sur Internet ?
Je crois que la plupart des gens ne savent pas que je suis à moitié canadien. J'ai d'ailleurs eu l'opportunité de jouer pour le Canada. Mon père a toujours eu le rêve secret que je devienne un grand joueur de hockey. Mais comme j'ai grandi dans le sud de la Californie, les chances que cela arrive étaient plutôt réduites !

Fifa.com (21/05/2012)
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Message par rachid_as Lun 21 Mai - 15:03

Santos remporte le titre mexicain

Le club de Santos a remporté le Tournoi de clôture du championnat du Mexique en battant 2 à 1 Monterrey lors de la finale retour, dimanche à Torreon (nord).

A l'aller, les deux équipes avaient fait mal nul 1 à 1.

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