[25] Djamel BENLAMRI

JS Kabylie : Benlamri quitte les Canaris

C’est officiel, le défenseur axial de la JS Kabylie, Djamel Benlamri, n’évoluera pas sous les couleurs des Jaune et Vert la saison prochaine.

La direction du club a décidé de se passer de ses services. La décision de sa libération a été prise à l’issue d’une réunion qui a regroupé le président du club Mohand Cherif Hannachi, le manager général Karim Doudène et l’entraîneur en chef Mourad Karouf. Alors que ces derniers ont émis le souhait de maintenir ce joueur au sein du club kabyle, le président de la JSK a exigé sa mise à l’écart. Il lui est reproché notamment son indiscipline lors de la saison passée en menant le mouvement de contestation dans les vestiaires en guise de protestation contre le retard accusé dans le versement des salaires des joueurs.

Djamel Benlamri (25 ans) rejoint ainsi la longue liste des joueurs «remerciés» cette année pour mauvais rendement et autres motifs. Pour suppléer ces départs, la direction de la JSK a engagé sept joueurs : Salim Boumechra, Amar Benmelouka, Mohamed Boulaouidet, Lyes Seddiki, Ahmed Gagaâ, Koceila Berchiche et Faouzi Rahal. La direction du club poursuit ses prospections pour enrôler un attaquant africain, suite à l’échec du transfert du Ghanéen Mohamed Yakubu et du Burkinabé Banou Diawara.

Par ailleurs, la JSK a rejoint, avant-hier, la Tunisie pour son stage de préparation dans la région de Hammam Bourguiba. Le séjour des Canaris dans cette bourgade thermale, près de Tabarka, à quelques kilomètres de la frontière algérienne, sera ponctué par une série de matchs amicaux.

El-Watan (02/07/2015)

JSK : Benlamri devait rallier Tizi hier après le f’tour

Après avoir été annoncé partant cet été, le défenseur, Djamel Benlamri, a finalement accepté de rester et de poursuivre son aventure avec le club kabyle.   Il a même été appelé à rallier la ville de Tizi Ouzou pour rencontrer le président Hannachi et faire le point. En effet, même le premier responsable à la barre technique, Mourad Karouf,   a eu une discussion avec son joueur. Il lui a fait savoir que la JSK aura besoin de ses services l’exercice prochain. Et avant même de quitter le siège du club, Benlamri a signé la demande de licence afin qu’elle soit déposée à la Ligue nationale de football. Mais tard dans la soirée, tout a été basculé. Un dirigeant du club a appelé Benlamri pour lui faire savoir que la JSK a décidé de le libérer. Une décision à laquelle  le joueur ne s’attendait pas du moment qu’il s’apprêtait  à rallier la Tunisie pour prendre part au stage de préparation. Du coup, il a été attendu mardi matin à Tizi Ouzou pour rencontrer le président Hannachi et négocier sa lettre de libération. Et comme il faisait trop chaud, le joueur a dû reporter son déplacement. A en croire une source bien informée, c’est hier, en fin de soirée, que Benlamri devait rallier la ville des Genêts dans l’espoir d’avoir un tête-à-tête avec son désormais ex-président.

Sa libération lui coûterait plus de 400 millions
La décision a été prise, la JSK ne cédera pas Benlamri gratuitement ! D’après ce que nous avons eu comme échos, Benlamri sera sommé de débourser une somme d’argent pour récupérer son bon de sortie. Et comme son contrat cours jusqu’en 2016, la direction de la JSK n’hésitera pas à placer la barre très haut. Autrement dit, l’équipe qui souhaiterait recruter Benlamri devra  casser sa tirelire. Autrement dit, la libération du joueur coûtera plus de 400 millions.

Il n’a toujours pas été régularisé
Alors que la direction de la JSK persiste et signe que tous les joueurs ont été régularisés, y compris Benlamri, une source proche du joueur nous a confié que le défenseur kabyle ne l’a toujours pas été. D’ailleurs, lors de la réunion avec le président Hannachi, il n’a pas hésité à demander ses salaires. Malheureusement, il n’a rien reçu.

Le Buteur (02/07/2015)

ESS : Benlamri s’engage pour deux ans !

Enfin, un dénouement dans le cas Benlamri ! Le défenseur central international a officialisé hier en fin de soirée son arrivée du côté de Sétif en signant un contrat d'une durée de deux ans avec le club phare des hauts plateaux. Le désormais ex-joueur de la JSK a longtemps hésité à cause de l’intérêt du NAHD, son ancienne équipe dont les dirigeants ont fait des pieds et des mains pour le récupérer. Au final, il a fini par prendre une décision en optant pour le vainqueur de la dernière édition de la Ligue des champions Orange. Il renforcera ainsi un secteur qui a été récemment critiqué après avoir craqué à deux reprises contre l’USMA, le week-end passé, lors d’une rencontre pour le compte de la première journée de la phase des poules. Ce recrutement réjouira sans doute les membres du staff technique, mais surtout les supporters.

Le Buteur (03/07/2015)

Benlamri : «J’ai payé les 500 millions en espèces, pour avoir ma lettre de libération»

Comme attendu, la direction de l’ES Sétif a présenté les deux nouvelles recrues avant-hier vendredi, Djamel Eddine Benlamri et Ryad Kenniche. Les deux joueurs qui avaient signé leurs contrats avant, étaient soumis à libération. D’ailleurs, Benlamri qui était mercredi à Sétif a dû repartir pour Tizi afin de récupérer sa lettre de libération avant de rallier Sétif le jeudi, pour officialiser sa venue à Ain El Fouara.

Tout d’abord félicitations pour votre signature au profit de l’ES Sétif et Saha Ramdanek ?
Je vous remercie et Saha Ramdankoum à vous et à tous les musulmans et au peuple algérien. Le destin m’a conduit à l’ES Sétif et je suis très content et très heureux de rejoindre les rangs de ce grand club. J’espère apporter un plus à l’ESS et que cette équipe sera un bonus pour moi, avec d’autres consécrations. J’ai signé à l’ESS par conviction, car pour moi c’était le meilleur choix.

Vous avez eu beaucoup de contacts après avoir quitté la JSK, à l’image du NAHD, mais pourquoi avez-vous opté pour l’Entente de Sétif ?
Ce n’est pas seulement le Nasr Hussein Dey qui me voulait, il y avait d’autres équipes, mais j’ai opté pour l’ESS, surtout que le président Hammar m’avait déjà contacté et voulait coûte que coûte me voir porter le maillot sétifien cette saison. Dieu merci, les négociations se sont bien déroulées et tout a été ficelé rapidement. J’ai rejoint les rangs d’un grand club et je remercie Dieu. Je n’ai aucune pression après avoir signé à l’ESS.

Après avoir opté pour l’ESS, quelle est votre ambition ?
Comme tout joueur ambitieux, je veux gagner des titres avec l’ESS. Je pense que c’est légitime quand vous jouez dans un club de la grandeur de l’ESS habitué aux consécrations sur le double plan national et continental. Comme je souhaite aux nouveaux joueurs de réussir une grande saison et qu’on va tous apporter un plus à l’équipe, pour atteindre les objectifs tracés par la direction.

Vous serez concerné par la compétition africaine avec l’ESS. Quels sont vos objectifs surtout après cette défaite inattendue face à l’USM Alger ?
Il ne faut pas baisser les bras, ce n’est que le premier match de la phase des poules et le parcours est long. J’estime qu’on saura revenir dans la course à la qualification au dernier carré. J’espère être qualifié pour la Ligue des champions d’Afrique dans les plus brefs délais, pour aider mon équipe à aller de l’avant, et, pourquoi pas, rééditer le scénario de la saison passée, avec à la clé une autre consécration africaine.

C’était une surprise pour tout le monde votre départ de la JSK, voulez-vous nous en dire plus sur cette décision ?
Pour ne rien vous cacher, j’ai senti qu’on ne voulait plus de moi ces derniers temps. Dieu merci, même si on m’a informé de ma libération, la veille du départ en Tunisie pour le stage, et que j’étais appelé à négocier la lettre de libération, j’ai pu rejoindre un grand club, en l’occurrence l’ES Sétif. Le président et certains dirigeants ne voulaient plus de moi, mais Dieu merci je n’ai pas tardé à signer au profit d’un grand club. Ce n’est pas de cette manière qu’on récompense un joueur qui s’est donné corps et âme pendant trois saisons pour le club.

Si on comprend bien, ce n’est pas de votre faute. Alors comment on vous a annoncé votre libération ?
Pour vous éclaircir la chose, même lorsque je suis allé pour récupérer mes papiers je n’ai pas discuté avec le président. C’était avec un intermédiaire qui lui transmettait le message. C'est pour vous dire combien la situation a été difficile pour moi. Tout m’a été rapporté par cet intermédiaire.

Pour la lettre de libération, n’avez-vous pas vécu le scénario de Mekkaoui en vous exigeant de payer cash le prix exigé ?
Non, Dieu merci, ce n’est pas le même cas avec Mekkaoui, sachant que moi j’ai terminé la saison et j’ai contribué au sauvetage de l’équipe en la maintenant en Ligue 1 Mobilis. Mais ça n’a pas été facile, j'ai fait la navette en aller-retour à Tizi Ouzou pendant trois jours, et ce, jusqu’à jeudi, le jour du dénouement. Je ne peux oublier la JSK qui m’a fait un nom, mais le président n’a pas été homme avec moi et ce n’est pas comme ça que les présidents se comportent avec leurs joueurs. Mais bon, je lui souhaite bon courage car il n’y a plus de relation entre nous.

Concernant l’argent de votre libération, vous l'avez payée par un transfert bancaire ou bien en espèces ?
Non, il m’a exigé de lui remettre l’argent cash, c'est-à-dire en espèces et non par transfert bancaire. Pourtant, je lui ai demandé de le faire ainsi, mais il a refusé, et il a tenu à encaisser l’argent en espèces en contrepartie de ma lettre de libération. D’ailleurs, c’est Karouf en premier qui m’a informé que je devais payer 500 millions pour récupérer ce fameux sésame. Mais pendant les négociations avec le président, c’était une autre discussion, puisqu’il m’a exigé 750 millions, en justifiant qu’il m’a recruté du NAHD pour 1,5 milliard de centimes, mais je lui ai expliqué que c’était beaucoup et que j’avais tout donné pendant trois ans à la JSK. Mais avec la poursuite des négociations, on est parvenus à s’entendre sur la somme de 500 millions pour récupérer la libération. Son souci c’était l’argent et rien d’autre, il m’a dit : « Tu joues ou tu veux !». Pour vous dire que c’était difficile pour moi surtout que l’opération recrutement a été ficelée par plusieurs clubs et il y a même ceux qui ont joué la compétition africaine.

Si on parlait à nouveau de l’ES Sétif, où vous serez appelé à combler le vide et être à la hauteur, après les départs de Demou et Mellouli…
Je suis prêt à accomplir ma mission comme il se doit et je saurai comment répondre aux larges attentes de la famille sportive de l’ESS. Je sais bien que tout le monde m’attend et Inch'Allah je répondrai présent et je contribuerai à d’autres consécrations avec l’Entente de Sétif.

En conclusion, le message à transmettre aux supporters de la JSK et de l’ESS ?
Les supporters de la JSK me connaissent parfaitement, et j’avais déjà déclaré que je ne quitterai pas le club, mais ce n’est pas de ma faute, c’est à cause du président qui voulait l’argent. Je garderai toujours la tête haute et je garderai toujours de bons souvenirs de mon passage à la JSK qui est un grand club. Pour les supporters de Sétif, je leur promets de mouiller le maillot sétifien et je ferai tout pour être à la hauteur de leurs aspirations.

Le Buteur (05/07/2015)