CM 2014 : Groupe A (Brésil, Croatie, Mexique, Cameroun)

Mexique : Hernandez et la nostalgie sud-africaine



L'attaquant vedette du Mexique Javier Hernandez a connu une saison très fade avec Manchester United et le Mondial-2014 tombe à pic pour refermer cette page puis raviver le doux souvenir de son éclosion sur la scène planétaire en 2010.

"Chicharito", le "Petit Pois" en mémoire de son international de père qui avait les yeux verts, vient en effet de traverser avec les Red Devils sa pire saison depuis 2008-2009, alors qu'il était encore un post-adolescent à Guadalajara. Barré par Rooney, van Persie et même Welbeck à Manchester, le joueur de 25 ans a ainsi inscrit seulement quatre buts en 24 matches de championnat, dont six petites titularisations.

Aligné dans les Coupes pour permettre aux titulaires de se reposer, Hernandez y a fait bonne figure avec cinq buts en six matches, mais la star du "Tri" ne peut se satisfaire de cela. Logiquement, cette perte de confiance et cette baisse de niveau se sont ressenties avec ses compatriotes et le compteur international du 3e meilleur attaquant mexicain de tous les temps reste désormais bloqué à 35 réalisations depuis cinq rencontres. En Angleterre, David Moyes n'a jamais trop cru en lui et ne lui a pas vraiment donné sa chance. Avec sa blessure aux ischio-jambiers en août, il est également resté à quai lors du premier mois de compétition et n'a jamais pu grimper ensuite dans le train. "On continue d'avancer, on continue d'y croire, on continue d'apprendre et surtout on continue de sourire", avait-il écrit en février dans un tweet teinté de dépit.

Et quand en conclusion d'une saison pourrie, Ryan Giggs a remplacé l'Ecossais en avril, il était trop tard pour débloquer une saison mal engagée. Il y a quatre ans, à peine recruté par MU qui avait préféré débourser 10 ME avant le début du Mondial pour éviter que les enchères ne montent, l'inconnu "Chicharito" avait pourtant séduit la planète foot avec deux buts retentissants contre la France puis l'Argentine.

Sang-froid
Bon de la tête et plein de sang-froid face au gardien, l'attaquant a des statistiques impressionnantes et, à l'image de buts contre l'Espagne ou l'Italie, il a marqué contre quasiment toutes les grandes équipes. Aussi obligé de composer avec un vivier limité, le sélectionneur continue donc de miser sur lui. "Chicharito est un joueur exemplaire, qui en plus a toujours du flair devant", s'est récemment extasié Miguel Herrera, après avoir déjà passé une première couche de vernis en mars. "Son sens de la discipline montre tout son tempérament. A Manchester, quand il s'échauffe 30 minutes et qu'il n'entre pas, il ne se rebelle pas. Il obéit".

"C'est le premier entraîneur à reconnaître ce que j'ai déjà fait, avait apprécié le joueur au sortir de l'hiver. Plus que savoir si j'ai marqué des buts ou pas, quelles sont mes statistiques, la vérité c'est que j'essaie toujours de me dépouiller en match. Je m'engage toujours pour tout donner. Je suis reconnaissant au sélectionneur car il n'avait pas à me soutenir comme il l'a fait. C'est lui le coach, on doit livrer notre âme mais on ne peut pas non plus vivre dans le passé".

Alors que son contrat court jusqu'en 2016, il devra donc voir rapidement avec Van Gaal ou un autre entraîneur si on compte toujours sur lui à Old Trafford. "Je me bats pour retrouver du temps de jeu. Je sais que ça arrivera, ici à Manchester ou ailleurs dans un autre club", a-t-il déjà esquissé.

Fifa.com (19/05/2014)

Cameroun : Le vieux lion Eto'o mord encore



A 33 ans, âge au coeur de la polémique de l'hiver avec son entraîneur de Chelsea José Mourinho, l'indéboulonnable et attachant Samuel Eto'o s'apprête à disputer au Brésil son 4e Mondial avec les Lions indomptables.

Idole au Cameroun, légende du football africain et européen, où il a beaucoup gagné avec le Barça et l'Inter notamment, le buteur était sorti l'été dernier de sa pré-retraite avec l'Anzhi pour atterrir à Londres. Un an plus tard, le vieux félin a inscrit neuf buts en Championnat et trois en Ligue des champions. Mais comme souvent avec lui, rien n'est simple et sa saison peut se lire autant comme une réussite qu'un échec tant il est aussi apparu physiquement loin de sa forme d'antan.

Sa saison restera en tout cas marquée par les problèmes offensifs récurrents de son équipe et les critiques de son entraîneur Jose Mourinho, avec lequel il entretient depuis longtemps un rapport amour-haine. Déjà, en 2010 à l'Inter, le Portugais lui avait offert un 2e triplé Championnat-Coupe-C1 après celui réalisé un an plus tôt alors qu'il jouait au Barça... mais en faisant jouer latéral son buteur. "Le problème, c'est que je manque de buteurs", a même lâché en février Mourinho en prétendant ne pas voir la caméra. "Eto'o? Il a 32 ans. Peut-être 35 même, qui sait!"

Sensible et fin, son joueur lui a répondu de la meilleure des façons, en marquant juste après contre Tottenham (4-0) puis en mimant un vieillard qui se tient les reins. Histoire de montrer qu'il a de beaux restes, il avait également inscrit un triplé historique contre Manchester United (3-1). "Marquer trois buts face à MU, je crois que personne à Chelsea ne l'avait fait depuis longtemps, avait-il ensuite malicieusement relevé. A 36 ou 37 ans (sourire), je ne sais plus, je l'ai fait. Je ne suis plus tout jeune. Je n'ai plus forcément le droit de faire certaines déclarations..."

"Eto'o reste Eto'o"
L'âge aidant, Eto'o se plait ainsi à apparaître comme un vieux sage sur lequel tout glisse. Particulièrement fier, il n'hésite pourtant jamais à rappeler à la 3e personne que "Eto'o reste Eto'o". Attention donc: quand on l'énerve, l'enfant de Nkon a encore les crocs après avoir galéré adolescent et même été sans-papier à Paris avant de percer. International avant 16 ans, capé à 116 reprises et meilleur buteur du Cameroun (55 buts, dont 3 en 7 matches de Coupe du monde), Eto'o réserve encore peut-être quelques surprises avec ces Lions qu'il a pris l'habitude de prendre à contre-pied.

Après des débuts idylliques marqués par des JO (2000) et deux CAN (2000 et 2002), la suite a été moins rose. Deux penalties ratés en éliminatoires ont ainsi privé les Lions de Mondial-2006 et de CAN-2012. Dans l'intimité du vestiaire, une guerre de tranchées a aussi longtemps opposé le clan Song à celui d'Eto'o, avec en point d'orgue la débâcle du Mondial-2010 et trois défaites sèches. Suspendu fin 2011 pour avoir refusé de jouer après une histoire de prime non payée, il avait ensuite boycotté sa sélection en septembre 2012 avant de changer d'avis un mois plus tard. Rebelote en septembre 2013 avec l'annonce de la fin de sa carrière internationale, suivie d'un rétro-pédalage en octobre.

"Ce n'est pas parce qu'un idiot a dit que j'étais un vieil homme que vous devez le croire, a-t-il mordu mercredi, regonflé par son arrivée en Afrique. Vous avez pu voir que le vieux était d'ailleurs meilleur que les jeunes. Certains ont disputé un Mondial à 42 ans, donc je pense pouvoir encore en disputer deux". D'ici là, il a encore le temps de changer plusieurs fois d'avis. 

Fifa.com (19/05/2014)

Le Cameroun commence sa préparation en Autriche



La sélection du Cameroun a commencé mercredi sa préparation pour la Coupe du monde au Brésil (12 juin-13 juillet) par un stage dans le Tyrol autrichien qui comprendra deux matches de préparation.

Les "Lions indomptables" du sélectionneur allemand Volker Finke se sont entraînés pour la première fois à Walchsee (ouest). Deux séances quotidiennes sont au programme.

Vingt-sept des 28 sélectionnés sont arrivés en Autriche mardi après-midi, seul manquait Benoît Assou-Ekotto retenu par son club anglais, QPR.

Le Cameroun doit affronter en match amical la Macédoine le 26 mai, puis le Paraguay le 29 mai. Les deux rencontres se disputent à Kufstein, au Tyrol.

Au Brésil, le Cameroun figurera dans le groupe A, en compagnie du pays organisateur, de la Croatie et du Mexique.

Fifa.com (21/05/2014)

Croatie : Les Croates à l'aide des victimes des inondations



L'équipe nationale de football de Croatie va donner une partie de ses primes du Mondial-2014 aux victimes des inondations en Croatie, a annoncé le sélectionneur Niko Kovac mercredi lors d'une visite sur les lieux de la catastrophe.

Les joueurs vont reverser 130.000 euros, soit près du quart de l'argent donné par la fédération croate de football pour leur qualification pour la Coupe du monde, a déclaré le porte-parole de la fédération.

De plus, les recettes du match amical face au Mali le 31 mai seront également redistribuées.

"Nous allons reverser une partie de nos primes pour aider les personnes touchées, qui ont tout perdu, pour leur faciliter un peu les choses," a déclaré Kovac après avoir visité la zone affectée par les inondations, près de Zupanja (est).

Niko Kovac et son frère Robert, tout comme l'attaquant de Wolfsburg Ivica Olic, se sont rendus dans la région alors que la sélection croate est sur le point de se rassembler dans la capitale, Zagreb, pour préparer le Mondial-2014 au Brésil.

"Si nous nous battons au Brésil comme les gens le font ici dans les zones inondées, nous serons bons" lors de la compétition, a ajouté Kovac.

Parmi les initiatives personnelles, l'attaquant du Bayern Mario Mandzukic a envoyé un camion avec de l'aide humanitaire dans un village de sa région natale de Slavonski Brod, sévèrement touchée par les inondations.

Les inondations ont fait au moins 44 morts en Bosnie, Croatie et Serbie ces quatre derniers jours et environ 150.000 personnes ont été évacuées de leur domicile.

La Croatie commencera le Mondial-2014 le 12 juin en affrontant le pays-hôte, le Brésil. Dans leur groupe (A) figurent également le Cameroun et le Mexique.

Fifa.com (21/05/2014)

Croatie : Strinic retiré de la liste des 30



L'international croate Ivan Strinic, blessé à une jambe, a été retiré de la liste de 30 joueurs convoqués en vue du Mondial-2014 (12 juin - 13 juillet) au Brésil, a annoncé jeudi le sélectionneur de l'équipe de Croatie Niko Kovac.

Le défenseur de 26 ans, qui évolue au FC Dnipro Dnipropetrovsk, en Ukraine, souffre d'une blessure musculaire à la jambe gauche depuis trois semaines.

"Malheureusement les conditions sont mauvaises pour Strinic, c'est pourquoi nous avons décidé qu'il ne viendrait pas avec nous en Autriche pour les entraînements ni au Mondial", a déclaré Niko Kovac aux journalistes réunis à Zagreb, à la veille du départ du contingent croate pour l'Autriche.

"Il ne pourra pas s'entraîner pendant encore dix jours", a déploré le sélectionneur.

Lundi, Kovac avait dû écarter de sa liste le milieu de terrain Ivo Ilicevic, également blessé aux deux jambes.

Au total, 26 joueurs sont attendus en Autriche, en l'absence du milieu du Real Madrid, Luka Modric, qui jouera samedi la finale de Ligue des Champions.

Niko Kovac dévoilera sa liste définitive de 23 joueurs après le match amical contre le Mali, le 31 mai, soit douze jours avant que la Croatie n'affronte le Brésil en match d'ouverture du mondial.

Fifa.com (22/05/2014)

Brésil : Neymar relève le défi freestyle



Neymar et les petits ponts sont aussi indissociables que le Brésil et son joga bonito ("beau jeu"). Le Roi Pelé , qui avait lui-même marqué un but incroyable lors de la Coupe Intercontinentale 1962 après avoir astucieusement glissé le ballon entre les jambes d’Eusebio, a intronisé un jour son jeune compatriote o rei das canetas (le roi des petits ponts). Un surnom que le joueur du FC Barcelone revendique depuis avec fierté.

Les petits ponts de Neymar ont fait de nombreuses victimes" ces dernières années. Le joueur de Fluminense Diguinho, l’international mexicain Hiram Mier et le milieu de terrain de l’Atlético de Madrid Tiago peuvent tous en témoigner. L’attaquant brésilien a cependant plus d’un tour dans son sac et se plaît régulièrement à étaler sa palette technique au gré de ses inspirations. "J’ai plusieurs tours dans mon sac", confiait-il récemment à FIFA.com. "Mais je ne sais pas exactement comment j’ai fait pour marquer ce but qui a remporté le prix Puskas."

L'arroseur arrosé
Il arrive parfois que l’arroseur se fasse arroser. Le spécialiste des gris-gris Sean Garnier a ainsi été mis au défi dernièrement lors d’une démonstration Castrol Freestyle : passer un petit pont au roi des petits ponts en personne !

Neymar savait parfaitement ce que Garnier avait l’intention de faire, mais le Français a surpris le Brésilien en se mettant en équilibre sur le ballon, avant de le ramener rapidement derrière son adversaire pour lui passer entre les jambes. Regardez la vidéo ci-dessus. Il faut vraiment le voir pour le croire !

Beau joueur, Neymar a chaleureusement félicité le freestyler. Le magicien barcelonais a reconnu qu’il connaissait désormais le sentiment d’avoir été humilié de la sorte : "J’aime beaucoup faire passer la balle entre les jambes des défenseurs. Sean est vraiment rapide et très doué avec le ballon. Il a un vrai talent pour ce genre de gestes".

Un sentiment incroyable
Double champion du monde de football freestyle, Sean Garnier a peaufiné sa technique grâce au Panna Street Football, des matches à deux contre deux où l’objectif est de réaliser des petits ponts sur ses adversaires. "C’est un sentiment incroyable de réussir à piéger l’un des joueurs les plus techniques au monde", savoure le Français. "C’est un bon moyen de faire connaître le football freestyle et le street soccer à travers le monde. Ces disciplines rassemblent beaucoup de gens. Elles méritent davantage d’attention. On regarde évidemment le football pour encourager son équipe, mais on veut aussi voir du spectacle, avec des feintes et des gris-gris venus d’ailleurs. C’est ce qui fait rêver. Neymar est l’un des joueurs capables de faire se lever les spectateurs."

L'an dernier, Neymar a terminé à la dixième place de l’Indice Castrol de la Coupe des Confédérations de la FIFA. Ce système d’analyse de performance des joueurs  sera utilisé pour la quatrième fois à l’occasion de Brésil 2014. L’attaquant de 22 ans tentera de succéder à l’Espagnol Sergio Ramos, arrivé en tête de l’Indice à l’issue d’Afrique du Sud 2010.

Fifa.com (22/05/2014)

Brésil, Marcos : "Scolari dégage de l'honnêteté"



Il suffit de lire la première ligne du CV de Marcos Roberto Silveira Reis pour comprendre que son opinion n'est pas à prendre à la légère à la veille d'une Coupe du Monde : "Gardien champion du monde avec la Seleção en 2002". Une autre raison le qualifie un peu mieux encore pour nous parler de l'édition à venir de la grand-messe du football mondial. Non seulement il a officié comme portier titulaire du Brésil qui a décroché sa cinquième Coupe du Monde en République de Corée et au Japon, mais surtout, il l'a fait sous les ordres de Luiz Felipe Scolari, son entraîneur pendant trois années lors d'une période particulièrement faste à Palmeiras, de 1997 à 2000.

Marcão est donc particulièrement bien placé pour évoquer celui qui, à Brésil 2014, tentera d'emmener la Seleção jusqu'à un sixième titre mondial. C'est de cela et de bien d'autres choses encore que nous parle l'ancien gardien aujourd'hui âgé de 40 ans.

De manière générale, quelles sont vos attentes par rapport à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014 : la Seleção fait-elle partie des favoris et si oui, avec quelles autres équipes ?
Mes attentes sont celles d'une grande fête, d'une fête merveilleuse comme l'est chaque Coupe du Monde. Le Brésil est l'une des sélections favorites, principalement parce qu'il jouera chez lui. Tout le monde connaît la différence entre un match à domicile et une rencontre à l'extérieur. La présence des supporters sera très importante pour la Seleção. Cela l'aidera à mettre la pression sur l'adversaire. Je pense qu'avec l'Argentine, l'Allemagne et l'Espagne, le Brésil est l'un des grands candidats au titre. Mais comme je l'ai dit, nous avons un petit avantage : le fait de jouer à la maison, avec l'appui des supporters.

Le soutien à l'équipe nationale augmentera-t-il au cours des prochains jours ?
Je crois que oui. On l'a vu lors de la Coupe des Confédérations. Il y avait une grosse ambiance à l'intérieur du stade, au moment de l'hymne national par exemple. J'espère que l'on va retrouver cette atmosphère pendant la Coupe du Monde. Les Brésiliens vont entrer dans cette fête petit à petit, avec la tournée du trophée au Brésil, puis l'annonce des 23 par Felipão. Ensuite, les sélections nationales vont commencer à arriver, avec toutes leurs stars. Le peuple brésilien va entrer progressivement dans l'ambiance, puis profiter à fond de la Coupe du Monde.

Beaucoup de gens ont été surpris de voir comment Felipão, en très peu de temps, a réussi à définir un style de jeu - et un style efficace - pour la Seleção. Vous qui le connaissez si bien, vous attendiez-vous à cela ?
C'est tout lui. Franchement, je pense qu'à une ou deux exceptions près, il a son groupe en tête depuis longtemps. Il est très fort pour mettre les joueurs en valeur, pour les aider. Quand il a pris en main la sélection l'an dernier, l'équipe était complètement discréditée. Les joueurs se sont énormément battus sur le terrain pour changer cela, et ça s'est traduit par la victoire en Coupe des Confédérations. Felipão a été très reconnaissant aux joueurs de ce qu'ils ont fait à ce moment-là. De fait, cela voulait dire que la grosse majorité de ce groupe se retrouverait au Mondial. Felipão est comme ça : quand il donne un entretien, il sonne vrai, il dégage une honnêteté que les Brésiliens aiment beaucoup. Cela explique aussi qu'on ne questionne pas vraiment ses choix. Bon, on le questionne, car l'entraîneur de la Seleção doit toujours justifier ses décisions ! Mais ce que je veux dire, c'est que les gens le soutiennent. C'est peut-être ce qui le caractérise le mieux comme entraîneur de la Seleção.

Les équipes dirigées par Felipão ont tendance à beaucoup progresser quand il a un peu de temps pour les préparer, comme c'est le cas pour une Coupe du Monde. Comment expliquez-vous cela ?
Il s'occupe de tout. À l'entraînement, il dit les choses franchement, avec des gros mots s'il le faut. Mais à la fin de la journée, c'est aussi lui qui te prépare le barbecue. Là, il discute avec tout le monde, plaisante... Il sait parfaitement alterner le côté professionnel et le côté humain. Il est très à l'aise dans la discussion d'homme à homme. Les joueurs apprécient ça. Sur le terrain d'entraînement, il peut être très sévère, mais vous savez qu'après, il sera proche de vous. Évidemment, il ne faut pas en abuser, sinon ça pourrait mal tourner (rires). Mais il fait ça très bien. Il est très actif pendant la préparation et très fort pour motiver chaque joueur avant l'entrée sur le terrain. C'est un entraîneur idéal pour ce type de compétition, avec sept matches. Pour avoir un groupe uni, il faut traiter tout le monde de la même manière. C'est peut-être la plus grande difficulté pour un sélectionneur en Coupe du Monde : réussir à faire que pendant 50 jours, 23 joueurs cohabitent sans problèmes d'ego, ou des choses comme ça… Felipão sait parfaitement gérer cet aspect de la préparation. C'est fondamental pour le groupe.

Comment évaluez-vous les gardiens du Brésil aujourd'hui ? La Seleção est-elle bien armée dans ce domaine ?
Nous avons de bons gardiens dans leurs clubs respectifs, mais en Seleção, Julio n'a pas beaucoup de concurrence, tout simplement parce qu'il n'y a pas à l'heure actuelle d'autre gardien habitué à porter le maillot du Brésil. C'est son grand avantage sur les autres : il a l'habitude de garder les buts de la Seleção. Ça fait une différence énorme. Je parle en connaissance de cause : c'est complètement différent d'être une idole dans son club et d'être le gardien de la Seleção. Là, vous n'évoluez plus au niveau régional ou national. Vous êtes regardé par le monde entier. Julio est préparé à cela, tout simplement parce qu'il y est habitué.

En 2002, Felipão vous connaissait déjà et vous aviez sa confiance. Cela a-t-il été décisif dans la concurrence avec les deux autres gardiens, Rogério et Dida, très en forme également avant le Mondial ?
J'étais déjà gardien lors des qualifications. Quand il a pris en main la Seleção, il m'a mis au poste de gardien. Je lui ai dit : "Vous savez, en ce moment, il y a des gardiens meilleurs que moi". J'ai eu la chance d'avoir travaillé avec lui. Quand une personne vous connaît dans votre travail, c'est différent. Parfois, vous pouvez voir un joueur évoluer dans une équipe et vous savez qu'il est très bon, mais vous ne connaissez pas son caractère, son comportement à l'entraînement ou au sein d'un groupe. Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte, pas seulement le fait de savoir si le joueur est bon ou pas à un moment donné. Par conséquent, le fait de me connaître, dans tous les sens du terme, et d'avoir déjà travaillé avec moi, a sûrement joué dans son choix. Quand il est arrivé, la Seleção était en difficulté dans les qualifications pour la Coupe du Monde. Dès le début, il m'a dit : "Nous allons nous qualifier pour la Coupe du Monde et tu seras titulaire. Si nous perdons un match, tu seras toujours titulaire". À partir de là, j'ai travaillé comme un fou pour ne pas le décevoir.

À l'heure actuelle, quels sont les meilleurs gardiens du monde selon vous et qu'appréciez-vous chez chacun d'entre eux ?
J'aime beaucoup Manuel Neuer, le gardien de l'Allemagne. Petr Cech ne sera pas au Mondial, mais pour moi il fait partie des meilleurs. Iker Casillas est également un très bon gardien, mais je crois qu'on est encore plus exigeant avec lui du fait qu'il joue dans une équipe comme le Real Madrid. Gianluigi Buffon est un autre gardien qui n'a pas de concurrent. Cela fait 500 ans qu'il est titulaire en sélection et il n'a toujours pas de concurrent ! L'Italie doit pourtant bien avoir un autre gardien ! Pour moi, ces quatre-là sont les meilleurs actuellement. Si je devais en placer un au-dessus du lot, je mettrais Neuer, en raison de son âge et de l'équipe dans laquelle il joue.

Fifa.com (23/05/2014)

Croatie : Les Croates commencent leur stage en Autriche



Les joueurs de la sélection croate de football sont arrivés vendredi après-midi dans leur camp d'entraînement de Bad Tatzmannsdorf (Burgenland) pour préparer la Coupe du monde au Brésil (12 juin-13 juillet).

Les hommes du sélectionneur Niko Kovac ont effectué dans ce petit village des pré-Alpes autrichiennes, à 200 km au sud de Vienne, leur premier entraînement en début de soirée. Ils occuperont les lieux jusqu'à la fin mai.

Ils disputeront un match amical le 31 mai contre le Mali avant de s'envoler le 3 juin pour le Brésil et leur camp de base pour le Mondial-2014.

Au Brésil, une dernière rencontre amicale est au programme des coéquipiers de Mario Mandzukic, attaquant du Bayern Munich (1re div. allemande), contre l'Australie le 6 juin.

La Croatie disputera le match d'ouverture de la Coupe du monde le 12 juin contre le Brésil. Elle figure dans le groupe A avec le Cameroun et le Mexique.

Fifa.com (23/05/2014)

Croatie : Niko Kranjcar incertain



La participation au Mondial 2014 au Brésil du milieu de terrain de la sélection croate Niko Kranjcar est incertaine en raison d'une blessure qu'il a contractée lors d'un match de son club QPR de Londres, a annoncé dimanche la Fédération croate de football (HNS).

"Niko va se rendre à Zagreb lundi pour passer une IRM (imagerie par résonance magnétique), après laquelle nous saurons la gravité de sa blessure", a déclaré à la presse le porte-parole de la Fédération Tomislav Pacak.

Kranjcar, 29 ans, a été remplacé à la 33e minute du match qui opposait Queen Park Rangers à Derby, samedi à Wembley en match de barrage pour l'accession à la première League, en raison de douleurs musculaires à la jambe gauche.

Le défenseur Ivan Strinic, blessé à une jambe, et le milieu de terrain Ivo Ilicevic lui aussi blessé ont déjà été retirés de la liste des 30 joueurs convoqués en vue du Mondial-2014 (12 juin - 13 juillet) au Brésil.

Le sélectionneur Niko Kovac dévoilera sa liste définitive de 23 joueurs après le match amical contre le Mali, le 31 mai, soit douze jours avant que la Croatie n'affronte le Brésil en match d'ouverture du Mondial dans le cadre du Groupe A où se trouvent également le Cameroun et le Mexique.

Fifa.com (25/05/2014)

Croatie : Kranjcar forfait sur blessure



Le milieu de terrain Niko Kranjcar, retenu dans le groupe de 30 Croates pour le Mondial, a déclaré forfait en raison d'une blessure à la cuisse gauche, a annoncé lundi la Fédération croate de football (HNS).

"Kranjcar a passé une IRM (imagerie par résonance magnétique) qui a montré une rupture de muscle à la cuisse gauche", a dit à l'AFP le médecin de l'équipe nationale croate, Boris Nemec.

Un porte-parole de la HNS a indiqué que Kranjcar aura besoin de deux à quatre semaines pour se remettre de cette blessure.

Kranjcar, 29 ans, a été remplacé à la 33e minute du match qui opposait Queens Park Rangers à Derby, samedi à Wembley en match de barrage pour l'accession à la Premier League, en raison de douleurs musculaires à la jambe gauche.

Le sélectionneur Niko Kovac a été particulièrement affecté par la perte de son milieu de terrain: "J'avais besoin de Niko et de son expérience. Nous devons aller de l'avant".

Le défenseur Ivan Strinic, blessé à une jambe, et le milieu de terrain Ivo Ilicevic, lui aussi touché, ont déjà été retirés de la liste des 30 joueurs convoqués en vue du Mondial-2014 (12 juin-13 juillet) au Brésil.

Le sélectionneur dévoilera sa liste définitive de 23 joueurs après le match amical contre le Mali, le 31 mai, soit douze jours avant que la Croatie n'affronte le Brésil en match d'ouverture du Mondial dans le cadre du Groupe A où se trouvent également le Cameroun et le Mexique.

Fifa.com (26/05/2014)

Cameroun 2 - Macédoine 0
Le Cameroun bat la Macédoine



Le Cameroun a remporté son premier match de préparation au Mondial-2014 au Brésil (12 juin-13 juillet) 2 buts à 0 (mi-temps 0-0) contre la Macédoine, lundi soir à Kufstein dans le Tyrol autrichien.

Au Brésil, le Cameroun figurera dans le groupe A, en compagnie du pays organisateur, de la Croatie et du Mexique.

Buts
Cameroun: Pierre Webo (52e) et Choupo Moting (83e).

Fifa.com (26/05/2014)

Parreira : "Le Brésil a déjà une main sur la Coupe"



Le coordinateur technique de l'équipe du Brésil, Carlos Alberto Parreira, a assuré que la Seleçao avait "déjà une main sur la Coupe", lundi lors du rassemblement des joueurs au camp de base de Teresopolis (sud-est), premier jour du stage de préparation au Mondial-2014.

"Ce que j'ai appris en six ou sept Coupes du monde ? Que gagner en dehors du terrain est le plus important, et ce n'est pas facile, a-t-il déclaré en conférence de presse. Ca inclut la partie opérationnelle, logistique, la planification, la relation avec les supporteurs, la presse, l'ambiance de travail. Et ça, nous l'avons déjà réussi, et donc nous avons déjà une main sur la Coupe".

"Nous avons une grosse équipe, l'équipe est très bonne, a souligné l'ancien sélectionneur du Brésil, champion du monde en 1994. Il suffit de voir l'équipe que nous avons. La charnière centrale titulaire du Brésil est la plus chère du monde (avec Thiago Silva et David Luiz, tous deux au Paris SG, ndlr). Nous avons des joueurs expérimentés, de qualité, reconnus au niveau international, et nous jouons à la maison".

"Nous sommes favoris, oui, mais évidemment, il ne suffit pas d'être favori pour gagner, a-t-il averti. Combien de favoris ont échoué!"

"Des grandes sélections, nous sommes la seule à n'avoir jamais gagné à la maison, a relevé le coordinateur. Nous voulons nous racheter de cela, réécrire cette histoire. Nous avons déjà perdu un Mondial et ne voulons pas en perdre un deuxième", a dit le coordinateur en référence à la défaite surprise en 1950 dans le match considéré comme la finale face à l'Uruguay, sacré champion du monde à Rio de Janeiro lors de l'épisode du "Maracanazo".

"J'ai déjà parlé avec Flavio Costa (sélectionneur du Brésil lors du Mondial-1950, ndlr) et ce qu'il m'a raconté, c'est des choses incroyables qui se sont passées en dehors du terrain, avec des hommes politiques dans le vestiaire, a-t-il aussi avancé. Le hors-terrain ne les a pas aidés".

Entre l'ouverture du groupe à l'extérieur (supporteurs, presse) au Mondial-2006 et la fermeture en 2010, "nous allons tenter d'éviter l'ouverture totale et la fermeture totale, a-t-il lancé. Il est important de s'entraîner avec tranquillité et sécurité. La sécurité ne permet pas qu'il y ait mille personnes ici par jour. (...) Nous pensons à tirer au sort dix ou quinze supporteurs qui viendraient ici".

Le Brésil entre en lice dès le match d'ouverture contre la Croatie, le 12 juin, avant d'affronter le Mexique et le Cameroun, dans le groupe A.

Fifa.com (26/05/2014)

Brésil : Marcelo a rejoint le groupe



L'arrière gauche Marcelo a rejoint le groupe du Brésil mardi, à son camp de base de Teresopolis (sud-est), au lendemain du rassemblement de ses coéquipiers, après avoir eu le droit de célébrer la victoire en Ligue des champions avec le Real Madrid.

L'arrivée du défenseur (30 sélections, 4 buts) complète le groupe de 23 joueurs convoqués par le sélectionneur Luiz Felipe Scolari pour le Mondial-2014 à domicile (12 juin-13 juillet).

Souriant, Marcelo (26 ans) a participé à une activité avec les trois gardiens, qui ont fait un premier entraînement léger.

Comme ses coéquipiers, il sera soumis à des examens physiques et fera son premier entraînement mercredi, à partir de 09h30.

L'arrière gauche, titulaire dans le onze de la Seleçao, avait participé samedi dernier à la conquête de la "Décima", la dixième C1 remportée par le Real Madrid, samedi en finale contre l'Atletico Madrid (4-1 a.p.).

Entré en cours de jeu, il avait notamment marqué le troisième but du Real en prolongation, ce qui lui avait mis les larmes aux yeux.

Fifa.com (27/05/2014)

Brésil : Zagallo hospitalisé



Mario Zagallo, légende du football brésilien de 82 ans, a été hospitalisé lundi à Rio de Janeiro pour des examens à la colonne vertébrale, infectée par une bactérie, selon la presse brésilienne de mardi.

Le quadruple champion du monde (1958 et 1962 comme joueur, 1970 comme sélectionneur, et 1994 comme adjoint du sélectionneur) souffre depuis une vingtaine de jours d'une infection qui limite ses mouvements.

"Il n'arrivait pas à faire les examens à la maison, alors il a dû se faire aliter à l'hôpital pour avoir un traitement intraveineux, a expliqué son fils, Mario Zagallo Jr, aux médias. Tout est sous contrôle, mais il y a des précautions évidentes à prendre dues à l'âge".

Zagallo sera interné "au moins jusqu'au 2 juin", lundi prochain, a précisé son fils, qui n'a pas confirmé si son père assisterait aux matches du Mondial-2014. La Confédération brésilienne (CBF) l'a invité à toutes les rencontres de la Seleçao lors de la Coupe du monde à domicile (12 juin-13 juillet).

Fifa.com (27/05/2014)

Croatie, Eduardo : "Au moment des hymnes, je serai partagé"



Enfant, Eduardo da Silva enfilait les buts dans son quartier de Vila Kennedy, à Rio de Janeiro. Si tout s'était déroulé comme dans ses rêves, il aurait très bien pu se retrouver sur le terrain de l'Arena de São Paulo le 12 juin prochain avec le maillot auriverde sur le dos.

Force est de constater que sa carrière n'a pas tout à fait suivi la trajectoire qu'il avait imaginée. Car si le rêve de disputer une Coupe du Monde de la FIFA™ va bel et bien se concrétiser, lors du match d'ouverture, c'est vêtu du maillot à damier de la Croatie qu'Eduardo s'apprêtera à affronter son Brésil natal, avec pour mission de gâcher la fête de ses désormais ex-compatriotes… Le moins que l'on puisse dire est qu'il s'agit d'une situation confuse.

C'est aussi, à peu de choses près, l'état d'esprit affiché aujourd'hui par le carioca de 31 ans arrivé en Croatie il y a 15 ans, dont 10 passés avec la sélection de son pays d'adoption, lorsqu'il se confie à FIFA.com. Bien qu'il se dise "croate de cœur", l'attaquant du Shakhtar Donetsk passé par le Dinamo Zagreb et Arsenal explique ce que représente ce match d'ouverture et la manière dont il s'y prépare, tout en admettant qu'au moment de chanter les hymnes, il se sentira partagé.

Vous avez manqué la Coupe du Monde de la FIFA 2006 parce que vous étiez "encore jeune", pour reprendre les mots du sélectionneur de l'époque, Zlatko Kranjcar. En 2010, la Croatie ne s'est pas qualifiée. Et ici, le destin vous joue encore des tours : vous allez disputer votre première Coupe du Monde dans votre pays natal, mais sous un autre maillot...
C'est quelque chose de curieux mais aussi une très belle opportunité. J'ai manqué trois grandes compétitions, car il ne faut pas non plus oublier l'EURO 2008, pour lequel je n'étais pas encore tout à fait rétabli de ma blessure. J'ai pu goûter à l'EURO 2012, mais une première Coupe du Monde, ça reste quelque chose de spécial. Je n'aurais jamais pu imaginer ça : en tant que Brésilien, avoir la possibilité de jouer une Coupe dans mon propre pays, mais pour une autre sélection. Et pour couronner le tout, le match d'ouverture opposera ces deux équipes. Je n'aurais jamais pu imaginer autant de coïncidences.

Avec la suspension de Mario Mandzukic pour le match d'ouverture, vous avez d'autant plus de chances de jouer. Vous êtes-vous préparé psychologiquement ?
Jusqu'à quelques jours avant de rejoindre la sélection, alors que j'étais concentré sur mon club et le championnat ukrainien, je n'y avais pas pensé directement. Maintenant que j'ai passé ces premiers jours avec la sélection, que l'équipe a commencé sa préparation et est concentrée sur cette étape, on commence à y penser davantage, à imaginer ce qui se passera à ce moment-là. Donc oui, je me prépare mentalement et physiquement pour ce match.

Pouvez-vous imaginer le moment où les deux équipes seront alignées avant la rencontre, quand retentiront les hymnes ? Comment vous sentirez-vous ?
Je suis Brésilien et je le reste. Mais j'aime énormément la Croatie et j'ai beaucoup d'affection pour les supporters et mes coéquipiers. Je pense que je peux dire, c'est que je suis Brésilien de sang et Croate de cœur, aujourd'hui. C'est un moment difficile. Si j'avais la possibilité de chanter les deux hymnes... Je crois bien que je serai partagé.

Quel serait le résultat parfait de cette rencontre ?
C'est difficile à prévoir, je préfère ne pas parler de résultat. Ce que je peux dire, c'est que la situation parfaite serait que la Croatie livre une belle prestation. Le Brésil est le favori à la victoire finale, pas seulement pour ce match, mais la Croatie fait une bonne préparation et elle peut faire un bon match.

Depuis le tirage au sort des groupes et du match d'ouverture, vous êtes au centre de toutes les attentions. Les supporters croates, par exemple, vous parlent-ils ou vous taquinent-ils à cause de cette situation ?
Oui, le public en parle souvent mais en général, c'est plutôt pour me motiver. Beaucoup de gens disent que je vais inscrire le but de la victoire. Ou entrer à 20 minutes du terme et marquer. C'est quelque chose qui motive en effet, parce que vous vous rendez compte de l'implication des supporters. Et l'inverse est vrai aussi : certains disent que je vais lever le pied et ne pas oser marquer contre le Brésil. Mais peu m'importe, ça fait partie du jeu.

Et à Vila Kennedy, qu'en pense le public ? Les gens plaisantent-ils avec votre famille ou bien tout le monde va-t-il soutenir la Croatie à cause de vous ?
Là, c'est difficile d'en parler. Il y a des choses qu'il vaut mieux garder secrètes. Par rapport à mes amis, beaucoup me charrient et me disent que le Brésil va gagner, mais que c'est moi qui inscrirai le but de la Croatie. C'est plus ou moins comme ça que le public voit les choses.

En plus de vous, la sélection croate compte un autre Brésilien dans ses rangs. Sammir et vous-même allez-vous servir de guides pour vos coéquipiers et pour le sélectionneur ?
Oui, bien sûr. Mais parfois, je ne leur suis pas d'une très grande aide, parce que je connais peu de choses du Brésil. En gros, je ne connais que Rio de Janeiro. Mais les membres de la délégation préparent tout cela depuis un certain temps. Ils sont venus au Brésil à plusieurs reprises et ont récolté les informations dont ils avaient besoin. Parfois, ils viennent me demander confirmation par rapport à telle ou telle chose. Je fais le maximum pour les aider.

Comment voyez-vous la sélection brésilienne aujourd'hui et quelle analyse en faites-vous pour le sélectionneur ?
Avant la Coupe des Confédérations, le Brésil n'inspirait plus autant de respect. Mais les choses ont bien changé et tout le monde parle de nouveau de la force de cette équipe. C'est une sélection de jeunes joueurs qui ont faim de victoire, qui veulent décrocher la sixième étoile ici, à la maison. C'est la grande favorite du Mondial, mais tout dépendra de ce premier match contre la Croatie. Le match d'ouverture est toujours dur, avec de la nervosité et beaucoup de pression. Si la Seleção l'emporte, elle sera libérée d'un poids et elle ira loin. Si elle ne gagne pas, elle risque de rencontrer des difficultés par la suite.

Si elle ne gagne pas, cela voudra dire que la Croatie aura fait un grand match. Jusqu'où peut aller votre équipe ?
L'objectif est de franchir la phase de groupes. Le cas échéant, on aura notre finale à nous, face aux Pays-Bas, à l'Espagne ou au Chili, des équipes extrêmement dangereuses. Si la Croatie passe ce cap des huitièmes, elle peut réitérer son beau parcours de 1998 ou même aller plus loin. On est très confiants, on a le soutien des médias et du public. C'est une chose très positive, parce qu'ils savent que nous avons une génération très forte, l'une des meilleures de l'histoire. Maintenant, il faut confirmer, aller loin, être meilleurs que la génération de 98. On va tout faire pour y arriver.

Fifa.com (28/05/2014)

Brésil : La Seleçao en pleine forme



Ils sont venus, ils vont tous bien: les 23 joueurs du Brésil se sont entraînés normalement mercredi matin, la première de leurs sessions au stage de préparation au Mondial-2014, y compris le meneur de jeu Oscar escorté de quelques doutes.

Plusieurs sélections de premier plan pourraient envier la bonne santé des Brésiliens. L'Allemagne a des cadres en convalescence (Neuer, Lahm et Schweinsteiger) ou à court de compétition (Khedira et Klose), l'Espagne, l'Uruguay et la Colombie s'inquiètent pour leurs buteurs Diego Costa, Suarez et Falcao...

"Aucun, pour le moment, ne se trouve sous le risque de forfait", a assuré le médecin de la Seleçao, José Luiz Runco, en conférence de presse au camp de base brésilien de Teresopolis (sud-est), au sortir des deux premiers jours d'évaluations physiques.

"Ceux qui étaient ici en 2002 savent que des problèmes de dernière heure peuvent se produire, comme c'est arrivé pour Emerson (capitaine de l'équipe forfait in extremis pour le Mondial-2002, ndlr), mais aujourd'hui, ils se trouvent tous en parfaites conditions physiques", a-t-il soutenu.

"Je ne vais pas dire qu'il n'y a pas d'usure parce que je mentirais, a-t-il aussi nuancé. L'usure physique est quelque chose que nous arrivons à compenser parce que presque tous les joueurs ont eu quatre ou cinq jours de vacances, sauf Marcelo (qui a disputé la finale de la Ligue des Champions samedi dernier, ndlr). Pour l'usure musculaire, il y aura un entraînement spécifique répondant aux besoins de chaque joueur".

"Oscar va très bien"
Le principal doute concernait Oscar, blessé fin avril à une cuisse. "Il s'était présenté plus usé à la Coupe des Confédérations, a relativisé le préparateur physique Paulo Paixao. Cette fois, il va très bien, y compris pour avoir disputé moins de matches que la saison précédente".

Neymar et Fred, les deux principaux joueurs du secteur offensif, ont connu une saison hachée par les blessures.

L'ailier gauche, N.10 dans le dos et star de la Seleçao, qui n'avait pratiquement pas connu de blessure à Santos, en a connu deux pour sa première saison en Europe, les deux en 2014: un mois d'absence en début d'année pour une cheville, puis un autre dans la dernière ligne droite de la saison pour soigner son pied gauche.

Il est réapparu mi-mai une demi-heure lors du dernier match en championnat, sans éclat (1-1 contre l'Atletico Madrid, ainsi sacré champion d'Espagne).

"Il a totalement récupéré" de sa blessure au pied, a souligné le docteur Runco, qui s'est surtout félicité que le joueur se soit fait opérer à la gorge après la Coupe des Confédérations, qui présentait auparavant un "foyer infectieux".

Objectif 12 juin
"Le club c'est une chose, la sélection en est une autre, a observé Paulo Paixao. En 2013, il n'avait pas beaucoup de force. Il a gagné non seulement en force physique mais aussi en expérience en jouant à Barcelone, en se mesurant avec d'autres joueurs en Europe et un autre type de marquage. Ca nous donne cette sécurité sur le fait qu'il pourrait être encore meilleur dans ce Mondial".

Fred, lui, a bien plus souffert. Meilleur buteur de la Coupe des Confédérations (5 buts, ex-aequo avec l'Espagnol Torres), il s'est blessé en août et n'a pratiquement plus joué au second semestre 2013. Revenu sur les terrains début 2014, il a connu des rechutes, au point d'inquiéter le staff de la Seleçao, comme l'avait reconnu Carlos Alberto Parreira, le coordinateur technique.

Mais l'avant-centre, chouchou de "Felipao", a fini par retrouver la condition physique pour réussir un semestre correct avec le club carioca de Fluminense (10 buts en 19 matches).

Son remplaçant Jô s'est blessé début mai au genou droit, suscitant une certaine préoccupation du côté de la Seleçao avant la divulgation de la liste des 23 joueurs convoqués le 7 mai, avant de reprendre l'entraînement normalement la semaine dernière.

L'encadrement de la Seleçao doit encore décider s'il ménage certains joueurs lors du premier match de préparation, le 3 juin contre le Panama (avant la Serbie le 6). Objectif: que tout le monde soit sur le pont le 12 juin contre la Croatie.

Fifa.com (28/05/2014)

Cameroun : Eto'o indisponible jeudi contre le Paraguay



Le capitaine du Cameroun, Samuel Eto'o, sera indisponible jeudi pour le match de préparation au Mondial-2014 de son équipe contre le Paraguay, a-t-on appris mercredi à Kufstein (Autriche), où s'entraînent les Lions indomptables.

L'attaquant de Chelsea ne jouera pas jeudi "mais on espère l'avoir contre l'Allemagne" dimanche, a déclaré à l'AFP son coéquipier Jean II Makoun.

Le joueur de Rennes n'a pas donné d'autres détails sur les raisons de l'indisponibilité d'Eto'o, qui s'apprête, à 33 ans, à disputer au Brésil son 4e Mondial avec les Lions indomptables.

Selon Jean II Makoun, la pression "monte, même si c'est encore la préparation. Il y a un match qui va être demain. Après on va jouer contre l'Allemagne, forcement ça monte plus et ça nous met déjà dans la compétition."

Le Cameroun figure dans le groupe A avec le Brésil, la Croatie et le Mexique.

Fifa.com (28/05/2014)

Mexique 3 - ISrael 0
Le Mexique se rôde face à Israël 



Le Mexique s'est imposé 3-0 contre Israël, mercredi au stade Aztèque de Mexico en match de préparation au Mondial-2014 (12 juin - 13 juillet).

Miguel Ayun a ouvert la marque en fin de première période (1-0, 43e), avant d'assurer un doublé en seconde (2-0, 61). Marco Fabian a alourdi le score en fin de rencontre (3-0, 85e).

Le Mexique poursuit sa préparation samedi contre l'Equateur, le 3 juin contre la Bosnie-Herzégovine et le 6 juin face au Portugal.

Au Mondial, le Mexique affrontera en phase de poules le Brésil, le Cameroun et la Croatie dans le groupe A.

Fifa.com (29/05/2014)

Brésil : Marcelo, l'arme du rire



Champion d'Europe avec le Real Madrid samedi dernier, Marcelo n'avait pu retenir ses larmes après avoir marqué le troisième but merengue, mais l'arrière gauche est surtout réputé pour sa joie communicative au sein de l'équipe du Brésil.

Mercredi, jour du premier entraînement de la Seleçao à son stage de préparation au Mondial-2014 à Teresopolis (sud-est), Marcelo Vieira da Silva Junior (26 ans) en a donné un aperçu en inscrivant un but d'une tête plongeante célébré avec joie et déclenchant l'hilarité de ses coéquipiers.

"J'étais timide, mais j'ai changé et ne le suis plus, a-t-il avancé jeudi en conférence de presse. Etre ici est un rêve pour tout joueur, c'est pour ça que je suis toujours joyeux, heureux". Avant d'ajouter: "Ma joie, je l'ai toujours, sur le terrain et en dehors, avec ma famille et mes amis".

Il a profité de cette rencontre avec les médias, non pas pour faire le pitre, mais plutôt pour bien rire. On lui demandait ce qu'il ressentait de disputer le match d'ouverture Brésil-Croatie le jour de son anniversaire, le 12 juin. "Je suis né le 12 mai", a-t-il répondu, et devant l'insistance du journaliste, qui avait manifestement prélevé la date erronée sur certains sites internet, Marcelo a éclaté de rire, entraînant l'hilarité de la salle.

"Soulagement"
Successeur du légendaire Roberto Carlos sur le flanc gauche du Real comme de l'équipe nationale, le joueur formé au Fluminense de Rio est aussi considéré comme l'un des meilleurs à son poste.

La différence la plus frappante entre les deux, outre le gabarit, se situe au niveau capillaire: Marcelo, originaire du quartier carioca de Catete (qui signifie "jungle dense" en langue tupi...), mène la bande des chevelus type afro avec Dante, Willian et David Luiz, quand Roberto Carlos arborait un crâne luisant avec son compère Ronaldo.

"Beaucoup en Espagne disaient que j'étais le nouveau Roberto Carlos, mais j'ai toujours dit que je ne l'étais pas, s'est défendu Marcelo. Il a tout gagné, il est toujours mon idole, mais j'essaie d'écrire ma propre histoire".

Tous deux ont en tout cas en commun d'avoir remporté la Ligue des champions avec le Real Madrid (l'aîné en a trois à son palmarès).

Pour Marcelo, c'était le week-end dernier contre l'Atletico Madrid (4-1 a.p.), après trois échecs consécutifs en demi-finales de coupe d'Europe. Et le Brésilien a été l'un des grands hommes de la "Décima" (dixième C1 du Real), entre larmes et sourires.

Son entrée en jeu en deuxième période a coïncidé avec un certain regain dans le jeu merengue. Très offensif, le latéral a marqué en prolongation le troisième but des siens, celui qui leur mettait une main sur le trophée.

Ce but et sa signification l'ont tellement ému qu'il en pleurait sur le terrain, une image très forte. "C'était une saison difficile pour moi, et arriver à une finale de Ligue des champions, réussir à marquer un but et la gagner, je l'ai vécu comme un soulagement, un devoir accompli", a-t-il expliqué.

Duo comique avec Fred
Il a obtenu du sélectionneur Luiz Felipe Scolari l'autorisation de ne rejoindre le camp de base que mercredi, mais il s'est pointé dès mardi, "de sa propre initiative", a révélé le coordinateur technique Carlos Alberto Parreira.

Son arrivée a été fêtée par ses coéquipiers, notamment Julio Cesar (34 ans), le plus ancien du groupe. "Marcelo et Fred sont incroyables pour l'ambiance, a souligné le gardien. Ils allègent toujours l'atmosphère, ça nous rend tous plus décontractés".

Si Marcelo est un drôle, ce n'est pas un rigolo pour autant. Polyvalent, il peut jouer au milieu comme contre l'Atletico et se projeter en attaque, quitte à déserter son flanc gauche.

Sous la coupe d'entraîneurs comme José Mourinho et Carlo Ancelotti, il a progressé dans son positionnement tactique, naguère un peu aléatoire.

Il a aussi un rôle important sur le terrain en jouant derrière l'ailier gauche, la star Neymar. Combiner avec lui, mais aussi le protéger, voire compenser le repli défensif duquel s'abstient volontiers le N.10. Et, à l'occasion, le distraire pour lui faire oublier la pression.

Fifa.com (29/05/2014)

Cameroun 1 - Paraguay 2
Le Cameroun défait par le Paraguay



Le Cameroun a connu jeudi soir à Kufstein un coup d'arrêt dans sa préparation pour la Coupe du monde au Brésil (12 juin-13 juillet), en s'inclinant 2 buts à 1 (mi-temps: 0-1) contre le Paraguay.

Face à une sélection sud-américaine non qualifiée pour le Mondial-2014, les joueurs de Volker Finke, le sélectionneur allemand du Cameroun, n'ont trouvé le chemin des filets que dans le dernier quart d'heure de jeu, par l'intermédiaire de Maxim Choupo-Moting (75e), leur attaquant de Mayence (1re div. allemande).

Il avait déjà marqué il y a trois jours contre la Macédoine pour la première rencontre amicale du Cameroun en préparation en Autriche depuis le 20 mai, remportée 2-0 par les Lions indomptables.

La défense titularisée par Volker Finke, composée de Gaëtan Bong et de Joël Matip en charnière centrale, Allan Nyom sur le côté droit et Nicolas N'Koulou sur le côté gauche, ne lui a pas apporté les garanties nécessaires.

Elle a été surprise dès les premières minutes de jeu par Oscar Romero (4e) puis par la vedette paraguayenne Roque Santa Cruz (68e), passé il y a quelques années par le Bayern Munich.

Le Cameroun terminera sa préparation à Walchsee (ouest de l'Autriche) samedi, avant de prendre la direction de Mönchengladbach en Allemagne pour une ultime rencontre de participation contre l'Allemagne.

Samuel Eto'o, encore sur le banc jeudi soir comme l'avait annoncé le sélectionneur, devrait jouer tout au plus 20 minutes contre la Nationalmannschaft dimanche, le staff camerounais ne souhaitant pas prendre le moindre risque avec la star de Chelsea.

Après ce dernier test, les Lions indomptables se rendront au Brésil où ils disputeront les rencontre du groupe A: un premier match le 13 juin contre le Mexique, un deuxième le 18 contre la Croatie avant de finir contre le pays hôte le 23 juin.

Fifa.com (29/05/2014)

Brésil : Scolari aligne son onze-type à l'entraînement



Le sélectionneur de l'équipe du Brésil Luiz Felipe Scolari a aligné ensemble ses onze titulaires de la Coupe des Confédérations 2013 jeudi au deuxième jour d'entraînement du stage de préparation au Mondial-2014.

La session a débuté sur un terrain réduit et ceux qui portaient une chasuble bleue formaient l'équipe-type de "Felipao", qui s'était imposée en finale de la dernière Coupe des Confédérations contre l'Espagne (3-0): Julio Cesar - Dani Alves, Thiago Silva, David Luiz, Marcelo - Paulinho, Luiz Gustavo - Hulk, Oscar, Neymar - Fred.

Après les rudes conditions météorologiques de la veille (froid, vent, pluie), l'entraînement matinal de jeudi s'est déroulé sous le soleil et avec beaucoup moins de vent.

Alors que les défenseurs Thiago Silva, David Luiz et Maxwell avaient été ménagés mercredi après-midi pour travailler en salle, les 23 joueurs convoqués étaient cette fois sur le terrain.

Lors du petit match, les milieux remplaçants Willian, Ramires et Fernandinho ont fait preuve d'un gros volume de jeu, tandis que l'ailier Bernard rendait fou son vis-à-vis Dani Alves avec ses dribbles, et notamment une roulette spectaculaire. Mais l'unique but a été inscrit par l'équipe des titulaires, avec un tir à ras de terre d'Oscar.

Le milieu de Chelsea, qui pouvait susciter des préoccupations en raison d'une blessure musculaire contractée fin avril, s'est montré en forme et techniquement affûté.

A la fin de l'entraînement, la plupart des joueurs se sont livrés à des frappes au but. Quatre d'entre eux (Thiago Silva, Maxwell, Marcelo et Fernandinho) sont rentrés plus tôt en salle.

Sans pouvoir assister à l'entraînement fermé au public et restés à la porte du camp de base de la Granja Comary, une trentaine de supporteurs, parmi lesquels perçaient des cris féminins, ont lancé des messages de soutien à leurs idoles de la Seleçao, principalement Neymar.

La session de l'après-midi, bien différente et à nouveau sous la pluie, s'est déroulée sur un terrain de sable. D'abord un foot-volley, à dix joueurs de champ contre dix, à un rythme assez lent mais qui a donné l'occasion à certains de montrer leur adresse. Puis un parcours d'exercices physiques. Dans le froid de la montagne, la Seleçao a ainsi pu apprécier un ersatz de plage.

Fifa.com (29/05/2014)

Brésil : Cinq Brésiliens ménagés à l'entraînement



Cinq joueurs de l'équipe du Brésil, dont Thiago Silva et Oscar, ont été ménagés lors de l'entraînement de vendredi après-midi, à Teresopolis (sud-est), camp de base de la Seleçao pour le Mondial-2014.

Les défenseurs Thiago Silva, Maxwell et Marcelo ainsi que les milieux Oscar et Fernandinho ont travaillé en salle tandis que leurs 18 coéquipiers du groupe de Luiz Felipe Scolari se livraient à une session axée sur le physique, conclue pour certains par une partie de foot-volley.

Les cinq joueurs en question avaient participé normalement à l'entraînement matinal, tourné vers les actions offensives.

Les deux joueurs du Paris SG Thiago Silva et Maxwell avaient déjà été dispensés d'entraînement mercredi après-midi. Ils pourraient dès lors être ménagés lors du premier match amical de préparation, mardi contre le Panama à Goiânia (centre).

"Felipao" avait en effet indiqué jeudi à la télévision Banderantes que "jusqu'à quatre joueurs" pouvaient être ménagés pour cette rencontre, en fonction du niveau de préparation et de récupération physique de chacun d'entre eux, à l'issue de la saison en Europe où évoluent 18 des 23 éléments du groupe.

Le deuxième match de préparation aura lieu le 6 juin contre la Serbie, au stade Morumbi de Sao Paulo.

La Seleçao ouvre le bal du Mondial disputé à domicile contre la Croatie, le 12 juin à l'Arena Corinthians de Sao Paulo, avant d'affronter le Mexique et le Cameroun, dans le groupe A.

Fifa.com (30/05/2014)

Brésil, Cafu : "Attention au spectre de 2014"



Dernier des cinq capitaines du Brésil à avoir soulevé la Coupe du monde, Cafu prévient que la Seleçao doit l'emporter au Mondial pour ne pas que "le spectre de 1950", la fameuse défaite du "Maracanazo", "devienne celui de 2014", dans un entretien à l'AFP.

Comment chasser le spectre du "Maracanazo" de 1950 ?
On n'éliminera ce spectre qu'en gagnant à la maison. Si nous ne remportons pas ce Mondial, le spectre de 1950 deviendra celui de 2014 et il nous hantera jusqu'à ce qu'on ait une nouvelle Coupe du monde ici.

Y a-t-il trop de pression sur la Seleçao ?
Je ne crois pas que le fait de jouer à domicile, avec les grandes attentes liées à cela, soit quelque chose de négatif. Gagner est toujours une grande responsabilité pour le Brésil, mais c'est le cas à domicile comme à l'extérieur. Quand il joue à l'extérieur, il subit déjà une grande pression, alors imaginez ici ! C'est une pression normale pour une sélection quintuple championne du monde, mais comme en 1950 elle n'a pas pu gagner, finalement la pression augmente.

Quels sont les adversaires les plus redoutables ?
Toutes les sélections peuvent poser des problèmes, toutes sont nos adversaires. Il faut avoir du respect pour celles qui ont déjà été championnes du monde comme l'Angleterre, l'Argentine, l'Uruguay, l'Espagne et l'Italie, qui peuvent certainement poser des problèmes.

L'Espagne vous semble dangereuse ?
L'Espagne est une grande sélection. Beaucoup disent qu'elle est en déclin mais ce n'est pas sûr du tout.

Fifa.com (31/05/2014)

Brésil : Bernard se blesse à l´entraînement



Le jeune milieu offensif Bernard a donné des sueurs froides à l´encadrement de l´équipe du Brésil en se blessant à la cheville à l´entraînement de samedi, au cours duquel le capitaine Thiago Silva a été aligné avec les remplaçants.

Plus jeune joueur de la Seleção, Bernard, 21 ans, a été victime d´un tacle de Paulinho et a quitté l´entraînement en boitant. Si le joueur du Shakhtar Donetsk venait à être écarté du groupe qui disputera la Coupe du Monde, son remplaçant naturel serait Lucas, du Paris Saint-Germain. La Fédération Brésilienne n´a pas encore fourni plus d´informations sur la gravité de la blessure.

Le petit match a duré un peu moins d´une heure et Dante a pris la place de Thiago Silva au sein de l´équipe titulaire.

Mis à part ce changement, l´équipe-type qui s'était imposée en finale de la dernière Coupe des Confédérations contre l'Espagne (3-0) a été maintenue, avec la formation suivante : Julio Cesar - Dani Alves, Dante, David Luiz, Marcelo - Paulinho, Luiz Gustavo - Hulk, Oscar, Neymar - Fred. Les titulaires se sont imposés (2-0), buts d´Oscar et Neymar.

Thiago Silva avait déjà été ménagé lors des entraînements de l´après-midi mercredi et vendredi.

L´entraîneur Luiz Felipe Scolari avait indiqué jeudi à la télévision Banderantes que "jusqu'à quatre joueurs" risquaient de ne pas être du voyage pour le premier match amical de préparation pour la Coupe du Monde, contre Panama, le 3 juin à Goiânia.

Le deuxième match de préparation aura lieu le 6 juin contre la Serbie, au stade Morumbi de São Paulo.

La Seleção entre en lice en ouverture de "son" mondial contre la Croatie, le 12 juin à l'Arena Corinthians de Sao Paulo, avant d'affronter le Mexique et le Cameroun, dans le groupe A.

Fifa.com (31/05/2014)

Croatie 2 - Mali 1
La Croatie bat le Mali 2:1



La Croatie a battu le Mali 2 à 1 en match amical de préparation pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ samedi 1er juin à Osijek.

Buts
Croatie : Perisic (15', 64')
Mali : Traore (79')

Fifa.com (31/05/2014)