Saison espagnole, 2014 - 2015

Barça - Enrique salue l'alchimie du duo Messi-Suarez



Il y a une "alchimie" entre Lionel Messi et Luis Suarez qui profite à l'attaque du FC Barcelone, a estimé dimanche l'entraîneur Luis Enrique après la démonstration offensive du duo sud-américain contre le Rayo Vallecano (6-1) en Championnat d'Espagne.

Les Catalans, nouveaux leaders de la Liga, se sont régalés au Camp Nou grâce à un doublé de Suarez (5, 90+1) et un triplé de Lionel Messi (56 s.p., 63, 68), particulièrement complices à la pointe de l'attaque. Leur troisième compère, le Brésilien Neymar, était suspendu pour ce match.

"Leo" Messi s'entend très bien avec Luis Suarez, et Luis Suarez nous apporte davantage à chaque match", a jugé le technicien barcelonais en conférence de presse.

"Même à l'entraînement, on peut voir qu'il y a une alchimie entre eux. En associant des joueurs de ce niveau, s'ils atteignent cet état de fluidité, cela facilite beaucoup les situations en attaque. Il est évident qu'il y a entre eux cette alchimie qui nous donne beaucoup de variété dans notre jeu d'attaque."

Désormais en tête du classement (62 pts) avec une longueur d'avance sur le Real Madrid (61 pts), Barcelone est en position de force à deux semaines du clasico Barça-Real le 22 mars.

Mais Luis Enrique a tempéré tout excès d'optimisme pour son équipe, encore en course dans trois compétitions cette saison. "C'est une situation obtenue à la force du poignet", a rappelé l'entraîneur.

"Pour nous qualifier en finale de la Coupe (du Roi), nous avons dû éliminer des adversaires difficiles. Nous en sommes là où nous voulions être, mais il n'y aura qu'une seule équipe heureuse en Coupe, une seule en Liga et idem en Ligue des champions. Nous devons être prudents, penser qu'il y aura des difficultés et que beaucoup d'autres équipes recherchent la même chose que nous", a-t-il conclu.

Fifa.com (08/03/2015)

Le Barça en tête, l'Atlético en panne



Le FC Barcelone a écrasé le Rayo Vallecano (6-1) avec un triplé de Lionel Messi et un doublé de Luis Suarez dimanche lors de la 26e journée du Championnat d'Espagne, détrônant le Real Madrid en tête à seulement deux semaines du clasico.

Quatre mois après avoir abandonné la première place, le Barça s'est réinstallé dans le fauteuil de leader (62 pts): les Catalans comptent une longueur d'avance sur le Real (2e, 61 pts) et sept sur l'Atletico (3e, 55 pts), qui a concédé dimanche soir un nul rageant (1-1) contre Valence (4e, 54 pts), concurrent direct pour le podium.

Voilà donc Barcelone de retour au sommet, et de quelle manière ! Avec un festival offensif qui peut faire trembler la "Maison blanche", battue samedi sur les terres de l'Athletic Bilbao (1-0) et attendue au Camp Nou le 22 mars.

En 2015, le vent souffle dans le sens du Barça: les Catalans, qui se sont qualifiés mercredi pour la finale de la Coupe du Roi programmée fin mai, semblent monter en puissance, à l'image de Messi. Avec son coup du chapeau de dimanche, l'Argentin a rejoint Cristiano Ronaldo en tête du classement des buteurs (30 buts), alors que le Portugais comptait dix longueurs d'avance à la trêve !

Même les absences de Neymar (suspendu) et Sergio Busquets (cheville) au Camp Nou n'ont pas perturbé le club blaugrana dimanche, dans le sillage d'un Suarez intenable. L'Uruguayen a été impliqué sur quatre des six buts et sa complicité avec Messi a été dévastatrice. "Il est évident qu'il y a entre eux cette alchimie qui nous donne beaucoup de variété dans notre jeu d'attaque", a résumé l'entraîneur Luis Enrique.

L'Atlético peut s'en vouloir
C'est Suarez qui a ouvert la marque sur un joli extérieur du pied (5e). Puis Gerard Piqué (49e), à l'affût sur corner, a alourdi le score, avant le triplé de Messi: un penalty réussi après que l'arbitre l'ait fait retirer (56e), un but opportuniste (63e) sur une frappe de Suarez repoussée et un troisième à angle fermé après avoir mystifié le gardien (68e). Suarez a clos le score sur une passe décisive de Messi (90e+1).

Le Rayo, lui, a fini à dix après l'exclusion de Tito sur l'action du penalty et a sauvé l'honneur sur un penalty d'Alberto Bueno (81e), avec à la clé l'exclusion du Barcelonais Dani Alves. Désormais meilleure attaque de Liga (76 buts), meilleure défense (16 buts encaissés), le Barça semble en position de force pour briguer le titre.

D'autant que le champion sortant, l'Atletico Madrid, a été à nouveau freiné dimanche: au stade Vicente-Calderon, les "Colchoneros" ont longtemps mené mais concédé un nul qui permet à Valence de rester dans leur sillage. L'affiche a accouché d'un match fermé, intense, riche en chocs et en duels. Et à ce jeu-là, seuls les coups de pied arrêtés ont fait la différence.

C'est l'Atletico qui a frappé le premier: après un coup franc, Koke a surgi pour reprendre en force le ballon qui traînait dans la surface (33e). Le retour de blessure du milieu espagnol a d'ailleurs fait beaucoup de bien à l'"Atleti", très irrégulier ces derniers temps et privé dimanche du Français Antoine Griezmann, suspendu. Mais sans se montrer vraiment dangereux, Valence a fini par égaliser sur une tête de l'Allemand Shkodran Mustafi, là aussi à la suite d'un coup franc lointain (78e).

Résultat, l'Atletico peut s'en vouloir: les "Colchoneros", qui avaient trouvé la transversale par Tiago quelques minutes plus tôt (70e), ont laissé filer une victoire peut-être décisive dans la course au podium.

Fifa.com (08/03/2015)

Le Real Madrid peut-il tout perdre ?



Après avoir quasiment tout gagné en 2014, le Real Madrid joue à se faire peur en 2015: sa qualification piteuse mardi pour les quarts de la Ligue des champions a révélé une équipe en pleine déconfiture à l'approche des rendez-vous décisifs du printemps.

. Coupe, Liga, Europe: rien ne va plus
Et si le champion d'Europe en titre finissait la saison bredouille ? Ce scénario catastrophe semble prendre de plus en plus de consistance, à mesure que les hommes de Carlo Ancelotti, intraitables à l'automne (22 victoires consécutives), perdent pied dans toutes les compétitions. En Supercoupe d'Espagne en août (1-1, 1-0), puis en Coupe du Roi en janvier (2-0, 2-2), c'est l'Atletico qui était venu à bout du Real, deux résultats considérés sur le moment comme des accidents.

Mais les soucis se sont accentués ces dernières semaines, comme si la "Maison blanche" avait laissé trop d'influx pour glaner quatre trophées en 2014 (C1, Coupe du Roi, Supercoupe d'Europe, Mondial des clubs). En Championnat d'Espagne, le club merengue a dilapidé une avance de quatre points sur le FC Barcelone, qui l'a finalement dépassé en tête le week-end dernier, alors que se profile le clasico Barça-Real le 22 mars.

Certes, les Madrilènes n'ont qu'un petit point de retard sur les Catalans et, en C1, ils sont qualifiés en quarts malgré leur fiasco de mardi face à Schalke 04 (3-4). Mais sans un rapide sursaut, on voit mal cette équipe aller au bout en Espagne ou en Europe.

. Le Bernabeu agacé par ses as
C'est peut-être le plus inquiétant pour le Real: mardi, ses supporteurs l'ont lâché, avec une bronca jamais vue depuis l'arrivée d'Ancelotti à l'été 2013 et même qualifiée d'"historique" par le quotidien sportif Marca. Il faut dire que l'équipe merengue vient d'enchaîner trois matches sans victoire (1-1 contre Villarreal, défaites 1-0 chez l'Athletic Bilbao et 4-3 face à Schalke). Ajoutés à la gifle subie dans le derby face à l'Atletico en Liga (4-0) en février, cela commence à faire beaucoup.

Mais plus que les résultats, c'est sans doute l'attitude qui énerve le public merengue. Mardi, une star comme Gareth Bale, recrutée pour près de 100 M EUR, a été invisible, notamment dans le replacement défensif. Et la plupart des cadres ont failli, sauf Cristiano Ronaldo, auteur d'un doublé qui a aidé à qualifier le Real. "Nous avons touché le fond, de manière retentissante", a reconnu le gardien Iker Casillas, suspect sur au moins deux buts allemands.

Au coup de sifflet final, le capitaine a d'ailleurs tenté de rameuter ses partenaires pour saluer le public, dont une partie scandait "dehors! dehors!". "Plus tôt nous renouerons le lien avec nos supporteurs, mieux ce sera", a résumé Casillas. Reste que la fracture avec l'opinion sera peut-être difficile à refermer: en zone mixte, Ronaldo a fait savoir qu'il ne viendrait plus parler à la presse d'ici la fin de la saison.

. Ancelotti, un clasico à quitte ou double
Dans cette tempête, Carlo Ancelotti n'a plus qu'une bouée de sauvetage: gagner le clasico dans dix jours. Sinon, la presse espagnole s'attachera à lui trouver rapidement un successeur, sachant que le nom de Zinédine Zidane, ex-adjoint de l'Italien et actuel entraîneur de la réserve merengue, circule déjà dans les médias.

Mais l'effectif merengue semble en lambeaux: entre blessures, méformes et doutes, les joueurs ne répondent plus.  "Nous jouons mal et c'est assez incompréhensible après tout ce que nous avons réalisé jusqu'en décembre", a admis Ancelotti. "Nous avons perdu confiance en notre jeu et en notre identité."

Malgré tout, l'entraîneur italien veut croire à l'exploit au Camp Nou, à la faveur des retours de blessure de Luka Modric au milieu et Sergio Ramos en défense. "En football, les choses changent rapidement", a-t-il promis. C'est à l'image de son statut au Real: de héros à paria en moins de trois mois.

Fifa.com (11/03/2015)

Neymar juge le triplé possible pour le Barça



Neymar a jugé mercredi que remporter cette saison le Championnat d'Espagne, la Coupe du Roi et la Ligue des champions était à la portée du FC Barcelone, six ans après que le club catalan ait déjà réalisé ce triplé en 2008-2009.

"Je crois que nous avons l'équipe adéquate pour penser à décrocher le triplé, a déclaré l'attaquant brésilien en marge de la présentation d'un tournoi de jeunes en Catalogne. Nous donnerons tout pour y arriver. Je ne veux pas choisir parmi ces titres, je veux gagner les trois."

Le Barça est la seule équipe espagnole encore en course dans ces trois compétitions cette saison: en Coupe du Roi, il disputera fin mai la finale contre l'Athletic Bilbao. En C1, les Catalans sont en bonne position pour se qualifier pour les quarts de finale aux dépens de Manchester City (succès 2-1 à l'aller) avant le huitième retour prévu mercredi prochain.

Et en Championnat d'Espagne, le Barça occupe depuis le week-end dernier la première place avec un point d'avance sur le Real Madrid, même s'il va devoir confirmer cette prise de pouvoir lors du clasico face à son rival merengue, le 22 mars.

"Cela va être décisif, nous allons l'aborder comme une finale. Nous savons que c'est un match très difficile, mais nous devons penser seulement à la victoire", a prévenu Neymar.

Interrogé pour savoir si le trident offensif "MSN", qu'il forme avec Lionel Messi et Luis Suarez, était meilleur que le trio "BBC" du Real (Bale-Benzema-Cristiano Ronaldo), le Brésilien a répondu: "Je crois que oui, mais nous nous concentrons sur nous, pas sur les adversaires."

"Nous essayons de faire un peu mal aux défenses adverses, nous nous entendons mieux de jour en jour. Ce sont des joueurs géniaux. 'Leo' est le meilleur du monde et Suarez l'un des meilleurs, pour moi c'est un honneur de jouer avec eux", a-t-il conclu.

Fifa.com (11/03/2015)

Valence vise le podium, le Real un sursaut



Valence a l'opportunité de monter provisoirement sur le podium du Championnat d'Espagne s'il s'impose face au Deportivo La Corogne vendredi (20h45) pour la 27e journée, tandis que le Real Madrid, en pleine crise de résultats, doit rebondir dimanche contre Levante.

Revenu au premier plan cette saison après le rachat du club par le magnat singapourien Peter Lim, Valence (4e, 54 pts) a obtenu un bon match nul 1-1 sur la pelouse de l'Atletico (3e, 55 pts) le week-end dernier.

Ce résultat a permis au club "che" de rester à portée du champion d'Espagne en titre, qu'il peut dépasser temporairement vendredi à Mestalla, en attendant le match des "Colchoneros" samedi sur le terrain de l'Espanyol Barcelone (16h00).

Dans la foulée, le FC Barcelone (1er, 62 pts) va devoir défendre son tout récent fauteuil de leader, conquis le week-end dernier, en affrontant Eibar (14e), promu en pleine déconfiture avec sept défaites au cours de ses sept derniers matches de Liga (16h00 samedi).

Enfin, dimanche soir (21h00), le Real Madrid (2e, 61 pts) va devoir remédier à sa profonde méforme actuelle après trois contre-performances très inquiétantes: match nul 1-1 contre Villarreal, défaite à Bilbao (1-0) et qualification piteuse mardi en Ligue des champions devant Schalke 04 (défaite 4-3 après un succès 2-0 à l'aller).

La "Maison blanche" reçoit Levante (17e), une équipe à la lutte pour le maintien, et le sursaut est obligatoire à une semaine du clasico Barça-Real du 22 mars.

Le programme

Vendredi
Valence - Deportivo La Corogne

Samedi
Espanyol Barcelone - Atletico Madrid
Eibar - FC Barcelone
Rayo Vallecano - Grenade
Celta Vigo - Athletic Bilbao

Dimanche
Almeria - Villarreal
Malaga - Cordoue
Séville - Elche
Real Madrid - Levante

Lundi
Getafe - Real Sociedad

Fifa.com (12/03/2015)

Real - Perez : "Ancelotti restera entraîneur"



L'entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti, dont l'équipe connaît un début d'année chahuté, restera en poste et a le soutien entier du club, a assuré jeudi son président Florentino Perez.

"Carlo Ancelotti restera l'entraîneur du Real Madrid", a martelé Florentino Perez lors d'une conférence de presse convoquée à la dernière minute au stade Santiago Bernabeu. "Nous ne changerons rien quoi qu'il arrive", a-t-il insisté.

"Il a la confiance du président et de la direction", a répété Florentino Perez, insistant sur les bonnes performances du club en 2014.

Après une année faste, avec quatre trophées remportés (C1, Coupe du Roi, Supercoupe d'Europe, Mondial des clubs), le Real Madrid a trébuché à plusieurs reprises en 2015, en Coupe du Roi comme en Championnat d'Espagne.

A tel point que ses mauvaises performances ont provoqué mardi une bronca jamais vue depuis l'arrivée d'Ancelotti à l'été 2013 et qualifiée d'"historique" par le quotidien sportif Marca. Florentino Perez a reconnu que l'équipe merengue a mal joué ces derniers temps mais a refusé de parler de crise, contrairement à certains titres de la presse espagnole. "Nous avons le meilleur entraîneur et les meilleurs joueurs que le Real Madrid peut avoir et nous sommes très fiers d'eux", a-t-il assuré.

Malchance et blessures
Pour lui, cette mauvaise passe s'explique en partie par "la malchance" et les blessures de certains joueurs. Le défenseur Sergio Ramos par exemple s'était blessé à une cuisse, tout comme son coéquipier Luka Modric, tandis que James Rodriguez s'est blessé à un mollet puis au pied droit.

"Les blessures nous ont fait des dommages terribles", s'est défendu Florentino Perez.

Il s'en est pris directement au quotidien sportif Marca, qui titrait mercredi "Florentino révoquera Ancelotti en cas de débâcle au Camp Nou", le stade de Barcelone. "Qu'est-ce qu'ils veulent, que nous le mettions à la porte?", s'est-il emporté.

Les joueurs et leur entraîneur "ont besoin de sentir notre soutien et notre affection", a encore insisté le président, dans un appel au public à se réconcilier avec son équipe.

Pour lui, il n'y a pas de problème avec la méthode Ancelotti. "Son travail est central et je ne doute pas que nous allons avoir une bonne saison."

Fifa.com (12/03/2015)

Opération rachat au Real avant le clasico



En pleine crise de résultats, le Real Madrid doit se racheter devant son public dimanche contre Levante lors de la 27e journée du Championnat d'Espagne, à une semaine du clasico face au FC Barcelone, le leader, en déplacement samedi à Eibar.

. Real : mettre fin à la chute libre
Depuis dix jours, le Real Madrid ne gagne plus: nul contre Villarreal (1-1) et défaite contre l'Athletic Bilbao (1-0) en Liga, qualification mardi pour les quarts de la Ligue des champions malgré un revers piteux à domicile contre Schalke 04 (4-3). C'est peu dire qu'il y a urgence. S'il finissait la saison bredouille, le club sacré champion d'Europe et du monde en 2014 tomberait de très haut.

Or, en Liga, la "Maison blanche" (2e, 61 pts) vient de dilapider une avance de quatre points sur le FC Barcelone (1er, 62 pts), qui devrait aborder le clasico Barça-Real en favori le dimanche 22 mars au Camp Nou. Pour le Real, l'heure est donc à la remobilisation dimanche soir (21h00) contre Levante (17e) au stade Santiago-Bernabeu, où le public guettera un sursaut après avoir copieusement sifflé ses joueurs mardi.

Dans ce contexte troublé, le président Florentino Perez a été contraint de réaffirmer jeudi son soutien à l'entraîneur Carlo Ancelotti, de plus en plus fragilisé. Autant dire qu'une nouvelle contre-performance à domicile avant le clasico n'est même pas envisageable.

Seule éclaircie dans ce panorama bien sombre, Ancelotti devrait pouvoir compter dimanche sur le milieu croate Luka Modric, revenu de blessure mardi, et sur le défenseur Sergio Ramos, lui aussi remis d'un problème physique. Cela suffira-t-il pour retrouver le Real triomphant de l'automne ?

. Le Barça face à une semaine décisive
C'est la semaine de tous les défis pour le FC Barcelone, qui semble l'aborder avec un moral au beau fixe, au point que Neymar a même jugé possible le triplé Coupe-Liga-C1 cette saison. Mercredi, les Catalans accueilleront Manchester City en 8e retour de Ligue des champions avec l'avantage de leur succès à l'aller (2-1), avant de recevoir au Camp Nou un Real en plein doute.

Mais auparavant, le leader blaugrana doit confirmer sa récente prise de pouvoir en Liga chez le promu Eibar, qui reste sur sept défaites consécutives. "Nous entrons dans le dernier tiers décisif de la saison", s'est réjoui vendredi l'entraîneur barcelonais Luis Enrique. "Nous sommes leaders et dépendons clairement de nous-mêmes. Mais notre situation reste la même qu'auparavant, tant en raison des faibles écarts au classement que des possibles surprises (sur le terrain)."

Au modeste stade Ipurrua d'Eibar samedi (18h00), le club catalan devra surtout éviter de laisser des forces en route: Javier Mascherano et Jérémy Mathieu ne sont qu'à un carton jaune d'une suspension qui les écarterait pour le clasico. Or, le Barça est déjà privé à Eibar de Jordi Alba et Dani Alves (suspendus) et de Sergio Busquets (cheville), ce qui pourrait contraindre Luis Enrique à aligner une défense expérimentale pour ne pas exposer ses possibles titulaires.

. Quelles ambitions pour l'Atlético ?
A l'instar du Real, l'Atlético Madrid semble lui aussi marquer le pas ces derniers temps: une seule victoire sur ses cinq derniers matches toutes compétitions confondues. Du coup, le champion d'Espagne en titre pointe désormais à sept longueurs derrière le leader barcelonais en Liga et la lutte pour le podium s'annonce animée avec Valence, Séville ou Villarreal.

Les deux prochains matches des "Colchoneros" devraient leur permettre d'en savoir plus sur leurs ambitions pour cette fin de saison: d'abord un déplacement samedi (16h00) sur la pelouse de l'Espanyol Barcelone en Liga, puis la réception mardi de Leverkusen en C1 avec l'obligation de remonter le déficit concédé à l'aller (1-0).

Bref, des rencontres déjà capitales, pour lesquelles Antoine Griezmann, suspendu le week-end dernier, sera un renfort de choix.

Le programme

Vendredi :
Valence - Deportivo La Corogne

Samedi :
Espanyol Barcelone - Atletico Madrid
Eibar - FC Barcelone
Rayo Vallecano - Grenade
Celta Vigo - Athletic Bilbao

Dimanche :
Almeria - Villarreal
Malaga - Cordoue
Séville - Elche
Real Madrid - Levante

Lundi :
Getafe - Real Sociedad

Fifa.com (13/03/2015)

Valence sur le podium



Valence est monté provisoirement sur le podium du Championnat d'Espagne vendredi en s'imposant 2-0 face au Deportivo La Corogne, lors de la 27e journée, grâce à des buts de Parejo (61e s.p) et Alcacer (72e).

Grâce à cette victoire et un bon match nul sur la pelouse de l'Atletico Madrid lors de la précédente journée (1-1), Valence dépasse les "Colchoneros" avant leur déplacement samedi sur le terrain de l'Espanyol.

Valence confirme ainsi son retour au premier plan cette saison après le rachat du club par le magnat singapourien Peter Lim.

Fifa.com (13/03/2015)

Real - Ancelotti : "Changer les choses rapidement"



Le Real Madrid est "affecté" par sa mauvaise passe actuelle mais les joueurs ne doivent pas "baisser les bras", a fait valoir samedi l'entraîneur madrilène Carlo Ancelotti, qui s'est dit convaincu de pouvoir remonter la pente.

"Il est normal d'être affecté, tout le monde l'est, tout le Real Madrid. Mais cela ne signifie pas qu'il faille baisser les bras", a exhorté le technicien italien à la veille de la réception de Levante dimanche pour la 27e journée du Championnat d'Espagne (21h00, 20h00 GMT).

"Nous allons faire davantage d'efforts et de sacrifices pour résoudre cette situation. Je suis convaincu que nous allons changer les choses rapidement", a-t-il ajouté.

Après une année 2014 faste, marquée notamment par son triomphe en C1, le Real Madrid a trébuché à plusieurs reprises en 2015: élimination en Coupe du Roi, perte de la première place de Liga et qualification piteuse mardi contre Schalke 04 en Ligue des champions (défaite 4-3 à domicile après un succès 2-0 à l'aller).

Confirmé dans ses fonctions jeudi par le président Florentino Perez, Ancelotti a dit n'avoir pas de "doute" sur son avenir au Real et il a souligné que le club merengue restait qualifié en C1 et était dans la course en Liga, à un point derrière le leader barcelonais avant le clasico Barça-Real le week-end prochain.

"Ce qui nous donne une grande motivation, c'est que tout est encore ouvert pour notre fin de saison", a-t-il souligné.

Contre Levante, des changements pourraient néanmoins intervenir dans le onze merengue: le gardien Iker Casillas pourrait céder sa place au Costaricien Keylor Navas, même si l'Espagnol sera "sûrement" titulaire dans une semaine face au Barça, a dit Ancelotti.

"La composition d'équipe que je vais aligner demain (dimanche) ne sera pas pour pointer quinconque du doigt", a prévenu l'entraîneur madrilène.

Fifa.com (14/03/2015)

L'Atlético tombe du podium



L'Atletico Madrid, réduit à dix, n'a pu que partager les points avec l'Espanyol Barcelone (0-0) samedi pour la 27e journée du Championnat d'Espagne, enchaînant un troisième match nul consécutif et chutant du podium avant de retrouver la Ligue des champions mardi.

Décidément, le champion d'Espagne en titre fait du surplace depuis un mois: les "Colchoneros" n'ont remporté qu'un seul de leurs six derniers matches toutes compétitions confondues, ce qui ne les place pas dans des conditions idéales à trois jours de recevoir Leverkusen pour une place en quarts de la C1 (défaite 1-0 à l'aller).

Au classement de la Liga, voilà l'Atletico rétrogradé au quatrième rang (56 pts), juste derrière Valence (3e, 57 pts), vainqueur vendredi soir du Deportivo La Corogne (2-0). Le FC Barcelone (1er, 62 pts) se déplace samedi soir à Eibar (17h00 GMT), tandis que le Real Madrid (2e, 61 pts) accueille Levante dimanche (20h00 GMT).

Samedi après-midi, les hommes de Diego Simeone se sont trop vite retrouvés en infériorité numérique, puisque le défenseur brésilien Joao Miranda a reçu un carton rouge direct pour avoir chargé coude en avant sur un ballon aérien (45+1).

L'"Atleti" a alors dû faire rentrer un autre défenseur central, au détriment de l'attaquant Fernando Torres, auteur notamment d'une tête brûlante qui avait contraint le gardien de l'Espanyol Kiko Casilla à une claquette (11).

Dans ces conditions, Antoine Griezmann s'est retrouvé bien seul à la pointe de l'attaque "rojiblanca". Le Français, de retour comme titulaire après avoir purgé un match de suspension, a pourtant été le joueur le plus remuant côté madrilène. Mais il a manqué de réussite, comme sur cette frappe trop croisée au bout d'un contre (22) ou ce but refusé pour une faute préalable de Diego Godin (51). Bref, malgré la belle activité de Koke dans l'entrejeu et malgré deux occasions en or de Raul Garcia stoppées par Casilla (77, 85), l'Atletico a encore concédé le nul en Liga.

Après Séville (0-0) et Valence (1-1), cela commence à faire beaucoup pour les "Colchoneros", qui vont devoir cravacher pour se maintenir sur le podium, synonyme d'accès direct à la C1 la saison prochaine.

Fifa.com (14/03/2015)

Bale et le Real se rachètent avant le clasico



Le Real Madrid et Gareth Bale, auteur d'un doublé, ont renoué avec le succès dimanche devant Levante (2-0) lors de la 27e journée du Championnat d'Espagne, se réconciliant avec leur public à une semaine du clasico face au FC Barcelone, actuel leader.

Après trois matches sans victoire et une semaine de crise, la "Maison blanche" devait se reprendre, tout comme Bale, qui n'avait plus marqué depuis neuf rencontres: l'attaquant gallois, très opportuniste, a poussé au fond un ballon mal repoussé (18e) puis a dévié une puissante frappe de Cristiano Ronaldo (40e).

Au classement, le Real (2e, 64 pts) reste à une longueur du Barça (1er, 65 pts), qu'il ira défier dimanche prochain au Camp Nou. Derrière cet intouchable duo, Valence (3e, 57 pts) et l'Atletico Madrid paraissent déjà décrochés (4e, 56 pts).

Autant dire que le clasico à venir s'annonce à quitte ou double entre les deux grands d'Espagne. Après sa victoire dimanche soir, le Real Madrid pourra au moins l'aborder avec un peu de tranquillité après une période très agitée.

La piteuse qualification obtenue mardi pour les quarts de la Ligue des champions, avec une défaite à domicile contre Schalke 04 (3-4), a fait vaciller l'entraîneur Carlo Ancelotti, contraignant le président Florentino Perez à prendre sa défense.

C'était donc l'heure de la réconciliation après la bronca mémorable du stade Santiago-Bernabeu. Dans le sillage de Luka Modric, très bon pour sa première titularisation après une longue blessure, certains cadres se sont réveillés.

Bale retrouvé, Ronaldo agacé
Le gardien Iker Casillas, pointé du doigt après Schalke, n'en a pas eu l'opportunité puisqu'il était remplaçant, même s'il devrait a priori revenir pour le clasico.

Gareth Bale, en revanche, a mis fin à une longue disette, répondant aux critiques par un doublé, lui qui n'avait plus marqué depuis fin janvier.

A l'affût, le gaucher a envoyé au fond un ballon qui traînait après un splendide ciseau de Ronaldo repoussé par le gardien (18e).

Le Gallois a alors couru jusqu'au poteau de corner, se bouchant les oreilles comme pour montrer que les sifflets ne l'avaient pas affecté. "Je l'ai vu davantage motivé, avec davantage d'envie", a souligné Ancelotti.

Bale a ensuite doublé la mise avec un peu de chance, en se trouvant sur la trajectoire d'une frappe de Ronaldo (40e).

"CR7", pas récompensé sur ces deux occasions, n'a pas caché son agacement, d'autant qu'il avait auparavant trouvé la base du poteau sur un but tout fait (5e).

Au total, le Real a frappé trois fois les montants: outre le tir de Ronaldo, Karim Benzema a expédié une merveilleuse aile de pigeon sur l'équerre (64e) et une tentative de Bale a été détournée sur la transversale par un joueur adverse (28e).

En défense, le revenant Sergio Ramos n'a pas eu grand-chose à faire, mais a récolté un carton jaune évitable (85e).

En somme, tout n'a pas été parfait mais le Bernabeu a globalement applaudi ses joueurs, le retour de Modric et Ramos a semblé prometteur et Ancelotti devrait pouvoir travailler avec sérénité d'ici au clasico.

"Modric a apporté sa qualité au jeu, Sergio sa personnalité et son caractère. Nous irons au Camp Nou avec toute la confiance possible", a conclu le technicien italien.

Fifa.com (15/03/2015)

Cordoue limoge Djukic



Cordoue a limogé lundi son entraîneur, le Serbe Miroslav Djukic, arrivé en début de saison, a annoncé le club promu à la fin de la saison dernière et lanterne rouge du championnat d'Espagne.

"Le FC Cordoue a limogé cet après-midi l'entraîneur de l'équipe première Miroslav Djukic", a annoncé le club dans un communiqué.

L'intérim sera assuré par l'entraîneur des jeunes, Jose Antonio Romero.

Cordoue, bon dernier de la Liga, avait déjà limogé à la fin de la saison dernière Albert Ferrer, ancien défenseur international de Chelsea et du FC Barcelone, qui l'avait pourtant fait remonter dans l'élite, 42 ans après la relégation.

Djukic, 49 ans, ancien international de l'équipe de Yougoslavie, a joué en Espagne à La Corogne, Valence et Tenerife avant d'y entraîner, avant Cordoue, Hercules Alicante, Valladolid et Valence.

Fifa.com (16/03/2015)

Atlético - Mandzukic et Raul Garcia blessés



La qualification de l'Atletico Madrid mardi pour les quarts de la Ligue des champions a laissé des traces pour Mario Mandzukic et Raul Garcia, qui souffrent respectivement d'une entorse à une cheville et d'une fissure à l'avant-bras, selon le club espagnol mercredi.

Mandzukic "souffre d'une entorse de niveau 1 de la cheville droite", a fait savoir le club champion d'Espagne dans un communiqué, ajoutant que le retour à la compétition de l'attaquant croate dépendrait de l'évolution de sa blessure.

Concernant Raul Garcia, le milieu offensif "souffre d'une fissure non déplacée de l'apophyse coronoïde du cubitus gauche et son bras a été immobilisé", a poursuivi l'Atletico.

Enfin, le gardien Miguel Angel Moya, contraint de sortir au bout de seulement 20 minutes de jeu mardi contre Leverkusen, s'est blessé aux ischio-jambiers de la cuisse gauche.

L'Atletico Madrid, vice-champion d'Europe 2014, s'est qualifié à l'arrachée mardi pour les quarts de finale de la C1 en domptant Leverkusen aux tirs aux buts après avoir remonté le handicap d'un but concédé en huitième de finale aller (0-1, 1-0, 3 t.a.b. à 2).

Fifa.com (18/03/2015)

Valence peut grignoter avant Barça-Real



Valence, troisième du Championnat d'Espagne, doit s'imposer vendredi à Elche en ouverture de la 28e journée pour tenter de grignoter une partie de son retard sur le FC Barcelone, leader, et le Real Madrid, son dauphin, qui s'affrontent dimanche dans le "clasico".

Les Valenciens, qui ont pris 26 points sur 33 possibles en 2015, accusent pour le moment huit longueurs de retard sur le Barça et sept sur le Real. En cas de victoire à Elche (15e) vendredi soir (19h45 GMT), les hommes de l'entraîneur portugais Nuno pourraient se rapprocher de la tête, en espérant que les deux grands d'Espagne se neutralisent dimanche. Un succès leur permettrait aussi de s'assurer de rester sur la troisième marche du podium, dont il ont dépossédé l'Atletico Madrid le week-end dernier.

Les "Colchoneros" (4e, 56 pts), eux, se sont qualifiés mardi au forceps pour les quarts de finale de la Ligue des champions après une prolongation et une séance de tirs au but contre le Bayer Leverkusen (0-1, 1-0, 3 t.a.b. à 2). Et ils devront montrer samedi contre Getafe à domicile (15h00 GMT) qu'ils ont bien récupéré des efforts consentis.

Le choc du week-end opposera dimanche soir au Camp Nou (20h00 GMT) le leader barcelonais à son dauphin madrilène, une affiche dont l'issue pèsera forcément dans la course au titre. Sur la forme du moment, le Real semble encore convalescent après une série de contre-performances, tandis que le Barça, virevoltant mercredi en C1 devant Manchester City (1-0), semble en pleine forme. Mais dans le "clasico", rien n'est joué d'avance.

Le programme

Vendredi
Elche - Valence

Samedi
Atletico Madrid - Getafe
Rayo Vallecano - Malaga
Levante - Celta Vigo
Athletic Bilbao - Almeria
Grenade - Eibar

Dimanche
Deportivo La Corogne - Espanyol Barcelone
Villarreal - Séville
Real Sociedad - Cordoue
FC Barcelone - Real Madrid

Fifa.com (19/03/2015)

Iniesta-Isco, le vieux lion et le jeune loup



Isco, valeur montante du Real Madrid, est annoncé comme le successeur d'Andres Iniesta en sélection espagnole mais l'expérimenté milieu du FC Barcelone peut montrer à son jeune rival qu'il garde de beaux restes dimanche dans le clasico du Championnat d'Espagne.

Avec la "Roja", une évidente filiation
Pour toute l'Espagne, Iniesta reste un joueur à part, celui dont le but en finale du Mondial-2010 (1-0 a.p.) contre les Pays-Bas a changé à jamais le destin du football national. Et à 30 ans, "Don Andres" (102 sélections) reste un cadre de la "Roja" en vue de l'Euro-2016. Difficile de prendre sa suite!

C'est pourtant le destin qu'on promet à Isco Alarcon (22 ans, 6 sélections): "C'est le prochain joueur majeur que peut avoir ce pays", a prévenu le gardien et capitaine espagnol Iker Casillas. Au Real, le jeune milieu offensif crève l'écran par sa technique délicieuse, qui a envoûté le stade Santiago-Bernabeu et rappelle les dribbles d'Iniesta.

Rafael Benitez, l'entraîneur espagnol de Naples, résume bien l'envergure prise par Isco: "Il a beaucoup de similitudes (avec Iniesta) dans ses mouvements techniques, sa manière d'orienter le ballon pour échapper au marquage, de penser les choses en avance", a analysé le technicien sur la radio publique espagnole (RNE). En 2013, Iniesta lui-même disait suivre de près le jeune Isco, alors à Malaga, et apprécier ce type de joueurs "qui savent partir de loin".

En club, deux maillons essentiels
Au Barça, Andres Iniesta a depuis longtemps un rôle-clé mais son influence s'est accrue cette saison à mesure que celle du capitaine Xavi a diminué. Iniesta, deuxième capitaine de l'équipe, porte régulièrement le brassard et le ballon passe davantage par lui. Certes, puisque le couloir gauche est désormais la propriété de Neymar, il joue plus reculé et ses statistiques ne sont pas affolantes (aucun but en Liga) mais il reste un as de l'avant-dernière passe.

Quant à Isco, il a mis du temps à digérer son transfert au Real (30 M EUR) à l'été 2013 mais il est enfin devenu "indiscutable" pour l'entraîneur Carlo Ancelotti, qui a convaincu ce joueur parfois dilettante de défendre avec acharnement. L'Italien peut désormais l'aligner un peu partout: milieu relayeur, milieu défensif, milieu offensif excentré... "Il a démontré être habitué à jouer à tous les postes", a expliqué Ancelotti. "Il a montré une attitude très positive, c'est la clé de sa progression."

Dans le clasico, un duel alléchant
Qui prendra le dessus dimanche, le vieux lion barcelonais ou le jeune loup madrilène? Iniesta doit encore se souvenir de ce ballon que lui avait volé Isco et qui avait débouché sur un but lors du clasico de la phase aller (défaite 3-1 du Barça). "Nous devons aller au Camp Nou et nous irons avec toute la confiance possible", a d'ailleurs annoncé Isco au début du mois.

Mais si les statistiques parlent en faveur du fougueux meneur madrilène (3 buts et 8 passes décisives en Liga), Iniesta a l'expérience pour lui. "Le clasico, indépendamment de la forme de chaque équipe, est pratiquement imprévisible", a prévenu mardi le Barcelonais, qui n'a peut-être pas dit son dernier mot.

Fifa.com (19/03/2015)

Ancelotti : "D'abord le mental, ensuite la tactique"



L'Italien Carlo Ancelotti est avant tout un gagneur, de préférence à la tête des grands de ce monde. Il a ainsi remporté des titres importants comme entraîneur de l'AC Milan, de Chelsea, du PSG et plus récemment du Real Madrid. À la tête desMerengues, l'ancien milieu de terrain qui a disputé la Coupe du Monde de la FIFA 1990™ a déjà conquis la tant attendue dixième Ligue des champions de l'UEFA, à quoi il est venu ajouter la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2014.

Il était inévitable que son nom apparaisse parmi les finalistes pour le prix récompensant l'Entraîneur de l'Année FIFA pour le football masculin, le 12 janvier dernier à Zurich. "Ce fut une reconnaissance du travail que nous avons effectué, de ce qu'a fait le Real Madrid tout au long de l'année 2014. C'est un vrai motif de fierté", avait confié à FIFA.com le technicien qui, à 55 ans, se définit également comme "cuisinier et chanteur" à ses heures.

Avec FIFA.com, Ancelotti dévoile ses méthodes et ses préférences en termes de gestion des joueurs . Il nous livre également une vision originale quant à la possibilité de le voir un jour diriger l'Italie.

Carlo Ancelotti, on parle beaucoup de vous et de votre façon de travailler. Comment définiriez-vous Carlo Ancelotti ?
Je suis un entraîneur qui aime beaucoup son travail, qui y prend toujours du plaisir, qui essaie de maintenir une bonne relation avec ses joueurs. Quelqu'un aussi qui cherche avec eux à atteindre les objectifs fixés par le club.

Dans un football aussi professionnalisé, est-il possible de réussir à s'amuser avec les joueurs ?
Ce n'est pas difficile. Au cours de ma carrière, j'ai rencontré les joueurs les plus sérieux et les plus professionnels de l'élite. Je dirais d'ailleurs que plus le niveau est élevé, plus les joueurs sont sérieux et professionnels. Cela simplifie beaucoup les choses, surtout au Real Madrid. Ici, j'ai trouvé un groupe de joueurs très sérieux, très motivés, qui travaillent bien en équipe et entre lesquels il existe d'excellentes relations. Ça rend les choses beaucoup plus simples.

Quel est l'aspect le plus important pour Ancelotti : mental, tactique ou technique ?
L'aspect mental est le plus important dans le football actuel. Il est fondamental de réussir à motiver le groupe dans son ensemble, y compris ceux qui ne jouent pas. Après, il y a la tactique, construire une équipe qui arrive à appliquer l'idée d'un jeu collectif, de groupe. Il est important aussi de parvenir à convaincre les grands joueurs de mettre leurs qualités individuelles au service de l'équipe.

L'AC Milan, Chelsea, le PSG et le Real Madrid ont fait appel à vous pour gagner des titres. Quel est l'aspect le plus difficile quand les objectifs sont aussi élevés ?
Le plus important pour un entraîneur est la relation qu'il peut construire avec ses joueurs. On arrive toujours avec une idée en tête, mais ensuite ce sont eux qui doivent l'exprimer sur le terrain. Si la relation est bonne, cette idée se transmet plus facilement aux joueurs. C'est l'aspect le plus difficile. Après, il est évident que le Real Madrid doit gagner des titres, le PSG aussi, mais il est certain que toute équipe a des objectifs propres, que ce soit la stabilité au plus haut niveau ou gagner la Coupe d'Europe. Mais cela existe à tous les niveaux et tous les entraîneurs sont confrontés aux mêmes problématiques.

Si vous deviez isoler un moment-clé dans votre année 2014 particulièrement réussie, lequel serait-ce ?
Le match clé de notre saison a été en Coupe du Roi contre Barcelone, à Valence. Mais le plus beau moment reste sans aucun doute la finale de la Ligue des champions à Lisbonne. Après une longue attente, nous avons enfin gagné la Décima du Real Madrid.

Dans cette finale, vous avez battu l'Atlético de Madrid de Diego Simeone, qui faisait lui aussi partie des finalistes pour l'Entraîneur de l'Année. Que pouvez-vous nous dire de lui ?
Il a fait une saison incroyable. Avec une équipe qui n'est pas une constellation de stars, avec ses compétences, sa détermination et son caractère, il a réussi à gagner le championnat d'Espagne. Heureusement, il n'a pas remporté la Ligue des champions (rires), mais il transmet une force de caractère impressionnante à son équipe, qui a quand même joué la finale.

Ce titre européen vous a permis de jouer la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA au Maroc. Quelle place accordez-vous à ce titre ?
Ce fut la cerise sur le gâteau, le gâteau étant la Ligue des champions. C'est un trophée important puisqu'il se dispute exclusivement entre les champions continentaux. Ce titre est venu couronner une saison fantastique et nous avions vraiment envie de le gagner.

En Argentine, on a beaucoup commenté le fait que vous avez tenu à saluer individuellement tous les joueurs de San Lorenzo après la finale. Pourquoi votre geste a-t-il suscité autant d'attention ?
Selon moi, il existe un grand respect mutuel entre les entraîneurs, tout du moins à ce niveau. Parfois, nous pouvons avoir des opinions divergentes et pendant un match de football, la tension peut être élevée. Sous le coup de l'énervement, il peut aussi y avoir des malentendus mais en général, c'est le respect qui prime. C'est dans un esprit de respect que j'ai fait ce geste après la finale.

Revenons au terrain. Comment définiriez-vous Cristiano Ronaldo ?
Comme j'ai déjà souvent eu l'occasion de le dire, c'est un joueur qui fait preuve d'un sérieux et d'un professionnalisme uniques à ce niveau. Il est né avec un talent extraordinaire, mais ce talent, il l'exprime et le travaille avec un sérieux que j'ai rencontrés chez peu de joueurs.

Vous avez dit un jour que Zinedine Zidane était le joueur qui vous amusait le plus. Quelle place occupe Ronaldo de ce point de vue ?
Zidane était le joueur qui m'amusait le plus à l'entraînement, mais Ronaldo est celui qui m'amuse le plus en match. Il marque pratiquement à chaque rencontre !

Avant de nous quitter, nous vous posons officiellement la question : verra-t-on un jour Ancelotti à la tête de la Squadra Azzurra ?
Ça me plairait, oui… (Il réfléchit) L'Italie a pris l'habitude de jouer la finale de la Coupe du Monde tous les 12 ans : 1970, 1982, 1994 et 2006. Si la tradition se poursuit, la prochaine finale est pour 2018. En principe, Antonio Conte sera sélectionneur. Mais il y a une autre histoire. Nous jouons la finale tous les 12 ans, mais nous la gagnons seulement tous les 24 ans. C'est arrivé en 1982, puis en 2006. Si la logique est respectée, l'Italie gagnera sa prochaine Coupe du Monde en 2030. J'aurais 71 ans. Mais je ne suis pas pressé...

Fifa.com (20/03/2015)

"MSN" ou "BBC", quel est le meilleur trio ?



Deux tridents pour donner du piquant au "clasico": le trio "MSN" du FC Barcelone, Messi-Suarez-Neymar, défie dimanche en Liga son homologue "BBC" du Real Madrid, Bale-Benzema-Cristiano Ronaldo, avec pour enjeu le statut de meilleure attaque d'Europe.

Dans tous les domaines, les six stars semblent totalement hors norme dans le football mondial: montant du transfert, palmarès sportif, nombre de buts inscrits... Voici un état des lieux avant leur confrontation dimanche soir (21h00 locales, 20h00 GMT).

. Prix d'achat: avantage "BBC", mais...
Club au plus haut revenu au monde (environ 550 millions d'euros), le Real Madrid est un habitué des transferts "galactiques": en 2009, il a recruté Cristiano Ronaldo pour 94 M EUR. Un record absolu à l'époque, peut-être battu à l'été 2013 par Gareth Bale, même si le Real a assuré n'avoir dépensé "que" 91 M EUR pour le Gallois. Avec les 35 à 41 M EUR versés en 2009 pour Karim Benzema, le club dispose donc d'une attaque d'au moins 220 M EUR.

C'est plus, sur le papier, que les 81 M EUR de Luis Suarez et les 57 M EUR de Neymar, sachant que le transfert du Brésilien, au coeur d'une enquête judiciaire pour fraude fiscale présumée, pourrait avoir coûté au moins 83,3 M EUR selon le juge chargé de l'instruction. Mais le cas de Lionel Messi empêche de pousser l'analyse: l'Argentin, arrivé tout jeune à Barcelone, n'a jamais fait l'objet d'un transfert mirobolant. Et le seul point de repère utilisable est le montant de sa clause libératoire: 250 M EUR.

. Palmarès sportif: avantage "BBC"
La folle saison 2013-2014 du Real Madrid a permis à la "BBC" de faire le plein de trophées: Ligue des champions, Coupe du Roi, Supercoupe d'Europe et Mondial des clubs. Ronaldo compte aussi une autre C1, gagnée avec Manchester United (2008), ainsi qu'un Championnat d'Espagne (2012) et une première Coupe du Roi (2011) remportés à Madrid aux côtés de Benzema.

Sur ce plan, les Barcelonais souffrent de la comparaison. Neymar et Suarez attendent toujours leur premier titre majeur en Europe et seul l'ogre Messi relève le niveau: quatre Ballons d'Or (contre trois pour Ronaldo), trois Ligues des champions (2006, 2009, 2011) et six Ligas.

. Complicité sur le terrain: match nul
Tout au long de 2014, la "BBC" a ébloui l'Europe par son efficacité, Benzema jouant les remiseurs pour les deux flèches offensives Bale et Ronaldo. Leur rendement s'est néanmoins émoussé en 2015, comme l'a reconnu l'entraîneur Carlo Ancelotti, mais ces trois-là restent "indiscutables" à ses yeux.

Côté Barcelonais, l'alchimie offensive est déjà prometteuse, selon l'entraîneur Luis Enrique. D'ailleurs, Neymar a déjà tranché en jugeant le trio "MSN" meilleur que la "BBC". "Nous nous entendons mieux de jour en jour. Ce sont des joueurs géniaux", a expliqué le Brésilien la semaine dernière.

. Buts en 2014-2015: court avantage "MSN"
Avec respectivement 78 et 77 buts inscrits en Liga cette saison, Barça et Real disposent des deux meilleures attaques des grands championnats européens, et ils le doivent en grande partie à leurs tridents offensifs. Le trio européen du Real compte 55 buts en Championnat d'Espagne (dont 30 pour Ronaldo), soit un petit but de moins que les trois Sud-Américains de Barcelone: 56 buts, dont 32 pour Messi, "pichichi" (meilleur buteur) de Liga. Et dire que Suarez, longuement suspendu pour morsure, n'a débuté sa saison que fin octobre!

. Forme du moment: avantage "MSN"
Depuis janvier, le vent souffle du côté du Barça et notamment de Messi, intenable en 2015: 20 buts en 18 matches pour "La Puce" contre 9 en 14 rencontres pour Ronaldo. C'est comme si l'Argentin avait été aiguillonné par le Ballon d'Or 2014 attribué mi-janvier au Portugais, lequel semble avoir la tête ailleurs: rupture avec sa compagne Irina Shayk, expulsion pour un mauvais geste à Cordoue, fête d'anniversaire très polémique...

En outre, quand Neymar, étincelant en janvier, s'est un peu éteint par la suite, Suarez a pris le relais, avec cinq buts sur ses sept derniers matches. "Un triplé chacun à chaque fois, ce n'est pas possible, mais leur rendement est plus que bon à mes yeux", s'est réjoui mardi Luis Enrique.

Alors, quel est le meilleur trio d'attaque? Réponse dimanche au Camp Nou.

Fifa.com (20/03/2015)

Benzema : "Aller à Barcelone pour gagner"



Le Real Madrid, vainqueur du FC Barcelone en octobre (3-1), peut récidiver dimanche dans le "clasico" de la 28e journée du Championnat d'Espagne, a estimé son attaquant Karim Benzema, qui promet d'aller au Camp Nou "pour gagner"

Actuel deuxième de la Liga à un point du Barça, le Real pourrait se contenter dimanche soir (20h00 GMT) d'un nul qui figerait les positions et le maintiendrait dans la course au titre, mais Benzema se veut plus ambitieux. "Nous allons bien préparer ce match, travailler ensemble et aller à Barcelone pour gagner", a expliqué l'international français dans une interview diffusée vendredi par un site internet de paris partenaire du Real.

"Nous sommes en bonne forme pour gagner et faire un grand match comme nous l'avons fait (à l'aller). Comme je dis souvent, nous sommes le Real, la meilleure équipe de l'histoire du football".

Estimant qu'il n'avait besoin que d'"un peu de chance" pour marquer dimanche au Camp Nou, Benzema a réaffirmé sa confiance en l'efficacité du trio d'attaque "BBC" qu'il forme avec Gareth Bale et Cristiano Ronaldo, malgré les récentes contre-performances de l'équipe. "Nous travaillons pour l'équipe, nous défendons, nous attaquons. Tout dépend du match, il y a des matches où cela se passe bien et nous marquons, d'autre où nous ne marquons pas, mais il faut toujours travailler pour l'équipe", a-t-il fait valoir.

Pour ce choc, le Real devrait pouvoir aligner le milieu Luka Modric et le défenseur Sergio Ramos, revenus de blessure, et Benzema se réjouit déjà de pouvoir combiner avec le Croate dans l'entrejeu: "Luka est un grand joueur. Il joue toujours vers l'avant quand il a le ballon. Il a la qualité pour faire la dernière passe".

Fifa.com (20/03/2015)

Rude course à l'Europe avant Barça-Real



L'Atletico Madrid, Villarreal et Séville vont poursuivre leur lutte pour les places européennes ce week-end lors de la 28e journée du Championnat d'Espagne, avant un "clasico" au sommet entre le FC Barcelone et le Real Madrid dimanche soir.

. L'Atletico aura-t-il les jambes lourdes?
Vainqueur de Leverkusen mardi après une prolongation et une séance de tirs au but (0-1, 1-0, 3 t.a.b. à 2), l'Atletico s'est qualifié au forceps pour les quarts de la Ligue des champions, où il défiera le Real pour une revanche de la finale perdue en mai dernier (4-1 a.p.). Mais pour être assuré d'être en C1 la saison prochaine, le champion d'Espagne ne doit pas négliger pour autant la Liga, même s'il semble distancé dans la course au titre.

Dépassé par Valence, l'"Atleti" a été dépossédé le week-end dernier de la troisième place, directement qualificative pour la C1 (4e, 56 pts). Et il se retrouve sous la menace de ses poursuivants Séville (5e, 52 pts) et Villarreal (6e, 49 pts). Pour recevoir Getafe samedi après-midi (15h00 GMT), il lui faudra composer sans le gardien Miguel Angel Moya (cuisse), le milieu Raul Garcia (bras) et l'attaquant Mario Mandzukic (cheville), blessés mardi en C1. En outre, il s'agira d'éviter tout contrecoup négatif après les efforts consentis mardi. "La Ligue des champions, c'est derrière nous. Nous devons nous concentrer sur la Liga et tout donner, parce que ces trois points sont fondamentaux", a résumé le latéral Jesus Gamez sur le site du club.

. Villarreal-Séville, de la revanche dans l'air
Autres engagés cette semaine sur la scène européenne, Villarreal et Séville se retrouvent dimanche au stade Madrigal... après s'être affrontés deux fois en dix jours en huitièmes de finale de l'Europa League! Avec autorité, le tenant andalou de la C3 a écarté le "sous-marin jaune" (3-1, 2-1). Mais en Liga, rien n'est joué pour les deux clubs, qui peuvent encore rêver de la quatrième place, qualificative pour les barrages de la C1.

Sur la forme du moment, Séville a l'ascendant: il reste sur cinq victoires en six rencontres toutes compétitions confondues, tandis que Villarreal tourne au ralenti avec un seul succès en six matches.

. En bas de tableau, la bataille fait rage
Sept longueurs seulement séparent le 13e, Getafe (29 pts), du 19e, Grenade (22 pts), et tout reste à faire pour le maintien. Victoire obligatoire samedi pour Grenade, qui reçoit Eibar (13e). Cordoue (20e, 18 pts), qui a limogé cette semaine son entraîneur Miroslav Djukic après cinq mois en poste, veut croire au miracle dimanche soir sur le terrain de la Real Sociedad.

Le programme

Vendredi
Elche - Valence

Samedi
Atletico Madrid - Getafe
Rayo Vallecano - Malaga
Levante - Celta Vigo
Athletic Bilbao - Almeria
Grenade - Eibar

Dimanche
Deportivo La Corogne - Espanyol Barcelone
Villarreal - Séville
Real Sociedad - Cordoue
FC Barcelone - Real Madrid

Fifa.com (20/03/2015)

Barça-Real, pour porter l'estocade ?



Coup de grâce ou coup de théâtre? Le FC Barcelone est dans la peau du matador avant le clasico du Championnat d'Espagne dimanche mais le Real Madrid, en bête blessée, fera tout pour renverser le leader catalan au Camp Nou (20h00 GMT).

. Duel à couteaux tirés
Dans l'arène, tout peut arriver: les deux grands d'Espagne n'ont qu'un point d'écart au classement et l'éventuel vainqueur sera, quoi qu'il arrive, aux commandes dimanche soir à l'issue de la 28e journée. En cas de succès, le Barça (1er, 65 pts) peut prendre quatre longueurs d'avance en tête à dix journées de la fin, voire même remonter son handicap à la différence de buts particulière concédé à l'aller (défaite 3-1).

Mais le duel pourrait tout aussi bien tourner en faveur du Real (2e, 64 pts), qui peut se contenter d'un nul figeant les positions mais rêve d'une victoire synonyme de première place avec deux points d'avance. D'ailleurs, il y aura sans doute plus que trois points en jeu: au niveau mental, un clasico perdu est loin d'être indolore. En octobre, le Barça s'était présenté au stade Santiago-Bernabeu en leader invaincu et il en était ressorti battu et meurtri. Au point de céder le fauteuil de leader au Real dès la semaine suivante alors qu'il comptait quatre points d'avance juste avant d'aller à Madrid! "Le clasico, indépendamment de la forme de chaque équipe, est pratiquement imprévisible", a bien résumé le milieu barcelonais Andres Iniesta.

. Le Barça brille, le Real saigne
Sur la forme du moment, pourtant, le Barça aborde ce match en pleine lumière, avec la meilleure attaque de Liga (78 buts) et la meilleure défense (16 buts encaissés). Effaçant une crise interne survenue début janvier, les Catalans ont remporté 17 de leurs 18 derniers matches et retrouvé un Lionel Messi supersonique. "Nous sommes dans une bonne période", s'est réjoui mercredi l'entraîneur barcelonais Luis Enrique après la qualification en quarts de Ligue des champions, acquise avec brio contre Manchester City (2-1, 1-0).

A l'inverse, le Real est une bête blessée, loin du grand fauve qui croquait les adversaires à l'automne (22 victoires consécutives). Les hommes de Carlo Ancelotti n'ont remporté qu'un match sur quatre en mars et l'Italien a été sérieusement fragilisé par la qualification piteuse contre Schalke 04 en C1, avec une défaite 4-3 au Bernabeu. "Nous irons au Camp Nou avec toute la confiance possible", a toutefois assuré le technicien italien, qui veut croire que son équipe retrouvera du mordant avec les récents retours de blessure de Luka Modric et Sergio Ramos. D'ailleurs, Messi lui-même a dit se méfier de la réaction d'orgueil madrilène: "C'est quand le Real est comme ça qu'il est le plus dangereux", a prévenu l'Argentin.

. Messi-Ronaldo, banderilles et mauvaise passe
A l'image de leurs équipes respectives, Lionel Messi aborde ce clasico en pleine forme et Cristiano Ronaldo en plein doute: le Portugais, meilleur buteur de Liga avant la trêve avec dix buts d'avance sur l'Argentin, avance au ralenti en 2015 et a laissé ce dernier le dépasser (32 buts à 30). "Je me sens bien et j'en profite", a résumé Messi, qui compte 397 buts en matches officiels avec le Barça et vise la barre des 400.

Quand Messi enchaîne les banderilles, Ronaldo semble avoir la tête ailleurs depuis l'obtention du Ballon d'Or 2014 mi-janvier: rupture avec sa compagne, expulsion pour un mauvais geste à Cordoue, fête d'anniversaire polémique, refus de parler à la presse jusqu'à la fin de saison... Mais les duels entre Barça et Real restent des matches à part: Messi est le meilleur buteur de l'histoire de ces confrontations (21 buts) tandis que Ronaldo, en 2012, avait marqué un but décisif à Barcelone pour offrir la Liga au Real.

Bref, pour ces deux fines lames, c'est l'heure de porter l'estocade.

Fifa.com (21/03/2015)

Barça-Real - Le diesel Rakitic face au turbo Modric



Habituels rouages de la sélection croate, Ivan Rakitic et Luka Modric s'affrontent dimanche dans le clasico du Championnat d'Espagne, où l'endurant milieu du FC Barcelone tentera d'enrayer son vif homologue du Real Madrid, attendu comme l'accélérateur du jeu merengue.

. Modric, le retour du turbo
Quand Modric n'est pas là, le Real marque le pas: sa longue blessure à une cuisse, entre mi-novembre et mi-mars, a coïncidé avec la baisse de rendement d'un Real jusque-là invincible (22 victoires consécutives cet automne). Le petit milieu (1,74 m, 65 kg) s'est rendu indispensable: malgré son évidente aisance balle au pied, il sait abattre un gros travail défensif et est devenu l'un des chouchous du stade Santiago-Bernabeu. L'international aux 83 sélections (29 ans) défend, tacle, dribble et apporte une percussion offensive bienvenue. "Il dispose d'une capacité de pénétration avec le ballon qui déséquilibre souvent l'adversaire", a analysé l'entraîneur madrilène Carlo Ancelotti.

En outre, Modric sait aussi faire briller les joueurs autour de lui, à l'instar de son ex-partenaire de Tottenham Gareth Bale, auteur d'un doublé dimanche contre Levante (2-0) pour le retour du Croate dans le onze titulaire. "Il est sûr que Bale est plus à l'aise avec lui", a résumé Ancelotti.

. Rakitic, enfin à plein régime
Remplaçant lors du clasico perdu à Madrid en octobre (3-1), Ivan Rakitic a vécu un automne mitigé, assistant depuis le banc de touche à la plupart des grandes affiches disputées par le Barça. Mais la phase d'adaptation de ce milieu tout-terrain (1,84 m, 78 kg), arrivé de Séville pour 20 M EUR l'été dernier, semble enfin terminée. Mercredi contre Manchester City en Ligue des champions (1-0), l'international croate (27 ans, 69 sélections) a été titularisé et il a inscrit le seul but du match d'un superbe lob.

Voilà la grande force du joueur né en Suisse de parents croates: sa capacité à intervenir dans les deux surfaces, offensivement et défensivement. Rakitic n'est peut-être pas le Barcelonais le plus rapide mais il est solide, endurant et sa qualité de passe et de frappe (4 buts et 6 passes décisives en Liga) a permis de muscler l'entrejeu catalan. "C'est l'un des grands recrutements de la saison", s'est réjoui son entraîneur Luis Enrique. "Outre sa technique, il apporte beaucoup d'intelligence tactique, c'est un joueur qui sait se positionner."

. Choc 100% croate dans le clasico
Dimanche (20h00 GMT), ces deux-là devraient se croiser sur la pelouse du Camp Nou mais il n'y aura pas d'états d'âme pour le duo croate, associé en sélection depuis 2008. Chacun a sa propre feuille de route: Modric doit montrer qu'il reprend le rythme du haut niveau après sa blessure et Rakitic peut confirmer qu'il a toute sa place dans le onze-type barcelonais. "Ce sera très compliqué, le Barça confisque beaucoup le ballon", a reconnu Modric. "Nous devons jouer notre jeu, garder notre identité et rester unis en défense comme en attaque."

Mais malgré les récentes contre-performances madrilènes, Rakitic est tout aussi méfiant. "Mon opinion sur le Real n'a pas changé: ils ne sont ni meilleurs, ni plus mauvais qu'avant, et ils vont travailler au maximum pour renouer avec les résultats", a-t-il prévenu.

Fifa.com (21/03/2015)

L'Atlético, expéditif, reste à portée de podium



L'Atletico Madrid, quatrième du Championnat d'Espagne, a expédié Getafe (2-0) grâce à deux coups de pied arrêtés samedi lors de la 28e journée, restant à un petit point de Valence, troisième, dans la course au podium.

Après leur qualification marathon mardi en Ligue des champions contre Leverkusen (0-1, 1-0, 3-2 t.a.b.), les "Colchoneros" ont pu cette fois se contenter d'un effort minimum: sur deux coups francs excentrés, Fernando Torres a marqué d'une splendide tête (3e) et Tiago a doublé la mise (44e).

Ce succès, tout en contrôle, permet à l'Atletico (4e, 59 pts) de se maintenir à une longueur derrière Valence (3e, 60 pts), large vainqueur vendredi à Elche (4-0). Dimanche soir, le clasico de la Liga opposera le FC Barcelone, leader (65 pts), au Real Madrid, son dauphin (64 pts), dans un choc au sommet au Camp Nou.

L'Atletico Madrid suivra sans doute de près ce duel: le club "rojiblanco" affrontera le Real mi-avril en quarts de finale de Ligue des champions, pour une revanche de la finale perdue face à la "Maison blanche" en mai dernier (4-1 a.p.).

Mais malgré ce beau défi européen, le champion d'Espagne en titre a montré samedi après-midi qu'il restait concentré en Liga, où il vise la troisième place directement qualificative pour la C1.

"Bon anniversaire" pour Griezmann
Signe de l'importance de ce match, l'entraîneur Diego Simeone avait d'ailleurs maintenu dans le onze de départ ses créateurs Arda Turan et Koke.

C'est ce dernier, par ses talents de passeur, qui a amené les deux buts. Il y a d'abord eu un coup franc venu de la gauche que Torres a expédié sous la barre d'une tête puissante (3e), soit son premier but en Liga depuis son grand retour à l'Atletico cet hiver. Ensuite, depuis l'aile droite, Koke a trouvé la tête du Mexicain Raul Jimenez, dont la déviation a permis a Tiago de marquer au second poteau (44e).

Le Portugais aurait même pu inscrire un doublé, mais son but à la suite d'un corner a été annulé pour hors-jeu, semble-t-il à tort (57e).

Bref, une après-midi très tranquille pour l'Atletico, avec au passage un clin d'oeil sympathique pour Antoine Griezmann, qui fêtait ses 24 ans ce samedi.

Lorsque le Français, remplaçant, est parti s'échauffer en bord de terrain en seconde période, le public du stade Vicente-Calderon lui a chanté "Bon anniversaire" en espagnol avant de scander son nom. "Grizi" est entré peu après (64e), sans pouvoir alourdir le score, mais il se consolera volontiers avec cette victoire parfaitement maîtrisée.

Fifa.com (21/03/2015)

Suarez terrasse le Real, le Barça s'envole



Luis Suarez, auteur d'un but d'attaquant pur, a terrassé le Real Madrid (2-1) dans un clasico électrique dimanche et offert une victoire inestimable au FC Barcelone, qui prend quatre longueurs d'avance en tête du Championnat d'Espagne à dix journées de la fin.

C'est la rédemption du paria: l'avant-centre uruguayen, longuement suspendu pour avoir mordu un adversaire au Mondial-2014, est revenu en pleine lumière lors de la 28e journée de Liga, sous l'oeil des caméras du monde entier.

Suarez avait repris la compétition lors du match aller perdu en octobre au stade Santiago-Bernabeu (3-1), délivrant une passe décisive. Cette fois, il a inventé un but d'attaquant pur sur un long ballon de Dani Alves (56e), contrôle puis frappe croisée, alors que le Real poussait pour prendre l'avantage. Cristiano Ronaldo (31e) avait auparavant égalisé après l'ouverture du score de Jérémy Mathieu (19e).

Même si le Barça a raté ensuite plusieurs occasions de se mettre à l'abri, le but tout en instinct de Suarez a suffi aux Catalans pour l'emporter et assommer leur dauphin dans la course au titre.

Voilà Barcelone nanti de 68 points, quatre de plus que le Real (2e, 64 pts) et huit de mieux que Valence (3e, 60 pts). Ce n'est pas une assurance tout risque mais cela commence à ressembler à un ascendant confortable avant le sprint final.

Le Barça pragmatique
Dans un match très indécis, le sort du match a oscillé en permanence entre les deux camps.

La défense madrilène a longtemps contenu le trident offensif barcelonais "MSN" (Messi-Suarez-Neymar), qu'on a assez peu vu en première période. Juste le temps pour Messi d'enrouler un coup franc excentré pour la tête de Jérémy Mathieu, qui a battu Iker Casillas (19e).

Ce but sur coup de pied arrêté, au même titre que celui de Suarez sur un long ballon, a bien résumé la mue opérée par le Barça cette saison sous la direction de Luis Enrique: les Catalans sont plus pragmatiques et moins attachés à leur sacro-saint jeu de passe.

Le Real, convalescent ces dernières semaines, aurait pu mériter beaucoup mieux, comme sur cette reprise expédiée sur la barre par Ronaldo (12e).

A l'inverse, le score aurait pu atteindre 2-0 si Neymar, se retrouvant seul devant Casillas après une frappe de Suarez, n'avait pas raté l'immanquable. Sur la contre-attaque, Karim Benzema a placé une merveille de talonnade et Ronaldo s'est jeté pour égaliser (31e), avant d'inciter le Camp Nou à se taire d'un geste impérieux.

L'égalisation a galvanisé le Real: on a vu les Madrilènes gagner nombre de duels et presser haut et il a fallu un excellent Gerard Piqué pour maintenir le score inchangé. Le défenseur catalan a notamment taclé un ballon dans les pieds de Bale qui filait au but (39e).

But refusé à Bale
Juste avant et après la pause, on a longtemps cru que le Real allait prendre l'ascendant: but de Bale annulé pour un hors-jeu préalable de Ronaldo (40e), missile de "CR7" claqué par le gardien (43e), frappe de Bale juste à côté après un corner (44e), Benzema qui bute sur le gardien Claudio Bravo au bout d'une belle action collective (49e)...

Mais le but de Suarez a tout changé. Le Real a dû attaquer, laisser des espaces, et si Neymar n'avait pas été si gourmand après deux festivals de dribbles (68e, 71e), le Barça aurait pu passer une fin de match tranquille.

Casillas a d'ailleurs sorti plusieurs ballons chauds et Benzema a encore buté sur Bravo (78e) alors que Messi, un peu en retrait dans ce match, avait frôlé le cadre (73e).

Des "Olé, Olé" sont alors tombés des tribunes du Camp Nou: le Barça, avec l'autorité d'un leader, a replongé le Real dans le doute et marqué les esprits. Et cela, il le doit à Suarez.

Fifa.com (22/03/2015)

Suarez : "Mon but le plus important avec le Barça"



Luis Suarez, buteur décisif face au Real Madrid dimanche (2-1), a jugé que ce but inscrit dans le clasico du Championnat d'Espagne était "le plus important" depuis son transfert cet été au FC Barcelone.

"Pour le moment, c'est le but le plus important que j'ai inscrit avec le Barça et il a une signification supplémentaire, étant donné l'adversaire", a déclaré l'avant-centre uruguayen au micro de la chaîne catalane TV3. "Le vestiaire était très heureux. Nous savions que c'était un match plus qu'important, pour rester en tête et accroître notre avance."

Alors que les deux équipes étaient à égalité à un but partout et que le Real poussait pour prendre l'avantage, Suarez a inscrit un but d'attaquant pur sur un long ballon de Dani Alves (56e): contrôle en pleine course puis frappe croisée qui a fait mouche entre Pepe et Sergio Ramos, les deux défenseurs adverses.

"J'ai essayé de profiter de l'espace entre les défenseurs et d'être le plus rapide possible pour ne pas les laisser réagir. Par chance, cela m'a souri", a raconté l'avant-centre.

Malgré cette victoire de prestige, Luis Suarez est resté prudent quant aux chances de titre du Barça, qui compte désormais quatre longueurs d'avance sur le Real Madrid, son dauphin, à dix journées de la fin.

"Il reste beaucoup de chemin et nous savons que la Liga est difficile. Il faut profiter de cette avance sur un adversaire aussi fort que le Real Madrid. Mais comme dans tous les autres championnats, on ne sait pas ce qui peut se passer si on se relâche un peu", a-t-il conclu.

Fifa.com (22/03/2015)

Barça, de l'avance mais peu de marge



Quatre longueurs d'avance avant le sprint final: le FC Barcelone a distancé le Real Madrid dimanche dans le clasico du Championnat d'Espagne (2-1) mais pas assez pour s'estimer serein.

. Un Barça moins en contrôle
Ces dernières années, l'élégant jeu de passes du Barcelone de Josep Guardiola (2008-2012) s'est souvent heurté au Real très défensif et ultra-réaliste de José Mourinho (2010-2013). Mais par un curieux retournement des choses, c'est le Real qui a séduit dimanche, dans le sillage d'un très bon Luka Modric, même si les Madrilènes ont trop gâché offensivement.

Le Barça, lui, s'est montré pragmatique: les Catalans ont marqué sur coup de pied arrêté puis en contre, sans afficher leur habituelle domination dans l'entrejeu (51% de possession seulement). C'est peut-être la grande révolution introduite cette saison par Luis Enrique. Son Barça est meilleur sur phases arrêtées et plus direct dans le jeu pour trouver les flèches offensives Lionel Messi, Luis Suarez et Neymar.

Des armes contraires au sacro-saint jeu de passe barcelonais, mais nécessaires selon Luis Enrique. "Ce sont des recours footballistiques importants, a expliqué le technicien. L'adversaire joue, lui aussi, et il faut savoir s'adapter". Avec le risque de devenir trop dépendant du trident de devant.

. Suarez en jambes, Neymar à la peine
Au Camp Nou, Luis Suarez a été le meilleur des trois attaquants barcelonais et son but, un beau contrôle en pleine course suivi d'une frappe croisée entre deux défenseurs, est digne des plus grands. "L'action est à la portée de très peu de joueurs. C'est pour ça que nous l'avons recruté et je suis ravi qu'il soit décisif", a commenté Luis Enrique.

Ce but a permis à ses complices du trio "MSN", Messi et Neymar, de se libérer et de trouver ses espaces. Auparavant, l'Argentin et le Brésilien avaient été étouffés par la défense madrilène et n'ont brillé que par intermittence, Messi étant passeur décisif sur le premier but, inscrit par Jérémy Mathieu. Si Neymar a beaucoup raté et semble à la peine depuis un mois, ce match mitigé ne remet néanmoins pas en cause l'excellente forme de Messi. Sans avoir marqué, l'Argentin garde la tête du classement des buteurs (32 buts) de Liga devant Cristiano Ronaldo (31) et sa fin de match en trombe a fait oublier son entame discrète.

. Un mois éprouvant
Avec encore 10 journées à disputer, le Barça a une avance notable. Mais il n'a pas comblé dimanche son retard à la différence de buts particulière sur le Real (défaite 3-1 à l'aller). En outre, un mois d'avril éprouvant l'attend: coup sur coup, les Catalans iront à Séville (5e) en Liga et à Paris en quart de finale de Ligue des champions, puis ils recevront Valence (3e) et le PSG. Et ce juste avant un derby, toujours brûlant, sur la pelouse de l'Espanyol Barcelone! Quant au Real, il affrontera Séville et Valence début mai et aura aussi un obstacle de taille en C1 contre l'Atletico.

Fifa.com (23/03/2015)