CM 2010 : Groupe E (Pays-Bas, Danemark, Japon, Cameroun)

Le Cameroun à la mode ch'tis



Afrique du Sud 2010 marquera le grand retour du Cameroun en Coupe du Monde de la FIFA. Après avoir manqué Allemagne 2006, les Lions indomptables fêteront dans le Groupe E (avec les Pays-Bas, le Danemark et le Japon) leur cinquième participation sur les six dernières éditions de l’épreuve reine. Mais qu’elle fût incertaine…

Malmenés jusqu’à quatre journées de la fin, les quadruples vainqueurs de la Coupe d’Afrique des Nations n’ont dû leur salut qu’à deux chocs psychologiques majeurs : le remplacement d’Otto Pfister par Paul Le Guen et l’émergence d’une nouvelle génération de joueurs. Pour marquer la sélection camerounaise de son empreinte, l’ancien technicien de l’Olympique lyonnais n’a pas hésité à rajeunir ses troupes… et persévérer dans ses idées. Car malgré une CAN 2010 ratée, le Breton est têtu et vient de présélectionner une toute petite dizaine d’éléments expérimentés dans son groupe provisionnel de 30.

Au milieu de ces presque novices, trois amis sont heureux de retarder leurs vacances pour faire un bout de chemin ensemble. Guy-Roland N’Dy Assembé est le portier de Valenciennes, Gaëtan Bong son latéral gauche et Aurélien Chedjou évolue au cœur de la défense lilloise, 50 kilomètres plus au nord.

Ils auraient même pu être rejoints par le Lensois Henri Bedimo qui n’est que 10 petits kms plus loin. Mais Le Guen en a décidé autrement. "On s’appelle après chacun de nos matches, mais ce n’est pas toujours évident de se croiser. Au moins cette fois on est sûrs de ne pas se louper", avoue N’Dy Assembé à FIFA.com. "Mais je ne peux m’empêcher de penser à Henri. C’est triste qu’il ne soit pas avec nous…"

Si Chedjou a fait ses débuts en A à la toute fin des qualifications, N’Dy Assembé a été appelé pour la première fois à l’occasion de la CAN angolaise en début d’année. Bong est lui totalement neuf en sélection. Un bleu serait-on tenté de dire puisque ce garçon à la double-nationalité a évolué auparavant avec les espoirs français. "Je l’ai toujours dit, je suis né au Cameroun, je suis Camerounais", nous affirme celui dont la messagerie vocale reprend les dialogues d’un film africain. "Je dois beaucoup à la France et c’est pour cela que je ne me voyais pas refuser les convocations en espoirs quand elles venaient. Mais il n’y a pas photo, c’est pour le Cameroun que j’ai toujours voulu jouer".

"Apprendre et grandir"
Son vœu sera peut-être très vite exaucé. Mais pour l’heure il reste encore un peu de travail à effectuer pour ne pas être l’un des sept qui quitteront l’aventure au beau milieu du stage de préparation. Une éventualité qu’aucun de nos trois interlocuteurs ne veut envisager. "Je me dis qu’une pareille chance ne se présente souvent qu’une fois dans la vie. Alors je vais tout donner pour monter dans le bon wagon", assure Chedjou.

Pour Guy-Ro, "cette présélection me rapproche de mon plus grand rêve d’enfant. Mais il me reste encore du travail pour le confirmer pendant le stage". En raison de son statut de surprise du chef, Bong montre encore plus d’humilité : "Beaucoup d’autres joueurs méritaient autant que moi cette présélection. J’ai une pensée pour eux et je mesure ma chance. Maintenant je vais me battre pour être dans les 23.

"Si j’y suis, je me contenterai de peu, ce serait déjà énorme", poursuit-il. "Le reste ne sera que du bonus. Je suis jeune, je veux en profiter pour apprendre et grandir". C’est aussi le programme que s’est fixé N’Dy Assembé, lui qui devrait être la doublure de Carlos Kameni. "J’irai pour connaître ce qu’est le haut niveau, acquérir de l’expérience et apprendre à gérer la pression. Je ne revendique rien d’autre".

Dans quelques jours, ils vont découvrir ou approfondir leur connaissance d’un groupe dans lequel vivent à merveille deux générations au grand talent. Du haut de ses huit sélections, Chedjou fait presque office de vieux briscard quand il s’agit de présenter les troupes. "Les anciens se comportent comme des grands frères avec nous. Ils ont conscience qu’ils vont devoir nous remettre les clés dans pas longtemps. Mais ils savent aussi que ce n’est pas facile de porter les couleurs de son équipe nationale. Il faut être prêt pour ça. Alors c’est génial de pouvoir vivre cette période de transition avec les anciens. Rigobert Song par exemple sait qu’il va bientôt passer la main. Mais il demeure irréprochable et reste un exemple pour tous les défenseurs. Il est très proche de nous. C’est un grand monsieur".

L’exemple Eto’o
Un état d’esprit collectif qui se retrouve dans le comportement d’un Samuel Eto’o promu capitaine depuis la prise de pouvoirs de Le Guen. "Samu est toujours en train de nous encourager, de nous pousser au bout de nous-mêmes", confirme Chedjou. "Il a déjà tout gagné dans sa carrière mais garde une rage de vaincre impressionnante. Ce n’est pas le genre à se la raconter".

Avec une telle vision de la vie commune, les Camerounais semblent idéalement armés pour passer un mois de rêve en Afrique du Sud. Bon nombre d’observateurs estiment même que cette équipe a toutes les cartes en main pour faire mieux que ses illustres prédécesseurs.

On se souvient qu’en 1990, en Italie, les Thomas N’Kono, Jean-Claude Pagal (l’oncle de Gaëtan Bong), François Omam-Biyik et autres Roger Milla avaient fait trembler la planète foot en quittant la Coupe du Monde de la FIFA en quart de finale après s’être inclinés de justesse devant l’Angleterre (2:3 a.p.).

Les joueurs eux-mêmes y croient. Et pas qu’à moitié… "Honnêtement, je vise le titre", reconnaît N’Dy Assembé. Chedjou se montre lui à peine plus mesuré : "Il faut que l’on donne le meilleur de nous-mêmes pour effacer cette mauvaise CAN 2010. L’idée c’est de quitter l’Afrique du Sud sans le moindre regret. Je sais que nous pouvons créer la surprise. Comme par exemple atteindre la finale". Cette prestigieuse rencontre se déroulera le 11 juillet prochain, soit en plein cœur de l’hiver sud-africain. Le climat idéal pour des Ch’tis…

Fifa.com (17/05/2010)

L'équipe des Pays-Bas arrivée en Autriche



Les joueurs de l'équipe de football des Pays-Bas sont arrivés mercredi à Seefeld, dans l'ouest de l'Autriche, pour un stage d'entraînement qui doit durer jusqu'au 31 mai.

Au total près de 140 personnes, encadrement et familles compris, composent la délégation néerlandaise venue pour la préparation en altitude des "Oranje" en vue du Mondial-2010, qui se tiendra en Afrique du Sud du 11 juin au 11 juillet.

"Nous avons une bonne équipe, et si nous jouons bien, nous avons nos chances", a déclaré mercredi le milieu de terrain Rafael Van der Vaart.

Tous les 27 joueurs retenus par le sélectionneur Bert van Marwijk ne sont pas encore arrivés au Tyrol: les vedettes du Bayern Munich, Arjen Robben et Mark van Bommel, ainsi que Wesley Sneijder de l'Inter Milan ne rejoindront le groupe que lundi car ils doivent encore disputer la finale de la Ligue des Champions samedi à Madrid.

Les hommes de Bert van Marwijk rencontreront le Mexique en match amical à Fribourg (Allemagne) le 26 mai.

Fifa.com (19/05/2010)

Cameroun : Matip tout près de son rêve



Il y a encore douze mois, le nom de Joël Matip n’était pas vraiment connu du grand public. Le joueur, aujourd’hui âgé de 18 ans, évoluait au sein de l’équipe juniors de Schalke 04 et n’avait pas encore joué en Bundesliga. Mais l’arrivée de Felix Magath aux commandes du club de Gelsenkirchen a bouleversé la vie ce milieu de terrain défensif prometteur.

Fraîchement couronné champion d’Allemagne avec le VfL Wolfsburg, l'ancien international allemand a dû composer avec des moyens financiers limités en arrivant dans la Ruhr. Dès le début de la saison, il a donc choisi de faire confiance aux jeunes. En s'intéressant de plus près au centre de formation, Magath a vite été séduit par Matip, né à Bochum d'un père camerounais.

Celui-ci a disputé 20 rencontres en Bundesliga cette saison, inscrit trois buts et obtenu la deuxième place du championnat avec son équipe. Le bilan de son premier exercice chez les professionnels, qui remontent en fait à la 12ème journée, en octobre 2009 à Munich, est donc des plus satisfaisants.
"Je suis très heureux d’être passé cette saison en équipe première", confie Matip à FIFA.com. "Quand je jouais dans l’équipe juniors, je ne m’attendais vraiment pas à ça. Je suis vraiment content d’avoir eu autant d'occasions de jouer en première division et d’avoir accumulé du temps de jeu. Mais je suis encore jeune, je sais que je peux m’améliorer dans tous les domaines et je bien compte le faire."

Un cadeau de Noël... refusé !
Après des débuts réussis en championnat d’Allemagne, le meilleur restait encore à venir. Le 23 décembre 2009, le sélectionneur du Cameroun Paul Le Guen l’a appelé pour la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF 2010. "La nouvelle est arrivée juste avant Noël et elle est vraiment tombée du ciel. J’étais très surpris et extrêmement fier", se souvient le principal intéressé.

Contre toute attente, Matip a cependant renoncé à participer au tournoi en Angola. "Ça n’a pas été une décision facile à prendre, mais ce n’était malheureusement pas le bon moment pour moi. J’aurais dû manquer de nombreuses heures de cours à quelques semaines du bac et je n’aurais pas été présent lors de la préparation et des premiers matches de la phase retour en Allemagne. Avec le recul, je peux dire que j’ai pris la bonne décision", explique-t-il.

En Angola, le Cameroun n’a atteint que les quarts de finale, où il s’est incliné face à l’Egypte, future championne. Le Guen, lui, a accepté la décision de Matip, dont le frère Marvin Matip évolue aussi en Bundesliga. Le sélectionneur n’a pas perdu de vue le jeune milieu de terrain, qui a continué à livrer de bonnes prestations en club, et l'a rappelé.

Le 3 mars 2010, face à l’Italie, le joueur d'1m93 a porté pour la première fois le maillot du Cameroun. Matip est entré à la 46ème minute et n’a pas tremblé face aux champions du monde en titre. "J’étais très heureux, mais à vrai dire, j’ai ressenti cela dès les premiers entraînements avec l’équipe nationale. Etre sur le terrain aux côtés de joueurs tels que Samuel Eto'o ou Alexandre Song, c’est fantastique", admet le jeune Lion Indomptable au micro de FIFA.com.

Quelques jours après son premier match pour le pays natal de son père, il s’est définitivement prononcé en faveur du Cameroun, renonçant à une éventuelle carrière en équipe d’Allemagne. "Je n’ai pas fait ce choix à la légère, j’ai bien réfléchi à la question. Mais je me suis fié à mon instinct, c’est ce qui a déterminé ma décision."

Tout près de l’Afrique du Sud
Il semblerait que Matip ait fait le bon choix, car à quelques semaines du coup d’envoi de la Coupe du Monde de la FIFA, Le Guen l’a retenu dans sa liste provisionnelle de 30 joueurs pour le tournoi en Afrique du Sud. "Ce serait bien sûr un rêve qui se réaliserait si je pouvais participer à la compétition. La dernière fois que j'ai été sélectionné, c'était tout de même pour un match contre l’Italie. Ça me donne du courage", avoue Matip, optimiste quant à ses chances d’aller en Afrique du Sud.

Le joueur s’est déjà fait une idée de la tâche qui l'attend. Interrogé sur les futurs adversaires du Cameroun au sein du Groupe E, il fait montre d'une certaine prudence : "Le Cameroun est tombé dans un groupe difficile et très équilibré. Les Pays-Bas ont gagné toutes leurs rencontres lors des qualifications. Le Danemark a fini à la première place de sa poule, devant le Portugal et la Suède. Quant aux Japonais, il ne faut pas les sous-estimer. Avant l’Euro 2008, ils ont joué contre l’Allemagne et ont failli remporter le match (2:2)."

"Le premier objectif de toutes les équipes, c’est de franchir le cap de la phase de groupes et d’atteindre le deuxième tour. A ce moment-là, on voit ce qui est possible. Qui sait, peut-être que le Cameroun est capable d’aller aussi loin qu’en 1990", espère Matip, qui n'a visiblement pas oublié le parcours des Lions Indomptables, quart-de-finalistes de l'épreuve suprême en Italie.

Mais Matip croit les équipes d’Afrique capables d'aller plus loin cette année. "Toutes les sélections africaines peuvent créer la surprise, parce que d’une certaine manière, elles auront l’avantage de jouer à domicile. L’Afrique du Sud, par exemple, a certes hérité d’un groupe très compliqué, mais avec le soutien de ses fans, il n'est pas impossible qu'elle tire son épingle du jeu. Le Ghana a déjà montré toute l'étendue de son talent il y a quatre ans et la Côte d'Ivoire dispose de quelques joueurs qui se sont fait un nom en Europe, en particulier Didier Drogba. L’Algérie est elle aussi en mesure de surprendre. Mais je ne peux évidemment pas vous dire laquelle de ces équipes ira le plus loin, même si j’espère que ce sera le Cameroun !"

Fifa.com (20/05/2010)

Arrivée de l'équipe du Cameroun en Autriche



La sélection camerounaise est arrivée jeudi en Autriche pour un stage de préparation en vue du Mondial-2010, qui se tiendra en Afrique du Sud du 11 juin au 11 juillet, a rapporté l'agence autrichienne APA.

Les Lions indomptables et leur sélectionneur, le Français Paul Le Guen, ont atterri à Klagenfurt (sud-est) puis sont partis pour Lienz, où ils s'entraîneront jusqu'au 28 mai.

Ils affronteront lors d'un match amical la Géorgie, le 25 mai à Lienz, puis la Slovaquie, le 29 mai à Klagenfurt.

Au Mondial, le Cameroun est engagé dans le groupe E avec le Danemark, le Japon et les Pays-Bas.

Fifa.com (20/05/2010)

Pays-Bas : Babel blessé à la cuisse droite



L'attaquant de l'équipe des Pays-Bas Ryan Babel s'est blessé à la cuisse droite vendredi lors d'un entraînement des Oranje à Seefeld en Autriche et devra passer des examens pour connaître la gravité du mal, rapportaient plusieurs médias néerlandais.

Babel serait touché aux ischio-jambiers, selon le site internet du quotidien Algemeen Dagblad. Il a quitté l'entraînement et devrait connaître dans les 24 heures la durée de son indisponibilité, d'après la même source.

L'attaquant de Liverpool, 23 ans, avait dû faire l'impasse il y a deux ans sur l'Euro-2008 en raison d'une blessure à une cheville également contractée lors du stage de préparation.

Babel fait partie d'une présélection de 27 joueurs convoqués par le sélectionneur Bert van Marwijk en vue du Mondial-2010 en Afrique du Sud.

A l'exception des vedettes du Bayern Munich, Arjen Robben et Mark van Bommel, ainsi que Wesley Sneijder de l'Inter Milan qui doivent encore disputer la finale de la Ligue des champions samedi à Madrid, tous effectuent un stage à Seefeld depuis mercredi.

Les hommes de Bert van Marwijk rencontreront le Mexique en match amical à Fribourg (Allemagne) le 26 mai. Le lendemain, ce dernier devrait communiquer sa liste définitive des 23 sélectionnés pour la Coupe du Monde.

Fifa.com (21/05/2010)

Le Camerounais Zoua forfait



Le jeune attaquant camerounais Jacques Zoua, blessé aux ischio-jambiers, est forfait pour le Mondial-2010, qui débute le 11 juin en Afrique du sud, a indiqué vendredi le sélectionneur Paul Le Guen.

"Il a une blessure aux ischio-jambiers, et c'est trop juste pour qu'il puisse se soigner et se remettre en forme. Il était préférable de lui recommander de rentrer, c'est dommage pour lui mais c'est la règle du jeu", a déclaré le technicien français à Linz (sud) où les "Lions indomptables" effectuent un stage de préparation.

L'attaquant de Bâle, 18 ans, figurait sur la liste des 30 Camerounais présélectionnés pour la Coupe du monde. Versé dans le groupe E, le Cameroun doit affronter en phase de poule le Danemark, le Japon et les Pays-Bas.

Fifa.com (21/05/2010)

Cameroun : Eto'o avec le groupe après une semaine de repos



Le capitaine camerounais Samuel Eto'o disposera d'une semaine de repos après la finale de la Ligue des Champions, qu'il dispute samedi avec l'Inter Milan, avant de rejoindre l'équipe nationale pour achever la préparation au Mondial-2010, a indiqué vendredi le sélectionneur Paul Le Guen.

"Il va nous rejoindre directement au Portugal, il va jouer la finale de la Ligue des champions, il va avoir une semaine pour récupérer un peu, et sera là au Portugal", a déclaré à l'AFP Paul Le Guen à Lienz (sud), après le premier entraînement des "Lions indomptables" en Autriche.

Dans le cadre de sa préparation pour la Coupe du monde (11 juin-11 juillet en Afrique du sud), la sélection camerounaise va jouer deux matches amicaux dans la petite république alpine (le 25 mai contre la Géorgie et le 29 mai contre la Slovaquie), avant d'aller affronter le Portugal le 1er juin à Covilha et la Serbie le 5 juin à Belgrade.

La première séance d'entraînement vendredi matin, plutôt physique, a été l'occasion de "faire comprendre aux joueurs qu'ils vont travailler, qu'ils vont travailler dur, mais c'est un passage obligé pour être en forme à la mi-juin", a insisté Paul Le Guen.

Le technicien français va mettre l'accent cette semaine sur "la vitesse" et "le dynamisme", et ainsi parer aux faiblesses apparues lors de l'échec du Cameroun lors de la CAN en janvier (élimination en quart de finale), alors que l'équipe jouissait d'un statut de favorite.

Au Mondial, le Cameroun est engagé dans le groupe E avec le Danemark, le Japon et les Pays-Bas.

Fifa.com (21/05/2010)

Pays-Bas : Robben, roi de Bavière en attendant mieux



Arjen Robben qui sort de sa meilleure saison en club, avec le Bayern Munich, veut profiter de sa forme exceptionnelle pour briller en Afrique du Sud où il voudrait troquer son statut de roi de Bavière contre celui de roi du monde.

Car le joueur formé au FC Groningue, au nord du plat pays, en est persuadé: "l'équipe des Pays-Bas est l'une des meilleures de la planète". Et aux Pays-Bas, beaucoup, à commencer par Johan Cruijff, estiment que Robben est l'un des meilleurs joueurs du monde.

Aligné en sélection sur le côté gauche d'un carré offensif composé de Wesley Sneijder, Rafael van der Vaart et Robin van Persie, "Magic Arjen" fait parler sa vitesse et ses dribbles déroutants depuis 2003 sous le maillot "Oranje".

A 26 ans, l'ailier qui court le 100 m en moins de 11 secondes, s'est déjà bâti un palmarès impressionnant avec des titres de champion aux Pays-Bas (avec le PSV Eindhoven), en Angleterre (Chelsea), en Espagne (Real Madrid) et dernièrement en Allemagne (Bayern Munich).

"Arjen est un joueur de dimension mondiale. Il peut à tout moment décider sur une action de l'issue d'un match, nous sommes très heureux de l'avoir dans notre effectif", se félicite le dirigeant du Bayern, Uli Hoeness, à propos d'un élément recruté fin août pour 24 millions d'euros en provenance du Real Madrid.

"Joueur de cristal"
Robben, qui se trouvait dans une impasse en Espagne après avoir été incapable de s'imposer durablement à Chelsea, a livré au Bayern Munich la meilleure saison de sa carrière avec 16 buts en Bundesliga.

Le "Hollandais volant" a même détrôné Franck Ribéry dans le coeur des supporteurs bavarois et va peut-être montrer au Français qu'on peut bien figurer au classement du Ballon d'Or sans porter les couleurs d'un club espagnol ou anglais.

Tout dépendra sans doute de ses prestations en Afrique du Sud. Tous les Néerlandais espèrent que Robben s'y présentera à 100 % de ses moyens. Car l'homme a une réputation de joueur fragile, d'où son surnom de "joueur de cristal". Il n'a encore jamais disputé une saison sans être indisponible plusieurs semaines.

Avec les Oranje, Robben a rarement déçu au cours de ses 46 sélections (ponctuées de 11 buts et 18 passes décisives). Il a été l'un des meilleurs Néerlandais lors du Mondial-2006 et de l'Euro-2008.

"Il est devenu indispensable. Il a toutes les qualités pour être l'une des stars du prochain Mondial: la vitesse, la technique, l'expérience", estimait récemment le légendaire Johan Cruijff, ajoutant admiratif que "Robben est l'un des rares footballeurs au monde à joueur à l'intuition".

"Il est vraiment difficile à arrêter. Si on lui laisse prendre de la vitesse sur les premiers mètres, on ne le revoit plus", ajoute le défenseur John Heitinga, son équipier en équipe nationale où le sélectionneur Bert van Marwijk doit se féliciter chaque jour de le compter dans ses rangs.

Fifa.com (22/05/2010)

Pays-Bas : Bert van Marwijk, l'homme tranquille



Le tranquille Bert van Marwijk qui avait succédé en 2008 à Marco van Basten au poste de sélectionneur des Pays-Bas, ne possède pas le charisme de son prédécesseur mais espère réussir là où ce dernier avait échoué en hissant la sélection Oranje en finale du Mondial.

A 56 ans, celui qui est aussi le beau-père du milieu de terrain Mark van Bommel --sa fille Andra est l'épouse de l'international du Bayern Munich-- possède peu de points communs avec son prédécesseur.

Modeste footballeur, cet ancien ailier gauche n'a porté le maillot orange qu'à une seule reprise alors que "San Marco" est l'un des plus grands joueurs de l'histoire des Pays-Bas. Le palmarès d'entraîneur de Lambertus (son véritable prénom) van Marwijk est toutefois plus fourni.

Van Basten avait pris ses fonctions de sélectionneur sans posséder d'expérience. Van Marwijk peut se targuer d'avoir éprouvé ses méthodes au Fortuna Sittard (1998-2000), au Feyenoord Rotterdam (2000-2004 et 2007), et au Borussia Dortmund en Allemagne (2004-2006).

Avec un certain succès avec Feyenoord vainqueur de la Coupe de l'UEFA en 2002. S'il n'a pas aux Pays-Bas le statut d'un Guus Hiddink, d'un Louis van Gaal ou d'un Dick Advocaat, les supporteurs le tiennent toutefois en haute estime.

Son style décontracté, ses allures d'homme tranquille, sa disponibilité pour les médias le rendent sympathique.

"un grand Monsieur"
Et, surtout, son bilan impeccable parle pour lui. Les Néerlandais se sont qualifiés en remportant leurs huit matches au sein d'un groupe qui comprenait notamment l'Ecosse et la Norvège. Avec 17 buts inscrits et seulement deux concédés, ce fut net et sans bavure.

"Marco m'a laissé un bel héritage", répond modestement Van Marwijk.

"Tactiquement, j'ai conservé le 4-2-3-1 imaginé par mon prédécesseur. Les automatismes sont là. La mécanique est parfaitement huilée", poursuit-il.

Le sélectionneur a pris pour adjoint des anciens cadres de l'équipe nationale, Phillip Cocu et Frank de Boer, pour la partie technique des entraînements. Choix judicieux, apprécié par les joueurs, dont Van Marwijk se veut "le plus proche possible".

"Bien sûr un sélectionneur se doit de faire preuve d'une certaine autorité. Mais un sélectionneur n'a que peu l'occasion de travailler avec son groupe. Je veux donc optimiser le temps passé avec mes joueurs, me mêler à eux, participer à l'entraînement, multiplier et varier les exercices pour mieux les connaître", explique-t-il pour décrire sa méthode.

Van Marwijk est aussi réputé pour son fair-play. En septembre dernier, il s'était excusé pour le jeu "trop dur" de ses joueurs lors d'un match amical face au Japon (3-0), se rendant même après la rencontre dans le vestiaire adverse pour faire amende honorable.

"Le geste d'un grand Monsieur", avait apprécié le sélectionneur japonais.

Fifa.com (22/05/2010=

Les plus et les moins des Pays-Bas



Les Pays-Bas peuvent compter sur des individualités de classe mondiale qui devront être capables de compenser les lacunes défensives lors du Mondial-2010.

LES PLUS
Le "Big Four"
Dans son schéma en 4-2-3-1, le sélectionneur Bert van Marwijk possède un quatuor offensif à faire pâlir d'envie tous les autres entraîneurs. Avec Wesley Sneijder (Inter Milan), Rafael van der Vaart (Real Madrid), Arjen Robben (Bayern Munich) et Robin van Persie (Arsenal), les Pays-Bas ont de quoi terroriser toutes les défenses. Et derrière ce "Big Four", les réservistes se nomment Dirk Kuyt, Ryan Babel, Klas-Jan Huntelaar ou Ibrahim Afellay. Vous avez dit armada ?

Enfin mûrs
La génération dorée est enfin mûre. Mais pas vieille, ni usée... Sneijder (25 ans), Robben (26), Van Persie (27), Van der Vaart (27), Huntelaar (26), Heitinga (27) ont mûri depuis le Mondial-2006 en Allemagne. Ils sont dans leur meilleure période et soutenus par quelques trentenaires qui ne voudront pas manquer leur dernier rendez-vous, à l'image de Giovanni van Bronckhorst (35), Dirk Kuyt (30), Joris Mathijsen (30), Andre Ooijer (36) et Mark van Bommel (33).

Tactique
Depuis six ans, les Pays-Bas évoluent dans un système tactique (4-2-3-1) inchangé qui n'a plus aucun secret pour les joueurs. Il n'y aura aucun problème d'automatismes. La formation Oranje est parfaitement rodée sur le plan tactique.

LES MOINS
La défense
Si les Pays-Bas avaient autant de qualités en défense qu'en attaque, ils seraient archi-favoris du Mondial. Mais ce n'est pas le cas. Les Mathijsen, Ooijer, Heintinga et autres Boulharouz ont montré leurs limites lors de l'Euro-2008. Surtout au niveau du manque de vitesse. En quart de finale, la Russie d'Andreï Arshavin s'était amusée de la lenteur des arrières néerlandais (3-1).

L'ombre de Van der Sar
Depuis le départ à la retraite (internationale) d'Edwin van der Sar, les Oranje sont orphelins d'un grand gardien de but. Successeur du portier de Manchester United, Maarten Stekelenburg (Ajax) ne possède pas son aura. Ni le talent. Ancien sélectionneur Oranje, Marco van Basten le trouvait même trop court pour le niveau international... Pas rassurant.

Egos
Phénomène récurrent aux Pays-Bas, la gestion des égos de joueurs hyper-doués est toujours compliquée. Si Van Marwijk se félicite de posséder un potentiel offensif impressionnant, il sait aussi qu'il devra laisser sur le banc des vedettes qui ne sont pas habituées à jouer les réservistes... Un exemple: entre Van Persie, Kuyt et Huntelaar, il y a une place pour trois en pointe. La non-sélection de Ruud van Nistelrooy se justifie sans doute par la volonté de ne pas augmenter inutilement cette concurrence en attaque.

Fifa.com (22/05/2010)

Danemark : Bendtner, un jeune homme confiant



Si les palmarès se bâtissent sur la confiance en soi, l'avenir s'annonce radieux au Mondial-2010 pour le Danemark et son jeune attaquant Nicklas Bendtner (22 ans), qui, en toute simplicité, se considère comme "l'un des meilleurs buteurs du monde".

"Si vous me demandez si je suis l'un des meilleurs buteurs du monde, je réponds oui, parce que je le pense", déclarait cette saison le Danois, longtemps pris en grippe par une partie des supporteurs d'Arsenal pour ses ratés mémorables, en général accueillis d'un sourire supérieur par l'intéressé.

"Quand je vois les autres buteurs, c'est vrai que j'ai besoin de marquer plus. Mais tout le reste de mon jeu est bon. Il n'y a plus qu'à y ajouter les buts pour devenir ce que je veux être; l'un des meilleurs", poursuivait Bendtner.

Sa maladresse, parfois extrême? "On m'a critiqué après le match de samedi. Mais moi et mes équipiers, on en a ri", commentait-il après un improbable manque de réalisme dans une rencontre de championnat. "Je ne crois pas être excessivement confiant, note-t-il aussi. Je crois avoir une confiance en rapport avec mon talent."

Une confiance renforcée par son statut au Danemark, où Bendtner, icône élue meilleur joueur danois en 2009, fait souvent la une des médias sportifs et people. "Les jeunes s'identifient plus facilement à un joueur arrivé à 18 ans seulement dans les rangs de l'équipe nationale, et bourré de talent", relève Lars Berendt, directeur de la communication de la Fédération danoise.

"Note de glamour"
Et il apporte "une note de glamour" à une sélection de "joueurs gentils qui ne font pas de vagues", selon Jeppe Madsbad Lauritzen, expert en communication.

C'est en tout cas cette confiance en lui qui l'a poussé à inviter à dîner la baronne Caroline Luel-Brockdorff, une richissime aristocrate danoise de 12 ans son aînée. Et ce fils d'employés modestes de la compagnie aérienne SAS est désormais la moitié du couple le plus médiatique du royaume.

Arrogance ou fraîcheur? Ce qu'il décrit comme son "honnêteté" lui vaut le plus souvent l'indulgence de ses pairs. Son entraîneur à Arsenal, Arsène Wenger, le trouve "attachant", apprécie son assurance et a toujours cru à son talent.

"Nicklas progresse énormément actuellement. Il sait analyser les raisons de ses occasions manquées et rectifier le tir au match suivant", affirme le Français. "Et même s'il est déçu de rater ses occasions, cela n'affecte pas sa confiance."

Dans un groupe difficile (Pays-Bas, Japon, Cameroun), le Mondial pourrait être la scène parfaite pour persuader les (nombreux) sceptiques. Et comme d'habitude, Bendtner ne doute pas: "Je m'attends à ce que nous réussissions une campagne formidable. Nous y allons pour gagner le Tournoi". Et l'homme aux 11 buts en 32 sélections avoue y viser le titre de "meilleur buteur".

Un sacre danois constituerait l'une des plus grandes surprises de l'histoire du football. Gageons que Bendtner y verrait juste une récompense "en rapport avec son talent".

Fifa.com (22/05/2010)

Les plus et les moins du Danemark



Le Danemark compte sur la cohésion de son équipe et ses joueurs vedettes, l'attaquant d'Arsenal Nicklas Bendtner et le défenseur de Liverpool Daniel Agger, pour faire bonne figure lors de sa quatrième participation à la Coupe du monde.

LES PLUS
Etoile
Nicklas Bendtner, jeune attaquant de 22 ans d'Arsenal, peut "faire la différence", selon le sélectionneur Morten Olsen. Elu meilleur joueur de l'année 2009 au Danemark, il a contribué grandement à la qualification. Ambitieux, efficace lorsqu'il est à son meilleur niveau, auteur de 11 buts en 32 sélections, il affiche l'ambition d'être "le meilleur buteur du tournoi", un objectif "pas impossible", selon lui, pour mener le Danemark "le plus loin possible dans la compétition".

Valeur sûre
Daniel Agger, 25 ans, est le pivot de la défense, une pièce maîtresse du onze danois en dépit des blessures contractées cette saison avec son club de Liverpool. Michael Laudrup, considéré comme le plus grand joueur du football danois, disait de lui en février qu'il "avait les capacités d'être un des meilleurs défenseurs centraux du monde".

Préparation
Le sélectionneur danois a rarement bénéficié d'une aussi longue préparation: un mois contre 14 jours seulement avant l'Euro-2004. "C'est un plus qui permet de mieux roder et huiler la mécanique et de remettre d'aplomb les joueurs blessés et en méforme", pense-t-il.

LES MOINS
Méforme
Nombre de joueurs titulaires comme les milieux de terrain Thomas Kahlenberg (Wolfsburg/GER), Daniel Jensen (Werder Brême/GER) ou Soeren Larsen (Duisbourg/GER) ont très peu joué dans leurs clubs respectifs, cantonnés au banc ou blessés.

Etoile pâle
John Dahl Tomasson, le capitaine âgé de 33 ans, a perdu de son panache, de son punch et de son aura des années 2000. Deuxième meilleur buteur de l'histoire du onze national avec 51 buts en 107 sélections, l'attaquant de Feyenoord (NED) espère toujours "atteindre la forme optimale le 14 juin", pour le premier match contre les Pays-Bas, croyant qu'il "peut encore retrouver le chemin des filets".

Fifa.com (22/05/2010)

Japon : Honda devra dynamiser l'attaque des Samouraïs bleus



Le milieu offensif et grand espoir du football nippon Keisuke Honda devra dynamiser l'attaque des "samouraïs bleus", peu prolifique lors des matches de préparation, si le Japon veut aller au-delà du premier tour au Mondial-2010.

Honda, qui aura 24 ans le 13 juin, s'est révélé comme un tireur de coups francs redoutable depuis son transfert en janvier au CSKA Moscou.

Le gardien du FC Séville, Andrès Palop, peut en témoigner: surpris par la puissance de la frappe du Japonais décochée des 25 mètres, le portier n'avait pu que détourner la balle dans ses propres filets. Ce but avait expédié le club moscovite en quarts de finale de la Ligue des champions, une première.

Outre les coups de pied arrêtés, l'activité et la fougue du milieu de terrain seront précieux pour la sélection japonaise, critiquée pour son manque de créativité en attaque.

"J'attends énormément de Honda, a confié Takeshi Okada, le sélectionneur. Depuis qu'il a mûri, il donne davantage d'occasions de but à l'équipe. J'espère qu'il nous permettra de marquer".

Le coach a placé très haut la barre pour son équipe, affirmant viser les demi-finales. Sortir d'une poule où le Japon affrontera le Cameroun, le Danemark et les Pays-Bas constituerait pourtant déjà un exploit.

Mais Honda n'a pas froid aux yeux et a surenchéri: "Je pense que nous pouvons espérer remporter la Coupe du monde", a-t-il simplement déclaré.

Nakamura dans le rang
Seuls les "samouraïs bleus" de 2002, à l'époque entraînés par le Français Philippe Troussier, ont réussi à franchir le premier tour d'une Coupe du monde; lors de l'édition dont le Japon était l'hôte avec la Corée du Sud.

Devenu la vedette des médias japonais, Honda a relégué au second rang Shunsuke Nakamura, l'ancienne vedette du Celtic Glasgow. Pilier du milieu de terrain dans la sélection depuis des années, Nakamura est plus effacé depuis son retour au Japon, où il évolue aux Marinos de Yokohama, après avoir mis fin à son expérience à l'Espanyol Barcelone sur un constat d'échec.

Honda reconnaît pourtant avoir été "timide" lors de ses prestations avec la sélection jusqu'à présent, malgré ses quatre buts depuis ses débuts internationaux en juin 2008.

Mais il se dit prêt à prendre la relève de Nakamura pour assumer la responsabilité de chef de meute. "Je veux changer lors de la Coupe du monde", affirme-t-il.

Surtout, Honda affirme vouloir se concentrer sur le jeu vers l'avant et être déchargé des tâches défensives. "Ma force, c'est l'attaque. C'est pour ça que je joue. Dans la mesure du possible, j'aimerais ne pas avoir à revenir défendre", explique-t-il.

En Afrique du Sud, Okada espère toutefois qu'il sera le premier à récupérer des ballons dans le camp adverse pour se projeter vers l'avant. "Ce ne sera pas facile de percer les murailles camerounaise, néerlandaise et danoise. Nous devrons voler des ballons très haut et porter des contres fulgurants", avance le coach.

Fifa.com (22/05/2010)

Les points forts et les points faibles du Japon



La sélection japonaise pourra s'appuyer sur un solide milieu de terrain pour tenter d'atteindre le deuxième tour du Mondial, mais un manque de réalisme et d'expérience internationale pourraient handicaper les Nippons.

LES PLUS
Honda et Nakamura
Le Japon s'appuiera d'abord sur les individualités de son milieu de terrain, avec le chevronné Shunsuke Nakamura, ancien joueur du Celtic Glasgow, et le fougueux Keisuke Honda, valeur montante du football nippon évoluant au CSKA Moscou.

L'état d'esprit
Le sens collectif et le dévouement devraient constituer les principaux atouts des "samouraïs bleus" qui rêvent de rééditer la performance de la sélection 2002 qui s'était extirpée du premier tour, une première, avant d'être sortie en huitième de finale du Mondial organisé dans l'archipel et en Corée du Sud.

LES MOINS
Que faire du ballon ?
Les Japonais ont la réputation de bien faire circuler le ballon, mais les observateurs leur reprochent souvent de ne pas savoir qu'en faire. Faute de pointure décisive en attaque, les "samouraïs bleus" peinent souvent pour concrétiser.

Manque d'expérience
Le Japon manque d'éléments rompus aux joutes des clubs européens, ce qui risque de nuire face à des adversaires plus expérimentés. D'autant que leurs joueurs les plus expérimentés (Nakamura, Shinji Ono et Junichi Inamoto) ont quitté l'Europe et pourraient manquer de rythme.

Lacunes athlétiques
Les Nippons devraient souffrir d'un déficit physique face aux grands gabarits nordiques et africains, et d'une confiance mitigée après des matches de préparation décevants.

Fifa.com (22/05/2010)

Cameroun : Le Guen, l'austère qui s'ouvre



Arrivé en juillet 2009 comme pompier alors que le Cameroun était au bord de l'élimination, Paul Le Guen a su qualifier les Lions Indomptables pour le Mondial-2010, mais a aussi réussi à s'adapter, lui le Breton introverti, à un pays complètement fou amoureux de son équipe.

Le Guen n'est pas devenu un héros: la qualification du Cameroun est considérée comme normale. Depuis l'odyssée de 1990, le géant d'Afrique a disputé toutes les Coupes du monde, à l'exception du mondial allemand, en 2006, en raison d'un penalty raté en fin de match contre l'Egypte en qualifications.

Mais tout de même, "il a fait du bon boulot, estime l'ancien attaquant Roger Milla, il apporté une certaine stabilité dans l'effectif, une certaine discipline, c'est ça qui péchait."

"Il a bien redressé l'équipe", ajoute Alain Giresse, l'ex-sélectionneur du Gabon que Le Guen a battu sur la route du Mondial, "mais le Cameroun était dans une telle situation que tout nouvel entraîneur aurait été écouté". Le vrai exploit de l'entraîneur français n'est-il pas d'avoir su s'adapter à un pays qui, a priori, ne lui ressemble guère?

"J'ai conscience de mon privilège"
Lui qui se méfie de la presse, à laquelle il sert en général une langue de bois d'ébéniste, a reculé un peu son seuil de tolérance avec les intrusifs et offensifs journalistes camerounais. Il s'est adapté: une équipe nationale, surtout celle du Cameroun, suscite une telle passion qu'il faut bien donner un peu aux médias, pour alimenter les multiples organes (journaux, télés, radios, sites...) qui écrivent sur les Lions.

Il a su aussi composer avec les autorités, toujours interventionnistes avec les Lions. "On me laisse travailler comme je l'entends, je me sens très bien au Cameroun", dit-il à l'AFP.

Le Guen a obtenu de venir avec ses hommes, Yves Colleu, son adjoint de toujours, le kiné Joël Le Hir et le docteur Yannick Guillodo.

Sa première expérience de sélectionneur, lui qui n'avait entraîné que des clubs, se passe pour l'instant très bien. "J'ai conscience de mon privilège, vivre une Coupe du monde à la tête de la sélection d'un pays qui aime tant le foot", dit-il.

Le Breton ténébreux, 44 ans, s'est intelligemment adapté, c'est un premier bon point. Mais il doit encore définir une ossature, et donc régler la cruciale question des "vieux" sur le déclin. Il a déjà écarté une première fois le monument Rigobert Song, confiant le brassard à Samuel Eto'o, la vedette de l'équipe.

Il aura donc les nerfs pour écarter Geremi Njitap s'il le décide. Mais le sélectionneur sera, au Cameroun comme ailleurs, jugé sur ses résultats. Et justement, son éclat a pâli depuis que le Cameroun a perdu en quarts de finale de la Coupe d'Afrique (2-3 a.p.), devant son habituel bourreau, l'Egypte, en janvier en Angola.

Il devra aussi résoudre le problème du gardien de buts: aucun ne s'impose vraiment depuis que le titulaire, Idriss Carlos Kameni, est passé complètement à côté de la CAN. Premiers éléments de réponse le 14 juin contre le Japon, a priori l'équipe la plus faible du groupe E, complété par le Danemark et les Pays-Bas.

Fifa.com (22/05/2010)

Les plus et les moins du Cameroun



Première équipe africaine du classement Fifa présente au Mondial-2010, le Cameroun de la star Samuel Eto'o alterne depuis des années coups d'éclat et contre-performances: la cuvée 2010 ne semble pas échapper à cette règle d'imprévisibilité.

LES PLUS
Eto'o en pointe
Le Cameroun dispose avec Samuel Eto'o d'un des tous meilleurs attaquants mondiaux. Le triple Ballon d'Or africain (2003, 2004, 2005) a signé une saison de rêve avec l'Inter. Et le sélectionneur Paul Le Guen a choisi de lui confier le brassard de capitaine.

Haut-niveau au milieu
Le milieu de terrain est composé quasi exclusivement de joueurs évoluant dans des clubs de haut-niveau: Alexandre Song (Arsenal), Stéphane Mbia (Marseille), Jean II Makoun (Lyon), Eyong Enoh (Ajax Amsterdam). Très à l'aise sur le plan technique, ces individualités possèdent en outre des qualités physiques qui devraient permettre aux Lions de rivaliser dans ce secteur-clé.

LES MOINS
Environnement
Le Cameroun est souvent victime de son environnement immédiat et de la valse des sélectionneurs qui ne favorisent pas la cohésion de l'équipe. Ainsi, l'Allemand Otto Pfister arrivé en 2007 a quitté le navire en avril 2009 en pleine campagne de qualifications. Il a été remplacé par l'ancienne gloire Thomas Nkono qui n'a pu redresser la barre. C'est finalement le Français Paul Le Guen, arrivé en juillet 2009, qui a permis au Cameroun de se qualifier in extremis pour le Mondial.

Défense
La défense qui fut pendant longtemps la fondation de ses succès a été la cause de bien des soucis ces dernières années. D'anciens piliers comme Rigobert Song ou Geremi Njitap sont sur le déclin. Et les Lions ne peuvent plus compter sur un grand gardien comme jadis Thomas Nkono ou Joseph-Antoine Bell: Carlos Kameni, qui a fait une très mauvaise CAN, a un peu perdu confiance.

Le poids de la CAN
Quel sera le poids de l'élimination en quarts de finale de la CAN en janvier, avec au passage deux défaites contre le Gabon et l'Egypte? Paul Le Guen a répété que la compétition en Angola ne constituait pas son objectif prioritaire. N'empêche... Ce choix sera porté dans la colonne "débit" en cas de sortie rapide au Mondial.

Fifa.com (22/05/2010)

Cameroun, Chedjou : "Le Cameroun est en phase de transition"



Le défenseur central Aurélien Chedjou estime que le Cameroun, en "phase de transition", risque de souffrir d'un certain manque d'expérience au Mondial.

Pourquoi le Cameroun, considéré comme l'un des favoris, n'a-t-il pas réussi la Coupe d'Afrique des nations en janvier (élimination en quarts de finale) ?
On été l'un des favoris. On a un bon groupe même si ça s'est mal passé en Angola. On est dans une période de transition. Les jeunes viennent d'arriver, il y a un manque d'expérience, parce que la grande génération est en train de disparaître. Peut-être que la mayonnaise n'a pas pris. Mais d'ici deux ou trois ans, je ne vous dirai peut être pas la même chose".

Quel est l'apport de Paul Le Guen qui a permis au Cameroun d'obtenir son billet pour le Mondial après avoir mal débuté la phase de qualifications ?
Il a professionnalisé le groupe. Il a mis chacun devant ses responsabilités. Il y a une organisation tactique que peut être nous n'avions pas auparavant. Il a ramené la petite touche européenne, tout en nous laissant faire avec nos manières africaines. Lors des entraînements, il y a beaucoup de ballon, contrairement à ce que certains peuvent dire. Ce n'est pas du tout ennuyeux, c'est même plaisant.

Deux problèmes ne résument-ils pas les difficultés du Cameroun: le système défensif et une Eto'o dépendance ?
Dire que le Cameroun et Eto'o sont défensifs, ce n'est pas vrai. Des gens comme Makoun se projettent vite vers l'avant, Song donne des passes décisives. C'est un faux débat. A la CAN, on était les favoris. Mais une élimination en quarts de finale, pour le Cameroun, c'est une déception. Eto'o, c'est un joueur de classe mondiale. L'équipe doit s'adapter. En sélection, il joue à gauche, c'est nouveau pour lui. Mais l'avoir avec nous, c'est toujours un plus. Mais il n'y a pas d'Eto'o dépendance car nous avons aussi joué des matches et nous avons été bons.

Que peut espérer le Cameroun dans ce Mondial avec en première phase les Pays-Bas, le Danemark et le Japon ?
La Hollande sort quand même du lot. Avec Roben, Sneijder, Kuyt, Van der Vaart.... Le Japon et le Danemark, sans faire de bruit, sont présents à chaque Coupe du monde. Je ne connais pas les joueurs japonais. Au Danemark, je connais Bendtner. Le Cameroun est quand même une grande nation de football. Et pour ce Mondial en Afrique, on veut faire quelque chose. On aura tout le pays derrière nous. Et puis si on gagne, ce sera historique. Une victoire d'une équipe africaine en Afrique. Toutes les équipes africaines voudront bien faire.

N'allez-vous pas avoir une forte pression du peuple camerounais, d'autant que le Mondial est en Afrique ?
De la pression, il y en a toujours eu. Depuis que nos aînés ont eu des résultats. Mais certains ne comprennent pas qu'on est dans une période de transition. Qui dit jeunesse dit erreur, et ça, le peuple ne comprend pas.

Fifa.com (22/05/2010)

Le Japon cherche ses marques



Quand Takeshi Okada a annoncé l'objectif du Japon dans cette Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010, à savoir une place dans le dernier carré, certains ont attribué au sélectionneur nippon une ambition démesurée.

Keisuke Honda estime au contraire que les Blue Samouraïs peuvent viser encore plus haut. "Personnellement, je pense qu'il faut jouer cette Coupe du Monde pour la gagner. Car si nous atteignons les demi-finales, nous n'allons certainement pas nous en contenter", annonçait récemment le meneur de jeu du CSKA Moscou. "Tous nos adversaires sont meilleurs que nous, mais ça ne veut pas dire que nous n'avons aucune chance."

Même discours ambitieux chez son coéquipier dans l'entrejeu, Yasuhito Endo : "C'est un vrai défi pour nous. Il ne faut pas oublier que le meilleur classement de notre histoire en Coupe du Monde est une place en huitième de finale", avait confié le milieu de terrain du Gamba Osaka à FIFA.com en décembre dernier. "Mais nous avons des qualités et nous sommes bien décidés à tout donner pour aller le plus loin possible", poursuit le dernier récipiendaire du trophée récompensant le meilleur joueur de l'année en Asie.

Question de créativité
Pour réussir un bon parcours en Afrique du Sud, le Japon comptera plus que jamais sur les hommes chargés de la transmission, à commencer par Shunsuke Nakamura. À 31 ans, et après sept années passées sur le Vieux Continent, l'ancien joueur du Celtic vient d'effectuer une saison sérieuse avec les Yokohama F Marinos. Junichi Inamoto, qui avait marqué deux fois pour son pays à Corée/Japon 2002, fait lui aussi partie des options intéressantes en raison de son expérience et de son influence en milieu de terrain.

Endo et Kengo Nakamura, tous deux pensionnaires du championnat japonais de première division, ont prouvé toute leur valeur lors des qualifications asiatiques pour la Coupe du Monde de la FIFA 2010. Honda, de son côté, apportera l'expérience glanée pendant le joli parcours du CSKA sur la scène européenne cette saison, où la formation moscovite a atteint les quarts de finale de la Ligue des champions de l'UEFA pour la première fois de son histoire. Okada pourrait même décider au dernier moment de se passer des services de Shinji Ono et de la nouvelle recrue du Borussia Dortmund, Shinji Kagawa.

Depuis son émergence au début des années 1990, le Japon s'est construit une réputation d'équipe offensive, la plus créative peut-être du continent asiatique. Kengo Nakamura abonde dans ce sens : "Les Japonais sont des gens créatifs par nature. Cela est vrai de notre sélection nationale. Nous sommes capables de trouver la faille, même contre les meilleures équipes du monde", explique le milieu de terrain du Kawasaki Frontale.

Réussir son entrée
Rien ne sert de créer, il faut aussi marquer. Ainsi pourrait-on résumer le profil d'une équipe qui, sur huit buts réussis en Coupe du Monde de la FIFA, à France 1998, Corée/Japon 2002 et Allemagne 2006, en a inscrit cinq par le biais de ses milieux de terrain.

Les difficultés des Blue Samouraïs au moment de conclure ont sauté aux yeux lors du match amical contre les Pays-Bas, en septembre dernier. Les joueurs du Soleil Levant s'étaient alors créé une multitude d'occasions, sans jamais parvenir à faire trembler les filets néerlandais. Au final, ils se sont inclinés sèchement (0:3), contre une formation qu'ils vont retrouver en Afrique du Sud, dans le deuxième match du Groupe E.

Les deux autres adversaires du Japon au premier tour seront chronologiquement le Cameroun et le Danemark. Étant donnés les problèmes récurrents éprouvés par les Asiatiques face aux équipes européennes, il sera important de ne pas se rater contre les Lions indomptables, le 14 juin à Mangaung/Bloemfontein. "Je n'ai rien changé à nos objectifs après le tirage au sort. Mais pour cela, nous devrons d'abord prendre l'une des deux premières places de notre groupe. Cela passe par un bon résultat d'entrée, face au Cameroun", conclut le sélectionneur de 53 ans.

Fifa.com (24/05/2010)

Le Cameroun décevant face à la Géorgie



Le Cameroun s'est montré décevant mardi soir face à la modeste Géorgie, concédant un match nul 0-0 sans gloire et sans avoir pratiquement la moindre occasion de but en match de préparation à la Coupe du monde de football 2010 en Afrique du sud (11 juin-11 juillet).

Devant 3500 spectateurs à Lienz, les Géorgiens, sur l'ensemble de la partie, ont plutôt dominé, mais sans arriver à marquer, alors que les "Lions indomptables" ne se créaient qu'une seule occasion de but, peu avant la mi-temps, mais que l'attaquant Dorge Kouemaha n'a pas transformé.

Les Camerounais étaient privés de leur attaquant-vedette Samuel Eto'o, qui se remet de son succès en finale de la Ligue des champions avec son club italien, l'Inter Milan, face au club allemand Bayern Munich (2-0). Eto'o rejoindra ses coéquipiers en Autriche seulement à la fin de la semaine.

Les "Lions indomptables" étaient également privés des services de leur jeune attaquant Jacques Zoua, blessé aux ischio-jambiers au début du stage de son équipe en Autriche et qui est forfait pour le Mondial-2010.

Arrivée en Autriche le 20 mai, l'équipe du Cameroun séjourne encore à Lienz jusqu'au 28 mai et disputera encore un match amical en Autriche, le 29 mai contre la Slovaquie, à Klagenfurt (sud-est), avant d'aller affronter le Portugal le 1er juin à Covilha et la Serbie le 5 juin à Belgrade.

Dans le groupe E du Mondial, le Cameroun affrontera en phase de poule le Danemark, le Japon et les Pays-Bas.

Fifa.com (25/05/2010)

Japon : Okada croit toujours aux demi-finales



Le sélectionneur du Japon Takeshi Okada a déclaré mercredi que son objectif - atteindre les demi-finales au Mondial-2010 - n'avait pas changé malgré les récents mauvais résultats de son équipe.

"Nous voulons montrer qui nous sommes", a déclaré Okada avant d'embarquer mercredi pour les Alpes suisses, où l'équipe doit poursuivre sa préparation. "Il n'y pas de raison de changer notre objectif. Nous viserons au moins le dernier carré", a-t-il poursuivi.

Okada avait créé la surprise en proposant sa démission mardi, après la défaite de son équipe face à la Corée du Sud (0-2), puis en précisant à ses joueurs que cette offre n'était "qu'à moitié sérieuse". "Je ne pensais pas que ce serait pris aussi sérieusement. Je devrais faire plus attention à ce que je dis", a déclaré Okada.

Le Japon a enregistré une série de mauvais résultats dernièrement, dont une lourde défaite (3-0) en avril, face à la Serbie.

Au Mondial (11 juin - 11 juillet), le Japon est engagé dans le groupe E avec les Pays-Bas, le Danemark et le Cameroun.

Fifa.com (26/05/2010)

Pays-Bas : Le Néerlandais Vlaar blessé



Le défenseur international néerlandais Ron Vlaar (Feyenoord Rotterdam) s'est blessé hier mardi à l'entraînement de l'équipe des Pays-Bas en Autriche et est incertain pour la Coupe du monde de football 2010 en Afrique du Sud (11 juin-11 juillet).

Dans le camp de stage de Seefeld, au Tyrol (ouest), Ron Vlaar a été victime d'une contracture musculaire à la cuisse gauche et a dû quitter la séance d'entraînement.

Pour le sélectionneur néerlandais Bert van Marwijk, sa participation au Mondial en Afrique du Sud est incertaine alors que le "Bondscoach" doit rendre publique la liste de la sélection "Oranje" demain jeudi, au lendemain du match amical contre le Mexique, à Fribourg-en-Brisgau (ouest de l'Allemagne).

En tous cas, Ron Vlaar ne sera pas aligné contre le Mexique. Il devrait en être de même pour les trois retardataires de l'équipe des Pays-Bas, le capitaine du Bayern Munich, Mark van Bommel, et son coéquipier offensif Arjen Robben, ainsi que l'attaquant de l'Inter de Milan, Wesley Sneijder. Après avoir disputé samedi soir la finale de la Ligue des champions, remportée 2-0 par l'Inter, les trois joueurs ont rejoint la sélection nationale mardi soir.

L'équipe des Pays-Bas, familles des joueurs et de l'encadrement comprises, est hébergée du 19 au 31 mai dans le luxueux Hotel Dorint à Seefeld, dans les paysages montagneux du Tyrol, afin de peaufiner en altitude sa condition physique et permettre à Bert van Marwijk de mettre au point son onze-type.

Versés dans le groupe E du Mondial, les Néerlandais affronteront le Danemark, le Japon et le Cameroun.

Fifa.com (26/05/2010)

Des Pays-Bas bis dominent le Mexique



Les Pays-Bas, même privés de plusieurs cadres, laissés au repos, ont dominé (2-1) mercredi à Fribourg des Mexicains courageux mais sans doute fatigués 48 heures après un match à Londres face à l'Angleterre.

Finalistes de la Ligue des champions samedi, Mark van Bommel, Arjen Robben et Wesley Sneijder n'étaient pas sur la feuille de match au même titre que Ryan Babel, Nigel de Jong et Ron Vlaar, légèrement blessés. A charge pour les autres de se mettre en évidence.

Car le sélectionneur Oranje Bert van Marwijk n'avait pas fait mystère de son intention mercredi: laisser ses cadres souffler pour permettre aux autres de tenter de le convaincre de les inclure dans sa liste qu'il réduira de 27 à 23 jeudi soir.

Les "seconds choix" n'ont pas laissé passer leur chance. En première mi-temps du moins... Ibrahim Afellay a été brillant dans le rôle habituel de Robben sur le flanc gauche. La paire Schaars/De Zeeuw a presque fait oublier le duo Van Bommel/De Jong au milieu défensif.

Doublé de van Persie
Peu utilisé cette saison au Real Madrid, Rafael van der Vaart a fait tourner la mécanique orange offrant sur un plateau le but d'ouverture à Robin van Persie (17e), de retour à un très bon niveau après une longue période de convalescence.

Après 20 minutes de folies (et six occasions franches pour les Pays-Bas), l'intensité a baissé d'un cran en raison de fortes averses rendant difficile la pratique du football.

Au petit trop, les Néerlandais ont tout de même sorti quelques actions de classe, notamment sur le deuxième but, une magnifique volée de Van Persie sur un centre d'Afellay (41e).

Les nombreux changements effectués ont ensuite déréglé le jeu néerlandais. Les Mexicains en ont profité. Plus mordants en seconde période, ils ont été récompensés par un but de la tête de Javier Hernandez (73e) pour réduire la marque à 2-1.

Un score qui a mis en évidence les mêmes atouts et lacunes que lundi face à l'Angleterre (défaite 3-1): beaucoup de volonté, de la vitesse mais une défense peu rassurante, un déficit au niveau athlétique et des attaquants certes vifs mais peu efficaces.

A la décharge des hommes du sélectionneur Javier Aguirre: eux non plus n'évoluaient pas avec leur meilleur "onze" --le Barcelonais Marquez notamment était sur le banc-- et les jambes étaient encore lourdes 48 heures seulement après le déplacement à Wembley.

Fifa.com (26/05/2010)

Danemark : Poulsen, le poumon danois



Christian Poulsen a fêté ses trente ans en février de cette année. Au cours d'une carrière professionnelle commencée en 1997 au Danemark, au sein de l'équipe du Holbæk B&I, et qui l'a vu jouer en Allemagne, en Espagne et en Italie, il a multiplié les titres et les victoires. Il rêve désormais de transposer cette belle réussite au sein de l'équipe du Danemark.

Dans quelques semaines, le milieu de terrain disputera sa deuxième Coupe du Monde de la FIFA. À cette occasion, il compte bien faire son maximum pour aider les Danish Dynamites à réaliser un beau tournoi. FIFA.com revient sur le parcours de l'international aux 71 sélections.

Né à Asnæs, Christian Poulsen s'initie au football à cinq ans, au sein du club Asnæs BK et passe la plus grande partie de ses jeunes années au sein de la fédération du Seeland, la plus grande île danoise de la mer Baltique. En 1995, il rejoint finalement le Holbæk B&I. Dans ce club d'une ville portuaire située dans le nord-ouest de la région de Sjælland, le jeune homme alors âgé de 17 ans gagne petit à petit ses galons de titulaire. Il devient l'un des plus jeunes capitaines de l'histoire du club et fait ses premiers pas au sein de l'équipe U-19 du Danemark en 1998.

Après trois saisons, 82 matches disputés et 13 buts inscrits pour Holbæk, Poulsen s'engage au FC Copenhague et s'impose dès son arrivée comme un cadre de l'équipe. Avec le club de la capitale, il remporte le championnat et la Super Coupe du Danemark. Quelques mois plus tard, en novembre 2001, Poulsen est appelé par Morten Olsen en équipe nationale.

La saison suivante, il termine à la deuxième place du championnat, ce qui ne l'empêche pas d'être élu meilleur jeune joueur du pays et de participer à sa première Coupe du Monde de la FIFA en République de Corée et au Japon. Ses performances sur les terrains d'Asie comme dans les quelques 50 rencontres jouées sous le maillot du FC Copenhague lui ouvrent ensuite les portes de la Bundesliga et plus précisément de Schalke 04.

Un investissement payant
Le club de Gelsenkirchen s'attache ses services pour la somme de sept millions d'euros, ce qui représente à l'époque un montant record pour un joueur issu du championnat danois. Fort heureusement, les Königsblauen n'auront pas à regretter leur investissement, car l'international danois trouve vite sa place en milieu de terrain.

Devenue une valeur sûre de l'un des championnats européens les plus relevés, Poulsen s'impose également comme un joueur incontournable en équipe nationale. Remplaçant en 2002, il fait partie des titulaires de l'équipe danoise éliminée en quart de finale de l'UEFA EURO de 2004 au Portugal par la République tchèque.

La saison 2004/05, sa meilleure en Allemagne, voit Schalke 04 terminer à la deuxième du championnat et remporter la Coupe d'Allemagne. Après une dernière saison à Gelsenkirchen, 111 matches joués, trois buts inscrits et une qualification manquée pour la Coupe du Monde de la FIFA Allemagne 2006, celui qui vient d'être désigné comme joueur danois de l'année décide de relever un nouveau défi.

Il rejoint le FC Séville et se découvre en Espagne une seconde patrie. Une fois de plus, Poulsen trouve rapidement sa place dans l'équipe. Dans son sillage, son nouveau club réalise l'une des plus belles saisons de son histoire. Dès sa première année en Espagne, il conduit Séville à la troisième place de la Liga, derrière les deux mastodontes historiques. En marge du championnat, le club s'adjuge trois trophées prestigieux : la Supercoupe d'Europe, la Coupe du Roi et la Coupe de l'UEFA. Cependant, la décevante cinquième place obtenue la saison suivante le pousse à changer une fois de plus de maillot.

En 2008, la Juventus s'assure les services du milieu de terrain pour 9,75 millions d'euros. Comme toujours, le Scandinave démontre une belle capacité d'adaptation. Après avoir terminé deuxième du championnat d'Italie lors de la saison 2008/09, la Vecchia Signora se classe septième la saison suivante. Malgré ces résultats en dents de scie, l'international danois accumule les prestations remarquables tout au long des 48 matches joués avec la Juve.

L'espoir Afrique du Sud
Les championnats nationaux terminés, Christian Poulsen se concentre désormais sur l'équipe du Danemark, toujours dirigée par son mentor Morten Olsen. Les deux hommes se connaissent de longue date et le sélectionneur n'a pas hésité à convoquer son homme de confiance lors de tous les matches des qualifications pour Afrique du Sud. De son côté, le milieu de la Juventus a répondu aux attentes de son entraîneur en inscrivant deux buts, ce qui fait de lui le deuxième meilleur réalisateur des Danish Dynamites.

En phase finale, Christian Poulsen et ses coéquipiers affronteront dans le groupe E les Pays-Bas, le Japon et le Cameroun. L'équipe fonde ses espoirs sur l'expérience de ses cadres : "Nous disposons de plusieurs joueurs clés, comme Daniel Agger, Christian Poulsen ou Daniel Jensen. Ces joueurs sont là depuis longtemps et ils ont un rôle important à jouer, notamment auprès des jeunes qui joueront leur première Coupe du Monde. Pour nous, l'équipe prime sur les individualités", expliquait récemment l'entraîneur de l'équipe danoise à FIFA.com. "Le Danemark n'est pas favori, mais si les meilleurs sont là, ce qui n'a pas toujours été le cas lors des qualifications, alors tout est possible."

Cela tombe bien, Poulsen fait justement partie des meilleurs joueurs danois, et il serà bien présent lors du grand rendez-vous sud-africain...

Pays-Bas : Van Persie de retour au meilleur moment



Le Néerlandais Robin van Persie, auteur d'un doublé mercredi à Fribourg en match amical face au Mexique (2-1), retrouve la forme au meilleur moment, à l'approche du Mondial-2010, après avoir été absent des terrains durant de nombreux mois, de novembre à avril.

L'attaquant d'Arsenal s'était gravement blessé à une cheville (déchirure des ligaments) lors d'un match amical entre les Pays-Bas et l'Italie alors qu'avec les Gunners il était disputait le meilleur début de saison de sa carrière. "C'est la raison pour laquelle j'avais été très fâché suite à cette blessure. Robin avait atteint le niveau des Messi, Rooney et autre Cristiano Ronaldo. C'est l'un des meilleurs joueurs du monde", avait expliqué le manager Arsène Wenger.

Le Français avait vertement critiqué la Fédération néerlandaise coupable à ses yeux d'avoir mal diagnostiqué la blessure du joueur. L'entraîneur n'avait pas caché sa "frustration" d'être privé d'un diamant qui revient aujourd'hui en forme pour le plus grand plaisir des Pays-Bas alors que la saison en club s'est achevée sans trophée pour Arsenal.

Le sélectionneur néerlandais Bert van Marwijk se veut encore prudent avec son attaquant en lui épargnant certains entraînements mais il a pu constater mercredi que Van Persie a retrouvé toutes ses sensations.

"Big Four"
Aligné en pointe dans le désormais traditionnel 4-2-3-1 "Oranje", le joueur révélé au Feyenoord Rotterdam a inscrit deux très beaux buts (17e, 41e) face au Mexique tout en se montrant très actif dans le jeu. "A titre personnel mais aussi concernant le jeu développé par l'équipe, je peux me montrer très content", a commenté Van Persie. Le Rotterdamois de 26 ans a marqué des points par rapport aux autres prétendants au poste d'attaquant de pointe, Dirk Kuyt et Klas-Jan Huntelaar.

Toujours très sûr de lui, "RVP" réclame ouvertement la place. Mieux, il insiste aussi pour être soutenu par Arjen Robben, Wesley Sneijder et Rafael van der Vaart pour former ce qu'il appelle avec une certaine arrogance le "Big Four". "Avec ces trois-là, je joue dans un fauteuil. Ensemble, nous pourrons réaliser de grandes choses", assure Van Persie.

La remarque n'a pas fait plaisir à Dirk Kuyt seulement qualifié de "bon joueur" par son équipier et a nécessité un recadrage "en interne" par Bert van Marwijk. Pas question de sanction. Juste une petite remontrance à un joueur qui s'impose comme l'un des leaders de l'équipe néerlandaise. Et qui assure être prêt à disputer un "grand Mondial".

"J'ai rejoué quatre matches en club. Je n'ai aucune appréhension par rapport à une nouvelle blessure, je joue libéré. Et j'arrive en Afrique du Sud avec beaucoup de fraîcheur tandis que nombre de joueurs ont une lourde saison dans le dos", indiquait-il mardi.

"Je n'ai pas besoin de beaucoup de matches pour retrouver le rythme car j'ai le football dans les veines. Je vais très vite revenir à mon meilleur niveau", avait-il ajouté, vingt-quatre heures avant de sortir une prestation haut de gamme à Fribourg en Allemagne. Les Camerounais, Japonais et Danois qui affronteront les Pays-Bas lors du premier tour du Mondial seraient bien inspirés de surveiller de près cet homme-là.

Fifa.com (27/05/2010)

Pays-Bas : Les 23 Néerlandais connus



Le sélectionneur des Pays-Bas Bert van Marwijk a dévoilé, jeudi à Seefeld, la liste des 23 joueurs retenus pour le Mondial-2010 où ne figurent pas Orlando Engelaar, Vurnon Anita, Jeremain Lens et Ron Vlaar, a annoncé la Fédération néerlandaise.

Présélectionnés dans une liste de 27 noms, ces quatre joueurs quittent sans suprise la sélection Oranje.

Vlaar (Feyenoord) était blessé à une cheville. Engelaar (PSV) et Anita (Ajax) n'ont pas été convaincants mercredi lors du match amical face au Mexique (2-1). Lens (AZ Alkmaar) était lui confronté à trop forte concurrence en attaque.

L'attaquant Ryan Babel, qui s'était blessé à une cheville lors d'un entraînement vendredi dernier, a été conservé dans l'effectif. "Il est de nouveau apte à jouer", a affirmé Van Marwijk, qui a également été rassurant sur l'état du milieu de terrain Nigel de Jong qui s'était plaint en début de semaine de douleurs à un genou.

Gardiens de but : Michel Vorm (FC Utrecht), Maarten Stekelenburg (Ajax), Sander Boschker (FC Twente)

Défenseurs : Khalid Boulahrouz (VfB Stuttgart/GER), John Heitinga (Everton/ENG), Joris Mathijsen (HSV Hambourg/GER), André Ooijer (PSV), Giovanni van Bronckhorst (Feyenoord), Gregory van der Wiel (Ajax), Edson Braafheid (Celtic/SCO),

Milieux de terrain : Ibrahim Afellay (PSV), Nigel de Jong (Manchester City/ENG), Wesley Sneijder (Inter Milan/ITA), Stijn Schaars (AZ Alkmaar), Demy de Zeeuw (Ajax), Mark van Bommel (Bayern Munich/GER), Rafael van der Vaart (Real Madrid/ESP)

Attaquants : Ryan Babel (Liverpool/ENG), Eljero Elia (HSV Hambourg/GER), Klaas-Jan Huntelaar (AC Milan/ITA), Dirk Kuyt (Liverpool/ENG), Robin van Persie (Arsenal/ENG), Arjen Robben (Bayern Munich/GER)

Remarque : Les listes de joueurs retenus par les sélectionneurs ne seront officielles que lorsqu'elles auront été communiquées à et annoncées par la FIFA.

Fifa.com (27/05/2010)