CM 2010 : Groupe G (Brésil, Corée du nord, Cote d'Ivoire, Portugal)

Côte d'Ivoire - Portugal : Défense, prudence, intelligence



Les défenses ont annihilé les velléités offensives des étoiles ivoiriennes et portugaises mardi, au Port Elizabeth Stadium de Nelson Mandela Bay/Port Elizabeth (Groupe G). Les duels ont tourné à l’avantage des arrières-gardes.

En sera, en sera pas ? La principale interrogation d’avant match concernait Didier Drogba. Opéré du bras le 5 juin, le capitaine des Eléphants a maintenu le suspense jusqu’aux confins de l’autorisé. Pour finalement démarrer sur le banc, privant l’arène colorée et remuante d’un duel indirect au sommet avec Cristiano Ronaldo, l’autre star du jour.

Cette guerre des étoiles aura bien eu lieu, quelque 30 minutes. Sans changer la donne déjà évidente à la pause : dans un match de la crainte, les défenses ont pris le pas sur les attaques, à coups de duels physiques et d’intensité dans les interventions. La meilleure opportunité de la rencontre sera donc un tir sur le poteau de Ronaldo dans le premier quart d'heure.

"Un match très tactique"
"Pour les deux équipes, il était clair dès le départ que l'important était avant tout de ne pas perdre, ça a rendu ce match très tactique", nous explique le défenseur lusitanien Paulo Ferreira, pour qui "ce match nul est logique." A l'image du tacle glissé salvateur du latéral de Chelsea sur Gervinho en première période, le cadenas portugais a parfaitement fonctionné.

"Dans une compétition comme la Coupe du Monde, c'est avant tout l'équipe qui commet le moins d'erreur qui remporte la mise. C'était donc très important de bien équilibrer notre jeu, de ne faire aucun cadeau et de ne pas donner d'espaces aux attaquants", confirme pour la FIFA le stoppeur Bruno Alves. Au final, hormis la percée avortée de l'ailier du LOSC et une frappe mal ajustée du gauche par Drogba dans les arrêts de jeu, les Eléphants n'ont jamais été très dangereux.

Les regrets de Drogba
"Les défenses ont pris le pas sur les attaques, clairement", avoue Kolo Touré, associé à son ami Didier Zokora dans l'axe central. "On a fait ce qu'il fallait pour contenir leurs attaquants", confirme Salomon Kalou tandis que le capitaine courage Drogba se réjouit "du premier match en Coupe du Monde sans encaisser le moindre but." Mais l'ex-Marseillais regrette "les approximations dans la dernière passse. Sans cela, on gagnait ce match."

Premier ordonnateur tactique des Eléphants, Sven-Göran Eriksson ne livre pas une analyse différente de ses troupes. "Personne ne voulait perdre et cela explique les faibles prises de risque. On a su trouver les clefs pour les bloquer, car notre discipline défensive a été très bonne."

"Les joueurs étaient nerveux et anxieux", analyse pour sa part le sélectionneur portugais Carlos Queiroz. "La stratégie ivoirienne était défensive, ils jouaient surtout le contre. Ils ont bien coupé nos lignes de passes. On ne pouvait pas se rue à l'attaque et risquer de perdre."

On laissera au stratège portugais le mot de la fin. Un parfait résumé de 90 minutes d'une bataille défensive : "Les deux équipes ont été tactiquement intelligentes. Et très prudentes."

Fifa.com (15/06/2010)

MiTemps

Bresil 0- 0 Corée du Nord

La Corée du Nord est en train de prendre en echec la Sélecao ! Qui aurait parié?
On verra bien la suite durant la seconde partie de cette rencontre ...

55"

Bresil 1- 0 Corée du Nord

Magnifique but de Maicon !

83" de jeu

Brésil 2- 0 Corée du Nord

71: Elano
55" :Maicon

adenisurmer a écrit:83" de jeu

Brésil 2- 0 Corée du Nord

71: Elano
55" :Maicon

Le commentateur sur ESPN disait que les supporters coréens sont des acteurs envoyés par la Chine.

Côte d'Ivoire, Drogba : "Je n'ai pas eu d'appréhension"



L'attaquant de la Côte d'Ivoire Didier Drogba, qui a participé mardi aux 25 dernières minutes du match contre le Portugal (0-0) dix jours seulement après avoir été opéré du bras droit, a expliqué après le match ne pas avoir "eu d'appréhension".

Vous devez être très heureux de pouvoir disputer cette Coupe du monde ?
Oui je suis heureux aujourd'hui. Surtout qu'on a pu prendre un point face à une équipe du Portugal qui a été dangereuse. Mais on a montré qu'on pouvait faire de belles choses et on peut maintenant se concentrer sur le match du Brésil. Physiquement, je n'ai pas eu d'appréhension. Je n'ai pas du tout appréhendé ce moment, l'entrée sur le terrain. Des matches comme ça, on en joue tous les week-ends ou toutes les deux semaines en Ligue des champions. Et par rapport à ma blessure, si vraiment j'avais eu ne serait-ce qu'1% de doute, je n'aurais jamais demandé à être sur le banc. Et cela ira encore mieux pour le prochain match.

Quand est-ce que la décision de votre participation a été prise ?
En fait, on en a discuté hier soir avec le coach. Mon entrée en jeu était tout à fait prévu, du moins si l'équipe avait besoin de moi. La décision d'entrée en jeu a été prise hier soir, on en a discuté avec le coach.

Avec ce nul contre le Portugal, estimez-vous que la Côte d'Ivoire a réussi son entrée dans la Coupe du monde ?
Etant donné qu'en 2006 on avait perdu nos deux premiers matches, je crois qu'on peut dire qu'on a fait une bonne entrée dans la compétition. On a pu démontrer aujourd'hui une grosse solidité défensive et on a encore le Brésil à affronter et on espère que ce sera tout aussi bien. Une Coupe du monde réussie ce serait de belles performances contre nos trois adversaires du premier tour. Faire toujours mieux que la précédente ce serait bien. Et puis, la Côte d'Ivoire n'a gagné qu'un seul match en Coupe du monde dans sa courte histoire. Alors voilà: faire deux victoires, ce serait bon.

Fifa.com (15/06/2010)

Portugal, Queiroz : "Drogba ? Ca nous a paru étrange"



Le sélectionneur du Portugal Carlos Queiroz s'est montré étonné de la décision prise par la Côte d'Ivoire de faire entrer en jeu, avec son attelle, Didier Drogba, opéré d'une fracture du bras droit il y a 10 jours : "Ca nous a paru un peu étrange", a-t-il commenté mardi à l'issue du match (0-0).

Avez-vous été surpris par l'entrée en jeu de Didier Drogba ?
Hé bien, ce n'est pas à nous de décider s'il pouvait jouer ou non, cela regardait la Fifa. Lors de la réunion lundi, cette dernière a dit que la décision finale appartenait à l'arbitre de la rencontre. Ca nous a paru un peu étrange. Vous avez des joueurs qui ne peuvent pas porter des bracelets, des colliers ou un plâtre et voilà un joueur qui s'est fracturé un bras et qui pouvait mettre en danger nos joueurs avec son attelle de protection. Mais Drogba est une star africaine et nous voulons savoir si les règles seront les mêmes pour tout le monde. Il a été autorisé à jouer avec son plâtre, peut-être que les règlements vont changer.

Cristiano Ronaldo a été durement traité, mais lui aussi a reçu un carton jaune. Qu'en pensez-vous ?
Je n'aime pas voir mon équipe sanctionnée par des cartons jaunes mais je suis sûr que cela n'arrivera plus. Ronaldo a été aujourd'hui l'homme du match. Il a défendu et attaqué et, en tant que capitaine, il a été fantastique, il a montré un bel exemple. Comme Eusebio, Platini, Beckenbauer ou Cruyff en leur temps.

Pour vous le résultat nul est équitable ?
Oui, cela me paraît juste. La Côte d'Ivoire a essayé de nous opposer un combat physique mais le Portugal a des joueurs petits et rapides qui essaient de faire circuler rapidement le ballon. Ils voulaient jouer la contre-attaque. Eriksson avait mis en place une stratégie et nous ne devions pas tomber dans ce piège en prenant trop de risques. C'était un match vraiment difficile pour les deux équipes, les joueurs étaient un peu nerveux. Maintenant, nous devons penser à la suite. Contre la Corée du Nord, ce sera très différent.

Fifa.com (15/06/2010)

* MAICON (55') (BRE)
* ELANO (72') (BRE)
* JI Yun Nam (89') (CRN)

Les admirateurs de la Seleçao et, - disons le - le monde entier, s’attendaient à un feu d’artifice. Finalement, ils n'ont eu que quelques étincelles et un éclair de génie signé Maicon. Car lors de la deuxième rencontre du Groupe G de la Coupe du Monde de la FIFA, le Brésil a eu toutes les peines du monde à battre la RDP Corée.

Peut-être la résistance nord-coréenne est elle aussi dû au manque d’imagination flagrant des quintuples champions du monde pendant près d’une heure. Elano avait allumé la première mèche de loin (7’), imité par Robinho dans la même minute, mais pour le même résultat : le gardien Myong Guk Ri obesrve de loin les missiles brésiliens. Au lieu de choisir une autre option, les Sud-américains s’entêtent curieusement dans cet exercice. Bastos y ajoute la variante du rebond, mais a aussi peu de précision que ses coéquipiers (10’). Dans la série frappe de mule, Maicon a aussi son mot à dire, mais si la note artistique est légèrement supérieure, il n’y a toujours aucune conséquence au tableau d’affichage (27’).

De leur côté, les Asiatiques font aussi chauffer leurs armes et envoient deux décharges sur le vaisseau auriverde. Jong Tae Se tient d’abord tête à trois Brésiliens et oblige Julio Cesar à se salir les genoux pour cueillir sa frappe (11’), tandis qu’à la demi-heure de jeu, sur un corner tiré en deux temps, Kwang Chon Ri croise et écrase son tir des 16 mètres (32').

La puissance et la grâce
Le Brésil ne tremble pas, mais ne brille pas non plus, et on imagine que les mots de Dunga à la pause n’ont été tendres. Du coup, le Brésil redevient… brésilien et enchaîne les passes courtes et précises. Sur l’une d’elles, distillée par Elano vers Maicon parti dans son dos, le latéral brésilien se retrouve sur la ligne de but, excentré côté droit. Tout le public de l’Ellis Park de Johannesburg, et les onze Coréens sur la pelouse, s’attendent au centre en retrait, mais le Milanais a une autre idée en tête, et de la foudre dans le pied : sa frappe pure et sans angle passe tentre Ri et son poteau et libère enfin le Brésil (55’, 1:0). A peine le temps de se remettre de ce coup de génie que les Chollimas sont à nouveau dépassés, mais cette fois, la grâce remplace la puissance : une passe en diagonale de Robinho déséquilibre toute la défense asiatique et Elano endosse le costume de buteur en croisant son plat du pied droit (72’, 2:0). Le Brésil est enfin entré dans la Coupe du Monde.

Seul problème, la RDP Corée ne veut pas en sortir trop vite. Les joueurs de Jong Hun Kim décident donc de montrer que eux non plus ne sont pas maladroits dans la maîtrise du Jabulani. Sur un long centre de la droite, Tae Se remet de la tête en retrait pour Yun Nam Ji, qui élimine deux Brésiliens avant d’inscrire le premier but nord-coréen sur la scène mondiale depuis 1966 (894, 2:1).

Le Brésil assume son statut de favori, la RDP Corée celui de trouble-fête. Chacun essaiera de le confirmer lors de la prochaine journée, respectivement contre la Côte d’Ivoire et le Portugal.

Fifa.com (15/06/2010)

Brésil : Kaka, le Ballon dort



Le meneur de jeu brésilien Kaka n'a pas réussi à se sortir du piège nord-coréen, mardi à l'Ellis Park de Johannesburg, incapable de donner le ton à son équipe dans la foulée d'une saison moyenne au Real Madrid.

Large vainqueur à l'applaudimètre lors de l'annonce des équipes, le Ballon d'Or 2007 n'a pas justifié sa réputation sur le terrain, lui qui avait éclairé les stades de la Coupe des Confédérations un an plus tôt. Il n'a pas dirigé le jeu.

Kaka, qui assurait peu avant le Mondial "Je suis prêt pour être l'un des leaders de la sélection, bien que l'équipe ait déjà beaucoup de leaders, techniques, tactiques", a joué son premier match sur le même ton que sa saison pas assez convaincante pour les 65 millions d'euros payés par le Real l'été dernier pour l'arracher à l'AC Milan.

Il est vrai qu'il a commencé la préparation de la Coupe du Monde par soigner une lésion à l'adducteur gauche contractée en fin de saison à Madrid, mais il fallait puiser dans ses souvenirs pour revoir le meilleur joueur de 2007 dans ce N.10 au visage tendu, trop rarement à la baguette.

Dans ce match entre l'équipe la plus et la moins connue du monde, il n'a que rarement trouvé ses coéquipiers et n'a pas donné de rythme au match, que, certes, les Nord-Coréens faisaient tout pour ralentir.

Gestes simples
Il a raté quelques gestes simples, comme cette passe trop longue pour Elano qui filait en touche (22'), et a plusieurs fois manqué de coordination avec ses coéquipiers, cherchant par exemple dans la profondeur Michel Bastos qui n'avait pas démarré (25'). Ils ne s'étaient pas compris.

Kaka a plusieurs fois essayé de changer de zone, passant à gauche, où il a touché peu de ballons, comme à droite, comme pour chercher de l'air, où il a délivré un bon centre mais contré (41').

Symptomatique de sa petite forme : son action la plus décisive fut d'obtenir un coup franc face à Pak Chol-jin et très bien placé (51'), à l'entrée de la surface, mais la puissante frappe de Michel Bastos n'a pas fait mouche.

Même après l'ouverture du score de Maicon (55'), il n'a pas pesé, tentant seulement une frappe à angle fermé sur le gardien (73') ou un centre au... troisième poteau (75').

Kaka a finalement laissé la vedette à Elano, passeur décisif et buteur (72'), et sa place à Nilmar à la 78'. Et il est sorti tout sourire et a embrassé les joueurs du banc. Nous ne sommes qu'au début de la compétition, et les grands joueurs fleurissent plutôt dans les derniers tours.

Fifa.com (15/06/2010)

Corée du Nord : Fierté en Asie après la prestation de la RDP Corée



Les habitants des deux Corées, ainsi que les Coréens installés au Japon, ont exprimé leur émotion et leur fierté après la prestation de la Corée du Nord mardi au Mondial-2010 de football, battue avec les honneurs par le Brésil (2-1).

Juste après le coup de sifflet final, l'agence de presse officielle du régime nord-coréen saluait le combat "acharné" mené par l'équipe nationale. "Les joueurs se sont créé des occasions sans jamais perdre la foi, même quand ils étaient menés 2-0", a-t-elle affirmé.

Les supporteurs, eux, disaient leur fierté. "Même si nos compatriotes ont perdu le match, ils ont marqué un but. Je suis fier d'être leur frère de sang", déclarait ainsi un homme de 34 ans, qui travaille au Japon dans une association de Coréens installés dans l'archipel.

Le résultat obtenu par les Nord-Coréens a également été salué en Corée du Sud. "J'en pleure. Vous vous êtes tellement bien battus", écrivait ainsi un internaute sud-coréen sur Yahoo ! Korea. "Je suis si fier de vous. Nous sommes tous Coréens", assurait un autre.

Le président de la confédération asiatique de football, le Qatarien Mohammed Bin Hammam, a félicité les Nord-Coréens. Ils ont "fait la fierté de l'Asie avec cette courageuse performance", a-t-il déclaré. "Tactiquement et techniquement, ils ont fait jeu égal avec le Brésil la plupart du temps", a-t-il ajouté.

Pour leur retour en Coupe du monde après leur unique participation en 1966 (où ils avaient enregistré une victoire contre l'Italie), les Nord-Coréens sont tombés dans un groupe G très relevé, avec le Brésil, la Côte d'Ivoire et le Portugal.

Mais le but marqué face aux quintuples champions du monde brésiliens laisse penser qu'ils pourraient faire mieux que de la figuration.

"Nous n'avons pas gagné, mais nous avons gagné en confiance et je pense que nous ferons quelque chose de bien au prochain match", estimait d'ailleurs le sélectionneur Kim Jong-hun à l'issue de la rencontre.

Fifa.com (16/06/2010)

Ils sont pas du tout etincelants ces Brésiliens qu'on a présenté comme favoris ...franchement la prestation d'hier est à oublier ...
Ce n'a rien d'impressionnant !

adenisurmer a écrit:Ils sont pas du tout etincelants ces Brésiliens qu'on a présenté comme favoris ...franchement la prestation d'hier est à oublier ...
Ce n'a rien d'impressionnant !

Brésil, Italie et la France sont usés, leur joueurs trainent presque plus de 50 matchs dans les jambes !

rachid_as a écrit:

adenisurmer a écrit:Ils sont pas du tout etincelants ces Brésiliens qu'on a présenté comme favoris ...franchement la prestation d'hier est à oublier ...
Ce n'a rien d'impressionnant !

Brésil, Italie et la France sont usés, leur joueurs trainent presque plus de 50 matchs dans les jambes !

Au dernier carré, je souhaiterai voir l'Argentine, Pays bas-Allemagne-???
J'aimerai bien que El pibe del oro prenne sa revanche sur 90 !

Brésil : Elano, le méconnu surgi des cannes à sucre



Plus qu'un Kaka quelconque ou un Luis Fabiano erratique, c'est l'inattendu Elano qui a sorti le Brésil du traquenard nord-coréen mardi (2-1), avec un but et une passe décisive, lui qui se remémore tous les jours les poteaux de son enfance faits de cannes à sucre.

Cela permet à ce milieu droit, indiscutable titulaire de Dunga dans l'équipe favorite pour le Mondial-2010 (avec l'Espagne), de relativiser. "Je ne me mets pas la pression, assure-t-il. C'était bien pire quand j'étais au pays en train de jouer au foot au beau milieu des cannes à sucre que d'être là, à la Coupe du monde".

Ces souvenirs ne le quittent pas. Elano essaie de vivre le moment présent avec intensité, en se remettant dans la peau du petit garçon qu'il était et que les exploits de la Seleçao faisaient rêver: "Tous les jours dans ma chambre, avant de me coucher, je me réserve trente minutes pour méditer, et je me dis: +Je suis là pour la première fois, j'ai été choisi pour figurer parmi les 23+".

Son but, celui du 2-0 soulageant tout le Brésil (d'autant que les Nord-Coréens ont réduit le score en toute fin de partie), prolonge ce rêve éveillé. "Je suis d'abord content de la victoire, plus que de mon but, même si maintenant mon nom est enregistré dans la Coupe du monde, c'est très gratifiant et je suis très heureux".

"Nuit spéciale"
D'autant qu'il fut inscrit au lendemain de ses 29 ans; bref, c'était "une nuit spéciale" pour ce milieu vif et doué pour la passe en profondeur, talent dont Maicon profita pour l'ouverture du score. Avant qu'Elano lui-même ne bénéficie d'une ouverture de Robinho pour doubler la mise.

Pourtant, son nom ne déclenche aucun surcroît de décibels, contrairement aux stars Kaka ou Robinho. Explosant en 2001 à Santos, le club mythique de Pelé, il a ensuite opté pour deux clubs "nouveaux riches", le grand froid du Shakhtar Donetsk en Ukraine puis les brumes argentées de Manchester City (2007-2009).

Mais après une première saison réussie en Angleterre, assortie de quelques buts spectaculaires, il tombe en disgrâce auprès du nouvel entraîneur, Mark Hughes. Poussé vers la sortie, courtisé par les deux clubs de Milan (AC et Inter), il choisit à l'été 2009 le Championnat... turc.

Le choix de Galatasaray ressemble à un éloignement des projecteurs de la clinquante Premier League. Raccord avec le caractère de ce joueur qui se considère comme "quelqu'un qui aide l'équipe: je ne me suis jamais préoccupé de savoir s'il j'allais être une star ou non".

Mais mardi, ses coups d'éclat ont éclipsé l'étoile Kaka...

Fifa.com (16/06/2010)

Mûre tactiquement, la Côte d'Ivoire peut espérer



Privée de son guide et principal atout offensif Didier Drogba pendant une heure, la Côte d'Ivoire a affiché mardi face au Portugal une maturité tactique nouvelle qui peut lui permettre d'espérer rejoindre les huitièmes de finale du Mondial-2010.

Il n'y avait qu'à voir la frustration du Portugais Cristiano Ronaldo tout au long de la rencontre mardi à Port Elizabeth pour comprendre que la Côte d'Ivoire n'est pas venue en Afrique du Sud avec les mêmes dispositions tactiques et mentales que lors du précédent Mondial en Allemagne.

"On a retenu la leçon de 2006", affirme Salomon Kalou. "Le groupe a mûri, on n'était pas venu là pour jouer comme on sait (le faire habituellement). Mais pour empêcher le Portugal de jouer. C'est différent de 2006 où on avait voulu jouer notre jeu à nous sans s'occuper de l'adversaire", analyse l'attaquant de Chelsea.

En Allemagne, déjà versée dans le "groupe de la mort", la Côte d'Ivoire avait explosé pour s'être trop jetée vers l'avant: deux buts encaissés en 38 minutes contre l'Argentine (1-2 au final), deux autres en 27 minutes contre les Pays-Bas (1-2), et encore deux autres en 20 minutes contre la Serbie-Monténégro (victoire 3-2 finalement). De quoi calmer les ardeurs.

Solidité défensive
"On a pu voir moins de naïveté défensive. On a eu une grosse solidité dans ce secteur", s'est réjoui l'attaquant Didier Drogba, entré à la 66e minute, le bras droit enserré dans une attelle, séquelle d'une fracture le 4 juin. La métamorphose des Eléphants doit sans doute beaucoup aux directives de Sven Goran Eriksson. "Si vous vous jetez à l'attaque contre le Portugal, Ronaldo, Deco et les autres joueurs vont vous tuer", a commenté le sélectionneur.

Mais le technicien suédois n'est pas un magicien. Arrivé depuis seulement dix semaines à la tête de l'équipe, en remplacement de Vahid Halilhodzic, limogé à la suite de l'élimination en quart de finale de la CAN en janvier, il n'a pas eu, seul, le temps de transformer les mentalités.

Le groupe, dont les cadres sont forcément plus matures qu'il y a quatre ans, semble arriver à son apogée technique, physique et mentale. En témoigne le calme et l'assurance avec laquelle les Ivoiriens ont digéré la blessure de Drogba et son absence en début de rencontre.

"On est heureux du retour de Drogba bien sûr. Mais gagner une Coupe du monde, ce n'est pas l'affaire d'un seul joueur, mais d'une équipe toute entière", souligne le défenseur Kolo Touré.

Désormais, les Eléphants avancent masqués pour mieux tromper l'ennemi.

Fifa.com (16/06/2010)

Brésil : galop d'essai ou signal d'alarme ?



La fade prestation du Brésil pour son premier match dans le Mondial-2010 mardi soir, incapable de marquer un but à la Corée du Nord (2-1) avant l'heure de jeu, interpelle sur le niveau et la forme de son secteur offensif, où Kaka et Luis Fabiano sont passés à travers.

Evidemment, la domination auriverde fut sans partage, et les adversaires sont restés recroquevillés devant leur cage, défendant à neuf, avec un mur rouge de six éléments érigé dans la surface de réparation. "Quand on joue contre une équipe aussi repliée, le match devient difficile et c'est plus dur de contre-attaquer", s'est justifié le sélectionneur brésilien Dunga. Même tonalité chez ses joueurs, comme Kaka: "C'est une équipe qui se ferme vite et bien, nous avions peu d'espaces".

Ce qui étonne, c'est que cette Seleçao regorgeant de stars et de talent technique ne soit justement pas mieux armée pour lézarder ce mur. Seul Robinho, par sa vivacité, a entretenu l'illusion du mouvement.

Mais dans le secteur offensif, il ne fut pas aidé. Kaka n'a eu aucune influence, et Luis Fabiano a raté ses deux seules occasions: un contrôle mal assuré dans la surface de réparation, puis une frappe dans les tribunes, alors qu'il était à chaque fois seul... Quant à Elano, il est crédité d'un bon match pour sa passe décisive et son but, mais il n'a par ailleurs pas vraiment pesé dans le jeu.

"Nervosité"
La thèse de la mise en jambes est avancée pour expliquer ces difficultés. "Nous savons tous que le premier match est toujours très difficile, a plaidé Gilberto Silva. L'anxiété était grande dans tout le groupe".

"Nervosité", également, selon Dunga, qui reconnaît qu'"en première période, il nous manquait les automatismes, de la vitesse dans les passes". Le manque de vitesse fut une lacune criante: bien souvent, le porteur du ballon n'avait aucune solution et le jeu de passes apparaissait prévisible et sans âme. Et même si l'on met ces quarante-cinq premières minutes au rebut, les quarante-cinq suivantes n'auront guère été plus reluisantes.

Le salut est venu d'une frappe dans un angle impossible, un exploit personnel de Maicon. Dunga a néanmoins minimisé l'exploit en affirmant que "les phases de jeu ont été répétées à l'entraînement" et que "ce n'est pas le premier but que Maicon marque comme ça...".

"L'équipe a été sereine et nous avons montré dès le début de la seconde période que nous voulions gagner", a dit Gilberto Silva. Sérénité, tranquillité... indolence? Le sacro-saint "équilibre" prôné par Dunga aurait-il fini par brider les velléités offensives de son équipe ?

Fifa.com (16/06/2010)

Côte d'Ivoire, Kalou : "On a retenu la leçon de 2006"



L'attaquant Salomon Kalou considère que la Côte d'Ivoire "a retenu la leçon de 2006", où elle avait été éliminée au premier tour du Mondial, ce qui lui a permis de tenir en échec le Portugal (0-0) en "l'empêchant de jouer", a-t-il dit mercredi à Vanderbijlpark.

Êtes-vous satisfait de votre entame de Coupe du monde ?
C'est une bonne entrée en matière, oui. On a travaillé dur pour ne pas encaisser de but et on a eu des occasions aussi. Quand tu rentres dans une compétition comme la Coupe du monde, c'est bien de se rassurer. Ce match nous a donné beaucoup de confiance pour la suite, on sortait d'une campagne médiocre à la CAN (Coupe d'Afrique des nations, quart de finaliste, ndlr), on savait qu'on était attendus au tournant. Mais la façon dont nous avons défendu ensemble nous rassure: nous n'avons concédé aucune occasion à part la frappe de (Cristiano) Ronaldo (sur le poteau). Nous prenions des buts faciles, nous avons travaillé cet aspect.

Au Mondial-2006, vous aviez perdu vos deux premiers matches, qu'est-ce qui a changé?
On a retenu la leçon de 2006 et on a progressé. Le groupe a mûri, on n'était pas venu là pour jouer comme on sait mais pour empêcher le Portugal de jouer. C'est différent de 2006 où on avait voulu jouer notre jeu sans s'occuper de l'adversaire et où on avait perdu contre les Pays-Bas et l'Argentine (2-1 à chaque fois). Il faut avoir un plan de jeu. Mais nous sommes conscients que le boulot reste à faire, le plus dur est à venir: essayer de prendre trois points contre le Brésil (dimanche à Soccer City, ndlr).

Que faut-il améliorer avant de jouer l'autre gros morceau du "groupe de la mort" ?
C'est une équipe de même niveau que le Portugal, avec beaucoup de joueurs capables de faire la différence. Il faut jouer pareil: compact, ensemble, et se battre pour chaque balle. Il ne faut pas laisser le Brésil jouer son jeu. Conservons cette façon de défendre et essayons d'être plus offensifs et réalistes quand on attaque. Mais les bases sont bonnes, il faut garder cette attitude positive. Nous avons des joueurs qui peuvent faire la différence. Notre force sera toujours l'attaque, il faut nous concentrer sur la défense. Quand tu joues contre une équipe plus forte que toi, il faut l'empêcher de jouer et, après, utiliser tes forces: chez nous la technique, la vitesse de contre-attaque... J'ai vu la première mi-temps du match de mardi, la Corée du Nord a bien défendu ensemble et a gêné le Brésil, c'est un bon exemple.

Fifa.com (16/06/2010)

Le Portugal veut garder confiance



Malgré le nul décevant décroché contre la Côte d'Ivoire (0:0), le Portugal reste confiant quant à ses chances de sortir vivant d'un groupe relevé, le Groupe G, où son avenir se décidera d'abord contre la Corée du Nord puis contre le Brésil.

Les sourires étaient bien présents mercredi lors du décrassage de la Selecçao à Pretoria. Devant plusieurs centaines de spectateurs, les joueurs de Carlos Queiroz ont affiché en public leur bonne humeur et leur décontraction. Comme si le nul décroché pour leur entrée dans la compétition n'avait en rien entamé leur moral.

Pendant que les titulaires rentraient aux soins à leur hôtel, les réservistes de mardi, à l'exception de Danny de nouveau de la partie, ont disputé une aimable opposition contre une équipe universitaire... pour le même résultat que la veille (0:0).

Dans ce groupe de la mort, le Portugal, bien malmené par les Ivoiriens, n'entend pas baisser les bras. Surtout pas Queiroz.

"Je m'en fiche qu'on fasse premier ou deuxième, on doit simplement sortir d'ici", assène-t-il. "C'est seulement après le deuxième match que toutes les équipes auront joué cartes sur table", estime-t-il.

"Maintenant on a six points à prendre. On va rencontrer une équipe qui normalement, ne peut pas aller plus loin (Corée du Nord). On devra aussi regarder ce qui va se passer entre le Brésil et la Côte d'Ivoire. Et pour notre dernier match, il ne sera plus temps de défendre".

Ronaldo motivé
Pour les prochains rendez-vous, le sélectionneur sait qu'il pourra compter sur un Cristiano Ronaldo sur-motivé. Elu homme du match contre les Eléphants, le capitaine n'a toutefois toujours pas mis fin à son incroyable disette en sélection (aucun but depuis février 2009).

"Il a défendu et attaqué et en tant que capitaine, il a été fantastique. Il a montré un bel exemple. Comme Eusebio, Platini, Beckenbauer ou Cruyff en leur temps", le défend Queiroz.

Contre la Corée du Nord qui érige l'humilité en dogme, la confiance en soi restera encore le meilleur atout du Portugal.

Fifa.com (16/06/2010)

Brésil : Récupération musculaire pour les titulaires brésiliens



Les titulaires de l'équipe du Brésil, vainqueur 2:1 de la Corée du Nord pour son entrée en lice dans la Coupe du Monde de la FIFA 2010 (Groupe G), ont effectué mercredi des exercices de récupération musculaire à leur hôtel tandis que les remplaçants s'entraînaient normalement.

Les titulaires ont travaillé sur la récupération en salle de sport et à la piscine de leur hôtel le matin, selon la fédération brésilienne.

Les remplaçants, y compris les trois joueurs entrés en jeu mardi (Daniel Alves, Nilmar et Ramires), ont fait un entraînement sur un terrain annexe de l'école de Randburg, où se situe le camp de base de la Seleçao.

La conférence de presse prévue à la mi-journée a été annulée en fin de matinée.

Fifa.com (16/06/2010)

Brésil : Robinho, la dernière note de samba



Dans le onze "équilibré" de Dunga, qui a livré une prestation terne pour son entrée en lice dans le Mondial-2010, Robinho représente la dernière note de samba, en l'absence de Ronaldinho, écarté du groupe, et de Kaka, invisible contre la Corée du Nord.

Heureusement que le N.11 était là! Non qu'il se soit montré monstrueusement efficace mardi (une passe décisive à son actif, pour le second but signé Elano), mais son jeu tout en mouvement, ses contrôles étourdissants et ses demandes de une-deux ont renoué avec le "jogo bonito" ("le beau jeu"), le soubassement traditionnel du jeu brésilien. Et ont maintes fois ébranlé la forteresse rouge.

"Je suis dans un très bon moment et je veux continuer à m'améliorer", observe jeudi celui qui peut compter sur le soutien de son épouse, son fils et sa mère, venus le rejoindre en Afrique du Sud.

Cet éclat dans la grisaille d'Ellis Park ne fut "qu'un match", relativise-t-il. Mais son talent le portera-t-il jusqu'à être sacré meilleur joueur du tournoi? "C'est un rêve, concède-t-il, mais les conquêtes individuelles passent au second plan. Mon objectif principal est d'être champion du monde".

Cette note de samba au milieu de la marche militaire écrite par Dunga demeure vive quel que soit le poste occupé par Robinho: en attaque, en soutien de Luis Fabiano, ou au milieu dans un rôle de créateur. C'est dans cette position plus reculée que le joueur de Santos a délivré sa passe décisive à Elano.

"Pour moi il n'y a aucun problème, si je dois jouer un peu plus bas, dans la position de Kaka, pas de problème, relève-t-il. J'ai déjà joué dans cette position. Bien sûr, il faudra que je m'y réhabitue parce que je joue plus en attaque".

Revanche
"Robinho sait jouer à plusieurs postes, il a une grande panoplie, a abondé Dunga. C'est difficile de marquer Kaka et Robinho, qui ont cette possibilité d'interchanger."

L'idée de faire reculer Robinho fait son chemin au vu de la copie médiocre rendue par Kaka. Même si le remplaçant attitré du N.10 est Julio Baptista, comme l'a répété Dunga mardi soir: "Si j'avais voulu faire rentrer quelqu'un qui joue à la place de Kaka, j'aurais fait rentrer Julio Baptista. Comme on gagnait, j'ai fait rentrer Nilmar et reculer un peu Robinho".

Ce que Robinho n'oublie pas non plus. "Il y a Julio Baptista, qui s'entraîne super bien et qui a la fonction de Kaka. Il l'a endossée à la Copa America, il a réussi à remplacer Kaka en se mettant à sa hauteur".

Dunga se félicite en tout cas de la bonne forme de son attaquant qui n'avait guère brillé lors des éliminatoires. Le sélectionneur y voit une petite revanche: "Penser que l'année dernière, quand il était à Manchester (City), personne n'en voulait et qu'on me demandait même de le retirer (de la sélection)..."

Il est vrai que le virevoltant Robson de Souza (26 ans) était reparti en prêt à Santos, le club de ses débuts qui l'avait sacré "Prince", adoubé par le Roi Pelé, qui avait rendu ce club mythique. L'"année dernière" évoquée par Dunga coïncide à une première partie de saison 2009-2010 ratée avec les Citizens.

Robinho s'est ressourcé au son des maracas. Il est prêt pour le grand bal.

Fifa.com (17/06/2010)

Brésil : 75% des Brésiliens croient en la victoire



Les Brésiliens sont les plus convaincus que leur pays va remporter le Mondial en Afrique du Sud devant les Espagnols, les Argentins, l'Allemagne et les Nigérians qui devancent même les Français, selon une étude publiée jeudi par l'institut américain Pew Research Center.

Pour 75% des Brésiliens, c'est leur pays qui va gagner le Mondial de football lors de la finale le 11 juillet. De leur côté, 58% des Espagnols, 43% des Argentins et 36% des Allemands sont persuadés que leur pays respectif va remporter la compétition, selon l'enquête réalisée avant le début du Mondial.

Alors que le Nigeria n'a jamais gagné le Mondial, contrairement à la France, les Nigérians étaient 35% à penser que leurs joueurs sortiraient vainqueurs de la finale, alors que les Français ne sont que 24% à se montrer aussi optimistes.

Et pourtant, après deux matchs perdus, le Nigeria est déjà tout près de la sortie.

Derrière, les Mexicains (23%), les Anglais (20%) et les Américains (13%) sont moins convaincus par la capacité de leur pays à terrasser les autres équipes.

Ce sondage a été organisé du 7 avril au 8 mai auprès de plus 24.000 personnes.

Fifa.com (17/06/2010)

rachid_as a écrit:Brésil : 75% des Brésiliens croient en la victoire



Les Brésiliens sont les plus convaincus que leur pays va remporter le Mondial en Afrique du Sud devant les Espagnols, les Argentins, l'Allemagne et les Nigérians qui devancent même les Français, selon une étude publiée jeudi par l'institut américain Pew Research Center.

Pour 75% des Brésiliens, c'est leur pays qui va gagner le Mondial de football lors de la finale le 11 juillet. De leur côté, 58% des Espagnols, 43% des Argentins et 36% des Allemands sont persuadés que leur pays respectif va remporter la compétition, selon l'enquête réalisée avant le début du Mondial.

Alors que le Nigeria n'a jamais gagné le Mondial, contrairement à la France, les Nigérians étaient 35% à penser que leurs joueurs sortiraient vainqueurs de la finale, alors que les Français ne sont que 24% à se montrer aussi optimistes.

Et pourtant, après deux matchs perdus, le Nigeria est déjà tout près de la sortie.

Derrière, les Mexicains (23%), les Anglais (20%) et les Américains (13%) sont moins convaincus par la capacité de leur pays à terrasser les autres équipes.

Ce sondage a été organisé du 7 avril au 8 mai auprès de plus 24.000 personnes.

Fifa.com (17/06/2010)

Que fait le sélectionneur Espagnol( Del Bosquet) avec les supporters brésiliens?Il adore la Samba?

Mais quelle ressemblance, un vrai sosie

Côte Ivoire : Drogba probablement titulaire contre le Brésil



L'attaquant ivoirien Didier Drogba sera probablement titularisé dimanche pour le match contre le Brésil (groupe G), malgré la fracture du coude qui le handicape depuis début juin, a indiqué jeudi le sélectionneur Sven Goran Eriksson.

"Il ne serait pas surprenant que Drogba soit titulaire contre le Brésil, les 25 minutes qu'il a passées sur le terrain contre le Portugal se sont bien passées", a déclaré Eriksson devant la presse.

Drogba lui-même avait assuré avoir joué sans aucune appréhension.

Opéré d'une fracture du cubitus droit le 5 juin, la star africaine est entrée en jeu à la 66e minute du match Portugal - Côte d'Ivoire (0-0). Il portait une attelle, cachée sous la manche de son maillot.

Après le match, le sélectionneur portugais Carlos Queiroz s'était étonné qu'on autorise l'Ivoirien à jouer avec une attelle. "Ca nous a paru un peu étrange, avait-il déclaré. Vous avez des joueurs qui ne peuvent pas porter des bracelets, des colliers ou un plâtre et voilà un joueur qui s'est fracturé un bras et qui pouvait mettre en danger nos joueurs avec son attelle de protection".

"Mais Drogba est une star africaine et nous voulons savoir si les règles seront les mêmes pour tout le monde. Il a été autorisé à jouer avec son plâtre, peut-être que les règlements vont changer", avait poursuivi Carlos Queiroz.

Fifa.com (17/06/2010)

Elano, l'arme secrète du Brésil



Elano n’est pas de ces joueurs qui attirent l’attention partout où ils passent. Ce constat est d’autant plus vrai en sélection du Brésil, ce qui est peut-être une bonne chose. Alors que tous les yeux, y compris ceux des adversaires, sont rivés sur les stars de l’équipe auriverde, Elano en profite pour s’engouffrer dans l’espace réservé aux meilleures surprises de cette Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010.

Mardi soir, avec une passe décisive pour l’ouverture du score de Maicon et le but du 2:0 à son crédit, le joueur de Galatasaray a été le principal artisan de la victoire 2:1 décrochée face à la RDP Corée. Cette rencontre n’est que le dernier volet d’une longue histoire d’amour entre lui et le sélectionneur.

Rigueur tactique
Déjà présent lors du premier match de Dunga à la tête de la sélection (match nul contre la Norvège en août 2006), il inscrit un doublé lors du premier succès du sélectionneur un mois plus tard, face à l'ennemi héréditaire argentin. Depuis lors, Elano joue un rôle essentiel dans le renouveau de l’équipe, où il est surtout apprécié pour sa rigueur tactique et la qualité de ses coups francs. Néanmoins, en Afrique du Sud, il se pourrait que ce rôle évolue pour se rapprocher de celui qu’il occupait au début de sa carrière, lorsqu’il avait quitté Guarani en 2000 pour rejoindre Santos, dans la peau d’un véritable numéro 10.

"J’essaie toujours de faire ce que l’on me demande et c’est précisément ce que j’ai fait depuis que je suis en sélection", affirme Elano lors d’un entretien exclusif accordé à FIFA.com. "J’ai eu l’occasion d’inscrire ce but et c’est arrivé. C’est l’un des plus grands moments de ma carrière, surtout parce qu’il s’agit de la Coupe du Monde. Je suis heureux de voir mon nom attaché à l’histoire de cette compétition."

Le milieu de terrain, qui a fêté ses 29 ans le 14 juin, est bien parti pour améliorer son palmarès personnel en Coupe du Monde de la FIFA. En effet, il peut espérer disputer les deux autres rencontres du Brésil au sein du Groupe G, voire plus en cas de qualification pour le tour suivant. Jouer aux côtés de Kaka, Robinho et Luis Fabiano comporte plusieurs avantages. Non seulement ce trio redoutable monopolise l’attention des défenseurs adverses, mais les qualités techniques de ces joueurs facilitent grandement la tâche de celui qui évolue à leurs côtés, en l’occurrence Elano.

Félicitations du coach
Le but inscrit à l'Ellis Park en est l’illustration parfaite. Robinho fournit un travail remarquable sur le côté gauche avant d’adresser une passe en diagonale vers la droite. Avec beaucoup d’intelligence, Elano réalise la course parfaite pour intercepter la passe et devancer la sortie du gardien. "Je peux compter sur des équipiers extrêmement doués. Il suffit de voir la passe de Robinho sur notre premier but. Et grâce à cela, j’ai eu la chance de pouvoir à nouveau aider la Seleçao", explique le joueur.

D’après lui, ce succès réside dans le travail fourni par Dunga. "Nous répétons beaucoup ce mouvement à l’entraînement. Quand je suis sorti du terrain, j’ai reçu les félicitations de Dunga, qui m’a dit que j’avais bien retenu les leçons de nos entraînements", raconte-t-il. Cette discipline explique sans doute sa longue présence au sein de la sélection, au même titre que sa polyvalence.

Pour décrocher sa place de titulaire dans ce groupe, Elano a dû (et doit toujours) livrer un combat acharné face à la concurrence. Ramires, qui s’est imposé au cours de la campagne victorieuse en Coupe des Confédérations de la FIFA 2009, et Daniel Alves, qui peut également évoluer à ce poste, sont autant de solutions de rechange à disposition du sélectionneur. Toutefois, pour Dunga, l’heure n’est absolument pas au changement. "Nous avons plusieurs options tactiques, en fonction de l’évolution de la rencontre. Mais l’équipe de base reste la même, avec Elano."

C’est ainsi qu’Elano poursuit son petit bonhomme de chemin chez les quintuples champions du monde, de préférence sans éveiller les soupçons de ses adversaires. "Je me suis toujours considéré comme un lieutenant et cela me convient très bien. Être la star ne m’a jamais intéressé", conclut-il. "C’est de cette manière que j’ai bâti ma carrière. Ce qui m’importe, c’est de faire partie d’un groupe qui gagne."

Fifa.com (18/06/2010)

Brésil, Julio Cesar : "Match plus ouvert face aux Ivoiriens"



Le gardien du Brésil Julio Cesar a prévu vendredi un "match plus ouvert" contre la Côte d'Ivoire dimanche que lors de l'entrée en lice de la Seleçao dans le groupe B du Mondial-2010, une victoire laborieuse mardi face à une Corée du Nord très repliée (2-1).

"Ce sera différent, ce sera un match plus ouvert, a dit le N.1 brésilien. La Côte d'Ivoire va plus jouer: ils ont besoin d'un bon résultat après leur nul" lors de leur premier match contre le Portugal (1-1).

"A chaque fois qu'une sélection a joué de manière plus ouverte contre nous, nos joueurs offensifs Kaka, Robinho et Luis Fabiano en ont profité, en trouvant des espaces", a-t-il aussi observé.

Concernant les Ivoiriens, Julio Cesar a dit que c'était une "sélection physiquement très forte. Il faudra faire attention aux contre-attaques, Dunga nous le dit et nous prépare bien".

"Ils évoluent presque tous en Europe, et ils savent jouer, a déclaré pour sa part le milieu Julio Baptista. Ce sera très dur, on sera confronté à du répondant, mais on va essayer de les neutraliser".

Fifa.com (18/06/2010)