Eliminatoires Coupe du monde 2014

Zone Europe : Les gros bras gardent la main



La Belgique, presque en démonstration dans l'antre de la Serbie au Marakana (0:3), et la Russie, qui a poursuivi son sans-faute face au Portugal (1:0), ont pris l’ascendant dans leur groupe respectif au cours de la troisième journée des qualifications de la Zone Europe pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.

Tous les autres favoris se sont imposés même si les présumées "petites" nations ont souvent donné du fil à retordre. FIFA.com revient sur les faits marquants de cette nouvelle étape européenne sur la route du Brésil.

L'affiche
Russie 1:0 Portugal
But : Alexander Kerzhakov (6')

Le message de Fabio Capello est parfaitement passé en Russie : trois matches, trois victoires, zéro but encaissé. Le plus dur était fait dès la sixième minute avec un nouveau but d'Alexander Kerzhakov. L’attaquant du Zénith Saint-Pétersbourg a profité d'une superbe ouverture en profondeur de Roman Shirokov avant de se jouer de l'arrière-garde portugaise trop statique. La messe était dite. Les Russes, avec des lignes coulissant parfaitement, laissaient les Portugais faire le jeu pour jouer le contre. Trop excentré sur le flanc gauche en première mi-temps, Cristiano Ronaldo voyait peu de ballons avant de louper de peu une énorme occasion en seconde mi-temps. Les rares tentatives cadrées des Lusitaniens étaient facilement contrôlées par un excellent Igor Akinfeev. Le Portugal s'inclinait logiquement et devra batailler ferme pour espérer une qualification directe.

Les autres rencontres

Groupe A
Pays de Galles 2:1 Ecosse
Serbie 0:3 Belgique
ARY Macédoine 1:2 Croatie

La Belgique a réalisé un véritable exploit en allant gagner avec la manière en Serbie, rarement défaite sur une marge aussi importante dans son antre. Christian Benteke, Kevin de Bruyne et Kevin Mirallas ont été les buteurs de service qui permettent aux hommes de Marc Wilmots de faire la course en tête en compagnie de la Croatie, difficile vainqueur en Macédoine.

Groupe B
République tchèque 3:1 Malte
Arménie 1:3 Italie
Bulgarie 1:1 Danemark

Même privée de Mario Balotelli grippé, l'Italie a rempli son contrat en allant s'imposer en Arménie sous la direction d'Andrea Pirlo. Le métronome du jeu italien a d’abord transformé un penalty avant de déposer le ballon sur la tête de Daniele de Rossi. Face à une formation accrocheuse qui n'a jamais baissé les bras, la Nazionale ne s'est définitivement mise à l'abri qu'à huit minutes de la fin sur un coup de tête de Pablo Osvaldo.

De son coté, la République tchèque s'est imposée sur des buts de Theodor Gebre Selassie, Tomas Pekhart et Jan Rezek face à une courageuse formation de Malte qui avait même réussi à égaliser alors que le Danemark ramenait un nul précieux de Bulgarie grâce à Nicklas Bendtner.

Groupe C
Iles Féroé 1:2 Suède
République d'Irlande 1:6 Allemagne
Kazakhstan 0:0 Autriche

L'Allemagne, que l'on annonçait au pied du mur, a déroulé son football contre la République d'Irlande comptant de nombreux absents. Cela n'enlève rien à la performance de Marco Reus et Toni Kroos, tous deux auteurs d'un doublé, alors que Miroslav Klose s’est rapproché à trois buts du record de buts en équipe nationale de Gerd Müller. Zlatan Ibrahimovic s’est à nouveau illustré en faisant une passe décisive à Alexander Kacaniklic avant de marquer le but qui permettait à la Suède de remporter, non sans mal, sa deuxième victoire contre les Iles Féroé. De son côté, le Kazakhstan, qui avait longtemps résisté à la Suède lors de la première journée, a confirmé ses progrès en tenant une décevante Autriche en échec.

Groupe D
Pays-Bas 3:0 Andorre
Turquie 0:1 Roumanie
Estonie 0:1 Hongrie

Rien ne va plus en Turquie qui a concédé une seconde défaite consécutive, cette fois à domicile face à une séduisante Roumanie. Bien servi en profondeur, Gheorghe Grozav n'a laissé aucune chance à Volkan Demirel d'une frappe sèche. La Ay-Yildiz compte désormais six points de retard sur la Roumanie et les Pays bas vainqueurs sans forcer d'Andorre.

Groupe E
Albanie 1:2 Islande
Suisse 1:1 Norvège
Slovénie 2:1 Chypre

La Suisse, accrochée à domicile par la Norvège, est désormais talonnée par une surprenante Islande qui est allée remporter sa seconde victoire en Albanie sur des buts de Birkir Bjarnason et Gylfi Sigurdsson en contrôlant toujours la rencontre. La Slovénie, pour sa part, a enfin renoué avec la victoire face à Chypre.

Groupe F
Luxembourg 0:6 Israël

Peu après le succès étriqué mais précieux de la Russie sur le Portugal, Israël est allé remporter avec la manière sa première victoire en plantant six buts au Luxembourg, dont un triplé de Tomer Hemed.

Groupe G
Liechtenstein 0:2 Lituanie
Slovaquie 2:1 Lettonie
Grèce 0:0 Bosnie-Herzégovine

La Grèce et la Bosnie-Herzégovine se sont neutralisées sur un score vierge. La Slovaquie n’a pas manqué d’en profiter pour les rejoindre en tête en venant difficilement à bout de la Lettonie. Par ailleurs, un doublé d'Edgaras Cesnauskis a permis à la Lituanie de remporter au Liechtenstein son premier succès depuis le 10 août 2011 contre l'Arménie.

Groupe H
Angleterre 5:0 Saint-Marin
Moldavie 0:0 Ukraine

L'Ukraine concède son second nul consécutif et compte désormais cinq points de retard sur l'Angleterre qui a mis 35 minutes pour ouvrir le score sur penalty face à Saint-Marin. Roy Hodgson, déjà privé de nombreux titulaires, a enregistré la sortie de Theo Walcott blessé au bout de dix minutes.

Groupe I
Finlande 1:1 Géorgie
Bélarus 0:4 Espagne

Les champions du monde ont fait honneur à leur titre en allant s'imposer avec une grande maîtrise au Bélarus sur un triplé de Pedro, tout en laissant sur le banc plusieurs titulaires en puissance. De son côté, la Finlande a marqué son premier point en tenant la Géorgie en échec après avoir été menée à la marque peu avant l'heure de jeu et réduite à dix.

Le joueur
Le Belge Kevin de Bruyne a marqué en Serbie son premier but avec les Diables Rouges. Le milieu de terrain offensif âgé de 21 ans est en train de prendre une nouvelle dimension cette saison au Werder Brême, à qui il a été prêté par Chelsea. Sélectionné la première fois le 11 août 2010 contre la Finlande, l’espoir est en passe de devenir titulaire incontournable dans le riche vivier de milieux de terrain belges.

Le but
Finlande 1:1 Géorgie, Kasper Hämäläinen (63')
Décalé sur le flanc gauche, Kasper Hämäläinen réalise un contrôle orienté parfait à la réception d'une longue transversale qui lui permet d'éliminer son garde du corps. Le milieu offensif finlandais peut ainsi s'avancer presque jusqu'à la ligne de but et, dans un angle complètement fermé, remporter son duel avec le gardien géorgien Nukri Revishvili en lui glissant le ballon entre les jambes.

La stat
101 - Soit le nombre de sélections du Néerlandais Rafael van der Vaart, une performance de choix pour un joueur de 29 ans. Le milieu de terrain de Hambourg a fêté cela en inscrivant son 20ème but contre Andorre.

Fifa.com (12/10/2012)

La Colombie passe provisoirement en tête



La Colombie s'est emparée provisoirement de la première place de la zone Amsud du Mondial-2014 en battant le Paraguay 2 à 0 vendredi lors de la 9e journée des qualifications.

La Colombie, victorieuse grâce un doublé de Falcao (52, 90), dispose de deux points d'avance sur l'Argentine de Lionel Messi qui affronte dans le choc de cette 9e journée l'Uruguay, lauréate de la dernière Copa America. Le Paraguay reste embourbé à la 9e et dernière place avec quatre petits points.

Plus tôt, le Pérou avait décroché un point en faisant match nul face à la Bolivie (1-1) à La Paz. Malgré l'altitude (3600 m) qui favorise en temps normal les Boliviens, les Péruviens ont ouvert la marque par Juan Carlos Marinos à la 21e minute, avant que les locaux n'égalisent par Alejandro Chumachero à la 51e.

Ce nul ne fait les affaires d'aucune des deux équipes: le Pérou reste 7e à quatre points de la 5e place, synonyme de barrage contre le vainqueur du 5e tour de la zone Asie, tandis que la Bolivie est avant-dernière avec cinq points.

Fifa.com (12/10/2012)

Zone Amérique du Sud : Des doublés qui valent de l'or



LE FILM DE LA JOURNÉE - La neuvième et dernière journée des matches aller des qualifications sud-américaines a été marquée par les grandes prestations de Lionel Messi, Radamel Falcao et Felipe Caicedo, dont les doublés permettent à l’Argentine, à la Colombie et à l’Équateur de rêver sérieusement à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.

FIFA.com revient sur les temps forts d’une journée qui a vu l’Uruguay et le Chili trébucher à nouveau, à l’instar du Paraguay, dont la situation ne fait qu’empirer en bas du classement.

L'affiche
Argentine 3:0 Uruguay
Buts : Lionel Messi (65’, 80’), Sergio Agüero (75’).

Portée par un Lionel Messi étincelant qui reste sur 11 buts lors de ses huit dernières sorties en albiceleste, l’Argentine est parvenue à faire plier une équipe d’Uruguay aguerrie dans un clásico disputé à Mendoza. Ce résultat permet aux Gauchos de conserver la tête du classement. La différence s’est faite en seconde période, lorsque le capitaine argentin a montré son meilleur visage et signé un nouveau doublé qui a scellé le sort d’un derby très engagé. Vêtue de blanc, la Celeste a subi sa deuxième lourde défaite à l’extérieur mais elle reste dans le wagon des qualifiés grâce à une meilleure différence de buts que le Chili.

Les autres rencontres
L’Équateur a enchaîné sa cinquième victoire consécutive au stade Atahualpa de Quito, cette fois face au Chili (3:1). La Roja semblait pourtant avoir fait le plus dur en infligeant à la Tricolor son premier but dans son stade dans la compétition par Juan Paredes, contre son camp. Mais les hommes de Reinaldo Rueda ont renversé la vapeur par l’intermédiaire de Felipe Caicedo (2) et de Juan Segundo Castillo. De nouveau vainqueurs à domicile, les Équatoriens se maintiennent dans la zone de qualification directe. La seule ombre au tableau est le carton jaune reçu par Caicedo. L’attaquant du Lokomotiv Moscou, qui a claqué quatre buts lors des trois dernières rencontres, sera privé du match face au Venezuela.

La Colombie a elle aussi conservé ses bonnes habitudes. Avec José Pekerman aux commandes et Radamel Falcao à la finition, elle s’est imposée 2:0 a face à un Paraguay en chute libre. La formation albirroja s’est bien battue et elle aurait même pu ouvrir le score à Barranquilla, mais les locaux l’ont finalement emporté grâce à deux bijoux du goleador de l’Atlético de Madrid. La sélection cafetera décroche ainsi un succès pleinement mérité au vu de sa seconde période et reste deuxième derrière l’Argentine.

À La Paz, la Bolivie et le Pérou se sont partagé les points au terme d’une rencontre marquée par deux coups de canon. La frappe lointaine de Juan Carlos Mariño semblait avoir donné la victoire à l’équipe que Sergio Markarián avait préparée sur les hauteurs de Cuzco. Sauf qu’Alejandro Chumacero a riposté par un autre missile qui scellé le score à 1:1. S’il ne satisfait pas les Incas, ce résultat est encore plus dur à digérer pour la Verde, qui reste bloquée à l’avant-dernière place.

Le joueur
Le monde du football a beau connaître le talent de Falcao, le Colombien a encore étonné par son talent. Cette fois, l'ancien joueur de River Plate a signé deux admirables frappes du gauche qui ont débloqué un match qui devenait compliqué face au Paraguay. Le buteur colchonero affiche désormais cinq réalisations dans la compétition. "Le premier ressemble beaucoup à ceux que j'ai mis contre Chelsea et l'Athletic Bilbao. Du coup, le pied droit devient jaloux", a plaisanté le Colombien, qui a offert aux siens leur troisième succès consécutif.

La stat
5 - Comme le nombre de revers consécutifs subis par le Paraguay dans la compétition. Il s'agit là de la pire série de la sélection guarani depuis l'instauration du format actuel, en 1996. La dernière victoire albirroja remonte au succès 2:1 face à l'Équateur, le 11 novembre 2011. Les Paraguayens ferment donc la marche avec quatre petits points seulement.

Entendu...
"La Real Academia espagnole devrait plancher et trouver un adjectif pour définir ce que Messi accomplit sur le terrain" - Alejandro Sabella, sélectionneur de l'Argentine

Les résultats

Vendredi 12 octobre
Bolivie 1:1 Pérou
Colombie 2:0 Paraguay
Equateur 3:1 Chili
Argentine 3:0 Uruguay
Exempt : Venezuela

Fifa.com (13/10/2012)

Zone Amérique du Nord : USA soulagés, Costa Rica relancé



LE FILM DE LA JOURNÉE - Le Panama et le Salvador ont manqué l'occasion de valider en avance leur billet pour le tour hexagonal final des qualifications de la CONCACAF. Dans le même temps, les États-Unis ont poussé un gros soupir de soulagement après leur victoire in extremis dans les Caraïbes. Le Canada et le Costa Rica ont tous les deux fait un pas dans la bonne direction.

L'affiche
Salvador 0:1 Costa Rica
But : Jose Cubero 31'

Une défaite pour le Costa Rica au Salvador dans l'intimidant Estadio Cuscatlan aurait été synonyme pour les Ticos d'élimination dans la course à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Mais plutôt que de céder à la pression, les géants centraméricains ont répondu présent avec sang froid. L'unique but de la partie, inscrit par Jose Cubero met ainsi les Costariciens en bonne position pour être la deuxième équipe du Groupe B avec le Mexique, déjà qualifié, à atteindre le tour hexagonal final de la zone. Dans la dernière journée de ce 3ème tour, mardi 16 octobre, le Costa Rica recevra le Guyana tandis que le Salvador, qui avait pris un départ prometteur dans ce tournoi préliminaire, est maintenant condamné à battre l'ogre mexicain au stade Azteca pour avoir encore une chance infime de se qualifier.

Les autres rencontres
Les États-Unis peuvent dire merci à Eddie Johnson, auteur des deux buts, dont un en toute fin de partie, qui leur ont permis de battre 2:1 en déplacement une équipe d'Antigua-et-Barbuda déjà éliminée. Les Américains sont maintenant en tête du Groupe A avec le Guatemala, qui l'a emporté sur le même score et de la même façon contre la Jamaïque. Le but de la victoire guatémaltèque a été inscrit par Carlos Ruiz à la 85ème minute.

Les États-Unis et le Guatemala possèdent désormais 10 points, contre sept à la Jamaïque. Les trois équipes peuvent donc encore prétendre conquérir l'un des deux sésames pour le tour final lors de la dernière journée, qui aura lieu mardi 16 octobre.

Avec sa victoire au Salvador, le Costa Rica a pris la deuxième place du Groupe B, derrière le Mexique, déjà assuré d'être présent au prochain tour. Loin de leurs bases, les Mexicains ont décroché une cinquième victoire en autant de sorties. Ils ont battu 5:0 une sélection du Guyana éliminée. Javier Hernandez "Chicharito" a marqué au cours d'un match dominé de la tête et des épaules par les champions de la CONCACAF et vainqueurs du dernier Tournoi Olympique de Football Masculin.

Le Panama a concédé le nul 0:0 avec le Honduras devant son public, qui avait rempli l'Estadio Rommel Fernandez. Les Canaleros avaient pourtant l'occasion, en cas de victoire, d'assurer dès ce 12 octobre leur passage pour le prochain tour. Les deux équipes se sont créé de nombreuses occasions, mais la maladresse et la malchance ont empêché les filets de trembler.

Ailleurs dans le Groupe C, le Canada a rejoint le Panama en tête avec 10 points, grâce à une victoire 3:0 contre une équipe de Cuba où les absences étaient nombreuses et qui n'a toujours pas marqué le moindre point dans ce 3ème tour. À Toronto, c'est Tosaint Ricketts qui a ouvert le score. Will Johnson et David Edgar ont permis aux locaux de se mettre complètement à l'abri grâce à deux jolis buts en deuxième période.

À une journée de la fin, le Panama et le Canada sont en tête avec 10 points. Le Honduras suit à deux longueurs.

Le joueur
Pour son retour plus de deux ans après sa dernière convocation en équipe des États-Unis, l'attaquant de Seattle Sounders Eddie Johnson a marqué les deux buts d'un succès américain crucial en déplacement. Le but de la victoire a été inscrit dans les arrêts de jeu. Le sélectionneur Jürgen Klinsmann avait suscité la controverse en donnant sa préférence à Johnson sur Jozy Altidore. Mais l'Allemand a justifié sa décision en commentant : "Je ne choisis pas les joueurs par rapport au passé, mais par rapport à leur forme présente".

La stat
3 - C'est le nombre de buts marqués par le Canada contre Cuba, soit un de plus que le total des réalisations canadiennes au cours des quatre premières journées. "Tout ce qui compte, c'est de se créer des opportunités", a résumé l'attaquant canuck Simeon Jackson, qui joue en Premier League anglaise avec Norwich City. "Les buts finissent toujours par venir."

Entendu…
"C'est une juste récompense pour notre performance ce soir. Nous avons eu beaucoup d'occasions et dans l'ensemble, c'était bien. Nous n'avons pas manqué d'initiative et nous avons attaqué à chaque opportunité" - Jose Manuel de la Torre, lectionneur du Mexique

Résultats de la 5ème journée
Antigua-et-Barbuda 1:2 États-Unis
Canada 3:0 Cuba
Salvador 0:1 Costa Rica
Guyana 0:5 Mexique
Guatemala 2:1 Jamaïque
Panama 0:0 Honduras

Le programme
16 octobre
Honduras - Canada
Cuba - Panama
États-Unis - Guatemala
Jamaïque - Antigua-et-Barbuda
Costa Rica - Guyana
Mexique - Salvador

Fifa.com (13/10/2012)

Espagne : On a retrouvé Pedro



Auteur d'un triplé vendredi face au Belarus (4-0), Pedro, ailier de la sélection espagnole et du FC Barcelone, a oublié sa saison 2011-2012 mitigée et sera l'un des hommes à surveiller pour la défense française mardi, à Madrid, dans le cadre des qualifications au Mondial-2014.

Euphorique face au Belarus, se battant sur chaque ballon et montrant un sens aigu de la finition, le petit ailier de 25 ans s'est presque assuré une place dans le onze initial des champions du monde et doubles champions d'Europe contre les Bleus.

Rien à voir donc avec le Pedro effacé et brouillon de l'année dernière: le jeune Espagnol "made in Barça" a su redécouvrir la meilleure version de lui-même à partir d'un Euro-2012 où il avait déjà refait surface.

Depuis, l'ailier de poche des Canaries (1,69 m, 64 kg), vif et précis, à l'aise dans la passe décisive comme dans le dernier geste, n'en finit plus de briller (même s'il n'avait marqué que deux buts en club toutes compétitions confondues cette saison avant vendredi, outre un doublé en amical contre la modeste Arabie saoudite début septembre).

Lui qui s'était déjà montré décisif au cours du dernier clasico contre le Real Madrid (2-2), dimanche dernier, en servant à Messi la balle de l'égalisation catalane, a récidivé vendredi en sélection.

"Il joue très bien actuellement avec son club", a d'ailleurs confirmé vendredi Vicente Del Bosque après le festival de Pedro. Et le sélectionneur de la Roja d'ajouter: "Il est frais, dynamique, avec une bonne agressivité offensive. Et il donne un peu de variété à notre modèle de jeu habituel qui est de jouer dans les pieds".

Premier hat-trick
Explosif et tonique, Pedro est en effet, comme Torres, un joueur d'espaces, même si sa palette technique n'est pas non plus à négliger, comme sa faculté de presser les adversaires.

Ses trois balles piquées, vendredi, aux dépens du gardien bélarusse Veremko auraient ainsi même pu rendre jaloux son coéquipier du Barça Messi, grand adepte du genre. Au passage, Pedro s'est aussi offert le premier hat-trick de sa jeune carrière, club et sélection confondus.

Et sa talonnade pour son partenaire de club Alba sur le premier but des Rouges vendredi force également l'admiration.

Jamais aussi dangereux que quand il se sent engagé dans une série favorable, Pedro s'annonce donc comme un sacré client pour le latéral gauche des Bleus Clichy, mardi à Vicente-Calderon.

Cela dit, si le joueur formé au Barça affiche une forme semblable à celle qu'il a montrée à Minsk, il devrait aussi régulièrement permuter avec son homologue du flanc gauche, Silva ou Iniesta, selon le choix que fera Del Bosque.

Face à l'excellent moment que traverse le joueur des Canaries, les latéraux bleus devront donc se montrer extrêmement disciplinés, mardi, sous peine de sentir eux aussi passer le cyclone Pedro.

Fifa.com (13/10/2012)

Irak : Yasin puise ses rêves à la racine



Ahmed Yasin a quitté l'Irak à l'âge de trois ans avec sa famille à destination de la Suède. Vingt ans plus tard, il est présent pour participer à la compétition préliminaire pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ avec le maillot du pays qui l'a vu naitre.

Deux ans seulement après son arrivée en Suède, Yasin découvre le football. Il intègre les rangs du BK Forward en 2007, s'impose au sein de sa nouvelle équipe et trois ans plus tard, rejoint Örebro, en première division.

Convoqué pour participer aux qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ avec l'Irak, le joueur de 21 ans a disputé son premier match chez les A le mois dernier avec les Lions de Mésopotamie au Japon, avant de prendre part le 11 octobre dernier à une rencontre amicale face au Brésil dans son deuxième pays, la Suède (défaite 6:0).

L'attaquant a baigné dès le plus jeune âge dans la passion de son pays d'origine pour le ballon rond, mais aussi celle de ses trois frères, Salar, Araz et Zayd : "Toute ma famille aime le football. Quand j'étais petit, je suivais les matches de mes frères", se souvient-il au micro de FIFA.com. "Ils ont beaucoup influencé ma manière de jouer. Mes frères étaient pour moi des exemples à suivre et sans eux, je n'aurais peut-être pas continué à pratiquer le football."

Sa famille a également fait pencher la balance en faveur de l'Irak lorsqu'il a été convoqué pour prendre part aux qualifications de la Zone Asie pour le Tournoi Olympique de Football Masculin, Londres 2012. "C'était quelque chose de grand pour moi de représenter l'Irak. Je devais choisir entre mon pays d'origine et la Suède", se souvient celui qui a notamment participé à trois matches du troisième tour de qualification, face aux Emirats Arabes Unis, à l'Ouzbékistan et à l'Australie.

Seconde chance
Retenu par son club, le jeune homme n'a en revanche pas pu disputer le dernier match face à Singapour en février dernier. Ça n'a pas empêché Zico de le convoquer à nouveau, cette fois avec l'équipe A, pour affronter le Japon le mois dernier. "Je savais que j'aurais une autre chance", assure-t-il. "C'était fabuleux de rejoindre la sélection pour affronter le Japon dans un stade plein à craquer. C'est le match le plus important que j'ai disputé jusqu'à présent. Je ne pensais pas être titulaire mais le sélectionneur m'a fait confiance", poursuit-il, admiratif de son sélectionneur brésilien : " C'était un grand joueur, qui est toujours adulé par le public comme nous avons pu le constater au Japon. C'est une personne formidable, qui nous apprend chaque jour de nouvelles choses".

La physionomie de la rencontre contre les Samouraïs Bleus invite Yasin à l'optimisme, en dépit de la défaite (1:0). "Avant la partie, certains prédisaient un lourd revers. Mais nous avons montré de belles choses, ce qui nous a mis en confiance avant notre match face à l'Australie", estime-t-il, à propos de la rencontre de ce 16 octobre à Doha. "Les Australiens ne nous prendront pas à la légère. Ils savent qu'il ne sera pas facile pour eux de venir nous affronter au Qatar. Nous ne leur ferons pas de cadeaux et j'espère que nous allons l'emporter, afin de poursuivre notre route vers le Brésil".

Celui qui a déjà réalisé son premier rêve en portant les couleurs de la sélection irakienne est bien placé pour savoir que rien n'est impossible.

Fifa.com (14/10/2012)

Espagne, Pedro : "Les idées bien claires avant la France"



L'ailier de la sélection espagnole Pedro, auteur d'un triplé vendredi contre le Belarus (4-0), a affirmé dimanche que l'Espagne avait les idées bien claires avant le match de mardi contre la France, à Vicente-Calderon à Madrid, en qualifications pour le Mondial-2014.

"Nous avons les idées bien claires quant à la philosophie de jeu que nous voulons avoir contre la France", a expliqué en conférence de presse Pedro au centre d'entraînement de la sélection à Las Rozas, près de Madrid.

Le petit ailier du FC Barcelone, en verve en ce moment comme en atteste le premier triplé de toute sa carrière face au Belarus vendredi, a expliqué qu'une des forces de l'Espagne était d'avoir de nombreuses variantes en attaque.

"Nous avons par chance de nombreux joueurs qui peuvent s'adapter. En ce moment, je joue toujours comme faux neuf, en laissant davantage d'espace aux ailiers. (...) Mais de nombreux joueurs sont capables de faire ce que je fais et cela ne change pas beaucoup notre jeu global", a ainsi expliqué le joueur des Canaries.

Vendredi contre le Belarus, Cesc Fabregas et Pedro avaient en effet joué comme de "faux neufs", évoluant sur tout le front de l'attaque.

Lors du quart de finale de l'Euro-2012 contre les Bleus (2-0 pour la Roja), le sélectionneur Vicente Del Bosque avait déjà retenu cette solution du "faux neuf" en titularisant alors Fabregas plutôt qu'un véritable attaquant de pointe.

Fifa.com (14/10/2012)

Canada : Jackson touche un but après un long chemin



"Si vous nous aviez posé la même question avant le début de la compétition, nous vous aurions mordu la main pour le simple fait d'avoir demandé", plaisante Simeon Jackson au sujet de la position actuelle du Canada dans les qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA™. À un match de la fin du 3ème tour, Jackson et ses coéquipiers n'ont plus qu'un point à prendre pour assurer leur place au tour hexagonal final. "Nous sommes exactement là où nous voulons être", confie-t-il à FIFA.com.

Jackson sait de quoi il parle quand il évoque le chemin parcouru par son équipe. Né sous le soleil de Kingston, en Jamaïque, il a déménagé avec sa famille à l'âge de trois ans à destination de la banlieue glaciale de Toronto. Très vite, il montre des qualités pour le football. Plusieurs essais infructueux dans les divisions inférieures du championnat d'Angleterre n'entameront pas la détermination de l'adolescent. Au contraire. Il s'installe chez sa grand-mère dans le sud de Londres et franchit un à un les échelons du football anglais, depuis les amateurs jusqu'à la Terre promise, la Premier League, où il porte aujourd'hui les couleurs de Norwich City.

"Je suis parti de rien, absolument rien, je peux vous le dire", se souvient Jackson, attaquant rapide qui peut jouer aussi bien en numéro neuf pur qu'en neuf et demi. "J'ai grimpé les échelons tout seul", poursuit-il sans le moindre apitoiement sur lui-même, mais avec modestie et fierté. Il ne dira pas les détails de sa longue ascension, se contentant d'un : "Je suis très fier de là où je suis arrivé. Ça a été dur et éprouvant. J'ai souvent eu envie de jeter l'éponge et de rentrer au Canada. Quand Gillingham m'a libéré, je n'avais plus rien, plus d'avenir. J'étais écœuré, mais ma famille ne m'a pas lâché. Elle a tout fait pour que je continue à vivre le rêve de ma vie", raconte l'attaquant.

Jackson a travaillé derrière le comptoir chez McDonalds à Croydon, dans la banlieue sud de Londres, tout en poursuivant une carrière de footballeur semi-professionnel. En 2008, il décroche son premier contrat professionnel à Gillingham, le club qui lui avait montré la porte lorsqu'il était adolescent. L'attaquant aide les Gills à monter en quatrième division. En 2010, à 23 ans, Jackson reprend la route, cette fois à destination de Norwich City. Les Canaries jouent la montée et l'obtiennent finalement grâce à un but de leur attaquant canadien.

Quand on lui demande l'impression que font sur lui les cathédrales du football anglais comme Anfield ou Old Trafford, après tout ce qu'il a connu, il répond : "Quand vous découvrez la gloire, les stades immenses et remplis, vous appréciez encore plus tout le chemin que vous avez parcouru. J'ai dû beaucoup travailler pour obtenir tout ce que j'ai aujourd'hui. Je suis reconnaissant."

Un point à San Pedro Sula
Avec ses 32 sélections et ses six buts marqués pour le Canada, il espère franchir un palier supplémentaire. "Maintenant, je veux réussir sur la scène internationale", anonce-t-il .Après avoir battu 3:0 une équipe de Cuba en déroute le 12 octobre dernier, les Canadiens - qui n'ont plus participé à la Coupe du Monde de la FIFA™ depuis 1986 - ont besoin d'un nul au minimum, lors de leur déplacement au Honduras dans le cadre de la dernière journée du 3ème tour préliminaire de la CONCACAF.

Un point, c'est tout ce qu'il faut aux Canucks pour être assurés de participer au tour hexagonal final de la Zone. "Jusqu'ici, nous avons réalisé un bon parcours. Nous avons fait des déplacements difficiles et avons su en rapporter de bons résultats. Nous devons continuer à nous battre comme nous l'avons fait jusqu'ici, car c'est grâce à notre combativité que nous en sommes là aujourd'hui", commente Jackson, élu meilleur footballeur canadien de l'année 2009.

Seul bémol dans le parcours qualificatif des Canadiens à ce jour, un certain manque de réalisme face au but adverse, comme en témoigne le maigre total de cinq buts, dont trois lors du dernier match contre un contre Cuba éliminé et démobilisé, inscrits en cinq journées. "C'est vrai, nous n'avons pas marqué beaucoup de buts, mais nous nous sommes créé beaucoup d'opportunités. C'est le plus important. À partir du moment où vous avez des occasions, les buts finissent toujours par venir", poursuit Jackson, qui n'a pas encore marqué dans ce 3ème tour qualificatif.

"Pour l'instant, il faut aller prendre ce point. Nous sommes sur une bonne dynamique. La fierté est là et le moment est venu de montrer notre valeur", conclut-il.

Fifa.com (14/10/2012)

France : Les clés du match contre l'Espagne



Résister au milieu, en défense et savoir exploiter les rares opportunités: l'équipe de France va devoir faire preuve d'une solidité sans faille pour éviter une déculottée en Espagne, mardi, ou ramener au moins un point qui aurait des allures d'exploit face aux champions du monde et d'Europe.

. La loi du milieu
Xavi, Iniesta, Xabi Alonso, Busquets: la liste des milieux espagnols donne le vertige et permet de mesurer la difficulté qui attend les Bleus à Madrid. Techniquement et collectivement, un monde sépare les deux équipes dans ce secteur et la mission assignée aux Français semble quasi-impossible. Les Tricolores doivent s'attendre à courir derrière le ballon durant 90 minutes tout en tentant de boucher les espaces pour empêcher ces décalages meurtriers et les passes dans les intervalles que les Espagnols maîtrisent à la perfection. Mais au-delà de l'aspect tactique, c'est surtout en terme d'expérience internationale que le gouffre est le plus saisissant entre les deux formations, les quatre milieux ibériques cumulant 347 sélections en équipe nationale quand la France et son trio Capoue-Cabaye-Matuidi n'en compte que 28 dont 18 pour le seul Cabaye.

. Défense en danger
Qu'ils jouent avec un attaquant de métier (Villa ou Torres) ou qu'ils s'en dispensent comme à l'Euro-2012, les Espagnols n'auront pas trop de mal à assiéger la défense française. Pour la charnière Koscielny-Sakho, qui n'a qu'une rencontre internationale au compteur, le défi est immense, voire démesuré. Même si les deux joueurs n'ont pas grand chose à se reprocher contre le Japon (défaite 1-0 en amical, vendredi), le déplacement en Espagne apparaît comme un test ultime pour juger de leur capacité à hisser leur niveau sur le plan mondial. Koscielny, du haut de ses 5 petites sélections, peut se prévaloir d'une place de titulaire en quart de finale de l'Euro-2012 contre les Espagnols où il n'avait pas été ridicule. Mais Sakho (9 sélections) va lui découvrir un contexte totalement nouveau. Même si la concurrence féroce au PSG semble l'avoir endurci, le Parisien joue à 22 ans une partie de sa crédibilité en équipe de France. Sur les côtés, Debuchy et Evra devront avant tout se concentrer sur leurs tâches défensives et n'auront sans doute guère d'opportunités de se projeter vers l'avant. Le rôle de Lloris, pas vraiment à son aise vendredi, sera également crucial dans les buts alors que le capitaine français traverse la période la plus délicate de sa jeune carrière et fait preuve d'une certaine fébrilité depuis son transfert à Tottenham.

. Ribéry, Benzema, les deux seuls espoirs?
Les chiffres sont têtus mais résument bien le fossé actuel entre Français et Espagnols. Depuis ce fameux 8e de finale du Mondial-2006 et la magnifique victoire de la bande à Zidane (3-1), les Bleus ont affronté à 3 reprises l'Espagne, s'inclinant à chaque fois sans jamais trouver le chemin des filets. Il faut donc remonter au 27 juin 2006 pour trouver la trace du dernier but français contre la Roja inscrit par un certain ZZ. Pour Benzema et son complice Ribéry, qui auront la haute charge de l'animation offensive côté français, la montagne espagnole sera difficile à gravir même si les champions du monde et d'Europe seront privés de leurs deux piliers en défense, Piqué et Puyol, blessés. Benzema n'a plus marqué en bleu depuis le 5 juin et n'a pu qu'afficher sa frustration après avoir beaucoup gâché face au Japon. Son faible rendement actuel n'inquiète pourtant pas Didier Deschamps, l'attaquant du Real Madrid étant aussi capable de délivrer des passes décisives comme en Finlande (1-0) ou contre le Belarus (3-1). Reste Ribéry, en pleine forme avec le Bayern Munich et de nouveau rayonnant en équipe de France. "Francky", l'un des rares joueurs de classe mondiale chez les Bleus avec Benzema, est capable de dynamiter une défense espagnole orpheline de ses cadres.

Fifa.com (14/10/2012)

Zone Europe : L'Espagne a bien repris la main sur la France



Eliminée en quart de l'Euro-2012 par l'Espagne cet été, la France, qui se reposait jusque-là sur quelques matches d'anthologie contre cet adversaire pour défendre son invincibilité en compétition, est définitivement rentrée dans le rang avant leurs retrouvailles mardi.

Proprement exécutée en Ukraine par son voisin et rival, la France reste désormais sur trois défaites de rang, en 2008, 2010 et 2012.

La dernière (2-0), ciselée par un doublé de Xavi Alonso, a même entraîné le départ du sélectionneur Laurent Blanc. Elle a quasiment fait aussi mal aux Bleus que celle du 3 mars 2010 sur le même score au Stade de France, car ce revers, en amical, avait alors fait exploser leur maigre confiance à quelques mois du Mondial-2010.

Avant l'échec de Donetsk, la France avait pourtant des arguments à faire valoir face aux Ibères, essentiellement en tête du bilan des confrontations (14 victoires, 11 défaites et 6 nuls) grâce à leurs débuts brillants, à l'image de ce carton 4-0 en avril 1922 à Bordeaux lors du 1er match entre les deux nations.

Car en retirant les matches amicaux pour ne compter que les rencontres de qualifications et de phases finales, le bilan tournait alors nettement à l'avantage des Bleus, avec 5 victoires et 1 nul. Jusqu'à cette brèche entre-ouverte cet été par les Ibères.

Entre 1984 et 2006, deux dates qui marquent leurs deux plus grands exploits contre la Roja, les Bleus, avec leurs deux meilleures générations, ont même connu un certain âge d'or, avec sept victoires, un nul et un seule défaite.

Boulette
La première date offre en effet le premier titre international à l'équipe de France en finale de l'Euro (2-0), lors d'un match disputé à Paris et marqué par l'énorme bévue d'Arconada sur un coup franc de Platini. Une boulette telle que le nom du gardien espagnol entre dans le vocabulaire footballistique français.

Le second match mémorable, en 8e de finale du Mondial-2006 (3-1), marque la renaissance des Bleus, auteurs d'un premier tour en demi-teinte, et de Zidane, dont les ex-coéquipiers madrilènes avaient eu le tort d'écrire publiquement l'épitaphe avant la rencontre. Villa ouvre le score sur penalty mais Ribéry, Vieira et Zizou répliquent et lancent le début de l'aventure de l'équipe entraînée par Raymond Domenech, jusqu'aux tirs au but malheureux en finale face à l'Italie.

Les duels entre les deux nations ont toujours débouché sur des matches très disputés, parfois tendus, laissant des traces dans toutes les mémoires, y compris dans celles des joueurs.

Il y a également eu le quart de finale de l'Euro-2000, remporté par les Bleus grâce à des buts de Zidane et Djorkaeff (2-1).

En 1998, lancé vers son titre mondial, la France avait choisi d'accueillir son voisin pour inaugurer le Stade de France en janvier, sous un froid glacial et sur une pelouse entièrement gelée (1-0). Dans ces conditions, Djorkaeff et Zidane, encore et toujours, s'étaient déjà chargé de plomber le moral des visiteurs, le second écrivant sa légende de bourreau espagnol après une frappe du premier sur la barre.

En amical en revanche, les Bleus ont subi quelques déculottées mémorables, comme ce 8-1 infligé à Saragosse par la Roja 14 avril 1929, avec un quadruplé de Rubio. Le 19 juin 1949, un triplé de Basora et un doublé de Gainza avaient également fait une vilaine tâche sur le maillot de la bande à Batteux à Colombles (5-1).

Le prochain épisode du duel fratricide est déjà connu: il aura lieu en France lors du match retour le 26 mars.

Fifa.com (14/10/2012)

Zone Europe : L'Allemagne attend Ibrahimovic de pied ferme



Après sa promenade de santé en Irlande vendredi (6-1), l'Allemagne voit se profiler un danger d'un tout autre calibre avec la Suède et Zlatan Ibrahimovic, arme fatale aussi bien du PSG que de la sélection nationale, comme il l'a encore prouvé face aux Féroé (2-1) vendredi.

Auteur d'un but et d'une passe décisive, qui ont sauvé les Suédois, menés 1-0 à l'heure de jeu, d'une humiliation, le meilleur buteur du Championnat de France avec 9 buts en 8 matches, sera le principal centre d'attention d'une défense allemande qui n'offre pas tous les gages de sécurité.

Elle n'a certes cédé que sur un corner à la dernière minute face à l'Eire, alors que le score était déjà de 6-0, mais elle reste le gros point faible de la "Nationalmannschaft". Peut-être même le petit facteur qui fait que les Allemands n'ont pas remporté de titre majeur depuis plus de 16 ans.

L'arrière-garde sera, en outre, privée du stoppeur de Dortmund, Mats Hummels, qui avait été l'une des rares vraies satisfactions de l'Euro-2012.

Signe de fébrilité sur ce sujet d'inquiétude chronique, le sélectionneur allemand Joachim Löw s'était laissé aller, avant le match à Dublin, à des commentaires particulièrement sévères et inhabituels contre Marcel Schmelzer, l'arrière latéral, lui aussi de Dortmund.

"Complètement contre-productifs"
"Contre l'Autriche (victoire 2-1), il a fait un mauvais match. Mais on n'a pas tellement d'alternatives, donc au cours des deux, trois, quatre, cinq prochains mois, on va devoir travailler avec Marcel Schmelzer et trouver des solutions", avait déclaré Löw.

Il avait aussi estimé que le latéral, pourtant champion d'Europe Espoirs 2009 avec Özil, Khedira, Hummels et Götze, devait s'habituer "à la vitesse, au dynamisme et à la pression internationale".

Des critiques qui lui ont valu une réponse cinglante du double champion d'Allemagne, Dortmund, qui a qualifié ces propos de "complètement contre-productifs".

Même le manageur général de l'équipe d'Allemagne, Oliver Bierhoff, avait estimé qu'il s'agissait de "paroles malheureuses", qui "ne voulaient pas dire" ce qu'on leur a fait dire.

Löw lui-même a bien senti qu'il avait franchi une ligne rouge, assurant avoir été "mal compris". "J'ai dit qu'on avait toujours confiance en lui et à raison. Il a de bonnes prédispositions", a concédé "Jogi".

Torse bombé
Schmelzer, qui avait été l'un des rares à surnager lors de la défaite (1-3) en amical cet été contre l'Argentine, a d'ailleurs fait un match tout à fait correct contre l'Eire.

Contre la Suède, à Berlin, l'Allemagne récupèrera son capitaine, Philipp Lahm, suspendu contre l'Eire, ce qui pourrait pousser Schmelzer sur le banc. Elle devra en revanche peut-être se passer de Khedira, touché contre les Irlandais et remplacé à la pause.

Le sélectionneur allemand se montre toutefois confiant sur la capacité de son équipe à terminer l'année 2012 sur une note positive. Elle enchaînerait ainsi un quatrième succès dans sa poule qualificative pour le Mondial-2014 au Brésil et le 14e d'affilée lors d'éliminatoires.

"Si nous avons la même présence, la même organisation défensive, la même détermination, et notre jeu collectif habituel, nous aurons de bonnes chances", a-t-il estimé.

Quant à Zlatan (Ibrahimovic), il peut venir ! "C'est un joueur de très grande classe mondiale, mais mardi on jouera avec le torse bombé", a d'ailleurs prévenu Marco Reus.

Fifa.com (14/10/2012)

Italie : Balotelli possible contre le Danemark



L'attaquant de Manchester City Mario Balotelli, forfait contre l'Arménie vendredi, devrait faire son retour en équipe d'Italie pour affronter le Danemark mardi à Milan dans le cadre des éliminatoires au Mondial-2014 (Gr.B), a indiqué dimanche l'encadrement de la Nazionale.

"Nous avons fait des tests samedi et dimanche et il a bien réagi", a déclaré le médecin de l'équipe d'Italie, Enrico Castellacci, à propos du joueur qui, grippé, n'avait pas fait le déplacement à Erevan où les vice-champions d'Europe 2012 ont battu l'Arménie 3 à 1.

Balotelli n'est plus apparu en sélection depuis l'Euro en Ukraine et Pologne, puisqu'il avait déclaré forfait pour les matches contre la Bulgarie et Malte, qualificatifs pour le Mondial-2014. Il avait subi une opération aux yeux et manqué un mois de compétition en septembre.

Par ailleurs, le capitaine et gardien de but Gianluigi Buffon devrait être titularisé en dépit d'"un petit problème aux adducteurs", a indiqué le Dr Castellacci.

"Aucune raison de s'alarmer", a-t-il insisté.

L'Italie est en tête du groupe B avec sept points alors que le Danemark est seulement 5e avec deux points, mais un match de moins.

Fifa.com (14/10/2012)

Zone Europe : Cinq sommets à la une



Cinq rencontres au sommet, opposant des équipes en haut de classement, sont au programme de la quatrième journée des qualifications de la Zone Europe pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. On suivra ainsi tout particulièrement Allemagne - Suède (Groupe C), Roumanie - Pays-Bas (Groupe D), Islande - Suisse (Groupe E), Pologne - Angleterre (Groupe H) et Espagne - France (Groupe I).


L'affiche
Allemagne - Suède, Groupe C, Olympia Stadion, Berlin

Finaliste de l'UEFA EURO 2008, demi-finaliste de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 et de l'UEFA EURO 2012, Joachim Löw avait besoin d'un début de campagne exemplaire dans les qualifications pour Brésil 2014 afin de faire taire les critiques l'accusant de ne jamais rien gagner. La spectaculaire victoire sur la République d'Irlande (1:6), même privée de ses meilleurs éléments, va lui permettre de travailler sans trop de pression, mais sans aucun droit à l'erreur. L'Allemagne a laissé à Dublin une impressionnante image de force tranquille avec une redoutable force de frappe. Mais, bien installée dans son 4-3-3 et possédant un phénomène comme Zlatan Ibrahimovic, la Suède est loin de venir à Berlin en victime expiatoire. Il lui faudra cependant bien maitriser sa volonté résolument offensive en ne laissant pas trop d'espace en défense.

Les autres rencontres

Groupe A
Croatie - Pays de Galles
ARY Macédoine - Serbie
Belgique - Ecosse

Belges et Croates ont entamé un spectaculaire mano a mano en tête de ce groupe que ne semblent pas être en mesure de troubler leurs prochains visiteurs, respectivement l'Ecosse et le Pays de Galles. La Serbie, après sa lourde défaite à domicile, n'a plus de droit à l'erreur notamment lors de son court voyage en Macédoine qui vient de résister bec et ongles à la Croatie.

Groupe B
République tchèque - Bulgarie
Italie - Danemark

L'Italie gagne sans totalement convaincre tout en faisant une étonnante cure de rajeunissement sous la direction de Cesare Prandelli. Mario Balotelli grippé, Pablo Osvaldo a pris le relais pour marquer les buts décisifs avec la complicité d'un Andrea Pirlo qui ne cesse de monter en puissance. A l'occasion de la visite du Danemark, qui a entamé ses qualifications par deux nuls, on attend de la Nazionale qu'elle retrouve le jeu bien huilé qui était le sien au dernier UEFA EURO. Ce groupe offrira un second choc entre deux formations invaincues, la République tchèque, qui compte un match de moins, et une surprenante et autoritaire Bulgarie.

Groupe C
Iles Féroé - République d'Irlande
Autriche - Kazakhstan

Tenue en échec au Kazakhstan, l'Autriche a une revanche à prendre, tandis qu'une victoire aux îles Féroé est nécessaire à la République d'Irlande pour pouvoir espérer continuer de briguer une hypothétique deuxième place.

Groupe D
Andorre - Estonie
Roumanie - Pays-Bas
Hongrie - Turquie

Trois matches, trois victoires, dont deux à l'extérieur, le tout avec sept buts inscrits et aucun encaissé : la Roumanie de Victor Piturca ne cesse de surprendre. Elle reçoit cette fois des Pays-Bas qui, après un UEFA EURO catastrophique, sont en plein renouveau et réussissent eux aussi un parcours sans faute sous la direction de Louis van Gaal. Pour sa part, la Turquie, qui compte déjà six points de retard, jouera sa dernière carte en Hongrie.

Groupe E
Chypre - Norvège
Islande - Suisse
Albanie - Slovénie

Seule équipe invaincue du groupe, la Suisse a l'occasion de faire le break si elle sort victorieuse de son déplacement délicat en Islande alors que la Norvège et la Slovénie, toutes deux décevantes, doivent impérativement ramener au moins un point de leurs déplacements respectifs à Chypre et en Albanie.

Groupe F
Russie - Azerbaïdjan
Israël - Luxembourg
Portugal - Irlande du Nord

La Russie de Capello a tous les atouts en main pour poursuivre son parcours sans faute et maintenir l'écart avec le Portugal, qui accueille l'Irlande du Nord privé de Fabio Coentrao et Raul Meireles, blessés. Israël, de son côté, devrait profiter de la visite du Luxembourg pour rester au contact.

Groupe G
Lettonie - Liechtenstein
Bosnie-Herzégovine - Lituanie
Slovaquie - Grèce

Dans ce groupe très disputé, trois équipes invaincues sont à égalité de points. Mais si l'attaque mitraillette de la Bosnie-Herzégovine retrouve la bonne cadence face à la Lituanie, le perdant du choc Slovaquie-Grèce serait décroché, deux équipes qui à elles deux ont marqué trois buts de moins que les Bosniens.

Groupe H
Ukraine - Monténégro
Saint-Marin - Moldavie
Pologne - Angleterre

Touché à une cheville, le milieu de terrain du Borussia Dortmund Jakub Blaszczykowski (26 ans, 57 sélections) manquera cruellement à la Pologne, accrochée au Monténégro (2:2) en septembre dernier. L'Angleterre sera elle privée de Theo Walcott, durement touché contre Saint-Marin.

Groupe I
Belarus - Géorgie
Espagne - France

Entre ses 24 victoires consécutives dans des matches de qualification et les 728 minutes d'invincibilité d'Iker Casillas, l'Espagne semble intouchable. "Nous avons 23 joueurs titulaires", précise Fernando Torres pour souligner la richesse d'un effectif que Vicente del Bosque ne se prive pas de faire tourner. La France, elle aussi invaincue dans ces éliminatoires, est toujours à la recherche d'un match référence et d'une efficacité qui semble fuir Karim Benzema et Olivier Giroud.

Le joueur à suivre
Karim Benzema, qui tourne à une moyenne de 0,48 but par rencontre au Real Madrid, n'a pas la même efficacité avec l'équipe de France (0,27 but par match). Auteur seulement de deux passes décisives au dernier UEFA EURO, le Français aimerait retrouver le chemin des filets sur des terres qui lui réussissent si bien en club. D'autant plus que le match aura lieu au stade Vicente Calderon , l'antre de l'Atlético de Madrid, grand rival et voisin du Real.

La stat
73 - Soit le nombre de joueurs utilisés par Cesare Prandelli depuis qu'il a pris en main l'Italie à la fin de la Coupe du Monde de la FIFA en 2010, pour un bilan honorable de 15 victoires, 8 nuls et 7 défaites.

Entendu...
"Prendre trois points en Serbie et ne pas gagner à domicile face à l'Écosse n'aurait aucun sens" - Marc Wilmots, sélectionneur de la Belgique

Fifa.com (15/10/2012)

Espagne : Xabi Alonso, dernier bourreau des Bleus



Dernier bourreau de la France avec son doublé lors du quart de finale de l'Euro-2012 (2-0), le milieu de l'Espagne Xabi Alonso va raviver des mauvais souvenirs chez les Bleus à l'occasion de leur match contre la Roja, qualificatif pour le Mondial-2014, mardi à Madrid.

Les Bleus ont en effet encore sur l'estomac les deux buts de ce milieu de 30 ans, l'un de la tête à la réception d'un centre de Jordi Alba, l'autre sur penalty, en quart de finale du dernier Euro à Donetsk. Non pas que Xabi Alonso, qui n'a d'ailleurs plus marqué depuis ce coup d'éclat, soit particulièrement buteur. Non, ce milieu moderne, "pas seulement récupérateur, mais aussi capable de jouer vers l'avant" comme le décrit son sélectionneur Vicente Del Bosque est surtout à redouter pour sa capacité à bien distribuer le jeu.

Jeu court ou jeu long, passe dans les pieds ou dans les intervalles, cet élégant milieu à la barbe de viking sait en effet tout faire. Première rampe de lancement après la récupération du ballon, Xabi Alonso est généralement avec Ronaldo, le joueur du Real que les équipes de Liga tentent de museler en premier lieu lorsqu'elles affrontent les Merengue.

Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si, après Casillas et Ronaldo, il est le troisième joueur le plus utilisé par José Mourinho au Real. En dehors d'une mi-temps face au Deportivo La Corogne, le milieu, pilier des Blancs depuis 2009, n'a ainsi pas perdu une miette de la saison des Madrilènes, ce qui en dit long sur son importance dans le système du Real.

En sélection, le grand Basque, natif de Tolosa (près de San Sebastian) s'est imposé comme un incontournable, comme le confirment ses 105 capes, total où ne le dépassent que Casillas, l'ancien gardien Zubizarreta et Xavi.

Orphelin de Busquets
Au sein de la Roja, Xabi Alonso est généralement associé à Sergio Busquets, son alter-ego du FC Barcelone. Un doublon qui est parfois critiqué, qui voient une certaine redondance dans les profils de ces deux joueurs. Mais justement, mardi face à la France, Del Bosque devrait échapper à cet écueil puisque Xabi Alonso sera une fois n'est pas coutume orphelin de son compère habituel au milieu.

En raison de l'absence des défenseurs centraux Piqué et Puyol, il est en effet probable que Del Bosque redescende Busquets aux côtés de Sergio Ramos, comme il l'avait déjà fait contre le Belarus, vendredi (victoire facile de la Roja 4-0).

Contre les Bleus, Xabi Alonso partagera donc les commandes du milieu avec le métronome Xavi, véritable chef d'orchestre de l'entrejeu. Là où le Barcelonais se charge de trouver les espaces en passes courtes et généralement à ras de terre, le Madrilène s'occupe lui de la récupération et des ouvertures longues et dans les airs. Lors du quart de finale de l'Euro-2012, Xabi Alonso avait remporté sans coup férir son duel avec le Français Yohan Cabaye. Le milieu de Newcastle sait donc à quoi s'attendre.

Il faudra que les Bleus aient la même obsession que certaines équipes en Liga en pressant haut, dès la perte du ballon, les "X-Men" de l'Espagne, Xabi Alonso et Xavi.

Fifa.com (15/10/2012)

L'Italie attend le vrai retour de Balotelli



Mario Balotelli, un des héros italiens de l'Euro-2012, retrouve enfin la "Nazionale" contre le Danemark, après deux faux-départs et un début de saison encore une fois pollué par ses problèmes d'image, mardi à Milan pour les qualifications au Mondial-2014.

Mais où est passé "Balo"? Le vrai, celui du doublé en demi-finale contre l'Allemagne (2-1) qui l'avait propulsé dans la stratosphère, le génial attaquant instinctif à la frappe surpuissante? L'Italie, Cesare Prandelli le premier, l'attend.

Le sélectionneur, qui a toujours couvé - et tancé - "Super Mario" s'était dit "énervé" de l'absence du joueur pour les matches de septembre, car il devait se faire opérer d'un problème de vue. Il avait peu goûté que l'intervention fut programmée pendant la pause réservée au début de la campagne pour la Coupe du monde au Brésil. Son club de Manchester City a été privilégié, en l'occurence. L'absence contre l'Arménie, vendredi à Erevan, est due à la grippe. Cette fois, Balotelli n'y peut rien, et de toutes façons l'Italie n'a pas eu besoin de lui pour gagner (3-1).

Mais il est remis pour ses retrouvailles avec San Siro, où il a débuté en "pro" sous le maillot de l'Inter Milan en 2008. Il a repris le chemin de l'entraînement à Coverciano, le quartier général de l'équipe d'Italie à Florence, et Prandelli va le titulariser, dans l'espoir de revoir le héros de Varsovie, tous pectoraux dehors comme l'Incroyable Hulk après le doublé contre les Allemands. "Ce sera l'énième occasion pour savoir s'il veut devenir un champion", a dit "Prandè".

"Montrer l'exemple"
L'Italie reste partagée à son sujet, car depuis la reprise, "Super Mario" a surtout montré son côté obscur: l'opération "énervante", donc, les bouderies, la vie privée agitée, et pire: l'inefficacité. Sorti à l'heure de jeu d'un match contre Sunderland par Roberto Mancini, qui lui a passé au moins autant de "caprices" que Prandelli, le joueur avait ostensiblement manifesté sa désapprobation pour ce changement. Et l'Angleterre de se reposer la question: que vaut vraiment Balotelli?

Son club l'a exhorté à "montrer l'exemple": "Tout le monde sait de qui je parle, a dit le directeur exécutif de City, Brian Marwood, sans citer Balotelli, il y a des joueurs au sein du système actuel qui ne montrent pas les bonnes valeurs et ne font pas preuve d'un comportement exemplaire".

La star s'est également à nouveau distinguée dans les pages "people", annonçant par communiqué de presse vouloir reprendre sa liaison avec le mannequin Raffaella Fico, enceinte de son enfant. "Il faut de la qualité dans le comportement", l'encourage le président de la Fédération italienne de football (FIGC), Giancarlo Abete. Il faut faire avec: c'est un personnage!"

Surtout, il n'a toujours pas marqué en Premier League cette saison en six apparitions, pour deux buts en Coupe d'Angleterre. Il n'a réussi qu'un geste depuis août, son penalty à la dernière minute pour égaliser à domicile contre Dortmund en Ligue des champions (1-1), malgré les provocations du gardien du Borussia, un fait de jeu qui lui a valu d'être provisoirement célébré pour son sang-froid, louange assez inhabituelle pour Mario Balotelli.

Attention, défenseurs danois, au réveil de "Super Mario" !

Fifa.com (15/10/2012)

Zone Amérique du Sud : Confirmer ou se relancer



Des trois sélections qui ont profité de la neuvième journée pour creuser l'écart en tête des qualifications sud-américaines, deux espèrent poursuivre sur la lancée de leur bon début de tournoi. La Colombie est exemptée pour cette dixième journée, mais l'Argentine et l'Équateur chercheront à l'extérieur à conquérir une victoire qui les rapprocherait encore un peu plus de Brésil 2014. L'Uruguay et le Chili auront à cœur de rebondir après leurs mauvaises prestations de la semaine dernière, tandis que la Bolivie et le Paraguay aimeraient bien se relancer.

L'affiche
Chili - Argentine
Mardi 16 octobre, 20h05 (heure locale) - Estádio Nacional, Santiago

D'un côté la pression, de l'autre la tranquillité. C'est avec ces sentiments respectifs que le Chili et l'Argentine vont s'affronter, dans un match qui pourrait confirmer la grande forme des Albicelestes ou compliquer davantage la situation de la Roja et de l'entraîneur Claudio Borghi. Stimulé par sa large victoire contre l'Uruguay et avec un Lionel Messi qui cherche à se rapprocher des trois meilleurs buteurs de son pays - avec 30 réalisations, il n'est plus qu'à quatre longueurs de Diego Maradona, troisième -, le leader de ces qualifications sud-américaines est à la recherche d'une cinquième victoire en cinq sorties dans la compétition. Ángel di Maria et Sergio Agüero sont en grande forme côté argentin. Gonzalo Higuaín, blessé à la hanche, est incertain.

Mission difficile en revanche pour le Chili, dont la défaite contre l'Équateur a donné lieu à une réunion de tout le groupe pour laver le linge sale en famille. Les joueurs ont promis de tout donner pour tenter d'inverser une situation qui s'est nettement dégradée depuis le mois de juin, où la Roja restait sur une excellente série de trois victoires consécutives. Pour ne rien arranger, Arturo Vidal, Osvaldo González et Pablo Contreras sont suspendus. Gary Medel fera son retour pour tenter de contrer la prolifique attaque adverse. À l'aller, l'Argentine avait battu le Chili 4:1.

Les autres rencontres
Tout comme l'Argentine, l'Équateur - qui possède actuellement 16 points – peut creuser l'écart en cas de victoire sur le Venezuela. L'équipe de Reinaldo Rueda est en forme, mais elle devra montrer à l'extérieur la même solidité qu'elle affiche à Quito. Son bilan loin de ses bases est de deux défaites et un nul. Le Venezuela tentera de pronlonger cette statistique en obtenant une victoire qui lui permettrait de se rapprocher des équipes de tête. Exemptée lors de la dernière journée, la Vinotinto aura donc plus de repos que son adversaire et comptera une nouvelle fois sur l'inspiration de Salomón Rondón. En revanche Andrés Túñez, blessé, ne jouera pas.

Parmi les équipes qui cherchent à se relancer, l'Uruguay est probablement la plus impatiente de renouer avec la victoire après trois défaites consécutives et huit buts encaissés. Pour son duel crucial contre la Bolivie, la Celeste devra en outre se passer de son capitaine Diego Lugano, de Diego Godín et de Martín Cáceres. Avant-dernière à huit longueurs de la première place qualificative, la sélection de Xabier Azkargorta rêve quant à elle de redresser la barre. "C'est difficile, mais il reste 24 points à prendre. Nous n'allons pas renoncer", prévient l'entraîneur de la Bolivie.

Situation semblable pour le Paraguay, décevante lanterne rouge de ces qualifications. Le quart de finaliste de la dernière Coupe du Monde de la FIFA™ ne s'en sort pas. Après cinq défaites consécutives, il faudra un miracle à l'Albirroja pour se qualifier. Vainqueur du match aller 2:0, le Pérou sera au complet et son attaque sera menée par Claudio Pizarro. Le sélectionneur Sergio Markarián avait sensiblement modifié son effectif pour le précédent match de la sélection péruvienne, contre la Bolivie (1:1).

Le joueur à suivre
Felipe Caicedo (Équateur)
Après avoir participé à la Copa América 2011, l'attaquant du Lokomotiv Moscou a passé plus d'un an sans être convoqué, mais Reinaldo Rueda lui a donné une nouvelle chance en septembre. Bonne décision : en trois matches de qualifications, Caicedo a trouvé le chemin des filets à quatre reprises, dont deux contre le Chili, et a reçu des éloges pour son comportement au sein du groupe.

Le saviez-vous ?
Après le match contre l'Uruguay, Lionel Messi a reconnu qu'il s'était inspiré d'Andrea Pirlo et de Ronaldinho pour marquer en frappant son coup franc sous le mur. Le numéro 10 de l'Argentine a affirmé qu'il avait visionné des coups francs similaires de l'Italien et du Brésilien la semaine dernière et qu'il avait pris la décision d'essayer. "Le gardien était immobile et il sait que j'aime frapper par-dessus le mur. J'ai pensé que le mur allait sauter et j'ai frappé à ras de terre." C'est la troisième fois en quelques jours que cette tactique s'avère payante.

Entendu…
"La semaine a été difficile. C'est un résultat qui fait mal. C'était un clasico. Nous avions besoin des trois points. La situation se complique. Chaque match va être comme une finale. Notre qualification pour le Mondial est aujourd'hui compromise" - Diego Lugano, céfenseur et capitaine de l'Uruguay

Le programme
Mardi 16 octobre
Bolivie - Uruguay
Venezuela - Equateur
Paraguay - Pérou
Chili - Argentine
Exempt : Colombie

Fifa.com (15/10/2012)

Zone Europe : Espagne-France et Allemagne-Suède en vedettes



Espagne-France, entre une Roja aux couleurs vives et des Bleus bien pâles, ainsi qu'Allemagne-Suède, entre une Nationalmannschaft rouleau compresseur et des Suédois "Ibra-dépendants", captent l'attention des qualifications du Mondial-2014 mardi en Europe.

Le match entre Espagnols et Français au stade Vicente-Calderon de Madrid est censé être le choc de ce groupe I, le seul à cinq équipes des qualifications en Europe. Les deux formations ont remporté leurs deux premiers matches.

Mais tout les sépare. D'un côté, la Roja, championne du monde et double championne d'Europe en titre, marche sur l'eau. Cet été, les hommes de Vicente Del Bosque se sont offert le luxe de gagner l'Euro-2012 sans attaquant type, en l'absence du meilleur buteur de l'histoire du pays (Villa) blessé.

Et vendredi, ils se sont promenés au Belarus (4-0) avec un triplé de Pedro pendant que la France chutait à domicile en amical contre le Japon (1-0).

La première défaite de l'ère Didier Deschamps chez les Bleus tombe au plus mal. Ce mauvais résultat a fait resurgir le débat en France sur le niveau véritable des internationaux français et le spectre des tournois ratés précédemment (Euro-2008 et Mondial-2010).

L'attente et la pression sont maximales autour des Benzema et Ribéry, qui rayonnent en clubs au Real Madrid et au Bayern Munich, alors qu'ils ont du mal à franchir un seuil en sélection.

Dans le groupe C, l'Allemagne, sous le feu des critiques après sa demi-finale ratée de l'Euro-2012, s'est remise dans le sens de la marche. Les joueurs de Joachim Löw ont écrasé l'Eire à Dublin (6-1) vendredi et accueillent en confiance des Suédois qui ont évité la contre-performance grâce à Ibrahimovic aux Iles Féroé vendredi (2-1). La Suède prie pour que "Saint-Ibra" leur épargne une humiliation en terre allemande.

La 100e de Cristiano Ronaldo
La soirée de mardi réservera aussi un autre duel au sommet entre les deux co-leaders du groupe D, avec Roumanie - Pays-Bas à Bucarest. Les "Oranje" ont intérêt à bien négocier ce tournant, car il ne leur sera rien pardonné après leur Euro-2012 catastrophique (élimination sans gloire au 1er tour).

Les vice-champions d'Europe en titre, les Italiens, retrouvent Balotelli, qui était grippé vendredi lors du succès en Arménie (3-1), pour affronter le Danemark à Milan. L'Italie, seule en tête de la poule B, peut accroître son avance en tête avec un succès tandis que ses poursuivants s'affrontent directement avec République tchèque - Bulgarie.

Le Portugal - Irlande du Nord à Porto, dans le groupe F, va être une fête pour la Selecçao: Cristiano Ronaldo va en effet honorer sa 100e sélection avec ce match. Sur un plan sportif, la victoire portugaise est essentielle pour ne pas se laisser distancer par la Russie, leader avec trois points d'avance, qui a piégé les hommes de Paulo Bento vendredi (1-0) et reçoit le modeste Azerbaïdjan à Moscou.

Dans le groupe A, le duel à distance entre les deux premiers du groupe, la Belgique et la Croatie se poursuit. La première reçoit l'Ecosse tandis que la seconde accueille le Pays de Galles.

Scénario différent dans le groupe G où trois équipes occupent les devants: Bosnie, Grèce et Slovaquie, les deux dernières se rencontrant à Bratislava.

L'Angleterre, dans le groupe H, peut aussi conforter son avance en tête de la poule à l'occasion de son déplacement en Pologne, pays qui ressasse son élimination précoce au premier tour de "son" Euro (organisé avec le voisin ukrainien) cet été.

La Suisse, leader du groupe E, a l'occasion de distancer son poursuivant le plus menaçant, l'Islande, en se rendant à Reykjavik.

Fifa.com (15/10/2012)

Enríquez, produit et fabricant du succès mexicain



Jorge Enríquez est en train de vivre un rêve. Au cours des deux dernières années, le milieu de terrain de 21 ans a connu une ascension fulgurante pour devenir un habitué des grands rendez-vous footballistiques. Au passage, il a déjà accroché à son tableau de chasse une troisième place à la Coupe du Monde U-20 de la FIFA, Colombie 2011 et une médaille d'or au Tournoi Olympique de Football Masculin, Londres 2012.

C'est presque en toute logique qu'il a franchi un palier supplémentaire le 12 octobre dernier, date de ses grands débuts avec les seniors mexicains. Dans ce match de qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, El Tri a battu le Guyana 5:0. C'est juste après la rencontre, dans le vif de l'émotion, que FIFA.com a parlé avec le joueur du Deportivo Guadalajara. "Je suis à la fois ému et heureux. C'est un rêve pour moi d'être ici et de pouvoir participer avec ces joueurs", confiait-il après le triomphe aztèque contre les Caribéens.

Entré en jeu à la 39ème minute, en lieu et place de l'un des grands protagonistes du football mexicain ces dernières années, le vétéran Gerardo Torrado, Enríquez ne s'est pas montré intimidé le moins du monde par les circonstances. Après tout, il a eu le temps de s'habituer aux grands rendez-vous internationaux avec les sélections mexicaines de jeunes. "Les processus sont très semblables. Nous avons fait un excellent travail avec les sélections de jeunes. Le système est quasiment le même avec les seniors, ce qui facilite les choses", explique El Chatón.

C'est un système qui, en plus, produit des résultats, aussi bien sur le plan collectif qu'individuel. Enríquez a ainsi été Ballon de Bronze adidas à Colombie 2011. "Je crois que les bons résultats ont beaucoup aidé à changer la mentalité au Mexique", estime-t-il. "Aujourd'hui, les enfants nous voient gagner. Ils n'ont plus peur. Je crois que c'est important. Grâce à notre réussite, nous leur avons transmis des sensations différentes et fait en sorte qu'ils nous considèrent comme un exemple."

De toutes ses forces
Le profil type du milieu défensif mexicain est un joueur relativement petit et très combatif. Enríquez déroge à la règle. Avec son mètre 90 et son physique imposant, il est souvent comparé à Yaya Touré, ce qu'il considère comme un compliment. "C'est un joueur qui donne confiance et qui porte l'équipe. C'est l'une de mes références. J'essaie de m'inspirer aussi de Sergio Busquets. Ces deux joueurs ont énormément de qualité et il y a beaucoup à apprendre d'eux."

Comme ses modèles, Enríquez serait heureux de porter un jour le maillot blaugrana, ou même tout simplement de jouer dans un grand championnat européen. "C'est un rêve. J'ai beaucoup lutté pour ça. Ce serait incroyable pour moi. C'est l'une des choses que je veux le plus au monde. J'espère qu'une occasion arrivera bientôt. J'adorerais jouer dans la Liga espagnole, à Barcelone par exemple. La Premier League et l'Italie me plaisent beaucoup aussi."

Mais l'immédiat, pour Enríquez, c'est le prochain rendez-vous du Mexique dans les qualifications pour la CONCACAF, face au Salvador, le 16 octobre prochain. El Chatón est prêt à répondre présent si l'entraîneur le sollicite. "J'ai vu le match aller contre le Mexique. Ce genre d'équipe est très compliquée car elle n'a rien à perdre, elle joue sans pression. Cela la rend très dangereuse. Nous devrons faire beaucoup d'efforts si nous voulons gagner ce match", analyse-t-il.

Quel que soit le résultat de cette rencontre, le Mexique est déjà qualifié pour le tour hexagonal final de la CONCACAF. "C'est là que commencera le rêve, la lutte pour être présent au Mondial. J'aimerais y être moi aussi, pour savourer et donner beaucoup de bonheur au Mexique. Je vais lutter de toutes mes forces pour y arriver", annonce le jeune homme.

Fifa.com (15/10/2012)

Allemagne : Réussir le dernier test face à la Suède



Quatre jours après son festival offensif contre l'Eire (6-1), l'Allemagne entend surfer sur la vague du succès face à la Suède, mardi soir (18h45 GMT) au stade olympique de Berlin, dernier test -et probablement le plus important- de l'année en qualifications au Mondial-2014.

"On connaît notre potentiel et on l'a montré. Si on est aussi concentré contre la Suède, on sera sur la bonne voie", a déclaré Per Mertesacker, le défenseur d'Arsenal chargé de la charnière centrale avec Holger Badstuber. Contre la Suède, les hommes de Joachim Löw devront faire preuve de la même efficacité et du même réalisme qui ont permis aux Marco Reus, Toni Kroos, Mesut Özil et Miroslav Klose de faire exploser le verrou irlandais.

Au-delà du jeu, c'est aussi sur une ambiance au sein de l'équipe "meilleure qu'à l'Euro" qu'a mis l'accent le capitaine Philipp Lahm, en référence aux critiques émises en début de mois par Bastian Schweinsteiger sur le comportement allemand à l'Euro-2012.

Le moral est au beau fixe. Mais "il ne faut pas retomber dans l'euphorie en pensant que tout est réglé. Il faut continuer à travailler dur", a insisté Oliver Bierhoff, le manager général, probablement un clin d'oeil à la victoire sur la Grèce à l'Euro avant les échecs contre l'Italie en demies puis contre l'Argentine en amical.

Car si la Suède n'a pas encore convaincu en qualification, petit vainqueur du Kazakhstan (2-0) avant de s'imposer péniblement vendredi aux Féroé (2-1), "les Suédois sont beaucoup plus dangereux en attaque que les Irlandais", estime Löw. Référence à des joueurs habitués des grandes ligues européennes et surtout à un certain Zlatan Ibrahimovic, le sauveur aux Iles Féroé, qui totalise 34 buts en 83 sorties internationales.

Reus pièce essentielle
"A lui seul, Ibrahimovic peut décider de l'issue du match en trouvant une solution à des situations délicates. Ce sera important d'être sur lui dès qu'il recevra le ballon et de ne pas lui laisser d'espace", insiste Löw, qui prédit "plus de travail pour (son gardien) Manuel Neuer".

Le sélectionneur pourra compter sur le duo de milieux défensifs bavarois Bastian Schweinsteiger-Toni Kroos, en cas d'indisponibilité du madrilène Sami Khedira. Et en défense, sur la charnière Mertesacker-Badstuber et le retour de Lahm dans le couloir gauche. Offensivement, le jeune Marco Reus (22 ans), après son doublé en Irlande, fait figure de plus en plus de pièce essentielle. "Il faut remonter très en arrière pour trouver un tel talent en Allemagne", affirme même Oliver Kahn, l'ex-portier de la Mannschaft, impressionné par "la vitesse et l'intelligence de jeu" du N.21 à la crête blonde.

A 34 ans, Miroslav Klose reste l'homme de pointe. Toujours à la chasse du record de 68 buts en sélection détenu par le "Bomber" Gerd Müller et dont il n'est plus qu'à trois unités après avoir claqué son 65e but à Dublin. "Beaucoup de choses ont été écrites (sur ce record) mais c'est mieux de me taire et me concentrer sur le foot", répète l'attaquant de la Lazio, qui veut juste profiter du temps de jeu offert en l'absence de Mario Gomez, opéré.

Une quatrième victoire de rang en qualification offrirait à Löw l'occasion de taquiner les détracteurs nés de l'échec européen. Et aux dirigeants allemands d'envisager une pré-réservation d'hôtel au Brésil...

Fifa.com (15/10/2012)

Espagne, Del Bosque : "Comme un match de Coupe"



Le sélectionneur de l'Espagne Vicente Del Bosque a estimé lundi que le match de qualification pour le Mondial-2014 que la Roja s'apprête à disputer contre la France, mardi à Madrid, serait "comme un match de Coupe", potentiellement "vital" pour les deux équipes qui sont pour le moment premières ex-aequo de leur groupe.

Abordez-vous ce match comme une rencontre décisive pour la qualification au Mondial-2014?
Oui. Après ce match, il restera certes encore 15 points à prendre. Mais cette double confrontation contre les Bleus (retour en France, ndlr) peut effectivement être un moment vital pour eux comme pour nous. Je le prends quasiment comme un match de Coupe.

Pensez-vous que les Bleus aient changé en profondeur depuis que Blanc a passé la main à Deschamps?
Je pense qu'il y a eu des changements substantiels dans cette équipe depuis notre dernière confrontation. Devant, avec Benzema et Ribéry, rien n'a vraiment changé. Mais au milieu et derrière, il y a de nouveaux hommes forts, qui ont donné un visage différent à cette équipe de France. Mais c'est vrai que Deschamps compte aussi avec un forfait important sur ce match, qui est Diaby.

Quels sont les joueurs à surveiller selon vous côté français?
Il y a évidemment Benzema et Ribéry. Benzema est un des grands attaquants actuels. Il joue de manière élégante, facile, se déplace bien et possède une technique très sûre devant les buts. Après, comme tous les vrais avant-centres, il a aussi ses sautes de concentration, des moments où il disparaît du match. Et puis, au milieu, il y aussi Cabaye qui est un peu leur Xavi à eux. Mais nous comptons faire notre match indépendamment de leur composition d'équipe.

Votre système sans numéro 9 est un succès puisque l'Espagne a marqué davantage de buts sans attaquant de pointe qu'avec. Pensez-vous du coup ne plus vous en passer?
Non, dans le football, il n'y a pas de modèle unique. Il est vrai qu'avec ce système de faux 9 nous avons atteint des chiffres impressionnants. Nous avons par exemple inscrit deux fois plus de buts sans 9 qu'avec. Mais avec un 9 aussi nous avons su trouver le chemin du but. En football, il y a très peu de vérités absolues.

Deschamps a récemment affirmé que l'Espagne était un modèle à suivre. Comment l'Espagne en est-elle arrivée à incarner ce modèle?
Le travail de nos clubs a été très bon, de même que celui de la fédération espagnole qui a inculqué le style de jeu des adultes aux jeunes. Sur le plan du football, l'Espagne a évolué positivement. Nous avons eu de meilleurs équipements, de meilleures structures au niveau de la formation des jeunes. A cela s'ajoutent nos trois titres de champion d'Europe et du monde, où la chance nous a aussi, parfois, souri. Tout cela a fait que nous soyons dans la situation où nous sommes aujourd'hui.

Fifa.com (15/10/2012)

L'Espagne, de quoi donner une peur bleue à la France



L'Espagne, qui reçoit la France mardi à Madrid dans le match choc du groupe I des qualifications au Mondial-2014, a de quoi donner une peur bleue à son adversaire: son gardien et capitaine Iker Casillas n'est plus allé chercher le ballon au fond de ses filets depuis 7 matches en compétition.

Le sélectionneur Vicente del Bosque a beau jouer la carte de la prudence et de la modestie en affirmant que les données ont changé depuis juin 2012 (élimination de la France 2 à 0 en quart de finale de l'Euro), cette Roja qui s'est promenée vendredi à Minsk face au Belarus (4-0) fait tout de même peur.

"Il faut que nous soyons vigilants. Je pense qu'il y a eu des changements substantiels dans cette équipe (de France) depuis notre dernière confrontation, avec de nouveaux milieux et de nouveaux hommes forts derrière", alertait ainsi Del Bosque en conférence de presse.

L'identité des joueurs français a en effet changé dans ces deux secteurs, mais les chiffres font peur côté français: les quatre milieux espagnols cumulent 347 sélections quand la France et son trio Capoue-Cabaye-Matuidi n'en comptent que 28 dont 18 pour le seul Cabaye.

Quant à la charnière défensive centrale Koscielny-Sakho, elle n'a pour tout vécu commun qu'une rencontre internationale, vendredi contre le Japon (défaite 1-0)...

Le discours de Del Bosque ressemble plus à de la diplomatie qu'autre chose. Beaucoup de temps a en effet passé depuis le huitième de finale du Mondial-2006 et la victoire française (3-1) de Zidane et compagnie face à l'Espagne de Luis Aragones.

La veille de ce triste jour pour l'Espagne, "Marca", grand quotidien sportif espagnol, avait titré que la Roja allait mettre "Zidane à la retraite". Il n'en fut rien. Mais "Zizou" est aujourd'hui bien retraité et personne ne l'a remplacé.

Génération exceptionnelle
En face, la Roja jouit d'une génération exceptionnelle, championne du monde et double championne d'Europe en titre. L'Espagne, qui n'a plus perdu en match officiel depuis le Mondial-2010 contre la Suisse (1-0), a de quoi impressionner.

Les Espagnols, qui fascinent généralement pour leur jeu extrêmement rapide fondé sur la possession de balle, se sont aussi convertis en forteresse défensive.

Voilà en effet sept matches de compétition - depuis le match nul 1-1 en ouverture de l'Euro-2012 contre l'Italie - que Casillas n'a plus rien encaissé (hors séance de tirs au but)...

La parfaite organisation défensive espagnole pourrait toutefois se voir légèrement perturbée si Sergio Ramos s'ajoutait aux forfaits de Puyol et Piqué.

Le Madrilène est en effet incertain en raison de problèmes musculaires, et pourrait obliger Del Bosque à jouer avec une défense centrale expérimentale: Busquets-Albiol ou Busquets-Martinez. Certes, mais en face, Benzema n'a plus marqué avec les Bleus depuis le 5 juin et un match de préparation à l'Euro contre l'Estonie (4-0)...

Pour le reste, peu de changements sont à prévoir par rapport à la dernière sortie de la Roja face au Belarus: Xavi et Iniesta - entièrement remis de ses problèmes aux adducteurs - seront comme toujours à la baguette, derrière Pedro, Silva et Fabregas qui pourrait à nouveau jouer les "faux 9". Et pour rappel, Pedro s'est bien échauffé vendredi au Belarus, avec un triplé.

Fifa.com (15/10/2012)

Espagne, Fabregas : "Un faux neuf, c'est relatif"



L'Espagnol Cesc Fabregas a estimé lundi, à la veille d'Espagne-France à Madrid en qualifications pour le Mondial-2014, que le considérer comme un "faux neuf" était "relatif" dans la mesure où il tentait d'assumer le même rôle qu'un avant-centre de métier.

"Je continue de penser que le débat du faux neuf, c'est relatif parce que j'essaie de jouer comme un véritable attaquant de pointe. Par exemple, lors de la finale du dernier Euro (contre l'Italie) et aussi en demi-finale face au Portugal, j'ai eu un rôle d'attaquant pur", a jugé le milieu du FC Barcelone, régulièrement utilisé par le sélectionneur de l'Espagne Del Bosque comme un faux avant-centre.

Les chiffres plaident en tout cas en faveur de ce système, pour lequel Del Bosque fut pourtant assez vivement critiqué au cours de l'Euro-2012: sans véritable attaquant de pointe, l'Espagne a inscrit davantage de buts qu'avec un avant-centre de métier.

Enfin, Fabregas a également passé en revue les Bleus, ses adversaires de mardi, en jugeant que l'équipe de France avait beaucoup changé depuis sa victoire face à l'Espagne 3-1 en huitièmes de finale du Mondial-2006.

"La France, depuis 2006, a beaucoup changé. Je crois que de ce match, il ne reste que Ribéry. C'était alors une équipe de France expérimentée, qui avait d'ailleurs été motivée par les commentaires un peu moqueurs de la presse espagnole", s'est souvenu Fabregas.

Avant de conclure: "Demain, nous aurons affaire à une équipe de France assez jeune, mais qui est à ranger parmi les sélections les plus dangereuses. Il faudra que nous fassions un grand match si nous voulons l'emporter".

Fifa.com (15/10/2012)

Espagne-France - Gare au péril rouge



L'équipe de France de Didier Deschamps s'attaque à une mission quasiment impossible: malmener l'Espagne, championne du monde et d'Europe, mardi à Madrid, et tenter de prendre une option sur la première place du groupe I des qualifications du Mondial-2014.

Difficile de miser quoi que ce soit sur des Bleus qui viennent tout juste de concéder une cuisante défaite en amical contre le Japon (1-0), vendredi au Stade de France. Après avoir parfaitement entamé leur campagne (deux succès en deux rencontres), les Français ont cruellement touché du doigt leurs limites actuelles et peuvent s'exposer à une sérieuse déculottée au stade Vicente-Calderon.

Comment transformer en quatre jours une formation incapable de faire la loi chez elle contre les Japonais en une armada susceptible de résister à la furia espagnole ? C'est le défi proposé à Didier Deschamps, le plus ardu depuis sa prise de fonctions en juillet.

Au point où en est l'équipe de France et au vu du gouffre qui sépare les deux nations, un nul aurait des allures d'exploit et entretiendrait jusqu'au bout l'espoir d'un accès direct pour le Brésil. En cas de revers, le scénario le plus probable, les Bleus pourraient d'ores et déjà se projeter vers les barrages, réservés aux huit meilleurs deuxièmes de la zone Europe.

Le stage préparatoire avait mal débuté avec les forfaits de Mavuba et Diaby, privant au plus mauvais moment les Bleus d'une bonne dose d'expérience dans une zone clé où évoluent les chefs d'orchestre ibériques: Xavi, Xabi Alonso, Iniesta ou Busquets. Les maigres certitudes glanées lors des premières semaines du mandat de Deschamps ont été balayées par le revers contre les champions d'Asie, le premier pour le sélectionneur en quatre rencontres.

Benzema est attendu
"DD" doit donc faire avec les moyens du bord face à un pays qui a démontré sa nette supériorité au cours des trois dernières confrontations, dont le quart de finale de l'Euro-2012 (2-0). Il faut ainsi remonter au 8e de finale du Mondial-2006 pour trouver trace de l'ultime succès français, avec un certain Zinédine Zidane à la baguette (3-1). Ce qui situe le fossé qui s'est creusé en l'espace de six ans entre les deux équipes.

Même en l'absence de Puyol et Piqué, les deux piliers de la défense, la Roja, invaincue en matches de compétition depuis plus de deux ans, reste la référence absolue de la planète football et aligne dans chaque secteur des individualités que rêverait de posséder le sélectionneur français, obligé de compter uniquement sur un éclair du duo Ribéry-Benzema.

Les Bleus attendent en effet beaucoup de l'attaquant du Real Madrid, qui sera sans doute l'objet d'une surveillance particulière de la part de ses "collègues" espagnols. Même si son rendement offensif commence à faire débat après quatre mois de disette (dernier but en équipe de France le 5 juin), Deschamps serait déjà heureux s'il parvenait à délivrer des passes décisives, comme en Finlande (1-0) et contre le Belarus (3-1).

La pression pèsera également au maximum sur les deux défenseurs axiaux Koscielny et Sakho, dont le vécu commun n'excède pas un match. La suspension de Yanga-Mbiwa a, là encore, poussé Deschamps à improviser. Seul motif d'espoir: Koscielny avait été plutôt bon face à la Roja à l'Euro et Sakho (9 sélections) commence enfin à prendre ses marques en Bleu après des débuts inquiétants.

Mais tout ce beau tableau pourrait être balayé en Espagne, où certains joueurs français vont découvrir pour la première fois le plus haut niveau international. En espérant que la leçon ne se transforme pas en correction.

Fifa.com (15/10/2012)

France, Deschamps : "Penser seulement à défendre n'est pas une solution"



Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a déclaré lundi que se contenter de défendre n'était "pas une solution" face aux champions du monde et d'Europe espagnols, mardi à Madrid lors des qualifications du Mondial-2014 (groupe I).

Quelles seront les clés pour faire un bon match ?
Etre capable de bien défendre collectivement, être capable de bien ressortir le ballon et être efficace quand on aura des situations.

Attendez-vous beaucoup de Benzema et de Ribéry ?
Tout le monde attend beaucoup d'eux parce qu'ils jouent dans de grands clubs et sont habitués au haut niveau. Ils doivent tirer le groupe vers le haut dans les grands matches. Ils ont le talent individuel pour faire la différence.

Signeriez-vous pour un nul ?
Même si je signe, je ne sais pas ce qui va se passer demain. Notre intention est de faire le meilleur résultat possible.

Avez-vous regardé le quart de finale de l'Euro-2012 perdu contre l'Espagne ?
Oui, mais je ne vais pas changer ce qui s'est passé avant. On ne va pas refaire l'histoire. En face, il y aura des joueurs présents lors de ce match, mais de notre côté un peu moins. La France était obligée de défendre bas car l'Espagne avait beaucoup le ballon. On l'a très bien fait par moments, mais on a été en difficulté avec la possession du ballon quand il fallait obliger l'adversaire à défendre.

Venez-vous en Espagne avec l'envie de seulement défendre ?
Le problème avec l'Espagne, c'est qu'elle a les qualités pour tenir le ballon. Mais, je suis convaincu que venir ici et penser seulement à défendre n'est pas une solution parce qu'avec la qualité des Espagnols, à un moment donné, c'est le but. Le plus important, quand on aura le ballon, sera de bien l'utiliser.

Craignez-vous une déculottée dans vos pires cauchemars ?
Je ne fais pas de cauchemar. Je préfère rêver et les rêves en général ça se passe bien. Mais les rêves, ce n'est pas la réalité.

Sur quoi allez-vous insister au niveau de l'animation offensive et que pensez-vous de la longue période d'inefficacité de Benzema en sélection ?
J'en ai parlé avec Benzema, mais si vous commencez à remettre en question le potentiel de Karim... Il fait tout pour être le plus efficace possible. Après, poser le constat que Benzema en équipe de France est un problème... Demandez à vos collègues espagnols. Pour moi, ce n'est pas un problème. Après, ça dépend des joueurs qui sont autour de lui. Ce n'est pas un joueur d'appui, qui reste dans la surface. Je ne peux pas l'empêcher de se déplacer, de décrocher même si on a besoin de lui dans la surface.

Fifa.com (15/10/2012)

France, Benzema : "L'Espagne n'est pas imbattable"



"L'Espagne n'est pas imbattable", a déclaré lundi l'attaquant de l'équipe de France et du Real Madrid Karim Benzema, qui promet qu'il y aura "onze guerriers sur le terrain" contre la Roja à Madrid mardi en éliminatoires du Mondial-2014.

"L'Espagne n'est pas imbattable, ce n'est pas impossible de gagner. On sera onze guerriers sur le terrain. On a tout pour rivaliser avec eux. Sur le terrain, je ne pense pas être réservé. Je vais me battre", a déclaré le buteur du Real Madrid, qui estime que c'est un "avantage" d'évoluer le reste de l'année en Championnat avec ses prochains adversaires, dont certains coéquipiers.

"Il y a eu un petit peu de +chambrage+ entre Ramos et moi", a souri Benzema. "On s'est envoyé quelques messages. On joue ensemble au Real et c'est un ami. Moi, je préfère jouer contre lui car je l'ai déjà fait. Mais lui, Puyol ou Piqué, c'est pareil. Ce sont de grands défenseurs", a-t-il poursuivi, alors que la Roja est privée en défense centrale des deux derniers, ses habituels titulaires.

Fifa.com (15/10/2012)