Eliminatoires Coupe du monde 2014

Voilà la mascotte officielle



La FIFA et le Comité Organisateur Local (COL) ont l’immense joie de vous présenter un des plus éminents ambassadeurs de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ : un tolypeutes tricinctus, mieux connu sous le nom de tatou à trois bandes.

Cette espèce endémique du Brésil a été choisie pour être la mascotte officielle de la prochaine Coupe du Monde et a été dévoilée dans le cadre de l’émission hebdomadaire Fantástico de la chaine brésilienne TV Globo, en présence de Ronaldo, le légendaire attaquant brésilien membre du conseil d’administration du COL.

"Je suis ravi d’accueillir dans l’équipe de Brésil 2014 un nouveau membre aussi important", a déclaré Ronaldo. "Ces deux prochaines années, la mascotte occupera un poste clef dans notre équipe. Je suis sûr que sa passion pour le football et son pays inspirera beaucoup de jeunes supporters au Brésil et à travers le monde."

La présentation officielle a conclu en beauté une semaine d’activités promotionnelles durant lesquelles la mascotte a fait quelques visites à l’improviste dans tout le pays, dont une distribution de 2014 ballons bleus - rappelant sa couleur et sa capacité à se mettre en boule - sur la plage de Boa Viagem à Recife, une rencontre avec son nouvel ami Ronaldo à São Paulo ou encore diverses présentations aux supporters brésiliens par le biais d’apparitions lors de retransmission de matches en direct.

La mascotte officielle, qui a également sa propre chanson officielle, "Tatu Bom de Bola", interprétée par la vedette brésilienne Arlindo Cruz, a été choisie après que la FIFA et le COL ont analysé 47 propositions émanant de six agences brésiliennes. Les esquisses ont également été analysées au regard d’une vaste enquête effectuée auprès du principal public cible - les jeunes Brésiliens de 5 à 12 ans - et il en est ressorti que le tatou conçu par l’agence 100% Design avait leur préférence.

Communiquer sur l'écologie
"Le fait que le tatou à trois bandes soit une espèce vulnérable est particulièrement adapté", a expliqué Jérôme Valcke, Secrétaire Général de la FIFA. "Un de nos principaux objectifs est d’utiliser la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ comme une plateforme pour communiquer l’importance de l’environnement et de l’écologie. Et nous sommes heureux de pouvoir le faire grâce à cette mascotte qui, je l’espère, sera très populaire tant au Brésil que partout dans le monde."

La population brésilienne a maintenant la possibilité de choisir un nom à ce sympathique tatou en prenant part à un vote public qui durera jusqu’à la mi-novembre. Les options soumises au vote par un panel d’experts composé de Bebeto, Arlindo Cruz, Thalita Reboucas, Roberto Duailibi et Fernanda Santos, sont les suivantes : Amijubi - évoquant l’amitié et la joie - et Fuleco et Zuzeco, deux noms véhiculant un message écologique.

Les mascottes officielles ont toujours été des figures emblématiques de l’histoire de la Coupe du Monde de la FIFA™, avec récemment Zakumi et Goleo qui ont été de valeureux ambassadeurs d’Afrique du Sud 2010 et d’Allemagne 2006, tout comme Willie, la toute première mascotte, qui a égayé la Coupe du Monde 1966 en Angleterre. Elles sont un des principaux éléments de l’identité visuelle d’un Coupe du Monde de la FIFA™ et offrent à la FIFA et au COL ainsi qu’à d’autres parties prenantes une marque forte et dynamique grâce à laquelle des campagnes promotionnelles peuvent être menées et des publics cibles sollicités.

Fifa.com (17/09/2012)

Israël : Cohen a le Brésil dans un coin de la tête



Almog Cohen est le genre de footballeur dont aucune équipe ne peut se passer. Et certainement pas le 1. FC Nuremberg. De son poste de numéro six, il surveille l'entrejeu, va au duel et ratisse un maximum de ballons. Son style dynamique rappelle souvent celui de l'Italien Gennaro Gattuso. Le natif de Beer-Sheva, une cité de 200 000 habitants, espère marcher sur les traces de l'ancien joueur de l'AC Milan.

Formé au Maccabi Netanya sous la houlette de Lothar Matthäus, cette sentinelle d'1m69 rêve, à 24 ans, de disputer la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.

"J'ai le sentiment que nous pouvons réaliser de grandes choses", confie-t-il à FIFA.com. "Notre sélection compte beaucoup de très bonnes individualités mais nous devons encore progresser collectivement. Plusieurs internationaux jouent en Europe. L'équipe nationale doit pouvoir bénéficier de leur expérience. Ce n'est pas encore le cas aujourd'hui."

Cohen est évidemment de ceux-là. Le milieu de terrain compte actuellement 12 sélections à son actif. Depuis l'été 2010, il a également disputé 48 matches sous les couleurs de Nuremberg. L'objectif avoué de l'Israélien est de s'imposer comme titulaire indiscutable dans son club, afin de devenir incontournable en équipe nationale. Matthäus, qui voyait en lui un "jeune homme très talentueux et désireux de progresser chaque jour", est certainement fier du sérieux affiché par son ancien protégé.

Un rôle d'outsider
Après des débuts difficiles dans les qualifications pour la Coupe du Monde, Israël n'a déjà presque plus le droit à l'erreur. Auteurs d'un nul 1:1 en Azerbaïdjan et sèchement battus 4:0 par la Russie, Cohen et ses partenaires occupent actuellement la dernière place du Groupe F. Tout espoir n'est cependant pas perdu, puisque les équipes classées de la troisième à la sixième place n'affichent actuellement qu'un point au compteur. Seuls la Russie et le Portugal ont, pour l'instant, fait le plein de points.

"Nous sommes dans un groupe difficile, ça ne fait aucun doute", reconnaît Cohen. "Les Portugais et les Russes sont favoris. Nous devons nous contenter d'un rôle d'outsiders. Bien entendu, nous rêvons d'être du voyage pour le Brésil mais la route sera longue et semée d'embûches." Le joueur de Nuremberg n'ignore pas que certaines améliorations sont aujourd'hui nécessaires : "Nous devons faire davantage d'efforts, nous montrer plus agressifs et nous battre jusqu'au coup de sifflet final". Cela tombe bien : cette feuille de route correspond en tous points à ses qualités…

Fifa.com (24/09/2012)

Mexique : De la Torre démarre très fort



En 2011, au début des qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, cela faisait seulement cinq ans qu'il exerçait comme entraîneur. Cela ne l'a pas empêché d'accepter la fonction la plus prestigieuse du football de son pays : sélectionneur national. Plus que les trois titres glanés au cours de sa courte carrière de technicien, c'est surtout à sa vision moderne du football que José Manuel de la Torre doit sa nomination à la tête du Mexique.

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a honoré la confiance des dirigeants. Pour ses dix premiers matches officiels en charge d'El Tri, le nouveau sélectionneur a assisté à dix victoires de ses hommes. Aucun entraîneur du Mexique n'a fait aussi bien avant lui. "Dans les grandes lignes, le football mexicain est fort et en bonne santé. L'équipe nationale marche bien grâce à Chepo de la Torre, qui fait un excellent travail. Le tableau général est très positif", commente Javier Aguirre, qui a dirigé le Mexique à Corée/Japon 2002 et Afrique du Sud 2010.

Pour ses premières manœuvres à la barre du navire aztèque, José Manuel de la Torre a vu ses joueurs aligner six victoires d'affilée, avec un bilan de 22 buts marqués et quatre encaissés et à la clé une Gold Cup de la CONCACAF de plus pour le football mexicain.

Le triomphe est possible
Si à première vue ces résultats pourraient presque paraître normaux, il faut les remettre dans la perspective du passé pour apprécier correctement la portée de la performance du natif de Guadalajara. Au cours des cinq dernières campagnes qualificatives du Mexique pour la Coupe du Monde de la FIFA™, un seul entraîneur a réussi à rester en poste du début à la fin. Il s'agit de Ricardo La Volpe, pour Allemagne 2006. Au terme de ses dix premières parties officielles à la tête d'El Tri, l'Argentin comptabilisait huit victoires et deux nuls.

Si l'on prend en compte les rencontres amicales, Chepo en est aujourd'hui à 17 victoires, quatre nuls et deux défaites après 23 matches. Après le même nombre de confrontations, La Volpe affichait un bilan de dix victoires, neuf nuls et quatre défaites. "Personne ne gagne en se promenant. Pour gagner, il faut beaucoup d'efforts, de travail et de courses. Il faut savoir se comporter de façon à ce que les choses tournent en votre faveur", explique l'entraîneur actuel, montrant ainsi que le travail quotidien est un élément-clé de sa conception de la réussite.

Pour sa première année dans la profession, Chepo a conduit Guadalajara au titre, avant de récidiver peu de temps après et à deux reprises avec Toluca. Il symbolise incontestablement une nouvelle manière de concevoir le football au Mexique, qui aborde désormais chaque compétition avec la ferme conviction que le triomphe est possible. "Dans toutes les équipes, il y a la même mentalité et cela marche très bien pour tout le monde, des sélections de jeunes aux seniors", affirme celui qui privilégie le collectif aux individualités.

Une nouvelle mentalité
"L'époque où il y avait 11 joueurs sur le terrain et les autres sur le banc ou en tribune est terminée. La concurrence est de plus en plus rude et il est très difficile pour l'entraîneur de choisir", confirme Javier Hernández Chicharito, l'une des stars actuelles du football mexicain, en écho aux propos de son sélectionneur.

Après avoir battu le Costa Rica le 11 septembre dernier au stade Azteca, le Mexique est déjà assuré de participer au tournoi hexagonal final de la CONCACAF. Évidemment, l'espoir d'être présent à Brésil 2014 est plus réel que jamais. "Nous nous préparons à fond parce que je sais que ça ne va pas être facile. Il a falloir être complètement mobilisé pour atteindre l'objectif principal, qui est la qualification", commente le stratège, conscient qu'un excès de confiance pourrait s'avérer fatal.

Les résultats obtenus jusqu'ici n'en font pas moins saliver les supporters mexicains, qui rêvent de gloire sportive et placent beaucoup d'espoirs dans cette nouvelle génération guidée par José Manuel de la Torre. "J'espère qu'en 2014, nous auront une agréable surprise, comme celle que nous a donnée Luis Fernando Tena à Londres 2012 ou celle que nous donne en ce moment Chepo. Nous nous sentons tous privilégiés d'être les témoins et les acteurs de la réussite actuelle du football mexicain", conclut Justino Compean, Président de la Fédération mexicaine de football.

Fifa.com (26/09/2012)

Espagne, Del Bosque : "Nous avons une responsabilité accrue"



Gagner trois titres à la suite a compliqué la vie de la "Roja" alors qu'elle tente de se qualifier pour le Mondial-2014 au Brésil, a assuré mercredi l'entraîneur de la sélection espagnole Vicente del Bosque lors d'une conférence de presse à Varsovie.

Selon l'ancien entraîneur du Real Madrid, n'avoir plus rien à prouver est dans les faits devenu un problème pour les vainqueurs successifs de l'Euro-2008, de la Coupe du monde-2010 et de l'Euro-2012.

"Nous avons une responsabilité accrue en raison de nos titres passés, et cela va être de plus en plus difficile de maintenir l'esprit de compétition parmi les joueurs", a confié del Bosque en marge d'une réunion de trois jours entre plusieurs entraîneurs d'Europe organisée dans la capitale polonaise.

"Et cela va nous demander plus d'efforts car les coachs adverses vont surmotiver leurs joueurs", a-t-il poursuivi, assurant que s'imposer ou même faire match nul contre l'Espagne était devenu à lui-seul un titre de gloire pour les autres équipes.

Cependant, del Bosque a assuré que les membres de "La Furia Roja" n'abordaient pas la campagne de qualification au Mondial-2014 différemment des précédentes, et rêvaient même de soulever le trophée une deuxième fois.

"En tant que sportifs, nous allons essayer de nous qualifier. Nous voulons aller au Brésil et nous allons tenter de gagner bien sûr", a-t-il affirmé.

Fifa.com (26/09/2012)

Venezuela : Túñez vise haut pour la Vinotinto



Dans les années 1980, les parents Túñez émigrent à Caracas à la recherche d'un avenir meilleur. C'est là que naît leur fils. Quand le petit a sept ans, la famille revient en Galice. Presque 20 ans plus tard, Andrés Túñez fait le chemin inverse avec l'intention d'essayer de marquer l'histoire du football au Venezuela et un sentiment très fort : "Ce pays vous captive. Il ne s'oublie pas facilement".

Cela fait déjà deux ans que la sélection vinotinto est en contact avec le défenseur du Celta Vigo, qui possède la double nationalité vénézuélienne et espagnole. Túñez était même sur le point de participer à la Copa América 2011, mais il a finalement dû renoncer, car à cette époque son club jouait la montée en première division - qu'il n'obtiendra que la saison suivante. Ce n'était que partie remise. Aujourd'hui, après six matches disputés pour le compte du Venezuela, Andrés affirme avec fierté : "Je suis heureux".

A un pas de l'histoire
Les raisons d'être heureux ne manquent pas, à commencer par le fait que l'actuelle génération est l'une des plus prometteuses de l'histoire du football vénézuélien. "Nous sommes beaucoup à jouer dans des championnats très compétitifs en Europe et en Amérique. Cela se voit en sélection. On a senti un saut qualitatif dans notre manière de jouer. Il y a eu un grand progrès", reconnaît l'arrière central.

Le changement est perceptible non seulement sur le terrain, où le rendement de l'équipe est meilleur, mais également en dehors, comme l'explique Túñez : "Le base-ball est le sport principal dans le pays et nous l'aimons tous. Mais après la Copa América 2011, il y a eu un changement radical chez les gens par rapport au football. Il y a un engouement énorme chez les supporters. Ils nous soutiennent de manière incroyable. On peut compter sur eux à tout moment. Je crois que je n'ai jamais vu d'ambiance aussi impressionnante que lorsque nous jouons à domicile devant le public vénézuélien."

À mi-parcours dans les qualifications sud-américaines pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, le Venezuela est sixième avec 11 points, à une longueur de la place de barragiste occupée par le Chili (12 points), et du dernier fauteuil qualificatif direct, sur lequel on trouve aujourd'hui l'Uruguay (12 points également).

"Nous voyons bien que c'est possible. Mais c'est aussi très compliqué. Les gens, surtout en Europe, ne se rendent pas toujours compte de la difficulté des qualifications sud-américaines. Nous faisons tout notre possible. Il nous reste cinq rencontres à domicile et trois à l'extérieur. Cela peut nous aider. En revanche, il ne faudra pas tomber dans l'excès de confiance et penser que les matches à la maison sont déjà gagnés. Il va falloir se battre jusqu'au bout", analyse le défenseur de 25 ans.

Dans la cour des grands
"Ce serait un grand honneur de faire partie de la première équipe du Venezuela qualifiée pour la Coupe du Monde", poursuit-il avec les yeux brillants. "Mais il ne faudra pas s'endormir", prévient Túñez, qui ne tarit pas d'éloges à l'égard du sélectionneur Cesar Farias, qui l'a titularisé lors des deux derniers matches. "L'entraîneur nous demande beaucoup d'intensité et de travail. Il est très sérieux dans le travail tactique et accorde aussi beaucoup d'importance à la partie physique. Sa méthode donne des résultats et nous devons faire très attention à ce qu'il nous demande car jusqu'ici, tout ce qu'il nous a dit s'est réalisé."

Cette année, Túñez bénéficie également d'un environnement plus compétitif. Alors qu'au cours des cinq dernières saisons, il a évolué en deuxième division, cette année le Celta Vigo joue de nouveau dans la cour des grands, en Liga BBVA espagnole. "Il est clair que quand vous jouez contre les meilleurs, vous gagnez en maturité et vous progressez. Avec plus de matches en première division, contre des équipes très fortes, je suis sûr que je vais m'améliorer et cela se verra en sélection", poursuit-il en souriant. "Notre objectif est le maintien et nous avons l'équipe pour le faire. Mais il faut se battre à chaque match, car le championnat d'Espagne est extrêmement compliqué."

C'est donc avec un supplément d'expérience qu'il se présentera au prochain rendez-vous du Venezuela, le 16 octobre contre l'Équateur. "C'est une équipe compliquée. Nous allons souffrir. Mais nous jouerons à domicile, nous n'avons pas le droit de leur laisser le moindre point."

Fifa.com (28/09/2012)

Almeida maintient le rêve du Guatemala



Le Guatemala joue gros. La formation chapina aura son destin entre les mains au cours des 180 prochaines minutes de jeu. En cas de scénario positif, elle entrera dans l'histoire en se qualifiant pour l'Hexagonal Final de la CONCACAF. Sinon, elle assistera devant sa télévision à l'ultime tour qualificatif de la zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbes pour Brésil 2014.

À l'heure actuelle, la Bicolor possède sept points et occupe la tête du Groupe A, à égalité avec la Jamaïque et les États-Unis, ses adversaires lors des deux ultimes journées de la poule. Autant dire que les portes de la qualification pour le tour final de la région sont encore bien ouvertes pour les Guatémaltèques d'Ever Almeida.

Au vu de la composition du groupe, la tâche s'annonçait a priori compliquée. La Jamaïque et les États-Unis sont deux grosses cylindrées de la zone, mais les Chapines ont rivalisé et dépassé les attentes. "C'est un peu à la surprise générale que nous sommes en tête de ce groupe", reconnaît l'entraîneur uruguayen de la sélection chapina avec fierté au micro de FIFA.com. "Cela nous donne de la force sur le plan psychologique. Nous avons bon espoir de nous qualifier pour l'Hexagonal. Jusque-là, nous avons dépassé les attentes."

Tous les scenarios possibles
Avec trois équipes à sept points, la marge d'erreur est faible, mais les scénarios possibles sont nombreux. "Il y a une certaine logique dans ce groupe", analyse Almeida. "Les États-Unis et la Jamaïque ont gagné chez eux. De notre côté, nous avons laissé échapper un point à domicile, mais nous avons gagné à Antigua, alors que les Jamaïcains ont fait match nul là-bas. Ces points que nous avons pris à l'extérieur pourraient être essentiels au moment des comptes."

C'est précisément le match contre les Reggae Boyz qui pourrait s'avérer déterminant. En cas de large victoire devant son public, le Guatemala ferait un grand pas vers la qualification. Mais Almeida s'attend à un match très fermé. "Ils aiment attendre et jouer le contre", anticipe l'entraîneur. "Ils ont les joueurs pour ça. À Kingston, ils ont joué tout le match comme ça. Je ne crois pas que ce sera différent au Guatemala."

Quoi qu'il arrive, les performances du Guatemala jusqu'ici témoignent d'un énorme progrès de la part d'une sélection qui avait touché le fond il y a à peine trois ans, en ne parvenant pas à se qualifier pour la Gold Cup de la CONCACAF. À cette occasion, les Chapines avaient été éliminés par le Nicaragua. "Les deux dernières années ont été très bonnes pour le football guatémaltèque", reconnaît le technicien. "L'objectif reste toujours la qualification pour le Mondial. Nous avons disputé 10 matches dans les qualifications, avec un bilan de huit victoires, un nul et une défaite. C'est très positif, mais il reste encore beaucoup à faire."

"Emmenez-nous au Mondial"
Curieusement, le réveil du football guatémaltèque n'a pas commencé avec la sélection seniors mais avec les jeunes, qui se sont qualifiés pour la Coupe du Monde U-20 de la FIFA au détriment des États-Unis. Un résultat à la base d'un changement de mentalité générale. "Il y a eu un saut psychologique important dans le sport guatémaltèque, avec la prise de conscience que rien n'était impossible à partir du moment où l'on fait un travail ordonné et que l'on croit en ses possibilités", estime l'Uruguayen. "Aujourd'hui, nous avons une sélection aguerrie, pas typique de l'équipe nationale traditionnelle, dont le style était beaucoup plus technique que combatif. Cela a changé et nous a donné la possibilité d'obtenir de bons résultats."

Les bonnes performances ont également un effet sur le peuple guatémaltèque. Il attend avec optimisme les 180 prochaines minutes qui vont définir l'avenir de leur sélection. "Les gens nous soutiennent beaucoup. Ils aiment leur équipe nationale et ils y croient", annonce le sélectionneur. "Ils ont été fiers de la qualification pour le Mondial U-20 et aujourd'hui, il s'agit de la plus grande de toutes les compétitions. Dans la rue, on me dit souvent : 'Allez coach, emmenez-nous au Mondial'."

C'est donc dans une ambiance de travail et d'optimisme que le Guatemala prépare ses deux ultimes rendez-vous. "Jusque-là, personne ne nous a été supérieur, donc je n'ai pas d'inquiétude à ce sujet", conclut Almeida. "Nous devons être attentifs, c'est logique, mais l'objectif reste de gagner ces deux matches. Il est crucial de battre la Jamaïque. La qualification se jouera jusqu'à la dernière seconde. Nous sommes tous conscients de cela."

Fifa.com (05/10/2012)

Lettonie : Rudnevs croit encore au rêve



Les deux premières sorties de la Lettonie en qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ se sont soldées par autant de défaites. Toutefois, les Baltes ont débuté leur parcours face aux deux favoris du Groupe G : la Bosnie-Herzégovine et la Grèce.

C'est peut-être ce qui explique que l'attaquant Artjoms Rudnevs se montre relativement optimiste quant aux chances de son équipe à l'heure d'affronter la Slovaquie et le Liechtenstein. Le rêve d'une participation à l'épreuve reine en 2014 n'est pas mort. "Évidemment, l'idéal serait de prendre six points mais, si nous en ramenons quatre, ce sera déjà une bonne opération", estime le joueur du Hambourg SV au micro de FIFA.com. "Cela nous permettrait de faire un bond en avant au classement et de nous rapprocher des premières places."

"Nous n'avons rien pu faire contre la Bosnie-Herzégovine. En revanche, nous avons posé des problèmes à la Grèce", estime le meilleur buteur de la saison 2011/12 du championnat de Pologne avec Lech Poznan. "La Bosnie-Herzégovine est l'équipe la plus forte de ce groupe, selon moi. Elle a livré un grand match contre nous et elle possède d'excellents joueurs. Nous avons perdu de justesse contre la Grèce (2:1) mais nous aurions pu tout aussi bien l'emporter."

Mais avec un compteur vierge après deux journées, la pression commence à se faire sentir. "Nous devons absolument prendre des points pour rester au contact des leaders, au cas où ceux-ci commettraient un faux pas", annonce l'attaquant de 24 ans, conscientd'être dans le rôle de l'outsider, même si en l'espace de quelques années, la Lettonie a connu une progression fulgurante sur la scène européenne.

Le pays a bouclé sa première participation aux qualifications pour l'épreuve suprême en 1992, sans la moindre victoire. Moins de 20 ans plus tard, les Lettons ont failli décrocher un billet pour la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010™ après avoir terminé à la troisième place de son groupe, derrière la Suisse et la Grèce. Cet excellent parcours a suscité une véritable euphorie dans tout le pays et aiguisé l'appétit des internationaux.

Un premier but pour une grande première
"Bien entendu, j'ai envie de réussir quelque chose de spécial et d'obtenir notre qualification pour la Coupe du Monde au Brésil", confie l'ancien buteur du Lech Poznan, auteur de 22 réalisations en 29 matches la saison passée, et d'un triplé inscrit contre la Juventus en UEFA Europa League 2010/11. "Je ne peux malheureusement pas promettre que le succès sera au bout du chemin mais je peux assurer que nous allons tout donner pour faire plaisir à nos supporters", lance l'attaquant du HSV.

Après avoir débloqué son compteur personnel en Bundesliga, l'homme aux 18 sélections, pour un seul but, espère signer prochainement son premier but dans les qualifications pour le grand rendez-vous mondial, quelque ssemaines après avoir ouvert son compteur en Bundesliga. De quoi permettre à toute la Lettonie de rêver à une autre première : une qualification en Coupe du Monde de la FIFA.

Fifa.com (08/10/2012)

USA, Klinsmann : "La pression n'est pas un problème"



À deux journées du terme de l'avant-dernier tour des qualifications de la CONCACAF pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014, les États-Unis occupent la tête de leur groupe, à égalité de points avec la Jamaïque et le Guatemala. Autant dire que les deux derniers rendez-vous de ce 3ème tour préliminaire seront décisifs pour cette grande puissance de la zone.

Entre préparation tactique et choix des joueurs, le sélectionneur des Stars and Stripes et légendaire ex-footballeur allemand Juergen Klinsmann a parlé à FIFA.com. Il évoque les préparatifs pour ces deux rendez-vous cruciaux, les réalités et le stress de jouer dans la CONCACAF, les points perdus à l'extérieur et les qualités nécessaires pour pouvoir jouer dans l'équipe nationale qu'il dirige.

Depuis que vous êtes entraîneur des États-Unis, vous avez disputé quatre matches de qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA dans la CONCACAF. Qu'avez-vous appris sur le football dans cette partie du monde ?
C'est très difficile ici dans la CONCACAF. Je m'attendais à ça. À chaque match, vous apprenez beaucoup en tant qu'entraîneur. Au cours des dix ou 15 dernières années, un grand nombre de sélections de la CONCACAF ont fait des progrès incroyables. C'est difficilement imaginable. Il faut être parfaitement préparé pour voyager ici. Il n'y a pas de place pour la faute, pour l'erreur mentale. Vous devez être prêt aussi à vous adapter à n'importe quel environnement, car tout est très imprévisible. Si vous prenez une équipe à la légère et que vous ne vous adaptez pas aux petits détails, vous le payez.

Est-ce ce qui vous est arrivé au Guatemala (1:1) et en Jamaïque (défaite 1:2) ?
Oui, nous avons concédé des coups francs stupides, trop près de notre but, au lieu de les forcer à se battre pour s'approcher de notre surface. C'est vraiment un principe fondamental que nous n'avons pas respecté. Quand je parle de ces choses-là aux joueurs, j'ai l'impression de sonner comme un disque rayé (rires)!

Quels facteurs prenez-vous en considération quand vous composez votre équipe ?
Chaque joueur doit montrer qu'il mérite d'être dans le onze de départ. Il doit le prouver chaque jour et à chaque match. À certains postes, la concurrence est intense et les joueurs doivent saisir chaque opportunité pour montrer qu'ils veulent y être. Il n'y a aucune garantie. Je me base sur ce que je vois aujourd'hui, c'est-à-dire sur les deux derniers matches, pas sur l'an passé ou l'histoire lointaine. C'est tout l'intérêt de l'équipe nationale : la concurrence, la lutte interne pour chaque poste.

Cela vaut-il également pour les grandes stars de l'équipe, comme Tim Howard, Landon Donovan et Clint Dempsey ?
Nous avons un noyau de joueurs établis. S'ils sont là en permanence, ce n'est pas parce qu'ils bénéficient d'un traitement de faveur ou qu'ils ont quelque chose de spécial, mais parce qu'ils prouvent à chaque instant qu'ils méritent de jouer en équipe des États-Unis !

Revenons sur la fameuse victoire en match amical contre le Mexique au stade Azteca, en août dernier. C'était la première fois qu'une équipe des États-Unis gagnait sur ce terrain. Qu'est-ce que cela a représenté pour vous ?
J'ai été heureux pour les joueurs, les entraîneurs et les fans de football aux États-Unis. Ils attendaient cela depuis si longtemps. J'ai reçu un nombre incalculable de SMS et d'e-mails de la part de gens du milieu du football aux États-Unis. J'avais du mal à y croire. C'est un moment qui a mis tellement de temps à venir. Pour tout ce qu'elle signifie, cette victoire est magnifique. Comme je ne suis pas né ici, je n'en ai peut-être pas saisi toute la portée.

Dans les qualifications pour Brésil 2014, vous êtes à égalité de points avec le Guatemala et la Jamaïque avec encore deux matches à jouer. Ressentez-vous une certaine pression du fait que la qualification pour le tour hexagonal final n'est pas encore acquise ?
Il y a de la pression, mais la pression n'est pas un problème. Je le sais par mon expérience de joueur : la pression vous fait comprendre que les choses sont devenues importantes, que vous êtes dans l'urgence. C'est un mot que j'utilise souvent avec les joueurs. C'est vraiment nécessaire. Vous ne pouvez rien tenir pour acquis. Nous nous sommes qualifiés pour chaque Coupe du Monde depuis 1990. C'est très bien, mais ça ne vous donne aucun droit sur l'avenir. Vous devez jouer chaque match à fond, en particulier les matches difficiles. Les choses ne viennent pas automatiquement. Ce qui m'intéresse, c'est l'urgence, pas la pression. Vous apprenez beaucoup sur votre équipe dans ces moments-là.

Comment abordez-vous la prochaine rencontre à Antigua-et-Barbuda, face à un adversaire qui jouera pour l'honneur ?
Ça va être extrêmement difficile car pour les joueurs d'Antigua, ça va être le match de leur vie. Ils vont courir et se battre jusqu'à l'épuisement. J'ai dit à mes joueurs : "Mettez-vous à leur place". S'ils gagnent, ils écrivent la plus belle page d'histoire de leur pays. Ce serait beaucoup plus gros que ce que nous avons fait au Mexique en amical. J'ai expliqué très clairement à mes joueurs qu'ils devaient être concernés dès la première seconde et jusqu'au coup de sifflet final. J'espère qu'ils ont compris.

Quelles sont les principales qualités des Antiguayens ?
Ils sont bien organisés et très délicats à jouer. Ils sont rapides et possèdent un excellent attaquant, Pete Byers. Ils n'ont rien à perdre. Ils ont eu des opportunités de marquer contre la Jamaïque et le Guatemala. Avec un peu de réussite, ils auraient très bien pu gagner ces deux matches. Nous allons devoir être à notre meilleur niveau.

Six mois après votre prise de fonctions, vous nous aviez dit que vous vouliez voir vos joueurs être plus dans la prise d'initiative, et moins dans la réaction. Qu'en est-il aujourd'hui ?
Ils prennent plus l'initiative, oui. Nous en voyons les premiers signes aujourd'hui, même s'ils ne le font pas encore régulièrement. Mais nous essayons de jouer plus haut et de mieux combiner. Certains aspects sont beaucoup plus satisfaisants aujourd'hui. J'ai toujours dit que rien n'allait arriver du jour au lendemain. C'est un processus.

Comment associer l'obligation de résultats, comme la qualification pour Brésil 2014, et la volonté d'apporter les changements profonds ?
L'équilibre est délicat entre la nécessité de prendre des points pour aller en Coupe du Monde et la volonté de faire évoluer notre jeu. Mais les joueurs comprennent. Nous voulons qu'ils franchissent un palier et c'est ce qui est en train d'arriver. On peut le voir avec Michael Bradley et Clint Dempsey. Ils jouent maintenant dans de grands clubs, à l'AS Rome et Tottenham.

Justement, parlez-nous du transfert de Dempsey dans votre ancien club, Tottenham ?
Clint Dempsey va se battre pour devenir titulaire chez les Spurs. Les vrais joueurs ne veulent pas se reposer. Ils veulent participer à chaque match. Ils ont faim. Ça se voit déjà. Clint est en train d'acquérir du rythme et les supporters des Spurs le voient. En plus, il a marqué à Old Trafford et permis à Tottenham de battre Manchester United pour la première fois là-bas depuis 1989.

Vous avez été critiqué parce que vous ne changiez pas assez de système de jeu. Le système de jeu et le style sont-ils deux choses différentes ?
Il y a une confusion sur ce point. Le système et le style sont deux choses qui n'ont rien à voir. Je n'arrête pas de le répéter. Le style, c'est la façon dont vous voulez que votre équipe se déplace sur le terrain, de l'arrière à l'avant. Ça n'a rien à voir avec le système. Regardez l'Espagne. Elle joue dans la moitié de terrain adverse quel que soit son système de jeu, 4-4-2, 4-3-3 ou 3-5-2. Ça n'a vraiment aucune importance. Pour notre style, je veux que nous jouions plus haut. Je veux voir plus de présence dans la moitié de terrain adverse, au lieu de réagir à ce que fait l'adversaire. C'est comme ça que vous accumulez de la conscience et ça fait partie d'un plan à long terme. Nous voulons faire partie un jour des meilleures sélections de la planète.

Comment mettre cela en application ?
Je veux que mon équipe travaille pour obliger l'adversaire à s'adapter à elle, pas l'inverse. Si vous forcez votre adversaire à s'adapter, vous l'entraînez dans un combat psychologique. Nous devons faire abstraction du passé et croire que nous pouvons vraiment rivaliser avec les grandes équipes. Nous voulons que le Mexique nous craigne, pas le contraire. Quand l'adversaire vous craint, il a plus de mal à suivre son intention. Je veux que le courant passe entre mes joueurs sur le terrain. Ils doivent bouger en bloc. Je veux que toute l'équipe défende et attaque ensemble.

Fifa.com (09/10/2012)

Zone Amérique du Sud : L'Argentine offensive face à l'Uruguay



L'Argentine adoptera une configuration offensive conforme aux voeux de son capitaine Lionel Messi pour recevoir l'Uruguay vendredi lors de la 9e journée des qualifications Amsud du Mondial-2014.

Messi animera l'attaque avec Gonzalo Higuain et Angel Di Maria, tous deux du Real Madrid, et Sergio Agüero de Manchester City, revenu de blessure et titularisé à la place du Parisien Ezequiel Lavezzi, écarté à son tour sur blessure.

C'est la composition prévue par le sélectionneur Alejandro Sabella, qui avait privilégié une option défensive, avec 5 défenseurs, lors du match de préparation au Brésil, perdu 2-1 le 20 septembre.

"Nous aimons jouer ensemble tous les quatre", avait prévenu Messi. "J'aime jouer avec davantage de monde devant, mais cela dépend des matches. Quand il le peut, Sabella le fait".

"Même si nous sommes en tête des qualifications, il y a peu de différence avec les autres équipes", a ajouté la star du FC Barcelone au micro de Radio del Plata. "Nous sommes très groupés. Si nous perdons un match, nous pouvons reculer de plusieurs places. Deux rencontres très importantes s'annoncent. L'Uruguay marche bien ces derniers temps, elle n'a pas gagné ses tout derniers matches, mais c'est un rival très rude".

Pablo Zabaleta (Manchester City), qui doit revenir sur le côté droit de la défense, voit en l'Uruguay "une équipe qui complique toujours le jeu, et face à laquelle il faut être attentif aux centre-attaques de Suarez, Forlan et Cavani, tous en forme, qui se replient bien et laissent peu d'espaces".

La sélection argentine doit partir jeudi pour Mendoza, où le choc contre l'Uruguay se jouera au stade des "Malouines argentines", les îles appelées Falkland par les Britanniques, revendiquées par Buenos Aires mais sous contrôle du Royaume-Uni depuis qu'il en a chassé les autorités argentines en 1833. Elles ont été l'enjeu d'un conflit armé entre les deux pays voici 30 ans.

L'Argentine mène les qualifications sud-américaines avec 14 points, devant la Colombie et l'Equateur (13), puis l'Uruguay, à 12 points comme le Chili, qu'elle devance à la différence de buts. Les quatre premiers seront qualifiés pour le Mondial-2014 au Brésil, et le 5e pourra se repêcher face au 5e de la Zone Asie.

Fifa.com (10/10/2012)

Zone Europe : Des rencontres déjà décisives



La troisième journée des qualifications de la Zone Europe pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ ne réserve pas de chocs spectaculaires, mais une série de rencontres déjà décisives pour la première place des groupes.

Les deux principales affiches mettront aux prises la Russie au Portugal (Groupe F), et la Grèce qui sera mise à l'épreuve des attaquants de la Bosnie-Herzégovine.

L'affiche
Russie - Portugal, Groupe F, Stade Luzhniki, Moscou
Sans faire de grands chamboulements, Fabio Capello est en train d'imposer sa griffe à la Russie, qui a remporté ses deux premiers matches de qualification en inscrivant six buts sans en encaisser un seul. Le technicien italien s'appuie essentiellement sur une base de joueurs du Zénith Saint-Petersbourg, qui compte six représentants dans le groupe, dont le buteur Alexander Kerzhakov. Le Portugal, après des débuts poussifs au Luxembourg (2:1), s'est repris sans toutefois convaincre contre l'Azerbaïdjan (3:0). Les Lusitaniens paraissent plus que jamais dépendants des prestations de Cristiano Ronaldo, blessé à l'épaule contre Barcelone, tout comme Pepe. Les deux Madrilènes devraient tout de même être en mesure de tenir leur place.

Les autres rencontres

Groupe A

Pays de Galles - Ecosse
Serbie - Belgique
ARY Macédoine - Croatie

Dans ce groupe très ouvert, l'entraîneur belge Marc Wilmots, qui sera privé de Marouane Fellaini, blessé, sait que son équipe a déjà grillé son joker en abandonnant deux points à domicile contre la Croatie (1:1). Le déplacement en Serbie, qui reste sur un nul en Ecosse (0:0), s'annonce décisif pour les deux équipes si la Croatie confirme en Macédoine sa victoire du match aller (1:0).

Groupe B

République tchèque - Malte
Arménie - Italie
Bulgarie - Danemark

Marco Verratti (Paris Saint-Germain) et Stephan El Shaarawy (AC Milan), tous deux 19 ans, sont les derniers appelés de l'opération rajeunissement entamée par Cesare Prandelli. Antonio Cassano en fait pour l'instant les frais, alors qu'Alberto Gilardino, 30 ans, l'exception qui confirme la règle, jouera sans doute une carte décisive en Arménie pour la suite de sa carrière internationale. A suivre également, le délicat déplacement du Danemark en Bulgarie, chez une formation qui a déjà bousculé l'Italie et battu l'Arménie.

Groupe C

Iles Féroé - Suède
République d'Irlande - Allemagne
Kazakhstan - Autriche

L'Allemagne, qui vise un troisième succès consécutif en éliminatoires, enregistrera le retour de l'indispensable Bastian Schweinsteiger pour le délicat déplacement en République d'Irlande, qui reste sur deux résultats positifs.

Groupe D

Pays-Bas - Andorre
Turquie - Roumanie
Estonie - Hongrie

Derrière les Pays-Bas, qui devraient soigner leur différence de buts face à Andorre, la Turquie recevra une ambitieuse équipe roumaine qui tourne au super avec deux victoires, six buts marqués et aucun encaissé. Le 11 août 2010, la Turquie s'était difficilement imposée (2:0) dans les dernières minutes lors d'un match amical.

Groupe E

Albanie - Islande
Suisse - Norvège
Slovénie - Chypre

Seule équipe invaincue du groupe, la Suisse aura l'occasion de creuser l'écart si elle vient à bout de la Norvège, qui reste sur une surprenante défaite en Islande. La victoire est également obligatoire pour la Slovénie face à Chypre si elle veut conserver un espoir de qualification.

Groupe F

Luxembourg - Israël
Après une cinglante défaite à domicile contre la Russie, et un match nul concédé à Bakou contre l'Azerbaïdjan, c'est en bon dernier du groupe qu'Israël tentera d'aller glaner une première victoire au Luxembourg.

Groupe G

Liechtenstein - Lituanie
Slovaquie - Lettonie
Grèce - Bosnie-Herzégovine

La Grèce n'a encore jamais perdu contre la Bosnie-Herzégovine, son rival le plus dangereux pour la qualification directe. Mais les Bosniens alignent cette année une attaque de feu avec Edin Dzeko, Zvjezdan Misimović et Vedad Ibisevic, déjà auteurs de 11 buts en deux rencontres. Un sacré test pour l'expérimentée défense grecque.

Groupe H

Angleterre - Saint-Marin
Moldavie - Ukraine

Une page a été tournée en Angleterre après la décision de John Terry de renoncer à la sélection. Pour la visite de Saint-Marin, Roy Hodgson, en raison des blessures de Phil Jones et Chris Smalling, les deux probables futurs patrons de sa défense, pourrait reconduire la paire Phil Jagielka - Joleon Lescott qui n'avait pas eu beaucoup à s'employer en Moldavie (0:5).

Groupe I

Finlande - Géorgie
Bélarus - Espagne

Les champions du monde se déplacent au Bélarus avec un groupe bien rodé où seul Javi Martinez, le nouveau défenseur du Bayern Munich, fait son entrée dans le groupe en lieu et place de Gerard Piqué, blessé. Invaincus depuis 21 rencontres, les Espagnols n'ont que l'embarras du choix à la pointe de l'attaque entre David Villa, Fernando Torres et Roberto Soldado. Mais il y a qu'une seule place à prendre dans le système de Vicente del Bosque.

Le joueur à suivre
Gabriel Torje, 22 ans, ancien capitaine de l'équipe espoirs de Roumanie, ne cesse de monter en puissance. Il a débuté avec les A le 3 septembre 2010 contre l'Albanie (1:1) et compte désormais 21 sélections. Ce milieu offensif de poche (1m67 pour 64 kilos) a tout naturellement été baptisé "le Messi roumain". Il fait actuellement les beaux jours de Grenade à qui il a été prêté par l'Udinese.

La stat
2,86 - Comme la moyenne de buts inscrits par match de qualifications dans la Zone Europe lors des 53 premières rencontres (152 buts). Celles-ci se sont soldées par 23 victoires à domicile, 12 nuls et 18 victoires en déplacement.

Entendu...
"Nous avons la qualité et les forces nécessaires pour finir premiers du groupe et nous qualifier directement pour le Brésil" - Safet Susic, sélectionneur de la Bosnie-Herzégovine

Fifa.com (11/10/2012)

Zone CONCACAF : Sprint final jusqu'au tour final



En cas de résultat positif ce vendredi 12 octobre 2012, le Panama et le Salvador peuvent rejoindre le Mexique dans le tour final à six équipes des qualifications de la CONCACAF. Ailleurs, le Costa Rica aura pour objectif de relancer sa campagne, tandis que les États-Unis chercheront à se sortir d'une ornière qui pourrait compromettre leur sixième participation consécutive à la Coupe du Monde de la FIFA™.

L'affiche
Salvador - Costa Rica
L'un des géants footballistiques d'Amérique centrale, le Costa Rica, est au bord du gouffre. En cas de défaite en déplacement à l'Estadio Cuscatlan, les Ticos seraient éliminés et le Salvador validerait son billet pour le tour hexagonal final. Côté costaricien, le meneur de jeu de Fulham Bryan Ruiz est de retour de blessure. Alvaro Saborio, qui a déjà marqué quatre fois en autant de sorties, est confiant dans les chances de son équipe. "Nous avons les moyens de faire la différence et de nous qualifier pour le tour final", annonce la star du Real Salt Lake.

Certes, mais il ne faut pas oublier que le Salvador n'a perdu qu'une seule fois à domicile dans cette campagne, 2:1 contre les tout-puissants Mexicains, champions de la CONCACAF et vainqueurs du dernier Tournoi Olympique de Football Masculin.

Les autres rencontres
Les États-Unis, la Jamaïque et le Guatemala occupent tous les trois la tête du Groupe A, à égalité avec sept points. Les Américains, qui devront composer sans leur meneur de jeu Landon Donovan, blessé, passeront un test délicat à Antigua-et-Barbuda. Déjà éliminé, le Petit Poucet de ce groupe n'a plus rien à perdre et jouera pour l'honneur. "Ça va être compliqué pour nous car les joueurs d'Antigua savent que s'ils nous battent, ils deviendront automatiquement des héros", explique le sélectionneur des États-Unis Juergen Klinsmann à FIFA.com.

Dans l'autre rencontre de la poule, la Jamaïque, performante sous la houlette de son ancien international Theodore Whitmore, se rend au Guatemala pour un match décisif en vue de la qualification.

Le Mexique et sa pléthore de stars possèdent 12 points après avoir remporté quatre victoires en autant de sorties. El Tri occupe la tête du Groupe B et a déjà les deux pieds dans le tour final. Le Guyana, qui n'a marqué qu'un point jusqu'ici, est éliminé. Le deuxième et dernier billet qualificatif se jouera donc entre le Salvador et le Costa Rica, qui ont rendez-vous ce 12 octobre pour en découdre.

Le Panama est en tête du Groupe C avec neuf points, deux de plus que le Honduras et le Canada. Avec zéro point à son compteur, Cuba est quant à lui déjà éliminé. Une victoire du Panama à domicile contre le Honduras serait synonyme de qualification pour les Canaleros, qui pourraient également se contenter d'un nul pour accéder au tour suivant, à condition que le Canada ne s'incline pas à domicile contre Cuba. "Si nous ne battons pas le Honduras, nous serons dos au mur", prévient cependant l'entraîneur panaméen Julio Dely Valdes au micro de FIFA.com.

Entendu…
"Les Cubains n'ont rien à perdre. Ils vont donc jouer complètement libérés. Mais nous ne devrons pas nous occuper de ça. Nous allons devoir nous créer des occasions et prendre les trois points pour aborder dans les meilleures conditions possibles notre dernier match, contre le Honduras" - Simeon Jackson, attaquant du Canada

La stat
1986 - C'est l'année de la dernière Coupe du Monde de la FIFA™ sans les États-Unis. C'est donc une série de 26 ans que les Stars and Stripes vont défendre dans le Groupe A. Six joueurs de l'équipe entraînée par Klinsmann n'étaient pas nés en 1986.

Troisième tour qualificatif de la CONCACAF, cinquième journée
Antigua-et-Barbuda - États-Unis
Salvador - Costa Rica
Canada - Cuba
Guatemala - Jamaïque
Guyana - Mexique
Panama - Honduras

Fifa.com (11/10/2012)

Salvador : Alas veut sa place parmi les as



Le Salvador est proche du but. Vendredi 12 octobre 2012, la Selecta pénétrera sur le terrain avec la conviction qu'une victoire la qualifiera directement pour l'Hexagonal final de la zone CONCACAF. Les Salvadoriens seront certes opposés à l'un des gros bras de la région, le Costa Rica, mais ils joueront chez eux ce match qui s'annonce déjà mémorable.

Les membres de la sélection cuscatleca sont conscients de la responsabilité qui repose sur leurs épaules. Mais ils l'assument et sont plus déterminés que jamais à écrire l'histoire devant leur public. Personne au Salvador n'ignore l'importance de la rencontre face aux Costaricains. Surtout pas le sélectionneur, Juan de Dios Castillo, qui n'a rien laissé au hasard en concoctant une préparation aussi méticuleuse qu'efficace.

"On est sereins. On sait qu'on s'est préparés consciencieusement pendant les trois semaines qui ont précédé ce match", annonce le capitaine, Dennis Alas, au micro de FIFA.com. "Si on gagne, on passe au tour suivant et on a la confiance nécessaire pour y arriver".

Le milieu de terrain eest conscient que l'équipe qui se présente face au Salvador fait partie des mastodontes de la zone. Pourtant, ils ont matière à se montrer optimistes. Lors du match aller à San José, la Selecta avait en effet remonté deux buts de retard pour arracher un précieux point. "Sur ce match, le groupe savait ce qu'il voulait et il n'a jamais baissé les bras", affirme Alas. "À 2:0 en notre défaveur, on est allés chercher des forces là où l'on n'en avait pas. On a réussi à revenir en faisant preuve de discipline et d'intelligence. Au bout du compte, c'est ce nul qui nous permet de rester en vie."

Lors de cette rencontre, le capitaine avait été un véritable modèle de fierté et de ténacité. Il espère reproduire le même type de performance lors de la grosse affiche face au Costa Rica au Cuscatlán. "En tant que leader du groupe, il faut se donner à 200 % à chaque match et tâcher d'être exemplaire sur comme en dehors du terrain. Lors d'un match aussi important, il faut gérer la pression, commettre le moins d'erreurs possible et appliquer ce qui a été travaillé à l'entraînement. On sait parfaitement ce qu'on a à faire. On sait qu'on a les moyens de gagner", estime-t-il, plein d'optimisme.

Maturité et initiative
Selon Alas, l'un des clés de la rencontre face aux Ticos sera la circulation de balle, domaine de prédilection du sélectionneur, Juan de Dios Castillo. "Le 'profe' tient à ce que l'on joue à une ou deux touches de balle et que l'on force notre destin", raconte le milieu de terrain. "En contrôlant la possession, on mène la vie dure à tous nos adversaires et c'est ce que l'on va chercher à faire", ajoute-t-il.

Bien entendu, l'environnement va peser. L'Estadio Cuscatlán fait partie des enceintes les plus intimidantes d'Amérique Centrale et les locaux comptent bien l'utiliser comme un douzième homme. "Le public salvadorien est très exigeant. Il veut voir son équipe se battre et il apporte aussi beaucoup de motivation. Ces dernières semaines, on a senti beaucoup d'ondes positives. Tout le monde pense qu'on va gagner. J'espère qu'on va pouvoir offrir cette victoire aux supporters."

Malgré tout, le capitaine sait que son équipe doit conserver la tête froide dans un tel match, où il est aisé de se laisser emporter par la ferveur populaire. "Je sais que les supporters vont vouloir nous voir devant dès la première minute, mais il faut faire preuve de maturité et aborder le match avec sang froid. L'idée, c'est de mettre le Costa Rica sous pression et mettre à profit nos occasions pour que nos supporters rentrent chez eux avec le sourire", estime le joueur du Club Deportivo Luis Ángel Firpo.

Au moment de conclure, le capitaine laisse libre cours à son imagination et affiche ses ambitions. "L'objectif, ce n'est pas seulement d'accéder à l'Hexagonal. Si l'on y parvient, on aura éliminé un favori et ça représentera un grand pas vers les quatre premières places. Le groupe est très confiant et il règne une belle harmonie. On sait tous ce que l'on veut. Maintenant, tout est entre nos mains", affirme-t-il.

Fifa.com (11/10/2012)

Zone Amérique du Sud : Un clasico et des points chauds



Le début de la fin. Ainsi pourrait-on intituler la neuvième journée des qualifications sud-américaines pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, qui clôturera le premier tour du tournoi. Quatre matches, un clasico entre l'Argentine et l'Uruguay : la soirée du vendredi 12 octobre 2012 pourrait changer pas mal de choses au classement général de la zone. FIFA.com présente le programme des réjouissances.

L'affiche
Argentine - Uruguay
Vendredi 12 octobre, 21h00 (heure locale) - Mendoza

Les deux attaques les plus prolifiques du tournoi, avec 15 buts chacune, disputeront à Mendoza une nouvelle édition du clasico le plus ancien de la région. L'Albiceleste, qui n'a plus perdu depuis la deuxième journée, aura à cœur de prendre sa revanche après l'élimination subie à domicile contre les Charrúas lors de la Copa América 2011. L'Argentine enregistre le retour de Sergio Agüero, qui viendra compléter une ligne offensive dans laquelle on retrouvera Lionel Messi et Gonzalo Higuaín. La Celeste, de son côté, doit réagir après des performances décevantes ces derniers temps. Elle aura comme principal argument son orgueil légendaire pour tenter de jouer un mauvais tour à son meilleur ennemi. Seul bémol pour les Uruguayens : entre suspensions et blessures, Oscar Tabárez devra se passer de Diego Pérez, Alvaro Pereya, Abel Hernández et Gastón Ramírez.

Les autres rencontres
La Colombie de José Pekerman, équipe sensation du mois de septembre, accueille le Paraguay à Barranquilla après avoir battu largement l'Uruguay et le Chili lors des deux dernières journées. Les Cafeteros pourront une nouvelle fois compter sur leur redoutable trio offensif composé de James Rodríguez, Teófilo Gutiérrez et Radamel Falcao. Le Paraguay, quant à lui, reste sur quatre défaites consécutives et ferme la marche au classement général. Autant dire que l'état d'urgence est déclaré dans les rangs albirrojos. "En cas de défaite, nous pourrions pratiquement dire adieu à la Coupe du Monde. Par contre, si nous gagnons, cela nous remontera le moral et nous relancera complètement", affirme l'attaquant guarani Edgar Benítez.

À Quito, c'est sans Antonio Valencia que l'Équateur essaiera face au Chili de décrocher sa cinquième victoire consécutive devant son public. "Il ne faut pas tomber dans l'excès de confiance. Le Chili est une équipe très difficile, extrêmement dangereuse sur contre-attaque et qui sait parvenir à ses fins", prévient Reinaldo Rueda au micro de FIFA.com. Le technicien colombien sait de quoi il parle. La Roja, actuellement en position de barragiste, s'est imposée lors de ses deux derniers déplacements, en Bolivie et au Venezuela.

Sur les hauteurs de La Paz, la Bolivie et le Pérou auront le même objectif, à savoir s'éloigner du bas du classement et se raccrocher au wagon des équipes bien placées dans la course à la qualification. Sous la houlette de Sergio Markarián, les Péruviens restent sur deux bons matches en septembre dernier et devront continuer sur leur lancée, c'est-à-dire prendre les trois points, pour pouvoir prétendre retrouver la Coupe du Monde de la FIFA™ après 30 ans d'absence. Seul problème : la Bolivie a autant besoin d'une victoire que son adversaire du jour et compte bien profiter de l'avantage du terrain pour faire le plein de points au cours de ses deux prochaines sorties devant son public. "C'est tout ou rien. Nous devons absolument gagner. Après ces deux matches, nous saurons si nous méritons d'aller au Mondial", explique Marcelo Martins, qui retrouvera le secteur offensif bolivien.

Le joueur à suivre
Claudio Pizarro (PER)
Le capitaine péruvien est le meilleur buteur étranger de toute l'histoire de la Bundesliga. Il est aussi en devoir de se racheter après les nombreuses critiques formulées à son égard pour avoir manqué un penalty devant l'Argentine. "Je sais gérer ce genre de situations, ça ne m'inquiète pas", a-t-il confié récemment à FIFA.com. À 34 ans, l'attaquant est en train de jouer sa dernière chance de participer à une Coupe du Monde de la FIFA™. Le choc contre la Bolivie sera donc partiellement décisif à ce niveau-là.

Le saviez-vous ?
L'Équateur est la seule équipe sud-américaine à avoir gagné tous ses matches à domicile dans ces qualifications, le tout sans avoir encaissé le moindre but. En cas de victoire devant son public, la Tricolor sera à une rencontre d'égaler son record de la campagne qualificative pour Allemagne 2006, où elle avait remporté ses six premiers matches sur son terrain.

Entendu…
"L'Argentine est actuellement la meilleure équipe de ces qualifications, celle qui a réussi le plus de choses. Son entraîneur a réalisé quelque chose de difficile. Il a stabilisé l'équipe et mis sur pied une formation dont on connaît les onze titulaires par cœur. Nous allons devoir faire très attention à leur potentiel offensif" - Oscar Tabárez, sélectionneur de l'Uruguay

Le programme - 9ème journée

Vendredi 12 octobre
Bolivie - Pérou
Colombie - Paraguay
Equateur - Chili
Argentine - Uruguay
Exempt : Venezuela

Fifa.com (11/10/2012)

Russie, Capello : "Gagner un grand match"



Le sélectionneur italien de l'équipe de Russie Fabio Capello veut renverser la tendance de son équipe à perdre les "grands" matches, face au Portugal vendredi à Moscou en qualifications pour le Mondial-2014, a-t-il déclaré jeudi.

"On ne devrait pas qualifier ce match de décisif, mais nous avons toutes les bonnes raisons, nous devrions être capables de gagner un grand match", a-t-il dit à la presse.

Russie et Portugal ont engrangé le maximum, 6 points, lors de leurs deux premiers matches, avec 5 points d'avance sur leurs quatre rivaux du Groupe F.

La Russie n'a pas encaissé le moindre but face à Israël et à l'Irlande du Nord, tandis que le Portugal espère compter sur Cristiano Ronaldo, touché à une épaule lors du "clasico" en Liga avec le Real face au Barça dimanche (2-2).

Ronaldo, précisément, est dans la plus grande forme de sa carrière, selon Capello: "il est plus proche de remporter le Ballon d'Or qu'il ne l'a jamais été de sa vie".

"Pour être honnête, j'espérais que sa blessure contre Barcelone serait plus sérieuse", a ajouté l'Italien sur le ton de la plaisanterie.

La rencontre suscite un grand engouement à Moscou, où près des trois quarts des 90.000 places du stade Luzhniki étaient déjà vendues en début de semaine.

Fifa.com (11/10/2012)

Honduras : Figueroa prêt pour sa finale



Le Honduras sait qu’il n’aura pas le droit à l’erreur lors des deux dernières journées de la quatrième phase de qualification de la Zone Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Les Catrachos sont au coude à coude avec le Panama et le Canada pour l’un des deux billets qualificatifs pour le tournoi Hexagonal Final. Or, ils doivent justement affronter ces deux pays en clôture du Groupe C, deux duels qui s’annoncent mémorables.

Même si la tache n’aura rien d’aisé, les Honduriens savent qu’ils ont les cartes en main. Deux bons résultats leur permettraient, en effet, de s’extirper de la poule et de continuer à croire à une deuxième Coupe du Monde de la FIFA consécutive. FIFA.com a évoqué cette question avec l’une des stars de la formation catracha, le défenseur de Wigan Maynor Figueroa.

Dégageant la même assurance que sur le terrain, Figueroa ne laisse aucun doute sur la façon dont lui et ses coéquipiers abordent la rencontre de ce vendredi 12 octobre sur le terrain du Panama. "Pour nous, c’est une finale. Il s’agit d’un match crucial pour continuer à croire en la qualification pour le tour suivant. Il faut un bon résultat", explique-t-il.

Lors du premier duel opposant ces deux équipes, les Panaméens avaient réussi à ramener une victoire de leur déplacement à San Pedro Sula, un résultat que les Honduriens avaient eu du mal à encaisser. "Le Panama traverse une très bonne période depuis quelques années, notamment grâce à l’exportation de plusieurs joueurs dans des championnats de bon niveau", reconnaît le défenseur. "Contre eux, le principal c’est d’être disciplinés. À San Pedro Sula, ce n’était pas nous, nous n’avons pas joué notre jeu. C’était un match un peu étrange, l’un des plus bizarres du Honduras depuis plusieurs années, mais nous sommes passés à autre chose. Nous avons acquis de l’expérience en clubs et pendant ces qualifications. Ça compte beaucoup".

Confiance mesurée
Pour ce match, les Catrachos devront se passer de l’un de leurs piliers, le milieu de terrain Roger Espinoza. Figueroa regrette son absence, mais estime que l’équipe pourra la surmonter. "Ça change la donne, certainement. C’est un très bon joueur et nous sommes tristes de ce qui lui arrive, tout comme le peuple hondurien. Ce sont des choses qui arrivent. Nous sommes avec lui par la pensée, mais son absence donnera à un autre joueur l’occasion de montrer ses qualités", affirme-t-il avec optimisme.

Cet état d’esprit résulte du fonctionnement de l’équipe hondurienne, qui parie moins sur les individualités que sur la force du collectif. "Le plus important, c’est la cohésion qui règne au sein du groupe. Si on y ajoute la persévérance et la confiance qui nous animent même quand ça va mal, je pense que nous sommes armés pour bien aborder ces deux matches", estime Figueroa.

L’heure de la vérité approche et une victoire au Panama leur ouvrirait sans doute les portes de l’Hexagonal. En revanche, une défaite les obligerait à sortir la calculatrice, ce que les Honduriens veulent éviter à tout prix. "Il faut franchir cette phase le plus vite possible. Si on y parvient, on sera tout près l’aller au Brésil. Je sais que l’Hexagonal sera tout aussi difficile, mais la confiance engrangée lors de ces qualifications nous portera", conclut-il avec enthousiasme.

Fifa.com (12/10/2012)

Les Russes prennent les devants



La Russie de Kerzhakov, buteur d'entrée, a battu un Portugal dominateur mais trop brouillon par la plus courte des marges (1-0) pour prendre la tête du groupe F lors de la 3e journée des qualifications au Mondial-2014, vendredi à Moscou.

Le portier du CSKA Moscou Igor Akinfeev a été l'incontestable homme d'un match terne, disputé sous la pluie sur la pelouse légèrement givrée du stade Loujniki.

Micael était préféré au coup d'envoi à Meireles au milieu par Bento alors que le sélectionneur russe Capello alignait six joueurs du Zenit Saint-Pétersbourg, pourtant mal en point en championnat. Et ce choix s'avérait payant, car dès la 6e minute, Kerzhakov profitait d'une superbe passe en profondeur de son équipier en club Shirokov pour tromper Rui Patricio (1-0).

La star Cristiano Ronaldo se retrouvait ensuite trop souvent excentré sur l'aile gauche pour pouvoir peser, sa connexion habituelle avec le latéral gauche du Real Madrid Coentrao s'étant interrompue avec la sortie sur blessure de celui-ci (19). C'est Nani, son ancien compère chez les "Red Devils" qui créait les brèches et l'occasion lusitanienne la plus dangereuse de la 1re mi-temps était le fait de Bruno Alves, mais la tête du défenseur du Zénit butait sur Akinfeev (15).

Option russe
Malgré une possession très largement à leur avantage, la domination des Portugais était stérile en raison d'un maillage tactique des Russes très solide, Moutinho se faisant plus fait remarquer par la qualité de ses simulations que par celle de ses passes. En 2e période, la "Selecçao" reprenait sa marche en avant, mais abusait des centres trop longs.

Capello sortait Kerzhakov pour évoluer sans avant-centre alors que Bento remplaçait Micael par Varela afin d'apporter une solution offensive supplémentaire. Mais c'est Kokorin qui était le plus près de marquer, son tir étant stoppé par Patricio (82).

La Russie, qui n'a plus participé à la Coupe du Monde depuis 2002 et qui organisera le Mondial-2018, compte désormais trois victoires et prend une option sur la première place finale. Le Portugal, qui s'était péniblement imposé au Luxembourg 2-1 lors de la 2e journée, va devoir relever la tête devant l'Irlande du Nord mardi.

Fifa.com (12/10/2012)

La Suède peut toujours compter sur Ibra



L'attaquant Zlatan Ibrahimovic a signé un but et une passe décisive lors de la victoire étriquée (2-1) de la Suède vendredi aux îles Féroé, en qualifications du Mondial-2014 de football.

Auteurs d'une prestation très moyenne, les Suédois ont été punis à la 57e minute par une frappe de Baldvinsson (1-0). L'humiliation semblait proche face à un adversaire peu habitué aux victoires. Mais huit minutes plus tard, l'avant-centre parisien décalait intelligemment Kacaniklic, qui envoyait une frappe subtile au fond des filets (1-1).

Enfin, à la 75e minute, Ibrahimovic assurait la victoire de manière peu académique: lancé dans le dos de la défense, il évitait la sortie du gardien en ratant un lob, puis taclait le ballon dans les buts en même temps qu'un défenseur.

Malgré deux victoires en autant de rencontres, après celle face au Kazakhstan (2-0), la Suède n'a pas convaincu par son jeu. La star nationale Ibrahimovic paraît esseulée. Et ce fut encore plus criant aux Féroé en l'absence de son partenaire habituel en attaque, Johan Elmander.

Laissant le travail ingrat en pointe au Franco-Suédois Mathias Ranégie, avec qui il n'avait jamais joué, le meilleur buteur de Ligue 1 est à créditer de pratiquement toutes les actions des Suédois.

Il s'est signalé par deux énormes frappes d'une trentaine de mètres (20e, 27e), repoussées par le gardien. La Suède doit poursuivre sa campagne par un adversaire d'un tout autre calibre, en se déplaçant en Allemagne mardi. Et la Mannschaft sait qui elle devra surveiller.

Fifa.com (12/10/2012)

L'Italie bat l'Arménie grâce à Pirlo



L'Italie a battu l'Arménie (3-1) grâce une nouvelle fois à Andrea Pirlo, buteur sur penalty et passeur, vendredi à Erevan en match de qualification au Mondial-2014.

L'Italie a su "jouer à un rythme élevé", comme le lui demandait son sélectionneur Cesare Prandelli, pour rester en tête du groupe B avec 7 points, avant de recevoir le Danemark mardi à Milan. L'Italie a nettement dominé l'entame de match mais n'a converti qu'une seule occasion, Pirlo transformant un penalty (11) pour une main de Hrayr Mkoyan sur un centre de Riccardo Montolivo. Il avait auparavant expédié un coup franc vers la lucarne, arrêté par le gardien Roman Berezovsky (6).

L'Arménie s'est réveillée et a égalisé grâce au très attendu Henrik Mkhitaryan, qui brille en Ligue des champions au Shakhtar Donetsk. Il a facilement effacé Andrea Barzagli et trompé Gianluigi Buffon (27).

La "Nazionale", privée de l'attaquant Mario Balotelli, grippé, a repris l'avantage par Daniele De Rossi, buteur de la tête sur un centre de Pirlo (64). Une belle réponse donnée sur le terrain par le milieu de l'AS Rome, écarté par l'entraîneur Zdenek Zeman lors du dernier match de la Roma alors que De Rossi est un des symboles du club.

Pablo Osvaldo a marqué le troisième but de la tête sur un coup franc du même De Rossi (82).

L'Italie a toutefois eu chaud en plusieurs occasions, Buffon sortant brillamment une volée de Davit Manoyan (57).

Fifa.com (12/10/2012)

L'Espagne surclasse le Belarus avant la France



L'Espagne a écrasé le Belarus 4 à 0 vendredi à Minsk en match de qualifications au Mondial-2014, avec notamment un triplé de Pedro, pour revenir avec six points à la hauteur de la France, son prochain adversaire du groupe I.

Avant le duel au sommet qui opposera les champions du monde et doubles champions d'Europe aux Bleus, mardi à Vicente-Calderon à Madrid, l'Espagne a fait le plein de confiance face à un Belarus complètement dépassé.

Dans un match à sens unique, Pedro, indéniablement l'homme du match, et les siens s'en sont donné à coeur joie. Les hommes de Del Bosque ont vécu une soirée des plus tranquilles: Busquets, aligné comme défenseur central en l'absence de Puyol et Piqué, n'a presque pas pu prendre la mesure de son nouveau poste en raison de la timidité offensive des Bélarusses.

Et devant, fidèle au schéma de jeu qu'il avait déjà abondamment utilisé lors de l'Euro-2012, Del Bosque a une nouvelle fois décidé de faire confiance à Fabregas dans un rôle de "faux neuf", se permettant même de ne faire entrer Iniesta qu'en deuxième période (55).

Mais presque tous les Espagnols ont pu jouer à un moment donné comme "faux neuf", tant ils ont eu le monopole du ballon.

Dès la 11e minute, Pedro, en grande forme en ce début de saison, prolongeait une passe de Xavi pour l'arrière gauche Alba qui dribblait le gardien belarusse Veremko et marquait du droit.

Dix minutes plus tard, Pedro s'illustrait à nouveau, cette fois dans le rôle du buteur. Superbement lancé par Silva plein axe, l'ailier du Barça piquait parfaitement son ballon devant Veremko. Dans une copie conforme de cette action, sur une offrande de Xavi cette fois-ci, "Pedrito" allait ensuite signer le 3-0 (68).

Avant de s'offrir son premier hat-trick en rouge après une balle perdue par un défenseur belarusse et récupérée par Fabregas (4-0, 72).

Fifa.com (12/10/2012)

La Belgique frappe un grand coup en Serbie



La Belgique s'est imposée face à la Serbie (0-3) vendredi à Belgrade pour prendre la tête du groupe A des qualifications pour le Mondial-2014.

Malgré un début de match intéressant avec des occasions pour Tosic (2) et Ivanovic (7, 16) et une grosse domination territoriale de la Serbie, la Belgique a ouvert le score grâce à Benteke (0-1,34) d'une tête sur un centre de De Bruyne lors d'une des rares attaques des Diables rouges.

La Serbie a continué à mettre la pression pendant toute la première mi-temps, mais a péché dans la finition.

Au retour des vestiaires, la Serbie a poursuivi ses offensives en prenant plus de risques, tandis que la Belgique se faisait menaçante en contre-attaques. Hazard, qui a fourni une prestation médiocre, a manqué une occasion, après s'être retrouvé seul face au gardien serbe Brkic, qui a réussi à sauver son cadre du bout des doigts.

La Belgique a finalement alourdi la marque par De Bruyne, à la suite d'une passe de Chadli (68), puis Mirallas (90).

Fifa.com (12/10/2012)

L'Allemagne se balade en Irlande



L'Allemagne a fait momentanément taire les critiques nées de son inquiétante incapacité à remporter des trophées en écrasant l'Eire 6 à 1 (mi-temps: 2-0) en match de qualifications au Mondial-2014 (Gr.C), vendredi à Dublin.

Il a beau avoir conduit la Nationalmannschaft en finale de l'Euro-2008, en demi-finales du Mondial-2010 et de l'Euro-2012, puis vu ses joueurs remporter leurs deux premiers matches éliminatoires pour la prochaine Coupe du monde, mais Joachim Löw a perdu de sa prestance ces derniers mois.

Ses détracteurs vont devoir mettre leurs critiques en sourdine, tant l'Allemagne a surclassé une équipe irlandaise, il est vrai, bien faible et privée d'élements clefs.

Après trois matches et avant de recevoir la Suède de Zlatan Ibrahimovic mardi, l'Allemagne est bien partie pour voir le Brésil avec ses neuf points.

Le festival allemand a été lancé par Marco Reus, préféré à Lukas Podolski, qui a ouvert la marque à la 32e minute, puis doublé la marque huit minutes plus tard.

Le milieu offensif de Dortmund est aussi à l'origine du troisième but, un penalty transformé par Mesut Özil (55), avant que l'inusable Miroslav Klose ne fête sa 125e sélection avec son 65e but en sélection, à trois unités du record de Gerd Müller.

Toni Kroos alourdissait l'addition (61, 83), avant qu'Andy Koegh (90+2) ne sauve, timidement, l'honneur dans le temps additionnel.

"Beaucoup de choses ont été dit et écrit sur nous, le mieux était de garder le silence et de rester concentré sur le football", a savouré Klose, du haut de ses 34 ans.

"Mon équipe a été très concentrée dès le début du match, nous avons livré un très bon match et avons mérité de remporter cette rencontre sur ce score", a souligné Löw, pourtant privé de son capitaine Philip Lahm, suspendu.

Fifa.com (12/10/2012)