Eliminatoires Coupe du monde 2014

Zone Asie : Mise en confiance ou en question



Plusieurs matches amicaux ont été disputés ces derniers jours en Asie par les dix équipes encore en lice dans les qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Soucieuses de procéder à quelques réglages avant la quatrième journée programmée ce 11 septembre, ces formations ont connu des fortunes diverses.

Certains sélectionneurs en ont profité pour juger de la forme de leurs titulaires. Toutefois, tous n'aborderont pas les prochaines échéances dans le même état d'esprit.

Les Socceroos ont le sourire
Avant un déplacement périlleux en Jordanie, l'Australie s'est rassurée en signant un succès convaincant (3:0) aux dépens du Liban. Troisièmes du Groupe B, les Socceroos cherchent toujours leur première victoire, après avoir concédé deux nuls consécutifs. Ce bon résultat devrait donc redonner confiance aux hommes de Holger Osieck. Trois semaines après une prestation décevante contre l'Écosse (1:3) en amical, le technicien allemand a cette fois choisi d'associer Matt McKay et Mark Bresciano en milieu de terrain.

La décision n'a pas tardé à s'avérer payante. L'ancien Parmesan a été directement impliqué dans l'ouverture du score par Tim Cahill, après 20 minutes. Bresciano était encore à l'origine de l'action au terme de laquelle McKay a doublé la mise, trois minutes plus tard. Le vétéran Archie Thompson (33 ans) s'est chargé de corser l'addition dans les dernières minutes. "Matty McKay et Bresciano ont bien travaillé ensemble", a constaté Osieck, visiblement satisfait de sa trouvaille. "Ils sont très complémentaires et ils ont fait preuve d'une grande intelligence tactique."

Inquiétude japonaise
Le Japon s'est également imposé, contre les Émirats Arabes Unis (1:0). L'unique but de la rencontre est à mettre à l'actif de l'attaquant de Vitesse Arnhem Mike Havenaar, à la 69ème minute. Malgré la présence de Shinji Kagawa et Keisuke Honda, les Samouraïs Bleus ont livré une performance en demi-teinte, bien loin de celles qui leur avaient permis d'écraser la Jordanie (6:0) et Oman (3:0) en préliminaires.

À quelques jours d'un choc très attendu contre l'Irak à Saitama, Alberto Zaccheroni ne cache pas son inquiétude. "Il y a eu du bon et du moins bon, aujourd'hui", relève l'entraîneur italien. "Le résultat était important mais je voulais aussi savoir où nous en étions avant d'affronter l'Irak. Ce match devait me permettre de mesurer l'état de forme de mes joueurs et de mon équipe."

Distancé de deux points par la République de Corée dans le Groupe A, l'Iran doit impérativement s'imposer face au Liban pour rester dans la course. Toutefois, le nul vierge concédé face à la Jordanie a démontré de sérieuses lacunes offensives, qu'il s'agira de combler avant le déplacement à Beyrouth. Masoud Shojaei a effectué un retour inattendu parmi les titulaires à l'occasion de ce match amical. Le milieu de terrain d'Osasuna s'est distingué en servant Mohammad-Reza Khalatbari peu avant la mi-temps mais la frappe de l'attaquant de Sepahan a été renvoyée par le poteau.

Panne à la conclusion
Karim Ansarifard a également manqué de sang-froid au moment de conclure. À force de gâcher des occasions, la Team Melli est même passée tout près d'une défaite. En effet, la Jordanie aurait pu emporter la décision en toute fin de match.

Le Qatar a été encore plus décevant. Les Bordeaux ont mordu la poussière (2:1) devant le Tadjikistan, qui leur rend 40 places au Classement mondial FIFA/Coca-Cola. Ce revers cuisant va certainement alimenter la réflexion du sélectionneur Paulo Autuori, qui prépare déjà la réception de l'Ouzbékistan à Doha le 16 octobre.

Sous la houlette de leur nouveau mentor Mirjalol Qosimov, les Ouzbeks ont enregistré une victoire 3:0 contre le Koweït à Tachkent. L'ancienne république soviétique donnera la réplique à la République de Corée, dans un contexte difficile. Les Centrasiatiques, qui n'ont toujours pas gagné, devront impérativement obtenir un résultat positif pour conserver leurs chances de qualification intactes.

Parallèlement, plusieurs équipes éliminées de la course à Brésil 2014 ont profité de ces matches amicaux pour redorer leurs blasons face à des adversaires prestigieux.

Les Philippines l'ont ainsi emporté 2:0 devant Singapour. Il s'agit du premier succès des Azkals sur les Lions depuis quatre décennies. La RP Chine a quant à elle donné du fil à retordre à la Suède, avant de s'incliner 1:0 sur un but de Johan Elmander. En revanche, l'Arabie Saoudite a complètement sombré face à l'Espagne (5:0).

Fifa.com (08/09/2012)

Zone Amérique du Sud : L'Argentine prend les devants



LE FILM DE LA JOURNÉE - Le vendredi 7 septembre 2012, la septième journée des qualifications sud-américaines a été placée sous le signe des victoires à domicile. Les équipes visiteuses n'ont en effet pas rapporté le moindre point de leurs déplacements respectifs. L'Argentine a profité de l'absence du Chili et des défaites conjuguées de l'Uruguay, invaincue jusqu'ici, de la Bolivie et du Paraguay, dont le nouvel entraîneur faisait ses grands débuts, pour prendre la première place du tournoi préliminaire de la CONMEBOL pour Brésil 2014.

L'affiche
Colombie 4:0 Uruguay
Buts : Radamel Falcao (2'), Teófilo Gutiérrez (47', 52'), Camilo Zúñiga (90' + 1)

L'Uruguay était la dernière équipe invaincue dans ces qualifications. À Barranquilla, les champions d'Amérique du Sud en titre pensaient bien pouvoir réaliser la bonne affaire de la journée en prenant la première place. Il n'en a rien été. Au coup de sifflet final, la Celeste pouvait se poser beaucoup de questions devant un tableau d'affichage largement en sa défaveur. La Colombie, qui a rapidement ouvert la marque, a dominé la sélection uruguayenne de la tête et des épaules et a réalisé son meilleur match depuis l'arrivée aux commandes de José Néstor Pekerman. Le score aurait même pu être plus sévère sans les maladresses d'une sélection cafetera qui enregistre ainsi son premier succès dans la compétition préliminaire sud-américaine. Teo Gutiérrez, local de l'épreuve, a réussi un doublé, un an et un jour exactement après son dernier but en équipe nationale.

"La différence ne doit rien à la chaleur. Notre adversaire a mieux joué. Il s'est créé plus d'occasions et a marqué quatre buts", a résumé Oscar Tabárez, qui devra remotiver ses troupes après leur première défaite en 18 matches et 16 mois.

Les autres rencontres
La bonne affaire de la journée est à porter au crédit de l'Argentine, qui s'est installée dans le fauteuil de leader après sa victoire 3:1 sur le Paraguay. Avec une attaque qui peut s'enorgueillir de représenter à la fois le Real Madrid et le FC Barcelone, les hommes d'Alejandro Sabella ont été incisifs. Ils enregistrent ainsi leur sixième succès consécutif, grâce à des buts d'Ángel Di Maria, de Gonzalo Higuain et de Lionel Messi. Ce dernier a signé sa dixième réalisation au cours de ses six derniers matches en sélection. Brillant de bout en bout, il a inscrit contre le Paraguay son premier coup franc sous le maillot albiceleste. Jonathan Fabbro avait égalisé sur penalty pour la formation entraînée par Gerardo Pelusso, dont c'était le premier match sur le banc paraguayen. Mais cela n'a pas suffi. L'Albirroja est lanterne rouge des qualifications sud-américaines.

Xabier Azkargorta faisait lui aussi ses débuts le long de la ligne de touche pour le compte de la Bolivie, battue 1:0 en Équateur sur un penalty parfaitement tiré par Felipe Caicedo à un quart d'heure de la fin du temps réglementaire. Le buteur faisait son retour en équipe nationale après un an d'absence. La Tricolor se montre toujours aussi intraitable à domicile, où elle a pris 12 points sur 12 possibles, avec un bilan de six buts marqués et aucun encaissé.

Après quatre défaites consécutives, le Pérou a renoué avec la victoire (2:1). Les Incas ont concédé le premier but sur un coup franc de Juan Arango, avant d'inverser la tendance par le biais d'un doublé signé Jefferson Farfán. Les Péruviens quittent la dernière place et accueilleront l'Argentine lors de la prochaine journée. La Vinotinto n'a encore jamais gagné à Lima dans les qualifications sud-américaines. Elle rétrograde à la sixième place.

Le joueur
Jefferson Farfán (PER)
Le buteur péruvien a répondu présent au bon moment. Juste après la reprise et en l'espace de 12 minutes, il a permis à son équipe de renverser la vapeur grâce à deux buts opportunistes du pied droit. Le joueur de Schalke 04 a été remplacé à la 79ème minute. À 27 ans, il dispute ses troisièmes qualifications sud-américaines et a déjà marqué 10 buts.

La stat
39 - C'est le nombre d'années qui se sont écoulées depuis la dernière victoire de l'Argentine à domicile contre le Paraguay dans les qualifications sud-américaines, qui remontait au 7 octobre 1973. L'Albiceleste avait battu l'Albirroja sur le score de 3:1. Depuis, les deux formations ont réalisé cinq matches nuls consécutifs.

Entendu…
"Lors des dernières qualifications, nous avions perdu 4:0 contre le Brésil. Cela avait marqué un tournant. On connaît la suite. Je ne sais pas s'il va se passer la même chose, mais je connais notre potentiel. Il sera important de gagner en Équateur. La Colombie ? Elle a très bien joué. Elle s'est améliorée par rapport à ses premiers matches dans ces qualifications." - Oscar Tabárez, sélectionneur de l'Uruguay

Les résultats de la 7ème journée
Colombie 4:0 Uruguay
Equateur 1:0 Bolivie
Argentine 3:1 Paraguay
Pérou 2:1 Venezuela
Exempt : Chili

Fifa.com (08/09/2012)

Zone Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes
Surprises et confirmations



LE FILM DE LA JOURNÉE - À l'exception des irrésistibles Mexicains et des vaillants Honduriens, les grands favoris ont mal négocié la troisième journée du troisième tour des qualifications de la zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbes. Ni le géant américain, ni le Panama, révélation de la compétition jusque-là, ni le Salvador, qui avait un match a priori accessible, n'ont pu faire honneur à leur réputation. FIFA.com vous fait revivre toute l'action de ce vendredi 7 septembre.

L'affiche
Costa Rica 0:2 Mexique
Buts : Carlos Salcido (43'), Jesús Zavala (52')

Ce choc entre deux des équipes les plus redoutables de la région s'annonçait palpitant. Les Costariciens avaient encore en mémoire leur victoire historique à l'Azteca en 2001 tandis que du côté mexicain, on préférait regarder les chiffres : depuis ce revers à domicile, El Tri n'a jamais connu la défaite contre les Ticos.

En fin de compte, c'est l'histoire récente qui s'est répétée dans le tout nouveau Estadio Nacional de San José. Le Mexique s'est confortablement imposé grâce à deux buts marqués par des défenseurs, Carlos Salcido et Jesús Zavala, sur coups de pied arrêtés. Les Ticos ont souffert de l'absence de leur brillant meneur de jeu Bryan Ruiz, qui n'a pu participer au match en raison d'une blessure.

Grâce à ce succès, la sélection mexicaine consolide sa première place, avec un bilan impeccable de 9 points sur 9 possibles. Autant dire que la formation dirigée par José Manuel de la Torre a fait un grand pas vers la qualification pour la phase hexagonale finale. Le Costa Rica, de son côté, se maintient à la deuxième place à la faveur du match nul surprenant du Salvador. À domicile contre le Guyana, les Cuscatlecos ont mené deux fois au score avant de se faire définitivement rattraper (2:2).

Les autres rencontres
Dans la foulée de leur victoire historique le mois dernier sur le Mexique à l'Azteca, les États-Unis se présentaient en Jamaïque avec un moral au beau fixe. Mais dans leur forteresse de Kingston, les Reggae Boyz ont fait parler leur puissance face aux hommes dirigés par Jürgen Klinsmann. Après avoir concédé l'ouverture du score rapidement sur un but de l'inévitable Clint Dempsey, les Jamaïcains ont pris les choses en main pour finalement s'imposer 2:1.

Autre puissance traditionnelle de la région, le Honduras a fait respecter la hiérarchie en allant battre Cuba 3:0, grâce à des buts de Jerry Bengtson, Víctor Bernárdez et Marvin Chávez. Dans l'autre match du groupe, le Panama, qui jusque-là avait réussi un parcours impeccable, a été impuissant face à une solide équipe canadienne, victorieuse sur la plus étroite des marges (1:0).

Dans la dernière confrontation, le Guatemala s'est fait peur. Antigua-et-Barbuda a ouvert le score par l'intermédiaire de Paul Byers, mais un doublé de Carlos Ruiz et un but de Dwight Pezzarossi ont permis aux Chapines d'inverser la tendance et de l'emporter 3:1. Le Guatemala est deuxième de sa poule avec 4 points, derrière la Jamaïque (7), mais devant les États-Unis (4). Si les qualifications s'arrêtaient aujourd'hui, la sélection américaine ne participerait pas à la prochaine Coupe du Monde de la FIFA™.

Le joueur
Treyon Bobb (GUY)
Le Guyana avait annoncé son intention de jouer le tout pour le tout. Une défaite à San Salvador aurait en effet été synonyme d'élimination quasi certaine pour les Golden Jaguars. Menés à deux reprises, ces derniers ont réagi par deux contres fulgurants chaque fois concrétisés par l'excellent ailier gauche Treyon Bobb.

La stat
11 - C'est le nombre de matches consécutifs sans victoire, toutes compétitions confondues, du Costa Rica contre le Mexique depuis le fameux Aztecazo, lorsque les Ticos avaient battu El Tri dans le mythique stade de Mexico. À cela, on peut ajouter que les Costariciens n'ont plus battu les Mexicains à domicile depuis 20 ans.

Entendu…
"Je ne m'attendais pas à une victoire par trois buts d'écart. C'est une bénédiction pour moi de marquer pour mon retour en sélection. Aujourd'hui, nous sommes de retour dans la course à la qualification et nous avons plus que jamais confiance." -
Jerry Bengtson, attaquant du Honduras

Les résultats
Vendredi 7 septembre 2012

Groupe A
Jamaïque 2:1 États-Unis
Guatemala 3:1 Antigua-et-Barbuda

Groupe B
Salvador 2:2 Guyana
Costa Rica 0:2 Mexique

Groupe C
Cuba 0:3 Honduras
Canada 1:0 Panama

Fifa.com (08/09/2012)

La Nazionale redescend sur terre



Le match nul (2-2) concédé par l'Italie contre la Bulgarie vendredi à Sofia lors des qualifications pour le Mondial-2014 a fait redescendre sur terre le vice-champion d'Europe, incapable de proposer à nouveau le football si séduisant qu'elle avait développé lors de l'Euro 2012.

Pire, si le résultat final s'apparente à une contre-performance, l'Italie peut s'estimer heureuse d'être repartie de Sofia avec le point du match nul. A plusieurs moments, la Nazionale est apparue dépassée par les évènements.

"La Bulgarie s'est plus comportée comme une équipe que nous. Lors de l'Euro-2012, on récupérait la balle et on repartait. Il nous a manqué cela ce soir", a déploré le sélectionneur Cesare Prandelli. "Ils nous ont pressé, nous avons tout simplement subi leur jeu", a commenté au micro de Rai 1 le défenseur Andrea Barzagli.

Au coup d'envoi, Prandelli avait opté pour un schéma en 3-5-2. Or, la ligne de trois défenseurs, composée de Barzagli, Bonucci, et Ogbonna n'a pas présenté de solides garanties, laissant par moment des boulevards à l'attaque bulgare, comme sur l'égalisation de Milanov, laissé seul aux onze mètres.

Lors des dix matches comptant pour les qualifications à l'Euro 2012, l'Italie n'avait encaissé que deux buts, un compte déjà atteint après 90 minutes contre la Bulgarie...Forcément insatisfait, Prandelli a d'ailleurs changé de module en cours de match, terminant la rencontre avec un 4-3-1-2.

Outre son option tactique, d'autres choix de l'ancien coach de la Fiorentina peuvent d'ailleurs prêter à discussion: les trois remplacements effectués en l'espace de dix minutes n'ont pas été décisifs, et la blessure de De Rossi en fin de match a contraint les Azzurri à terminer la rencontre à dix.

Remise en question
En attaque, le duo inédit composé de Giovinco et Osvaldo ne s'est pas illustré par sa complicité. Si Osvaldo a été la grande satisfaction de la soirée, ses deux buts ne doivent rien à son partenaire d'un soir. Car la "Fourmi atomique", qui joue à la Juventus, a été décevante, laissant sa place à Destro, plus vif, à quinze minutes de la fin.

"Giovinco m'a plu, et nous avons besoin de joueurs comme Osvaldo. Ce n'est que le début", a toutefois défendu le Mister. Cette déclaration d'après-match n'a pas suffi à faire oublier les absences de Balotelli, opéré d'un oeil cette semaine, et de Cassano, encore à 50%.

Difficile pour autant de blâmer deux joueurs auteurs d'un excellent début de saison avec leur club respectif, d'autant que hormis Osvaldo, l'essentiel du onze italien a été un ton en-dessous par rapport à ses standards habituels.

Buffon, d'habitude irréprochable, n'est ainsi pas exempt de tout reproche sur le premier but bulgare. Et Pirlo, coutumier des performances extraordinaires, s'est contenté d'une partie correcte, entachée de quelques petites imprécisions.

Mardi contre Malte, l'Italie devra retrouver l'esprit qui l'animait il y a deux ans, lorsque Prandelli avait pris ses fonctions. La Nazionale sortait alors du fiasco sud-africain, repartait de zéro et affichait une grande humilité. Vendredi soir, elle revêtait le costume de finaliste, certes surprise, du dernier Euro, et a sans doute, consciemment ou non, pris son adversaire de haut.

Revoilà l'Italie obligée de se remettre en question pour repartir de l'avant et retrouver l'identité de jeu qu'elle s'est trouvée l'été dernier. Un mal pour un bien: les deux dernières années ont montré que les hommes de Prandelli vivaient mieux de doutes que de certitudes.

Fifa.com (08/09/2012)

Zone Europe : Les champions entrent en piste



La deuxième journée des qualifications de la Zone Europe de la Coupe du Monde la FIFA, Brésil 2014™ sera notamment marquée, mardi 11 septembre, par l'entrée en lice de l'Espagne, championne du Monde et d'Europe en titre, en Géorgie.

Trois chocs entre leaders de groupe sont au programme des 24 rencontres où l'on suivra également le déplacement de l'Allemagne en Autriche (Groupe C) : Belgique-Croatie (Groupe A), Hongrie-Pays-Bas (Groupe D) et Suisse-Albanie (Groupe E)

FIFA.com présente les grands enjeux de cette nouvelle journée de qualifications.

L'affiche
Belgique-Croatie, Stade du Roi Baudouin, Bruxelles, 20h45

Le premier grand choc des éliminatoires opposera les deux premiers du Groupe A, l'ambitieuse Belgique et sa génération exceptionnelle et la Croatie, toujours aussi solide et riche en talents. Les hommes de Marc Wilmots ont frappé fort d'entrée en allant s'imposer au Pays de Galles (0:2). La majorité des Diables Rouges évolue dans les meilleurs clubs européens, et notamment en Premier League à l'image de leur grande vedette Eden Hazard. Absente des deux dernières phases finales de la Coupe du Monde de la FIFA, la Belgique peut viser cette fois la première place du groupe. Mais la Croatie, difficile vainqueur de l'ARY Macédoine (1:0), veut faire oublier son élimination au dernier UEFA EURO 2012 dans les derniers instants de son match contre l'Espagne alors qu'elle tenait tête les champions du monde et futurs vainqueurs. Avec des individualités comme son capitaine Darijo Srna et son buteur Eduardo, elle figure logiquement dans le top 10 du classement mondial FIFA/Coca-Cola.

Les autres rencontres

Groupe A
Ecosse - ARY Macédoine
Serbie - Pays de Galles

La Serbie n'a concédé que trois défaites en 20 ans dans son stade fétiche du Marakana et partira favorite face au Pays de Galles malgré son match nul en Ecosse (0:0).

Groupe B
Italie - Malte
Bulgarie - Arménie

Bousculée en Bulgarie (2:2), où elle a également perdu Daniele de Rossi, l'Italie après cette "prestation insuffisante" selon Cesare Prandelli devra "retrouver son identité" face à Malte. De son côté, la Bulgarie, séduisante face à la Nazionale en ouverture, aura l'avantage de disputer son deuxième match à la maison pour confirmer contre l'Arménie, surprenant leader du groupe.

Groupe C
Suède - Kazakhstan
Autriche - Allemagne

L'Allemagne, même privée de plusieurs titulaires, se rend confiante en Autriche qui fait ses débuts dans les qualifications. Il est vrai que les statistiques de ce 37ème derby sont largement en faveur de la Nationalmannschaft avec 23 victoires pour seulement 7 défaites et six nuls.

Groupe D
Roumanie - Andorre
Hongrie - Pays-Bas
Turquie - Estonie

Après la difficile victoire sur la Turquie (2:0) les Pays-Bas passeront au révélateur de la Hongrie facile vainqueur d'Andorre (1:5) en affichant une grande sérénité. Les Magyars exportent de plus en plus leurs meilleurs joueurs, pas moins de 14 éléments de la liste des 23 évoluant à l'étranger. La Roumanie, vainqueur en Estonie (2:0), pourrait profiter du moindre faux pas pour prendre la tête du groupe.

Groupe E
Norvège - Slovénie
Chypre - Islande
Suisse - Albanie

A la tête de la Nati depuis le 1er juillet 2008, Ottmar Hitzfeld est en train de récolter les dividendes de son travail en profondeur. Victorieuse avec la manière en Slovénie (2:0), la Suisse a l'occasion de faire le break en tête mais devra se méfier d'une surprenante formation albanaise victorieuse de Chypre (3:1). Enfin le perdant du choc Norvège-Slovénie, pourtant deux favoris potentiels, compterait un substantiel retard après seulement deux journées.

Groupe F
Irlande du Nord - Luxembourg
Israël - Russie
Portugal - Azerbaïdjan

Après sa décevante prestation au Luxembourg (1:2), le Portugal aura probablement à cœur de gagner avec la manière face au modeste Azerbaïdjan. De son côté, Fabio Capello s'attend à un déplacement délicat en Israël où la Russie ne peut pas abandonner de point dans le cadre de son duel avec le Portugal pour la première place du groupe.

Groupe G
Bosnie-Herzégovine - Lettonie
Slovaquie - Liechtenstein
Grèce - Lituanie

Vainqueurs en déplacement le 7 septembre dernier, la Bosnie-Herzégovine et la Grèce ont l'occasion de doubler la mise à domicile devant la Lettonie et la Lituanie respectivement d'autant que dans ce groupe très ouvert, la Slovaquie aura un match plus facile en apparence avec la visite du Liechtenstein.

Groupe H
Angleterre - Ukraine
Saint-Marin - Monténégro
Pologne - Moldavie

Moins de trois mois après une victoire (1:0) lui ouvrant les portes des quarts de finale de l'UEFA EURO 2012, l'Angleterre retrouve l'Ukraine mais cette fois à Wembley. Roy Hodgson devra cependant remanier sa défense en raison des absences sur blessure de John Terry et Ashley Cole.

Groupe I
France - Bélarus
Géorgie - Espagne

Les champions du monde font leur entrée dans les qualifications avec un délicat déplacement en Géorgie. La France, en passe de stabiliser sa défense axiale et de construire un milieu complémentaire, recevra sa récente bête noire, le Bélarus, pour confirmer sa victoire en Finlande (0:1).

Le joueur à suivre
David Villa, meilleur buteur de l'histoire de l'Espagne (52 buts en 83 matches) fait son retour en match officiel avec la Roja huit mois après sa grave fracture du tibia lors de la demi-finale de Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Japon 2011 entre Barcelone et Al-Sadd. "J'ai très mal vécu mon absence. La sélection me manquait. Pas seulement les matches mais aussi les rassemblements et leur bonne ambiance", assure-t-il.

La stat
118 - Comme la position au Classement mondial FIFA/Coca-Cola de l'Islande, co-leader surprise du Groupe E après sa victoire sur la Norvège (34ème) lors de la première journée des qualifications.

Entendu...
"Cristiano Ronaldo va bien. Vous ne l'avez pas vu ? Il rit et s'amuse et n'est pas du tout triste" - Nani, attaquant du Portugal

Fifa.com (10/09/2012)

Pays-Bas : Van Gaal, la politique de la rupture



Le nouveau sélectionneur des Pays-Bas, Louis van Gaal, a pris le pari de la rupture en remettant en cause plusieurs des choix de son prédécesseur Bert van Marwijk pour tourner la page d'un été désastreux et tenter de bâtir une équipe compétitive en vue du Mondial-2014.

Fidèle à sa réputation d'entraîneur ne se laissant influencer par personne, ni par les médias, ni par ses dirigeants, Van Gaal a procédé à un grand nettoyage lors du premier match de qualification face à la Turquie vendredi à Amsterdam. Cela lui a réussi: les Oranje se sont imposés 2 à 0 et sont bien lancés sur la route devant les mener au Brésil.

En alignant Krul, Janmaat, Vlaar, Martins Indi, Willems, Strootman, Clasie, Fer ou Narsingh, le sélectionneur a fait le pari de joueurs peu expérimentés et évoluant pour la plupart aux Pays-Bas.

Pari risqué. Pour ce duel face aux Turcs, l'ancien entraîneur de l'Ajax ou du FC Barcelone avait décidé d'écarter Rafael van der Vaart, Nigel de Jong, Gregory van der Wiel et Ibrahim Afellay. 240 sélections à eux quatre.

Klaas-Jan Huntelaar, Joris Mathijsen, Dirk Kuyt, qui figuraient eux dans la sélection, ont suivi la rencontre depuis le banc de touche. Quelle révolution!

Il y a fort à parier qu'il en sera de même mardi face à la Hongrie.

Van Gaal, patron
Van Gaal a principalement fait deux constats au terme d'un Euro-2012 catastrophique (trois défaites et une élimination sans gloire au premier tour). Un: la défense n'a jamais été à la hauteur. Deux: la guerre des égos a comme souvent nui à la cohésion sur le terrain.

Le sélectionneur Oranje a donc complètement modifié son quatre arrière. Exit donc le gardien Maarten Stekelenburg (au profit de Tim Krul). Adieu (provisoire ?) à Van der Wiel et Mathijsen. L'arrière-droit Jaryl Janmaat a évincé Van der Wiel (nouveau défenseur du PSG) tandis que Bruno Martins Indi a pris la place de Mathijsen dans l'axe.

Face à la Turquie, la défense s'est montrée solide, mais il faudra la revoir face à plus rude opposition.

Le deuxième chantier de Van Gaal, celui qui concerne la mentalité des joueurs, a lui aussi débuté sous de bons auspices.

"Sur le plan de la cohésion, ce fut parfait face à la Turquie. Chacun s'est battu pour l'équipe, sans tirer la couverture à soi", s'est réjoui le nouveau capitaine, Wesley Sneijder.

En ne sélectionnant pas Mark van Bommel, Nigel de Jong et Rafael van der Vaart, Van Gaal a écarté quelques anciens patrons du vestiaire Oranje. Ces derniers auraient pris trop de pouvoir sous Van Marwijk, selon plusieurs médias. Van Gaal veut montrer que le patron, c'est lui.

Mais il lui reste encore beaucoup à faire. Van Gaal avait assuré que Huntelaar serait son titulaire en pointe, au détriment de Robin van Persie. Mais devant la forme affichée par le joueur de Manchester United, le technicien s'est finalement résolu à l'aligner, laissant Huntelaar sur le banc vendredi. Van Persie a marqué et Huntelaar a fait la tête durant 90 minutes.

Gérer ce problème de riche -ce que Van Marwijk n'avait pas su faire durant l'Euro- sera peut-être l'un des principaux défis de Van Gaal.

Fifa.com (10/09/2012)

Zone Asie : Près du but ou au pied du mur



Trois mois se sont écoulés depuis la dernière levée des qualifications asiatiques pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Les dix équipes encore en lice se préparent donc à renouer avec la compétition préliminaire ce 11 septembre 2012, au terme d'une longue trêve.

En cas de succès en Ouzbékistan, la République de Corée pourrait consolider son avance en tête du Groupe A. Dans le Groupe B, le Japon compte bien signer un troisième succès consécutif à l'occasion de la réception de l'Irak. En revanche, la situation est bien différente pour le Liban et la Jordanie. Dernières de leur groupe respectif, les deux équipes n'ont d'autre choix que de vaincre l'Iran et l'Australie, si elles veulent rester dans la course.

Le programme de la quatrième journée
11 septembre
Groupe A : Ouzbékistan-République de Corée, Liban-Iran
Groupe B : Jordanie-Australie, Japon-Irak

L'affiche
Japon-Irak
Le prochain déplacement à Tokyo ne sera pas tout repos pour Zico. Le sélectionneur de l'Irak a longtemps présidé aux destinées du Japon. Il a notamment conduit les Samouraïs Bleus au titre continental en 2004 puis à la qualification pour Allemagne 2006. Les Lions de Mésopotamie comptent déjà cinq points de retard sur leur adversaire du jour et devront impérativement obtenir un résultat positif pour se maintenir en deuxième position.

Le bilan des confrontations entre les deux pays est équilibré : deux victoires et deux nuls chacun. Leur dernier match dans le cadre des qualifications pour l'épreuve suprême remonte à États-Unis 1994. À l'époque, Jaffar Omran Salman avait arraché le nul (2:2) dans le temps additionnel, barrant ainsi la route d'une première qualification historique aux Japonais.

Les hommes d'Alberto Zaccheroni auront à cœur de s'imposer, ne serait-ce que pour effacer ce mauvais souvenir. Toutefois, à en juger par ses récentes performances, le Japon pourrait connaître quelques difficultés. Auteur d'un nul sans relief face au Pérou (1:1), le Pays du Soleil Levant s'est récemment imposé à l'arraché devant les Émirats Arabes Unis (1:0). De leur côté, les visiteurs ont dû se contenter d'une préparation minimaliste, sans aucun match amical. Pour ne rien arranger, Zico devra se passer de plusieurs titulaires, dont le défenseur Basem Abbas et le meneur de jeu Mahdi Karim.

Les autres rencontres
Un faux pas de l'Irak ferait évidemment les affaires de l'Australie, à condition que celle-ci s'impose en Jordanie. Les deux formations n'ont encore jamais eu l'occasion de se mesurer mais Holger Osieck peut compter sur un effectif principalement composé de joueurs évoluant à l'étranger. Invaincus depuis cinq matches officiels à Amman, les joueurs d'Adnan Hamad s'en remettront pour leur part à l'avantage du terrain. En outre, le sélectionneur jordanien a enregistré avec satisfaction le retour de blessure du milieu de terrain Hassan Mahmoud. Les Socceroos restent sur une victoire 3:0 sur le Liban en amical tandis que les locaux ont dominé l'Ouzbékistan 2:0, avant d'arracher un nul vierge à l'Iran.

En marge de cette affiche inédite, deux vieux ennemis s'apprêtent à croiser le fer à Tachkent. L'Ouzbékistan et la République de Corée disputeront leur dixième duel toutes compétitions confondues, le cinquième dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA™. Depuis leur succès 1:0 aux Jeux Asiatiques de 1994, les Oq boʻrilar n'ont plus battu les Guerriers Taeguk. L'équipe dirigée par Mirdjalal Kasimov a enregistré une victoire et une défaite contre la Jordanie en août et reste sur un succès probant (3:0) sur le Koweït. Le sélectionneur sud-coréen Choi Kang-Hee bénéficie quant à lui des renforts de Lee Chung-Yong (Bolton) et Park Chu-Young (Arsenal).

Lanterne rouge du Groupe A avec un point en trois matches, le Liban doit impérativement s'imposer sur ses terres face à l'Iran. Cependant, la lourde défaite (3:0) concédée en amical à l'Australie a laissé entrevoir de sérieuses lacunes. Les retours du capitaine Roda Antar et de l'attaquant Mahmoud El Ali pourraient toutefois changer la donne. En effet, les deux hommes ont été les grands artisans de la qualification historique du Liban pour le dernier tour. La Team Melli, qui reste sur six victoires et un nul face aux Libanais, partira néanmoins avec la faveur des pronostics.

Le joueur
Antar s'était révélé décisif lors de la victoire (2:1) du Liban sur la République de Corée, au tour précédent. Après avoir manqué les trois premiers matches de son équipe pour cause de blessure, le milieu de terrain de Shandong Luneng tentera de remettre son pays sur les bons rails.

La stat
1 - L'Ouzbékistan espère signer son premier succès contre la République de Corée en qualifications pour la Coupe du Monde, tandis que le Liban court toujours après une première victoire contre l'Iran.

Entendu…
"Je suis très heureux de revenir au Japon. Ce déplacement est chargé d'émotions pour moi car j'ai passé 15 ans de ma vie là-bas. J'ai convoqué de nouveaux joueurs pour ce match et j'ai envie de voir s'ils sont au niveau. Je crois sincèrement que nous pouvons obtenir un bon résultat." - Zico, sélectionneur de l'Irak

Fifa.com (10/09/2012)

Espagne, Del Bosque : "La norme, c'est un attaquant de pointe"



Le sélectionneur espagnol Vicente Del Bosque, dont l'équipe entame mardi ses qualifications pour le Mondial-2014 en Géorgie, a expliqué lundi qu'il jouerait prioritairement avec "un attaquant de pointe, la norme".

"La norme, ce sera de jouer avec un attaquant de pointe. Mais en fonction du moment, nous pourrons aussi recourir au système sans neuf dont nous avons fait usage lors du dernier Euro", a expliqué Del Bosque en conférence de presse à Tbilissi.

Lors de leur Euro-2012 victorieux, les coéquipiers de Casillas avaient en effet recouru, par trois fois, à un système sans attaquant de pointe, le milieu du Barça Cesc Fabregas assumant alors le rôle d'un "faux neuf". Cette formule avait notamment été utilisée par Del Bosque lors de la finale contre l'Italie (4-0).

Mardi, les champions du monde et d'Europe affronteront la Géorgie à Tbilissi (19h30 GMT) pour leur entrée en lice dans les qualifications au Mondial-2014 (groupe I).

Fifa.com (10/09/2012)

Espagne : Villa, la renaissance, neuf mois plus tard



Neuf mois après une fracture du tibia qui l'a notamment privé de l'Euro-2012 remporté par ses coéquipiers, l'avant-centre David Villa revient pour prêter main forte à l'Espagne, orpheline d'un buteur et qui entame mardi en Géorgie ses éliminatoires pour le Mondial-2014.

Le retour du meilleur buteur de l'histoire de l'équipe d'Espagne (52 buts, dont un ajouté vendredi dernier pour son retour en sélection contre l'Arabie Saoudite) tombe à point nommé pour la Roja, à l'heure où elle se lance un défi majeur: devenir la première sélection à cumuler deux Championnats d'Europe et deux Coupes du monde de suite.

Car si les champions du monde et d'Europe ont étrillé les Italiens en finale du dernier Euro (4-0), il n'empêche qu'ils auront à certains moments manqué d'un buteur pour accroître leur efficacité dans le dernier geste.

Cette touche de réalisme est exactement ce que peut leur apporter Villa (30 ans), chasseur de buts par excellence, et qui pourrait à nouveau amener Del Bosque à remiser au placard son système de "faux 9" largement utilisé en Pologne-Ukraine.

Mais l'attaquant, entré en cours de jeu lors du dernier match amical face à l'Arabie Saoudite (victoire 5-0), ne paraît pas encore mûr pour être titulaire, même s'il peut déjà jouer les jokers de luxe.

"Je suis content de me sentir à nouveau en forme. Je vais maintenant m'affiner au fur et à mesure des matches", avait ainsi affirmé "el Guaje" (le gamin en asturien) juste après sa réapparition en sélection.

"J'avais mal vécu mon absence, la sélection me manquait, pas seulement les matches, mais aussi les rassemblements et leur bonne ambiance", avait-il ajouté.

Traversée du désert
Tibia gauche fracturé avec le Barça en demi-finale du Mondial des clubs en décembre dernier, Villa avait finalement dû renoncer à l'Euro-2012 après s'être pourtant engagé dans une course contre-la-montre extrêmement contraignante.

Le coeur lourd, le numéro 7 du Barça avait pourtant dû se rendre à l'évidence et annoncer au sélectionneur Del Bosque, disposé à l'attendre jusqu'au bout, qu'il ne serait pas de l'aventure.

Dès lors, il avait légèrement ralenti son rythme de rééducation, réapparaissant finalement avec son club pour le premier match de Liga au Camp Nou, contre la Real Sociedad (5-1), et célébrant là encore son retour d'un but plein d'à-propos.

Sa traversée du désert, Villa l'aura vécue avec détermination, mais aussi quelques moments de découragement. Plutôt que de céder au blues, l'avant-centre, privé de ballon, aura cherché à se rendre utile d'une autre manière.

Toujours très proche de sa terre natale, les Asturies, "el Guaje" a ainsi rendu visite cet été aux mineurs de cette région, entrés en grève suite à l'annonce du gouvernement espagnol de la fin des subventions à ce secteur en crise.

Mardi contre la Géorgie, même si c'est depuis le banc, il repartira lui aussi au charbon, mais avec la joie de se savoir à nouveau en mesure d'épauler les siens.

Fifa.com (10/09/2012)

Zone Asie : Retour manqué de Zico au Japon



Le Brésilien Zico, sélectionneur du Japon de 2002 à 2006, n'a pas réussi son retour, sa nouvelle équipe, l'Irak, a été battue 1-0 mardi à Saitama en qualifications de la zone Asie du Mondial-2014, alors que l'Iran a connu une défaite surprise 1-0 au Liban.

L'Irak, en quête d'une première victoire face aux "Samourais bleus" depuis 30 ans, n'a donc pas réussi à refaire le "coup de Doha". En 1993, un nul 2-2 avait, en effet, éliminé les représentants du pays du Soleil levant du Mondial-94.

Le Japon a fait la décision par Ryoichi Maeda qui a marqué de la tête à la réception d'un superbe centre (25e). A plusieurs reprises, il aurait pu doubler la mise par Keisuke Honda ou Yasuhito Endo, mais le gardien irakien Noor Sabri veillait. L'équipe entraînée par l'Italien Alberto Zaccheroni, qui souhaite "gagner son ticket pour le Brésil le plus rapidement possible", demeure largement devant dans le groupe B, en position idéale pour une cinquième participation d'affilée au Mondial.

L'adversaire le plus dangereux des Nippons, l'Australie, s'est en effet incliné 2-1 en Jordanie, nouveau deuxième du groupe B, avec désormais deux points d'avance sur les Socceroos, l'Irak et Oman.

Dans l'autre groupe, la Corée du Sud a été tenue en échec 2 à 2 en Ouzbékistan, mais reste en tête de la poule, une situation renforcée par la contre-performance des Iraniens, vaincus 1-0 au Liban.

Un but de leur attaquant vedette Roda Antar a permis aux Libanais d'obtenir un précieux succès après sept rencontres sans victoire, et surtout de dominer pour la première fois de leur histoire l'Iran, qui les devance de 70 places au classement Fifa (54e contre 124e).

Fifa.com (11/09/2012)

Zone Asie : La revanche des outsiders



La quatrième journée des qualifications asiatiques pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ a réservé son lot de surprises. Les poids lourds ont connu de sérieuses déconvenues face à des outsiders sans complexes.

Le Liban et la Jordanie apparaissent comme les grands gagnants de cette quatrième journée. Les deux pays se sont complètement relancés dans la course à la qualification, en dominant respectivement l'Iran et l'Australie. De son côté, l'Ouzbékistan a tenu la République de Corée en échec (2:2). Le Japon est le seul favori à avoir tenu son rang. Les Samouraïs Bleus se sont imposés sur la plus petite des marges devant l'Irak. Alors que la poussière vient à peine de retomber aux quatre coins de l'Asie, FIFA.com revient sur les derniers événements.

Résultats - 4ème journée 4 du tour final
11 septembre
Groupe A : Liban 1:0 Iran, Ouzbékistan 2:2 République de Corée
Groupe B : Japon1:0 Irak, Jordanie 2:1 Australie

L'affiche
Jordanie 2:1 Australie
Hasan Mahmoud (48' s.p.), Amer Deeb (75') pour la Jordanie ; Archie Thompson (85') pour l'Australie

Largement battue 6:0 au Japon en juin, la Jordanie s'est refait une santé aux dépens de l'Australie (2:1). Encouragés par un public passionné, les locaux ont pris d'entrée les choses en main. La première occasion est cependant revenue à Tim Cahill, dont la frappe a été courageusement détournée par Amer Shafia. À l'autre bout du terrain, Amer Deeb a fait apprécier ses qualités de contre-attaquant. La première mi-temps s'est conclue sur un score de parité, malgré une ultime tentative de Brett Holman bien repoussée par le gardien adverse.

Al-Nashama a entamé la deuxième période tambour battant. Les efforts jordaniens ont trouvé leur récompense après trois minutes de jeu : Odai Alsaify a obtenu un penalty, converti par Hasan Mahmoud. Piqués au vif, les Socceroos se sont littéralement rués à l'assaut du but mais les Jordaniens ont doublé la mise à un quart d'heure du terme, grâce à Amer Deeb. Les visiteurs ont réduit l'écart par Archie Thompson à cinq minutes du coup de sifflet final, mais le succès permet à la Jordanie de se replacer en deuxième position derrière le Japon. L'Australie, l'Irak et Oman sont à égalité avec deux points chacun.

La surprise
Liban 1:0 Iran
Roda Antar (28')

Le capitaine Roda Antar a une fois de plus endossé les habits de sauveur pour offrir à son pays l'une des plus victoires les plus inattendues de la soirée. Le milieu de terrain de Shandong Luneng, qui fêtera ses 32 ans ce 12 septembre, a repris de la tête un coup franc de Mohamad Haidar, signant ainsi l'unique but de la partie. Après trois mois d'absence pour cause de blessure, Antar s'est donc rappelé au bon souvenir des supporters libanais. Non contents d'enregistrer la première victoire de leur histoire face à l'Iran, les Cèdres ont mis un terme à la série de 13 matches sans défaite en qualifications de la Team Melli.

Désigné homme du match, le gardien Abbas Hassan a été l'autre grand artisan du triomphe libanais. Décisif sur une tête de Mohamed Noori à l'heure de jeu, le portier de l'IFK Norrköping s'est interposé à deux reprises devant le capitaine Javad Nekounam dans les derniers instants. Avec quatre points au compteur, le Liban fait désormais jeu égal avec l'Iran et l'Ouzbékistan, derrière la République de Corée.

Les autres rencontres
Zico était arrivé au Japon avec le secret espoir de réussir un exploit face à son ancienne équipe. Après le nul (1:1) qui avait sanctionné les débats contre Oman, le technicien brésilien avait décidé de modifier en profondeur son onze de départ, en incluant six joueurs de la sélection U-23. Portés par l'enthousiasme de la jeunesse, les Irakiens ont bien failli surprendre leurs hôtes dans les premières minutes. Ahmed Ibrahim et le jeune attaquant Hammadi Ahmed sont ainsi passés tout près de débloquer la situation. Au fil des minutes, les hommes d'Alberto Zaccheroni ont cependant commencé à asseoir leur autorité sur la partie. Le sort de la rencontre a définitivement basculé à la 25ème minute, sur un centre de Shinji Okazaki repris de volée par Ryoichi Maeda.

De son côté, la République de Corée a dû se contenter de partager les points à Tachkent. Les Ouzbeks ont été les premiers en action sur un corner tiré par le capitaine Server Djeparov et malencontreusement proposé dans ses propres filets par Ki Sungyueng. Les Guerriers Taeguk ont laissé passer l'orage en début de match pour mieux égaliser juste avant le repos, grâce à Kwak Taehwi. De retour des vestiaires, l'Ouzbékistan a repris sa marche en avant mais ce sont pourtant les visiteurs qui ont pris l'avantage contre le cours du jeu, sur un geste plein de sang-froid du vétéran Lee Donggook. Deux minutes plus tard, Sanjar Tursunov remettait les deux équipes à égalité.

Le joueur
Omniprésent au milieu de terrain, le double Joueur asiatique de l'année Server Djeparov s'est également révélé décisif. Il est en effet impliqué dans les deux buts de son équipe contre la République de Corée.

La stat
1 - La Jordanie a remporté sa première confrontation avec l'Australie, tandis que le Liban a signé la première victoire de son histoire face à l'Iran.

Entendu…
"C'est une grande victoire mais nous devons l'oublier, comme nous avons oublié les dix matches précédents. Le temps n'est pas encore venu de faire la fête. Nous devons dès maintenant nous concentrer sur la préparation du prochain match contre le Qatar" - Roda Antar, capitaine du Liban

Fifa.com (11/09/2012)

Zone Europe : Soldado libère l'Espagne en Géorgie



L'Espagne s'est imposée aux forceps (1-0) face à une Géorgie qui a fait douter les champions du monde et d'Europe jusqu'au but salvateur de Soldado à quatre minutes de la fin, mardi à l'extérieur, pour son premier match de qualifications du groupe I pour le Mondial-2014.

Les partenaires de Casillas ont ainsi eu toutes les peines du monde à prendre le meilleur sur une équipe de Géorgie qui a su jouer avec ses armes, érigeant une véritable muraille face à ses visiteurs et attendant de rares possibilités de contre.

Mais un but de Soldado, titulaire-surprise sur le front de l'attaque quand Del Bosque avait choisi de ne pas l'emmener au dernier Euro remporté par la Roja, a finalement libéré les siens à quatre minutes de la fin du temps réglementaire.

Jusqu'ici, le plan du sélectionneur géorgien Ketsbaia avait pourtant parfaitement fonctionné. Pouvant s'appuyer sur un excellent portier, Loria, le double rideau défensif des locaux a longtemps désespéré des Espagnols ultra-dominateurs, mais péchant par manque de réalisme.

A cela s'ajoutait que certains défauts de la Roja, déjà entrevus lors de l'Euro-2012, sont revenus au galop: un goût un peu trop baroque pour la possession de balle, et une tendance à passer par l'axe au lieu d'écarter sur les ailes.

Dans un match à sens unique, Xavi et les siens ont certes fait subir à leurs adversaires une domination écrasante, mais ont bien failli devoir partager les points avec une Géorgie batailleuse et volontaire. Après avoir constaté que les combinaisons et même les coup de pied arrêtés, comme cette tête de Ramos sur un corner (10), restaient inefficaces, les visiteurs s'en remettaient aux frappes de loin.

Au bout du suspense
Mais la malchance s'en mêlait: à la 28e, Silva, l'un des joueurs les plus en vue, armait ainsi une belle frappe du gauche, mais le poteau repoussait sa tentative. Quant à Xavi, il voyait une fois de plus un excellent Loria détourner en corner sa frappe des 18 mètres. Au retour des vestiaires, le même scénario reprenait. Mais les Géorgiens, sentant que leur plan portait ses fruits, s'enhardissaient un peu plus.

Et à la 54e, le ciel manquait de tomber sur la tête des champions du monde: à la suite d'une hésitation des défenseurs espagnols, Amisulashvili était tout près de donner l'avantage aux siens. Casillas, battu, pouvait remercier son poteau droit.

Devant la nervosité qui commençait gagner ses joueurs, Del Bosque choisissait de toucher à son sacro-saint milieu défensif Busquets-Xabi Alonso pour faire entrer un autre atout offensif, Pedro. Mais les Ibères ne trouvaient toujours pas la faille.

Alors que même Iniesta commençait à perdre son légendaire sang-froid, Soldado, le grand absent de l'Euro-2012 et jusqu'ici extrêmement discret, surgissait pour soulager les siens. Le Valencien reprenait victorieusement du droit un bon service de Fabregas, entré lui aussi en jeu pour provoquer la différence (86).

Passé l'obstacle géorgien, la prochaine étape pour la Roja s'appelle désormais le Bélarus, également à l'extérieur, le 12 octobre, avant un choc avec la France, le 16 octobre au stade Vicente-Calderon de Madrid.

Fifa.com (11/09/2012)

Zone Europe : Ibrahimovic précieux contre le Kazakhstan



L'attaquant du Paris SG Zlatan Ibrahimovic a apporté une précieuse contribution à la victoire 2-0 de la Suède contre le Kazakhstan, mardi à Malmö pour les qualifications du Mondial-2014 de football.

L'enfant du pays, adulé dans sa ville, n'a pas pu régaler le public autant qu'il l'aurait voulu, vu la multitude d'adversaires qu'il avait sur le dos dès qu'il touchait la balle.

Mais il a signé une passe décisive et son physique a été très utile, à l'usure, face à une défense qui jouait bas. Ces trois premiers points dans le Groupe C, presque indispensables pour espérer aller au Brésil, doivent beaucoup au capitaine suédois.

Positionné derrière Elmander, Ibrahimovic s'est peu approché du but. Il a abattu un gros travail de relais entre le milieu et la pointe.

Pour trouver un peu d'air, il lui a fallu s'exiler sur les ailes.

Aucun Kazakh n'était au marquage à droite sur une action où il ajustait un centre, faiblement renvoyé par la défense, et qui menait à l'ouverture du score par Elm (37e). Et quand les Kazakhs étaient démobilisés, il fixait son adversaire sur la gauche, avant de glisser une passe impeccable à ras de terre pour Berg, qui n'avait plus qu'à la déposer au fond (90e+4).

Les fans ont pu admirer l'ouvrage grâce à une caméra le cadrant en permanence, la "Zlatan cam", proposée sur internet par le diffuseur de la rencontre.

La meilleure occasion de marquer pour lui a été une tête après un long centre venu de la droite, mais l'angle fermé ne permettait pas de tromper le gardien (48e). Les autres tentatives d'Ibrahimovic n'étaient pas cadrées: une tête sur une passe en profondeur (52e), une volée du gauche (63e) et un coup franc (73e).

Mais après avoir pris un coup de coude à la mâchoire sur un duel aérien et vu un coéquipier brutalisé dans la foulée sur un nouveau duel aérien, il a été averti pour contestation (75e).

Fifa.com (11/09/2012)

Zone Europe : Les Pays-Bas dominent la Hongrie sans problèmes



Les Pays-Bas, éliminés dès le premier tour de l'Euro-2012 en juin, ont dominé sans problèmes l'équipe hongroise 4 à 1 (mi-temps: 2-1), mercredi soir à Budapest en match de qualification pour le Mondial-2014 au Brésil (Zone Europe, groupe D).

Blessé lors de l'entraînement, l'attaquant néerlandais du Bayern Munich, Arjen Robben, a été remplacé par Jeremain Lens, du PSV Eindhoven, qui a rapidement prouvé que le choix du sélectionneur Louis Van Gaal était juste en marquant un but de la tête, sur une passe de Narsing, dès la 5è minute.

Mais la joie des Hollandais n'était que de courte durée: l'équipe magyare égalisant sur un pénalty transformé par Dzsudzsak (7è).

Les Pays-Bas reprenaient la main peu après et, suite à une faute de défense des Hongrois, le jeune Martens, pratiquement seul devant le but,marquait lui aussi de la tête (19è).

Au début de la deuxième mi-temps, Lens réussissait d'entrée de jeu un doublé (53è) pour donner un net avantage aux Pays-Bas.

A la 74è minute, les Pays-Bas assuraient leur victoire grâce à un but de Huntelaar, laissé seul devant le gardien hongrois abandonné par ses défenseurs.

Les Pays-Bas peuvent ainsi envisager plus sereinement leur prochain match après cette victoire contre une modeste équipe hongroise, dont la dernière participation à un Mondial remonte à 1986.

Fifa.com (11/09/2012)

Zone Europe : Belgique et Croatie dos à dos



La Belgique et la Croatie ont fait match nul (1-1) mardi à Bruxelles au terme d'une rencontre fermée qui augure d'un duel serré entre les deux formations favorites du groupe A des qualifications pour le Mondial-2014.

Dans ce match opposant les deux ténors présumés d'une poule très ouverte qui comprend aussi l'Ecosse, la Serbie, la Macédoine et le Pays de Galles, chaque équipe a misé sur ses qualités. La maîtrise technique et l'expérience des Croates face à l'impact physique et l'ardeur des Belges.

Au classement, les deux équipes comptent quatre points après deux rencontres. Lors de la première journée vendredi, la Belgique s'était imposée 0-2 au Pays de Galles pendant que la Croatie dominait difficilement la Macédoine (1-0).

Très, voire trop enthousiastes, les Diables Rouges ont été pris à froid dès la 6e minute sur une contre-attaque croate conclue par Ivan Perisic (0-1).

Portés vers l'avant, les Belges ont oublié de défendre durant ces premières minutes. Une aubaine que les hommes d'Igor Stimac n'ont pas gâchée.

Mais, soutenus par les 45.000 spectateurs d'un stade Roi Baudouin comble, Eden Hazard, très discret par ailleurs, et ses équipiers ont trouvé la force de réagir.

Manque de liant
Souvent brouillons mais dominateurs, ils ont égalisé par Guillaume Gillet quelques secondes avant la pause. Le défenseur d'Anderlecht a profité d'une mauvaise relance dans l'axe de Srna pour armer une frappe imparable depuis l'entrée de la surface (1-1, 45+1).

Plus sereins techniquement, les Croates ont continué à faire souffrir leurs hôtes en deuxième période, indiquant aux Belges que même s'ils possèdent une génération qualifiée de "dorée" par de nombreux observateurs, la somme de talents ne fait pas forcément une grande équipe.

Le jeu belge a manqué de liant. Le sélectionneur Marc Wilmots a encore du travail.

"Nous avons beaucoup de très bons joueurs dans nos rangs. Mais nous ne sommes ni le Brésil, ni le FC Barcelone", avait dit "Willie" à la veille du match.

La Belgique qui ne s'est plus qualifiée pour un grand tournoi depuis 2002 possède effectivement une équipe très séduisante sur papier avec les Hazard, Witsel, Fellaini, Kompany et autre Courtois.

Mais face à la Croatie, 8e nation au classement Fifa, les Diables Rouges (40e) ont mesuré le chemin qui reste à parcourir sur la route devant les mener au Brésil dans seize mois. La preuve: le gardien croate Stipe Pletikosa a passé une soirée plus tranquille que son alter ego belge Thibault Courtois.

Fifa.com (11/09/2012)

Zone Europe : L'Allemagne bat l'Autriche sans se rassurer



L'Allemagne a réussi son premier véritable gros test lors des qualifications pour le Mondial-2014 au Brésil en s'imposant 2 à 1 (mi-temps: 1-0), mardi soir à Vienne, contre l'Autriche, grâce à des réalisations de Marco Reus (44e) et de Mesut Özil (52e), mais sans véritablement convaincre.

Les hommes du sélectionneur Joachim Löw étaient arrivés dans la capitale autrichienne avec l'envie de se rassurer et de mettre un terme aux vives critiques de la presse allemande après l'élimination contre l'Italie en demi-finale de l'Euro-2012 et la défaite contre l'Argentine en août en match amical.

Ce n'est pas la première mi-temps indigeste offerte mardi dans un Ernst-Happel Stadion plein qui a permis de rassurer les esprits. Dominés par des Autrichiens, joueurs et bien en place, le salut de la Mannschaft n'est venu que du milieu offensif gauche de Dortmund, Marco Reus, à la 44e minute.

Car jusque-là, les Allemands avaient buté sur le portier autrichien Robert Almer, bien aidé par une défense bien organisée.

Au contraire, ce sont les Autrichiens qui se sont créés les plus belles opportunités, avec notamment Martin Harnik, à l'aise au coeur de la charnière centrale allemande (4e et 12e minute), ou encore avec Andreas Ivanschitz auteur d'un tir non-cadré.

Mais, dès le début de la deuxième période, le meneur de jeu du Real Madrid, Mesut Özil, a doublé la mise à la 52e minute, transformant un penalty obtenu par Thomas Müller.

La réduction du score par Zlatko Junuzovic à la 55e minute a redonné espoir au public endormi, mais la maîtrise allemande du ballon par la suite a permis à "la Mannschaft" de sauver l'essentiel, à savoir les trois points, qui auraient pu lui échapper si Arnautovic s'était montré plus réaliste devant le but à la 87e.

Avec cette deuxième victoire en autant de rencontres, l'Allemagne s'est parfaitement lancée dans sa campagne de qualification pour la Coupe du monde, qui se déroulera en juin 2014 au Brésil.

Dans un groupe C de la Zone Europe assez relevé, avec notamment la Suède et l'Eire, toutes deux présentes en Ukraine et en Pologne cet été à l'Euro-2012 et qui seront ses prochains adversaires en octobre, l'Allemagne doit terminer première de son groupe pour assurer directement son billet pour le Brésil.

De son côté, l'Autriche n'a pas à rougir de sa performance. Le sélectionneur suisse Marcel Koller, qui avait décidé d'aligner pour la première fois onze joueurs évoluant à l'étranger, va pouvoir s'appuyer sur cette rencontre pour la suite des qualifications.

Une réaction sera toutefois attendue lors de la double confrontation contre le Kazakhstan, le 12 octobre à Astana, et le 16 octobre à domicile à Vienne, pour ne pas hypothéquer ses chances de décrocher la deuxième place, synonyme de barrage en novembre 2013.

Fifa.com (11/09/2012)

Zone Europe : L'Italie bat Malte sans convaincre



L'Italie a battu la modeste équipe de Malte (2-0) mardi à Modène (Italie), lors de la 2e journée des éliminatoires du Mondial-2014, sans pour autant se rassurer après le nul obtenu vendredi contre la Bulgarie (2-2).

La Nazionale a ouvert le score dès la 5e minute par le jeune attaquant de l'AS Rome Mattia Destro, qui fêtait son premier but en sélection après avoir été parfaitement lancé en profondeur par Marchisio.

Le deuxième but a été inscrit par Andrew Cohen contre son camps.

En guise du festival italien que la précoce ouverture du score laissait entrevoir, le match a surtout été une suite d'occasions ratées, notamment par Diamanti, sur un coup franc détourné par Hogg (10), et Osvaldo, lancé par l'infatigable Marchisio mais bloqué par la défense maltaise (16).

Osvaldo, encore, était trop en retard sur un centre de Destro que Hogg interceptait (56). L'entrée du remuant Insigne à la place de Diamanti a amenait plus de spectacles et réchauffait le public de Modène, sans pour autant augmenter l'avantage.

A 5 minutes de la fin, Pazzini, pourtant libre de tout marquage, ne réussissait pas réussi à cadrer sa tête après une corner parfaitement tiré par Pirlo.

L'Italie manquait de réalisme dans le dernier geste, ne devant son deuxième but qu'à une erreur de Hogg. Inquiétant face à une équipe qui en 83 matches d'éliminatoires pour un Mondial avait jusqu'ici encaissé 248 buts, n'en inscrivant que 25.

Le sélectionneur Cesare Prandelli avait pourtant opéré 5 changements par rapport au onze qui avait concédé le nul contre la Bulgarie, vendredi, optant en outre pour une défense à 4.

Ce large remaniement n'a pas porté ses fruits. Maigre consolation, le vice-champion d'Europe n'a jamais été sérieusement inquiétée par Malte, qui participe pour la 11e fois de son histoire aux éliminatoires d'un Mondial que la sélection insulaire n'a jamais atteint.

Seule une frappe de Briffa a obligé Buffon à sortir la balle en corner (32), sans pour autant faire frissonner le capitaine italien.

Fifa.com (11/09/2012)

Zone Europe :Carton plein pour les Bleus



L'équipe de France a obtenu son deuxième succès en deux matches dans les qualifications du Mondial-2014 en venant à bout du Bélarus (3-1) grâce notamment à un Ribéry flamboyant, mardi, ce qui lui permet d'occuper la tête du groupe I avant un déplacement en Espagne, le 16 octobre.

La malédiction du Belarus a donc été vaincue par Didier Deschamps et ses joueurs. Sur la route de l'Euro-2012, la France n'avait réussi qu'à glaner un point en deux rencontres face à un adversaire pourtant modeste. L'anomalie a été réparée par "DD", qui a encore une fois justifié sa réputation de gagneur héritée de ses années italiennes.

Contrairement au voyage en Finlande (1-0) vendredi, la France n'a cette fois jamais véritablement tremblé, prenant l'avantage grâce à deux buts de Capoue (49e) et de Jallet (68e sur un centre raté), leurs premiers, sur deux services de l'intenable Ribéry, avant que celui-ci ne boucle sa folle soirée par sa dixième réalisation (80e) sur une merveille de balle piquée.

Le Bélarus ne s'est distingué que l'espace d'un instant, sur la réduction du score de Putilo après un penalty repoussé de Lloris (2-1, 72), suite à une faute de Yang-Mbiwa.

Le contrat est donc parfaitement rempli et cette jeune sélection française peut ainsi débarquer à Madrid, chez les champions du monde et d'Europe, avec un capital-confiance au plus haut.

Royal Ribéry
Deschamps souhaitait profiter du match pour régler ses problèmes offensifs. Avec trois buts, le public a eu droit à un petit festival alors que la France pensait être entrée avec Deschamps dans l'ère du pragmatisme et du réalisme.

Le sélectionneur peut se réjouir de la performance de Ribéry. Que ce soit à gauche, son côté de prédilection, ou à droite, le joueur, buteur et double passeur décisif, a été omniprésent.

Les Bleus peuvent également dire un grand merci à leur capitaine Hugo Lloris, qui a remporté son face-à-face avec Dragun (48e). L'ancien Lyonnais s'est même offert le luxe de repousser un penalty mais Putilo a bien suivi pour réduire le score.

Une péripétie pour une équipe de France métamorphosée par Deschamps et qui commence peut-être à retrouver, avec l'ancien capitaine des champions du monde et d'Europe, le goût et la culture de la victoire égarés durant de nombreuses années.

Fifa.com (11/09/2012)

Zone Europe : L'Angleterre accrochée à Wembley



Frank Lampard a sauvé l'Angleterre d'une embarrassante défaite face à l'Ukraine en obtenant le nul 1 à 1 à trois minutes de la fin sur un penalty sifflé pour une main de Khacheridi, mardi à Wembley, en qualification pour le Mondial-2014.

Privés de nombreux titulaires, dont Wayne Rooney, les Anglais s'étaient fait surprendre en première période par une belle frappe enroulée de Konoplyanka (39). Ils sont retombés sur terre après leur large succès chez en Moldavie vendredi 9 septembre (5-0). La route pour le Brésil, qui semblait grande ouverte dans un groupe où les autres prétendants sont la Pologne et le Montenegro, s'annonce plus difficile que prévu pour l'équipe de Roy Hodgson.

Même si l'Angleterre a nettement dominé territorialement, les jeunes Ukrainiens n'ont pas volé le point pris à Londres. Avant l'exploit de Konoplyanka, 22 ans, les hommes d'Oleg Blokhine s'étaient montrés dangereux à plusieurs reprises, sur un centre-tir de Gusev renvoyé par le poteau dès la 4e minute, puis sur une frappe de Rotan repoussée par Gerrard après une contre-attaque (14).

Sans Rooney, sérieusement touché à la cuisse, les Anglais ont manqué d'efficacité devant le but. Le jeune Tom Cleverley, qui avait été très bon en Moldavie, a symbolisé à lui seul ces difficultés en manquant trois occasions franches, en particulier une reprise à bout portant sur un service de la tête de Defoe. Le milieu de terrain de Manchester United trouvait ensuite le montant d'une frappe dans un angle fermé juste avant la pause.

Pression presque vaine
Defoe avait lui été malheureux en début de match, un but d'un joli tir des 18 mètres lui ayant été refusé(10). En seconde période, les Anglais ont fait le siège de la surface adverse mais leur manque de tranchant a permis aux Ukrainiens de conserver leur avantage sans trembler jusqu'à une vingtaine de minutes de la fin.

L'équipe aux Trois Lions a alors accentué sa pression, Glen Johnson obligeant le gardien Pyatov à détourner du bout des doigts un tir à ras-de-terre (69). A sept minutes du terme, Welbeck, entré peu de temps avant, se procurait une énorme occasion d'égaliser, mais sa reprise s'écrasait sur le poteau.

C'est lui qui obtenait finalement le pénalty de l'égalisation sur un ballon repoussé du bras par le défenseur Khacheridi, transformé en force par Lampard. Une minute plus tard, le capitaine Steven Gerrard était exclu pour un deuxième carton jaune.

Fifa.com (11/09/2012)

Zone Europe : Le Portugal respire en fin de match



Le Portugal s'est imposé 3 à 0, grâce à une succession de buts marqués dans les dernières minutes de la rencontre face à l'Azerbaidjan, lors du deuxième match de qualification au Mondial 2014 disputé mardi soir à Braga.

Après une première mi-temps où les Portugais ont révélé des faiblesses à concrétiser les actions de jeu, les joueurs lusitaniens sont parvenus à offrir une large victoire à leur équipe en marquant trois buts dans les dernières minutes du match.

Malgré d'innombrables occasions créées par Postiga, Moutinho, Pereira ou Ronaldo, les Portugais peinent à concrétiser et contre toute attente étaient tenus en échec à la fin de la première période (0-0).

En deuxième mi-temps, la situation n'évoluait pas beaucoup dans les premières minutes. En l'espace de dix minutes, plusieurs tentatives de Cristiano Ronaldo échouaient sur le poteau.

Il fallait attendre la 64e minute pour que l'équipe demi-finaliste de l'Euro-2012 ouvre le score arrachant un grand cri de joie aux plus de 30.000 supporteurs portugais venus assister à la rencontre dans ce stade du nord du Portugal construit à l'occasion de l'Euro 2004.

A peine rentré sur le terrain pour remplacer Miguel Veloso, Silvestre Varela parvenait donc, d'un tir puissant, à mettre le ballon dans les filets.

En fin de match, Helder Postiga creusait l'écart (85), avant que Bruno Alves ne l'imite trois minutes plus tard en marquant de la tête (88).

Après la victoire vendredi contre le Luxembourg (2-1), l'équipe de Paulo Bento qui a misé sur un groupe identique à celui qui a disputé l'Euro en juin dernier, a atteint son objectif en remportant ses six premiers points dans la course au Mondial brésilien.

Fifa.com (11/09/2012)

Zone Europe : Les gros bras avancent à petits pas



L'Espagne en Géorgie (0:1) et l'Allemagne en Autriche (1:2) se sont imposées difficilement alors que l'Angleterre a dû se contenter d'un nul à domicile contre l'Ukraine (1:1) et les Pays-Bas ont confirmé leur renouveau en Hongrie (1:4).

FIFA.com fait le point sur une deuxième journée de qualifications européennes pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ où seules cinq équipes ont réussi à s'imposer en déplacement.

L'affiche
Angleterre 1:1 Ukraine, Wembley, Londres
Buts : Frank Lampard (87' s.p.) pour l'Angleterre ; Yevhen Konoplyanka (38') pour l'Ukraine

Diminuée par de nombreuses absences, l'Angleterre a eu le mérite d'arracher le match nul dans les trois dernières minutes sur penalty. Profitant d'une défense manquant par trop d'automatismes et souvent maladroite dans sa relance, les Ukrainiens récupéraient un ballon dans le camp anglais et le faisaient rapidement circuler vers Yevhen Konoplyanka qui se retrouvait libre de tout marquage. Le milieu de terrain avait tout le temps d'armer une frappe enroulée qui allait mourir dans la lucarne opposée. L'Angleterre, s'exposant aux contres, poussait de plus en plus mais Tom Cleverley, pourtant bien placé, manquait deux grosses occasions et écrasait un tir sur la transversale. Le penalty de Lampard récompensait cependant une formation qui n'a jamais baissé le bras.

Les autres rencontres

Groupe A
Écosse 1:1 ARY Macédoine
Serbie 6:1 Pays de Galles
Belgique 1:1 Croatie

La Serbie a fait exploser la défense galloise et en profite pour prendre la tête du Groupe A en compagnie de la Belgique et de la Croatie, qui n'ont pu se départager. Ivan Perisic avait donné l'avantage à son équipe en début de match pour donner un coup de froid au Stade Roi Baudouin avant que la tour de contrôle Josip Simunic ne bloque toutes les attaques belges. Il a fallu une somptueuse reprise de volée de Guillaume Gillet pour permettre aux Diables Rouges de revenir dans la partie.

Groupe B
Italie 2:0 Malte
Bulgarie 1:0 Arménie

L'Italie doute. Toutes les conditions étaient pourtant réunies pour retrouver confiance après le but rapide de Mattia Destro. Mais, par excès de précipitation et manque de réalisme, la Nazionale a dû attendre les arrêts de jeu pour doubler la mise sur un but contre son camp d'Andrew Cohen. La Bulgarie, fringante il y a quatre jours, s’est contentée d'une victoire au forceps sur l'Arménie.

Groupe C
Suède 2:0 Kazakhstan
Autriche 1:2 Allemagne

Le voyage en Autriche n'est jamais de tout repos. Les Allemands en ont fait une nouvelle fois l'expérience. Ils pensaient pourtant avoir fait le plus dur après avoir ouvert le score par Marco Reus, juste avant la pause puis sur un penalty de Mesut Özil. Les hommes de Marcel Koller décident alors de prendre le match à bras le corps et réduisent le score cinq minutes plus tard sur un tir de Zlatko Junuzovic. A deux minutes de la fin, Marko Arnautovic seul devant le but loupe sa reprise et une égalisation qui aurait été sans doute méritée. La Suède, pour sa part, a débuté ses qualifications au petit trot face au Kazakhstan avec des buts de Rasmus Elm et de Marcus Berg dans les arrêts de jeu.

Groupe D
Roumanie 4:0 Andorre
Hongrie 1:4 Pays-Bas
Turquie 3:0 Estonie

Les options de Louis van Gaal commencent à payer au sein d'une formation batave enfin solidaire, qui s'est imposée avec la manière en Hongrie avec un doublé de Jeremain Lens et un but de Klaas-Jan Huntelaar qui avait remplacé Robin van Persie à la pause. La Roumanie a remporté sa seconde victoire face à Andorre avec deux buts inscrits dans les arrêts de jeu alors que la Turquie confirmait contre l'Estonie sa bonne prestation d'il y a quatre jours aux Pays-Bas.

Groupe E
Norvège 2:1 Slovénie
Chypre 1:0 Islande
Suisse 2:0 Albanie

Xherdan Shaqiri et Gokhan Inler sur penalty ont assuré la victoire Suisse. Les Helvètes ont pris les devants d’une formation albanaise très complète. La Norvège a arraché une précieuse victoire à la quatrième minute des arrêts de jeu sur un penalty de John Arne Riise, qui place la Slovénie dans une position très délicate avec deux défaites.

Groupe F
Irlande du Nord 1:1 Luxembourg
Israël 0:4 Russie
Portugal 3:0 Azerbaïdjan

Deuxième victoire sans grand relief du Portugal, cette fois sur l'Azerbaïdjan, avec deux buts dans les cinq dernières minutes et un Cristiano Ronaldo qui a écopé d'un carton jaune. En revanche, la patte de Fabio Capello se fait déjà sentir dans l'équipe de Russie qui est allée s'imposer largement en Israël en marquant deux buts par mi-temps et en maitrisant parfaitement son sujet. Après son succès contre l'Irlande du Nord (2:0), elle s'impose comme un sérieux rival pour le Portugal que les Russes accueilleront le 12 octobre prochain. A noter le nul arraché par le Luxembourg en Irlande du Nord.

Groupe G
Bosnie-Herzégovine 4:1 Lettonie
Slovaquie 2:0 Liechtenstein
Grèce 2:0 Lituanie

La Bosnie-Herzégovine a réussi un second score fleuve, cette fois contre la Lettonie qui avait pourtant ouvert la marque. Mais l'attaque mitraillette bosnienne a ensuite fait parler la poudre. La Grèce reste cependant à sa hauteur après sa victoire sur la Lituanie.

Groupe H
Angleterre 1:1 Ukraine
Saint-Marin 0:6 Monténégro
Pologne 2:0 Moldavie

Le Monténégro qui a réussi le carton de la soirée avec deux doublés de Fatos Beciraj et Andrija Delibasic a pris la tête du groupe à la différence de buts, la Pologne s'imposant "seulement" par deux buts d'écart contre la Moldavie.

Groupe I
France 3:1 Bélarus
Géorgie 0:1 Espagne

Dans un match à sens unique évoquant un attaque-défense de cour d'école, les champions du monde ont connu un début laborieux en Géorgie où ils ont mis 86 minutes pour trouver une faille dans le solide 4-5-1 mis en place par Temuri Ketsbaia. C'est finalement sur un énième centre venu de la droite de la part de Cesc Fabregas que Roberto Soldado a réussi à placer une frappe victorieuse assurant les trois points. La France qui a enfin battu sa bête noire biélorusse, notamment grâce à un Franck Ribéry dans tous les bons coups, se présente comme son principal rival.

Le joueur
Ancien capitaine de l'équipe espoirs, Gabriel Torje, considéré comme le plus grand talent en devenir du football roumain, est en train de confirmer les espoirs placés en lui. A quatre jours d'intervalle, Le joueur de poche, évoluant à la limite de l’attaque, a en effet ouvert la marque à deux reprises contre l'Estonie puis Andorre. Sous contrat avec l'Udinese, qui l'a prêté à Grenade, il est convoité par plusieurs clubs.

Le but
Israël 0:4 Russie, Alexander Kerzhakov (64')
Déjà auteur de l'ouverture du score dès la 7ème minute, Alexander Kerzhakov est une nouvelle fois à la réception d'un centre parfait et millimétré de Victor Fayzulin. A 29 ans, l'attaquant du Zénith Saint Saint-Pétersbourg semble connaître une seconde jeunesse depuis l'arrivée de Fabio Capello.

La stat
9 - Soit le nombre de matches consécutifs sans défaite pour Roy Hodgson depuis qu'il a été nommé à la tête de l'Angleterre le 1er mai dernier. Son palmarès est de six victoires pour trois nuls (France, Italie et Ukraine) avec une différence de buts de 15/5.

Fifa.com (12/09/2012)

Zone Amérique du Sud : Visiteurs à l'honneur



LE FILM DE LA JOURNÉE - Les qualifications sud-américaines ont la réputation de compter parmi les plus disputées de la planète football. Le classement actuel en apporte une nouvelle preuve : après huit journées, les six premiers se tiennent en trois points.

FIFA.com fait le bilan d'une soirée au cours de laquelle aucune équipe ne s'est imposée à domicile et marquée par la tragique disparition du Chilien Sergio Livingstone, véritable légende du football continental.

L'affiche
Chili 1:3 Colombie
Buts : Matías Fernández (41') pour le Chili ; James Rodríguez (58'), Radamel Falcao (73'), Teófilo Gutiérrez (76') pour la Colombie.

Renversements de situation, jeu dur, émotions fortes devant les buts et exclusions dans les deux camps : aucun ingrédient n'a manqué dans ce match à Santiago, avec au final une victoire des visiteurs qui vient confirmer l'excellente forme de la Colombie actuellement. Après avoir mis un terme à la série d'invincibilité de l'Uruguay qui durait depuis 18 matches, les Cafeteros ont infligé aux Chiliens leur première défaite à domicile en huit rencontres.

Cela faisait 12 ans que les Colombiens ne l'avaient plus emporté au Chili. Menés à la pause, ils ont bien profité de l'exclusion de Gary Medel pour inverser la tendance après le retour des vestiaires. Sans les exploits à répétition de Claudio Bravo, le score final aurait pu être beaucoup plus large en faveur des visiteurs. Grâce à ce succès, les hommes dirigés par José Pekerman occupent la deuxième place du classement. Depuis le début des qualifications, ils ont gagné trois de leurs quatre matches à l'extérieur.

Les autres rencontres
L'Argentine, leader, n'a pas eu la verve affichée lors de ses précédentes sorties et a souffert pour rapporter un point de Lima. Sergio Romero a arrêté un penalty de Claudio Pizarro, mais n'a rien pu faire devant Carlos Zambrano, venu conclure une belle action péruvienne en première période. Lors de l'une de ses rares combinaisons avec Ezequiel Lavezzi, Gonzalo Higuaín a égalisé du droit, donnant au tableau d'affichage son aspect définitif (1:1). Une victoire péruvienne n'aurait cependant pas été imméritée.

Le Venezuela, de son côté, continue de courir après l'histoire. La Vinotinto est en effet la seule sélection du continent à n'avoir jamais participé à une phase finale de Coupe du Monde de la FIFA™. Lors de cette huitième journée, elle a fait sensation en marquant les deux premiers buts de son histoire à Asunción, paraphant ainsi un triomphe inédit au Paraguay. Cette victoire 2:0, obtenue grâce à un doublé de Salomón Rondón, fait également office de revanche suite à la défaite contre les Guarani en demi-finale de la dernière Copa América. L'Albirroja, pour sa part, est dans une situation périlleuse : dernière avec quatre points, elle pointe déjà à huit longueurs de l'unique place de barragiste, actuellement occupée par le Chili.

L'Uruguay a concédé le nul 1:1 à Montevideo face à l'Équateur, à l'issue d'une semaine à oublier et dont le scénario a été similaire pour la Celeste à celui du week-end dernier en Bolivie : El Tricolor a ouvert le score sur un penalty transformé par Felipe Caicedo, mais Edinson Cavani a permis au champion d'Amérique du Sud d'arracher le point du match nul. Le Napolitain a ainsi marqué son deuxième but en 14 matches de qualifications. Les locaux ont gâché beaucoup d'occasions dans la surface adverse. Quant aux Équatoriens, ils sont actuellement troisièmes, juste devant l'Uruguay, quatrième à un point.

Le joueur
Daniel Hernández (VEN)
À 26 ans, le gardien du Real Valladolid a réalisé des débuts inespérés en remplacement de l'expérimenté Renny Vega. Si les caméras se sont focalisées sur le buteur Rondón, la victoire vénézuélienne au Paraguay doit beaucoup à Hernández et à ses parades face à Oscar Cardozo, Nelson Haedo Valdez, Jonathan Fabbro et compagnie. Le portier de la Vinotinto peut même se targuer d'être entré dans l'histoire. C'est la première fois en effet que le Venezuela repart d'Asunción sans encaisser de but. "Félicitations pour tes débuts mon frère. Tu as été héroïque aujourd'hui et tu as montré le chemin à suivre pour le Venezuela", a écrit sa doublure contre le Paraguay, Vega, sur son compte Twitter.

La stat
7 - C'est le nombre de buts inscrits par Gonzalo Higuaín en neuf matches de qualifications. L'attaquant du Real Madrid, qui avait marqué quatre fois en autant de sorties dans le tournoi préliminaire pour Afrique du Sud 2010, avait inscrit son premier but devant le Pérou lors de son premier match de qualifications, le 10 octobre 2009. Sa moyenne en préliminaires est de 0,77 but par rencontre.

Entendu…
"L'engagement des joueurs n'a pas changé, mais il est clair que les résultats ne sont pas ceux espérés. Ce que nous avons vu sur le terrain parle de lui-même : nous n'avons pas bien joué." - Oscar Tabárez, sélectionneur de l'Uruguay

Les résultats de la 8ème journée
Chili 1:3 Colombie
Uruguay 1:1 Equateur
Paraguay 0:2 Venezuela
Pérou 1:1 Argentine
Exempt : Bolivie

Fifa.com (12/09/2012)

Zone CONCACAF : El Tri prend le premier ticket



LE FILM DE LA JOURNÉE - En battant le Costa Rica, le Mexique a validé son billet pour le tournoi hexagonal final. Les États-Unis et le Honduras ont fait le travail à domicile pour se hisser à nouveau dans les places qualificatives de la zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbes. Cuba, de son côté, est devenu la première sélection officiellement éliminée de ce troisième tour. Le même sort pourrait bientôt échoir à Antigua-et-Barbuda, qui conserve néanmoins une chance mathématique infime d'atteindre la phase finale de la CONCACAF.

FIFA.com revient sur toute l'action de cette quatrième journée.

L'affiche
Mexique 1:0 Costa Rica
But : Javier Hernández (60')

Après sa nette victoire à l'Estadio Nacional de San José le 7 septembre dernier (0:2), le Mexique accueillait le Costa Rica avec l'objectif de valider dès cette quatrième journée son billet pour le tournoi hexagonal final. Les Ticos, quant à eux, savaient qu'une défaite compromettrait sérieusement leurs chances de qualification.

On a d'ailleurs senti les joueurs costariciens quelque peu paralysés par l'enjeu. Contrairement à ce que suggère le score, ils ont moins résisté qu'il y a quatre jours, face à une sélection aztèque qui a inscrit l'unique but de la partie à l'heure de jeu, par le biais de Javier Hernández. Le joueur de Manchester United a ainsi marqué pour la première fois dans ces qualifications.

Grâce à ce succès, le Mexique possède 12 points. À deux journées de la fin de ce troisième tour, il est déjà assuré de participer au tournoi hexagonal final. Les Ticos rétrogradent à la troisième place en raison de la victoire du Salvador au Guyana (3:2). Le 12 octobre prochain à domicile, la Selecta aura l'opportunité d'éliminer le Costa Rica en cas de victoire.

Les autres rencontres
Alors que pour le Mexique les deux dernières journées auront des allures de formalité, son grand rival américain devra quant à lui se battre jusqu'au bout pour assurer sa place dans l'Hexagonal. Ce mardi 11 septembre, à Columbus, les États-Unis ont pris leur revanche après la défaite subie en Jamaïque quatre jours avant.

L'unique but de la partie a été inscrit à la 55ème minute par Herculez Gómez. Les États-Unis possèdent aujourd'hui sept points, soit autant que la Jamaïque et le Guatemala, qui s'est imposé sur la plus petite des marges à Antigua-et-Barbuda grâce à une réalisation de l'inévitable Carlos Ruiz. Le Guatemala et les États-Unis occupent respectivement les première et deuxième places du classement, avec une différence de +2 chacun, contre +1 pour la Jamaïque. Antigua-et-Barbuda ferme la marche avec un point et ne possède plus qu'une chance mathématique de se qualifier pour la phase suivante.

Autre grande puissance de la région, le Honduras poursuit sur la pente ascendante. Pour la deuxième fois en quatre jours, il a battu Cuba. L'unique but de la partie a été inscrit par Jerry Bengtson. Dans l'autre match de la poule, le Panama a pris sa revanche sur le Canada en s'imposant 2:0 grâce à des buts de Rolando Blackburn et de Blas Pérez. Les Canaleros reprennent la tête du groupe avec neuf points, trois de mieux que le Honduras et le Canada. Cuba, qui n'a toujours pas marqué le moindre point, est la première équipe officiellement éliminée dans ce troisième tour.

Le joueur
Herculez Gómez (États-Unis)
Tout résultat autre qu'une victoire aurait mis les États-Unis en situation précaire par rapport à la qualification pour l'Hexagonal final. Le gardien jamaïcain et ses montants ont longtemps repoussé les assauts américains. Dans une ambiance de plus en plus tendue, les Américains ont permis à tous leurs supporters de souffler à la 55ème minute, grâce à un but sur coup franc de l'attaquant de Santos Laguna.

La stat
10 - C'est le nombre de matches consécutifs sans défaite du Mexique dans les qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA™. Sa dernière défaite remonte au 6 juin 2009, contre le Salvador à San Salvador (1:2). Depuis, les Aztèques ont enregistré neuf victoires et un nul.

Entendu…
"Cela fait pas mal de temps que nous sommes parmi les meilleurs dans la CONCACAF, derrière le Mexique et les États-Unis. Mais nous ne devons surtout pas oublier que nous ne sommes pas encore qualifiés. Nous avons fait un pas important vers la qualification, ce qui est différent. Cette équipe à faim de victoires et le démontre à chaque fois qu'elle joue" - Julio Dely Valdes, sélectionneur du Panama

Les résultats
Mardi 11 septembre 2012

Goupe A
Etats-Unis 1:0 Jamaïque
Antigua-et-Barbuda 0:1 Guatemala

Groupe B
Guyana 2:3 Salvador
Mexique 1:0 Costa Rica

Groupe C
Honduras 1:0 Cuba
Panama 2:0 Canada

Fifa.com (12/09/2012)

Zone Amérique du Sud : L'Argentine tenue en échec au Pérou



L'Argentine n'a pu obtenir qu'un nul 1-1 mardi au Pérou mais reste néanmoins seule en tête des qualifications sud-américaines pour la Coupe du monde 2014 au Brésil, à l'issue de la 8e journée, devant la Colombie et l'Equateur.

L'Argentine, devant plus de 50.000 spectateurs, l'a même échappé belle face à des Péruviens sans complexe qui ont ouvert la marque par le défenseur Zambrano monté dans la surface pour récupérer un centre d'Advincula (21e).

Les coéquipiers d'un Lionel Messi encore une fois très effacé en sélection, moqué aux cris de "Cristiano! Cristiano!" dès qu'il touchait le ballon par des tribunes qui le titillaient sur sa rivalité avec le Portugais du Real Madrid, n'ont pas tardé à égaliser par Higuain, servi par Lavezzi (36e). Mais le buteur madrilène a transformé là une des très rares occasions argentines.

Le Pérou, au contraire, aurait pu l'emporter si Romero, le gardien argentin, n'avait détourné le tir trop mou de Pizarro sur un penalty sifflé dès la 2e minute.

"Messi est un joueur qui évolue dans un contexte, dans une rencontre, dans une équipe, face à un adversaire. Je ne peux rien dire de plus. C'est le meilleur joueur du monde", l'a défendu son sélectionneur Sabella.

Fifa.com (12/09/2012)