Mondial 2014, Brésil : NEWS

92 jours, 92 apparitions du Roi



FIFA.com suit de près le compte à rebours jusqu'à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ sous la forme d'un chiffre correspondant à chacun des 100 derniers jours avant le coup d'envoi. A J-92, nous nous intéressons à un monument du football mondial.

Pelé a été sélectionné 92 fois en équipe du Brésil au cours d'une carrière internationale réellement extraordinaire.

Il est le seul joueur de l'histoire à avoir remporté trois éditions de la Coupe du Monde de la FIFA™, en 1958, 1962 et 1970.

Avec 77 buts marqués lors de ses 92 apparitions, Pelé est également le meilleur buteur de l'histoire de la Seleção. Son premier poursuivant, Ronaldo, pointe à 15 longueurs.

Fifa.com (12/03/2014)

91 jours, 91 fois Diego



FIFA.com suit de près le compte à rebours jusqu'à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ sous la forme d'un chiffre correspondant à chacun des 100 derniers jours avant le coup d'envoi. A J-91, nous nous intéressons à l'homme qui a conquis le cœur des Argentins.

Diego Maradona a fait 91 apparitions pour l'Argentine au cours d'une carrière internationale inoubliable.

L'indiscutable temps fort de cette carrière est survenu en 1986, lorsqu'il a illuminé de son talent la Coupe du Monde au Mexique en conduisant l'Albiceleste à la gloire au bénéfice d'une série de performances époustouflantes.

Plus récemment, Maradona a retrouvé la Coupe du Monde en tant que sélectionneur de l'Argentine. Bien qu'incapable de reproduire sur le banc les prouesses qu'il avait réalisées balle au pied, il n'en demeure pas moins l'un des plus grands acteurs de l'épreuve suprême du football mondial.

Fifa.com (13/03/2014)

90 jours, 90 secondes



FIFA.com suit de près le compte à rebours jusqu'à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ avec un fait footballistique pour chacun des 100 derniers jours avant le coup d'envoi. A J-90, nous nous intéressons au but le plus rapide en finale de Coupe du Monde.

Seulement 90 secondes s'étaient écoulées à l'Olympiastadion de Munich quand le milieu de terrain néerlandais Johan Neeskens a marqué contre l'Allemagne de l'Ouest le 7 juillet 1974.

Ce but reste le plus rapide d'une finale de la Coupe du Monde FIFA, même s'il n'a pas suffi aux Pays-Bas pour devenir champions du monde.

Au lieu de cela, des buts inscrits par Paul Breitner et Gerd Müller en deuxième période ont permis à l'Allemagne de remporter son deuxième trophée mondial.

Fifa.com (14/03/2014)

89 jours, 89ème minute magique



Marcelo Trobbiani a fait seulement une apparition en Coupe du Monde de la FIFA™, en tant que remplaçant à la 89ème minute.

En égalant le record de la carrière la plus courte en Coupe du Monde, Trobbiani est également devenu champion du monde.

Après tout, le match disputé par le milieu de terrain vétéran n'était autre que la Finale 1986 et son équipe, l'Argentine, était à quelques secondes de remporter une victoire 3:2.

Il y a pire moment pour faire ses débuts en Coupe du Monde !

Fifa.com (15/03/2014)

88 jours, 88 escales pour le Trophée



FIFA.com suit de près le compte à rebours jusqu'à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ avec un fait footballistique pour chacun des 100 derniers jours avant le coup d'envoi.

La Tournée du Trophée de la Coupe du Monde de la FIFA™ présentée par Coca-Cola est actuellement en train de visiter 88 pays dans le cadre d'un voyage autour du monde de 267 jours.

Ce dimanche 16 mars, le Pays de Galles est le dernier pays en date à pouvoir contempler de près le prix tant convoité, après quoi le joyau visitera l'Angleterre, les Pays-Bas et la Belgique.

C'est la troisième édition de la Tournée du Trophée, qui a commencé en Allemagne en 2006 et a remporté un énorme succès auprès des fans partout dans le monde.

Fifa.com (16/03/2014)

87 jours, 87ème cape pour Roberto Carlos



FIFA.com suit de près le compte à rebours jusqu'à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ avec un fait footballistique pour chacun des 100 derniers jours avant le coup d'envoi. A J-87, nous revenons sur un échantillon somptueux de la spécialité de Roberto Carlos en 2002.

Roberto Carlos a marqué son premier et seul but en Coupe du Monde de la FIFA™ le 8 juin 2002 contre la RP Chine, à l'occasion de sa 87ème sélection en équipe du Brésil.

À cette occasion, l'arrière gauche brésilien a ouvert le score d'un coup franc foudroyant, dans un match que la Seleção remportera finalement 4:0.

Cette victoire, conquise grâce à des buts également de Rivaldo, Ronaldo et Ronaldinho, allait sceller le plus large succès du Brésil lors de sa campagne triomphale en 2002.

Fifa.com (17/03/2014)

86 jours, le Maroc illumine Mexique 1986



FIFA.com suit de près le compte à rebours jusqu'à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ sous la forme d'un chiffre correspondant à chacun des 100 derniers jours avant le coup d'envoi. A J-86, nous nous intéressons à la performance historique du Maroc à Mexique 1986.

Mexique 1986 a été une Coupe du Monde de la FIFA™ inoubliable pour toutes sortes de raisons, parmi lesquelles bien sûr les performances époustouflantes d'un certain Diego Armando Maradona.

Plus tôt dans la compétition, le Maroc avait réalisé une prouesse peut-être moins légendaire, mais non moins historique dans l'épreuve suprême du football mondial.

En tenant en échec l'Angleterre et la Pologne et en battant le Portugal 3:1, les Lions de l'Atlas avaient non seulement terminé à la première place de leur groupe, mais ils étaient aussi et surtout devenus les premiers Africains à se qualifier pour le deuxième tour d'une Coupe du Monde.

En huitième de finale, le Maroc allait s'incliner sur la plus petite des marges (1:0) face à l'Allemagne de l'Ouest, future finaliste du tournoi. Cela n'enlève rien au fait qu'un palier avait été franchi. Depuis en effet, l'Afrique est régulièrement représentée dans les matches à élimination directe du Mondial.

Fifa.com (18/03/2014)

85 jours, 85 buts de Müller



FIFA.com suit de près le compte à rebours jusqu'à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ sous la forme d'un chiffre correspondant à chacun des 100 derniers jours avant le coup d'envoi. A J-85, nous nous intéressons à l'année la plus prolifique de l'un des maîtres buteurs de la Coupe du Monde de la FIFA.

Gerd Müller a fait trembler les filets à dix reprises à Mexique 1970, ce qui lui a permis de finir en tête du classement des buteurs lors de cette Coupe du Monde de la FIFA™. Cela dit, son année la plus prolifique viendra deux ans plus tard, lorsqu'il inscrira 85 buts toutes compétitions confondues pour l'Allemagne de l'Ouest et le Bayern Munich.

Cette prouesse remarquable établissait en même temps un nouveau record mondial du nombre de buts marqués au cours d'une année civile. Il faudra attendre exactement quatre décennies pour qu'un joueur fasse mieux que Der Bomber. Il s'agit de Lionel Messi, qui a fait mouche 91 fois lors de l'année 2012 et cherchera bien sûr à Brésil 2014 à marcher dans les pas de son prédécesseur en remportant le Soulier d'Or adidas.

Fifa.com (19/03/2014)

84 jours, 84 capes pour Frei



FIFA.com suit de près le compte à rebours jusqu'à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ sous la forme d'un chiffre correspondant à chacun des 100 derniers jours avant le coup d'envoi. À J-84, nous braquons nos projecteurs sur le meilleur buteur de l'histoire de la Suisse.

Avec 42 réalisations en 84 sélections, Alexander Frei est le meilleur buteur de l'histoire de la Nati. L'ancien attaquant présente une impressionnante moyenne d'un but tous les deux matches. Ces statistiques coïncident avec une période faste pour l'équipe nationale, qui s'est qualifiée pour quatre grands tournois internationaux consécutifs entre 2004 et 2010.

Après avoir manqué l'UEFA EURO 2012, les Suisses feront leur retour sur le devant de la scène en juin au Brésil. Ils devront cependant se passer des services de leur buteur émérite, qui a mis fin à sa carrière internationale en 2011.

Fifa.com (20/03/2014)

83 jours, 83 buts pour Puskas



FIFA.com suit de près le compte à rebours jusqu'à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ avec un fait footballistique pour chacun des 100 derniers jours avant le coup d'envoi. A J-83, nous nous intéressons à un Hongrois légendaire.

Ferenc Puskas a marqué le total incroyable de 83 buts en 84 apparitions pour la Hongrie.

L'ancien militaire, surnommé le Major Galopant, était le joyau dans la couronne d'une fantastique équipe de Hongrie qui a accédé à la célébrité dans le monde entier en 1953 en devenant la première équipe étrangère à battre l'Angleterre à Wembley.

Puskas a également joué dans deux Coupes du Monde de la FIFA™ et a failli connaître la gloire en 1954. Il a ouvert le score pour la Hongrie en finale contre l'Allemagne de l'Ouest, pour finalement s'incliner 3:2 contre une équipe que les Magyars avaient pourtant battue 8:3 plus tôt de la compétition.

Fifa.com (21/03/2014)

82 jours, 82 apparitions pour Amoros



Élu meilleur jeune joueur de la Coupe du Monde de la FIFA, Espagne 1982™, le latéral français Manuel Amoros a connu quelques-unes ses plus belles heures sous le maillot de l'équipe de France, qu'il a porté à 82 reprises. 

L'ancien joueur de Monaco et de Marseille était également présent au Mexique en 1986. Le titre purement honorifique remporté en Espagne le place cependant en excellente compagnie, aux côtés des Florian Albert (1962), Franz Beckenbauer (1966), Teofilo Cubillas (1970) et autres Pelé (1958).

Thomas Müller est le dernier lauréat en date de cette prestigieuse récompense. Ils seront sans doute nombreux à vouloir lui succéder, cet été au Brésil.

Fifa.com (22/03/2014)

81 jours, 81 sélections pour Cubillas



Teofilio Cubillas, qui a été élu meilleur joueur péruvien de tous les temps, a été sélectionné 81 fois durant une carrière remarquable.

Surnommé "El Nene" (le gosse), il reste le meilleur buteur de l'histoire de la sélection péruvienne, avec 26 réalisations en 81 apparitions.

Cubillas a été l'une des vedettes des éditions 1970 et 1978 de la Coupe du Monde de la FIFA™, menant son équipe jusqu'aux quarts de finale les deux fois et étant élu meilleur jeune joueur du tournoi à Argentine 1978.

Fifa.com (23/03/2014)

80 jours, 80 buts pour Kamamoto



FIFA.com suit de près le compte à rebours jusqu'à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ sous la forme d'un chiffre correspondant à chacun des 100 derniers jours avant le coup d'envoi. A J-80, nous nous intéressons au plus grand buteur du football japonais.

Avec 80 buts en 184 apparitions, Kunishige Kamamoto est le plus grand buteur de la sélection nationale du Japon.

Malheureusement pour cet attaquant prolifique, il fait partie des grands joeuurs, à l'image des Alfredo Di Stefano, Ladislao Kubala et autres Ryan Giggs, à n'avoir jamais eu le bonheur de disputer une Coupe du Monde de la FIFA™. Kamamoto a pris sa retraite internationale en 1977, c'est-à-dire 21 ans avant que le Japon ne goûte pour la première fois de son histoire à l'épreuve suprême du football mondial.

Cependant, sa place en haut du classement des buteurs avec les Samouraïs bleus semble bien protégée. Son premier poursuivant en activité, Shinji Okazaki, devra marquer encore 43 buts sous le maillot japonais pour dépasser le record de Kamamoto...

Fifa.com (24/03/2014)

Jairzinho : "Le Brésil manque de cracks"



Le foot brésilien "manque de cracks" mais reste bien placé pour le Mondial-2014 organisé à domicile, estime Jairzinho, titré en 1970 et unique joueur à avoir marqué à chacun des matches de son équipe dans une Coupe du monde.

Quand le Mondial-1970 vous revient-il en tête ?
J'ai des souvenirs qui reviennent à chaque fois que je vois ces gamins (sur le terrain de son école de foot dans une favela de Rio) se chercher une place au soleil. Je suis quelqu'un d'épanoui parce que j'ai accompli mon devoir, avec beaucoup de succès. Beaucoup m'ont considéré comme le meilleur joueur de cette Coupe du monde. Je suis dans l'histoire: je suis le seul à avoir marqué dans tous les matches d'un Mondial, sept buts en six matches. Une grande réussite pour moi, en tant que joueur et en tant qu'homme.

Pensez-vous conserver ce record ?
Ca va dépendre de Messi, de Neymar, de Ronaldo et des autres buteurs. Si quelqu'un réussit à marquer à chaque match, il est presque sûr d'emmener son équipe jusqu'en finale.

Quel but de 1970 sortez-vous du lot ?
Tous les buts ont été importants, tous ont contribué à faire du Brésil le champion et ont à chaque fois découragé l'adversaire.

Il y a cette fameuse photo où Pelé lève le poing dans vos bras, vous de dos avec le numéro 7...
Ce but de Pelé (en finale) a contribué au succès, pour que le Brésil gagne définitivement la Coupe Jules-Rimet. Je l'ai accompagné dans cette posture, qui est historique, inédite, qui est restée dans ma mémoire et a eu une visibilité mondiale.

Quelle était votre relation avec Pelé, et aujourd'hui ?
Nous sommes tous les deux brésiliens (rires) ! On se parlait lors des matches entre Santos et Botafogo, et surtout en sélection, où on a joué longtemps ensemble. J'ai disputé deux Coupes du Monde (1966 et 1970) avec Pelé, nous avions une belle relation, que nous conservons encore aujourd'hui. On se voit quand il vient à Rio et quand je vais à Sao Paulo ou Santos. Cette amitié est restée.

Le Brésil a une bonne équipe mais pas de beau jeu, selon Zico...
Zico a son opinion, mais je ne peux pas être d'accord avec lui. Je peux seulement dire qu'on manque de cracks dans le foot brésilien. En 1970, on avait pratiquement onze cracks sur le terrain, on était la seule équipe au monde à avoir cinq N.10 qui jouaient ensemble. Ca n'arrivera plus jamais nulle part. Le football a beaucoup changé, on jouait plus offensif auparavant.

Quels sont vos favoris ?
Le Brésil en premier lieu. Le climat, la nourriture et l'ambiance sont les nôtres. La force des supporters est très importante pour le moral d'un groupe, on l'a vu à la Coupe des Confédérations. Autre sélection également très forte: l'Argentine. En Europe, je vois l'Allemagne, l'Italie pour sa tradition, et l'Espagne tenante du titre. Ces équipes vont lutter pour le titre qui donne une possibilité de grande promotion, parce qu'elles vont jouer dans le pays du foot. Comme en 1950, celui qui gagnera ici aura une fierté extraordinaire qui restera à vie. Le Brésil a gagné en Suède, au Chili, en Corée etc., mais ça n'a pas autant de répercussion que si l'Argentine, l'Allemagne, l'Espagne ou l'Italie gagne ici.

Et la France ?
La France, la Belgique et le Portugal peuvent y arriver, pourquoi pas, ça dépend d'eux. Mais dans l'histoire, il y a des sélections qui sont toujours là.

Fifa.com (24/03/2014)

79 jours, 79 capes pour le plus brésilien des Anglais



FIFA.com suit de près le compte à rebours jusqu'à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ sous la forme d'un chiffre correspondant à chacun des 100 derniers jours avant le coup d'envoi. À J-79, nous nous penchons sur le cas d'un Anglais qui a fait vibrer Rio.

John Barnes a été sélectionné à 79 reprises avec l'Angleterre. Il a notamment disputé les éditions 1986 et 1990 de la Coupe du Monde de la FIFA™.

L'ancien ailier de Liverpool a pourtant connu son heure de gloire dans le célèbre stade Maracanã. Les supporters se souviennent encore de son incroyable exploit individuel lors de la victoire (2:0) des Three Lions face au Brésil.

Prise la veille de cette fameuse rencontre de 1984, la photo ci-dessus montre le jeune joueur de Watford à Rio de Janeiro, en train de régaler les enfants sur la plage de Copacabana.

Fifa.com (25/03/2014)

78 jours, Kempes roi d'Argentine 1978



FIFA.com suit de près le compte à rebours jusqu'à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ sous la forme d'un chiffre correspondant à chacun des 100 derniers jours avant le coup d'envoi. A J-78, nous nous intéressons à l'homme qui a propulsé l'Argentine vers la gloire en 1978.

La 11ème édition de la Coupe du Monde de la FIFA™ a eu lieu en 1978 en Argentine, avec à la clé un premier titre dans la compétition pour le pays hôte.

La star incontestée du tournoi a été l'Argentin Mario Kempes, dont les six buts - dont deux en finale - lui ont valu de remporter le Soulier d'Or adidas récompensant le meilleur buteur de l'épreuve.

Dans l'histoire de la Coupe du Monde, un seul autre Argentin a remporté cette distinction, et il ne s'agit pas de Diego Maradona. L'honneur est revenu à Guillermo Stabile. Après avoir marqué huit fois en quatre apparitions lors de l'édition inaugurale de 1930, il n'a curieusement plus jamais été sélectionné en équipe d'Argentine.

Fifa.com (26/03/2014)

Les étoiles d'Asie veulent briller au Brésil



À deux mois et demi du coup d'envoi de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, les candidats à une place en sélection ne s'épargnent aucun effort pour être inclus dans la liste des heureux élus. En Asie, la Ligue des champions de l'AFC fournit une scène particulièrement bien exposée pour montrer leur talent aux sélectionneurs nationaux.

L'international argentin Walter Montillo, aligné dans le onze de départ de l'Albiceleste en lieu et place de Lionel Messi contre la Colombie lors des qualifications sud-américaines pour Brésil 2014 l'année dernière, ne cache pas ses ambitions. À 29 ans, le milieu de terrain est porté aux nues par les médias et les supporters argentins à la faveur de ses très bonnes personnes performances depuis qu'il a rejoint le club chinois Shandong Luneng au début de la saison.

"Il est évident que j'aimerais retrouver l'Argentine et représenter mon pays à la Coupe du Monde", assure Montillo au micro de FIFA.com. "J'ai pris part à deux matchs des éliminatoires mais malheureusement, je n'ai pas été appelé pour les derniers rendez-vous. J'espère pouvoir retrouver ma place grâce à mes performances avec Shandong Luneng."

Au Brésil, il pourrait croiser son ancien coéquipier à Santos, Neymar, titulaire à la pointe de l'attaque du pays hôte. "J'ai eu la chance de jouer aux côtés de Neymar. C'est l'une des trois plus grandes stars du monde, avec Messi et Cristiano Ronaldo", estime le milieu de terrain, vainqueur récemment 3:1 sur le terrain de Cerezo Osaka à l'occasion de sa deuxième sortie sur la scène asiatique. "J'ai énormément appris à son contact. Il est une formidable source d'inspiration pour mon retour en équipe nationale."

Yoichiro Kakitani, 24 ans, essaie quant à lui de faire son trou dans une équipe du Japon riche en stars. L'attaquant de Cerezo Osaka a été la grande révélation de la dernière Coupe est-asiatique de l'EAFF, dont il a terminé meilleur buteur avec trois réalisations. Avec son club, il a inscrit trois buts en autant de sorties sur la scène asiatique, dans un groupe relevé où l'on trouve également Pohang Steelers et Shandong.

Kim Younggwon est quant à lui l'un des piliers de la défense de Guangzhou Evergrande. La formation entraînée par Marcello Lippi a bien débuté sa campagne pour essayer de conserver sa couronne asiatique. Cependant, pour obtenir une place dans le groupe retenu par Hong Myung-Bo pour la Coupe du Monde, Kim Younggwon va devoir en finir avec ses problèmes récurrents de forme et de blessures. "C'est une grosse année pour moi, aussi bien en club qu'en équipe nationale. Je prie pour continuer sur cette forme-là et ne plus être blessé", confie-t-il à FIFA.com.

Son compatriote Kim Shinwook a lui aussi débuté la Ligue des champions de l'AFC 2014 sur les chapeaux de roues, avec un Ulsan Hyundai qui aimerait bien reconquérir le titre suprême des clubs en Asie, qu'il avait gagné il y a deux ans. Pour l'instant, Ulsan est en tête de son groupe et Kim Shin-Wook a trouvé le chemin des filets à deux reprises. Le milieu de terrain Ha Daesung s'est de son côté distingué avec Beijing Guoan en marquant pour rapporter un bon nul (1:1) de Sanfrecce Hiroshima.

Ailleurs, l'ancien capitaine de l'Australie U-23 Mark Milligan a joué un grand rôle dans le bon début de parcours de Melbourne Victory, qui a déjà pris quatre points, dans un groupe où figurent également Guangzhou et Jeonbuk Motors. Son coéquipier en sélection Alex Brosque a pour sa part débuté les deux premiers matchs d'Al Ain, qui pointe actuellement à la première place de son groupe devant Lekhwiya et Al Ittihad.

Retour en forme de stars confirmées
Le capitaine ghanéen Asamoah Gyan reste dans une forme exceptionnelle devant les filets adverses, qu'il a déjà fait trembler à quatre reprises au cours des trois premiers matchs d'Al Ain. Après son arrivée en début d'année, l'international italien Alessandro Diamanti a rapidement acquis un statut de star à Guangzhou. L'ancien capitaine de Bologne a marqué deux des quatre buts de la remontée de son équipe, à domicile contre Melbourne Victory, Guangzhou étant mené 2:0 avant de s'imposer 4:2. Lors de la deuxième journée, il a inscrit le seul but de son équipe sur le terrain de Yokohama F Marinos (1:1) d'un coup franc sublime.

En difficulté après une période d'adaptation avec son nouveau club Cerezo, l'attaquant uruguayen Diego Forlán a ouvert son compteur-buts grâce à une réalisation à l'extérieur contre Buriram United, dans le temps additionnel d'une rencontre remportée 4:0 par le club japonais. Oscar Tabarez, sélectionneur de la Celeste, ainsi que tous les supporters de l'Uruguay, doivent être rassurés. Enfin, à 34 ans, Lee Donggook a montré que la République de Corée pouvait toujours compter sur lui en inscrivant deux buts à Melbourne Victory (2:2) et un autre lors de la défaite des siens (3:1) à Guangzhou.

Fifa.com (26/03/2014)

77 jours, 77 buts pour le Roi Pelé



FIFA.com suit de près le compte à rebours jusqu'à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ sous la forme d'un chiffre correspondant à chacun des 100 derniers jours avant le coup d'envoi. A J-77, nous nous intéressons au buteur brésilien le plus prolifique de l'histoire.

Avec 77 buts en 92 sélections, Pelé est le meilleur buteur brésilien de tous les temps. O Rei a affiché clairement ses intentions dès sa toute première apparition avec la Seleção en juillet 1957.

Lancé dans le grand bain contre le plus grand rival du Brésil, à savoir l'Argentine, à l'âge de 16 ans et neuf mois, Pelé a fêté la chose en réalisant ce qu'il savait faire de mieux : marquer un but.

Fifa.com (27/03/2014)

Zico : "C'est le Maracanã de toujours"



A 77 jours du coup d'envoi, les dirigeants du Comité d'organisation local (COL) de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014 se sont retrouvés ce jeudi 27 mars au Maracanã pour une réunion exécutive avant le début de la compétition. Au terme de cet événement, les représentants du COL, de la FIFA et du gouvernement fédéral ont échangé avec la presse. On a également profité de l'occasion pour faire le point sur les ventes de billets pour la Coupe du Monde, sachant que plus de 2,56 millions de sésames ont déjà trouvé preneur.

Trois icônes du football brésilien ont pris part à ce point presse organisé dans le théâtre de la grande finale, qui aura lieu le 13 juillet : Bebeto et Ronaldo, membres du Conseil d'administration du COL, et Arthur Antunes Coimbra, alias Zico, meilleur buteur de l'histoire du Maracanã, avec 333 réalisations. Très ému par le visionnage d'une vidéo comportant ses buts inscrits à Espagne 1982 et des témoignages d'ambassadeurs de la Coupe du Monde de la FIFA 2014, Zico a évoqué le Maracanã, sa seconde maison.

"Je le trouve très beau et très agréable, et son aura reste la même, qu'il soit vieux ou tout neuf. C'est le Maracanã de toujours. J'espère que le plus grand nombre pourra en profiter et que le rêve de tous les Brésiliens va se concrétiser : voir la Seleção y disputer son seul match à l'occasion de la finale et offrir un titre à toute la torcida", a-t-il confié.

Cependant, les grandes légendes du football n'ont pas été les seuls à répondre aux questions des journalistes. En effet, le COL avait décidé de rendre hommage aux ouvriers travaillant sur les 12 stades de la Coupe du Monde en faisant venir leurs représentants à Rio. Après avoir été applaudis en remerciement des efforts consentis pour aider le pays à organiser cette compétition, ils se sont vu remettre 50 000 billets destinés à l'ensemble des personnes participant à la construction.

Des événements test dans sept stades
Lors du point presse, Jérôme Valcke, secrétaire général de la FIFA, a résumé la teneur des discussions enregistrées pendant la réunion du COL de ce jeudi, ainsi que pendant les réunions opérationnelles organisées tout au long de la semaine à Rio de Janeiro.

“Nous avons recherché des solutions à la question des structures complémentaires à Porto Alegre et São Paulo. A Porto Alegre, la situation a avancé et nous allons nous organiser au cours des 77 jours à venir pour apporter notre aide à la ville" a-t-il annoncé. "Nous n'avons pas encore de solution pour São Paulo, mais cela devrait être le cas demain. Je suis confiant car nous pouvons compter sur un société très compétente, Odebrecht, pour mener à bien ces travaux. Nous sommes optimistes quant à la livraison de ces structures dans les délais prévus.”

Pour régler les derniers détails du fonctionnement des stades de la Coupe du Monde, le COL va organiser au cours des semaines à venir une série d'événements test dans les stades qui n'ont pas été utilisées pour la Coupe des Confédérations de la FIFA ainsi qu'à Brasília, qui n'avait accueilli qu'une seule rencontre.

“La Coupe du Monde arrive à grands pas et nous sommes très enthousiastes à l'idée qu'elle démarre enfin, mais il reste beaucoup de pain sur la planche. C'est pourquoi ces tests sont essentiels pour nous permettre de valider notre fonctionnement, faire des ajustements et nous assurer que tout se passera conformément aux attentes", a expliqué le P-dg du COL, Ricardo Trade.

Le calendrier des événements test du COL est le suivant :
- 03/04 – Arena Amazônia – Resende x Vasco
- 26/04 – stade Nacional de Brasília – Luverdense x Vasco
- 03/05 – Arena das Dunas – América/RN x ABC
- 10/05 – stade Beira-Rio – Internacional x Atlético-PR
- 17/05 – stade de São Paulo – Corinthians x Figueirense

L'événement test de l'Arena da Baixada, à Curitiba, aura lieu en mai, mais la date n'est pas encore confirmée.

Fifa.com (27/03/2014)

76 jours, 76 participants



FIFA.com suit de près le compte à rebours jusqu'à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ sous la forme d'un chiffre correspondant à chacun des 100 derniers jours avant le coup d'envoi. À J-76, nous nous intéressons au nombre de participants à l'épreuve suprême.

En tout, 76 équipes ont pris part à la Coupe du Monde de la FIFA™ depuis l'édition inaugurale en 1930.  

Ce chiffre inclut un certain nombre de nations qui n'existent plus aujourd'hui ou qui ont connu de profondes transformations.

En juin et juillet au Brésil, un 77ème pays fera ses premiers pas sur la scène mondiale : la Bosnie-et-Herzégovine. Les Zmajevi seront les seuls débutants en 2014.

Fifa.com (28/03/2014)

Les arbitres préparent la Coupe du Monde



Les arbitres et les arbitres assistants d'Asie, d'Océanie et d'Europe se sont retrouvés au Siège de la FIFA de Zurich pour un séminaire d'une semaine consacré à la préparation de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.

Du 24 au 28 mars, 17 arbitres et 31 arbitres assistants ont passé des tests médicaux, physiques, psychologiques et techniques, pour en savoir plus sur leur état de forme actuel.

Un certain nombre d'innovations ont vu le jour sur le plan technique. Dans un souci d'uniformité et de cohérence, les arbitres ont pu se livrer à l'analyse de situations grâce à la vidéo. Afin de mieux cerner l'évolution des mentalités sur le plan tactique, les participants ont eu l'occasion de s'exprimer sur les différentes approches et d'échanger leurs lectures du jeu. 

Les hommes en noir ont également étudié plusieurs scénarios concrets, avec l'aide des équipes U-21 et U-18 du FC Zurich. Là encore, l'objectif est d'assurer une meilleure uniformité des placements et des décisions.

"Cette semaine, nous avons accueilli un groupe d'arbitres et d'assistants très motivés", note Massimo Busacca, chef de l'Arbitrage de la FIFA. "J'ai été agréablement surpris par leur application et leur sérieux."

Le prochain séminaire débutera le lundi 7 avril à Zurich et concernera les arbitres et les arbitres assistants d'Afrique, d'Amérique du Sud et d'Amérique du Nord, centrale et Caraïbes.

Fifa.com (28/03/2014)

75 jours, 75 sélections pour Santos



FIFA.com suit de près le compte à rebours jusqu'à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ sous la forme d'un chiffre correspondant à chacun des 100 derniers jours avant le coup d'envoi. À J-75, nous rendons hommage à l'un des grands noms du football brésilien.

Le regretté Nilton Santos est l'ancêtre de tous les latéraux à vocation offensive. Ce défenseur visionnaire a accumulé 75 sélections en équipe du Brésil tout au long de sa carrière.

La star de Botafogo a disputé trois Coupes du Monde de la FIFA™ et n'a perdu qu'un seul des 15 matches disputés dans le cadre de cette compétition.

Cet unique revers a coûté le titre à Nilton Santos et ses coéquipiers en 1954, mais le latéral s'est ensuite rattrapé en offrant ses deux premiers sacres mondiaux à la Seleção, en 1958 et 1962.

Fifa.com (29/03/2014)

74 jours, année 1974 historique pour l'Océanie



FIFA.com suit de près le compte à rebours jusqu'à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ sous la forme d'un chiffre correspondant à chacun des 100 derniers jours avant le coup d'envoi. A 74 jours du coup d'envoi, nous nous intéressons à l'année où la Confédération Océanienne de Football (OFC) est devenue la dernière confédération à s'inviter à la Coupe du Monde de la FIFA™.

La Coupe du Monde 1974 a marqué la première participation d'un représentant de l'OFC, en l'occurrence l'Australie, à la grand-messe mondiale. Les Socceroos ont débuté par une défaite 2:0 contre l'Allemagne de l'Est à Hambourg, mais ont sauvé l'honneur en arrachant le point du nul, lors de leur dernière sortie, contre le Chili.

L'Australie est maintenant une habituée de la Coupe du Monde. Elle s'est qualifiée pour les trois dernières éditions du tournoi, mais évolue aujourd'hui dans la Confédération Asiatique de Football.

La Nouvelle-Zélande, qui avait brillé il y a quatre ans en Afrique du Sud, ne s'est pas qualifiée pour Brésil 2014, où l'OFC n'aura aucun représentant.

Fifa.com (30/03/2014)

73 jours, 73 000 sièges au Maracanã



FIFA.com suit de près le compte à rebours jusqu'à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ sous la forme d'un chiffre correspondant à chacun des 100 derniers jours avant le coup d'envoi. A J-73, nous nous intéressons au plus célèbre et au plus grand des stades de Brésil 2014.

Avec une capacité de 73 531 places, le Maracanã est le plus grand stade de Brésil 2014.

Si la vue de cette enceinte éblouissante et ultramoderne durant la Coupe des Confédérations de la FIFA était véritablement à couper le souffle, le nombre de spectateurs qui y a pris place à cette occasion n'a eu aucune commune mesure avec ce que le lieu a connu avant d'être rénové.

Dans les années 1950 et 1960 en effet, le Maracanã a souvent accueilli aux alentours de 200 000 spectateurs...

Fifa.com (31/03/2014)

Webb : "Cette finale a changé ma vie"



L'Anglais Howard Webb est un homme normal. Aujourd'hui âgé de 44 ans, il répond à nos questions de façon détendue et ouverte, le tout avec le sourire. On aurait presque du mal à croire que c'est bien lui qui a arbitré la finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010™ entre l'Espagne et les Pays-Bas. "Ce match a complètement changé ma vie", confie à FIFA.com celui qui sera présent à Brésil 2014 en compagnie de ses assistants.

Père de trois adolescents - "ils le montrent peu, mais je crois qu'ils sont fiers de mon travail" -, Webb était à Zurich récemment pour un nouveau séminaire de préparation à Brésil 2014. Il a répondu aux questions de FIFA.com et a évoqué ses débuts dans la profession, ses souvenirs de la finale d'Afrique du Sud 2010 et le dilemme qui se présentera à lui et à tous ses collègues au Brésil : qui, de son équipe d'officiels ou de sa sélection nationale, aimerait-il aller voir le plus loin dans la Coupe du Monde 2014 ?

Howard Webb, la plupart des enfants rêvent de devenir footballeurs. Il n'y en a pas beaucoup qui disent vouloir arbitrer. Comment est née votre passion pour l'arbitrage ?
Mais moi aussi, je rêvais d'être joueur ! Vous pouvez demander à n'importe quel arbitre présent ici, ils vous diront tous que le football est leur passion. C'est pourquoi nous faisons ce travail. Les enfants rêvent d'être footballeurs, c'est certain, et nous ne sommes pas différents d'eux. J'ai essayé de devenir joueur professionnel. J'ai beaucoup travaillé dans ce but, mais je n'avais tout simplement pas le talent nécessaire pour y arriver.

À quel poste jouiez-vous ?
J'étais défenseur central. J'avais la taille pour cela. Je possédais une bonne lecture du jeu, mais je n'ai jamais été très adroit dans le jeu aérien. Je suppose que je n'étais pas suffisamment bon. À l'époque, l'image que j'avais des arbitres étaient qu'ils étaient vieux et chauves. C'est pour ça que lorsque mon père (arbitre semi-professionnel) m'a proposé de devenir arbitre, il ne m'a pas du tout convaincu. Je me suis dit : "Non non, ce truc n'est pas pour moi". Quand j'y repense, je me dis que c'est peut-être l'image que les jeunes se font de moi aujourd'hui (rires). Mais à 17 ans, j'ai décidé de tenter le coup, avec un ami qui voulait s'inscrire dans une école d'arbitrage. Cette décision m'a mené loin, jusqu'à la finale de la Coupe du Monde 2010 ! Peut-être pas dans la fonction dont j'avais rêvée, mais ça m'a quand même permis d'être sur la pelouse. Grâce à l'arbitrage, j'ai voyagé dans 44 pays et sur cinq continents. C'est incroyable ! Ça en a vraiment valu la peine.

Recommanderiez-vous à un jeune la profession d'arbitre ?
Tout à fait. Toute personne qui a la passion du football doit considérer cette profession comme une opportunité. Tout le monde n'a pas le talent naturel pour devenir footballeur de haut niveau. Mais avec la bonne attitude et le travail nécessaire, si on aime ce sport, alors c'est une alternative qui vaut le coup d'être explorée.

Comment se comportait le joueur Howard Webb envers les arbitres ?
Je me concentrais sur ce que j'avais à faire. D'ailleurs, je me demande parfois comment les joueurs trouvent le moyen de commenter mes décisions, quand on connaît le degré de concentration dont doivent faire preuve les footballeurs au plus haut niveau. J'ai toujours eu beaucoup de respect pour les arbitres. Mais je dois dire une chose : de nos jours, la relation entre les joueurs et nous est très bonne. Ils ont confiance en les arbitres les plus expérimentés parce qu'ils les connaissent. Ils ont l'habitude d'être arbitrés par eux et comprennent qu'ils peuvent commettre des erreurs. Ça fait aussi partie du jeu.

Quels sont selon vous le meilleur et le pire aspect du métier d'arbitre ?
Le plus grand avantage est que nous sommes au meilleur endroit pour profiter du spectacle, du sport que nous aimons. C'est un aspect qu'on signale rarement, mais qui n'en demeure pas moins réel : les gens payent pour assister à un match, moi non. Je rentre juste sur le terrain. J'ai travaillé très dur pour y arriver, c'est incontestable, mais en récompense, je suis à la meilleure place pour voir le match. Le pire aspect, c'est d'avoir à vivre avec nos erreurs. C'est inévitable et très difficile... Il ne faudrait surtout pas que les gens s'imaginent qu'après avoir dirigé un match, nous rentrons chez nous et passons à autre chose. Chaque fois que nous commettons une erreur, c'est douloureux, car cela a une influence néfaste sur le parcours d'une équipe, d'un joueur, d'un entraîneur et même sur notre réputation.

L'arbitre n'a pas de public. On ne parle de lui dans les journaux que s'il commet une erreur. Faut-il avoir une personnalité particulière pour effectuer ce métier ?
Oui, c'est certain. L'autre jour, j'ai lu un compte-rendu d'un match que j'avais dirigé. Ma prestation y était résumée en deux mots: "anonymement compétent". Je me suis dit : "C'est parfait". C'est exactement ce à quoi tous les arbitres aspirent : être compétents de manière anonyme. Cependant, le match exige parfois que nous sortions de l'anonymat, que nous nous imposions en quelque sorte. Mais c'est effectivement une satisfaction énorme de pouvoir quitter le stade en sachant qu'il n'y a eu aucun problème. Vous avez apporté votre pierre à l'édifice, mais personne ne parle de vous. C'est la plus belle sensation.

Parlons maintenant de cette finale entre l'Espagne et les Pays-Bas en Afrique du Sud. Quel est votre souvenir le plus fort de cette soirée à Johannesburg ?
Avancer en direction du terrain, prendre le Jabulani doré et passer à côté du Trophée de la Coupe du Monde. J'ai vu ce trophée de nombreuses fois dans ma vie : à la télévision, en réplique… Mais être devant l'original… C'est l'objet en métal le plus brillant que j'ai vu dans la vie. C'est une statue en or avec le monde tout en haut, et ce socle vert. C'est incroyable.

Cela donne-t-il envie de la soulever ?
Oui ! (rires) C'était mon rêve, de pouvoir le faire un jour comme capitaine. C'est un grand honneur d'avoir été présent là-bas. Quand j'en parle, j'ai les poils qui se dressent, pas sur ma tête bien sûr, mais sur la nuque. Ce fut une expérience fantastique. Cette finale a changé ma vie, dans tous les sens du terme.

Combien de fois l'avez-vous revue ?
Une seule fois. J'ai attendu quatre semaines après la finale pour la revoir. J'ai invité un ami à la maison, et nous avons regardé le match en entier. C'était surtout pour vérifier que je n'avais rien oublié. Maintenant, je l'ai en tête à jamais. Ce fut un match difficile, mais je crois que je m'en suis mieux sorti que je ne l'avais pensé sur le coup. J'étais concentré à l'extrême sur mon travail ce soir-là. C'est un événement qui a une place à part dans mon esprit et dans mon cœur.

Avez-vous gardé des anecdotes de cette nuit-là ?
Oui, plusieurs. Je me souviens qu'après le coup de sifflet final, j'ai cherché des yeux mon père, qui était dans les tribunes. Après tout, c'est lui qui m'avait aiguillé vers ce métier. Quand je l'ai trouvé du regard, il a brandi un drapeau de l'Angleterre sur lequel il avait écrit : "Can't play but can ref" (joue mal, mais arbitre bien). C'était génial (rire).

Maintenant que vous avez revu le match, changeriez-vous certaines décisions ?
Peut-être une ou deux, oui. Mais dans l'instant, vous devez décider sur la base des informations dont vous disposez et de l'angle où vous vous trouvez. Ce fut un match difficile. Ces expériences sont riches d'enseignements. J'aurais aimé être moins impliqué dans le match. Nous cherchons toujours à ce que les gens retiennent et commentent ce qui est magnifique dans un match, les buts… Mais dans ce cas précis, ce fut un choc très intense, très serré. C'est ainsi, vous dirigez une partie avec ce qu'elle vous donne, et vous le faites avec les meilleures intentions, en essayant de donner le meilleur de vous-même. C'est ce que nous avons fait lors de cette finale.

Plus l'Angleterre va loin dans un tournoi, plus vos chances d'arbitrer les derniers matches diminuent. Comment gérez-vous cette sensation ?
En tant que passionnés de football, nous voulons logiquement que notre sélection aille le plus loin possible. Nous savons donc que si cela arrive, si l'Angleterre gagne la Coupe du Monde, il y aura un impact positif énorme pour notre football. La meilleure façon de gérer cela est de ne pas trop y penser, car nous n'avons aucun contrôle sur la chose. De toute manière, vous êtes gagnant à tous les coups. Tant que l'Angleterre gagne, vous êtes heureux. Si ça se passe moins bien pour votre pays, alors c'est sur le plan personnel que vous avez l'opportunité d'aller plus loin dans le tournoi. Nous irons au Brésil en espérant que notre équipe aille le plus loin possible, réellement. Si cela signifie que nous devons rentrer chez nous en ayant bien fait notre travail, nous serons satisfaits.

Fifa.com (31/03/2014)