[18] Lamara Douicher

Douicher : «En tant que capitaine d’équipe, c’est à moi de donner l’exemple»


Respect de la hiérarchie oblige, le milieu de terrain de la JSK Lamara Douicher s’est vu remettre par Belkalem le brassard de capitaine à la seconde mi-temps, lorsqu’il a fait son entrée à la place d’Aoudia. Son entrée en cours de jeu était pour lui l’occasion de renouer avec la compétition officielle après avoir été relégué au rang de remplaçant depuis le match face au CABBA. Cette situation, bien qu’elle soit difficile à vivre pour un capitaine d’équipe, a été une épreuve à passer et aussi prouver qu’en sa qualité de cadre de l’équipe il était de son devoir de donner l’exemple aux autres. «A la JSK on ne discute pas les choix du staff technique, on prouve ce dont on est capable de faire sur le terrain», dit-il. Dans cet entretien qu’il nous a livré avant-hier à la fin de la rencontre, Douicher est revenu sur cette victoire, maigre mais si importante pour la JSK qui aura chassé le doute qui a commencé à planer.

Une victoire d’un but à zéro a été suffisante pour vous afin de commencer votre nouveau départ, n’est-ce pas ?
Tout à fait, je pense qu’aujourd’hui le résultat primait sur la manière d’autant plus que nous étions dans l’obligation de prendre les trois points après trois matchs sans victoire. La venue de l’USMAn aujourd’hui était donc une occasion à ne pas rater, car dans le cas contraire notre situation allait être plus compliquée dans la mesure où on a évolué devant nos supporters où le faux-pas était interdit.

Peut-on comprendre que c’était la peur de perdre ou de faire match nul qui a fait que le niveau développé n’a vraiment pas répondu à ce qu’attendait beaucoup de vous ?
Il n’y a pas que ça. C’est vrai qu’il fallait gagner et bien sûr essayer de garantir la manière. Or, plusieurs paramètres ont fait que le niveau n’a pas été très élevé et ce pour la simple raison et que la fatigue, due à la multiplication de matchs depuis que nous avons terminé la phase des poules, sachant que face à Annaba c’était le 14e pour nous en l’espace de trois mois. C'est-à-dire depuis le mois de juillet dernier, presque la moitié du championnat. Certes nous avons connu quelques fléchissements au niveau de notre rythme, mais que tout le monde se rassure on va vite surmonter cela, et le résultat positif d’aujourd’hui servira de déclic

Revenons à votre situation personnelle, après deux matchs sur le banc vous revoilà de retour dans l’équipe ayant fait votre entrée en seconde mi-temps, comment l’avez-vous vécu ?
Je ne vous cache pas que j’étais quelque peu anxieux de me retrouver sur le banc au moment où je me sens au mieux de ma forme. Naturellement j’étais embêté, néanmoins j’ai toujours respecté les décisions du staff technique et ce n’est pas avec mon statut de capitaine et avec cette riche expérience que j’ai acquise maintenant à la JSK que je vais crier sur les toits ma déception. Aujourd’hui je pense avoir tenu mon rôle, et j’espère garder la régularité.

Vous vous rendrez à El Harrach pour le prochain match, et tout le monde attendra de vous une confirmation…
C’est normal, chaque bon résultat doit être suivi d’un autre. Il y a une chose que je considère très importante, c’est le fait de nous préparer pendant une semaine avant le match car le rythme que nous avons enchaîné il y a de cela deux semaines est infernal.

Le buteur (08/11/2010)

asya3fu rebbi i t3abut ik dyurwen à La3mara

un joueur exemplaire un vrai gentleman en dedans , endehors des terrains à prendre comme exemple pour les générations à venir .

Douicher : «On doit retrouver au plus vite notre vitesse de croisière»


Comme son président, Hannachi, le capitaine des Canaris, Lamara Douicher, considère la défaite d’avant-hier face à l’USMH comme celle de trop. Le capitaine de la JSK avait ressenti une forte déception à la fin du match qui a vu l’USMH, sans forcer, prendre les trois points. Le milieu récupérateur de la JSK s’est confié à nous en nous livrant certaines impressions. Certes, la JSK a encore des matchs à jouer avant la fin de la phase aller, n’empêche que Douicher estime qu’il est temps que lui et ses partenaires retrouvent leur vitesse de croisière avant que les choses ne se compliquent davantage.


La JSK n’a pas réussi à développer son jeu habituel face à l’USMH qui vous a battus presque sans trop de difficultés, quelle est l’analyse que vous pourriez faire du match ?
Effectivement, je crois que la défaite face à l’USMH était celle de trop et qu’on doit se ressaisir avant qu’il ne soit trop tard. Je ne remets pas en question le mérite des Harrachis, loin de là, tout simplement je dis qu’on ne doit pas rester les bras croisés devant cette situation et laisser filer des points aussi facilement. Tout le monde est interpellé, à commencer par nous les joueurs. Franchement, je n’arrive pas à digérer cette défaite.

Qu’est-ce qui n’a pas marché pour vous avant-hier ?
Tout simplement, nous avons raté le coup d’envoi du match. Ce retard qu’on a accusé pour entrer dans le match a profité à l’USMH qui a réussi à prendra le dessus en inscrivant le premier but de la rencontre. Toutes nos tentatives de revenir au score ont échoué au vu de l’inefficacité de la ligne d’attaque. De l’avis de ceux qui ont suivi la rencontre, ce n’était vraiment pas les occasions de but qui manquaient.

On a aussi remarqué le manque de motivation de certains joueurs…
Je ne pense pas qu’il s’agit d’un manque de motivation. A mon avis, nous souffrons d’un blocage psychologique et cela dure depuis notre élimination en Coupe d’Afrique. J’espère que les choses vont s’améliorer dans les prochains jours car il y va de l’intérêt du groupe et de l’équipe qui jouera comme chaque année les premiers rôles en championnat. Sincèrement, je ne veux pas qu’on rate comme ça bêtement des points qui sont pourtant à notre portée et les regretter en fin de saison. Je peux même vous dire que je ne suis pas satisfait du match nul réalisé à Oran dernièrement face au MCO puisqu’on pouvait revenir avec la victoire. Ce que je veux dire à mes partenaires, c’est qu’il est grand temps de prendre les choses en main.

On a eu vent que vous aviez insisté, avant même de quitter le stade Lavigerie, pour rencontrer l’entraîneur en chef, Alain Geiger, puis par la suite le président du club, Moh Cherif Hannachi. Pouvez-vous nous en dire davantage ?
D’abord permettez-moi de vous dire que je suis étonné comment vous aviez pu apprendre que j’ai discuté avec l’entraîneur. Je vous assure que c’est une discussion qui fait partie de la vie interne du groupe dont j’ai l’insigne honneur d’être le capitaine d’équipe. C’était une rencontre de routine entre le capitaine et ses responsables, il n’y a rien de spécial, je vous assure.

En votre qualité de capitaine d’équipe, vous avez dû certainement évoquer avec les deux hommes, l’entraîneur en chef et le président, ce qu’il y a lieu de réparer dans l’équipe avant les deux prochaines sorties consécutives à domicile, face au CRB et le WAT, et que vous auriez même fait part d’un certain manque d’engouement de certains de vos partenaires, n’est-ce pas ?
Tout ce que je peux vous dire pour le moment, c’est que la discussion a porté sur l’intérêt de l’équipe, pas plus. En ma qualité de capitaine d’équipe, touché dans son amour-propre de voir l’équipe peiner à s’imposer alors qu’on n’a rien à envier aux autres clubs, nous qui sommes demi-finalistes de la Ligue des champions, je me suis retrouvé dans l’obligation et le devoir de mettre au courant le staff technique et le président du club de certaines carences. J’espère qu’on les corrigera vite avant le match qu’on aura à jouer devant nos supporters face au CRB le 23 novembre prochain. On a, comme je vous le disais à l’instant, une occasion de prendre six points prochainement. On n’a pas le droit d’en rater un seul.

Vous allez devoir bénéficier de quatre jours de repos, la reprise étant prévue après les fêtes de l’Aïd. Un repos qui vous sera très bénéfique avant de reprendre avec au programme, la préparation du match face au CRB.
Absolument. On doit se ressourcer impérativement car à la reprise, on aura comme principale mission de prendre les six points qui seront mis en jeu à Tizi

Le buteur (15/11/2010)

JSK : Douicher va mieux


Le capitaine de la JSK, Lamara Douicher, n’a pas été au bout du match face au CRB pour avoir contracté une blessure au dos suite à un télescopage avec un joueur adverse. Donc, pour éviter toute complication Douicher fut remplacé par Yalaoui. A la fin du match il avait du mal à quitter la pelouse en raison des douleurs qu’il ressentait. Hier matin, nous l’avons contacté afin de connaître son état de santé. «Je vais beaucoup mieux par apport à hier soir, la douleur a disparu. Mon remplacement par Yalaoui était impératif car je pouvais plus continuer à jouer. Seulement, je suis triste d’avoir quitté mes coéquipiers avant la fin de la rencontre. Le résultat nul nous a fait énormément mal au cœur, mais j’espère que nous verrons bientôt le bout du tunnel car on ne mérite vraiment pas ce sort», nous a dit le milieu de terrain de la JSK.

Il s’entraîne ce matin
D’après ce qu’il nous a fait savoir Douicher, il n’y a pas de raison de s’inquiéter pour lui et il pourra s’entraîner le plus normalement du monde ce matin lors de la reprise des entraînements en prévision du match de ce samedi face au WAT : « Normalement je vais reprendre les entraînements avec mes camarades. Je ne ressens presque plus rien, et si les choses évoluent positivement pour moi, ma participation au match du WAT reste possible», nous a donc révélé Douicher.

Reprise aujourd’hui
Juste après le match face au CRB, le staff technique a accordé aux joueurs une seule journée de récupération. La reprise des entraînements étant prévue ce matin. Ainsi, les entraîneurs Geiger et Bouhelal n’auront que deux séances pour parfaire, un tant soit peu, la santé morale et physique du groupe pour espérer réagir positivement face au WAT.

Le buteur (25/11/2010)

Douicher : «C’est de cette manière seulement qu’on pourra faire revenir notre public»


Le capitaine des Canaris, Lamara Douicher, a ressenti le même sentiment que ses partenaires, qui ont poussé un grand ouf au coup de sifflet final du match face au WAT. En effet, l’équipe a renoué avec les résultats positifs, il y a de quoi en être content lorsqu’on sait que la dernière fois que les Canaris ont gagné remonte au 6 novembre dernier, face à l’USMAn. Depuis, les coéquipiers de Douicher traînaient quelque peu la patte. Cependant, la réaction des Canaris est vraiment à saluer et devrait se poursuivre, comme nous l’a expliqué le plus ancien d’entre eux, qui ne cesse par son expérience assez riche à la JSK de montrer la voie de la réussite à suivre. Avant de quitter la pelouse, Douicher a bien voulu nous accorder cet entretien.

C’est enfin le déclic tant attendu, la victoire face au WAT est un soulagement, n’est-ce pas ?
Enfin, vous pouvez le dire. On est très contents aujourd’hui d’avoir non seulement remporté les trois points mais surtout d’avoir retrouvé notre jeu. Tous ceux qui ont eu l’occasion de suivre ce match vous diront qu’au-delà du résultat en notre faveur, il y avait aussi du niveau. Je pense que toute l’équipe, je n’exclus aucun des joueurs, a bien réagi aux discours incessants de la direction et du staff technique qui ont porté essentiellement sur l’urgence de repartir à nouveau. Il nous manquait ce déclic, et aujourd’hui c’est fait.

D’aucuns estiment que la production de l’équipe face au WAT est bien meilleure que celle d’il y a trois jours face au CRB…
Nous n’avions pas fait un mauvais match face au CRB, si ce n’est l’égalisation qui nous a énormément perturbés en fin de partie. Aujourd’hui, on a aussi fait une bonne entame de match suivie d’un jeu très clair qui a porté vite ses fruits. La seconde période était aussi appréciable où on s’est créé un nombre incalculable d’occasions, le score aurait même pu être plus large. Pour nous l’important, je vous le disais il y a deux jours, est de déclencher le déclic.

Vous voulez dire que l’équipe doit encore travailler pour rattraper le retard…
C’est là où je veux revenir. C’est vrai qu’aujourd’hui, on a réalisé une belle partie, couronnée par une victoire, cependant, nous devons encore continuer à travailler pour confirmer notre déclic. ça passera incontestablement par un résultat positif au prochain match en déplacement.

Face au CRB, vous aviez quitté vos partenaires plus tôt que prévu pour avoir contracté une blessure, et aujourd’hui vous avez tenu votre rôle jusqu’à la fin ; vous vous sentez mieux apparemment…
Dieu merci, la blessure n’était pas grave et après vingt-quatre heures les douleurs ont disparu. J’ai fait de mon mieux pour être présent sur le terrain car je mesurais l’importance du match, un nul aujourd’hui nous aurait compliqué la situation.

Le week-end prochain, vous affronterez le MCS ; comment allez-vous préparer ce déplacement ?
On devra vite mettre de côté cette victoire qui ne constitue pas une fin en soi. Il est vrai qu’elle est très importante, mais d’autre part, il nous sera demandé de travailler cette semaine convenablement pour enchaîner par une autre victoire. On n’est pas si loin du podium, on doit l’atteindre coûte que coûte, et c’est de cette manière qu’on pourra faire revenir le 12e homme dans les gradins, nos supporters bien entendu.

Le buteur (29/11/2010)

Douicher : «Désormais, chaque joueur doit assumer ses responsabilités»


Très déçu par la défaite face au MCS, le capitaine de la JSK, Laâmara Douicher, n’a pas mâché ses mots par rapport à cette sortie ratée. Il estime que la situation n’est pas critique, mais il faut réagir au plus vite, car ces résultats ne sont pas à l’image de la JSK.

Que s’est-il réellement passé face au MCS ?
Moi-même j’ai du mal à comprendre ce qui nous est arrivé. Par le passé, même lorsqu’on perdait, on avait pour habitude de bien jouer. Plus maintenant. Tout a changé. Nous avons fourni une prestation nulle, que ce soit sur le plan technique, tactique et même psychologique.

Soyez plus explicite ?
Les joueurs manquaient vraiment de combativité sur le terrain. Nous avons perdu cette rage de vaincre de la Ligue des champions. Nous sommes confrontés à un réel blocage psychologique. Dans de telle circonstance, chaque joueur doit assumer ses responsabilités, car les résultats ne sont plus à l’image de la JSK.

D’après vous, où réside le problème majeur ?
Je pense qu’il est d’ordre psychologique. Lors des 20 premières minutes de la partie, j’ai senti que l’adversaire avait peur de nous. C’est à ce moment-là que nous devions jeter tout notre poids en attaque. Au fil du match, les joueurs du MCS ont repris confiance en eux et nous ont surpris par un but. Je suis vraiment abattu car on ne gagne plus à l’extérieur.

Ne pensez-vous pas que le staff doit tracer de nouveaux objectifs pour motiver davantage les joueurs ?
Il est vrai que nous avons besoin d’un nouveau souffle. Mais j’estime que nous n’avons pas besoin de motivation, car lorsqu’on porte les couleurs de la JSK, on l’est déjà. C’est m’a conception des choses. Les joueurs doivent penser de la même façon, car je ne supporte plus cette position de la JSK.

Estimez-vous que la situation est critique ?
Je ne vais pas aller jusqu’à dire que la situation est critique pour la simple raison que nous avons connu des moments encore plus difficiles. Sauf que chaque joueur doit se remettre en question. Il faut réagir et au plus vite.

L’affaire Bouhellal-Hamiti n’a-t-elle pas influencé sur le moral des joueurs ?
Non, vu que cela se passe dans la plupart des clubs. Bouhellal est l’entraîneur adjoint et il est de son devoir de remettre les joueurs à leur place. Pour Hamiti, il traverse une situation difficile, il vit mal son statut de remplaçant. Mais je pense que tout est rentré dans l’ordre.

Vous aurez une trêve de 15 jours. Estimez-vous qu’elle tombe à pic ?
Je le pense. Cela permettra à chaque joueur de se remettre en question et de faire un bilan, histoire de voir ce qu’il a apporté au club jusque-là. En second lieu, cela nous donnera le temps de travailler avant le prochain match de championnat, car on doit impérativement se ressaisir.

Le buteur (05/12/2010)

lamara est fils de famille ,il a du coeurde la générosité mais il ne peut être un leader , la JSK a besoin d'un meneur d'hommes sur le terrain et en dehors des terrains .

Sur quels critères apportes-tu ce jugement ? Si y a des voyous à la JSK, c'est bien à cause de Moh Cherif et non à cause de Douicher.

Donc, pour qu'il soit apte à mener des hommes, comme tu le dis, il faut d'abord qu'il ait affaire à des fils de famille.

Personne ne peut être un meneur d'hommes ou plutôt "manipulateur d'hommes" à part Moh Cherif, le président-directeur général-entraîneur

Ce n'est qu'un avis, parmis d'autres.

REBELLE18 a écrit:lamara est fils de famille ,il a du coeurde la générosité mais il ne peut être un leader , la JSK a besoin d'un meneur d'hommes sur le terrain et en dehors des terrains .

Douicher : «Avec plus de 30 matchs dans les jambes, nous avons besoin d’une nouvelle préparation»


Quelques heures avant d’entamer la séance d’entraînement, le capitaine Laâmara Douicher nous a accordé un entretien dans lequel il est revenu sur cette deuxième semaine de préparation. Même s’il estime que ce stage hivernal est différent des précédents, Laâmara est conscient que le groupe doit apprendre à s’adapter à la programmation.

D’après le staff technique, vous allez entamer une deuxième semaine de préparation d’une extrême importance. Qu’en pensez-vous ?
Oui, du moment que la charge de travail sera augmentée. Mais je pense que ce stage hivernal est complètement différent des précédents.

Soyez plus explicite…
On avait l’habitude d’effectuer deux semaines de travail intense. Le stage hivernal ne dépassait pas trois semaines de travail, contrairement à cette saison. Nous avons plus d’un mois de préparation. Sa durée équivaut presque au stage d’intersaison, où nous nous sommes préparés durant 37 jours.

Cela est-il positif ou négatif à votre avis ?
C’est une arme à double tranchant. Mais on essaye de positiver les choses. N’oublions pas que nous avons plus de 30 matchs dans les jambes depuis le début de la Ligue des champions en juillet dernier. C’est dire que nous avons besoin maintenant d’effectuer une nouvelle préparation physique. Chose qui me pousse à dire que nous avons amplement le temps de le faire vu que la reprise du championnat a été une nouvelle fois décalée.

Parmi les points négatifs, le manque de compétition. Comment comptez-vous régler ce problème ?
A part les matchs amicaux, je ne vois aucun autre moyen de combler notre manque de compétition. Là aussi, ce n’est pas vraiment un souci pour nous. Comme je l’ai dit précédemment, nous avons un nombre important de matchs dans les jambes. Avec quelques matchs amicaux à partir de la semaine prochaine, ce paramètre sera réglé.

Le fait de se préparer à Tizi n’est pas trop ennuyeux pour les joueurs ?
Non, au contraire, c’est notre stade et nous avons nos repères ici. Personnellement, le fait d’être chez soi m’arrange. Je pense d’ailleurs que c’est le cas aussi de tous mes partenaires. Pour une équipe qui a beaucoup de déplacements au programme, c’est pas mal comme idée de se préparer à domicile.

Une phase retour très chargée vous attend, avec au menu une participation en Coupe de la CAF. En tant que capitaine, comment analysez-vous le reste du parcours de la JSK ?
Concernant le point que vous avez cité, à savoir le programme chargé qui nous attend, je dirai que nous sommes habitués à ce genre de programmation. Pas plus tard que la saison dernière, nous avions joué en moyenne trois fois par semaine. Je pense que ce sera la même chose cette saison. Maintenant, c’est aux joueurs de s’adapter. Nous aurons besoin de l’ensemble de l’effectif, car cela donnera plus de solutions de rechange au staff technique.

Parlons du recrutement ; pensez-vous que trois recrues suffisent pour l’équipe ?
Avant de parler des arrivées, je dois dire que les responsables ont fait un bilan de la phase aller. C’est à partir de là qu’une liste de joueurs à recruter a été établie. Après le départ de Coulibaly, Asuka et Aoudia, les dirigeants ont recruté poste pour poste. C’est le compartiment offensif qui constitue la priorité. Pour répondre à votre question, je dirai que lors du mercato hivernal, on ne peut recruter plus de trois ou quatre joueurs. C’est juste pour renforcer l’équipe ; donc je pense que c’est bien étudié.

Le buteur (24/01/2011)

Douicher : «Nous gardons les mêmes ambitions»


Le capitaine de la JSK, Lamara Douicher, estime que l’équipe effectue un début de préparation hivernale relativement réussi,...
...il explique que malgré les difficultés actuelles de son équipe, les objectifs restent les mêmes pour la JSK.

- Comment se déroule la préparation hivernale à la JSK ?
- La JSK se prépare le plus normalement du monde, on suit à la lettre le programme tracé par le staff technique, notre travail est partagé en plusieurs parties. Nous travaillons l’aspect physique et le renforcement musculaire, mais aussi le volet technico-tactique. La charge de travail a bien évidemment augmenté, d’ailleurs, on fait un biquotidien au moins une fois par semaine. Cela dit, il ne faudra pas rentrer dans une certaine routine, car rester durant une période aussi longue sans disputer de compétition officielle risquerait d’influer sur le moral des joueurs. C’est pour cela qu’il sera important de disputer des rencontres amicales.

- Justement, vous estimez donc que des matchs amicaux sont nécessaires ?
- En effet, rester plusieurs semaines sans disputer de matchs n’est pas une bonne chose, d’autant plus que ces matchs amicaux serviront très certainement le staff technique dans d’autres volets. Ils nous permettront aussi de savoir si le travail que nous effectuons durant l’entraînement commence à porter ses fruits, mais en tant que joueurs professionnels, nous devons gérer cette situation.

- Ne regrettez-vous pas de ne pas avoir pu effectuer un stage à l’étranger ?
- Personnellement non, ça ne me dérange aucunement de rester à Tizi Ouzou, on est chez nous ici, on a tout à notre disposition, bien au contraire, je pense que le fait de ne pas aller à l’étranger nous fait gagner du temps et beaucoup d’énergie, à Tizi, nous sommes tranquilles.

- La JSK est-elle capable de revenir dans la course au titre ?
- Bien entendu que la JSK peut se relancer dans la course au titre, c’est une question d’ambition et croyez-moi que chez nous, on n’a pas changé nos ambitions, on veut toujours être les meilleurs. Mais cela passe par une bonne préparation, car nous devons être au top physiquement et nous devons perfectionner la cohésion de l’équipe.

Compétition (26/01/2011)

Douicher souffre d’une entorse à une cheville
Coup dur pour les Kabyles. Le milieu récupérateur, Laâmara Douicher, qui a été titularisé samedi dernier contre le Mouloudia d’Alger, a contracté une blessure à une cheville suite à un tacle d’un joueur mouloudéen. Hier après-midi, lors de la reprise des entraînements au stade du 1er-Novembre, plusieurs joueurs n’étaient pas présents. Parmi eux, il y a Douicher qui a été autorisé à s’absenter. Ce dernier ne reprendra les entraînements qu’après le match amical contre l’OB.

Il ratera le match amical…
Pour ce match amical contre l’Olympique de Boumerdès, le milieu récupérateur ne sera pas de la partie. le staff médical lui a accordé un repos supplémentaire pour ne pas prendre de risques sachant que l’équipe aura besoin de lui lors des prochains matchs, que ce soit en Coupe d’Algérie ou en Coupe d’Afrique.

… Mais il sera présent contre l’ESM
Douicher sera indisponible pour une seule partie seulement. Le capitaine qui devrait rater le match amical, sera du voyage à Mostaganem avec ses coéquipiers qui rallieront l’Ouest de l’Algérie, jeudi matin. Cela dit, la blessure du joueur n’est pas aussi grave du moment qu’il sera aligné contre l’ESM.

«Je préfère ne prendre aucun risque»
Pour en savoir un peu plus sur sa blessure, nous avons contacté Douicher qui nous avait fait savoir qu’il ne sera pas retenu pour le match amical contre l’Olympique de Boumerdès du moment qu’il souffre d’une entorse à une cheville. Par contre, il sera d’attaque vendredi prochain contre l’ES Mostaganem. «J’ai contracté une blessure à une cheville contre le Mouloudia d’Alger. Donc, je ne jouerai pas contre l’Olympique de Boumerdès, car je préfère ne pas prendre de risques. Par contre, je serai présent vendredi prochain contre l’ES Mostaganem», dira Douicher.

Le buteur (01/03/2011)

Douicher : «La priorité est le match face au MCEE»

Le capitaine de la JSK, Lamara Douicher, estime qu’il est important pour le moment de se concentrer convenablement sur le match de coupe, et qu’il faudra d’abord arracher la qualification aux quarts de finale avant de parler de la CAF. Toutefois, Douicher, qui est le plus ancien des Canaris, avoue n’avoir jamais affronté une équipe mauritanienne depuis qu’il est avec l’équipe première, en 99 sous l’ère Sandjak, et Tevragh Zeina est le premier club qu’il affrontera lui qui compte à son palmarès deux Coupes de la CAF.

Au programme de la JSK deux matches cette semaine face au MCEE en Coupe d’Algérie et Tevragh Zeina en Coupe de la CAF. Comment se déroule votre préparation pour les deux échéances ?
Nous venons de terminer avec une semaine de préparation. Après avoir bénéficié d’une journée de repos, nous reprendrons les entraînements cet après-midi (entretien réalisé hier). Le groupe se porte de mieux en mieux et nous ferons tout pour garder cette dynamique. Nous avons deux rendez-vous à préparer certes, mais pour le moment toute notre concentration se focalise sur le match de Coupe d’Algérie.

Donc, vous ne pensez pas encore au match de la CAF ?
Non, ce n’est pas possible de penser à cette rencontre dès aujourd’hui du moment que nous devons jouer un autre match aussi important qui est les 8es de finale de la Coupe d’Algérie face au MCEE. C’est une fois ce match joué que l’équipe orientera sa concentration vers le match international.

Qu’avez-vous retenu du match face au MCEE, que vous avez disputé il y a moins d’un mois en championnat ?
Vous m’offrez l’occasion de dire que c’est une très coriace équipe que le programme nous propose ce mardi. C’est vrai que nous avons réussi à avoir les trois points, mais je dois avouer que nous les avons obtenus difficilement, la manière n’y était pas comme on le souhaitait.

Peut-être que c’est le fait que le match fut le premier après un mois de trêve, ne le pensez-vous pas ?
Peut-être. Toutefois, il faut bien se méfier de cette équipe eulmie qui viendra à Tizi pour jouer à fond ses cartes dans la seule intention de repartir avec la qualification. C’est le scénario que nous ne voudrons pas voir se produire, nous allons tous mettre du cœur à cette rencontre que nous avons la chance de jouer devant notre public. La qualification ne doit pas nous échapper.

Juste après, la JSK recevra la formation mauritanienne de Tevragh Zeina, un club dont vous n’avez pas beaucoup de renseignements, et c’est peut-être la première fois que vous affronterez un club de ce pays…
C’est exact, depuis que j’ai intégré l’équipe première en 99, je n’ai jamais croisé une équipe de Mauritanie dans n’importe quelle compétition continentale. Je n’ai aucune information sur cette formation, mais le fait que c’est cette jeune formation (créée en 2015) arrive à ce stade de la compétition, il faut la prendre très au sérieux.

Le match se jouera à huis clos, quel effet cela vous fait-il de jouer sans public et quel serait le message du capitaine de l’équipe aux supporters de la JSK ?
C’est vrai que le match ne ressemblera à rien sans la présence de nos supporters. Vraiment, c’est dommage de jouer devant des gradins vides, et vous m’offrez l’occasion pour sensibiliser encore nos supporters afin d’éviter les gestes pouvant les priver des matchs de Coupe d’Afrique, et l’équipe aussi qui ne trouvera aucun charme à jouer sans public. Nos supporters sont d’un grand apport, il faudra qu’ils soient plus prudents à l’avenir, les lois sont très sévères dans ce sens.

Votre blessure à la cheville semble ne pas être d’actualité, pensez-vous être prêt à assurer votre rôle sans difficulté ?
Dieu merci, l’entorse n’était pas bien grave puisque j’ai rejoué quelques jours plus tard. Je ne ressens plus aucune douleur, et je tâcherai de bien me préparer pour les deux rendez-vous.

Le buteur (13/03/2011)

Douicher «Nous arracherons la qualification chez eux»

Pour le capitaine de la JSK, Lamara Douicher, un seul but face à Tevragh Zeina reste insuffisant pour se qualifier au prochain tour. De ce fait, il va falloir dès maintenant se préparer au match retour qui sera certainement décisif au stade de Nouakchott complètement acquis à l’équipe de Tevragh Zeina qui, défaite par la plus petite des marges, garde intactes ses chances pour la qualification.

C’est une petite victoire que vous avez réalisée face à Tevragh Zeina, un but à zéro, pensez-vous qu’elle est suffisante pour espérer vous qualifier au tour suivant de la Coupe de la CAF ?
Non, je ne pense pas que notre victoire par 1 but 0 zéro est suffisante. C’est vrai que la victoire est bonne à prendre, mais elle reste quand même insuffisante et, du coup, il va falloir nous remettre en cause dès cette semaine et penser sérieusement à voyager en Mauritanie en conquérants.

Vous avez affronté une équipe inconnue jusqu’à cet après-midi, quels sont les enseignements que vous avez tirés de votre adversaire aujourd’hui ?
C’est une équipe dont on ne connaissait rien. Le peu de chose qu’on connaissaitt d’elle c’est que sa création date de l’an 2005 et qu’elle a remporté quelques titres à l’échelle nationale. Sur le plan continental, je crois même que c’est leur première participation. Je peux vous dire que cette équipe excelle dans le jeu collectif. Ses joueurs se sont regroupés aujourd’hui beaucoup plus en défense. Je peux même vous dire qu’à un certain moment, on avait dominé territorialement le match et le fait qu’ils se soient regroupés derrière nous a beaucoup gênés dans la construction de notre jeu habituel.

Et sur le plan individuel, qu’en pensez-vous ?
C’est une équipe qui renferme des joueurs de qualité qui, même menés au score, n’ont pas été déstabilisés. A un certain moment, ils ont même tenté quelques incursions, sans danger bien sûr, puisque nous étions quand même bien organisés, notamment en défense où il n’y avait vraiment pas un espace de libre.

L’absence des supporters a finalement beaucoup influé sur le rendement de l’équipe, n’est-ce pas ?
C’est évident. Un match sans les supporters ne ressemble à rien. Ce sont eux, les supporters, qui nous procurent le soutien lors des phases de jeu et la différence est de taille entre un stade archi comble, comme nous avions toujours l’habitude de jouer les Coupes d’Afrique, et un stade affreusement vide, comme c’est le cas aujourd’hui.

Le match retour s’annonce d’ores et déjà délicat, un but à défendre, une attaque mauritanienne à bloquer pour éviter toute mauvaise surprise, selon vous quelles sont les chances de la JSK de passer au tour suivant ?
Je vous le disais, un but ne suffit pas, on aurait aimé en marquer plus et cela nous aurait assuré un match retour sans beaucoup de pression. Maintenant que le résultat de l’aller est connu, nous préparerons le match retour en fonction de la première manche, c’est-à-dire aller en Mauritanie ramener la qualification, car nos chances restent intactes.

Le buteur (23/03/2011)

Il y'a que Douicher qui parle?

adsm a écrit:Il y'a que Douicher qui parle?

Les ne savent pas le faire.....

rachid_as a écrit:

adsm a écrit:Il y'a que Douicher qui parle?

Les 00 ne savent pas le faire.....

Les 00 sont d'accord avec le boss................................

Douicher : «La consécration a fait oublier mon souhait de porter le brassard en finale»

C’est fait, la JSK a ramené à Tizi ainsi qu’à toute la Kabylie son cinquième trophée, la Coupe d’Algérie, qui vous fuyait depuis 17 ans. Votre joie était indescriptible à la fin du match, peut-on connaître vos impressions ?
Je suis très heureux. C’est normal, car un tel événement ne peut être oublié de sitôt. Nous avons promis de déployer toute notre énergie jusqu’à revenir avec le trophée. J’estime que ce sont des moments historiques que nous avons vécus avant-hier soir à Alger. C’est une autre page de l’histoire qui s’ajoute à un long et riche palmarès du club. Cela faisait plusieurs années que la JSK n’a pas goûté à ces joies de Dame Coupe.

Revenons à la chronologie des événements. A 14h15, vous les joueurs, accompagnés des dirigeants, vous êtes présentés sur la pelouse en tenue de parade, en constatant que le stade était presque acquis aux Harrachis qu’avez-vous ressenti au juste ?
En toute franchise et je n’ai vraiment pas honte de vous le dire, j’ai versé des larmes. Je ne m’attendais vraiment pas à trouver un tel scénario. En fait, ce n’est vraiment pas normal qu’on bloque des supporters venus de la Kabylie sur le chemin menant sur Alger. On nous a même appris que plusieurs groupes étaient bloqués sur le tronçon Tizi-Alger. Ce qui a donc retardé leur arrivée au complexe, et par là même permettre aux supporters de l’USMH d’occuper leurs places. C’est scandaleux qu’ils aient déchiré même les banderoles du club.

De retour au vestiaire, que vous vous êtes dit entre vous, les joueurs ?
La seule chose qui revenait le plus entre les joueurs, c’est d’entamer le match comme des guerriers et ne laisser aucune occasion à l’USMH de croire en ses chances. C’était pour nous la seule manière de les intimider dans un jardin qu’ils croyaient le leur, alors que la JSK a toujours ses repères au complexe. Pour la majorité d’entre nous, évoluer au 5-Juillet c’est comme à Tizi.

Comment analysez-vous pour nous la rencontre ?
L’USMH croyait qu’elle était à Lavigerie. En tout début de match, les Harrachis voulaient jouer à leur aise en procédant à la circulation du ballon, chose qui leur a été fatale. D’ailleurs, ils n’ont pas cessé de commettre des erreurs monumentales derrière, au point même où Hamiti avait la balle du but bien avant l’ouverture du score. Intelligent qu’il est, il ne s’est pas éloigné du danger jusqu’à profiter de l’erreur du portier Doukha qu’il a vraiment assommé en début de match. Après l’ouverture du score, on se devait donc d’assurer et de gérer intelligemment la rencontre. Notre domination était impériale, l’USMH n’a obtenu qu’un ou deux corners en première mi-temps. En seconde période, le jeu devenait nettement serré, l’expérience de la JSK dans pareilles circonstances a joué un grand rôle. Dieu merci, la coupe est à Tizi.

Comment avez-vous pris votre non-titularisation ?
C’est vrai qu’aucun joueur au monde ne souhaite entamer une finale sur le banc. Je vous assure que je voulais commencer dans le onze, mais ce sont les choixs du coach et je me devais de les respecter. Je ne suis pas à ma première année à la JSK. Dieu merci, je pense avoir apporté ma touche lorsqu’on m’a fait appel.

Etant le plus ancien des joueurs de la JSK, n’avez-vous pas eu un sentiment de vouloir porter le brassard et brandir le trophée en premier ?
C’est juste. J’ai ressenti cela. C’est vrai que j’avais souhaité vivre ce moment émotionnel pour la première fois depuis mes tout débuts à la JSK où j’ai grandi, mais la joie de la consécration m’a fait oublier cela. J’ai toujours su placer l’intérêt du groupe au-dessus de toute autre considération. Depuis que je suis à la JSK, on ne m’a jamais reproché un manquement à la discipline interne et ce n’est vraiment pas aujourd’hui que je vais me distinguer. En quelque sorte, ce n’est pas la première fois que cela m’arrive. Je me souviens bien du jour du départ de Zafour, j’étais le plus indiqué pour hériter du brassard, on l’a confié à Abdeslam. Juste après le départ de ce dernier, il a été attribué à Meftah Rabie. Juste après, c’est Ali Rial qui l’héritera. En plus, je n’ai aucun problème avec tous ces joueurs que je viens de vous citer, il existe entre nous une parfaite communion.

Vous semblez quand même avoir accepté la chose difficilement, n’est-ce pas ?
C’est tout à fait normal. Il n’ y a que celui qui n’a ni cœur ni cervelle qui ne pourra ressentir ce que j’ai ressenti personnellement. Toutefois, ce n’est pas la fin du monde, la JSK a triomphé et j’y ai contribué, c’est le plus important. Ce sont ces moments qui resteront gravés dans la mémoire, la coupe retient l’équipe, pas seulement un joueur. Je n’ai jamais cherché la célébrité. Ce dont j’ai toujours souhaité, c’est qu’on retienne de moi que j’ai toujours donné le meilleur de moi-même pour un club qui m’a vu grandir.

Vous n’avez finalement qu’une seule journée pour savourer cette consécration, la reprise étant programmée pour mardi après-midi en prévision du match retour face au FC Missiles du Gabon…
C’est exact, nous n’avons bénéficié que d’une seule journée. Nous sommes tenus de respecter notre programme. On est appelés à jouer un autre match en l’espace de trois à quatre jours, on doit donc revenir sur terre et célébrer notre trophée plus tard.
Défaits par le score de trois buts à zéro, pensez-vous avoir les moyens de renverser la vapeur ce week-end et vous qualifier au tour suivant ?
Il est évident que si l’on ne part pas du principe de pouvoir nous qualifier, il vaudrait mieux ne pas se présenter sur la pelouse carrément. La tâche sera certes difficile de surmonter un tel retard, mais si l’on joue vraiment avec nos tripes, je vous assure qu’on pourra les écarter de la course.

Un dernier mot…
Je dédie la Coupe d’Algérie à ma famille, à tous nos supporters. A toute la région de Kabylie. Cela m’évitera d’oublier certaines personnes.

Le buteur (03/05/2011)

Douicher aurait décidé de quitter la JSK à la fin de la saison, sa décision était prise bien avant la finale (?), j'essayerai d'avoir plus d'info.....

Saïdi : «J’avais 7 ans lorsque la JSK a remporté sa dernière Coupe d’Algérie, je suis fier d’avoir participé à la 5e»

La JSK venait à peine de remporter sa deuxième Coupe de la CAF lorsque le milieu récupérateur Saïdi rejoint la formation des SSSA (Sidi Aïch) en catégorie benjamins. Et c’est dans cette équipe qu’il évolua jusqu’à la catégorie juniors. Par la suite, Saïdi a rejoint l’équipe du MOB où il aura évolué une saison seulement avant de revenir au bercail en seniors. A Sidi Aïch, Saïdi a connu une accession en Régionale 2 avant de rallier l’ORBA où il trouve l’ancien Canari Kamel Naït Yahia à la barre technique, avec lequel il affirme avoir beaucoup appris. Au milieu de la saison 2008-09, le milieu de terrain a été proposé à la JSK qui lui fera signer l’été d’après un contrat. Aujourd’hui, Saïdi ne cesse de progresser. Dimanche dernier, il a été dans un grand jour, contribuant considérablement à la consécration de son équipe de cœur, la JSK. De l’avis de tous les présents au 5-Juillet, la paire El Orfi-Saïdi a été au rendez-vous. Saïdi s’est dit fier d’avoir réalisé un rêve d’enfance, celui de remporter un titre avec la JSK. Modestement, il se livre au Buteur et fait part de ses sensations. Entretien.

Vous avez dû vivre une soirée mémorable que vous inscririez en lettres d’or, n’est-ce pas ?
Je vous assure que je n’arrive pas à redescendre sur terre. Je viens de remporter avec la JSK un titre et quel genre de titre, s’il vous plaît, la Coupe d’Algérie ! Un trophée qui fuit la JSK depuis dix-sept ans, c'est-à-dire lorsque j’avais sept ans. Aujourd’hui, il se trouve que je figure sur la liste des joueurs qui composent l’effectif des Canaris qui renouent avec Dame Coupe et c’est avec une immense fierté que je vis ces moments qui resteront gravés à jamais dans ma mémoire.

Cela fait quand même un bon moment que Belhout vous fait confiance, comment avez-vous su que vous alliez jouer la finale ?
Je continuais à travailler jusqu’à ce que l’on juge opportun de m’aligner. C’est vrai que ma situation en matière de compétition s’est nettement améliorée depuis l’arrivée de Belhout qui me fait de plus en plus confiance, toutefois je pense avoir mérité ma participation. Comme tout joueur ambitieux, j’ai toujours rêvé de disputer une finale de Coupe d’Algérie, du temps même où j’évoluais en division inférieure sous les couleurs du club légendaire de la grande région de Sidi Aïch, c’est là justement que j’ai grandi. La JSK m’a offert l’occasion de réaliser et de concrétiser mon vœu, j’en suis tellement fier. Lorsque j’ai appris que j’allais être de la partie, mieux encore, dans le onze qui allait débuter la rencontre face à l’USMH, j’ai gardé toute ma concentration sur le rendez-vous, mais surtout j’ai fait en sorte que j’honore la confiance placée en moi.

Qu’avez-vous ressenti en foulant pour la première fois la pelouse du 5-Juillet, surtout en finale de Coupe d’Algérie ?
Il faut le vivre pour pouvoir vraiment réaliser ce que ressentira tout joueur concerné par l’événement. Beaucoup d’émotions, je vous l’assure. Puis, sous quelles couleurs ? Celles d’un club qui fait rêver, la JSK. En pénétrant sur la pelouse, j’ai eu une pensée pour les milliers de supporters de la JSK, dont je faisais partie il y a quelques années. Je me suis fait le serment de me sacrifier sur le terrain, pour arracher cette consécration en finale. J’ai pu voir en réalité à quoi ressemblaient les matches que plusieurs générations de la JSK ont joués sur cette même pelouse.

Pour cette finale, les supporters ne se sont pas déplacés en masse, ce sont ceux de l’équipe adverse qui étaient plus nombreux…
Lorsque nous avons été invités à tâter la pelouse, on a vite constaté la différence. Mais je vous assure que l’importance de l’événement nous a poussés à faire abstraction de cette différence, qui reste quand même de taille. On s’est dit que ceux qui se sont déplacés ne devraient pas rentrer déçus, on devait se battre sportivement parlant sur le terrain, pour qu’ils ne rentrent pas déçus en Kabylie. C’est ce qui a fait notre force au vestiaire et je crois que la pression a vite changé de camp.

D’aucuns estiment que la JSK a joué sans pression…
Un club comme la JSK, réputé pour avoir connu d’autres matches plus intenses que celui face à l’USMH, n’avait aucune raison de jouer la peur au ventre. Ce n’est pas mon intention de minimiser du calibre de l’USMH, mais jouer au Cairo-Stadium reste quand même une référence et un détail important qui enrichit votre expérience. Vous avez sans doute remarqué que nous étions plus à l’aise que les joueurs de l’USMH qui, par moment, ont évolué avec la peur de mal faire devant leurs supporters qui étaient plus nombreux.

Vous étiez relégué au rang de remplaçant, sous l’ère Geiger en particulier, quel est le secret de votre retour en compétition ?
Je vous assure que même lorsque la JSK était drivée par Alain Geiger, je me donnais à fond. J’ai bien prouvé sous l’ère Lang aussi. Or Geiger ne me faisait pas trop confiance et je voudrais bien que vous le lui demandiez, il est le seul à pouvoir vous donner exactement les raisons, car je ne les connais pas personnellement. Par bonheur, sous l’ère Belhout, je commence à retrouver la joie de jouer, il me fait de plus en plus confiance et je fais de mon mieux pour ne pas le décevoir. Je ne compte pas m’arrêter là, il me reste encore un contrat à honorer à la JSK, je travaillerai dur pour être à la hauteur. Mais il y a aussi un détail très important sur lequel je souhaiterais bien revenir.

Allez-y.
Si j’ai pu garder toute ma fraîcheur en matière de compétition, bien que je n’aie que rarement joué sous l’ère Geiger, c’est parce qu’en parallèle je suis international militaire. En sélection militaire, je jouis d’une confiance du staff technique qui m’aligne lors des différentes occasions, en matches amicaux entre autres. Cela m’a donc permis d’avoir plusieurs matches dans les jambes et je m’en suis servi pour arracher une place dans le onze de la JSK. D’ailleurs, vous m’offrez une occasion pour dédier ce trophée à la sélection nationale militaire où j’évolue, ainsi qu’au staff technique. Pas la même occasion, je dédie ce trophée à toute la Kabylie, à la région de Sidi Aïch et Akbou en particulier.

Revenons à votre prestation face à l’USMH, comment l’évaluez-vous ?
Je n’ai pas pour habitude de parler de mes prestations, il y a un staff technique habilité à me juger, le moins que je puisse vous dire c’est que j’ai fait de mon mieux pour tenir mon rôle convenablement, les consignes que j’ai reçues du staff technique, je pense les avoir appliquées à la lettre jusqu’au coup de sifflet final.

Revenons brièvement à la rencontre, comment l’analysez-vous ?
L’on s’attendait que le match n’allait pas être facile, les deux équipes se sont affrontées pour un objectif commun : remporter le trophée. Chacun de nous voulait mettre fin à une longue période de disette, notre expérience aura joué. Pour preuve, nous avons dominé presque toutes les phases de jeu. L’ouverture du score au premier quart d’heure a été fatale pour les Harrachis qui ne sont pas parvenus à se remobiliser. Outre l’aspect physique où l’on a démontré que nous étions plus frais, sur le plan tactique aussi, il y a de quoi retenir des points positifs. La preuve, nous avons géré intelligemment notre petite avance jusqu’à la dernière minute et c’est ça qui fera notre force en championnat où l’on jouera aussi pour réaliser des résultats probants. Il reste encore un long chemin et la JSK aura son mot à dire.

Avant, il y a ce match retour, vendredi, face à la formation du FC Missiles. Etes-vous optimiste de pouvoir arracher la qualification ?
Le score peut paraître insurmontable à certains. Je vous assure que je ne suis pas de cet avis. Nous allons entamer cet après-midi les entraînements (entretien réalisé hier), notre seul objectif est de refaire le retard et passer au prochain tour, le moral du groupe est gonflé à bloc, si on arrive à développer notre jeu habituel, je vous assure qu’on aura largement le temps de rattraper le retard, voire faire plus. C’est dans cette logique que nous nous présenterons vendredi sur la pelouse, y a pas d’autres solutions.

Il est aussi question de retrouver vos supporters, et l’occasion de leur présenter la Coupe d’Algérie, un mot là-dessus ?
Nous espérons qu’ils viendront en grand nombre. Cela fait toujours plaisir de jouer devant des gradins pleins et le match face au FC Missiles sera l’occasion de fêter avec eux la consécration et, pourquoi pas, remporter le match de la CAF par un score qui nous qualifiera au prochain tour, ceux qui pensent que nous ne voulons pas aller loin dans cette épreuve se trompent.

Le buteur (04/05/2011)

Douicher : «Je vais mieux et je suis prêt pour l’ASK»

En l’absence de Oussalah, suspendu, l’entraîneur en chef n’a pas eu trop de difficultés à trouver son remplaçant sur le côté gauche. L’entraîneur en chef de la JSK, Rachid Belhout, a été bien renseigné sur les qualités de Douicher qui, pour rappel, a joué sur le flanc gauche dans une dizaine de matchs en 2008, sous la coupe de l’ex-coach des Canaris, Moussa Saïb. Un rôle que Douicher a merveilleusement accompli face aux Missiles. Par ailleurs, le natif de Ath Douala a été remplacé après une blessure au genou. Mais la blessure de ce dernier n’était pas méchante et n’a même pas nécessité une radio, comme certains de ses coéquipiers, entre autres Rial. Hier matin, Douicher nous a même rassurés, car les douleurs ressenties juste après le match ont disparu, il devait reprendre les entraînements hier après-midi avec le groupe. Même pour le match de demain face à l’ASK, Douicher est affirmatif, il sera bien du voyage avec le groupe au Khroub. «C’est vrai que vers la fin du match précédent face aux Gabonais, j’ai ressenti une petite douleur au genou, mais ça a été de courte durée. Je me sens prêt à reprendre normalement. Je suis même prêt à jouer face à l’ASK», a affirmé Douicher, joint hier après-midi.

Le buteur (09/05/2011)

Lamara Douicher revient sur le match face à l’ASC Jaraaf
«La victoire nous a échappé»

Lamara Douicher estime que son équipe aurait pu faire mieux lors du match disputé avant-hier contre l’ASC Jaraaf. Il nous parle du nul face aux Sénégalais et de la suite du parcours en championnat

La Dépêche de Kabylie : Un commentaire sur le nul ramené de Dakar ?
Lamara Douicher : Le match nul, que nous avons ramené de Dakar face à l’ASC Jaraaf, est très important parce qu’il permet de croire en nos capacités et, surtout, de retrouver la confiance. Toutefois, il faut dire qu’on appréhendait beaucoup cette rencontre. Je pense qu’on a fait le match qu’il fallait en suivant, à la lettre, les consignes de l’entraîneur.

Ce nul vous permettra certainement d’aborder le match retour avec plus de confiance…
Je pense que malgré ce match nul décroché, on n’est pas encore qualifiés à la phase de poules. Toutefois, il faut dire que ce résultat vient confirmer notre réveil et notre retour en force dans cette compétition. On ne se focalise pas trop sur ça, car notre objectif est aussi de bien jouer au ballon est gérer notre parcours match par match.

Et en championnat, comment voyez-vous la suite du parcours ?
On doit maintenir la même cadence et la même envie de gagner pour continuer sur cette voie. Je suis très optimiste quant à un parcours positif, car tous les joueurs sont déterminés et décidés à arracher la qualification aux poules et se propulser à la troisième place en championnat pour procurer de la joie aux supporters de la JSK.

Votre prochain adversaire sera la JSM Béjaïa, comment appréhendez-vous ce derby ?
Ce sera, avant tout, un match comme les autres. L’équipe de Béjaïa est à prendre au sérieux et il ne faut pas sous-estimer l’adversaire, quelque soit sa valeur, elle se déplacera à Tizi-Ouzou afin de repartir avec un bon résultat. De notre côté, je pense qu’on est très conscients de la tâche qui nous attend. On fera tout pour remporter les trois points, surtout que ce match ce jouera chez nous. Une victoire qui va nous booster et nous pousser à aller de l’avant.

DDK (30/05/2011)

rachid_as a écrit:

Tanmirth nwen (Rachid et moumouh) pour cette ITW ........
Et certains, vauriens osent encore insulter un tel exemple pour chanter les chetahates de partout !

adsm a écrit:

rachid_as a écrit:

Tanmirth nwen (Rachid et moumouh) pour cette ITW ........
Et certains, vauriens osent encore insulter un tel exemple pour chanter les chetahates de partout !

S'il part, on n'aura pas un tel exemple dans les 50 ans à venir ....