Saison française, 2014 - 2015

Lille - Mavuba absent de 3 à 4 semaines



Le milieu de terrain et capitaine de Lille Rio Mavuba, touché à la cuisse droite, sera absent "de trois à quatre semaines", a indiqué lundi soir le Losc dans un communiqué.

Mavuba (30 ans), qui s'est blessé dimanche lors du match de L1 contre Montpellier (0-0) et avait été remplacé par Florent Balmont à la 76e minute, souffre d'une "déchirure de l'ischio-jambier droit".

L'international français, qui a participé au Mondial-2014 au Brésil et au dernier rassemblement de l'équipe de France début septembre, manquera au moins trois matches de championnat (à Nice, contre Bastia, à Lyon) et un d'Europa League (à Wolfsburg).

Mavuba sera également indisponible pour les prochains matches des Bleus, le 11 octobre contre le Portugal au Stade de France et le 14 octobre en Arménie.

Fifa.com (22/09/2014)

Monaco, maintenir l'équilibre à Montpellier



Vainqueur de Leverkusen (1-0) en Ligue des champions puis de Guingamp (1-0) en championnat, Monaco a retrouvé un certain équilibre sur le terrain, mais doit le confirmer à Montpellier mercredi pour la 7e journée de Ligue 1. Ces deux victoires, quoique étriquées, ont donné un peu d'air au vice-champion de France, et peut-être enclenché une nouvelle phase.

Falcao et James Rodriguez, les hommes phares des ambitions monégasques, ne sont plus là. Oublié, le projet où Monaco devait garder le ballon, exercer un pressing très haut, posséder une défense au-delà de sa ligne médiane. Depuis la fin du mercato, Leonardo Jardim a décidé de faire dans le pragmatisme. "Le modèle de jeu avait été bien défini en début de saison", explique le technicien portugais. "Mais quand il y a un changement de projet, l'entraîneur doit savoir s'adapter." Il a donc fait évoluer ses systèmes, aussi bien en défense qu'en attaque. "Il fallait donner plus de stabilité, précise-t-il. J'ai donc décidé d'avoir une ligne défensive plus basse."

Le noyau dur de cette organisation, le quatuor central Subasic-Raggi-Carvalho-Toulalan, était d'ailleurs très favorable à cette réorganisation. Subasic l'avait déjà évoqué en public, puis Ricardo Carvalho avait souhaité une équipe "plus compacte". "On joue plus bas", analyse Raggi. "C'est important de pouvoir couvrir la profondeur." Monaco s'est adapté. Et va mieux. D'autant que le duo Raggi-Carvalho montre des automatismes. "Quand le coach m'a dit: 'Cette saison, tu vas jouer défenseur central', j'ai dit 'Merci'", sourit Raggi. "Même s'il est important d'être utile à différents postes, je suis meilleur dans l'axe. Avec 'Ricky' (Carvalho), c'est la première fois qu'on joue ensemble. Notre communication est bonne. Moi, je vais plus au duel, j'aime ça".

La surprise Bernardo Silva
Dans le domaine offensif, Monaco a également évolué. S'il y a un peu moins de talent que la saison passée, il y a surtout moins de vitesse. Berbatov n'est ni Rivière, ni Falcao. Il est fin, technique et remiseur. Les appels en profondeur, il sait les effectuer. Mais puisqu'il joue systématiquement, il doit savoir se ménager. A la Mosson en tout cas, Jardim "compte sur lui". Pour le soulager, l'entraîneur lui avait adjoint Martial contre Guingamp. Mais ce dernier, victime d'une commotion cérébrale, est vite sorti et sera indisponible.

Et le 4-4-2 initial est devenu 4-2-3-1, avec un invité surprise qui commence à prendre ses marques. Sur un côté afin de travailler défensivement (en 4-4-2), soit plein axe (en 4-2-3-1), l'international Espoirs portugais prêté par Benfica, Bernado Silva, a marqué des points.  Râblé, bon techniquement et mobile, il "permet de mieux tenir le ballon", souligne Jardim.

Même si Jérémy Toulalan demande du temps avant de louer l'apport de Silva - le capitaine lui demandant aussi d'être "plus collectif"- , le jeune milieu portugais peut, comme contre Leverkusen et Guingamp, offrir une alternative intéressante dans l'animation offensive. Surtout contre un Montpellier qui n'a encaissé que deux buts en six journées, et enregistre le retour des milieux Saihi et Sanson.

Mais Jardim sait que l'équilibre de son équipe demeure précaire. Alors, le fougueux Raggi conclut: "Si on bat Montpellier et Nice dans la foulée, beaucoup de choses changeront. On pourra dire que Monaco est revenu. J'en suis persuadé, Monaco fera un grand championnat."

Fifa.com (23/09/2014)

Paris et Lille, piétinement interdit



Le Paris SG et Lille, en déplacement à Caen et Nice, doivent l'emporter pour en finir avec leur émolliente série de nuls et garder le contact avec la tête du classement, mercredi pour la 7e journée du Championnat.

PSG : redémarrage à Caen ?
L'égalisation de Lyon dimanche en fin de partie au Parc des Princes a fait l'effet d'une douche froide: le PSG alignait un troisième nul 1-1 après des voyages à Rennes (L1) et chez l'Ajax Amsterdam (C1). De quoi prolonger une ambiance de malaise, incarnée par un Ibrahimovic quelconque depuis son triplé contre Saint-Etienne (5-0 fin août).

Seul un succès chez le promu normand détendrait, sans la dissiper totalement, l'atmosphère autour d'une équipe toujours invaincue mais toujours pas convaincante, même si elle reste dans les parages du podium. Il s'agit de signer une première victoire à l'extérieur et d'enchaîner à Toulouse dès samedi avant la réception de gala du FC Barcelone de Messi le mardi suivant en Ligue des champions.

Laurent Blanc a paru impuissant à expliquer la demi-teinte parisienne. Ses choix tactiques, avec le Barça sans doute en ligne de mire, seront forcément scrutés: l'entraîneur est déjà sous pression. Ils seront déjà conditionnés par la suspension de Verratti. Si le 4-3-3 est maintenu, il reste quatre joueurs pour trois postes: Thiago Motta, Matuidi, Cabaye et Pastore. En attaque, Lavezzi et Lucas restent en balance.

Caen fait un bon début de saison (10e). Le promu a encaissé six buts, dont quatre penalties et un but contre son camp. Série à suivre ?

Lille : relance à Nice ?
Le Losc a signé trois nuls lors de ses quatre derniers matches (1-1 à Monaco, 1-1 face à Krasnodar en C3 et 0-0 contre Montpellier) et n'arrive toujours pas à produire un match plein. Il doit profiter d'un calendrier clément avant d'aborder un mois d'octobre plus relevé (Wolfsburg, Lyon, Everton).

René Girard a toutefois perdu son capitaine Mavuba, touché à une cuisse et forfait entre trois et quatre semaines. Lille est solide derrière (un seul but encaissé en six matches de L1), mais offensivement encore limité (6 buts marqués seulement).

C'est le cas de Nice également, toujours privé de son buteur Cvitanich et désormais aux portes de la zone rouge (17e).

Monaco : confirmation à Montpellier ?
L'ASM sort d'une semaine souriante avec deux succès 1-0 contre Leverkusen en C1 et Guingamp en L1. Des victoires étriquées, certes, mais qui peuvent servir à amorcer le redressement d'un vice-champion enfoncé à la 16e place après six journées.

Monaco sera privé de Martial après sa commotion cérébrale mais peut compter sur un autre jeune, le Portugais Bernardo Silva, qui commence à prendre ses marques dans l'animation offensive, derrière Berbatov.

Montpellier de son côté a un beau coup à jouer: les hommes de Rolland Courbis, assez imperméables (2 buts encaissés seulement), suivraient le peloton de tête en cas de victoire.

Saint-Etienne-Bordeaux : au sommet ?
Verts et Girondins, qui vont clore cette 7e journée dans un match décalé jeudi, ont le même nombre de points (13), devancés en tête du classement à la différence de buts par Marseille. Ils ont l'occasion de prendre le fauteuil de leader en fonction du résultat de l'OM mardi à Reims.

Saint-Etienne, après sa gifle parisienne, a arraché deux victoires précieuses contre des promus (1-0 contre Caen et Lens) et aborde une séquence ardue: Bordeaux jeudi, un choc à Marseille dimanche soir et la réception des Ukrainiens de Dnipropetrovsk en C3 la semaine prochaine.

Bordeaux, qui a enrayé son ralentissement en battant Evian (2-1), avait bien négocié son premier grand rendez-vous (4-1 contre Monaco). C'était à domicile: les Girondins de Willy Sagnol passent jeudi leur premier gros test à l'extérieur.

Joués mardi
Reims - Marseille
Rennes - Toulouse

Mercredi
Bastia - Nantes
Evian/Thonon - Lens
Guingamp - Metz
Lyon - Lorient
Montpellier - Monaco
Nice - Lille
Caen - Paris SG

Jeudi
Saint-Etienne - Bordeaux

Fifa.com (23/09/2014)

PSG, à Caen le rebond ?



Incapable depuis fin août de gagner, le Paris SG débute mercredi à Caen une série de trois matches en une semaine, qui se conclura face au grand Barcelone mardi et qui doit permettre à Laurent Blanc et aux siens de reprendre la main.

Avec trois victoires et cinq nuls toutes compétitions confondues, le bilan est insuffisant pour ce PSG qui se rêve en grand d'Europe et Laurent Blanc en paie le prix: l'ancien sélectionneur des Bleus est l'entraîneur invaincu le plus en danger d'Europe.

Pour autant, Blanc ne joue probablement pas sa tête sur l'enchaînement Caen-Toulouse-Barcelone. Mais la semaine qui s'ouvre en dira sans doute beaucoup sur la capacité de l'entraîneur parisien à remobiliser ses troupes et à chasser le doute.

Le défi est important pour le Cévenol, qui déjà à Bordeaux et en équipe de France avait vu naître des doutes sur sa gestion des périodes difficiles.

Avant de se frotter mardi au Barça, étalon du très haut niveau européen auquel aspire le club de la capitale, le PSG devra donc d'abord se remettre en ordre de marche lors de deux déplacements à Caen et Toulouse.

L'identité des adversaires n'a rien d'effrayant pour le PSG, mais c'est l'idée même de déplacement qui semble bloquer Ibrahimovic et les siens en ce moment avec quatre matches nuls en quatre matches à l'extérieur, dont trois où ils ont mené au score.

A l'orée de cette semaine décisive, Laurent Blanc est donc en première ligne mais ce n'est pas non plus lui qui a toutes les clés. Car si Paris n'a pas gagné depuis trois matches, c'est aussi parce que "Zlatan" n'a pas marqué depuis trois matches.

Fraîcheur et méchanceté
A Rennes et Amsterdam puis contre Lyon (1-1 à chaque fois), le Suédois a laissé Cavani et Camara se charger de la finition et n'a même pas compensé son absence de réussite par une vraie influence dans le jeu.

Trois matches moyens d'affilée, c'est une rareté dans la carrière parisienne d'Ibrahimovic. Quatre, ce serait sans doute une première et le stade Michel-d'Ornano, où Caen jouera pour la première fois cette saison après deux matches à domicile délocalisés au Mans et perdus, peut être le bon endroit pour mettre fin à cette anomalie.

Plus largement, Blanc peut miser sur l'orgueil et sur un réveil de certains cadres qui ne sont pas encore au niveau attendu cette saison. Théoriquement plaque tournante du jeu parisien, Thiago Motta est ainsi loin du joueur moteur qu'il a été tout au long de l'exercice 2013-2014.

Verratti étant suspendu en Normandie, Blanc pourra aussi donner à Cabaye ou Pastore une chance d'attiser la concurrence au sein du milieu à trois.

Enfin, David Luiz, auteur face à Lyon dimanche de son meilleur match sous le maillot parisien, devra confirmer sa montée en puissance en attendant le retour prochain de Thiago Silva.

L'enchaînement rapproché des matches permettra aussi d'en savoir plus sur la condition physique des Parisiens, apparue très suspecte à Amsterdam et contre Lyon.

Mais s'il a manqué un peu de fraîcheur et d'énergie aux Parisiens pour assommer définitivement leurs trois derniers adversaires après avoir ouvert le score, c'est aussi un peu de méchanceté qui leur a fait défaut.

Pour l'instant, seuls Bastia (2-0) et surtout Saint-Etienne (5-0) ont subi les foudres de Parisiens décidés à enfoncer le clou. Le promu caennais peut espérer profiter de la méforme parisienne. Il peut aussi craindre un réveil brutal.

Fifa.com (23/09/2014)

Lille veut rebondir à Nice



Lille, qui reste sur trois nuls lors de ses quatre derniers matches (deux en L1 et un en C3), va tenter de rebondir à Nice pour remonter sur le podium de L1, mercredi lors de la 7e journée.

Le Losc, leader après la 5e journée puis quatrième après avoir été accroché dimanche à domicile par Montpellier (0-0), n'aura pas la tâche facile face à une équipe qui lui réussit peu.

En effet, les Dogues ne l'ont emporté que sept fois en 45 matches de championnat sur la Côte d'Azur. Pour leur premier match à l'Allianz Riviera en janvier dernier, ils s'étaient inclinés 1 à 0.

D'autre part, les Nordistes, toujours invaincus en L1 (3 victoires et 3 nuls), ont perdu pour au moins trois à quatre semaines leur milieu et capitaine Rio Mavuba, qui s'est blessé dimanche à l'ischio-jambier droit.

Le Losc, qui disputera son 12e match officiel en 8 semaines, sans compter les matches internationaux que certains joueurs ont disputés, commence à souffrir de la répétition des rencontres et des efforts. La récupération est donc le maître-mot pour l'entraîneur René Girard, qui avait déjà laissé au repos quatre cadres dimanche.

"Il faut alléger les causeries pour gagner de la fraicheur. Parfois, quelques mots sont plus utiles que de longs discours. Chaque détail compte. La récupération est le leitmotiv", explique le technicien lillois.

"En ce moment, le mot d'ordre est la récupération. Les séances sont adaptées en fonction du temps de jeu", confirme le défenseur latéral Djibril Sidibé.

Réalisme
Pour reprendre sa marche en avant, Lille, meilleure attaque du championnat avec seulement un but encaissé en six journées, va surtout devoir retrouver son réalisme offensif. Avec seulement six buts inscrits, les Dogues ne possèdent que la 11e attaque de L1.

"On sait que les matches se jouent surtout au niveau de l'efficacité offensive. On travaille beaucoup à l'entraînement sur ce point", affirme Sidibé.

Dimanche, Lille n'a cadré que 2 de ses 13 tirs et a commencé à ressentir l'absence de Salomon Kalou, meilleur buteur du club la saison passée (16 buts) parti au Hertha Berlin en fin de mercato. Son remplaçant, le Suisse Michael Frey, a encore beaucoup de travail et de buts à marquer pour faire oublier l'Ivoirien...

Face à eux, les Dogues vont retrouver une équipe niçoise en manque de confiance et qui a impérativement besoin d'engranger des points pour ne pas tomber dans la zone rouge.

"Nice est une équipe qui a subi un coup de jeune. Elle a du tempérament, beaucoup d'énergie, de dynamisme. Ce sera un match compliqué", estime Girard.

Les Aiglons, qui ont perdu trois de leurs quatre derniers matches de L1, sont 17e et premiers non-relégables. Ce qui ne plaît pas à leur président Jean-Pierre Rivère, qui n'a pas apprécié la prestation à Nantes samedi (2-1) et a tancé ses joueurs lundi.

"Nous avons manqué d'agressivité, d'engagement et commis des erreurs. Les joueurs ont un problème de confiance qu'il va falloir rétablir rapidement. Nous sommes capables de bien mieux, il faut corriger le tir. J'attends une réaction", a prévenu le patron de l'OGCN.

La pression est donc sur les joueurs niçois et leur entraîneur Claude Puel, qui retrouvera le club qu'il a dirigé de 2002 à 2008.

Fifa.com (23/09/2014)

Caen - Duhamel, le Normand déterminé



A 30 ans passés, l'avant-centre Mathieu Duhamel a découvert la Ligue 1, avec Caen, trouvant enfin là un club où se poser, après un parcours chaotique. Et quoi de plus normal finalement, pour ce natif de Seine-Maritime, qui a fait ses gammes dans les clubs locaux du FC Rouen et de l'US Quevilly, que de s'épanouir en Basse-Normandie ?

Gamin, on lui avait barré la voie d'une carrière professionnelle à l'INF Clairefontaine, le jugeant trop petit pour avoir un avenir. "J'ai fait ma croissance plus tard, c'est comme ça", raconte celui qui fait aujourd'hui 1,83 m sous la toise et qui assure n'avoir aucun sentiment de revanche, mais au contraire "plus de fierté" à la vue de son parcours où "rien n'a pas été simple". "Le travail a payé, parce que je n'ai rien lâché", ajoute-t-il.

Il a ensuite eu le plus grand mal à se fixer dans un club, changeant pratiquement tous les ans, même s'il finissait régulièrement meilleur buteur de son équipe. Il traîne, il est vrai, une réputation de joueur irascible, au caractère bien trempé, aux antipodes du cliché du Normand indécis et placide.

Mais lorsqu'il signe à Caen pour deux ans en 2012, il se retrouve sous les ordres de Patrice Garande, un entraîneur lui aussi à forte personnalité, et dont la carrière d'avant-centre crée une connexion immédiate entre les deux hommes.

"Sa présence au club joue énormément. Quand il parle, on voit qu'il sait ce que c'est" que d'être avant-centre, explique Duhamel. "Je ne suis plus le même joueur. C'est lui qui m'a permis de franchir un palier", estime l'attaquant.

'Le club m'a respecté'
"J'ai fait beaucoup de progrès techniques dans la conservation du ballon. Je me suis aussi canalisé, parce que, à la base, je faisais beaucoup d'appels, j'étais un peu foufou", reconnaît le Normand, citant Diego Costa comme modèle de joueur dans son registre.

En fin de contrat l'été dernier, Duhamel a entretenu un flirt poussé avec des clubs étrangers, pendant que les négociations sur une prolongation avec le Stade Malherbe patinaient.

"J'avais des pistes en Angleterre, à Charlton, et Hambourg en Allemagne me voulait aussi. Vérone et Malaga aussi. J'envisageais sincèrement à 80% de partir. J'avais même commencé à prendre des cours d'anglais. Mais bon, ce n'est pas grave, ça sert toujours de parler une langue étrangère", plaisante le joueur.

Caen a finalement fait un petit effort financier pour le garder: il a resigné pour deux ans sans états d'âme. "C'était mon rêve de jouer en Ligue 1 et quand le club m'a respecté dans son offre, j'ai signé, parce que je voulais rester au départ. C'est un club sain, il n'y a que des bons mecs ici", détaille-t-il.

Auteur d'un doublé à Evian (3-0) pour son premier match dans l'élite, il a bien lancé la saison de Caen, qui patine un peu depuis, la faute à des défaite imméritées contre Lille ou Rennes, voire à Saint-Étienne, à chaque fois par un but d'écart. "On a une équipe de grande qualité, mais on manque d'expérience", juge-t-il.

Co-meilleur buteur de Ligue 2 la saison passé (24 buts) avec Andy Delort, il n'a qu'un objectif cette année: "Marquer autant que possible pour aider l'équipe à se maintenir. Le club et tous les gens qui travaillent pour lui le méritent."

Fifa.com (23/09/2014)

PSG - Blanc : "On est un peu dans le dur"



L'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc a reconnu mardi que son équipe était "un peu dans le dur" après trois matches nuls consécutifs et au moment d'attaquer une série de trois rencontres en une semaine, conclue mardi prochain contre Barcelone.

"C'est vrai que ce n'est pas rassurant ces matches nuls. On est un peu dans le dur, il faut se rendre à l'évidence. Tout le monde, joueurs, entraîneur et membres du staff doit se poser des questions", a déclaré Blanc en conférence de presse à la veille d'un déplacement à Caen pour la 7e journée de L1.

"Mais on a l'impression que tout peut aller très vite dans les deux sens. On peut plonger dans le très dur, mais ça peut aussi repartir comme l'année dernière avec quelques victoires. C'est le meilleur remède", a-t-il ajouté.

Blanc a également invité ses joueurs à "jouer tous les matches à fond, quels qu'ils soient".

"Les matches contre l'Ajax et Lyon (1-1 dans les deux cas) ont été difficiles, mais c'est dans cette difficulté que l'on peut augmenter notre niveau de jeu. Mais il ne faut pas faire de différence entre la L1 et la Ligue des Champions. Il faut jouer les matches de championnat plein pot si on veut être au meilleur niveau en C1", a-t-il estimé.

"On a eu le temps de réanalyser ce match (face à Lyon). Je pense que comme pas mal de fois depuis le début de saison, on n'a pas fait ce qu'il fallait pour prendre les trois points", a-t-il dit.

Il a notamment regretté "des risques inconsidérés" en deuxième période, "avec des contres qui nous mettent en grande difficulté alors qu'on mène 1-0 et qu'on devrait avoir le contrôle".

"L'équipe faisait des choses l'année dernière que cette équipe ne fait pas encore cette saison", a-t-il ajouté.

Blanc est également revenu sur les limites physiques actuelles de son groupe: "Je ne veux pas toujours me retrancher derrière ça. Mais c'est ce que je pense donc je le dis: affirmer qu'il y a un problème physique au PSG, ce n'est pas n'importe quoi".

"Maintenant, savoir quand on sera fin prêt... Je pense que ça sera fin septembre-début octobre", a-t-il dit.

Irremplaçable Zlatan
Blanc a également défendu son choix de ne pas avoir remplacé Zlatan Ibrahimovic contre les "Gones", alors que le Suédois faisait l'un de ses plus mauvais matches sous le maillot parisien.

"Je l'ai laissé parce que c'est un joueur majeur. Ailleurs aussi, il y a des joueurs qui ne sortent jamais, vous les connaissez", a déclaré Blanc.

"Et pourtant moi ça m'est arrivé de le sortir. Simplement c'est un compétiteur hors norme, il veut tout jouer, il veut marquer encore plus. Mais la saison est longue et quand le match est gagné, il peut être préférable de le sortir pour le protéger", a-t-il ajouté.

Dimanche face à Lyon, Blanc a remplacé Lavezzi et Cavani, mais a laissé un Ibrahimovic très emprunté sur le terrain jusqu'à la dernière minute.

"En ce moment, lui aussi connaît quelques difficultés. A nous de le remettre dans de meilleures dispositions", a encore déclaré Blanc à propos de son avant-centre, auteur de 7 buts en 7 matches toutes compétitions confondues, mais resté muet lors des trois dernières rencontres.

Fifa.com (23/09/2014)

Montpellier - Courbis : "Pourquoi pas être la surprise?"



L'entraîneur de Montpellier Rolland Courbis n'exclut pas "d'être la surprise" de la Ligue 1 si son équipe négocie bien les deux matches consécutifs à la Mosson face à Monaco, mercredi lors de la 7e journée, et samedi devant Guingamp.

Monaco, qui est sur deux succès d'affilée, est-il reparti de l'avant?
Je ne sais pas. On ne va pas perdre de temps dans la préparation de ce match avec ça. Le calendrier ne nous a pas épargnés pour le moment. Après six journées, on a affronté Bordeaux, Marseille et Lille. On va affronter l'équipe de Monaco de l'an passé, en se disant que James Rodriguez (transféré au Real Madrid, ndlr) serait absent après avoir pris une béquille. Quant à Falcao, il avait été remplacé dès l'an passé par Berbatov. On ne regarde surtout pas le classement et on va tout faire pour que le match soit très compliqué pour Monaco.

Réussir une seule bonne mi-temps ne suffira pas pour battre Monaco...
Pour eux non plus. Leur première mi-temps devant Leverkusen ne suffira pas pour gagner à la Mosson. Monaco devra faire deux mi-temps comme la seconde face aux Allemands pour avoir l'espoir de gagner. Pour notre part, on va tout faire pour réaliser un gros match. Puis, on mettra l'accent sur la récupération avant de recevoir Guingamp trois jours plus tard. Nous avons effectivement l'obligation de faire deux mi-temps pour avoir un espoir de battre cette équipe, qui est assez impressionnante sur le papier. Seulement, ce match ne se joue pas sur le papier, mais à la Mosson, où nous ferons tout pour être un adversaire très coriace.

Le rendement de votre secteur offensif est-il la priorité de votre chantier?
Ce n'est pas l'attaque qui est moyenne, mais c'est l'ensemble de l'équipe qui doit faire des progrès dans tous les secteurs pour améliorer son comportement offensif".

Plutôt solide à l'extérieur, avez-vous besoin d'un déclic à la Mosson?
On est certes costaud à l'extérieur, mais on n'est pas mal non plus à domicile. Nous devons faire mieux dans le comportement offensif, où je ne regarde pas seulement les buts que nous marquons, mais les buts que nous aurions pu marquer. Ce bilan est insuffisant. Ainsi, quand je vois la qualité de nos joueurs de tête et la qualité de nos tireurs de coups francs et que nous n'avons inscrit aucun but sur les coups de pied arrêtés, excepté le but de Tiéné (face à Metz, ndlr), j'attends que l'on s'améliore dans ce secteur lors des matches à venir.

Est-ce une semaine importante pour être l'un des "emmerdeurs de la Ligue 1" selon votre expression?
Avec deux victoires lors de nos deux matches à domicile, qui sont souvent compliqués à enchaîner, cela nous donnerait peut-être dimanche soir la première ou la seconde place. Avec deux défaites, cela donnerait une place en milieu de tableau. Nous avons en effet seulement trois points d'avance sur une bande d'équipes qui comptent sept points. Après six journées, il s'est dégagé rapidement les équipes qui termineront dans le haut de tableau. Aux cinq premiers actuels, on ajoute Lyon et Monaco, et la traditionnelle surprise. Comme beaucoup de clubs, on se dit pourquoi pas être cette surprise? On se contenterait alors d'être champion des treize autres équipes.

Fifa.com (23/09/2014)

PSG - Ibrahimovic forfait à Caen



L'attaquant suédois du Paris SG Zlatan Ibrahimovic a dû déclarer forfait pour le match de mercredi à Caen pour le compte de la 7e journée de Ligue 1, a annoncé son club mardi.

"En raison d'une talalgie gauche et suite aux examens de contrôle pratiqués ce mardi, Zlatan Ibrahimovic est forfait. Son état nécessite un minimum de 48 heures de soins", écrit le PSG sur son site internet.

Une talalgie est une douleur à la voûte plantaire.

En dehors de cette absence inattendue, le groupe choisi par Laurent Blanc est sans surprise. Thiago Silva est toujours indisponible alors que Verratti est suspendu.

Fifa.com (23/09/2014)

La passe de cinq pour l'OM



Marseille a remporté sa cinquième victoire consécutive en Ligue 1 en allant écraser Reims sur sa pelouse (0-5) et a ainsi conforté sa place de leader du championnat, mardi en ouverture de la 7e journée.

L'OM, impressionnant de maîtrise collective, a une nouvelle fois pu compter sur un très bon Gignac, le meilleur buteur de L1 (8 buts) auteur d'un doublé (8e, 20e). En seconde période, Ayew a lui aussi marqué deux buts (52e, 59e) et Imbula a parachevé la démonstration marseillaise (74e).

Les joueurs de Marcelo Bielsa, quasiment jamais inquiétés par des Rémois dépassés et désormais aux portes de la zone rouge (17e, 7 points), ont été solides derrière et très efficaces devant.

Les Phocéens ont dominé leur adversaire avec une facilité déconcertante et auraient même pu marquer davantage de buts.

Sur sa première incursion dans le camp champenois, l'OM obtenait un penalty. Après un corner rémois repoussé par Gignac, Dja Djédjé pressait Mavinga, récupérait le ballon et lançait Payet, qui se faisait faucher par l'ancien Rennais.

Gignac le tirait en force sur Placide, qui repoussait le ballon. Mais dans le prolongement de l'action, l'attaquant marseillais se rattrapait en marquant de la tête sur un centre de Mendy (0-1, .

Déjà auteur d'un doublé samedi contre Rennes (3-0) et à Bastia lors de la première journée (3-3), Gignac récidivait. Bien lancé par Payet, Thauvin plaçait une frappe enroulée que Placide repoussait...sur l'ancien Toulousain qui marquait encore de la tête (0-2, 20).

L'attaquant phocéen est un candidat de plus en plus sérieux à l'équipe de France et a marqué des points en vue des prochains matches des Bleus (Portugal le 11/10, Arménie le 14/10) pour lesquels le sélectionneur Didier Deschamps dévoilera sa liste le 2 octobre.

Reims, incapable de réagir, voyait déferler les vagues marseillaises dans sa surface de réparation. Deux nouveaux centres millimétrés de Mendy semaient encore la panique dans la défense adverse.

Sur le premier, Thauvin manquait un retourné mais Ayew reprenait de la tête et obligeait Placide à s'envoler (23e). Puis Payet, seul au six mètres, ne parvenait pas à reprendre, tandis que Thauvin tirait dans le petit filet (26e).

Placide devait ensuite s'y reprendre à deux fois pour capter une frappe puissante de Dja Djédjé (35e).

Coup du foulard
Après la pause, les Phocéens continuaient sur leur lancée et aggravaient le score par deux fois en quelques minutes.

Payet lançait Thauvin, qui butait sur le gardien Agassa, rentré à la mi-temps, mais Dja Djédjé récupérait le cuir et centrait pour Ayew, qui marquait d'une tête piquée (0-3, 50).

Après une frappe de Thauvin repoussée par Agassa, le Ghanéen s'offrait lui aussi un doublé en reprenant le ballon d'un "coup du foulard" (0-4, 59).

Enfin, Imbula allait clore le score d'une frappe de plus de 20 mètres à un quart d'heure du terme (0-5, 74).

Si l'OM garde un tel niveau de jeu, il sera bien difficile de le déloger du podium et il pourrait même pourquoi pas embêter le Paris SG qui devra gérer la Ligue des champions, en plus du championnat.

Fifa.com (23/09/2014)

Toulouse ouvre son compteur à l'extérieur



Toulouse a remporté ses trois premiers points de la saison à l'extérieur en gagnant assez facilement face à des Rennais trop imprécis (0-3), en match avancé de la 7e journée de Ligue 1, mardi.

Battus lors de leurs trois sorties précédentes loin de leurs terres, les Toulousains remontent dans la première moitié du classement, à la 7e place, bien au chaud avant de recevoir le Paris SG samedi.

Ils ont en revanche perdu leur régulateur au milieu de terrain, Étienne Didot. Touché au genou gauche sur un contact peu avant la demi-heure de jeu, l'ex-rennais a dû céder sa place à Tongo Doumbia, lui aussi ancien rouge et noir.

Les Rennais se retrouvent quant à eux à une dixième place aussi provisoire que précaire. Ils n'ont que deux points d'avance sur le premier relégable (Bastia, 6 pts), et se rendront dimanche chez les Girondins de Bordeaux.

Pour ce match, sur le papier le moins compliqué que les deux précédents, face au Paris SG et à Marseille, Philippe Montanier avait décidé de faire tourner en laissant des cadres comme Sylvain Armand ou Vincent Pajot au repos.

Mal lui en a pris, car son équipe, après dix premières minutes encourageantes, s'est progressivement enfoncée dans les approximations techniques et les mauvais choix, à l'image d'un Sanjin Prcic qui a semblé aussi éprouvé que la pelouse du Stade de la Route de Lorient.

Le TFC s'est quant à lui montré plus juste, plus solide et surtout redoutablement efficace, en montant en régime à partir de la 20e minute.

Après des occasions de Marcel Tisserand (21e) et Wissam Ben Yedder (28e), c'est Aleksandar Pesic qui convertissait en but un centre en retrait de Adrien Regattin peu avant la mi-temps, pour ouvrir le score (1-0, 42e).

Les Toulousains pliaient l'affaire en début de seconde période. Sur une tête lobée de Doumbia, le gardien rennais Benoît Costil, le défenseur Fallou Diagne et le poteau gauche joignaient leurs efforts pour offrir un deuxième but à Toulouse (2-0, 57e), avant que Ben Yedder y aille de son but, d'une frappe à ras de terre imparable (3-0, 62e).

Les louables efforts des Bretons pour revenir au score restaient vains, perpétuant les mauvaises habitudes des locaux, qui n'ont gagné que 6 matches sur les 29 derniers disputés à domicile, et qui n'ont réussi à y garder leur cage inviolée qu'une seule fois sur les dix dernières rencontres.

Fifa.com (23/09/2014)

Rolán : "Il a fallu que j’apprenne à changer mon jeu"



La surprise de l’été dans le football français se trouve à Bordeaux. Après une saison 2013/14 délicate, beaucoup de choses ont changé chez les Girondins. L’entraîneur d’abord, Willy Sagnol ayant remplacé Francis Gillot, et les résultats ensuite. Après six journées, Bordeaux pointe dans le trio de tête de Ligue 1, grâce notamment à un Diego Rolán transformé, auteur de quatre buts en quelques semaines, soit deux fois plus qu’en une saison et demie depuis son arrivée en provenance du Defensor Sporting en janvier 2013.

Le nouveau Diego a même, à 21 à peine, honoré ses deux premières sélections avec l’Uruguay. C’est pour parler de ce début de saison réussi, de son adaptation au football français, de la Celeste d’aujourd’hui et de demain, et pour faire plus ample connaissance avec l’un des meilleurs joueurs du championnat depuis la reprise que FIFA.com a rencontré l’attaquant.

Diego, malgré la défaite à Guingamp, êtes-vous satisfait du début de saison des Girondins ?
Evidemment, c’est un bon début de saison. On a perdu un match, on a fait un nul, et gagné le reste. Nous avons bien débuté, et l’équipe a un peu changé avec l’arrivée de nouveaux joueurs, d’un nouvel entraîneur. Chaque entraîneur est différent, et celui-ci est arrivé avec un autre système et une autre méthode. Et jusqu’à maintenant, cela fonctionne.

Justement, quel est l’apport de Willy Sagnol et comment a-t-il changé le visage de l’équipe ?
C’est un entraîneur qui aime que les choses soient claires avec ses joueurs. Il sait très bien se faire comprendre, et nous faire comprendre ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas. Ses discours sont clairs et précis. Il est très sérieux, il aime son travail, et il en parle bien. Mais quand il y a des moments de détente,  il sait aussi faire des blagues. Je pense que le groupe le ressent, et c’est l’une des raisons pour lesquelles la relation fonctionne bien pour l’instant.

Au niveau individuel, c’est aussi un nouveau Diego Rolán qu’on découvre cette année. En six rencontres, vous avez marqué plus de buts (4) qu’en une saison et demie depuis votre arrivée (2). Qu’est-ce qui a changé ?
Le Diego actuel est plus mûr, plus adapté à la France et au football français. Lorsque je suis arrivé, j’ai découvert un football différent de celui que je connaissais en Uruguay. Et aujourd’hui, je me suis adapté, je me sens beaucoup mieux, et cela améliore mon rendement. Si je peux atteindre un bon nombre de buts et de passes décisives, alors je pourrai dire que j’ai réussi ma saison.

Maintenant que vous estimez vous être adapté au football français, quel conseil donneriez-vous à un Uruguayen qui voudrait rejoindre la Ligue 1 ?
Le championnat de France est très fort. Si je devais conseiller à un ami uruguayen de venir tenter sa chance, je lui dirais de travailler beaucoup sa condition physique, de faire beaucoup de musculation ! (rires) Et c’est d’ailleurs ce que j’ai fait moi-même depuis que je suis arrivé. C’est un football très physique, joué à un rythme très élevé, et il faut être solide physiquement pour réussir. Par exemple dans mon cas, en Uruguay avant d’arriver, quand je recevais le ballon, j’aimais bien prendre le temps de lever la tête ou de me retourner. Ici, il a fallu que j’apprenne à changer mon jeu, parce que dès que je recevais le ballon, j’avais immédiatement un ou deux joueurs qui venaient au contact. Donc j’ai appris à jouer davantage en première intention et à me déplacer pour recevoir à nouveau la balle en position d’attaque.

Votre bon début de saison avec les Girondins vous a valu vos deux premières sélections contre le Japon (2:0) et la République de Corée (1:0). Faire partie des meilleurs joueurs de son pays, est-ce l’objectif le plus difficile à atteindre ?
C’est déjà un rêve de pouvoir dire que j’ai pu évoluer au plus niveau de mon pays. Mais je prends cette convocation comme le commencement d’une autre histoire. J’ai entamé un nouveau chemin avec ces deux matches amicaux, et je n’ai qu’une seule envie : tout faire pour avoir la chance d’y revenir, pour aider ma sélection et faire partie des meilleurs joueurs de mon pays.

Comment se sent-on à 21 ans quand on partage le vestiaire avec Diego Godin, Fernando Muslera, Martin Caceres ou Edinson Cavani ?
Je me suis retrouvé au milieu d’une équipe composée de grands joueurs, qui jouent au très haut niveau. Mais il n’y avait aucune distance. Ils m’ont fait me sentir comme un des leurs, un de plus dans l’équipe. Même si je vivais un rêve, à aucun moment je ne me suis senti comme un enfant au milieu de ses idoles. Tout s’est fait naturellement et j’ai eu l’impression d’être à ma place. Quand on voit la qualité des attaquants de cette équipe, on se sent très fier d’en faire partie. Je suis honoré, mais il faut être réaliste. Le titulaire, c’est Luis Suarez. Si je retourne en sélection, je ne vais pas venir et réclamer quoi que ce soit.

L’Uruguay a été éliminé en huitième de finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. La Celeste aurait-elle pu mieux faire ?
Je pense que l’Uruguay aurait pu aller plus loin. La suspension de Luis Suarez a beaucoup pesé. C’est un joueur très important pour la sélection, l’un des meilleurs joueurs du monde, et n’importe quelle équipe privée de son meilleur joueur est non seulement affectée sur le terrain, mais aussi psychologiquement. L’Uruguay a perdu davantage en raison de l’absence de Suarez que sur la différence de niveau.

Cette génération, demi-finaliste d’Afrique du Sud 2010 et vainqueur de la Copa América 2011, peut-elle encore gagner, notamment la Copa América 2015 ?
Je suis persuadé que l’Uruguay peut encore être sacré champion. Nous avons de très grands joueurs comme Godin, Caceres, Suarez, Cavani et beaucoup d’autres. C’est un effectif de grande qualité qui peut viser un autre titre. Il y a un bon groupe. Quand il y a un bon groupe, on peut accomplir de grandes choses. Cette génération a encore de grandes possibilités. Elle a encore montré pendant le Mondial, contre de grandes équipes comme l’Italie ou l’Angleterre, qu’elle pouvait faire de grandes choses. Et avec Suarez, je suis persuadé que ça aurait été une autre Coupe du Monde. Avec l’objectif de la Copa América, cette génération a encore un grand avenir.

L’expérience de finaliste de l’Uruguay de la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA, Turquie 2013 peut-elle déjà servir à la sélection A ?
Je ne sais pas si notre futur est assuré, mais il y a de très bons joueurs qui ont fait leurs preuves et acquis de l’expérience en U-20 l’an passé. L’Uruguay a toujours eu une tradition d’avoir de bonnes équipes de jeunes qui ont ensuite apporté à la sélection. José Maria Gimenez l’a démontré pendant le Mondial. Désormais, nous sommes trois à avoir eu l’opportunité de rejoindre le groupe lors de la dernière sélection, avec Gimenez, Giorgian De Arrascaeta et moi. Le plus difficile commence, mais l’expérience en U-20 doit nous servir à apporter quelque chose.

Justement, lors de la Coupe du Monde U-20 en Turquie, votre capitaine Gaston Silva nous avait confié que vous étiez le roi de la console de jeux. Êtes-vous toujours un crack ?
(rires) Ah oui, je me souviens ! Je joue beaucoup à FIFA à la maison, c’est vrai… Disons simplement que je suis un bon joueur… Je joue avec Bordeaux, avec Barcelone, Chelsea ou le Bayern Munich. C’est marrant de voir son propre personnage dans un jeu vidéo. C’est bizarre, mais c’est sympa. Mais je ne sais pas si le Diego de FIFA est meilleur que le Diego réel, et franchement, je ne joue jamais avec moi-même ! Je n’ai aucune idée du potentiel du Rolán virtuel.

Vous êtes issu d’une famille de football, notamment votre grand-oncle Tomas Rolán, ou votre cousin Marcelo Romero. Quelle influence a-t-elle sur votre carrière ?
Nous sommes une grande famille de football. Mon grand-oncle a joué à Independiente et gagné la Copa Libertadores deux fois. Mon cousin, Marcelo Romero, est aujourd’hui entraîneur adjoint à Malaga il a longtemps joué à Malaga et à Peñarol, et il a joué la Coupe du Monde 2002 avec la Celeste et mon autre cousin Rodrigo joue aussi et est passé par l’académie de Zinedine Zidane et Enzo Francescoli. On est tous passionnés de sport dans la famille, et surtout de football. On le suit, on en parle, on y joue. Les réunions de famille, les conversations finissent toujours par revenir au football. Ça a forcément joué un rôle sur ma carrière.

Collectionnez-vous les objets de football ?
Je collectionne les maillots de chaque match, et en particulier les maillots de joueurs uruguayens contre qui je joue. En Uruguay, quand je jouais en club contre mes coéquipiers de sélection, nous échangions toujours nos maillots. Le plus précieux de ma collection, je dirais que c’est celui de Sebastian Cristoforo, qui joue aujourd’hui au FC Séville, avec qui j’ai partagé le vestiaire dans beaucoup de sélections. Et mon maillot de la sélection U-20, parce qu’avec cette génération, nous avons vécu de grands moments ensemble.

Y a-t-il une anecdote ou un moment insolite de football qui a marqué votre carrière ?
Jusement en Turquie, en demi-finale de la Coupe du Monde U-20, contre l’Irak. Sur une action, le gardien irakien s’est blessé dans un choc avec un coéquipier et s’est coupé à la tête. Je venais d’entrer à la mi-temps, j’étais au milieu du terrain, on perdait 1:0 et c’était très tendu. D’un coup, mon coéquipier Cristoforo, me dit : "Diego, si tu es nerveux, s’il te plait, donne-la moi dans les pieds !" J’ai commencé à rigoler, et lui aussi. Imaginez ! Au milieu d’une demi-finale, menés 1:0, avec toute la tension, on se retrouve avec un fou rire ! On en rit encore à chaque fois qu’on se parle.

Quels sont vos idoles et pour qui voteriez-vous pour le FIFA Ballon d’Or 2014 ?
Mes modèles quand j’étais plus jeune étaient Robinho et Ronaldinho. Mais à l’heure actuelle, pour le Ballon d’Or, je choisirais Cristiano Ronaldo, Arjen Robben, qui a fait une très bonne Coupe du Monde, et Neymar. Malgré sa blessure au Brésil, c’était le meilleur de l’équipe, celui qui a poussé sa sélection jusqu’en demi-finale. Ensuite, il revient de blessure et il marque deux buts ! C’est l’un des meilleurs du monde. Mais si je pouvais rallonger la liste, je rajouterais Luis Suarez. En ce moment et à la Coupe du Monde, il n’a pas pu jouer, donc ce sera difficile pour le Ballon d’Or. Mais chaque fois qu’il joue, il montre qu’il est exceptionnel, autant en Angleterre que maintenant à Barcelone. Il a joué un match amical, et il marque deux buts. Sans sa suspension, il est au niveau de Messi, Ronaldo ou Neymar.

Fifa.com (24/09/2014)

Jusqu'où peut aller Marseille ?



Avec cinq victoires en sept matches qui lui permettent de renforcer leur place de leader en attendant la suite de la 7e journée, les Marseillais et leur nouveau coach Marcelo Bielsa impressionnent en ce début de saison et se posent en rival sérieux du Paris SG.

Un arsenal offensif redoutable
Avec 19 buts en sept rencontres, Marseille est parti sur des bases très élevées grâce essentiellement à un seul homme, André-Pierre Gignac, actuel meilleur buteur de L1 avec 8 buts, trois longueurs devant Ibrahimovic absent à Caen sur blessure. Avec un Dimitri Payet en grande forme, un Florian Thauvin encore irrégulier et un André Ayew auteur comme Gignac d'un doublé à Reims (5-0), l'OM peut voir venir, d'autant que Romain Alessandrini a laissé entrevoir contre Rennes (un but somptueux sur coup franc) tout son talent et qu'Abdelaziz Barrada n'attend que de retrouver tout son potentiel. Si bien que l'OM l'emporte sur des scores auxquels les supporteurs n'étaient plus habitués: 4-0 contre Nice, 3-1 face à Evian-Thonon, 3-0 contre Rennes et 5-0 sur la pelouse de Reims. La dernière victoire de l'OM sur un tel score remontait à 2003 au Vélodrome face au Mans. A l'extérieur, l'OM n'avait réussi pareil exploit qu'à deux reprises, le 31 janvier 1937 au stade Bauer face au Red Star et le 19 septembre 1948 à Nice. L'OM était du reste devenu champion de France en 1937.

Un calendrier dégagé
Contrairement à ses principaux rivaux, le PSG, Lille, Saint-Etienne et Monaco, Marseille n'est engagé cette saison dans aucune compétition européenne et pourra donc se concentrer entièrement sur le championnat. Il y a deux saisons, Elie Baup avait vite plus ou moins sacrifié l'Europa League pour permettre à l'OM de bien figurer sur la scène nationale et l'équipe avait terminé à une étonnante 2e place. A l'inverse, la catastrophique campagne de Ligue des champions de la saison passée (zéro point) avait plombé tout le reste de la saison. Avec ce calendrier allégé, mais qui ne lui a pas encore offert de grosses cylindrées (avant la réception dimanche de Saint-Etienne et des déplacements à Lyon le 26 octobre et Paris le 9 novembre), l'OM peut donc aligner un onze qui ne change quasiment pas d'un match à l'autre. "Je ne changerai qu'en cas de blessures ou de méforme", a annoncé Bielsa. Il devra probablement le faire dimanche en raison de la sortie sur blessure à Reims de Romao (adducteurs).

Un objectif revu à la hausse ?
Grâce à ce très bon départ, l'OM ne peut plus se cacher et même si personne ne veut ouvertement parler de titre, l'équipe de Marcelo Bielsa se pose clairement en rival du Paris SG. "Les larges victoires peuvent générer de l'excès de confiance, mais nous allons essayer de nous en garder", a réagi mardi soir Bielsa, pour qui "il est bien sûr trop tôt pour parler du titre, nous devons simplement continuer sur cette voie. Ne tirons pas de conclusion sur une portion du championnat, nous jugerons à la fin." Dimitri Payet, comme après le succès face à Rennes, veut lui aussi rester les pieds sur terre: "Le titre ? Voilà exactement ce qu'il ne faut pas écouter. Comme je l'ai déjà dit, Paris est champion d'avance". Lundi en conférence de presse, Romain Alessandrini partageait cet avis: "Paris est une équipe qui gagne depuis deux ans, peut-être qu'elle se la coule un peu douce en ce moment mais quand ils vont commencer à mettre la machine en route ce sera un autre PSG. Mais c'est pas plus mal pour nous, ils sont un peu en rodage mais je ne me fais pas de soucis pour eux".

Fifa.com (24/09/2014)

Le PSG ouvre une académie en Inde



Le Paris SG a dévoilé mercredi son académie pour jeunes en Inde, partie intégrante de la stratégie de développement de la marque à l'étranger, dans un pays où la pratique du football se cantonne à quelques rares régions.

La Paris Saint-Germain Academy a ouvert ses portes en Inde en juillet et accueille des jeunes dans deux écoles de la ville de Gurgaon, non loin de New Delhi, pour des programmes d'entraînement sur l'année et va ouvrir deux autres centres en octobre à Bangalore (sud). "La visibilité de la marque PSG est un point-clé pour le club", a souligné le directeur du développement de la marque, Fabien Allègre, lors d'une conférence de presse. En Inde, "cela prendra du temps mais le signal que nous voulons donner est que nous sommes ici avec l'académie pour un moment", a-t-il ajouté. Un ou deux autres centres pourraient être ouverts en Inde d'ici un an.

Pour le lancement de ce programme, le double champion de France s'est allié avec une agence spécialisée dans le marketing et le management sportif, Sports Roots, et a installé l'un de ses cadres techniques pour les jeunes, Sacha Lizambard, en Inde. "L'ambassadeur officiel" du PSG, l'ancien attaquant Pedro Miguel Pauleta, était présent pour lancer l'opération du club en Inde. "L'académie du PSG peut aider à faire grandir le football en Inde et, sait-on jamais, à donner l'opportunité à ces enfants de jouer pour l'Equipe nationale d'Inde", a-t-il dit.

Le club a déjà ouvert des académies en France, à El Jadida (Maroc), New York, Doha et Rio, avec un total de quelque 3.000 jeunes concernés de 5 à 16 ans.

En Inde, il prévoit également d'organiser un championnat pour quelque 850 enfants de quartiers défavorisés de New Delhi en novembre et décembre.

Le lancement de cette académie intervient alors que débute l'Indian Super League (ISL) le 12 octobre qui va mettre aux prises huit équipes, avec dans leurs rangs d'anciennes gloires d'Europe et d'Amérique du sud, pour un tournoi se déroulant sur dix semaines.

Fifa.com (24/09/2014)

Les Verts en mode Europe à l'épreuve de Bordeaux



Invaincu à domicile depuis novembre 2013, Saint-Etienne, entré en mode Europe avec deux rencontres par semaine, est à l'épreuve de Bordeaux, avec qui les Verts partagent la 2e place de la Ligue 1, jeudi au stade Geoffroy-Guichard en match décalé de la 7e journée (21H00).

L'éventuel vainqueur rejoindra en tête du classement, Marseille, qui a battu Reims mardi (5-0) et que l'ASSE affrontera dimanche au Vélodrome pour un autre grand rendez-vous.

Ce programme a valeur de test pour le club stéphanois qui doit désormais s'habituer à être performant avec deux matches hebdomadaires afin d'atteindre son ambition de se qualifier de nouveau, en fin de saison, pour une compétition européenne.

L'équipe de Christophe Galtier a plutôt bien réussi sa première semaine en s'imposant dimanche à Lens (1-0) après avoir obtenu jeudi dernier un score de parité (0-0) en Europa league (Gr.F), sur le terrain du club azéri de Qarabag Agdam, à bonifier à domicile, le 2 octobre contre les Ukrainiens de Dniepopetrovsk pour être considéré comme un bon résultat.

Il y a dix jours, les Verts avaient aussi battu Caen (1-0) dans leur Chaudron où ils sont invaincus depuis le 10 novembre 2013 et une défaite dans le derby contre Lyon (2-1), soit une invincibilité de 16 rencontres (12 victoires, 4 nuls, 29 buts marqués, 5 encaissés).

"Il est important d'être dans une dynamique positive. La victoire face à Lens a conclu une très bonne semaine", a estimé l'arrière droit François Clerc dans une émission dédiée à l'ASSE diffusée sur la chaîne TV Onzéo.

"Certes, nous avons beaucoup de matches rapprochés mais c'est ce que nous voulions. Nous avons bien attaqué cette série avec deux victoires et un nul à l'extérieur en coupe d'Europe. Des grosses affiches nous attendent. A nous de bien nous préparer pour être à la hauteur", a ajouté Clerc, rétabli d'une blessure à une cheville qu'il s'était donnée à Guingamp (2-0) lors de la 1ère journée.

Rentré contre les Lensois, le défenseur assure que les Verts "ont l'effectif pour jouer sur les deux tableaux, championnat et Europa league".

Sagnol revient dans le Chaudron
Déchargés de toute obligation européenne, les Girondins de Bordeaux entendent "présenter la meilleure équipe possible même s'il y a encore un match 60 heures après" selon l'entraîneur Willy Sagnol, natif de Saint-Etienne et qui se retrouve ainsi face à son club formateur où il a débuté en professionnel (1995-1997 en L1 puis L2).

"Il y a une petite pensée particulière sur ce match-là mais nous avons des objectifs qui prennent largement le pas sur le côté émotionnel", dit Sagnol évoquant "un joli clin d'oeil".

"J'espère que ce sera un beau match mais nous devons rester sur nos bases du début de saison : la production du jeu et continuer à bien ancrer nos principes", poursuit-il.

"Saint-Etienne, il y a toujours des actions, des buts, cela va être un match qui va bien bouger, un match du haut du tableau aujourd'hui. On sait que chez eux, ils vont vouloir mettre la pression sur nous. Ce sera à nous d'être intelligents et d'être très bon techniquement pour se défaire de cette équipe", prévient de son côté, le gardien Cédric Carasso.

"Un bon résultat à Saint-Etienne, contre un adversaire à l'effectif stable depuis trois ans avec un bloc difficile à percer, continuerait de bonifier notre début de saison", conclut Sagnol.

Fifa.com (24/09/2014)

Lyon - Njie prolonge



L'attaquant de Lyon, Clinton Njie, 21 ans, a prolongé son contrat qui le liait jusqu'en 2016 avec l'Olympique lyonnais jusqu'en 2019 a annoncé le club rhodanien mercredi.

International camerounais (2 sélections), depuis le 24 août dernier, Clinton Njie est arrivé à Lyon en 2011 en provenance du club des Brasseries du Cameroun. Il a débuté en Ligue 1 le 18 novembre 2012 lors d'un match contre Reims à Gerland (3-0, 13e journée) durant lequel il est entré à la 89e minute. Il affiche un total de 13 matches en L1 (0 but).

Il avait signé son premier contrat professionnel avec l'Olympique lyonnais en mai 2013.

Lyon reçoit Lorient mercredi au stade de Gerland en match de la 7e journée de Ligue 1 (19H00).

Fifa.com (24/09/2014)

Saint-Etienne - Perrin prolonge



Le défenseur central et capitaine de l'AS Saint-Etienne, Loïc Perrin a prolongé de deux ans son contrat avec les Verts avec qui il est lié désormais jusqu'en 2018, a annoncé le club stéphanois mercredi.

Perrin, âgé de 29 ans, actuellement en soins pour une blessure derrière une cuisse, est natif de Saint-Etienne. Il est arrivé à l'ASSE à l'âge de 13 ans avant de signer un premier contrat professionnel en 2001.

Il a fait ses débuts en équipe première le 15 août 2003 contre Lorient (2-1, 3e journée en Ligue 2), match dont il a joué sept minutes comme remplaçant, occupant alors le poste de milieu de terrain.

Reconverti depuis en arrière latéral et nommé capitaine en 2006-2007, puis installé comme défenseur central en 2012-2013, saison de la conquête de la coupe de la Ligue, premier trophée gagné par le club forézien depuis 1981, Perrin a participé à 270 matches avec Saint-Etienne dont 227 en Ligue 1.

Retenu pour le stage de pré-coupe du monde avec l'équipe de France en juin dernier, sans participer au Mondial, Loïc Perrin, qui avait été international espoirs mais dont la carrière a été marquée par de nombreuses blessures, musculaires notamment mais aussi deux graves entorses aux genoux, a été nommé ambassadeur à vie des Verts lors du 80e anniversaire de l'ASSE, en 2013.

Sa prolongation de contrat a prévu une reconversion au sein du club stéphanois qui a également prolongé, mardi, son gardien Stéphane Ruffier, une autre pièce-maîtresse de l'équipe, lui aussi jusqu'en 2018.

Fifa.com (24/09/2014)

Lille cède, Monaco enchaîne, Paris repart



Le PSG s'est rassuré en renouant avec la victoire à Caen (2-0) alors que Lille a connu sa première défaite de la saison et Monaco une troisième victoire consécutive, mercredi pour la 7e journée de Championnat de France.

Marseille avait conforté mardi son fauteuil de leader en allant écraser Reims (5-0), mais le vainqueur éventuel de Saint-Etienne-Bordeaux en match décalé jeudi rejoindra l'OM au nombre de points.

Paris souffle
Laurent Blanc, qui concentrait la pression sur un faux plat de trois 1-1 (L1 et C1 confondues), peut respirer: son équipe est sortie par le haut de ce tunnel de nuls en signant sa première victoire à l'extérieur.

Des buts de Lucas, sur un exploit personnel (18e), et Marquinhos, d'une tête sur corner (57e), ont pallié l'inefficacité de Cavani, positionné dans l'axe en l'absence d'Ibrahimovic (blessé au talon). Lavezzi, lui, est sorti blessé dès la 10e minute.

Les Caennais, qui ont autant de points que le 18e, ont eu des occasions franches, preuve que le PSG n'est pas encore totalement souverain, mais l'essentiel était de gagner pour les Parisiens. En attendant Saint-Etienne-Bordeaux, le club de la capitale remonte à la 2e place, à trois points du leader. Il s'agit désormais de confirmer ce regain dès samedi à Toulouse avant le rendez-vous de gala face au FC Barcelone mardi en Ligue des champions.

Lille cède
Le Losc n'est plus invaincu: il s'est incliné à Nice et perdu le contact avec le leader marseillais, à 4 points. Ironie du sort, Lille était même invaincu à l'extérieur en L1 depuis début février et une défaite à... Nice, qui l'avait déjà emporté 1-0, et déjà sur un but de Bodmer peu avant la pause!

Les Nordistes, qui encaissent là leur 2e but seulement de la saison, doivent se rattraper samedi face à Bastia avant une semaine à déplacements périlleux, à Wolfsburg en C3 et Lyon en L1.

Monaco triple
L'ASM restait sur deux petits succès (1-0 contre Leverkusen en C1 et Guingamp en L1), étriqués mais bons pour le moral. Elle en a réussi un troisième, in extremis, sur un but du remplaçant Germain (90e+3). Elle a gardé sa cage inviolée un troisième match de suite, confirmant les nouveaux préceptes défensifs de Leonardo Jardim.

Monaco fait ainsi un bond dans le tableau avec son meilleur classement (11e). C'est en tout cas bon pour la confiance: après le derby face à Nice samedi, Monaco fera deux voyages à hauts risques, à Saint-Péterbourg pour y défier le Zenit en C1, puis à Paris pour le choc de la L1.

Lyon fonce
Après avoir battu Monaco (2-1) et neutralisé Paris (1-1), l'OL poursuit son redressement grâce à un 4-0 passé à Lorient, sur un doublé de Fekir et des buts de Lacazette (son 4e) et Njie (son premier pour son 14e match de L1).

Cette troisième victoire de la saison lui permet de remonter à la 8e place, à six points de l'OM, et d'enfoncer en revanche Lorient dans les profondeurs du classement (17e).

Et sinon...
Nantes a vraiment raté le coche à Bastia (0-0), avant la mi-temps, quand Alhadur a vu son penalty détourné par Areola et tandis que les Corses se faisaient réduire à dix avec l'exclusion de leur capitaine Cahuzac, coupable d'avoir poussé l'arbitre. Un succès aurait propulsé les Canaris trois rangs au dessus de leur 7e place.

Metz en revanche a profité de son premier but à l'extérieur pour l'emporter à Guingamp (1-0) et pointer à une belle 5e place, tandis que l'En-Avant reste englué dans la zone rouge.

C'est également le cas d'Evian, en dépit de sa première victoire cette saison (2-1 contre Lens).

Fifa.com (24/09/2014)

Le PSG réenclenche la marche avant



Le Paris SG a mis fin à une série de trois matches nuls d'affilée et a enfin retrouvé la recette du succès mercredi à Caen (2-0) lors de la 7e journée de Ligue 1, grâce à des buts de Lucas et Marquinhos, sa jeune garde brésilienne.

Paris se retrouve propulsé à la deuxième place du classement, à trois longueurs de l'OM, et cela suffit à confirmer que ses difficultés récentes étaient toutes relatives. Mais tout de même, le club de la capitale attendait cela depuis fin août et cette maladie du match nul (cinq en huit matches toutes compétitions confondues, dont quatre en quatre déplacements) commençait à peser sur l'ambiance.

Ce déplacement en Normandie marquait d'ailleurs le début d'une importante série de trois matches en une semaine avec un déplacement à Toulouse samedi et surtout la réception de Barcelone mardi en Ligue des champions. Le PSG, concerné et volontaire, l'a bien débutée même si tout n'a pas été parfait dans un stade Michel d'Ornano qui accueillait des footballeurs pour la première fois cette saison, après avoir été réservé aux chevaux pour les Jeux équestres.

En l'absence d'Ibrahimovic, qui souffre du pied, les responsabilités offensives revenaient en priorité à Cavani, mais ce sont finalement les jeunes Brésiliens Lucas (22 ans) et Marquinhos (20 ans), encore très bon, qui ont réappris la victoire au PSG. A la 18e minute, c'était d'abord Lucas qui répondait à sa façon, par une action de classe, aux critiques de l'ancien Parisien Jérémy Ménez sur son discutable rapport efficacité-prix.

Par ses dribbles et ses déhanchés, il laissait Pierre puis Calvé sur les talons avant de fusiller Vercoutre sans trembler et du gauche. Paris était alors dans sa meilleure période, archi-dominateur dans la possession de balle et plutôt bien luné dans le jeu offensif, avec un Lucas impressionnant de facilité et un Pastore disponible et travailleur.

Lavezzi blessé
Préféré de façon un peu étonnante à un Matuidi qui semblait retrouver du rythme, l'Argentin s'est souvent positionné derrière Cavani, transformant le 4-3-3 cher à Laurent Blanc en un 4-2-3-1 où Cabaye et un Motta encore assez moyen se partageaient les tâches défensives.

En deuxième période, alors que l'emprise parisienne était moins nette, c'est ensuite Marquinhos qui de la tête et sur corner a mis fin aux espoirs de retour des Caennais, entretenus par les très franches occasions d'Adeoti (36), Duhamel (48) ou Bazile (53). Probablement soulagé en priorité par la victoire, Laurent Blanc aura aussi noté l'attitude vraiment plus conquérante que ces derniers temps de ses troupes, ainsi qu'une condition physique en progrès.

Mais il n'y a pas eu que des bonnes nouvelles en Normandie. En premier lieu, le PSG a donc encore concédé trop d'occasions à la jeune équipe caennaise, où les jeunes Nangis et Kanté ont fait belle impression.

Cavani de son côté n'a pas marqué même s'il a joué tout le match au poste d'avant-centre qu'il revendique. L'Uruguayen a eu des occasions (5, 44, 46), mais il a parfois manqué d'un peu de spontanéité au moment de frapper.

Surtout, l'entraîneur parisien a perdu un nouveau joueur, Ezequiel Lavezzi, sorti dès la 10e minute en se tenant la cuisse après avoir tenté une talonnade. C'est dans les mêmes circonstances que le capitaine Thiago Silva s'était blessé à Naples au mois d'août et il n'est toujours pas revenu.

Paris s'est remis dans le bon sens, mais pour briller autant qu'il le souhaite en France et en Europe, il aura besoin de toutes ses armes.

Fifa.com (24/09/2014)

Le PSG retrouve le bon cap



Vainqueur à Caen (2-0) après une vilaine série de trois matches nuls d'affilée, le Paris SG s'est donné un peu d'élan avant d'affronter Toulouse samedi, et surtout Barcelone mardi en Ligue des Champions.

Si le premier bilan ne sera fait qu'après ce match contre les Catalans, l'équipe de Laurent Blanc a tout de même donné des signes encourageants en Normandie, même si les problèmes physiques et l'efficacité restent des points d'interrogation.

. Enfin vainqueur à l'extérieur
Les Parisiens n'ont pas caché leur soulagement à l'issue du match. Ce premier succès à l'extérieur après quatre refus d'obstacle toutes compétitions confondues (nuls contre Reims, Evian, Rennes et l'Ajax Amsterdam) fait du bien, même s'il n'est qu'une étape.

"On ne voulait pas tomber dans le très dur. Maintenant il faut enchaîner. Paris est en progrès mais ce n'est qu'un match. Vous avez tendance à enflammer, dans les deux sens", a expliqué Blaise Matuidi aux journalistes.

Laurent Blanc, lui, ne se mouillait pas trop, laissant à la presse le soin de juger la valeur de ce succès: "C'est une victoire, je vous laisse juger si elle est rassurante ou pas".

Elle replace en tous cas le PSG tout près du premier rang, à la deuxième place, trois points derrière l'OM.

. Innovation tactique
Le succès à D'Ornano a été marqué par un changement de système tactique, une rareté chez Blanc.

En choisissant Pastore plutôt que Matuidi et en le plaçant presque en N.10 en retrait de Cavani, l'ancien sélectionneur des Bleus a troqué son 4-3-3 contre un 4-2-3-1.

En inversant la pointe de son triangle du milieu, Blanc a permis à son équipe de jouer un peu plus haut, un peu plus vite aussi avec un Pastore inspiré dans le jeu vers l'avant.

Le système a aussi le mérite de retirer certaines responsabilités à un Thiago Motta encore apparu assez loin de sa meilleure forme.

Moins efficace en deuxième période, cette innovation survivra-t-elle au retour d'Ibrahimovic?

"Avec Cavani il y a un peu plus de profondeur. Avec Ibra, on a plus de contrôle dans la possession de balle. Il faut savoir jouer avec les deux", a simplement répondu Maxwell.

Mercredi, les choix de Blanc ont aussi fait un malheureux, Matuidi, à nouveau laissé sur le banc au coup d'envoi.

"Les matches s'enchaînent et ceux qui ont joué ont été très bons. On respecte les choix de l'entraîneur, ça ne me perturbe pas du tout", a affirmé le milieu des Bleus.

. Encore des points négatifs
"Ce qui me plaît un peu moins, c'est qu'on a quand même subi quelques occasions, notamment la tête de Duhamel au deuxième poteau, qui à ce moment là aurait pu remettre Caen dans le match", a lâché Blanc.

Sirigu a en effet encore été trop mis en danger, surtout face à un promu aux forces offensives limitées. Adeoti (36), Duhamel (48) ou Bazile (53) ont ainsi fait passer de vrais frissons, que les Parisiens doivent chasser.

De l'autre côté, Cavani a encore manqué une occasion de prouver pleinement que sa volonté de jouer dans l'axe était légitime.

L'Uruguayen a eu des occasions et n'a pas manqué son match. Mais il n'a pas marqué, au risque d'accréditer par l'absurde l'idée qu'il est meilleur sur le côté.

Autre souci, même s'il y a du mieux, le physique. "Nous ne sommes pas au top, ça s'est vu encore en deuxième mi-temps où on a un petit peu plus pioché qu'en première", a reconnu Blanc.

Le cas le plus préoccupant reste celui de Motta, dont les progrès dans ce domaine sont assez lents.

Et puis il y a les blessures. Sorti en se tenant la cuisse après une tentative de talonnade, Lavezzi en a probablement pour un mois d'absence. Après les blessures de Thiago Silva et Ibrahimovic, le bilan est lourd pour Blanc.

Fifa.com (25/09/2014)

Toulouse - Casanova : "Le PSG finira premier"



Même s'il juge que le PSG, qui se déplace à Toulouse samedi pour la 8e journée de L1, est "largement supérieur", l'entraîneur du TFC Alain Casanova rappelle qu'"un match de football n'est jamais joué d'avance".

Que doit faire le TFC pour espérer battre le PSG ?
On sait très bien qu'ils nous sont largement supérieurs mais sur un match, on est capable de faire de très belles choses. Un match de football n'est jamais joué d'avance. Il faut que l'on joue avec nos armes tout simplement. Le mental, le physique, la tactique et la technique : il faudra être irréprochable dans tous ces domaines. On a eu une très bonne animation défensive face à Rennes, lors de notre dernier match (3-0, ndlr). On n'a laissé aucun espace et collectivement nous avons fait du très bon travail. Il faudra être capable de reproduire cela. Notre efficacité va une nouvelle fois être mise à l'épreuve mais quand on fait preuve d'autant de sacrifices, on se donne les moyens de faire quelque chose de bien.

Malgré la victoire à Caen, Paris effectue un début de championnat que certains jugent poussif. Partagez-vous cet avis ?
Les saisons post-mondial sont souvent très compliquées. C'est difficile quand on a mis autant d'exigence à préparer une Coupe du Monde de se replonger ensuite dans le quotidien de la Ligue 1. Aussi bien au niveau mental que physique. Plusieurs joueurs parisiens sont dans ce cas. Certains doivent aussi retrouver un niveau athlétique digne de leur potentiel sans oublier les nouveaux qu'il faut intégrer. Mais je ne me fais pas de souci pour le PSG qui finira premier sans aucun problème.

L'absence d'Ibrahimovic peut-elle avoir une incidence sur la prestation parisienne ?
Ibrahimovic est le meilleur joueur de Ligue 1, il fait partie des quatre meilleurs du monde avec Ronaldo, Messi et Neymar et en plus il a la sale habitude de beaucoup marquer contre nous (5 buts en 3 matches, ndlr) donc c'est sûr qu'il vaut mieux ne pas l'avoir en face (sourire). Il a un rôle de faux numéro 9 qui pose beaucoup de problèmes aux autres équipes. Le PSG s'organise différemment quand il n'est pas là et défend vraiment à onze. Même sans lui, ça reste quand même la meilleure équipe de Ligue 1. Après, il ne faut pas que l'on ait peur de mettre notre jeu en place et ne pas hésiter à leur poser des problèmes dans des zones où ils en peuvent en connaître.

Fifa.com (25/09/2014)

Toulouse - Ben Yedder se fait bien remarquer



Meilleur buteur toulousain ces deux dernières saisons, Wissam Ben Yedder est plus que jamais l'arme offensive numéro un du TFC qui reçoit samedi le Paris SG pour la 8e journée de L1.

Féru de statistiques, Ben Yedder avouait récemment "noter tout dans un carnet".

Le Franco-Tunisien de 24 ans sait donc qu'avec son penalty face à Caen samedi dernier (3-3) il est entré dans le top 10 des meilleurs buteurs du club, sa 35e réalisation dépassant ainsi les 34 d'un certain André-Pierre Gignac. Et "WBY" ne s'est pas arrêté en si bon chemin: mardi, lors du probant succès à Rennes (3-0), il a inscrit son 36e but (le 4e de la saison), pour son 92e match de championnat.

"J'ai passé un cap. Je suis vraiment bien dans mon jeu et plus très loin de mon meilleur niveau. Je savais que j'allais être attendu en début de saison dernière après ma première année à 15 buts. Je l'ai fait (il a en inscrit 16, ndlr). Cette saison, j'ai un chiffre en tête mais je le dirai en fin de saison", confie-t-il à l'AFP.

Un 3-5-2 taillé pour lui
Titulaire indiscutable depuis un an et demi, l'ancien international Espoirs a débuté 42 des 45 derniers matches du TFC et fêtera samedi face à Paris sa 100e feuille de match consécutive en L1. Pion essentiel du dispositif offensif du TFC, il est directement à l'origine du 3-5-2 mis en place par Alain Casanova il y a un peu plus de dix-huit mois.

"C'est un joueur atypique mais c'est un joueur formidable. Il est devenu l'un des meilleurs attaquants de L1, dit de lui son entraîneur. Il est très important dans notre jeu car il est capable de trouver une supériorité numérique. De part sa capacité à bien se démarquer, à jouer à une touche ou à plusieurs, il serait important pour tous les coaches".

Sous contrat avec le TFC jusqu'en 2017, Ben Yedder a d'ailleurs reçu cet été quelques sollicitations venues d'Espagne, de Villarreal notamment. Un "pays qui l'attire", avoue-t-il. "Le seul bémol, c'est que j'aimerais qu'il ait encore plus confiance en lui. Certaines choses le font encore douter et il doit être encore plus fort sur le plan mental. Il aurait pu inscrire le double de buts s'il avait encore plus confiance en lui", juge Casanova.

Inquiéter le PSG
Contre le PSG, qui vient de renouer avec la victoire à Caen (2-0), Ben Yedder s'attend samedi à un match "excitant" et se dit persuadé "qu'il y a quelque chose à faire contre eux: il va falloir être costaud et ça ne va pas être une partie de plaisir mais sur un match on peut les inquiéter."

Suspendu d'équipes de France pour un an après sa virée nocturne entre deux matches des Espoirs en octobre 2012, il a tout fait depuis pour attirer le regard de Didier Deschamps: depuis le début de la saison 2012-2013, il est derrière Gignac le meilleur buteur français en activité en L1 (35 contre 37).

"C'est un rêve depuis que je suis tout petit de jouer en équipe de France. J'ai envie d'y aller, c'est sûr. Maintenant, il faut que je continue à travailler, à être le plus régulier possible, continuer à prendre du plaisir. On verra bien ce qui arrivera", dit-il à l'AFP.

Une performance de choix contre le PSG le rapprocherait peut-être un peu plus encore de cet "objectif ultime", pense un de ses proches. La saison dernière, Ben Yedder avait bien inscrit un doublé face aux Parisiens mais n'avait pu empêcher la défaite des siens (4-2), emportés par l'ouragan Ibrahimovic, auteur d'un triplé.

Fifa.com (25/09/2014)

Saint-Etienne manque de réalisme



Saint-Etienne et Bordeaux se sont séparés sur un score de parité (1-1) au terme d'un match au sommet de la 7e journée de Ligue 1 qui a tenu ses promesses et que l'ASSE aurait dû gagner en se montrant plus réaliste.

Stéphanois et Bordelais (14 points chacun) se partagent la 2e place du classement à deux longueurs de Marseille (16 points).

Les Girondins devancent les Verts, invaincus à domicile depuis le 10 novembre 2013 et une défaite contre Lyon 2-1 (12 victoires, 5 nuls) à la différence de buts (+6 contre +1).

Le Néerlandais Ricky Van Wolfswinkel a ouvert la marque en première période en reprenant de volée un centre délivré de l'aile gauche par Franck Tabanou (31). Recruté cet été sous forme de prêt de la part de Norwich (2e div. anglaise), Van Wolfswinkel, qui a rencontré des premières semaines difficiles à Saint-Etienne, n'avait plus marqué depuis le 17 août 2013 lors d'un match entre Norwich et Everton (2-2).

Dimanche, il avait déjà contribué au succès de son équipe dimanche à lens (1-0) en donnant une passe décisive à Fabien Lemoine en fin de partie.

Avant son but, Van Wolfswinkel avait déjà été dangereux à la réception d'un centre d'Allan Saint-Maximin (16). En début de seconde période, le Néerlandais manquait l'occasion d'ajouter un deuxième but, toujours sur un centre de Tabanou mais sa reprise de la tête était contrée par Nicolas Pallois (46).

Carrasso et Ruffier déterminants
Une troisième tentative de la tête, sur un centre de la droite de Renaud Cohade passait de peu au dessus (59). Cédric Carasso a aussi fait bonne garde sur des tirs de François Clerc (5), de Cohade (58), sur un coup franc de Tabanou repoussé sur Clerc qui ne pouvait cadrer sa reprise de la tête (77) et une tentative de Max-Alain Gradel (78) lequel avait tiré sur la barre en première période (37).

Ces actions ont démontré de nouveau les difficultés offensives des Stéphanois malgré une animation du jeu intéressante.De leur côté, les Girondins ont égalisé peu avant la mi-temps. Tiago Ilori reprenait de la tête un tir manqué de Diego Contento après un corner mal renvoyé par la défense stéphanoise qui  oubliait de monter ensuite sur le porteur du ballon laissant Ilori en position licite, quasiment sur la ligne (39).

Auparavant, Stéphane Ruffier avait sauvé l'ASSE sur une tentative de Wahbi Khazri à la réception d'un centre en profondeur d'André Poko avant que Mustapha Bayal ne dégage le ballon (27).

Dans le temps additionnel, Bordeaux aurait pu arracher la victoire, sur une ultime contre-attaque mais Ruffier sortait bien dans les pieds de Nicolas Maurice-Belay alors que les Girondins réclamaient un penalty (90+2).

Ce sont les trois seules opportunités des Bordelais sur la rencontre au cours de laquelle ils ont fait preuve d'une bonne solidarité en défense.

Fifa.com (25/09/2014)

Trois matches de suspension pour Kantari



Le défenseur central de Lens Ahmed Kantari a été sanctionné de trois matches ferme de suspension jeudi 25 septembre par la commission de discipline pour son geste violent sur le Rémois Nicolas De Préville le 30 août, a annoncé la Ligue de football professionnel.

Kantari manquera les matches à Rennes, contre le Paris SG et à Toulouse.

Par ailleurs, trois joueurs ont écopé d'un match ferme de suspension, consécutif à trois avertissements reçus dans une période de 10 rencontres: les milieux de Monaco, Jérémy Toulalan, et de Lens, Jérôme Le Moigne, ainsi que le défenseur de Rennes, Sylvain Armand. La sanction prendra effet lors de la 10e journée de L1.

Enfin, la commission a décidé de ne pas aggraver la sanction de l'attaquant de Marseille André Ayew, qui avait été averti lors du match contre Nice de la 4e journée de L1.

Fifa.com (25/09/2014)

PSG - Ibrahimovic forfait à Toulouse



L'attaquant Zlatan Ibrahimovic ne sera pas disponible pour le déplacement à Toulouse, samedi en L1, du PSG, qui ne pourra pas récupérer le défenseur Thiago Silva mardi face au FC Barcelone en Ligue des champions, a annoncé vendredi l'entraîneur parisien Laurent Blanc.

"Ibra" est touché au talon et avait déjà déclaré forfait pour le voyage à Caen (2-0) mercredi. "On a un certain espoir de le récupérer pour Barcelone", a toutefois expliqué Blanc.

Pour le capitaine brésilien du PSG, absent depuis le 11 août (cuisse droite), un retour n'est en revanche pas encore programmé dans l'immédiat et sa participation à la réception du Barça en C1 est d'ores et déjà impossible.

"On suit l'évolution de sa blessure jour par jour mais il n'est pas prêt, sa blessure évolue positivement mais doucement, il n'y a pas de date bien précise pour sa reprise. On est encore loin de l'entraînement collectif", a déclaré Blanc.

Paris ne pourra pas non plus compter d'ici les prochaines semaines sur l'attaquant argentin Ezequiel Lavezzi, blessé à la cuisse à Caen.

Fifa.com (26/09/2014)