Saison française, 2014 - 2015

Lyon retrouve l'ambition



17e de la Ligue 1 fin août et éliminé de l'Europa League avant même la phase de groupes, Lyon, qui reçoit Montpellier dimanche (21H00), veut confirmer la bonne série enregistrée en septembre après avoir retrouvé son intégrité physique et garde le podium en ligne de mire.

Et l'OL espère tirer profit de l'inversion de ses rencontres contre le club montpelliérain, dont le stade de la Mosson a été dévasté par les crues de l'Hérault, la semaine dernière, pour continuer sa remontée au classement.

"Le positif est que cela nous évite un déplacement, notamment pour les internationaux. En terme de confiance, nous devons nous appuyer sur nos derniers résultats à Gerland pour garder l'élan mais ce n'est pas un gage de réussite, d'autant que Montpellier est à l'aise à l'extérieur", souligne l'entraîneur Hubert Fournier.

A contrario, Lyon, qui recevra encore Marseille dimanche prochain après avoir affronté Lille à domicile juste avant la trêve "pour le match le plus abouti cette saison", selon Fournier, jouera une série de trois rencontres consécutives à l'extérieur lors de la phase retour. Des échéances encore trop lointaines pour s'en inquiéter déjà.

L'Olympique lyonnais, pénalisé par une accumulation de blessés cet été, avait, en bénéficiant du retour de ceux-ci, battu Monaco (2-1), Lorient (4-0) et Lille (3-0), à Gerland, et obtenu le résultat nul à Paris (1-1) et à Nantes (1-1). Une succession de bons résultats qui lui ont permis de pointer à 6e place avant cette 10e journée.

"Les choix sont plus nombreux. Il y a une ossature d'équipe qui s'est détachée sur laquelle on va s'appuyer. Aux joueurs plus éloignés de faire les efforts et d'être au rendez-vous quand la porte s'ouvrira", dit encore Fournier dont l'équipe n'a plus qu'un match hebdomadaire à disputer.

Objectif : toujours l'Europe
L'ambition du club reste de se qualifier pour une coupe européenne la saison prochaine, même si le président Jean-Michel Aulas a évoqué, mercredi, un retour "le plus rapidement possible" en Ligue des Champions. Un objectif audacieux qui prend le contre-pied du résultat net négatif de 26,4 millions d'euros enregistré pour l'exercice 2013-2014 et annoncé mardi.

La revalorisation espérée de 30 % des droits TV et marketing de la C1 est une convoitise qui permettrait, à condition de disputer l'épreuve, de redynamiser les finances de l'OL d'autant que le club doit entrer dans son nouveau grand stade de 58.000 places en janvier 2016.

Dans la foulée, "JMA" avait reconnu réfléchir à un changement de stratégie des transferts cet hiver et pourquoi pas de conserver des éléments dont il envisageait de se séparer afin de capitaliser sur sa jeune et talentueuse équipe.

Basée sur les produits de l'académie OL, elle semble avoir un réel potentiel pour l'avenir.

"Je crois au podium, assure d'ailleurs Hubert Fournier. Nous avons bien conscience de nos forces mais ça reste à confirmer. Nous avons de grosses échéances, contre l'OM ou en déplacement à Nice, qui donneront des indications plus précises sur notre potentiel."

"C'est bien d'avoir des ambitions mais il faut s'en donner les moyens par le travail et un collectif fort. Nous sommes sur la même longueur d'onde avec le président, même si nous avons pris beaucoup de retard à l'allumage", étaye encore le technicien.

Fifa.com (18/10/2014)

Saint-Etienne sur le fil à Lorient



Saint-Étienne a remporté une victoire tardive mais méritée, 1-0 samedi à Lorient, pour la 10 journée de Ligue 1, qui lui permet de grimper provisoirement à la 4e place du classement.

Les Bretons restent, eux, englués dans le bas du classement, avec deux points d'avance sur la zone rouge. En douze confrontations en championnat, jamais Saint-Étienne n'était parvenu à s'imposer à Lorient. Mais il aura fallu attendre la 87e et une frappe des 20 mètres de Lemoine pour faire tomber cette malédiction.

Un épilogue tardif et cruel pour les Merlus, mais qui reflète la physionomie d'un match où, si la possession de balle a été assez équitablement répartie, les Verts ont frappé 15 fois aux buts, contre 3 fois pour les Morbihannais.

Si les Lorientais ont tenu si longtemps le score de 0-0, c'est en grande partie grâce à leur gardien, Lecomte, auteur de plusieurs arrêts déterminants notamment devant Van Wolfswinkel (4e) puis sur ce coup-franc parfaitement frappé par Tabanou (34e), sans oublier son intervention sur une tentative de Corgnet (38e).

Ce dernier, ancien Lorientais, avait eu une occasion en or à la 28e mais il avait placé sa frappe largement au-dessus du cadre. Privés d'Ayew et Mesloub, suspendus, Lorient n'a pas pu compter sur la paire Jeannot-Diallo, qui a eu bien du mal à se trouver.

Dans une configuration délibérément défensive, les Bretons ont éprouvé beaucoup de difficultés à remonter le ballon. Les entrées de Coutadeur dès la reprise puis de Lavigne lors du second acte permettaient aux hommes de Ripoll de mettre un peu plus le pied sur le ballon, sans pour autant créer un réel danger dans la zone de vérité. Et alors que les hommes de Galtier semblaient avoir plus de mal à déborder leurs hôtes, c'est Lemoine, laissé libre de tout mouvement, qui trouvait enfin la faille (0-1, 87e).

Fifa.com (18/10/2014)

Saint-Etienne se relance, Lille tombe de haut



Saint-Etienne s'est relancé dans le haut du classement grâce à sa victoire à Lorient (1-0), samedi lors de la 10e journée également marquée par la défaite surprise de Lille sur son terrain face à Guingamp (2-1) qui n'est plus dernier.

Saint-Etienne (4e) compte 17 points, soit un de moins que le Paris SG (2e) vainqueur à Lens vendredi (3-1), mais peuvent encore être dépassés par Bordeaux (4e, 17 pts) qui recevra Caen dimanche. Ce même jour, le leader Marseille accueillera Toulouse (11e), tandis que Lyon (9e) jouera à Gerland le match qu'il devait jouer à Montpellier (10e) dont le stade de la Mosson est dévasté par les récentes inondations dans l'Hérault.

La surprise du jour est donc venue du stade Pierre-Mauroy, où Lille, qui ambitionnait de retrouver le trio de tête, s'est fait surprendre par des Guingampais réalistes et décomplexés malgré leur situation difficile au classement.

Guingamp a ouvert le score par Beauvue de la tête, avant que Schwartz, parfaitement servi par Marveaux, ne double la marque en remportant son duel avec Enyeama. Avant le but de Mavuba, Origi avait cru réduire le score de la tête, mais l'arbitre a sanctionné sa position de hors-jeu.

Surfant sur son exploit en Europa League contre le Paok Salonique (3-0) il y a un peu plus de deux semaines, c'est une équipe de Guingamp revigorée qui se retrouve 18e et regoûtera à la C3 jeudi chez le Dynamo Minsk. Egalement engagé dans cette même compétition européenne, les hommes de René Girard recevront Everton avec l'obligation de se ressaisir. La bonne opération est donc pour Saint-Étienne qui a vaincu le signe indien à Lorient (1-0) où il n'avait jamais gagné. C'est Lemoine qui a libéré Saint-Etienne, récompensés d'une logique domination et qui iront défier l'Inter Milan jeudi en C3.

Nantes qui s'est vu grimper sur le podium, grâce au premier but de la saison d'Audel, a finalement concédé un nul logique aux dépens de Reims, qui a égalisé par Diego. Nantes est 5e (16 pts), Reims 11e (14e).

Bol d'air bastiais
A Louis II, Monaco, toujours privé de Berbatov, ne s'est pas vraiment employé pour battre Evian/Thonon (2-0) mais a en revanche bien été aidé par le gardien danois Hansen, auteur d'une sortie complètement manquée sur un haut deuxième ballon de Ricardo Carvalho qui a finalement profité à Ferreira Carrasco pour le 2e but. Le premier avait été rapidement inscrit sur penalty par Moutinho dès la 2e minute.

Presque deux semaines après son nul encourageant ramené de Paris (1-1), Monaco confirme son redressement qui se traduit par une 11e place (14 pts) et qui gonfle le moral à quatre jours de recevoir Benfica en Ligue des champions.

Bastia s'est quant à lui offert un bol d'air, ainsi qu'à son entraîneur Claude Makelele, en s'imposant à Nice (1-0). C'est Ayité qui a offert la victoire aux Corses, privés de supporters à l'Allianz-Riviera, ce qui n'a pas empêché des incidents entre joueurs et membres du staff corse avec des spectateurs qui ont envahi la pelouse après la fin du match.

Dans le dernier match du soir, Metz (6e) a été tenu en échec sur sa pelouse (0-0) par Rennes (13e).

Fifa.com (18/10/2014)

Marseille force 8, Gignac puissance 10



Irrésistible comme Gignac, encore buteur, Marseille a enchaîné dimanche avec un 8e succès de rang aux dépens de Toulouse (2-0), confortant ainsi sa large avance en tête de la Ligue 1, qui ne pourra se chiffrer définitivement qu'après le match de Bordeaux contre Caen en fin d'après-midi.

Les Girondins peuvent reprendre leur place de dauphin, pour l'heure occupée par le Paris SG qui s'est imposé vendredi à Lens (3-1), dans un match marqué par trois exclusions en six minutes par l'arbitre, Nicolas Rainville.

La série vertueuse marseillaise de 8 victoires consécutives rejoint dans l'hitoire du club celles réalisées entre janvier et avril 1937 et entre septembre et novembre 1998. Surtout, au quart du championnat, l'OM compte sept points d'avance sur le champion de France en titre, qu'il défiera au Parc des Princes dans trois semaines pour 13e journée.

La fête ne pouvait qu'être belle dans le Vélodrome flambant neuf qui a battu son record d'affluence, avec 61.900 spectateurs venus encourager les hommes de Bielsa sous un soleil resplendissant.

Bourreau de son ancien club
Et ils n'ont pas été déçus en première période, avec les buts de Nkoulou de la tête, à la réception d'un coup franc dosé de Payet (3e passe décisive), et surtout celui de Gignac, d'une reprise du gauche qui le conforte dans son statut d'actuel meilleur buteur du championnat, avec 10 réalisations.

Ce deuxième but marseillais a été sublime dans sa construction avec pas moins de dix passes à une touche de balle avant le centre de Mendy, mal repoussé par Yago et parfaitement exploité par Gignac, bourreau de son ancien club.

S'il a souvent paru impassible sur sa fameuse glacière, hormis pour recadrer ses joueurs, l'effet Bielsa opère à plein à Marseille, qui n'a été inquiété qu'en début de réncontre, lorsque Braithwaite a obligé Mandanda à repousser sa reprise sur la transversale.

Côté Toulousain, Ben Yedder, trop rarement mis en évidence, n'a pas remporté son duel à distance avec Gignac.

En soirée, le dernier match de cette 10e journée oppose Lyon à Montpellier. Une rencontre initialement programmée à La Mosson mais délocalisée à Gerland, l'enceinte montpelliéraine ayant été dévastée par les récentes inondations dans l'Hérault.

Fifa.com (19/10/2014)

Bordeaux freiné par Caen



Bordeaux, en tête à la pause, a été rattrapé par une très séduisante équipe de Caen (1-1), qui repart de Gironde avec un point mérité et de belles assurances, dimanche lors de la 10e journée de L1.

Décidément, les coupures internationales ne réussissent pas aux hommes de Willy Sagnol. Défaits il y a un mois au Roudourou, ils ont cette fois-ci concédé, presque sauvé, un nul qui les fait certes avancer en terme comptable mais les ramène dans le rang au niveau du jeu.

Fini le mois d'août torride, Bordeaux semble balbutier depuis quelques semaines, ce dont a parfaitement profité son visiteur du jour, paradoxalement relégable mais qui a bien tenu son rang de valeur sûre à l'extérieur.

Encore une fois poussifs, les Girondins, avec Faubert aligné en défense centrale, ont eu du mal à prendre la mesure des Malherbistes, entreprenants et pas loin de faire mouche sur un coup-franc excentré de Ferret que Koita reprenait de la tête sur le poteau sortant de Carrasso visiblement sur la trajectoire (.

Pour trouver trace d'une offensive bordelaise, le public de Chaban-Delmas a attendu un long moment mais il s'est satisfait du penalty obtenu par les siens après une reprise de Poko, déviée, qui percutait le bras gauche de Calvé (21), sentence transformée sans trembler par Diabaté.

Hormis une reprise de volée puissante de Faubert sur un corner de Sertic sortie du cadre par Calvé (42), cette fois-ci licitement, les Aquitains ont peiné face à la deuxième meilleure équipe à l'extérieur derrière Marseille avant cette journée. Avec des côtés vifs, l'équipe de Patrice Garande a posé de gros problèmes à celle de Sagnol, au bord de la rupture à plusieurs reprises notamment en seconde période avec un Bazile percutant.

Le gaucher normand, entré en jeu après la grave blessure de Koita (34), s'est livré à un véritable duel avec Carrasso. La première manche était remportée par le portier bordelais au prix d'une parade-réflexe sublime sur une frappe à bout portant de Bazile qui avait enrhumé au passage Poundjé et Plasil (39).

La deuxième voyait le Caennais prendre une revanche éclatante. Suite à un une-deux avec Ferret, il débordait et anticipait la sortie de Carrasso pour ajuster tranquillement une frappe dans le but déserté (77) pour une égalisation somme toute logique.

Fifa.com (19/10/2014)

Bordeaux - Sagnol : "Je me sens un peu honteux"



"Je me sens un peu honteux par rapport au spectacle proposé", a déclaré dimanche Willy Sagnol, entraîneur de Bordeaux qui a concédé un nul heureux contre Caen (1-1), pointant du doigt "le comportement de ses joueurs".

Ce match nul vous semble-t-il logique ?
Non. Je pense que Caen méritait les trois points et pas nous. On est dans le dur, vraiment dans le dur, on n'a pas de solutions. On a certains comportements qui montrent que l'on est dans une phase compliquée. Il va falloir réagir rapidement car samedi il y a un petit voyage à Paris, si on y va avec notre sac, ça serait bien de rentrer avec notre sac et pas une valise supplémentaire. Je n'ai pas vu de joueurs qui avaient envie de se projeter vers l'avant, qui avaient envie de marquer des buts, je n'ai pas vu de joueurs qui avaient envie de faire des efforts pour le partenaire, se déplacer quand on avait le ballon, donc ça devient très compliqué pour jouer au foot. Je me sens un peu honteux par rapport au spectacle proposé ce soir. Il y a des matches parfois compliqués, des matches où il faut savoir prendre un point, même à domicile.

Eprouvez-vous un tel sentiment pour la première fois ?
Oui parce qu'autant à Guingamp (1-2), c'était une très mauvaise entame et on avait bien fini le match, Reims (0-1) on perd sur un fait malheureux mais ce soir c'est plus dans les comportements. Je suis gêné, il va falloir trouver des solutions rapidement. Malheureusement, on n'a pas 36 solutions, on n'a pas un effectif très large. Si on avait un effectif complet, on se poserait la question de savoir "est-ce qu'un joueur mérite de jouer le week-end prochain". La colère, on peut l'exprimer en criant fort dans un vestiaire, en étant crû dans les propos. Forcément je suis en colère mais on est 3e au classement, je n'ai pas envie de les enfoncer plus, ce sont des professionnels, ils savent tous qu'ils ont fait un non-match ce soir, on va rester dans le langage du foot et on va attendre une réaction le week-end prochain.

Pensez-vous qu'il s'agisse d'un problème physique ?
Cela m'embêterait que ce soit physique sachant que l'on joue une fois par semaine. On avait ménagé certains joueurs qui avaient joué en sélections nationales, et on n'a quand même pas trouvé la solution. Caen, défensivement, était très prenable mais offensivement, ils nous ont fait mal. Même si sur l'ensemble du match la possession était légèrement plus de notre côté, Caen peut être plus frustré que nous. A Paris, il va falloir montrer autre chose pour pouvoir prétendre avancer dans ce championnat.

Fifa.com (19/10/2014)

L'OM continue de faire la loi



Marseille, qui a battu Toulouse (2-0), est le grand vainqueur de la 10e journée du Championnat de France.

Marseille caracole, Paris s'accroche
Depuis le début de saison, Marseille domine sans contestation le championnat. Sa victoire contre Toulouse (2-0), la 8e consécutive (record égalé avec les séries de 1937 et 1998), lui permet, au quart du championnat, de posséder 7 points d'avance sur son nouveau dauphin le Paris SG et sur Bordeaux (3e) tenu en échec par Caen (1-1).

Le clasico du 9 novembre pour la 13e journée se rapproche et Marseille ne baisse pas de rythme. Le PSG, certes seule formation encore invaincue en championnat, lutte pour le suivre malgré les blessures et indisponibilités de nombreux joueurs.

Vendredi, le succès contre Lens (3-1), a été assombri par les sorties de Matuidi (hanche), Thiago Motta (cuisse) et Cabaye (cuisse). Ces blessures, finalement légères, ont fait craindre une pénurie encore plus forte après les indisponibilités d'Ibrahimovic, Thiago Silva, David Luiz et Marquhinos. Ajouté à cela l'exclusion de Cavani, Paris a payé cher sa victoire.

Dimanche, la journée a été historique à plus d'un titre pour les Marseillais: outre cette série de 8 victoires égalée, le Vélodrome flambant neuf a enregistré son record d'affluence avec 61.846 spectateurs présents.

Ceux-ci n'ont pas été déçus avec les buts de Nkoulou de la tête et surtout de Gignac, d'une reprise du gauche qui le conforte dans son statut de meilleur buteur du championnat (10 réalisations). Un 2e but sublime dans sa construction avec dix passes à une touche de balle avant le centre de Mendy parfaitement exploité par l'ancien Toulousain.

Lyon et Saint-Etienne au pied du podium
Profitant des contre-performances de Nantes (1-1 contre Reims) et surtout de Lille (battu chez lui par Guingamp 2-1), Lyon (4e) et Saint-Etienne (5e), respectivement vainqueurs de Montpellier (5-1) et Lorient (1-0), sont en embuscade.

A l'origine prévu à La Mosson, qui vient d'être dévasté par les récentes inondations dans le sud de la France, le match s'est déroulé à Gerland où l'OL a remporté son 4e succès d'affilée. Lacazette, Fekir et Malbranque ont marqué et Gourcuff a réussi le doublé, une première depuis 2009 avec Bordeaux.

Samedi, les Verts ont mis fin à une série de 4 matches sans victoire et vaincu le signe indien au Moustoir où ils ne s'étaient jamais imposés auparavant.

Fifa.com (19/10/2014)

Lyon reprend son élan



Vainqueur de Montpellier (5-1), avec un doublé de Yoann Gourcuff, Lyon a repris son élan dimanche et se place à la 4e place, au terme d'un match animé de la 10e journée de Ligue 1.

La rencontre avait été inversée avec l'accord des deux clubs, après que l'enceinte montpelliéraine a été dévastée par les crues dans l'Herault.

Dimanche prochain, l'Olympique lyonnais, qui restait sur un succès sur Lille (3-0), se présentera armé d'un bon capital confiance contre le leader, Marseille, pour son troisième match de suite sur son terrain.

L'OL, meilleure équipe à domicile où il a gagné cinq fois contre une défaite, 17e à la fin du mois d'août après quatre rencontres de championnat, est invaincu depuis (4 victoires, 2 résultats nuls). De son côté, Montpellier pointe à la 11e place (14 points).

Gourcuff, bien présent dans l'animation du jeu, qui disputait son 6e match cette saison, son deuxième comme titulaire, a ouvert la marque en fin de première période après une déviation d'Alexandre Lacazette à la suite d'une passe en profondeur de Jordan Ferri (36). Le Breton n'avait plus marqué depuis le 22 janvier dernier et une rencontre de 16e de finale de la coupe de France contre Yzeure (CFA, 4e div.) gagnée 3-1.

Après que Nabil Fekir a doublé la marque deux minutes plus tard en lobant astucieusement le gardien Geoffrey Jourdren sorti devant lui après une passe de Lacazette (2-0, 38), Gourcuff a porté le score à 3-0 en début de seconde période en reprenant victorieusement un centre adressé de l'aile droite par Christophe Jallet (47).

Peu après, Saka Tiené réduisait l'écart sur un coup franc direct accordé pour une faute de Samuel Umtiti (3-1, 54).

En fin de partie, Lacazette ajoutait un quatrième but, son 8e de la saison en L1, après une contre-attaque menée par Clinton Njie qui avait remplacé Fekir à la 67e minute (4-1, 82). Steed Malbranque a ajouté un cinquième but après un une-deux avec Lacazette (5-1, 88).

Revanche
Comme souvent à la sortie d'une trêve internationale au cours de laquelle de nombreux joueurs sont absents de l'entraînement, l'OL, malgré le score, n'a pas livré son meilleur match.

Car hormis le dernier quart d'heure de la première période puis le début et la fin de la seconde, l'Olympique lyonnais n'a pas toujours complètement maîtrisé la rencontre comme en témoigne les six avertissements reçus durant la rencontre.

Montpellier, qui a dominé après la mi-temps, aurait pu obtenir un autre résultat avec une meilleure présence dans la zone de décision comme sur une action de Lucas Barrios qui manquait le cadre malgré une bonne position (.

Le gardien Anthony Lopes intervenait bien sur un coup franc excentré d'Anthony Mounier (58) alors qu'une reprise de la tête de Victor Hugo Montano passait à côté à la réception d'un centre de Morgan Sanson (61). Les Montpelliérains, qui l'avaient emporté 5 à 1 la saison dernière à domicile, ont alors laissé passer leur chance de revenir dans la partie.

Fifa.com (19/10/2014)

Gourcuff ou l'éternel recommencement



Auteur de deux buts, dimanche à Gerland contre Montpellier (5-1), le Lyonnais Yoann Gourcuff rejoue sa partition préférée, celle de l'éternel retour, tout en contribuant à celui de Lyon, remonté de la 17e place qu'il occupait fin août au 4e rang.

Cette renaissance du Breton, blessé tout l'été et qui n'a fait sa rentrée que le 12 septembre comme remplaçant contre Monaco (2-1), vient à point nommé avant le choc de la 11e journée dimanche à Lyon face à Marseille. Gourcuff, 28 ans, titulaire pour la deuxième fois après l'avoir déjà été devant Lille (3-0, une passe décisive) n'avait plus marqué depuis un match de 16e de finale de la Coupe de France disputé à Yzeure, contre un club de CFA (4e div.). Et son dernier doublé date de son passage à Bordeaux, le 23 août 2009 contre Nice (4-0). "Marquer c'est bien mais c'est surtout d'avoir gagné qui est important, ce n'est pas déterminant", tente de relativiser celui qui n'aime pas être mis en avant.

Quand même un peu: Gourcuff a ouvert la marque alors que l'OL ne maîtrisait pas totalement la rencontre et a ajouté un troisième but peu après la mi-temps, donnant ainsi à son équipe une avance décisive de trois buts et à chaque fois sur de beaux mouvements collectifs. "Tout le monde prend du plaisir, les joueurs mais également ceux qui assistent au match. C'est aussi pour ça qu'on est là", dit-il encore, sans parler de lui.

Ainsi, en un mois et demi, il a retourné le public, versatile à Gerland comme ailleurs, prompt à le chahuter à la fin de l'été au moment de son retour avant que le président Jean-Michel Aulas n'annonce une "réactualisation" de son imposant salaire de 500.000 euros mensuels. On ne connaît pas officiellement les "efforts" consentis par le joueur dont le nom a été scandé dimanche.

'Pas à l'abri d'une rechute'
Car lorsque "Yo" est sur le terrain, en pleine possession de ses moyens, l'OL gagne souvent et en jouant bien. "Yoann, qui a livré un match abouti, a été à la hauteur de ce que l'on attend de lui, au diapason sur le plan offensif mais aussi très présent dans la récupération du ballon", note l'entraîneur Hubert Fournier évoquant un garçon, en fin de contrat en juin, qui a "énormément mûri sur le plan mental". "Il s'est blindé au regard de ce qu'il a vécu", ajoute le technicien.

"J'ai souvent eu des reprises anticipées qui ont provoqué des rechutes. J'ai quand même eu une fracture d'une cheville avec des ligaments bien touchés. Nous avons pris le temps pour être disponible et jouer au football, tout simplement", plaide Gourcuff. "La saison dernière j'ai joué un mois et demi avec des côtes fissurées et aussi un problème aux adducteurs", poursuit-il. "Cette fois, on a pris le temps de la cicatrisation pour revenir progressivement. C'était un peu compliqué en raison du mauvais début de saison mais il faut écouter ce que raconte le corps", rappelle le meneur de jeu.

De son côté, Fournier se montre "assez confiant sur le fait qu'il conserve ses aptitudes démontrées depuis quelques temps". "Après on est pas à l'abri d'un rechute physique", tempère-t-il fort de l'historique médical du joueur à Lyon.

Fifa.com (20/10/2014)

PSG-OM, courbes divergentes à 21 jours du clasico



Le Paris SG, après un mois de septembre erratique, s'est enfin installé à la place de dauphin derrière Marseille, de quoi lancer le compte à rebours de la grande explication, le "clasico" du 9 novembre au Parc des Princes entre deux équipes aux courbes divergentes.

. Parcours et confiance
Le parcours de l'OM est évidemment le plus facile à lire, avec 8 victoires consécutives en L1 et un buteur en pleine confiance, André-Pierre Gignac, qui a signé ce week-end sa 10e réalisation en 10 matches en L1 (meilleur total en championnat). Un sourire est même apparu ces dernières semaines sur le visage de l'intransigeant Marcelo Bielsa. La mine réjouie de l'Argentin après le succès 2 à 0 contre Toulouse dimanche contraste avec le faciès de Laurent Blanc, son homologue parisien, après la victoire contre Lens vendredi soir (3-1). Ces trois points sont évidemment une bonne nouvelle pour le club de la capitale qui a concédé trop de nuls cette saison (6 en L1). Mais le PSG a perdu Edinson Cavani, exclu par l'arbitre pour protestation, alors que Zlatan Ibrahimovic est toujours sur le flanc. Paris n'avait pas besoin de ça, même si la commission de discipline, selon toute vraisemblance, ne devrait pas priver l'Uruguayen du clasico en allant au-delà du match réglementaire de suspension.

. Fatigue et blessures
Les médecins de l'OM n'ont pas grand-chose à faire cette saison, comparés à ceux du PSG. Et contrairement aux Parisiens, les Olympiens n'ont pas de Coupe d'Europe à jouer. Mais Bielsa n'est pas un adepte de la rotation et fait toujours confiance à son équipe-type pour enchaîner les matches. Or "El Loco" exige de ses hommes un engagement de tous les instants qui pourrait être éreintant à la longue. Mais la réussite actuelle fait oublier les douleurs aux joueurs de l'OM.

Finalement, la suspension en L1 de Cavani lui fera peut-être du bien. Car si "le Matador" a marqué contre Lens, c'était sur penalty, et dans le jeu l'ancien joueur de Naples cherche encore ses repères. Si seulement c'était le seul souci de Blanc... "Ibra" n'a plus joué depuis un mois, pour une blessure à un talon tenace. Marquinhos et Ezequiel Lavezzi sont toujours à l'infirmerie. Quant aux joueurs déclarés aptes pour le déplacement mardi à Nicosie en Ligue des champions, il faut évoquer leur cas avec des pincettes. David Luiz évolue depuis le début de la saison avec une gêne à un genou. Thiago Silva a été blessé à une cuisse le 11 août et n'a toujours pas repris. Ses déclarations dimanche sur Canal+ ne sont pas vraiment rassurantes: "la jambe ça va maintenant, mais dans la tête, (c'est) un peu de confusion, un peu de peur de jouer"...

. Lyon, obstacle pour l'OM
Pour l'heure, l'OM et le PSG sont séparés par sept points en championnat. L'écart sera-t-il toujours le même le 9 novembre? Les adversaires que les deux rivaux vont rencontrer d'ici-là pourraient avoir leur mot à dire. Marseille aura trois matches à jouer avant le déplacement au Parc: un voyage périlleux à Lyon et la réception à priori facile de Lens (lanterne rouge) en L1, entrecoupés par un 16e de finale de Coupe de la Ligue à Rennes.

C'est évidemment l'"Olympico" à Gerland qui présente le plus de risque pour l'OM, face à un OL porté par la forme d'Alexandre Lacazette, 2e meilleur buteur de L1 (8 buts) et le retour au premier plan de Yoann Gourcuff (doublé ce week-end).

Quatre matches attendent le PSG, qui entre en lice directement en 8e de finale de Coupe de la Ligue: l'aller et le retour contre l'Apoël Nicosie en C1, et en L1 des rencontres contre deux équipes qui doutent, Lorient et Bordeaux.

Le calendrier aura peu d'influence: si "Ibra" retrouve le terrain, le "clasico" ne sera pas le même.

Fifa.com (20/10/2014)

Toulouse-Lens avant les chocs du week-end



La 11e journée du championnat de France démarre vendredi avec la rencontre Toulouse-Lens avant un week-end marqué par les deux explications au sommet, Paris SG-Bordeaux samedi et Lyon-Marseille dimanche.

Les Sang et Or, lanterne rouge et sans succès depuis le 30 août, risquent de souffrir de nouveau face aux Toulousains (9e), même si le Téfécé a vu sa série de quatre matches sans défaite stoppée à Marseille (2-0), dimanche.

Mais ce sont surtout les deux chocs du haut du tableau, samedi et dimanche, qui vont accaparer les esprits. Le double champion de France parisien, qui a récupéré son capitaine Thiago Silva mais évoluera face à Bordeaux sans ses deux attaquants Zlatan Ibrahimovic (blessé) et Edinson Cavani (suspendu), tentera de rester sans le sillage de l'OM, insolent leader après 8 victoires d'affilée, record du club égalé.

Le PSG compte aussi sur Lyon, de retour aux affaires (4e) et euphorique depuis six rencontres, pour calmer les ardeurs de son grand rival et réduire l'écart de 7 points à deux semaines du "clasico", le 9 novembre au Parc des Princes.

Le programme

Vendredi
Toulouse - Lens

Samedi
Paris SG - Bordeaux
Bastia - Monaco
Caen - Lorient
Evian-Thonon - Nantes
Reims - Montpellier

Dimanche
Rennes - Lille
Guingamp - Nice
Saint-Etienne - Metz
Lyon - Marseille

Fifa.com (23/10/2014)

Monaco - Berbatov absent trois semaines



L'attaquant bulgare de Monaco Dimitar Berbatov, touché aux adducteurs contre Benfica mercredi en Ligue des champions, sera absent pour une durée estimée à trois semaines, a indiqué jeudi le service médical du club de la Principauté.

"Dimitar Berbatov présente une lésion musculaire des adducteurs de la cuisse gauche survenue lors du match de 22 octobre, indique le communiqué médical. La durée de l'arrêt est estimée à 3 semaines."

Berbatov, qui s'est blessé en tentant une reprise de volée à la 33e minute, puis remplacé la minute suivante par Martial, revenait déjà de blessure après avoir été touché en Ligue des champions à Saint-Pétersbourg le 1er octobre.

Fifa.com (23/10/2014)

Toulouse - Casanova : "Besoin de se reprendre"



L'entraîneur de Toulouse, Alain Casanova, compte bien renouer avec la victoire vendredi au Stadium face à Lens, mais ne s'attend pas à ce que la lanterne rouge du championnat débarque en "victime".

Vous restez sur deux matchs nuls à la maison contre Caen et le PSG, c'est vraiment important de repartir sur une bonne lancée ?
Sans parler des deux derniers matchs à domicile, on est sur une défaite à Marseille (2-0), et je pense que l'équipe a besoin de se reprendre par rapport à ce match perdu et de reprendre des points, de confirmer ce qui a été fait jusqu'à maintenant. Tout en sachant que ça va être un match pas facile du tout.

Vous attendez-vous à un match piège face à Lens ?
On va le jouer pour le gagner, en même temps il ne s'agit pas de regarder le classement et de penser que cela va se faire tout naturellement. Ce n'est pas une équipe de Ligue 2 qui est en difficulté et qui va venir comme une victime, c'est une équipe qui au contraire a des joueurs expérimentés et va tout mettre en oeuvre pour nous poser des problèmes, on le sait, on est préparés et on a vraiment envie de prendre les trois points qui nous feraient énormément de bien aussi bien pour la confiance que pour le classement.

Etes-vous surpris de les voir tant en difficulté ?
Ils ne sont pas plus en difficulté que beaucoup d'autres équipes. Tout se tient très proche, que ce soit en haut, au milieu ou en bas de tableau. Aujourd'hui, ils ne sont pas du tout largués, ils vont rendre la vie difficile à beaucoup d'équipes. C'est une équipe qui a connu beaucoup, beaucoup de problèmes depuis le début de saison mais qui reste très cohérente, très bien organisée et qui a des arguments à faire valoir. Même si elle n'a pas pu recruter comme elle aurait sûrement voulu le faire, c'est une équipe qui a gardé son ossature de joueurs qui se connaissent très bien et qui suivent vraiment le jeu proposé par l'entraîneur. Ils sont aussi à son image. C'est quelqu'un qui ne lâche rien, qui rend la vie difficile à l'adversaire car c'est un grand compétiteur. Ses équipes sont comme lui.

Y a-t-il un secteur de jeu dans lequel ils sont plus dangereux ?
Les transitions offensives sont dangereuses, ça prend vite de la vitesse, ça va vite sur les côtés, ça centre vite devant le but. C'est une équipe solide qui, je pense, malgré ses difficultés, sera capable de faire un bon championnat et de s'en sortir.

Pensez-vous qu'ils vont se maintenir ?
Ils en ont les moyens, c'est un club qui a beaucoup de soutiens. Le président et l'entraîneur sont des gens qui ne lâcheront jamais, cette équipe-là aura du caractère jusqu'à la fin de la saison. Ils ont été capables d'aller gagner à Lyon, ils ont fait match nul à Bastia, ils ont mené la vie très dure à Rennes, à Paris, ça veut dire que c'est une équipe qui a des qualités.

Fifa.com (23/10/2014)

Un match de suspension pour Cavani



L'attaquant uruguayen du Paris SG Edinson Cavani a écopé d'un seul match de suspension de la part de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel après son exclusion vendredi face à Lens en Ligue 1.

Juste après avoir marqué sur penalty le but du 3-1, Cavani avait été averti pour avoir mimé un tir de carabine en direction du public lensois. Venu demander des explications à l'arbitre Nicolas Rainville, il a été ensuite exclu pour lui avoir touché le bras.

"C'était un geste excessif, déplacé mais effectué sans agressivité et sans notion d'intimidation. Donc on s'est contenté d'un match", a expliqué le président de la commission de discipline Sébastien Deneux, qui a tout de même ajouté que ce geste "remett(ait) en cause l'autorité de l'arbitre, un principe qui doit impérativement être respecté par les joueurs."

Les autres décisions de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel :

Un match ferme : Jérôme Lemoigne et Jean-Philippe Gbamin (RC Lens), Benjamin Brou Angoua (Guingamp).

Un match ferme après un 3ème avertissement en 10 rencontres ou par révocation du sursis :Jordan Adeoti (SM Caen), Florent Balmont (Lille), Bouna Sarr (FC Metz), Maxime Gonalons (Lyon), Franck Signorino et Prince Oniangue (Reims), Papy Mison Djilobodji (FC Nantes), Jordan Amavi (OGC Nice)

Fifa.com (23/10/2014)

PSG - Blanc évasif concernant Ibrahimovic



L'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc a déclaré vendredi qu'il n'était pas en mesure de donner "une date de retour précise" pour l'attaquant Zlatan Ibrahimovic, touché à un talon depuis le 21 septembre.

"Je ne donne pas de date de retour précise, a expliqué Blanc à la veille de la réception de Bordeaux au Parc des Princes pour la 11e journée de Ligue 1. Il a mal, il s'entraîne plus qu'un joueur disponible pour les matches mais c'est un travail particulier".

"Il ne peut pas s'entraîner avec le groupe, sortir et courir, poursuit le coach. Je ne veux pas jouer au jeu de la date avec vous. Je ne peux pas vous en donner une. J'attends avec impatience son retour."

"Il a mal au talon. Il a une douleur qui persiste et tant que la douleur sera là, il ne pourra pas reprendre l'entraînement", a ajouté le technicien parisien.

Fifa.com (24/10/2014)

Bordeaux - Pallois, le pari gagnant



Débarqué de Niort cet été comme joueur de complément, le défenseur central Nicolas Pallois s'est mué en à peine deux mois en poutre maîtresse de Bordeaux en visite à Paris, samedi (17h00), pour un test grandeur nature.

"Révélation", "surprise du chef", "bonne pioche": il ne se passe plus une semaine sans qu'un nouveau compliment vienne embellir le quotidien de ce gaillard de 27 ans au parcours bosselé, arrivé fin juin en Gironde sur la pointe des pieds, avec ce couperet au-dessus de la tête prêt à sévir en raison de quelques paris sportifs effectués la saison dernière.

Entendu puis absous par les instances disciplinaires, Pallois s'est révélé pour devenir titulaire indiscutable et petite fierté des Girondins, son nouvel entraîneur Willy Sagnol en tête.

"Même pour moi, c'est une surprise, reconnaissait le technicien il y a quelques temps. On savait que c'était un joueur qui pouvait prétendre à une place de titulaire et à partir du moment où s'est enlevée l'épée de Damoclès que représentait la menace de suspension pour l'affaire des paris, il s'est libéré".

Il n'a pas fallu longtemps à l'ancien Chamois niortais pour se faire une place dans l'édifice bordelais, à peine trois matches d'une solidité et d'une efficacité redoutables pour un joueur ne comptant que onze apparitions (4 titularisations) en L1 du temps où il évoluait à Valenciennes (2010-2011), au poste de latéral gauche.

La lumière, Pallois l'avait côtoyé en 2010 en atteignant avec son club amateur de Quevilly les demi-finales de la Coupe de France. La saison dernière, son replacement dans l'axe avait aussi été salué par ses pairs de L2 qui l'avaient nominé dans l'équipe-type de la saison.

"Cela fait deux saisons que je suis bien à ce poste, que je le découvre, que je prends plaisir à jouer dans l'axe, raconte l'intéressé, plutôt humble et réservé. Aujourd'hui, je me lève le matin pour jouer au football, il y a cinq ans j'étais menuisier. Ce n'est pas une revanche, le travail que j'ai effectué paye un peu plus".

Comparé à Koscielny
Nicolas Pallois, la bonne affaire du mercato? Son profil de stoppeur qui ne lâche rien, sa stature imposante (1,90 m, 85 kg) dans les airs mêlée à une vélocité surprenante, une relance somme toute correcte, "pour moi c'est une découverte, c'est le vrai défenseur", confie son gardien Cédric Carrasso. "Il a une belle marge de progression. Défensivement, c'est un joueur agréable à avoir dans une équipe car dans le duel, on peut aller à la guerre avec lui", estime le portier international.

"J'aime défendre, je prends vraiment plaisir à défendre, c'est ce que je sais faire de mieux dans le football. Et puis il y a d'autres personnes qui sont là pour marquer des buts", explique Pallois, au parcours rappelant étrangement celui du Gunner d'Arsenal Laurent Koscielny.

"La comparaison est flatteuse, coupe le néo-bordelais. Après, chaque joueur est différent, on a un potentiel différent mais aujourd'hui on va dire que j'ai franchi des étapes, je suis passé par le côté amateur, la L2, la L1, comme lui. Il faut continuer à travailler pour voir s'il y aura une prochaine étape".

Rarement pris en défaut cette saison en L1 alors qu'il a déjà croisé les Monégasques Dimitar Berbatov et Radamel Falcao, le Stéphanois Mevlüt Erding ou son ex-coéquipier de Caen Mathieu Duhamel, il sait que sa visite au Parc des Princes, même en l'absence d'Edison Cavani, suspendu, et du "Roi" Zlatan Ibrahimovic, blessé, sera scrutée différemment.

"Je n'appréhende aucun attaquant, j'espère seulement que le jour J, ils ne marquent pas de but et j'aurais fait mon travail", conclut-il d'une grande sérénité.

Fifa.com (24/10/2014)

PSG - Lavezzi apte



L'attaquant du Paris SG Ezequiel Lavezzi, blessé à une cuisse depuis le 24 septembre, effectuera son retour contre Bordeaux samedi lors de la 11e journée de L1, a annoncé vendredi l'entraîneur Laurent Blanc, sans préciser si l'Argentin débuterait ou non le match.

"On le récupère au bout de 4 semaines, c'est ce qu'on avait prévu, a déclaré Blanc. Il n'est pas apte à jouer un match entier. Vous verrez s'il débute mais quoi qu'il en soit, il participera à ce match, je pense."

"Je suis content de l'avoir, a ajouté le technicien parisien. Il m'amène de la profondeur, c'est un attaquant de rupture, il marque des buts, pas assez à mon goût mais il en marque. Il est capable de jouer sur tout le front de l'attaque. Il a aussi une bonne attitude, il ne rechigne pas, fait beaucoup d'efforts. C'est un joueur de grande valeur."

Le retour de Lavezzi est un petit soulagement pour Blanc dont le secteur offensif est décimé avec la blessure de Zlatan Ibrahimovic (talon) et la suspension d'Edinson Cavani.

Fifa.com (24/10/2014)

Explications au sommet



Avec Paris SG-Bordeaux et Lyon-Marseille, la L1 s'offre à l'occasion de sa 11e journée deux belles explications de texte avec des équipes en tête du classement, à quinze jours du clasico Paris SG-Marseille, le 9 novembre.

Premier "olympico" pour Bielsa
Des matches très attendus, Marcelo Bielsa en a vu d'autres dans sa carrière, dans des ambiances autrement plus surchauffées. Mais à voir l'implication de l'Argentin et son regard habité à la fin de chaque rencontre, "El Loco" a vraiment envie de marquer la L1 de son empreinte. Le déplacement à Gerland dimanche a tout pour lui plaire, sur la pelouse d'un Lyon qui montre à nouveau les crocs. L'OM mordra-t-il dans ce match comme il a pris l'habitude de le faire ? L'OL sera-t-il étouffé par le pressing tout terrain des Marseillais en première période ?

Le dernier adversaire de taille proposé à l'OM, Saint-Etienne, le 28 septembre au Vélodrome, avait manqué d'air pendant les 45 premières minutes, s'inclinant 2 à 1.

Les duels dans ce choc s'annoncent en tout cas savoureux. Il y aura dimanche sur le terrain les deux meilleurs buteurs du championnat de France, André-Pierre Gignac (10 buts) et Alexandre Lacazette (. Et la bataille au milieu de terrain vaudra aussi le coup d'oeil avec un Dimitri Payet en pleine forme, rappelé récemment en Bleu, et un Yoann Gourcuff qui rejoue enfin au football, et plutôt bien avec un doublé inscrit le week-end précédent.

Le PSG sans "Ibra" ni Cavani
Le PSG, double champion de France en titre, accueille donc la révélation de la saison, le Bordeaux de Willy Sagnol. Deux stars manqueront cependant au générique de cette grosse production de la L1. Zlatan Ibrahimovic est toujours blessé (il n'a plus joué depuis le 21 septembre) et Edinson Cavani est suspendu. Laurent Blanc devra donc rebattre les cartes de son attaque. A des joueurs comme Jean-Christophe Bahebeck, Lucas, qui vient d'être rappelé avec la Seleçao, Javier Pastore et Ezequiel Lavezzi, qui doit retrouver le groupe après ses pépins physiques, de tirer leur épingle du jeu en l'absence des deux gâchettes parisiennes.

Le Parc des Princes pourra en revanche profiter de l'association en charnière centrale de Thiago Silva et David Luiz, pour une première en L1, ces deux joueurs ayant étrenné leur tandem sous le maillot parisien mercredi soir sur la pelouse de l'Apoel Nicosie (succès parisien 1 à 0).

Ce match à Paris sera un test pour des Girondins qui ont flanché au mois d'octobre avec une défaite qui fait désordre à Reims (1-0) et un nul embarrassant contre Caen à domicile (1-1).

Les autres "Européens" attendus
Monaco, invaincu au mois d'octobre, et qui n'a encaissé qu'un but -- sur la pelouse du PSG -- toutes compétitions confondues (L1 et Ligue des champions), doit profiter de son déplacement en Corse sur le terrain d'un Bastia mal classé pour prendre des points et décoller du ventre mou.

Les pensionnaires d'Europa League ont également des virages serrés à négocier. Lille, qui reste sur deux défaites en L1, doit tenter de rebondir à Rennes.

Guingamp, qui demeure sur un beau succès à Lille, reçoit un Nice en pleine tourmente entre la défaite contre Bastia (1-0) et les débordements qui ont suivi et qui placent le club azuréen dans le collimateur des instances. Enfin Saint-Etienne devra se méfier de Metz, étonnant promu.

Le programme

Vendredi
Toulouse - Lens

Samedi
Paris SG - Bordeaux
Bastia - Monaco
Caen - Lorient
Evian-Thonon - Nantes
Reims - Montpellier

Dimanche
Rennes - Lille
Guingamp - Nice
Saint-Etienne - Metz
Lyon - Marseille

Fifa.com (24/10/2014)

Lacazette-Gignac, duel vedette



Gignac-Lacazette, Gourcuff-Payet, Lopes-Mandanda: voici les matches dans le match qui seront les clés du sommet de la 11e journée de L1, Lyon-Marseille, les deux équipes en forme actuellement, dimanche à Gerland.

Lopes-Mandanda : déterminants
Les gardiens Anthony Lopes et Steve Mandanda tiennent un rôle important pour leur équipe depuis le début de saison. Mandanda, qui n'a manqué aucune minute en L1 depuis 2010-11, vient de retrouver, grâce à des performances convaincantes, l'équipe de France face au Portugal et à l'Arménie, après avoir manqué la Coupe du monde au Brésil en raison d'une blessure aux cervicales.

Sur les six buts encaissés en championnat, un seul peut lui être imputable, contre Bastia (3-3), lors de la 1ère journée. De son côté, Lopes, toujours très fort sur sa ligne, affiche de réels progrès dans la maîtrise et la concentration notamment sur les sorties aériennes jusqu'à présent son point faible.

Gourcuff-Payet: baromètres de l'entrejeu
A Marseille, Dimitri Payet semble libéré après le départ de Mathieu Valbuena qui aimantait beaucoup de ballons. "C'est toujours bien d'évoluer avec de bons joueurs mais avec Mathieu, c'était plus difficile pour moi de me montrer et d'être efficace", a-t-il dit récemment.

Désormais, il a la confiance de Marcelo Bielsa et retrouve son meilleur niveau. "Ca me plaît. C'est l'un des meilleurs entraîneurs avec lesquels j'ai travaillé. Il m'a mis à un poste important dans son système. C'est mieux qu'à Lille, j'ai deux ans de plus et plus de maturité", assure-t-il.

Pour sa part, Yoann Gourcuff était très attendu par le nouvel entraîneur Hubert Fournier après l'été passé en soins pour une blessure à une cheville. Après quatre rencontres au cours desquelles il a été remplaçant, il a été titularisé contre Lille avec une passe décisive (3-0), puis face à Montpellier avec son premier doublé depuis août 2009 avec Bordeaux (5-1).

Pour le Breton, c'est un éternel recommencement. Il n'a d'ailleurs disputé que la moitié des matches de l'OL depuis son arrivée en 2010. Mais lorsqu'il est opérationnel et surtout après quelques rencontres, l'équipe lyonnaise joue toujours bien.

Lacazette-Gignac: ils ont la gâchette facile
André-Pierre Gignac et Alexandre Lacazette réussissent tous les deux le meilleur début de saison de leur carrière.

Gignac a inscrit dix buts en dix matches, et souvent décisifs. "Ce n'est pas étonnant. Il donne tout. Il a un état d'esprit irréprochable. Il est un joueur à surveiller mais autour de lui, il y a une ligne d'attaque qui lui donne beaucoup de ballons", reconnaît le milieu et capitaine de l'OL, Maxime Gonalons.

De son côté, Lacazette a porté son total à huit contre Montpellier, rencontre au cours de laquelle il a été impliqué sur quatre des cinq buts de l'OL. Contre Lille, il avait marqué son premier triplé en L1 (3-0).

A 23 ans, il est déjà le nouveau leader d'attaque de l'Olympique lyonnais après les départs successifs de Lisandro Lopez et Bafétimbi Gomis. Le Marseillais vient toutefois de retrouver l'équipe de France dans laquelle le Rhodanien n'a pas été appelé la dernière fois, mais l'un et l'autre peuvent faire basculer le résultat d'une rencontre à tout moment.

Fifa.com (24/10/2014)

Paris d'attaque ?



Zlatan Ibrahimovic blessé, Edinson Cavani suspendu, l'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc est confronté à un casse-tête pour composer sa ligne d'attaque pour la réception de Bordeaux, samedi en L1, mais pourrait trouver un joker avec le retour d'Ezequiel Lavezzi.

L'entraîneur parisien était déjà orphelin de sa superstar suédoise, un joueur hors-normes qui pèse pas moins de 61 buts en championnat en un peu plus de deux saisons dans la capitale. Mais à l'indisponibilité d'"Ibra", sur le flanc pour des douleurs au talon dont la guérison paraît interminable, s'est ajoutée celle, non prévue, d'Edinson Cavani, exclu face à Lens le 17 octobre pour avoir touché le bras de l'arbitre après avoir reçu un avertissement.

Blanc est donc dans l'obligation de rebâtir son secteur offensif et surtout de dénicher une formule capable de pallier l'absence de ses deux seuls véritables buteurs. Car, et c'est là où ça se complique pour le "Président", les "tueurs" dans la surface sont une denrée rare chez le double champion de France, en dehors d'Ibrahimovic et du "Matador" Cavani.

L'ancien sélectionneur de l'équipe de France a réfuté vendredi un quelconque manque de solutions. "C'est plus facile de composer une équipe ou un onze titulaire quand tu as tous tes joueurs à disposition, a-t-il déclaré. Mais vous parlez beaucoup des absents et vous ne prenez pas assez en considération l'effectif que nous avons. Les joueurs que nous avons sont capables de jouer et de bien jouer. Il nous manque Cavani et Ibra mais les joueurs offensifs que nous avons à disposition, il y a beaucoup d'entraîneurs qui aimeraient les avoir".

Il n'empêche, aucun des remplaçants potentiels du duo "Ibra"-Cavani ne présente les mêmes garanties. Le Brésilien Lucas a beau avoir inscrit 3 buts en L1 cette saison et avoir été rappelé mercredi en sélection par Dunga, il est plus connu pour ses ratés monumentaux que pour sa redoutable efficacité.

Lavezzi, le "facteur X" ?
L'Argentin Javier Pastore est de son côté beaucoup plus un créateur qu'un buteur alors que le jeune Jean-Christophe Bahebeck (21 ans) manque encore de constance pour pouvoir être considéré comme un suppléant crédible malgré les éloges formulés par Blanc.

"Au début, ce n'était qu'un retour de prêt mais sa préparation a été excellente au niveau du travail et de l'état d'esprit, a expliqué l'entraîneur du PSG. Il n'a pas rechigné, a bien travaillé, a eu du temps de jeu dans les matchs amicaux, il a été performant. Il offre des solutions intéressantes, il peut évoluer sur tout le front de l'attaque, sur les côtés, dans l'axe, c'est un joueur de rupture, il marque des buts, il a le sens du but, va vite. Il est jeune et doit progresser mais il mérite ce qui lui arrive et ce qui lui arrive il est allé le chercher."

Les mésaventures de Bahebeck avec les Espoirs lors du barrage retour en Suède (4-1) et notamment une énorme occasion manquée incitent toutefois à la prudence et démontrent que Paris ne peut pas décemment faire reposer son attaque sur ses frêles épaules.

Mais un retour pourrait grandement soulager le camp parisien, celui de Lavezzi. Blanc a annoncé vendredi que le vice-champion du monde argentin, blessé à la cuisse depuis le 24 septembre, "participera" au match contre Bordeaux sans dévoiler s'il le débuterait ou non. Peu avare d'efforts, Lavezzi est pourtant lui aussi à ranger dans la même catégorie que Lucas, irréprochable sauf à l'heure de conclure. Mais en ces temps de disette devant, sa simple présence dans le groupe a de quoi réconforter le coach parisien.

"Je suis content de l'avoir, a confié le technicien. Il m'amène de la profondeur, c'est un attaquant de rupture, il marque des buts, pas assez à mon goût mais il en marque. Il est capable de jouer sur tout le front de l'attaque. Il a aussi une bonne attitude, il ne rechigne pas, fait beaucoup d'efforts. C'est un joueur de grande valeur." Et si c'était lui le "facteur X" parisien?

Fifa.com (24/10/2014)

OM - Bielsa : "Lyon est l'une des meilleures équipes"



Marcelo Bielsa l'entraîneur argentin de Marseille, a jugé, vendredi, que Lyon était "une des meilleures équipes du championnat", avant le match joué à l'extérieur, contre Lyon dimanche, pour la 11e journée de Ligue 1.

L'équipe de Lyon est-elle la plus forte que vous ayez eu à affronter depuis le début du championnat ?
C'est une équipe avec de très bon attaquants pas seulement les attaquants qui composent l'équipe type mais aussi dans les remplaçants. Une équipe qui a du caractère, de la présence. Leurs derniers matches ont été des matches de très bon niveau. Elle fait partie des équipes qui animent le championnat mais aussi c'est une des meilleures équipes du championnat. Le championnat, ou la compétition, a des cycles pour toutes les équipes. Pour eux, la deuxième partie de cette première partie de championnat a été meilleure.

Est-ce que c'est le premier choc de la saison pour l'OM ?
Ce serait ne pas valoriser les adversaires que l'on a joués jusqu'à présent. J'imagine comment se sentirait l'entraineur de Saint-Etienne si je disais que c'est l'équipe la meilleure du championnat. Cela serait une position offensive pour le reste des entraineurs. J'ai décrit, selon moi, le potentiel de notre adversaire.

L'OL est, avec l'OM, l'une des meilleurs équipes attaquantes du championnat, cela va-t-il constituer une épreuve pour la défense de l'OM ?
Oui se sont des attaquants complémentaires, ils ont toutes les options qui composent le jeu offensif. Pour nous, c'est un grand défi de voir notre niveau face à eux.

Avez-vous appris quelque chose sur les remplaçants lors de l'opposition que vous avez faite contre Marignane ?
Samba a eu très peu de travail. Fanni a bien défendu et a peu attaqué. Les défenseurs centraux ont été sobres. Les latéraux gauches ne jouaient pas là habituellement, Kadir et Andonian. Tuiloma et Bangoura ont très bien joués en tant que pivot. Lemina a eu un match correct et équilibré et dynamique pendant les 90 minutes. Barrada a joué mieux en deuxième mi-temps qu'en première mi-temps, il a mis un très beau but de coup franc en première mi-temps. Michy Batshuayi s'est créé des occasions mais n'a pas réussi a mettre un but. Omrani (...), Alessandrini ont partagé les côtés de l'attaque.

Trois joueurs sont sous la menace d'une suspension, est-ce quelque chose que vous allez prendre en compte ?
Avant tous les matches je dis aux joueurs de faire attention de ne pas donner de coups et toutes les actions anti-sportives. Les fautes viennent d'une décision qui fait que les joueurs arrivent à contre temps ou ne sont pas à bonne distance ou cela se produit car ils ont été trompés sur les qualités de l'adversaire. Pour moi, les matchs se préparent en pensant seulement au match qui vient et pas à ceux d'après.

Qu'attendez-vous du numéro 10, Dimitri Payet ?
Pour résumer ce que j'attends de lui, il suffit de regarder ce qu'il apporte à la construction du jeu de l'équipe. C'est un joueur complet. Il n'a pas de problème de profil. Il fait de très très bonnes passes. Les trois secteurs de jeux - droite, gauche, centre - il est très commode dans chacun des trois. Il a une capacité de débordement quand il joue sur les côtés. Il a une capacité de tir à mi-distance. Et il arrive à choisir les secteurs du but où il veut tirer. C'est un joueur dynamique et qui participe. Et avec toutes ces caractéristiques il peut jouer dans n'importe quelle place de l'attaque. Et moi je l'ai placé ici en articulant le jeu avec ses collègues."

Marseille est une équipe très jeune, que cela signifie-t-il au quotidien ?
Ils sont jeunes joyeux, il ont de l'énergie, ils nous rajeunissent, nous les anciens, ils nous indiquent que nous devons nous adapter à une culture nouvelle et différente.

Comment faites-vous pour garder vos remplaçants prêts sans les frustrer ?
J'ai une habitude qui parfois marche ou pas, c'est de mettre dans le onze titulaire, la personne qui correspond le plus aux réponses à donner aux problèmes que va nous poser le match. Je ne me souviens pas avoir eu un joueur en dehors de l'équipe alors que toutes ces conditions étaient présentes pour qu'il puisse jouer.

Fifa.com (24/10/2014)

Lens se relance à Toulouse



Lens a oublié ses problèmes vendredi en allant chercher à Toulouse sa première victoire depuis fin août (2-0), vendredi en ouverture de la 11e journée de Ligue 1.

Lanterne rouge du championnat avant cette rencontre, les Sang et Or, en grande difficulté financière et qui restaient sur six matches sans victoire (quatre défaites et deux nuls), sortent de la zone rouge et grimpent provisoirement à la 14e place. A trois points et trois places des Toulousains, qui ont accusé face aux Lensois leur première défaite à domicile de la saison.

Comme l'avait prédit l'entraîneur du TFC, Alain Casanova, Lens n'est donc pas venu au Stadium en "victime". Confronté à une hécatombe, entre les blessés (Riou, Touzghar en particulier) et les trois suspendus (Kantari, Gbamin et le capitaine Lemoigne, les deux derniers expulsés vendredi dernier contre le PSG), Antoine Kombouaré avait pourtant dû faire avec les moyens du bord en titularisant pour la première fois Baptiste Guillaume, Abdoul Ba et Valentin Belon dans les buts.

Une jeunesse qui a visiblement réussi au RC Lens.

Affichant immédiatement leurs ambitions offensives face à des Toulousains dont la très nette possession du ballon s'est avérée stérile, les Lensois ont ouvert le score dès la 11e minute sur un contre. Servi par N'Diaye, El Jadeyaoui trompait Zacharie Boucher pour son premier but en Ligue 1.

Se faisant plus dangereux devant les cages de Belon avec Ben Yedder, Pesic (16, 23) ou Akpa Akpro (25), les hommes d'Alain Casanova ne parvenaient pas à inverser la tendance et se faisaient de nouveau piéger sur un contre lensois. Interceptant une passe mal ajustée de Trejo pour Aguilar, Benjamin Bourigeaud était au départ et à la conclusion de l'action. Reprenant une frappe contrée d'El Jadeyaoui, il ajustait Zacharie Boucher d'un plat du pied droit (27) et inscrivait lui aussi son premier but dans l'élite.

Stérilité
Juste avant la pause, N'Diaye amenait à nouveau le danger devant la cage de Boucher (43) mais sa frappe à ras de terre échouait au ras du montant gauche du TFC.

Plus pressants et encore plus en possession du ballon qu'en première période, les Toulousains échouaient toutefois durant le deuxième acte à tromper le jeune Belon, 19 ans, décisif notamment sur une tête de Grigore (50) ou devant Braithwaite (76).

Incapables de reprendre trois points devant leur public, après leur défaite au Vélodrome (2-0) dimanche, les Toulousains, qui restaient avant la rencontre sur deux nuls à la maison face à Caen et au PSG, ne se sont pas facilités la tâche avant leur déplacement à Bordeaux dimanche prochain. Ils recevront entre temps mardi les mêmes Girondins en seizième de finale de la Coupe de la Ligue.

Les Lensois, eux, respirent un peu avant deux journées d'un tout autre calibre marquées par un déplacement à Marseille et la réception des Girondins.

Fifa.com (24/10/2014)

Un choc en forme de test pour l'OM de Bielsa



L'OM de Marcelo Bielsa, dominateur en 1er division, va passer son premier véritable test sur la pelouse de Lyon (sud est), revenu aux premières loges après un début de saison catastrophique, dimanche lors du choc de la 11e journée.

Le leader marseillais reste sur huit succès d'affilée et l'OL, qui tentera de stopper cette belle série comme il l'avait déjà fait en novembre 1998 (2-1) avec Hubert Fournier, son actuel entraîneur, comme défenseur central, est remonté de la 17e à la 4e place grâce à quatre victoires à domicile et deux résultats nuls obtenus à l'extérieur dont un au Parc des Princes contre Paris Saint-Germain (1-1).

Depuis septembre, les Lyonnais, qui ont récupéré leurs blessés de l'été à l'exception des milieux Clément Grenier et Gueïda Fofana, sont d'ailleurs intraitables à Gerland où ils ont inscrit quatorze buts contre Monaco (2-1), Lorient (4-0), Lille (3-0) et Montpellier (5-1).

"Notre défense va passer un vrai test face à des attaquants talentueux et complémentaires. Lyon est l'une des meilleures équipes du championnat et on sait, par exemple, le danger constitué par ses deux arrières latéraux mais le meilleur moyen de contrer Henri Bedimo et Christophe Jallet, c'est de les obliger à défendre", a dit en conférence de presse, vendredi, sans jamais regarder son auditoire, l'entraîneur argentin de l'OM, Marcelo Bielsa.

A l'inverse, Fournier apporte une réelle fraîcheur à l'OL dans ses interventions médiatiques. Sans langue de bois, convivial et souvent avec le sourire, il reconnaît aussi "le potentiel offensif de Marseille" sans nourrir de complexe.

"C'est vrai, notre défense va passer un véritable test", dit-il aussi.

"André-Pierre Gignac, André Ayew, Florian Thauvin, Dimitri Payet, c'est ce qui se fait de mieux sur le plan offensif, derrière les attaquants de l'OL", souligne le technicien lyonnais, arrivé comme l'Argentin, cet été sur le banc de son club.

Pas Fournier contre Bielsa
"Ce n'est pas Bielsa contre Fournier. C'est l'OL qui joue contre l'OM", prévient Hubert Fournier.

"Au risque de décevoir ceux qui l'apprécient, Bielsa n'a rien inventé non plus. Mais il a amené de la rigueur et une certaine idée de qu'il attendait de son équipe. Il a transformé l'OM par rapport à l'année dernière", estime-t-il.

"Il y a eu une remise en cause individuelle de ses joueurs. Gignac n'a pas attendu Bielsa pour retrouver son meilleur niveau", rappelle l'entraîneur de l'OL qui perçoit dans "les secondes périodes moins abouties de Marseille", une faille qui "pourrait donner des possibilités de gagner en fin de partie. "A condition de faire durer le match", ajoute-t-il.

"Les joueurs s'affrontent et gagnent ou perdent des duels sans que le discours de l'entraîneur ait une influence. Le football est attractif parce qu'il n'a pas de réponse mathématique ou établie", tempère de son côté Marcelo Bielsa.

"Le record de neuf victoires consécutives n'est pas une motivation supplémentaire. Ce n'est pas moi qui gagne et la mémoire populaire retient surtout les titres", poursuit l'Argentin dont l'équipe se pose déjà en candidat N.1 du PSG pour le titre alors que Lyon, qui mise sur la promotion des jeunes, se contenterait volontiers du podium et d'un retour vers l'Europe.

Fifa.com (25/10/2014)

Lille doit rebondir à Rennes



Après deux défaites d'affilée en championnat et une victoire lors des huit derniers matches toutes compétitions confondues, Lille doit absolument réagir à Rennes, dimanche, pour la 11e journée de Ligue 1, sous peine d'être décroché du wagon de tête.

Leader après 5 journées, et une victoire (2-0) contre Nantes, le Losc marque le pas depuis, avec une victoire pour un nul et trois défaites, dont les deux dernières assez cinglantes: 0-3 à Lyon et 1-2 à domicile contre la lanterne rouge, Guingamp.

Sur la scène européenne, le bilan n'est guère plus flatteur avec trois nuls en trois matches de Ligue Europa, comme jeudi lors de la réception d'Everton(0-0).

Huitième au classement de Ligue 1, avec 15 points, Lille reste en embuscade à trois points du Paris SG (2e) et de Bordeaux (3e), mais il va devoir rapidement retrouver le chemin de la victoire s'il ne veut pas sombrer dans l'anonymat.

Cela passe par la résolution de deux problèmes qui brident les ambitions nordistes: remporter enfin un match à l'extérieur et avoir une attaque plus performante.

Seul Guingamp a marqué moins de buts que Lille en Ligue 1 et contre les joueurs des Côtes-d'Armor, le manque d'efficacité a atteint des sommets, avec 30 tirs au but, dont 13 cadrés, pour un but marqué sur un coup de billard dans la surface, et par un milieu défensif, Rio Mavuba.

"Sur nos deux derniers matches, on n'est pas récompensé de nos efforts, il nous manque l'efficacité", a déploré l'entraîneur lillois, René Girard, qui ne veut surtout pas que la méforme de ses attaquants vire à l'obsession.

'On va continuer à bosser'
"On est conscient de nos lacunes à ce niveau-là. On va continuer à bosser et ça reviendra quand ça reviendra. Il y a des périodes de réussite et d'autres où ça fonctionne moins bien. Nos attaquants sont jeunes, ils doivent continuer à tenter leur chance", a-t-il plaidé.

En face d'eux, ils trouveront une équipe également à la peine devant, car sur les 11 buts au compteur des Rennais, plus de la moitié ont été inscrits lors de la victoire contre Evian 6-2 lors de la 2e journée de Ligue 1.

L'entraîneur breton, Philippe Montanier, avait beau jeu de faire profil bas, jeudi.

"Lille depuis 4-5 ans a gagné un titre de champion, a gagné une coupe, a fait la Ligue des champions et l'Europa League régulièrement, donc ils ont passé un palier. C'est un club qui s'est installé en haut et c'est un des gros clubs français", a-t-il jugé.

"Ils sont un peu au dessus de nous dans tous les domaines", a-t-il également souligné.

On pourrait penser que ce match sent le 0-0 à plein nez, mais Montanier n'est pas de cet avis: "ce sont deux équipes qui se créent des occasions, donc à un moment ou à un autre on espère tous concrétiser. Le plus inquiétant c'est quand on marque pas et qu'on se crée pas d'occasions", a-t-il plaidé.

Mais Rennes, qui n'a que trois points de retard sur Lille, ne manque pas pour autant d'ambition, après un calendrier démentiel en début de championnat, avec 6 matches à l'extérieur contre 4 à domicile, et des rencontres contre Lyon, Saint-Étienne, Marseille, le PSG et Bordeaux.

"Il y a une certaine consistance qui s'est installée et si on arrive à avoir cette efficacité offensive, on peut bien et mieux figurer dans ce championnat", a précisé Montanier.

Fifa.com (25/10/2014)

Saint-Etienne - Lemoine, homme clé des Verts



Buteur décisif pour Saint-Etienne, à Lens (1-0) et à Lorient (1-0), le milieu Fabien Lemoine n'est pas le joueur le plus spectaculaire des Verts, qui reçoivent Metz dimanche (17H00), mais il en est l'homme clé aussi omniprésent sur le plan médiatique que sur le terrain.

Face aux Merlus, il y a huit jours, il a trouvé l'ouverture à la 87e minute d'un tir lointain du droit pour donner la victoire à l'ASSE, une nouvelle fois en panne offensive.

Avec deux buts en dix matches disputés soit autant que toute la saison dernière, Lemoine, 27 ans, qui avait déjà marqué contre Lens (1-0), là aussi en fin de partie (82) est ainsi le deuxième buteur de l'équipe stéphanoise derrière Mevlut Erding (3 buts). Ce dernier devrait faire son retour contre Metz après un mois d'absence pour une blessure musculaire.

Ce qui illustre bien les difficultés des attaquants foréziens à se montrer efficaces dans la zone de décision.

Il n'est en revanche crédité d'aucune passe décisive depuis le début du championnat malgré, notamment les 85% de passes réussies qui lui ont été accordées sur 79 ballons joués lors du match à Lorient. Depuis le début de saison, il est ainsi le Stéphanois qui touche le plus souvent le ballon comme face aux Lorientais.

Une plus grande confiance -
"J'ai davantage confiance en moi et la confiance de mes partenaires a grandi au fil des saisons", dit-il.

"Aujourd'hui, je me sens de mieux en mieux et j'ose davantage pour mettre notre adversaire en difficulté", poursuit le milieu des Verts, arrivé de Rennes à l'été 2011.

"Quand je sens un coup offensif, j'essaye d'apporter un plus. Cela a bien fonctionné contre Lorient. Pour cela, il faut être bien physiquement et ce n'est pas toujours évident avec la répétition des matches", poursuit le joueur qui veut prévenir tout relâchement pour la réception.

"Il a un profil de joueur espagnol avec une grosse qualité technique, toujours en mouvement et clairvoyant dans les passes. Il aime faire vivre le ballon. Il ajoute cette envie de défendre collectivement. Son petit gabarit ne lui permet pas de se mettre dans des duels incroyables", disait de lui au printemps dernier, son entraîneur, Christophe Galtier évoquant "un courageux".

Galtier, qui estime que "beaucoup d'entraîneurs aimerait avoir un tel garçon dans leur effectif", aime à le voir prendre des risques et tenter sa chance plus souvent. Il travaille d'ailleurs spécifiquement les tirs de loin.

Alors que les Verts sont 5es du classement et après le résultat nul obtenu sur le terrain de l'Inter Milan (0-0, jeudi), où il a, comme à son habitude, abattu un travail considérable, Fabien Lemoine reste vigilant avant le match contre Metz, le moins prestigieux de la série de rencontres proposées aux Verts d'ici la prochaine trêve internationale.

"Nous avons l'objectif de gagner, notamment devant notre public. Tout relâchement est interdit car Metz ne nous fera pas de cadeau. C'est une équipe qui a fait un bon recrutement et qui reste sur une série positive (3 victoires, 1 nul, 1 défaite sur les 5 dernières journées)", prévient-il.

Fifa.com (25/10/2014)