Saison française, 2014 - 2015

OM - Barrada : "Je ne suis pas encore à 100%"



Abdelaziz Barrada, le milieu de terrain international marocain transféré le 13 août du club émirati d'Al-Jazira à Marseille, a reconnu mercredi qu'il n'était "pas encore physiquement prêt à 100%".

Entré lors des 30 dernières minutes de la victoire de l'OM à Guingamp (1-0) samedi en Ligue 1, Barrada a expliqué avoir "pris du retard" dans sa préparation.

"Je double mes séances, j'espère revenir le plus vite possible", a ajouté l'ancien meneur de jeu de Getafe.

Interrogé pour savoir s'il comptait assurer la succession de Mathieu Valbuena, parti au Dynamo Moscou, Barrada a déclaré qu'il ne se considérait comme "le successeur de personne". "Je suis venu apporter ce que je sais faire", a expliqué l'international marocain (3 sél.), en concurrence avec Dimitri Payet et Florian Thauvin pour animer l'attaque marseillaise.

Le milieu a également souligné la réputation élogieuse de son entraîneur actuel, l'Argentin Marcelo Bielsa. "Guardiola et Diego Simeone disent qu'ils s'inspirent de lui, je suis donc heureux de travailler sous ses ordres", a-t-il dit.

Né à Provins (Seine-et-Marne) de parents marocains, Barrada a été formé au Paris SG, avant de signer à 21 ans à Getafe où il a disputé 66 matches pour 8 buts en deux saisons.

Fifa.com (27/08/2014)

Montpellier - Vers un retour de Saihi



Le milieu de terrain international tunisien de Montpellier Jamel Saihi, âgé de 27 ans, devrait être titularisé pour la première fois de la saison, samedi à l'occasion du déplacement de Montpellier à Nantes pour le compte de la 4e journée de L1, a-t-on appris mercredi auprès du club.

Saihi, absent des terrains durant un an à la suite de sa blessure à un genou contractée le 17 novembre 2012, avait repris avec parcimonie la compétition la saison passée, mais n'avait pas enchaîné les matchs dans la continuité.

Saihi est entré en fin de match lors du succès de Montpellier face à Metz (2-0) remporté samedi à la Mosson lors de la 3e journée de Ligue 1. Son retour est susceptible de compenser l'éventuel transfert de Benjamin Stambouli, en contact avec trois clubs: OM, Fiorentina, Swansea.

Saihi est l'un des rares rescapés (Hilton, Jourdren...) de l'équipe championne de France en 2012.

Fifa.com (27/08/2014)

L'OM en quête de première à domicile



Marseille, après avoir décroché sa première victoire le week-end dernier à Guingamp (1-0), cherchera à signer son premier succès à domicile lors de la réception de Nice, vendredi en match avancé de la 4e journée de Ligue 1.

Le nouvel entraîneur Marcelo Bielsa a pu respirer après deux matches ratés (nul inaugural puis revers à domicile) et doit désormais prolonger la dynamique enclenchée en Bretagne.

Gignac avait inscrit le but de la victoire avant de se blesser à une cheville, mais l'avant-centre, remis, sera disponible. Bielsa a d'ailleurs annoncé qu'il allait reconduire le même onze.

Marseille affronte une équipe de Nice battue chez elle face au leader, Bordeaux (3-1), et qui est à égalité parfaite au classement avec son adversaire du jour. Le vainqueur de la confrontation se postera au pied du podium, voire dessus en cas de gros écart, en attendant les autre matches.

Ce week-end, Monaco cherchera face à Lille à confirmer également son premier succès, à l'occasion de l'affiche du samedi, tandis que celle du dimanche opposera le PSG à Saint-Etienne, deux équipes qui restent sur des 0-0. En tête du classement, Bordeaux tentera de maintenir son carton plein face à Bastia dimanche après-midi.

Programme de la 4e journée

Vendredi
Marseille - Nice

Samedi
Monaco - Lille
Caen - Rennes
Lens - Reims
Lorient - Guingamp
Nantes - Montpellier
Toulouse - Evian-Thonon

Dimanche
Bordeaux - Bastia
Metz - Lyon
Paris SG - Saint-Etienne

Fifa.com (28/08/2014)

L'OM devra confirmer face à sa bête noire Nice



Vainqueur à Guingamp (1-0) samedi pour la première fois de la saison, Marseille déjà battu dans son nouveau Vélodrome, devra confirmer face à sa bête noire Nice son regain de forme vendredi en ouverture de la 4e journée de Ligue 1.

Après un nul à Bastia (3-3), puis un revers cinglant à domicile face à Montpellier (2-0), l'OM a donc relevé la tête en Bretagne, grâce à un unique but d'André-Pierre Gignac.

Mais la prestation des joueurs de Marcelo Bielsa, face à des Guingampais plutôt limités, n'a pas répondu à toutes les interrogations, même si la défense s'est montrée cette fois hermétique. De plus, Gignac, le Marseillais en forme de ce début de saison (3 buts) a été touché à une cheville et a dû sortir en fin de rencontre.

Mais Bielsa s'est voulu rassurant mercredi, indiquant qu'il comptait sur son attaquant contre Nice. Le milieu Mario Lemina, touché lui aussi à une cheville début août, figurera également dans le groupe.

Le milieu offensif marocain, Abdelaziz Barrada, sur lequel l'OM place de grands espoirs pour succéder à son meneur de jeu Mathieu Valbuena, débutera sur le banc, car Bielsa l'a assuré, il alignera "la même équipe qu'à Guingamp".

"A Guingamp, j'ai quand même vu une équipe de l'OM dominatrice, qui a bien su mener sa barque. De plus l'équipe a concédé très peu d'occasions", s'est réjoui mercredi le technicien argentin. "A titre individuel, presque chaque joueur a hissé son niveau de jeu."

Mais dans un Vélodrome rénové et agrandi, où les Olympiens ont paru inhibés face à Montpellier pour leur première sortie de la saison, il faudra à l'OM montrer un tout autre visage pour venir à bout de Niçois qui s'y étaient imposés à deux reprises la saison dernière. L'équipe de Claude Puel y avait ainsi remporté une improbable victoire (5-4) en 16e de finale de Coupe de France avant de revenir s'imposer en mars (1-0) en championnat.

Diawara retourne au Vélodrome
"Le fait qu'il s'agisse d'un derby, ça donne du piment à la rencontre", a commenté Bielsa tout en estimant que "la motivation des joueurs se joue plus sur l'avenir et l'enjeu".

Les Niçois, à égalité de points (4) avec l'OM, à la 9e place, restent sur un revers à domicile face au leader bordelais (3-1). Mais leur succès d'entrée face à Toulouse (3-2) et leur nul à Lorient (0-0) leur donnent des raisons d'espérer.

Pour avoir passé cinq saisons à l'OM, le Sénégalais Souleymane Diawara qui a rejoint le "Gym" à l'intersaison sera particulièrement ému, mais "dès que l'arbitre sifflera, l'émotionnel sera de côté, je serai vite concentré".

"Nous allons là-bas pour faire quelque chose contre une équipe qui sera forcément revancharde après les trois défaites de l'an dernier", a-t-il expliqué devant la presse, sans que son entraîneur ait annoncé s'il serait titulaire.

"Avant le match, ça va me faire quelque chose. Ce sera particulier, parce j'avais pris l'habitude de recevoir mes adversaires au Vélodrome. Aujourd'hui, c'est moi l'adversaire. Je ne sais pas à quoi m'attendre, mais j'espère recevoir un bon accueil", a continué Diawara.

Nice sera privé de son attaquant argentin Dario Cvitanich, qui souffre d'une petite lésion à la cuisse et qui paraît "encore juste au niveau de la cicatrisation et de sa préparation", a expliqué Claude Puel. L'entraîneur niçois sera aussi privé de son défenseur centrale central Mathieu Bodmer, qui se remet d'une côte cassée.

Fifa.com (28/08/2014)

Krivets, du BATE Borisov, à Metz



Le milieu de terrain biélorusse du BATE Borisov (D1 biélorusse) Serguei Krivets a signé un contrat de trois ans avec le FC Metz, a annoncé jeudi le club mosellan sur son site internet.

L'international biélorusse de 28 ans totalise 22 sélections à son actif. Il a inscrit dix buts et délivré onze passes décisives dans le championnat biélorusse qui a débuté en mars. Il a également participé à la qualification du BATE Borisov pour la phase de groupe de la Ligue des champions.

Krivets est la neuvième recrue messine après l'attaquant malien Modibo Maïga, l'attaquant vénézuélien Juan Manuel Falcon, le milieu défensif franco-sénégalais Guirane N'Daw, le défenseur central argentin José Luis Palomino, le latéral droit Jonathan Rivierez, l'attaquant argentin Federico Andrada, le gardien David Oberhauser et le milieu défensif franco-ivoirien Cheick Doukouré.

Après trois journées de L1, le FC Metz occupe la 18e place du classement.

Fifa.com (28/08/2014)

PSG - Zlatan peut-être, les autres enfin ?



Après son pénible 0-0 concédé à Evian, le secteur offensif du Paris SG pourrait récupérer Ibrahimovic, mais ses autres membres seront forcément scrutés pour la réception de Saint-Etienne dimanche soir en clôture de la 4e journée de L1.

"Ibra", reviens !
L'"Ibra-dépendance" était flagrante à Annecy, où le PSG a concédé son premier 0-0 au bout de 83 matches toutes compétitions confondues depuis janvier 2013, et seulement son quatrième match sans marquer depuis cette même date.

Le genre de match où l'auteur des premiers buts de la saison (doublés contre Guingamp dans le Trophée des Champions et à Reims en L1) et de ceux de la dernière confrontation contre les Verts (2-0 en mars dernier) débloque souvent les choses, ou du moins secoue suffisamment ses troupes pour qu'elles fassent le nécessaire. Car le secteur offensif ronronnait en Savoie, manquait de tranchant, d'autorité.

Mais où en est exactement "Zlatan" ? Après s'être blessé seul lors d'une rotation du buste contre Bastia le 16 août (2-0), le double meilleur buteur de L1 était parti quelques jours dans son pays puis a repris progressivement l'entraînement cette semaine. Il a d'ailleurs été convoqué par le sélectionneur de la Suède, Erik Hamren, pour les matches internationaux de début septembre.

Cavani, Lucas, Lavezzi : ça vient ?
Les trois autres attaquants confirmés du club de la capitale peinent toujours à convaincre.

Cavani au premier chef. Repositionné dans l'axe contre Evian en l'absence d'Ibrahimovic, l'Uruguayen a vendangé deux occasions nettes, et a échoué à marquer, alors que c'est justement sa tâche. Il avait pourtant profité du poste d'avant-centre contre Bastia pour ouvrir son compteur, sans parvenir à confirmer. Si "Ibra" reprenait sa place, "Edi" glisserait de nouveau sur un côté. A moins que Laurent Blanc n'associe les deux à la pointe d'un 4-4-2 ?

Lucas maintiendra-t-il son statut de titulaire des trois premiers matches de championnat ? Il a ouvert le score face à Bastia et s'est montré l'attaquant le plus incisif contre Evian, par des passes inspirées pour Cavani, mais ses actions restent encore trop souvent inabouties. Or le Brésilien, 3e meilleur passeur la saison dernière en L1 (10 passes décisives) mais auteur de 5 buts seulement, sera aussi jugé sur sa progression dans la finition.

Lavezzi a fait deux entrées en jeu, sans aucun impact. L'Argentin semble le dernier attaquant dans la hiérarchie même si sa générosité peut toujours servir. "Pocho" attendra-t-il son heure, ou préférera-t-il changer d'air avant la fin du mercato lundi soir ?

Pastore, c'est quand tu veux...
Deux excellents matches pour démarrer la saison (avec notamment deux passes décisives), une embellie qui prolonge une fin de saison intéressante... et Pastore replonge, totalement transparent contre Evian. Le milieu offensif, qui aspirait à la régularité, est-il retombé dans les travers qui plombent sa carrière parisienne depuis son arrivée au PSG en 2011 ?

L'Argentin, à l'aise à gauche dans le milieu à trois, a dû céder sa place à Matuidi lors du troisième match et jouer plus haut. Ce qui l'a manifestement déstabilisé. "Avec Motta et Verratti je me sens très bien au milieu, je joue avec les qualités des deux joueurs, avait-il observé avant le déplacement en Savoie. Si je joue devant, c'est bien, ce n'est pas un problème pour moi".

Voire... Mais le problème chez le "Flaco", c'est le mental, comme le répète Laurent Blanc lui-même. L'entraîneur admire les qualités techniques de "Javier", mais sa patience à des limites...

Où sont les jeunes ?
Difficile pour les jeunes de se frayer un passage parmi les stars parisiennes. Bahebeck (21 ans) et Ongenda (19 ans) étaient titulaires au Trophée des Champions. Depuis, le premier a disputé une vingtaine de minutes à Reims, et le second, qui réclame du temps de jeu ailleurs, n'est plus réapparu. Une question de patience, sans doute.

Fifa.com (29/08/2014)

Nantes - Quand les Canaris auront des dents...



Solide défensivement lors des trois premiers matches de Ligue 1, le FC Nantes fait en revanche preuve de bien peu de mordant offensif, un défaut qui plombe le club, orphelin de son buteur serbe Djordjevic.

Lors de la conférence de presse d'avant-match, jeudi, l'entraîneur Michel Der Zakarian avait sa mine des mauvais jours. Et on parle d'un entraîneur qui n'est déjà pas d'un naturel jovial d'habitude.

"Il va y avoir quelques changements par rapport à l'équipe qui a joué contre Monaco", a-t-il annoncé d'emblée.

Objet principal de son ire: un secteur offensif qui patine depuis le départ de son buteur serbe Filip Djordjevic, à la Lazio Rome cet été, et dont la faiblesse, déjà identifiée lors des matches amicaux de pré-saison, pourrait coûter cher si rien ne change.

Si une action d'éclat de Johan Audel et Yacine Bammou, quelques secondes après leur entrée en jeu contre Lens, lors de la première journée, avait suffit pour prendre les trois points, Nantes a dû se contenter d'un nul contre le promu Metz (1-1) lors de la deuxième journée, avant de céder (0-1) à domicile contre Monaco.

Une défaite difficile à avaler au vu de la physionomie des dix dernières minutes, où Nantes aurait pu revenir à hauteur des Monégasques.

"On a quand même quatre occasions nettes contre Monaco, plus un pénalty (raté à la 23e minute). A un moment, il faut savoir mettre le ballon au fond des filets pour gagner les matches. Eux, il en ont eu deux (occasions), pas dix, pas plus que nous. Mais ils ont Falcao et ils plantent", a résumé le technicien nantais.

Message d'avertissement
Der Zakarian sait bien de quoi manque son attaque: "dans les 30 derniers mètres, il faut mettre beaucoup plus de vitesse, beaucoup plus d'engagement, gagner ses duels, être capable d'éliminer son adversaire".

Il attend aussi de ses joueurs qu'ils se montrent "beaucoup plus agressifs dans le pressing, (qu'ils aillent) chercher l'adversaire un peu plus haut".

Sans vouloir nommer les joueurs visés, il a reconnu que "certains n'ont pas été à la hauteur" de ce qu'il attendait d'eux.

"Quand on demande à l'équipe d'aller chercher plus haut, ça implique évidemment des efforts de nos attaquants, d'aller dans le pressing. De le faire ensemble, bien sûr, mais ça demande des courses, d'accélérer, de répéter les efforts. Tu as la volonté de le faire ou tu l'as pas", a-t-il détaillé.

Audel étant indisponible samedi, les avants-postes des Canaris devront de toute façon être remaniés contre Montpellier.

Peu en réussite et tireur mal inspiré du pénalty raté contre Monaco, Serge Gakpé semble aussi sur la sellette.

Seul Yacine Bammou (22 ans) semble à peu près assuré de garder la place d'avant-centre titulaire, qu'il a gagnée au détriment du Vénézuélien Aristeguieta, fantomatique contre Lens et Metz.

"Ce qu'il montre jusqu'à présent c'est bien. C'est un bon point d'appui, il se déplace bien. Il est quand même à l'origine du pénalty (contre Monaco) et il a fait des bonnes choses aussi dans le jeu", l'a complimenté son entraîneur.

L'attaquant israélien Etay Shechter et le milieu Vincent Bessat, qui ont sonné la révolte finale contre Monaco, pourraient aussi débuter.

A ces éventuels futurs titulaires, Michel Der Zakarian a lancé un message d'avertissement: "quand on est appelé à jouer il faut répondre présent sur le terrain, et pas se contenter de dire 'ouais je suis titulaire'. Après je veux voir des actes". A bon entendeur...

Fifa.com (29/08/2014)

Lens - Baal, attaquant devenu défenseur, la bonne idée



Ludovic Baal, le défenseur du RC Lens, a la particularité d'avoir été formé au poste d'attaquant avant de glisser petit à petit au milieu puis au poste de latéral gauche, où l'a installé son entraîneur Antoine Kombouaré.

Le Guyanais de 28 ans (1,76 m, 72 kg), qui a effectué sa formation au Mans avec qui il a découvert la Ligue 1, a été élu dans l'équipe-type de Ligue 2 la saison dernière et compte bien poursuivre sur sa lancée.

"C'était une belle récompense. Je sais que ça sera difficile de faire aussi bien cette saison mais pourquoi pas. Ca peut être un objectif personnel", estime le natif de Cayenne.

C'est justement dans sa ville natale que Baal a pris goût au football en essayant d'imiter son idole brésilienne Ronaldo.

"Dans ma cité, il n'y avait que du foot, du foot et du foot ! Il y avait deux joueurs professionnels issus de notre quartier (l'attaquant Sylvio Joseph et le défenseur Claude Dambury, ndlr) et dès qu'ils revenaient en Guyane, ils nous ramenaient des cadeaux donc ça nous faisait rêver", explique-t-il.

Baal a débarqué en métropole en 2004 à l'âge de 18 ans. Mais ce n'est qu'en 2007/2008 qu'il débute en L1 avec la formation mancelle et ses couleurs... Sang et Or.

Il faut attendre la saison 2009/2010 pour qu'il devienne indispensable à l'équipe sarthoise. Cette année-là, il dispute les 38 journées de L1 (35 comme titulaires) mais son club est relégué en L2.

Propre
Dès cette première saison pleine en élite, Baal, qui restera une année de plus au Mans avant de rejoindre Lens, se distingue par son jeu propre et le peu de fautes commises pour un défenseur: seulement 40 en 38 rencontres (et 3 cartons jaunes).

"Je ne peux pas l'expliquer. C'est peut-être parce que je suis bien placé donc j'arrive mieux à anticiper les passes ou les déplacements des adversaires", analyse le latéral gauche.

La saison dernière en L2, Baal a participé à 37 rencontres, toujours comme titulaire, et n'a reçu que quatre cartons jaunes.

"Le reproche que je lui fais, c'est qu'il ne fait pas assez de fautes", plaisante son entraîneur Antoine Kombouaré, qui, à son arrivée en 2013, avait eu une discussion avec Baal pour lui expliquer qu'il comptait l'installer au poste de latéral, alors qu'il jouait souvent au milieu voire même attaquant.

"Il fallait qu'il arrête de penser qu'il était un joueur offensif et qu'il se comporte en défenseur. Et c'est ce qu'il a merveilleusement bien fait la saison dernière, estime Kombouaré. Je reste persuadé qu'il peut faire partie des cinq meilleurs latéraux de L1."

Dans le vestiaire lensois comme sur le terrain, Baal fait l'unanimité. "C'est un ambianceur et il est toujours jovial. En match il est très régulier et rigoureux. C'est une chance pour Lens d'avoir un tel joueur", affirme son compère en défense Alaeddine Yahia.

Le Guyanais, qui entame sa quatrième saison dans l'Artois, se décrit pourtant comme "timide" et avoue ne jamais prendre la parole devant tout le monde.

En revanche, il n'hésite pas "à parler aux jeunes pour leur donner des conseils". Preuve s'il en est qu'il commence à devenir un taulier des Sang et Or.

Fifa.com (29/08/2014)

Chocs Monaco-Lille et PSG-Saint-Etienne



Les quatre premiers de la saison dernière s'affrontent ce week-end pour la 4e journée de Ligue 1: Monaco tentera de confirmer samedi son sursaut en recevant Lille, alors que le Paris SG reçoit Saint-Etienne dimanche soir après le match du leader, Bordeaux.

Monaco-Lille, à qui la confirmation ?
L'horizon se dégagerait-il pour l'ASM ? Elle a engrangé sa première victoire dimanche dernier (1-0 à Nantes), sur un but de Falcao, après deux défaites inaugurales, puis hérité d'un groupe équilibré en Ligue des champions. Le nouvel entraîneur, Leonardo Jardim, a-t-il trouvé la bonne formule ? Il pourrait en tout cas stabiliser sa défense après moult chamboulements.

Mais l'éclaircie reste à confirmer lors du premier gros test de la saison, face à un Losc qui tourne bien en L1 (7 points en 3 matches, sans encaisser le moindre but), moins en coupe d'Europe, après son échec en barrages de Ligue des champions. Sa défaite à Porto mardi (2-0) pèsera-t-elle dans les jambes et dans les têtes ? La principale interrogation concerne toujours Kalou, qui pourrait filer dans les derniers jours du mercato.

PSG - Saint-Etienne, à qui le rebond ?
La semaine fut également riche en émotions européennes pour les champions de France et les Verts. Les premiers ont pris rendez-vous avec le FC Barcelone en phase de groupes de Ligue des champions (outre l'Ajax et l'Apoël Nicosie). Les seconds ont vécu les frissons d'une qualification à l'arraché, aux tirs au but, face à Karabükspor, leur donnant le droit d'affronter l'Inter Milan, notamment, en poules d'Europa League.

Les deux équipes restent sur des 0-0 en L1, Paris sur le terrain d'Evian et l'ASSE face à Rennes. D'où le rebond attendu, surtout pour le PSG qui a démarré petitement la saison (une victoire et deux nuls). Il pourrait profiter du retour d'Ibrahimovic pour retrouver du mordant offensif. Au milieu, quel sera le choix tactique de Laurent Blanc ? S'il maintient son milieu à trois, quatre joueurs sont en concurrence (Verratti, Thiago Motta, Matuidi et Pastore), sachant que Cabaye est suspendu. S'il passe en 4-4-2, avec le duo Ibra-Cavani devant, cela pourrait remettre Lavezzi dans le jeu, sur un flanc.

Côté stéphanois, où se placera le curseur dimanche, entre les bénéfices psychologiques de la qualification et la déperdition d'énergie liée à la prolongation jeudi ? Les Verts, qui ont perdu lors de leurs deux dernières visites au Parc des Princes (en Coupe de la Ligue et en L1), seraient certainement heureux d'un point pris à Paris.

Bordeaux et Lyon, séries en cours ?
Et de quatre? Les Girondins effectuent un départ canon avec trois succès de rang (8 buts marqués) et en visent un quatrième face à Bastia dimanche après-midi, histoire de maintenir au moins leurs deux points d'avance sur leurs poursuivants Saint-Etienne et Lille. Willy Sagnol devra cependant se passer de son avant-centre Diabaté, buteur, passeur et exclu à Nice (3-1).

La recrue Khazri va croiser son ancien club de Bastia, qui a décroché sa première victoire le week-end dernier (1-0 contre Toulouse). De quoi diluer la pesante ambiance née de l'affaire Brandao, suspendu à titre conservatoire jusqu'à son audition du 18 septembre après son coup de tête sur le Parisien Thiago Motta.

Lyon de son côté a gagné un match, jeudi en C3, pour rien: le 1-0 réussi chez les Roumains du FC Astra l'a éliminé dès les barrages, si bien que les trois défaites précédentes (deux en L1, une en C3) n'ont guère été enrayées. Le moral reste au bas fixe à l'OL, entre la ribambelle de blessés, le courroux du président Jean-Michel Aulas et la fin du mercato qui pourrait amener le club à procéder à des ajustements d'effectif. Samedi, Lyon se rend à Metz. Et il vaut mieux grappiller des points chez le promu avant d'affronter coup sur coup Monaco et PSG...

Le programme

Vendredi
(20h30) Marseille - Nice

Samedi
(17h00) Monaco - Lille
(20h00) Caen - Rennes
Lens - Reims
Lorient - Guingamp
Nantes - Montpellier
Toulouse - Evian-Thonon

Dimanche
(14h00) Bordeaux - Bastia
(17h00) Metz - Lyon
(21h00) Paris SG - Saint-Etienne

Fifa.com (29/08/2014)

Monaco-Lille, duel d'Européens en mal de certitudes



Face à Lille qui disputera son 2000e match dans l'élite, l'AS Monaco, encore convalescent, tentera samedi lors de la 4e journée de Ligue 1, de marquer ses premiers points à domicile de la saison.

Monaco et Lille, deux cadors du dernier exercice, ont mal débuté leur saison. Face à des Monégasques, encore sous le coup des deux défaites initiales en Championnat (contre Lorient et à Bordeaux), Lille voudra tenter de faire oublier sa logique élimination de la Ligue des champions par Porto en milieu de semaine.

"Cette élimination lilloise n'est pas un avantage pour nous, tient pourtant à préciser l'entraîneur monégasque Leonardo Jardim. Lille a obtenu de bons résultats contre Monaco la saison dernière. C'est une équipe très physique, qui n'a pas de mal à enchaîner trois rencontres en une semaine".

Pourtant, dans le Nord, rater la Ligue des champions n'est pas complétement digéré. "On est déçu, oui, concède l'entraîneur René Girard. Mais pas abattu. On a tourné la page de Porto, pour passer au championnat avec un autre match européen".

"Heureusement que nous attend un gros match à Monaco", enchaîne David Rozehnal, qui se méfie de ce déplacement. "J'espère qu'on sera prêt pour ce rendez-vous. Monaco, ça va être du même niveau que Porto. L'an dernier, cette équipe était très forte. Cette saison, il y a toujours de grands joueurs".

Subasic veut une défense plus basse
Avec son habituel langage imagé, Girard insiste lui aussi: "Monaco a perdu James Rodriguez, mais je ne vais pas sortir les mouchoirs pour autant. Ne me faites pas l'offense de citer tous les joueurs de l'effectif monégasque, qui reste une grosse écurie. C'est un premier test pour nous".

Toujours très solide sur le plan défensif, avec un Enyama, "qui était le meilleur gardien de la saison dernière et qui est toujours aussi fort", selon Danijel Subasic, son alter ego monégasque, Lille semble pourtant mieux équilibré que Monaco. Certes, l'équipe a "des difficultés pour marquer", reconnaît Rozehnal. "Il faut qu'on attaque tous bien, tous ensemble", dit-il. Mais, au moins sa formation possède la certitude de s'appuyer sur un système défensif performant.

Ce n'est pas encore le cas à Monaco. En trois rencontres, Jardim a titularisé sept défenseurs. Il demande toujours à ce que ses défenseurs évoluent très haut sur le terrain. "Le coach nous le demande mais c'est un problème pour nous", avance Subasic, tout en avouant ne pas avoir évoqué la chose avec Jardim. "L'an dernier, on jouait de façon plus compacte, poursuit l'international croate. Même si à Nantes, on l'a fait, on n'est pas encore compact. Je pense que c'est mieux quand on joue un peu plus bas".

Fataliste, Subasic s'attend donc à devoir, encore une fois, subir les contre-attaques adverses. Car Jardim ne déviera pas de ses principes. "Il faudra être capable de garder le ballon et de maîtriser le jeu", insiste le technicien portugais, "satisfait des quatre-vingt premières minutes monégasques à Nantes".

Afin d'ouvrir son compte à domicile, Jardim devrait donc enfin miser sur la stabilité de son onze de départ. Une stabilité défensive mais aussi offensive où Berbatov ne sera pas associé à Falcao, dont l'avenir en Principauté reste toujours aussi nébuleux.

Fifa.com (29/08/2014)

Marseille étouffe Nice



En surclassant Nice (4-0) vendredi grâce notamment à un doublé de Dimitri Payet, Marseille, qui enchaîne sur une deuxième victoire, a confirmé son regain de forme et s'est provisoirement installé à la 3e place de la Ligue 1 avant la suite de la 4e journée.

Avec ce deuxième succès de suite, après celui ramené de Guingamp (1-0), faisant suite à un nul d'entrée à Bastia et un revers au Vélodrome contre Montpellier, l'OM a-t-il enfin trouvé la bonne carburation et entamé une série à laquelle il nous avait habitués les deux saisons dernières?

Sans doute faut-il relativiser cette épisode victorieux, face à des adversaires qui seront probablement abonnés à la seconde moitié de tableau.

Mais il est indéniable que le système mis en place par Marcelo Bielsa en 3-3-3-1, mieux assimilé, a porté ses fruits contre des Niçois qui ont pourtant créé le danger rapidement par Bosetti, repris dans la surface par Nkoulou.

Cette action, suivie d'un tir dangereux du même Bosetti une minute plus tard, a probablement eu le mérite de faire réagir les Olympiens, qui s'étaient inclinés à trois reprises la saison dernière face à ces mêmes Azuréens.

Car deux minutes plus tard, sur une action d'école, Ayew lançait Mendy qui adressait un beau centre en retrait à l'entrée de la surface de réparation. Ayew reprenait, le ballon était contré par Diawara mais revenait sur Payet qui trompait finalement Hassen (1-0, 19).

Très en verve, à l'unisson d'une ligne offensive marseillaise inspirée et tranchante, le Réunionnais y allait de son doublé au retour des vestiaires, pour mettre définitivement son équipe à l'abri (3-0, 48).

Thauvin, poison constant
Les Niçois prenaient ainsi sur la tête un nouveau coup de massue, après avoir encaissé un second but juste avant la mi-temps, Thauvin reprenant un centre de Ayew pour inscrire son premier but de la saison.

Forts de ce très confortable matelas avant même l'heure de jeu, les joueurs de Bielsa pouvaient dès lors répéter leur gamme. Et le 4e but marseillais (87e) était presque anecdotique, inscrit par une nouvelle recrue, le Marocain Barrada, entré quelques minutes plus tôt.

Si tout a mieux fonctionné, c'est probablement parce que Bielsa a fait confiance au même 11 de départ qu'à Guingamp, qui petit à petit s'adapte aux exigences et au système mis en place par le technicien argentin.

Se plaignant de jambes lourdes à l'issue d'une préparation corsée, les joueurs n'ont cette fois jamais paru manquer de jus. Sorti avant même l'heure de jeu à Guingamp, Thauvin a été un poison constant, tout comme Payet, en net regain de forme.

A la faveur d'un début de calendrier très favorable, l'OM pourra confirmer l'embellie à Evian-Thonon au retour de la trêve internationale, avant de recevoir Rennes puis de rendre visite à Reims. Les Olympiens passeront ensuite un premier gros test fin septembre en accueillant Saint-Etienne lors de la 8e journée.

Fifa.com (29/08/2014)

Marseille, cette fois, ça semble sérieux



Après un début de championnat peu convaincant, Marseille, sous la direction de son nouvel entraîneur Marcelo Bielsa, monte en puissance et l'a prouvé en offrant un spectacle haut en couleurs vendredi face à Nice (4-0).

Mais l'OM devra confirmer, face à des adversaires plus huppés, qu'il peut être éventuellement un candidat crédible au podium.

Un dispositif tactique mieux assimilé
Que ce soit en 3-3-3-1 comme à Guingamp (1-0) ou en 4-2-3-1 comme contre Nice, l'OM est de plus en plus à l'aise et semble mieux assimiler les plans tactiques de Marcelo Bielsa, l'homme dont s'inspirent ouvertement certains de ses "admirateurs", comme Diego Simeone ou Pep Guardiola. Privé de défenseurs centraux de métier, et ne disposant que du seul Nicolas Nkoulou comme spécialiste du poste, Bielsa a fait glisser Jérémy Morel de son poste de défenseur latéral et reculer le milieu de terrain Alayxis Romao, qui avait déjà rendu de tels services à Lorient. Mais avec l'accumulation des matches et la perspective de la Coupe d'Afrique des nations, l'OM qui sera privé de Nkoulou, Romao et Dja Djédjé en janvier-février, doit à tout prix recruter à ce poste avant la fin du mercato lundi à minuit. Au milieu, Giannelli Imbula, peu convaincant la saison passée, monte lui aussi en puissance dans ce système où il doit couvrir beaucoup de terrain. Secondé par Romao, il semble plus à l'aise mais retombe souvent dans ses travers, avec un jeu trop individualiste et des dribbles inutiles. Mais la réussite réside dans le rendement des milieux offensifs, auteurs des quatre buts samedi. "Notre prestation montre qu'on est capable de jouer aussi bien en 3-3-3-1 qu'en 4-2-3-1. Ce soir on gagne 4 à 0, mais si on est un peu plus efficace, on en peut en mettre plus", a commenté André-Pierre Gignac.

Des individualités enfin à la hauteur
Avec un doublé, Dimitri Payet réussit comme la saison passée un début de saison encourageant. Le Réunionnais avait aussi commencé par un doublé la saison dernière. Mais il avait peu à peu perdu de son influence, au point qu'à l'intersaison les dirigeants marseillais voulaient s'en séparer. Buteur et passeur contre Nice, Payet pourrait bien représenter le meilleur... renfort de l'OM. Il devra cependant accepter la concurrence du jeune Marocain Abdelaziz Barrada, formé au PSG et arrivé cet été. Entré en jeu à la 85e minute, le meneur de jeu a inscrit son premier but au Vélodrome deux minutes plus tard. Très inconstant la saison passée et peu en jambes depuis la 1re journée au point d'être remplacé à la 50e minute à Guingamp, Florian Thauvin s'est enfin libéré et a régalé le public de gestes et d'initiatives dont il a le secret. "Après avoir eu un peu de mal, je me suis lâché avec un but et une passe décisive", a réagi l'ancien Bastiais.

Une embellie à confirmer
Avec 7 points en quatre rencontres, l'OM n'affiche pas encore un bilan qui lui permet d'espérer le podium. Après un nul à Bastia (3-3), une défaite à domicile face à Montpellier (2-0) et deux succès face à Guingamp et Nice, l'OM ne peut pas vraiment tirer d'enseignements de rencontres face à des adversaires qui ne boxent pas dans la même catégorie. "Il ne faut pas s'enflammer, on va continuer à bosser", a lancé Barrada, bien conscient que des rendez-vous bien plus compliqués les attendent. La prochaine journée, à l'issue de la trêve internationale, conduira les Olympiens sur la pelouse d'Evian-Thonon, avant un premier vrai test à domicile face à Rennes (6e journée) puis la réception du premier "gros client", Saint-Etienne, fin septembre pour la 8e journée.

Fifa.com (30/08/2014)

Bordeaux, pourquoi ça marche ?



Leader chanceux et réaliste de la L1, Bordeaux profite à plein de la greffe Willy Sagnol, entraîneur moderne qui a su inculquer des valeurs et apporter de la vitalité à un groupe qui n'attendait que ça.

Tube de l'été avec trois victoires au compteur, huit buts inscrits dont trois penalties, les Girondins s'appuient sur "un état d'esprit et une adhésion qui sont les ciments du projet", résume ainsi son nouvel entraîneur.

Implication
Cinq semaines de préparation auront été nécessaires pour faire le tour du propriétaire. Et la bâtisse est loin d'être aussi triste que les médias l'ont qualifiée à moultes reprises la saison dernière.

"Pour pouvoir être exigeant, il faut qu'il y ait une adhésion des joueurs, une ambiance générale propice au travail et à l'exigence, explique Sagnol. On a récupéré un groupe de joueurs sains, soudés, qui avaient un certain vécu ensemble et mon prédécesseur (Francis Gillot) m'a quand même laissé un bel héritage (ndlr: 5e en 2012, 7e en 2013 et 2014, une coupe de France). On essaye de surfer, de prendre ce qui a été le mieux fait avant et le faire perdurer".

"On le suit les yeux fermés car on sent des choses cohérentes, une envie de jouer qui va à cette équipe, confirme le latéral Julien Faubert. On part du principe que quand on prend du plaisir, on arrive à faire plus facilement les efforts".

Relation
C'est bien dans ce domaine que l'ancien (37 ans) du Bayern Munich et de l'équipe de France se distingue de Francis Gillot (54 ans), question de générations sûrement. "Avec certains, je n'ai que quatre ans d'écart, c'est peut-être plus facile, constate le jeune entraîneur. Mais il ne faut pas qu'on soit non plus trop proche, il faut toujours garder en tête les responsabilités de chacun".

Interrogé sur le ''verlan'' pratiqué dans le vestiaire, le technicien sourit: "Je ne le maîtrise pas, mais je le comprends. C'est à nous de nous adapter aux nouvelles générations sinon il y a choc culturel, générationnel, et après ça devient difficile de travailler".

Faubert, seul Bordelais à avoir joué avec Sagnol (en équipe de France), estime pour sa part que "l'arrivée d'entraîneurs comme Sagnol ou Makelele (à Bastia) amène du sang neuf. On renouvelle l'effectif des entraîneurs, ils ont une image moderne du football, ça permet d'être en adéquation avec la nouvelle génération. Le discours est plus facile à avaler quand ça vient d'une personne qui comprend le 'verlan' ou les expressions de certains jeunes".

Finition
Où l'on reparle de la philosophie "germanique", cette envie de se projeter davantage en nombre vers l'avant bien assimilée par une équipe qui jouait avec le frein à main les mois précédents.

Tel La Palice, "plus on va mettre de monde devant, plus on va avoir de chances de marquer, pointe Sagnol. C'est ma vérité d'aujourd'hui. Plus on a de joueurs capables de marquer ou de passer, moins on sera visible car le danger pourra venir d'un petit peu partout".

Exemple de cette évolution, l'égalisation bordelaise contre Monaco (4-1): "Je suis latéral droit, je centre, c'est le latéral gauche qui la remet et Diego Rolan qui marque", rappelle Faubert.

Excitation
Après le succès sur Monaco (4-1, le 17 août), l'entraîneur girondin avait reconnu que l'euphorie de la victoire avait duré un peu trop longtemps, "c'est difficile d'y mettre un frein", explique-t-il aujourd'hui.

Si, pour Faubert, "ce sont les méformes de Paris ou des autres qui font qu'on est leader", Bordeaux a des certitudes, mais pas encore suffisamment pour voir au-delà d'un flirt de fin d'été. "On sait qu'on n'a pas la meilleure équipe de France, que Bordeaux n'est pas le plus grand club français mais on a des valeurs de travail, d'abnégation qu'on veut véhiculer le plus longtemps possible. Ces trois victoires ne sont surtout pas une fin en soi. Notre but est de continuer à surprendre et pour surprendre, il faut se renouveler en terme de contenu", conclut Willy Sagnol.

Fifa.com (30/08/2014)

Avec Ruffier, Saint-Etienne a son ange gardien



Décisif aux tirs au but face à Karabükspor (1-0, 4-3 t.a.b.) jeudi en barrage retour d'Europa League, Stéphane Ruffier s'est une nouvelle fois transformé en ange gardien des Verts, dont il a contribué au retour sur les devants des scènes nationales et européennes.

Il sera une nouvelle fois l'atout majeur de l'ASSE dimanche au Parc des Princes face au Paris SG, contre qui il a souvent brillé ou même payé de sa personne comme le 5 novembre 2012.

Un geste très dangereux de Zlatan Ibrahimovic à son encontre avait alors provoqué l'exclusion du Suédois (70) et les Stéphanois avaient gagné (2-1).

Arrivé en juillet 2011 pour trois millions d'euros en provenance de Monaco, alors relégué en L2, Ruffier, dont le contrat se termine en fin de saison et qui discute toujours d'une prolongation, a succédé au gardien emblématique des Verts, Jérémie Janot.

Mais l'athlétique portier né à Bayonne a rapidement fait oublier Janot, en sécurisant une défense fragile sur les situations aériennes excentrées, centres et corners.

Les Stéphanois ont ainsi disposé de la deuxième défense en 2012-2013 (32 buts encaissés) et de la quatrième en 2013-2014 (34 buts).

Au-delà des matches, c'est aussi sur les séances de tirs au but que Ruffier s'est illustré depuis son arrivée dans le Forez.

Déjà au Musée des Verts
Les Verts lui doivent notamment beaucoup pour la victoire en coupe de la Ligue en 2013, premier trophée depuis 1981.

En 8e de finale, à Lorient, il avait repoussé deux tentatives et s'était interposé sur celle de Thiago Silva contre le PSG en quarts de finale.

Face à Lille, en demi-finale, ses performances dans cet exercice ont certainement pesé sur les tirs manqués par Florent Balmont et Idrissa Gueye.

Sur les six dernières séances de tirs au but, l'ASSE n'en a perdu qu'une, à Cannes en janvier dernier en coupe de France mais c'est Jessy Moulin, son remplaçant, qui était titulaire.

Jeudi, après la tentative ratée par Jérémy Clément, Ruffier s'est donc encore interposé devant Aykut Akgün et Ahmet Özek.

"Je savais qu'il y avait Ruffier", a fanfaronné Christophe Galtier en conférence de presse d'après-match alors que le technicien décompressait nerveusement avant d'être plus sérieux.

"J'ai eu un petit doute mais je me suis dit qu'il était capable et il l'a fait deux fois", s'est réjouit l'entraîneur des Verts.

Ses coéquipiers sont également admiratifs à l'image de Franck Tabanou.

"Il nous a sorti tout son talent. C'est pour ça qu'il est en équipe de France. C'est pour nous sortir des matches tels que celui qu'il nous a livré jeudi", souligne l'ancien toulousain, arrivé il y a un an.

Consultant pour le quotidien local "La Tribune-Le Progrès, Robert Herbin, l'ancien entraîneur emblématique des Verts, qui pouvait compter lui-même sur les exploits du Yougoslave Ivan Curkovic lors de la fameuse épopée européenne du club dans les années 1970, a attribué une note de 9/10 à Ruffier.

"Il a maîtrisé l'épreuve suprême", a notamment souligné Herbin, admiratif d'un gardien qui a déjà sa place au Musée des Verts au stade Geoffroy-Guichard, où une animation permet d'essayer de lui marquer un penalty. Pas simple.

Fifa.com (30/08/2014)

Le PSG veut prendre de la vitesse face aux Verts



Mollasson depuis la reprise du championnat, le Paris SG tentera dimanche (21h00) lors de la 4e journée d'accélérer le rythme face à Saint-Etienne, un adversaire qui lui pose régulièrement des problèmes.

Une victoire et deux nuls: même si le bilan est conforme aux standards estivaux du club parisien, logiquement programmé pour être performant un peu plus tard, l'équipe de Laurent Blanc doit désormais changer de braquet.

"Toutes les saisons, c'est pareil. Les plus grands joueurs sont ceux qui jouent le plus et qui ont le moins de vacances", a déclaré samedi l'entraîneur parisien Laurent Blanc en conférence de presse.

"Des joueurs nous ont rejoint le 5 août et sont en phase finale de préparation. Ils ont bien suivi leur programme mais pour beaucoup il manque la compétition. On a des joueurs qui sont bien physiquement mais qui ont besoin de jouer", a encore plaidé l'ancien sélectionneur des Bleus, qui trouve pourtant son équipe "pas si mal en terme de jeu".

Mais la Ligue des Champions approche et le tirage au sort jeudi des phases de poule ne permet pas au PSG de prolonger beaucoup plus les vacances. Il faut trouver le bon rythme avant d'aller à Amsterdam dès le 17 septembre puis de recevoir le grand Barça à la fin du mois.

Or Paris reste sur une horrible prestation à Annecy face à Evian-Thonon sanctionnée d'un 0-0 qui a aussi rappelé combien le club de la capitale était dépendant d'Ibrahimovic.

Place forte du foot français
Blanc, qui devra se passer dimanche de Thiago Silva, blessé, et de Cabaye, suspendu, a assuré que le Suédois serait présent dimanche, sans dire s'il serait titulaire. Mais avec ou sans lui, il est temps aussi que Cavani, Lucas et Lavezzi prennent leurs responsabilités et haussent leur niveau.

Car avec Saint-Etienne, les Parisiens vont retrouver une équipe sérieuse et bien organisée, pas spécialement impressionnée par les lumières du nouveau PSG et contre laquelle ils se sont rarement amusés.

La saison dernière, le PSG avait ainsi ramené un 2-2 plutôt heureux de Geoffroy-Guichard et avait attendu la prolongation pour éliminer les Verts en Coupe de la Ligue.

Et en 2012-2013, Saint-Etienne avait pris quatre points sur six en championnat et avait éliminé Paris en Coupe de la Ligue.

"Saint-Etienne est une place forte du foot français. Ils font de l'excellent travail avec Christophe Galtier, ils progressent d'année en année et ils retrouvent l'Europe. Pour eux, ça veut vraiment dire quelque chose", a déclaré Blanc, se présentant comme "un enfant des Verts".

Mais si les Verts retrouvent effectivement l'Europe, ils le paient au prix fort. Les 120 minutes de jeu face à Karabükspor jeudi et la fatigue émotionnelle de la séance de tirs au but pourraient peser lourd dimanche au Parc des Princes.

Les Stéphanois vont déjà devoir faire sans leur capitaine Loïc Perrin, pilier de leur système défensif, blessé à une cuisse.

Fifa.com (30/08/2014)

Mavinga prêté à Reims



Le Stade de Reims a officialisé samedi l'arrivée du défenseur français Chris Mavinga, prêté un an avec option d'achat par le club russe du Rubin Kazan.

Le joueur de 23 ans (1,83 m, 78 kg) a été formé au Paris SG, notamment sous les ordres de Jean-Luc Vasseur, l'actuel entraîneur rémois, puis a évolué à Liverpool, Genk (prêt) avant d'exploser au grand jour à Rennes en 2012.

Le natif de Meaux (Seine-et-Marne), qui a également remporté l'Euro des moins de 19 ans en 2010, évoluait en Russie depuis une saison.

Fifa.com (30/08/2014)

Monaco coince toujours à domicile



L'AS Monaco, tenu en échec par Lille (1-1) samedi au stade Louis-II pour la 4e journée de L1, n'a toujours pas gagné à domicile et n'a pas rassuré ses supporteurs, d'autant que Falcao, absent de dernière minute, semble sur le départ.

Même si Monaco n'a pas perdu, l'équipe de Leonardo Jardim reste très peu équilibrée. Les principes offensifs de l'entraîneur portugais n'ont visiblement pas encore été totalement assimilés par ses joueurs.

Mais, au-delà du terrain, c'est en coulisses que le club tangue. En effet, la direction va très vite devoir statuer sur le cas Falcao, absent de dernière minute sans être blessé face à Lille.

Avant le coup d'envoi, les spectateurs ont pu le voir en grande conversation avec le directeur sportif de Monaco Luis Campos, venu lui-même le chercher dans les vestiaires.

Puis, l'attaquant colombien a assisté à la rencontre tranquillement assis dans les tribunes en compagnie de son agent Jorge Mendez, et de Vadim Vasilyev, vice-président du club.

L'entraîneur de l'ASM, le Portugais Leonardo Jardim, qui est aussi dans l'orbite de Mendes, a lui commenté sobrement: "Falcao était indisponible. Je ne peux pas en dire plus. Je ne sais pas s'il va partir. Il était indisponible."

"Je ne veux pas parler plus de cette situation, a-t-il ajouté. D'autres personnes pourront évoquer ce sujet. J'aime beaucoup Falcao, mais le plus important est de parler du match. Je vous ai déjà dit que ce n'est pas moi qui définis le projet".

Quand au match, le coach a dit qu'il avait l'impression d'avoir "perdu deux points".

Monaco avait pourtant bien débuté, se créant la première opportunité après une combinaison Ferreira Carrasco-Germain, au bout de laquelle ce dernier ne cadrait pas (12).

Mais Lille dans un 4-4-2 avec Ryan Mendes et l'attaquant Nolan Roux en pointe soutenus par le jeune Lopes, attendait sagement pour contrer. Ce fut le cas, dès la 18e minute. Mendes provoquait le duo Carvalho-Kurzawa placé très haut et se décalait sur la droite. Puis, il centrait en retrait pour Roux, dont la volée du droit battait Subasic (0-1, 18).

Girard exclu
Une fois de plus, la défense monégasque était prise en vitesse dans son dos. Une fois de plus, sans avoir été en danger, Monaco était mené.

Une autre percée de Gueye, ponctuée par une tentative non cadrée faisait monter les premiers sifflets du stade Louis-II (21).

Si, par la suite, Monaco reprenait le contrôle des opérations, les Azuréens ne parvenaient pas à inquiéter un seul instant le gardien nigérian lillois, Enyeama. Même Ferreira Carrasco, idéalement lancé par Kurzawa, ne l'obligeait pas à s'employer (39).

A la pause, Jardim sortait Germain pour lancer Martial. Monaco attaquait. Martial butait sur Enyeama (52). Monaco attaquait encore. Ferreira Carrasco, côté droit, se jouait de Souaré pour centrer sur l'attaquant bulgare Dimitar Berbatov qui égalisait en taclant (1-1, 61).

Dans la foulée, l'entraîneur nordiste, René Girard, se faisait exclure par M. Ennjimi pour de trop véhémentes protestations. Toujours à la limite de la rupture sur le plan défensif malgré un Toulalan impressionnant, Monaco décidait clairement d'aller chercher la victoire. Dirar entrait en jeu au poste d'arrière droit pour ajouter une arme offensive.

En face, les Lillois ne déviaient pas de leur plan de jeu: défendre et tenter un contre. Mais les opportunités d'attaque devenaient menues, tant Monaco monopolisait le ballon. Une tête de Kurzawa passait au-dessus (90+2). Les corners s'enchaînaient. Sans succès pour les hommes de Jardim, qui, en plus de ne pas avoir encore gagné à domicile, pourrait très prochainement apprendre le départ de son attaquant-vedette Radamel Falcao.

Fifa.com (30/08/2014)

Monaco traîne sans Falcao



Monaco vit décidément un début de saison compliqué, ce qu'a confirmé le match nul 1-1 concédé samedi lors de la 4e journée de Ligue 1 face à Lille sous les yeux d'un Falcao manifestement sur le point de quitter le club.

. Monaco perd des points et sans doute Falcao
Le spectacle a été plutôt décevant au stade Louis II entre Monaco et Lille (1-1) mais il y en a eu beaucoup en tribunes où la star colombienne de Monaco Falcao s'est assis en costume et cravate alors qu'il figurait dans le groupe convoqué par Leonardo Jardim.

Coups de téléphone main devant la bouche, discussions avec son agent Jorge Mendes et avec le directeur sportif du club Luis Campos, Falcao a semblé bien loin de Monaco samedi alors que son équipe peinait contre des Lillois sans génie mais toujours solides.

"Falcao était indisponible. Je ne peux pas en dire plus. Je ne sais pas s'il va partir. Il était indisponible. Je ne veux plus parler de cette situation", a commenté Jardim, qui a aussi dit avoir l'impression d'avoir "perdu deux points".

Lille a ouvert le score grâce à Roux en première période, mais Monaco, meilleur après la pause, a réagi par Berbatov pour le premier but encaissé cette saison par le Losc.

En cas de départ confirmé de Falcao, le Bulgare se retrouverait propulsé attaquant N.1 de l'ASM et le jeune Martial, entré en deuxième période aurait lui aussi plus de responsabilités. Lille est 2e à un point de Bordeaux, alors que Monaco reste englué à la 14e place avec 4 points.

. Ca s'anime dimanche
Alors qu'il semblait déjà en danger après deux défaites lors des deux premières journées, le Racing Club de Lens s'est bien repris et a enchaîné après son succès de la semaine dernière contre Lyon. Samedi, les Lensois (10e) ont pris le meilleur 4-2 sur Reims, qui vit un début de saison très pénible (19e avec un point). Les Champenois avaient pourtant ouvert la marque par Mandi mais l'expulsion logique d'Oniangue les a fait plonger. Cyprien, Chavarria et Touzghar ont marqué pour les Sang et Or avant la réduction du score signée Courtet. Coulibaly a fermé la marque sur penalty.

Lorient aussi a réussi un joli coup avec son très net succès 4-0 contre Guingamp. Jeannot et Jordan Ayew ont marqué leur premier but pour les Merlus et Lavigne s'est offert un doublé. Lorient est 5e mais la saison risque d'être longue pour les Guingampais (17e).

Le constat est identique pour Evian-Thonon, battu 1-0 par Toulouse (11e) sur un beau coup franc de Regattin.

Dimanche, le leader Bordeaux, vainqueur de ses trois premiers matches, tentera la passe de quatre avec la réception de Bastia (14h00), alors que Metz accueillera à 17h00 une équipe de Lyon 16e et aux abois.

En soirée (21h00), le choc de cette 4e journée mettra aux prises au Parc des Princes le Paris SG, double champion en titre, et Saint-Etienne, actuellement 3e mais qui a joué 120 minutes jeudi en Europa League.

Vendredi, Marseille (4e) avait très nettement battu Nice 4-0, confirmant que les idées du nouvel entraîneur Marcelo Bielsa commençaient à trouver une traduction sur le terrain.

Fifa.com (30/08/2014)

Bordeaux freiné par Bastia



Bordeaux, longtemps mené par Bastia, n'a pu faire mieux que match nul (1-1) dimanche à domicile, confortant provisoirement sa place de leader avant le match de Saint-Étienne dimanche soir à Paris en clôture de la 4e journée de L1.

Le réalisme ou la réussite d'un concurrent au titre ? Vu les difficultés actuelles des ténors annoncés, les hommes de Willy Sagnol pourraient être dans la course finale pour le podium.

Fortement diminués au milieu, privé de Diabaté suspendu, ils ont profité du rayonnement de leur côté droit Mariano-Rolan, ainsi que de ce nouveau coup de pouce arbitral pour priver Bastia d'un hold-up dominical.

Les Corses, évoluant avec des maillots prêtés par les Girondins, se sont procurés trois occasions, mais à chaque fois ils ont été dangereux. Ce premier point pris en déplacement récompense surtout leur organisation défensive. Car, si Bordeaux a eu la possession et réussi de nombreux centres (39 à 4 au final), il n'a jamais réussi à désarçonner complètement le bloc corse qui a procédé par contres avec Ayité (7) ou Maboulou (9).

Récompense
La récompense venait dix minutes plus tard pour les hommes de Makelele: après une touche, puis un centre à destination d'Ayité, Tallo qui en force Carrasso (0-1, 18).

Face à ses anciennes couleurs, Khazri était surement le plus motivé des Girondins mais ses frappes lointaines (23, 39) n'ont pas inquiété Areola, impérial par ailleurs dans les airs.

Mention spéciale aussi pour Mariano aux débordements toujours bien sentis mais ses deux offrandes en retrait (4, 40) n'ont pu trouver preneur. Après la pause, sa troisième trouvait Khazri idéalement démarquée mais la tentative de ce dernier était sortie par la hanche de Squilacci (58).

Bordeaux trouvait finalement la faille: Mariano trouvait Rolan, qui enchainait contrôle de la poitrine et reprise du droit hors de portée d'Areola (1-1, 77).  Sur la fin, Rolan, Crivelli et surtout Maurice-Belay auraient pu inverser complètement la donne mais à chaque fois il leur manquait quelques centimètres pour faire mouche.

Fifa.com (31/08/2014)

Metz renverse Lyon



Lyon a enregistré une troisième défaite de suite en championnat sur la pelouse de Metz (2-1), permettant aux Mosellans de remporter leur premier succès de la saison dimanche lors de la 4e journée de L1.

L'OL, qui ne participera pas à une compétition européenne pour la première fois depuis 1997 après son élimination en Europa League sur la pelouse de l'Astra Giurgiu (défaite 2-1 à l'aller, victoire 1-0 au retour), n'a pas réussi à rebondir et s'enfonce dans la crise.

Les joueurs d'Hubert Fournier pensaient pourtant avoir fait le plus dur en ouvrant le score à vingt minutes de la fin par Lacazette, qui marquait son troisième but de la saison (68). Mais les Lyonnais, parfois fébriles en défense, ont été débordés par les assauts des Mosellans, auteurs de deux buts dans les dix dernières minutes.

Après cette nouvelle défaite, les Rhodaniens se retrouvent à la 17e place et évitent la zone de relégation à la différence de buts. Metz de son côté sort de la zone rouge et pointe à la 14e place.

Les Messins, qui ont beaucoup tenté, à l'image de la recrue bélarusse Krivets, auteur d'une prestation très intéressante pour ses débuts, ont enflammé leur public qui attendait une victoire dans l'élite depuis plus de six ans. Même s'ils ont fait preuve de déchet technique et affiché de nombreuses lacunes qui auraient pu coûter cher, ils ont compensé par un engagement et une volonté sans faille.

Public bouillant
A l'affût de la moindre erreur, les Lyonnais se procuraient d'ailleurs la première occasion. Après une perte de balle de Rocchi au milieu de terrain, Njie, lancé dans le dos de la défense, prenait de vitesse Choplin mais sa frappe était bloquée en deux temps par Carrasso (19).

Metz répondait par Ngbakoto, qui envoyait un retourné acrobatique au-dessus sur une belle ouverture de Bussmann (25). En fin de première période, Lyon se procurait sa plus belle occasion. Après une mauvaise relance de Choplin, Lacazette voyait son tir, dévié par Milan, claqué sur la barre par Carrasso, au prix d'un réflexe somptueux (45).

Après le repos, les Mosellans continuaient sur leur lancée et campaient dans le camp rhodanien, mais, contre le cours du jeu, l'OL signait l'ouverture du score par Lacazette à la conclusion d'un contre et sur une passe de Ferri.

Metz ne se laissait pas abattre et obtenait alors un penalty après une faute de Ferri sur Sarr, entré en jeu peu avant. Ngbakoto ne tremblait pas et trouvait la lucarne de Lopes pour égaliser et faire rugir le Stade Saint-Symphorien (1-1, 82).

Poussés par leur bouillant public, Metz parvenait à prendre l'avantage par Falcon, qui reprenait d'une tête plongeante un centre contré de Lejeune (2-1, 87). Après cette nouvelle désillusion qui plonge le club dans la crise, Hubert Fournier va avoir du pain sur la planche pour remettre à l'endroit une équipe lyonnaise en panne d'inspiration.

Fifa.com (31/08/2014)

Lyon - Fournier : "En crise de confiance"



"On est en crise de confiance dans beaucoup de domaines", a estimé l'entraîneur de Lyon Hubert Fournier, qui s'est dit "inquiet" après la troisième défaite de suite de son équipe en L1, dimanche à Metz (2-1),

Comment expliquez-vous cette fin de match catastrophique ?
On a fait preuve d'une grosse fragilité. On domine le match pendant 1h10 et puis le moindre petit rouage vient gripper la mécanique. On n'a pas eu la capacité de répondre aux longs ballons de l'équipe messine qui nous a pressé en deuxième mi-temps. Le match de jeudi (en Europa League, ndlr) a dû peser pour certains, notamment en fin de match. On a eu des opportunités pour marquer le deuxième but, on ne les a pas mises et on s'est fait surprendre par ce scénario cruel en fin de match. C'est un match qu'on ne doit jamais perdre, donc forcément qu'on est inquiet. Ce sont des moments difficiles qu'on est en train de vivre.

Est-ce que Lyon est en crise ?
On est en crise de confiance dans beaucoup de domaines, c'est l'une des raisons de cette fragilité qui nous gagne au fil des minutes. On a reculé et on s'est fragilisé nous-mêmes. A l'arrivée ça nous coûte cher ce soir. On est extrêmement déçu car on tenait le bon bout et ce match nous a échappé. Les joueurs sont très déçus et fatigués. Ils savent qu'il y avait la place pour gagner mais on a laissé échapper le point du match nul et même la victoire à laquelle on pouvait prétendre. Mais il ne faut pas occulter ce qu'on a montré durant les trois-quarts du match. On n'est qu'à la 4e journée, on ne va pas lâcher maintenant.

Qu'allez-vous faire pendant la trêve internationale ?
La trêve va permettre de laver les têtes et de repartir sur un cycle qui, on le souhaite, sera moins difficile. On va aussi récupérer quelques cadres et cela ne sera pas du luxe pour repartir sur ce deuxième cycle en septembre. Je ne sais pas si on aura une recrue d'ici lundi soir, mais de toute façon ce n'est pas un Brésilien qui va régler tous les problèmes ! Si le mercato consiste à récupérer les blessés, ça sera déjà bien.

Fifa.com (31/08/2014)

Ibra et le PSG se promènent



Le Paris SG, qui ronronnait depuis le début de saison, a brutalement accéléré dimanche lors de la 4e journée de Ligue 1 en corrigeant 5-0 une équipe de Saint-Etienne qui n'a cessé de tendre le bâton pour se faire battre.

Zlatan Ibrahimovic, de retour après 15 jours d'absence pour blessure, en a profité pour inscrire un triplé à un Stéphane Ruffier pas à son meilleur niveau.

Le tirage au sort jeudi de la Ligue des Champions a donc peut-être fait office de véritable déclencheur de la saison du double champion en titre, dont on attendait un changement de rythme après le faiblissime 0-0 ramené d'Annecy contre Evian-Thonon.

Il est venu et Paris a offert d'assez loin sa meilleure prestation de la saison, mais les Verts l'ont tout de même bien aidé. Fort de ses résultats très corrects face au PSG ces deux dernières saisons, regonflé par sa qualification européenne de jeudi, Saint-Etienne n'avait pourtant pas peur de ce Paris un peu engourdi du mois d'août.

Christophe Galtier avait même prévu deux attaquants et un inhabituel 3-5-2 pour gêner l'équipe de Laurent Blanc, mais hélas pour lui et les Verts, c'est l'imprévisible qui est arrivé.

Erreurs
Ruffier, l'un des gardiens français les plus fiables, doublure de Lloris au Mondial, a en effet commis une erreur technique, expédiant dans son propre but une passe en retrait de Clément d'un contrôle extérieur comme il en réussit pourtant tous les week-ends depuis les poussins (1-0, 23e).

Comme la pelouse du Parc est absolument parfaite, Ruffier, souvent très bon contre Paris, n'avait personne d'autre à blâmer que son pied droit et tout son match a ensuite été un chemin de croix parsemé de mauvais choix et de sorties à contre-temps.

Le PSG n'avait pourtant pas montré grand-chose jusqu'à ce but de bêtisier, mais à 1-0 et avec un gardien traumatisé, la tâche était déjà devenue trop ardue pour les Verts. Et comme chaque soirée au Parc depuis la reprise est marquée par une histoire de coup de boule, c'est d'une tête superbe qu'Ibrahimovic a enfoncé le clou juste avant la pause.

Sur un débordement de Maxwell, le Suédois, coincé entre Sall et Florentin Pogba (le frère de Paul), n'a même pas pris la peine de sauter pour expédier son ballon très loin de Ruffier (2-0, 41e). Ibra a encore inscrit le but du 3-0 en dribblant le pauvre portier stéphanois, cette fois moins coupable que Monnet-Paquet et sa passe en retrait (62e).

Objectif C1
Cavani signait ensuite le 4-0 d'une magnifique frappe enroulée du droit une minute plus tard.

Et juste avant sa sortie, Ibrahimovic se consolait d'un penalty sans doute oublié avec son troisième but de la soirée, le cinquième déjà de sa saison (5-0, 72e). Le match de dimanche a donc rappelé quelques évidences. Le PSG est beaucoup plus fort avec Ibrahimovic et il est surtout infiniment plus fort que ses adversaires en Ligue 1, même quand ils sont comme les Verts parmi les meilleurs.

Voilà Paris déjà deuxième du championnat, à un point du leader bordelais. Mais pour l'équipe de la capitale, les choses sérieuses débutent le 17 septembre à Amsterdam face à l'Ajax, en Ligue des Champions.

Fifa.com (31/08/2014)

Sougou, de Marseille, prêté à Evian



Evian TG et l'Olympique de Marseille ont trouvé un accord pour le prêt pour une saison de l'attaquant Modou Sougou à l'ETG, a annoncé le club haut-savoyard dimanche soir.

L'international sénégalais âgé de 29 ans avait déjà été prêté au club haut-savoyard la saison passée, dans le cadre du transfert de Saber Khlifa.

Il s'entrainait depuis cet été à l'écart du groupe professionnel de l'OM.

Fifa.com (31/08/2014)

PSG - Blanc : "Montée en puissance"



L'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc a estimé que son bilan n'était "pas si mal pour une équipe qui monte en puissance", après le 5-0 infligé dimanche à Saint-Etienne lors de la 4e journée de Ligue 1.

Tout change quand Ibrahimovic est là...
C'est normal. Quand vous rajoutez un très bon joueur, votre équipe est plus performante. On est donc plus performant avec lui. Sa présence a été importante. Mais on a eu la chance aussi de jouer vendredi de la semaine dernière puis ce dimanche. Donc on a pu bien travailler pendant huit ou neuf jours. Certains avaient besoin d'une petite remise à niveau. On sentait le groupe monter en puissance mais il fallait le démontrer. C'est fait ce soir.

Quel bilan faites-vous de votre début de saison ?
Il y a une trêve internationale et les choses très sérieuses vont commencer après avec notamment la Ligue des Champions qui va débuter. Ce n'est pas qu'on redoutait ce mois d'août mais il y avait des échéances et on savait que tout l'effectif ne serait pas forcément prêt. Maxwell, par exemple, a joué ce soir son premier match officiel. Il a besoin de quatre ou cinq matches pour être au meilleur niveau. On a 8 points sur 12, on est à un point du leader. Ce n'est pas si mal pour une équipe qui monte en puissance et qui n'est pas au top de sa forme.

Qu'avez-vous pensé du match de Pastore ?
Il est bien, il a fait une belle préparation. Il enchaîne les performances de très bon niveau, il a pris confiance. C'est bien pour tout le monde. Qu'il continue, on sent un garçon qui est épanoui.

Ne risquez-vous pas d'être confronté à une grosse différence de niveau en Ligue des Champions ?
Qu'est-ce qu'on peut faire ? On ne veut pas manquer de respect aux équipes qu'on affronte. C'est un problème qu'on ne peut pas résoudre. C'est vrai que sur des matches de très haut niveau, on a senti la saison dernière des équipes peut-être mieux préparées que nous. Comment y remédier ? On va s'efforcer de bien faire ce qu'on a à faire, avec un peu plus d'expérience.

Fifa.com (31/08/2014)

Paris mention bien, Ibra premier de la classe



Le succès fracassant du PSG contre Saint-Etienne (5-0) dimanche est venu boucler un premier mois de compétition plutôt correct pour le champion de France avec un Ibrahimovic déjà affamé, un Pastore renaissant et des interrogations sur les cas Cavani et Thiago Silva.

. Ibra déjà au top
L'an passé, Ibrahimovic avait attendu la 4e journée pour ouvrir son compteur buts en championnat, avant d'enchaîner sept mois irrésistibles jusqu'à sa blessure à une cuisse en quart de finale aller de la Ligue des champions contre Chelsea. Avec son premier triplé réussi contre Saint-Etienne (5-0), qui porte son total à cinq réalisations en 3 matches de L1 (7 en ajoutant son doublé au Trophée des champions), Zlatan démontre qu'il est en grande forme. Le Suédois a pourtant inquiété il y a dix jours lorsqu'il s'est blessé à l'abdomen contre Bastia (2-0), devant ensuite manquer le match à Evian-Thonon (0-0). Et, comme à chacune de ses absences, le PSG a manqué d'imagination, de souffle et de précision. Une "Ibra-dépendance" qui s'est manifestée dans le bon sens contre les Verts, son retour s'avérant fracassant. A 16 jours de débuter la C1 contre l'Ajax Amsterdam, Zlatan, qui ne partage toujours pas sa position axiale avec Cavani, est dans le rythme pour faire encore mieux que les deux saisons passées (35 et 46 buts en 46 matches).  

. Pastore s'immisce au milieu
Paris qui ambitionnait de recruter Di Maria a dû, fair-play financier oblige, renoncer à dépenser sans compter. Sans faire de bruit, et alors que les Bleus Matuidi et Cabaye ont repris tardivement après la Coupe du monde, Pastore effectue lui un très convaincant début de championnat dans le prolongement de sa fin de saison encourageante. Particulièrement volontaire, notamment dans son engagement physique, celui qu'on surnomme en Argentine "le maigre" ("el flaco") semble enfin avoir musclé son jeu et étale beaucoup plus efficacement sa technique très au-dessus de la moyenne. Auteur de 2 passes décisives en L1, Pastore a apporté du liant et de la percussion au jeu parisien, sans rechigner à défendre. En confiance, il justifie ses titularisations dans le trio du milieu. Au point de reléguer Matuidi, qui devrait pourtant recouvrer sa forme physique sous peu ? L'avenir le dira, même si Laurent Blanc ne semble pas disposé à modifier ce qui a si bien fonctionné la saison passée.

. Le cas Cavani
L'attaquant uruguayen n'a pas à rougir de ses statistiques (2 buts en 4 journées) et sa magnifique frappe enroulée face aux Verts a prouvé qu'il n'a rien perdu de son talent. Mais l'ancien Napolitain est encore parti pour vivre une saison d'exil sur le côté droit où son influence et son rendement sont forcément beaucoup plus limités, malgré son désir ardent d'être repositionné dans l'axe. "El Matador" avait indiqué avant le début du championnat avoir eu une discussion avec Blanc et reçu des assurances pour évoluer au poste d'avant-centre. Pour le moment, l'entraîneur parisien est resté fidèle à son 4-3-3 et Cavani est toujours obligé de laisser le beau rôle à Ibrahimovic. Jusqu'à quand? Intransférable aux yeux du président Nasser El Khelaifi, l'Uruguayen est contraint de faire le dos rond. Mais sa situation peut être une petite bombe à retardement susceptible d'exploser à la figure du club.              

. La tuile Thiago Silva
Après un Mondial bouclé sur une double humiliation, le capitaine du Brésil et du PSG a débuté la saison de la pire des manières en se blessant à la cuisse lors d'un amical à Naples, moins d'une semaine après avoir repris l'entraînement. "O Monstro" a sans doute voulu retrouver les terrains un peu trop vite (à Reims dès la 1re journée de L1), histoire d'évacuer rapidement de sa tête le cauchemar du Mondial mais il en a payé le prix fort. Blanc n'est pas non plus exempt de tout reproche dans l'affaire pour avoir accédé aux desiderata de son joueur et a d'ailleurs endossé la responsabilité de la blessure. Paris risque d'aborder les premiers gros rendez-vous de septembre et notamment la C1 sans le patron de sa défense, même si jusqu'ici, le champion de France n'a pas trop eu à souffrir de son absence puisque le duo David Luiz-Marquinhos n'a pas encaissé le moindre but en 3 matches.

Fifa.com (01/09/2014)