Saison française, 2014 - 2015

Lyon - Gonalons prolonge



Le milieu défensif et capitaine de Lyon, Maxime Gonalons, a prolongé de deux ans son contrat avec l'Olympique lyonnais, jusqu'en 2018, a annoncé vendredi le club rhodanien.

Gonalons, 25 ans, international (7 sélections), formé à l'OL a débuté en équipe professionnelle le 12 septembre 2009 lors d'un match de Ligue 1 contre Lorient à Gerland (1-0).

Il a disputé 156 matches de L1 (5 buts) et 43 rencontres de coupe d'Europe (5 buts).

"Les ambitions de l'OL sont toujours en parfaite adéquation avec les miennes, de pouvoir jouer au très haut niveau chez soi est exceptionnel", a notamment confié Maxime Gonalons sur le site internet de l'OL (www.olweb.fr) évoquant des "résultats actuels démontrant que le projet sportif est toujours très attractif".

Le milieu de terrain avait été sollicité par Naples en janvier dernier et encore cet été.

"Cette prolongation fait plaisir à tout le monde et correspond à la stratégie du club. Nous en discutions depuis plusieurs mois. Cela démontre une adhésion et une appropriation au projet du club. Nous sommes en train de terminer le Grand stade et de faire une équipe avec Maxime comme capitaine", a déclaré de son côté, le président Jean-Michel Aulas.

Fifa.com (21/11/2014)

Guingamp-Rennes, la finale aux oubliettes



Six mois après la victoire de Guingamp en Coupe de France (2-0) face à Rennes, les deux clubs qui se retrouveront samedi au Roudourou n'ont plus grand chose à voir avec les finalistes du 3 mai.

Paul-Georges Ntep, l'ailier gauche de Rennes, ne le cache pas, c'est un peu avec un "esprit de revanche" que Rennes entrera sur la pelouse guingampaise samedi soir.

Le Stade Rennais aura à coeur de laver l'affront d'une finale perdue presque sans jouer au printemps dernier, mais aussi les deux défaites sur le même score de 2-0 en championnat.

Avec ce passif, "vu de Rennes, on considère Guingamp comme la bête noire", a admis l'entraîneur de l'En-Avant, Jocelyn Gourvennec. Mais il a rejeté vigoureusement cette étiquette: "tout est à réécrire, c'est une nouvelle saison."

Interrogé sur un éventuel ascendant psychologique sur son club de ceux qu'il qualifie lui-même d'"ennemis intimes", l'entraîneur de Rennes Philippe Montanier s'en est tiré par une pirouette: "on espère avoir l'ascendant sur le terrain, c'est le plus important".

Il a également relativisé le "traumatisme" provoqué chez son équipe par la défaite en finale.

"On est passé à autre chose. Trois jours après la finale on a été gagner à Paris, qui n'avait pas perdu depuis un an et demi sur son terrain. Notre métier c'est de se remettre des énormes déceptions et d'aller de l'avant".

"A l'aise là-haut"
Pour aller de l'avant Rennes a procédé à une grande lessive dans son effectif cet été, avec une douzaine de départs et autant d'arrivées. Parmi les bonnes trouvailles rennaises, le stoppeur mozambicain Edson Mexer et le milieu défensif suisse Gelson Fernandes, qui ont donné une assise solide à l'équipe.

Aujourd'hui, "le moral est au beau fixe. On reste sur plusieurs matches positifs, une bonne position, une équipe qui a trouvé un certain équilibre. Mon équipe va bien, merci", a souri Montanier.

Du côté de Guingamp, on a aussi recruté pas mal de joueurs, pour doubler tous les postes en vue de l'Europa League, où les Costarmoricains brillent d'ailleurs plus qu'en championnat.

Le Danois Ronnie Schwartz peine cependant à faire oublier le départ de Mustapha Yatabaré en attaque, même si Sylvain Marveaux a retrouvé son meilleur niveau au milieu de terrain.

Et si la finale de la Coupe de France 2014 était un match équilibré sur le papier entre le 15e et le 16e de Ligue 1, la 14e journée verra samedi une affiche où le 18e du championnat reçoit le 7e.

"Aujourd'hui on est relégables, eux ils sont à l'aise là-haut, en haut du classement. Ils ont gagné les matches qu'il fallait gagner, ils ont pris des points quand il fallait. Même sans dominer leurs matches, ils ont été très efficaces", a résumé l'entraîneur de Guingamp.

Selon lui, son équipe pâtit essentiellement de son manque d'efficacité et de rigueur défensive. "On a pris des buts bêtes et très évitables, sur des erreurs, des problèmes de concentration. C'est jamais sur des manques tactiques, on a la possibilité de gommer ça", a-t-il assuré.

Une bonne résolution à mettre en pratique dès samedi pour le derby face à leurs souffre-douleurs favoris.

Fifa.com (21/11/2014)

Lyon toujours à l'offensive



 Depuis la saison 2000-2001, Lyon, qui joue à Bastia samedi (17h00), s'est toujours classé parmi les quatre meilleures attaques de la Ligue 1, quels que soient les joueurs, les entraîneurs et les systèmes de jeu adoptés.

Et cette saison encore, l'OL partage avec Marseille la tête de ce classement, avec 27 buts dont 11 inscrits par le seul Alexandre Lacazette.

. Les hommes clés
Depuis le départ de Lisandro Lopez en 2013 puis de Bafétimbi Gomis, l'été dernier, Lacazette mène l'offensive. Outre les onze buts qu'il a marqués, qui le placent en tête du classement des buteurs, l'international a aussi délivré quatre passes décisives.

Nabil Fekir, révélation du début de saison qui peut évoluer à droite, à gauche, meneur de jeu ou en pointe, en est lui à 6 buts et une passe.

Le vétéran Steed Malbranque (34 ans) a également pesé en tant que meneur de jeu (3 buts, 1 passe décisive) alors que le milieu Jordan Ferri et l'attaquant international camerounais Clinton Njie en sont chacun à quatre passes décisives.

Dans l'entrejeu, outre Fekir et Gourcuff dont le retour est attendu à Bastia samedi, Hubert Fournier pourra bientôt compter sur une autre arme offensive avec Clément Grenier, absent depuis trois mois pour avoir été opéré d'une pubalgie.

. Le système de jeu
Il y a un peu plus d'un an, alors que le 4-3-3 ou le 4-2-3-1 prévalaient depuis dix ans et l'ère Paul Le Guen, Rémi Garde avait adopté un système en 4-4-2 avec un milieu dit en losange : une sentinelle en demi-défensif, deux milieux latéraux et un meneur de jeu placé en soutien des deux attaquants de pointe.

Ce schéma, mieux adapté aux joueurs à disposition, a été confirmé avec Fournier cet été.

Selon les explications de Garde à l'époque, cette organisation permettait de tirer le meilleur profit du nombre important de milieux dans l'effectif avec notamment Gourcuff et Grenier qui pouvaient ainsi être alignés simultanément.

Avec Maxime Gonalons et Gueïda Fofana, actuellement blessé, l'OL jouait en "4G", mais Malbranque, Ferri et Corentin Tolisso ont constitué des alternatives très intéressantes et sont autant de pièces essentielles.

Ce système a aussi permis de recentrer Lacazette avec succès, autant pour l'OL que pour le joueur, associé à Gomis la saison passée, à Fekir ou Njie désormais, voire Mohamed Yattara.

Enfin, l'apport des arrières latéraux est prédominant avec Henri Bedimo à gauche et Christophe Jallet à droite, ce dernier, recruté au PSG cet été, ayant en outre retrouvé l'équipe de France.

. L'esprit de l'équipe
Jusqu'à présent, les performances offensives de l'OL se sont surtout manifestées à Gerland. L'équipe lyonnaise n'a gagné qu'une fois à l'extérieur, à Nice (3-1), mais a aussi obtenu deux résultats nuls encourageants à Paris (1-1) et à Nantes (1-1).

"Nous devons avoir un esprit conquérant, à domicile ou à l'extérieur, en ayant toujours à l'idée d'avoir l'équilibre qui permet de conserver de la solidité. Et si nous devons obtenir un bon résultat à Bastia, ce seront ces vertus qu'il faudra afficher", assure Hubert Fournier, qui n'était pas totalement satisfait de la performance contre Guingamp malgré la victoire (3-1), il y a deux semaines.

"Nous devons être vigilants à ces moments où on pense que c'est facile alors que nous perdons un peu le fil. Ce n'est pas la première fois que cela arrive pour une équipe menant rapidement 2-0, qui tombe dans un certain confort et qui se fait reprendre. Là, c'était sans frais", prévient Fournier.

Fifa.com (21/11/2014)

OM - Bielsa : "Ce qui compte, c'est battre Bordeaux"



L'entraîneur de Marseille Marcelo Bielsa, avant le choc contre Bordeaux dimanche, une équipe "solide comme un roc", considère aussi que céder la place de leader à Paris, qui joue vendredi, serait "la meilleure chose qui puisse nous arriver" en terme de motivation.

Qu'avez-vous pensé des prestations de Gignac, Payet et Mandanda en équipe de France contre la Suède ?
J'ai toujours du mal à juger les équipes que je ne dirige pas. Ce que je peux vous dire, c'est qu'ils ont effectué des prestations qui me paraissent bonnes.

Comment jugez-vous Bordeaux?
Bordeaux est une équipe combative, solide comme un roc. C'est un collectif difficile à affronter, qui apporte beaucoup de variations tactiques dans son jeu grâce à des individualités assez déséquilibrantes.

Comment allez-vous vous adapter avec les absents et incertains ?
J'ai déjà mon onze de départ: Mandanda, Dja Djédjé, Fanni, Aloé, Mendy, Lémina, Imbula, Alessandrini, Payet, Thauvin et Gignac. Si Alessandrini ne peut pas jouer, il sera remplacé par Barrada et si Gignac est forfait, par Batshuayi.

La baisse de régime de Gignac vous inquiète-t-elle ?
Je désirerais qu'il continue sur le rythme qu'il a eu en début de saison. Si tel était le cas, il deviendrait le meilleur attaquant du monde. Ni Messi, ni Ronaldo ne peuvent le tenir. Je comprends qu'il puisse faire des pauses dans son efficacité !

Comment vivez-vous le retour du PSG ?
Je suis avant tout préoccupé. Cela ne serait pas arrivé si nous avions été capables de prendre des points à Lyon et Paris. C'est là que nous avons laissé filer notre avantage. Maintenant, une défaite, nous devons l'assumer et non l'effacer.

Vous risquez de perdre votre fauteuil de leader vendredi, cela vous dérange-t-il ?
Au contraire, que le PSG nous passe devant serait la meilleure chose qui puisse nous arriver. Je préfère être dans la peau d'une équipe obligée d'aller chercher un résultat que disposer d'un matelas confortable. Ce qui compte, c'est battre Bordeaux. Si nous abordons ce match en n'étant plus leader, cela décuplera notre motivation pour aller récupérer cette position. Personnellement, je préfère arriver à mes fins en misant sur mes mérites plutôt qu'en profitant des échecs des autres.

Fifa.com (21/11/2014)

Armand prolonge à Rennes pour deux ans



Le défenseur central Sylvain Armand a prolongé le contrat le liant au Stade Rennais de deux ans, a annoncé le club, vendredi, sur son site internet.

A 34 ans, l'ancien Nantais et Parisien, qui était en fin de contrat en juin prochain, est donc lié jusqu'en 2017 avec le club breton.

"On est très heureux qu'il prolonge. Sylvain est un joueur important, aussi bien sur le terrain que dans le vestiaire", a souligné Philippe Montanier, l'entraîneur des rouge et noir, cité sur le site.

"Cela montre aussi à ceux qui étaient sceptiques que je n'étais pas venu au Stade Rennais en préretraite comme je l'ai entendu l'année dernière", a commenté le joueur.

Fifa.com (21/11/2014)

Paris met la pression sur l'OM



Le Paris SG s'est imposé de justesse sur la pelouse de Metz (3-2) et a pris provisoirement la tête de la L1, mettant ainsi la pression sur Marseille, vendredi en ouverture de la 14e journée.

Après ce succès du champion de France, qui compte désormais 30 points, l'OM sera obligé de battre Bordeaux dimanche en clôture de la journée pour reprendre le fauteuil de leader.

Paris, qui n'a pas été très tranchant, s'est imposé grâce à un but en fin de match de Lavezzi. Avant cela, les Parisiens avaient profité de deux erreurs messines en début de rencontre pour compter rapidement deux buts d'avance, mais les Lorrains étaient revenus au score juste après la mi-temps, avec deux penalties en l'espace de quelques minutes.

Le PSG, qui a pourtant semé la panique dans la défense mosellane à de nombreuses reprises, notamment en première période, ne s'est pas procuré beaucoup d'occasions malgré la présence en pointe de Zlatan Ibrahimovic, titularisé en championnat pour la première fois depuis deux mois.

Devant un stade Saint-Symphorien à guichets fermés (25.012 spectateurs), Metz a semblé un peu tétanisé par l'enjeu et a offert les deux premiers buts aux Parisiens.

Sur une passe en retrait de Métanire, Kashi tergiversait et se faisait chiper le ballon par Pastore, qui filait seul au but et piquait la balle au-dessus de Carrasso pour ouvrir le score (0-1, 9).

Peu après, les hommes de Laurent Blanc doublaient la mise grâce à l'aide involontaire de Bussmann, qui détournait dans son but un coup franc tiré par Lavezzi depuis le côté gauche (0-2, 16).

Egalisation, pression
Alors que le promu ne parvenait pas à se montrer dangereux, hormis sur un coup franc de Sarr repoussé par Sirigu (12) et une reprise de volée de Malouda juste à côté (27), Paris passait tout près d'alourdir la marque. Rabiot, qui disputait ses premières minutes de la saison, marquait mais son but était finalement refusé pour un hors-jeu (39).

Juste après la pause, Metz bénéficiait de deux penalties coup sur coup pour une faute de Rabiot sur Krivets (49), puis une main de Van der Wiel (53). Maïga convertissait les deux offrandes pour permettre à Metz d'égaliser, presque par hasard (2-2, 53).

Paris repartait à l'attaque et faisait le siège de la surface mosellane mais sans parvenir à trouver la faille face à Carrasso, très inspiré.

A un quart d'heure de la fin du match, Blanc faisait entrer Cavani pour donner plus de poids à son attaque.

Finalement, le PSG faisait craquer la défense lorraine grâce à Lavezzi sur une énième offensive. Après un tir de l'Argentin repoussé par Carrasso, Ibrahimovic butait de nouveau sur le gardien messin, mais Lavezzi était au deuxième poteau pour pousser le ballon dans le but vide (2-3, 83).

Carrasso effectuait encore une double parade devant Cavani puis "Ibra", mais l'essentiel était fait pour Paris, qui a obtenu au forceps une victoire méritée.

Fifa.com (21/11/2014)

Bayal Sall et Djilobodji, les tours jumelles



Si Nantes et Saint-Etienne sont respectivement 2e et 4e défense de Ligue 1, ils le doivent en bonne partie à leurs stoppeurs sénégalais, Papy Djilobodji et Moustapha Bayal Sall, proches dans leur style et hors du terrain.

Dans le coin jaune: El Hadj Mison dit "Papy" Djilobodji, 25 ans, 1,93m et 82kg.

Dans le coin vert, Moustapha Bayal Sall, 28 ans, 1,91m et 90 kg.

Sénégalais, stoppeurs, athlétiques, dotés d'un grosse frappe de balle, mais peu causants, les points communs entre les deux hommes sont légions.

Ils partagent aussi des parcours chaotiques, avant de s'imposer parmi les meilleurs défenseurs du championnat français.

En 2009, à 19 ans, Djilobodji vient effectuer des essais en Italie, en France et même en Moldavie. A Lille, son style encore rudimentaire et son engagement parfois mal contrôlé ne plaisent pas au club nordiste qui le qualifie de "bûcheron".

Il signe finalement une licence à Sénart-Moissy, en CFA, mais l'intermède ne dure guère. Il quitte la région parisienne, après seulement neuf matches, pour s'établir sur les rives de l'Erdre, le FC Nantes ayant, lui, su discerner son potentiel.

Acteur prépondérant de la remontée des Canaris dans l'élite en 2013 et dans le bon début de saison nantais, il suscite déjà de nombreux intérêts.

Mais le président Waldemar Kita, à la tête d'un club interdit de recrutement, et qui ne pourra donc pallier son départ, a fixé la somme d'un transfert à 18 millions d'euros pour son joueur sous contrat jusqu'en 2016, effrayant Marseille et les clubs anglais à l'affût.

"Avant tout un frère"
Bayal Sall, de son côté, a connu une reconnaissance assez tardive, après avoir perdu du temps en raison d'un comportement hors du terrain pas toujours irréprochable.

Dès son arrivée en Europe, il est l'objet d'une plainte du club norvégien d'IK Start, qu'il s'était engagé à rejoindre au printemps 2006, avant de signer quelques mois plus tard à Saint-Etienne. Il sera finalement sanctionné de quatre mois de suspension en 2008.

Une blessure mal soignée l'éloigne ensuite des terrain pendant plusieurs mois, et à son retour, il fait partie du "loft" -un groupe de joueur indésirables- stéphanois.

Après avoir accepté de prolonger, moyennant une baisse de salaire sensible, son entraîneur Christophe Galtier redonne sa chance à Bayal Sall en 2012, jusqu'à un match contre le Paris SG pour lequel il est titularisé.

Sa prestation très solide contre un Zlatan Ibrahimovic réputé intenable à l'époque, mais expulsé à la 70e minute, marque autant les esprits que la victoire 2-1 des Verts, et achève sa rédemption.

Cette saison, il a disputé tous les matches de son équipe, aussi bien en Ligue 1 qu'en Europa League, inscrivant même un but précieux contre l'Inter Milan (1-1) qui permet aux Verts de rêver encore aux 16e de finale.

"J'ai connu des moments délicats dans ma carrière. Je me suis accroché grâce à mon mental. C'est ma plus grande force. On ne peut pas être footballeur professionnel sans mental", dit aujourd'hui Bayal Sall.

Une expérience qu'il n'hésite pas à faire partager à son jeune compatriote.

"Bayal Sall est avant tout un frère. Il m'envoie d'ailleurs des textos souvent pour m'encourager. On entretient de bonnes relations", a récemment confié Djilobodji.

Une complicité qui ne se poursuit malheureusement pas en sélection nationale, puisque le sélectionneur, Alain Giresse a décidé de se passer des services de Bayal Sall, pour titulariser Djilobodji.

Ce dernier sera sans aucun doute de la Coupe d'Afrique des Nations du 17 janvier au 8 février 2015 en Guinée Équatoriale. Avec Bayal Sall comme premier supporteur.

Fifa.com (22/11/2014)

Lyon accroché à Bastia



Auteur d'une prestation moyenne, Lyon n'a pu faire mieux que le match nul (0-0) samedi à Bastia lors de la 14e journée de L1 et a échoué à prendre la deuxième place à Marseille, qui reçoit Bordeaux dimanche.

Lyon conservera sans doute sa place de 3e à l'issue de cette journée puisqu'il possède trois points d'avance sur le quatrième, Bordeaux, assortis d'une différence de buts largement supérieure (+16 contre +5).

Privé de Gourcuff, l'OL n'a donc pu prolonger une série de bons résultats (cinq victoires de rang) qui leur a permis de revenir tutoyer le sommet de la Ligue 1.

Bastia, encore convalescent, affiche cependant un vrai regain de confiance, sous la houlette de son nouveau coach Ghislain Printant, confirmant sa victoire devant Montpellier.

Face à des Lyonnais plutôt attentistes, les Corses dictaient d'ailleurs le rythme de la rencontre en début de match, à l'image d'une tête de Gillet sur coup de pied arrêté, tout juste repoussée par la défense lyonnaise (18). Lacazette, lui, était bien que muselé par une défense à cinq.

Lyon commençait pourtant à réagir à la demi-heure de jeu, avec des séquences offensives plus fournies commençant à mettre à mal la défense corse, Squillaci rattrapant au vol Njie qui, bien lancé, allait droit vers un duel avec le gardien bastiais Areola (25).

Kamano lui répliquait d'un raid solitaire, parti de la ligne médiane et dribblant plusieurs défenseurs lyonnais avant d'être stoppé in extremis par Bisevac (28).

Le jeu devenait plus haché par la suite, avec une multiplication de petites fautes et d'erreurs techniques des deux côtés, un surplus de tension qui n'aidait pas la création de véritables occasions.

Festival d'actions inabouties
Au retour des vestiaires, après une première période où la trêve internationale ne semblait pas avoir été digérée par les Rhodaniens, ceux-ci manquaient d'ouvrir le score sur un coup franc d'Umtiti qui frôlait le poteau gauche d'Areola (51).

De plus en plus saccadé par les multiples fautes sifflées par l'arbitre de la rencontre, le jeu tournait toutefois peu à peu à l'avantage de Lyon, mieux en jambes depuis le début de la seconde période, bien que pauvre en occasions véritables: il fallait une belle frappe d'Ayité parfaitement lancé par l'arrière-garde bastiaise pour réveiller le public (66).

La rencontre, toujours aussi heurtée, se rééquilibrait, Lyon passant tout de même près d'ouvrir la marque par Njie qui voyait Areola stopper son tir à bout portant (75).

Le dernier quart d'heure, festival d'actions offensives inabouties, scellait un nul décevant pour des Lyonnais pas forcément en pleine possession de leurs moyens malgré une dernière alerte dans les arrêts de jeu où Benzia passait à deux doigts de couper opportunément la trajectoire d'un centre. Les Bastiais, 15es avant les résultats de la soirée, réalisent, quant à eux, une opération appréciable en décrochant un point face à un cador du championnat.

Fifa.com (22/11/2014)

Lyon et Monaco patinent



Samedi, on rate le coche: Lyon a échoué à prendre au moins provisoirement la deuxième place de la Ligue 1 occupée par Marseille, en étant neutralisé à Bastia (0-0), alors que Monaco a également été contraint au nul (2-2), face à Caen.

Vendredi, le PSG avait ouvert le bal de cette 14e journée en s'imposant à Metz (3-2), avec la première titularisation d'Ibrahimovic depuis deux mois exactement.

Le club de la capitale en avait profité pour s'emparer du fauteuil de leader au détriment de l'OM, qui peut néanmoins le récupérer à condition de battre Bordeaux dimanche soir.

En attendant, l'OL a connu un petit coup d'arrêt, au bout d'une série de cinq victoires d'affilée. Les hommes d'Hubert Fournier n'ont pu poser leur jeu à Furiani, gênés par des Bastiais très allants, dans un match finalement avare d'occasions.

Petite consolation pour les Lyonnais, le point qu'ils ont décroché en Corse leur permet de conforter leur place sur le podium, puisqu'ils possèdent trois longueurs d'avance sur le 4e, Bordeaux, assorties d'une différence de buts largement supérieure (+16 contre +5).

Nantes et Saint-Etienne, dans le sillage des Girondins, s'affrontent dimanche après-midi (14h00) pour rester au pied du podium.

Le derby pour Rennes
Et ce sont ces parages que Monaco ne parvient toujours pas à fréquenter: l'ASM a signé son troisième nul de rang en championnat et se trouve toujours à 7 points du podium.

Mais le club du Rocher s'est fait peur, en étant mené 2-1 avant que Moutinho, à peine sorti du banc, n'égalise à un quart d'heure du terme. Auparavant, ce fut le festival du but contre son camp, avec deux spécimens signés Imorou, dès la 5e minute, puis Kondogbia (59e). Il y eut aussi un très beau but caennais, inscrit par Koita (51e).

Monaco ne se rassure pas vraiment avant d'aller défier Leverkusen mercredi en Ligue des champions. C'est au contraire un bon point pour Caen au bout d'une semaine difficile.

Dans le derby breton, Rennes a pris sa revanche sur Guingamp (1-0) après la finale de la Coupe de France 2014 remportée par l'En Avant. C'est Ntep qui a délivré le Stade rennais et confirmé son bon début de saison (5 buts, 3 passes décisives).

Rennes monte d'un rang (6e) et s'approche encore un peu plus du podium, alors que Guingamp, à l'inverse, replonge dans la zone de relégation (19e).

Cette zone rouge était domiciliée au Moustoir samedi: Lorient et Lens y étaient englués avant la 14e journée. Et ce sont les Merlus qui s'en sont extrait en gagnant 1-0, grâce à un but de Guerreiro (21e), peu après le carton rouge reçu par le défenseur nordiste Landre (15e).

Nice-Reims a accouché d'un pauvre 0-0 dans le ventre mou, qui concernera le match Montpellier-Toulouse dimanche après-midi (17h00). Lille-Evian a été reporté au 7 janvier en raison de la finale de la Coupe Davis disputée à Lille.

Fifa.com (22/11/2014)

Pastore enfin libéré



Le débat récurrent autour de Javier Pastore, sur son dilettantisme, s'est dissipé cette saison: l'Argentin assume désormais avec constance son rôle de meneur de jeu du Paris SG malgré un positionnement toujours variable.

Pastore se présentera comme l'un des hommes en forme du club de la capitale face à l'Ajax Amsterdam mardi en Ligue des champions, avec l'objectif de conforter la première place dans le groupe F.

Pourtant, au sortir d'une saison très mitigée, peu l'auraient parié. Mais les chiffres sont têtus: "el Flaco" (le maigre) est le joueur de champ le plus utilisé du club en 2014-2015, avec 17 titularisations en 19 matches toutes compétitions confondues, et même une participation à toutes les rencontres.

Le milieu offensif de 25 ans n'en a pourtant pas fini avec les paradoxes, puisqu'il présente des statistiques maigrelettes et peu en rapport avec son influence sur le terrain (1 but, 2 passes décisives).

Mais son premier but de la saison, certes tardif puisqu'il date de vendredi seulement à Metz (3-2), symbolise ce Pastore nouveau, entre agressivité nouvelle et finesse technique intacte. Ce joueur auparavant si rétif à l'engagement est allé au pressing pour contrer deux fois le ballon et conclure d'une balle piquée, ouvrant ainsi le score.

Mais c'est aussi sur le troisième but que l'Argentin a pesé, en décalant Ibrahimovic sur la gauche dont la frappe était poussée au fond des filets par Lavezzi. Pastore, c'est souvent l'art de l'avant-dernière passe, celle qui n'apparaît pas dans les classements mais reste indispensable.

Un peu à l'image d'un Iniesta à Barcelone, aux stats en général relativement faibles mais à l'influence énorme. Et c'est d'ailleurs contre le Barça le 30 septembre en Ligue des champions (3-2) que l'Argentin a connu son pic, même si cela ne s'est pas traduit de manière statistiquement décisive.

Toujours polyvalent
Avec le N.27 du PSG, la prudence est néanmoins de mise, au regard de ses saisons en montagnes russes depuis son arrivée au club en 2011 en tant que tête de gondole des nouveaux propriétaires qataris.

Mais "Javier" donne l'impression d'une forme de libération, d'une confiance qui lui permet de tenter les gestes les plus fous, dribbles et autres louches, et de rester concerné quasiment tout au long d'un match au lieu d'en disparaître comme lors des saisons dernières.

Cela n'a pas manqué d'éveiller l'attention du sélectionneur de l'Argentine, Gerardo Martino, qui a convoqué un joueur écarté de son équipe nationale depuis 2011 et qui a donc manqué la Coupe du monde au Brésil.

Cet épanouissement intervient alors que le joueur reste polyvalent, tour à tour milieu relayeur, meneur de jeu axial et faux ailier. Paradoxe encore, c'est justement ce côté "bouche-trou" qu'il soupçonnait précédemment de lui nuire. Cela lui sourit désormais alors qu'il peut prendre la place d'un milieu (Matuidi ou Verratti) ou d'un ailier (Lavezzi ou Cavani) dans le 4-3-3 préférentiel de Laurent Blanc.

Mais ce regain de forme, flagrant dès début août, s'est aussi peut-être confirmé en raison de l'absence d'Ibrahimovic pendant près de deux mois. Pastore avait fait part cet été de la difficulté pour lui d'évoluer à son poste préférentiel de meneur axial avec un "Zlatan" qui aime décrocher.

En l'absence d'Ibra, Pastore a parfois joué dans l'axe, mais il en a aussi profité pour asseoir sa confiance, qui s'est traduite par exemple par le fait qu'il ait lui-même fini le travail sur son but messin alors que le Suédois déboulait pour reprendre le ballon.

Fifa.com (23/11/2014)

Monaco - Du jeu, quand même



Monaco, qui vient d'enchaîner trois nuls en L1, n'avance plus et se retrouve désormais loin de ses objectifs initiaux de qualification européenne, mais le jeu produit lui offre un motif d'espoir, avant d'aller défier Leverkusen mercredi en Ligue des champions.

. L'incapacité à tenir un résultat
Monaco a marqué trois points sur neuf possibles (1-1 contre Reims et à Saint-Etienne, 2-2 contre Caen). A chaque fois, l'équipe menait. A chaque fois, la défense a cédé alors qu'elle avait la possibilité d'offrir la victoire. C'était sur un contre incompréhensible contre Reims. Sur une action où le buteur Van Wolswinkel et le passeur Hamouma étaient partis à la limite du hors-jeu à Saint-Etienne. Contre Caen, ce fut pire: au retour des vestiaires, les Monégasques ont été catastrophiques. Ils l'ont payé.

"On a manqué de concentration", estime le défenseur Aymen Abdennour. Son entraîneur Leonardo Jardim, qui protège ses joueurs depuis le début de la saison, fait moins dans le consensuel: "Je ne suis pas satisfait du comportement de l'équipe et de l'intensité donnée sur ce match. A la mi-temps, on avait dit aux joueurs qu'il fallait revenir fort. Ils ne l'ont pas fait. Ils ont peut-être pensé que cela se ferait tout seul. On a payé cher notre attitude."

Même si, contre Caen, la défense était remaniée (blessure de Kurzawa et suspension de Raggi), la sérénité a fait défaut. Subasic, Abdennour et Carvalho, tous titulaires dans leurs sélections respectives, n'ont pas été à la hauteur. Quant à Fabinho, rentré la veille d'un déplacement en Chine avec les Espoirs brésiliens, il a été invisible.

. L'incapacité à tuer un match
"Comme d'habitude, on a manqué d'efficacité, regrette Jardim. On a été incapable de concrétiser l'une de nos six ou sept possibilités pour mener 2 à 0." Pourtant, Monaco sait marquer, et le fait souvent en premier.

Plus qu'un problème d'efficacité, c'est un manque de concentration, voire une certaine suffisance devant le but alors que l'équipe mène, qui empêche de marquer davantage. Contre Caen, les joueurs offensifs monégasques ont évoqué le manque de chance. "On a eu énormément d'occasions et on n'a pas su les mettre au fond, dit Valère Germain. Mais il y a aussi un manque de réussite. Vercoutre a fait un match exceptionnel. Caen marque un but magnifique et un chanceux. La chance va tourner."

Yannick Ferreira Carrasco, l'attaquant le plus en forme actuellement, ne dit pas autre chose. "Quand on voit que mon coup franc tape le poteau (73), que la reprise de Berbatov est détournée je ne sais comment pas le défenseur (66), on se dit qu'on manque de chance. Il faut travailler pour que ça change."

. La capacité à faire du jeu
Monaco se crée beaucoup d'occasions, et son jeu collectif séduit. Face à Caen, la première période a été d'une très bonne qualité. Certains mouvements, impliquant la totalité des joueurs, notamment les défenseurs latéraux, ont même fait se soulever le toujours aussi maigre public du Stade Louis-II.

Avec un peu plus de concentration et un zeste de lucidité supplémentaire, l'équipe aurait pu mener 3-0 à la pause, sans qu'il n'y ait contestation. Cette capacité à se créer des opportunités franches au terme d'actions de qualité fait croire à chacun en interne à des jours meilleurs.

Mais pour cela, il faut que la confiance demeure. Or, progressivement, certains, tels Anthony Martial ou Lacina Traoré, semblent la perdre. Le rôle de rassembleur de Jardim sera donc, désormais, essentiel, si Monaco veut encore croire à un retour vers les sommets.

Fifa.com (23/11/2014)

Nantes et Saint-Etienne se neutralisent



Nantes et Saint-Étienne se sont quittés sur un score nul et vierge (0-0) qui traduit bien les difficultés des deux équipes à marquer, malgré les nombreuses occasions de part et d'autre, dimanche, lors de la 14e journée de Ligue 1.

Ce point permet au moins à Saint-Étienne de dépasser Rennes, en reprenant la 6e place du classement, tandis que Nantes reste accroché au 5e rang.

Entre deux équipes ex æquo à la 12e place des attaques de Ligue 1, mais appartenant aux quatre meilleures défenses du championnat, ce résultat peut ne pas surprendre, mais au vu de la physionomie du match, il reste décevant.

Saint-Étienne a offert à Nantes son premier test face à l'une des toutes meilleures équipes du championnat, avant de se rendre à Marseille vendredi, à Paris pour la 17e journée et recevoir Bordeaux pour la 18e.

Mais les Nantais ont une nouvelle fois perdu des points à domicile après la défaite face à Monaco (1-2), et des nuls (1-1) contre Lyon, Reims ou Rennes.

Une belle frappe du latéral Olivier Veigneau (11e), détourné par le gardien Stéphane Ruffier, un tir en pivot de l'attaquant Etay Shechter (56e) ou une frappe de l'ailier Georges-Kévin Nkoudou (77e) auraient pourtant mérité meilleur sort.

"On a eu des situations sur des coups de pieds arrêtés, sur des centres, où on a manqué de justesse et d'encore plus d'engagement pour la mettre au fond", a regretté l'entraîneur Michel Der Zakarian, qui a toutefois souligné que Nantes porte à neuf sa série de matches sans défaites.

Privée de Kian Hansen et Rémi Gomis au milieu, la maison jaune a souvent semblé friable face à des Verts venus jouer pour l'emporter.

Match décisif en Europa League
Le gardien Rémy Riou a ainsi sauvé son équipe sur une frappe de Kévin Monnet-Paquet dès l'entame (3e). A la 88e, il se trouvait encore sur la trajectoire d'une frappe de Max Gradel.

Les hommes de Christophe Galtier ont une nouvelle fois affiché leurs problèmes d'efficacité offensive avant de recevoir Qarabagh, pour un match décisif en Europa League, jeudi.

"Je trouve que nous avons eu une certaine emprise sur le jeu, encore une fois des situations favorables mais avec un manque de justesse sur le dernier geste. (...) Alors est ce que c'est un bon point ou pas ? L'avenir nous le dira, mais j'ai un peu des regrets sur l'ensemble du match", a reconnu le technicien stéphanois.

En première période, les fulgurances de Romain Hamouma ont pourtant mis la défense des Canaris au supplice.

Hamouma a ainsi offert un caviar à Monnet-Paquet après une percée dans la défense (25e), mais sa frappe écrasée a trouvé le poteau et l'avant-centre Ricky van Wolfwswinkel n'a pas pu reprendre derrière.

A la 41e, Hamouma prenait de vitesse toute l'arrière-garde jaune mais personne n'était là pour reprendre son centre en retrait.

Saint-Etienne devra absolument corriger cela avant la semaine capitale qui l'attend. Après l'échéance européenne, c'est le derby contre Lyon qui se profile le week-end prochain.

Fifa.com (23/11/2014)

Montpellier se relance contre Toulouse



Montpellier, inexistant il y a quinze jours à Bastia (2-0), s'est rassuré en s'imposant (2-0) aux dépens de Toulouse dimanche à l'Altrad Stadium lors de la 14e journée de Ligue 1.

En obtenant son cinquième succès de la saison à domicile, l'équipe de Rolland Courbis se relance pour remonter à la 9e place, désormais plus proche des candidats à l'Europe que du premier relégable. Au bout d'un mois d'octobre compliqué par les inondations du stade de la Mosson et marqué par trois défaites en quatre journées, elle a affiché une belle force de caractère pour s'épargner certains soucis.

Toulouse, peu à l'aise à l'extérieur, n'a pas réussi à enchaîner après le probant succès devant Metz (3-0) et rétrograde à la 13e place.

Montpellier, sans son attaquant Lucas Barrios, laissé pour la première fois sur le banc de touche, s'est imposé grâce à deux buts de ses attaquants, Anthony Mounier et, l'international sénégalais, Souleymane Camara, auteur l'un et l'autre de leur troisième but de la saison.

Le TFC, plus libéré, se créait les meilleures occasions de la première demi-heure. Ni Adrien Regattin, au tir croisé stoppé par Jourdren (7), ni la tête décroisée de Dragos Grigore (22) ne trouvaient la cible.

Crispé et peu entreprenant jusque-là, Montpellier ouvrait pourtant la marque à la 37e minute à la suite d'une action confuse. Profitant d'une mésentente sur un ballon aérien entre Aguilar et Moubandje, Mounier trompait d'une frappe sèche Ali Ahamada, à nouveau préféré à Ludovic Boucher.

Au cours d'une seconde période, plus ouverte et rythmée, Montpellier se libérait pleinement, se procurait plusieurs occasions, mais gâchait deux balles de break par l'intermédiaire de Mounier (51) et de Sanson (66).

Si le TFC ne lâchait rien, il peinait à se montrer vraiment dangereux et n'inquiétait le gardien héraultais Geoffrey Jourdren que sur un coup franc bien enveloppé de Ben Yedder (59).

A trois minutes de la fin, sur une remise de Djamel Bakar, de retour à la compétition après une blessure au genou, Camara enchaînait un tir croisé pour assurer la logique victoire de Montpellier (87).

Fifa.com (23/11/2014)

L'OM renverse Bordeaux



L'OM est de retour: deux buts dans les cinq dernières minutes ont permis à Marseille de renverser Bordeaux (3-1), dimanche en clôture de la 14e journée de L1, et de récupérer la première place chipée vendredi par le PSG.

L'OM n'aura donc abandonné son fauteuil de leader que deux jours, depuis la victoire du club de la capitale à Metz vendredi (3-2). Et il l'a donc repris dans une émotion particulière due à un scénario renversant, avec des buts de Gignac (85e) et Batshuayi (89e) dans les dernières minutes alors que les Girondins avaient ouvert le score.

Marseille se remet dans le bon sens après avoir chuté trois fois sur ses quatre précédents matches (Coupe de la Ligue incluse). Bordeaux affichait la dynamique inverse, et sa défaite par deux buts d'écart lui retire sa 4e place au profit de Nantes.

L'OM restait sur un revers dans le clasico à Paris (2-0), lors duquel il avait démarré très fort. Mais dimanche, Marcelo Bielsa a dû remodeler son onze en raison de l'indisponibilité de quatre titulaires (Nkoulou, Morel, Romao, Ayew), ce qui explique peut-être la difficulté de l'équipe à entrer dans le match, avec un premier quart d'heure délicat.

Même si Mandanda a dû fermer son angle sur les tentatives de Touré (5e) et Khazri (45e), son équipe est ensuite montée en puissance et a largement dominé les débats, se procurant dès lors naturellement la plupart des occasions.

11e but pour Gignac
Carrasso a dû sortir le grand jeu dans des face à face avec Gignac (34e) et Lemina (50e), et a aussi vu s'écraser sur sa barre la tête d'Aloé, minot de 20 ans titularisé pour la première fois, en charnière centrale (51e).

C'est pourtant Bordeaux qui a ouvert la marque, par Touré, aligné à la place de Diabaté (indisponible) et judicieusement décalé par Maurice-Belay (55e). Joie de courte durée pour les Girondins puisque l'OM égalisait peu après par Lemina, auteur du premier but en L1 de sa carrière d'une tête sur un centre de Payet (60e).

Mais Marseille n'aura jamais lâché la pression, avec au total la bagatelle de quelque 25 tirs au but ! Comme un symbole de cette équipe qui repart de l'avant, Gignac a retrouvé le chemin des filets, d'une tête sur corner (85e).

L'avant-centre, qui était resté muet lors de ses trois derniers matches (cinq si l'on compte ceux en équipe de France), marquait là son 11e but en L1 et rejoignait ainsi en tête du classement des buteurs le Lyonnais Lacazette.

De quoi dissiper les ombres qui ont plané ces derniers jours, entre son transfert en provenance de Toulouse en 2010 examiné par la police et sa fin de semaine perturbée par un pépin à une cheville.

Marseille recevra Nantes le week-end prochain, et aura la semaine pour préparer ce rendez-vous, alors que le PSG joue mardi en Ligue des champions, contre l'Ajax Amsterdam.

Fifa.com (23/11/2014)

Marseille repasse devant Paris



Marseille a repris la tête du championnat de France en renversant Bordeaux dimanche soir (3-1) et possède un point de plus que le PSG, tandis que leurs poursuivants ont fait du surplace lors de la 14e journée.

Dans le match de l'après-midi, qui concernait le ventre mou, Montpellier a battu Toulouse 2-0.

. OM et PSG en force
Paris, vainqueur à Metz (3-2) vendredi, avec la première titularisation d'Ibrahimovic depuis deux mois exactement, aura été leader pendant deux jours, et même jusqu'à la 85e minute du match de clôture: c'est à ce moment que Gignac a inscrit le but du 2-1 pour Marseille, avant que Batshuayi ne confirme la victoire (89e).

Bordeaux avait pourtant ouvert la marque par Touré (55e), précédant de peu l'égalisation de Lemina (60e). Les Bordelais perdent leur quatrième place au profit de Nantes.

Les deux grands rivaux sont les grands bénéficiaires de cette journée, puisque tous les autres membres du Top 10, excepté Rennes (vainqueur 1-0 à Guingamp), ont échoué à engranger les trois points.

Mais c'est Marseille qui peut afficher la plus grande satisfaction au vu des circonstances. D'abord, parce qu'il s'est remis dans le bon sens après trois revers en quatre matches (Coupe de la Ligue incluse).

Ensuite, parce que sur le terrain extra-sportif, le club a vécu une semaine tumultueuse, avec les gardes à vue notamment du président actuel, Vincent Labrune, et de ses prédécesseurs Pape Diouf et Jean-Claude Dassier, dans le cadre d'une enquête sur des transferts douteux. Et s'il n'y a eu aucune suite judiciaire à ce stade, l'affaire n'en continue pas moins de faire des vagues.

Jeudi, Jean-Claude Dassier (président de 2009 à 2011) avait lancé sur la chaîne de télévision française iTélé: "C'était Deschamps le patron du sport, je pense qu'il serait bien qu'il donne des explications sur la manière dont ça se passait". Réplique de l'ancien entraîneur de Marseille (2009-2012), dimanche, cette fois sur la chaîne TF1: "Il a perdu l'occasion de se taire". "Je ne me suis jamais occupé des transferts", a précisé le sélectionneur de l'équipe de France.

Deschamps était en conflit plus ou moins larvé avec le directeur sportif de l'époque, José Anigo. Quel sera le prochain rebondissement de la saga marseillaise ?

. Jaunes et Verts dos à dos
Nantes et Saint-Etienne avaient un beau coup à jouer mais ils ont manqué l'occasion (0-0), même si Nantes profite du revers de Bordeaux. Les Nantais ont dans l'ensemble dominé la partie, où les gardiens Ruffier et Riou se sont illustrés, mais ce sont les Stéphanois qui se sont procuré l'occasion la plus nette lorsque Monnet-Paquet a trouvé le poteau (25e).

Saint-Etienne, privée d'Erding sur blessure, reste empêtrée dans ses problèmes offensifs (15 buts seulement en 20 matches), qu'il s'agira de résoudre jeudi en Europa League face aux Azerbaïdjanais de Qarabag.

Ils recevront ensuite Lyon pour le derby dimanche prochain, alors que Nantes poursuivra sa série de grands rendez-vous en allant à Marseille avant d'affronter Toulouse, et surtout Paris et Bordeaux.

. Lyon et Monaco freinés
Samedi, Lyon et Monaco avaient cédé du terrain. Lyon a été accroché à Bastia (0-0) au bout de cinq victoires d'affilée. Il s'agit de la deuxième fois seulement, en 18 matches toutes compétitions confondues cette saison, où les Lyonnais ne parviennent pas à marquer.

Monaco aussi a été contraint au nul, face à un autre mal classé, Caen (2-2). Un bon point pour le moral du club normand, au centre de suspicions de matches truqués en fin de saison dernière en deuxième division. Un point plus amer pour Monaco, qui a signé son troisième nul de suite et reste à 7 points du podium.

Et cette fois, l'entraîneur Leonardo Jardim, qui protégeait auparavant ses joueurs, les a mis devant leurs responsabilités: "Il fallait entrer avec une mentalité de vainqueur, a-t-il commenté. Les joueurs ne l'ont pas fait. Ils n'ont fait que réagir. Je ne suis pas satisfait du comportement de l'équipe et de l'intensité donnée sur ce match".

Une manière de piquer les Monégasques avant d'aller défier Leverkusen, mercredi en Ligue des champions ?

Fifa.com (23/11/2014)

Lorient - Plusieurs mois d'indisponibilité pour Lavigne



L'attaquant de Lorient Valentin Lavigne, touché au genou lors de la victoire contre Lens (1-0) samedi, souffre d'une entorse grave du ligament interne du genou gauche et sera absent entre deux et trois mois des terrains, a annoncé le club.

L'IRM passée par Lavigne mardi a permis de constater que le ligament croisé antérieur n'a pas été touché, contrairement à ce que craignait le club et qui lui aurait valu une indisponibilité plus longue encore.

Le tacle du défenseur de Lens, Loïck Landré, qui avait blessé l'avant-centre lorientais dès la fin du premier quart d'heure, lui avait valu un carton rouge direct.

Fifa.com (25/11/2014)

Montpellier - Jourdren indisponible jusqu'à la trêve



Le gardien de Montpellier Geoffrey Jourdren, victime d'une fracture à un doigt, sera indisponible jusqu'à la trêve hivernale, a indiqué jeudi l'entraîneur Rolland Courbis.

Jourdren souffre d'une fracture à une phalange de la main droite depuis la rencontre Montpellier-Toulouse (2-0) dimanche lors de la 14e journée de Ligue 1.

Le gardien de Montpellier, titulaire indiscutable, manquera les cinq prochains matchs de Ligue 1 face à Caen, Saint-Etienne, Rennes, Lens et Paris.

Contre Caen, match de la 15e journée de L1, Jourdren sera remplacé par Laurent Pionnier, préféré au jeune Jonathan Ligali, comme lors du 16e de finale de la Coupe de la Ligue face à Ajaccio.

Montpellier occupe la 9e place de la Ligue 1 après 14 journées.

Fifa.com (27/11/2014)

La jeunesse marseillaise à l'assaut de la défense nantaise



La jeune garde de Marseille, décisive contre Bordeaux (3-1), voudra confirmer face à Nantes, vendredi pour la 15e journée de L1, et montrer à Marcelo Bielsa qu'il peut compter sur elle même sans blessure ou coup de mou éventuel des titulaires.

Une tête de Mario Lemina, un but de Michy Batshuayi et la transversale trouvée par un Baptiste Aloé solide en défense... Face à Bordeaux, la jeunesse de l'OM a profité des forfaits de Morel, Ayew ou Nkoulou pour se mettre en avant.

A l'exception d'André Ayew, toujours blessé à la cuisse, Bielsa disposera cette fois de l'intégralité de son effectif pour défendre sa première place de L1 en affrontant une équipe de Nantes (20h30) 4e du classement et meilleure défense du championnat après 14 journées (9 buts encaissés).

Mais le tacticien a semblé douter quant à l'équipe qu'il alignerait au Vélodrome, au point de déroger à son habitude d'annoncer son onze de départ.

"Oublier ceux qui sont en train de revenir, ce serait avoir une mauvaise mémoire, et ne pas valoriser ceux qui ont occupé leur place, ce serait injuste", s'est justifié l'entraîneur argentin, déplorant que quelle que soit l'option retenue, elle sera à la fois "une bonne et une mauvaise décision en même temps".

Raison possible de ces interrogations : les bonnes copies rendues par des "minots" d'à peine vingt ans. Parmi eux, Aloé.

Epaulé par l'expérimenté Rod Fanni en charnière centrale, le défenseur de 20 ans a fait un match solide contre Bordeaux, ponctué d'une tête sur la transversale (51e) pour sa première titularisation. Lemina et Batshuayi, 21 ans chacun, ont pour leur part inscrit le premier but de leur carrière en L1.

Sang neuf
L'apport de ce sang neuf a permis à l'équipe de trouver les ressources pour aller chercher une victoire précieuse alors que l'OM, après son début de saison canon, avait accusé le coup en enregistrant trois défaites en quatre rencontres (Coupe de la Ligue incluse), et laissé revenir ses principaux poursuivants, Lyon et le Paris SG.

Les Marseillais devront confirmer cette inversion de tendance contre une équipe de Nantes "difficile à manoeuvrer", selon Marcelo Bielsa. "C'est une équipe qui défend très bien, avec un sens de la contre-attaque très affûté et une manière très spéciale de gérer leurs mauvais moments dans les matches".

Nantes reste sur 9 matches sans défaite en L1, et profitera en outre du retour de suspension de son milieu de terrain danois, Kian Hansen, dont l'absence avait fragilisé le dispositif défensif contre Saint-Etienne (0-0 dimanche).

"On y va avec l'ambition de faire un gros match", a assuré l'entraîneur de Nantes Michel Der Zakarian en conférence de presse. "Il faut qu'on joue le match d'entrée, qu'on soit présents. Ils sont capables de mettre beaucoup d'équipes en difficulté, mais nous on est capables aussi de les bousculer."

Quelle que soit l'option choisie par Marcelo Bielsa pour faire céder la défense nantaise, il devra en tout cas prendre en compte le resserrement du calendrier, qui verra son équipe jouer à nouveau mardi, à Lorient, puis contre Metz le dimanche suivant. De quoi ménager un peu de place pour que la jeunesse s'exprime.

Fifa.com (27/11/2014)

L'OM pour reprendre le large



Marseille, leader du Championnat de France, s'attaque vendredi à Nantes en ouverture de la 15e journée pour tenter d'accentuer son avance sur le Paris SG, son dauphin à un point.

Le succès contre Bordeaux (3-1), dimanche au Vélodrome, a mis un terme à une petite période compliquée à l'OM, entre péripéties judiciaires (gardes à vue des 3 derniers présidents pour des transferts présumés frauduleux) et baisse de régime sportive (1 victoire en 4 matches, toutes compétitions confondues).

L'occasion est belle d'enchaîner pour repousser de nouveau la menace du double champion de France qui reçoit Nice, samedi au Parc des Princes.

Mais attention aux Canaris, surprenants 4e, meilleure défense du championnat (9 buts encaissés) et invaincus en 9 journées.

Le week-end sera aussi marqué par le derby Saint-Etienne-Lyon, dimanche à Geoffroy-Guichard, l'OL (3e) essayant de sécuriser sa présence sur le podium.

Le programme

Vendredi
(19h30 GMT) Marseille - Nantes

Samedi
(16h00 GMT) Paris SG - Nice
(19h00 GMT) Caen - Montpellier
Lens - Metz
Reims - Bastia
Rennes - Monaco
Toulouse - Lorient

Dimanche
(13h00 GMT) Bordeaux - Lille
(16h00 GMT) Evian-Thonon - Guingamp
(20h00 GMT) Saint-Etienne - Lyon

Fifa.com (27/11/2014)

Bastia - Printant confirmé dans ses fonction



Ghislain Printant, qui assurait l'intérim comme entraîneur du SC Bastia depuis le limogeage de Claude Makelele, a été confirmé jeudi par le club dans ses fonctions jusqu'à la fin de la saison, pour mener un combat "compliqué" pour le maintien.

"Accompagner ce groupe jusqu'au mois de juin est un bonheur indescriptible", a réagi en conférence de presse celui qui était jusqu'à présent le directeur du centre de formation du club corse, admettant que "le combat pour le maintien serait compliqué".

Sa nomination intervient le jour de la condamnation à un mois d'emprisonnement ferme et 20.000 euros d'amende de l'attaquant brésilien de Bastia, Brandao, pour un coup de tête porté au milieu du Paris SG, Thiago Motta.

Désigné comme entraîneur intérimaire après le départ de Claude Makelele, début novembre, Printant, âgé de 53 ans, reste sur deux bons résultats, une victoire contre Montpellier (2-0) et un nul contre Lyon (0-0), avec une équipe de Bastia 15e de L1 avant un déplacement à Reims, samedi pour la 15e journée.

"J'étais très motivé mais il ne s'agissait que d'un intérim et je ne me projetais pas plus loin", a-t-il expliqué. "Pour moi, la formation et mes 'gamins' étaient mes priorités. Et puis au fil du temps, j'ai senti une grande marque de confiance de mes dirigeants et du groupe et cela m'a fait évoluer dans ma vision des choses."

Le président du SC Bastia, Pierre-Marie Geronimi, s'est adressé à ses joueurs jeudi après-midi avant le début de l'entraînement, pour leur faire part de cette décision.

"Je souhaite véritablement être à la hauteur de la tâche qui m'est confiée et j'espère que je parviendrai à sauver le club. Il y aura des hauts et des bas mais je sais que le groupe ne me lâchera pas", a encore déclaré Ghislain Printant.

Arrivé en 2010 à Bastia pour prendre en charge la formation, Printant avait déjà connu auparavant la Ligue 1, en tant qu'adjoint, avec Montpellier. Entre 1989 et 2010, il a notamment côtoyé des entraîneurs comme Mezy, Jacquet, Gasset ou Bernardet avant de passer à la formation en 2004.

C'est lui qui a lancé la carrière de gardiens comme Vercoutre, Riou ou Jourdren, mais surtout de joueurs comme El Kaoutari, Cabella, Belhanda et Stambouli avec qui il a remporté la Coupe Gambardella en 2009.

Fifa.com (27/11/2014)

Lens - Landre suspendu sept matches



Le défenseur du RC Lens Loïck Landre a écopé jeudi d'une suspension de sept matches ferme pour son tacle violent sur le Lorientais Valentin Lavigne, lors de la défaite de Lens à Lorient (1-0) samedi, a annoncé jeudi la commission de discipline de la LFP.

L'attaquant de Lorient souffre d'une entorse grave du ligament interne du genou gauche et sera absent entre deux et trois mois des terrains, avait annoncé le club breton mardi.

Le tacle avait valu un carton rouge à Landre.

Les autres décisions de la commission de discipline de la LFP:
Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue 1, Coupe de la Ligue, Coupe de France) ou par révocation du sursis pour: Sébastien Squillaci (SC Bastia), Drissa Diakité (SC Bastia), Milan Bisevac (Olympique Lyonnais), Gelson Fernandes (Stade Rennais), Damien Da Silva (SM Caen), Abel Aguilar (Toulouse FC), Moustapha Sall (AS Saint-Etienne). La sanction prend effet à partir du mardi 2 décembre 2014 à 0h00.

Fifa.com (27/11/2014)

Bordeaux - Sagnol ouvre la porte pour Thierry Henry



L'entraîneur de Bordeaux, Willy Sagnol, a tendu vendredi la perche pour une éventuelle pige à son ancien partenaire Thierry Henry, qui pourrait mettre un terme à sa carrière samedi si son club de New York est éliminé en MLS.

Sagnol, ancien coéquipier d'Henry en équipe de France jeunes, à Monaco, puis en équipe de France A, a d'abord rendu un vibrant hommage à l'ancien "Gunner". "J'espère qu'on lui fera une statue en France par rapport à ce qu'il a fait pour le football français. A travers ses buts, son comportement, il a été un professionnel du début à la fin, c'est énorme".

Selon le technicien girondin, Henry est à classer "au même niveau que Just Fontaine, des Platini ou des Zidane, car il a atteint un niveau de football que peu de joueurs peuvent se targuer d'avoir atteint".

Interrogé sur les 37 ans de Henry et le fait qu'il puisse jouer encore un peu, à Bordeaux par exemple, Sagnol a répondu "s'il a envie, oui".

"Après il y a certaines données (salaires) qui sont peut être... (rire). Mais s'il a envie de finir tranquillement, dans un contexte et un environnement favorable, avec des gens qui l'aiment...".

Depuis plusieurs semaines, l'ancien joueur de Monaco (1994-99), de la Juventus Turin (1999), d'Arsenal (1999-2007, puis 2012) et du FC Barcelone (2007-10) entretient le mystère sur ses intentions.

"J'ai vu vendredi matin dans une interview qu'il ne savait pas trop ce qu'allait être la suite de sa vie, a indiqué Sagnol. J'en profite juste pour faire passer un message: s'il a envie d'entraîner et avant d'entraîner, s'il a envie d'apprendre un peu le métier, de venir donner un coup de main aux attaquants des Girondins de Bordeaux, sur tout, sur l'analyse du jeu, l'analyse des déplacements, sur des séances spécifiques, il est le bienvenu. La porte des Girondins lui est ouverte".

Fifa.com (28/11/2014)

PSG - Verratti encore absent contre Nice



Le milieu italien du Paris SG Marco Verratti sera à nouveau absent contre Nice, samedi au Parc des Princes lors de la 15e journée de Ligue 1, a annoncé vendredi l'entraîneur Laurent Blanc.

"Marco sera trop court, a déclaré Blanc. C'est un début de pubalgie mais il est sur le chemin du retour puisqu'il s'entraîne normalement sans aucune douleur".

Verratti avait déclaré forfait pour les matches de l'Italie face à la Croatie (qualifications de l'Euro-2016) et l'Albanie (amical), les 15 et 18 novembre, et n'a pas encore repris la compétition avec le double champion de France parisien.

Fifa.com (28/11/2014)

Saint-Etienne-Lyon et Rennes-Monaco, chaud devant



Le derby Saint-Etienne-Lyon et le match Rennes-Monaco peuvent bouleverser le haut du classement ce week-end lors de la 15e journée, alors que le PSG visera une 6e victoire consécutive en Ligue 1, contre Nice.

. Saint-Etienne-Lyon, quelle dynamique ?
Cela fait vingt ans que les Verts n'ont plus battu l'OL à Geoffroy-Guichard. Or, ils se présentent dimanche au rendez-vous dans un état de forme proche de l'anémie: ils restent sur trois nuls en championnat et n'ont pas réussi à battre les modestes Azerbaïdjanais de Qarabag jeudi en Europa League (1-1), amoindrissant ainsi leurs chances de qualification. Le problème offensif reste entier: ils n'ont marqué que 16 buts en 21 matches toutes compétitions confondues... Et à force d'aligner les nuls, ils piétinent, à quatre longueurs du podium.

C'est Lyon justement qui occupe la 3e place et qui compte bien la défendre chèrement, pour garder le contact avec l'OM et le PSG, après avoir calé à Bastia (0-0), un nul qui brisait une série de cinq victoires de rang. L'OL ne joue plus la C3 et a pu se préparer. Fekir revient après avoir purgé sa suspension, alors que Gourcuff reste incertain, tout comme Grenier.

Du côté des petites phrases, l'OL a lancé le match avec son président. A Bastia, "c'était un petit entraînement pour la rencontre qui vient dimanche et qui sera aussi un match d'hommes, j'en suis convaincu", avait dit Jean-Michel Aulas, assurant qu'à Saint-Etienne, les Stéphanois seraient "évidemment favoris". Son club rappelle sur son site que c'est lors du dernier derby, à Gerland, que Gourcuff s'était fait blesser... "J'ai entendu Jean-Michel Aulas dire que nous avions un match important jeudi, avait souligné l'entraîneur forézien Christophe Galtier. Je tenais à lui préciser que je le savais. En toute sympathie".

. Rennes-Monaco: pour qui la bascule ?
Monaco est déroutant: il gagne contre le cours du jeu à Leverkusen mercredi (1-0), et se met en bonne position pour voir les 8e de finale de la Ligue des champions, mais échoue à l'emporter quand il produit du jeu, avec trois nuls de suite en championnat... Quel visage affichera-t-il en Bretagne ? Il lui faut battre son adversaire du jour pour le dépasser et ne pas se laisser aspirer par le ventre mou.

Rennes à l'inverse, porté par un Ntep en grande forme (5 buts, 3 passes décisives), a remonté la pente au gré de six matches sans défaite et d'une défense devenue hermétique avec un seul but encaissé dans cette série. En cas de victoire, les Rouge et Noir pourraient se mêler à la lutte au pied du podium. Toute l'attention de l'entraîneur Philippe Montanier est de guetter "le moindre relâchement" pour éviter que le soufflé rennais retombe, comme souvent.

Si les Bretons l'emportent samedi, ils dépasseront au moins provisoirement Bordeaux: les Girondins reçoivent Lille dimanche avec l'idée de se remettre du revers subi à Marseillle (3-1). Le Losc, en chute libre depuis le début de l'automne et encore neutralisé en Europa League jeudi (1-1 à Krasnodar), voudra éviter un dixième match d'affilée sans victoire toutes compétitions confondues.

. PSG : et de six ?
Le PSG n'est pas toujours convaincant dans le jeu, mais il reste sur une série de cinq succès consécutifs en championnat, huit en comptant la Ligue des champions. Ibrahimovic a retrouvé le chemin des filets justement en C1 contre l'Ajax Amsterdam mardi (3-1) et Cavani a poursuivi sur sa lancée avec un doublé (l'Uruguayen en est à 7 buts sur ses 7 derniers matches).

L'infirmerie se vide peu à peu, après le retour de Lucas mardi. Verratti est encore forfait pour son "début de pubalgie", selon Laurent Blanc, mais l'entraîneur s'est montré optimiste pour Thiago Silva et Thiago Motta.

Nice de son côté n'a pas capitalisé sur son incroyable 7-2 réussi à Guingamp puisqu'ont suivi deux défaites et un nul. L'OGCN sera en tout cas privé de ses deux anciens Parisiens, Bodmer (côtés) et Digard (mollet).

Le programme

Joué vendredi
Marseille - Nantes

Samedi
Paris SG - Nice
Caen - Montpellier
Lens - Metz
Reims - Bastia
Rennes - Monaco
Toulouse - Lorient

Dimanche
Bordeaux - Lille
Evian-Thonon - Guingamp
Saint-Etienne - Lyon

Fifa.com (28/11/2014)

Nice soigne sa défense avant Paris



Nice a mis un terme, lors du nul 0-0 contre Reims la semaine passée, à une fâcheuse série de 8 buts encaissés en 5 matches, une imperméabilité à peine retrouvée qui sera mise à rude épreuve contre Paris samedi au Parc des Princes.

Avant cette soporifique rencontre, qui l'a conforté à son actuelle position de 11e au classement, il fallait remonter au 27 septembre, et la victoire à Monaco (1-0) lors de la 8e journée, pour voir les Aiglons finir une rencontre sans prendre de but.

Outre ces 8 buts encaissés entre-temps, qui ont coïncidé avec un faible total de 5 points glanés, il y en a eu trois autres pris à domicile, dans un premier quart d'heure catastrophique devant Metz en 16e de la Coupe de la Ligue (3-3 a.p. ; 2 t.a.b. à 3)..

"Si on se base sur des chiffres secs, on peut tout dire", a estimé Claude Puel. "Il faut voir les scénarios, les faits et aléas de match, les occasions concédées... A Evian (0-1, 13e j. ndlr), nous perdons sur un coup franc direct."

"Malgré sa maîtrise technique, l'OL (vainqueur 3-1, 12e j. ndlr) n'a pas eu tant d'opportunités que cela et nous devons au moins faire nul, a encore argué le technicien niçois. Nous devons progresser collectivement et individuellement dans ce domaine et dans les autres."

En l'absence, dans le 11 de départ à Paris, de Mathieu Bodmer, 32 ans, sur fracture costale (9 matches joués, 1 but) et sans doute de Souleymane Diawara (6 matches), 35 ans, un "choix sportif assumé", le secteur défensif perd des centimètres et pas mal de printemps.

Il pourrait culminer à 21 ans de moyenne au coup d'envoi si Albert Rafetraniaina, 17 ans, est associé à Nampalys Mendy dans la paire de récupérateurs devant la dernière ligne azuréenne (Didier Digard arrêté pour une lésion au mollet, ndlr).

Le gardien le plus jeune de L1
Cadet de la confrérie des titulaires dans les cages de L1, Mouez Hassen, 19 ans et international U20, découvre pour sa part le métier depuis août. A l'abri des sollicitations médias, le successeur d'Ospina (Arsenal) progresse dans ses sorties et gagne de l'expérience, derrière une défense guère chevronnée. Grégoire Puel, 22 ans, (12 matches, 1 but, 1 passe) et Jordan Amavi (14 m., 1 b.), auteur d'une progression spectaculaire, sont des latéraux reconvertis de frais.

Lloyd Palun (7 m., 1 b.), ex-milieu défensif en DH, désormais titulaire à droite au GYM comme dans la sélection du Gabon, a zappé la case centre de formation. Dans l'axe, Romain Genevois (12 m., 1 passe) a pris de l'autorité au fil des prestations, de plus en plus aux côtés de Kévin Gomis (5 m.) de retour en juillet d'un prêt blanc de 6 mois pour cause de blessures à Nottingham Forest (ENG).

Quinzième défense du championnat, avec parmi ses 19 buts pris, 5 concédés sur des têtes et 4 sur coups de pied arrêtés (2 sur corners, 1 penalty et un coup franc direct), Nice ne jouera pas "contre nature avec un marquage individuel", a assuré Puel même si Paris est "invaincu et taillé pour conquérir l'Europe".

Face au tenant du titre qui sait être efficace en toutes circonstances -seule la défense d'Evian/Thonon (0-0, 3e j.) a réussi à ne pas prendre de but en 19 matches disputés toutes compétitions confondues par le PSG cette saison-, le risque d'une rechute est tout de même assez grand.

Fifa.com (28/11/2014)