Eliminatoires Coupe du monde 2014

Hazard permet à la Belgique de battre la Macédoine



Eden Hazard, unique buteur lors de Belgique-Macédoine (1-0) mardi soir à Bruxelles, a permis aux Diables Rouges de conserver la tête du groupe A des qualifications pour le Mondial-2014.

Après avoir été l'un des meilleurs Belges en première période, l'attaquant de Chelsea a vécu un quart d'heure d'euphorie au retour des vestiaires. Déroutant, l'ancien Lillois a d'abord été l'auteur d'un envoi qui a trouvé le cadre du but macédonien à la 58e. Quatre minutes plus tard, sur un bel effort solitaire, il a trouvé l'ouverture(1-0), libérant les 47.000 spectateurs du stade Roi Baudouin.

Ce succès permet à la Belgique de conserver la tête du groupe avec 16 unités sur 18, à égalité avec la Croatie. Les Croates se sont eux imposés dans le même temps au Pays de Galles (1-2). La Serbie, 3e, ne totalise que sept points.

Fifa.com (26/03/2013)

Zone Europe : L'Espagne se retrouve, le Monténégro se découvre



Les grands d'Europe, à l'image des champions du monde espagnols vainqueurs en France (1:0), ont une nouvelle fois répondu présents lors de la sixième journée des qualifications de la zone Europe pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.

Les Pays-Bas, l'Italie et l'Allemagne ont ainsi fait un nouveau pas vers le Brésil alors que dans le groupe A la Belgique et la Croatie sont au coude-à-coude, à égalité à quatre journées de la fin. Pour sa part, l'Angleterre, qui a concédé le nul au Monténégro (1:1), reste encore dans la roue de son vainqueur mais à deux points.

La septième journée aura lieu le 7 juin avec un Portugal-Russie en tête d’affiche.

L'affiche
France 0:1 Espagne
But : Pedro (58')

L'expérience a finalement fait la différence au Stade de France où les champions du monde se sont imposés par la plus petite des marges au terme d'une rencontre équilibrée. Faisant preuve d'une plus grande maîtrise technique, la Roja a su contenir la fougue d'une jeune et talentueuse équipe de France qui a péché cependant par un manque de réalisme à l'image d'un Karim Benzema qui a dépassé le cap des 1.000 minutes sans but sous le maillot bleu.

Le but décisif est venu d'une longue ouverture de Pedro à destination de Nacho Monreal, qui débordait son défenseur sur le flanc gauche avant d'adresser un centre en retrait sur lequel le même Pedro se montrait le plus rapide malgré un geste désespéré de Hugo Lloris. Réduits à dix dans les dernières minutes suite à l’exclusion de Paul Pogba, les Bleus n'ont cependant jamais baissé les bras mais ils se sont heurtés à un impeccable Victor Valdés qui a fait oublier l'absence d'Iker Casillas. Grâce à ce résultat, l'Espagne a repris la tête de son groupe alors qu'il ne reste plus que trois journées.

Les autres rencontres

Groupe A
Serbie 2:0 Écosse
Pays de Galles 1:2 Croatie
Belgique 1:0 ARY Macédoine

Le mano a mano entre la Belgique et la Croatie se poursuit. La Belgique peut dire un grand merci à Eden Hazard qui a fait la différence sur un petit crochet et une frappe croisée. La Croatie a également ramené une victoire du Pays de Galles mais Gareth Bale qui avait ouvert le score à la 21ème sur pénalty lui à longtemps donné des sueurs froides. L'égalisation n'est venue qu'à la 77e par Dejan Lovren et c'est Eduardo, d'une superbe frappe, qui a décroché les trois points à trois minutes de la fin.
Pour sa part, la Serbie a sorti la tête de l’eau et enfoncé un peu plus l’Écosse avec un doublé de Filip Duricic.

Groupe B
Arménie 0:3 République Tchèque
Danemark 1:1 Bulgarie
Malte 0:2 Italie

L'Italie, qui est allée s'imposer à Malte grâce à son enfant prodige Mario Balotelli, auteur d'un doublé - sur pénalty et à la suite d’une frappe surpuissante - compte aujourd'hui trois points d'avance en tête du groupe et semble déjà avoir un peu plus d'un crampon au Brésil.

De son côté, après sa lourde défaite à domicile face au Danemark (0:3) la République Tchèque s'est bien reprise en s'imposant avec la manière en Arménie grâce notamment à un doublé de Matej Vydra, l'attaquant de l'Udinese, prêté à Watford qui a inscrit ses premiers buts internationaux. La Bulgarie est passée tout prêt d’un grand numéro après avoir ouvert le score au Danemark par Stanislav Manolev. Mais les Bulgares ont finalement concédé le nul sur un pénalty de Daniel Agger.

Groupe C
Allemagne 4:1 Kazakhstan
République d'Irlande 2:2 Autriche

En une mi-temps, l'Allemagne a assuré sa victoire avec des buts de Marco Reus, Mario Goetze et Ilkay Gundogan, Reus doublant la mise après la pause. Les protégés de Joachim Löw comptent désormais huit points d'avance. Derrière la Mannschaft tout est possible. On retrouve en effet trois équipes avec huit points, après le nul arraché par l'Autriche dans les dernières secondes des arrêts de jeu en République d'Irlande sur un but de David Alaba. Un résultat qui fait les affaires de la Suède, exempte ce mardi 26 mars, et qui compte un match en moins.

Groupe D
Estonie 2:0 Andorre
Turquie 1:1 Hongrie
Pays Bas 4:0 Roumanie

Les Pays-Bas ont logiquement poursuivi leur parcours sans faute en s'imposant facilement face à la Roumanie avec une démonstration d'une division offensive très solidaire et complémentaire. Après les quatre buts de Robin Van Persie (2), Rafael Van der Vaart et Jeremain Lens, les Bataves comptent désormais sept points d'avance.
Pour sa part, la Hongrie a fait une bonne opération en se hissant à la deuxième place après son précieux nul ramené de Turquie grâce au milieu de Ferencvaros Daniel Bode qui a répondu à l'incontournable Burak Yilmaz, qui avait ouvert la marque à l'heure de jeu.

Groupe F
Azerbaïdjan 0:2 Portugal
Irlande du Nord 0:2 Israël

Le Portugal a assuré l'essentiel en ramenant une petite victoire d'Azerbaïdjan, qui lui permet de rester à la hauteur d'Israël. La Nifreret est sortie victorieuse de son déplacement en Irlande du Nord avec des buts de Lior Refaelov et Eden Ben Bassat. En fait, les Portugais ont surtout fait la différence après l'expulsion de Rauf Aliyez à la 53ème pour deux cartons jaunes. L'opportuniste Bruno Alves et Hugo Almeida ont inscrit les deux buts de la victoire, de quoi attendre plus sereinement le choc du 7 juin contre la Russie. Mais les hommes de Fabio Capello conservent néanmoins encore la tête même avec deux matches de retard.

Groupe H
Pologne 5:0 Saint Marin
Ukraine 2:1 Moldavie
Monténégro 1:1 Angleterre

L'Angleterre avait décidé d'attaquer le match à cent à l'heure. Steven Gerrard sonnait le premier la charge en décochant un envoi sur le poteau, imité très vite par Glen Johnson. Le Monténégro n’en menait pas large. Dans la foulée, Steven Gerrard tirait un corner millimétré sur la tête de Wayne Rooney qui ne laissait, cette fois-ci, pas passer l'occasion.

Dans une ambiance survoltée, le Monténégro prenait résolument le match en main, frappant à son tour sur le cadre. Dejan Damjanovic profitait finalement d'un énorme cafouillage dans la défense anglaise sur un corner pour égaliser. Dans les dernières minutes, l'Angleterre se créait plusieurs occasions et poussait très fort mais le Monténégro préservait le nul qui lui permet de conserver la tête du groupe avec deux points d'avance.

L'Ukraine, de son côté, s'est imposé de justesse face à la Moldavie grâce à Andriy Yarmolenko et Yevhen Khacheridi alors que la Pologne venait facilement à bout de Saint-Marin.

Le joueur
Petr Cech, 30 ans, a fêté avec la manière sa centième sélection avec la République Tchèque en conservant sa cage inviolée face à l'Arménie et aux assauts de Henrikh Mkhitaryan meilleur buteur du championnat d'Ukraine et de Yura Movsisyan. Joueur tchèque de l'année à six reprises, le gardien de Chelsea avait été victime d'une fracture du crâne contre Reading le 14 octobre 2006, il est depuis obligé de jouer avec un casque en mousse.

Le but
Pays-Bas 4:0 Roumanie (Robin Van Persie 55')
Entre une passe décisive sur le premier but puis la transformation d'un pénalty pour le troisième, le Gunner a réussi une tête décroisée de toute beauté sur un centre millimétré tout en touché de Arjen Robben, qui avait contourné toute la défense. Avec 34 buts, Van Persie dépasse Johan Cruyff (33), rejoint Rafael Van der Vaart et se lance à la poursuite de Patrick Kluivert (40), le meilleur buteur de l'histoire des Oranges.

La stat
10 - comme le nombre de buts inscrits par Mario Balotelli au cours de ses neuf derniers matches avec les Azzurri.

Fifa.com (27/03/2013)

Zone Amérique du Sud : Une prudente Argentine obtient le nul à La Paz



L'Argentine, venue en Bolivie avec un schéma défensif, a fait match nul 1-1 mardi en altitude à La Paz et conserve la tête du groupe Amsud des qualifications pour le Mondial-2014 de football.

Défaite 6-1 contre la même équipe lors des éliminatoires du Mondial-2010 dans son antre d'Hernando Siles de La Paz, à 3.600 mètres d'altitude, l'Argentine du sélectionneur argentin Alejandro Sabella a présenté cette fois une équipe défensive et soucieuse de conserver le ballon et de contrôler ses efforts dans des conditions difficiles liées à l'altitude.

Après 20 premières minutes dominées par les locaux et marquée par l'ouverture du score de Marcelo Martins de la tête (24) sur un centre de Carlos Saucedo, l'Argentine est progressivement parvenue à mieux contrôler le ballon pour proposer de bonnes phases offensives. A la 44e minute, c'est le joueur de Valence Ever Banega, qui a permis aux siens de rentrer au vestiaire sur un score nul.

Lors de la seconde période, les deux gardiens de sont mis en évidence. Le Bolivien Sergio Galarza a contrecarré les assauts d'une ligne d'attaque composée d'un remuant Angel Di Maria, d'un Lionel Messi une nouvelle fois auteur de plusieurs actions de classe et de l'attaquant de l'Inter Milan, Rodrigo Palacio.

Côté argentin, Sergio Romero est également parvenu à garder sa cage inviolée en deuxième période face à des Boliviens survoltés et habitués aux conditions extrêmes de La Paz.

Ce nul permet à l'Argentine de garder la tête du groupe Amsud avec 24 points, alors que la Bolivie se retrouve avant-dernière avec 9 points, conservant toutefois ses chances de qualification.

Fifa.com (27/03/2013)

France : Deschamps regrette le manque d'efficacité des Bleus



Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a regretté mardi le manque d'efficacité de ses joueurs, vaincus par l'Espagne (1-0) et désormais relégués à un point des champions du monde et d'Europe dans le groupe I des qualifications du Mondial-2014.

Comment espérer gagner ce match avec aussi peu de possession de balle et autant d'occasions ratées ?
La possession a été du côté espagnol mais ce n'est pas une surprise. Là où c'est le plus embêtant, c'est qu'on a eu plus d'opportunités qu'eux et c'est là qu'on a pêché même si en première période on a su bien défendre. Mais il ne faut pas oublier l'équipe qu'on avait en face de nous. On a livré bataille mais le résultat est une déception. Même à dix, on a réussi à être dangereux mais face à un tel adversaire, avec une telle maîtrise et expérience, il faut de l'efficacité et des circonstances favorables, ça n'a pas été le cas.

Les latéraux ont-ils raté leur match ?
On a été en difficulté sur les côtés par moments parce que cette équipe d'Espagne utilise bien la largeur. Dans une performance collective, je ne vais pas ressortir ceux qui n'ont pas été performants mais il y avait une telle qualité en face que c'était compliqué de bien défendre face à de tels joueurs.

Le cas Benzema fait débat. Comment jugez-vous son match ?
Cela fait beaucoup débat, malheureusement, mais ça ne le sert pas et ça ne nous sert pas. Karim était dans un collectif et a fait de bonnes choses. Il n'a pas trouvé le chemin du but mais on a pu le trouver dans le jeu et il a fait des choses intéressantes.

Avez-vous trouvé que vos joueurs avaient bien utilisé le ballon quand ils l'avaient ?
On les a mis en danger, pas suffisamment en première période. Mais quand elle a le ballon, l'Espagne le confisque souvent. Elle oblige l'adversaire à défendre. On a frappé plus au but qu'eux mais il y avait plus de maîtrise et d'expérience, c'est une équipe qui a trois titres en poche, c'est ce qui se fait de mieux.

Le match s'est-il perdu au milieu et avez-vous des regrets d'avoir aligné le jeune Pogba et Cabaye, qui revenait de blessure ?
Aucun. Même si Pogba a pris deux cartons jaunes très rapidement, qui sont sévères, il a pu montrer son potentiel et Yoahn était apte à jouer.

Fifa.com (27/03/2013)

Zone Amérique du Sud : L'Argentine résiste, l'Equateur persiste



LE FILM DE LA JOURNÉE - En signant l’unique résultat nul de cette douzième journée des qualifications sud-américaines de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, l’Argentine a consolidé sa pole position. En revanche, la Colombie a trébuché au Venezuela, qui continue de rêver à une participation à la phase finale.

De leur côté, l’Équateur et le Chili ont gagné des rencontres au parfum de finales, ce qui n’a pas fait les affaires du Paraguay et de l’Uruguay. FIFA.com revient sur cette douzième journée.

L’affiche
Équateur 4:1 Paraguay
Buts : Felipe Caicedo (38’), Jefferson Montero (50’, 75’), Cristian Benítez (54’) pour l'Équateur ; Luis Caballero (14’) pour le Paraguay

Même mené au score, l'Équateur n'a jamais douté. Sur ses terres, il a encore montré son meilleur visage pour infliger une lourde défaite 4:1 au Paraguay. Ce résultat permet aux Tricolores de maintenir leur bilan parfait à Quito, où ils ont remporté six rencontres sur six jusqu’ici, et de récupérer la deuxième place. Le principal artisan du succès aura été l’attaquant Jefferson Montero, auteur d’un doublé et de la passe décisive qui a permis à Cristian Chucho Benítez de retrouver le chemin du but. En égalisant, Felipe Caicedo a de son côté porté son compteur à cinq buts en quatre rencontres disputées dans cette campagne qualificative. Sévèrement corrigée, l’Albirroja se retrouve au bord du précipice : avec seulement 18 points encore en jeu, elle navigue à sept longueurs de la place de barragiste.

Les autres rencontres
Privé de plusieurs titulaires, le leader argentin est allé chercher un précieux point à La Paz grâce à son nul 1:1 avec la Bolivie. Les Albicelestes ont ainsi porté leur série d’invincibilité dans ces qualifications à neuf matches. Menés au score suite au coup de tête de Marcelo Martins, les visiteurs ont égalisé par l’intermédiaire d’Ever Banega, de la tête aussi. Ils auraient même pu s’imposer sur la fin si le gardien Sergio Galarza ne s’était pas interposé à deux reprises face à Lionel Messi. Une seule des huit confrontations précédentes entre les deux équipes sur l’altiplano dans le cadre des qualifications mondialistes avait accouché d'un nul : c’était en 2001, la Verde et l’Albiceleste s’étaient quittées sur le score de 3:3 lors de la campagne pour Corée/Japon 2002.

La Colombie a fait une mauvaise opération en s’inclinant 1:0 au Venezuela. Ce revers lui vaut de rétrograder au troisième rang du classement. L’unique but de la rencontre, signé José Rondón, a mis fin à une série de quatre succès consécutifs des Cafeteros. Il a aussi permis à la Vinotinto de consolider sa cinquième place, qui donne accès aux barrages. La formation dirigée par César Farías restait sur deux rencontres sans victoire et elle ne s’était pas imposée chez elle depuis novembre 2011 (un nul avec l’Équateur et une défaite face au Chili). Elle semble s’être remise sur les bons rails.

Enfin, le Chili a redonné corps à son projet de se qualifier directement pour l'épreuve suprême en s'imposant 2:0 à domicile face à l'Uruguay. Il s’agit là du premier succès obtenu par le sélectionneur Jorge Sampaoli pour le compte des qualifications. Esteban Paredes et Eduardo Vargas ont inscrit les buts de la Roja, qui renoue avec la victoire après quatre défaites sur le fil. La sélection andine pointe aujourd’hui au quatrième rang grâce à une meilleure différence de buts que le Venezuela. Quant à la Celeste, elle a enregistré sa sixième rencontre sans victoire. Pour la première fois depuis le lancement du marathon qualificatif, elle n’est même pas admissible au repêchage.

Le joueur
Esteban Paredes (CHI)

Le forfait d’Humberto Suazo et la suspension d’Alexis Sánchez ont donné sa chance à Esteban Paredes, convoqué au pied levé par Jorge Sampaoli pour affronter l’Uruguay. L’attaquant d'Atlante, au Mexique, a répondu présent en marquant le but qui a placé le Chili sur le chemin de la victoire contre la Celeste. Il s’agit du dixième but de Paredes avec la Roja, le premier dans les qualifications mondialistes.

La stat
7 - Comme le nombre de points, sur un total de 15, que les buts de José Rondón ont rapporté au Venezuela. Outre le but de la victoire face à la Colombie (1:0), l’attaquant du Rubin Kazan a signé un doublé lors de la victoire 2:0 de la Vinotinto au Paraguay et un but lors du nul 1:1 en Uruguay. Rondón a marqué quasiment la moitié des buts de son équipe depuis le début des qualifications (quatre sur neuf).

Entendu...
"En seconde période, nous nous sommes procuré de franches occasions et nous aurions pu gagner. Au-delà de l'aspect comptable, le groupe a gagné en confiance. Je suis donc très satisfait." - Alejandro Sabella, sélectionneur de l'Argentine

Les résultats
26 mars
Bolivie 1:1 Argentine
Equateur 4:1 Paraguay
Venezuela 1:0 Colombie
Chili 2:0 Uruguay

Fifa.com (27/03/2013)

Zone CONCACAF : Le Panama devant les gros bras



LE FILM DE LA JOURNÉE - À la surprise générale, le Panama vire en tête du tournoi Hexagonal de la CONCACAF, au lendemain de sa victoire 2:0 sur un Honduras jusqu'alors invaincu. Les États-Unis ont apporté une nouvelle preuve de leur solidité et de leur détermination en arrachant le point du nul au Mexique, pour la deuxième fois de leur histoire en qualifications pour l'épreuve suprême. Enfin, le Costa Rica s'est rassuré en dominant la Jamaïque (2:0), à San José.

FIFA.com revient sur les temps forts de la troisième journée du tour final des qualifications de la CONCACAF pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.

L'affiche
Mexique 0:0 États-Unis
Ce clasico ne restera pas dans les annales mais le point pris par les États-Unis à l'Azteca fera tout de même date. En effet, les Stars and Stripes n'avaient auparavant évité qu'une fois la défaite dans l'antre de leurs grands rivaux mexicains, en 1997. Après la défaite concédée au Honduras d'entrée, ce résultat va sans doute contribuer à restaurer la confiance dans le camp américain. Pour l'occasion, Jürgen Klinsmann avait choisi d'aligner une charnière centrale inédite, composée de Matt Besler, qui honorait sa deuxième sélection, et d'Omar Gonzalez. Les deux hommes ont livré un match sérieux pour museler Javier Hernandez, Giovani dos Santos et Andres Guardado. Non contents de se maitriser la possession de balle, les Tricolores ont obtenu 15 corners. Mais les visiteurs, à commencer par leur gardien Brad Guzan, ont tenu bon jusqu'au coup de sifflet final. Les champions olympiques et de la CONCACAF ont concédé leur deuxième nul vierge consécutif à domicile. L'équipe entraînée par José Manuel de la Torre n'a toujours pas gagné dans ce tour final et la pression risque de peser lourdement à l'avenir sur El Tri.

Les autres rencontres
Fort de sa victoire sur les États-Unis et de son nul face au Mexique, le Honduras abordait cette troisième journée en position de force. Toutefois, ces bons résultats ont été obtenus à domicile et les Catrachos ont pu mesurer que les déplacements les plus courts ne sont pas toujours les plus faciles à négocier. Le Panama a pris l'avantage dès la deuxième minute, sur une frappe à bout portant du vétéran Luis Tejada. Piqués Les Honduriens ont touché du bois et se sont procuré plusieurs occasions intéressantes. Mais les Panaméens ont prouvé qu'il faudrait compter avec eux dans ces qualifications en doublant la mise par Blas Perez à la 75ème minute. Les Canaleros enregistrent leur premier succès dans ce tournoi Hexagonal et prolongent par la même occasion leur série d'invincibilité. Les joueurs de Julio Dely Valdes font désormais la course en tête.

Le Costa Rica a lui aussi signé son premier succès dans le tour final, aux dépens de la Jamaïque (2:0). Michael Umana a donné l'avantage aux Ticos dès la 22ème minute, après avoir échappé à la vigilance des défenseurs adverses. Les Reggae Boyz n'ont pourtant pas démérité mais les Costaricains ont fait preuve d'une redoutable efficacité. Entré en jeu après la pause, Diego Calvo a définitivement fait basculer la victoire dans le camp du Costa Rica. Le milieu de terrain d'Alajuelense s'est frayé un chemin jusqu'à la ligne de but, avant de repiquer au centre et de battre le gardien jamaïcain d'une frappe brossée en pleine lucarne.

Le joueur
Keilor Navas (CRC)

Si les Costaricains ont battu la Jamaïque sur un score sans appel (2:0), ils le doivent en partie à leur gardien. Ce succès a connu des répercussions importantes au classement, puisque les TIcos sont passés directement de la dernière à la deuxième place. Le portier de Levante s'est une nouvelle fois montré très à son avantage, que ce soit en allant chercher les centres au plus près des attaquants jamaïcains ou en multipliant les interventions décisives sur les frappes de Jobi McAnuff, Luton Shelton et Jermaine Beckford.

Le but
Blas Perez (PAN)

Les supporters panaméens venus au stade Rommel Fernandez ont poussé un
soupir de soulagement à un quart d'heure du coup de sifflet final. Alors que le Honduras se faisait de plus en plus menaçant, le remplaçant Nelson Barahona a réussi à lancer Blas Perez dans le dos de la défense adverse. Le pensionnaire de MLS a conclu l'action d'une frappe imparable du pied droit. Tout à sa joie, Perez s'est emparé du Panama d'un journaliste présent au bord du terrain, avant de fêter ce but décisif en compagnie de ses coéquipiers.

La stat
5 - Comme le nombre de points totalisés par le Panama au terme de la troisième journée. Pour leur dernière participation au tournoi Hexagonal, les Canaleros n'en avaient pris que deux en dix journées. Les Panaméens avaient fini bons derniers du tour final des qualifications pour Allemagne 2006, avec un bilan de 4 buts inscrits et 21 encaissés.

Entendu…
"Nous étions venus au Mexique pour gagner mais ce résultat nous convient. Notre stratégie était simple : nous voulions occuper le milieu de terrain pour empêcher les Mexicains de garder la balle au sol. Quand nos adversaires ont commencé à allonger le jeu, nous avons senti que nous étions sur la bonne voie." - Jürgen Klinsmann, sélectionneur des États-Unis

Les résultats
26 mars 2013
Costa Rica 2:0 Jamaïque
Panama 2:0 Honduras
Mexique 0:0 États-Unis

À venir
4 juin 2013
Jamaïque-Mexique
7 juin 2013
Panama-Mexique
Costa Rica-Honduras
Jamaïque - États-Unis

Fifa.com (27/03/2013)

Zone Amérique du Sud : Le Chili éloigne l'Uruguay du Brésil



Le Chili a entretenu ses chances de qualifications pour le Mondial-2014 en battant (2-0) à Santiago l'Uruguay, qui subit une quatrième défaite et voit s'éloigner la perspective du Mondial dans le Brésil voisin.

Au classement, les Chiliens occupent désormais la quatrième place, la dernière synonyme de qualification directe, subtilisée aux Uruguayens, à égalité avec le Venezuela, vainqueur (1-0) de la Colombie.

Malgré les absences d'Alexis Sanchez et d'Arturo Vidal, les Chiliens ont pu profiter des errements défensifs de l'Uruguay, à la peine dans ce parcours de qualification moins de deux ans après avoir remporté la Copa America. Le calvaire de Diego Lugano, à la barre d'un vaisseau qui prend l'eau par l'arrière, se poursuit donc.

Dès la 10e minute, l'attaquant Esteban Paredes profitait d'un ballon récupéré dans la surface adverse pour ouvrir le score. Même cause et mêmes effets à trois minutes du terme avec le deuxième but chilien opportuniste d'Eduardo Vargas qui scellait le sixième match d'affilée sans victoire de la Celeste.

L'Uruguay a trois matches, deux déplacements au Venezuela (11 juin) et au Pérou (6 septembre) et la réception de la Colombie (10 septembre), pour espérer renverser la tendance et participer au Mondial-2014, quatre ans après avoir atteint le dernier carré en Afrique du Sud.

Fifa.com (27/03/2013)

L'Espagne fait aussi parler ses remplaçants



Derrière Pedro, buteur face à la France (1-0), et le duo Xavi-Iniesta évidemment au rendez-vous, le gardien Valdes et l'arrière gauche Monreal, habituellement dans l'ombre des titulaires Casillas et Alba, blessés, ont notamment montré toute la richesse de l'Espagne.

Passage en revue des atouts ligne par ligne.

Valdes, pas une découverte.
Le gardien du FC Barcelone a beau avoir beaucoup d'expérience, il jouait gros mardi soir, ayant été choisi comme remplaçant dans les cages de Casillas, blessé à une main. Mais pour la 13e sélection de sa carrière, "double V" comme l'appellent ses partenaires, est sorti victorieux du match contre les Bleus. Sollicité à des moments cruciaux du match - à 0-0 face à Ribéry puis dans le money-time face à Evra alors que la France jouait son va-tout - le gardien catalan n'a pas flanché et préservé le précieux avantage des Rouges. Lors des prochains rendez-vous de la sélection, à la Coupe des Confédérations cet été, Valdes va à nouveau retourner dans l'ombre de Casillas, mais Del Bosque sait qu'il peut presque compter sur deux gardiens N.1.

Monreal, un remplaçant de choix pour Alba.
Dans ses éloges de fin de match, le sélectionneur espagnol Del Bosque a plutôt souhaité rendre hommage à Arbeloa, il est vrai impeccable défensivement: "Tous ont fait un grand match. Arbeloa a été fantastique contre Ribéry". Mais il aurait aussi très bien pu souligner la prestation du néo-Gunner Monreal, irréprochable dans son intérim du Barcelonais Alba, indisponible en raison d'une blessure survenue vendredi contre la Finlande (1-1). Comptant seulement 10 sélections, l'arrière gauche de 27 ans a en effet fait un match plein, délivrant non seulement un bon centre sur le seul but du match inscrit par Pedro, mais défendant également de manière rigoureuse face à Valbuena puis face à Menez.

Xavi et Iniesta, les hommes des grands matches.
La doublette du Barça aura une nouvelle fois alimenté en carburant le moteur de l'Espagne, en dépit des efforts assez convaincants de Pogba et Matuidi pour les empêcher de tourner rond. Xavi notamment, pourtant convalescent d'un problème musculaire à la cuisse et obligé de se ménager, s'est montré particulièrement dangereux devant le but en première période. Sa combinaison avec Monreal dans les premières minutes aurait déjà pu porter un coup fatal aux Bleus. Quant à Iniesta, si on l'a moins vu à la finition que d'ordinaire, il a une nouvelle fois admirablement dirigé le jeu espagnol, se montrant notamment très précieux dans les dernières minutes, quand il s'agissait de confisquer le ballon à une France réduite à dix.

Pedro, quand on attendait Villa.
Avant le match, on craignait Villa, bien revenu en forme avec le Barça après sa grave fracture au tibia gauche survenue fin 2011. C'est finalement de Pedro que sera venu le danger mardi soir. Extrêmement tonique, le zébulon canarien a semé par moments la zizanie dans la défense française. Mais à la 59e et alors que Del Bosque comptait déjà le faire sortir au profit de Navas (du reste excellent lui aussi) l'ailier made in Barça faisait mouche après avoir été au départ et à l'arrivée de l'action. "Pedrito" en est déjà cette saison à 10 buts avec la sélection. Lui qui avait traversé la saison 2011-12 comme une ombre est bel et bien de retour.

Fifa.com (27/03/2013)

France : Il y a pourtant du mieux depuis l'Euro



Impuissante face à l'Espagne en juin et logiquement éliminée de l'Euro-2012 (0-2), la France s'est de nouveau inclinée neuf mois plus tard lors des éliminatoires du Mondial-2014 (0-1), mais le scénario du match, totalement différent, valide les progrès des jeunes Bleus.

A Donetsk, la France avait même totalement déjoué et les choix étranges du sélectionneur d'alors, Laurent Blanc, l'avaient violemment conduite dans le mur.

Didier Deschamps peut lui aussi s'interroger sur son coaching mardi face à la Roja (Benzéma remplacé par Sissoko, Giroud entré seulement dans les arrêts de jeu notamment), mais il n'en demeure pas moins qu'en deux confrontations avec le nul à Madrid au match aller (1-1), son équipe a montré un tout autre visage, nettement plus prometteur.

"Autant à l'Euro, il n'y avait pas photo, autant sur les deux dernières confrontations, c'est encourageant", a d'ailleurs reconnu le gardien Hugo Lloris, lucide au moment d'analyser les rencontres. "On s'est approché de ces Espagnols, dans tout: on se procure énormément d'occasions, on l'a vu ce soir (mardi). On a su les inquiéter, et on a eu l'opportunité d'ouvrir le score ou de revenir à 1-1, malheureusement on n'a pas pu le faire".

Occasions
Les Bleus ont beau avoir encore été copieusement dominés dans la possession de balle (75%/25%), cela ne les a pas empêchés de rivaliser dans le nombre d'occasions franches et même de dominer la Roja au nombre de tirs (15 contre 10) ou de corners (6 contre 1). "Il faut voir les choses positives, collectivement ou individuellement et ne pas tout noircir. On a tout fait pour les contrarier et je pense qu'on y est arrivé", s'est même félicité le meneur Mathieu Valbuena, au même niveau intéressant que lors de ses dernières sorties.

A son crédit, l'équipe de France a montré ces derniers mois une capacité à rivaliser avec les grandes nations, que ce soit, outre l'Espagne, l'Italie ou l'Allemagne. Dans l'intervalle, Deschamps s'est attaqué avantageusement au renouvellement des générations. Sous sa houlette, Varane, Sakho et Koscielny ont confirmé en défense. Au milieu Matuidi s'est affirmé et Valbuena s'est imposé au poste de meneur. Mais la France a aussi perdu mardi sur ses points faibles, son récurrent manque de poids offensif et son inexpérience des matches de ce niveau. Il y a cependant fort à parier que dans quelques mois le jeune Pogba aura appris à la Juventus à ne plus être exclu aussi naïvement...

Au débit de Deschamps, il faut aussi souligner son incapacité à gérer sereinement le cas Benzema, qui avait besoin d'être relancé après un Euro catastrophique et reste désormais sur 1012 minutes sans but.

Battue à domicile par le Japon, l'Allemagne et donc la Roja, la France semble aussi avoir du mal à prendre le jeu à son compte et "DD le compétiteur", moulé dans l'école défensive italienne, est peut-être encore plus à l'aise dans le rôle de l'empêcheur de tourner en rond que dans celui du rouleur compresseur. "Je ne sais pas si l'équipe est plus forte", s'interrogeait-il lundi en se replongeant dans le 1-1 arraché en octobre en Espagne. Mais qu'au match aller, au delà du plaisir et de l'émotion donnés, on ait eu quelques convictions supplémentaires, oui", assurait-il juste après.

Les manques de son équipe désormais clairement identifiés, le sélectionneur, à la recherche de temps depuis son arrivée pour peaufiner des systèmes offensifs qui reposent jusque-là clairement sur ses individualités plus que sur le collectif, devrait être exaucé lors de la tournée estivale en Amérique du sud. Car il pourra alors travailler à plus long terme et continuer ses essais en vue des trois derniers matches qualificatifs qu'il devra disputer en septembre et octobre, avant peut-être un barrage en novembre.

Fifa.com (27/03/2013)

Le Portugal rejoue à se faire peur



Le Portugal a relancé sa campagne de qualification au Mondial-2014 en battant une équipe d'Azerbaïdjan réduite à dix, mais reste au coude à coude avec une surprenante formation d'Israël pour s'emparer d'une place de barragiste, un rôle que les Portugais connaissent bien.

Après sa victoire mardi à Bakou (2-0), la Selecçao est toujours troisième du groupe F derrière Israël, qui compte aussi 11 points en six rencontres grâce à son succès en Irlande du Nord (2-0) mais affiche une meilleure différence de buts.

Confortablement installée sur le siège de leader, la Russie assiste au duel avec une longueur d'avance et deux matches de moins que ses poursuivants.

Privé de son capitaine et attaquant vedette Cristiano Ronaldo, suspendu, mais aussi de l'ailier de Manchester United Nani, blessé, le Portugal a fait l'essentiel en brisant une série de cinq matches sans gagner, dont deux rencontres amicales contre le Gabon et l'Equateur.

Mais l'équipe du Portugal, qui restait sur un nul arraché sur le fil la semaine dernière en Israël (3-3), a de nouveau mis à nu des faiblesses récurrentes. "Nous n'aurions pas eu autant de difficultés si nous avions été plus efficaces", a reconnu mardi le sélectionneur Paulo Bento.

Il a ainsi fallu aux Lusitaniens 29 tirs au but pour en cadrer huit et battre le portier azéri à deux reprises, tandis qu'Israël a fait le même score à Belfast avec seulement trois occasions nettes.

A Tel-Aviv, les Israéliens avaient marqué trois buts en cinq tentatives alors que les Portugais avaient dû viser le but 19 fois afin de sauver les meubles.

En défense aussi, les statistiques laissent à désirer avec six buts encaissés en autant de rencontres qualificatives, et seul l'Azerbaïdjan n'a pas battu le gardien Rui Patricio.

"Un problème de mentalité"
Où est donc passée l'équipe qui, l'été dernier encore, animait l'Euro-2012 en s'extirpant du "groupe de la mort" au dépens des Pays-Bas, grâce à un Ronaldo enfin à la hauteur de son talent, pour ne tomber qu'en demi-finale aux pieds de l'Espagne championne ?

Au-delà du manque d'efficacité, "c'est un problème de mentalité et notre mentalité est difficile à changer", se défendait Bento à l'issue du nul en Israël, arguant qu'il est dans le tempérament portugais de ne se donner à 100% qu'en situation de difficulté.

L'entraîneur en trouve d'ailleurs la preuve dans le passé récent de l'équipe nationale, qui a dû passer par la case barrages afin de se qualifier pour le Mondial-2010 comme pour l'Euro-2012.

Mais pour ses détracteurs, Bento est lui-même tombé dans le travers qu'il dénonce en affirmant que le déplacement en Israël ne serait pas "décisif" et qu'il fallait renoncer à viser la qualification directe. "Nous devons nous fixer un objectif qui ne dépend que de nous: finir à la deuxième place", disait alors le sélectionneur.

Moins philosophes, certains observateurs regrettent plutôt l'absence d'un artilleur portugais d'envergure internationale et pointent du doigt les nombreuses occasions manquées par Helder Postiga, l'avant-centre préféré de Bento.

D'autres encore critiquent l'obstination de l'entraîneur à titulariser les milieux Joao Moutinho et Raul Meireles malgré leur méforme physique.

Si les Portugais ont besoin d'une affiche alléchante pour montrer leur meilleur visage, leur prochain match devrait faire l'affaire avec la réception de la Russie le 7 juin à Lisbonne. Malgré l'absence de Pepe, suspendu, la Selecçao compte sur le retour de Nani et Cristiano Ronaldo pour sortir son costume de gala.

Fifa.com (27/03/2013)

Irlande du Nord-Russie reprogrammé



Le match de qualification du Groupe F pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ entre l'Irlande du Nord et la Russie, reporté le mois dernier, sera joué le mercredi 14 août 2013.

Une réunion s'est tenue au Siège de la FIFA à Zurich, le mercredi 10 avril, en présence de délégations de la Fédération irlandaise de football et de la Fédération russe de football.

Les deux équipes n'avaient pas pu jouer le 22 mars dernier en raison d'importantes chutes de neige. Malgré un accord pour discuter la rencontre le lendemain, les délégués du match ont estimé, après une nouvelle inspection du terrain, que les conditions n'étaient pas réunies pour jouer.

Entraînés par Fabio Capello, les Russes totalisent à ce jour quatre victoires en quatre sorties dans ces qualifications. L'Irlande du Nord, de son côté, n'a plus participé à la Coupe du Monde de la FIFA™ depuis 1986. Elle occupe aujourd'hui la quatrième place d'une poule à six équipes. La sélection dirigée par Michael O'Neill compte aujourd'hui trois points en cinq rencontres disputées dans le Groupe F.

L'heure du coup d'envoi sera annoncée ultérieurement.

Fifa.com (12/04/2013)

Australie, Cahill : "Je veux jouer encore une Coupe du Monde"



Tim Cahill sera pour toujours associé à la génération de footballeurs qui ont hissé l'Australie à un niveau sans précédent. En 2006 en Allemagne, le natif de Sydney avait inscrit le premier but de son pays en Coupe du Monde de la FIFA™. Dans le même match, il avait même réussi un doublé qui avait permis à l'Australie de signer sa première victoire dans l'épreuve reine. Quatre ans plus tard en Afrique du Sud, Cahill est devenu le premier Australien, le seul à ce jour, à avoir marqué dans deux Coupes du Monde de la FIFA™.

Depuis longtemps, Cahill est un spécialiste des buts décisifs. Excellent finisseur de la tête, il est actuellement à une unité du record de buts en équipe d'Australie. Pourtant, lorsqu'il était adolescent, on lui avait dit qu'il était trop petit pour pouvoir prétendre réussir au plus haut niveau...

En club, Cahill a passé huit belles années à Everton, où il était tenu en très haute estime par le public de Goodison Park. L'an passé, à 33 ans, il a décidé d'entamer un nouveau chapitre dans sa carrière en s'engageant avec un club de MLS : les New York Red Bulls.

FIFA.com a rencontré Cahill pour lui poser quelques questions sur sa nouvelle vie à New York, sur ses souvenirs de la Premier League anglaise, sur son éblouissante carrière internationale et sur ses espoirs avec l'Australie en vue de la Coupe du Monde de la FIFA 2014™. Cahill se livre également au sujet de son ascendance samoane et de la façon dont il rend au football ce que ce dernier lui a apporté.

Tim Cahill, comment se passe votre nouvelle vie à New York ?
C'est une grande opportunité à ce stade de ma carrière de pouvoir signer un contrat de longue durée en MLS et de faire partie d'une grande équipe. Le mode de vie est incroyable, le football est génial et les fans aussi, donc je me sens très bien.

Pouvoir contribuer au développement rapide de l'un des plus jeunes championnats de la planète fait-il partie de l'attraction ?
Absolument. C'est bien de pouvoir prendre part à cette révolution de la MLS, surtout au vu des joueurs qui viennent ici. Le niveau est plutôt bon. C'est une autre page de ma carrière, après une quinzaine d'années au plus haut niveau en Angleterre. Dans ce championnat, vous devez être bon techniquement et physiquement. D'un point de vue international aussi, c'est un bon choix pour moi, car on ne joue pas autant de matches qu'en Europe et le calendrier fonctionne mieux pour moi.

Comment se passe votre vie dans une ville comme New York ?
C'est bien, même si ce ne sont pas les néons qui m'ont attiré ici. Ce n'est pas mon truc. Par contre, quand j'ai vu que le club engageait des joueurs de la pointure de Juninho ou Thierry Henry, entre autres, je n'ai pas hésité une seule seconde. C'est sympa de pouvoir aider à développer l'équipe, le club et le championnat, et d'être respecté dans une autre partie du monde.

Après tout le temps que vous avez passé à Everton, le départ a-t-il été difficile ?
J'ai la chance d'entretenir d'excellentes relations avec David Moyes, avec le président et avec les fans. J'ai quitté Everton sur une note positive, extrêmement positive même. Quand je suis parti, Everton était en très bonne posture et il était évident qu'il pouvait continuer comme ça, indépendamment de mon départ. Je n'ai pas quitté le navire en pleine tempête. Quand je suis parti, c'était soleil et mer d'huile. Est-ce que la Premier League et Everton me manquent ? Oui et non. J'ai passé huit années magnifiques dans un club formidable. Le niveau de jeu est différent, mais quand vous partez dans un autre championnat pour faire partie d'un projet différent, vous devez être prêt à tout accepter.

Au niveau international, comment se passe le changement de génération que sont en train de subir les Socceroos ?
Fantastiquement bien. Holger Osieck essaie d'intégrer de nouveaux joueurs petit à petit. Il faut incorporer les nouveaux ingrédients peu à peu, sans se précipiter. Nous sommes aujourd'hui à un stade où les capacités et les qualités des joueurs sont fantastiques. Je suis l'un des plus anciens et je dois donc guider, montrer l'exemple. C'est un rôle que j'aime bien, même s'il est différent de celui que j'avais avant. Les plus jeunes font le maximum pour essayer de gagner leur place et c'est exactement ce qu'il faut. Ça me rend très heureux.

À ce stade relativement avancé de votre carrière, appréciez-vous encore plus de jouer en équipe nationale ?
Non, rien n'a changé à ce niveau-là. Ma passion pour l'Australie est totale depuis le premier jour. J'ai toujours adoré le maillot vert et or et je crois que je l'ai toujours montré. Quand j'enfile le maillot de l'Australie, je ressens la même chose que la première fois. Le fait d'être plus âgé permet d'aider et d'être à même de donner des conseils.

Vous occupez une place de premier plan dans l'histoire du football australien. Vous arrive-t-il de réfléchir à certains des plus beaux moments que vous avez vécus avec les Socceroos ?
Mon objectif est d'essayer de vivre à nouveau ce genre de moments. C'est pour cela qu'on essaie de qualifier l'Australie pour une autre Coupe du Monde. C'est fantastique de pouvoir revivre ces moments, mais on pense surtout à l'instant présent, car c'est là qu'il faut faire la différence. Après, que ce soit moi ou un autre qui donne le ballon décisif ou qui marque le but, ça n'a aucune espèce d'importance. La seule chose qui compte, c'est la victoire.

Quelle est l'importance de votre ascendance samoane ?
Ma mère vient des Samoa et j'ai été élevé là-bas pendant un certain temps. La culture et les traditions samoanes sont importantes pour moi en raison des valeurs qu'elles véhiculent, comme le respect des anciens, le respect de tous ceux qui vous entourent, l'humilité, le partage, la politesse, toutes ces petites choses. Vous pouvez être le meilleur footballeur du monde, ce qui restera de vous pour l'éternité, c'est la manière dont vous avez interagi avec les gens, sur le terrain et en dehors. Cela, c'est ma culture qui me l'a enseigné, comme le fait de ne pas oublier d'où l'on vient ou que toutes les personnes sont égales. Ce sont des choses que je n'oublierai jamais. Je suis un privilégié, mais je n'ai jamais utilisé mon statut pour essayer d'en tirer des avantages personnels. Les traditions, la culture et le patrimoine des Samoa sont probablement les principales sources de la personne que je suis aujourd'hui.

Redonner au football un peu de ce qu'il vous a apporté est-il quelque chose d'important à vos yeux ?
Pour moi, aider et donner pour des causes justes est important, oui. Il y a tellement de choses dans la vie quotidienne qui sont plus importantes que ce que je fais, moi. Il est important de garder un sens des proportions. L'aide et les actions caritatives auxquelles je participe sont des choses tout à fait naturelles pour moi. Faire passer le bon message, avoir un impact positif : je soutiens ça à 100%.

Pour conclure, à 33 ans, les jambes répondent-elles toujours aussi bien ?
Oui. Quand je suis titulaire, je joue tout le match. Il faut savoir faire attention à son corps et à ce niveau-là, la MLS est un bon championnat car on ne joue pas deux matches par semaine, comme c'est souvent le cas en Europe. Si je veux jouer encore une Coupe du Monde, venir ici était ce que j'avais de mieux à faire.

Fifa.com (15/04/2013)

Venezuela : Vizcarrondo vise le rêve de la Vinotinto



La Coupe du Monde de la FIFA™ pourrait avoir à Brésil 2014 un représentant sud-américain inédit. La campagne qualificative spectaculaire qu'est en train de réaliser le Venezuela, seul pays d'Amérique du Sud à n'avoir jamais pris part à l'épreuve, donne les espoirs les plus fous à un pays tout entier. Cette nation que l'on savait passionnée de base-ball s'enflamme aujourd'hui pour le ballon rond.

À bientôt 28 ans, Oswaldo Vizcarrondo, défenseur central de profession et leader par vocation, est l'un des grands artisans de la transformation totale du football national et d'une sélection qui était réputée pour encaisser les buts par dizaines. Aujourd'hui, le Venezuela est capable de battre l'Argentine de Lionel Messi et de rivaliser avec le Chili, l'Uruguay et le Pérou pour l'un des quatre billets directement qualificatifs de la zone pour le Brésil.

"Cette qualification pour la Coupe du Monde, nous la voulons coûte que coûte", explique Vizcarrondo, qui a déjà évolué dans les championnats du Venezuela, de Colombie, du Paraguay, du Mexique et d'Argentine. Aujourd'hui, il est actuellement titulaire indiscutable à Lanús, leader du championnat d'Argentine. "Au pays, il y a un vrai espoir, mais un espoir basé sur une conviction. Nous avons le potentiel pour transformer cette conviction et atteindre l'objectif de faire accéder le Venezuela pour la première fois de son histoire à la Coupe du Monde. Nous sommes cinquièmes. C'est une position privilégiée, que nous ne pouvons pas laisser échapper."

Grâce aux nouvelles technologies de communication, il discute souvent avec ses compatriotes de la défense afin de mettre au point les détails tactiques. Deux semaines avant chaque match, il va même plus loin en contactant tous les joueurs convoqués, où qu'ils se trouvent sur la planète. "J'essaie de créer un engouement, de rappeler à tout le monde ce qui est en jeu et que chaque match qui vient est une finale", explique cet admirateur de l'Espagnol Fernando Hierro. "Il faut créer cette réaction en chaîne pour que nous soyons tous liés par le même objectif."

Croire en ses propres forces
Il y a 20 ans, ce qui arrive aujourd'hui au Venezuela aurait paru inimaginable. Alors que Vizca tapait dans le ballon dans la cour de l'école catholique espagnole où il était scolarisé, la Vinotinto terminait à la dernière place du Groupe B des qualifications sud-américaines pour États-Unis 1994, avec 34 buts encaissés en huit matches. "Le facteur principal de ce changement se situe sur le plan psychologique", poursuit celui qui évolue en sélection depuis 2004. "Par le passé, le joueur vénézuélien, qui était pourtant très technique, perdait déjà 5:0 dans sa tête avant d'avoir commencé le match. Nous avions cette barrière psychologique, mentale", analyse-t-il.

Quand on lui demande qui sont les personnes responsables de ce changement de physionomie du football vénézuélien, Vizcarrondo répond sans hésiter : "D'abord il y a eu l'Argentin José Omar Pastoriza, sélectionneur de 1998 à 2000, qui a introduit une conception totalement différente, une conception tactique et de professionnalisme pour que nous abordions ce sport de façon différente. Ensuite, Richard Páez, sélectionneur de 2001 à 2007, était un révolutionnaire, persuadé que le Venezuela était parfaitement capable de rivaliser avec n'importe quelle sélection sud-américaine. Puis est arrivé César Farías, quelqu'un de très réfléchi, un bon leader, qui a su faire passer un message auquel nous avons été réceptifs. Il est à la fois passionné de football et extrêmement studieux."

Cette transformation de l'équipe nationale a également révolutionné l'approche d'un public qui, il y a quelques années encore, soutenait plus volontiers le Brésil ou l'Argentine. "Ça a complètement changé", confirme Vizcarrondo qui, du haut de son mètre 92, se caractérise par sa rapidité, sa puissance physique et beaucoup de personnalité. "Tout le Venezuela est derrière la Vinotinto. La sélection aide à unir le pays. Nous avons généré cette union", ajoute-t-il avec orgueil.

L'ennemi est à l'intérieur
La prochaine étape du rêve mondialiste aura lieu en Bolivie, le 7 juin. À l'aller, les joueurs de César Farías l'avaient emporté 1:0, grâce à un but de Vizcarrondo, son seul à ce jour dans ces qualifications. Pour ce match retour, l'altitude de La Paz va évidemment changer la donne. "Chacun d'entre nous, où qu'il se trouve, utilise un caisson hyperbare. Personnellement, je fais trois ou quatre séances par semaine. Vous sentez que vous manquez d'air, comme en altitude, et ça vous permet de vous mettre dans la peau de ceux qui vivent en altitude au quotidien", explique-t-il.

Mais le principal ennemi du Venezuela n'est pas la topographie. "Notre plus grand rival, c'est nous-mêmes", assure le Vénézuélien. "Si nous perdons cette conviction et que nous commençons à avoir des doutes, nous n'atteindrons pas notre objectif. Nous avons une génération privilégiée, avec un joueur phénoménal, Juan Arango. C'est comme pour l'Argentine avec Messi. Beaucoup disent que si l'Argentine n'arrive pas à être championne avec le meilleur joueur actuel, si ce n'est de tous les temps, elle ne le sera jamais. C'est pareil pour nous avec Juan. Si avec lui nous ne nous qualifions pas pour le Mondial, nous ne nous qualifierons jamais", conclut Vizcarrondo.

Fifa.com (09/05/2013)

Tejada, agent double du Panama



Des six pays de la CONCACAF engagés dans le tournoi final qualificatif pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, le Panama est le seul à n’avoir jamais fréquenté l’épreuve suprême. Aujourd’hui, les Canaleros se trouvent pourtant dans une situation prometteuse puisqu’ils figurent en tête du classement de la Zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbes avec cinq points, soit trois de plus que leur total lors des dix journées de la précédente édition.

Pour aller décrocher le précieux sésame, dans l’optique du choc face au Mexique, les Panaméens comptent sur une arme secrète qui ne l’est plus vraiment. À 31 ans, Luis Tejada est, avec 35 réalisations à son actif, le meilleur buteur de l’histoire de la sélection.

El Matador débute sa carrière en 2001 sous les couleurs du Tauro FC, avec lequel il atteint la finale du championnat panaméen cette même année. Ses belles prestations lui valent de quitter son pays pour rejoindre la Colombie, où il évoluera au Deportes Tolima (2003) et à Envigado (2004). Après avoir tenté sa chance aux Émirats Arabes Unis, il effectue un deuxième passage en Colombie puis s’en va au Pérou. En 2012, il pose ses valises à Toluca, au Mexique. "Depuis mon arrivée au Mexique, tout n'a pas été simple", reconnaît l'intéressé au micro de FIFA.com. "L'adaptation à l'altitude n'a pas été évidente, mais je me suis maintenant habitué au football mexicain et à son environnement."

Ses dix mois passés en terres aztèques ont permis à Tejada de se faire une bonne idée du fonctionnement du championnat mexicain, dans lequel il a inscrit sept buts jusqu'ici. Aussi compte-t-il faire appel à ses connaissances le 7 juin prochain, date à laquelle le Panama reçoit El Tri. "À première vue, c'est un avantage car je connais certains éléments, mais d'un autre côté, ça ne l'est pas vraiment. Les matches dans les qualifications, c'est totalement différent. On se retrouve face à des joueurs qui n'évoluent pas au pays et face à une équipe qui ne dispute pas le championnat", tempère-t-il.

Double casquette
"Tous les matches en sélection supposent une grande responsabilité, non seulement pour moi, mais pour tout le monde", prévient ce joueur physique accusant 1m85 sous la toise. "Je crois que si nous faisons bien les choses et si nous sommes à 100 %, alors nous pourrons réaliser un grand match. Je ne sais pas si le Panama est capable de battre le Mexique. On verra bien le jour venu, il ne faut pas aller plus vite que la musique. En tout cas, ce match va être difficile car nous allons affronter la meilleure nation de la zone, une équipe qui a toujours été difficile à prendre",

Comme si la responsabilité d'inscrire des buts n'était pas suffisante, Tejada assume également une autre fonction au sein de la sélection panaméenne. Elle consiste à guider une équipe dans laquelle commencent à s'intégrer de jeunes éléments. Prenant son rôle à cœur, le buteur estime qu'il est très important d'aider les nouvelles générations. "Je leur dis toujours qu'ils doivent réaliser leurs rêves, je leur conseille de bien se préparer", précise-t-il. "La carrière de footballeur n'est pas facile. Ils doivent viser l'excellence. Mais avant tout, ils doivent être confiants en leur talent et en leur capacité à atteindre leurs objectifs."

Il faut dire que le niveau est de plus en plus homogène dans la région et que les victoires ne tiennent plus de l'utopie. "Sur la physionomie des matches, je crois qu'il est de plus en plus évident que le fossé entre les équipes de la CONCACAF s'est réduit", juge Tejada. "Les matches ne se gagnent plus sur le nom des joueurs alignés, mais bien sur le contenu proposé sur le terrain."

L'avenir semble prometteur pour le Panama, mais l'attaquant refuse de s'enflammer. "Du travail, du travail et encore du travail", martèle-t-il. "Travail collectif et humilité. Il faut y croire ; ça joue un rôle essentiel. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, mais nous sommes sur la bonne voie", conclut-il.

Fifa.com (10/05/2013)

Cameroun : Nkoulou, le roc indomptable



Voilà cinq ans que l'on décrit Nicolas Nkoulou comme un phénomène de précocité et d'assurance. Depuis ses débuts dans l'élite française avec l'AS Monaco en 2008 jusqu'à son époustouflante deuxième saison qui s'achève avec l'Olympique de Marseille, le défenseur camerounais impressionne par son sens du placement, son intelligence et sa lecture du jeu.

Il faut dire qu'il a été à la bonne école, la Kadji Sport Academy, qui a formé quelques-uns des plus grands noms du football camerounais. "Ça m'a apporté beaucoup de recul, de calme et de respect", confie-t-il au micro de FIFA.com. "Je ne m'étais jamais séparé de ma famille auparavant, et cette première expérience m'a beaucoup fortifié et m'a fait voir la vie autrement. Ça m'a donné les armes pour réussir en Europe."

La maturité semble en effet être la clé de voute de ce talent reconnu. Comme l'an passé, Nkoulou vient d'être désigné deuxième meilleur joueur africain de Ligue 1, lui qui l'an dernier était tout simplement le meilleur joueur de l'OM aux yeux des supporters du club. Outre ces honneurs individuels, il fait partie des piliers d'un édifice phocéen inébranlable en cette fin saison avec une série en cours de dix matches sans défaites, avec seulement trois buts encaissés. Résultat, Marseille a déjà ses habits de dauphin à deux journées de la fin, et oublie ainsi la dixième place de l'an dernier.

Pour Nkoulou, porter ce maillot est un immense fierté, tout comme le fait de se voir confier le brassard de capitaine en sélection nationale : "Si on m'avait dit ça il y a quelques années, je ne l'aurais pas cru. Pour moi, c'est un honneur et une marque de confiance. A moi de rendre ce que mon pays me donne à travers mes performances et de bons résultats."

Une faim de Lion
Pour l'instant, le compte est bon. Le Cameroun est en tête du Groupe I dans les qualifications africaines pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014, et le défenseur de 23 ans est bien décidé à parfaire sa première expérience de l'édition 2010, où l'aventure des Lions Indomptables s'était arrêtée dès la phase de poules après trois défaites. "C'était merveilleux d'y participer, même si c'était une période un peu trouble pour notre équipe nationale, avec beaucoup de malentendus", raconte-t-il. "Mais ça reste une Coupe du Monde, et pour moi il n'y a rien au dessus. J'y suis allé, j'ai participé et j'espère en jouer d'autres dans ma carrière".

Pour Nkoulou et ses troupes, hors de question de se laisser aller à rêver alors que les éliminatoires reprennent en juin avec deux déplacements compliqués au Togo et en RD Congo. "Pour moi, on est encore dans le dur et il n'y a rien de fait. Il suffit de ne pas gagner un match pour retomber dans nos travers", rappelle-t-il. "La sélection a connu beaucoup de problèmes ces dernières années, et il est important pour nous de resserrer les liens à tous les niveaux, et que tout le monde se serre les coudes. Il faut rester sereins et concentrés et s'appuyer sur ce qu'on a fait de bien récemment pour préparer un futur meilleur. Notre première place est une satisfaction, mais nous ne voulons pas nous reposer sur nos acquis."

Après deux rendez-vous continentaux manqués en 2012 et 2013, les Lions Indomptables ont bien l'intention de se refaire les crocs sur une scène africaine où la concurrence rugit de toute part. "Nous avons déjà eu un pincement au coeur en voyant ces Coupes d'Afrique des Nations se jouer sans nous. C'est difficile à accepter", admet le capitaine. "Aujourd'hui, j'ai du mal à imaginer la Coupe du Monde 2014 sans le Cameroun. Ce serait anormal à mes yeux, car j'ai une confiance absolue en notre équipe. Nous sommes souvent passés au travers ces dernières années, et c'est un gâchis, vue la qualité de notre effectif."

"Nous avons un bon groupe de jeunes, ce qui représente une belle promesse pour l'avenir du pays", détaille Nkoulou. "Et puis nous avons de très grands joueurs dans notre effectif, à commencer par Samuel Eto'o qui reste un grand atout pour notre sélection et un guide pour la nouvelle génération avec son grand vécu et son palmarès. J'estime que nous avons tout pour y arriver. Mais il ne faut pas s'appuyer que sur des noms, il faut le démontrer sur le terrain", conclut-il.

Fifa.com (14/05/2013)

Jamaïque : Les Reggae Boyz veulent revenir sur scène



Cela fait bien longtemps que les cœurs jamaïcains n'ont plus chaviré. Pourtant, un inattendu et historique nul sans buts dans l'effroyable stade Azteca en février dernier laissait augurer un bon parcours pour les Reggae Boyz dans l'Hexagonal de la CONCACAF, avec en ligne de mire une deuxième qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA™.

"C'était un merveilleux démarrage", reconnaît au micro de FIFA.com le sélectionneur jamaïcain, Theodore Whitmore, qui avait fêté ce point avec beaucoup d'enthousiasme malgré les quolibets du public mexicain. Le technicien insiste sur le mot "merveilleux", comme s'il essayait de revivre ces instants de bonheur. "J'étais très fier ce soir-là, c'étaient des instants vraiment magiques".

Mais depuis cette entame prometteuse, le train jamaïcain n'a arrêté de dérailler. Sixièmes de la poule avec seulement deux points grappillés en trois journées, les Reggae Boyz courent après leur première victoire et n'ont inscrit qu'un seul but. Cependant, Whitmore, auteur de deux buts lors de France 1998, pour la seule participation du pays au rendez-vous mondial, n'hésite pas à voir le verre à moitié plein. "Il ne faut pas se laisser gagner par le stress", souligne Tappa. "Il n'y a vraiment pas de quoi s'inquiéter."

A la recherche d'un second souffle
Incapables de profiter de la confiance engrangée face au Mexique, les Jamaïcains n'ont pu faire mieux que le nul contre le Panama à domicile, avant de s'incliner sans gloire face au Costa Rica. "Nous sommes toujours bien placés", insiste Whitmore. Le Panama a beaucoup progressé et ce n'est jamais facile de s'imposer au Costa Rica. C'est comme ça le football : il y a des hauts et des bas. "Le plus important, c'est le présent", poursuit Whitmore, qui adopte un ton grave.

Dans un mois, le sort de la Jamaïque sera scellé. Après une réception du Mexique le 4 juin et des Etats-Unis trois jours plus tard, les Boyz s'envoleront pour San Pedro Sula afin de défier le Honduras le 11 juin. "Ce sont les trois rencontres les plus importantes de notre parcours, elles décident de tout", souligne-t-il. "Nous allons affronter les trois meilleures équipes de la CONCACAF sur une semaine et il y a neuf points à prendre. On doit en profiter. Ça peut bien se finir comme ça peut mal se passer."

Conscient de l'importance de cet enchaînement, Whitmore doit maintenant trouver les mots pour sublimer ses joueurs. "Tout le monde connaît les Mexicains et les Américains, ce sont les meilleurs de la CONCACAF. Ce n'est un secret pour personne", ajoute-t-il, non sans rappeler que ses protégés avaient battu les USA à Kingston au tour précédent. "Mais personne ne s'attend à une promenade de santé lors d'un déplacement à Kingston. Il faudra qu'on joue vite, qu'on soit puissants et qu'on reste concentrés pendant les 90 minutes. Bref, la Jamaïque devra être au top, comme au stade Azteca il y a trois mois. Et puis il faudra penser à marquer."

Fâchés avec les filets
"Aujourd'hui, c'est notre problème principal", reconnaît Whitmore lorsqu'on l'interroge sur le manque d'efficacité de son groupe dans l'Hexagonal, où aucun de ses attaquants n'a encore réussi à trouver le chemin des filets. C'est le défenseur Marvin Elliott qui a inscrit le seul but jamaïcain, contre le Panama. "On a besoin d'être plus performants à la finition, c'est certain. On ne passe pas forcément beaucoup de temps ensemble avant les matches et c'est à ce niveau que ça se répercute. C'est la dernière pièce du puzzle."

La Jamaïque s'est beaucoup appuyée sur sa densité physique depuis le début du parcours. Elle a souvent associé compacité et contre-attaque en exploitant son contingent mélangeant pros évoluant en Angleterre et aux Etats-Unis, et jeunes promesses du championnat national. Cependant, les buts ne sont toujours pas au rendez-vous. "Je ne crois pas que ce soit une affaire de personne : nous avons beaucoup de joueurs capables de marquer", conclut Whitmore.

Luton Shelton, meilleur artilleur de l'histoire de la Jamaïque, fait partie des sources de buts potentielles à condition qu'il soit remis de son problème au genou. Il pourrait se voir épaulé par Ryan Johnson, des Portland Timbers, qui réussit une saison remarquable en MLS. On évoque également un retour de Marlon King, de Birmingham City, qui serait prêt à quitter sa retraite internationale pour emmener l'attaque des Reggae Boyz.

En somme, Whitmore a l'embarras du choix, mais il doit trouver la formule gagnante. Il insiste sur l'excellent moral de ses troupes, nullement minées par leur dernière place au classement. "Ce sera une semaine difficile, mais c'est dans les épreuves que nous sommes les meilleurs", précise-t-il, convaincu à 100 % de son discours, comme s'il revivait encore les scènes du stade Azteca. "Il faut retrouver le devant de la scène."

Fifa.com (15/05/2013)

Cameroun, Nkoulou : "Nous avons tout pour y arriver"



Pour sa deuxième saison avec l'Olympique de Marseille, Nicolas Nkoulou a confirmé qu'il était un des meilleurs défenseurs centraux actuels. Le concert de louanges qui accompagne les performances de ce phénomène de précocité depuis ses débuts a pris une nouvelle ampleur, et il vient d'être élu deuxième meilleur joueur africain de Ligue 1 pour la deuxième année consécutive.

L'OM est assuré de conserver sa deuxième place du championnat de France à deux journées de la fin, notamment grâce à une dernière ligne droite faite de réalisme offensif et d'imperméabilité impressionnante en défense. A 23 ans, l'actuel capitaine de la sélection camerounaise peut donc envisager l'avenir avec une assurance et une sérénité qui pourraient s'avérer précieuses à l'heure où les Lions Indomptables se préparent à rechausser les crampons pour les éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014.

FIFA.com s'est entretenu avec le phénomène.

L'Olympique de Marseille termine la saison en fanfare, avec notamment une défense quasiment hermétique. Est-ce important pour vous?
C'est une très grande fierté. Pour un défenseur, on ne peut pas rêver mieux. Mais quand on parle de défense, ça ne désigne pas qu'une charnière centrale et un gardien de but. C'est toute l'équipe qui participe. Selon moi, c'est une question d'état d'esprit. Nous avons eu des problèmes à ce niveau dans le passé, mais nous nous sommes tous remis à l'endroit et nous travaillons très bien défensivement. Nous sommes évidemment les premiers à être félicités en tant que défenseurs, mais c'est surtout un gros travail collectif qui implique tout le monde.

Que représente pour vous le fait de porter le maillot de Marseille ?
C'est plus qu'une fierté, c'est un honneur ! Et l'Olympique de Marseille, c'est plus qu'un club, c'est une institution. C'est une grande famille, et ça représente beaucoup à mes yeux d'en faire aujourd'hui partie, surtout quand je pense d'où je viens. Pour moi, c'était inimaginable d'être ici quand j'étais gosse.

Parlez-nous de votre entraîneur, Elie Baup, qui réussit une belle première saison sur le banc de l'OM...
C'est un entraîneur que j'aime bien. Même s'il n'est pas très bavard, c'est quelqu'un d'assez vrai et strict. Il n'a pas sa langue dans sa poche. Quand il faut durcir le ton, il n'hésite pas à le faire, mais il sait aussi se rapprocher des joueurs et tisser des liens avec eux. Il sait nous piquer quand il faut pour faire monter l'adrénaline avant les matches, et il sait aussi la faire redescendre quand c'est fini et qu'on a gagné avec une belle performance.

Êtes-vous fier de porter le brassard de capitaine en sélection ?
Si on m'avait dit ça il y a quelques années, je ne l'aurais pas cru. Pour moi, c'est un honneur et une marque de confiance. A moi de rendre ce que mon pays me donne à travers mes performances et de bons résultats.

Que retenez vous de votre expérience à la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010 ?
C'était merveilleux d'y participer, même si c'était une période un peu trouble pour notre équipe nationale, avec beaucoup de malentendus. Mais ça reste une Coupe du Monde, et pour moi il n'y a rien au-dessus. J'y suis allé, j'ai participé et j'espère en jouer d'autres dans ma carrière.

Le fait d'avoir mal négocié cette édition - avec trois défaites et une élimination en phase de groupes -, est-ce une motivation supplémentaire pour décrocher votre billet pour 2014 ?
Bien sûr. Nous avons déjà eu un pincement au coeur en voyant ces Coupes d'Afrique des Nations se jouer sans nous. C'est difficile à accepter. Aujourd'hui, j'ai du mal à imaginer la Coupe du Monde 2014 sans le Cameroun. Ce serait anormal à mes yeux, car j'ai une confiance absolue en notre équipe. Nous sommes souvent passés au travers ces dernières années, et c'est un gâchis vu la qualité de notre effectif.

Vous êtes en tête du Groupe I pour l'instant et la sélection semble s'être remise dans le bon sens. Avez-vous l'impression que le plus dur est derrière vous ?
Pour moi, on est encore dans le dur et il n'y a rien de fait. Il suffit de ne pas gagner un match pour retomber dans nos travers. La sélection a connu beaucoup de problèmes ces dernières années, et il est important pour nous de resserrer les liens à tout les niveaux, et que tout le monde se serre les coudes. Il faut rester sereins et concentrés et s'appuyer sur ce qu'on a fait de bien récemment pour préparer un futur meilleur. Notre première place est une satisfaction, mais nous ne voulons pas nous reposer sur nos acquis et continuer à travailler. Nous voulons toujours en faire plus, et prendre un maximum de points.

Quels sont les atouts du Cameroun aujourd'hui ?
Déjà, nous avons un bon groupe de jeunes, ce qui représente une belle promesse pour l'avenir du pays. Et puis nous avons de très grands joueurs dans notre effectif, à commencer par Samuel Eto'o qui reste un gros atout pour notre sélection et un guide pour la nouvelle génération avec son vécu et son palmarès. J'estime que nous avons tout pour y arriver. Mais il ne faut pas s'appuyer que sur des noms, il faut démontrer sur le terrain.

Est-ce plus compliqué aujourd'hui pour les grosses équipes africaines de s'imposer ?
Oui, c'est plus difficile car à mon sens il n'y a plus de petites nations. On l'a constaté lors des dernières Coupes d'Afrique des Nations, avec par exemple la Zambie qu'on connaissait peu et qu'on ne voyait pas parmi les favoris, mais qui a gagné l'an dernier. Il y a aussi le Burkina Faso qui est arrivé en finale lors de la dernière édition… Il faut donc rester humble, être positif et travailler un maximum.

Comme beaucoup de grands noms du football camerounais, vous avez été formé à la Kadji Sport Academy. Est-ce là une des clés de votre réussite ?
Ça m'a apporté beaucoup de recul, de calme et de respect. Je ne m'étais jamais séparé de ma famille auparavant, et cette première expérience m'a beaucoup fortifié et m'a fait voir la vie autrement. Ça m'a donné les armes pour pouvoir réussir en Europe. Quand on a toujours papa et maman avec soi, on a tendance à penser que la vie est toujours aussi simple. Mais l'affronter seul a été pour moi une forme de découverte. Sportivement, c'est là que j'ai pu apprendre ce qu'était réellement le football.

Fifa.com (15/05/2013)

Côte d'Ivoire : Romaric rappelé, Drogba toujours absent



Le sélectionneur français de la Côte d'Ivoire Sabri Lamouchi a dévoilé jeudi une liste de 26 joueurs pour les matches contre la Gambie et la Tanzanie les 8 et 16 juin, des qualifications du groupe C au Mondial-2014.

Romaric N'Dri Koffi (Saragosse/ESP) et Jean-Jacques Gosso Gosso (Mersin Idmanyurdu/TUR) effectuent leur retour en sélection.

Pour sa part, Didier Drogba (Galatasaray/TUR), l'emblématique capitaine de la sélection, ne figure pas une nouvelle fois sur la liste comme ce fut le cas en mars dernier pour la 3e journée des qualifications.

Kolo Touré (Manchester City/ENG), autre cadre, n'a également pas été retenu.

Deux nouveaux ont été appelés, le défenseur Serge Aurier (Toulouse FC/FRA) et l'attaquant Mathis Bolly (Fortuna Düsseldorf/GER). La Côte d'Ivoire est en tête du groupe C avec 7 points, devant la Tanzanie (6 pts), le Maroc (2 pts) et la Gambie (1 pt).

La liste des 26 joueurs retenus

Gardiens : Boubacar Barry (Lokeren/BEL), Ali Badra Sangaré (Ivoire Académie), Sylvain Gbohouo (Séwé San Pedro)

Défenseurs : Souleymane Bamba (Trabzonspor/TUR), Arthur Boka (Stuttgart/GER), Benjamin Brou Angoua (Valenciennes/FRA), Jean-Daniel Akpa Akpro (Toulouse/FRA), Serge Aurier (Toulouse/FRA), Jean-Jacques Gosso Gosso (Mersin Idmanyurdu/TUR), Ousmane Viera Diarrassouba (Pandurii/ROM), Brice Dja Djédjé (Evian TG/FRA)

Milieux : Didier Zokora (Trabzonspor/TUR), Yaya Touré (Manchester City/ENG), Didier Ya Konan (Hanovre 96/GER), Abdul Razak (Manchester City/ENG), Cheick Ismaël Tioté (Newcastle/ENG, Giovanni Sio (Sochaux/FRA), Geoffroy Serey Dié (Bâle/SUI), Romaric N'Dri Koffi (Saragosse/ESP)

Attaquants : Gervinho (Arsenal/ENG), Salomon Kalou (Lille/FRA), Wilfried Bony (Vitesse Arnhem/NED), Lacina Traoré (Anzhi Makhatchkala/RUS), Arouna Koné (Wigan/ENG), Seydou Doumbia (CSKA Moscou/RUS), Mathis Bolly (Fortuna Düsseldorf/GER)

Fifa.com (16/05/2013)

Etats-Unis : Donovan non retenu par Klinsmann



Landon Donovan, meilleur buteur de l'histoire de la sélection des Etats-Unis de football, n'a pas été retenu par l'Allemand Jurgen Klinsmann pour les trois prochaines rencontres des USA dans le cadre des qualifications au Mondial-2014 (zone Concacaf), en juin.

Les Etats-Unis affronteront la Jamaïque le 7 juin à Kingston, le Panama à Seattle le 11 juin et le Honduras le 18 juin à Sandy (Utah).

Auparavant, ils auront disputé deux matches amicaux: le 29 mai à Cleveland contre la Belgique et le 2 juin à Washington contre l'Allemagne, ce dernier étant organisé dans le cadre du centenaire de la Fédération américaine.

Donovan, attaquant des Los Angeles Galaxy dans la Ligue nord-américaine (MLS), ne figure pas dans la liste de 26 joueurs communiquée jeudi.

Après le titre de champion des Galaxy en décembre 2012, l'Américain de 31 ans avait fait part de sa fatigue physique et de sa lassitude mentale. Il avait coupé du monde du football pendant plusieurs mois, ce qui lui avait fait manquer le tout début de la saison 2013 en MLS et les trois premiers matches des USA dans la dernière phase des qualifications au Mondial-2014.

Revenu sur les terrains à la fin mars après avoir été déchu de son brassard de capitaine, Donovan a retrouvé ses marques aux Galaxy. Il a marqué un but et fait deux passes décisives mercredi lors de la victoire de son club à Philadelphie (4-1). "Je me suis senti de retour à mon niveau d'avant", a d'ailleurs indiqué le joueur aux 49 buts en sélection nationale.

En attaque, le sélectionneur allemand lui a toutefois préféré Jozy Altidore (AZ Alkmaar), Terrence Boyd (Rapid Vienne), Clint Dempsey (Tottenham), Herculez Gomez (Santos) et Eddie Johnson (Seattle Sounders).

"Landon rattrape le temps perdu et on est tous contents qu'il ait décidé de continuer sa carrière, a indiqué Klinsmann. Il va continuer de retrouver le rythme à mesure des matches et on va le surveiller. Il ne jouera pas avec nous pour ces matches mais nous nous attendons à ce qu'il revienne dans l'équipe."

Fifa.com (16/05/2013)

République centrafricaine : Enza-Yamissi, fauve fidèle et ambitieux



Portée par une série de résultats exceptionnels, la République centrafricaine nourrissait de grandes ambitions dans les qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Malheureusement, les Fauves du Bas-Oubangui traversent actuellement une zone de turbulences. L'instabilité qui règne dans le pays obligera l'équipe nationale à disputer son prochain match contre l'Afrique du Sud sur terrain neutre.

En dépit de ces circonstances difficiles, le capitaine Eloge Enza-Yamissi reste optimisme. "Nous sommes parfaitement capables de battre l'Afrique du Sud", annonce-t-il au micro de FIFA.com. "Nous pouvons prendre les trois points car nous nous sommes procuré beaucoup d'occasions au match aller (perdu 2:0en mars)".

Le milieu de terrain de Troyes avoue toutefois qu'il aurait préféré disputer la rencontre à Bangui, où les Fauves se sont taillé une solide réputation d'invincibilité au cours des dix dernières années. Au lieu de cela, Enza-Yamissi et ses coéquipiers devront se rendre à Yaoundé, au Cameroun, avant un déplacement au Botswana une semaine plus tard pour le compte de l'avant-dernière journée du Groupe A. "Si nous gagnons ces deux matches, le dernier rendez-vous contre l'Éthiopie pourrait se révéler décisif", poursuit le capitaine centrafricain.

Pour l'heure, les Ethiopiens disposent d'une confortable avance de quatre points sur les Fauves. Car les trois premières journées n'ont pas été très favorables à la République centrafricaine, qui n'affiche qu'une seule victoire au compteur. Les supporters espéraient beaucoup plus d'une équipe qui avait écarté l'Égypte dans la compétition préliminaire pour la Coupe d'Afrique des Nations de la CAF 2013. Enza-Yamissi et ses coéquipiers étaient même attendus au tournant, après avoir eux-mêmes manqué la qualification pour la phase finale pour un petit but, inscrit par le Burkina Faso après six minutes de temps additionnel.

Après une longue suspension, la République centrafricaine a renoué avec la compétition en 2010. Enza-Yamissi avait pris part en tant que capitaine à la première sortie officielle de l'équipe, un nul vierge obtenu dans les préliminaires de la CAN au Maroc. "C'était un grand honneur. Ma famille était très heureuse et très fière", se souvient l'intéressé. Aujourd'hui, le vétéran distille son expérience au sein d'un groupe relativement inexpérimenté. "Quand je suis avec les Fauves, je tiens le rôle de grand frère. J'essaye de donner des conseils tactiques et de partager mon vécu. Je suis aussi de près les questions administratives et logistiques, deux domaines dans lesquels nous avons beaucoup progressé."

Expérience et loyauté
Arrivé en France à l'âge de 10 ans, Enza-Yamissi s'inscrit dans un club de football sur les conseils d'un de ses professeurs. "J'ai commencé à Cenon, là où ont débuté les frères Da Rocha et Kodjo Afanou", rappelle-t-il. "Nous avions une bonne équipe. Nous affrontions souvent les Girondins de Bordeaux et nous avons terminé devant eux deux ou trois ans de suite." A 15 ans, le jeune Centrafricain intègre le centre de formation de Bordeaux mais n'est finalement pas retenu. Il rejoint alors La Roche-sur-Yon en troisième division. Il effectue ensuite un passage à Alès, où il croise notamment Franck Ribéry et, un an plus tard, est transféré à Nîmes. "L'entraîneur, Didier Ollé-Nicolle, a supervisé 50 joueurs et il n'en a retenu que deux. J'étais un de ceux-là", confie-t-il fièrement?

Lorsque Troyes lui propose de découvrir la Ligue 1 en 2005, il saute sur l'occasion. Depuis, Enza-Yamissi n'a plus déménagé. Ce ne sont pourtant pas les offres qui ont manqué. "Je ne voulais pas de problème et j'ai toujours respecté mes contrats. À chaque fois qu'on m'a contacté, les dirigeants troyens ont revalorisé mes conditions", explique le demi-finaliste de la Coupe de France 2013. "Les dirigeants ont fait en sorte que je n'aie pas envie d'aller voir ailleurs. Je suis très reconnaissant à ce club qui m'a donné l'opportunité d'évoluer au plus haut niveau."

D'une loyauté irréprochable, Enza-Yamissi n'a pas quitté le navire troyen au moment de la relégation en Ligue 2. Il a même défendu les couleurs du club en National. "Je voulais aider mon équipe et je suis très fier d'être le plus ancien au club", justifie-t-il. "J'ai une chance de laisser une trace dans l'histoire du club."

Et éventuellement dans celle de la République centrafricaine si ses performances l'amènent jusqu'au Brésil...

Fifa.com (21/05/2013)

Zone Europe : L'Autriche compte sur Alaba face à la Suède



Le sélectionneur de l'équipe nationale autrichienne, le Suisse Marcel Koller, a retenu le milieu de terrain du Bayern Munich David Alaba pour affronter la Suède à Vienne le 7 juin, en match de qualification (Gr.C) pour le Mondial-2014.

Le technicien a opéré deux changements mineurs dans le groupe, par rapport aux joueurs qui avaient battu les Iles Féroé (6-0) et ramené le match nul d'Eire (2-2) en mars.

Marcel Koller compte s'appuyer sur sa star David Alaba, qui va disputer la finale de la Ligue des champions le 25 mai à Londres contre le Borussia Dortmund.

L'attaquant Marko Arnautovic, suspendu jusqu'à la fin de la saison avec son club du Werder Brême (1re div. allemande) pour son comportement extra-sportif, a toutefois conservé les faveurs du sélectionneur.

L'Autriche, actuellement deuxième du groupe C derrière l'Allemagne (16 pts), est à égalité de points ( avec la Suède et l'Eire, mais avec un match disputé de plus que les Suédois.

La sélection autrichienne:

Gardiens : Robert Almer (Düsseldorf/GER), Heinz Lindner (Austria Vienne), Ramazan Özcan (Ingolstadt/GER).

Défenseurs : Aleksandar Dragovic (Bâle/SUI), Christian Fuchs (Schalke/GER), György Garics (Bologne/ITA), Florian Klein (Salzbourg), Emanuel Pogatetz (West Ham/ENG), Sebastian Prödl (Brême/GER), Manuel Ortlechner (Austria Vienne), Markus Suttner (Austria Vienne).

Milieux de terrain : David Alaba (Bayern Munich/GER), Marko Arnautovic (Brême/GER), Julian Baumgartlinger (Mayence/GER), Martin Harnik (Stuttgart/GER), Andreas Ivanschitz (Mayence/GER), Jakob Jantscher (Dynamo Moscou/RUS), Zlatko Junuzovic (Brême/GER), Christoph Leitgeb (Salzbourg), Franz Schiemer (Salzbourg).

Attaquants : Philipp Hosiner (Austria Vienne), Marc Janko (Trabzonspor/TUR), Andreas Weimann (Aston Villa/ENG).

Fifa.com (22/05/2013)

Paraguay: Da Silva refuse de baisser les bras



Le Paraguay se trouve actuellement au bord de l'élimination dans les qualifications pour la prochaine Coupe du Monde de la FIFA™, une situation à laquelle il n'était plus habitué. Il faut en effet revenir près de 20 ans en arrière pour trouver trace du dernier échec des Albirrojos dans les qualifications mondialistes. À l'époque, son match nul avec le Pérou à Lima l'avait privé de l'édition 2014 aux États-Unis.

Les Guarani ne se sont pas contentés de disputer les quatre dernières phases finales : ils y ont tenu un rôle majeur, atteignant deux fois les huitièmes et une fois les quarts. C'est à Afrique du Sud 2010 qu'ils ont réalisé leur meilleur résultat. Dirigés par l'Argentin Gerardo Martino, ils avaient posé de gros problèmes à l'Espagne, avant d'échouer aux portes du dernier carré.

L'année suivante, ils avaient confirmé ce résultat en atteignant la finale de la Copa América 2011. Malgré le départ de Martino, rien ne laissait présager que le même groupe de joueurs occuperait la dernière place des qualifications sud-américaines pour Brésil 2014, avec tout juste huit points en 11 journées…

"Pour nous, c'est une situation très étrange mais dans le football, il faut prendre les choses comme elles viennent", confie le capitaine albirrojo Paulo Da Silva à FIFA.com. "Et je peux vous dire que ça me met la rage de savoir que le Paraguay est une place forte du football sud-américain alors que mathématiquement, nous sommes en situation difficile", s'exclame le défenseur central du club mexicain de Pachuca.

Les racines du mal
Au-delà de son statut de capitaine, Da Silva est bien placé pour parler de la situation. Le natif d'Asunción a en effet disputé deux Coupes du Monde de la FIFA™ et il participe actuellement à sa quatrième campagne qualificative. Avec 111 sélections à son actif, il est devenu en février le joueur le plus capé de l'histoire du football paraguayen. "Je n'arrive pas encore à savourer ça et le fait d'avoir détrôné Carlos Gamarra, qui était mon idole. En tout cas, je peux vous assurer que j'échangerais bien dix sélections contre une qualification du Paraguay pour la Coupe du Monde", affirme ce joueur aguerri qui a fait ses débuts internationaux en 2000.

Comment le Paraguay s'est-il retrouvé dans un tel marasme ? "Je pense toujours à ce que nous faisions et à ce nous ne faisons plus. Avant, nous formions une équipe solide, agressive, performante sur coups de pied arrêtés, qui se créait beaucoup d'occasions de but… Aujourd'hui, nous essayons de nous retrouver autour de tout ça. Nous n'avons pas été réguliers, mais nous n'avons pas mal joué non plus : nous nous sommes sentis proches de tous nos adversaires. Avec les joueurs que nous avons et l'excellent groupe que nous avons formé, cette situation est difficile à comprendre", analyse le défenseur, qui admire ses confrères défenseurs Sergio Ramos et Thiago Silva.

De par son expérience des grands championnats, que ce soit en Espagne, en Italie ou en Argentine, Da Silva peut se permettre d'éviter toute langue de bois. "Je n'aime pas ce mot, mais je suis d'accord avec ceux qui disent que ce serait un échec de manquer une Coupe du Monde organisée à côté de chez nous. Nous savons que nous sommes toujours respectés et nous n'allons pas jeter ce prestige par la fenêtre. Si ça suffit pour inverser la situation, tant mieux. Sinon, il va falloir se battre et ne pas se retrouver éliminés à quatre journées de la fin."

Toujours espoir
Sachant qu'il ne reste que 15 points à prendre, Da Silva n'a pas besoin d'un dessin pour savoir ce que doit faire l'Albirroja : "Gagner. Nous savons que pour aller à la Coupe du Monde, il va falloir réussir cinq matches quasi parfaits. Et encore, peut-être que cela ne suffira pas. Maintenant, nous ne pouvons plus attendre quoi que ce soit des autres résultats. Le seul moyen, c'est de mettre la pression sur les autres équipes en gagnant".

Quel sera alors l'état d'esprit du Paraguay pour cette mission commando ? "Si nous voulons aborder la dernière journée avec des chances, nous devons nous focaliser sur notre prochain match, contre le Chili. Aujourd'hui, ça ne sert à rien de se projeter au-delà car nous n'avons pas de marge d'erreur", assure le numéro 14. Hors de question, donc, d'évoquer l'avantage potentiel que peut représenter le fait de disputer quatre des cinq dernières rencontres à Asunción.

L'ancien pensionnaire du Real Saragosse ne tarit pas d'éloges au sujet du Chili, qui doit pourtant négocier un changement de sélectionneur, suite à la récente intronisation de Jorge Sampaoli. "C'est une bonne équipe. Les changements d'entraîneurs s'accompagnent toujours de nouvelles têtes, mais ce n'est pas ça qui va modifier la structure, car la majorité des joueurs évolue dans de grands championnats et possède un bon niveau. La clé du match, ce sera de leur confisquer la balle et donc, l'initiative", estime Da Silva, qui a disputé 43 matches de qualification pour deux buts inscrits. Amusante coïncidence, ces deux réalisations sont intervenues lors de la victoire 3:0 face au Chili à Santiago, au cours de la campagne d'accession à Afrique du Sud 2010

Quelle que soit l'issue de ces qualifications, Da Silva estime que le football paraguayen a un bel avenir devant lui. D'ailleurs, même s'il se sent très bien au Mexique, il n'exclut pas un retour dans le championnat qui l'a vu naître, et "qui est plus relevé que jamais". En revanche, il ne se voit pas jouer éternellement avec l'équipe nationale. "Aujourd'hui, je me sens bien, mais je ne peux pas postuler pour 2018 en tant que joueur. Je ne dirai jamais non à la sélection, en raison de tout ce qu'elle représente pour moi, mais j'aimerais discuter avec l'encadrement technique et les dirigeants pour voir dans quel domaine je pourrais être utile", explique-t-il.

Même s'il envisage un possible échec, Da Silva n'a pas pour autant renoncé à son rêve de Brésil 2014. "C'est vrai que ça fait un moment que l'on n'a pas enchaîné deux victoires consécutives, mais on nous a enterrés trop tôt. J'insiste sur le fait que l'ont doit se donner les moyens de lutter jusqu'au dernier match car ce serait très dur de manquer la Coupe du Monde. Nous avons l'effectif nécessaire pour continuer notre progression. Et puis je suis quelqu'un de buté : je refuse de jeter l'éponge maintenant", conclut-il avec conviction.

Fifa.com (23/05/2013)

Argentine : Messi convoqué malgré sa blessure



Le sélectionneur argentin Alejandro Sabella a retenu Lionel Messi, pourtant en convalescence après une blessure à la cuisse droite, pour deux rencontres qualificatives pour le Mondial-2014.

L'Argentine, avec Ezequiel Lavezzi mais sans Javier Pastore, recevra la Colombie le 7 juin à Buenos Aires et affrontera quatre jours plus tard l'Equateur à Quito. La sélection sera complétée dans 10 jours par des joueurs évoluant dans le championnat argentin.

L'Argentine est en tête du groupe Amsud avec 24 points, devant l'Equateur (20) et la Colombie (19).

La liste :

Gardiens : Sergio Romero (Sampdoria, ITA), Mariano Andujar (Catane, ITA)

Défenseurs : Pablo Zabaleta (Manchester City, ENG), Ezequiel Garay (Benfica Lisbonne, POR), Federico Fernandez (Getafe, ESP), Marcos Rojo (Sporting Lisbonne, POR), Hugo Campagnaro (Naples, ITA), José Basanta (Monterrey, MEX), Fabricio Coloccini (Newcastle, ENG)

Milieux : Javier Mascherano (Barcelone, ESP), Ever Banega (Valence, ESP), Angel Di Maria (Real Madrid, ESP), José Sosa (Metallist Kharkiv, UKR), Pablo Guinazu (Libertad, PAR), Augusto Fernandez (Celta Vigo, ESP), Erik Lamela (AS Rome, ITA), Lucas Biglia (Anderlecht, BEL) et Walter Montillo (Santos, BRE).

Attaquants : Lionel Messi (Barcelone, ESP), Gonzalo Higuain (Real Madrid, ESP), Sergio Agüero (Manchester City, ENG), Ezequiel Lavezzi (Paris Saint-Germain, FRA) et Rodrigo Palacio (Inter Milan, ITA).

Fifa.com (24/05/2013)

Costa Rica : L'instant norvégien de Gamboa



Les habitants du nord de l'Europe aimeraient profiter d’un peu plus de soleil, de températures plus clémentes et de plages idylliques. A l’été 2010, l’international costaricain Cristian Gamboa a lui choisi de quitter tout cela pour faire carrière en Scandinavie. "Je me suis tout de suite dit que tout était très organisé en Europe et en Norvège", confie-t-il à FIFA.com, se remémorant son arrivée à Fredrikstad. "En tant que joueur, on dispose ici de conditions exceptionnelles.

Néanmoins, le joueur de 23 ans n’a pas connu des débuts très faciles avec le FFK, dans l’élite norvégienne. "D’emblée, on est confronté à une langue étrangère, à une nouvelle culture, sans oublier qu’on a laissé sa famille et ses amis derrière soi. Cela dit, quand on veut réaliser son rêve de jouer en Europe, il faut être prêt à l’accepter", raconte-t-il à propos de cette adaptation difficile.

Depuis, le défenseur s’est bien acclimaté à l'Europe mais pas à Fredrikstad. Au bout d’une saison, il a rejoint le FC Copenhague, en première division danoise, avant de refaire le voyage dans l'autre sens 12 mois plus tard pour s’engager avec Rosenborg Trondheim, le club le plus titré de Norvège.

"Je suis très heureux à Rosenborg", savoure-t-il aujourd'hui. "J’aime ce club et j’ai été très bien accueilli ici. Je veux aller chercher le titre et jouer la Coupe d’Europe", annonce celui qui rêve de jouer dans les plus grands championnats de la planète. Grand admirateur du FC Barcelone et de Dani Alves, il avoue une préférence pour le championnat espagnol.

Deux gros duels en perspective
Depuis son baptême international en 2010, le jeune Gamboa a enfilé la tunique du Costa Rica à 14 reprises, inscrivant même son premier but en octobre 2012 face au Guyana (7:0). "C’était fabuleux. Le stade était plein et nous avons gagné. Pour moi, ce but est arrivé au bon moment, parce que j’avais été sélectionné après une mauvaise saison avec Copenhague. C’était une manière de montrer que j’étais de retour", se souvient-il.

Depuis, le défenseur est régulièrement convoqué chez les Ticos et rêve plus que jamais d'une qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Actuellement, le Costa Rica compte quatre points après trois matches. Gamboa juge ce total insuffisant. "Je serais satisfait si nous avions neuf points", avoue-t-il. "Pourtant, ce n’est pas un mauvais départ, puisque nous sommes deuxièmes du groupe et que nous n’avons disputé qu’un seul match à domicile. Nous avons les moyens de décrocher notre billet pour le Brésil. Je suis convaincu que nous allons y parvenir."

Pour cela, les Costaricains devront joindre le geste à la parole. Contre le Honduras le 7 juin, puis le Mexique le 11, il leur faudra absolument empocher des points. "Ces deux rencontres sont parmi les plus importantes de ce tour qualificatif", estime Gamboa. "Ces deux équipes, qui ont participé à la dernière phase finale mondiale, sont favorites pour la qualification. Mais si nous l’emportons, nous aurons fait un grand pas vers le Brésil." Une semaine plus tard, devant son public, le Costa Rica affrontera le Panama, actuel leader du groupe.

Une performance historique
En cas de qualification pour le rendez-vous brésilien, Gamboa participera à sa deuxième grande compétition planétaire. En 2009, en effet, il était déjà de l’aventure lors de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA. "C’est l’un de mes plus grands souvenirs", se souvient le défenseur. "Nous n’étions pas parmi les favoris et personne ne nous attendait. Nous avons débuté par un match catastrophique face au Brésil (0:5), mais nous nous sommes bien rattrapés par la suite."

Avec des succès sur l’Australie, l’Égypte et les Émirats Arabes Unis, les Centraméricains se sont frayé un chemin jusqu’en demi-finale. Hélas, face au Brésil, la marche s’est avérée trop haute (0:1). Dans la lutte pour la médaille de bronze, les camarades de Gamboa ont fini par s’incliner devant la Hongrie, aux tirs au but. "Nous étions vraiment fiers. C’était la première fois que le Costa Rica se hissait dans le dernier carré d’une compétition FIFA", rappelle le défenseur qui, hormis la demi-finale pour laquelle il était suspendu, a disputé la totalité des six autres rencontres.

Dans la foulée, on a beaucoup parlé de cette "nouvelle génération costaricaine". Pourtant, excepté Gamboa, rares sont ceux qui ont réussi le grand saut."Je viens d’un petit club au Costa Rica, le Municipal Liberia. Quand on me demande si j’ai atteint mes objectifs, j’ai donc tendance à répondre par l’affirmative. L’une de mes ambitions était d’évoluer dans un championnat européen. J’y suis arrivé et j’en suis très heureux. Cela dit, il me reste encore beaucoup à accomplir et je vais tout donner pour y parvenir", annonce-t-il.

Fifa.com (24/05/2013)