Eliminatoires Coupe du monde 2014

Jamaïque : Schäfer apporte son savoir-faire



Que ce soit avec le Cameroun, la Thaïlande, le VfB Stuttgart ou Al Ahli, l'Allemand Winfried Schäfer collectionne les succès depuis près de 30 ans. L'ancien milieu de terrain (403 matches de Bundesliga pour 46 buts) a notamment remporté la Coupe d'Afrique des Nations de la CAF 2002 avec les Lions Indomptables. L'année suivante, il a mené son équipe en finale de la Coupe des Confédérations de la FIFA. 

Il s'apprête pourtant à relever son plus grand défi, à l'âge de 63 ans. Les dirigeants de la Jamaïque lui ont demandé de qualifier les Reggae Boyz pour la prochaine Coupe du Monde de la FIFA™, Brésil 2014. La tâche s'annonce extrêmement difficile, d'autant que les Caribéens sont au plus mal dans les préliminaires de la CONCACAF. 

Au micro de FIFA.com, le grand voyageur évoque sa nouvelle mission, son métier d'entraîneur et ses projets pour l'avenir.

Winfried Schäfer, vous êtes désormais sélectionneur de la Jamaïque depuis quelques semaines. Comment se sont passées vos débuts depuis votre nomination ?  
Je me suis rendu aux États-Unis pour assister à la Gold Cup, afin d'observer nos prochains adversaires dans les qualifications pour la Coupe du Monde. J'ai déjà rencontré les trois quarts de mes joueurs dans leurs clubs. Ils ont pu constater que je prenais mon travail très au sérieux. Je les ai sentis motivés.

Avec deux points, la Jamaïque occupe actuellement la dernière place du tournoi hexagonal final, à 11 longueurs des États-Unis. Espérez-vous encore décrocher votre billet pour la phase finale ?
Si je n'y croyais pas, je n'aurais pas accepté cette mission ! En consultant le classement, je me suis inquiété. Deux points, ça n'est pas grand-chose. Mais en analysant le contenu des rencontres, j'ai compris que cette équipe méritait mieux. Les joueurs ont réussi un bon match contre le Mexique, mais ils ont commis l'erreur de se relâcher. Ils ont cru que le reste était gagné d'avance. Le match contre le Panama le 6 septembre prochain sera décisif. Nous ne pouvons pas nous permettre de le perdre. Actuellement, nous avons peut-être 30 % de chances de nous qualifier. Si nous battons le Panama, nos chances passeront à 60 %. Il sera temps ensuite de nous concentrer sur le match suivant, contre le Costa Rica.

Le plus important est d'établir une relation forte avec les joueurs. À ce stade, il me semble plus utile de les mettre en confiance et de les convaincre que tout est encore possible, que de leur expliquer comment tirer un corner. Bien entendu, il nous faudra aussi un peu de réussite.

Votre équipe n'a inscrit que deux buts en six sorties. Comment résoudre ces difficultés offensives ?
Tous mes joueurs mesurent entre 1m80 et 1m90. Ils ont des qualités dans le domaine aérien. Nous devons donc travailler les coups de pied arrêtés. Nos deux buts ont été marqués sur un coup franc et un corner. Compte tenu du niveau de ces joueurs, c'est insuffisant. Peut-être serons-nous également amenés à modifier notre système de jeu. Jusqu'à présent, la Jamaïque a joué avec un seul attaquant, ce qui n'aide pas à marquer beaucoup de buts. Il est encore trop tôt pour annoncer que nous jouerons en 3-5-2 ou en 4-4-2. Je dois me faire une idée des possibilités de mon groupe. Je vais évaluer le niveau collectif et individuel. La rigueur tactique est aussi un élément important.

Vous êtes-vous installé en Jamaïque ou venez-vous uniquement pour les matches ?
Je ne travaille pas comme ça. On ne fait rien de bon dans ces conditions. Je suis là, en Jamaïque, pour mieux connaître le football local. Si mes collègues jamaïcains le souhaitent, j'organiserai des formations afin de favoriser le développement de joueurs de haut niveau. Je n'ai pas l'intention de rester chez moi en attendant qu'il se passe quelque chose. Je suis venu aider le football jamaïcain. 

Votre mission ne se limitera donc pas aux qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA™ ?
Nous nous reverrons à l'issue des préliminaires pour discuter de tout cela tranquillement et nous prendrons une décision. Au cours des dernières semaines, j'ai vu beaucoup de jeunes de 19 ou 20 ans très talentueux. Nous pouvons aussi construire pour la Coupe du Monde 2018. Dans un premier temps, nous allons tenter d'atteindre les barrages. Si nous y parvenons, je suis certain que nous serons du voyage au Brésil. Mais pour cela, il faudra faire preuve de courage, de volonté, de détermination, de rigueur et de concentration.

La Jamaïque a-t-elle encore sa place parmi les meilleures nations de la CONCACAF ?
Je pense qu'elle est capable de revenir au sommet, mais il faut avancer pas à pas. Il faut du temps pour reconstruire. 

Quelle place tient le football en Jamaïque ?
En ce moment, on voit beaucoup Usain Bolt, car il gagne sans arrêt. Mais le football reste très populaire. Nous voulons que le football jamaïcain retrouve la place qui était la sienne dans les Caraïbes en 1998, au moment de la Coupe du Monde. En Championship anglais, cinq équipes ont un capitaine jamaïcain. C'est à la fois un honneur et une bonne nouvelle. Les succès individuels rejaillissent sur l'équipe nationale. Si les résultats s'améliorent, il y aura forcément un effet de curiosité. Les supporters viendront alors en masse pour nous soutenir. C'est précisément ce que je cherche à obtenir et c'est la raison pour laquelle je m'applique à créer une atmosphère de renouveau autour de la sélection.  

Au niveau personnel, vous avez exercé en Europe, en Asie, en Afrique, en clubs et en équipes nationales. Qu'est-ce qui vous intéresse le plus ? 
J'aime avant tout mon métier d'entraîneur. Lorsque tout le monde tire dans le même sens, on peut réaliser des choses extraordinaires. En Thaïlande par exemple, nous avons réussi quelque chose de fabuleux mais, à un moment donné, le soutien pour l'équipe nationale n'était plus au rendez-vous. Dans ces conditions, mon travail ne m'intéresse plus. J'ai besoin de me sentir entouré de gens aussi passionnés que moi par le football. C'est un métier difficile mais extrêmement gratifiant. Quand je suis arrivé au Cameroun, j'ai beaucoup voyagé pour rencontrer les joueurs. Ils m'ont expliqué ce qu'ils recherchaient. Depuis mon départ, l'équipe nationale est en difficulté. J'en éprouve une certaine fierté mais aussi de la tristesse car je pensais leur avoir montré ce qu'il fallait faire pour gagner.

Suivez-vous également la Bundesliga ?
Je reviendrais volontiers en Allemagne, mais je ne peux pas dire qu'il s'agisse d'une priorité absolue pour le moment. La Bundesliga est sans doute le meilleur championnat du monde à l'heure actuelle. Contrairement à ce qui se passe en Angleterre ou en Espagne, nous n'avons pas deux ou trois équipes qui dominent outrageusement les débats. Prenons par exemple le premier match de la saison entre le Bayern Munich et le Borussia Mönchengladbach (3:1). Le niveau est si élevé que le Bayern aurait très bien pu perdre contre le huitième du dernier championnat. On ne voit pas ça en Espagne ou en Angleterre. L'Allemagne est devenue un pays très attractif pour les footballeurs. Néanmoins, j'aimerais beaucoup avoir l'occasion de travailler un jour en Angleterre. C'est mon rêve. Là-bas, l'ambiance dans les stades est magnifique.

Fifa.com (21/08/2013)

Egypte : Salah avec le coeur pour donner le sourire



Dans un pays frappé par la crise, le football pourrait ne pas être considéré comme une priorité. Pourtant, Mohamed Salah estime qu'il peut jouer un rôle crucial et aider les habitants à oublier un temps leurs problèmes. Toujours en course pour retrouver la Coupe du Monde de la FIFA™ après 24 ans d'absence, les Pharaons ont une occasion en or de donner aux supporters locaux une raison de se réjouir. "On ressent toujours de la pression dès que les fans placent leurs espoirs en nous, surtout dans des moments si difficiles. Cela fait naître un sentiment de responsabilité ", explique l'attaquant du FC Bâle au micro de FIFA.com.

À 21 ans, l'une des pièces maîtresses du club champion de Suisse a réussi à voler la vedette à plusieurs de ses aînés pour à s'affirmer comme un élément indispensable d'une sélection égyptienne désireuse de renouer avec son glorieux passé. Après s'être assurés la première place de leur groupe à une journée du terme, les Nord-Africains se préparent à disputer la dernière double confrontation qui les sépare d'une participation à la Coupe du Monde de la FIFA™.

Le bon parcours égyptien tendrait à faire oublier que le championnat national a été annulé deux années consécutives, obligeant le sélectionneur Bob Bradley à multiplier les matches amicaux afin que ses hommes gardent le rythme. Malgré ce repos forcé en club, les septuples champions d'Afrique ont fait dominé la Guinée, le Mozambique et le Zimbabwe dans le Groupe G pour devenir la seule équipe du continent à engranger 15 points en cinq matches.

"Nous évoluons dans des conditions difficiles depuis le début des éliminatoires, en raison de l'arrêt du championnat et des problèmes auxquels est confronté le pays", admet Salah, qui a participé au Tournoi Olympique de Football Masculin, Londres 2012. "Le plus important sera de penser à tous ceux qui attendent un peu de joie. Une qualification pour la Coupe du Monde serait le meilleur moyen de les rendre heureux."

Auteur du but de la victoire sur la Guinée (3:2) dans les derniers instants, avant de signer un triplé face au Zimbabwe (4:2), le Bâlois a en outre marqué l'unique but du match retour contre le Mozambique, synonyme de qualification pour le dernier tour de la phase préliminaire. Le 6 septembre, l'Égypte aura l'occasion de continuer sur sa lancée et de rendre une copie parfaite en cas de triomphe face à la Guinée.

Un seul défaut
Formé à l'Arab Contractors, modeste club de première division égyptienne, Salah a attiré l'attention de Bâle, qui n'a pas tardé à le recruter à l'été 2012. Alors que plusieurs de ses compatriotes expatriés retournaient prématurément en Égypte, Salah a fait le pari de tenter l'aventure européenne. "Ça n'a pas été facile. Je ne savais pas ce qui m'attendait en Europe et si je réussirais à m'adapter. Mais la première année s'est bien passée et je n'ai pas vraiment eu le mal du pays", se souvient Salah, qui a fait ses débuts en sélection en 2011 et a depuis inscrit 16 buts en 23 sélections. "Tant que je joue bien et que j'atteins mes objectifs, le reste n'est pas un problème. J'espère contribuer à changer l'opinion que certaines personnes se font des joueurs égyptiens à l'étranger." 

Les passes décisives de Salah et la constante menace qu'il représente pour les défenses adverses ont largement aidé le FCB à décrocher son quatrième titre de champion de Suisse d'affilée en juin. L'Égyptien s'est également mis en évidence en UEFA Europa League pour permettre aux Helvètes d'atteindre le dernier carré. Buteur à Stamford Bridge en demi-finale face à Chelsea et auteur de neuf réalisations toutes compétitions confondues la saison passée, Salah a néanmoins dû essuyer les critiques de son entraîneur Murat Yakin, qui lui reproche de gâcher trop d'occasions. "Si les gens n'évoquent qu'un seul défaut dans mon jeu, c'est plutôt bon signe !", rigole-t-il. "On peut s'améliorer dans la finition à l'entraînement. Je travaille là-dessus."

Souvent annocné sur le départ après son excellente première saison au Parc Saint-Jacques, Salah, désireux de confirmer son statut de joueur d'avenir avant de s'engager avec une équipe plus importante, a préféré prolonger son séjour suisse. "Le club m'a dit que la Fiorentina, Lyon et Tottenham étaient intéressés. Mais ce qui compte pour moi, c'est le temps de jeu dont je vais disposer", annonce-t-il. "Ce n'est pas la peine de rejoindre une équipe pour gagner beaucoup d'argent et rester sur le banc. L'important, c'est de jouer."

Et Salah le fait bien, pour le plus grand bonheur de millions d'Egyptiens.

Fifa.com (21/08/2013)

Australie : Ognenovski sur le chantier de la gloire



En 2006, Sasa Ognenovski partageait son temps entre une équipe semi-professionnelle et un chantier de construction. Il avait alors 27 ans, un âge où la plupart des athlètes atteignent l'apogée de leur carrière.

Sept ans plus tard, le défenseur central de l'Australie semble assuré de disputer la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014 et se mesurer aux meilleurs attaquants de la planète, bien loin des journées passées à tenter de se protéger du froid polaire qui règne l'hiver à Melbourne.

Après ces années difficiles, Ognenovski a connu une ascension extrêmement rapide. En novembre 2010, il a fait ses débuts en équipe nationale, mené Seongnam Ilhwa Chunma à son premier sacre en Ligue des champions de l'AFC en tant que capitaine et reçu le titre de meilleur joueur du continent, le tout en deux semaines ! Deux mois plus tard, il a disputé l'intégralité des matches de l'Australie en Coupe d'Asie de l'AFC 2011, démontrant qu'il avait sa place à ce niveau. Certes, les Socceroos ont échoué aux portes de l'exploit en finale, mais ce douloureux revers n'a pas empêché Ognenovski de profiter de chaque instant, conscient de sa chance d'être de l'aventure.

Ognenovski, qui évolue aujourd'hui à Umm Salal, au Qatar, n'a pas choisi non plus la route la plus directe pour se rendre au Brésil. Son destin aurait même pu être tout autre, sans une offre de dernière minute de Brisbane Roar au début de la deuxième édition du championnat d'Australie. "Je me disais que j'allais laisser tomber le football et passer au football australien", se souvient-il au micro de FIFA.com. "Quand la A-League a débuté, on ne m'a rien proposé. J'avoue que ça m'a vexé."

Saisir sa chance
Dans son éclosion tardive, Ognenovski estime que la chance a joué un grand rôle, comme dans la carrière de tout footballeur. "On voit souvent des joueurs talentueux passer à côté de grandes choses parce que personne ne leur a fait confiance", précise-t-il. "Dans la vie, tout est une question d'opportunité, et il faut aussi savoir saisir sa chance lorsqu'elle se présente."

Holger Osieck a saisi celle de donner sa chance au défenseur, dont il apprécie le physique "effrayant". Sa détermination et son courage lui ont permis de relancer une carrière un temps sur le déclin. "On ne peut pas dire qu'on m'ait tout apporté sur un plateau d'argent", confirme-t-il. "Ces difficultés m'ont sans doute endurci sur le plan mental."

Tenue en échec à domicile par Oman en mars dernier, l'Australie a connu des moments de doute dans les qualifications. Par un curieux hasard, ce résultat décevant coïncide avec l'absence d'Ognenovski. Rappelé par Osieck pour les échéances cruciales de juin, le défenseur a tenu sa place avec efficacité. Sous son impulsion, les Socceroos ont engrangé sept points en trois matches et validé leur billet pour le Brésil.

À 34 ans, Ognenovski s'apprête donc à disputer sa première et sans doute sa dernière Coupe du Monde de la FIFA™. Contacté par Srecko Katanec, Ognenovski aurait pu choisir de représenter l'ARY Macédoine, le pays de ses parents. Avec le recul, cette décision apparaît comme un autre tournant important dans le parcours de ce footballeur atypique.

"Les Socceroos ont toujours fait preuve d'une certaine force de caractère, même face à des adversaires réputés plus forts", détaille-t-il, au moment d'évoquer les qualités de son équipe. "Je me souviens que nous avons battu l'Allemagne en amical il y a quelques années, après avoir été menés au score. L'an dernier contre le Japon, nous nous sommes retrouvés menés et en infériorité numérique. Ça ne nous a pas empêchés d'obtenir un résultat."

Le défenseur australien sait mieux que quiconque que, quelle soit la gravité de la situation, il y a toujours moyen de s'en sortir.

Fifa.com (21/08/2013)

République d'Irlande : Coleman, un ambitieux au parcours sinueux



Dans les dernières minutes du match amical de la République d'Irlande face au Pays de Galles, Seamus Coleman, 24 ans, a hérité du brassard de capitaine. A priori, rien d'exceptionnel à cela : le pensionnaire d'Everton est un solide joueur de Premier League, il a fait ses débuts internationaux il y a deux ans et a contribué à la promotion de Blackpool dans l'élite. Pourtant, l'anecdote prend une toute autre tournure lorsqu'on apprend que l'intéressé s'est consacré à un sport totalement différent au cours des 17 premières années de sa vie...

"Le football gaélique a été ma première passion, ça a duré jusqu'à l'âge de 18 ans", raconte Coleman à FIFA.com. "J'ai joué dans toutes les catégories de jeunes et j'étais un joueur reconnu. J'étais bon et j'adorais ça. Mais j'ai dû choisir entre devenir professionnel chez les Sligo Rovers et rester amateur en jouant au football gaélique. J'ai jugé que je devais saisir cette opportunité et par chance, ça a bien marché pour moi. Cela dit, mes racines dans le football gaélique m'ont aidé : c'est un sport rude avec beaucoup de chocs. Quand on prend un coup, on repart au charbon. Ça m'a endurci."

Du fait de son double cursus, Coleman n'a pas fréquenté de centre de formation professionnel, mais il ne juge pas cela comme un désavantage :"Très jeunes, les gamins reçoivent une formation technique qui me faisait clairement défaut et qui m'aurait beaucoup aidé. Mais quand j'ai rejoint Everton, j'avais déjà joué 50 matches chez les seniors, ce qui n'était pas le cas de la plupart des gars. En jouant à Sligo, qui n'est qu'à 1h30 de ma ville natale, je pouvais rentrer et m'amuser en allant à mon bal de promo par exemple. Ça change tout car je sais que si j'étais parti en Angleterre plus tôt, j'aurais eu le mal du pays. Je suis content de ce parcours car il a peut-être été beaucoup plus enrichissant que si j'étais parti en centre de formation."

Une histoire de famille
Coleman a fait ses armes footballistiques dans les rues de Killybegs, dans le comté de Donegal, ainsi qu'à l'occasion de matches avec le club du coin, St. Catherine, ou The Killers, son équipe de quartier. Il partage également la passion pour le ballon rond avec son frère aîné Stevie, lui aussi international irlandais. Stevie, qui souffre d'infirmité motrice cérébrale, a été médaillé de bronze aux Jeux olympiques spéciaux 2003, qui sont soutenus par la FIFA par le biais de l'initiative Football for Hope.

"C'était une superbe compétition, un grand moment pour lui", se souvient Seamus. "Nous sommes tous allés le soutenir. Il y a eu de grandes cérémonies d'ouverture et de clôture. Il a aussi reçu un accueil chaleureux à Killybegs pour saluer ses performances. J'ai aussi eu droit à cela quand Blackpool a remporté le barrage pour la montée. Mais il s'était fait un malin plaisir de souligner qu'il y avait davantage de monde pour lui que pour moi !"

"Stevie est un attaquant, un bon attaquant. Il adore le foot mais il a 38 ans maintenant, nous essayons donc de lui dire de raccrocher les crampons. Mais il ne veut rien entendre. Il ne manque jamais de me rappeler qu'il est le premier international de la famille et que je lui dois tout. C'est vrai qu'il m'emmenait au terrain du coin quand j'étais gamin. Il se mettait dans les cages et moi je tirais."

Coleman a l'occasion d'imiter son frère aîné en représentant la République d'Irlande dans une compétition internationale, en l'occurrence la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, qui approche à grands pas. Pour cela, les Irlandais devront s'extirper d'un Groupe C très relevé où la première place semble promise à l'Allemagne, leader avec 16 points. Le ticket de barragiste se jouera entre l'Autriche, la Suède et la République d'Irlande, qui comptent cinq longueurs de retard sur la Mannschaft.

"Les matches du mois prochain contre la Suède et l'Autriche vont être énormes", annonce Coleman. "Je crois que l'issue de ces rencontres aura un impact énorme sur la fin de la campagne. Nous avons la chance d'avoir un entraîneur très expérimenté, Giovanni Trapattoni, pour nous guider. Il a tout connu, tout vu. J'espère que nous pourrons nous qualifier pour la Coupe du Monde sous ses ordres."

Et de conclure : "Mon objectif dans le football international, c'est de disputer une grande compétition et d'y jouer un rôle. Ce serait extraordinaire de représenter la République d'Irlande en Coupe du Monde. Tout footballeur en rêve. On veut défendre les couleurs de son pays et, mieux encore, jouer une Coupe du Monde. On veut tous y aller pour rencontrer les meilleurs joueurs du monde."

Fifa.com (22/08/2013)

Panama : Torres et le Panama sur les chapeaux de roues



C'est une de ces actions dont on sait par avance qu'elle sera l'une des rares opportunités de faire basculer un match serré. À l'heure de jeu, le corner du Panaméen Blas Pérez semble se diriger vers le défenseur mexicain Joel Huiqui, mais le capitaine Román Torres surgit dans son dos pour couper la trajectoire et marquer le but qui envoie les siens en finale de la Gold Cup de la CONCACAF 2013.

"J'ai ressenti beaucoup de joie", confie le défenseur de 27 ans au micro de FIFA.com. "Le Panama n'était pas favori, mais grâce à tous nos efforts, nous avons pu réussir quelque chose de très important. Cette victoire est venue confirmer que notre qualification pour les demi-finales n'était pas le fruit du hasard, mais bien d'un projet de travail sérieux."

"Pour nous, ça veut dire beaucoup de choses. Nous croyions en nos chances de devenir champions, même si au final, ça n'a pas voulu sourire", ajoute-t-il. "Nous savions que ça n'allait pas être facile, que les États-Unis jouent très bien et possèdent une très bonne organisation tactique sur le terrain. Malgré tout, je suis content car l'équipe a tout donné et a démontré que c'était possible d'aller jusqu'au dernier match."

Un tremplin ?
En plus d'avoir atteint la finale de la compétition suprême de la CONCACAF et d'avoir vaincu le Mexique pour la première fois de leur histoire, les Canaleros se sont fait du bien au moral. Ils comptent bien profiter de cet élan pour atteindre un autre objectif : participer à leur première Coupe du Monde de la FIFA."Cette Gold Cup, c'est la meilleure chose qui pouvait nous arriver", analyse le joueur du club colombien de Millonarios. "Accéder à la finale en pratiquant ce football, avec une équipe soudée et concentrée… Tout cela représente une bonne source de motivation pour ce qui nous attend dans les qualifications."

La sélection panaméenne n'a pas le temps de s'endormir sur ses lauriers. Le 10 septembre, elle disputera un match capital face au Honduras. Avec sept points à leur compteur, les Catrachos occupent la place qui donne le droit de disputer le repêchage de la Zone CONCACAF. La Marea Roja, qui accuse une longueur de retard, cherchera à les déloger de ce strapontin. "Le Honduras est une équipe qui joue très bien", analyse le préposé au brassard. "Nous nous attendons à un match très compliqué face un adversaire difficile. Mais l'équipe fait bien les choses. Nous formons un groupe compact et concerné, qui ne s'avoue pas vaincu."

La recette du succès canalero, c'est un travail consciencieux, une concentration absolue, une attention de tous les instants au moindre détail et la volonté d'avancer pas à pas. Fidèle à cette ligne de conduite, Román Torres place une importance toute particulière sur le duel à domicile face à la Jamaïque : "Nous savons que la Jamaïque est en bas du classement mais ça reste une équipe très dangereuse dont il faut se méfier. Il va falloir être disciplinés, profiter de nos occasions et continuer à bien faire les choses. Nous nous préparons très bien. Nous savons qu'il faut chercher à communiquer au maximum derrière pour éviter des erreurs que l'on ne peut plus se permettre à ce stade des qualifications. Il n'y a pas de marge d'erreur, que ce soit physiquement ou mentalement", précise-t-il.

Les échéances approchent à grands pas. Septembre et octobre s'annoncent capitaux pour le Panama s'il souhaite faire partie de la liste des invités à Brésil 2014. "Nous voulons aller à la Coupe du Monde. Mais pour cela, nous devons rester concentrés. Nous pouvons compter sur la ferveur de toute l'équipe et du peuple panaméen. Nous allons conserver l'humilité dont nous avons fait preuve à la Gold Cup. En nous qualifiant, nous réaliserions un rêve que j'ai toujours poursuivi, ce serait historique pour notre pays", conclut-il.

Fifa.com (23/08/2013)

Ouganda : Mawejje porte les Grues aux nues



Tonny Mawejje a tenu jusqu'ici un rôle-clé dans la campagne de qualification de l'Ouganda pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Le joueur d'IBV, en Islande, a frappé à deux reprises lors des deux rencontres disputées par les Grues en juin dernier. Il a d'abord marqué le seul but du match contre le Liberia avant de récidiver contre l'Angola, alors que les deux équipes étaient encore à égalité (1:1).

Ces deux succès à domicile ont permis aux Ougandais de revenir dans la course à la qualification. Ils ne comptent désormais qu'un seul point de retard sur le favori du Groupe J, le Sénégal, où ils se rendront lors du dernier match décisif. Une victoire leur permettrait de décrocher leur billet pour la phase finale des qualifications de la zone Afrique. "Le moral est au beau fixe dans le groupe. Tout le monde attend ce match avec impatience. Nous avons l'occasion d'envoyer un message au monde entier, de montrer qu'il y a des joueurs de talent en Ouganda", confie au micro de FIFA.com Tonny Mawejje, qui a participé aux trois dernières campagnes de qualification de son pays pour la Coupe du Monde.

L'Ouganda n'avait récolté que deux points lors de ses trois premiers matches. Le milieu de terrain de 26 ans n'est pourtant pas surpris de voir aujourd'hui son équipe en position de figurer parmi les dix à sortir en tête de leur groupe : "Nous jouons chaque match avec l'ambition de le gagner et nous sommes convaincus d'avoir un jour la chance de pouvoir disputer la Coupe du Monde", annonce-t-il.

Repérer les nouveaux talents
L'Ouganda avait déjà effectué un beau parcours lors des qualifications pour l'Afrique du Sud 2010 et les deux dernières Coupes d'Afrique des Nations de la CAF. Le pays n'a jamais disputé la Coupe du Monde de la FIFA™ et n'a plus atteint la phase finale de la CAN depuis 1978, mais sa montée en puissance sur la route du Brésil 2014 laisse penser que cette campagne pourrait être la bonne.

"La Fédération est pour beaucoup dans ces bons résultats", assure Mawejje. "Un gros travail a été effectué pour repérer de nouveaux talents dans les écoles et les clubs. Ces jeunes joueurs sont ensuite formés dans des académies et tout le football ougandais en bénéficie. Il faut que ce système puisse s'inscrire dans la durée. Je suis confiant pour l'avenir. Nous avons été écartés pendant des années des grandes compétitions internationales, mais nous nous en rapprochons aujourd'hui. Une qualification pour la phase finale de la zone Afrique montrerait à tout le monde qu'il y a un gros potentiel en Ouganda."

Vers une destination inconnue
Né à Masaka, Tonny Mawejje a fait ses débuts à Masaka Local Council FC, avant de rejoindre Kampala City Council FC. Il a ensuite porté le maillot de deux autres équipes du championnat ougandais, jusqu'en 2009 et son transfert à l'IBV, en Islande. "Le capitaine de notre sélection, Andrew Mwesigwa, jouait là-bas à l'époque et il a convaincu l'entraîneur de venir passer ses vacances en Ouganda", raconte-t-il. "Ce dernier m'a vu jouer pour l'équipe nationale lors d'un tournoi régional, la Coupe CECAFA. C'est comme ça que tout a commencé."

Le milieu de terrain, dont toute la famille est basée en Ouganda, reconnaît pourtant qu'il n'a pas été évident de s'installer tout seul en Islande : "C'est un autre monde quand on arrive d'Afrique", admet-il. "J'ai eu un peu de mal à m'y faire au départ. Il faisait vraiment très froid ! Je m'y suis habitué. C'est ma cinquième saison ici et j'ai pris mes habitudes. Je ne suis plus trop dépaysé. Je ne parle pas encore islandais, mais j'arrive un peu à le comprendre".

Un de ses compatriotes, Aziz Kemba, l'a récemment rejoint au club, portant ainsi à quatre le nombre d'Ougandais à avoir défendu les couleurs de l'IBV. Mais la star de l'équipe est un certain David James, l'ancien gardien de l'Angleterre. "C'est un honneur pour moi d'évoluer à ses côtés", raconte Mawejje, qui espère profiter de l'expérience pour encore progresser. "C'est un joueur très expérimenté. J'ai beaucoup à apprendre de lui. J'aimerais franchir encore un palier et avoir la chance de jouer dans une grande équipe. L'Islande est un tremplin vers d'autres horizons. Ma chance viendra, il faut être patient."

D'ici là, le milieu de terrain a encore beaucoup à donner à l'IBV et aux Grues ougandaises, qu'il espère voir s'envoler vers une destination encore inconnue : la Coupe du Monde de la FIFATM.

Fifa.com (27/08/2013)

Angleterre : Hodgson appelle deux novices



Le manageur de l'équipe d'Angleterre Roy Hodgson a offert une première convocation au milieu de terrain d'Everton Ross Barkley et à l'attaquant de Tottenham Andros Townsend pour affronter la Moldavie et l'Ukraine en matches de qualification pour le Mondial-2014.

Barkley, 19 ans, s'est notamment illustré en marquant un but pour Everton face à Norwich City en ouverture du Championnat d'Angleterre. Townsend, 22 ans, se voit quant à lui récompensé de sa bonne saison dernière avec les Queens Park Rangers.

Le gardien Fraser Forster, qui évolue au Celtic Glasgow, remplace dans le groupe Ben Foster (West Bromwich), blessé à un pied et absent douze semaines.

Trois des six attaquants retenus évoluent à Manchester United: Wayne Rooney, Danny Welbeck et Ashley Young.

L'Angleterre, qui reçoit la Moldavie le 6 septembre et se déplace en Ukraine le 10, occupe actuellement la 2e place du groupe H de la zone Europe avec deux points de retard sur le Monténégro. Seuls les vainqueurs de groupe accèdent directement au Mondial-2014, les huit meilleurs deuxièmes devant passer par un barrage aller et retour dont les quatre vainqueurs iront au Brésil.

Le groupe de l'Angleterre
Gardiens (3): Fraser Forster (Celtic/SCO), Joe Hart (Manchester City), John Ruddy (Norwich City)
Défenseurs (: Leighton Baines (Everton), Gary Cahill (Chelsea), Ashley Cole (Chelsea), Phil Jagielka (Everton), Glen Johnson (Liverpool), Phil Jones (Manchester United), Chris Smalling (Manchester United), Kyle Walker (Tottenham)
Milieux (10): Ross Barkley (Everton), Michael Carrick (Manchester United), Tom Cleverley (Manchester United), Steven Gerrard (Liverpool), Frank Lampard (Chelsea), James Milner (Manchester City), Raheem Sterling (Liverpool), Andros Townsend (Tottenham), Theo Walcott (Arsenal), Jack Wilshere (Arsenal)
Attaquants (6): Jermain Defoe (Tottenham), Rickie Lambert (Southampton), Wayne Rooney (Manchester United), Daniel Sturridge (Liverpool), Danny Welbeck (Manchester United), Ashley Young (Manchester United)

Fifa.com (27/08/2013)

Honduras : Boniek Garcia, prénommé pour briller



Quand dans les années 80, Zbigniew Boniek charme l’Europe avec ses dribbles chaloupés, Oscar Garcia est en admiration devant son téléviseur dans sa résidence de Tegucigalpa. Le pensionnaire d’Olimpia, un des plus grands clubs du Honduras, poussera même l’admiration jusqu’à affubler son fils du même prénom que son idole polonaise. Vingt-huit ans plus tard, le fiston Oscar Boniek Garcia fait honneur à la passion paternelle sous le maillot de l’équipe nationale et de Houston Dynamo, en MLS.

Débarqué en juin 2012 dans le championnat américain, l’ailier hondurien vif, incisif, et percutant, impose sa vista chez le vice-champion en titre, qu’il mènera à sa deuxième finale consécutive avec cinq buts et sept passes décisives en 17 rencontres. Le géniteur peut être fier. "En m’appelant comme ça, mon père, qui était lui aussi footballeur professionnel, a voulu rendre hommage à un joueur qu’il adore", explique-t-il à FIFA.com.

Rivaldo et Figo comme idoles
C’est que dans la famille Garcia, le football est une institution chérie. "Mon oncle était aussi joueur professionnel, mes trois frères également et tous mes souvenirs de jeunesse sont liés au football", nous confie le milieu de terrain de la Bicolor. "On jouait tout le temps dans la rue et je me souviens qu’on embêtait nos voisins car on tapait le ballon sur les murs de leurs maisons. Je me suis même fait plusieurs fois enguirlander parce que je faisais trop de bruit." Le destin était tout tracé. Imbibé de football, le gamin se prend vite au jeu et le divertissement devient une passion.

Comme son père, Oscar se gave de football devant l’écran du salon et s’imprègne de ses stars favorites. "Depuis tout petit, j’ai toujours aimé jouer sur les ailes, parce qu’on court, on feinte, et on apporte une contribution en attaque. J’adore faire des passes décisives et faire marquer mes coéquipiers", raconte celui qui, comme son père, a bon goût dans le choix de ses modèles, Rivaldo et Luis Figo - "quand il était à Barcelone", s’empresse-t-il de préciser. "L’un parce qu’il était spectaculaire et l’autre parce qu’il jouait à mon poste. Figo était un ailier extraordinaire, qui savait tout faire, dribbler, marquer. Avec ses feintes, il éliminait qui il voulait."

Un an après ses premières gammes avec le Real Patepluma, Oscar Junior suit les traces de son père à Olimpia en 2004, où il reste sept saisons et marque l’histoire du club. Dès sa deuxième saison, il intègre l’équipe nationale, qu’il n’a plus quittée depuis juillet 2005, et une première sélection en amical contre le Canada. Pourtant, malgré ses prouesses au pays, Boniek ne parvient pas à exporter ses qualités à l’étranger. "Mon club a toujours voulu attendre une grosse proposition pour me lâcher, et elle n’est jamais vraiment venue", reconnaît l’intéressé. "Mais quand je suis arrivé sur mes 28 ans, la direction s’est dit que c’était le moment de me vendre et j’ai eu cette proposition de Houston", poursuit celui dont la carrière aurait pourtant pu se poursuivre en Europe.

Impact positif
Car en juillet 2008, le Hondurien est invité par le Paris-Saint-Germain à effectuer un essai. "J’ai disputé deux matches, contre le Benfica et Guimaraes, et je pense avoir fait de belles prestations. Mais l’entraîneur cherchait plutôt un joueur défensif", regrette celui qui, un an plus tard, passe tout près de rejoindre Wigan, en Premier League. Au final, il ne paraphera rien et passera encore trois saisons à Tegucigalpa.  "Les clubs cherchent en priorité des joueurs qui ont un passeport européen", regrette Garcia. "C’est dommage car les quelques joueurs qui sont partis on fait du super boulot, comme David Suazo, Maynor Figueroa et Emilio Izaguirre par exemple. Cela peut aider les recruteurs à venir voir ce qui se passe au Honduras."

Conscient qu’il doit être plus efficace dans la finition - "je n’ai jamais marqué beaucoup de buts, même à Olimpia. Je suis avant tout un passeur et je dois changer ça" -, Boniek entend bien revivre les joies d’Afrique du Sud 2010. Cela passe par un parcours presque sans faute dans la suite des qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. "Notre participation en 2010 a marqué un changement dans la mentalité. L’implication a été énorme et on s’est rendu compte que notre équipe avait le potentiel pour se qualifier pour le Mondial, après 30 ans d’absence", juge le milieu des Catrachos. "L’équipe s’est solidifiée, elle a gagné en confiance. Aujourd’hui, le groupe a cet objectif en tête parce que tout le monde parle encore de 2010 et de l’impact positif que ça a eu sur le football hondurien."

Une deuxième participation consécutive à l’épreuve reine ne ferait que confirmer cette tendance. Garcia deviendrait à son tour un héros pour de nombreux Honduriens, ce qui leur donnera peut-être des idées au moment de choisir le prénom de leurs enfants.

Fifa.com (28/08/2013)

Roumanie : Niculae entre bons souvenirs et bel avenir



La Roumanie accueillera la Hongrie à Bucarest, le 6 septembre prochain, à l'occasion d'un match de qualification décisif pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. L'ancien capitaine Marius Niculae espère que les supporters roumains donneront de la voix pour pousser les Tricolorii vers une quatrième victoire dans cette campagne. "On a la chance de pouvoir compter sur un très bon public", confie l'attaquant de 32 ans au micro de FIFA.com. "On avait déjà battu la Hongrie 2:0 à domicile lors d'un match de qualification pour la Coupe du Monde, en 2001. L'histoire peut se répéter."

En cas de victoire, l'équipe de Victor Piturca prendrait la deuxième place du groupe à la Hongrie, loin derrière les Pays-Bas, solides leaders. Il resterait alors aux Roumains trois matches à disputer, contre la Turquie, Andorre et l'Estonie pour s'assurer une place parmi les huit barragistes. "On croit en nos chances cette fois", assure Niculae. "On a les moyens de bien faire contre les grosses équipes. On a peut-être perdu deux fois contre les Pays-Bas, mais on a aussi décroché trois victoires et un nul."

Le Roumain n'a pas oublié le succès obtenu face à la Hongrie il y a 12 ans à Bucarest. Et pour cause, il avait inscrit ce jour-là les deux buts de son équipe. Il avait encore frappé au match retour, conclu sur le même score. Ces deux victoires contre le voisin hongrois avaient permis à la Roumanie de terminer deuxième de son groupe, derrière l'Italie, avant d'être écartée de Corée/Japon 2002TM lors d'un barrage aller-retour contre la Slovénie. "Toute l'équipe devra prendre ses responsabilités", annonce-t-il. "Si les joueurs font leur travail et que la chance est de notre côté, on devrait pouvoir voir le Brésil l'an prochain."

Hagi, modèle et mécène
Quinze ans sans Coupe du Monde semblent être une éternité pour la Roumanie,qui n'a plus goûté à l'épreuve depuis France 1998. Dans le sillage de l'emblématique Gheorghe Hagi, les Roumains avaient atteint les quarts de finale en 1994, aux États-Unis, avant de tomber les armes à la main contre l'Argentine (3:2). Quatre ans plus tard, les Tricolorii étaient éliminés en huitième par la Croatie, sur la plus petite des marges.

"C'était l'âge d'or du football roumain", se souvient Niculae. "Il y avait dans l'équipe plusieurs joueurs de classe mondiale, comme Hagi ou Florin Raducioiu. La génération actuelle est différente. Les enfants ont plus de choix aujourd'hui en Roumanie en dehors du football. On est tout de même sur une pente ascendante depuis quelques années. On a réussi à se qualifier en 2008 pour notre troisième EURO et nos progrès sont constants d'année en année. On doit poser des jalons pour l'avenir et travailler à la base, auprès des jeunes. C'est pourquoi Hagi a décidé d'apporter son aide en finançant de sa poche la mise une place d'une académie de football. Tout le monde a hâte d'en voir les résultats. Hagi est un modèle pour tous les enfants roumains."

Du tatami au terrain
Avant de démarrer sa carrière de footballeur, Niculae, entraîné par son père, a été ceinture noire de judo et affirme que son expérience sur les tatamis lui a été précieuse lorsqu'il s'est tourné vers le football. "La première chose que l'on vous apprend dans le judo, c'est le respect de l'adversaire. Cette approche est essentielle aussi dans le football", explique le buteur. "Le judo requiert par ailleurs souplesse et agilité, des qualités qui peuvent aider les footballeurs à éviter les blessures. J'aime aussi beaucoup le kung-fu, un sport chinois qui véhicule des valeurs précieuses en Asie, comme le fair-play."

Après avoir joué en Belgique et en Allemagne, Niculae a justement mis le cap sur l'Asie au début de la saison, pour rejoindre l'une des plus grosses écuries du championnat chinois, Shandong Luneng. Mais l'acclimatation a été difficile et son expérience en Chine s'est achevée en juillet dernier. L'ancien joueur du Dinamo Bucarest a rejoint récemment l'Anorthosis Famagouste, en première division chypriote.

Mais pas question d'y voir une pré-retraite et Niculae entend continuer à apporter son expérience à la sélection. "Je ne suis pas certain de faire partie du groupe", reconnaît néanmoins le joueur, auteur de 15 buts en 42 matches sous le maillot roumain. "Notre entraîneur se base sur l'état de forme et les performances récentes. Je dois travailler dur pour gagner sa confiance. J'ai toujours très envie de défendre les couleurs de mon pays."

Surtout si c'est pour le faire sur la prestigieuse scène d'une Coupe du Monde de la FIFA...

Fifa.com (28/08/2013)

France : Gignac de retour en Bleu



L'attaquant André-Pierre Gignac fait son retour en équipe de France pour les matches de qualifications au Mondial-2014 en Géorgie et au Bélarus, contrairement au milieu Yohan Cabaye, a annoncé jeudi le sélectionneur Didier Deschamps.

Gignac, 27 ans, auteur de trois buts en trois matches de Ligue 1 avec Marseille, avait connu la dernière de ses 16 sélections (4 buts) lors du Mondial-2010.

Au sein d'une liste élargie à 25 éléments et marquée par une grande stabilité par rapport au groupe qui a fait 0-0 contre la Belgique à la mi-août à Bruxelles en amical, "Dédé" vient renforcer un secteur offensif atone (4 matches de rang sans but).

Benzema, avant-centre N.1 dans la hiérarchie, n'a plus marqué en Bleu depuis le 5 juin 2012.

Les gardiens et les défenseurs sont exactement les mêmes qu'en Belgique. C'est au milieu que ça change: Mavuba a été écarté, victime du retour de Pogba et Matuidi: ils seront suspendus à Tbilissi, mais disponibles à Gomel.

Cabaye (23 sélections, 1 but), également suspendu en Géorgie, ne réapparaît pas dans la liste, victime de son manque de temps de jeu à Newcastle, qu'il souhaite quitter.

Kondogbia, qui avait étrenné sa première cape à Bruxelles, est toujours là, comme Guilavogui, qui lui avait été associé dans le onze de départ.

Liste des 25 Bleus:
Gardiens: Mickaël Landreau (Bastia), Hugo Lloris (Tottenham/ENG), Steve Mandanda (Marseille)
Défenseurs: Eric Abidal (Monaco), Gaël Clichy (Manchester City/ENG), Mathieu Debuchy (Newcastle/ENG), Patrice Evra (Manchester United/ENG), Laurent Koscielny (Arsenal/ENG), Eliaquim Mangala (Porto/POR), Adil Rami (Valence/ESP), Bacary Sagna (Arsenal/ENG)
Milieux: Etienne Capoue (Toulouse), Clément Grenier (Lyon), Josuha Guilavogui (Saint-Etienne), Geoffrey Kondogbia (Séville/ESP), Blaise Matuidi (Paris SG), Samir Nasri (Manchester City/ENG), Paul Pogba (Juventus/ITA), Moussa Sissoko (Newcastle/ENG), Mathieu Valbuena (Marseille)
Attaquants: Karim Benzema (Real Madrid/ESP), André-Pierre Gignac (Marseille), Olivier Giroud (Arsenal/ENG), Dimitri Payet (Marseille), Franck Ribéry (Bayern Munich/GER)

Fifa.com (29/08/2013)

Belgique : Wilmots appelle Bakkali contre l'Ecosse



Le sélectionneur de l'équipe de Belgique Marc Wilmots a retenu jeudi 24 joueurs, dont le jeune Zakaria Bakkali, pour le match Ecosse - Belgique, le 6 septembre à Glasgow dans le cadre des qualifications pour la Coupe du monde 2014.

Wilmots a fait appel aux mêmes joueurs que pour le match amical contre la France du 14 août dernier (0-0), à l'exception de Vincent Kompany, blessé en championnat d'Angleterre avec Manchester City.

Il a retenu le prodige du PSV Eindhoven Zakaria Bakkali. L'attaquant de 17 ans, qui a le choix entre la Belgique et le Maroc, avait été appelé chez les Diables rouges pour la première fois à l'occasion de Belgique-France mais avait dû déclarer forfait sur blessure.

S'il accepte cette sélection et joue ne serait-ce que quelques instants, Bakkali ne sera plus sélectionnable que par la Belgique.

La Belgique disputera le 6 septembre à l'Hampden Park de Glasgow son 8e match de qualification pour le Mondial 2014. Les Diables, qui avaient battu l'Ecosse 2-0 l'année dernière à Bruxelles, sont en tête du groupe A avec 19 points en 17 rencontres, et comptent 3 points d'avance sur la Croatie. L'Ecosse est 5e avec 5 points.

La sélection (24 joueurs):
Gardiens: Koen Casteels (Hoffenheim/GER), Thibaut Courtois (Atletico Madrid/ESP), Simon Mignolet (Liverpool/ENG)
Défenseurs: Toby Alderweireld (Ajax/NED), Laurent Ciman (Standard de Liège), Guillaume Gillet (Anderlecht), Nicolas Lombaerts (Zenit Saint-Petersbourg/RUS), Sébastien Pocognoli (Hanovre/GER), Daniel Van Buyten (Bayern Munich/GER), Jelle Van Damme (Standard de Liège), Jan Vertonghen (Tottenham/ENG)
Milieux de terrain: Nacer Chadli (Tottenham/ENG), Steven Defour (FC Porto/POR), Moussa Dembélé (Tottenham/ENG), Marouane Fellaini (Everton/ENG), Timmy Simons (FC Bruges), Axel Witsel (Zenit Saint-Petersbourg/RUS)
Attaquants: Zakaria Bakkali (PSV Eindhoven/NED), Christian Benteke (Aston Villa/ENG), Kevin De Bruyne (Chelsea/ENG), Eden Hazard (Chelsea/ENG), Romelu Lukaku (Chelsea/ENG), Dries Mertens (Naples/ITA), Kevin Mirallas (Everton/ENG).

Fifa.com (29/08/2013)

France, Deschamps : "Ne pas penser qu'on est supérieur"



L'équipe de France doit éviter d'aborder son prochain match de qualifications au Mondial-2014, le 6 septembre contre la Géorgie, en pensant qu'elle est "supérieure", a déclaré le sélectionneur Didier Deschamps dans un entretien exclusif à l'AFP jeudi matin, avant l'annonce de sa liste.

"On est dans l'obligation de gagner, a-t-il averti. On aura en face de nous une équipe de Géorgie qui n'a rien à perdre et se battra comme au match aller (victoire française 3-1, ndlr). Il faut se mettre dans le mode compétition et ne pas penser que de toute façon on est supérieur et qu'on va gagner. Si on n'est pas au maximum de nos possibilités, le risque est plus élevé".

"Aujourd'hui, il n'y a pas de match international facile, on ne voit plus de scores fleuves, a-t-il ajouté. Il y a trois points en jeu et ils ne vont pas nous les donner. La Géorgie n'a cédé qu'à la fin contre l'Espagne (0-1) et a failli égaliser dans la dernière minute".

La France est 2e du groupe I de qualifications au Mondial-2014, avec 10 points, à une longueur de l'Espagne.

Le sélectionneur s'inquiète moins des états de forme de ses joueurs, qui ont "tous repris la compétition", que de la période du mercato, qui s'achève lundi à minuit. "Plusieurs joueurs sont concernés ou peuvent l'être par le mercato jusqu'au lundi soir, on sera déjà en stage, a-t-il avancé. Ce sont des aléas qui peuvent être perturbants pour la disponibilité des joueurs: ce n'est pas anodin d'être transféré ou transférable, ce sont des interférences qui ne vont pas dans le sens de la concentration et de l'exigence. Mais bon, lundi minuit, tout sera réglé (sourires)".

Fifa.com (29/08/2013)

Portugal : Bento rappelle Antunes



Le défenseur Antunes est la principale nouveauté de la liste des joueurs convoqués jeudi par le sélectionneur portugais Paulo Bento pour la rencontre de qualification au Mondial-2014 contre l'Irlande du Nord le 6 septembre et le match de préparation face au Brésil.

Le joueur du club espagnol de Malaga effectue ainsi son retour dans la liste des sélectionnés par Bento depuis le match contre l'Azerbaïdjan en mars dernier, gagné par le Portugal (0-2).

L'équipe lusitanienne, qui a pris provisoirement la tête du groupe F, va rencontrer le 6 septembre prochain à Belfast, l'Irlande du Nord, puis la "seleçao" va jouer quatre jours plus tard un match de préparation contre le Brésil à Boston, aux Etats-Unis.

"Nous devons à tout prix gagner neuf points en trois matches. Nous savons que c'est un défi difficile", a prévenu Bento.

Le Portugal a fait match nul (1-1) le 14 août dernier lors d'un match amical contre les Pays-Bas, un dernier test avant la reprise de la campagne de qualification pour le Mondial.

Bento, qui avait appelé à cette occasion le milieu de terrain Josué du FC Porto pour remplacer deux joueurs blessés, a été convaincu par sa prestation.

"Josué est un joueur très évolué sur le plan technique", a-t-il souligné.

L'attaquant Hugo Almeida, absent lors de la rencontre contre les Pays-Bas, effectue également son retour.

Les 23 Portugais:
Gardiens: Beto (Séville/ESP), Rui Patricio (Sporting Portugal), Eduardo (Sporting Braga/POR)
Défenseurs: Bruno Alves (Fenerbahçe/TUR), Fabio Coentrao (Real Madrid/ESP), Joao Pereira (Valence/ESP), Pepe (Real Madrid/ESP), Luis Neto (Zenit St-Pétersbourg/RUS), Ricardo Costa (Valence/ESP) et Antunes (Malaga/ESP).
Milieux: André Martins (Sporting Portugal), Josué (FC Porto/POR), Joao Moutinho (Monaco/FRA), Miguel Veloso (Dynamo Kiev/UKR), Raul Meireles (Fenerbahçe/TUR), Ruben Amorim (Benfica/POR) et Ruben Micael (Sporting Braga/POR).
Attaquants: Vieirinha (Wolfsburg/GER), Cristiano Ronaldo (Real Madrid/ESP), Danny (Zénit Saint-Petersbourg/RUS), Hugo Almeida (Besiktas/TUR) Helder Postiga (Saragosse/ESP), Nani (Manchester United/ENG).

Fifa.com (29/08/2013)

France, Deschamps : "Je n'ai pas d'anxiété"



Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps estime "impossible de (s)e mettre en situation d'échec" avant d'entamer la dernière ligne des qualifications pour le Mondial-2014, dans un entretien exclusif à l'AFP réalisé jeudi avant l'annonce de sa liste pour les matches en Géorgie et au Belarus.

Quel bilan sportif faites-vous de votre année à la tête des Bleus?
Il y a eu trois phases. Il y a d'abord la compétition, où on est dans notre objectif. Contre l'Espagne, on a fait un nul là-bas (1-1) et la défaite au Stade de France (1-0) laisse des regrets. On n'est pas passé loin, on a réduit la marge, mais ce n'était pas suffisant. Il y a ensuite les matches amicaux, où on a eu le privilège de jouer de très bonnes nations, qui nous sont pour la plupart supérieures. C'était l'occasion pour moi de faire des changements, de voir d'autres joueurs. En termes de résultats, ce n'est pas satisfaisant. Et puis il y a la parenthèse de la tournée en Amérique du Sud, très spéciale par le contexte: j'ai eu pas mal de joueurs blessés ou pas disponibles, d'autres sortis de la compétition depuis quinze jours, et on rencontrait deux équipes en mode compétition. Il y avait énormément de risques sur le plan sportif, même si ça a permis de tirer des enseignements aussi. Mais sur le bilan sportif, au-delà des deux défaites, dans le contenu, on n'a pas répondu aux exigences du haut niveau.

Michel Platini a dit dans L'Equipe de mercredi que la France avait de "bons" mais pas de "très grands" joueurs. Partagez-vous cette analyse?
Michel est libre de dire ce qu'il veut. Je me vois mal le dire. J'ai des joueurs à disposition, certains en L1, d'autres à l'étranger, je souhaite en avoir le plus possible dans les grands clubs, qu'ils jouent la Ligue des champions, soient des titulaires en puissance et décisifs. Après, il y a le niveau international, avec des exigences supplémentaires. Pour un bon vécu au niveau international, il faut 50 sélections. Des joueurs qui ont passé ce cap-là, il n'y en a pas beaucoup. Le résultat est toujours prioritaire, mais je me projette aussi dans le moyen terme en mettant des joueurs dans le bain.

Les rappels d'Abidal et de Nasri prouvent d'une certaine manière les limites de la jeunesse...
Il faut un mélange des deux. Ces joueurs d'expérience ont aussi un rôle à jouer sur le terrain et en dehors.

Vous attendiez-vous à connaître autant de difficultés pour votre 1re année?
Oui. Par la configuration de ce groupe de cinq avec l'Espagne, l'objectif de se qualifier pour la Coupe du monde est plus compliqué qu'en groupe de six sans grande nation au milieu. Malgré cela, on a fait un nul en Espagne et le match au Stade de France laisse des regrets. On n'est pas passé loin, on a réduit la marge, on est encore dans notre objectif mais ce n'était pas suffisant.

L'équipe de France est-elle à sa place sur le plan mondial?
On a un classement Fifa (23e, ndlr), des nations nous sont supérieures par les résultats récents et ceux dans les dernières compétitions, puisque les cinq dernières années sont prises en compte.

Y a-t-il des faiblesses sur certains postes?
Non. Là où on doit s'améliorer, mais c'est la partie la plus difficile, c'est l'efficacité offensive. Ce n'est pas un joueur en particulier, mais dans l'ensemble.

On a aussi l'impression qu'il n'y a pas d'équipe-type qui se dégage...
Il y a des joueurs qui reviennent depuis que je suis là, mais aussi des blessures, du manque de temps de jeu ou des méformes. Dans l'idéal, pour avoir des automatismes et créer des affinités techniques, plus ils jouent ensemble, mieux c'est. Même les grandes nations n'ont pas forcément d'équipe-type. Il y a toujours huit, neuf joueurs qui peuvent se dégager.

Quels seront les pièges à éviter en Géorgie et Biélorussie (les 6 et 10 septembre)?
On est dans l'obligation de gagner. On aura en face de nous une équipe de Géorgie qui n'a rien à perdre et se battra comme au match aller. Il faut se mettre en mode compétition et ne pas penser que de toute façon on est supérieur et qu'on va gagner. Si on n'est pas au maximum de nos possibilités, le risque est plus élevé. Aujourd'hui, il n'y a pas de match international facile, on ne voit plus de scores fleuves. Il y a trois points en jeu et ils ne vont pas nous les donner. La Géorgie n'a cédé qu'à la fin contre l'Espagne et a failli égaliser dans la dernière minute.

Pour Platini, une non qualification au Mondial ne serait pas une catastrophe...
C'est aujourd'hui impossible pour moi de me mettre en situation d'échec, je suis là pour atteindre un objectif, être présent à la Coupe du monde. J'ai raté deux Coupes du monde, 1990 et 1994, je sais ce que ça a été comme traumatisme, mais ça fait partie de mon expérience. On n'est pas obligé d'en passer par là et c'est très important que la France soit présente dans les tournois finaux, Euro et Mondial. Je sais que j'aurai de toute façon une vie après. Je n'ai pas d'anxiété, d'inquiétude. Je préfère envisager que ça se passe très bien.

Avez-vous une idée de votre avenir en cas d'élimination et vous projetez-vous sur l'Euro-2016 en France?
C'est impossible de se projeter aussi loin. Ca n'a pas de sens. C'est la vie de tout sélectionneur, on est sur du court et moyen terme.

Fifa.com (29/08/2013)

Pays-Bas : Blind, d’une génération dorée à l’autre



Danny Blind, ce nom est écrit en lettres d’or dans l’histoire de l’Ajax Amsterdam. En 13 années passées chez les Lanciers, l’ancien défenseur international néerlandais a gagné tout ce qu’il a été possible de remporter avec un club européen. De la Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupe 1987 à la Ligue des champions de l’UEFA 1995, en passant par la Coupe de l’UEFA 1992, il a tout raflé. Le natif d’Oost-Souburg a même offert la Coupe Intercontinentale 1995 aux Rouge et Blanc en inscrivant le tir au but décisif face à Grêmio. "C’est mon meilleur souvenir de sa carrière", avoue son fils Daley, ultime cadeau de Blind aux supporteurs ajacides.

Car 23 ans plus tard, Daley Blind est l’une des plus belles pépites que compte l’effectif amstellodamois. En plus des célèbres frisettes, le défenseur a hérité de la rigueur défensive et du jeu de passe millimétré de son glorieux géniteur. "Mon père a une eu très grande carrière, il a naturellement été un modèle pour moi. J’ai beaucoup appris à ses côtés. Petit, il a toujours été là pour me conseiller. Cela n’a pas changé aujourd’hui. Je lui dois beaucoup", confirme l’intéressé au micro de FIFA.com.

Si Daley Blind a commencé sa carrière professionnelle en défense centrale - comme papa - c’est sur le flanc gauche que son entraîneur Frank De Boer - ex coéquipier de papa - l’a repositionné. C’est à ce poste également qu’il a gagné ses galons d’international, convoqué par Louis van Gaal, dont papa est l’assistant… "Je ne pense pas avoir obtenu ma place en sélection par la simple présence de mon père dans le staff. Mais je ne retire que de la fierté de la fonction qu’il occupe en équipe nationale : peu de gens peuvent se targuer d’avoir un père à pareil poste", avoue Blind fils.

Ce n’est pas le fruit du hasard si Van Gaal a choisi Blind à ses côtés chez les Oranjes. Ce n’est pas non plus innocent de la part des dirigeants Rouge et Blanc d’avoir fait appel à De Boer pour diriger le club le plus titré des Pays-Bas. Pour retrouver les sommets du football européen, confiance a effectivement été faite à ceux qui avaient eux-mêmes renoué avec les cimes 20 ans après le premier âge d’or de l’Ajax et des Pays-Bas de Johan Cruyff. Un Cruyff qui, ironie du sort, avait été à l’origine du transfert à l'Ajax de Danny Blind, en provenance du Sparta Rotterdam en 1986.

Et ces changements ont porté leurs fruits. Le jeu est le même et les victoires s’enchaînent. "C’est vrai que la manière de jouer des deux équipes est similaire. Elle est basée sur un enchaînement de passes courtes", confirme Blind. "La philosophie est la même. On fait facilement confiance aux jeunes, et une concurrence saine a été instaurée. Tout le monde travaille dur pour avoir sa chance", ajoute celui qui partage le poste d’arrière gauche avec Bruno Martins Indi et Jetro Willems dans la sélection batave.

"Mais n’ayant que trois sélections au compteur, je suis mal placé pour parler de ce qui a précisément changé en sélection depuis le dernier Euro", précise Blind, plus bavard sur le club auquel il a toujours été fidèle hormis un prêt à Groningen en 2010 : "je vis un rêve éveillé. Avoir la chance de porter les mêmes couleurs qui ont fait la renommée de mon père est quelque chose d’extraordinaire. J’ai tout appris ici. C’est un club qui donne sa chance aux jeunes. Chaque année, deux ou trois joueurs issus du centre de formation intègrent l’équipe première. J’ai eu cette chance. Je n’ai pas été le premier, et je ne serai pas le dernier."

L'Europe avant le Brésil
Vainqueur des trois derniers championnats, l’Ajax et Blind font à nouveau peur sur la scène européenne. Troisième d’un groupe qui comprenait Manchester City, Dortmund et le Real Madrid en Ligue des champions de l’UEFA 2012/13, l’Ajax s’était fait surprendre en seizième de finale de l’UEFA Europa League par le Steaua Bucarest. "C’est notre seul faux pas, car mis à part cela, nous avons fait une belle saison. Nous essayons de mettre en place un jeu technique, tout en mouvement. Globalement, j’ai le sentiment que les équipes nous craignent davantage. De notre côté, nous gagnons en confiance", avoue celui qui a été élu meilleur joueur de l’Ajax par ses supporteurs.

Côté Oranje, tout va également pour le mieux. Seule nation à n’avoir que des victoires à son compteur dans les éliminatoires pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, les Pays-Bas sont idéalement partis pour se qualifier. "C’est vrai que nous avons fait le plein de confiance mais pour ma part, je ne préfère pas mettre la charrue avant les bœufs. Je n’ai que très peu d’expérience en sélection pour prétendre à quoi que ce soit. Bien sûr ce rendez-vous mondial est un rêve pour moi, mais rien n’est fait. Je vais me concentrer sur l’Ajax, et espérer être dans le bon wagon", annonce-il, en connaissance de cause...

Malgré ses nombreux trophées et ses 42 sélections, son père Danny n’a en effet jamais participé à la moindre rencontre de Coupe du Monde de la FIFA. "Certes, il y a cette filiation, mais je suis un joueur différent", conclut malicieusement Daley.

Fifa.com (29/08/2013)

L'Espagne avec Suarez, sans Torres



Le sélectionneur espagnol Vicente Del Bosque a convoqué vendredi les milieux de terrain de l'Atletico Madrid Mario Suarez et Koke Resurreccion parmi les 23 joueurs retenus pour le déplacement en Finlande le 6 septembre en qualifications pour la Coupe du Monde 2014.

Suarez (26 ans, une sélection) et Koke (21 ans, une sélection) profitent des blessures de Xabi Alonso (Real Madrid) et de Javi Martinez et Thiago Alcantara (Bayern Munich) pour intégrer la "Seleccion" championne du monde et double championne d'Europe.

Vicente Del Bosque a également rappelé plusieurs cadres laissés au repos lors du déplacement en Equateur à la mi-août, comme Sergio Busquets, Xavi ou David Villa. Gerard Piqué, suspendu, est absent, ainsi que Fernand Torres.

L'Espagne est en tête du groupe I des qualifications de la zone Europe, avec un point d'avance sur la France.

La liste des 23 joueurs convoqués :
Gardiens : Iker Casillas (Real Madrid), José Manuel Reina (Naples) et Victor Valdes (FC Barcelone).
Defenseurs : Alvaro Arbeloa et Sergio Ramos (Real Madrid), Inigo Martinez (Real Sociedad), Raul Albiol (Naples), Jordi Alba (FC Barcelone) et Nacho Monreal (Arsenal).
Milieux : Koke Resurreccion et Mario Suarez (Atletico Madrid), Sergio Busquets, Xavi Hernandez, Cesc Fabregas et Andres Iniesta (FC Barcelone), Francisco Alarcón 'Isco' (Real Madrid), Santiago Cazorla (Arsenal), Jesus Navas et David Silva (Manchester City).
Attaquants : Alvaro Negredo (Manchester City), Roberto Soldado (Tottenham), David Villa (Atletico Madrid) et Pedro (Barcelona).

Fifa.com (30/08/2013)

Allemagne : Retour de Schweinsteiger, Kroos et Götze



Les milieux bavarois Bastian Schweinsteiger, Toni Kroos et Mario Götze, absents contre le Paraguay (3-3), effectuent leur retour dans la sélection allemande pour la reprise des qualifications au Mondial-2014, annoncée vendredi par Joachim Löw.

Le groupe de 24 joueurs se réunira dès mardi à Munich pour préparer le duel avec l'Autriche, le 6 septembre à l'Allianz Arena, puis le déplacement quatre jours plus tard aux Iles Feroe (Groupe C).

"L'objectif est de faire un pas de plus vers la qualification" au Mondial-2014, a déclaré Löw, ravi du retour des Bavarois et particulièrement Schweinsteiger qui n'est plus apparu avec la Mannschaft depuis le 22 mars et la victoire au Kazakhstan.

Löw avait d'ailleurs reporté d'un jour l'annonce de sa sélection pour s'assurer de la présence du vice-capitaine du Bayern, touché à une cheville mardi à Fribourg.

"Je suis ravi que nous ayons une période de travail collectif intensif plus longue", a ajouté le sélectionneur, appelant à une concentration totale dès le début de match pour éviter la piètre prestation mi-août contre le Paraguay (0-2 après 20 minutes de jeu, 3-3 à la fin) à Kaiserslautern.

Lukas Podolski blessé, Löw peut toutefois compter sur six membres de la légion étrangère dont le duo de milieux du Real Madrid, Ozil-Khedira, et celui d'attaquants du Calcio, Klose-Gomez.

Il a également rappelé Sydney Sam (Leverkusen) et Max Kruse (Mönchengladbach) sur la base de leur forme actuelle en club et leur bonne prestation lors de la tournée américaine début juin.

Après six matches, l'Allemagne est leader du groupe C avec cinq points d'avance sur l'Autriche, la Suède et l'Eire.

Les 24 sélectionnés :
Gardiens : René Adler (Hambourg), Manuel Neuer (Bayern Munich), Ron-Robert Zieler (Hanovre)
Défenseurs : Jerome Boateng (Bayern Munich), Benedikt Höwedes (Schalke 04), Mats Hummels (Dortmund), Philipp Lahm (Bayern Munich), Per Mertesacker (Arsenal/ENG), Marcel Schmelzer (Dortmund)
Milieux de terrains : Lars Bender (Leverkusen), Sven Bender (Dortmund), Julian Draxler (Schalke 04), Mario Götze (Bayern Munich), Sami Khedira (Real Madrid/ESP), Toni Kroos (Bayern Munich), Thomas Müller (Bayern Munich), Mesut Özil (Real Madrid/ESP), Marco Reus (Dortmund), Sidney Sam (Leverkusen), André Schürrle (Chelsea/ENG), Bastian Schweinsteiger (Bayern Munich)
Attaquants : Mario Gomez (Fiorentina/ITA), Miroslav Klose (Lazio Rome/ITA), Max Kruse (Mönchengladbach)

Fifa.com (30/08/2013)

Uruguay : Lodeiro au Brésil en terrain conquis et connu



Nicolas Lodeiro n’est pas près d’oublier son premier but au Maracanã, lors d’une rencontre de Copa do Brasil contre l’Atlético Mineiro. Le milieu de terrain de Botafogo et de l’Uruguay voit son coéquipier Vitinho slalomer depuis l’aile gauche et adresser une passe vers l’avant. Malgré tous les efforts des défenseurs du Galo, le ballon finit dans les pieds du jeune Uruguayen, qui enroule instinctivement une superbe frappe du gauche dans la lucarne.

Pour le joueur de 24 ans, il s’agissait déjà du quatrième match au Maracanã, un stade qui revêt une signification particulière pour le football uruguayen, comme Lodeiro ne saurait l’ignorer. Petit garçon, il écoutait sans ciller les récits du Maracanazo, cette mémorable victoire 2:1 sur le Brésil lors de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 1950™. Ce jour-là, Alcides Ghiggia avait marqué dans le même but que Lodeiro, des années plus tard, scellant ainsi le deuxième titre mondial des Uruguayens et le désespoir des 200 000 Brésiliens présents.

Le prochain défi de Lodeiro consistera à qualifier son pays pour Brésil 2014™. La tâche, qui semblait passablement aisée à l’orée de la campagne, s’est progressivement compliquée pour les actuels détenteurs de la Copa América. La Celeste, qui pointe actuellement en cinquième position, aurait même pu se retrouver dans une situation encore plus précaire si elle n’avait arraché un succès 1:0 face au Venezuela lors de sa dernière sortie.

Le prochain grand rendez-vous est programmé le 6 septembre à Lima. La Celeste affrontera un Pérou classé septième, avec seulement deux points de retard. FIFA.com a rencontré Lodeiro pour évoquer ce rendez-vous et ses ambitions du moment.

Le moment est-il venu pour l’Uruguay de se remettre dans le sens de la marche en vue du rendez-vous brésilien de 2014 ?
Il s’agira d’une nouvelle rencontre décisive, d’une nouvelle finale, comme nous aimons à qualifier ce genre de rencontres. Nous allons affronter des concurrents directs pour une place en phase finale. Cela dit, nous savons comment jouer ce genre de match. Nous avons disputé une rencontre très compliquée face au Venezuela, ce qui nous a permis de reprendre confiance. Nous abordons ce match comme une finale et nous voulons démontrer toute la force de l’Uruguay dans les moments difficiles.

La confiance a-t-elle joué un rôle important dans votre belle performance lors de la Coupe des Confédérations de la FIFA, Brésil 2013 ?
Oui, absolument. Nous avons connu une année 2012 difficile, sans parvenir à obtenir les résultats espérés. La Coupe des Confédérations nous a permis de démontrer le potentiel de l’Uruguay et de reproduire ce que nous avions réalisé lors de la dernière Coupe du Monde et de la Copa America. Dernièrement, notre réputation d’équipe forte et performante a un peu souffert mais la rencontre face au Venezuela nous a redonné confiance. Durant la Copa America, que nous avons remportée, puis la dernière Coupe des Confédérations, nous avons démontré que nous étions de nouveau proches du niveau affiché en Afrique du Sud.

Avez-vous déjà craint de ne pas vous qualifier pour Brésil 2014 ?
Non, jamais. Nous nous sommes retrouvés dans une situation compliquée parce que les résultats ne venaient pas. Dans ces cas-là, on a tendance à faire profil bas mais il n’y a pas de quoi avoir peur pour autant. Nous savions que ce ne serait pas être facile. Heureusement, l’équipe revient bien en forme. Nous avons confiance et nous voulons vraiment disputer cette Coupe du Monde près de chez nous. C’est très important pour nous.

La Coupe des Confédérations de la FIFA vous a-t-elle apporté un supplément de motivation ?
C’est un tournoi similaire, même si on peut difficilement la comparer à une Coupe du Monde, qui reste un événement très spécial. Ce sera différent mais il est essentiel que l’Uruguay soit présent, surtout avec cette histoire de 1950. Le Brésil, c’est la porte à côté et beaucoup de gens feront le déplacement pour nous soutenir. Ce sera un autre genre de Coupe du Monde pour l’Uruguay, qui comptera une très bonne équipe au Brésil.

Vous rappelez-vous votre premier match au Maracanã ?
J’ai connu l’ancien avec Nacional Montevideo. Hélas, j’étais resté sur le banc. C’était un match de la Copa Libertadores contre Flamengo. J’avais la chair de poule. Le Maracanã signifie énormément pour nous et c’était formidable de fouler cette pelouse.

Evoluer dans un club qui joue les premiers rôles au Brésil peut-il influer sur vos chances de figurer à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ ?
En effet, c’est très important. Quand j’étais aux Pays-Bas avec l’Ajax, je jouais un match sur deux, et c’est de cette façon qu’on perd le rythme et la confiance. Aujourd’hui, je suis heureux à Botafogo. Je dispute tous les matches, je suis en pleine confiance et j’évolue dans une excellente équipe, avec des coéquipiers fantastiques. Tout le monde ici me traite formidablement bien. Forcément, quand on est heureux, on se sent comme à la maison et on joue mieux.

Fifa.com (30/08/2013)

Costa Rica : Umaña veut aller chercher son cadeau



Le Costa Rica n'a pas participé à la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010™. Mais depuis, il a tout mis en œuvre pour montrer que cela n'était qu'un accident. Cette absence, après deux participations consécutives à l'épreuve reine, les Ticos ne l'ont pas digérée. Ils ont alors élaboré un projet footballistique pour y mettre un terme et être présents à Brésil 2014.

À ce jour, les choses se passent à peu près comme prévu, le Costa Rica occupant la deuxième place du tournoi hexagonal final de la zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbes. Ce bon classement s'explique en grande partie par le fait que lors des six premiers matches de ce tour final, les Ticos n'ont encaissé que trois buts. L'un des principaux artisans de cette solidité défensive s'appelle Michael Umaña. Le pilier costaricain s'est confié au micro de FIFA.com avant d'aborder la dernière ligne droite.

Quand on lui demande les raisons de la bonne forme actuelle du Costa Rica, le premier mot qui vient à la bouche d'Umaña est "travail". "Chaque international se sacrifie et se dévoue complètement à la cause de l'équipe. Nous avons énormément travaillé durant ces qualifications. Le groupe est très uni et complètement dévoué à la réalisation de cet objectif", ajoute le défenseur, qui avait participé aux trois matches des Ticos à Allemagne 2006.

"Nous formons un bloc", poursuit Umaña, qui a déjà disputé 21 matches de qualifications dans sa carrière. "Tous les joueurs de cet effectif profitent à fond du temps dont ils disposent en équipe nationale pour essayer de progresser ensemble. Cela se voit sur le terrain. L'un des facteurs essentiels de ce travail a été la concentration. La concurrence interne fonctionne bien et après ça, ce sont les qualités individuelles de chaque joueur qui font la différence et permettent d'avoir une équipe solide."

Croire en sa bonne étoile
Le test grandeur nature de la solidité défensive costaricienne aura lieu contre les États-Unis, et plus particulièrement contre Landon Donovan, qui a fait son retour chez les représentants de la Bannière étoilée. La confrontation entre les deux équipes aura lieu le 6 septembre prochain à San José. "Nous connaissons tous Landon et ses qualités. Avant tout, c'est une personne formidable. C'est de là que vient son talent sur le terrain. Il est intelligent, il sait se déplacer et profiter des espaces. Il maîtrise à la perfection les changements de rythme aussi bien que les pauses. C'est un joueur qui peut faire la différence n'importe où sur le terrain", analyse-t-il.

Malgré cela, Umaña considère que la star américaine ne sera pas forcément à son aise au Costa Rica. "Je crois qu'il va avoir un match très difficile, car nous avons des joueurs assez forts dans la zone où il évolue et qui sont parfaitement capables de le neutraliser", insiste le joueur du Deportivo Saprissa, son cinquième club dans le championnat du Costa Rica.

Cela dit, les États-Unis ne se résument pas à Donovan. L'objectif pour le Costa Rica sera de prendre trois points qui pourraient être déterminants dans la course au billet mondialiste. "Nous sommes conscients de ce qu'une victoire signifierait pour nous. À nous d'être positifs et de dire les choses franchement : nous sommes convaincus que nous pouvons battre les États-Unis. Nous savons que dans ces qualifications, les cadeaux n'existent pas. Ce sera un match très intense", affirme avec enthousiasme le joueur de Saprissa.

Les Ticos auraient tort de ne pas y croire. Voilà pourquoi tout le monde est déterminé à faire de son mieux pour que des années d'efforts aboutissent à quelque chose. "Le plus important est à venir. Il reste du chemin à parcourir et il ne faut pas être complaisant. Mais si nous continuons sur la même voie, je suis sûr que nous allons atteindre l'objectif final. Nous avons ce qu'il faut pour être présents au Brésil", conclut-il.

Fifa.com (31/08/2013)

Italie : Retour de Motta



Le retour du Parisien Thiago Motta un an après est la principale nouveauté de la liste de 28 joueurs de l'Italie appelés dimanche par Cesare Prandelli pour les matches de qualification au Mondial-2014 contre la Bulgarie et la République tchèque.

Le milieu de terrain d'origine brésilienne n'avait plus été appelé depuis la finale de l'Euro-2012, perdue 4-0 contre l'Espagne, à cause de blessures à répétition et de l'émergence de Marco Verratti, son partenaire au Paris SG.

Remis et titulaire à Paris, Thiago Motta pourrait pallier l'absence de Riccardo Montolivo, sélectionné mais suspendu, contre la Bulgarie, le 6 septembre à Palerme.

Mario Balotelli et Pablo Osvaldo sont également suspendus pour ce match, mais disponibles contre la République tchèque le 10 septembre à Turin. L'attaquant titulaire contre la Bulgarie devrait être Alberto Gilardino, qui a disputé la Coupe des confédérations, et Prandelli a également appelé Manolo Gabbiadini en renfort.

Le joueur de la Sampdoria Gênes, buteur des Espoirs finalistes de l'Euro-2013, compte une sélection, en août 2012 en match amical contre l'Angleterre.

Si l'Italie remporte ses deux matches, elle sera qualifiée pour la Coupe du monde au Brésil.

Le groupe italien
Gardiens : Gianluigi Buffon (Juventus Turin), Federico Marchetti (Lazio Rome), Salvatore Sirigu (Paris SG/FRA)
Défenseurs : Ignazio Abate (AC Milan), Luca Antonelli (Genoa), Davide Astori (Cagliari), Andrea Barzagli (Juventus), Leonardo Bonucci (Juventus), Giorgio Chiellini (Juventus), Cristian Maggio (Naples), Andrea Ranocchia (Inter)
Milieux: Alberto Aquilani (Fiorentina), Antonio Candreva (Lazio), Alessio Cerci (Torino), Daniel De Rossi (Roma), Alessandro Diamanti (Bologne), Alessandro Florenzi (Roma), Emanuele Giaccherini (Sunderland/ENG), Riccardo Montolivo (AC Milan), Thiago Motta (Paris Saint-Germain/FRA), Andrea Pirlo (Juventus), Marco Verratti (Paris Saint-Germain/FRA)
Attaquants : Mario Balotelli (AC Milan), Stephan El Shaarawy (AC Milan), Manolo Gabbiadini (Sampdoria), Alberto Gilardino (Genoa), Lorenzo Insigne (Naples), Pablo Osvaldo (Southampton/ENG).

Fifa.com (01/09/2013)

Jordanie : Hassan a l'exploit jordanien entre les mains



La Jordanie a réalisé une extraordinaire performance lors des qualifications de la zone Asie pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Les Nashama se sont qualifiés pour la première fois de leur histoire pour le dernier tour et ont terminé troisièmes du Groupe B.

Devancés par le Japon et l'Australie, ils peuvent encore réaliser le rêve de millions de Jordaniens face à l'Ouzbékistan, troisième du Groupe A. Une victoire leur permettrait d'affronter le cinquième des qualifications sud-américaines et d'avoir une chance de décrocher leur billet pour le Brésil. Les deux rencontres face à l'Ouzbékistan se tiendront les 6 et 10 septembre prochains, à Amman puis à Tachkent.

Nommé en remplacement du sélectionneur irakien Adnan Hamad, le technicien égyptien Hossam Hassan a pris ses fonctions en juillet dernier. Deux mois après, il se retrouve déjà face à une épreuve décisive. "En arrivant, je connaissais la difficulté de la tâche, car cette période n'est pas favorable à la préparation d'une échéance aussi importante", explique-t-il au micro de FIFA.com. "Nous avons rencontré la Syrie en qualifications pour la Coupe d'Asie un mois seulement après le début de l'entraînement. Le temps était trop court pour préparer des matches amicaux et nous nous sommes contentés de deux rencontres, face à la Palestine et la Libye. Nous nous contenterons d'un entraînement intensif pour préparer cette échéance".

"Heureusement, je connaissais déjà les joueurs et je les avais suivis durant les qualifications, ce qui a permis de très vite briser la glace entre nous", détaille l'Egyptien. "Durant les trois matches que nous avons livrés ensemble, j'ai mis le doigt sur de nombreux points positifs et négatifs. Nous avons travaillé dessus lors de nos entraînements intensifs. L'équipe sera prête pour le match et plus déterminée que jamais."

Ne pas se précipiter
Hossam Hassan et ses joueurs ont bien conscience que cette rencontre sera totalement différente des tours précédents. "Nous savons que ça ne sera pas facile. C'est pourquoi, il faut définir nos objectifs avant les deux rencontres", annonce le nouveau patron jordanien. "Je considère les matches aller et retour comme deux mi-temps. Nous devons obtenir un résultat positif à Amman, pour aborder le match retour en confiance. La tactique et la composition de l'équipe changeront selon le résultat de ce premier match."

Intraitable à domicile lors du dernier tour, la Jordanie a obtenu deux victoires historiques face au Japon et à l'Australie, tous deux qualifiés pour le Brésil. "Nous sommes toujours très combattifs à Amman et les nombreux supporters motivent les joueurs", estime Hassan au sujet du stade du Roi Abdallah. "La vitesse est un élément offensif important mais nous ne devons pas nous précipiter et multiplier les pertes de balle, qui donnent des occasions à nos adversaires. Nous disposons d'autres atouts, que nous allons utiliser dans cette rencontre. Il faut éviter les erreurs et nous concentrer en attaque. Le niveau offensif de l'équipe est satisfaisant, avec plusieurs choix à notre disposition."

Autre arme à disposition du sélectionneur, la connassance de l'adversaire ouzbek.  "Nous avons visionné leurs derniers matches et identifié leurs points forts et leurs points faibles", confie Hossam Hassan, assisté de son frère Ibrahim, avec qui il a participé à la Coupe du Monde de la FIFA, Italie 1990™. "Ils s'appuient sur la vitesse et la puissance physique pour l'emporter".

Auteur du but de la qualification face à l'Algérie pour envoyer l'Egypte à ITalie 1990, HAssan espère bien retrouver cette compétition, cette fois sur le banc. "Jouer en Coupe du Monde est le rêve de tous les joueurs. J'y ai vécu des moments inoubliables, que je transmets à mes joueurs", raconte l'ancien attaquant. "Ils ont très envie de participer à cette grande compétition et arriver ainsi au bout de ce qu'ils ont commencé."

Fifa.com (02/09/2013)

Mexique : Moreno annonce le renouveau mexicain



Après six journées dans le tournoi hexagonal final de la CONCACAF, le Mexique occupe la troisième place, à trois longueurs du Costa Rica, deuxième, et des États-Unis, leaders. L'aspect le plus préoccupant est que le Mexique a concédé trois matches nuls dans sa forteresse du stade Azteca, les trois fois sur un score nul et vierge.

Au cours des prochains jours, le Mexique affrontera le Honduras et les États-Unis, avec à la clé six points qui pourraient se révéler indispensables si les Aztèques veulent espérer prendre part à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. "Nous avons manqué de solutions pour surprendre les équipes qui jouent très repliées", estime le défenseur Hector Moreno au micro de FIFA.com. "Nos adversaires nous connaissent et nous n'avons pas été capables de les prendre à défaut. C'est quelque chose dont nous avons parlé avec l'encadrement technique. Nous essaierons de changer cela contre le Honduras."

L'objectif pour les Mexicains est d'abord de redevenir maîtres sur leurs terres. "Nous n'avons pas su nous imposer à domicile. Dans les qualifications, c'est très grave", regrette le défenseur central de l'Espanyol de Barcelone. "Nous devons absolument prendre trois points face au Honduras. Nous abordons ce match avec beaucoup d'espoir. Nous sommes tous conscients que nous devons changer la dynamique", affirme conviction le défenseur de 25 ans. Rendez-vous est pris pour le 6 septembre dans le mythique stade Azteca.

Un match aller mal digéré
Le Honduras et le Mexique ont déjà croisé le fer dans ce tournoi hexagonal. Lors de la première manche, à San Pedro Sula, les deux équipes se sont neutralisées sur le score de 2:2, avec au final le sentiment évident pour El Tri d'avoir laissé échapper deux points. À 13 minutes du coup de sifflet final, la sélection aztèque menait encore 2:0, grâce à un doublé de Javier Hernández. Mais en l'espace de trois minutes, Carlos Costly et Jerry Bengtson ont remis les pendules à l'heure pour la H.

Moreno ne garde pas un très bon souvenir de cette rencontre disputée en mars dernier. "Nous avons complètement dominé ce match, dans un environnement hostile et sous une chaleur étouffante, qui rendait tous les efforts extrêmement pénibles. Nous avons fait preuve de beaucoup de caractère et nous avons été clairement meilleurs qu'eux", relativise-t-il, optimiste au moment d'aborder cette deuxième manche. "J'ai confiance en la victoire. En termes de qualité, nous devrions y arriver", prévient Moreno.

Le défenseur qui compte déjà 47 sélections tient également à rappeler la très bonne prestation de son équipe lors de sa dernière sortie en amical, contre la Côte d'Ivoire de Didier Drogba et Gervinho. À cette occasion, El Tri l'avait emporté sur le score sans appel de 4:1. "Nous avons un peu retrouvé de ce que nous avions perdu : nous avons été tranchants et nous avons eu l'état d'esprit qui nous manquait. C'était peut-être un match amical mais pour nous, ce fut une victoire importante", analyse le défenseur catalan, qui a déjà goûté le triomphe sous le maillot vert. En 2005 au Pérou, il a remporté la Coupe du Monde U-17 de la FIFA. Il a également gagné deux Gold Cups de la CONCACAF.

Un groupe uni et volontaire
La plupart de ses coéquipiers actuels peuvent eux aussi se targuer d'avoir décroché ces trois titres, à quoi certains ont même ajouté le Tournoi Olympique de Football Masculin, Londres 2012. Ces succès permettent à tout le vestiaire mexicain d'afficher un état d'esprit conquérant. "Le groupe est formé de joueurs qui se connaissent depuis longtemps. Il y a une très bonne ambiance, qui se communique aux plus jeunes. Il n'y a aucun problème, contrairement à ce qu'on a bien voulu dire", poursuit-il.

Si l'unité au sein du groupe est fondamentale, le soutien du public le sera autant. Les supporters aztèques sont à la fois mécontents et inquiets après les contre-performances de leurs protégés dans les qualifications et les deux défaites, contre le Brésil et l'Italie, dans la Coupe des Confédérations de la FIFA, Brésil 2013. "Nous avons une dette mais en même temps, nous allons nous donner à 100 % pour les rendre heureux", annonce celui qui a déjà goûté au parfum mondialiste. C'était en Afrique du Sud, en 2010. "Je veux absolument qu'ils soient derrière nous. Nous avons besoin d'eux."

Le défi sera grand le 6 septembre prochain au stade Azteca, mais il le sera peut-être plus encore quatre jours plus tard à Columbus, dans l'Ohio, où le Mexique affrontera son éternel rival, les États-Unis. "Ils nous ont coûté deux points à domicile", se souvient Moreno. "Ils sont sur une bonne série et possèdent des joueurs très intéressants, qui réussissent bien en Europe. C'est un classique, qui va bien au-delà du football. La motivation sera au maximum car si nous gagnons ces deux matches, nous ferons un grand pas vers le Brésil. L'objectif est de prendre six points au cours des deux prochaines rencontres… et de retrouver le sourire."

Fifa.com (02/09/2013)

France : Deschamps décrète la mobilisation générale



Didier Deschamps a décrété lundi la mobilisation générale pour les deux matches décisifs de l'équipe de France en Géorgie et au Belarus (6 et 10 septembre) en qualifications du Mondial-2014 mais n'a pu esquiver les questions sur l'animation offensive stérile des Bleus et la méforme chronique de Karim Benzema.

"Méfiance", "vigilance", "concentration": au premier jour du rassemblement à Clairefontaine, le sélectionneur n'a cessé d'avertir ses troupes du danger malgré la faiblesse supposée des deux adversaires au programme.

La 2e place, synonyme de barrages en novembre, ne devrait théoriquement pas échapper aux Français, qui possèdent un petit point de retard dans le groupe I sur les champions du monde et d'Europe espagnols et quatre longueurs d'avance sur la Finlande (3e). Mais les derniers résultats (4 défaites en 6 matches disputés en 2013) ne peuvent qu'inciter à la prudence.

"Tout est possible mais avant d'espérer un scénario favorable (la 1re place, nldr), pensons à remplir notre contrat et notre tableau de marche, a expliqué Deschamps. Il faut d'abord s'imposer face à cette équipe de Géorgie. L'Espagne n'avait pas eu un match facile là-bas (victoire 1-0 dans les dernières minutes, ndlr). Il faudra être vigilant et bien concentré sur notre sujet. Il ne faut pas penser qu'il n'y a aucune crainte."

Un éventuel sans-faute des Bleus dépendra grandement du réveil de l'attaque, objet de toutes les attentions lundi après quatre rencontres sans le moindre but inscrit. L'inquiétante disette de Benzema (pas de but en équipe de France depuis le 5 juin 2012, soit 1155 minutes) va-t-elle pousser Deschamps à modifier sa hiérarchie et tenter la carte Olivier Giroud, auteur de son 3e but en Premier League dimanche ?

"La réussite de l'un ne se fait pas au détriment de l'autre", a indiqué le sélectionneur qui refuse de déclasser l'attaquant du Real Madrid, toujours le N.1 légitime à ses yeux. Mais il n'a en revanche pas fermé la porte à une éventuelle association des deux joueurs, dès vendredi à Tbilissi.

"Je l'ai déjà fait, mais pas forcément (avec) les deux en attaquants axiaux, a-t-il rappelé. Contre le Japon (défaite 1-0 en amical en octobre 2012), Karim était décalé à droite. C'est une option que je peux prendre en début ou en cours de match."

Ribéry, l'unique référence
Quelle que soit l'animation, sauver le +soldat Benzema+ reste pour le moment la priorité absolue pour Deschamps. "Karim, c'est un cas récurrent du fait de son inefficacité avec nous. J'espère que ça va s'arrêter le plus rapidement possible et pouvoir le mettre dans les meilleures conditions pour qu'il ait ce déclic", a-t-il ajouté.

"L'équipe est avec lui, on a tous confiance en lui, a renchéri le défenseur Laurent Koscielny. Ses qualités ne peuvent pas avoir disparu du jour au lendemain. Il lui faut juste un petit déclic pour qu'il retrouve la confiance. L'équipe est avec lui, on le soutient, on l'encourage pour qu'il marque."

Le doute reste tout de même présent et justifie le retour dans le costume du joker de luxe d'André-Pierre Gignac après plus de trois ans d'absence (Mondial-2010) et un début de saison prometteur (3 buts avec Marseille).

"Il a un registre différent. Il aime bien aller en profondeur, ça donne des options différentes", a estimé Deschamps.

Juste avant le démarrage du stage, le clan français a également connu une petite éclaircie dans le marasme ambiant avec le trophée du meilleur joueur de la saison en Europe décerné à Franck Ribéry, jeudi. Cette récompense rejaillira-t-elle sur le reste du groupe et peut-elle faire office de "booster" pour la France et le malheureux Benzema?

"En sélection, il a parfois tellement envie de tirer l'équipe vers le haut qu'il perd parfois sa simplicité, a jugé Deschamps. Il faut qu'il trouve un juste milieu mais il a une envie féroce de se battre pour gagner chaque match. C'est très positif en interne. Le leadership, il doit l'avoir par ce qu'il fait sur le terrain. C'est là où il a un rôle important à jouer." Plus que jamais, 'Francky' reste la seule référence à laquelle peuvent aujourd'hui se raccrocher les Bleus.

Fifa.com (02/09/2013)

Ouzbékistan : Les Ouzbeks rêvent d'un autre scénario



L'Ouzbékistan se prépare à disputer le barrage continental face à la Jordanie, les 6 et 10 septembre prochains. En jeu, une place pour affronter le représentant de l'Amérique du Sud dans un barrage décisif en novembre avec à la clé, un billet pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.

Les Loups Blancs ont atteint ce stade de la compétition pour la deuxième fois de leur histoire. Lors des qualifications pour Allemagne 2006™, ils avaient été éliminés par le Bahreïn sur la règle des buts marqués à l'extérieur. Cette rencontre va sûrement replonger Mirjalol Qosimov huit ans en arrière, plus précisément en octobre 2005. L'actuel sélectionneur était alors sur le terrain.

Depuis cet échec, Qosimov s'est relevé et a réussi à mener une nouvelle fois son pays en barrage continental, en tant que sélectionneur.  Depuis sa nomination en juin 2012, il a franchi sans faillir les quatre tours des qualifications pour Brésil 2014™. Avec lui, les Ouzbeks ont obtenu des victoires remarquables au Qatar, en Iran et au Liban, tout en arrachant le point du nul contre la République de Corée à domicile.

Seule une différence de buts défavorable les a empêchés de se qualifier directement pour le Brésil, alors qu'ils étaient à égalité de points avec les Guerriers Taeguk, en dépit d'une victoire fleuve (5:1) dans le dernier match face au Qatar. "C'est regrettable pour nous car nous n'avons pas pu faire la fête avec nos supporters. Nous avons raté notre objectif", regrette  jeune sélectionneur de 42 ans qui, malgré la déception, ne s'avoue pas vaincu et entend bien continuer "le combat" face à la Jordanie, dès le 6 septembre. Quatre jours plus tard, les Loups Blancs recevront les Nashama. "Nous devons nous battre avec la même déterminatio pour obtenir notre billet", annonce-t-il.

L'expérience décisive
Qasimov ne sera pas le seul dans les rangs ouzbeks à disputer un barrage continental pour la deuxième fois. Server Djeparov et Timur Kapadze ont eux aussi vécu la déception de 2005. L'ancien milieu de terrain compte justement sur l'expérience de ces deux éléments pour vaincre la Jordanie. Il devra en revanche se passer de son gardien titulaire Ignatiy Nesterov. Blessé, le portier sera contraint de suivre les débats de loin, tout comme le jeune défenseur Shohruh Gadoev.

Ces absences ne suffisent cependant pas à entamer le moral des Loups Blancs. Djeparov et Kapadze seront épaulés par des jeunes comme le brillant milieu de terrain Odil Ahmedov, qui évolue dans le club russe d'Anzhi Makhatchkala. "Nous savons que notre peuple veut cette qualification à tout prix et nous réaliserons ce rêve", espère-t-il. "Nous tenons une occasion en or face à la Jordanie. Si nous nous imposons, nous affronterons une équipe sud-américaine. Il reste quatre matches décisifs pour participer à la Coupe du Monde".

Pour s'offrir un bel avenir, l'Ouzbékistan espère avoir tiré les leçons d'un triste passé.

Fifa.com (03/09/2013)

Zone CONCACAF
Au pied du mur ou aux portes du bonheur



À quatre journées du terme, rien n'est joué dans les qualifications de la CONCACAF pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Les États-Unis, qui se rendent au Costa Rica, auront certainement à cœur de espèrent consolider leur première place au classement. De son côté, le Mexique se retrouve dans l'obligation de s'imposer à domicile devant le Honduras. Enfin, la Jamaïque tentera d'arracher son billet pour le Brésil avec un nouveau sélectionneur à sa tête.

FIFA.com dresse l'état des forces en présence à l'approche de la septième journée, programmée le 6 septembre prochain.

L'affiche
Mexique-Honduras
En règle générale, les supporters mexicains abordent les matches à domicile avec confiance. Mais rien ne se passe comme prévu depuis le début de ces qualifications. Le récent succès sur la Côte d'Ivoire en amical a certes fait naître un optimisme prudent. Il n'en reste pas moins que le Mexique n'a jamais réussi à évoluer à son meilleur niveau depuis le début du tour final. Les Mexicains occupent actuellement une modeste troisième place, avec huit points en six matches. Pire encore, ils restent sur trois nuls consécutifs à l'Azteca, un stade où ils avaient pris l'habitude d'écraser la concurrence. Malgré ses 14 participations à l'épreuve suprême, le Mexique se retrouve donc en situation périlleuse.

La présence de grands noms comme Giovani Dos Santos, Jesus Corona, Javier Hernandez ou Andres Guardado ne suffit pas à dissiper les doutes qui accompagnent actuellement El Tri à chacune de ses sorties. Le sélectionneur José Manuel de la Torre est désormais au pied du mur. Quatrième à une longueur de son adversaire du jour, le Honduras compte bien profiter de ce contexte pour obtenir un résultat positif à l'Azteca et imiter ainsi les États-Unis, le Costa Rica et la Jamaïque. Les hommes de Luis Fernando Suarez rêvent d'une deuxième qualification consécutive pour le rendez-vous mondial. Les Catrachos n'ont toujours pas pris le moindre point en déplacement, ce qui ne les empêche pas d’afficher une confiance à toute épreuve. Redoutable sans son couloir, Oscar Boniek Garcia pourrait faire la différence. L'ailier de Houston Dynamo avait été l'un des acteurs les plus en vue du nul (2:2) qui avait sanctionné les débats entre les deux équipes, en mars dernier à San Pedro Sula. "Nous sommes plus confiants aujourd'hui. Nous sommes prêts", confiait récemment Garcia à FIFA.com.

Les autres rencontres
Si le Mexique est à la peine, les États-Unis sont en revanche sur une pente ascendante. Au lendemain de leur triomphe en Gold Cup de la CONCACAF, les Américains s'apprêtent à négocier un déplacement compliqué au Costa Rica. Avec 13 points au compteur, ils occupent la tête du classement de ce tour final. De leur côté, les Ticos ont une revanche à prendre, après avoir perdu de justesse le match aller en mars dernier. Deuxième à deux points de son adversaire du jour, le Costa Rica s'est transformé en une redoutable machine défensive depuis quelques années. Les Centraméricains n'ont concédé que trois buts depuis le début de la compétition mais ils auront fort à faire pour contenir des attaquants américains en réussite actuellement. Les protégés de Jürgen Klinsmann ont l'ambition de signer leur premier succès à San José en compétition préliminaire. Auteur de six buts en quatre matches, Jozy Altidore est incertain en raison d'une blessure contractée avec Sunderland. Le technicien allemand ne manque cependant pas d'options en attaque : le capitaine Clint Dempsey, le véloce Eddie Johnson et Landon Donovan, de retour en sélection, sont autant d'alternatives alléchantes.

Finaliste malheureux de la Gold Cup de la CONCACAF, le Panama reçoit la Jamaïque à l'occasion d'un duel de bas de tableau où aucune des deux équipes n'aura le droit à l'erreur. Avec six points, les Canaleros semblent mieux armés que leur adversaire, qui n'en compte que deux. De plus, les Caribéens n'ont marqué qu'une fois en six matches. Les insulaires arrivent cependant avec un nouveau sélectionneur à leur tête, l'Allemand Winfried Schäfer. "Nous ne pouvons pas perdre ce match", reconnaît l'entraîneur des Reggae Boyz au micro de FIFA.com. "Notre qualification se jouera là-bas."

Entendu…
"Le Mexique sera en Coupe du Monde. C'est notre devoir, en tant qu'équipe et en tant que nation, et nous allons le remplir" - José Manuel de la Torre, sélectionneur du Mexique

La stat
12 - Comme le nombre de victoires, toutes compétitions confondues, enregistrées par les États-Unis au cours d'une période extrêmement productive. Les Stars and Stripes sont à la tête de la plus longue série en cours sur la planète football et ne sont plus qu'à trois longueurs du record établi par l'Espagne en 2009.  

Tour final des qualifications de la CONCACAF, Journée 7 
6 septembre
Costa Rica-États-Unis
Mexique-Honduras
Panama-Jamaïque

À venir
10 septembre
Honduras-Panama
Jamaïque-Costa Rica
États-Unis-Mexique

Fifa.com (04/09/2013)