Eliminatoires Coupe du monde 2014

ASIE :
Groupe A :
Mardi 18 juin 2013 :
FIN : Corée du Sud 0 - 1 Iran .................... Reza Ghoochannejhad (60')
FIN : Ouzbékistan 5 - 1 Qatar .................... Bahodir Nasimov (60', 74'); Oleg Zoteev (72'); Odil Ahmedov (88', 90') /// Abdulqadir Ilyas (37')

Groupe B :
Mardi 18 juin 2013 :
FIN : Australie 1 - 0 Irak ....................... Joshua Kennedy (83')
65' : Jordanie 1 - 0 Oman ........................ Ahmed Hayel (57')

AMERIQUE DU NORD & CARAÏBES :  :
Concacaf (4ème tour) :
Mercredi 19 juin 2013 :
02h06 : Etats-Unis - Honduras
03h00 : Costa Rica - Panama

Zone Asie : L'Australie s'envole pour le Brésil 



L'Australie s'est qualifiée mardi pour le Mondial-2014 au Brésil en battant à Sydney l'Irak (1-0) à l'occasion de la dernière journée du 4e tour de la zone Asie.

L'Australie devient ainsi le 2e pays qualifié sur le terrain (le Brésil, hôte, est qualifié d'office) après le Japon, autre pensionnaire de la zone Asie, qui était dans le même groupe que les Australiens (groupe B).

Oman, entraînée par le Français Paul Le Guen, ancien entraîneur de Lyon et du Paris SG, entre autres, se déplacera mardi en Jordanie (16h00 GMT/18h00 française) pour tenter de décrocher la 3e place du groupe B, qui donne droit à un barrage continental avant un barrage intercontinental contre le 5e de la zone Amsud, dernière possibilité pour aller au Brésil.

Sous la pluie de Sydney, sur un terrain détrempé, face à des Irakiens déjà éliminés, les Australiens ont longtemps bafouillé leur football, péchant dans la finition lors de leurs rares occasions, avec un Cahill entreprenant mais peu inspiré.

Le sélectionneur allemand des "Aussies", Holger Osieck, a évité la douche froide avec un coaching gagnant. Il a sorti dans le dernier quart d'heure (78e) la star, Cahill, 33 ans (ancien d'Everton aujourd'hui au New York Red Bulls), remplacé par Kennedy, joueur de Nagoya, qui a inscrit le but de la qualification de la tête à la 83e minute.

C'est la 4e fois de leur histoire que les "Socceroos" se qualifient pour un Mondial. Leur meilleure performance reste un 8e de finale atteint en 2006 en Allemagne.

La journée de mardi, dernière du 4e tour, est décisive en Asie. Il reste encore deux billets directs pour le Mondial qui seront attribués aux deux premiers du groupe A après Corée du Sud - Iran, l'affiche, et Ouzbékistan - Qatar.

Les 3e des deux groupes de 5 équipes de la zone Asie vont en barrage continental où ils s'affronteront en match aller et retour (6 et 10 septembre). Le gagnant défiera ensuite en barrage intercontinental le 5e de la zone Amsud (matches aller et retour 15 et 19 novembre).

Fifa.com (18/06/2013)

Deuxième procédure disciplinaire à l'encontre de la Guinée équatoriale

Une procédure disciplinaire a été ouverte contre la Fédération de Football de Guinée équatoriale pour avoir utilisé un joueur non éligible, et ce pour la deuxième fois dans la compétition préliminaire pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.

La Guinée équatoriale a ainsi enfreint l'article 55 du Code disciplinaire de la FIFA et l'article 8 du Règlement de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ par rapport à un joueur qui a pris part au match entre le Cap-Vert et la Guinée équatoriale, le 8 juin 2013.

La Guinée équatoriale a été invitée à faire part de sa position à la FIFA et à joindre tout document qu'elle jugera approprié pour servir de preuve.

Cela fait suite à une procédure disciplinaire similaire contre la Fédération pour avoir peut-être utilisé un joueur inéligible lors du match entre la Guinée équatoriale et les îles du Cap-Vert le 24 mars 2013. Dans ce dernier cas, la Guinée équatoriale a fait appel auprès de la Commission de Recours de la FIFA suite à une décision récente prise sur la question par la Commission de Discipline de la FIFA. Une procédure d'appel est en cours.

Le joueur concerné est le même dans les deux procédures disciplinaires. La FIFA communiquera en temps voulu les derniers développements concernant ces procédures.

Fifa.com (18/06/2013)

Zone Asie : Australie, Iran et République de Corée qualifiés 



L'Australie, l'Iran et la République de Corée se sont qualifiés mardi pour le Mondial-2014 au Brésil, empochant les trois derniers des quatre billets directs décernés par la zone Asie, le Japon étant déjà qualifié depuis le 4 juin.

En battant la Corée du Sud 1 à 0, l'Iran était sûr de se qualifier sans tenir compte de l'autre résultat. Pas la Corée du Sud, qui a dû attendre la fin de l'autre match du groupe A qui se déroulait en même temps (2 minutes d'écart) pour lever les bras au ciel entre soulagement et joie. Et les Sud-Coréens ont sué à grosses gouttes dans les dernières secondes. Ils ne sont qualifiés que grâce à leur différence de buts (+6 contre +5) aux dépens de l'Ouzbékistan, large vainqueur du Qatar (5-1) dans l'autre match.

La scène fut surréaliste quand Carlos Queiroz, le sélectionneur portugais de l'Iran, a chambré le banc sud-coréen quand ce dernier serrait les dents, priant pour que l'Ouzbékistan n'aggrave pas le score. La rivalité entre Sud-Coréens et Iraniens a encore de beaux jours devant elle en zone Asie !

La Corée du Sud et l'Iran rejoignent en tout cas les deux autres équipes qualifiées sur le terrain jusqu'ici, l'Australie et le Japon, tous pensionnaires de la zone Asie. Le Brésil, hôte en 2014, est qualifié d'office. La zone Asie a donc délivré ses quatre billets directs pour le Brésil. Un dernier suspense demeure pour une place en barrage.

L'Ouzbékistan, après sa démonstration contre le Qatar (5-1), termine 3e du groupe A de la zone. L'Ouzbékistan saura à la fin du match entre la Jordanie et Oman (16h00 GMT) laquelle de ces deux équipes du groupe B il affrontera en barrage continental. Le vainqueur ira en barrage intercontinental contre le 5e de la zone Amsud.

9e Mondial pour la  République de Corée
La Corée du Sud se qualifie pour la 9e fois de son histoire pour un Mondial. Le Brésil sera le 8e Mondial consécutif où apparaîtront les "Guerriers Taeguk". La première participation des Sud-Coréens remonte à l'édition en Suisse en 1954. Il avait fallu ensuite aux "Tigres d'Asie" patienter 32 ans avant de retrouver l'épreuve reine en 1986 et s'y abonner sans faute depuis.

La meilleure performance de ce représentant asiatique le plus fidèle au Mondial reste la demi-finale jouée lors de l'édition 2002 conjointement organisée avec le Japon. "Les Diables Rouges", autre surnom de la sélection, alors emmenés par le coach néerlandais Guus Hiddink, n'avaient été stoppés qu'aux portes de la finale par l'Allemagne. En 2010, en Afrique du Sud, la Corée du Sud avait accédé pour la première fois de son histoire à la phase à élimination directe d'un Mondial loin de son sol. L'aventure s'était terminée cette fois en 8e de finale.

L'Iran se qualifie pour sa part pour la 4e fois à un Mondial. La "Melli" n'a jamais franchi le 1er tour dans une phase finale de Coupe du monde. Un des faits d'armes des Perses reste la victoire contre les Etats-Unis (2-1), match lourd de connotations géopolitiques, au Mondial-1998 en France. C'est le seul succès de l'Iran dans une phase finale de Coupe du monde.

Plus tôt dans la journée mardi, l'Australie s'était qualifiée en battant laborieusement l'Irak (1-0) sous la pluie de Sydney. C'est la 4e fois de leur histoire que les "Socceroos" se qualifient pour un Mondial. Leur meilleure performance reste un 8e de finale atteint en 2006 en Allemagne.

Fifa.com (18/06/2013)

ASIE :
Groupe A :
Mardi 18 juin 2013 :
FIN : Corée du Sud 0 - 1 Iran .................... Reza Ghoochannejhad (60')
FIN : Ouzbékistan 5 - 1 Qatar .................... Bahodir Nasimov (60', 74'); Oleg Zoteev (72'); Odil Ahmedov (88', 90') /// Abdulqadir Ilyas (37')

Groupe B :
Mardi 18 juin 2013 :
FIN : Australie 1 - 0 Irak ....................... Joshua Kennedy (83')
FIN : Jordanie 1 - 0 Oman ........................ Ahmed Hayel (57')

AMERIQUE DU NORD & CARAÏBES :  :
Concacaf (4ème tour) :
Mercredi 19 juin 2013 :
02h06 : Etats-Unis - Honduras
03h00 : Costa Rica - Panama

Zone Asie : La Jordanie décroche le droit de rêver



La Jordanie a créé la surprise en s'emparant mardi aux dépens d'Oman, battu 1 à 0, de la 3e place du groupe B, synonyme de barrage dans les qualifications de la zone Asie pour le Mondial-2014.

La Jordanie affrontera l'Ouzbékistan, 3e du groupe A, pour un barrage continental en match aller-retour. Le vainqueur ira défier en barrage intercontinental aller-retour le 5e de la zone Amsud pour décrocher un billet pour le Mondial par ce biais.

Les qualifications directes pour le Brésil en 2014 étaient réservées aux deux premiers de chaque groupe de cinq en zone Asie.

L'Australie, l'Iran et la Corée du Sud se sont ainsi qualifiés mardi, empochant les trois derniers des quatre billets directs décernés par la zone Asie, le Japon étant déjà qualifié depuis le 4 juin. L'élimination d'Oman, coaché par le Français Paul Le Guen, ancien entraîneur de Lyon et du Paris SG, est une surprise, car cette sélection n'avait besoin que d'un nul pour aller en barrage.

Fifa.com (18/06/2013)

Zone Asie : Trois mondialistes, deux barragistes 



Au terme d'un tournoi qualificatif qui a duré 24 mois, l'Australie, la République de Corée et l'Iran viennent de valider leur billet pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Les trois équipes rejoignent le Japon dans le train des qualifiés pour l'épreuve suprême du football mondial, qui aura lieu l'année prochaine.

Malgré sa victoire 5:1 contre le Qatar, l'Ouzbékistan devra disputer les play-offs contre la Jordanie, troisième du Groupe B grâce à sa victoire à domicile 1:0 contre Oman. Les play-offs en match aller et retour auront lieu les 6 et 10 septembre prochains. Le vainqueur disputera un barrage intercontinental contre le cinquième de la CONMEBOL, avec à la clé une place à la Coupe du Monde de la FIFA 2014™.

Les résultats
18 juin
Groupe A : République de Corée 0:1 Iran, Ouzbékistan 5:1 Qatar
Groupe B : Australie 1:0 Irak, Jordanie 1:0 Oman

L'affiche
Australie 1:0 Irak
But : Josh Kennedy (83')

Josh Kennedy, entré en cours de jeu, est venu à la rescousse de l'Australie en inscrivant le seul but de la partie de la tête à sept minutes de la fin du match. Il permet ainsi aux Socceroos de valider leur billet pour Brésil 2014. À domicile, face à une formation irakienne diminuée, les maîtres des lieux ont fait le pressing d'entrée. Mais les visiteurs, qui n'avaient plus rien à espérer dans ces qualifications, ont vaillamment résisté pendant la plus grande partie du match.

Après la pause, les Australiens ont fait le siège de la surface irakienne, sans toutefois se créer de véritable occasion. Les hommes entraînés par Vladimir Petrovic ont de leur côté su se montrer dangereux sur contre-attaque. Alors que l'inquiétude grandissait dans le camp australien, le sélectionneur Osieck a joué son va-tout en faisant entrer Kennedy à la place de Tim Cahill. Son pari tactique a payé au bout de cinq minutes, sous la forme d'une tête victorieuse du grand attaquant sur un centre au cordeau de Mark Bresciano.

La surprise
Ouzbékistan 5:1 Qatar
Buts : Bahodir Nasimov 60', 74', Oleg Zoteev 72', Odil Ahmedov 87', Ulugbek Bakaev 90'+1 ; Abdulqadir Ilyas 37'

L’Ouzbékistan a réalisé l'un de ses matches les plus accomplis dans ces qualifications en battant le Qatar 5:1, après avoir concédé l'ouverture du score. Cumulé à la défaite 1:0 de la République de Corée contre l'Iran, ce résultat permet aux Ouzbeks de terminer à égalité de points (14) avec les Guerriers Taeguk, mais une moins bonne différence de buts.

Sur les 30 tentatives de la sélection ouzbèke, cinq ont fait trembler les filets adverses et trois ont fait vibrer les montants. Les locaux étaient bien déterminés à tout donner pour soigner leur différence de buts. Mais après plusieurs occasions gâchées de la part des maîtres des lieux, c'est le Qatar qui ouvre le score sur une belle frappe enroulée d'Abdulqadir Ilyas, qui laisse le gardien Ignatiy Nesterov sans réaction.

Le sélectionneur de l'Ouzbékistan décide alors de faire entrer en jeu deux remplaçants d'un seul coup. Sur son premier ballon, Bahodir Nasimov égalise, puis Oleg Zoteev donne l'avantage aux locaux. Le numéro 2 ouzbek porte ensuite le score à 3:1 après avoir intercepté un dégagement. Le quatrième but des Loups blancs est inscrit par Odil Ahmedov, dans un angle impossible, et le cinquième par Ulugbek Bakaev à bout portant.

Les autres rencontres
Après avoir manqué la qualification pour Afrique 2010 sur une égalisation in extremis de Park Jisung à 1:1, l'Iran voulait prendre sa revanche. C'est chose faite à la faveur d'un but de Reza Ghoochannejhad. Les hommes de Choi Kanghee ont dominé, et c'est contre le cours du jeu que Ghoochannejhad, après avoir chipé le ballon à Kim Younggwon, s'est introduit dans la surface pour marquer le seul but de la partie sur le premier tir iranien cadré dans la partie.

Après sa défaite 4:0 en Australie la semaine dernière, la Jordanie a bien réagi en battant Oman 1:0 grâce à un but de la tête signé Ahmad Hayel. Ce résultat, combiné à la victoire australienne sur l'Irak, permet à la Jordanie de terminer troisième, avec un point d'avance sur Oman. Les visiteurs ont été les plus dangereux en première période, mais les Jordaniens ont haussé le ton après le retour des vestiaires, Hayel raflant la mise sur une superbe tête plongeante.

Le joueur
Reza Ghoochannejhad est la grande révélation iranienne de ces qualifications asiatiques. Il a marqué ce soir son troisième but en autant de matches pour le compte de l'Iran. Il avait ouvert son compteur en équipe nationale en inscrivant un doublé contre le Liban en qualifications pour la Coupe d'Asie de l'AFC, en février dernier. L'attaquant de 25 ans, qui évolue au Standard de Liège, avait également fait mouche contre le Qatar et le Liban, avant de récidiver ce 18 juin et d'offrir ainsi à l'Iran sa troisième participation à la Coupe du Monde de la FIFA™.

La stat
2- L'Iran possède la meilleure défense de ce tour final des qualifications asiatiques, avec seulement deux buts encaissés, tandis que l'Ouzbékistan et la Jordanie sont les deux équipes qualifiées pour les play-offs.

Entendu…
''C'est très particulier pour moi, pour plusieurs raisons. J'adore travailler pour le football australien et je suis très heureux de vivre ici. J'espère qu'après cette victoire, je vais pouvoir en profiter encore pendant au moins une année supplémentaire" - Holger Osieck, le sélectionneur de l'Australie

Fifa.com (18/06/2013)

AMERIQUE DU NORD & CARAÏBES :  :
Concacaf (4ème tour) :
Mercredi 19 juin 2013 :
FIN : Etats-Unis 1 - 0 Honduras .................. Jozy Altidore (73')
FIN : Costa Rica 2 - 0 Panama .................... Bryan Ruiz (47'); Celso Borges (52')

ASIE :
Groupe A :
Mardi 18 juin 2013 :
FIN : Corée du Sud 0 - 1 Iran .................... Reza Ghoochannejhad (60')
FIN : Ouzbékistan 5 - 1 Qatar .................... Bahodir Nasimov (60', 74'); Oleg Zoteev (72'); Odil Ahmedov (88', 90') /// Abdulqadir Ilyas (37')

Groupe B :
Mardi 18 juin 2013 :
FIN : Australie 1 - 0 Irak ....................... Joshua Kennedy (83')
FIN : Jordanie 1 - 0 Oman ........................ Ahmed Hayel (57')

Zone CONCACAF : USA et Costa Rica enchaînent
USA et Costa Rica enchaînent



Grâce une troisième victoire consécutive, les Etats-Unis de Juergen Klinsmann confortent leur place en tête de l’Hexagonal qualificatif de la CONCACAF et se retrouvent en position favorable pour accéder à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Vainqueur du Panama, le Costa Rica reste deuxième avec trois points de plus que le Mexique, qui dispute actuellement la Coupe des Confédérations de la FIFA avec l’espoir de s’y refaire la santé.

FIFA.com vous raconte tous les matches de ce 18 juin 2013 dans la zone CONCACAF.

L’affiche
États-Unis 1:0 Honduras
Les États-Unis se sont vengés de leur défaite face au Honduras en février en assurant une victoire toute en maîtrise lors du match retour, disputé dans l’Utah. Les protégés de Klinsmann n’ont certes pas rendu une copie aussi brillante que face au Panama la semaine dernière, loin de là, mais ils ont maintenu leur impeccable bilan à domicile grâce à une prestation pleine de discipline et de patience. Après avoir laissé passer quelques occasions en première période, les locaux haussent l’intensité. Le capitaine Clint Dempsey, qui a gaspillé deux belles situations jusque-là, va jouer un rôle essentiel dans l’unique but de la rencontre, à la 73ème minute.

Le joueur de Tottenham distille un bon ballon dans le couloir gauche à Fabian Johnson, lequel adresse un centre rasant à Jozy Altidore, qui confirme sa bonne forme du moment avec une conclusion pleine de sang-froid. Grâce à cette victoire, les Stars and Stripes assoient leur pole position. Ce résultat est dur à avaler pour les Honduriens, qui ont réalisé une solide performance mais courent toujours après leur premier but à l’extérieur. Les Catrachos pointent actuellement à la quatrième place, à une unité derrière le Mexique.

L’autre rencontre
Le Costa Rica a confirmé sa suprématie à domicile en s’imposant 2:0 à San José face à un Panama en fâcheuse posture. Après une première période aussi intense que brouillonne, les locaux ont remis de l’ordre dans la maison. À la 49ème minute, le capitaine Brian Ruiz a ouvert le score sur coup franc, avant de se muer en passeur décisif pour Celso Borges quelques instants plus tard.

Le joueur
Brian Ruiz (Costa Rica)
Dans des circonstances peu favorables et face à un Panama aux abois, les Costaricains avaient besoin d’une touche de classe pour s’en sortir. La lumière est venue du capitaine Brian Ruiz. Sur un terrain détrempé, le milieu créatif de Fulham a montré qu’en plus de son style de velours, il a aussi beaucoup de cran. Après avoir ouvert le score sur un coup franc lointain intelligemment frappé en début de seconde période, il a été à l’origine du deuxième but, quelques secondes plus tard. Remplacé avant la fin du match, il a reçu une standing ovation bien méritée.

Le but
Celso Borges (CRC)
Si la victoire du Costa Rica sur le Panama n’a pas été une ode au beau jeu, le deuxième but tico est un petit bijou. À la 42ème, Ruiz donne un petit ballon à Borges dans l’entrejeu. Avec l’expérience de ses 47 sélections, le cadre du club suédois d’AIK déclenche une frappe vicieuse à 40 mètres qui va se loger dans la lucarne de Jaime Penedo au terme d’une trajectoire déroutante.

La stat
4 - Altidore a inscrit quatre buts lors de ses quatre dernières sorties avec la sélection américaine. Il s’agit de la meilleure série offensive jamais enregistrée dans l’histoire des Stars and Stripes. Le robuste attaquant avait passé pratiquement deux ans sans marquer avant de faire trembler les filets contre l’Allemagne ce mois-ci. Cette inefficacité lui avait d’ailleurs valu de ne pas être retenu par Klinsmann lors de la précédente série de matches de qualifications. Le technicien allemand ne se plaindra pas de cette métamorphose. Avec le meilleur buteur de l’AZ Alkmaar cette saison, il se voit soudainement doté d’une arme redoutable aux avant-postes.

Entendu...
"Le Honduras nous a donné du fil à retordre. Ça n'a pas été facile, mais nous avons élevé le tempo en seconde période et nous avons inscrit ce but dont nous avions besoin. Je veux que mon équipe soit fière de cette situation : nous sommes aujourd'hui en très bonne position en tête de l'Hexagonal. Les joueurs ont mérité leur bière ce soir." - Juergen Klinsmann, sélectionneur des États-Unis

Hexagonal de la CONCACAF, 6ème journée
18 juin
USA 1:0 Honduras
Costa Rica 2:0 Panama

À venir
6 septembre
Mexique - Honduras
Panama - Jamaïque
Costa Rica - USA

Fifa.com (19/06/2013)

Zone Asie : Osieck encensé, Queiroz soulagé



Si l'Australie, l'Iran et la République de Corée ont tous validé leur ticket pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ lors du quatrième et dernier tour des qualifications de la zone Asie, les trois nations ont en revanche signé des performances très différentes.

À Ulsan, les Iraniens ont décroché une superbe victoire 1:0 sur les Sud-Coréens pour finir en tête du Groupe A devant leurs adversaires, qui devancent malgré tout l'Ouzbékistan à la différence de buts. Les Australiens, de leur côté, ont eu la tâche plus compliquée que prévu face à une toute jeune formation irakienne. Les hôtes ont dû attendre la 83ème minute et une tête de Joshua Kennedy, rentré cinq minutes plus tôt, pour s'assurer la deuxième place du Groupe B derrière le Japon et décrocher ainsi le précieux sésame.

"C'était frustrant de regarder les derniers matches depuis le banc en espérant la qualification", expliquait le buteur providentiel au micro de FIFA.com après la rencontre. "On aurait dit que c'était le destin, que mon heure était venue. Tout a été parfait", s'est-il réjoui à propos de sa reprise décisive sur un centre millimétré de Mark Bresciano.

Avec le recul, la décision de Holger Osieck s'est avérée payante mais sur le moment, l'entrée en jeu de Kennedy à 12 minutes de la fin ressemblait surtout à un choix téméraire qui laissait tout le monde bouche bée. En effet, il s'agissait du premier match international du joueur de 30 ans en 18 mois et il ne remplaçait ni plus ni moins que le monstre sacré australien, Tim Cahill. "Je sais ce que je fais", a affirmé Osieck. "Je suis proche des joueurs et je suis au cœur de l'action. Il faut comprendre personne n'aime être remplacé, mais c'est à moi, en tant qu'entraîneur, de décider des changements."

Au final, la victoire a valu à un sélectionneur sur la sellette d'endosser soudain le costume du sauveur et d'être comparé à Guus Hiddink, l'homme qui avait emmené les Socceroos en huitièmes de finale de l'édition 2006 en Allemagne. "Une grosse part du mérite revient à l'entraîneur", a reconnu Cahill. "Il y a eu le Japon, la Jordanie et aujourd'hui, faire ça comme il l'a fait, ça tenait du génie. Si c'était Hiddink, on lui attribuerait le mérite donc je voudrais qu'on reconnaisse le mérite d'Osieck."

Tout comme l'Australie, l'Iran a été confronté à une série de contre-performances - notamment la défaite en Ouzbékistan et l'incroyable revers à domicile contre le Liban - avant de parvenir à décrocher sa quatrième participation à une Coupe du Monde de la FIFA™. Deuxièmes de leur groupe à un point des Sud-Coréens, les Iraniens se sont imposés à l'extérieur sur une action individuelle de Reza Ghoochannejhad. "C'était un match compliqué mais on savait qu'on allait bien jouer en équipe. C'est nous qui étions sous pression, mais mon équipe s'est montrée confiante et concernée. Nous étions déterminés à l'emporter et j'avais confiance en mes joueurs", a révélé Carlos Queiroz, sélectionneur portugais de l'Iran.

Hong de retour sur le banc coréen ?
De son côté, la République de Corée a connu un sort bien différent et ne s'est qualifiée qu'à la faveur d'une trop courte victoire 5:1 de l'Ouzbékistan au Qatar, un résultat qui permet aux hommes de Choi Kanghee de terminer à la deuxième place grâce à un précieux but d'avance sur les Loups blancs.

Si la huitième qualification de rang des Guerriers Taeguk pour la grand-messe du football est vécue comme une formidable réussite dans le pays, la défaite face à l'Iran, la première à domicile en phase qualificative depuis 1977, a poussé les dirigeants du football national à tirer la sonnette d'alarme. Dans une déclaration publiée ce 19 juin, la Fédération coréenne de football (KFA) a expliqué avoir accepté de prolonger le contrat de Choi, mais a également évoqué plusieurs candidats potentiels à sa succession. Parmi eux, on trouve notamment Hong Myungbo, le sélectionneur qui avait permis à la République de Corée de décrocher le bronze au Tournoi Olympique de Football Masculin, Londres 2012.

"Hong a participé à quatre Coupes du Monde en tant que joueur et sélectionneur. Il a fait du bon travail aux derniers Jeux Olympiques", a rappelé le vice-président de la KFA Huh Jungmoo en guise d'avertissement.

Fifa.com (20/06/2013)

Ouverture d'une procédure disciplinaire contre la Fédération néo-zélandaise de football



La FIFA a lancé une procédure disciplinaire à l'encontre de la Fédération néo-zélandaise de football (NZF), soupçonnée d'avoir aligné un joueur inéligible le 26 mars 2013 contre les Îles Salomon, à l'occasion d'un match de la compétition préliminaire pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.
 
Les procédures disciplinaires engagées relèvent de l'article 55 du Code de Discipline de la FIFA et de l'article 8 du règlement de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.
 
La NZF a été invitée à faire connaître sa position à la FIFA et à présenter tout document susceptible d'étayer sa défense.

La Nouvelle-Zélande a terminé à la première place du troisième tour des qualifications océaniennes pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ avec six points d'avance sur la Nouvelle-Calédonie.
 
La Nouvelle-Zélande est donc assurée de disputer le barrage intercontinental au meilleur des deux manches contre le quatrième de la zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbes, quelle que soit l'issue de la procédure.
 
La FIFA communiquera les informations concernant cette procédure en temps utile.

Fifa.com (21/06/2013)

France : Le Graët voit les Bleus barragistes



Le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, a jugé samedi à Brest que l'équipe de France aurait "du mal à échapper aux barrages" dans sa course à la qualification pour le Mondial-2014 au Brésil.

"Je pense qu'on aura du mal à échapper aux barrages, sauf si l'Espagne fait un faux pas en Finlande, mais je n'y crois pas trop", a affirmé M. Le Graët, interrogé sur les chances des Tricolores lors d'un point presse à l'occasion de l'assemblée générale de la FFF.

M. Le Graët s'est dit toutefois "confiant". "On a la chance d'avoir des jeunes d'un énorme talent qui jouent dans les plus grands clubs européens, ils sont titulaires mais ils n'ont que 20 ans", a-t-il dit.

"Par rapport à d'autres pays, on ne fait pas le poids immédiatement, mais il faut qu'on se qualifie pour cette compétition", a poursuivi le président de la FFF, ajoutant que la France "a d'excellents jeunes partout".

Evoquant le score "trop élevé" du match Brésil-France (3-0) le 9 juin lors de la tournée des Bleus en Amérique du Sud, M. Le Graët a indiqué que le résultat "montre que nos jeunes ont encore besoin de jouer dans des compétitions difficiles, mais que c'était une excellente école".

Fifa.com (22/06/2013)

Zone Asie : Ghoochannejhad, le nouveau héros de l'Iran



On reconnaît un grand champion dans l'adversité. L'Iran s'est qualifié à quatre reprises pour la phase finale de la Coupe du Monde de la FIFA™ en surmontant des moments difficiles. À chaque fois, la Team Melli a pu compter sur un héros sorti de l'ombre pour sauver la situation.

La première participation iranienne à l'épreuve suprême, en 1978, porte le sceau du légendaire Hassan Rowshan. Buteur et passeur, il a porté sa sélection à bout de bras, tout au long du marathon de la compétition préliminaire asiatique. Vingt ans plus tard, l'Iran était encore mené 2:1 à un quart d'heure de la fin du barrage intercontinental qui l'opposait à l'Australie. C'est le moment qu'a choisi Khodadad Azizi pour inscrire le but égalisateur, synonyme de qualification pour la phase finale en France. Vahid Hashemian est le troisième sur la liste. En 2006, l'ancien pensionnaire de Bundesliga a mené la Team Melli à bon port, grâce son excellent jeu de tête et à son sens du but.

Tous ces joueurs s'étaient déjà bâti de solides réputations avant de connaître la consécration en équipe nationale. La nouveauté des qualifications pour Brésil 2014, c'est qu'un parfait inconnu a endossé les habits de sauveur. Reza Ghoochannejhad a relancé son pays en signant l'unique but de la victoire sur le Qatar en juin. Une semaine après avoir inscrit son premier but dans ces préliminaires, l'attaquant du Standard de Liège a de nouveau trouvé le chemin des filets face au Liban (4:0). Sept jours plus tard, le joueur de 25 ans a confirmé en marquant le but de la victoire (1:0) sur la République de Corée.

Grâce à cet ultime succès, l'Iran a validé son billet pour le Brésil, en s'adjugeant par la même occasion la première place du groupe. "C'est toujours un privilège de jouer pour l'Iran, quelles que soient les circonstances", confie Ghoochannejhad à FIFA.com. "Je suis très honoré que l'on m'ait donné ma chance, surtout maintenant que notre équipe s'apprête à disputer la Coupe du Monde au Brésil."

Hommage à Queiroz
Né en Iran mais élevé aux Pays-Bas, Gucci était pratiquement inconnu en Asie à l'époque de sa première convocation par Carlos Queiroz, en octobre dernier. L'ancien entraîneur du Real Madrid et du Portugal avait repéré le Rouche à l'occasion d'un match de championnat contre Lierse. Le sélectionneur était alors en tournée en Europe, à la recherche d'internationaux potentiels. "J'étais étonné de recevoir un appel de M. Queiroz", se souvient l'intéressé. "Il m'a dit : 'si vous aimez l'Iran, vous devriez représenter votre pays ; je crois que vous pouvez nous aider'. Ses paroles étaient simples mais vraies. J'ai tout de suite appelé mes parents pour leur apprendre la bonne nouvelle."

Queiroz a offert à Gucci sa première titularisation lors d'un match décisif à domicile contre la République de Corée, remporté 1:0 par la Team Melli. Malgré la défaite à domicile devant l'Ouzbékistan, le technicien portugais a maintenu sa confiance à Ghoochannejhad. La suite lui a évidemment donné raison : l'attaquant du Standard a marqué trois buts en l'espace de deux semaines, dont deux décisifs. Sous son impulsion, l'Iran a redressé une situation compromise et scellé sa qualification.

Ghoochannejhad s'est par ailleurs empressé de rendre hommage à ses coéquipiers, mais aussi à l'homme en charge des destinées de la Team Melli, le premier à lui avoir donné sa chance. "Les Iraniens peuvent dire un grand merci à M. Queiroz", estime-t-il. "Ce succès porte sa marque. Il a toujours été à nos côtés, dans les bons comme dans les mauvais moments. Il n'a jamais cherché à esquiver ses responsabilités."

Ces performances inspirées ont instantanément propulsé Ghoochannejhad au rang de star dans son pays d'origine, à moins d'un an de la Coupe du Monde de la FIFA. Ghoochannejhad espère désormais voir la Team Melli poursuivre sur sa lancée. "Je crois beaucoup en cette équipe. Il y a un bon équilibre au sein du groupe entre l'expérience et la jeunesse. Tant que nous resterons unis, nous pourrons aller loin", annonce-t-il.

Fifa.com (02/07/2013)

Le Togo sanctionné pour avoir aligné un joueur inéligible



La FIFA peut aujourd’hui confirmer que la Fédération Togolaise de Football a été sanctionnée pour avoir aligné un joueur inéligible durant la compétition préliminaire de la Coupe du Monde de la FIFA Brésil 2014™ lors d’un match face au Cameroun disputé le 9 juin 2013.

Le match est déclaré perdu par forfait (victoire 3-0 pour le Cameroun), et la Fédération Togolaise de Football écope également d’une amende de CHF 6 000 après que la Commission de Discipline de la FIFA a considéré que l’association a violé les dispositions de l’art. 55, al. 1 du Code disciplinaire de la FIFA et de l’art. 8 du Règlement de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.

La sanction est liée au fait que le joueur togolais Jacques Alexys Romao n’ait pas purgé la suspension automatique d’un match qui lui a été imposée pour avoir reçu deux avertissements dans deux matches différents (art. 17, al. 3 du Code disciplinaire de la FIFA).

Fifa.com (04/07/2013)

Albanie : Salihi, buteur et globe-trotter



Avec dix buts en 43 sélections, Hamdi Salihi est le meilleur buteur albanais en activité et le sixième meilleur réalisateur de l'histoire de son pays. Il est surtout devenu au fil des ans un élément incontournable de l'équipe de Gianni De Biasi. Sept de ses dix buts se sont d'ailleurs avérés décisifs.

Le dernier remonte au mois de mars 2013, en Norvège, lors d'un match de qualification à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. L'Albanie n'avait pas la faveur des pronostics en Scandinavie, mais le joueur de 29 ans a inscrit le seul but de la rencontre à la 66ème minute. Bien servi par son capitaine, Ervin Bulku, Salihi a débloqué la situation d'un superbe tir du pied droit.

"C'est un match dont je me souviendrai. Je suis content d'avoir marqué le but de la victoire", confie-t-il au micro de FIFA.com. "La Norvège est une très bonne équipe, qui a déjà disputé plusieurs Coupes du Monde. Nous avons bien réussi à  contenir nos adversaires, jusqu'à ce que je marque. Cette victoire a relancé nos chances de qualification."

À l'époque, ce succès a en effet permis aux Albanais de revenir à hauteur de l'Islande, avec 9 points. Ils en comptent désormais un de plus, grâce au nul contre la Norvège (1:1) lors du match retour, en juin dernier, à domicile. Deuxièmes du groupe à quatre points de la Suisse, ils peuvent sérieusement rêver d'une première participation à la Coupe du Monde de la FIFA™.

"Nous sommes désormais en bonne position", confirme Salihi. "La Suisse s'est détachée mais il reste quatre matches à jouer. Tout est possible, on peut finir en tête. Même si ce n'est pas le cas, il y a toujours moyen de se qualifier en passant par les barrages."

Une tournée mondiale
Originaire de Shkoder, Hamdi Salihi débute sa carrière au sein du club local, le KS Vllaznia. Une fois sa phase d'apprentissage terminée, il s'impose comme l'un des attaquants les plus prometteurs du pays. Ses performances lui valent d'être transféré en Grèce à l'âge de 20 ans, au Panionios.

Sa première expérience à l'étranger tourne pourtant court. De retour en Albanie la saison suivante, il s'engage au KF Tirana, où il retrouve sa place parmi les plus fines gâchettes du championnat. Il inscrit 29 buts en 33 apparitions en 2006, faisant de lui cette année-là l'un des meilleurs buteurs parmi tous les championnats de première division au monde.

De retour en grâce, il part à nouveau tenter sa chance à l'étranger. Il rejoint l'Autriche en 2007 et y dispute cinq belles saisons sous les maillots du SV Ried et du Rapid Vienne. Après un passage par la Major League Soccer et D.C. United l'an dernier, il met cette saison le cap sur la RP Chine et Jiangsu.

"J'ai vu pas mal de pays ces dernières années et je suis reconnaissant envers tous les clubs qui m'ont donné ma chance. Quitter mon pays de bonne heure m'a été utile. J'ai beaucoup appris sur les terrains et en dehors. Une carrière à l'étranger apporte autant au niveau du football que dans la vie de tous les jours," analyse l'intéressé.

De beaux jours à venir
Seul joueur de la sélection albanaise basé en Asie, Hamdi Salihi a surpris son monde en rejoignant la Super League.  "Le championnat chinois faisait beaucoup parler de lui quand je jouais en Europe", explique l'international albanais. "Plusieurs entraîneurs et joueurs de renom l'ont rejoint. Jiangsu est une très bonne équipe. Elle a terminé à la deuxième place la saison dernière. L'entraîneur, Yang Chen, est un ancien joueur de Francfort. Le courant passe bien avec lui, c'est un exemple à suivre."

Sans surprise, Salihi a continué à faire trembler les filets sous les couleurs du club de Nankin. Il a inscrit huit buts en seize matches et a pris un poids important dans le jeu de son équipe. Lors de la finale de la Coupe de RP Chine face aux stars de Guangzhou Evergrande, le club entraîné par Marcello Lippi, il a ainsi été impliqué dans les deux buts qui ont permis à son équipe de soulever le trophée.

S'il arrive à se maintenir à ce niveau, l'Albanais pourrait bien connaître une grande année 2013, en club comme en sélection : "Jiangsu a laissé échapper pas mal de points en début de saison, mais j'aimerais aider l'équipe à refaire son retard. Avec l'Albanie, nous sommes bien placés et j'espère que nous rentrerons dans l'histoire en arrachant notre qualification pour le Brésil".

Fifa.com (10/07/2013)

République de Corée
Les enfants de Hong ont bien grandi



Quand la République de Corée a terminé quatrième de la Coupe du Monde de la FIFA 2002™ à domicile, on n'imaginait pas que cet exploit allait hanter l'équipe nationale pendant plus d'une décennie. Depuis cette performance mémorable, les Guerriers Taeguk n'ont plus réussi à briller dans l'épreuve.

Plus inquiétant, ils ont eu de plus en plus de mal à satisfaire des fans qui tenaient pour acquise la qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA™. Neuf entraîneurs - dont deux à titre intérimaire - se sont succédé à la barre depuis l'été 2002. Deux ont même quitté leurs fonctions, de gré ou de force, après avoir pourtant qualifié l'équipe nationale pour l'épreuve reine.

Onze ans exactement après avoir décroché la quatrième place de Corée/Japon 2002 en tant que capitaine des Guerriers Taeguk, Hong Myungbo, véritable idole du football national, est devenu le dixième sélectionneur de la République de Corée depuis le départ de Guus Hiddink. Aujourd'hui âgé de 44 ans, il a occupé des fonctions à la tête des diverses sélections nationales entre 2009 et 2012. "Il est incontestable que le football coréen a beaucoup progressé depuis 2002", estime le nouveau technicien. "Cependant, on ne peut pas dire que nos objectifs aient vraiment avancé depuis."

L'âge du bronze
Hong vient de faire ses débuts sur le banc chez les seniors le 20 juillet dernieren Coupe est-asiatique de l'EAFF. Il n'est toutefois pas complètement nouveau dans l'organigramme de la sélection, où il a occupé diverses fonctions au cours des sept dernières années. Il a d'abord été entraîneur adjoint de Dick Advocaat et de Pim Verbeek à la Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2006™ et à la Coupe d'Asie de l'AFC respectivement, avant de rejoindre l'encadrement technique du sélectionneur Park Sunghwa pour le Tournoi Olympique de Football Masculin à Pékin l'année suivante.

Hong a ensuite emmené les jeunes Guerriers Taeguk en quart de finale de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA, Égypte 2009, avant de conduire quasiment la même équipe sur la troisième marche du podium des Jeux Asiatiques, Guangzhou 2010. La plus belle performance de sa carrière d'entraîneur à ce jour est la médaille de bronze décrochée par les "enfants de Hong" à Londres 2012.

Si aucun de ses prédécesseurs n'a pu travailler sur la durée, Hong aura le privilège de travailler avec une génération particulièrement douée incarnée par le capitaine et milieu de terrain polyvalent Koo Jacheol, meilleur buteur de la Coupe d'Asie de l'AFC en 2011. Revenu à Wolfsbourg suite à un prêt réussi à Augsbourg la saison passée, Koo avait été l'auteur du deuxième but sud-coréen lors de la victoire 2:0 face au Japon dans le match pour la médaille de bronze lors de Londres 2012.

Des buts et un objectif
Autre fer de lance de ces Guerriers Taeguk, le défenseur central de Jeju United, Hong Jeongho et considéré comme l'héritier du nouveau sélectionneur dans l'arrière-garde sud-coréenne. Une blessure au genou l'avait empêché de participer aux Jeux Olympiques de Londres, mais pour son grand retour en sélection, Hong a été impressionnant contre l'Australie dans le match d'ouverture de la Coupe est-asiatique.

Issu de la promotion d'Égypte 2009, Cho Youngcheol s'est reconverti au poste de milieu offensif après avoir longtemps évolué comme avant-centre. Dans le couloir, il est en concurrence avec Kim Bokyung. L'ailier de Cardiff City a déjà fait ses preuves dans l'équipe nationale senior, avec deux buts marqués en 19 apparitions pour son pays. De quoi permettre à Hong de remédier au manque d'efficacité de sa formation. Pour cela, il a fait appel à Park Chuyoung et Ji Dongwon, qui avaient donné satisfaction à Londres 2012. Mais en l'absence de leurs attaquants basés en Europe, les Guerriers Taeguk connaissent toujours les mêmes problèmes dans la finition à l'occasion de la Coupe est-asiatique, dans laquelle leurs deux premières sorties, contre l'Australie et la RP Chine respectivement, se sont soldées par des scores nuls et vierges.

Surnommé le Libéro éternel lorsqu'il portait les crampons, Hong a longtemps été chargé d'empêcher les filets de trembler. Sa nouvelle fonction est désormais d'aider ses joueurs à marquer des buts et atteindre un objectif : briller en Coupe du Monde 12 ans après.

Fifa.com (25/07/2013)

Ghana : Ayew soigne les blessures avec le futur



Trois ans se sont écoulés depuis la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010™, mais le même mot revient à l’esprit dès que l’on évoque ses souvenirs de l’épreuve : historique. Historique, comme la première édition organisée sur le sol africain, ou la victoire finale de l’Espagne. Mais pour le Ghana, l’historique restera au conditionnel. Les Black Stars auraient pu devenir la première équipe africaine à se qualifier pour les demi-finales, mais ont dû se contenter des quarts de finaliste après un scénario fantastique si l’on est uruguayen, extrêmement cruel si l’on est ghanéen…

Le passeport d’Andre Ayew le classe dans la deuxième catégorie, et lui a permis de vivre de l’intérieur cette aventure douloureuse. Aujourd’hui engagé dans les qualifications pour Brésil 2014™, il a toujours en travers de la gorge la défaite face à la Celeste aux portes du dernier carré. "Non, ce n’est pas oublié et ça ne peut pas l’être", confirme le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille au micro de FIFA.com. "Ce qui est dur, c’est la façon dont on a été éliminés. Si on perd dans le match parce qu’ils sont plus forts, rien à dire, c’est terminé. Mais je pense que dans la manière, on méritait cette demi-finale."

La manière, c’est un match nul 1:1 après 120 minutes, une occasion en or pour les Africains dans les arrêts de jeu repoussée par Luis Suarez de la main sur sa ligne. Carton rouge pour l’attaquant charrua et penalty pour le Ghana. Asamoah Gyan a l’Histoire au bout du pied… mais envoie le cuir au-dessus. Aux tirs au but, les Sud-Américains seront les plus adroits. "Bien sûr, pendant un moment on y a cru, on se voyait déjà en demi-finale", admet Ayew, qui a vécu les événements depuis le banc de touche, suspendu pour accumulation de cartons de jaunes dans les matches précédents. "Déjà, quand Sulley Muntari marque son but de 40 mètres, on se dit qu’on est bien parti. Après même s’ils reviennent, on y croit vraiment tout le match, et quand on obtient ce penalty, on se dit que c’est bon, on y est. En plus, Gyan est spécialiste des penalties. Mais là, ça touche la barre et ça part au-dessus…"

"J’aurais fait pareil"
Jamais une équipe africaine n’avait été si près des demi-finales, mais ce penalty raté a repoussé d’au moins quatre ans un événement attendu par tout le Continent Mère, et presque toute la planète football qui avait pris fait et cause pour les "petits" Black Stars face aux géants uruguayens, doubles champions du monde. Héros dans son pays, Suarez passe pourtant pour le briseur de rêve pour le reste du monde, ou presque.

Ayew, pourtant l’un des premiers déçus, n’en tient pas rigueur à l’attaquant de Liverpool. "Ce qu’on retient, c’est que Suarez a fait un geste héroïque. Il s’est sacrifié et ça a servi à quelque chose parce qu’à la fin, ils se sont qualifiés", avoue le troisième Meilleur Jeune Joueur d’Afrique du Sud 2010 derrière Thomas Müller et Giovani Dos Santos. "Il laisse son équipe à dix et concède un penalty à la dernière minute. Mais ça sert à quelque chose. Les Uruguayens sont rentrés à la maison en étant accueillis comme des héros. Il y a une forme d’injustice pour nous, mais ils ont joué dans les règles, ils ont pris un risque et ça a payé. Evidemment, les supporters ghanéens, et même toute l’Afrique, en veulent à Suarez mais nous, joueurs, c’est un geste que nous comprenons. Si c’est moi qui avais été dans cette situation, j’aurais peut-être fait pareil…"

Trois longues années ont passé depuis et la douleur est toujours vive dans le camp ghanéen, où on évite soigneusement d’évoquer ce 2 juillet 2010. "Avec Gyan, on n’a jamais reparlé de ce penalty, et on n’en parlera plus", assure le fils du légendaire Abedi Pelé. "Ça ne sert à rien de remuer le couteau dans la plaie. Entre joueurs, on n’en parle pratiquement plus parce que c’est trop dur à digérer. La page est très difficile à tourner, mais il était temps de passer à autre chose."

Quelque chose qui ne va pas
Autre chose, c’est une campagne de qualification pour l’édition brésilienne dans laquelle une défaite face à la Zambie a été largement rattrapée par quatre victoires dans les autres rencontres du Groupe D de la Zone Afrique. Une victoire lors de la finale face aux Zambiens le 6 septembre prochain enverrait le Ghana en barrage qualificatif, et confirmerait la bonne santé d’une des sélections les plus régulières et les mieux organisées d’Afrique ces dix dernières années.

Ayew le reconnaît aussi volontiers, mais y ajoute une nuance. "C’est vrai, beaucoup de gens disent ça, mais quand ça marche bien, on doit gagner des trophées", estime le frère aîné de Jordan, lui aussi pensionnaire de l'OM. "Mais nous n’avons rien gagné depuis des années, à part la Coupe du Monde U-20 2009 et la Coupe d’Afrique U-20 la même année. Certes, on est toujours dans les demi-finalistes, voire les finalistes. C’est bien beau, on joue bien, on va loin, mais à la fin, on ne gagne rien. Moi, ça ne m’intéresse pas", ajoute-t-il d’un ton sec. "On est parmi les plus réguliers en Afrique, mais si on n’arrive pas à gagner, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Si on se penche un peu plus sur ce côté-là, on pourra faire de grandes choses."

Si, parait-il, on apprend plus dans les défaites que dans les victoires, Ayew et les siens ont sans doute appris beaucoup depuis 2010. Assez pour viser un exploit "historique" en 2014.

Compétition (26/07/2013)

Israël : Benayoun a encore un rêve à réaliser



Il est des joueurs qui marquent l’histoire du football de leur pays, endossant naturellement le prestigieux costume d’ambassadeur. Yossi Benayoun est de ceux-là. Après avoir écumé les terrains des championnats israéliens, espagnols et anglais, le capitaine de la sélection d’Israël nourrit encore des rêves pour les quelques années qu’il lui reste à passer sur les pelouses. "La fin de ma carrière est proche, mais j’ai encore des objectifs élevés à réaliser comme joueur et comme homme", annonce à FIFA.com celui qui, à 33 ans, est à une cape d’égaler le record de sélections d’Arik Benado (94).

Parmi ses ambitions, celle de porter Israël sur la scène d’une grande compétition internationale. Troisième du Groupe F à trois points de la première place, l’équipe dirigée par Eli Guttman peut encore espérer une qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. "La route est encore longue, mais nous avons toujours nos chances", souligne le milieu offensif, actuellement sans club depuis la fin de son contrat à Chelsea.

Originaire de la petite ville de Dimona, en plein cœur du désert du Neguev, Benayoun voit sa vie basculer à 15 ans lorsqu’il rejoint le centre de formation de l’Ajax Amsterdam. Parti aux Pays-Bas avec toute sa famille, le frêle Yossi ne s’acclimate pas et décide de rentrer au pays après quelques mois. Il signe alors à l’Hapoël Bee-Sheva puis l’année suivante au Maccabi Haïfa, où il explose définitivement au plus haut niveau national. "Mon premier rêve de footballeur était de jouer en première division et de devenir un bon joueur", sourit celui qui gagnera deux fois le titre de champion d’Israël en 2001 et 2002.

Choix judicieux et souvenir de Bernabeu
Suivi par plusieurs équipes européennes, le prodige retente sa chance sur le Vieux Continent, au Racing Santander. Un choix judicieux. "Évoluer en Liga a été exceptionnel, car à l’époque très peu de joueurs israéliens jouaient dans un championnat comme celui-là", se souvient-il. Arrivé en Cantabrie sur la pointe des pieds, il s’impose rapidement comme élément incontournable d’une équipe qui lutte chaque saison pour le maintien. "Nous pratiquions un jeu offensif de qualité. J’avais beaucoup de liberté et je pouvais m’exprimer parfaitement sur le terrain, ce qui m’a permis de poursuivre ma progression", explique Benayoun.

Celle-ci l’amène en 2005 à West Ham United. Après deux solides saisons à Londres, il réalise son deuxième rêve : jouer pour une grosse écurie de Premier League, en l’occurrence Liverpool. "Je me souviendrai toujours de mes débuts à Anfield. Le public, l’ambiance et les joueurs, c’était simplement magique", savoure-t-il encore aujourd’hui. "J'ai été récompensé pour tous les sacrifices que j’avais faits."

Trois saisons durant, il est l'un des feux follets offensifs de l’équipe de Rafael Benitez, avec comme fait d’armes une performance d’anthologie à Santiago Bernabeu contre le Real Madrid. "J'inscris le but de la victoire lors du match aller en Ligue des champions. De la tête en plus, ce qui ne m’arrive quasiment jamais !", s’amuse-t-il avec le recul.

Challenge et rêve
Après les Reds, Benayoun prolonge le rêve britannique malgré trois saisons en demi-teinte à Chelsea, entrecoupées de prêts à Arsenal et à West Ham. Aujourd’hui libre de tout contrat, Benayoun étudie plusieurs pistes. "J’ai des contacts en Europe, mais également aux États-Unis. La MLS pourrait être un challenge intéressant", précise celui qui considère "avoir encore assez d’énergie pour continuer à jouer au plus haut niveau et ainsi aider l’équipe nationale à franchir un cap."

Leader de la sélection israélienne, il est témoin de la progression des Bleu et Blanc. "Nous sommes un tout petit pays mais nous essayons de faire de notre mieux pour nous faire une place dans le football européen", affirme le capitaine, qui justifie la montée en régime par le travail effectué ces dernières années. "Certains clubs font bonne figure en Coupe d’Europe et l’équipe A peut encore se qualifier pour le Mondial brésilien. Nous sommes troisièmes du groupe mais à seulement trois points du Portugal avec un match en moins. Ce serait un rêve de disputer à nouveau une Coupe du Monde car la dernière participation de 1970 commence à dater…"

Mais Benayoun sait que la concurrence est rude. "Sur le papier, le Portugal et la Russie nous sont supérieurs", estime-t-il. "Mais nous allons essayer de créer la surprise." En offrant une place à Israël sur la scène mondiale, Benayoun assurerait définitivement la sienne dans l’histoire du football national.

Fifa.com (07/08/2013)

Suisse : Le grand défi du petit Suisse Shaqiri



Lorsqu'un joueur se retrouve comparé à Lionel Messi, ses performances ne tardent pas à être étudiées à la loupe. C'est le cas du Suisse Xherdan Shaqiri. Comme l'Argentin, l'ailier ne mesure qu'1m69, ce qui lui a valu le surnom de Messi des Alpes. Depuis sa jeunesse, le joueur d'origine albanaise collectionne les surnoms : la Tortue Ninja, le Nain Magicien ou encore le Cube de Force.

À son arrivée au Bayern Munich, le Suisse était pourtant loin de faire l'unanimité et ce en dépit d'un palmarès impressionnant : trois titres de champion, deux Coupes de Suisse et un titre de Joueur de l'Année récoltés pendant son séjour au FC Bâle.
Finalement, Shaqiri n'a eu besoin que d'une saison pour convaincre, avec 26 apparitions en Bundesliga pour quatre buts et six passes décisives.

À ces chiffres, il convient d'ajouter sept matches de Ligue des champions de l'UEFA (un but, deux passes décisives) et cinq sorties en Coupe d'Allemagne (trois buts, cinq passes décisives). Il a donc largement contribué au triplé de sa nouvelle équipe. "Je veux jouer les matches importants et me faire une place dès le début", annonce-t-il au micro de FIFA.com en ce début de saison. "Je n'ai peur de rien, ni de personne. Je ne vois pas ce qui devrait me faire trembler."

Sa polyvalence constitue son meilleur atout à l'heure actuelle. L'arrivée aux commandes de Pep Guardiola pourrait lui permettre de franchir un palier supplémentaire, à condition d'aborder certaines situations de jeu un peu plus sereinement et de se montrer plus rigoureux tactiquement. Pour son premier match officiel en 2013/14, Shaqiri a joint le geste à la parole. Face à Rehden, une équipe de quatrième division, le milieu de terrain a inscrit le premier but de son équipe en Coupe d'Allemagne. Sous son impulsion, le Bayern s'est facilement imposé 5:0.

Devenir un leader
Le joueur de 21 ans souhaite désormais prendre une dimension supplémentaire en équipe nationale. "Je suis encore jeune, c'est vrai, mais j'ai déjà gagné des titres avec le Bayern", nous explique-t-il. "Je me sens des responsabilités vis-à-vis des nouveaux venus en sélection et des jeunes qui seront amenés à nous rejoindre à l'avenir. Je veux aider mes partenaires et devenir un leader en sélection."  

Arraché au FC Bâle pour 12 millions d'euros, Shaqiri veut maintenant mener la Nati vers la qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA 2014™. "Jusqu'à présent, tout va bien. Nous sommes en tête de notre groupe et nous sommes bien partis pour être du voyage au Brésil", estime l'ailier, qui a disputé les six matches de son équipe dans cette compétition préliminaire. Si la Suisse est encore invaincue avec quatre victoires et deux nuls, elle le doit en partie à son prodige.

Forte d'une avance de quatre et cinq points sur l'Albanie et l'Islande respectivement, la Suisse peut déjà apercevoir les côtes brésiliennes. En cas de succès sur l'Islande et en Norvège en septembre, la Nati pourrait fêter sa troisième participation consécutive à la phase finale de l'épreuve, la dixième de son histoire.

Deux "Messi" en couverture
Shaqiri, qui fréquente la sélection depuis 2010, est désormais un habitué des joutes internationales. À 18 ans, il avait été convoqué pour la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010™. Sa présence avait suscité l'étonnement, d'autant qu'il n'avait participé à aucune rencontre lors de la compétition préliminaire. Quelques jours plus tard, il faisait ses débuts au plus haut niveau à l'occasion du nul vierge face au Honduras.

En cas de qualification pour le Brésil, Shaqiri espère bien croiser le quadruple FIFA Ballon d'Or argentin. Le Messi des Alpes et le "vrai" Messi ont un autre point commun : tous deux ont remporté le triplé championnat, coupe et Ligue des champions de l'UEFA à 21 ans. En ce début de saison, le Suisse vise pourtant un exploit inédit pour l'Argentin, à savoir conserver sa couronne européenne. "Je pense que nous pouvons rééditer notre performance de la saison dernière", assure le Bavarois, qui croisera peut-être la route du Barcelonais en compétition européenne.

Mais avant d'être adversaires, ils seront associés prochainement… sur la couverture de la version suisse du nouveau FIFA 2014.

Fifa.com (07/08/2013)

Zone Europe : La Russie vise la tête du Groupe F



La Russie, actuellement 2e à deux points du Portugal (14 pts), peut s'emparer de la tête du Groupe F, à condition mercredi de s'imposer à Belfast contre l'Irlande du Nord, en match qualificatif pour le Mondial-2014.

Initialement prévu le 22 mars, mais reporté en raison de la neige, ce match sera donc l'occasion pour les Russes de reprendre la main sur le groupe, pendant que leurs rivaux portugais joueront eux un match amical contre les Pays-Bas.

Si la Russie venait à s'imposer et prendre avec un point d'avance la tête du Groupe F, elle serait en ballotage d'autant plus favorable pour se qualifier pour le Mondial-2014 qu'il lui restera ensuite encore quatre matches à jouer, contre trois au Portugal. Avec donc la possibilité de glaner trois points de plus que son rival.

Mais avant, elle devra déjà remporter une 5e victoire, après sa seule défaite concédée le 7 juin au Portugal (0-1). Face à une Irlande du Nord avant-dernière du groupe (3 pts), qu'elle avait battue au match aller (2-0) en septembre, la mission est à sa portée.

Pour la remplir, le sélectionneur italien Fabio Capello a décidé de se passer de ses stars trentenaires ou presque Arshavin (32 ans), Pavlyuchenko (31 ans) et Pogrebnyak (29 ans), leur préférant notamment Kerzhakov, Dzagoev ou Shirokov pour mener l'attaque de son équipe.

Parmis ses cadres, seul Zhirkov est incertain car diminué par une blessure musculaire.

Fifa.com (13/08/2013)

Allemagne : Löw veut une équipe offensive



Le sélectionneur allemand Joachim Löw a affirmé mardi que l'équipe d'Allemagne de foot devait présenter un jeu offensif pour le Mondial-2014 au Brésil.

"Personnellement ce que j'aime par dessus tout, c'est jouer offensif. J'aime les risques", a souligné Löw lors d'une conférence de presse à Mayence (ouest) avant la rencontre de l'Allemagne face au Paraguay mercredi à Kaiserslautern (ouest).

"Je veux voir une équipe qui a la culture du jeu, qui peut mettre la pression. Nous ne dévierons en aucun cas de cet objectif", a-t-il ajouté.

"Nous avons devant nous une année de concentration, a précisé l'entraîneur. Chacun doit être prêt à investir beaucoup et remplir nos exigences qui sont élevées, ce Mondial sera celui de la volonté"

Fifa.com (13/08/2013)

Ghana : Muntari vise la passe de trois



À une journée de la fin de la phase de groupes des qualifications de la Zone Afrique pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, le Ghana doit encore prendre un point pour accéder au tour final. Pour cela, les Black Stars devront sans doute batailler ferme le 6 septembre prochain contre la Zambie, championne d'Afrique en 2012 et désireuse de participer à l'épreuve suprême pour la première fois de son histoire.

Avec leur football enthousiaste, les Zambiens ont tenu la dragée haute aux Ghanéens jusqu'ici dans le Groupe D. Mais l'expérimenté milieu de terrain des Black Stars Sulley Muntari ne compte pas laisser les Chipolopolo lui barrer la route d'une troisième Coupe du Monde de la FIFA™. "Nous voulons aller au Brésil et nous sommes concentrés sur les qualifications. Nous sommes tous focalisés sur cet objectif", explique à FIFA.com le joueur de l'AC Milan, qui a participé à tous les matches du Ghana dans ces qualifications, y compris à la défaite 1:0 de son équipe contre la Zambie en juin 2012. "Cette fois, nous sommes prêts. Ça va être un match dur, mais nous allons faire de notre mieux pour le gagner. Nous sommes premiers du groupe, plus près que jamais du Brésil, et nous voulons terminer en beauté."

Les Ghanéens ont délogé les Zambiens de la première place grâce aux neuf points pris contre le Soudan et le Lesotho, mais ils ne possèdent toujours qu'un point d'avance sur un adversaire qui ne leur réussit pas très bien. L'année dernière, la Zambie a battu le Ghana à deux reprises, en demi-finale de la Coupe d'Afrique des Nationsde la CAF 2012, puis en qualifications pour Brésil 2014. "Cela fait longtemps qu'ils nous posent des problèmes", admet Muntari qui, lors de ses sept apparitions en Coupe du Monde, à Allemagne 2006 et à Afrique du Sud 2010, a trouvé deux fois le chemin des filets. "Ils ont réussi à nous causer de grandes déceptions. Mais nous sommes prêts et nous voulons gagner avec la manière. Nous voulons voir des visages heureux dans les tribunes à la fin du match à Kumasi."

Le bad boy devenu leader
L'ancien joueur de l'Udinese, de Portsmouth et de l'Inter Milan estime que les retours potentiels de Michael Essien, de Kevin Prince Boateng, d'André Ayew et de son frère Jordan vont permettre au Ghana de retrouver son meilleur niveau. Les quatre hommes pourraient effectuer leur retour en équipe nationale après s'en être exilés tout seuls pour diverses raisons.

En l'absence de joueurs de ce calibre, Muntari a dû prendre ses responsabilités pour essayer de faire partager son expérience au reste de ses coéquipiers. Avec ses 80 apparitions et ses 11 ans passés sous le maillot frappé de l'étoile noire, Muntari a toutes les qualités d'un leader. En outre, il a aidé le Ghana à atteindre la finale de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA 2001. Il a également remporté deux Scudetti, une Ligue des champions de l'UEFA et la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA avec l'Inter.

En 2012, il a surpris tout le monde en quittant l'Inter pour rejoindre le voisin d'en face, l'AC Milan. Après deux saisons solides chez les septuples champions d'Europe, il espère enfin remporter un trophée sous le maillot rossonero. "Nous avons fait une bonne saison l'année dernière, mais j' espère que nous allons faire encore mieux cette année", annonce-t-il au sujet d'un exercice que les Milanais ont bouclé à la troisième place du championnat d'Italie et où ils ont atteint les huitièmes de finale de la Ligue des champions de l'UEFA.

Souvent été perçu comme un rebelle dans le football ghanéen en raison de ses mouvements d'humeur sur le terrain, Muntaril a souvent été critiqué au pays. Il affirme avoir changé d'attitude, en mieux, beaucoup mieux. Cela dit, contre le Lesotho à Maseru, il s'est encore fait remarquer par son geste de mauvaise humeur au moment de son remplacement. "Quand vous êtes remplacé à un moment où vous ne vous y attendez pas du tout, vous réagissez forcément", s'excuse-t-il aujourd'hui avec le recul. "Mais c'est du passé et je me suis expliqué avec l'entraîneur. Je lui ai expliqué ce que j'ai ressenti sur le moment."

On imagine facilement ce que ressentira Muntari à sa sortie du terrain lors du match décisif contre la Zambie si le tableau d'affichage est favorable aux Black Stars...

Fifa.com (14/08/2013)

Zone Europe : La Russie rate le coche



La Russie est tombée de haut à Belfast, battue 1 à 0 par une vaillante Irlande du Nord (mi-temps: 1-0), manquant ainsi l'occasion de prendre la tête du groupe F des qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, 2014 Brésil™.

Après cette défaite, les Russes restent bloqués à 12 points, soit deux de moins que le Portugal (1er), son principal rival dans cette campagne, et seulement un de plus qu'Israël qui peut encore jouer les trouble-fête. Grâce à leur première victoire, les Nord-Irlandais grimpent au 3e rang avec 6 points.

En guise de consolation, les hommes de Fabio Capello peuvent se féliciter d'avoir encore quatre matches à jouer, contre trois pour le Portugal. Avec donc la possibilité de glaner trois points de plus que leur rival, pour se qualifier directement pour le Mondial-2014.

Il faudra pour cela montrer un tout autre visage que celui affiché à Belfast, où ils se sont fait bousculer par des Nord-Irlandais valeureux qui ont amplement mérité leur succès.

Evoluant le plus souvent en contre-attaque, l'Irlande du Nord, qui a touché le poteau en tout début de match par McGinn (2e), a finalement inscrit son but par l'intermédiaire de Paterson (43e), auteur d'une belle tête croisée.

Si la Russie avait des raisons d'être vexée, elle n'a pas vraiment réagi en seconde période, tant ses occasions d'égaliser furent rares.

Fifa.com (14/08/2013)

Croatie : Perisic ne regarde que devant



La Croatie a la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ en ligne de mire. Avec cinq victoires et un nul au compteur dans le cadre des qualifications européennes il y a deux mois encore, elle s'y voyait déjà. Les Croates s'étaient notamment offert une victoire de prestige 2:0 contre la Serbie et un nul 1:1 à l'extérieur face à la Belgique, leur principal adversaire dans le groupe.

Mais le 7 juin 2013, leur trajectoire a dévié. Contre toute attente, l'équipe entraînée par Igor Štimac s'est inclinée face à l'Écosse, qui a ainsi enregistré son premier succès depuis le début de la compétition préliminaire. "Nous avons mal joué. Ça ne devait pas arriver", regrette Ivan Perisic au micro de FIFA.com, alors qu'à trois matches de la fin des qualifications, les Vatreni figurent en deuxième position du Groupe A, derrière la Belgique. "Nous devons gagner tous les duels restants. Pour le moment, nous nous concentrons sur la rencontre avec la Serbie."

Perisic a disputé cinq des matches de qualification. Il a surtout inscrit face à la Belgique son premier but sous le maillot national. "Nous formons un bon groupe avec des joueurs de talent et nous mériterions d'aller en Coupe du Monde", estime-t-il. "Mais c'est plus facile à dire qu'à faire. J'espère que nous y arriverons." Pour atteindre leur objectif, les Croates devront d'abord vaincre une seconde fois leurs voisins serbes.

Duel à part
Le 6 septembre prochain, les Croates affronteront leurs voisins serbes dans un duel qui aura pour enjeu un peu plus que trois points. "C'est toujours une rencontre spéciale quand on joue contre les Serbes, en raison du passé que tout le monde connaît. Chez nous, c'est considéré comme un match à ne rater sous aucun prétexte", annonce Perisic, qui affrontera ensuite la Belgique le 11 octobre en Croatie,avant de terminer en Écosse. "Participer à la Coupe du Monde aurait pour moi une importance énorme.Tout le monde en rêve. Ça n'arrive que tous les 50 ans. Les meilleurs footballeurs du monde viennent du Brésil et les nouveaux stades ont l'air grandioses", s'enthousiasme le Croate.

Perisic, Luka Modric, le capitaine Darijo Srna et leurs coéquipiers aborderont les prochaines échéances en confiance. Certes, les Croates ont dû faire leurs valises dès la fin de la phase de groupes lors des éditions 2002 et 2006 de la compétition reine et ils étaient absents du grand rendez-vous sud-africain en 2010. Mais ces derniers temps, ils ont figuré dans le Top 20 du Classement mondial FIFA/Coca-Cola de façon quasi continue. "Nous faisons toujours partie des meilleures nations du football mondial", avance de manière convaincue le milieu de terrain.

Depuis le début de l'année, Perisic porte comme son compatriote Ivica Olic les couleurs des Loups en Bundesliga. C'est la deuxième fois qu'il évolue dans le championnat d'Allemagne. Le joueur de 24 ans a été formé en France, à Sochaux. Il a ensuite joué en Belgique, avant d'intégrer le Borussia Dortmund en 2011. "Mais je ne jouais pas aussi souvent que je l'aurais voulu. C'est pour cela que j'ai décidé de partir", justifie le fan de Zinedine Zidane, qui a remporté le doublé Coupe-championnat avec Dortmund en 2012. "Pendant les six premiers mois à Wolfsbourg, j'ai eu quelques difficultés et j'ai été absent pendant presque trois mois à cause de plusieurs blessures. Mais maintenant, tout cela est derrière moi. Je vais de l'avant..." Et tout un pays souhaite y aller avec lui.

Fifa.com (14/08/2013)

Iran : Queiroz reprend les choses sérieuses



La Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ n'est plus très loin et constitue peut-être la meilleure occasion pour l'Iran de franchir un palier. Dans les qualifications asiatiques, la Melli a terminé première du Groupe A, coiffant sur le fil la République de Corée, et envoyant l'Ouzbékistan en barrages.

"C'est le résultat de deux ans de travail. L'équipe a su rester unie, avec une mentalité fantastique et la conviction profonde qu'elle devait donner le meilleur d'elle-même à chaque match", explique le sélectionneur Carlos Queiroz au micro de FIFA.com. "Avec un peu de chance, ce qui est indispensable, nous avons obtenu tous les points dont nous avions besoin", poursuit le technicien portugais. "C'est une performance fantastique de terminer devant la Corée. C'est une qualification largement méritée, qui ne souffre aucune discussion. Je suis très satisfait."

L'entraîneur a réussi à mettre son groupe à l'abri des pressions externes. Aujourd'hui, l'heure est aux louanges: "Mon atout le plus précieux est que nous avons su rester unis, du Président de la Fédération à tous les joueurs, ceux qui ont pris part aux matches comme ceux qui sont restés sur le banc", estime Queiroz. "C'est la clé de notre réussite. Nous n'avons jamais paniqué. Nous avons ignoré les critiques, tout simplement parce que nous avions confiance dans la voie que nous avions choisie."

Pour parvenir à ses fins, Queiroz a quand même dû imposer plusieurs règles importantes, toujours avec la conviction que le collectif primait sur l'individuel. "Ça n'a pas toujours été facile, mais le message était clair : il n'y a rien au-dessus de l'intérêt collectif", confirme-t-il. "C'est pourquoi nous avons sélectionné des joueurs courageux et qui affichaient l'attitude souhaitée. Je voulais des joueurs au service de l'équipe, et non des joueurs servis par l'équipe. C'est comme cela que nous avons créé un groupe avec un fort capital de confiance en soi. La récompense, c'est d'avoir offert du bonheur à des millions d'Iraniens."

Franchir un palier
De fait, quels sont les objectifs de la Melli pour la Coupe du Monde de la FIFA™ ? "Est-il réaliste d'avancer que l'Iran peut gagner le tournoi ? Il est clair que pas une personne n'y croit", affirme Queiroz. "Nous ne boxons pas encore dans cette catégorie, car le football iranien est encore trop loin des grandes puissances de la discipline comme le Brésil, l'Espagne, l'Argentine, l'Allemagne, l'Angleterre ou l'Italie. Nous devons l'accepter", admet l'ancien entraîneur du Real Madrid. "Notre objectif est d'être dignes et crédibles, de réaliser un tournoi sérieux, dont nous et nos supporters pourrons être fiers. Comment allons-nous y arriver ? Avec une préparation complète et intensive."

"Si après la Coupe du Monde, le football iranien a franchi un palier qualitatif, cela voudra dire que nous aurons réussi notre tournoi", annonce l'ancien entraîneur du Real Madrid. "Ce que nous attendons de Brésil 2014, c'est tout simplement que notre prestation dans cette Coupe du Monde nous permette de devenir meilleurs qu'aujourd'hui. En résumé, notre objectif est de faire un énorme pas en avant, d'arriver au niveau du Japon et de la Corée et de faire définitivement partie des trois meilleures équipes asiatiques."

Pour joindre les actes à la parole en ce qui concerne une préparation réussie, Queiroz se rendra au Brésil en terrain connu, notamment si son équipe foule la pelouse du nouveau Maracanã, où il a assisté à la finale de la dernière Coupe des Confédérations de la FIFA. "Je suis allé au Brésil pour prendre le pouls de la Coupe du Monde", confie-t-il. "L'environnement va être très sérieux, vraiment exigeant. Il n'y aura pas de place pour les amateurs. J'en ai profité pour visiter les infrastructures de façon à pouvoir loger dans un hôtel convenable et bénéficier d'un bon centre d'entraînement lorsque nous arriverons au Brésil."

Lors de cette finale de la Coupe des Confédérations de la FIFA 2013 entre le Brésil et l'Espagne, Queiroz a eu un avant-goût de ce qui attend les 32 équipes l'an prochain. "L'atmosphère lors de la finale de la Coupe des Confédérations était absolument fantastique. Ça a permis de ressentir de très près à quoi ressemblera la prochaine Coupe du Monde", annonce-t-il.

Fifa.com (20/08/2013)