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Le Japon finalement à la Copa America ?



Le Japon devrait finalement participer à la Copa America de football, contrairement à une décision annoncé antérieurement de se retirer de cette compétition en raison du violent séisme et du tsunami qui ont frappé le Japon le 11 mars, ont indiqué mardi des officiels japonais.

"Nous participerons à condition que l'on appelle un certain nombre de joueurs basés à l'étranger de manière à minimiser l'impact sur la J-League" (championnat japonais), a déclaré Hiromi Hara, le directeur technique de la Fédération japonaise de football aux médias japonais.

Il a ajouté que la confédération de football sud-américaine s'était engagée à aider à négocier avec les clubs européens pour qu'ils libèrent leurs joueurs japonais pour la compétition.

Les dégâts engendrés par le tremblement de terre du 11 mars et notamment à la centrale nucléaire de Fukushima, dans le nord-est du pays, ont contraint les autorités japonaises à reprogrammer une partie de la J-League en juillet, ce qui coïncide avec la Copa America.

Le Japon et le Mexique étaient officiellement invités cette année à participer à la Copa America, championnat des nations d'Amérique du Sud qui se déroulera en Argentine du 1er au 24 juillet.

La Fédération japonaise doit en principe prendre sa décision jeudi.

Fifa.com (12/04/2011)

Ronaldinho distingué par l'Académie des lettres



La star brésilienne, Ronaldinho, actuel joueur de Flamengo (Brésil), a reçu la plus haute distinction de l'Académie brésilienne des lettres (ABL), lors d'une cérémonie au cours de laquelle il a été honoré du titre de "Docteur Ronaldinho".

"Jamais je n'aurais imaginé un tel moment. C'est un honneur de recevoir cette médaille, c'est une énorme joie. Mais le titre de "docteur", non s'il vous plaît", a déclaré Ronaldinho, qui a offert un maillot de Flamengo à Marcos Vilaça le directeur de l'ABL.

Le prix, reçu par Ronaldinho lundi soir, a été le point d'orgue des célébrations du 110e anniversaire de la naissance de l'écrivain brésilien José Lins do Rego, un ancien membre de l'ABL et inconditionnel de Flamengo.

Fifa.com (12/04/2011)

L’Italie réintègre le Top 10



Avec une confortable avance, l’Espagne, championne du monde, et les Pays-Bas, finalistes 2010, conservent la tête du Classement mondial FIFA/Coca-Cola grâce à leurs victoires lors des éliminatoires pour l’UEFA EURO 2012. Si ce duo reste indétrônable, la suite du classement se révèle plus mouvementée. Le Brésil (3ème, plus 2) vient ainsi devancer l’Allemagne (4ème, moins 1) et l’Argentine (5ème, moins 1), qui perdent toutes deux du terrain. De son côté, l’Italie (9ème, plus 2) réintègre le Top 10 après sept mois d’absence. Elle poursuit ainsi sa progression dans le classement grâce à une victoire lors des qualifications pour l’UEFA EURO 2012 face à la Slovénie, et grâce à une victoire contre l’Ukraine, tout cela au détriment de la Grèce qui se classe désormais douzième après avoir passé deux mois au sein du Top 10.

Le Top 50 présente lui aussi de nombreux changements. Parmi les nouvelles entrées dans le Top 50, quatre équipes réalisent les plus belles progressions du mois : Israël (33ème, plus 25), la Belgique (37ème, plus 25), l’Albanie (50ème, plus 23) et l’Algérie (40ème, plus 15). Le Monténégro (24ème, plus 1), l’Albanie, la Libye (58ème, plus 13) et Antigua-et-Barbuda (100ème, plus 1) signent leur meilleur classement depuis l’introduction du Classement mondial FIFA/Coca-Cola en 1993.

Depuis la dernière édition du classement, un total de 124 rencontres ont été disputées, un chiffre qui fait donc doubler le nombre total de matches disputés jusqu’à présent en 2011, soit à l’heure actuelle 248. Sur ces 124 rencontres, 50 étaient des matches qualificatifs pour des championnats continentaux (29 pour l’UEFA ; 21 pour la CAF) et 74 étaient des matches amicaux.

Fifa.com (13/04/2011)

Belmadi : "Encore des titres à gagner"



La semaine dernière, l'équipe de Lekhwiya a créé la sensation au Qatar en devenant le premier club dans l'histoire du pays à remporter le championnat de première division l'année de sa montée. Au passage, le promu a mis un terme à l'hégémonie d'Al Gharafa, qui restait sur trois sacres consécutifs de champion.

Ce premier titre dans l'histoire de Lekhwiya doit beaucoup à son entraîneur algérien Djamel Belmadi. Interviewé en exclusivité par FIFA.com, l'ancien milieu de terrain de l'Olympique de Marseille revient sur le parcours atypique de Lekhwiya dans la Stars League 2010/11 et évoque ses ambitions pour le club, ainsi que ses espoirs pour le football algérien.

Vous venez d'entrer dans l'histoire avec Lekhwiya. Qu'est-ce qui a rendu cet exploit possible ?
C'est ce que tout le monde se demande ici ! Comment un promu peut-il remporter le championnat de première division dès sa première année parmi l'élite ? Derrière cet exploit, il y a bien sûr plusieurs raisons. Je crois que c'est le professionnalisme et la détermination de toutes les personnes concernées, des dirigeants aux joueurs en passant par l'encadrement technique, qui ont fait la différence. Sans oublier la discipline. C'est une partie de mon travail ici. J'ai essayé de transmettre l'expérience et certaines méthodes que j'ai acquises en Europe, pour que les joueurs aient un sens de la responsabilité et du professionnalisme.

Au coup d'envoi de la saison, avez-vous imaginé un seul instant pouvoir être champion ?
Avant de commencer la saison, j'ai réuni les joueurs pour leur dire que je n'avais qu'un seul objectif : être champion. Ils m'ont regardé comme si j'avais perdu la raison. Ensuite, je leur ai expliqué de façon détaillée ce qu'il fallait faire pour se donner les moyens d'être champion. Cela passait évidemment par énormément de travail et de discipline, car il y avait un plan à suivre. Au fur et à mesure des matches, les joueurs ont pris confiance en eux-mêmes et en moi. Ils se sont rendu compte qu'ils pouvaient y arriver.

Vous n'avez que 35 ans et c'est votre premier poste d'entraîneur. Vous n'avez pas raté vos débuts...
Je n'ai pas encore eu le temps d'analyser notre saison en détail, car nous avons encore des objectifs à atteindre. Mais il faudra que je me penche là-dessus, probablement quand je serai en vacances. Pour l'instant, mon seul objectif est de continuer à gagner. Nous avons encore deux coupes à disputer, la Coupe Crown Prince et la Coupe de l'Émir. Nous avons encore des titres à gagner...

Quelle a été votre sensation au moment du sacre ? Après tout, c'est votre premier grand titre comme entraîneur, mais également comme joueur.
C'est une sensation incroyable. Quand vous faites votre travail le mieux possible et que vous êtes récompensé de cette manière, c'est magnifique. Je suis vraiment fier de mes joueurs, car le chemin était long et ils n'ont rien lâché.

Quelles sont vos ambitions désormais ?
Comme je l'ai dit, nous sommes encore en course dans deux coupes nationales. De plus, le club a de grosses ambitions. Nous voulons bien figurer en Asie, en particulier en Ligue des champions de l'AFC. Pourquoi pas ?

Pendant votre carrière, vous avez connu un certain nombre d'entraîneurs. L'un d'entre eux vous a-t-il particulièrement influencé ?
C'est une question que je me suis posée. La réponse, c'est qu'il y a tellement de paramètres dans ce métier que chaque entraîneur vous apporte quelque chose. Maintenant, si vous me demandez qui est mon modèle actuellement, je vous dirai Josep Guardiola, pour ce qu'il est en train de faire à Barcelone. J'adore le football pratiqué par le Barça. C'est la meilleure approche que l'on puisse avoir.

Comme joueur, vous êtes notamment passé par l'Olympique de Marseille, le Celta Vigo et Manchester City. Vous avez dû connaître quelques moments inoubliables…
Chacun de ces clubs a une place dans mon cœur. Ma carrière a réellement commencé à Marseille, dont je garde des souvenirs merveilleux. C'est là que j'ai fait mes classes dans le football de haut niveau. J'ai beaucoup appris à l'OM. Ensuite, j'ai joué au Celta Vigo. Ce fut une expérience intéressante, car le football espagnol est complètement différent de celui pratiqué en France. Ensuite, j'ai joué en Angleterre. Dans chacun de ces championnats, j'ai acquis de l'expérience.

Curieusement, vous n'avez pas énormément de sélections en équipe d'Algérie. Comment expliquez-vous cela ?
C'est vrai, j'ai été sélectionné 25 fois avec l'Algérie. L'une des raisons est que très souvent, l'Algérie jouait alors que j'avais des rendez-vous très importants avec mon club. Il fallait faire un choix, qui d'ailleurs était très difficile. D'un côté, vous ne voulez pas perdre votre place de titulaire avec votre club et de l'autre, il y a rien de plus beau que de représenter son pays. Aujourd'hui, les choses ont un peu changé. La FIFA fait en sorte que les matches internationaux ne se chevauchent pas avec les matches de championnat. C'est plus facile comme ça, pour tout le monde.

Si vous pouviez modifier quelque chose dans votre carrière de joueur, que changeriez-vous et pourquoi ?
J'aurais aimé jouer un peu plus en Angleterre. Malheureusement, j'ai été souvent blessé à cette époque. Cela dit, je suis très fier de tout ce que j'ai fait, de chaque seconde que j'ai passée sur le terrain. Pour le dire autrement, j'ai toujours tout donné sur un terrain de football. De ce point de vue, je n'ai aucun regret.

Pour revenir un instant au football algérien, quel regard portez-vous sur la génération actuelle, qui a participé à la dernière Coupe du Monde de la FIFA ?
L'année dernière, l'Algérie a évolué à un très haut niveau. Elle s'est qualifiée pour la Coupe du Monde et a réussi à atteindre les demi-finales de la Coupe d'Afrique des Nations. Je reste persuadé qu'en Afrique du Sud, nous aurions pu passer le premier tour. Mon souhait le plus cher est que la Fédération algérienne de football et les joueurs professionnels de mon pays fassent de leur mieux pour développer le football sur place. C'est la seule façon d'avancer. Après la Coupe du Monde, on a senti un certain découragement. Nous avons perdu un match à domicile contre le Gabon. Heureusement, nous avons enchaîné par une victoire contre le Maroc dans les qualifications pour la prochaine CAN. Ça faisait très longtemps que nous n'avions plus battu le Maroc. L'Algérie doit continuer de travailler pour s'améliorer dans tous les compartiments du jeu.

Pourrait-on vous voir un jour à la tête de l'équipe d'Algérie ?
Aujourd'hui, toute mon attention est concentrée sur Lekhwiya, avec qui l'aventure ne fait que commencer. J'ai reçu des offres, mais pour l'instant, je suis à 100% à Lekhwiya. Dans l'avenir, tout peut arriver, mais je ne suis pas du genre à se demander de quoi demain sera fait. J'aime vivre chaque instant à fond. Pour l'instant, je suis à Lekhwiya et j'y suis très bien. Après Lekhwiya, qui sait ?

Fifa.com (13/04/2011)

Le Japon participera à la Copa America

Le Japon participera finalement à la Copa America de football, en juillet en Argentine, a annoncé jeudi le vice-président de la Fédération japonaise (JFA), en dépit du séisme et du tsunami, suivis d'une catastrophe nucléaire, qui ont touché le pays le 11 mars.

"En tant que Fédération japonaise de football, nous sommes parvenus à la conclusion que nous participerons à la Copa America", a déclaré le vice-président Kozo Tashima, lors d'une conférence de presse. Le Japon revient ainsi sur sa décision, prise le 4 avril, de se retirer de cette compétition en raison des catastrophes qui ont frappé le pays.

"En allant en Argentine, nous voulons montrer à la communauté internationale, pas seulement aux milieux du football, que le Japon s'accroche", a ajouté M. Tashima. "Si nous nous retirons, je crois que cela pourrait avoir un impact négatif". "Nous sommes en train de préparer une lettre pour la Confédération sud-américaine de football au sujet de notre participation", a-t-il dit.

La Copa America, championnat des nations d'Amérique du Sud, aura lieu du 1er au 24 juillet en Argentine. Le Japon et le Mexique y sont invités. Ce tournoi servira de préparation au Japon juste avant d'entamer sa campagne de qualification pour le Mondial 2014 afin d'aboutir, s'il y parvient, à sa cinquième participation d'affilée depuis la Coupe du Monde 1998.

Lors de la réunion de son comité exécutif jeudi, la JFA a confirmé sa volonté d'envoyer en Argentine une équipe composée essentiellement de joueurs évoluant en Europe, a précisé un officiel.

Fifa.com (14/04/2011)

La fièvre des clasicos gagne l'Europe

Et deux "clasicos" de plus: après la "finale" du Championnat samedi et la finale de la Coupe du Roi mercredi, le Real Madrid et Barcelone, les meilleurs ennemis du foot espagnol, en découdront en Ligue des champions pour une place en finale, les 27 avril et 3 mai.

Pour le plus grand bonheur de l'Espagne, plus que jamais au sommet du foot mondial moins d'un an après le titre de champion du monde de la "Seleccion" en Afrique du Sud. Deux fois plus de batailles tactiques en perspective entre José Mourinho et Josep Guardiola, deux fois plus de duels de buteurs entre Cristiano Ronaldo et Lionel Messi, partis pour battre des records en fin de saison...

Ces deux-là ont d'ailleurs marqué le but de la tranquillité de leur équipe à l'extérieur: Messi à Donetsk face au Shakhtar pour le Barça (1-0) et Ronaldo à Londres contre Tottenham pour le Real (1-0). Cela ne leur suffisait pas de jouer leur saison entre eux en Espagne: le Barça et le Real Madrid, qui écrasent la Liga un peu plus chaque saison, ont élargi le ring à l'Europe.

"Eso, es la mejor Liga del mundo" (c'est le meilleur Championnat du monde), répètent souvent les commentateurs sportifs espagnols, qui vantent aussi les mérites de la "Liga de las estrellas" (le Championnat des étoiles). Mais une Liga qui ressemble depuis deux saisons au Championnat d'Ecosse, avec un duel à deux pour le titre de champion: Barça/Real en Espagne, comme Celtic/Rangers en Ecosse...

"Chaque match sera différent"
Le Barça, qui se déplace samedi à Madrid, compte huit points d'avance sur le Real. Seule une défaite des Catalans pourrait relancer la course au titre. Mais derrière, c'est le vide: Valence, le troisième, est à 16 points du Real Madrid !

Le Barça de Guardiola et le Real de Mourinho sont des gloutons et ils ne laisseront rien aux autres cette année en Espagne puisqu'ils se disputeront la finale de la Coupe du Roi, mercredi à Valence. Et, même si la presse espagnole l'avait anticipé la semaine dernière, l'un des deux tentera le 28 mai à Wembley de ramener un nouveau titre européen en Espagne. Le Real accueillera le Barça à l'aller le 27 avril à Santiago-Bernabeu et ils joueront le retour le 3 mai au Camp Nou.

Face à ce "marathon" de "clasicos", au moins 360 minutes de spectacle garanti (sans compter d'éventuelles prolongations en Coupe et en C1), José Mourinho préfère avancer pas à pas. Pour éviter d'avoir le tournis. "Chaque match sera différent, ils ne doivent pas avoir d'influence l'un sur l'autre", avançait-il mercredi soir après la qualification de son équipe à Londres. "Ma théorie est très simple: tu en joues un et après tu prépares l'autre. Moi à partir de (jeudi), je commencerai à penser au match de samedi, pas à celui de la Coupe."

Sans doute pour faire baisser la température avant ces quatre rendez-vous bouillants, le gardien du Barça Victor Valdés a choisi d'y voir un côté "amusant". "Nous abordons les 'clasicos' avec une énorme envie. Ce sera très intense mais aussi très amusant", a assuré le gardien espagnol, excellent mardi en Ukraine. Le Real-Barça en quatre actes, cela commence samedi à 22H00 (20H00 GMT). Et il y aura de la revanche dans l'air après la correction infligée au Real par le Barça au Camp Nou (5-0).

Fifa.com (14/04/2011)

Lilian Thuram inaugure un stade palestinien



L'ancien international français de football Lilian Thuram, champion du monde en 1998, a inauguré jeudi le nouveau stade international palestinien d'Al-Bireh, limitrophe de Ramallah en Cisjordanie.

Le joueur a donné le coup d'envoi d'un match de première division palestinienne dans le stade d'Al-Bireh, d'une capacité de plus de 8.000 places et d'un coût d'un million d'euros, financé par la France, l'Allemagne, la Fédération internationale de football (Fifa) et la municipalité.

L'inauguration du stade s'est déroulée en présence du président de la Fédération palestinienne de football (PFA) Jibril Rajoub et de diplomates allemand et français.

Lilian Thuram, qui achevait une visite de quatre jours dans les territoires palestiniens, organisée par la (PFA) et le consulat général de France à Jérusalem, est mobilisé en France dans la lutte contre le racisme.

Fifa.com (14/04/2011)

Juninho : "J'ai marqué l'histoire de deux clubs"



Un pied magique, une tête bien faite, une parole qui vaut de l’or. Trois éléments qui ont fait de la carrière du Brésilien Juninho Pernambucano un modèle de réussite. Ses coups francs et son sens de la passe ont laissé des traces à Vasco da Gama, à qui il a offert sa seule Copa Libertadores en 1998, et à l’Olympique lyonnais, avec qui il a remporté les sept titres de champion de l’histoire du club.

Son intelligence et son caractère en ont fait un leader et un capitaine partout où il est passé, de ses débuts à Sport Recife, dans son Pernambouc natal, à Al-Gharafa, son club actuel au Qatar. Enfin, sa promesse de porter à nouveau les couleurs de Vasco et son ambition de travailler un jour dans l’encadrement de l’OL laissent présager qu’à 36 ans, son parcours est loin d’être terminé.

A quelques jours de la fin du championnat du Qatar, - conclu ce week-end avec le sacre de Lekhwiya -, l’ancien milieu de terrain de la Seleçao, qui compte 52 sélections et une Coupe des Confédérations de la FIFA à son actif, a répondu aux questions de FIFA.com.

Juninho, cela fait deux ans que vous êtes au Qatar. Comment s’est passée votre adaptation ?
Ma vie ici est très agréable. Après huit ans passés en France, je n’ai pas connu de difficulté particulière pour m’adapter. C’est vrai qu’il y a un changement culturel, mais c’était la même chose lorsque je suis arrivé du Brésil en France. C’est moi qui arrive, c’est à moi de faire des efforts pour m’adapter le plus vite possible. Et comme la qualité de vie à Doha est très bonne, c’est plus facile de s’intégrer. C’est davantage au niveau professionnel que j’ai connu du changement. Le football au Qatar s’est beaucoup amélioré dans la qualité du jeu, mais au niveau de l’organisation, il y a une grande différence par rapport à l’Europe. Là-bas, quand on débute un championnat on sait exactement comment va se passer la saison en détail, alors qu’ici il y a encore beaucoup de retard concernant l’organisation d’une semaine de travail ou les déplacements. C’était le plus grand changement. Mais jusqu’à présent, tout se passe très bien. C’est une belle aventure.

Pour votre première saison, vous avez remporté le championnat, la Coupe Crown Prince et la Qtari Stars Cup. Vous attendiez-vous à une telle réussite?
J’aime la compétition, et j’aime la gagner ! J’ai ça dans l’âme depuis tout petit. Quand j’ai signé à Al-Gharafa, ce n’était pas pour terminer tranquillement ma carrière ou prendre des vacances, mais continuer à bien jouer, en sachant qu’il y aurait moins de matches dans la saison, et donc que ce serait plus facile à gérer. Bien sûr, je ne m’attendais pas à tant de succès aussi vite, mais je savais que je rejoignais une bonne équipe, qui restait sur deux titres de champion. On a fait un triplé l’an dernier, et on a aussi atteint les quarts de finale de la Ligue des champions d’Asie. C’est la meilleure saison de l’histoire du club. Pour moi, c’est aussi important à ce que j’ai vécu à Lyon ou au Brésil. Malheureusement cette saison, on n’a pas pu conserver notre titre et on ne s’est battu que pour la deuxième place. Mais il y a encore les deux Coupes, on va essayer d’en gagner au moins une.

Vous avez connu la Copa Libertadores, la Ligue des champions de l’UEFA et celle de l’AFC. Ces trois compétions provoquent-elles la même passion chez les joueurs et les supporters ?
De partout, c’est le même but pour toutes les équipes : participer à la compétition qui réunit les meilleurs. Toutes les équipes ont envie de disputer cette compétition. Au Brésil, c’est presque plus difficile de décrocher une place pour la disputer qu’après, une fois qu’on y participe. La Ligue des champions européenne est pour beaucoup la meilleure compétition de clubs au monde, mais sans les équipes brésiliennes ! Et en Asie, j’ai découvert un tournoi avec la même passion et un très bon niveau. Malheureusement, je n’ai pas réussi à gagner en Europe avec Lyon, et l’année dernière j’ai été aussi éliminé avec Al-Gharafa. Mais j’ai eu la chance de soulever la Libertadores avec Vasco da Gama. C’était magnifique, ce sont des compétitions formidables qui font rêver tous les joueurs.

La saison dernière, vous avez été désigné meilleur joueur du championnat. Mais on ne peut pas évoquer votre jeu sans évoquer vos coups francs. Est-ce quelque chose que vous continuez à travailler, même à 36 ans ?
C’est peut-être un don. J’ai la capacité de bien frapper le ballon, certes, mais j’ai surtout beaucoup travaillé. C’est par la répétition du geste qu’on progresse. Ma réussite, c’est un mélange de travail, d’envie et de plaisir de s’entraîner. Pendant toute ma carrière, les entraînements aux coups de pied arrêtés ont toujours été très importants. C’est devenu la force de mon jeu. J’ai toujours le même plaisir à travailler et c’est ce que j’essaie de montrer à mes coéquipiers les plus jeunes. Le meilleur exemple pour eux, c’est que j’ai 36 ans aujourd’hui, et que je continue à recevoir des propositions pour jouer au haut niveau ! Tout faire avec le cœur, c’est le plus important.

Le Qatar a été désigné pour accueillir la Coupe du Monde de la FIFA 2022. Comment avez-vous vécu cette décision ?
Je n’ai pas été surpris par ce choix car le Qatar a fait beaucoup d’efforts et présenté un très beau projet. C’est le premier pays du Golfe choisi par la FIFA pour organiser la Coupe du Monde, cela va laisser des portes ouvertes pour tous les autres. Tous les pays du monde ont le droit de demander à recevoir une Coupe du Monde. Ce sera une très belle compétition, avec la possibilité pour les supporters de voir plusieurs matches car tout se situera dans un petit périmètre. Bien sûr, la chaleur sera très importante, mais le Qatar a tout pour réussir l’une des plus belles Coupes du Monde de l’histoire.

Depuis votre départ de l’Olympique lyonnais, le club n’a plus gagné aucun titre. Que manque-t-il au club pour renouer avec le succès ? Avez-vous l’impression que vous n’avez pas été remplacé, sur la pelouse comme dans le vestiaire ?
Il n’y aura jamais une équipe qui pourra toujours tout gagner. Nous avons fait une série exceptionnelle de sept titres de suite. C’est difficile de gagner, et encore plus de continuer à gagner. Mais Lyon a gardé une équipe compétitive, qui est arrivée en demi-finale de la Ligue des champions, ce que moi je n’ai jamais réussi à faire. Pour mon départ, je pense sincèrement qu’il n’y a personne d’irremplaçable, sauf peut-être des Pelé ou des Ronaldo quand ils arrêtent leur carrière, ou comme ce sera le cas avec Lionel Messi. Moi, je ne suis pas irremplaçable et Lyon a déjà tourné la page de ma sortie. Mais c’est un club dont j’ai marqué l’histoire personnellement. Je garde toujours Lyon dans mon cœur et dans ma tête, et forcément, j’ai envie de revenir un jour pour y jouer un rôle et aider avec mon expérience.

Avez-vous le sentiment d’avoir quitté le club un an trop tôt ?
Les choses se sont tellement bien passées pour moi à Al-Gharafa que je n’ai pas le droit de regretter. Mais bien sûr, je suis parti un peu tôt. J’aurais pu jouer deux saisons de plus à Lyon. Mais c’est un peu la culture en France. J’étais un joueur étranger qui gagnait beaucoup, et j’ai été un peu fatigué mentalement de recevoir personnellement toutes les critiques lorsque l’équipe ne gagnait plus, ou d’entendre dire que l’équipe ne jouait que pour moi. J’aurais voulu continuer, mais j’aurais surtout aimé un peu plus de soutien de tout le monde. Je respecte les critiques, mais là, ça commençait à être difficile en dehors du terrain. Je n’avais plus beaucoup le choix. J’ai donc décidé de partir, mais je pense que j’aurais pu jouer encore deux saisons.

On assiste à une vague de retours d’internationaux brésiliens dans le championnat du Brésil, et on entend régulièrement parler d’un retour de Juninho Pernambucano à Vasco da Gama. Qu’en est-il ?
La vérité, c’est que le jour où j’en suis parti, j’ai promis qu’un jour j’allais rentrer pour rejouer avec Vasco. Et c’est pour ça que les supporters me demandent tout le temps ‘Tu reviens quand ?’. Je sais que les portes sont ouvertes pour moi là-bas. Je suis en fin de contrat avec Al-Gharafa et j’ai reçu une proposition de Vasco. Nous sommes en conversation et il y a une possibilité pour que je signe. Malheureusement, si je signe maintenant, je ne suis pas inscrit pour le début de la saison, et cela veut dire que je ne jouerai qu’à partir d’août, seulement pour quatre mois. Mais je déciderai dans les prochaines semaines.

Votre carrière en Seleçao n’a pas été à la hauteur de vos succès en clubs. Cela vous laisse-t-il des regrets ?
Honnêtement, je n’ai pas le droit de vouloir changer quoi que ce soit dans ma carrière. J’ai eu une belle carrière jusqu’à maintenant, je n’ai pas connu de problèmes physiques, j’ai joué plus de 700 matches, gagné plus de vingt titres. Certes, je n’ai pas eu la même réussite avec l’équipe nationale, mais j’ai quand même disputé une Coupe du Monde et gagné une Coupe des Confédérations. Mais dans la vie, on ne peut pas tout gagner. Je préfère regarder vers l’avant. Je regarde en arrière uniquement pour apprendre. Et je vois que j’ai marqué l’histoire d’un club au Brésil et d’un autre en France. C’est un plaisir énorme et peut-être que ça devait être ça, mon histoire…

Fifa.com (17/04/2011)

Corinthians - Adriano absent au moins 5 mois



L'attaquant des Corinthians de Sao Paulo, Adriano, victime d'une rupture du tendon d'Achille gauche mardi, va subir une opération ce mercredi, a indiqué l'équipe médicale du club brésilien.

Selon le site web d'O Globo, le joueur effectuait "une simple séance de travail physique avec deux physiothérapeutes lorsqu'il s'est rompu le tendon d'Achille du pied gauche".

Les médecins du club ont indiqué que l'attaquant subirait une intervention chirurgicale "réparatrice" ce mercredi matin et estimé qu'il serait absent des terrains au moins cinq mois.

Ancien attaquant de l'AS Rome, Adriano a fait son retour au Brésil fin mars chez les Corinthians avec lesquels il s'est engagé jusqu'en 2012.

Cette blessure intervient alors que "l'Empereur", 29 ans, se remettait d'une opération à l'épaule droite qui avait déjà repoussé ses débuts avec le club paulista au 22 mai.

La longue absence à venir du joueur est un nouveau coup d'arrêt dans sa carrière déjà perturbée ces dernières années par des problèmes de poids, d'alcool et de dépression.

Fifa.com (19/04/2011)

L'Argentine et l'Equateur font match nul 2:2



L'Argentine et l'Equateur ont fait match nul 2 à 2 (mi-temps: 2-1) en match international amical disputé pour le compte de la préparation à la Copa America 2011 prévue en Argentine, du 1er au 24 juillet, mercredi à Mar Del Plata.

A Mar Del Plata: Argentine et Equateur 2-2 (mi-temps: 2-1).

Buts
Argentine : Yacob (31), Hauche (35)
Equateur : Quiñónez (27), Castillo (67, sur pénalty)

Fifa.com (20/04/2011)

Real Salt Lake et Monterrey dos à dos



L'équipe mexicaine de Monterrey et celle des Etats-Unis Real Salt Lake ont fait match nul 2 à 2 (mi-temps: 1-1) en finale aller de la Ligue des champions de la Concacaf, qualificatif, pour le vainqueur, à la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2011, mercredi au stade de Monterrey (nord).

Buts :
de Nigris (17'), Suazo (63' s.p.) pour Monterrey
Borchers (35'), Morales (88') pour Real Salt Lake

Fifa.com (21/04/2011)

Leandro Damião renverse le destin



L'égalisation contre Chivas en finale de la Copa Libertadores 2010 fut longue à venir, mais elle arriva enfin par le biais de Rafael Sóbis, qui laissa sa place à la 27ème minute à Leandro Damião. Quatre minutes plus tard, le jeune attaquant alors âgé de 20 ans trouvait le chemin des filets et devenait le héros de l'Internacional dans la conquête du titre continental. Tout cela sept mois seulement après son arrivée au club et trois ans après s'être entendu dire qu'il n'avait aucun avenir dans le football professionnel.

Après des débuts tardifs au plus haut niveau, Damião s'est empressé de rattraper le temps perdu. Dès 2011, il obtient sa première titularisation en équipe du Brésil pour l'ensemble de son œuvre et, en guise de cerise sur le gâteau, un début de saison fulgurant avec son club.

Cette ascension a peut-être tous les atours du parfait conte de fées, mais elle ne doit pourtant rien au hasard. "Je me suis toujours donné à fond, sans jamais me décourager. Cela dit, je reconnais que tout est arrivé très vite", explique l'intéressé à FIFA.com. "Jusqu'à l'âge de 17 ou 18 ans, l'idée d'évoluer au plus haut niveau ne m'a même jamais effleuré l'esprit. C'est grâce à Dieu et à ma famille que j'ai trouvé les forces pour persévérer aussi bien sur le plan physique que technique ou psychologique."

Quand il parle du soutien de sa famille, Damião fait référence à son père qui, à un moment où le foyer avait du mal à joindre les deux bouts, n'a pas hésité à inciter son fils à quitter l'intérieur de l'état du Paraná pour rejoindre São Paulo. Là, alors que son papa multipliait les petits travaux, Leandro tapait dans la balle sur les terrains et dans les rues de Jardim Ângela, sans pour autant attirer l'attention des grands clubs.

Trois divisions en un an
Quasiment arrivé à l'âge adulte, Damião s'engage successivement avec deux formations modestes de Santa Catarina, le XV de Outubro et l'Atlético de Ibirama. "À Ibirama, on répétait sans cesse que je ne réussirais pas. J'ai failli tout laisser tomber pour aller travailler et aider ma famille." Mais à force de persévérance et grâce aussi à un changement de poste, de milieu à attaquant, le déclic se produit.

Sans talent particulier mais avec une détermination grandissante, l'attaquant devient en 2009 le joueur phare de l'Atlético de Ibirama. Auteur de huit buts dans le Campeonato Catarinense, il met à profit son mètre 87 pour s'affirmer comme l'un des meilleurs artilleurs de l'équipe. C'est alors que l'Internacional manifeste son intérêt. Il joue d'abord avec les U-20 du grand club de Porto Alegre, avec qui il remporte trois titres en l'espace de six mois. Il n'en faut pas plus aux dirigeants de l'Inter pour lui offrir son premier contrat professionnel.

En 2010, il fait ses premiers pas dans le Campeonato Gaúcho à la faveur de la décision de l'entraîneur Jorge Fossati de faire jouer l'équipe B du club. Damião ne laisse pas passer sa chance. Contre Ypiranga, il réussit deux buts et deux passes décisives, ce qui lui vaut d'être appelé dans l'effectif amené à défendre les chances coloradas en Copa Libertadores. Un semestre plus tard, il marque en finale de l'épreuve suprême du football sud-américain. La machine est lancée.

Seule ombre au tableau, Damião ayant débuté très tard au plus haut niveau, il doit effectuer un travail spécifique pour remédier à quelques carences. La tâche de le mettre à niveau est confiée à Luís Fernando Roese, alias Ortiz, champion du monde de Futsal avec le Brésil à Hongkong en 1992. "Je devais absolument améliorer les fondamentaux. Ortiz m'a pris en charge. Il m'a beaucoup aidé, mais le travail n'est pas terminé."

Pas terminé, mais déjà bien avancé par rapport au moment où Damião a quitté son village natal à destination de Santa Catarina. "Mon père a joué un rôle essentiel. Il m'a aidé à me battre lorsque je me suis retrouvé tout seul, poursuit celui qui rend hommage à "son moustachu" chaque fois qu'il marque. Depuis, je me suis adapté. Cela fait quatre ans que je suis à Porto Alegre. J'ai une fiancée. Mon père ainsi que mon frère viennent régulièrement me voir. Quand j'ai des vacances, je vais les voir à Jardim Ângela."

Pour une place en Seleção
Papa a dû être aux anges en mars dernier, lorsque son rejeton a troqué le maillot rouge de l'Inter pour le jaune du Brésil, dans le cadre d'un match amical contre l'Écosse. Damião a bénéficié des indisponibilités conjuguées d'Alexandre Pato et de Nilmar pour obtenir sa première sélection en équipe nationale. Aux attaquants Neymar et Jonas, le sélectionneur Mano Menezes a donc décidé d'adjoindre Damião. "Je n'ai pas été si étonné que ça. J'ai des statistiques solides, avec pas mal de buts marqués en peu de matches." Au moment de cette première convocation, l'attaquant de l'Internacional affichait au compteur 13 réalisations en neuf parties. Depuis, il est passé à 17 en 15 rencontres. "Mano sait quel genre de personne je suis. Il connaît ma motivation et ma concentration."

Si Damião n'est pas si surpris de sa convocation en équipe du Brésil, c'est qu'il possède une qualité peu répandue au pays du futebol. "En Seleção, il y a surtout des attaquants très rapides, comme Neymar ou Nilmar. Par contre, il y a peu de renards des surfaces", explique-t-il à FIFA.com. "J'ai un profil finalement inhabituel pour un Brésilien. C'est pourquoi je veux revenir en équipe nationale. J'ai réalisé mon rêve, mais j'en veux encore."

À la lumière de l'ascension fulgurante de Damião, on comprend mieux celle de Santa Catarina à l'échelle nationale. On dit qu'il est sur les tablettes du Real Madrid. L'Internacional, de son côté, a fixé un éventuel transfert à 50 millions d'euros minimum. Qu'en pense la nouvelle sensation du football brésilien ? "Pour l'instant, je ne pense pas à partir. Je pense surtout à gagner encore une Libertadores."

Fifa.com (21/04/2011)

Le Canada se donne de l'air



Pays de hockey sur glace par excellence, le Canada a connu des fortunes diverses en football. Tout au long de leur histoire, qui a débuté en 1924, malgré la mention dans les archives d'un précédent remontant à 1885, les Rouges ont oscillé entre le féérique et le pathétique. Durant leurs heures les plus glorieuses, ils ont atteint la phase finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Mexique 1986, puis remporté la Gold Cup de la CONCACAF en 2000 sous les ordres de Holger Osieck, actuel sélectionneur de l'Australie, au nez et à la barbe du Mexique et des États-Unis.

Stephen Hart, ancien international sept fois appelé sous les couleurs de Trinité-et-Tobago, s'est vu confier la lourde tâche de relancer les Canadiens et de mettre en place un jeu susceptible d'obtenir des résultats plus constants sur la scène internationale. Les premiers mois de 2011 sont prometteurs, puisque le Canada vient de gagner neuf places au dernier Classement mondial FIFA/Coca-Cola et reste sur un bon résultat en amical.

Des Rouges plus saignants
En effet, les Rouges ont battu le Bélarus 1:0 en Turquie fin mars sur un but du défenseur André Hainault, malgré une "performance mitigée", selon les propres mots du sélectionneur. Quoi qu'en pense Stephen Hart, ce résultat reste nettement plus probant que la défaite 1:0 concédée en Grèce en février, qui avait suivi un match nul honorable en Ukraine fin 2010.

Le Canada pointe maintenant au 75ème rang mondial, devenant ainsi la septième nation de la zone CONCACAF. Bien que la 40ème place atteinte en 1996 reste encore lointaine, cette tendance donne de bonnes raisons d'espérer aux joueurs et aux supporters.

Pour se frotter à la compétition, les hommes de Stephen Hart devront attendre le mois de juin aux États-Unis, où se jouera la Gold Cup de la CONCACAF 2011. Lors du tirage au sort, les Rouges sont tombés dans le Groupe C en compagnie des États-Unis, qui les avaient battus en demi-finale de l'édition 2007. Ils retrouveront également la Guadeloupe, l'équipe qui monte dans la région. Mais selon Stephen Hart, l'équipe la plus redoutable du groupe sera le Panama, que le technicien considère comme l'une des plus difficiles à manœuvrer : "Les Panaméens développent depuis un moment un style de jeu très dynamique, très athlétique".

Le Brésil en point de mire
Dans un pays au palmarès très peu étoffé, l'émulation jouera à plein au sein d'un groupe de joueurs déterminés à égaler l'exploit de 2000. A l'époque, le Canada avait dû battre successivement le Mexique et la Colombie pour pouvoir emporter le titre continental. Il était devenu à cette occasion le seul pays en dehors des États-Unis et du Mexique à remporter ce trophée depuis sa création, en 1991. Dans le cadre de leur préparation, les Rouges rencontreront l'Équateur en amical le 1er juin.

Cependant, la Gold Cup de la CONCACAF peut aussi permettre de lancer de façon idéale la course à la qualification pour la prochaine Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014. Avec des joueurs d'exception comme le capitaine et recordman de sélections Paul Stalteri, qui évolue au Borussia Mönchengladbach, et l'étoile montante du PSV Eindhoven Atiba Hutchinson, Stephen Hart espère disposer d'une puissance de feu suffisante pour envoyer le Canada vers sa première phase finale depuis 25 ans.

À défaut, il s'agira au moins de faire meilleure figure que lors des deux précédentes phases de qualification, à l'issue desquelles les Rouges avaient été éliminés dès les poules. "La qualification pour la Coupe du Monde, pour nous, c'est tout ce qui compte, tout ce qui importe. C'est notre seul et unique objectif", annonce un Stephen Hart déterminé à inverser la trajectoire du Canada et à le propulser vers les étoiles.

Fifa.com (21/04/2011)

Blokhine reprend la tête de la sélection



Oleg Blokhine a été nommé sélectionneur de l'Ukraine, poste qu'il avait déjà occupé entre 2003 et 2007, a annoncé jeudi la Fédération ukrainienne de football.

"J'ai une double responsabilité. La première est de défendre le prestige de l'équipe nationale et la seconde est l'Euro, dont l'Ukraine est l'un des pays hôtes" avec la Pologne, a déclaré Blokhine à l'AFP.

"Notre principal objectif est de gagner l'Euro, le premier pas sera de passer le premier tour", a ajouté le nouveau sélectionneur.

Blokhine, 58 ans, avait déjà dirigé la sélection de son pays entre novembre 2003 et décembre 2007 et l'Ukraine avait alors atteint les quarts de finale du Mondial-2006. Elle s'était inclinée à ce stade face à l'Italie (3-0), futur vainqueur de la compétition.

Blokhine, sélectionné à 112 reprises et auteur de 42 buts avec l'Union soviétique, remplace l'entraîneur par intérim Yury Kalitvintsev.

Fifa.com (21/04/2011)

Almeyda : "Il faut rêver en grand"



L'Argentin Matías Jesús Almeyda semble destiné à faire s'écrouler un à un les mythes du football moderne. En 2009, après quatre ans d'interruption, c'est submergé de doutes qu'il est revenu au football professionnel. River Plate n'en finissait plus de s'enfoncer dans les profondeurs de la première division argentine. Almeyda était peut-être une nouvelle recrue mais à 35 ans, il était aussi et surtout considéré comme un ex-grand joueur.

Pour celui qui en 1996 avait fait l'objet du transfert le plus onéreux du football argentin, ce nouveau défi était cependant placé sous le signe de l'ambition. "Je vais les manger tout crus", avait-il annoncé en guise de raccourci au moment de son retour. Deux ans plus tard, les faits lui ont donné raison. Sous son impulsion, les Millonarios ont remonté la pente pour jouer à nouveau les premiers rôles en championnat d'Argentine. Certains ont déjà commencé à demander le retour d'Almeyda en équipe nationale. Peu intéressé par les rumeurs, celui qui a joué entre autres à Séville, à la Lazio, à Parme et à l'Inter a reçu FIFA.com pour parler de sa carrière si particulière : interruption, dépression, thérapie et finalement… retour en grâce.

Matías, votre itinéraire dans le football est particulier, mais pas unique. Depuis quelque temps, on voit pas mal de joueurs qui approchent la quarantaine terminer leur carrière au pays. On pense à Rivaldo, au Brésil. Comment expliquez-vous ce phénomène ?
C'est inhérent à l'ambition que cette profession développe chez les joueurs. Quand vous n'arrêtez pas de grandir dans le football et que vous voyez qu'il ne vous reste plus longtemps au plus haut niveau, vous décidez d'en profiter à fond. Chaque minute compte. C'est la même chose pour Rivaldo et pour moi : nous avons connu le football européen, évolué au plus haut niveau et aujourd'hui, nous savons toujours jouer au ballon correctement. C'est toute la différence.

Comment a évolué la profession ces dernières années ?
Le football a beaucoup changé. Pas seulement le football d'ailleurs, mais la vie en général ! Ça fait un peu plus de 19 ans que j'ai commencé dans le football professionnel. J'avais 18 ans et la motivation n'était pas la même. Tout était beaucoup moins commercial qu'aujourd'hui. Notre objectif était de jouer en première division et d'arriver en équipe nationale. À l'heure actuelle, on regarde avant tout le côté économique. C'est contre-productif. La quête de la gloire a disparu, tout comme l'envie de rester après l'entraînement pour continuer à travailler et s'améliorer. Le football offre un reflet fidèle du monde dans lequel nous vivons.

Dans l'un de vos premiers entretiens comme footballeur, vous disiez que vous alliez prendre votre retraite assez tôt…
Exactement. C'est ce que j'ai fait. J'ai arrêté à l'âge de 30 ans pour aller travailler à la campagne comme éleveur. Mais avec le temps, je me suis rendu compte que ce mode de vie ne me rendait pas heureux. Je ne comprenais rien à l'élevage. Les seuls bons moments étaient les barbecues avec les amis et la famille. Il m'a fallu quelques années pour me rendre compte que cette façon de vivre n'était pas pour moi. J'ai fini par vendre toutes mes vaches. En général, les joueurs arrêtent quand le physique ne suit plus. Ce n'était pas mon cas. Heureusement, j'ai pu revenir au football et aujourd'hui, je savoure chaque instant.

Pourquoi vouliez-vous prendre votre retraite si jeune ? Qu'est-ce qui vous dérangeait dans le milieu du football ?
Beaucoup de choses, à commencer par l'obsession du succès. C'est quelque chose qui n'a pas de place dans ma vie. Le football, ce n'est que ça : la soif du succès. Si vous jouez bien, le lendemain, tout le monde vous encensera. Dans la rue, les gens vous salueront et seront sympas avec vous. Tout est faussé. Moi, ça me rendait malade.

Mais au lieu de vous soulager, la retraite vous a fait souffrir…
Oui, je suis tombé en dépression. Je ne trouvais pas ma place dans ce monde. Je regrettais le football et je n'arrivais pas à comprendre pourquoi, vu qu'auparavant, je détestais tout ce qu'il impliquait. C'était vraiment compliqué dans ma tête et je n'avais aucune force. C'est ça : je n'avais plus de force… jusqu'à ce que je commence une thérapie. Par bonheur.

Comment avez-vous franchi le pas ?
Évidemment, j'ai commencé à transmettre mon attitude négative face à la vie à toute la famille. L'une de mes filles avait des problèmes à l'école. Elle a vu une psychopédagogue, qui lui a proposé de faire un exercice. Il s'agissait de représenter les membres de sa famille sous forme de dessins. Pour représenter sa mère, elle a dessiné une reine. Ses jeunes sœurs étaient des fleurs et moi, j'étais un vieux lion, abattu, ennuyeux et même édenté. Ça m'a secoué. J'ai pris conscience que je faisais du mal à ma famille. C'est là que j'ai décidé d'aller voir une psychologue.

Le milieu du football n'est pas très ouvert à ce genre de démarche. Vous confirmez ?
J'ai tout analysé et ce que je peux dire aujourd'hui, c'est que le football est exactement comme la politique. Beaucoup de gens tirent profit de l'ignorance des joueurs pour mieux les manipuler. Il s'agit surtout de ne pas mettre les jeunes en face des réalités. Sans vouloir généraliser, il y a énormément de gens dans le milieu du football qui ne font pas de bien à ce sport. La plupart des joueurs ne voient rien de tout cela jusqu'à un certain âge, disons l'âge de la maturité. Mais il est certain que ça arrange beaucoup de monde que les footballeurs n'aient pas les yeux ouverts sur la réalité.

À quoi peut servir une thérapie pour un joueur de football ?
Le football n'est qu'un passage dans la vie, après quoi il reste encore beaucoup de temps à vivre. Il faut préparer le joueur, le former en tant que personne pour qu'il apprenne à se prendre en main tout seul. Vous ne pouvez pas dépendre éternellement des autres, non seulement pour approvisionner votre compte en banque, mais aussi pour tout le reste. Les footballeurs vivent dans un confort extrême qui fait que, lorsqu'ils arrêtent de jouer, ils ne sont pas capables de s'acheter un billet d'avion tout seuls. À partir de là, quand vous raccrochez les crampons, vous vous sentez complètement idiot. Il faut préparer le sportif à être aussi un homme.

Si vous pouviez prendre un café avec le jeune Matías Almeyda sur le point de prendre une retraite anticipée, que lui diriez-vous ?
Je lui mettrais deux claques ! (il éclate de rire) Plus sérieusement, je crois quand même que j'ai pris toutes mes décisions pour une bonne raison. Je ne regrette rien, même si j'ai laissé filer quelques années de bonheur. Durant cette dépression, je me suis fait du mal et j'en ai fait aux autres. Je gommerais volontiers cet épisode mais je le répète, je pense avoir pris les bonnes décisions.

En parlant de décision, vous avez dit que Séville avait fait une erreur en vous recrutant. C'est vrai ?
Vous avez dû voir la vidéo d'Ariel Ortega ! (rires) À l'époque, ce fut le transfert le plus cher de l'histoire du football argentin. Séville m'avait vu en Copa Libertadores et aux Jeux Olympiques, où j'avais été très bon. Dès le premier match, ils m'ont fait jouer comme meneur de jeu. C'était mal parti ! La rencontre d'après, je me suis fait copieusement insulter, par tout le monde. Ça m'a très vite fait redescendre sur terre.

Comment avez-vous vécu la frustration en Coupe du Monde de la FIFA ? C'est l'ombre au tableau de la première partie de votre carrière, non ?
Ma façon de voir les choses, c'est que ce qui doit arriver arrive. L'Argentine a été deux fois championne du monde, une fois à domicile et l'autre avec Maradona, qui était le Messi d'aujourd'hui. Ensuite, l'histoire n'a pas voulu que nous remportions un troisième titre. En Argentine, tout le monde veut gagner la Coupe du Monde. Les défaites nous ont fait mal. Elles ont laissé des traces. L'échec, c'est autre chose. Il faut savoir accepter les choses.

Preniez-vous plus de plaisir à jouer au football avant votre interruption ?
Non, je n'ai jamais pris autant de plaisir que maintenant. Si vous me demandez ce que je ressentais au début de ma carrière, je vous dirais que je ne m'en souviens pas très bien. Mais depuis le jour où j'ai repris (le 30 août 2009, à l'occasion d'un match contre Chacarita, Almeyda était entré en deuxième période et River Plate l'avait emporté 4:3), je me souviens de tout. Je regardais le public dans les tribunes, le ciel, toutes ces couleurs. J'en garde une impression très profonde, pleine d'émotions.

Quels rêves vous reste-t-il à accomplir dans votre carrière ?
J'aimerais être champion. Ça me donnerait une joie énorme. Je paierais pour y parvenir. Ou alors, je voudrais gagner une coupe internationale avec River. J'aimerais que l'équipe retrouve le football qui plaisait tant à ses supporters.

Craignez-vous votre prochaine retraite ? Prévoyez-vous de devenir entraîneur ?
Je n'ai aucune crainte à ce sujet, non. Pour ce qui est d'être entraîneur, oui, c'est mon intention et je m'y prépare déjà. Ma vie est liée au football et je vais continuer comme ça.

À long terme, vous voyez-vous comme sélectionneur de l'Argentine ?
Oui, c'est certain. En tout cas, je vais me battre pour cela. Il faut toujours rêver en grand !

Fifa.com (24/04/2011)

Clap de reprise et de fin

Le football a fait un retour chargé d'émotion au Japon après le tremblement de terre et le tsunami qui ont frappé le pays le mois dernier. Dans le même temps, Al Hilal s'est rapproché un peu plus d'un nouveau titre de champion en Arabie Saoudite. En Iran, le sprint final s'annonce prometteur. Comme chaque lundi, FIFA.com revient sur toute l'action footballistique du week-end en Asie, avec un point également sur la situation en Inde, en République de Corée et en Thaïlande.

J.League du Japon : Le football reprend ses droits
Six semaines après avoir été secoué par un terrible désastre naturel, le Japon a connu un week-end placé sous le signe de l'émotion, avec la reprise du championnat national de football. Comme un signe du destin, Vegalta Sendai – l'équipe provenant de la zone la plus touchée de l'archipel (le nord-est) – a battu Kawasaki Frontale sur le score de 2:1. Le but de la victoire a été inscrit en fin de partie par Yuki Nakashima. Autre formation délogée de son stade à cause du tremblement de terre, Kashima Antlers a "reçu" les Yokohama Marinos au Stade national de Tokyo. Kashima s'est lourdement incliné 3:0.

L'affiche : L'équipe réputée pour avoir le public le plus fervent du pays, Urawa Red Diamonds, n'a pas fait de détail face à Nagoya Grampus. Le champion en titre a été terrassé par des buts de Marcio Richardes, Tatsuya Tanaka et Genki Haraguchi. Après cette défaite 3:0, la formation entraînée par Dragan Stojkovic est avant-dernière, avec un seul point au compteur en deux sorties.
À la une : Le milieu de terrain brésilien Leandro Domingues a inscrit le seul but de la rencontre entre Omiya Ardija et Kashiwa Reysol. Grâce à cette victoire 1:0, Kashiwa est la seule équipe à six points après deux journées.

Pro League d'Iran : Esteghlal se rapproche de Sepahan
Fort de son succès 6:2 sur Sanat Naft, Esteghlal a subtilisé la deuxième place du classement à Zob Ahan et ne compte plus que trois longueurs de retard sur Sepahan. Malgré la pression, le champion en titre reste toujours bien parti pour remporter une troisième couronne. En cas de victoire dans son match en retard contre Saba, Sepahan portera l'écart avec son dauphin à six unités. Dans la zone de relégation, Rah Ahan est remonté à l'antépénultième place après avoir rapporté un point (2:2) de son déplacement à Steel Azin, autre mal classé. Rah Ahan n'accuse plus qu'une longueur de retard sur Saipa, battu 1:0 à Mes.

L'affiche : En marquant un but par période, Seyed Mehdi Seyed Salehi a contribué à offrir à Esteghlal la plus large victoire de la journée (6:2). La victime s'appelle Sanat Naft. Les visiteurs ont ouvert la marque dès la 13e minute de jeu par Levon Pachajyan, mais Salehi a remis les pendules à l'heure huit minutes plus tard. À la demi-heure de jeu, Mojtaba Jabari a donné l'avantage à Esteghlal, qui a regagné le vestiaire avec une avance d'un but. Après la reprise, Hadi Shakouri, Farhad Majidi, puis Salehi ont permis aux locaux de clore les débats, même si Roohollah Arab a réussi à réduire le score pour Sanat Naft. Arash Borhani a offert un sixième et dernier but à Esteghlal pour parapher un succès retentissant.

À la une : L'attaquant brésilien de Mes, Eder Luciano, a marqué le seul but de la partie contre Saipa et consolide ainsi sa position en tête du classement des buteurs. Avec 19 réalisations, le joueur de 28 ans possède un but d'avance sur l'attaquant-vedette de Sepahan, Ibrahima Touré.

Championnat d'Arabie Saoudite : Al Hilal y est presque
Douze fois champion d'Arabie Saoudite, Al Hilal n'a plus qu'un point à prendre pour conserver sa couronne nationale. Dimanche, le tenant du trophée s'est imposé à Al Nasr sur la plus étroite des marges. À trois journées de la fin, Al Hilal possède toujours neuf longueurs d'avance sur Al Ittihad, vainqueur 2:0 d'Al Fath, neuvième.

L'affiche : Al Hilal a poursuivi son impressionnante série d'invincibilité en remportant le derby de Riyadh contre Al Nasr. C'est le milieu de terrain Abdulaziz Al Dawsari qui a inscrit le seul but de la partie à la 39e minute. En deuxième période, Al Nasr s'est procuré plusieurs occasions d'égaliser, notamment sur une tête d'Omar Hawsawi juste au-dessus de la barre transversale.
À la une : L'attaquant nigérian John Jumbo a inscrit un triplé pour le compte d'Al Qadisiyah, qui l'a emporté 4:1 contre Al Ra'ed et s'extirpe ainsi de la zone de relégation.

Ailleurs
En République de Corée, les Pohang Steelers ont conservé la tête du classement grâce à leur victoire 2:0 à domicile contre Ulsan Horangi. Les champions d'Asie 2009 possèdent ainsi quatre points d'avance sur leur premier poursuivant. Pendant ce temps, les Suwon Bluewings ont rétrogradé de la deuxième à la quatrième place après avoir été dominés 2:1 devant leur public par le Gyeongnam FC. Vainqueur de la dernière Ligue des champions de l'AFC, Seongnam Ilhwa Chunma a encore perdu, cette fois à Jeju United. Après sept journées, le champion d'Asie ne compte qu'une seule victoire et pointe à l'avant-dernière place.

En Inde, la course au titre a été relancée par la défaite 3:1 du leader Salgaocar, chez lui contre Dempo, qui de son côté revient à deux longueurs seulement de la tête. À cinq journées du terme, trois équipes occupent la deuxième place à égalité de points : Dempo, Churchill Brothers et East Bengal. À noter que Churchill Brothers, qui a disputé deux rencontres de plus que Salgaocar, a laissé passer une belle occasion de s'installer dans le fauteuil de leader en concédant l'égalisation dans les arrêts de jeu contre Air India (2:2).

En Thaïlande enfin, Muang Thong United continue de perdre du terrain sur la tête. Ce week-end, le champion en titre a en effet concédé le nul 0:0 sur la pelouse de la lanterne rouge, Sriracha. Avec cinq victoires au cours des dix premières journées, Muang Thong United compte désormais huit longueurs de retard sur le leader, Buriram PEA, vainqueur 1:0 de Tot-Cat. Burinam PEA totalise trois points d'avance sur Chonburi, qui s'est imposé 1:0 contre Chiangrai United.

Fifa.com (25/04/2011)

Deux matches amicaux au programme



Le Japon recevra le Pérou et la République tchèque en match amical en juin, les deux premières rencontres sur son sol depuis le séisme et le tsunami du 11 mars, suivis de la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima, a annoncé lundi la Fédération japonaise de football.

Le Japon, qui a remporté la Coupe d'Asie pour la 4e fois, un record, en janvier au Qatar, recevra le Pérou à Niigata le 1er juin et la République tchèque six jours plus tard à Yokohama.

Le Pérou et la République tchèque se rencontreront en outre le 4 juin à Nagano, dans un tournoi à trois nations ayant lieu tous les ans, la Kirin Cup.

"Les deux matches seront très importants car ils nous serviront de préparation pour les qualifications à la Coupe du monde qui débutent en septembre", a déclaré le sélectionneur, l'Italien Alberto Zaccheroni.

"J'espère que nos internationaux profiteront de cette occasion pour mieux se connaître", a ajouté l'ancien entraîneur de l'AC Milan.

Les catastrophes ayant frappé le Japon depuis le 11 mars avaient conduit à l'annulation de deux matches amicaux initialement prévus contre le Monténégro et la Nouvelle-Zélande en mars.

Cinq journées du Championnat ont en outre dû être reportées à juillet, en raison notamment des coupures de courant causées par l'accident de la centrale nucléaire.

Fifa.com (25/04/2011)

San Lorenzo - Maradona candidat



Diego Maradona figure parmi les candidats au poste d'entraîneur du club de San Lorenzo après le départ de Ramon Diaz, a affirmé mardi Carlos Abdo, le président du club, actuel 11e du tournoi de clôture du championnat argentin.

"Maradona est l'un des candidats à la succession de Ramon Diaz. Nous avons eu un contact avec des gens de son entourage et nous aurons probablement une discussion avec lui dans les prochains jours", a assuré Carlos Abdo.

San Lorenzo s'est retrouvé sans entraîneur dimanche après le renoncement de Ramón Díaz suite à la défaite sur le terrain de Tigre (1-0) lors de la 11e journée du championnat.

La dernière expérience de Maradona à la tête d'une équipe avait été le poste de sélectionneur de l'Argentine dont il avait été évincé après l'élimination en quart de finale du Mondial sud-africain (défaite 4-0 face à l'Allemagne).

Auparavant, l'ancien champion du monde (1986) avait dirigé sans gloire les clubs de Mandiyú de Corrientes (1994) et du Racing Club (1995).

"Nous voulons un entraîneur pour une longue durée dont l'objectif est le travail sur la continuité", a déclaré le président de San Lorenzo selon qui le club a une liste de "8 à 10 noms", parmi lesquels figurent Alfio Basile, Américo Gallego, Marcelo Bielsa, Alejandro Sabella et l'Uruguayen Gerardo Pelusso selon la presse.

Fifa.com (27/04/2011)

Tahiti, les possibilités d'une île



Marama Vahirua le rappelle à chaque fois qu'il célèbre un but sur les pelouses de Ligue 1 : c'est bien la pirogue qui est le sport le plus populaire à Tahiti. Le va'a, bien ancré dans la tradition de cette île d'à peine plus de 1000 km2, qui baigne dans l'horizon bleu du Pacifique Sud, n'est pourtant pas la seule discipline dont raffolent les insulaires. Sur la terre ferme, le foot est bien le sport numéro un.

Les Tahitiens prouvent d’ailleurs, peu à peu, qu'ils sont eux aussi capables d'exister au plan international. La jeune (1989) Fédération Tahitienne de Football a encore tout à construire, mais peut d'ores et déjà s'appuyer sur quelques succès.

D'abord, il y a ce sursaut d'orgueil au dernier classement mondial FIFA/Coca-cola : un an après avoir été relégué au rang le plus bas de son histoire (195e), l'équipe nationale s'est remise dans le sens de la marche en gravissant neuf échelons, passant de la 184e à la 175e place, la plus belle progression océanienne du mois. "Ca prouve qu'ils ont fait du bon boulot et que ça paie !" s'enthousiasme Lionel Charbonnier au micro de FIFA.com. L'ancien gardien, champion du monde 1998 avec l'équipe de France et sélectionneur de Tahiti de 2007 à 2009, n'est pas pour rien dans cette progression.

Tahiti au paradis
Réputé exigeant, l'ex-portier a tenté "d'apporter tout (son) savoir faire : travailler sur la confiance, l'esprit d'équipe et la solidarité, et surtout s'entraîner tous les jours avec des méthodes pro ! J'ai également contribué à une réflexion plus globale sur la politique technique d'élite les infrastructures ou encore l'organisation du championnat", précise Charbonnier.

L'ancien portier des Glasgow Rangers, qui a entraîné durant deux ans l'équipe senior, les U-17 et les U-20 de l'Ile du vent a connu, avec cette dernière catégorie, sa plus belle réussite : une victoire historique 2:1 contre la Nouvelle Zélande, avec à la clé une qualification pour la Coupe du Monde U-20 de la FIFA, Egypte 2009. "Quand j'ai appris ça, j'étais fou de joie, Charbonnier a fait un super boulot" s'enthousiasme Pascal Vahirua, aujourd'hui entraîneur des jeunes de son club de toujours, l'AJ Auxerre.

L'ex-international français rêve d'imiter un jour son ancien coéquipier : "'ai envie d'apporter mon expérience aux jeunes, de faire une deuxième carrière là-bas et rendre ainsi à ma terre d'origine tout ce qu'elle m'a apporté". L'emblématique ailier gauche n'a porté qu'une fois le maillot rouge et blanc de Tahiti avant de s'exiler pour la métropole et d'être appelé 22 fois en sélection tricolore (1 but).

Il faut dire qu'il n'est pas évident de concilier une carrière de haut niveau en Europe et les exigences d'une sélection basée à l'exact opposé de la planète, comme le rappelle Marama Vahirua, le jeune cousin de l'ancien Auxerrois : "le sélectionneur actuel, Eddy Etaeta, m'a appelé il y a quelques semaines pour me demander de participer au tournoi des Jeux du Pacifique en septembre prochain. J'ai donné mon accord de principe, mais il faut voir si Nancy sera d'accord pour me laisser partir trois semaines !"

Le modèle néo-zéalandais
Le Nancéien se réjouit lui aussi de cette remontée au classement mondial FIFA/Coca-cola : "c'est une très bonne chose pour un si petit pays de pouvoir exister ainsi à travers le football". De son côté, Lionel Charbonnier envisage l'avenir avec optimisme : "l'objectif maintenant serait de se rapprocher de la Nouvelle Calédonie ou de la Nouvelle Zélande, et pourquoi pas passer devant elles".

Le champion du Monde 98 estime par ailleurs que cette bonne dynamique s'appuie sur l'essor de ce qu'il appelle "le football diversifié" avec le succès croissant des équipes féminines, du Futsal, et surtout du Beach Soccer. "Ils sont bâtis physiquement pour cette discipline" analyse-t-il en s'appuyant sur la belle qualification pour la Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA, Ravenne 2011. Un exploit qui découle d'une victoire surprise sur les Îles Salomon, pourtant grands favoris pour représenter la zone OFC en Italie. Une préparation rêvée pour Tahiti qui accueillera l'édition 2013, grande première océanienne.

"On ne fera probablement jamais partie des grandes nations du football, mais ce n’est pas parce qu’on est plus petit qu’on ne doit pas avoir d’ambitions" déclarait il y a peu Pure Nena, le directeur administratif de la fédération tahitienne. Pour s’en donner les moyens, Tahiti pourra pour cela s'appuyer notamment sur ceux qui ont emmagasiné un beau vécu international sur les terres égyptiennes en 2009, comme les frères Teaonui et Alvin Tehau ou encore Helmano Bourebare : "Une génération fantastique que j'ai envie de voir éclore au plus haut niveau" selon Lionel Charbonnier, qui continue, malgré l'éloignement, à les surveiller de très près.

Fifa.com (28/04/2011)

Monterrey couronné



L'équipe mexicaine de Monterrey a remporté la Ligue des champions de la CONCACAF en battant 1 à 0 (mi-temps: 1-0) son homologue américaine du Real Salt Lake, lors de la finale retour (aller: 2-2), mercredi à Salt Lake City.

Monterrey est qualifié pour la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Japon 2011.

But :
Suazo (45') pour Monterrey

Fifa.com (28/04/2011)

Stojković : "Tolérance zéro"



Tout au long d'une carrière jalonnée de succès, Dragan Stojkovic a représenté avec le brio qu'on lui connaît le football yougoslave. On se souvient notamment de ses deux participations à la Coupe du Monde de la FIFA, en 1990 et 1998. Très à l'aise dans le dernier geste, cet ancien milieu de terrain offensif a été pendant deux décennies le fer de lance de l'une des sélections les plus talentueuses de la planète.

Celui que ses fans surnomment encore Pixie, en référence à un personnage de dessin animé, a également connu de nombreux succès en club. Après des débuts remarqués à l'Etoile Rouge de Belgrade, il a notamment été finaliste de la Ligue des champions de l'UEFA 1991 avec l'Olympique de Marseille, avant de finir sa carrière à Nagoya Grampus Eight. Devenu entraîneur du club, Stojković a mené l'année dernière son équipe au premier sacre de son histoire en J-League. Pour FIFA.com, l'ex-idole du Stade Vélodrome revient sur son expérience de la discrimination et évoque le rôle que peut jouer le football dans la lutte contre ce fléau.

Comment définiriez-vous la discrimination ?
La discrimination, c'est l'attitude irrationnelle de petits groupes ou d'individus qui basent leurs jugements sur l'origine ethnique, la religion, la couleur de peau ou la langue. C'est quelque chose de totalement inacceptable, qui me touche profondément.

Vous avez sans doute fait l'expérience de tels comportements. Qu'avez-vous ressenti dans ces situations ?
Par chance, je n'en ai jamais été directement victime. Cependant, à chaque fois que je suis témoin d'actes de discrimination, cela me met extrêmement mal à l'aise. Je me sens exclu des gens qui m'entourent. Je crois que chacun d'entre nous fait cette expérience, à un moment ou à un autre. Si j'étais directement concerné, je pense que je me rebellerais.

Comment réagir lorsque l'on est témoin d'un acte raciste ?
Il faut signaler de tels agissements au reste de la communauté. Sur le plan personnel, il est important de se souvenir des émotions ressenties dans ces circonstances, pour traiter les autres avec le respect qui leur est dû. Je me dois de toujours montrer le bon exemple, en paroles comme en actes. C'est important, surtout vis-à-vis des jeunes.

Peut-on dire que le football possède des arguments uniques pour lutter contre ce mal ?
Le football a beaucoup de poids car il est pratiqué partout à travers le monde. De ce point de vue, je pense qu'il est bien placé pour jouer un rôle important. Le football doit promouvoir des valeurs positives comme la tolérance, le courage, l'honnêteté et la paix. La solidarité est une notion importante dans notre sport, qui rassemble des gens venus d'horizons très divers. En tant que membres de la grande famille du football, nous devons mettre en avant les vertus de l'éducation et de l'entraide.

De quelle manière le football et la FIFA peuvent-ils lutter contre la discrimination ?
La FIFA est sans doute l'organisation sportive la plus puissante au monde. À ce titre, son action dans le domaine de la responsabilité sociale est capitale. Il faut absolument insister sur les aspects positifs, comme le rôle éducatif que peut tenir le football au sein de la communauté. Personnellement, je pense que la FIFA réalise de l'excellent travail en soutenant de nombreuses initiatives contre le racisme et la discrimination.

Les choses ont-elles évolué ces dernières années ?
Grâce aux efforts déployés par la FIFA, je pense que les mentalités ont changé. Malheureusement, certaines attitudes n'ont pas encore complètement disparu des stades. Je le répète, le racisme et la discrimination sont totalement inacceptables. Il faut donc appliquer le principe de tolérance zéro. Si tout le monde s'implique dans ce combat, particulièrement dans le domaine de l'éducation, je pense sincèrement que nous pouvons réaliser de gros progrès.

Fifa.com (03/05/2011)

Venezuela-Espagne reporté du 1er au 7 juin



Le match amical opposant le Venezuela à l'Espagne, championne du monde 2010, qui avait été initialement programmé le 1er juin, aura finalement lieu le 7 juin à Puerto La Cruz, dans le nord-est du pays sud-américain, a-t-on appris auprès des deux fédérations.

Le 7 juin, contrairement au 1er juin, est l'une des dates fixées pour les matches de sélections, a précisé le président de la Fédération espagnole Angel Maria Villar, lors d'une visite à Caracas.

Cela permettra donc à la "Roja" de disposer des joueurs du FC Barcelone, qui disputeront la finale de la Ligue des champions le 28 mai, a-t-il ajouté.

L'Espagne jouera auparavant contre les Etats-Unis le 4 juin à Boston (Massachussetts, nord-est). Cette confrontation sera la première entre les deux pays depuis la victoire surprise de la sélection américaine (2-0) en demi-finales de la Coupe des Confédérations 2009.

Fifa.com (04/05/2011)

Gio Dos Santos : "Revenir au premier plan"



Giovani dos Santos est de retour. Après deux saisons quasiment blanches avec Tottenham Hotspur, coupées par une prometteuse Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010, l’attaquant mexicain a retrouvé la confiance au sein du Racing de Santander, où il est devenu le principal fer de lance de l’équipe en à peine quatre mois.

Alors que le championnat d’Espagne aborde la dernière ligne droite et que le Mexique s’apprête à relever des défis de taille, le numéro 10 aztèque a pris le temps de répondre aux questions de FIFA.com. Sa bonne période, son passé et son présent en équipe nationale, et son avenir : le joueur n’élude aucun sujet.

Giovani, vous traversez une très bonne période avec le Racing. Comment vous sentez-vous ?
Je suis ravi de ce qui est en train de se passer à Santander et d’avoir pu retrouver le championnat d’Espagne. C’est là que je me suis formé et où j’ai le plus progressé. J’aligne de bonnes prestations, c’est vrai, mais je suis aussi en train de travailler très dur. J’ai pu démontrer que j’avais les moyens de bien faire et c’est aussi pour ça que j’ai choisi de venir à Santander. À présent, je vais chercher à atteindre mes objectifs et à aider le Racing à se maintenir.

Après votre séjour difficile à Tottenham, vous sentez-vous soulagé ?
Oui, ça a été deux années très difficiles, pendant lesquelles je n’ai pratiquement pas joué. On ne m’a jamais vraiment donné l’occasion de prouver ce que je vaux. Les conditions n’étaient pas idéales. Je suis arrivé à l’époque de Juande Ramos, qui me faisait jouer souvent. Mais il a été débarqué et remplacé par Harry Redknapp, qui ne m’a jamais fait confiance. Cependant, la saison la plus frustrante, c’est encore l’actuelle, parce que je pensais que ma prestation à la Coupe du Monde allait me donner du temps de jeu. J’ai d’ailleurs participé aux matches de pré-saison et j’ai aligné de bonnes prestations, mais ensuite, on ne m’a pas donné ma chance.

Avez-vous eu des problèmes personnels avec l’entraîneur ?
Ah non, pas du tout. Je me suis toujours bien entraîné, en me donnant à 100 %, mais la décision de m’aligner lui appartient et il ne l’a jamais prise. Bref, le principal aujourd’hui c’est que ça se passe très bien à Santander.

Comment gère-t-on ce genre de situations ?
Tout n’est pas rose dans le football professionnel. Parfois on traverse des périodes difficiles et il faut savoir les affronter. Il faut être fort dans la tête, positiver et ne pas se laisser submerger. C’est ce que j’ai fait : j’ai essayé de rester calme malgré les circonstances.

Vous n’avez que 21 ans, mais depuis le début de votre carrière vous devez composer avec les attentes que vous suscitez. Estimez-vous être à la place où l’on vous attendait ?
Pour être tout à fait sincère, je ne crois pas. Aujourd’hui, j’essaie surtout de retrouver mon meilleur niveau. J’aimerais revenir au premier plan dans un avenir proche. C’est mon objectif et je compte bien tout faire pour y arriver. Ce passage au Racing m’a aidé à retrouver la confiance et le rythme. Je pense que je suis bien parti.

On suit également la carrière de votre frère Jonathan, qui peine à se faire une place dans l’effectif pro du FC Barcelone. Êtes-vous en contact avec lui ?
On se parle souvent, oui, et je lui conseille de faire preuve de patience. Il est dans le meilleur club du monde, il partage le vestiaire avec des vedettes internationales et il a la possibilité de s’entraîner avec. Il faut qu’il garde la tête froide, qu’il aligne de bons matches avec la réserve et qu’il attende son heure. Parce qu’elle va arriver, c’est sûr…

Revenons à l’équipe nationale. Comment voyez-vous cette nouvelle étape ?
Ça se passe très bien. Le nouveau sélectionneur, José Manuel de la Torre, a confiance en moi. Le groupe est très bon, il y a du talent et des joueurs qui ont faim. La grande différence avec le groupe précédent, c’est que nous avons pu engranger de l’expérience, même si nous sommes encore assez jeunes.

Avant la nomination de De la Torre, l’équipe a connu une période assez agitée, marquée par des affrontements avec la presse. Avez-vous décidé de repartir de zéro ?
Je pense, oui. L’idée c’est vraiment de reprendre les choses depuis le début, avec un nouveau sélectionneur, un nouveau système et une nouvelle ambiance. Les aspects négatifs du passé, il faut les mettre de côté : il ne faut garder que le positif. En plus, je pense qu’on en a un peu trop fait autour de l’équipe nationale. On parlait davantage de ce qui se passait en dehors des terrains que de nos prestations. Les derniers mois avaient été très éprouvants. On se sentait impuissants et frustrés parce qu’on s’en prenait à notre vie privée, ce qui a tendance à instaurer une ambiance désagréable autour de l’équipe. Ceci influait aussi sur notre motivation. Mais ce nouveau départ se passe bien et nous voulons progresser petit à petit.

Vous allez maintenant disputer deux compétitions importantes, la Gold Cup et la Copa América. Votre âge vous permet de les jouer toutes les deux. Avez-vous une préférence ?
Si je pouvais, j’adorerais les jouer toutes les deux, mais c’est une décision du sélectionneur et je m’y tiendrai. J’ai déjà eu l’occasion de disputer la Gold Cup, avec une victoire à la clé, alors que je ne connais pas la Copa América. Mais ce sera à l’entraîneur de décider.

Justement, la Gold Cup pourrait-elle permettre de déterminer une bonne fois pour toutes qui est le patron de la CONCACAF entre vous et les Etats-Unis ?
C’est vrai que la rivalité est très forte entre nous et que cette compétition va nous permettre d’écrire un nouveau chapitre dans l’histoire de cet affrontement, mais ce serait une grave erreur de sous-estimer les autres équipes. Ce sera une Gold Cup très disputée, non seulement avec le Mexique et les États-Unis, mais aussi avec des équipes centraméricaines qui sont en train de réaliser une excellente préparation. En plus, il y a la Coupe des Confédérations à la clé, ce qui ajoute du piment. Le Mexique va jouer sa chance à fond, évidemment.

Pour finir, même si vous avez encore trois ans pour y penser, cela vous enthousiasme-t-il de jouer la Coupe du Monde de la FIFA dans un pays comme le Brésil, qui vous est si proche ?
J’espère bien aborder 2014 au sommet de ma forme. Il y a encore le temps. En plus, c’est un peu spécial pour moi de jouer au Brésil, parce que c’est le pays de naissance de mon père. J’y vais très souvent en vacances et je sais que les Brésiliens vivent le football avec passion. Donc, oui, je peux vous dire que j’ai très envie de réussir une très grosse performance là-bas !

Fifa.com (09/05/2011)

Ponce et le Chili à pleine maturité



Waldo Ponce est l'une des pièces maîtresses de l'équipe du Chili. Titulaire indiscutable de la Roja qui avait brillé à Afrique du Sud 2010, le défenseur de Cruz Azul n'a pas perdu au change avec l'arrivée de Claudio Borghi en lieu et place de Marcelo Bielsa sur le banc de la sélection andine.

Avec à l'horizon les demi-finales du championnat du Mexique et la Copa América peu de temps après, Ponce a pris le temps de répondre en exclusivité aux questions de FIFA.com concernant le passé et le présent de la Roja et sa situation personnelle, en club comme en sélection.

Nouvelle ère, même objectif
Premier sujet inévitable : le surprenant départ de Marcelo Bielsa et son remplacement par Claudio Borghi, qui semble déjà avoir fait une bonne impression sur Waldo Ponce. "Il fait du très bon boulot. Il l'a dit lui-même dès son arrivée : il n'est pas venu pour tout changer, mais pour essayer d'ajouter quelque chose à l'édifice. Les fondations ont été posées il y a quelques années déjà et les résultats que nous avons obtenus lors des premiers matches de l'ère Borghi ont été positifs", affirme Ponce avec optimisme.

Alors quelles sont les différences entre Bielsa et son successeur dans le travail ? Pour le défenseur central, il n'y en a pas beaucoup. "Dans les matches que nous avons joués depuis l'arrivée de Borghi, nous avons montré que la philosophie n'avait pas changé. Nous avons la même volonté de reculer le moins possible et d'aller chercher le résultat. Ils ont des styles quasiment identiques. C'était peut-être un tout petit peu différent avec Marcelo, mais l'idée est la même : nous jouons tous les matches pour les gagner."

Ce qui n'a certainement pas changé, c'est l'ambiance qui règne au sein de La Roja. Ponce en est évidemment un témoin privilégié. "Cette sélection est très unie, très homogène aussi bien au niveau de l'âge que des caractères. Tout le monde s'entend très bien. Nous sommes tous amis et il n'y a jamais de problème. Quand un nouveau arrive, ceux qui sont déjà dans le groupe font en sorte qu'il s'intègre au plus vite. Cette entente formidable est un vrai avantage. Ça se voit sur le terrain."

De l'ambition, en club comme en sélection
Le premier grand rendez-vous de la nouvelle équipe du Chili aura lieu en Argentine, à l'occasion de la Copa América. Waldo Ponce sait que tous les Chiliens placent énormément d'espoir dans leur équipe nationale en vue du rendez-vous suprême sud-américain. "Nous voulons aller le plus loin possible. Évidemment, on ne va pas dire qu'on va être champion, car le chemin est long. Mais c'est notre objectif. Ce que nous pouvons promettre en revanche, c'est que nous allons passer le premier tour. Ensuite, tout dépendra de nos adversaires. Notre premier objectif est donc de passer la phase des groupes", annonce l'arrière central.

Dans son groupe, la Roja sera amenée à en découdre avec l'Uruguay, le Mexique et le Pérou. Autant de vieilles connaissances pour le joueur de Cruz Azul. "Ça ne va pas être facile. L'équipe à battre sera sans aucun doute l'Uruguay. On a vu en Afrique du Sud de quoi la Celeste était capable. Nous l'avons jouée récemment chez nous, en match amical. Nous avons gagné 2:0 et si nous reproduisons la même prestation, tout devrait bien se passer. Pour ce qui est du Mexique, je peux vous dire que le championnat y est d'un très bon niveau. Ça joue à un rythme assez élevé et il y a d'excellents joueurs. En Argentine, la sélection mexicaine sera composée exclusivement de joueurs de moins de 22 ans, mais ce serait une grave erreur de penser que nous allons gagner rien que sur notre réputation. Il faudra aussi faire attention au Pérou", analyse-t-il.

Mais pour Ponce, le prochain grand rendez-vous sera avec son club, Cruz Azul, qu'il a rejoint après un passage raté en Espagne, au Racing Santander. Avec sa nouvelle équipe, il s'apprête à disputer les demi-finales du tournoi de clôture aztèque. "Les circonstances ont voulu que je ne puisse pas beaucoup jouer en Espagne. C'était mon rêve mais pour diverses raisons, je n'ai pas pu le réaliser. Ici, j'ai retrouvé le terrain, je me sens à l'aise et on me traite assez bien. Je n'ai pas me plaindre."

Cruz Azul a perdu les cinq dernières finales qu'il a disputées au niveau national et continental. Un véritable signe indien que Ponce espère vaincre le plus tôt possible. "C'est très malheureux pour tout le monde. Personnellement, je n'ai perdu que la demi-finale de Ligue des champions de la CONCACAF et rien que ça, j'ai eu beaucoup de mal à le digérer. Il y avait tellement de tristesse, chez les supporters comme dans le vestiaire. Mais aujourd'hui, ce n'est pas une source de pression, mais plutôt de motivation, parce que nous sommes très déterminés à rendre cette histoire un peu plus souriante."

Dernière question : comment envisage-t-il Brésil 2014 ? "Quand on regarde l'âge des joueurs susceptibles de composer le groupe chilien au moment de cette Coupe du Monde, on voit que cette équipe aura atteint sa maturité footballistique. Dans mon cas, il y aura même un peu trop de maturité ! (rires) Plus sérieusement, je pense que cette Coupe du Monde arrivera au bon moment pour nous. Mais il est beaucoup trop tôt pour y penser. Nous avons des objectifs à plus court terme", conclut le Chilien avec humour.

Fifa.com (11/05/2011)

Le Plat Pays prend de l’altitude



Après six ans de frustration, l’engrais de la renaissance fait son effet au Plat Pays. La Belgique du football reprend des couleurs et se prend à rêver de renouer avec son passé. "Mes joueurs sont les meilleurs ambassadeurs du pays", se ravit le sélectionneur Georges Leekens. "Grâce à notre football, les gens dans la rue peuvent à nouveau être fiers de notre pays. Mes joueurs n’ont pas été fantastiques uniquement sur le terrain, mais aussi en dehors du terrain en montrant le bon exemple", assurait le patron des Diables Rouges au sortir des victoires de mars 2011 en Autriche (0:2) et contre l’Azerbaïdjan (4:1).

Cela faisait six ans que la Belgique n’avait pas remporté deux matches de qualification d’affilée pour la même compétition. Six points de pris qui replacent dans la course à l’UEFA EURO 2012 une nation absente des grandes compétitions internationales depuis 2002. Et qui lui font gagner 25 places au Classement mondial FIFA/Cola-Cola, où la jeune génération dorée emmenée par Vincent Kompany, Thomas Vermaelen et Daniel Van Buyten occupe désormais la 37ème place.

Certes, les Belges sont encore loin du plus haut classement jamais obtenu - une 16ème place atteinte à deux reprises, en janvier 2003 et de janvier à avril 2004 -, mais ce bond traduit un changement de mentalité et de nouvelles ambitions.

Du conditionnel au présent
"Mark Wilmots et Leekens ont mis de la discipline et une attitude dans ce groupe. Tout le monde sait que nous avons une bonne équipe et tout le monde veut en être à nouveau", explique Marouane Fellaini, clef de voûte de la sélection avant sa grave blessure à la cheville en mars, qui a mis fin à sa saison. Preuve de la richesse de talents, Leekens a pu laisser son prodige Eden Hazard sur le banc. "Long couteau", son surnom, a préféré le nouveau venu Nacer Chadli à la perle de Lille.

Mais si la Belgique impressionne sur le papier pour la qualité de son vivier, elle a mis du temps à enfin conjuguer au présent des espoirs cantonnés depuis presque deux ans au conditionnel. "Il y a six mois, qui aurait osé penser que notre équipe nationale vivrait toujours ?", savoure Leekens. "C’est tout simplement brillant. Les supporters veulent une équipe qui montre du caractère sur le terrain."

Résultat, le football belge nage dans une ferveur qu’on ne lui avait plus connue depuis des lustres. La prochaine rencontre qualificative sera d'ailleurs décisive, face à la Turquie le 3 juin prochain. L'engouement est tel qu'au lendemain de la mise en vente des tickets, plus de 34 000 places avaient déjà trouvé acquéreur. L’écrin des Diables sera complet et gonflé à bloc.

Fatiguant et fantastique
"Cela fait dix ans que je n’ai plus vécu une telle ambiance. Et encore, à l’époque, c’était lors de la visite de grands pays", se réjouissait le vétéran Timmy Simons après la victoire du 30 mars face à l’Azerbaïdjan. "Le match en Autriche a été un déclic. On a encore des choses à améliorer, mais on montre de belles choses. Le public l'a compris, il vient de plus en plus. On va savourer cette victoire et on sera prêts contre la Turquie", ajoute Van Buyten.

"Le fait que nous devons toujours jouer des matches importants est fatiguant, mais fantastique à la fois. Avec cette équipe, nous pouvons encore beaucoup progresser. Mais nous ne pouvons pas oublier que nous devons en premier lieu apprendre à franchir les étapes. Chez les Diables Rouges, il n’y a que le collectif qui est important", conclut Leekens.

L'année dernière, un journaliste anglais du Times écrivait que la Belgique pouvait gagner la Coupe du Monde de la FIFA 2014. On n’en est pas encore là, mais la belle progression belge au classement mondial est déjà un premier pas vers les sommets.

Fifa.com (12/05/2011)