Saison française, 2014 - 2015

Lens-Lille : un match nul qui n'arrange personne



Lens et Lille n'ont pas réussi à se départager (1-1) au terme du 89e derby du Nord qui ne s'est décanté qu'en seconde période, dimanche au Stade de France pour le compte de la 17e journée de L1.

Le Losc pensait avoir fait le plus dur en ouvrant le score grâce à un but de Gueye au terme d'une superbe action collective (47e) mais c'était sans compter sur l'abnégation des Sang et Or qui ont égalisé par Coulibaly dans le temps additionnel (90+1).

Ce match nul mérité sur l'ensemble de la rencontre entre des Lensois courageux et des Lillois sobres ne fait les affaires d'aucune des deux équipes. Lens reste relégable (18e, 15 points), tandis que le Losc, qui compte un match en moins, pointe à une peu glorieuse 15e place (18 points).

Les hommes de René Girard, qui purgeait en tribunes son quatrième et dernier match de suspension, ont enchaîné un douzième match sans victoire toutes compétitions confondues (6 nuls et 6 défaites).

Les Sang et Or, qui recevaient leur voisin hors du stade Bollaert pour la première fois de leur histoire en L1, ont mis beaucoup d'envie mais cela n'a pas suffi pour battre une équipe lilloise bien en place.

Pourtant, les Dogues avaient subi deux coups durs dans les vingt premières minutes avec les sorties sur blessure de Béria (9e, entorse d'une cheville) et Martin (20e, touché à la cuisse droite), remplacés respectivement par Souaré et Rodelin.

Dans un Stade de France à moitié vide et peu bruyant, les occasions ont été très rares lors d'une première période ennuyeuse.

Côté lensois, Nomenjanahary réalisait un bel enchaînement contrôle orienté-reprise de volée mais sa frappe terminait dans le petit filet d'Enyeama (18e), tandis que juste avant la mi-temps, Coulibaly, seul aux six mètres, ne cadrait pas sa tête (45+1).

Pour les Dogues, qui offraient pourtant un jeu plus intéressant que les Artésiens, la seule véritable occasion était l'oeuvre d'Origi. Lancé dans la profondeur par Rodelin, le Belge contrôlait et repiquait dans l'axe mais tirait à côté (38e).

Coulibaly le sauveur
Dès la reprise, le Losc ouvrait le score et assommait les Sang et Or. Après un superbe double une-deux avec Rodelin puis avec Roux, Gueye trompait Riou d'un plat du pied qui venait se loger au ras du poteau gauche (0-1, 47).

Lens tentait alors d'emballer le match et multipliait les offensives mais sans parvenir à inquiéter Enyeama.

Profitant des espaces, les Dogues procédaient en contre mais ni Roux (54e) ni Origi (63e) ne trouvaient la faille.

Finalement, Lens était récompensé de ses efforts à l'entrée du temps additionnel. Sur un énième débordement, Nomenjanahary délivrait un centre pour Coulibaly, qui s'élevait plus haut que Kjaer et battait Enyeama d'une tête décroisée (1-1, 90+1).

Fifa.com (07/12/2014)

Reims fait le spectacle, Guingamp passe à la caisse



Guingamp, efficace devant le but en inscrivant trois buts en quatre occasions, a arraché un troisième succès en déplacement, à Reims (3-2) dimanche lors de la 17e journée de Ligue 1.

Une victoire qui permet aux Bretons (16e, 18 points) de prendre un peu d'air sur la zone rouge (+4 points sur le premier relégable). Reims recule (10e, 22 points) et reste sur deux défaites (à Lyon jeudi et face à Guingamp ce dimanche) très imméritées.

L'atmosphère fraiche et le terrain toujours aussi mauvais n'y ont rien fait : les Rémois voulaient montrer du football et Guingamp ne se présentait pas en victime désignée.

Charbonnier, auteur d'une frappe puissante en pivot après avoir été servi par Fortes, a concrétisé très tôt l'entame de match rythmée des Rémois (1-0, 6).

Reims, ultra-dominateur, aurait pu se mettre à l'abri très vite ; Diego (16, 30), Charbonnier (17) ou Fortes (20) ont eu les occasions.

Sur sa seule situation dangereuse du premier acte, en l'occurrence un coup franc - mal dégagé -, l'EAG aussi a participé au spectacle offensif par une demi-volée splendide de Jacobsen, le latéral droit danois, dans la lucarne de Placide (1-1, 34).

Avant la pause, les hommes de Vasseur ont eu d'autres possibilités. Ni Diego (36), ni Devaux (39, 45) n'ont trompé Lössl.

Guingamp a obtenu une deuxième occasion à peine après la reprise. Beauvue s'est infiltré et a tenté sa chance. Placide a renvoyé dans les pieds de Mandanne qui s'est jeté pour convertir (1-2, 48).

Jusqu'à l'heure de jeu, le braquage en cours des Guingampais a douché les Stadistes. Les Champenois se sont remis dans le sens de leur marche en avant ; Oniangué a déboulé plein axe et armé pour un nouveau but spectaculaire - une frappe des 20 m (2-2, 68).

Les débats se sont alors de nouveau équilibrés. Et Guingamp en a profité. Lévêque a montré la voie en trouvant la barre transversale de loin (74). Puis Beauvue a éliminé deux défenseurs puis enchaîner avec une frappe enroulée pour tromper le gardien (2-3, 78).

Fifa.com (07/12/2014)

Marseille en tête, Paris la tête à Barcelone



Marseille a conservé dimanche sa place de leader de L1 en s'imposant au Vélodrome contre Metz (3-1), gardant un point d'avance sur le Paris SG, qui doit maintenant penser à son voyage à Barcelone mercredi en Ligue des champions.

. Routine pour l'OM, Barça pour le PSG
Le PSG, qui avait battu Nantes 2 à 1 samedi après-midi, n'a donc goûté qu'un peu plus de 24 heures au confort du fauteuil de leader avant que l'OM ne reprenne son bien. Il n'y a maintenant plus que deux journées à disputer avant l'attribution du titre honorifique de champion d'automne.

L'OM d'"El Loco" a prouvé, une nouvelle fois, qu'il a du caractère en reprenant l'avantage au score alors que le vétéran Florent Malouda avait égalisé pour Metz (1-1, 46e). C'est André Ayew qui a remis Marseille devant, signant ainsi de belle manière son retour de blessure, avant que Dimitri Payet ne corse l'addition en toute fin de match.

En première période, André-Pierre Gignac avait ouvert le score avec son 12e but de la saison. "APG" est 2e du classement des buteurs désormais dominé par Alexandre Lacazette (Lyon, 13 buts). Bielsa peut aussi dire merci à son gardien Steve Mandanda, qui a multiplié les parades contre Metz.

Paris doit maintenant se concentrer sur son déplacement mercredi à Barcelone en Ligue des champions, avec pour enjeu la première place de la poule entre ces deux équipes qualifiées pour les 8e de finale. Si le PSG n'a pas convaincu dans la manière contre Nantes, le Barça s'est bien amusé contre l'Espanyol (5-1) avec un triplé de Lionel Messi.

. Lyon: Lacazette sécurise la 3e place
Lyon a arraché sur le fil la victoire sur la pelouse d'Evian (3-2), grâce notamment à un doublé de Lacazette, et garde ainsi la 3e place occupée depuis le 26 octobre.

Le club de Jean-Michel Aulas fut tout près d'être la victime du talent d'un autre vétéran de la L1, Cédric Barbosa, 38 ans, auteur d'un doublé, dont un superbe coup franc.

En cas de défaite ou de nul, c'est Saint-Etienne qui aurait pris la 3e place, à la faveur de son succès contre Bastia samedi soir (1-0), mais un penalty accordé en toute fin de match à l'OL (et réussi par Lacazette) en a décidé autrement.

. Lille: 12 matches sans victoire...
Lille a longtemps cru battre Lens 1 à 0, sur la pelouse en piteux état du Stade de France (Bollaert est en travaux). Mais les "Sang et Or" ont égalisé par Adamo Coulibaly dans les arrêts de jeu (1-1). Lille n'a désormais plus gagné depuis 12 matches toutes compétitions confondues.

Le voisin lensois n'est pas forcément en meilleure posture, toujours relégable, et doit encore passer devant le gendarme financier du foot français (la DNCG) mi-décembre pour faire valider des comptes qui posent question.

Enfin, Reims a cédé sur son terrain face à Guingamp, qui s'est imposé 3 à 2.

Fifa.com (07/12/2014)

Marseille souverain



Marseille s'est imposé pour la huitième fois consécutive à domicile, dimanche contre Metz (3-1) en clôture de la 17e journée, et conserve la première place de la Ligue 1 devant le Paris SG.

Les Marseillais, qui ne se sont inclinés qu'une seule fois au Vélodrome cette saison (2-0 contre Montpellier), ont disposé d'une formation messine bien timide grâce à l'inévitable Gignac (43), André Ayew (59), titularisé d'entrée après près d'un mois d'absence, et l'excellent Payet (90).

Florent Malouda, principal danger pour Mandanda (17, 38), avait pourtant remis son équipe en piste en cueillant à froid Marseille au retour des vestiaires (46). Un but pour rien, puisque les Messins restent 13e du classement, à égalité de points (19) avec Evian TG.

Avant la rencontre, l'entraîneur de Metz Albert Cartier avait assuré que son équipe "essaierait de résister, mais aussi de jouer". La plus mauvaise équipe de L1 en déplacement (quatre points pris sur 27 possibles) a néanmoins affiché ses limites en première période, sur la pelouse de la deuxième meilleure formation à domicile (24 points pris sur 27).

Trop tendres offensivement, les Messins n'ont jamais semblé en mesure d'inquiéter Steve Mandanda, à l'exception notable de Malouda.

Mais cinq jours après le match nul à Lorient (1-1), les Marseillais ont paru moins affutés physiquement, et plus imprécis dans la transmission de balle. Et ne se sont procuré que peu d'occasions dangereuses en première période, hormis une frappe non cadrée de Payet (33), servi par Ayew... et le 12e but de la saison pour Gignac, à la réception de la septième passe décisive du même Payet (43).

Le schéma de jeu mis en place par Marcelo Bielsa était pourtant résolument offensif en première période, en 3-1-3-3 avec le retour du trident d'attaque Ayew-Gignac-Thauvin, et le positionnement très haut de Mendy et Dja Djédjé sur les côtés.

Défense applaudie
Mais si les Marseillais semblaient moins en jambes et, l'attaque moins tranchante qu'à l'accoutumée, c'était la défense marseillaise qui se faisait applaudir par le Vélodrome, notamment Nicolas Nkoulou. Décisif dans la surface en taclant un ballon promis à Malouda, lancé (35), il avait auparavant été acclamé par le Vélodrome pour un magnifique enchaînement contrôle en porte-manteau coup du sombrero sur son vis-à-vis (29).

C'était pourtant le même Nkoulou qui trompait son capitaine au retour des vestiaires, déviant du tibia le ballon dans ses propres filets (46).

Mais André Ayew, absent depuis la mi-novembre et une blessure aux adducteurs contractée en sélection, récupérait dans la surface un ballon renvoyé par le poteau sur une frappe de Romao (59), pour s'offrir une belle ovation du public marseillais à sa sortie en fin de match.

Metz, acculé, tentait plus mais ne parvenait pas à tromper Mandanda et c'était Dimitri Payet qui profitait d'un contre de Rod Fanni pour s'offrir son 5e but de la saison en fin de rencontre (90).

Fatigués, les Marseillais vont désormais pouvoir apprécier leur semaine de récupération avant d'aller affronter Monaco, dimanche. Et ce d'autant plus que les Monégasques n'auront pas le même temps de récupération: ils disputent mardi un match capital de Ligue des Champions contre le Zenit Saint-Petersbourg.

Fifa.com (07/12/2014)

Marseille - Payet, "l'OM" à tout faire



Au Vélodrome, il n'est pas aussi acclamé qu'André-Pierre Gignac, mais Dimitri Payet se montre de plus en plus inspiré, y compris quand Marseille l'est moins, comme face à Metz (3-1), avec son 5e but et de sa 7e passe décisive de la saison.

Dimanche, les trois buts sont à mettre au crédit de sa qualité de passe ou de sa dextérité devant le but. C'est lui qui adresse un centre parfait à Gignac pour ouvrir le score. C'est lui qui remet dans le bon tempo le ballon pour Alayxis Romao, dont la frappe, repoussée par le poteau, atterrit dans les pieds d'André Ayew. Et c'est encore lui qui conclut une contre attaque emmenée par Rod Fanni en fin de rencontre.

Cinq buts, sept passes décisives après seulement 17 matches: sur le plan comptable, la saison du Réunionnais est déjà une réussite.

Mais c'est surtout dans le jeu que son influence est remarquable. Si, contre Lorient (1-1), il a été l'unique buteur marseillais, d'une superbe frappe enroulée à la conclusion d'un contre, il a aussi distribué caviar sur caviar, qui auraient mérité d'être décisifs tant ils ont mis ses attaquants en position favorable.

'Vision périphérique'
A 27 ans, Payet fait partie de ceux que l'arrivée de Marcelo Bielsa a métamorphosé. Très bon à Lille lors de la saison 2012-2013, il avait été critiqué la saison dernière, notamment pour son manque apparent d'implication.

Cette saison, aucun reproche dans la bouche de son exigeant entraîneur argentin. Bien au contraire: "c'est un joueur très complet, qui peut jouer des deux pieds, au centre ou sur les côtés", a exposé Bielsa avant le match à Lorient.

"Il a une vision périphérique de ce qui se passe autour de lui pour l'attaque et il a un talent inné pour trouver l'endroit où mettre le ballon là où l'adversaire sera en difficulté", ajoute "El Loco", grâce à qui Payet a fait, comme Gignac, son retour en équipe de France (11 sélections).

Mais cet éloge dessine en creux la problématique qui se pose à l'Olympique de Marseille: car personne au sein de l'effectif ne semble en mesure d'égaler ce "talent inné".

Et le meneur de jeu, dont Bielsa loue aussi le "sérieux dans le travail physique", a connu une première alerte sur la pelouse synthétique du Moustoir. Sa cheville a tourné à deux reprises, lors des premières minutes de jeu et sur son but, et l'a forcé à suivre des soins avant d'affronter Metz.

Une alerte sans conséquence, mais qui a de quoi donner des sueurs froides à Bielsa. Car s'il a montré avoir plus ou moins trouvé comment remplacer André Ayew, et si Michy Batshuayi présente, sur le papier, les mêmes qualités que Gignac, la perte de Payet, même temporaire, serait problématique pour l'attaque marseillaise.

De quoi laisser planer la menace d'une "Payet-dépendance", après celle d'une "Gignac-dépendance" ?

Fifa.com (08/12/2014)

Coupe de France
Le PSG retrouve Montpellier, une CFA pour l'OM



Le tirage des 32e de finale a réservé lundi au Paris SG un déplacement à Montpellier, qui avait éliminé les Parisiens en 16e de finale l'an passé, tandis que Marseille, leader de L1, ira sur le terrain de Grenoble (CFA).

Le tirage effectué à Paris par les anciennes stars Dominique Rocheteau, Jean-Michel Larqué, Basile Boli, Alain Roche et Sonny Anderson a délivré seulement quatre chocs entre équipes de L1, Bordeaux-Toulouse, Lens-Lyon, Bastia-Lille et Montpellier-Paris SG.

Il est peu probable que La Mosson, dévastée par des inondations, soit en mesure d'accueillir le PSG et ses stars. Le terrain de rugby de la ville de Montpellier sera sans doute la solution, mais pas le samedi 3 janvier ni le dimanche 4, dates arrêtées pour les 32e de finale, car il y aura un match du Top 14 le samedi face à Toulon. Le lundi 5 janvier pourrait être privilégié.... avec un bon jardinier.

"S'ils font jouer l'équipe de rugby trois jours avant sur le terrain, ça va faciliter la tache de Montpellier", a plaisanté l'ancien défenseur du PSG Alain Roche, au micro d'Eurosport, en pensant à un nivellement des valeurs supposé sur un mauvais terrain.

En tout cas, PSG et Montpellier ne vont plus se quitter, puisque les Héraultais de Rolland Courbis iront jouer au Parc des Princes le 20 décembre pour la 19e et dernière journée de la phase aller du championnat de France. Et ils se retrouveront donc juste après les fêtes.

L'an dernier, Montpellier avait éliminé 2 à 1 les Parisiens en 16e de finale de Coupe de France au Parc des Princes avec des buts de Daniel Congré et Victor Hugo Montaño, alors qu'Edinson Cavani avait réduit le score pour le PSG.

Lyon préfère une L1
Une des autres affiches entre L1 opposera donc Lens et Lyon. "Lens, c'est une équipe qui a beaucoup de qualités, beaucoup de vitesse", a souligné Bernard Lacombe, conseiller du président de Lyon Jean-Michel Aulas sur Eurosport. "Dans l'euphorie qui est la nôtre en ce moment, car on revient bien dans le coup (3e de L1), ça devrait bien se passer et je préfère toujours affronter une Ligue 1 en Coupe de France", a poursuivi Lacombe.

C'est Dinan-Léhon FC (CFA2) qui accueillera Guingamp, vainqueur de la finale l'an passée et engagé en Europa League cette saison. La finale de cette édition est programmée le samedi 30 mai 2015 au Stade de France.

Adérito Moreira, coach de Lusitanos Saint-Maur US (DH), un des petits poucets de l'épreuve, n'a pas été gâté au tirage avec Reims, un club de l'élite. "C'est un club mythique, une belle affiche", s'est tout de même réjoui Moreira au micro d'Eurosport.

Il y aura un autre grand écart avec Nantes, club de L1, qui recevra les Martiniquais du Club Franciscain (DH).

Michel Denisot, dirigeant de Châteauroux (L2), n'a pas sauté au plafond avec un déplacement sur le terrain de Luçon Vendée Foot (National). "Un club de National quand on est en L2, c'est du 50-50", a-t-il confié au micro d'Eurosport.

Enfin, Dunkerque (National) recevra le finaliste de la saison passée, Rennes.

Fifa.com (08/12/2014)

Monaco - Berbatov forfait contre Marseille



L'attaquant bulgare de Monaco, Dimitar Berbatov, touché au flanc droit contre le Zenit Saint-Petersbourg mardi en Ligue des champions, sera forfait contre Marseille dimanche, a-t-on appris dans l'entourage du club de la Principauté.

Victime d'une lésion musculaire du flanc droit, il passera mercredi des examens complémentaires (IRM) de contrôle, mais ne pourra de toute façon être aligné par Leonardo Jardim pour affronter l'actuel leader du championnat.

Lors de la victoire qualificative de Monaco face au Zenit Saint-Petersbourg, il a dû sortir blessé à la 56e minute, remplacé par le jeune Anthony Martial.

Fifa.com (09/12/2014)

Evian-TG - Koné absent trois semaines



Le milieu défensif burkinabè d'Evian-Thonon Djakaridja Koné, touché à une cuisse, devrait être absent "trois semaines", a annoncé le club haut-savoyard mercredi.

"Djakaridja Koné devrait manquer les deux derniers matches de l'année 2014 (...) La durée de son indisponibilité est estimée à trois semaines", écrit l'ETG sur son site internet.

Sa participation à la CAN-2015, du 17 janvier au 8 février en Guinée Equatoriale, n'est toutefois pas remise en cause avec sa sélection.

Fifa.com (10/12/2014)

OL - Gourcuff toujours incertain, retour de Bedimo



Le retour du milieu offensif Yoann Gourcuff reste incertain pour la réception de Caen, vendredi (20h30) au stade de Gerland, a indiqué mercredi son entraîneur Hubert Fournier.

Gourcuff, qui n'a joué que sept matches cette saison, est de nouveau indisponible depuis le 1er novembre et le déplacement à Nice, pour un problème aux adducteurs, assorti désormais de douleurs dorsales.

"Il n'a suivi que deux séances d'entraînement collectif cette semaine. Nous attendons de voir comment, lui, il ressent la séance de mercredi", a commenté Fournier en conférence de presse.

En revanche, l'arrière gauche Henri Bedimo, mis au repos pour le match à Annecy, dimanche, fait son retour. Il avait été remplacé contre l'ETG par Mouhamadou Dabo.

"Il avait besoin de retrouver de la fraîcheur. Il n'a pas eu d'arrêt cet été et revenait d'une Coupe du monde individuellement difficile pour lui mais aussi collectivement pour le Cameroun", a confié l'entraîneur.

Clément Grenier s'entraîne mais son retour en compétition n'est pas prévu avant 2015, de même que celui de Gueïda Fofana.

Fifa.com (10/12/2014)

Lacazette rime avec CR7 à Lyon



Le "Cristiano Ronaldo de Lyon": L'image de l'entraîneur Hubert Fournier collée à Alexandre Lacazette en dit autant sur l'impact du jeune attaquant de 23 ans sur ses adversaires que l'importance de ce joueur pour l'OL.

Meilleur buteur du championnat (13 buts) et auteur de quatre passes décisives, "Lacaze", comme l'appellent ses partenaires, est évidemment pour beaucoup dans la 3e place de l'OL en Ligue 1.

Comme Marseille avec André-Pierre Gignac, ou Paris SG avec Zlatan Ibrahimovic, Lyon vit donc une forme de dépendance vis-à-vis de son fer de lance.

La preuve ? Avant son doublé contre Evian dimanche dernier (victoire lyonnaise 3-2) ce pur produit de la formation du club n'avait plus marqué depuis trois matches et la victoire contre Guingamp (3-1) lors de la 13e journée, le 9 novembre. Dans cette période de stérilité, l'OL n'a pris que quatre points sur neuf possibles...

"Je ne doutais pas car je savais que cela allait revenir rapidement mais ça fait du bien de marquer de nouveau", confie le joueur aux quatre sélections en équipe de France.

'Porte fermée à triple tour'
"Il a des statistiques impressionnantes. Il travaille beaucoup. Il a vraiment progressé depuis plusieurs années et il a retrouvé son poste de prédilection, dans l'axe", dit de lui le défenseur central Samuel Umtiti.

"Il a pris conscience qu'il avait de grosses qualités. Je ne suis pas surpris et ce n'est que le début. Il est dans une bonne période et nous devons en profiter", poursuit celui qui est très lié à Lacazette en dehors du terrain. "Terminer meilleur buteur du championnat lui permettrait de franchir un nouveau cap", estime Umtiti.

Pour Hubert Fournier, "Alexandre Lacazette doit continuer à être exigeant car il lui reste des choses à améliorer". "Il est en confiance et nous nous appuyons sur lui, forcément", admet le technicien alors que son attaquant a participé aux 21 matches de son équipe dont quatre en tours préliminaires d'Europa League.

"A un moment ou à un autre, il y aura peut-être des périodes où il sera moins efficace, mais il y aura des gens pour prendre le relais comme Nabil Fekir l'a déjà fait. Il n'y a pas de raison que Yassine Benzia, Mohamed Yattara ou Clinton Njie ne soient pas capables de le faire aussi", rassure Fournier.

L'avenir ? Lacazette suscite évidemment des convoitises alors que le mercato d'hiver approche. "Je n'ai pas manifesté l'envie de partir", souligne-t-il. Et son président Jean-Michel Aulas déclare avoir "fermé la porte à triple tour" à d'éventuels départs.

"Le but est de rester au club et sur le podium", conclut Lacazette qui avait prolongé en septembre jusqu'en 2018.

Rendez-vous en fin de saison le 23 mai, au soir de la dernière journée de L1 et un déplacement à Rennes.

Fifa.com (11/12/2014)

Lyon pour rester sur le podium



Lyon reçoit Caen vendredi, en ouverture de la 18e journée de L1, en sachant que prendre les trois points lui permettrait de rester sur le podium quel que soit le résultat de Saint-Etienne à Nice dimanche.

Un succès et l'OL reviendrait aussi provisoirement à un point du PSG, qui se rend à Guingamp dimanche.

Ce match contre Caen sera aussi l'occasion pour l'attaquant lyonnais Alexandre Lacazette de creuser l'écart en tête du classement des buteurs de L1, où il trône avec 13 réalisations devant André-Pierre Gignac (12 buts/Marseille).

Dimanche, tous les regards se tourneront vers Guingamp et le stade du Roudourou (du nom du quartier de la ville où il est situé) où se rendront Zlatan Ibrahimovic et sa bande.

Les Parisiens auront-ils digéré la leçon de foot infligée par Barcelone (3-1) mercredi en Ligue des champions ? Enchaîner une contre-performance dans les Côtes d'Armor serait très mal vu par les dirigeants qataris du PSG alors que l'attribution du titre de champion d'automne se profile. Le Marseille de Marcelo Bielsa, leader et qui possède toujours un point d'avance sur le PSG, reste favori pour l'obtention de cette marque honorifique.

L'OM du meilleur passeur du championnat, Dimitri Payet, se déplacera dimanche soir, sur la pelouse d'un Monaco euphorique après sa qualification pour les 8e de finale de la Ligue des champions, avec la première place de poule, rang qui a échappé au PSG. La Principauté aimerait clôturer la 18e journée par une victoire pour fêter la naissance des jumeaux du prince Albert II et de son épouse Charlène, la princesse Gabriella et le prince héréditaire Jacques.

Programme de la 18e journée de L1

Vendredi 12 décembre
Lyon - Caen

Samedi 13 décembre
Nantes - Bordeaux
Bastia - Rennes
Lorient - Metz
Montpellier - Lens
Reims - Evian-Thonon

Dimanche 14 décembre
Nice - Saint-Etienne
Guingamp - Paris SG
Lille - Toulouse
Monaco - Marseille

Fifa.com (11/12/2014)

Lyon - Gourcuff encore forfait



Le milieu offensif de l'Olympique lyonnais Yoann Gourcuff est une nouvelle fois indisponible pour le match Lyon-Caen de la 18e journée de Ligue 1, vendredi au stade de Gerland (20H30), a annoncé l'OL jeudi.

L'entraîneur Hubert Fournier avait déclaré le joueur "incertain" mercredi en conférence de presse. "Il faut attendre son ressenti après la séance qu'il a faite ce matin (mercredi)", avait-il alors dit rappelant que Gourcuff n'avait suivi que deux séances d'entraînement collectif dans la semaine.

Yoann Gourcuff, qui n'a joué que sept matches cette saison, après avoir souffert d'une cheville et au dos durant tout l'été, avait de nouveau été blessé aux adducteurs, le 31 octobre, à la veille du déplacement à Nice où l'OL s'était imposé pour la première fois de la saison à l'extérieur (3-1).

Gourcuff n'a pas rejoué depuis.

Par ailleurs, le jeune attaquant Clinton Njie a été convoqué avec l'équipe réserve en CFA (4e div.) tout comme le milieu offensif Gaël Danic et le défenseur Lindsay Rose, non utilisés depuis plusieurs semaines par Hubert Fournier.

Fifa.com (11/12/2014)

Trois matches de suspension pour Wallace



Le défenseur de Monaco Wallace a reçu jeudi trois matches de suspension ferme pour un carton rouge reçu contre Lens lors de la 16e journée de L1 le 2 décembre.

Par ailleurs, la commission de discipline de la LFP a décidé jeudi de placer en instruction le dossier du match Bastia-Evian, le 3 décembre, "au vu de la gravité des faits". Les supporteurs bastiais avaient allumé des feux de poubelles devant l'entrée principale du stade Armand-Cesari, empêchant toute entrée ou sortie de l'enceinte.

Le joueur de Lens David Faupala est convoqué pour avoir fait sur Twitter des déclarations laissant entendre qu'il avait parié sur la rencontre Lens-Lille de la 17e journée de L1.

Trois matches ferme : Wallace (Monaco)

Un match ferme : Jean-Jacques Pierre (Caen), Ismaël Diomandé (Saint-Etienne)

Un match ferme suite à un troisième avertissement ou par révocation du sursis : Julien Palmieri (Bastia), Etienne Didot (Toulouse), Nampalys Mendy (Nice), Guirane N'Daw (Metz), Marco Verratti (Paris SG), Mickaël Tacalfred (Reims), Younousse Sankharé (Guingamp).

Fifa.com (11/12/2014)

Bordeaux - Diabaté sur les talons de Zlatan



Géant des surfaces (1,94 m) au style atypique, parfois moqué mais efficace, l'attaquant malien de Bordeaux Cheick Diabaté marche sur les talons, fragiles, de Zlatan Ibrahimovic au classement des buteurs (8 chacun en L1).

Que ce soit sur le terrain, dans l'attitude, la notoriété, "Ibra" n'a pas d'égal, c'est entendu. Mais chez les Girondins, le "Cheick no limit", comme son coéquipier Grégory Sertic l'appelle, affiche des statistiques et une influence quasi similaires cette saison à celles que le colosse suédois (1,95 m) exerce au PSG.

Tous deux ont connu des pépins physiques. Le double meilleur joueur de L1 a été absent sept semaines cet automne en raison d'une talalgie, douleur tenace au talon gauche. A Bordeaux, ce sont les genoux récalcitrants de Diabaté qui ne cessent de lui jouer des tours. Cette semaine, il a d'ailleurs fait un aller-retour express à Marseille pour consulter un spécialiste.

Sans leurs fers de lance respectifs, Paris et Bordeaux n'affichent pas le même rendement, surtout les Girondins, incapables de s'imposer cette saison sans leur messie.

Existe-t-il une 'Cheick-dépendance' à Bordeaux? "Je préfère ça à une (Cédric) 'Carrasso-dépendance', estimait récemment son entraîneur Willy Sagnol. C'est bon signe, c'est la preuve de nos intentions offensives. Comme Robben au Bayern, Ronaldo au Real ou Agüero à Manchester City, toutes les équipes sont dépendantes des grands joueurs".

Meilleur ratio que Lacazette et Gignac
"Devant la cage, il n'y a pas grand monde qui peut rivaliser avec Cheick en France. Il a un jeu dans les 25 derniers mètres qui est assez impressionnant. Il répond à nos attentes et même au-delà", poursuit le technicien, que le Malien enlace à chacun de ses buts depuis la fameuse polémique sur les joueurs africains.

Avec huit buts au compteur, le Bordelais de 26 ans, au parcours heurté (prêts en L2 à Ajaccio puis Nancy) depuis son arrivée en France en 2006, figure loin derrière le Lyonnais Anthony Lacazette (13) et le Marseillais André-Pierre Gignac (12) au classement des buteurs de L1. Mais il partage donc la troisième place sur le podium avec "Ibra".

Et qui croyez vous que le Suédois, avec son déroutant ratio d'un but marqué toutes les 81 minutes devance dans cette catégorie? Cheick, bien sûr, avec un but toutes les 113 minutes, contre 117 pour Lacazette et 124 pour Gignac.

"Ses stats ne me surprennent pas, explique son coéquipier Julien Faubert. Il pèse énormément sur les défenses, se crée beaucoup d'occasions et marque des buts, régulièrement, c'est ce qu'on lui demande, c'est son rôle". "Son style lui est propre, il est très utile pour nous dans notre système, poursuit l'ancien joueur de West Ham. Sa grande taille, sa puissance sont ses qualités mais il est aussi très fort mentalement, il doute rarement. Pour un attaquant, c'est très important".

Dernière similitude avec Zlatan qui rend le natif de Bamako encore plus attachant, l'utilisation fréquente de la troisième personne lors de ses interviews. Quand on lui demande s'il est flatté d'être comparé au Parisien, Diabaté se fend d'un "Zlatan a toujours marqué, Cheick aussi a toujours marqué mais je reste Cheick Diabaté. J'ai des grandes jambes, je suis comme je suis, j'aime bien le fait d'être comme ça".

Fifa.com (12/12/2014)

Quel visage pour Paris et Monaco ?



Après une séquence Ligue des champions intense, le Paris SG, giflé à Barcelone (3-1), se rend dimanche à Guingamp, match qui a tout du piège, tandis que Monaco, qualifié brillamment en 8e de finale de C1, reçoit le leader Marseille, pour la 18e journée de L1.

. PSG : Ne pas se rater à Guingamp
Evidemment, on ne peut s'empêcher de penser à la petite phrase de Leonardo, ex-directeur sportif du PSG: "On a créé une équipe pour jouer davantage l'Europe que le championnat". Dans ce cas, le match dimanche à Guingamp a tout du piège pour le PSG. Les superstars de Paris ont reçu une leçon de foot au Camp Nou qui les a privés de la première place de groupe. Il leur faut maintenant tenter de se remobiliser pour jouer au Roudourou, stade qui tire son nom du quartier de la ville costarmoricaine où il est implanté et qui accueille plus de personnes que n'en compte la ville. Or, l'En Avant Guingamp est sur un petit nuage après sa qualification historique pour les 16e de finale de l'Europa League. Les joueurs de Laurent Blanc n'ont pas intérêt à décevoir dimanche, car lundi une autre mauvaise nouvelle pourrait prendre la forme d'un tirage au sort épicé, en raison de la 2e place de groupe qui les expose à un gros client (type Real Madrid ou Bayern Munich). Une tempête médiatique soufflerait alors sur Paris et les actionnaires qataris du club de la capitale en sont très peu friands...

. Monaco : l'OM, c'est niveau C1
Leonardo Jardim savoure l'instant. Personne n'avait parié sur une qualification de Monaco en 8e de finale de la C1, encore moins avec une première place de poule à la clé. L'entraîneur portugais du Rocher n'aura pas de mal à motiver ses troupes pour le match de L1 qui vient, car avec le leader Marseille, c'est un autre match de niveau Ligue des champions qui se profile à Louis II. Pour l'OM de Marcelo Bielsa, il y a la perspective d'un titre de champion d'automne à portée de mains avec un point d'avance sur le PSG au classement. Les Marseillais n'ont plus perdu depuis leur passage au Parc des Princes le 9 novembre (2-0) et sont redevenus une machine à marquer (9 buts inscrits en 4 matches, contre 3 seulement encaissés).

Même quand l'OM est moins bien dans le jeu, il peut toujours compter sur ses individualités, André-Pierre Gignac (12 buts en L1, juste derrière le meilleur marqueur lyonnais Alexandre Lacazette, 13 buts) et Dimitri Payet, qui sait tout faire (7 passes décisives en L1, meilleure performance du genre, et 5 buts en L1).

Monaco peut-il enrayer cette belle mécanique ?

. Lille et "Sainté", la gueule de bois
Guingamp a réussi à se qualifier pour les 16e de finale de C3, mais pas Saint-Etienne, ni Lille. Christophe Galtier doit maintenant remonter le moral des Stéphanois, battus à Dniepropetrovsk (1-0) jeudi soir, alors qu'ils étaient invaincus depuis le 18 octobre jusqu'à ce triste déplacement en Ukraine. Les Verts se rendent à Nice dimanche et devront gérer ensuite un nouveau déplacement mercredi à Lorient en 8e de finale de Coupe de la Ligue.

Pour Lille, la période est encore plus déprimante. Les Dogues ont perdu le goût de la victoire depuis 13 matches toutes compétitions confondues ! Et le calendrier ne leur fait pas de cadeau: les Nordistes accueillent Toulouse dimanche en L1, avant la réception de Bordeaux en 8e de finale de la Coupe de la Ligue mercredi, qui précédera un déplacement au... Vélodrome contre Marseille en L1. L'hiver risque d'être rude pour René Girard.

Programme de la 18e journée de L1

Joué vendredi
Lyon - Caen

Samedi
Nantes - Bordeaux
Bastia - Rennes
Lorient - Metz
Montpellier - Lens
Reims - Evian-Thonon

Dimanche
Nice - Saint-Etienne
Guingamp - Paris SG
Lille - Toulouse
Monaco - Marseille

Fifa.com (12/12/2014)

OM - Bielsa fait l'éloge de Mandanda... et de Jardim



L'entraîneur de Marseille, Marcelo Bielsa, a fait l'éloge vendredi de son homologue monégasque Leonardo Jardim, "très, très bon" pour "gérer les moments difficiles", deux jours avant de se déplacer en Principauté pour la 18e journée de Ligue 1 (21h00).

Quel regard portez-vous sur le travail de Leonardo Jardim à Monaco ?
Dans notre travail, on apprend le plus en observant comment un grand entraîneur gère ses moments difficiles, et Leonardo Jardim, sans tenir compte de ses antécédents avant Monaco, a démontré être très, très bon. Le point fort de cette équipe, c'est que chaque poste est doublé par des joueurs de bon niveau, je ne suis pas surpris par leur position en Ligue des Champions. Simplement, les hauts et bas qu'ont toutes les équipes, eux ils l'ont eu au début du championnat. Cela a peut-être provoqué du doute, mais après on a pu constater que leurs problèmes se sont résolus, avec une équipe qui joue au niveau de ses individualités et au niveau de la hiérarchie de son entraîneur.

Avez-vous dressé une liste des joueurs que vous aimeriez voir recrutés par Marseille lors du mercato d'hiver ?
Non. Je le ferai si le club a les moyens de recruter et me sollicite pour le faire. C'est le club qui décide de vendre, à qui vendre et si il achète et pour combien il est prêt à acheter. C'est normal que, une fois ces décisions prises, il en parle avec moi. Jusqu'à présent il n'y a aune raison que je pourrais vous donner, tout cela ce sont des hypothèses, et l'idéal est de parler que de choses concrètes. La seule donnée concrète que j'ai pour vous répondre, et encore, ça n'est pas totalement concret, c'est qu'il y a la CAN et que ca implique potentiellement trois joueurs (André Ayew, Nicolas Nkoulou, Brice Djadjédjé, ndlr). Ca n'est pas concret parce qu'on n'a pas reçu la liste des joueurs convoqués. Initialement, l'institution doit fixer sa position, si elle est disposée à prendre des joueurs et quel sera le budget. En conséquence je ne peux anticiper sans avoir cette donnée en main.

On parle souvent de l'apport au jeu de l'OM d'André-Pierre Gignac et Dimitri Payet. Mais comment analysez-vous celui de Steve Mandanda ?
Dans le dernier tiers de la première partie de saison, Steve Mandanda a été un homme clé pour qu'on puisse garder les résultats qu'on avait réussi à avoir. Il s'est sorti avec succès d'actions très difficiles à résoudre et a transmis du calme et de la confiance au reste de ses collègues.

Fifa.com (12/12/2014)

OM - Gignac : "Il faut assumer ses ambitions"



André-Pierre Gignac, auteur de 12 buts en 17 journées de championnat, a assuré vendredi que son équipe n'était "pas le vrai Olympique de Marseille ces dernières saisons", et qu'il lui fallait désormais "assumer" ses ambitions.

"Quand on fait une première partie de saison où on a quasiment mené le championnat depuis la 4 ou 5e journée je crois (6e en réalité, ndlr), il faut assumer" ses ambitions, a plaidé le joueur de 29 ans. "Il va falloir l'assumer parce qu'on est quand même l'Olympique de Marseille. Sur ces dernières saisons, on n'a pas vu le vrai OM, il va falloir remettre les choses en place".

Interrogé sur les visées de l'OM sur le titre de champion de France, alors que son entraîneur juge prématuré d'en parler, Gignac a lui aussi appelé à la prudence... tout en concédant y penser.

"J'y pense, forcément !", s'est-il exclamé. "Après, on a un concurrent féroce, il y en a derrière qui ne vont pas lâcher..." "Soyons prudents, ne nous enflammons pas, mais après la demi-saison qu'on vient de faire, il faut partir sur les mêmes bases pour la seconde. Il nous reste deux matches compliqués, on fera le bilan à la trêve et on verra le nombre de points qu'il faudra pour être tout en haut."

L'Olympique de Marseille est l'actuel leader du championnat de France mais ne compte qu'un point d'avance sur le tenant du titre le Paris SG, avant d'aller défier Monaco, qui s'est qualifié mardi en huitièmes de finale de la Ligue des Champions, pour le compte de la 18e journée de Ligue 1. L'équipe de Marcelo Bielsa disputera son dernier match de l'année à domicile, contre Lille.

Fifa.com (12/12/2014)

L'OL dans le sillage de Fekir et Lacazette



Lyon, avec Nabil Fekir à la baguette et deux nouveaux buts d'Alexandre Lacazette, s'est imposé face à Caen (3-0), vendredi sur son terrain en match avancé de la 18e journée de Ligue 1, et conforte sa troisième place.

Lacazette a ainsi porté son total de buts à quinze et renforce sa position en tête du classement des buteurs, alors que Yassine Benzia a marqué pour la deuxième fois en deux matches, après avoir inscrit le premier but lyonnais contre Evian/Thonon, dimanche à Annecy, où il avait déjà débuté la rencontre (3-2).

Lyon, vainqueur de son neuvième match de la saison à Gerland (contre une défaite), s'impose pour la troisième fois consécutive après sa déroute dans le derby à Saint-Etienne, le 30 novembre (3-0).

Lacazette a ouvert la marque dès la 7e minute en transformant un penalty accordé très généreusement pour une faute commise par Jean-Jacques Pierre sur Fekir, une nouvelle fois brillant meneur de jeu.

Fekir a également été impliqué sur le deuxième but en tirant le corner joué de la gauche, dévié de la tête par Samuel Umtiti qui a permis à Lacazette, au deuxième poteau, de marquer en force (2-0, 57).

Il a aussi contribué au troisième but de son équipe en glissant astucieusement le ballon à Benzia, titulaire pour la deuxième fois de la saison, et qui trouvait l'ouverture d'un tir du droit (3-0, 62).

Vercoutre repousse un penalty de Fekir
L'OL aurait pu l'emporter plus largement encore : une faute dans la surface de Nicolas Seube sur Benzia était oubliée par l'arbitre Bartolomeu Varela (32) et Rémy Vercoutre stoppait son premier penalty (sur onze) de la saison, tiré par Fekir et accordé pour une faute commise sur lui-même par Jordan Adeoti (76).

Le gardien caennais, longtemps doublure à l'OL de Grégory Coupet puis de Hugo Lloris, a sauvé son équipe d'une déroute encore plus large en s'interposant sur un tir de Fekir (12), une tentative de Christophe Jallet (23) et une reprise de la tête de Maxime Gonalons (32).

Après la mi-temps, alors que Benzia manquait le cadre malgré une position à bout portant à la suite d'un corner (51), Vercoutre intervenait encore sur un tir de Jordan Ferri (51) avant de détourner sur le poteau un bon coup franc joué par Rachid Ghezzal (79).

De son côté, Caen, désormais lanterne rouge à la différence de buts par rapport à Bastia (-10 contre -9) et plus mauvaise défense du championnat (31 buts encaissés), qui avait pourtant adopté un dispositif ultra-défensif en 5-4-1, a été dangereux sur une reprise de Mathieu Duhamel après un centre de Bangaly Koïta (22), lequel poussait le gardien Anthony Lopes à la parade (35).

Koïta manquait encore le cadre en seconde période après un centre délivré de l'aile droite par Seube (50).

Fifa.com (12/12/2014)

Guingamp - Beauvue toujours plus haut



Solide joueur de Ligue 1, Claudio Beauvue a profité de l'exposition offerte par l'Europa League pour faire parler son talent et devenir l'arme fatale de Guingamp, notamment grâce sa détente phénoménale.

Il assure ne jamais l'avoir mesurée, mais certaines photos en attestent: la détente sèche (sans élan) de Beauvue dépasse largement le mètre, et vient probablement concurrencer celle de Cristiano Ronaldo (1,10m).

Jeudi encore, à Salonique, lors d'un match décisif d'Europa League, sur une longue impulsion qui a semblé ne jamais devoir finir, il a marqué de la tête, ouvrant le score et la voie de la qualification à son équipe. Cette saison, sur ses 10 buts inscrits toutes compétitions confondues, la moitié l'ont été de la tête.

Une statistique frappante pour un joueur de 1,74m et dont les 66 kilos ne lui permettent pas non plus de s'imposer physiquement dans les airs. Avec son visage émacié, son corps fin mais tout en muscles, il fait presque penser à un moine shaolin, dont il n'est d'ailleurs pas loin de partager la discipline. "Je fais beaucoup de sacrifices. Je me repose au maximum, je ne sors pas souvent de chez moi, je fais très attention à mon hygiène de vie", avait-il dit après la victoire au match aller contre Salonique.

"Il fait beaucoup d'efforts dans son quotidien pour rester à ce niveau-là. Il est très rigoureux là-dessus", confirme son entraîneur Jocelyn Gourvennec. "Il a une très grosse capacité physiologique. C'est l'un des rares joueurs capable de jouer tous les trois jours sans baisser d'intensité. Ça c'est remarquable, il a une bonne constitution", ajoute-t-il.

A l'image de Drogba ?
Une éthique de travail qui laisse penser qu'à 26 ans, il n'a pas encore atteint son apogée, d'autant qu'il n'a découvert la Ligue 1 qu'à 24 ans. "Je peux encore progresser, à l'image d'un Didier Drogba, arrivé sur le tard et encore en pleine forme à son âge. C'est un exemple", a-t-il ainsi récemment assuré dans L'Equipe.

Formé à Nantes, il signe en 2006 à Troyes, où il démontre déjà son potentiel d'ailier en Ligue 2 et en National. Il part en 2011 à Chateauroux pour une saison et demi, avant de se faire prêter quelques mois à Bastia en Ligue 1 début 2013. Repéré par Guingamp, il signe en Bretagne à l'été.

Là, sous les ordres de Gourvennec, il progresse encore en épurant son jeu. Avant, "il faisait des choses qu'il ne sait pas forcément bien faire: décrocher au coeur du jeu, faire des contrôles orientés dos au but. Il a gommé tout ça et il a renforcé ses points forts. Et en renforçant ses points forts, ça devient un joueur très intéressant", détaille le technicien.

Depuis quelques matches, il a été repositionné dans l'axe après la blessure de Sylvain Marveaux. "Il a été formé devant à Nantes et quand tu as été formé devant à Nantes, tu as fait un paquet de séances (d'entraînement). Comme il n'a rien oublié, ça revient vite, comme le vélo", estime Gourvennec.

Une franche réussite, puisque Beauvue a été impliqué dans tous les buts de la large victoire contre Caen (5-1), avant d'inscrire un but décisif à Reims (2-3) et un doublé contre Salonique (2-1) qui a offert une qualification historique aux Bretons pour les 16e de finale de l'Europa League.

La réception du Paris SG dimanche sera un nouvelle opportunité de démontrer ses progrès. Mais Gourvennec l'a averti: "s'il commence à croire qu'il sort de l'ordinaire, il va redevenir ordinaire".

Fifa.com (13/12/2014)

Malgré les résultats, Lille mise sur la stabilité



Eliminé en Europa League et à la peine en championnat, Lille, qui reçoit Toulouse dimanche pour la 18e journée de L1, mise toutefois sur la stabilité pour s'en sortir et ne remet pas en cause le travail de l'entraîneur René Girard.

Débarrassé de la Coupe d'Europe après la claque subie jeudi à domicile contre Wolfsburg (0-3), le Losc peut désormais se concentrer sur le championnat et compte sur la venue du Téfécé pour briser sa série de 13 matches consécutifs sans victoire toutes compétitions confondues (6 nuls, 7 défaites).

Malgré une nette amélioration dans le jeu depuis trois semaines, les Dogues, qui n'ont plus gagné depuis le 27 septembre et pointent à une inquiétante 15e place, n'ont pas réussi à retrouver le chemin du succès. Pour autant, Girard dit ne pas se sentir menacé et travailler sereinement. "Je ne me pose pas de question, je ne me sens pas en danger. L'essentiel c'est que le groupe soit toujours là, il suit. Quand je regarde mon groupe en face, je sens encore de la lueur", a-t-il affirmé.

En effet, du côté des joueurs on vient aussi au soutien du Gardois. "On est tous derrière notre coach, a insisté le capitaine Rio Mavuba. On a besoin d'être uni dans cette situation-là." Le président lillois Michel Seydoux a également soutenu son entraîneur à plusieurs reprises ces dernières semaines.

Avec un effectif limité et la répétition des matches, il fallait s'attendre à une année difficile pour le Losc. Plus mauvaise attaque du championnat, Lille possède tout de même la troisième meilleure défense. En renforçant le secteur offensif au mercato, ce que souhaite Girard, la suite de la saison pourrait être bien meilleure.

Pas de limogeage depuis 1997
Depuis son retour en L1 en 2000, Lille se caractérise par la stabilité et n'a pas pour habitude de changer d'entraîneur facilement. Les prédécesseurs de Girard ont tous connu de longs séjours dans le Nord: cinq ans pour Rudi Garcia, six pour Claude Puel et quatre pour Vahid Halilhodzic, qui avait ramené les Dogues dans l'élite.

Le dernier limogeage au Losc remonte à mars 1997 quand Jean-Michel Cavalli avait été remplacé par un tandem composé de Charles Samoy et Hervé Gauthier, ce qui n'avait pourtant pas empêché la relégation du club( 19e).

Début 2003, le Losc avait enchaîné 7 défaites de suite en L1 mais malgré cette série catastrophique, Puel n'avait pas été limogé. Quelques mois plus tard, les Dogues avaient connu une nouvelle série de mauvais résultats avec 12 rencontres consécutives sans succès en L1 (6 nuls et 6 défaites). Puel avait encore une fois conservé son poste et le club avait achevé le championnat à la 10e place. La saison suivante, il avait mené le Losc à la deuxième place à la surprise générale.

Il paraît donc improbable que Girard soit limogé dans les semaines qui viennent car la situation actuelle est compliquée mais pas dramatique, d'autant que le Losc compte un match en moins, programmé le mercredi 7 janvier contre Evian au Stade Pierre-Mauroy.

Toutefois, si Lille ne bat pas Toulouse dimanche, une rencontre qualifiée de "finale" par Mavuba, le technicien nordiste sera fragilisé et sous pression avant un ultime déplacement chez le leader marseillais pour conclure la phase aller du championnat.

Fifa.com (13/12/2014)

Monaco - Dernier gros test à l'extérieur pour Marseille



Le leader marseillais, qui n'a plus gagné à l'extérieur depuis quatre matches, s'apprête à passer son dernier gros test de la mi-saison dimanche (21h00) pour la 18e journée de L1, face à des Monégasques en pleine confiance.

Défaites à Lyon, puis Paris, élimination surprise à Rennes en Coupe de la Ligue, match nul inattendu sur le synthétique de Lorient malgré une avalanche d'occasions: à l'approche de la trêve hivernale, l'Olympique de Marseille s'est montré de moins en moins incisif en déplacement, et a lâché des points précieux dans la course aux premières places.

Le trajet sera plus court pour rallier la Principauté, à l'occasion de l'avant-dernière journée de la phase aller du championnat de France. Pas sûr cependant qu'il soit plus aisé pour les hommes de Marcelo Bielsa, qui vont devoir réussir à bouger une solide équipe monégasque, 7e en championnat mais en pleine confiance après sa belle qualification en huitièmes de finale de la Ligue des Champions.

"La qualification en Ligue des champions est importante pour la confiance", a consenti l'entraîneur monégasque, Leonardo Jardim vendredi, trois jours après la victoire de son équipe (2-0) face au Zenit Saint-Petersbourg. "Mais un match ne change pas tout. On doit encore travailler pour rendre Monaco meilleur."

"Marseille est la meilleure équipe de Ligue 1 en ce moment", a encore analysé le tacticien portugais. "Elle joue avec beaucoup de qualité, de force physique et d'intensité. De plus, elle ne joue pas l'Europe et son groupe a très peu évolué par rapport à la saison dernière. C'est donc une équipe très difficile à jouer."

Si Monaco, après un début de saison loupé, semble ragaillardi et reste sur une bonne dynamique de quatre victoires lors de ses cinq derniers matches (toutes compétitions confondues), l'état physique de ses joueurs reste l'une des principales interrogations.

Six forfaits
Alors que les Marseillais, visiblement empruntés dimanche dernier après leur victoire laborieuse contre Metz (3-1), ont eu une semaine pleine pour se reposer, et que Dimitri Payet ou Florian Thauvin notamment ont été ménagés à l'entraînement, les hommes de Jardim ont conquis leur qualification en Ligue des Champions mardi au prix de 90 minutes intenses, qui pourraient laisser quelques traces.

Tandis que Marcelo Bielsa devrait disposer de l'intégralité de son groupe, Romain Alessandrini mis à part, son homologue portugais devra lui composer avec pas moins de six forfaits.

Aux absences de Kurzawa, Kondogbia et Echiejile, sont en effet venues s'ajouter celles de Dimitar Berbatov et de Ricardo Carvalho, blessé à un mollet à l'entraînement. Enfin le jeune international espoir brésilien Wallace, qui a écopé de trois matches de suspension après son exclusion contre Lens, purgera son deuxième match. "On sait qu'ils ont quelques absents", a rappelé le meilleur buteur de l'OM, André-Pierre Gignac, tout en mettant en garde: "A chaque fois qu'une équipe joue dans la semaine, on se dit qu'ils vont être cramés, et au final ils font un match encore plus physique."

"On espère que ça va jouer, qu'ils ont fêté ça... On sait qu'ils reviennent fort, maintenant c'est à nous d'assurer notre statut de leader", a encore estimé l'attaquant marseillais. Le match à Louis-II permettra donc à Marseille de se jauger avant d'accueillir Lille au Vélodrome. Et aussi d'empocher trois des six points nécessaires pour s'assurer de passer Noël avec le costume du champion d'automne. Ce qui, sans être un objectif assumé par les Olympiens, ne peut pas faire de mal à la confiance.

Fifa.com (13/12/2014)

Nantes s'en sort bien contre Bordeaux



Nantes a remporté une victoire heureuse samedi contre Bordeaux (2-1) lors de la 18e journée de la Ligue 1 et consolide sa place dans la première moitié du classement, alors que les Girondins risquent d'être décrochés du wagon de tête.

Les Nantais ont renoué avec la victoie après 3 défaites et un nul. Ils remontent provisoirement au 7e rang du classement (27 points). De leur côté, les Bordelais pourraient voir le top 4 du championnat s'échapper et leur 5e place (31 points) est fragilisée. Rennes pourrait la prendre en cas de large succès à Bastia dans la soirée.

"On est allé chercher la victoire", a commenté l'entraîneur nantais Michel Der Zakarian après le match. Pourtant, hormis Jordan Veretout très actif au milieu et Rémy Riou dans les buts, les nantais n'ont pas évolué à leur vrai niveau. Georges-Kévin Nkoudou sur son aile a été transparent, Yacine Bammou a rarement touché aussi peu de ballons, et la charnière Papy Djilobodji-Oswaldo Vizcarrondo a semblé très empruntée tout le match.

Mais Nantes a pu compter sur l'aide involontaire du jeune gardien slovène de Bordeaux, Azbe Jug, qui remplace Cédric Carasso, blessé. A la 23e minute, il avait ainsi la main bien trop molle pour repousser un tir croisé pourtant pas très puissant de Veretout, bien servi dans l'intervalle par Alejandro Bedoya (1-0).

Après une nouvelle alerte sur une sortie aérienne manquée (32e), sans conséquence, le malheureux portier poussait du dos dans son propre but un ballon qui avait rebondi sur son poteau, après une déviation de Cheikh Diabaté revenu défendre sur un corner nantais (2-1, 66e). "De la réussite, oui, on en a eu un petit peu", a reconnu Der Zakarian, "mais on est allé la chercher parce qu'on s'est battu comme il fallait", a-t-il estimé, ajoutant qu'on ne pourrait plus dire de son équipe qu'elle manque de caractère ou qu'elle est incapable de battre un "gros" du championnat.

Deux buts contre leur camp
De leur côté, les Bordelais ont maîtrisé la majeure partie du match, avec une belle assurance technique de Jaroslav Plasil et Gregory Sertic au milieu, alors que Wahbi Khazri et Thomas Touré sur les flancs ont été très actifs.

Dès la huitième minute, Touré, sur une bonne ouverture de Mariano, dribblait Riou, sorti, mais son tir trop mou était repoussé sur sa ligne par Djilobodji. De son côté, Khazri a été l'homme le plus dangereux de la première période, forçant Riou à un bel arrêt sur une frappe de loin à la demi-heure de jeu, avant de toucher le poteau extérieur sur un très beau coup-franc de 25 mètres.

Il a même été à l'origine de l'égalisation bordelaise, récupérant un ballon mal contrôlé par la défense des Canaris, avant de servir Sertic à hauteur et lancé. Le centre tendu et à ras-de-terre du milieu de terrain était dévié dans ses buts par Kian Hansen (1-1, 28e). Mais leur deuxième période a été beaucoup moins solide, même si Sané aurait pu arracher le nul à quatre minutes de la fin, si sa tête sur corner n'avait pas été dégagée de la poitrine - malgré les contestations des Girondins - par Bedoya sur sa ligne.

La fin de match a aussi donné lieu à une altercation rarissime entre coéquipiers bordelais sur le banc. Des joueurs ont dû s'interposer entre Maurice-Belay, qui venait de sortir, et l'Uruguayen Diego Rolan, qui s'invectivaient pour une raison inconnue.

L'entraîneur bordelais Willy Sagnol a indiqué après le match qu'il y aurait des sanctions contre l'un des deux protagonistes sans préciser lequel. Sur le match lui-même, il a admis éprouver "beaucoup colère", "parce qu'on a tout simplement arrêté de jouer en deuxième mi-temps".

"On a pas le niveau pour pouvoir se relâcher (...) quand la lucidité s'effrite, on redevient vite une équipe moyenne", a-t-il ajouté.

Pour Nantes, qui recevra Metz en huitième de finale de Coupe de la Ligue mardi et se déplacera à Lorient pour la 19e journée dans une semaine, il est temps que la trêve arrive.

Les Bordelais iront eux à Lille et recevront Lyon, deux gros matches avant un repos mérité.

Fifa.com (13/12/2014)

A Nantes la bonne opération, à Bastia et Lens la révolte



Nantes, vainqueur de Bordeaux (2-1), s'est relancé dans le premier tiers du classement, sans que Rennes et Montpellier ne l'imitent face à des mal classés, respectivement battu à Bastia (2-0) et tenu en échec par Lens (2-2), samedi lors de la 18e journée du Championnat de France.

Alors que cette première salve a été prolifique, avec 20 buts en cinq matches, dimanche, ce seront aux cadors du championnat de s'exprimer. Le leader Marseille défendra sa première place dans un match au sommet à Monaco, après que Paris, son dauphin pour un point, aura tenté de lui mettre la pression à Guingamp.

En attendant de voir comment le haut du classement prendra forme, Bordeaux pourra enrager de ne pas se sentir concerné, après son revers malchanceux à Nantes, avec notamment un but gag et contre son camp de Jug, le portier girondin (66e).

La frustration et la colère ont prédominé chez l'entraîneur bordelais Willy Sagnol, rageant de perdre alors que Nantes n'a eu que peu d'occasion de marquer, mais également chez Maurice-Belay et Rolan, ses deux attaquants, qui se sont frictionnés vivement, mais uniquement verbalement, sur le banc.

De fait Bordeaux, qui ambitionnait de se rapprocher du podium, reste 5e à désormais 5 longueurs de Lyon (3e) qui avait aisément disposé de Caen vendredi (3-0), grâce notamment au doublé de Lacazette, plus que jamais meilleur buteur du Championnat (15 réalisations).

Nantes, heureux d'avoir ainsi mis un terme à sa série de trois défaites, reste 7e à un point désormais de Rennes (6e), l'autre perdant du jour, après son revers concédé à Bastia (2-0).

Dans une ambiance volcanique, les Rennais n'ont pas résisté, en infériorité numérique après l'exclusion de Diagne (26e), à la furia bastiaise, magnifiée par l'ouverture du score superbe de Boudebouz peu avant la pause. Cahuzac en fin de match a scellé le succès de Bastia, désormais 18e à un point derrière Guingamp et Lille, véritablement en danger avant de recevoir Toulouse dimanche.

Montpellier aurait pu poursuivre son ascension dans la première partie du tableau, où il demeure du coup 9e, mais même en menant à chaque fois cela n'a pas suffi à décourager des Lensois héroïques (3-3).

J. Ayew dans le coup
La pelouse de l'Altrad Stadium à Montpellier avait beau ressembler à un bourbier, le spectacle a été total lors de ce match. Valdivia (18e) et Guillaume (35e) ont d'abord permis à des Sang-et-Or, animés par l'instinct de survie, de revenir à hauteur de Montpelliérains qui s'étaient pourtant mis en position idéale avec, notamment, le but de Sanson dès la 47e seconde. Rapide, mais pas le plus rapide, le record de la saison étant propriété du Marseillais Gignac après 20 secondes contre Evian/Thonon lors de la 5e journée.

Puis Mounier (62e) a remis Montpellier devant, avant que les Lensois, soulagés de se voir verser vendredi 2,5 millions d'euros par l'Etat azerbaïdjanais, n'arrachent le nul par Touzghar (79e). Ils restent 19e, mais l'espoir perdure.

Dans un autre match à l'issue imprévisible, Reims a fini par prendre le dessus sur Evian/Thonon (3-2). Diego a ouvert puis clos le score en faveur des Champenois qui s'étaient entre-temps trouvés menés par les Hauts-Savoyards à vingt minutes du terme. Reims grimpe au 10e rang, tandis qu'Evian/Thonon (14e) n'est plus qu'à 20 longueurs de la zone rouge.

Lorient, enfin, a logiquement battu Metz à domicile (3-1), pour dépasser les Lorrains (15e) et s'extirper de la zone rouge (13e). Si Jordan Ayew a inscrit son 5e but de la saison, le grand bonhomme chez les Lorientais a été le Portugais Guerreiro, qui a d'abord été passeur décisif pour le Ghanéen, avant d'être quasi buteur sur le 2-0, son tir ayant été dévié dans les cages par le Messin Ndaw.

Fifa.com (13/12/2014)

Saint-Etienne et Nice au point mort



L'AS Saint-Etienne, rentré d'Ukraine démoralisé par son élimination en Europa League, a pris du retard dans la course au podium de Ligue 1 en n'engrangeant qu'un petit point dimanche à Nice (0-0), pour le compte de la 18e journée.

Touché par son élimination en Europa League jeudi à Kiev face à Dniepropetrovsk, Saint-Etienne (4e) a enchaîné un cinquième match de L1 sans prendre de but mais a raté une occasion de recoller à un point de Lyon (3e), désormais à trois longueurs.

La rencontre a été marquée par les exclusions du défenseur forézien Tiemoko Diomandé (37) et du Brésilien de l'OGCN Carlos Eduardo sur la même action à la 38e minute, le Stéphanois pour avoir commis une faute sur le Niçois, et ce dernier pour s'être vengé d'un petit coup de pied.

Privée jusqu'à la fin de l'année de Bayal, Clerc et Erding, l'ASSE préférait ménager sur le banc Perrin et Gradel notamment, tandis que Nice récupérait dans sa défense centrale Bodmer, après une seconde fracture aux côtes, et donnait les clés à Pléa, buteur à Caen, préféré à Cvitanich.

Malgré le sang frais apporté, les Stéphanois peinaient en début de rencontre à assurer un jeu de passes fluides, à l'image de Corgnet qui perdait beaucoup de ballons et était remplacé à mi-parcours par Lemoine.

A la recherche d'un succès à domicile depuis la réception de Lille, Nice (11e) n'était guère plus consistant. L'OGCN, volontaire dans un match engagé, était peu dangereux si ce n'est sur coups de pied arrêté. La meilleure occasion de la période était d'ailleurs pour les Verts avec une reprise acrobatique au second poteau de Mollo détournée en corner par Pouplin, maintenu dans la cage à la place du jeune Hassen.

Afin d'apporter un peu plus de percussion au retour des vestiaires, Christophe Galtier lançait Gradel peu après l'heure de jeu puis Monnet-Paquet (72), qui sollicitait le gardien azuréen (83). Entre-temps, Nice était à deux doigts d'ouvrir la marque avec la complicité involontaire de Van Wolfswinkel sur un coup franc de Bauthéac (69).

Plus dynamique sur la fin avec plusieurs centres passant dans les six mètres niçois sans preneur, les Verts devaient cependant se contenter du nul devant des Niçois aussi improductifs que devant Reims et à court d'idées offensives (6 tirs contre 11, 3 cadrés de part et d'autre).

Fifa.com (14/12/2014)

Paris impuissant tombe à Guingamp



Des Guingampais euphoriques et généreux ont mis fin à l'invincibilité d'un Paris SG en panne d'inspiration offensive et défensive, dimanche (1-0), lors de la 18e journée de Ligue 1.

On joue la 87e minute. Lucas décale Grégory van der Wiel sur un coup-franc. Le centre brossé du latéral trouve Zlatan Ibrahimovic seul au deuxième poteau qui reprend du plat du pied comme à la parade. Mais à sa grande incrédulité, les mains fermes du gardien Jonas Lössl repoussent sa frappe. C'est fini, Paris ne reviendra plus.

Encore sur leur nuage après leur qualification héroïque à Salonique, en Europa League, les rouge et noir ont enchaîné une quatrième victoire consécutive, qui fait sombrer les pensionnaires de Ligue des champions dans le doute et la crise.

Car hormis cette action de toute fin de match, Paris, 2e de Ligue 1 et qui risque de laisser filer l'OM en tête, n'a - une nouvelle fois - pas été digne de son standing face au 13e du championnat.

Comme souvent cette saison, Paris a éprouvé les pires difficultés à se montrer dangereux face à une équipe qui se regroupait vite sur ses 30 derniers mètres.

Ezequiel Lavezzi a été transparent sur son aile. Edinson Cavani a été l'attaquant le plus dangereux. Sa tentative de lob à la 2e minute touchait le haut de la barre guingampaise, sur une ouverture de Marco Verratti - excellent à nouveau.

A la 81e, Cavani ratait son enchaînement contrôle de la tête-reprise de volée, trop croisée.

Quant à Zlatan Ibrahimovic, avant la 87e minute et hormis une action où il a été devancé par Lars Jacobsen à quelques mètres des buts (90+3), il n'avait touché des ballons que trop loin du but adverse pour constituer un réel danger.

Frappes de loin
Paris SG a dû s'en remettre à des frappes de loin mal cadrée de Blaise Matuidi (14e) ou de Verratti, bien arrêtée par Lössl (20e), en première période.

Même scénario lors de la deuxième période qui se transformait en attaque-défense. Yohan Cabaye, Verratti à nouveau ou Lucas ont tous frappé de 20-25 mètres, sans trouver le cadre.

Mais si l'attaque a déçu, le reste de l'équipe n'a pas relevé le niveau. Thiago Motta, particulièrement dans le viseur à la suite d'une série de prestations décevantes, a été sorti dès la 55e minute de jeu, remplacé par Cabaye.

Quant à Thiago Silva, l'autre "cas" qui inquiète dans l'effectif parisien, il a laissé une impression somme toute correcte, contrairement à son compère de charnière, David Luiz qui a fait connaissance de près avec le phénomène Beauvue.

A la 22e, l'attaquant a tourné autour de lui comme autour d'un plot, après un contrôle orienté dans la surface de réparation, sur un centre de Giresse. Le stoppeur et le gardien Salvatore Sirigu étaient tout heureux de voir sa reprise passer de peu à côté du poteau gauche.

A la 47e minute, David Luiz était pris de vitesse par Beauvue à la suite d'une ouverture de Younousse Sankharé, mais le gardien italien déviait la frappe d'un réflexe de la main droite.

Pour une fois, ce n'est pas Beauvue qui a débloqué la situation pour Guingamp.

Dès la 11e minute, sur un coup-franc de Thibault Giresse, Sankharé profitait des largesses au marquage de la défense parisienne pour dévier vers Jérémy Pied, lancé, qui plongeait pour pousser la balle de la tête, hors de portée de Sirigu (1-0, 11e).

La prestation un nouvelle fois insuffisante des Parisiens ne fait qu'accroître la pression sur Laurent Blanc, qui risque de connaître des fêtes de Noël bien mouvementées.

Fifa.com (14/12/2014)