CM 2010 : Groupe D (Allemagne, Australie, Serbie, Ghana)

Allemagne : Un mois pour apprendre à vivre sans Ballack



Le choc du forfait de Michael Ballack n'est pas encore digéré, mais Joachim Löw doit réagir vite: le sélectionneur allemand a moins d'un mois avant le Mondial-2010 (11 juin-11 juillet) pour pallier l'absence de son capitaine, sa seule véritable star.

Lundi en fin d'après-midi, Ballack a rejoint ses coéquipiers en Sicile, comme prévu. Mais ce qui n'était pas prévu, c'est que le milieu de terrain de Chelsea arrive avec des béquilles, le pied droit plâtré, avec un certificat médical le privant de sa troisième et dernière Coupe du monde.

Ballack, victime d'un violent tacle de Kevin-Prince Boateng en finale de Coupe d'Angleterre samedi avec son club de Chelsea, a tenu à passer malgré tout quelques jours avec la sélection.

Sans son emblématique N.13, qui devait honorer sa 100e sélection le 3 juin contre la Bosnie lors du dernier match de préparation, la Nationalmannschaft fait sans doute moins trembler ses adversaires, même si elle a déjà joué, et gagné, sans Ballack, comme durant les qualifications pour l'Euro-2008.

"Il est clair que cela sera plus difficile sans Ballack, mais on garde les mêmes ambitions qu'avant", à savoir un 4e titre mondial, a insisté Löw.

Le sélectionneur, déjà en quête d'un gardien de but depuis le forfait de René Adler, se retrouve devant un sérieux casse-tête: il a perdu son capitaine, son meneur de jeu et son deuxième meilleur buteur (42 buts).

Schweinsteiger confiant
Le brassard de capitaine, porté par Ballack depuis 2004, pourrait revenir à Miroslav Klose, le joueur le plus capé (94). Mais le meilleur buteur du Mondial-2006 a passé une bonne partie de la saison sur le banc des remplaçants au Bayern Munich.

Le nouvel homme fort des vice-champions d'Europe 2008 pourrait être Bastian Schweinsteiger. "Bastian va devoir prendre encore plus de responsabilités dans l'entre-jeu", a avancé Löw.

A 25 ans et déjà 73 sélections, Schweinsteiger, replacé dans l'axe par Louis van Gaal, est l'un des artisans de la fabuleuse saison du Bayern, qui a déjà réalisé le doublé Coupe/Championnat d'Allemagne et dispute samedi la finale de la Ligue des champions.

Le Bavarois a accueilli la nouvelle avec aplomb: "C'est bien sûr une perte en raison de sa personnalité et de son rôle, mais je reste confiant, car l'Allemagne n'a jamais été l'équipe avec les meilleurs joueurs, mais l'équipe la plus forte collectivement".

Dans l'entre-jeu, il pourrait être entouré par des joueurs certes doués mais sans grande expérience comme Mesut Özil (8 sélections), Sami Khedira (3), Toni Kroos (2) ou jouant hors position comme Lukas Podolski.

Löw, qui a dévoilé une liste de 27 joueurs, a en tous cas exclu de rappeler Thomas Hitzlsperger et surtout Torsten Frings, pourtant indiscutable jusqu'à l'Euro-2008, mais désormais jugé trop lent.

A moins qu'il n'arrive malheur lors de la finale de la Ligue des champions, samedi à Madrid, à l'un des sept joueurs du Bayern présélectionnés... "Il faut espérer qu'ils restent en bonne santé", a lâché Löw.

Fifa.com (18/05/2010)

Allemagne : Ballack entend poursuivre sa carrière



Le capitaine de l'équipe d'Allemagne de football, Michael Ballack, a déclaré mercredi avoir l'intention de poursuivre sa carrière malgré sa blessure à la cheville droite qui l'a contraint à déclarer forfait pour le Mondial-2010.

"Je ne laisse pas un tacle mettre fin à ma carrière au sein de l'équipe allemande. Je n'ai jamais dit que j'arrêterai après le Mondial. Je veux continuer à jouer à haut niveau", affirme l'international allemand dans le quotidien allemand Bild.

Le milieu offensif de 33 ans, dont le contrat avec son club de Chelsea arrive à échéance, répète qu'il "ne sert à rien" de porter plainte contre Kevin-Prince Boateng, auteur du tacle qui l'a contraint à renoncer lundi à disputer la Coupe du monde en Afrique du Sud (11 juin-11 juillet).

Ballack, qui a rejoint l'équipe d'Allemagne en Sicile où elle effectue un stage de préparation au Mondial dit ne pas vouloir se mêler aux spéculations sur la nomination d'un remplaçant au poste de capitaine: "c'est déjà si difficile pour l'entraîneur" Joachim Löw.

Mais, "Schweini (diminutif de Schweinsteiger) doit prendre plus de responsabilités. Il est si sûr de lui (...). Je ne vois personne d'autre qui montre une telle présence et donne le ton".

Le joueur, taclé par le germano-ghanéen Kevin-Prince Boateng samedi lors de la finale de la Coupe d'Angleterre qui opposait son club de Chelsea à Portsmouth (1-0), reconnaît que "cela fait mal" de se voir privé du Mondial: "j'ai tout donné en vue de l'Afrique du Sud".

Fifa.com (19/05/2010)

Ghana : Essien se sent mieux



Le milieu et capitaine du Ghana, Michael Essien, qui n'a plus joué depuis le mois de janvier en raison d'une grave blessure, dit "se sentir mieux" et explique "croiser les doigts" pour être remis à temps pour le Mondial-2010.

"Je me sens beaucoup mieux qu'il y a quelques semaines. Je croise les doigts pour que tout se passe bien", a déclaré mercredi le milieu qui poursuit sa convalescence au centre d'entraînement de son club de Chelsea, plus de quatre mois après s'être blessé au genou.

"Je poursuis mon programme de rééducation. Chelsea m'a autorisé à rester à Cobham (ndlr: le centre d'entraînement des Londoniens) jusqu'à la fin mai. Des spécialistes devraient évaluer mon état de forme dans les jours à venir", selon le joueur.

"Je n'ai plus joué depuis janvier et je vais avoir besoin de temps de jeu. Mais même si je ne peux participer à des matches de préparation, je serai en Afrique du Sud si l'équipe médicale me juge bon pour le service", a poursuivi Essien sur le site officiel de Chelsea.

Le Ghana entame le Mondial le 13 juin contre la Serbie à Pretoria. Elle doit également affronter l'Allemagne et l'Australie dans le groupe D.

Fifa.com (19/05/2010)

Australie : Holman, la preuve par le travail



Arrivé à 17 ans aux Pays-Bas de son Australie natale, Brett Holman connaît la signification du verbe "prouver". L’ailier a dû attendre six saisons pour connaître les sommets de l’Eredivisie après des gammes répétées dans l’anonymat de l’Excelsior Rotterdam et du NEC Nimègue. La valeur du travail, pas la peine de la lui apprendre. Celle de l’humilité non plus. Des qualités qui s’affichent tout au long de l’entretien que le natif de Bankstown, dans la banlieue nord de Sydney, a accordé à FIFA.com, Au centre de la conversation, la Coupe du Monde de la FIFA avec les Socceroos, et la difficulté de la tâche qui s’annonce.

"Nos adversaires du premier tour ont tous de grosses attaques donc on doit vraiment comprendre l’importance de conserver notre solidité défensive, et garder le même état d’esprit collectif que celui affiché pendant les qualifications", assène d’entrée le champion des Pays-Bas en 2009 avec l’AZ. "Ce sera l’essentiel du travail pendant la préparation. La base est là mais des progrès sont encore à faire. Nos leaders sont notre capitaine Lucas Neill et le gardien Mark Schwarzer. Ils sont les deux voix du vestiaire et ce sont deux éléments défensifs. Ce n’est pas un hasard."

Versés dans le groupe de l’Allemagne, du Ghana et de la Serbie, les Socceroos disposent d’une marge d’erreur minimale, mais d’un optimisme inversement proportionnel. "L’Allemagne aura peut-être besoin d’un match pour entrer dans la compétition, donc je pense que les jouer d’entrée est une bonne chose", s’avance Holman, conscient du défi proposé à une équipe australienne qui a survolé ses qualifications.

La bataille tactique
A l’issue d'une campagne marathon de 14 matches dans la Zone Asie, la formation de Pim Verbeek a été l'une des premières sélections qualifiées pour la grand-messe. En phase finale, le flair tactique de l’entraîneur néerlandais a porté ses fruits : les Australiens n'ont perdu aucun de leurs huit matches. Ils ont pris la première place de leur groupe, avec cinq points d'avance sur le Japon, loin devant Bahreïn et le Qatar.

Et Holman sait rendre à César ce qui lui appartient. "Tactiquement, Pim est très fort. Il ne parle pas beaucoup mais quand il le fait, c’est toujours très utile. Sa science tactique explique l’efficacité de notre défense. Il a trouvé un système qui marche. Avoir un coach européen est une vraie valeur ajoutée pour l’équipe nationale. La première bataille sur un terrain est tactique et on avait besoin d’un Européen pour nous rendre plus efficaces dans ce domaine."

De son côté, le sélectionneur assure que ces joueurs doivent aller en Afrique du Sud "pour faire mieux que la dernière fois. Dans la vie, il faut se fixer des objectifs et allons tout faire pour aller plus loin qu'il y a quatre ans". Ce qu’Holman accueille avec un léger bémol : "Avoir un objectif c’est bien, mais il ne faut pas que cela nous porte préjudice. La seule ambition est de prouver qu’on mérite d’être là, qu’on est parmi les 20 meilleures équipes du monde. Evidemment, l’élimination en 2006 est un supplément de motivation pour ceux qui l’ont vécue. On a envie de prouver qu’on peut faire encore mieux."

Sans pression
Pour y parvenir, Holman estime que de jouer les qualifications dans la Zone Asie ne peut être que bénéfique. "Jouer en Asie et non plus en Océanie, c’est plus compétitif. Les rassemblements sont plus nombreux, donc nous avons été plus souvent ensemble. Ce ne fut que du positif." Qualifiée pour l’édition 2006 dans la Zone Océanie après un barrage dramatique contre l'Uruguay, l’Australie a confirmé en Asie sa montée en puissance après son historique huitième de finale face à l’Italie il y a quatre ans.

Pour sa première Coupe du Monde, Holman ne ressent aucune angoisse. Même la perspective de rencontres regardées par plusieurs centaines de millions de téléspectateurs n’est pas anxiogène. "Je n’ai jamais ressenti la pression, honnêtement. Mais je m’en mets moi-même plus que n’importe qui d’autre autour de moi, dans ma famille ou dans mon club. Donc je n’ai pas peur, même pour une première fois. Bien sûr, il me faudra quelques minutes pour réaliser que je suis en Coupe du Monde et prendre mes marques. Après, il faudra simplement prouver que je mérite d’être là."

"Prouver", un verbe que Holman maîtrise déjà au passé et au présent. Il s’attaque maintenant au futur simple.

Fifa.com (20/05/2010)

Allemagne : Trois prétendants pour le N.1



De Toni Schumacher à Oliver Kahn en passant par Jens Lehmann, les gardiens de but allemands laissent rarement indifférent: c'est encore le cas avant le Mondial-2010 (11 juin-11 juillet), puisque, après la blessure d'Adler, ils sont encore trois à prétendre au poste.

Avec Manuel Neuer, Tim Wiese et Jörg Butt, Joachim Löw n'a pas à craindre une réédition de la "gueguerre" à coups de déclarations choc qui avait opposé Kahn et Lehmann avant le Mondial-2006.

Ses trois gardiens n'ont rien d'incontrôlables, même si Wiese est parfois sorti de ses gongs sous le maillot du Werder Brême.

Le problème de Löw est justement que les trois candidats au poste de N.1 se valent et qu'ils ont autant de points forts que de points faibles.

René Adler, forfait en raison d'une fracture d'une côte, avait l'immense avantage d'avoir participé comme troisième gardien à l'Euro-2008 et d'avoir tenu la barraque lors du décisif Russie-Allemagne (0-1) d'octobre.

Le gros problème de Löw est qu'il se retrouve avec trois gardiens sans grande expérience en sélection: à eux trois, ils totalisent... huit sélections, toutes honorés lors de matches amicaux.

Low, qui avait poussé Jens Lehmann à la sortie après l'Euro-2008, a misé alternativement sur Adler et sur Robert Enke qui s'est suicidé l'automne dernier.

A 24 ans, Neuer, champion d'Europe 2009 avec les Espoirs et sur les tablettes du Bayern Munich depuis plusieurs saisons, a l'étoffe pour être le numéro 1, mais le tournoi sud-africain arrive peut-être trop tôt.

Le sélectionneur pourrait se rabattre sur Wiese, abonné à la Ligue des champions avec le Werder Brême, voire sur Butt le revenant.

Le gardien du Bayern, 36 ans fin mai, n'avait plus été rappelé en sélection depuis 2003.

Il avait été contraint à l'exil au Portugal en 2007 pour laisser sa place à... Adler à Leverkusen, avant de revenir sur la pointe des pieds en Bundesliga, comme simple remplaçant au Bayern Munich et de réaliser un beau doublé Coupe-Championnat.

Fifa.com (21/05/2010)

Les plus et les moins de l'Allemagne



L'Allemagne tentera de compenser l'absence de son capitaine Michael Ballack par son expérience des grandes compétitions, pour jouer un rôle majeur lors du Mondial-2010.

LES PLU
Une équipe de tournois. Il ne faut jamais négliger l'Allemagne, triple championne du monde (1954, 1974, 1990) et qui dispute sa 17e phase finale d'un Mondial. Lors des quatre derniers grands rendez-vous, la Nationalmannschaft a atteint à trois reprises le dernier carré (2e du Mondial-2002 et de l'Euro-2008, 3e du Mondial-2006).

Le bloc Bayern Munich. Jamais depuis 1974 et son sacre à domicile, la sélection allemande n'a compté autant de joueurs du Bayern Munich, auteur du doublé Coupe-Championnat. Dans sa présélection de 27 joueurs, Löw en a retenu sept, huit si on compte Toni Kroos, prêté jusqu'à juin au Bayer Leverkusen.

L'entraîneur munichois Louis van Gaal a notamment métamorphosé Bastian Schweinsteiger, en le replaçant dans l'axe, et a lancé dans le grand bain Thomas Müller.

Des attaquants à foison. Avec Klose et Podolski, respectivement 48 et 37 buts en sélection, l'Allemagne peut compter sur des buteurs patentés, même s'ils ont connu une saison difficile en club. Cacau, Gomez, Müller et Kiessling sont bien mieux que des faire-valoir.

LES MOINS
La vie sans Ballack. Avec le forfait de Ballack, le sélectionneur Low a perdu son capitaine, son meneur de jeu, un leader (98 sélections) et l'un de ses meilleurs réalisateurs (42 buts). Déjà privé de Rolfes sur blessure et ayant fait une croix sur Frings et Hitzlsperger, le sélectionneur doit prier pour que rien n'arrive à Schweinsteiger et Mesut Özil.

Une défense en construction. Si Philipp Lahm et Per Mertesacker sont indiscutables, Löw a bien du souci avec son arrière-garde. En défense centrale Westermann, Friedrich et Tasci n'ont pas convaincu. Sur le côté droit, Löw pourrait être tenté de faire confiance au jeune Jérôme Boateng ou à Lahm si Marcell Jansen est rétabli.

A la recherche d'un gardien. Le forfait de René Adler pose un sacré problème à Löw, obligé de choisir un nouveau N.1 entre Manuel Neuer (3 sélections), Tim Wiese (2 sélections) et Jörg Butt (3 sélections). L'ambiance risque d'être plombée par cette incertitude.

Le problème Löw. Après l'échec des négociations pour une prolongation de son contrat, Löw est sans emploi après le Mondial-2010. Il assure ne pas s'en inquiéter, tandis que la Fédération allemande répète sa volonté de poursuivre la collaboration entamée en juillet 2006.

Fifa.com (21/05/2010)

Allemagne : Löw fait sa loi



Pour offrir à l'Allemagne son quatrième sacre mondial et son premier titre depuis l'Euro-96, le sélectionneur Joachim Löw a tracé sa route vers l'Afrique du Sud en laissant de côté des cadres devenus encombrants au profit de jeunes au service exclusif de sa philosophie.

Malgré ses 79 sélections et le forfait de dernière minute du capitaine Michael Ballack, blessé à la cheville droite, Torsten Frings ne disputera pas sa troisième Coupe du monde.

Kevin Kuranyi, lui, a réalisé la meilleure saison de sa carrière avec ses 18 buts sous le maillot de Schalke 04, mais cela n'a pas suffi pour convaincre Löw de le rappeler deux ans après qu'il a tourné le dos à la sélection.

Exit Thomas Hitzlsperger (51 sélections) et Christoph Metzelder (47 sélections), pourtant indiscutables durant l'Euro-2008, en perdition depuis, l'un à la Lazio Rome et l'autre au Real Madrid.

"Le nombre de sélections d'un joueur ne peut être le facteur qui détermine sa participation à un tournoi comme la Coupe du monde, mais cela doit être ses qualités", explique Löw, en poste depuis juillet 2006.

Marqué par la finale de l'Euro-2008 où la Nationalmannschaft n'a jamais inquiété l'insolente et jeune Espagne (1-0), "Jogi", comme il est affectueusement surnommé en Allemagne, s'est lancé depuis dans une cure carabinée de rajeunissement.

Des 23 joueurs retenus pour le tournoi en Autriche et Suisse, onze seulement si on exclut Ballack, figuraient encore deux ans plus tard dans la liste élargie des 27 publiée début mai.

Pour redonner un nouvel élan à la révolution entamée par Jürgen Klinsmann en 2004, Löw a fait appel à des jeunes, dont sept internationaux Espoirs sacrés champions d'Europe 2009, qui ont en commun une technique largement supérieure à la moyenne allemande, à l'image d'Özil, Kroos ou Müller.

C'est encore l'un des enseignements de l'Euro-2008.

Dernier tournoi ?
"Les Espagnols avaient un jeu de passes précis et tourné vers l'avant comme s'ils disputaient une partie d'échecs et même quand on les mettait sous pression, ils se tiraient des situations difficiles avec leur technique, sans entamer leur condition physique", admirait-il deux mois après la leçon espagnole de Vienne.

L'Allemagne a obtenu sans coup férir sa qualification pour sa 17e phase finale de Coupe du monde en terminant à la première place de son groupe de qualifications devant la Russie et la Finlande avec huit victoires et deux nuls.

Mais la défaite contre l'Argentine (1-0) en amical début mars a rappelé son incapacité à s'imposer contre les autres grandes nations du football mondial. Ses dernières victoires contre l'Italie et le Brésil par exemple remontent respectivement à 1995 et 1993.

Löw, 50 ans, n'en a cure: "On ne fait certes pas partie des grands favoris comme l'Espagne et le Brésil, mais on peut aussi remporter le titre".

L'ancien adjoint de Klinsmann, toujours très élégant et plutôt discret, a surpris son monde en janvier en refusant de finaliser les négociations d'un nouveau contrat de deux ans jusqu'à l'Euro-2012, pourtant bien avancées.

En cause, ses prétentions salariales selon ses détracteurs, ses relations tendues avec Matthias Sammer, le directeur technique à qui l'on prête l'ambition de lui succéder selon son entourage.

Du coup, Löw n'exclut pas que le tournoi sud-africain soit son dernier rendez-vous avec la Nationalmannschaft.

Fifa.com (21/05/2010)

Allemagne : Exit "Schweini", voilà Schweinsteiger le néo-Ballack



En une saison exceptionnelle avec le Bayern, Bastian Schweinsteiger s'est débarrassé de "Schweini", ce double encombrant et un peu fou-fou qui l'accompagnait depuis le Mondial-2006, et fait désormais figure de patron de l'équipe d'Allemagne depuis le forfait de Michael Ballack.

A seulement 25 ans, Schweinsteiger affiche un palmarès qui fait rêver la très grande majorité des joueurs en fin de carrière: 73 sélections en équipe d'Allemagne, une 3e place au Mondial-2006, une 2e place à l'Euro-2008, 217 matches de Bundesliga, cinq titres de champion d'Allemagne, autant de victoires en Coupe d'Allemagne.

Le milieu de terrain formé au Bayern Munich peut même viser le record de sélections en équipe d'Allemagne détenu par Lothar Matthäus.

Mais Schweinsteiger ne soucie guère de dépasser les 150 sélections de Matthäus: "Ce qui me motive, c'est collectionner les titres et maintenant j'aimerais en gagner au niveau international".

Pour que la Nationalmannschaft décroche, contre toute attente, un quatrième titre mondial en Afrique du Sud, Schweinsteiger devra faire oublier Ballack dans l'entre-jeu et tous, le sélectionneur Joachim Löw en tête, l'en croient capable.

Quel changement pour celui que l'Allemagne et les midinettes surnommaient affectueusement "Schweini" durant le Mondial-2006 à domicile, date de son éclosion internationale !

Skieur
Depuis, celui qui aura pu devenir skieur alpin de haut-niveau traînait avec son copain Lukas "Poldi" Podolski la réputation d'un joueur de talent manquant (un peu) de jugeote et (beaucoup) de volonté de réussir.

Il a, c'est vrai, entretenu cette image avec ses fantaisies capillaires, ses prouesses de "fashion-victim" allant jusqu'à se vernir les ongles en noir ou sa participation à un spot publicitaire où il imitait un... poulet.

Mais tout cela appartient désormais au passé, au point qu'il ne supporte plus d'être appelé "Schweini" par ses fans.

Déjà très en vue durant l'Euro-2008, il a encore passé un cap cette saison sous la direction de Louis van Gaal, arrivé au Bayern en juillet, qui lui a assigné le rôle de milieu défensif où il fait des merveilles avec Mark van Bommel.

"C'est la meilleure saison de sa carrière", s'est même enthousiasmé Uli Hoeness, le président du conseil de surveillance du Bayern, qui ne manquait pas, jusque-là, une occasion de le critiquer.

Avec sa puissance physique, son endurance -il a parcouru plus de 12 km durant la finale de la Coupe d'Allemagne gagnée contre Brême (4-0)- et sa vision du jeu, "Basti", sous contrat avec le Bayern jusqu'en 2012, commence à susciter un certain intérêt à l'étranger, en Espagne et Angleterre surtout, et n'exclut plus de quitter sa chère Bavière.

"Dans son rôle de milieu de terrain, c'est le meilleur Allemand", assurait Van Gaal, avant même le forfait de Ballack.

Fifa.com (21/05/2010)

Les plus et les moins de l'Australie



L'Australie arrive au Mondial-2010 avec une défense réputée solide, mais la moyenne d'âge élevée de ses joueurs et de nombreuses blessures pourraient hypothéquer ses chances de se sortir du Groupe D où figurent l'Allemagne, le Ghana et la Serbie.

LES PLUS
Un groupe : Les "Socceroos" jouent depuis longtemps ensemble, le groupe est soudé, costaud, et la défense solide avec comme dernier rempart Mark Schwarzer, le gardien de Fulham. Guus Hiddink, qui avait mené la Corée du Sud en demi-finale du Mondial-2002 et les Australiens en huitièmes de finale en 2006, les voit réussir au moins aussi bien en Afrique du Sud.

La défense : Les Australiens n'ont pris que quatre buts en qualifications, mais n'en ont marqué que 19 en 14 matches, dont 10 lors de trois matches contre le Qatar. Ils n'ont concédé que quatre défaites en 27 matches internationaux depuis 2008.

LES MOINS
L'attaque : En dehors de leur joueur fétiche, le milieu offensif Tim Cahill (Everton), et de l'avant Josh Kennedy (Nagoya), l'équipe manque d'attaquants de calibre international, même si le coach néerlandais Pim Verbeek a sorti un joker, le jeune Tommy Oar, 18 ans, qui n'a fait ses débuts internationaux qu'il y a un mois.

L'infirmerie : C'est la grande inconnue. Plusieurs joueurs clés sont blessés ou relèvent de blessure. Harry Kewell, 31 ans et 45 sélections, souffre de problèmes récurrents aux adducteurs. D'autres anciens ne sont pas au mieux comme Mark Bresciano (problèmes de dos), Brett Emerton, Vince Grella, Archie Thomson ou Patrick Kisnorbo.

L'âge : Neuf joueurs ont 30 ans ou plus.

Fifa.com (21/05/2010)

Australie : Revivre la belle aventure de 2006



L'Australie se présente en Afrique du Sud avec une équipe solide mais plutôt âgée, un sosie de celle qui avait passé le premier tour en Allemagne en 2006 et compte bien aller plus loin cette fois.

Pas moins de 14 joueurs des "Socceroos" avaient fait le voyage du dernier Mondial et devront cette fois, après une ouverture contre les triples champions, affronter le Ghana et la Serbie.

Leur entraîneur néerlandais Pim Verbeek qui les a menés à la tête de leur groupe de qualification, cinq points devant le Japon, et a hissé l'équipe au 20e rang du classement mondial de la Fifa, est confiant: "On peut parfaitement se placer dans les 16 de la phase finale. On est dans un groupe difficile, mais les gars sont motivés et prennent cela comme un défi. Nous pouvons arriver en 8e de finale, et ensuite tout est possible".

C'était déjà un Néerlandais, le mythique Guus Hiddink, qui coachait l'équipe en 2006 quand les Aussies avaient été stoppés en huitièmes de finale, ne s'inclinant que sur un penalty controversé en toute fin de match face à l'Italie, future championne.

Aujourd'hui, l'Australie, officiellement membre de la Confédération asiatique de football, est devenue une puissance régionale, ne concédant que deux défaites et n'encaissant que quatre buts pendant la phase de qualification pour le Mondial 2010.

Du monde à l'infirmerie
L'équipe retenue pour le premier match, le 13 juin contre l'Allemagne, devrait ressembler de près, à l'exception de Mark Viduka qui ne joue plus, à celle qui jouait en Allemagne.

Neuf de ses joueurs ont 30 ans ou plus, et les joueurs de l'équipe accumulent 484 sélections internationales: une expérience que Verbeek considère comme un atout.

Les anciens restent la plus grande force comme le gardien de Fulham, Mark Schwarzer, le défenseur central Lucas Neill (Galatasaray), le milieu de terrain Tim Cahill (Everton) ou l'attaquant Harry Kewell (Galatasaray).

La formation en 4-5-1 favorise la défense, l'attaque restant une inconnue. Les Australiens n'ont encaissé que quatre buts lors des qualifications, mais ils n'en ont marqué que 19 en 14 matches, dont 10 lors de trois matches contre le Qatar.

Ils comptent beaucoup sur leur milieu offensif fétiche Tim Cahill, 37 sélections, qui a été jusqu'ici l'homme providentiel: l'Australie n'a jamais perdu un match où il avait marqué.

Les Socceroos restent confiants, confortés par leur palmarès depuis 2008 (4 défaites en 27 matches internationaux), et peuvent s'enorgueuillir d'avoir battu des "gros" comme les Pays-Bas, le Ghana ou l'Irlande.

Le sélectionneur devra cependant faire face aux blessures. Kewell, 31 ans et 45 sélections, souffre ainsi de problèmes récurrents aux adducteurs.

"Bien sûr qu'il y a des rumeurs (...) mais Harry sera prêt. L'encadrement médical, tout le monde, Harry lui-même me disent qu'il sera apte. Nous avons encore cinq semaines pour le préparer (...), alors ne vous inquiétez pas pour lui, il sera là", a assuré le sélectionneur.

Kewell n'est pas le seul à séjourner à l'infirmerie, puisque d'autres anciens sont touchés par des blessures comme Mark Bresciano, Brett Emerton et Vince Grella.

Surprise de la liste, le jeune Tommy Oar, 18 ans, qui a fait ses débuts internationaux le mois dernier, pourrait être appelé à l'aile gauche si Kewell ou Bresciano ne se remettent pas à temps.

Fifa.com (21/05/2010)

Serbie, Jovanovic : le mordant du "Serpent"



L'attaquant Milan Jovanovic voudra confirmer en Afrique du Sud son statut de révélation, fût-elle tardive à 29 ans, de l'équipe de Serbie qu'il a largement aidée à se qualifier pour le Mondial-2010 en zigzagant entre les défenseurs comme un "Serpent", son surnom.

"J'ai 29 ans et, comme bon nombre de mes équipiers, je n'ai jamais participé à une Coupe du monde. C'est mon premier et peut-être dernier Mondial. Cela dit tout sur ma motivation", déclare à l'AFP l'ailier gauche du Standard de Liège, en Belgique.

Aligné en sélection depuis 2007 (25 matches, 10 buts), "Jova" est la révélation serbe des qualifications à la Coupe du monde. Désigné par ses pairs meilleur joueur du Championnat de Belgique en 2008, cet ancien joueur de Vojvodine, du Chakhtar Donetsk et du Lokomotiv Moscou a souvent vu sa carrière freinée par des blessures.

Avant d'exploser sous le maillot liégeois et en sélection, au point d'avoir fait l'objet d'une cour assidue de nombreux grands clubs européens. "J'aurais pu signer à Marseille, à Stuttgart, à Valence ou au Real Madrid l'an passé", confie-t-il.

Le Serbe, en fin de contrat à Liège, a finalement opté pour Liverpool, où le coach espagnol Rafael Benitez a été séduit par la vitesse et les dribbles d'un joueur qui a multiplié les prestations séduisantes lors des matches de Ligue des champions et d'Europa League de son club ces deux dernières années.

"Bisous"
Mais c'est en sélection que le "Serpent" -l'un de ses surnoms en référence à sa capacité à zigzaguer dans les défenses- s'est vite montré indispensable.

"Milan peut rendre fou n'importe quel défenseur", dit le sélectionneur serbe Radomir Antic, que l'attaquant considère "comme un père".

"Je dois beaucoup à M. Antic, qui est un entraîneur exceptionnel. Il m'apprécie car il sait que je peux apporter de la percussion et que je suis très dangereux quand je rentre en jeu", explique Jovanovic.

"Antic, qui n'a pas été entraîneur du Real et du Barça par hasard, est parvenu à faire de la Serbie une formation redoutable. L'esprit de groupe est incroyable: nous sommes une vraie bande de copains, très soudée", poursuit le Serbe.

Doté d'un caractère fort, Jovanovic est aussi un homme de vestiaire, capable de taper du point sur la table au point de froisser certains équipiers comme ce fut régulièrement le cas ces derniers mois en club.

Le Serbe est surtout très attachant. D'ailleurs, Jovanovic est aussi surnommé "Bisous". Il lui arrive parfois d'embrasser l'arbitre à la fin d'un match où lors d'un remplacement, là où les autres joueurs se contentent plus sobrement d'une poignée de main. Attachant et surprenant.

Fifa.com (21/05/2010)

Les plus et les moins du Ghana



Le Ghana, finaliste de la CAN en janvier, peut espérer créer la surprise lors du Mondial-2010 en s'appuyant sur la forme éclatante de Gyan, à condition de compenser le déclin d'Essien et de développer un jeu un peu plus ambitieux.

LES PLUS
La CAN-2010 : Décimé par les blessures en janvier, le Ghana était arrivé un peu sur la pointe des pieds, sans être vraiment sûr de ses forces. Les Black Stars se sont révélées en cours d'épreuve, dont elles ont atteint la finale perdue contre l'Egypte (1-0). La compétition a permis de se rassurer et de donner de l'expérience à la relève. Inkoom, "Dédé" Ayew ou Agyemang-Badu ont parfaitement compris le message, livrant un tournoi remarquable malgré leur jeune âge.

Gyan : Révélation du Mondial-2006, le joueur de Rennes est devenu entre-temps la grande star de son équipe. Remis de ses blessures récurrentes en club, le buteur de 24 ans a livré sa 1re saison pleine en 1re division française, inscrivant au passage 13 buts. La CAN a définitivement achevé de le décomplexer puisqu'il a inscrit trois buts en cinq matches.

Des retours : Blessés et absents en janvier, les cadres avaient manqué sur la durée même si les résultats à la CAN n'en ont pas pâti. Mais les retours de John Paintsil, le latéral droit de Fulham, du Bolognais Stephen Appiah, le capitaine historique, ou de John Mensah, le musculeux défenseur de Sunderland, densifieront à coup sûr le groupe... S'ils sont rétablis à 100%. La dernière bonne nouvelle concerne Sulley Muntari, le provocateur de l'Inter. Le milieu avait été écarté de la sélection en janvier, après avoir "séché" un rassemblement. Il semble avoir compris la leçon.

LES MOINS
Le feuilleton "Essien" : Arlésienne en janvier pendant la CAN en Angola qu'il a mis plusieurs jours à rejoindre pour disputer 45 petites minutes et repartir, le milieu de Chelsea est en passe de revivre pareille aventure. Avec son club, il n'a plus joué depuis le 8 décembre en raisons de blessures à une cuisse puis à un genou. Et sur les deux dernières saisons, le milieu de 27 ans, ce véritable poumon des Blacks Stars n'a pris part qu'à 25 matches.

Le jeu : Le point faible de cette équipe dont il est toujours impossible de dire si ses victoires à l'arraché (1-0) relèvent du génie ou d'une (relative) faiblesse. Toujours est-il que son jeu est ultra prévisible. Solides, compacts et rigoureux derrière, les Black Stars se contentent souvent de voir venir, avant de miser sur leurs individualités offensives, le réaliste Gyan, le virevoltant Asamoah et la flèche Ayew.

Fifa.com (21/05/2010)

Ghana : Gyan veut mettre l'Afrique à ses pieds



Révélation du Mondial-2006 où il avait marqué le but le plus rapide de l'épreuve, le Ghanéen Asamoah Gyan, désormais incontournable dans l'attaque des Black Stars, veut mettre l'Afrique à ses pieds lors du premier Mondial disputé sur le continent africain.

On joue depuis à peine plus d'une minute -68 secondes exactement-, et un éclair vient de transpercer les filets de Petr Cech, le portier de la République Tchèque. Ce 17 juin 2006, le Ghana s'ouvre au monde du football avec le premier but de son histoire en Coupe du monde, et Gyan, son jeune attaquant de 20 ans, vient de crever l'écran.

"Ce but, j'y pense tous les jours", confie Gyan quatre ans après. "Quand ça va mal, je me repasse la vidéo, et quand ça va bien, aussi !", sourit-il.

Il peut sourire, le "babyjet" ghanéen, car sa trajectoire n'a pas toujours été linéaire, en clubs comme en sélection, de l'Allemagne 2006 à l'Afrique du Sud 2010.

Gyan s'est seulement établi comme fer de lance de l'attaque ghanéenne lors de la dernière Coupe d'Afrique des nations en janvier, où l'attaquant a porté à bouts de bras son pays jusqu'en finale, perdue contre l'Egypte (1-0).

Trois buts, dont deux décisifs en quart puis en demi-finale, ont effacé d'un coup une CAN-2008 ratée, où le prodige blessé ne fut que le fantôme de lui-même, provoquant colère et exaspération au Ghana, au point même de recevoir des menaces de mort.

Compétition entre Africains
Après avoir enfin mis le Ghana à ses pieds, l'attaquant souhaite en faire de même avec le continent africain, qui accueille pour la première fois la Coupe du monde.

"Je n'en peux plus d'attendre ce moment. Quand j'étais jeune, à Accra, je rêvais de la Coupe du monde. Et maintenant, cela va être la 2e à laquelle je participe !", se réjouit-il.

"Je peux vous dire que nous les Africains, pas seulement moi, nous en sommes très heureux car personne ne pensait que ce serait possible", explique-t-il.

Le buteur réalise à point nommé une saison pleine, enfin débarrassé des soucis physiques qui ont empoisonné son début de carrière.

"Je sors d'une bonne saison, et mentalement, ça fait du bien", reconnaît-il. Je crois que je me suis bien préparé pour le tournoi".

Avec Rennes, il s'est affirmé comme un des meilleurs buteurs du Championnat de France, avec 13 buts, son meilleur total depuis son arrivée en Europe (15 buts en 52 matches de Serie B avec Modène, 10 buts en 31 de Serie A avec Udinese).

Le joueur peut remercier le club breton, qui lui a adjoint les services d'un médecin durant l'été 2009, afin de l'accompagner durant ses vacances au Ghana, pour qu'il puisse enfin suivre une préparation d'avant-saison digne de ce nom.

"Et puis il va y avoir une compétition entre toutes les équipes africaines pour être la meilleure. Jamais une sélection africaine n'a réussi à atteindre les demi-finales de la compétition. Et tous les Africains l'espèrent !", lance-t-il.

Fifa.com (21/05/2010)

Serbie : La sélection de 24 joueurs serbes



Le sélectionneur de la Serbie, Radomir Antic, a communiqué vendredi une liste de 24 joueurs sélectionnés pour le Mondial-2010 de football, où les Serbes évolueront dans le groupe D avec l'Allemagne, l'Australie et le Ghana.

Le sélectionneur serbe devra encore éliminer de sa liste un des guardiens.

La sélection serbe se réunira le 24 mai à Belgrade avant de se rendre en stage à Leogang en Autriche, à proximité de Salzbourg.

Liste des 24 joueurs sélectionnés pour la Serbie
. Gardiens : Vladimir Stojkovic (Wigan/ENG), Zeljko Brkic (Vojvodina Novi Sad), Bojan Isailovic (Zaglebie Lubin/POL), Andjelko Djuricic (Uniao Leiria/POR)

. Défenseurs : Branislav Ivanovic (Chelsea/ENG), Antonio Rukavina (Munich 1860/GER), Nemanja Vidic (Manchester United/ENG), Neven Subotic (Borussia Dortmund/GER), Aleksandar Lukovic (Udinese/ITA), Ivan Obradovic (Saragosse/ESP), Aleksandar Kolarov (Lazio Rome/ITA).

. Milieux de terrain : Dejan Stankovic (Inter Milan/ITA), Nenad Milijas (Wolverhampton/ENG), Milos Krasic (CSKA Moscou/RUS), Milan Jovanovic (Standard Liège/BEL), Milos Ninkovic (Dynamo Kiev/UKR), Zdravko Kuzmanovic (Stuttgart/GER), Zoran Tosic (Cologne/GER), Gojko Kacar (Hertha Berlin/GER), Radosav Petrovic (Partizan Belgrade).

. Attaquants : Nikola Zigic (Valence/ESP), Marko Pantelic (Ajax Amsterdam/NED), Danko Lazovic (Zenith Saint-Pétersbourg/RUS), Dragan Mrdja (Vojvodina Novi Sad).

Remarque : Les listes de joueurs retenus par les sélectionneurs ne seront officielles que lorsqu'elles auront été communiquées à et annoncées par la FIFA.

Fifa.com (21/05/2010)

Les plus et les moins de la Serbie



La Serbie dispose d'un groupe homogène avec des valeurs sûres comme Vidic et Stankovic, sous la houlette du respecté Radomir Antic, même si le poste de gardien et le manque d'expérience posent question avant le Mondial-2010.

LES PLUS
Les "Anglais" de l'arrière
Le groupe dispose d'une excellente défense où deux éléments se détachent, qui évoluent au plus haut niveau en Angleterre: Vidic (Manchester United) dans l'axe, considéré comme l'un des meilleurs défenseurs du monde, et à droite Ivanovic, titulaire à Chelsea, auteur du doublé (Championnat/Coupe).

Coups de pied arrêtés
Les Serbes excellent dans cet exercice. Ils possèdent en Stankovic et Milijas de bons tireurs, et quatre "tours" pour reprendre les ballons de la tête: Vidic (1,88 m), Ivanovic (1,88 m), Subotic (1,93 m) et Zigic (2,05 m).

Radomir Antic
Le sélectionneur est le principal artisan de la qualification. Après avoir obtenu carte blanche, il a privilégié les anciens de l'équipe Espoirs qui avait atteint à deux reprises la phase finale de l'Euro de la catégorie, entourés d'éléments qui ont fait leur preuves sur la scène internationale. Sa méthode repose sur la confiance, accordée y compris à des joueurs parfois relégués sur le banc en club comme Stojkovic, Stankovic et Zigic. Ces deux derniers sont d'ailleurs ses hommes de base du milieu et de l'attaque, outre Vidic en défense. Et Stankovic est le capitaine.

LES MOINS
Gardien
C'est le principal problème de la sélection. Stojkovic est certes indiscutable dans les cages serbes, mais il n'a fait ses preuves dans aucun des clubs européens où il a joué. Il n'a pas été capable de s'imposer à Nantes (2006), à Vitesse Arnhem, au Sporting Lisbonne, à Getafe ou à Wigan. Bref, son temps de jeu est minimal.

Manque d'expérience
C'est la première qualification pour un Mondial pour la Serbie, présente en 2006, sous les couleurs de la Serbie-Monténégro. A l'époque, seul Stankovic figurait parmi les titulaires (Vidic et Zigic étaient remplaçants). Les joueurs figurant dans le groupe pour l'Afrique du Sud, qui évoluent pour la plupart soit au pays soit dans des clubs de second plan, sauront-ils se montrer à la hauteur de l'événement?

Fifa.com (21/05/2010)

Australie : Schwarzer absent contre la Nouvelle-Zélande



Le gardien de Fulham Mark Schwarzer manquera le match amical de l'équipe d'Australie contre la Nouvelle-Zélande, lundi à Melbourne, en raison d'une entorse à un pouce, a indiqué dimanche l'entraîneur australien Pim Verbeek.

Schwarzer s'est blessé jeudi lors d'une séance d'entraînement, ce qui l'a contraint à déclarer forfait pour cet ultime match de préparation de l'Australie sur son sol en vue du Mondial-2010 (11 juin-11 juillet) en Afrique du Sud.

Cette blessure ne remet pas en cause la participation du gardien de 37 ans à la Coupe du monde, a ajouté l'entraîneur. Lundi, les buts australiens seront gardés par Adam Federici, 25 ans, qui évolue à Reading.

L'attaquant Harry Kewell (Galatasaray, Turquie) devrait aussi manquer le match contre la Nouvelle-Zélande à cause d'une blessure aux adducteurs.

Au Mondial, l'Australie jouera dans le groupe D qui comprend également l'Allemagne, le Ghana et la Serbie.

Fifa.com (23/05/2010)

L'Australie bat la Nouvelle-Zélande 2:1



A Melbourne, l'Australie a battu la Nouvelle-Zélande 2 à 1 (mi-temps: 0-1) lors d'un match de préparation des deux équipes pour la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010.

A Melbourne (Cricket Ground), Australie bat Nouvelle-Zélande 2:1 (mi-temps: 0:1)

Spectateurs: 55.659
Arbitre: R. Salazar (USA)

Buts
Vidosic (57), Holman (90+4) pour l'Australie
Killen (16) pour la Nouvelle-ZélandeAvertissements:

Les équipes
Australie : Federici (Jones 45) - Milligan, Neill (cap), Moore (Beauchamp 45), Carney - Grella (Valeri 45), Culina, Cahill (Holman 45), Vidosic (Oar 78), Bresciano (Jedinak 45) - McDonald (Rukavytsya 71)
Sélectionneur : Pim Verbeek (NED)

Nouvelle-Zélande : Paston - Sigmund, Vicelich (Boyens 52), Nelsen (cap), Lochhead (Smith 59) - Elliott, Brown (McGlinchey 45), Bertos (Reid 32), Killen (Brockie 66) - Smeltz (Wood 67), Fallon
Sélectionneur : Ricki Herbert (NZL)

Fifa.Com (24/05/2010)