CM 2010 : Groupe F (Italie, Paraguay, Nouvelle-Zélande, Slovaquie)

Italie : Lippi de retour pour gagner



En 2006, Marcello Lippi aurait tranquillement pu se retirer dans sa Toscane chérie et fumer les cigares qu'il affectionne en contemplant la Coupe du monde conquise à Berlin sur sa cheminée. Mais l'envie de recommencer était trop forte pour le sélectionneur italien, âgé de 62 ans.

L'ancien entraîneur de la Juventus Turin avait pourtant bel et bien tiré sa révérence après le quatrième sacre mondial des Azzurri. Mais le départ avait été forcé.

"La Nazionale, je ne l'aurais jamais quittée, mais j'avais dû m'y résoudre et vous savez pourquoi (son fils Davide avait été mis en examen par la justice, NDLR)", assurait-il au moment d'entamer son deuxième mandat après le limogeage de son successeur et prédécesseur Roberto Donadoni, condamné par l'élimination en quart de finale de l'Euro-2008.

Aujourd'hui, le Toscan aux faux airs de Paul Newman a la lourde mission d'offrir à l'Italie une deuxième Coupe du monde de rang en Afrique du Sud, une performance plus jamais réalisée depuis le fabuleux Brésil de Pelé en 1958 et 1962.

Malgré les mises en garde du "sage" et ex-sélectionneur Giovanni Trapattoni - "On peut revenir dans un club, mais pas dans une sélection. C'est un passage unique dans la vie" -, Lippi y croit dur comme fer: "Je reviens pour gagner".

Le scepticisme est pourtant grand en Italie, où on s'inquiète, pêle-mêle, du vieillissement des cadres, du manque de jeunes ou de l'absence d'un vrai n.10.

"On part (au Mondial) avec une grande confiance, avec un statut à conforter, à consolider, tout en connaissant la valeur des autres sélections, assure-t-il. Tant de fois la Nazionale n'est pas partie favorite mais a obtenu des résultats exceptionnels. On va tout donner".

"Unis"
En 2006, dans une ambiance minée par le scandale des matches arrangés, les Italiens faisaient pâle figure par rapport aux Brésiliens ou aux Allemands. Idem en 1982 en Espagne, où les rapports avec les médias étaient exécrables. Mais un mois plus tard, la Coupe prit à chaque fois la direction de Rome.

"Je n'ai jamais été autant motivé qu'aujourd'hui. Je suis impatient de démarrer mon deuxième Mondial, insiste Lippi. Je pense que si nous voulons combler l'écart qui nous sépare de quelques équipes plus fortes, on ne pourra le faire que si nous sommes unis".

L'union: c'est son leitmotiv. Pas une conférence de presse ou une interview où il ne répète que, comme en 2006, c'est l'esprit d'équipe, la force dégagée par son groupe tout entier, l'esprit de sacrifice, plutôt que la juxtaposition de la valeur individuelle des joueurs qui fera la différence.

Un credo qui l'a conduit à écarter d'excellents joueurs dont la personnalité n'est pas jugée adaptée à un mois de vie en groupe (Cassano, Balotelli) au profit d'autres, plus laborieux ou qui sortent d'une saison difficile (Gattuso, Camoranesi), mais pour qui l'esprit d'équipe est une profession de foi.

"Notre point fort, ce sera encore le groupe, souligne-t-il. C'est mon secret depuis que j'ai commencé à entraîner en Serie C. Et la confirmation que le groupe est fondamental, c'est que Messi et Cristiano Ronaldo se sont qualifiés in extremis avec l'Argentine et le Portugal".

Fifa.com (22/05/2010)

Italie : Le "Mur de Berlin" va-t-il tenir ?



En 2006, l'Italie avait été sacrée championne du monde grâce à une défense de fer, aussitôt baptisée "Mur de Berlin", qui, quatre ans plus tard, soulève nombre d'interrogations après une saison où ses principaux cadres, le capitaine Fabio Cannavaro en tête, n'ont guère brillé.

C'est une évidence, les Coupes du monde contemporaines se gagnent d'abord en défense. En Allemagne, les Azzurri en avaient donné une preuve éclatante, n'encaissant que deux buts sur l'ensemble de la compétition, le premier sur un contre son camp lors du deuxième match de poule, face aux Etats-Unis et le second sur penalty en finale contre la France.

Quelques mois plus tard, Cannavaro avait d'ailleurs enlevé le Ballon d'or, une récompense qui, d'ordinaire, récompense des joueurs offensifs.

Aujourd'hui, Cannavaro, 36 ans, est toujours là, chef incontesté des lignes arrières. Mais le souci c'est que le joueur de la Juve a pris un "coup de vieux", non pas en raison de son âge, mais surtout parce que son équipe, qui fournit la majeure partie des titulaires de la défense de la Nazionale, a réalisé une saison catastrophique.

Tôt éliminée de la Ligue des Champions, la Juve a seulement pris la 7e place de Serie A avec 15 défaites et 56 buts encaissés en 38 matches. Des standards forts éloignés de ceux du "Mur du Berlin". Pourtant, l'équipe compte dans ses rangs trois des héros de 2006, Cannavaro donc, le gardien Buffon - certes longtemps blessé - et le latéral gauche Grosso, qui n'ira pas en Afrique du Sud, en plus de Chiellini, devenu titulaire dans l'axe de la Nazionale à la place de Materazzi.

Des buts en pagaille qui n'ont cependant pas remis en cause le statut de ces joueurs en sélection (à l'exception de Grosso, écarté). Dernier titulaire de la défense sacrée il y a quatre ans, le latéral droit Zambrotta est également loin d'avoir réalisé une saison éclatante à l'AC Milan, mais il sera en Afrique du Sud.

"Envie de se racheter"
Pour autant, le sélectionneur Marcello Lippi ne doute pas de ses choix, sûr que ceux qui ont soulevé la Coupe du monde il y a quatre ans ont encore le niveau et que le sel d'une compétition aussi prestigieuse leur permettra de retrouver leurs jambes.

Mieux, il assure même que la pauvre saison de la Juve constitue un avantage: "Je serais davantage préoccupé si les joueurs sortaient tous d'une saison fantastique, où tous leurs objectifs auraient été atteints. Je ne suis pas préoccupé, et, au contraire, je préfère que ce soit comme ça. Après une saison négative, l'envie de se racheter est très grande".

Il est vrai toutefois que Lippi n'a guère eu le choix au moment d'effectuer sa sélection car les deux meilleurs clubs italiens du moment, l'Inter et la Roma, s'appuyent sur des défenses qui ne comptent pratiquement aucun Italien titulaire.

Aussi a-t-il pris des joueurs peu connus et peu expérimentés pour compléter sa défense, à l'image du défenseur central Bonucci (23 ans, Bari/1 sélection) ou des latéraux Criscito (23 ans, Genoa/5 sélections) et Maggio (28 ans, Naples/3 sélections).

Evidemment, ceux-là, qui n'ont même jamais disputé un match de Ligue des Champions, n'offrent guère de garanties ou de certitudes si jamais un des cadres de la défense devait se blesser ou être suspendu. Mais cela n'inquiète pas davantage Lippi. Car en 2006, qui connaissait Grosso, alors à Palerme, qui fut décisif en demi-finales, inscrivant le 1er but face à l'Allemagne en prolongation (2-0 a.p.) et en finale en marquant le tir au but de la victoire?

Fifa.com (22/05/2010)

Les plus et les moins de l'Italie



L'Italie table sur l'expérience et l'état d'esprit du groupe, qui compte neuf joueurs sacrés en 2006, pour remporter la Coupe du monde pour la deuxième fois consécutive, en Afrique du Sud.

LES PLUS
Un groupe
Lippi a un credo, et il n'en démordra jamais, c'est "le groupe". Il l'a voulu fort, déterminé, et plus que tout, uni. Exactement comme il avait fait, avec succès, en 2006. "Je ne crois pas que j'avais emmené en Allemagne les meilleurs joueurs d'un point de vue technique, explique le sélectionneur. Mais, en revanche, j'avais des joueurs hors du commun pour la cohésion du groupe, des champions qui ont vraiment envie de tout donner pour leurs coéquipiers et qui, tous ensemble, forment un groupe où personne ne se sent au-dessus".

L'expérience
Avec Lippi, revenu après le limogeage de Roberto Donadoni (2006-2008), et neuf joueurs sacrés en 2006 - le gardien Buffon, les défenseurs Cannavaro et Zambrotta, les milieux Camoranesi, De Rossi, Gattuso et Pirlo, ainsi que les attaquants Gilardino et Iaquinta -, les champions du monde sortants constituent la base de la sélection.

Les résultats
Exception faite de la Coupe des Confédérations (élimination au 1er tour) il y a un an, les Azzurri ont toujours répondu présent depuis quatre ans en compétition officielle: à l'Euro-2008, ils ont été les seuls à perturber l'Espagne future championne d'Europe en ne s'inclinant qu'aux tirs au but en quart (0-0, 4 t.a.b. à 2), tandis qu'ils n'ont pas perdu un match en qualifications du Mondial (7 victoires et 3 nuls).

LES MOINS
Une saison très moyenne
L'Inter a réalisé le doublé Coupe-championnat, mais sans aucun joueur italien titulaire. Et la Roma, brillante dauphine, n'a qu'un joueur sélectionné (De Rossi). L'Italie s'en remet ainsi majoritairement à des joueurs qui sortent d'une saison très moyenne pour ne pas dire médiocre. Ceux de la Juventus Turin, majoritaires dans le groupe (6), n'ont ainsi terminé que 7e de Serie A, s'inclinant à quinze reprises, et ont été très vite éliminés en Ligue des Champions.

L'âge
La plupart des cadres ont dépassé la trentaine, à l'image de Cannavaro (36), Zambrotta (33), Gattuso (32), Pirlo (31), Iaquinta (30) ou Di Natale (32). Et parmi les plus jeunes, seul le défenseur central Chiellini, 25 ans, est un titulaire indiscutable.

Manque de créativité
Afin de préserver la cohésion de son groupe, Lippi a refusé d'appeler deux éléments potentiellement déstabilisateurs, Antonio Cassano et Mario Balotelli, et écarté l'hypothèse du retour de Francesco Totti. Des absences qui privent l'équipe d'attaquants et créateurs doués.

Fifa.com (22/03/2010)

Le Paraguay, au nom de Cabanas



Absent des terrains, en raison d'une blessure par balle à la tête en janvier, le meilleur buteur paraguayen des qualifications Salvador Cabanas sera très présent dans tous les esprits lorsque la sélection guarani entamera le Mondial-2010 en Afrique du Sud.

L'histoire a bouleversé ce pays de 6 millions d'habitants très croyant et passionné de football. Le 25 janvier, un supporteur fanatique tire une balle dans la tête de l'attaquant du club mexicain d'America dans les toilettes du "Bar-Bar", une boîte de Mexico fréquentée par des célébrités comme Diego Maradona ou l'acteur mexicain Diego Luna.

Cabanas est immédiatement opéré, mais sa vie est encore en danger. Plusieurs joueurs paraguayens du championnat mexicain et des dizaines de supporteurs accourent à l'hôpital.

A Asuncion, 20.000 personnes vêtues du maillot rouge et blanc de l'équipe paraguayenne, se rassemblent au stade Defensores del Charco, théâtre des exploits de la sélection guarani, pour prier pour le joueur.

"Ce qui compte, c'est la vie de Salvador. Nous sommes tous avec Salvador. Pourvu qu'il s'en sorte bien", déclare l'entraîneur argentin du Paraguay, Gerardo "Tata" Martino.

"C'est une tragédie. C'est un choc pour nous tous. C'est inexplicable", affirme Nelson Haedo, compère offensif de Cabanas en sélection.

"Nous aurons du mal à aborder les matches avec la même joie qu'avant", ajoute l'attaquant de Dortmund (1re div. allemande).

Barrios pour le remplacer
Au bout de quelques jours, la bonne nouvelle tombe: Cabanas est sauvé. Le président paraguayen en personne, Fernando Lugo, lui rend visite à l'occasion d'un voyage à Mexico fin février.

L'attaquant miraculé pourra même rejouer au football, mais le délai est trop court pour qu'il soit prêt pour le Mondial.

Commence alors le casse-tête pour le sélectionneur Tata Martino. Comment remplacer ce joueur vif, généreux et rusé, pièce essentielle de son système de jeu basé sur la contre-attaque? Cabanas a non seulement terminé meilleur buteur guarani des qualifications (6 buts), mais est aussi le complément idéal de Haedo (5 buts).

En outre, c'est un leader naturel. Son surnom de "Mariscal" (maréchal) lui colle tant à la peau qu'il est apparu récemment dans une publicité en uniforme d'officier des guerres de libération du début du XIXe siècle pour motiver ses partenaires.

"Rien n'est impossible quand nous avançons ensemble", leur dit-il, avant de répéter trois fois: "la devise paraguayenne est vaincre ou mourir".

C'est sans doute l'Argentin Lucas Barrios, naturalisé en mars, qui aura la lourde tâche de le remplacer. L'équipier de Haedo à Dortmund, 2e meilleur buteur en Bundesliga cette saison, a été convoqué pour la première fois par Martino début mai dans une liste élargie de 30 joueurs.

La sélection guarani, solide derrière, mais qui manque d'un véritable meneur de jeu, tentera aussi de puiser un supplément d'âme dans cette mésaventure pour sortir du groupe F, où elle affrontera la Nouvelle-Zélande, la Slovaquie et l'Italie, tenante du titre.

Cabanas mériterait "une statue", a récemment estimé Haedo.

Fifa.com (22/05/2010)

Les plus et les moins du Paraguay



Le Paraguay, redoutable équipe de contre qui s'appuie sur une défense bien en place, risque, lors du Mondial-2010, de souffrir de l'absence de son principal atout offensif Salvador Cabanas, blessé par balle à la tête en janvier à Mexico.

LES PLUS
La défense
Le Paraguay, fidèle à sa réputation d'équipe rugueuse, a terminé avec la 2e défense de la zone Amsud (16 buts encaissés en 18 matches), grâce à une arrière-garde solide et un gardien souvent décisif. Le portier de Villareal (Espagne), Justo Villar est d'ailleurs le capitaine de l'équipe.

Contre et jeu aérien
Solide sur ses bases, l'équipe de Gerard "Tata" Martino jaillit très vite vers l'avant quand elle récupère le ballon. Elle est en outre très dangereuse dans le jeu aérien. C'est en contre et de la tête qu'elle a marqué la majorité de ses 24 buts en qualifications.

L'expérience
Le Paraguay dispute son 4e Mondial consécutif et environ la moitié des 23 probables étaient déjà présents il y a quatre ans en Allemagne (élimination au premier tour).

LES MOINS
Le milieu de terrain
Ce n'est sans doute pas un hasard s'il s'agit du secteur le plus renouvelé depuis quatre ans. Les milieux défensifs Vera et Santana sont solides, mais l'équipe manque d'un meneur de jeu inspiré.

L'absence de Cabanas
L'attaquant de l'America Mexico a été le meilleur buteur paraguayen des qualifications (6 buts). C'est aussi le complément idéal de Nelson Haedo (5 buts). L'Argentin d'origine Lucas Barrios, appelé en renfort, est prometteur (2e buteur de Bundesliga), mais il n'a encore jamais joué en sélection.

Pas de vedette
Le Paraguay n'a pas de génie, capable de faire basculer un match à lui seul. Son joueur le plus connu en Europe, l'attaquant Roque Santa Cruz, a passé plus de temps à l'infirmerie que sur les terrains ces deux dernières saisons en Angleterre (à Blackburn puis Manchester City).

Fifa.com (22/05/2010)

Nouvelle-Zélande : Les All White dans la cour des très grands



Pour leur deuxième participation à un Mondial, les All White de Nouvelle-Zélande sont tombés dans un solide Groupe F où ils rencontreront l'Italie championne du monde, la Slovaquie et le Paraguay, mais ils vont en Afrique du Sud sans complexes.

Malgré leur étiquette d'équipe la plus faible de la poule, les Néo-Zélandais ont deux excellentes raisons de vouloir briller: d'abord faire mieux que les illustres pionniers qui avaient ramené trois défaites du Mondial 1982 (tombés, il est vrai, dans un groupe avec le Brésil, la Russie et l'Ecosse). La seconde c'est de populariser un peu plus le football au pays du rugby roi.

L'entraîneur Ricki Herbert, qui était, tout comme son adjoint Brian Turner et le président de la Fédération nationale Frank Van Hattum, du voyage en Espagne en 1982, emmène avec lui un groupe solide, dont la cohésion a été renforcée par un dernier match de barrage d'anthologie disputé le 14 novembre contre Bahrein à Auckland, et gagné 1-0. Un match salué comme l'un des événements sportifs majeurs dans le pays, avec à la clef une qualification et la première place de la zone Océanie.

"Avec confiance"
"C'est l'une des meilleures sélections jamais présentées par la Nouvelle-Zélande", explique-t-il. "Bon nombre de joueurs évoluent en Europe, et une grande partie vient de l'équipe professionnelle des Wellington Phoenix. Je pense que nous pouvons fonder quelques espoirs pour l'Afrique du Sud".

Le défenseur de Blackburn Ryan Nelsen est le capitaine de cette équipe qui comprend six autres joueurs évoluant en Europe: Rory Fallon (Plymouth/ENG/D2), Chris Killen (Middlesbrough/ENG/D2), Michael McGlinchey (Motherwell/SCO), Winston Reid (FC Midtjylland/DEN), Tommy Smith (Ipswich Town/ENG/D2) et Chris Wood (West Bromwich Albion/ENG/D2).

Les autres viennent des championnats néo-zélandais et australien.

Le premier adversaire des Néo-Zélandais seront les Slovaques, le 15 juin à Rustenburg, puis les Italiens le 20 à Nelspruit et enfin le Paraguayens à Polokwane le 24.

Pour Herbert, "l'Italie semble une évidence, mais la Slovaquie et le Paraguay, bien que représentant de gros obstacles, sont à notre portée et on attend les matches avec confiance. De toute façon, ils doivent s'attendre à ce que ce soit difficile".

Fifa.com (22/05/2010)

Les plus et les moins de la Nouvelle-Zélande



Dans le groupe de l'Italie, championne du monde en titre, la Nouvelle-Zélande fait figure de maillon faible, mais les "footeux" du pays du rugby comptent bien donner du fil à retordre aux Slovaques et aux Paraguayens et faire mieux que leurs aînés rentrés bredouilles du Mondial espagnol en 1982.

LES PLUS
L'enthousiasme
Les All White ont une solide assise de joueurs évoluant en Angleterre ou aux Etats-Unis, et des locaux venant des championnats néo-zélandais et australien. Joueurs et dirigeants montrent un enthousiasme sans complexe: "On y va avec de très grandes ambitions et pour faire un coup".

Pas de pression
La qualification des All White a déjà été saluée comme l'événement sportif du siècle par la presse et les supporteurs néo-zélandais. L'équipe n'a pas vraiment d'obligation de résultat, même si elle compte bien ne pas concéder trois défaites.

LE MOINS
L'inexpérience du très haut niveau
Numéro 1 de la zone Océanie, après avoir éliminé la Nouvelle-Calédonie, les Fidjis et Vanuatu, et depuis que l'Australie a été intégrée à la zone Asie, l'équipe néo-zélandaise manque de l'expérience des grands tournois.

Fifa.com (22/05/2010)

Slovaquie : Hamsik, capitaine accrocheur et polyvalent



Le milieu offensif de Naples, Marek Hamsik, attise la convoitise des grands clubs européens, et le Mondial-2010 en Afrique du Sud (11 juin-11 juillet) devrait encore un peu plus mettre en lumière les qualités de l'accrocheur et polyvalent capitaine de la Slovaquie.

Meilleur joueur de Naples, qui a accroché l'Europa League en fin de saison, et capitaine d'une sélection qui s'apprête à disputer la première Coupe du monde de son histoire, Hamsik est déjà très bien avancé dans sa carrière à seulement 22 ans.

A la ville, il affiche un air juvénile et des lunettes de premier de la classe. Mais sur le terrain, son air sage s'efface: on ne voit plus alors que sa coiffure en crête, ses tatouages de dur à cuire sur les bras et, plus que tout, une combativité aussi incessante que communicative pour ses coéquipiers.

Car Hamsik est le genre de joueur qui ne renonce jamais, qui se bat "comme un chien", parfaitement à l'image de son idole d'enfance, Pavel Nedved.

"J'adore Nedved parce qu'il est partout et, en plus, il marque. Depuis que je suis tout petit, mon rêve est d'être comme lui", confie-t-il.

Mais comme le Tchèque, le Slovaque n'est pas seulement un "bagarreur", il est aussi et surtout un joueur très polyvalent et adroit techniquement.

Son ancien entraîneur Edy Reja a dit de lui qu'il a "un peu de Gerrard et un peu de Lampard". Une comparaison très flatteuse mais juste: pas seulement parce qu'il rêve d'évoluer un jour en Angleterre, mais parce que comme les deux milieux anglais, il est capable de recouvrir à peu près tous les postes au milieu, dans l'axe et sur les côtés, tout en marquant régulièrement (avec 12 buts en 37 matches, il est le meilleur buteur de son équipe en championnat).

Précocité
Autant de qualités qui font le bonheur de Naples depuis trois saisons. Et en un peu plus de 100 matches depuis son arrivée de Brescia, où il avait débuté sa carrière en Italie (2004-2007), il est devenu l'une des idoles des exigeants mais passionnés tifosi.

Signe qui ne trompe pas, en décembre 2008, il s'était fait dérober sa montre d'une valeur de 25.000 euros. Quelques jours plus tard, et sans que la police n'intervienne, elle lui avait été restituée par des... supporteurs. "Les tifosi ont su comment faire, avait-il alors expliqué. Pour eux, les joueurs sont comme des divinités, il est interdit de les toucher".

Ses performances remarquées à Naples, où il est également vice-capitaine, lui ont permis d'intégrer la sélection à seulement 19 ans, en février 2007. Un signe supplémentaire de précocité pour celui qui, à 11 ans, était parvenu à inscrire 16 buts en un seul match!

Rapidement devenu un cadre de la Slovaquie (30 sélections/8 buts), il a pris une part prépondérante dans la qualification pour le Mondial et, de surcroît, hérité du brassard. A charge désormais pour lui de conduire son équipe au-delà du 1er tour (Gr.F), puisque derrière l'Italie championne du monde et devant la faible Nouvelle-Zélande, il y a une place en huitièmes de finale à conquérir aux dépens du Paraguay.

Fifa.com (22/05/2010)

Les plus et les moins de la Slovaquie



Derrière le Napolitain Hamsik et le "Red" Skrtel, la jeune Slovaquie manque de joueurs de calibre européen et sa fierté nationale autant que l'enthousiasme de la découverte seront ses meilleurs atouts au Mondial-2010 en Afrique du Sud.

LES PLUS
Deux vedettes
S'il compte sur l'esprit d'équipe, le sélectionneur Vladimir Weiss mise surtout sur ses individualités. Souvent comparé au Ballon d'or 2003 Pavel Nedved, le milieu napolitain Marek Hamsik, 22 ans, est d'ailleurs convoité par les plus grands clubs, comme la Juventus Turin, Chelsea ou le Bayern Munich. En défense, les clés sont entre les mains de Martin Skrtel, 25 ans et titulaire à Liverpool. En raison de la faiblesse du championnat national, le reste de la sélection se compose essentiellement de "mercenaires" rodés dans les meilleurs championnats européens.

Fierté
Déjà du temps de la Tchécoslovaquie, on disait que les Tchèques donnaient leur créativité à l'équipe nationale alors que les Slovaques apportaient leur coeur et leur combativité. C'est encore plus vrai depuis le "divorce à l'amiable", et la qualification obtenue au détriment du grand frère, a particulièrement réjoui tout un pays. Et les Slovaques ne veulent pas se contenter d'une simple participation, ils souhaitent ardemment obtenir un succès marquant.

Technicien expérimenté
Ancien milieu de terrain, le sélectionneur Vladimir Weiss, 46 ans, a disputé trois matches au Mondial-1990 et totalise 19 sélections sous le maillot de la Tchécoslovaquie et 12 autres pour la Slovaquie. En 1994, il a même inscrit le premier but historique de la nouvelle équipe de Slovaquie. Imprimant un style de jeu simple et s'appuyant sur des joueurs rapides, agiles et particulièrement combatifs, dont son propre fils Vladimir jr, il a même plutôt facilement qualifié son pays.

LES MOINS
Absence d'un canonnier
La sélection souffre cruellement de l'absence d'un finisseur. Robert Vittek, qui compte le plus de réalisations (18), a donc tenté de remplir ce rôle. Mais prêté au club turc d'Ankaragücü après avoir fait un raté lors de son passage à Lille, il souffre de problèmes récurrents à un genou. Et il est peu probable qu'un autre buteur surgisse soudainement.

Hétérogénéité
Le onze de départ est assez solide, mais des problèmes apparaissent dès que le sélectionneur doit faire entrer en jeu un remplaçant. Ce facteur risque malheureusement de compter lors d'une épreuve longue et éprouvante, où les blessures et la fatigue ne sont jamais à exclure.

Novice
L'équipe de Slovaquie, qui dispute sa première Coupe du monde, manque cruellement d'expérience au niveau international. Elle ne pourra s'appuyer en Afrique du Sud sur aucun joueur ayant déjà connu la charge psychique ou émotionnelle d'une telle compétition.

Fifa.com (22/05/2010)

Italie : Privés d'autographes, les tifosi sifflent les joueurs



Les joueurs de l'Italie, qui commencent tout juste leur préparation pour le Mondial-2010 (11 juin-11 juillet), ont été sifflés par leurs supporteurs dimanche à Turin (nord-ouest), ces derniers leur reprochant de ne pas s'arrêter pour les saluer et signer des autographes.

En fin de matinée, alors que le sélectionneur Marcello Lippi présentait le stage de préparation que les champions du monde devaient entamer dimanche après-midi, et ce jusqu'au 4 juin à Sestrières, les 28 joueurs convoqués ont commencé à monter dans le bus destiné à les transporter dans la station alpine.

La très grande majorité d'entre eux ne s'est pas arrêtée auprès des tifosi, massés par centaines derrière des barrières, souvent en famille, et qui espéraient pouvoir prendre des photos et faire signer des autographes.

Une attitude qui a énervé une bonne partie des supporteurs, lesquels ont alors commencé à siffler et à hurler "honte" à destination des joueurs avant que ceux-ci ne prennent la route de Sestrières.

Fifa.com (23/05/2010)

L'Australie bat la Nouvelle-Zélande 2:1



A Melbourne, l'Australie a battu la Nouvelle-Zélande 2 à 1 (mi-temps: 0-1) lors d'un match de préparation des deux équipes pour la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010.

A Melbourne (Cricket Ground), Australie bat Nouvelle-Zélande 2:1 (mi-temps: 0:1)

Spectateurs: 55.659
Arbitre: R. Salazar (USA)

Buts
Vidosic (57), Holman (90+4) pour l'Australie
Killen (16) pour la Nouvelle-ZélandeAvertissements:

Les équipes
Australie : Federici (Jones 45) - Milligan, Neill (cap), Moore (Beauchamp 45), Carney - Grella (Valeri 45), Culina, Cahill (Holman 45), Vidosic (Oar 78), Bresciano (Jedinak 45) - McDonald (Rukavytsya 71)
Sélectionneur : Pim Verbeek (NED)

Nouvelle-Zélande : Paston - Sigmund, Vicelich (Boyens 52), Nelsen (cap), Lochhead (Smith 59) - Elliott, Brown (McGlinchey 45), Bertos (Reid 32), Killen (Brockie 66) - Smeltz (Wood 67), Fallon
Sélectionneur : Ricki Herbert (NZL)

Fifa.Com (24/05/2010)

Slovaquie : Le loup Pekarik a les crocs



On ne peut pas dire que Peter Pekarik soit véritablement un vieux loup de mer. A seulement 23 ans, le latéral droit slovaque n'est en effet qu'à l'aube de sa jeune carrière. Poutant, avec une vingtaine de sélections dans les pattes et une maturité déconcertante, le pensionnaire des Loups de Wolfsburg fait d'ores et déjà figure de chef de meute au sein de la sélection slovaque. FIFA.com s'est intéressé à l'animal.

"C'est un joueur de grand talent, avec beaucoup de perspectives, qui je suis sûr va continuer à progresser dans notre championnat" annonçait Felix Magath, alors que le tacticien allemand venait tout juste de le débusquer, au mercato hivernal de la saison 2008/09. "Peky", son surnom, ne tardera pas à lui donner raison, en contribuant sur son flanc droit à l'étincelant succès de Wolfsburg en championnat d'Allemagne à l'issue de cet exercice. Une manière d'imposer sa griffe, comme d'ailleurs partout où le loup passe.

Au MFK Dubnica par exemple, là où Pekarik a débuté sa carrière professionnelle en 2004. A peine âgé de 18 ans, le modeste club slovaque lui confie un rôle de chien de garde sur le flanc droit de la défense. Le jeune surdoué, qui attaque à bon escient, aligne les prestations probantes et contribue activement à la belle quatrième place du MFK, la plus haute de l'histoire du club. Il n'en fallait pas tant pour que le MŠK Žilina, club de la ville qui l'a vu naître, le rappelle à ses premières amours.

De Dubnica à la Repre : la migration
De 2005 à 2008, sous le pelage jaune et vert, le dynamique arrière droit devient un acteur majeur de la Corgoň Liga. Il participe à 111 rencontres, inscrit cinq buts, et connait sa première cape, en décembre 2006 contre les Emirats Arabes Unis, avec une équipe nationale slovaque qu'il ne quittera plus. Cerise sur le gâteau, un premier titre d'un championnat domestique ouvre son appétit de titres en 2007. C'est le moment choisi par le loup slovaque pour aller en chasser d'autres, en Allemagne, avec le succès qu'on lui connait.

Et l'exploit est de taille. En étant sacré en Allemagne, il devient seulement le deuxième joueur slovaque de l'histoire à remporter un championnat majeur européen, après Peter Dubovsky en 1995 sous le maillot du Real Madrid. "Il m'est difficile d'exprimer ce que je ressens", avouait Pekarik en mai 2009, à l'issue de son couronnement en Bundesliga avec le club allemand, avant d'ajouter : "Du sacre avec Žilina, à celui avec Wolfsburg, en passant par les bons résultats de l'équipe nationale, tous ces succès resteront gravés en moi."

Car en parallèle de ses succès en club, le loup Pekarik a en effet trouvé une meute qui, à son image, ne manque pas de mordant : la Repre. Son sélectionneur Vladimir Weiss ne s'y trompe d'ailleurs pas, et l'appelle à neuf reprises lors des matches de qualifications pour Afrique du Sud 2010 pour un total de 810 minutes passées sur le rectangle vert. Des statistiques qui font tout simplement de lui le joueur slovaque le plus utilisé lors de cette campagne qualificative.

A pas de loup
Polyvalent, dynamique et discipliné, Pekarik a donc activement contribué à l'épopée victorieuse de la Slovaquie dans un Groupe 3 relevé et indécis. Un exploit qui contraste toutefois avec une saison 2009/10 plus laborieuse avec son club de Wolfsburg, où il a longtemps fait les frais du changement d'entraîneur en début de saison, avant de finalement sortir de sa tanière en seconde partie de championnat et de retrouver une place de titulaire. Car l'animal est battant et a toujours faim de succès.

Cela tombe bien car le copieux plat de résistance sera bientôt servi : une Coupe du Monde de la FIFA au premier tour de laquelle les Slovaques tenteront de croquer l’Italie, le Paraguay et la Nouvelle-Zélande dans le Groupe F. "Pour une petite nation comme la notre, c'est sensationnel d'être parvenu à se qualifier. Nous n'avons rien à perdre en Afrique du Sud et il n'y a aucune pression sur nous. Peut-être que nous pourrons y faire un peu de bruit."

Certes la Slovaquie avance sans faire de bruit, à pas de loup vers l'Afrique du Sud. Certes elle n'est pas la favorite pour le titre suprême, mais son arrière droit gagne en tous les cas à être connu. Comme le loup blanc.

Fifa.com (25/05/2010)

Le Néo-Zélandais Tim Brown incertain



Le milieu de terrain néo-zélandais Tim Brown est incertain pour la Coupe du monde en raison d'une blessure à une épaule contractée au cours de la défaite 2-1 de son équipe contre l'Australie lundi, a annoncé son sélectionneur Ricki Herbert mardi.

Le joueur des Wellington Phoenix s'est fracturé l'épaule droite en première période du match amical.

"Nous espérons qu'il ne sera pas forfait, a dit Herbert à la presse. Je lui donnerai le temps qu'il faut, mais le problème c'est que s'il a besoin d'une opération, il ne reste que trois semaines avant le premier match."

Brown, 29 ans, a été hospitalisé dans la nuit de lundi à mardi et devait rentrer chez lui mardi pour des examens complémentaires, ont précisé des dirigeants de l'équipe.

La perte de Brown serait un coup dur pour le coach Herbert qui en a fait un élément clé de son milieu de terrain. S'il devait déclarer forfait, il serait probablement remplacé par Cole Peverley, qui est sur la liste des réservistes.

La Nouvelle-Zélande fait partie du groupe F aux côtés de l'Italie, le Paraguay et la Slovaquie.

Fifa.com (25/05/2010)

Italie, Zambrotta : "L'équipe n'est pas vieille"



Le défenseur latéral Gianluca Zambrotta, 33 ans, a balayé les critiques sur la moyenne d'âge de l'équipe d'Italie qui s'apprête à défendre son titre au Mondial en Afrique du Sud (11 juin - 11 juillet), mardi à Sestrières (nord-ouest) où la Nazionale est en stage de préparation.

"L'équipe n'est pas vieille", a souligné le joueur de l'AC Milan au cours d'une conférence de presse, interrogé sur la présence de nombreux trentenaires dans l'équipe type de Marcello Lippi.

"Nous sommes neuf à avoir gagné le Mondial il y a quatre ans, c'est un bon pourcentage, a-t-il continué. Cette sélection mélange des jeunes qui ont l'envie de bien faire et de l'enthousiasme avec des joueurs d'expérience qui ont tout autant envie de bien faire et de gagner la Coupe du monde".

"Personnellement, a-t-il insisté, je ne me sens pas vieux et j'ai hâte de commencer à jouer. Je ne suis ni usé, ni +rincé+. J'ai encore beaucoup à donner, tout comme mes coéquipiers qui ont passé les 30 ans. De toute façon, il y a toujours du scepticisme à propos de la Nazionale, on est habitué à ça et on sait comment le gérer".

Pour l'ancien joueur de la Juventus et du FC Barcelone, l'objectif, c'est le doublé: "Gagner à nouveau, cela ne serait pas un miracle, mais un très bel exploit. En 2006, on savait que c'était très difficile, mais on a gagné. Et aujourd'hui, on est de nouveau là pour aller jusqu'au bout".

Fifa.com (25/05/2010)

L'Eire surprend le Paraguay



L'Eire, éliminé en barrage par la France grâce à un but entaché d'une faute de main de Thierry Henry, a dominé le Paraguay 2 à 1, mardi à Dublin, en match de préparation au Mondial sud-africain.

Les Irlandais, grâce à des buts signés Kevin Doyle et Liam Lawrence en première période, ont montré une très grande efficacité en dépit d'une possession de balle moins importante que leurs hôtes du soir.

Les Paraguayens, qui évolueront dans le groupe F du Mondial avec l'Italie la Nouvelle-Zélande et la Slovaquie, ont payé au comptant leur absence d'initiative devant les buts. En particulier, Lucas Barrios, d'origine argentine qui a pourtant sauvé l'honneur, et Roque Santa Cruz qui se sont montrés très maladroits au moment de la conclusion.

Ainsi, Santa Cruz était à l'origine du premier but irlandais en repoussant la balle de la tête sur la barre de son propre gardien à la suite d'un coup franc de Damien Duff. Doyle n'avait plus qu'à pousser le ballon dans les buts (7e). Peu avant la pause, une passe de la poitrine de Doyle a trouvé Lawrence en embuscade pour le 2-0.

Au retour des vestiaires, l'Eire était tout prêt du 3-0, mais un tir puissant de Duff était repoussé par le gardien Aldo Bobadilla, et la reprise du vétéran Robbie Keane passait largement au dessus.

Un rapide une-deux entre Jonathan Santana et Claudio Morel a ensuite placé idéalement Barrios qui a réduit le score pour les mondialistes qui devraient montrer un visage beaucoup plus offensif pour espérer passer au deuxième tour en juin en Afrique du Sud.

Fifa.com (25/05/2010)

Nouvelle-Zélande : Brown doit se faire opérer d'une épaule



Le milieu de terrain néo-zélandais Tim Brown est de plus en plus incertain pour le Mondial-2010 après que sa Fédération a confirmé mercredi qu'il devait subir une opération d'une épaule, à deux semaines du coup d'envoi.

Le joueur des Wellington Phoenix s'est fracturé l'épaule droite en première période d'un match amical perdu contre l'Australie (1-2) lundi. Selon la Fédération néo-zélandaise, il devrait se faire opérer jeudi à Auckland et la décision quant à sa participation au Mondial sud-africain sera prise la semaine prochaine.

Le joueur a estimé mardi soir que ses chances d'aller en Afrique du Sud étaient à "50-50".

La perte de Brown serait un coup dur pour le sélectionneur Ricky Herbert qui en a fait un élément clé de son milieu de terrain. S'il devait déclarer forfait, il serait probablement remplacé par Cole Peverley, qui est sur la liste des réservistes.

La Nouvelle-Zélande fait partie du groupe F aux côtés de l'Italie, le Paraguay et la Slovaquie.

Fifa.com (26/05/2010)

La Nouvelle-Zélande arrive en Autriche



L'équipe de football de Nouvelle-Zélande est arrivée mercredi en Autriche pour un stage de préparation en vue du Mondial-2010, qui débute le 11 juin en Afrique du sud, a constaté un photographe de l'AFP.

Les "All Whites" vont s'entraîner jusqu'au 30 mai à St-Lambrecht (sud), à environ 1000 mètres au-dessus du niveau de la mer, pour simuler les conditions qu'ils vont rencontrer en Afrique australe.

Ce stage se poursuivra jusqu'au 5 juin à plus faible altitude dans la ville thermale de Bad Waltersdorf (sud-est), à près de 200 km de St-Lambrecht.

Les hommes de Ricki Herbert, défaits (1-2) par l'Australie lundi, affronteront deux mondialistes en amical lors de leur séjour: la Serbie le 29 mai à Klagenfurt, puis la Slovénie devant son public à Maribor le 4 juin.

Le milieu Tim Brown ne faisait pas partie de la délégation arrivée à l'aéroport de Graz mercredi. Blessé à l'épaule contre l'Australie, il doit être opéré jeudi à Auckland et sa participation au Mondial est de plus en plus incertaine.

Pour parer à un éventuel forfait, Cove Peverley (Team Wellington) doit rejoindre vendredi le groupe, a indiqué l'organisateur autrichien du stage dans un communiqué, confirmant une information publiée dans les médias néo-zélandais.

Pour la phase de poule de la Coupe du monde, la Nouvelle-Zélande jouera dans le groupe F contre l'Italie, le Paraguay et la Slovaquie.

Fifa.com (26/05/2010)

La Slovaquie bat une sélection d'amateurs 5:0



La Slovaquie a battu mercredi une sélection de joueurs amateurs autrichiens 5 à 0 (mi-temps: 3-0) à Sankt-Veit-an-der-Glan (Carinthie, sud-est) en match de préparation à la Coupe du Monde de la FIFA en Afrique du Sud (11 juin-11 juillet).

Dans le Groupe F, la Slovaquie affrontera l'Italie, la Nouvelle-Zélande et le Paraguay.

Buts
Kucka (10), Sestak (11, 20), Jakubko (56), Weiss (90) pour la Slovaquie

Fifa.com (27/05/2010)

Nouvelle-Zélande : Les Kiwis en mode compétition



Les footballeurs néo-zélandais sont entrés en mode compétition depuis leur arrivée en Autriche pour un stage de préparation, a assuré vendredi le sélectionneur Ricki Herbert, à deux semaines du coup d'envoi du Mondial-2010.

"Psychologiquement nous sommes en mode Coupe du monde. Des équipes comme l'Angleterre et le Japon se préparent (en Autriche). Nous avons vraiment le sentiment d'être de retour sur la scène mondiale", a-t-il indiqué sur le site internet de la Fédération néo-zélandaise.

Les "All Whites" disputent leur deuxième phase finale de Coupe du monde, 28 ans après leurs premiers pas à ce niveau en 1982. Comme huit autres équipes qualifiées, la Nouvelle-Zélande a choisi les alpes autrichiennes pour peaufiner sa préparation. Arrivés mercredi, les joueurs quitteront l'Autriche le 5 juin.

Après "l'euphorie" au pays, le sélectionneur apprécie le calme de la petite cité autrichienne pour envisager les défis à venir. Battue (2-1) par l'Australie lundi, la Nouvelle-Zélande affronte deux mondialistes en amical: la Serbie samedi à Klagenfurt, puis la Slovénie devant son public à Maribor le 4 juin.

Ricki Herbert devra se passer pour la première rencontre du milieu Tim Brown, opéré à Auckland d'une épaule et dont la participation au Mondial est très incertaine, et de l'attaquant de Middlesbrough Chris Killen, qui se marie samedi en Angleterre.

Killen, qui avait fixé la date de la cérémonie bien avant la qualification de son équipe, sera de retour contre la Slovénie. Au Mondial, la Nouvelle-Zélande jouera dans le groupe F avec l'Italie, le Paraguay et la Slovaquie.

Fifa.com (28/05/2010)

Italie, Chiellini : "La défense est la base"



Championne du monde en titre, l'Italie ne pourra répéter son succès au Mondial en Afrique du Sud que grâce à sa défense, la "base" de l'équipe, a assuré le défenseur central Giorgio Chiellini vendredi à Sestrières (nord-ouest) où la Nazionale est en stage de préparation.

"La défense a toujours été la base de cette équipe. Le sélectionneur a insisté sur ce point, a assuré le joueur de la Juventus. Sans quoi nous ne pourrons pas aller loin en Afrique du Sud".

En 2006 en Allemagne, les Azzurri n'avaient encaissé que 2 buts en 7 matches: le premier, un contre son camp, au 1er tour et le second, sur penalty tiré par Zinedine Zidane, en finale.

Depuis le début de la préparation en altitude dimanche, Chiellini, victime d'une légère contracture au mollet gauche, a été contraint de rester à l'écart de ses coéquipiers.

"Je vais mieux, a cependant assuré le joueur, qui devrait former la charnière centrale titulaire avec le capitaine Fabio Cannavaro au Mondial. J'ai repris la course hier (jeudi), et j'espère que je serai de retour avec le reste de l'équipe la semaine prochaine".

Dans le groupe F, l'Italie rencontrera le Paraguay le 14 juin, puis la Nouvelle-Zélande le 20 et la Slovaquie le 24.

Fifa.com (28/5/2010)

Le match amical Paraguay-Côte d'Ivoire à Evian



Le match amical préparatoire au Mondial-2010, Paraguay-Côte d'Ivoire qui devait se disputer à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie), dimanche à 17H00 se jouera finalement à Evian-les-Bains (Haute-Savoie) le même jour et au même horaire, a-t-on appris samedi auprès des organisateurs.

La délégation paraguayenne, qui loge dans un hôtel de luxe de la cité thermale, a jugé après une inspection samedi matin la pelouse du stade Joseph-Moynat, "inadaptée à la pratique du football dans de bonnes conditions", ont précisé les organisateurs.

La conférence de presse d'avant-match avec les deux délégations se tiendra ce samedi au stade municipal d'Evian à 17H30 et non plus à 20 heures à l'Hôtel Hilton comme prévu initialement.

Fifa.com (29/05/2010)

Nouvelle-Zelande : Participation de Brown, blessé, incertaine



La participation du milieu de terrain Tim Brown au Mondial en Afrique du Sud est encore incertaine en raison des suites d'une blessure à une épaule, avec une décision sur le sujet pas attendue avant le 10 juin.

Le vice-capitaine des All Whites, opéré jeudi d'une fracture à une épaule, a fait savoir samedi qu'il visait un retour en salle d'entraînement dès lundi, et qu'une décision sur sa participation au Mondial ne serait pas prise avant le 10 juin, après une période de rééducation et d'entraînement.

Brown se rétablit actuellement en Nouvelle-Zélande tandis que la sélection nationale se prépare en Autriche, avant son premier match au Mondial le 15 juin contre la Slovaquie, dans le cadre du Groupe F, où figurent aussi l'Italie et le Paraguay.

Fifa.com (29/05/2010)

Le Cameroun et la Slovaquie se neutralisent



L'équipe du Cameroun a arraché un match nul 1 à 1 (mi-temps: 0-1) à la Slovaquie seulement à sept minutes du coup de sifflet final, samedi à Klagenfurt (sud-est), dans un match de préparation des deux équipes au Mondial-2010.

Les Slovaques ont frappé d'entrée, ouvrant la marque dès la 6e minute par Kamil Kopunek, et les "Lions indomptables" camerounais du sélectionneur français Paul Le Guen ont dû lutter avec plus d'énergie que de maîtrise du jeu pour égaliser par Enoh Eyong (83e), milieu de l'Ajax Amsterdam.

Avec une défense bien organisée autour du défenseur central de Liverpool, Martin Skrtel, le onze slovaque a fait preuve des qualités qui lui ont valu de se qualifier pour le Mondial sud-africain. Notamment en 1re mi-temps, l'équipe slovaque s'est montrée dominatrice et, grâce à des mouvements offensifs rapidement exécutés, a souvent porté le danger devant le but camerounais.

C'est ainsi que sur une belle ouverture du milieu de Chelsea, Miroslav Stoch, Kopunek, d'un tir puissant des 18 m, directement dans la lucarne, a trompé le gardien camerounais Hamidou Souleymanou.

Toujours privés de leur attaquant-vedette Samuel Eto'o qui, après sa victoire avec l'Inter Milan en Ligue des champions, ne rejoindra l'équipe que pour le match contre le Portugal le 1er juin à Covilha, les "Lions indomptables" n'ont pris le match en mains qu'en fin de partie. Auparavant, ils avaient même failli être menés 2-0, mais le tir de Sestak était repoussé par la transversale.

La sélection du Cameroun, arrivée le 20 mai en Autriche pour un stage en altitude, disputera encore un match de préparation, contre la Serbie le 5 juin à Belgrade.

Au Mondial, le Cameroun est dans le groupe E avec le Danemark, le Japon et les Pays-Bas.

Les Slovaques, également en stage en Autriche, depuis le 23 mai et jusqu'au 1er juin, joueront dans le groupe F avec l'Italie, la Nouvelle-Zélande et le Paraguay.

fifa.com (29/05/2010)

L'étonnante Nouvelle-Zélande bat la Serbie



L'équipe de Nouvelle-Zélande, considérée comme un outsider, a battu la Serbie 1-0 (mi-temps: 1-0), samedi à Klagenfurt (sud-est de l'Autriche), à l'issue d'un match de préparation des deux équipes au Mondial en Afrique du Sud (11 juin-11 juillet).

Devant 14.000 spectateurs, la Serbie, 15e au classement de la Fifa, a plié face aux "All-Whites" et leur tactique originale -- un 3-4-3 qui évolue parfois en 5-4-1 -- mais efficace, couronnée par un but de Shane Smeltz (21).

Les Serbes, privés de leur capitaine, l'attaquant de l'Inter Milan, Dejan Stankovic, puis du défenseur Ivan Obradovic (21), n'ont jamais été réellement dangereux, bien qu'ils aient été plus souvent en possession du ballon.

Le défenseur Neven Subotic a gâché la meilleure occasion serbe, avec une tête qui a raté de deux mètres les cages de Mark Patson (38).

Les supporters serbes, majoritaires dans les gradins, ont montré leur agacement en allumant des feux de bengale et jetant des projectiles sur la pelouse en seconde période. Certains ont pénétré sur le terrain. Il aura fallu l'intervention du capitaine serbe, Nemanja Vidic, et de ses coéquipiers pour ramener l'ordre.

Au Mondial, la Nouvelle-Zélande est dans le groupe F avec l'Italie, le Paraguay et la Slovaquie.

Les Néo-Zélandais effectuent un stage de préparation en Autriche jusqu'au 5 juin. Ils doivent encore aller affronter en match amical la Slovénie, le 4 juin à Maribor.

La Serbie, dans le groupe D, affrontera elle dans la phase de poule l'Allemagne, le Ghana et l'Australie.

L'équipe serbe s'entraîne également en Autriche, jusqu'au 4 juin, et rencontrera en amical la Pologne le 2 juin à Kufstein.

Fifa.com (29/05/2010)