La JSK, pour une sortie à la crise

Mouloud Iboud : “Un seul mot d’ordre : le départ de Hannachi !”

«Tout s’est bien passé. La population nous a réservé un accueil très chaleureux et ça nous a fait vraiment chaud au cœur. Tous les présents ont adhéré à la démarche des animateurs de la Caravane, comme ce fut la cas, d’ailleurs, là où elle est jusque-là passée. Les gens souhaitent tous le départ de Hannachi. Cela nous conforte dans notre action et nous allons continuer cette tournée à travers toute la Kabylie. D’ailleurs, les supporters nous appellent de partout pour nous inviter et nous tacherons de répondre à leurs attentes. Lors de cette tournée, en tant qu’anciens joueurs et dirigeants, nous essayons d’appeler au calme et, surtout, de laisser l’équipe tranquille. Notre seul mot d’ordre est le départ de Hannachi, et tous nos efforts doivent se conjuguer sur cette revendication afin de la faire aboutir. La JSK est entre les mains des supporters et c’est à eux de décider de son avenir. En ce qui nous concerne, nous sommes confiants et sûrs qu’avec leur soutien, nous parviendrons à concrétiser le départ de Hannachi».

DDK (21/03/2012)

Pour interpeller le wali
Rassemblement ce matin devant la wilaya

Comme prévu, les supporters de la JSK se sont donnés rendez-vous pour ce matin devant le siège de la wilaya où ils devraient organiser un sit-in afin d’interpeller le wali pour intervenir et mettre fin à la crise qui secoue leur club depuis maintenant plus d’un mois.

DDK (21/03/2012)

JSK : La caravane des anti-Hannachi fait escale à Beni Douala

La caravane menée par des supporters de la JSK, appuyés par certains anciens de la Jumbo-JET, après être passée il y a quelques jours de Bouzeguene, Chemini jusqu’à Draâ El Mizan, a fait escale hier dans la daïra de Beni Douala, composée de quatre communes (Beni Douala, Ath Mahmoud, Ath Zmenzer et Ath Aïssi). Les supporters de la JSK dans la région ont tout préparé pour que leur enfant prodige qui conduit la caravane, Miloud Iboud, soit bien accueilli. La grande cour de la bibliothèque communale apprêtée à l’occasion s’est avérée trop exiguë pour contenir tout ce monde venu joindre sa voix à celles des animateurs de la caravane qui demandent tout simplement le départ de l’actuel président, Hannachi. Arrivé à 13h30, Miloud Iboud a eu droit à un accueil triomphal de la part de ses concitoyens avant d’être joint quelques minutes plus tard par d’autres anciens de la Jumbo-JET, à savoir Farid Ayache, Arezki Maghrici, Kamel Abdeslam et Ali Benlahcène «Tchipalo». Ces figures emblématiques ont été accompagnées par leur ancien dirigeant et membre du staff technique sous l’ère Khalef, Saïd «Kopa».

Ils ont dit :
Iboud : «Certains veulent me salir en colportant le mensonge que j’ai payé l’USMH pour battre la JSK»
Prenant la parole en premier, l’ex-président et capitaine de la JSK, Miloud Iboud, n’a pas mâché ses mots qualifiant la situation que vit la JSK de dramatique. Iboud a tiré la sonnette d’alarme déclarant que la JSK est plus que jamais menacée. Néanmoins, et avant de s’étaler sur l’état des lieux, Iboud a tenu, à partir de sa ville natale, à démentir certaines allégations que des personnes ont tenté de colporter concernant le dernier match face à l’USMH. «Constatant que je ne suis pas près de faire machine arrière et que je camperai sur mes positions, et advienne que pourra ! certains ont véhiculé des mensonges grossiers visant à salir ma personne en allant dire que j’ai motivé les joueurs de l’USMH pour battre la JSK. Je sais d’où est venu ce coup monté de toutes pièces si ce n’est de personnes qui veulent me salir. A ces gens, je dirais que la JSK c’est ma mère et je n’oserai jamais lui faire de mal. J’ai joué à la JSK depuis 1965, je l’ai servie, j’ai laissé ma chair sur les terrains, je suis prêt à lui donner de mon sang, je dénonce la gestion de l’actuel président et je ne fais que dire des vérités blessantes, mais qui vont servir la JSK prise en otage depuis une vingtaine d’années», a déclaré Iboud devant une assistance scandant son nom.

«Le départ d’Ighil n’est que la goutte qui a fait déborder le vase»
«Cette situation ne date pas d’aujourd’hui, elle est présente depuis plusieurs années de gestion archaïque. Le départ de l’entraîneur Meziane Ighil de la manière la plus moche n’a été que la goutte qui a fait déborder le vase. Tous les entraîneurs venus travailler à la JSK ont été remerciés. L’instabilité a porté un coup fatal au parcours du club qui ne cesse de dégringoler à toutes les échelles. Aujourd’hui on assiste médusés à la survie de la JSK en Ligue 1»

«Nous ne sommes pas venus l’insulter, mais juste demander son départ»
Voulant donner à l’action un cachet pacifique et responsable, Iboud dira : «Nous ne répondons pas par les insultes, nous ne sommes pas là pour insulter quiconque, nous sommes venus avec l’intention de débattre avec les supporters de la JSK de la situation critique que le club vit depuis plusieurs semaines, le départ du président est inévitable et il devra se faire d’une manière légale.»

«La politique de ce président est limitée, le changement s’impose»
«Cela fait des années que je dénonce cette politique. Seulement, le fait que je ne possède pas autant de moyens financiers, personne ne m’a écouté. On est dans un monde où seul l’argent a le pouvoir. Néanmoins, nous, en tant qu’anciens joueurs et dirigeants, n’allons pas faire machine arrière. Notre projet nous le mènerons jusqu’au bout et le changement est inévitable. La JSK est en danger, on doit la sauver», a ajouté Iboud.

«La JSK n’est pas une société de transport, que je sache»
«Aujourd’hui, à Beni Douala, je veux rappeler que j’ai dit que la JSK ne possède rien, et je mesure mes mots. Le jour où j’ai révélé cela, les dirigeants actuels se sont empressés de me répondre à travers la presse que la JSK possède des bus, des fourgons et des voitures. Je me demande si la JSK est un club de football ou, selon ses dirigeants actuels, une société de transport ! La JSK est un grand club qui doit posséder des terrains propres à elle, des hôtels et surtout un centre de formation digne de ce nom à l’instar de tous les grands clubs.»

«Par respect au défunt Tahanouti, je m’abstiens de faire d’autres révélations»
«Je détiens encore d’autres révélations sur le passé, mais je vous assure que par respect au défunt président de la JSBM Tahanouti ainsi que sa famille et toute la région de Bordj Menaïel qui a beaucoup donné à la JSK, je m’abstiendrai de vous faire d’autres révélations encore plus graves.»
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Iboud lâche ses vérités sur le match USC-JSK
«Lorsque j’ai dit que le président Hannachi a payé l’USC pour priver la JSK de son titre de champion, c’est d’abord pour lui montrer qu’on n’a pas joué la relégation et, ensuite, c’est parce que j’en ai les preuves. D’abord, au match aller, le président Yahi, et avant de retourner à Batna, m’a déclaré que si en fin de saison la JSK aura besoin des trois points pour être champion, mettez-vous dans la tête qu’ils sont déjà dans votre compte CNEP. Pis encore, le président actuel, Hannachi, qui se trouvait proche de la JS Bordj Menaïel, n’avait jamais suivi un match de la JSK cette saison-là, il se rendait toujours à Bordj Menaïel. Comme par hasard, le jour de notre déplacement, et Yahi l’a bien dit à la presse, Hannachi était en compagnie de Yahi et Aït Tigrine sur place. Hannachi a même pris place sur le banc de touche de l’USC. Aussi, je tiens à vous annoncer pour la première fois aujourd’hui que je sentais un complot contre la JSK lorsque même l’hôtel où la JSK a été logée n’a pas été pris en charge par Yahi. Je vous laisse le soin de deviner la suite. Que les anciens de la Jumbo-JET soient rassurés, mes déclarations sont fondées et j’irai au tribunal s’il le veut. Je sais que c’est la vérité : la JSK a été privée de son sacre d’une manière illégale.»

«Hannachi a même manipulé des joueurs de la JSK pour me pousser vers la porte de sortie»
«Depuis que j’avais pris les rênes de la JSK en succession à Yousfi qui a décidé de partir pour des raisons personnelles, Hannachi faisait tout pour me pousser vers la porte de sortie. Il a d’abord commencé par priver la JSK des services de Rahmouni et Amara. Une fois la saison 92/93 terminée, Hannachi est allé plus loin en manipulant des joueurs qui ont fait circuler une pétition pour demander mon départ et celui de mon staff. C’est Rachid Adane qui a été désigné pour me remettre les signatures. J’ai réuni mon bureau et on a présenté une démission collective», a rappelé Iboud.
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Benlahcène «Tchipalo» : «Cette pétition prouve que toute la Kabylie est contre Hannachi »
«Contrairement à ce qu’il a déclaré récemment, soit que 99 % des Kabyles sont avec lui, cette pétition prouve largement que tout le monde est contre Hannachi. Ce sont les supporters qui réclament depuis longtemps son départ, donc il doit partir.»

«Cela fait 20 ans qu’il nous a chassés du stade»
«Cela fait 20 ans qu’il nous a chassés du stade. La preuve, à chaque fois qu’il s’engage à rencontrer la commission de réflexion, il fuit ses engagements. Ce ne sont pas les anciens qui réclament le changement, mais tous les supporters sont contre lui.»

«Il s’est engagé à quitter le club le 20 février, le voici préparant la prochaine saison»
«Hannachi s’est engagé à quitter le club le 20 février dernier, mais le voici en train de préparer la saison prochaine. Cela dit, il n’a pas du tout l’intention de céder sa place.»
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Abdesslam : «Hannachi a fait beaucoup de mal à la JSK»
«Contrairement à ce qu’en pensent certains, Hannachi a fait beaucoup de mal à la JSK et à ses anciens joueurs. Il est temps pour lui de céder sa place et laisser travailler ceux qui peuvent apporter un plus au club.»
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Maghrici : «Avec lui, la JSK régresse de jour en jour »
«Avec Hannachi, la JSK régresse de jour en jour. Ce grand club ne cesse de reculer ces dernières saisons. Cela fait 18 ans que Hannachi gère, mais le club perd d’une saison à l’autre son prestige.»
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420 signatures en 1 heure
En marge de la rencontre avec les supporters, les animateurs de la caravane ont poursuivi la pétition qui a débuté il y a quelques jours et qui consiste à récolter le maximum de signatures de supporters qui sont pour le départ de Hannachi de la direction du club. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en une heure, les organisateurs ont en récolté 420. La pétition devait se poursuivre hier dans les trois autres communes à savoir Beni Aissi, Ath Mahmoud et Beni Zmenzer. Un supporter a été désigné par l’assistance pour remettre les signatures à la Caravane une fois l’opération bouclée.
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Douicher, Berrefane et Berchiche réclamés
Ce qui a le plus mis en colère les supporters de la JSK dans la région de Beni Douala, c’est le départ, l’été dernier, de trois joueurs issus de leur localité, Berchiche, Berrefane et le capitaine Douicher. Le départ de ces cadres a été beaucoup critiqué par les supporters qui réclament leur retour au bercail alors qu’ils ont encore beaucoup à donner à leur club formateur. Un supporter qui a pris la parole s’est interrogé sur les raisons qui ont poussé Hannachi à mettre fin à la carrière de ces joueurs à la JSK alors que deux d’entre eux ont remporté un mois avant la coupe du monde militaire sans pour autant recevoir les félicitations de leurs dirigeants à la JSK.
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Une pensée pour Oussalah
L’autre joueur que les supporters ont réclamé est le latéral gauche du CAB, Nassim Oussalah, que les dirigeants n’ont pas sollicité pour rempiler l’été dernier. Issu de la Kabylie et ayant passé plusieurs années à la JSK, Oussalah, selon les supporters de la JSK à Beni Douala, a été marginalisé en fin de saison dernière.
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Les supporters invités à soutenir l’équipe face au MCO
Les anciens de la Jumbo-JET n’ont pas manqué d’appeler les supporters de la JSK, à partir de Beni Douala, à se rendre en masse ce samedi au stade pour soutenir l’équipe kabyle face au MCO afin d’assurer les trois points qui vaudront leur pesant d’or lors du décompte final. Iboud, Abdeslam, Tchipalo et Meghrici ont appelé les supporters à ne pas boycotter la rencontre car la JSK a besoin d’eux en ce moment.
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La commission de réflexion a élargi sa réunion aux supporters…
Sit-in ce matin devant le siège de la wilaya
La commission de réflexion, que préside l’ancien président de la JSK, Mourad Yousfi, a tenu sa réunion, hier soir. La rencontre a été élargie aux supporters venus de plusieurs localités de la Kabylie. Après avoir débattu sur plusieurs actions à entreprendre, il a été décidé à l’unanimité de tenir un sit-in, ce matin à partir de 10h, devant le siège de la wilaya. Les supporters qui seront accompagnés par certains ex-dirigeants de la JSK solliciteront une audience au wali de Tizi Ouzou, afin de se pencher personnellement sur la crise qui secoue la JSK et procéder à la révision de la liste de l’AG actuelle, conformément à la réglementation régissant le mouvement associatif. Nous y reviendrons.

Le buteur (21/03/2012)

Beni Douala favorable au départ de Hannachi

A l’instar de Bouzeguène, Chemini et Ath Ouacif, Béni Douala est totalement acquise pour le départ de Hannachi. Là où est passée la caravane, le mot qui revient sur toutes les lèvres est le départ de Hannachi. L’étau se resserre sur Hannachi et tout indique que l’heure du changement a sonné à la JSK.

Hier à Ath Douala, ils étaient des centaines (plus de 600 personnes) à exiger la destitution de celui qui gère le club phare de la Kabylie depuis près de deux décennies. Iboud, Meghrici, Abdeslam, Tchipalo, Ayache et Saïd Kopa n’avaient pas besoin de dénoncer la gestion de Hannachi pour rallier les présents à leur cause. La bibliothèque réservée pour la circonstance s’est avérée exiguë, ce qui a poussé les organisateurs à placer des haut-parleurs pour permettre à ceux qui se trouvaient à l’extérieur de suivre les débats. Les intervenants ont rappelé que la gestion de l’actuel président est chaotique et que le salut de la JSK passe par son départ. Ils sont aussi revenus sur ses agissements.

En moins de deux heures, plus de 500 signataires pour le départ de Hannachi
La contestation s’élargit au fur et à mesure que la caravane anti-Hannachi sillonne les différentes contrées de la wilaya de Tizi Ouzou. Hier, en plus de la présence massive des supporters, une pétition demandant le départ de Hannachi a été signée par plus de 500 personnes en moins de deux heures. Elle a été remise par la suite aux délégués des communes composant la daïra de Beni Douala pour recueillir d’autres signatures. C’est dire que la région d’Ath Douala souhaite vivement le départ de Hannachi

Meghrici : «99% de la Kabylie veulent son départ»
l «Le président Hannachi doit savoir que 99% de la Kabylie est contre lui. Aujourd’hui, à Beni Douala, tout le monde souhaite son départ. Il doit voir les choses en face et céder sa place avant qu’il ne soit trop tard. Tout le monde est favorable pour un changement à la tête du club.»

Abdeslam : «Il aura la preuve aujourd’hui que le public ne veut plus de lui»
l «Là où on est passés, les gens ne demandent que son départ. On a prévu un sit-in aujourd’hui devant le siège de la wilaya et on s’attend à ce qu’il y ait un monde fou. Il est temps que Hannachi parte.»

Sit-in aujourd’hui devant la wilaya
Le sit-in auquel ont appelé les supporters aura lieu aujourd’hui de 10h à 14h devant le siège de la wilaya. Les organisateurs lancent un appel à tous les supporters soucieux de l’avenir de leur JSK de venir en masse pour réclamer le départ immédiat et sans condition du président Mohand-Chérif Hannachi. La décision d’organiser ce sit-in a été prise à l’unanimité par les supporters souhaitant un changement à la tête du club. D’après une source digne de foi, les délégués d’Ath Ouacif, Beni Douala, Maâtkas, Tazmalt, Tadmaït, Beni Amrane, Assi Youssef, Ouled Alleg, Douaouda ainsi que ceux des différents quartiers de Tizi Ouzou ont donné leur accord de principe pour participer à ce sit-in. Les supporters veulent démontrer au premier magistrat de la wilaya de Tizi Ouzou que les fans de la JSK sont contre le président Mohand-Chérif Hannachi qui, à leurs yeux, a mené leur équipe à la dérive.

Compétition (21/03/2012)

Aziz Benhamlat : «Ceux qui réclament le départ de Hannachi ne feront pas mieux»

Arrivé en provenance du RCK à l’âge de 17 ans, l’ancien arrière gauche international de la JSK, Aziz Benhamlat, aura vécu en tout et pour tout treize années mémorables, en tant que joueur avec quatre différentes générations, jusqu’à porter le maillot de capitaine pendant plusieurs saisons. Après avoir mis fin à sa carrière en tant que joueur, Benhamlat ne s’est pas retiré complètement puisqu’il a eu à occuper les fonctions de dirigeant, puis entraîneur adjoint et ensuite de manager général. Avant-hier, Benhamlat était l’invité du plateau de l’émission sportive de Berbère TV, l’occasion pour lui de parler de l’actualité du club, en particulier de cette vive tension depuis que l’opposition, menée par plusieurs anciens joueurs, est montée au créneau, réclamant le départ de Hannachi. A ce propos, Benhamlat dira : «C’est dommage que la JSK vive de tels événements en milieu de saison. Toute cette polémique par presse interposée ne mène nulle part et le club en subit les conséquences. L’équipe a besoin de sérénité et de stabilité pour réaliser des résultats. Concernant tous ceux qui insistent pour voir partir Hannachi, personnellement, je ne pense pas qu’ils feront mieux que lui. Je sais de quoi je parle puisque j’ai déjà travaillé avec eux en 92/93. Aujourd’hui, au lieu de chercher des issues pour faire sortir le club de la crise, l’on s’adonne à des déclarations qui dépassent parfois le cadre sportif à travers la presse. C’est une honte pour un club comme la JSK».

«C’est malheureux de voir à quel niveau est descendue la JSK»
«Je déplore vraiment tout ce qui se passe à la JSK. Notre cher club vit depuis quelque temps des moments difficiles ; c’est vraiment malheureux de voir à quel niveau est descendu le club. Il y a à peine quelques années, sa suprématie dépassait les frontières de notre pays, nous avons pris part à des compétitions continentales que nous avons dominées face à de grosses cylindrées du continent. Malheureusement, l’on assiste à une dégringolade à tous les niveaux. La JSK ne mérite pas cela et des solutions urgentes à même de redorer son blason s’imposent et chacun des enfants de la JSK a le devoir d’y contribuer.»

«L’instabilité des entraîneurs et des joueurs est la principale raison de la régression»
Parlant de la situation, Benhamlat ajoute : «J’ai constaté que ce n’est plus la même époque que la nôtre ; la JSK est frappée d’une instabilité criante en matière d’encadrement. Je parle du staff technique ainsi que des joueurs qui défilent chaque saison. Ce ne sont pas les joueurs d’une saison que l’on trouve la saison d’après et cette situation se répercute inévitablement sur la stabilité du club, je dirais même que c’est l’une des raisons de la régression de la JSK».

«Personne ne m’a sollicité pour le poste de manager général»
Par ailleurs, et sur la possibilité de le revoir une nouvelle fois à la JSK, d’autant que des rumeurs l’ont donné de retour comme manager général, Benhamlat souligne : «Pour le moment, personne ne m’a sollicité, j’ai assisté à une réunion au siège du club suite à une invitation du président Hannachi comme tous les autres anciens joueurs présents. Personnellement, je ne pourrai pas tourner le dos à la JSK dans le cas où l’on me solliciterait».

«J’ai quitté la JSK à cause d’un ancien joueur et de l’entraîneur Chay»
En plus de l’actualité de la JSK sur laquelle Benhamlat a livré son point de vue en tant qu’ancien joueur et dirigeant, d’autres informations, qui jusque-là sont inconnues des supporters kabyles, ont été mises au jour. Après treize années à la JSK, Benhamlat a révélé sur Berbère TV les raisons de son départ : «Bien que je ne souhaite pas remonter très loin en arrière concernant les raisons de mon départ au MCA, je tiens quand même à dire que c’est en raison d’un différend avec un ancien joueur dont je ne citerai pas le nom et à cause de l’entraîneur Chay, qui ne comptait plus sur mes services, que j’ai décidé de mettre un terme à ma carrière de joueur à la JSK. J’ai voulu partir sans faire de bruit et j’ai donc opté pour le MCA qui est aussi un grand club».

«En signant au MCA, j’ai exigé de ne pas avoir à affronter la JSK»
«J’ai passé des moments ineffaçables de ma mémoire à la JSK. J’y suis arrivé à l’âge de 17 ans et j’y ai côtoyé quatre générations de joueurs, à commencer par les Adghigh, Rahmouni, Sadmi dans les années 1990. Ce fut très difficile de partir. En signant au MCA, j’ai exigé des responsables mouloudéens de ne pas avoir à affronter la JSK, ce que, au départ, les dirigeants ont pris pour une plaisanterie. D’ailleurs, même mon expulsion face au WAT à Bologhine a été provoquée pour que je ne me déplace pas, une semaine plus tard, à Tizi. Je ne regrette pas de l’avoir fait.»

Le buteur (21/03/2012)

Des centaine de supporters de la jsk maintenant devant le siege de la wilaya de tizi ouzou , le seul mot d'ordre : HANNACHI DEGAGE .

A vérifier :

Il parait que le set-in était un echec, seul une centaine de personnes était présente lors de ce rassemblement.

La police a bouclé toutes les rues menant à la wilaya. En plus, les routes en venant de Boukjalfa, Oued Aissi et La rocade Sud ont été fermées !! Sans oublié, des émeutes ont éclatés sur ces routes !

La famille muhuchienne se serre les coudes !

Une image du set-in

Fergani dit tout
«19 ans de règne, il est temps que Hannachi parte»

C’est le capitaine du Jumbo-Jet Ali Fergani qui sort aujourd’hui de sa réserve et parle de la situation difficile que traverse la JSK. En tant qu’ancien joueur de la JSK et ancien entraîneur de cette même équipe, Ali Fergani nous a fait savoir, hier, dans l’entretien qu’il nous a accordé au siège de l’Amicale des joueurs, que le temps est venu pour lui de s’exprimer.

Connu pour être une personne qui n’aime pas trop polémiquer, le moins qu’on puisse dire, c’est que cette fois-ci, Ali Fergani n’a pas mâché ses mots en clamant haut et fort qu’il est temps pour que le règne de Moh-Cherif Hannachi prenne fin. 19 ans à la tête du club phare de la Kabyli, c’est plus que trop, juge-t-il. Fergani va encore plus loin en précisant que le président actuel de la JSK ne laissera rien derrière lui en matière d’infrastructures, puisque, en près de deux décennies de présidence, Hannachi n’a pas estimé utile d’investir. Après qu’il eut évoqué les raisons pour lesquelles Hannachi doit impérativement partir, Fergani parle dans la dernière partie de l’entretien de l’EN depuis l’arrivée de Vahid Halilhodzic.


- Une grande rogne anime actuellement les supporters de la JSK qui veulent le départ du président actuel Mohand-Cherif Hannachi, en tant qu’ancien capitaine de la célèbre équipe du Jumbo-Jet, un commentaire sur ce que vit le club actuellement ?
- Je dois d’abord dire que ce qui se passe actuellement à la JSK concerne tous les gens qui aiment la JSK, qu’ils soient anciens joueurs, anciens entraîneurs et bien évidemment les supporters, et donc je ne peux qu’être concerné par ce que vit le club en ce moment. J’ai donc estimé que le moment est venu pour moi de m’exprimer à cet effet. J’avoue qu’il y a un mécontentement qui, à mon avis, n’est pas forcément dû à la gestion du club cette saison seulement, mais c’est plutôt un cumul d’une gestion de plusieurs années. Il y a aussi le fait que le président actuel fait le vide autour de lui…
- Pouvez-vous être plus explicite ?
- Les dirigeants de la JSK ou même dans les différents autres clubs algériens ont cette culture de l’oubli qui est d’ailleurs condamnable. Nous, par exemple, dans le cadre de l’Amicale des anciens joueurs, notre cheval de bataille c’est de combattre cette ingratitude et cet oubli. Maintenant pour ce qui est de la JSK, je dirais qu’il est vraiment temps qu’il y ait du changement. Bien évidemment, il ne faudrait pas que ça vienne perturber la fin de saison qui est très délicate. Ce fut le cas aussi l’an dernier, puisque la JSK habituée à jouer les titres n’a évité la relégation que lors de la dernière journée à la suite d’un match plutôt gentil qui l’a mise aux prises avec le MCA. Je pense que tout le monde se souvient de ça.
- Vous évoquiez le mécontentement des supporters, il y a même une caravane qui a été organisée pour manifester cette colère et exiger le départ de Hannachi…
- Comme je vous l’ai déjà dit, ce mécontentement est bien réel et il existe, d’ailleurs pour celan il n’y a qu’à voir les gradins pratiquement vides du stade du 1er-Novembre lors des matchs cette saison que ce soit en championnat ou en coupe, c’est du jamais vu. A l’époque, pas forcément la nôtre, les gens se bousculaient pour rentrer au stade et voir la JSK jouer. Donc, jouer dans un stade vide veut certainement dire quelque chose. Il faut donc que les choses changent à la JSK. Quand on règne, puisque ça en est un, pendant près de 19 ans, il faut savoir faire un bilan et puis quand on fait face à cette grogne et ce mécontentement, il faut savoir quitter la table…

- Certains diront que le bilan de Hannachi est plutôt positif, puisque le club a quand même remporté des titres sous sa présidence…
- Beaucoup de clubs ont gagné des titres et la JSK a gagné certes des titres, mais elle en a toujours eus, ça ne date pas d’aujourd’hui, puisque ça fait partie de la tradition du club de remporter des trophées. A la limite, c’est normal. Mais le problème, c’est qu’en dehors des titres, ces présidents de clubs y compris celui de la JSK ne laissent absolument rien derrière eux, mis à part les titres et ces mêmes présidents pensent d’ailleurs qu’après eux, c’est le déluge.

- Que voulez-vous dire exactement ?
- Vous savez, un club survit à tous les départs qu’il s’agisse du meilleur entraîneur au monde, des meilleurs joueurs ou même des meilleurs présidents, mais ce qui reste et ce dont les gens se souviendront, ce sont surtout les investissements faits au niveau du club. L’empreinte qu’il n’aurait pas laissée et c’est ce qu’on peut justement reprocher à Hannachi. Ce dernier ne laissera absolument rien derrière lui en matière d’infrastructures. Il faut savoir que la JSK dans les années 1980 était un club modèle avec des vestiaires vraiment top, une salle de musculation, une salle de soins, à cette époque-là. Déjà, tout ça s’est perdu, puisque les choses se sont détériorées à ce niveau-là, alors que la JSK devrait avoir une base d’entraînement, éventuellement un hôtel, au moins ça, alors que même le cercle de la JSK est fermé je ne sais depuis combien d’années. Ce n’est pas normal. C’est un lieu de rendez-vous pour les supporters du club.
- Vous parlez de terrain, d’hôtel, vous pensez vraiment que la JSK avait les possibilités et les moyens d’en construire ?
- Je vais vous dire quelque chose, quel que soit le wali en place à Tizi Ouzou, je ne pense vraiment pas qu’on puisse refuser à la JSK une demande d’une assiette de terrain. Croyez-moi, ce genre de demandes se règle facilement lorsqu’il s’agit de la JSK. Donc, on aurait dû faire de la formation une priorité. Quand on veut enseigner, il faut des classes, et quand on veut former des joueurs à jouer au football, il faut des terrains et la JSK aurait dû investir dans ces terrains qui auraient pu la faire passer dans le professionnalisme bien avant cette année. Donc, c’est un tort d’avoir négligé cet aspect et c’est le cas pratiquement de tous les présidents, à part un seul…

- Vous voulez parler du président de l’USMA certainement ?
- Je dois dire qu’en l’espace d’un an et demi, le président Haddad a transformé le stade Omar Hamadi de Bologhine. Je ne veux en aucun cas critiquer la gestion d’Allik, mais la vérité est là. Je connais l’USMA pour l’avoir entraînée et je peux vous dire que j’ai vu la saison dernière les choses changer de façon vertigineuse afin de permettre à l’équipe de travailler dans les meilleures conditions possibles. C’est tant mieux pour l’USMA et tant pis pour la JSK, puisque, comme tout le monde le sait, Haddad devait prendre la JSK.

- On a presque le sentiment que vous regrettez que Haddad ne soit pas le président de la JSK ?
- Franchement oui, je le regrette comme d’ailleurs beaucoup de gens qui aiment la JSK. A présent, il est président de l’USMA et j’espère qu’il réussira, car ça reste un exemple qu’il faut suivre et je pense sincèrement qu’il existe des mécènes sans citer de noms qui sont tout à fait prêts à prendre la JSK et d’autres clubs algériens d’ailleurs. Ces mécènes sont prêts à investir, notamment à la JSK, dans la mesure où ils pourront travailler sereinement avec des équipes qu’ils mettront en place et ça serait vraiment un bon choix, car la JSK est très porteuse. Si je dois comparer la JSK à un club européen, je dirais que c’est un peu comme Barcelone, car c’est un club qui englobe toute une région sans aucun régionalisme de ma part, car j’ai toujours été pour qu’il y ait diversification par rapport aux joueurs composant la JSK. Mais en même temps, j’affirme haut et fort que chaque club doit avoir une identité, et on a tendance à perdre cette identité, y compris à la JSK. L’identité d’un club, c’est d’avoir des joueurs formés au club et non pas recruter 90% de l’effectif. L’USMA a recruté la saison dernière pas moins de 14 joueurs et c’est pareil partout. C’est bien de ramener des joueurs, mais de manière étudiée et non pas recruter par vague.

- Vous êtes donc pour encourager la formation ?
- Qu’on ne vienne pas me dire qu’il n’y a pas de jeunes. Des jeunes talents existent partout dans toutes les régions du pays, seulement il y a un problème de prise en charge. Il est vrai qu’à l’époque, il y avait le sport scolaire, il y avait aussi beaucoup d’aires de jeu. Ajouter à cela que les clubs formaient des joueurs et la prospection était bonne. Donc, si chaque club faisait une prospection au niveau de sa région, quand on prend l’exemple de la JSK, c’est toute la Kabylie. On prospecte dans toute la wilaya et aider les clubs de daïra parce qu’ils vont former pour la JSK. Des clubs comme la JSK attirent et ce n’est pas normal qu’on se retrouve avec 90% de joueurs recrutés, et tous les ans, c’est la même chose. Si on prend l’effectif actuel, on peut les prendre un à un, il y a au moins 80% des joueurs qui seront en fin de contrat au mois de juin…

- Justement, Hannachi compte entamer les discussions pour renouveler les contrats…
- Vous savez que la réglementation préconise que six mois avant la fin de la saison, un joueur peut tout à fait signer un précontrat donc pourquoi attendre la dernière minute pour renouveler des contrats ?

- D’ailleurs, des joueurs sont soupçonnés d’avoir déjà signé des précontrats avec d’autres clubs ?
- Bon, c’est un peu leur droit, mais normalement, six mois avant la fin de la saison, on règle le problème des joueurs qu’on veut à tout prix garder. Mais des fois, il y a d’autres facteurs qui rentrent en considération et j’espère vraiment que Hannachi n’appliquera pas la politique de la terre brûlée en souhaitant que tout le monde parte. Une fois encore, Hannachi devait partir un jour ou l’autre et je pense vraiment que c’est le bon moment pour lui pour qu’il quitte le club…

- Justement, Hannachi ne cesse de déclarer qu’il ne partira pas pour laisser le club aux mains de gens qui n’ont même pas de quoi se payer un café, qu’en pensez-vous ?

- Le danger pour la JSK, c’est qu’il y ait une assemblée générale comme celles qui ont précédé. Il est vraiment impératif de revoir la composante. Je trouve d’ailleurs anormal que d’anciens entraîneurs et d’anciens joueurs de la JSK ne fassent pas partie de cette composante de l’AG. C’est d’ailleurs un combat que je mène même au niveau de l’Amicale concernant l’AG de la FAF. Franchement, sur la composante de l’assemblée générale de la JSK, il y a beaucoup à dire. Cette composante doit changer pour que d’éventuels mécènes viennent. Des gens qui apportent leurs deniers pour construire quelque chose, car c’est toute une vie au sein et autour d’un club. C’est vrai que ça ne se fera pas du jour au lendemain et qu’il va y avoir de la résistance, mais globalement, lorsque le club est présidé et dirigé par des gens compétents qui sont là à investir leur propre argent, ça marche toujours.

- Vous souhaiteriez que la composante de l’AG change tout de suite ?
- Je ne sais pas comment il faudra s’y prendre sur le plan légal, mais il est clair que c’est mon souhait. Il faut revoir la composante de l’AG le plus tôt possible.

- Vous serez partie prenante dans ce changement ?
- Je serai impliqué en tant qu’ancien joueur et ancien entraîneur de la JSK. Dernièrement, j’ai dit que l’adrénaline des terrains me manquait un peu et je pense reprendre le terrain la saison prochaine, pas forcément à la JSK bien sûr. Mais une fois de plus, j’estime qu’il faut qu’il y ait du changement et je pense que ça ne sera que bénéfique pour la JSK. Je dirai même plus, si Hannachi veut du bien à la JSK, il doit partir.

- Des rumeurs ont évoqué le fait que vous seriez intéressé par la direction du club de la JSK ?
- J’ai entendu ces mêmes rumeurs disant que si j’ai quitté la FAF, c’est parce que j’avais des projets au niveau de la JSK. Tout ça est archi faux, je peux vous le certifier. Je n’ai aucune intention dans ce sens.

- Qu’est-ce qui pourrait sauver l’équipe dans l’immédiat en championnat ?
- Vous savez dans le football, ça va très vite. La fin du championnat s’annonce difficile pour tout le monde, pas seulement pour la JSK. Si j’ai un appel à lancer, c’est que les supporters doivent revenir au stade pour encourager leur équipe et la soutenir dans ces moments difficiles, même s’ils sont en colère contre la direction. Donc, il faut que tout le monde se mobilise, y compris les joueurs, afin que la JSK se maintienne même si je pense qu’elle n’est pas vraiment menacée par la relégation…

- Pensez-vous que ce fut une erreur d’avoir fait en sorte qu’Ighil parte…
- Personnellement, je ne connais pas tous les détails de cette histoire très bizarre, parce qu’au début, c’était à bras ouverts, ensuite, c’est la guerre. Mais ce que je peux dire, c’est que je suis contre ces dépassements verbaux. Mais bon, il est vrai qu’il existe une instabilité chronique au niveau de la barre technique de la JSK. Il n’y avait qu’à voir au début lorsque Saïb était venu. Il était venu dans des conditions extrêmement difficiles qu’il assumait d’ailleurs parfaitement. Au début, on lui a dit la coupe d’Afrique, ce n’est pas un objectif, après c’en est devenu un. Mais souvenons-nous surtout de Geiger qui a fait un parcours magnifique en Ligue des champions africaine avec du très beau jeu et on le limoge. Ça n’honore pas un club comme la JSK. Personnellement, son départ m’avait étonné. On ne change pas un entraîneur chaque semaine, après chaque faux pas.

- Parlons d’autre chose, à savoir de l’équipe nationale. Vous avez certainement dû suivre le parcours de l’EN depuis la venue de Vahid Halilhodzic, qu’en pensez-vous ?

- Je dirais que globalement c’est positif. Il est vrai qu’il a débuté avec des matchs officiels dont l’enjeu n’était pas très important vu que l’équipe était pratiquement éliminée de la CAN. Ensuite, il y a eu le match amical contre la Tunisie et le match officiel face à la Gambie. Je pense que Halilhodzic a su faire une analyse bien précise de tous ses joueurs et de leurs mentalités et a surtout pris des décisions courageuses…

- Vous voulez parler de la non-convocation de Karim Ziani…
- Oui, entre autres. Je ne dis pas que Karim n’a pas des qualités, après, chaque entraîneur le positionne là où il l’entend. Halilhodzic était attendu au tournant contre la Gambie mais il a pris ses responsabilités et il est sorti gagnant de cette confrontation. Ce n’est pas fini, bien au contraire ça ne fait que commencer, mais on peut dire déjà que c’est une bonne prise en main notamment du côté de l’état d’esprit puisqu’on voit l’équipe jouer de manière plus offensive. Il a aussi mis tout le monde sur un pied d’égalité et les joueurs le ressentent bien.

- Vous estimez donc que l’EN est sur le bon chemin...
- Il y a de bons signes. Il a aussi lancé des messages comme celui : les pays du Golfe c’est bien mais l’Europe c’est mieux. Il a aussi repris les stages pour les joueurs locaux. C’est moi qui aurais dû les faire, mais cela prouve que les stages locaux sont indispensables et cela montre bien que j’avais raison. Donc, c’est bien que Halilhodzic l’ait fait car c’est nécessaire même s’il n’y pas d’objectifs dans l’immédiat pour la sélection nationale locale.

- Pensez-vous que certains éléments peuvent revenir en sélection sous son ère comme Ziani par exemple ?
- Je pense que de temps en temps c’est bien de secouer et de provoquer des joueurs. Ça leur permet de se remettre en question et c’est une bonne chose. Maintenant pour revenir à Ziani, je dirais qu’il a une qualité de centre exceptionnelle, maintenant quand il y a la concurrence il faut l’accepter, mais je peux vous dire avec certitude que Ziani n’est pas fini et il peut encore apporter à l’équipe nationale. En plus, j’ai l’impression qu’il prend cette mise à l’écart temporaire plutôt du bon côté et c’est tant mieux.

- Une deuxième Coupe du monde de suite est donc possible...
- Le chemin sera très long et tout dépendra de la façon dont seront entamées les éliminatoires de la Coupe du monde avec les deux matchs contre la Rwanda et le Mali. Le départ dans ce genre de compétition s’est toujours très déterminant pour la suite, mais il y a de la qualité dans cette équipe et il faut vraiment y croire. Mais il y a aussi la CAN 2013, l’EN a fait un grand pas contre la Gambie, il reste encore un tour et il faudra faire en sorte de se qualifier car il est aussi important que l’Algérie retrouve la CAN en Afrique du Sud en 2013. En tous les cas, on voit que les choses ont changé et que surtout les joueurs ne ressentent plus d’injustice et c’est vraiment une bonne chose.

compétition

Ils se sont rassemblés hier devant le siège de la Wilaya
Les supporters de la JSK exigent la “démission immédiate de Hannachi”

Les supporters de la JSK se sont rassemblés hier devant le siège de la wilaya de Tizi Ouzou pour exiger, une fois de plus, la démission immédiate et sans condition de l’actuel président de la JSK Mohand-Chérif Hannachi.
En effet, les fans considèrent que le boss de la formation des Canaris est seul responsable de la situation dans laquelle se trouve le club.

Dans un communiqué rendu public, les supporters ont dénoncé la situation catastrophique du club et surtout le comportement de Hannachi qui a opté pour la politique de la fuite en avant. “Nous, ensemble des supporters et anciens joueurs de la JSK, dénonçons la situation de chaos généralisé qui règne depuis un certain nombre d’années au sein du club le plus titré d’Algérie, en l’occurrence la JSK et l’attitude provocatrice et irresponsable de son président qui, au lieu de prendre en charge nos revendications par la démission immédiate et sans condition, a préféré choisir la politique de la fuite en avant”, et ce, tout en rappelant que ces “revendications sont pacifiques et légitimes”, lit-on dans le communiqué.

Par ailleurs, la réunion qui devait regrouper hier matin le président de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi et le comité de supporters kabyles présidé par Aziz Lahcene a été finalement reportée à aujourd’hui en raison d’un empêchement de dernière minute du président du club kabyle. “Le président Hannachi a promis de nous recevoir pour discuter des problèmes que rencontre actuellement le club mais il a été finalement retenu par une autre réunion à Alger et un autre rendez-vous a été donc pris pour aujourd’hui”, nous a révélé hier le président du comité de supporters Aziz Lahcene qui précisera que “notre comité s’inscrit dans la légalité, la sportivité et notre dialogue est empreint de sagesse et de sérénité. Il faut bien admettre qu’il y a actuellement des problèmes au club et nous sommes là pour les soulever et les débattre avec le président Hannachi dans un cadre organisé et responsable, et ce, dans le seul intérêt de notre cher club, la JSK”.

Et si cette zone de turbulences continue de polariser l’actualité sportive en Kabylie, les joueurs de la JSK et leur staff technique se concentrent plutôt sur le match de samedi, JSK-MCO, prévu à Tizi Ouzou pour le compte de la
23e journée de championnat, une rencontre que les Canaris préparent minutieusement pour aspirer aux trois points de la victoire et dissiper le doute en cette fin de saison où les dérapages ne sont plus permis. Les poulains de Karouf se sont entraînés le plus normalement du monde hier matin et entendent faire de même un peu plus tôt ce matin, précisément vers à 8h30 en raison de la programmation de matches de championnat des jeunes catégories.
Même Hocine Metref qui était absent ces derniers jours à l’entraînement a réintégré hier le groupe et a même mis fin aux rumeurs de conflit avec son coach Mourad Karouf. “J’ai beaucoup de respect pour la JSK et tant que je suis là, je ferai tout pour honorer ses couleurs qui me sont chères. J’étais quelque peu saturé ces derniers jours mais je tiens à déclarer solennellement que je n’ai aucun différend avec Mourad Karouf que je respecte énormément”, a déclaré l’international Metref qui était donc absent samedi dernier lors du match USMH-JSK mais qui compte bien effectuer son retour parmi l’équipe ce samedi pour aider ses coéquipiers à renouer avec le succès, surtout que son équipe sera handicapée par trois absences de marque, en l’occurrence Tedjar, Hemani et Camara tous trois suspendus pour ce match contre le MCO.

Liberté (22/03/2012)

Les supporters cantinuent la compagne pour le départ de Hannachi
Rassemblement hier devant la wilaya

Comme annoncé dans notre dernière édition, les supporters de la JSK ont tenu hier un sit-in devant le siège de la Wilaya, pour réclamer le départ sans condition de Hannachi.

Les protestataires qui sont arrivés à partir de 10h, en petits groupes, ont suspendu des banderoles anti-Hannachi sur la façade d’entrée de la Wilaya.

Sur place, les discussions allaient bon train, et chacun allait de son propre commentaire pour fustiger le président en place, auquel on endosse la responsabilité du mal qui ronge le club kabyle. Les supporters ne se sont pas privés, du plaisir, de déverser, tout ce qu’ils avaient sur le cœur, en accabler le président en poste depuis 19 ans. Les griefs à l’encontre de Hannachi étaient nombreux et divers, à travers les témoignages des uns et des autres qui racontaient certaines péripéties, vécues sous l’ère Hannachi, et qui sont derrière la situation dramatique, dans laquelle se débat le club ces dernières années. Tous les présents étaient d’accord sur un point, le départ sans conditions de Hannachi. Des supporters qui se refusent, diront-ils, à rester les bras croisés devant la gestion de Hannachi, qualifiée de catastrophique. Dans une déclaration qui devait être remise au Wali, les contestataires ont écrit : « Nous, supporters et anciens joueurs de la JSK, dénonçons la situation, de chao généralisé, qui règne, depuis un certain nombre d’années, au sein du club, et l’attitude provocatrice et irresponsable de son président, qui, au lieu de prendre en charge nos revendications, en démissionnant, a choisi la politique de la fuite en avant. Nous rappelons que nos démarches sont pacifiques et légitimes, et que notre volonté, d’en finir avec le président actuel, ne fait que se renforcer, par la détermination de l’ensemble des supporters de la Kabylie ». A signaler que le sit-in a duré près de quatre heures, avant que les manifestants ne se dispersent dans le calme.

DDK (22/03/2012)

L’ULJ n’a pas rassemblé plus de 100 personnes
Sit-in devant la wilaya : échec total !

Le sit-in auquel a appelé le groupe de supporters dénommé ULJ (Union pour la Libération de la JSK) n’a pas drainé la grande foule, le nombre de supporters présents devant le siège de la wilaya n’ayant pas dépassé la centaine. Annoncé il y a plus d’une semaine, le sit-in qui devait servir d’action initiée par l’ULJ pour interpeler le wali de Tizi Ouzou quant au départ du président Hannachi de la direction du club, a été, selon les observateurs sur place, un échec total. L’appel lancé par ce groupe aux supporters de la JSK n’a pas reçu d’échos dans les milieux des supporters de la JSK, apparemment en rangs dispersés.

9h30 : arrivée des premiers groupes
Les premiers groupes de supporters ont commencé à arriver devant le siège de la cité administrative de la wilaya vers 9h30. Les premiers sont venus de la basse Kabylie, quelques étudiants d’Akbou, Chemini, El Kseur avant d’être rejoints par quelques petits groupes de supporters de Tizi venus d’Ouacifs, Tadmaït et de la ville des Genêts.

Une déclaration devait être remise au wali
Sur place, un des membres organisateurs du sit-in tenait en main une déclaration rédigée par les supporters et laquelle devait être remise au wali de Tizi Ouzou. Dans la déclaration, il a été mentionné que les supporters de la JSK, inquiets de la situation dans laquelle se trouve le club le plus titré du pays, demandent au wali d’intervenir en personne pour que le changement soit opéré à la JSK.

12h00 : dispersion des quelques supporters dans le calme
La petite poignée de supporters présents hier devant le siège de la wilaya a d’abord regretté de ne pas trouver certains responsables qui ont appelé à ce sit-in, ils se sont même interrogés sur les raisons de leur absence. Certains d’entre eux ont même menacé de ne plus répondre à de telles actions surtout que la majorité d’entre eux ont effectué de longs déplacements, de Béjaïa et d’autres localités distantes de plusieurs kilomètres du chef-lieu de Tizi Ouzou.

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On parle de conflits entre les membres de la commission de réflexion
Certains supporters présents hier au sit-in, étaient très déçus de constater que le nombre des présents ne dépassait pas la centaine. Pourtant, la veille, les membres de la commission de réflexion se sont réunis avec les supporters pour afficher eux aussi leur adhésion à cette action qui visait d’abord de voir le wali de Tizi Ouzou pour lui remettre une déclaration et l’interpeller par la même occasion pour procéder à la révision de la liste des membres de l’AG de la JSK. Une source digne de foi nous a confié que la réunion s’est terminée en queue de poisson, certains membres sont tout simplement entrés en conflit avec d’autres.

Le buteur (22/03/2012)

Fergani : «Pour ne pas avoir construit des infrastructures, Hannachi doit céder sa place»

Nous avons donné, avant-hier, la parole à quelques-uns des joueurs historiques de la JS Kabylie. Ali Fergani ne s’était pas exprimé, mais il fait partie du premier cercle des icones de ce club dont il a été joueur, capitaine d’équipe, dirigeant et entraîneur. Après une longue période de silence sur ce sujet sensible qu’est la JSK, il a accepté enfin de livrer son opinion sur le conflit qui oppose son président actuel, Mohand-Cherif Hannachi, à ses opposants.

Vous êtes ancien joueur, ancien capitaine, ancien dirigeant et ancien entraîneur de la JS Kabylie, ayant remporté de nombreux titres avec le club. Cette qualité d’ancien vous donne certainement un certain regard sur la situation que vit actuellement la JSK où l’on parle plus de la nécessité ou non du maintien du président actuel que des résultats. Quelle est votre opinion sur la question ?
J’ai vu qu’il y a une grande polémique actuellement au niveau de la JSK. Je ne peux pas rester insensible par rapport à tout ce qui se passe au niveau de ce grand club. Je suis vraiment déçu par tout ce qui lui arrive actuellement, dans la mesure où ça devenait inévitable. Un club qui représente beaucoup pour le football algérien par rapport à tous ses résultats. Globalement, il y a eu des résultats. Ce n’est pas une nouveauté, car la JSK a de tout temps obtenu des résultats. Seulement, là où le bât blesse, c’est au niveau des infrastructures. Sur ce plan-là, nous n’avons pas en Algérie de grands clubs. Nous avons eu de grandes équipes, comme le grand CRB des années 60, le grand MCA des années 70, la grande JSK des années 80, sans oublier l’ESS, autant d’équipes qui avaient collectionné des titres et s’étaient imposées au plan international, mais un grand club, ce n’est pas uniquement des titres. Un grand club, c’est tout ce qui permet de le pérenniser, à savoir l’infrastructure. En Algérie, les dirigeants n’ont pas pensé à laisser des choses derrière eux. Il y a des clubs qui peuvent laisser 1 titre, 2 titres, 3, 10, 15 titres même, mais ils ne laissent pas une base d’entraînement ou un hôtel. On ne parle pas de stade, car c’est beaucoup dire, mais une base d’entraînement est la moindre des choses. Cela est valable plus particulièrement pour la JSK qui est mon club de cœur, où tous les moyens existaient pour pallier ces insuffisances.

Dites-vous cela en comparaison avec ce que vous avez trouvé lors de votre passage à l’Espérance de Tunis où il existe des infrastructures qui permettent au club de résister au passage des hommes ?
Justement, prenez les clubs les plus titrés au Maghreb, à savoir l’Espérance de Tunis en Tunisie, le WA Casablanca au Maroc et la JS Kabylie en Algérie, et faites la comparaison. Le Wydad a son infrastructure propre : des terrains d’entraînement, une salle couverte, une salle de musculation, un bloc administratif… L’ES Tunis a son propre hôtel, un centre d’entraînement au centre-ville, un centre de musculation, une salle pour la restauration… Et la JSK, elle a quoi ? Elle n’a pratiquement rien, alors qu’elle peut tout avoir, pour peu qu’on pense à investir et laisser des choses derrière soi, mais je pense que ça n’a pas été le cas.

Pour vous, y a-t-il aujourd’hui à la JSK un problème de personnes ou bien de gestion ?
Quand on juge une période ou un bien, en l’occurrence celui de la JSK, on juge la gestion de manière globale, à savoir les titres gagnés et aussi les investissements qui ont été faits. Cela fait 19 ans que Hannachi est président de la JSK et il a eu des titres…

Il en a eu 11…
Oui, mais la JSK a toujours eu des titres. Moi, j’ai joué à la JSK de 1979 à 1991, d’abord en tant que joueur, puis en tant que dirigeant et entraîneur. Si je peux parler juste de ma personne, j’ai remporté 5 titres de champion d’Algérie, 1 Coupe d’Afrique des clubs champions, 1 Supercoupe d’Afrique, sans oublier 1 Coupe d’Afrique des clubs champions en tant qu’entraîneur, cela fait 8 ou 9 titres remportés…

Vous oubliez la Coupe d’Algérie remportée en tant que joueur…
Oui, 1 Coupe d’Algérie en 1986. Donc, moi aussi j’ai eu des titres. C’est bien pour un président d’avoir des titres, mais ce n’est pas tout ! Chez nous, on n’a pas cette culture de construire un club pour laisser des choses à augmenter et à améliorer par la suite. Normalement, quand on passe dans un club, c’est comme dans une entreprise : on est là pour construire, mettre une pierre à l’édifice, pour que celui qui viendra après ajoute une autre pierre à l’édifice et ainsi de suite. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Chez nous, on voudrait que lorsqu’on quitte le club, on soit toujours regretté, que les gens disent : «Quand il était là, c’était mieux… ». Ce n’est pas ainsi qu’on construit un grand club. Vous connaissez comme moi la JSK : le siège du club et l’administration sont au sein du stade du 1er-Novembre (c’est sûrement en location), alors qu’il était avant à la cité des 145 Logements ; dans les années 80, la JSK avait un vestiaire flambant neuf, une salle de musculation flambant neuve, une salle de soins flambant neuve… Maintenant, je suppose que tout s’est dégradé… La JSK devrait avoir sa base d’entraînement. Un club de province n’est pas comme un club d’Alger. En province, il y a généralement un seul club. C’est le cas en Kabylie où il y a un seul club, et quel club ! C’est le club de toute une région ! Si la JSK envisage de créer un centre de formation, je suppose qu’il n’y aura aucun wali qui refuserait de lui octroyer une assiette de terrain pour elle. Cela aurait dû être déjà fait. Au début des années 90, nous avions justement envisagé d’avoir ce terrain à l’entrée de Tizi Ouzou, mais rien n’a été fait par la suite. La JSK devrait avoir sa base d’entraînement, éventuellement un hôtel, puisqu’il s’emblerait qu’elle a un hôtel au centre-ville. Elle devrait avoir de grands sponsors, surtout que c’est un club très porteur, mais ce n’est malheureusement pas le cas. C’est là où, du point de vue gestion, ça laisse à désirer. Je me pose des questions : pourquoi, alors que tout est possible ?

Une question directe : faut-il que Hannachi parte en ce moment ?
En dehors de mes rapports avec Hannachi (je n’ai plus aucune relation avec lui, on ne se parle plus depuis 1991), rien que le fait qu’en 20 ans, il n’aie pas pensé à pérenniser la JSK par un centre d’entraînement, un hôtel, un cercle fonctionnel ou tout autre infrastructure, il doit céder sa place. Cela dit, laissons la saison se terminer et qu’il y ait une élection après. Je ne veux pas entrer dans le détail de la composante de l’assemblée. Il y a beaucoup à dire à ce sujet. Dernièrement, par le biais de l’Amicale des anciens internationaux de football, nous avions demandé à l’AG de la FAF à ce que les internationaux ayant eu plus de 70 sélections soient membres de l’AG. La demande n’a pas été acceptée, mais elle sera réitérée. Ces gens-là ont donné pour le football et il n’est pas normal qu’ils ne soient pas membres de l’assemblée générale. Pour les assemblées générales des clubs, c’est la même chose : comment se fait-il que des joueurs ayant joué pendant 10 ans dans un club ou ayant plus de 50 sélections internationales, en ayant porté le maillot de ce club, ne soient pas membres de l’assemblée générale ? C’est anormal et je pense que ça doit changer. Je pense qu’il y a des choses à revoir dans la composante de l’AG de la JSK.

A supposer que Hannachi accepte de partir, existe-il actuellement des alternatives crédibles pour prendre le relais ?
Comme alternative, il faut que ce soit un mécène. C’est très bien pour l’USMA que Ali Haddad ait pris ce club, mais c’est dommage pour la JSK parce que, d’après ce qui a été dit, Haddad voulait au départ prendre la JSK. Moi, qui ai eu le plaisir de travailler durant une année sous l’ère Haddad à l’USMA, un club que je respecte beaucoup, je peux dire que ce qui se passe dans ce club est la solution pour le véritable futur professionnalisme. Cela fait bientôt deux ans que Haddad est arrivé, mais je peux vous assurer que beaucoup, beaucoup de choses ont été faites, ne serait-ce qu’au niveau du stade de Bologhine, complètement transformé, sans compter le projet de centre de formation à Baïnem et divers autres projets afin de passer de l’amateurisme au professionnalisme. Je suis certain qu’il existe des mécènes qui sont intéressés de prendre la JSK. C’est vrai que ce ne sera pas facile, car quand on voit la composante actuelle, on s’aperçoit que beaucoup de joueurs seront en fin de contrat en juin -c’est la mode actuellement-. Il faut donc que le preneur ait les reins solides pour garder les meilleurs joueurs, car la JSK risque d’être vidée en fin de saison. Je ne citerai pas de noms, mais il y a certainement des mécènes intéressés, car c’est un club porteur. Toutes proportions gardées, la JSK, c’est le Barca. C’est un club lié à une identité sans tomber dans le régionalisme. Il y a bien eu des joueurs venus de Sidi Meghiche (Boukadoum), de Chelghoum Laïb (Douadi) et de Biskra (Aouis Allah yerrahmou) qui ont joué à la JSK, mais il y a eu aussi des joueurs issus de toute la Kabylie. Le club ne se résume pas à Tizi Ouzou, mais c’est toute la Kabylie. Aujourd’hui, il y a la JSM Béjaïa qui empiète un peu sur ses plates-bandes, mais c’est normal. Il y a des jeunes dans la région qui ont besoin d’être bien pris en charge, et c’est le cas dans toutes les régions d’Algérie. On dit qu’il n’y a pas de jeunes talentueux en Kabylie. Non, il y a des jeunes, mais ils ne sont pas pris en charge. On remarque qu’il y a actuellement 10 à 15 joueurs qui font la tournée de tous les clubs du pays. Ce n’est pas normal ! Je ne suis pas contre le fait qu’un jeune de Tlemcen aille jouer à Annaba, mais qu’il joue dans sa région d’abord. On constate que beaucoup de clubs ont perdu leur identité. L’identité d’un club, c’est les joueurs qui y font leurs classes. C’est le cas du NAHD, mon autre club de cœur avec la JSK. Où est-il aujourd’hui, lui qui avait formé 4 des joueurs titularisés face à la RFA au Mondial-82 ? Qu’on ne me dise pas qu’il n’y a plus de jeunes talents à Hussein-Dey. La JSK a formé des joueurs qui ont été champions d’Afrique : Sadmi, Adghigh, «Tchipalo», Meftah, Adane, et j’en passe. Pourquoi ne plus le faire à présent ?

Si un projet crédible se faisait la saison prochaine à la JSK, seriez-vous prêt à vous y inscrire ?
J’étais au Bureau fédéral de la FAF et je n’y suis plus. C’est pour ça que je peux à présent m’exprimer sur tout. J’avais déclaré, lors de mon retrait, qu’il y avait 99 % de chances que je reprenne le terrain la saison prochaine. Cela manque. Depuis, el hamdoulah, je suis en assez bonne santé. Serait-ce à la JSK ? Tout est possible.

Même avec Hannachi ?
Non, pas avec lui.

Etes-vous pour l’idée d’attendre la fin de la saison afin de ne pas perturber les joueurs ?
Les joueurs sont déjà perturbés. Ils jouent déjà devant des gradins vides et c’est très choquant. Ils doivent toutefois agir en responsables et jouer jusqu’au bout. La JSK ferait bien de regarder dans le rétroviseur, car on n’est jamais à l’abri d’une mauvaise surprise.

Le buteur (22/03/2012)

Le sit-in a eu lieu, malgré les blocages

Malgré tous les blocages auxquels ont été confrontés les supporters pour rallier le siège de la wilaya, le sit-in a bien eu lieu. Ils se sont rassemblés devant le siège de la wilaya pour dénoncer la gestion chaotique du président Hannachi.

D’après les organisateurs de ce sit-in, plusieurs supporters ont été empêchés d’accéder au centre-ville de Tizi Ouzou. Ils ont été bloqués au niveau de la nouvelle gare routière et au niveau de la rocade. Le rassemblement aurait pu être grandiose, si les supporters n’avaient pas été bloqués. Toutefois, malgré toutes les embûches, les fans appelant au changement à la tête du club ont réussi à faire entendre leurs voix. Pour dénoncer le blocage des supporters venant de Boghni, Azzazga, Beni Douala et Béjaïa, pour ne citer que ces localités, ceux qui se sont rassemblés devant le siège de la wilaya ont préféré remettre la déclaration qu’ils devaient remettre au wali aux gens des médias. Ils n’ont même pas demandé audience au wali, une manière à eux de dénoncer le blocage des supporters. «Plusieurs supporters nous ont appelés pour nous dire qu’il leur est impossible de rejoindre le siège de la wilaya. On ne comprend pas pourquoi certains accès menant au centre-ville ont été bloqués. Le comble est que certains fans ont été même agressés au niveau de la nouvelle gare routière. C’est malheureux qu’on empêche les supporters d’exprimer leur avis, alors que notre mouvement est pacifique», a déclaré l’un des organisateurs qui a tenu à rappeler que là où est passée la caravane, les gens sont tous favorables pour le départ du président Hannachi.

Les supporters présents au sit-in ont accroché des banderoles dans lesquelles ils ont réitéré que la plupart des fans ne veulent plus de Hannachi à la tête de la JSK.

Le combat continuera jusqu’au départ de Hannachi
Même s’ils savent que le président Hannachi usera de tous les moyens pour s’accrocher à son poste, les supporters sont déterminés à poursuivre leur mouvement, et ce, jusqu’à la satisfaction de leur principale revendication, celle de destituer Hannachi. Ils promettent d’autres actions plus spectaculaires pour pousser Hannachi à la sortie. A cet effet, ils affirment que la caravane continuera à sillonner toute la Kabylie, et que le changement à la tête du club est inévitable.

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Abdeslam : «Malgré tout, c’est une réussite»

Contacté hier après-midi, l’ex-joueur de la JSK, en l’occurrence Slimane Abdeslam, revient sur le sit-in qui était programmé devant le siège la wilaya, mais qui n’a pas eu lieu en raison du dispositif sécuritaire mis en place pour empêcher les supporters de pouvoir rallier les protestataires.

tous les moyens de transport, entre autres, les bus, les fourgons ainsi que les voitures transportant les fans de la JSK ont été refoulés à l’entrée de la ville de Tizi Ouzou. A cet effet, notre interlocuteur dira que c’est une réussite totale, car la manifestation a drainé beaucoup de monde. «Ils sont venus de Bouzeguène, de Chemini, de Beni Douala, d’Ath Ouacif et autres, il y avait un bon nombre de personnes qui voulaient rallier le sit-in, mais qui ont été refoulées à l’entrée de la ville et au niveau de la gare routière. Toutes les issues étaient bloquées et la ville de Tizi Ouzou était quadrillée. Malgré tout cela, c’est une totale réussite, car notre démarche a mobilisé beaucoup de monde vnu de toutes les contrées de Kabylie.»

«Hannachi a toujours poussé au pourrissement»
Ainsi donc, pour notre interlocuteur, le président actuel de la JSK a toujours su gérer ce genre de situations pour se maintenir à la tête du club. Et pour cause, il a tendance à user de ses sbires pour pousser au pourrissement et semer la pagaille au sein du club. D’ailleurs, il mise sur ces pratiques pour détourner l’opinion et s’éterniser à la JSK, le plus longtemps possible. «Les supporters de a JSK ont été empêchés d’exprimer leur souhait d’un changement à la tête du club. En revanche, le président actuel a tout fait pour gérer cette situation, comme il a l’habitude de le faire. Cela confirme que c’est lui qui est derrière le pourrissement et la pagaille qui se sont emparés du club. En fait, il a souvent tendance à user de ses sbires pour rester le plus longtemps possible à la tête du club en tentant de détourner l’opinion sportive.»

«Cette fois, on est déterminés à le chasser»
Notre interlocuteur se veut plus offensif à l’égard de la question des supporters qui ont été empêchés de tenir leur sit-in à Tizi Ouzou. De ce fait, pour lui, cette fois, il est hors de question qu’ils lâchent du lest, car, selon lui, les supporters ne sont plus dupes comme par le passé. D’ailleurs, les gens sont devenus plus sages et plus mûrs. «Si par le passé, il trouvait des astuces pour rester, en usant de pratiques révolues, cette fois, on est plus mûrs et plus intelligents. On agit calmement et pacifiquement jusqu’à l’aboutissement de notre principale revendication, consistant en un changement à la tête du club. Il ne faut pas oublier que la situation de la JSK ne doit pas laisser indifférents les vrais supporters du club qui veulent revoir leur équipe jouer toujours les premiers rôles.»

«Ils seront encore plus nombreux à rallier le mouvement de contestation»
L’ancien milieu de terrain de la JSK nous a fait savoir, hier, que le mouvement de contestation anti-Hannachi s’élargira dans les jours à venir. A cet effet, ce dernier s’étendra pour regrouper plus de régions et de contrées partout en Kabylie. D’ailleurs, selon lui, les supporters de la JSK sillonneront toutes les autres villes, à l’image de Bouira, Tigzirt et Béjaïa pour ne citer que celles-là. «S’il pense que le mouvement de contestation s’essouffle, il se trompe lourdement. D’ailleurs, on va continuer à sillonner les autres villes, comme Bouira, Béjaïa et Tigzirt. Il ne faut pas oublier que la campagne drainera d’autres supporters de différentes contrées de la Kabylie.»

«Hannachi n’a qu’une alternative, il doit partir»
En guise de solution au problème de la JSK, l’ancien milieu de terrain des Canaris n’a pas mâché ses mots pour exprimer son vœu de coir le président de la JSK quitter le club, et le plus vite sera le mieux. En clair, selon lui, le président actuel de la JSK est derrière tout le mal qui ronge le club depuis des années. Pour étayer ses propos, il fera savoir que le niveau de l’équipe est loin d’être celui d’une grande équipe comme la JSK. D’ailleurs, cela s’est répercuté sur la position des supporters qui ont boudé leur équipe. «Pour moi, Hannachi n’a pas une autre alternative que celle de quitter le club, et ce, le plus vite possible, car c’est à cause de lui que l’équipe est en train de sombrer à tous les niveaux. Le niveau de l’équipe est en nette régression. Même les supporters boudent l’équipe, au moment où celle-ci a besoin de leur soutien.»

«Depuis 1994, je n’ai pas mis les pieds au stade»
Ancien joueur, il aurait voulu se rendre au stade du 1er-Novembre-1954 pour soutenir l’équipe, lorsqu’elle se produit à domicile, d’autant plus qu’il est aussi un fervent supporter de la JSK. Toutefois, au vu de ce qui a caractérisé le club, Abdeslam nous fera remarquer que depuis 1994, il n’a jamais remis les pieds au stade du 1er-Novembre-1954. «J’aurais aimé me rendre au stade pour soutenir l’équipe en tant que supporter, après avoir été l’un des anciens joueurs de la JSK. Figurez-vous que depuis 1994, je n’ai jamais plus remis les pieds au stade de Tizi Ouzou. En effet, constatant que l’équipe n’a plus le même niveau et la même splendeur, j’ai décidé de la suivre de loin.»

Compétition (22/03/2012)

JSK : Que dira le wali de Tizi ?

Deux jours avant de tenir sa réunion de mercredi dernier à la salle Iboudrarène, la commission de réflexion a décidé de saisir officiellement, et par écrit, les autorités locales, à savoir le wali de Tizi Ouzou, concernant la situation que vit la JSK depuis plus d’un mois. Un courrier a donc été remis en mains propres au wali et à travers lequel les membres de la commission de réflexion ont dressé un tableau de la situation de la JSK non sans proposer des solutions à même de faire sortir le club du marasme dans lequel il vit depuis plusieurs années. Un délai de dix jours a été accordé pour recevoir une réponse concrète quant à la prise en charge de leurs demandes nous a confié un membre de ladite commission. Selon une source digne de foi, une réponse est attendue pour ce mardi, suite à quoi la CA saura poursuivre son action. Selon les informations en notre possession, il a été question dans le courrier d’inviter le wali de Tizi à intervenir auprès des services concernés, la DJS et la DRAG, pour recevoir les membres de la commission et leur fournir davantage d’éléments d’information concernant la composante de l’AG du club, laquelle est vivement contestée par la CA puisqu’elle ne représente nullement la grande famille du club kabyle et éventuellement prévoir sa révision conformément à ce que stipulent les règlements en vigueur. Dans le même courrier, les membres de la commission, qui redoutent que les événements prennent une autre tournure à la veille des élections législatives, ont invité le wali de Tizi Ouzou à se pencher sérieusement sur la question, ô combien importante, pour que le club ne soit pas pris en otage. Selon un membre de la commission, la révision de la composante de l’AG de la JSK est plus qu’une nécessité. Quelle sera la réponse des pouvoirs publics ? Réponse ce mardi.

Un été qui s’annonce des plus chauds en Kabylie
Pour la majorité des membres de la commission de réflexion, il est logique de laisser l’actuel président terminer la saison actuelle dans le but de préserver les intérêts du club. Néanmoins, ils promettent que le changement est inévitable et que, dès la fin de saison, leur action s’étendra sur plusieurs axes. Un membre de la commission de réflexion nous a confié que cet été, plusieurs changements vont s’opérer, à commencer par la tenue d’une large assemblée générale à laquelle assisteront tous les anciens joueurs et dirigeants de la JSK. Selon notre source, l’avenir de la JSK ne pourra reposer sur l’opinion de quelques personnes seulement. En d’autres termes, les opposants à Hannachi songent sérieusement à une vaste opération de renouvellement à la JSK dès la fin de saison, ce qui annonce que l’été prochain sera des plus chauds en Kabylie.

Le buteur (25/03/2012)

Eliminée en coupe et loin d’avoir assuré son maintien en ligue I
La JSK droit vers l’abîme !

La JSK vit ses pires saisons depuis l’accession du club en division I en 1969. Elle joue pour la deuxième année de suite la relégation!

En effet, les Canaris, qui ont presque tout perdu sur le plan sportif avec cette décision de faire l’impasse sur la coupe de la CAF et l’élimination en coupe d’Algérie, devront cravacher très dur en championnat pour sauver les meubles et éviter l’irréparable. Classés à la 9e place, avec 31 points seulement, soit à huit longueurs du premier reléguable, les camarades de Belkalem sont loin d’avoir assuré leur maintien en ligue I, surtout après le nouveau faux pas concédé avant-hier à domicile face au MCO. Une contre performance qui témoigne de la fragilité de l’équipe et qui suscite des inquiétudes chez la grande famille du club qui a peur de revivre le scénario de la saison passée où l’équipe n’avait sauvé sa peau du purgatoire que lors de l’ultime journée. Un syndrome qui hante les esprits des Canaris qui semblent avoir la tête dans l’eau. C’est dire toute la difficulté qui attend le club kabyle dans le reste du parcours qui ne s’annonce pas facile, avec les déplacements qui les attendent, notamment chez les équipes du haut du tableau, à l’image de l’USM Alger, l’ES Sétif et l’ASO Chlef, sans omettre le CS Constantine qui ne sera pas facile à manier chez lui. Un parcours semé d’embûches qui rend la mission des hommes de Karouf des plus ardues. La mobilisation devrait, dés lors, être de mise chez les Canaris qui sont sommés de redoubler d’efforts pour s’épargner une situation plus compliquée, et qui est déjà assez dramatique. Un enjeu qui devrait pousser les coéquipiers de Asselah à mettre les bouchées doubles afin d’éviter le chaos.

Les opposants de Hannachi comptent durcir leurs actions
Par ailleurs, en plus des mauvais résultats enregistrés par l’équipe, le club vit une crise sans précédents dans les annales du club depuis la montée au créneau des supporters. Un mouvement de protestation qui n’a pas laissé indifférents les anciens joueurs du club, notamment la génération du Jumbo jet qui se sont mis de la partie. La création d’une commission de réflexion, les réunions, la caravane, les déclarations, les sit-in, les pétitions… sont autant d’actions entreprises, jusque-là, pour demander le départ sans conditions du président, en poste depuis 19ans. De son coté, Hannachi, qui fait l’objet d’attaques de toutes parts ne semble pas l’entendre de cette oreille, faisant fi de tout ce qui se dit à son sujet. Un fait que ne fera qu’accentuer la polémique entre lui et ses opposants, plus que jamais déterminés à aller jusqu’au bout de leur revendication, à savoir son départ. A cet effet, en plus de la caravane qui poursuivra son pèlerinage à travers toutes les localités de Kabylie, des appels au wali, pour intervenir afin de mettre fin à la crise qui secoue le club, des sit-in et des marches, les protestataires prévoient, avons-nous appris, de muscler leur mouvement dans les prochains jours en organisant un grand rassemblement qui ne sera levé qu’après l’aboutissement de leur revendication. Un durcissement qui ne sera pas fait sans alourdir la situation au sein de la maison JSK qui prend au fil des jours du feu de partout.

DDK (26/03/2012)

Mourad Yousfi, Président de la commission de réflexion
«Hannachi, seul responsable de ce qui arrivera au club»

Mourad Yousfi nous a indiqué hier que la commission de réflexion a décidé de multiplier les initiatives pour faire aboutir la revendication des supporters, à savoir le départ sans conditions de Hannachi. « La situation au niveau du club devient de plus en plus alarmante et cela exige de nous tous de nous mobiliser pour mettre fin à la crise qui secoue le club. Nous avons décidé, à cet effet, d’entreprendre des actions, afin de faire aboutir la revendication des supporters qui réclament le départ du président en place. L’équipe est en train de traverser des moments difficiles, avec le boycott des supporters et les résultats qui ne suivent plus. Aussi, nous lançons encore une fois un appel pressant au Wali pour qu’il intervienne, afin de permettre au club de retrouver la sérénité et d’éviter d’éventuels dépassements que nous ne pourrions pas contrôler. La commission a également lancé un appel à tous les anciens joueurs, toutes générations confondues, les invitant à assister à la réunion de mardi prochain à partir de 16h. Cette rencontre qui se tiendra à la salle Iboudraren, à Anar Amellal, sera une occasion pour débattre de la situation qui prévaut au sein du club, et prendre les décisions qui s’imposent pour en finir avec ce chaos dans lequel est plongée la JSK. En attendant, nous tenons le président en place, pour seul responsable de tout ce qui pourrait arriver au club »

DDK (26/03/2012)

JSK : La Kabylie retient son souffle !

Rien ne va plus à la JSK. En plus de la vive polémique qui oppose l’opposition à l’actuelle direction née au lendemain du limogeage de Meziane Ighil de la barre technique et qui dure depuis plus d’un mois maintenant, l’équipe fanion enchaîne depuis quelques semaines les contre-performances qui l’ont reléguée dans la deuxième moitié du classement général, faisant naître le spectre de la relégation qui hante de plus en plus les Kabyles. Après son élimination en Coupe d’Algérie, le seul objectif qui restait à jouer cette saison, voilà qu’en championnat, les Canaris n’ont pas encore assuré leur maintien en Ligue 1. Seul club à n’avoir jamais connu les affres de la relégation depuis son accession en D1, la JSK, après son match nul concédé avant-hier face au MCO, est plus que jamais menacée. Même si de l’avis de certains observateurs, la JSK est mathématiquement tirée d’affaire, malgré la difficulté des sept matchs qui restent à jouer, il convient de signaler qu’au rythme où vont les choses, il y a lieu de craindre le pire. Le match face au MCO qui devait permettre aux Canaris de remonter quelque peu au tableau a été complètement raté. Dès lors, c’est toute la Kabylie qui retient son souffle de voir son club descendre en Ligue deux. Le faux pas enregistré face à la plus faible défense du championnat a été le sujet qui a polarisé toutes les discussions des supporters, hier à travers toute la région de la Kabylie. En ville, les supporters affichaient encore leur déception. Hamid, jeune étudiant en langue étrangère, fera le commentaire suivant : «Je n’arrive pas à réaliser que la JSK est encore menacée de relégation. Je crains de voir scénario de la saison dernière se reproduire et que notre sort ne sera décidé qu’à l’issue de la dernière journée. Les matchs qui nous attendent sont encore plus compliqués que celui face au MCO. A commencer par les deux prochains déplacements à Bologhine et Constantine. A domicile, nous allons recevoir des équipes menacées de relégation qui ne viendront pas à Tizi pour faire du tourisme. On s’attend au pire. J’espère que tous les joueurs prendront conscience de tout ça et sauveront la JSK.» R. Ali, âgé de 29 ans, lui semble très affecté par la situation et dira : «La JSK traverse une crise aiguë. Si ça persiste, je vous assure qu’elle risque de descendre et ne retrouvera plus la Ligue 1. On sait que la fin de saison se caractérise par la magouille. Plusieurs responsables de clubs usent de pratiques extra-sportives, le cabas pour ainsi le nommer, pour sauver leurs clubs de la relégation. J’espère que la JSK n’attendra pas les résultats des autres clubs pour assurer son avenir. Que tout le monde, staff technique et joueurs, prenne ses responsabilités. En cas d’échec, nous ne pardonnerons jamais», menace ce jeune supporter. A Tizi comme partout ailleurs en Kabylie, les supporters croisent les doigts. Les joueurs auront deux semaines pour se remettre en question et se préparer à une fin de saison des plus complexes. Il faudra songer à sauver d’abord le club, par la suite on verra.

Sollicité pour intégrer le staff
Salah Yousfi refuse l’offre de Hannachi
Au lendemain du nul concédé face au MCO, le président Mohand-Cherif Hannachi a songé sérieusement à renforcer la barre technique. En plus d’Izri, le boss kabyle aurait pris attache avec l’ancien entraîneur des jeunes catégories, Salah Yousfi. Hannachi lui aurait proposé l’idée de réintégrer le staff des seniors pour donner un coup de pouce à Mourad Karouf. Mais face à la situation dans laquelle se trouve le club kabyle, Yousfi aurait poliment décliné l’offre du président, estimant qu’il est un peu tard d’intégrer un staff technique à seulement sept journées de la fin du championnat. La question est de savoir maintenant si le président kabyle poursuivra ses recherches ou pas. Pour l’instant, et face à tout ce qui se dit autour du club, l’entraîneur en chef, Mourad Karouf, ne s’est pas exprimé sur la question, préférant préserver son groupe, du moment qu’il disposera d’une trêve d’une dizaine de jours pour préparer le déplacement à Bologhine.

Le buteur (26/03/2012)

mercie de vos comontaire

JSK : Le Jumbo-jet ne lâche pas Hannachi !

La Caravane des supporters et des anciens joueurs du Jumbo-jet qui a fait sa dernière escale à Beni Douala, a observé le week-end dernier une halte et ce afin de permettre à la JSK de jouer son match face au MCO. Un appel a été même lancé aux supporters à partir de Beni Douala, afin de se rendre au stade massivement pour prêter main-forte à l’équipe. Malheureusement, l’équipe fanion de la JSK continue de jouer devant des gradins vides, même si la situation est de plus en plus critique. Le match nul face au MCO, synonyme de défaite, a encore affecté les anciens du Jumbo-Jet, longtemps tenus à l’écart de la vie quotidienne de leur club. Lesquels sont plus que jamais décidés à faire entendre leur voix, celle demandant le départ de Hannachi et son équipe dirigeante. Après avoir sillonné plusieurs régions de la Kabylie, la caravane reprendra son chemin juste après la réunion de la commission de réflexion prévue pour ce soir à la salle Iboudrarene. Par ailleurs, une source digne de foi nous a confié que la caravane pour le départ du président Hannachi composée actuellement de Tchipalo, Abdeslam, Meghrici, Iboud, Ayache, verra ses rangs se renforcer cette semaine par une trentaine d’autres anciens joueurs qui ont donné leur accord pour rejoindre le mouvement.

Reprise des déplacements à travers les daïras cette semaine
Après avoir marqué une halte cette semaine, la caravane reprendra ses déplacements à travers les daïras de la Kabylie cette semaine. Afin de mieux organiser les déplacements en matière de contact avec les autorités lorsqu’il s’agit de trouver des lieux pour les rencontres ou les appels adressés aux supporters, les membres de la caravane vont désigner des délégués dans chaque daïra. Le délégué aura comme mission de préparer le terrain aux membres de la caravane, et de lancer des appels aux supporters pour venir assister aux rencontres-débats.

Réunion ce soir à la salle Iboudrarene
Les membres de la commission de réflexion se réuniront ce soir à la salle Iboudrarene. A l’ordre du jour, les anciens joueurs et dirigeants de la JSK parleront du courrier adressé il y a exactement dix jours au wali de Tizi Ouzou. Un courrier sollicitant officiellement le wali, afin qu’il intervienne auprès de ses services pour la révision effective de la liste de l’AG du club. La réponse à ce courrier est attendue pour aujourd’hui, nous a confié un membre de la commission, suite à quoi les membres de la commission sauront quelle procédure suivante entreprendre.

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Il dévoilera tout, ce mercredi, dans un point de presse
Salah Yousfi réserve de grosses surprises !
Pour une surprise, c’en est une. Le président de la JSK, Moh Cherif Hannachi, sentant le danger venir à grands pas, a décidé de solliciter l’une des figures sportives connues de tous à Tizi, en la personne de Salah Yousfi, cadre de la jeunesse et des sports et fin technicien ayant déjà fait ses preuves à la JSK comme dans tous les clubs où il est passé. Le président Hannachi n’a pas contacté personnellement Yousfi, mais c’est par le biais d’un proche à lui, lequel a expliqué au technicien que sa venue à la barre technique en cette fin de saison est plus qu’une urgence au vu des résultats négatifs enchaînés depuis quelques semaines. Yousfi décline la proposition. Pis encore, il n’a fait aucune déclaration officielle depuis la montée au créneau des anciens joueurs et dirigeants de la JSK, préférant laisser le soin à la commission de réflexion dans laquelle il figure, agir par des communiqués de presse. Cette fois, l’ex-entraîneur de la JSK, Salah Yousfi prévoit d’animer un point de presse demain mercredi à la salle Iboudrarene où plusieurs révélations seront faites allant jusqu’à présenter des documents officiels prouvant que la gestion de Hannachi, depuis qu’il est à la tête du club, est un échec total.

Bardé de diplômes et longtemps marginalisé
Ce qui a le plus étonné les observateurs à Tizi en particulier, c’est pourquoi Hannachi a attendu tout ce temps pour faire appel à une lumière dans le domaine technique. Salah Yousfi Salah, qui a décroché plusieurs diplômes de haut niveau à l’étranger, a été longtemps marginalisé au moment où plusieurs techniciens moins diplômés que lui ont défilé à la JSK durant cette dernière décennie. Sans remettre en cause les compétences de chacun, la majorité des observateurs pensent que Yousfi a le bagage nécessaire pour conduire la JSK à bon port. Pourquoi a-t-il été longtemps marginalisé ? C’est la question que tout le monde se pose. Aujourd’hui et pour sauver les meubles ou bien pousser Karouf vers la porte de sortie, Yousfi est sollicité !

Il allait être sollicité une semaine avant le match de coupe face à l’USMA
Une source digne de foi nous dira que le souhait de Hannachi de contacter Yousfi remonte à quelques semaines. D’ailleurs, avant le match face à l’USMA en Coupe d’Algérie, le nom de Yousfi a circulé entre les proches de Hannachi.

Le buteur (27/03/2012)

Karouf !!! J'aurais aimé t'entendre dans le même contexte en étant loin de la JSK ... tu as oublié ce que tu disais à l'époque des aarouches

idir321 a écrit:Karouf !!! J'aurais aimé t'entendre dans le même contexte en étant loin de la JSK ... tu as oublié ce que tu disais à l'époque des aarouches

Un rappel please !