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Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN)

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Message par idir321 Mar 2 Nov - 10:28

Niveau et La classe Cool
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Message par rachid_as Mer 3 Nov - 15:46

rachid_as a écrit:Mouloud Iboud sur Berbere TV





source : JSK th'assirem

Iboud et le maillot JSK 77

Mouloud Iboud, l’ancien capitaine d’équipe de la JS Kabylie, a récemment été l’invité de l’émission Adal + sur Berbère TV. Il est revenu sur un fait anecdotique survenu en 1977, lorsque les Canaris ont remporté leur première Coupe d’Algérie, face au NA Hussein Dey. «Je me souviens qu’on a évolué avec des tricots de peau en guise de maillots. On a fait appel à une vieille dame qui a aimablement cousu des bandes vertes et rouges, les anciennes couleurs de la JSK, sur ces maillots de corps», a relaté l’ex-libero de charme du Jumbo-Jet avant d’ajouter : «On a aussi utilisé du chatterton pour mettre les numéros des joueurs sur le dos des maillots.» En fait, Iboud a donné une preuve supplémentaire qu’on gagne des titres même en étant sans le sou.

Compétition (03/11/2010)
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Message par idir321 Mer 3 Nov - 15:56

Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN) - Page 4 544905 voila ce qu'on doit faire
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Message par rachid_as Jeu 4 Nov - 11:37

rachid_as a écrit:
rachid_as a écrit:Mouloud Iboud sur Berbere TV





source : JSK th'assirem

Iboud et le maillot JSK 77

Mouloud Iboud, l’ancien capitaine d’équipe de la JS Kabylie, a récemment été l’invité de l’émission Adal + sur Berbère TV. Il est revenu sur un fait anecdotique survenu en 1977, lorsque les Canaris ont remporté leur première Coupe d’Algérie, face au NA Hussein Dey. «Je me souviens qu’on a évolué avec des tricots de peau en guise de maillots. On a fait appel à une vieille dame qui a aimablement cousu des bandes vertes et rouges, les anciennes couleurs de la JSK, sur ces maillots de corps», a relaté l’ex-libero de charme du Jumbo-Jet avant d’ajouter : «On a aussi utilisé du chatterton pour mettre les numéros des joueurs sur le dos des maillots.» En fait, Iboud a donné une preuve supplémentaire qu’on gagne des titres même en étant sans le sou.

Compétition (03/11/2010)

Et voila le président d'honneur qui réplique ! Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN) - Page 4 540178

Khalef corrige Iboud
«La JSK a toujours été élégante»


Hier, on a rapporté dans ces mêmes colonnes l’anecdote que Mouloud Iboud, l’ancien libero de la JSK, a relatée sur Berbère TV. Il y a affirmé que, lors de la finale de la Coupe d’Algérie de 1977,...

... la JSK s’est présentée avec des tricots de peau et qu’une vieille dame s’est chargée de coudre des bandes vertes et rouges sur les maillots. Il a ajouté que les numéros des maillots ont été mis à l’aide de chatterton. Mahieddine Khalef a piqué une grosse colère en prenant connaissance des propos de son ancien capitaine d’équipe. «La JSK a toujours porté des maillots de grandes marques, à l’image de Puma ou Adidas. On avait les meilleures tenues et les équipements nous parvenaient de Paris et d’Italie», nous a fait savoir l’ancien entraîneur de la JSK avant de poursuivre : «Pour la finale de la Coupe d’Algérie de 1977, la JSK n’a pas été pas autorisée à jouer avec une tenue jaune, le NAHD ayant eu un tirage au sort favorable à ce propos. J’ai pris attache avec mon frère Abdelkader Khalef, alors président du club. Nous sommes allés chez lui où il m’a exhibé plusieurs lots d’équipements de grandes marques. J’en ai choisi une de couleur blanche et c’est avec celle-ci que la JSK a joué et gagné sa première Coupe d’Algérie. Il s’agissait d’une belle tenue italienne.»

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Message par idir321 Jeu 4 Nov - 11:49

Khalef est un vrai menteur

image à l'appuie
regardez bien la qualité du sigle JSK et les rubons ... c'est claire que c'est fait à la main ... il parle de grande marque ... yakhi yakhi.
Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN) - Page 4 Jskbenkacihn8
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Message par rachid_as Jeu 4 Nov - 12:19

Autre chose !
Khalef parle d'une tenue jaune, or la JSK ne jouait pas encore en jaune mais en vert et rouge voir meme en bleu-blanc.....
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Message par idir321 Lun 8 Nov - 7:51

une nouvelle preuve que Khalef est un menteur
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Message par idir321 Lun 8 Nov - 7:52

Iboud répond à Khalef (photo à l’appui)
Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN) - Page 4 Sans-HGFGB

«Suite à l’article paru dans notre édition du 4 novembre 2010, sous l’intitulé «Khalef corrige Iboud», je vous demande d’insérer ce droit de réponse en lieu et place de l’article sus-cité.


Je mets à votre disposition des photos de la finale de la Coupe d’Algérie JSK-NAHD de 1976-77 et vous constaterez de visu que les maillots en question ne comportent aucun logo d’une quelconque firme étrangère (ni 3 bandes Adidas, ni Puma, ni toute autre firme italienne). Quand au choix du blanc, la JSK ne pouvait pas demander de jouer en jaune, étant donné qu’elle a toujours évolué en rouge et vert depuis 1963. Il est à rappeler que la JSK a commencé à jouer en jaune et vert à partir de la finale de la Coupe d’Afrique des clubs champions de 1981 contre le Vita Club du Zaïre, jusqu’à ce jour. Comment la JSK a subitement choisi le jaune et le vert pour la finale de la Coupe d’Afrique ? Cette autre anecdote, je la raconterai le moment venu. Salutations.»

Copétition.Dz (08/11/2010)
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Message par adsm Lun 8 Nov - 13:29

idir321 a écrit:une nouvelle preuve que Khalef est un menteur
Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN) - Page 4 Algerie2

Khalef depuis qu'il s'est associé à Muhuc, s'est empêtré dans la médiocrité tout comme son compère ! bounce

Certains ont la mémoire courte volontairement ...........
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Message par idir321 Lun 8 Nov - 23:34

La vidéo de l'intervention de Iboud concernant cette affaire de maillot en 1977
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Message par rachid_as Lun 10 Jan - 12:00

Rachid Amirou Co-entraîneur du DC Boghni
«J’apprends chaque jour davantage aux côtés de Ali Kadri»



Rachid Amirou, aujourd’hui co-entraîneur au Djurdjura Club de Boghni (DCB), était aux premiers temps de sa carrière un excellent ailier droit à l’USM Draâ Ben Khedda, avant de rallier d’illustres autres équipes de football d’Algérie, notamment la JS Bordj Menaïel, puis la JS Kabylie et enfin le Mouloudia d’Alger où il a démontré sa classe de grand joueur. Actuellement donc, il est en train de faire le bonheur du DC Boghni en compagnie de Ali Kadri, qui n’est pas moins, un ancien de la JS Kabylie. En effet, avec cet entraîneur, Rachid Amirou réalise un travail technique des plus remarquables, comme le prouve la position de son club qui ne cesse de prendre des ailes. Leader incontestable, le DC Boghni s’échappe, en effet, avec une dizaine de points du 2e et du 3e (ex aequo) du classement du Championnat honneur. C’est la 1re fois que ce club s’illustre par une aussi bonne position qui peut le hisser, dans les prochains mois, à l’accession en division supérieure. Rencontré au stade Kaci-Ali, dans sa ville natale, à l’ex-Mirabeau, Rachid Amirou a confirmé l’excellent travail qu’il accomplit quotidiennement en compagnie, dit-il, «de mon ami Ali Kadri, ex- directeur technique et entraîneur instruit et bardé de diplômes en sport et qui a fait ses preuves notamment à la JS Kabylie, où il a accompli un grand travail de coach exemplaire. Donc, je peux vous dire que j’ai beaucoup de chance de travailler avec un tel homme, doté d’une grande expérience. Il me permet d’apprendre davantage et chaque jour en matière de football, du vrai football où la discipline est le maître mot qui instaure une véritable cohésion entre les athlètes et permet d’aller toujours de l’avant», s’est enorgueilli de dire encore notre interlocuteur.

DDK (10/01/2011)
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Message par idir321 Jeu 27 Jan - 10:47

Saadi fait des essais à la JSMB selon compétition imazighen
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Message par rachid_as Jeu 27 Jan - 10:50

idir321 a écrit:Saadi fait des essais à la JSMB selon compétition imazighen
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c'est qui ce SAADI ??
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Message par idir321 Jeu 27 Jan - 11:06

rachid_as a écrit:
idir321 a écrit:Saadi fait des essais à la JSMB selon compétition imazighen
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c'est qui ce SAADI ??

il a joué sous l'ère Saib (2008)
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Message par rachid_as Mar 1 Fév - 10:00

Moussouni : «Je regrette de ne pas avoir joué au Mouloudia»

Il a fait les beaux jours de la JSK, il faisait partie des chouchous des supporters kabyles. C’était un excellent attaquant, évoluant sur l’aile gauche. Puissant et technique, il soulevait l’admiration du public à chacune de ses apparitions sur le terrain. Sa force de pénétration, ses débordements, ses dribbles déroutants et son sens du but ont fait de lui l’un des meilleurs et des plus prisés attaquants de son temps. Ayant pris à présent sa retraite de footballeur, à 38 ans, il ne compte pas s’arrêter là. Il prépare sa reconversion pour devenir entraîneur. Il lui tient d’ailleurs à cœur de réussir cette nouvelle étape dans sa carrière sportive, déjà des plus riches en tant que footballeur. Ce qui est sûr, c’est que Fouzi Moussouni, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a marqué de son empreinte son passage dans le football national.

Peut-on savoir ce que devient à présent Fouzi Moussouni, après que vous ayez mis fin à votre carrière footballistique ?
En ce moment, je ne fais rien de spécial. J’attends qu’une opportunité se présente pour travailler dans un club sérieux, où je pourrais éventuellement m’épanouir et apporter mon expérience que je mettrai volontiers au service de cette nouvelle génération de joueurs.

Doit-on comprendre par là que vous projetez de vous reconvertir en entraîneur ?
Oui, tout à fait. Je suis à présent passionné par le métier d’entraîneur. Je ferai de mon mieux pour réussir progressivement ma reconversion. J’ai passé toute ma vie sur les terrains et je fais partie des anciens footballeurs qui veulent rester dans le foot.

Avez-vous les diplômes requis pour et pensez-vous avoir les capacités et les qualités nécessaires ?
Pour ce qui est des diplômes d’entraîneur, je dispose pour le moment du second degré. J’attends seulement que le MJS me le remette. Il faut savoir aussi que je compte à l’avenir aller plus loin, avec l’objectif de décrocher le 3e degré pour obtenir aussi la fameuse licence CAF. Mais, pour cela, je ne suis pas vraiment pressé.

C’est-à-dire ?
Je veux commencer à travailler dès que possible avec le 2e degré dont je dispose. Cela m’intéresse vraiment d’avoir l’opportunité d’intégrer le staff technique d’une équipe, en tant qu’entraîneur adjoint par exemple. J’aimerais apprendre aux côtés d’un technicien de valeur. J’ai déjà dans mon bagage assez de choses à transmettre aux joueurs que j’aurais l’occasion d’encadrer si une bonne occasion se présente. J’ai cette capacité de transmettre le message et d’être compris par les joueurs. Vous me demandez si j’ai les qualités et les capacités d’être entraîneur (?) Je réponds : pourquoi pas ! Bien sûr que je les ai. J’ai passé toute ma vie sur les terrains, croyez moi, j’ai appris et retenu beaucoup de choses. Et puis si j’ai le second degré et que j’étudie pour devenir entraîneur, ce n’est pas pour rien. Là, je voudrais m’interroger sur une chose qui me tracasse…

De quoi s’agit-il ?
Franchement, je ne parviens toujours pas à comprendre ce qui se passe dans notre football. Nombre d’intrus et d’inconnus au bataillon, qui n’ont laissé aucune trace, ni en tant que joueurs ni en tant que techniciens, travaillent et trouvent preneurs. Alors que de nombreux anciens joueurs ayant réussi des carrières bien remplies, qui sont diplômés et qui poursuivent leur formation se retrouvent marginalisés et laissés au bord du chemin. Qu’est-ce qu’il faut faire dans ce pays pour être considéré à sa juste valeur et décrocher un bon poste lorsqu’on le mérite ? Faut-il être un toutou ou un lèche-bottes pour qu’on fasse appel à nous ?

Vous concernant, peut-être que certains craignent votre caractère assez bouillonnant, non ?
Non, certains craignent plutôt le fait que je sois franc. Mon caractère est normal, je deviens bouillonnant comme vous le dites lorsqu’on me prive de mes droits et qu’on se moque de moi. Mais lorsqu’on est juste et correct avec moi, je me tiens toujours bien et je fais mon travail de la meilleure manière qui soit. J’ai mûri et gagner en expérience au fil du temps et il ne faut pas oublier que je suis un père de famille. Pour vous donner un exemple, chez nous, le plus souvent, on n’est pas correct avec nous, puis on nous accuse d’être des grosses gueules dès le moment où on défend nos droits.

Allez-y…
A l’intersaison, j’ai pris en main les juniors de l’OMR. J’y ai joué trois saisons de ma carrière, dont une qui a permis à l’équipe de Ruisseau de remonter pour la seconde fois en division une, avec 15 buts à la clé. Tout se passait très bien pour moi, le courant passait super bien avec les joueurs qui m’appréciaient et qui avaient pris plaisir à travailler avec moi. Mais dès que j’ai demandé mon argent, que le club me devait depuis trois ans déjà, les problèmes ont commencé. Après une longue attente, les dirigeants ne m’avaient pas remis mes 100 millions, ils ne me faisaient que de fausses promesses. C’est pourquoi, après une longue attente, j’ai fini par déposer le chèque en ma possession à la banque. Cela ne leur a pas plu et qu’ont-ils fait ? Eh bien, après deux mois seulement à la tête des juniors, ils m’ont tout simplement écarté. Voilà comment cela se passe chez nous.

Vous avez fait de nombreux clubs, dont 7 ans passés à la JSK. Avez-vous gardé des contacts, notamment avec le club kabyle où vous avez connu les plus belles années de votre carrière ?
Je ne suis ni le premier ni le dernier joueur à vivre l’ingratitude. En ce qui me concerne, je n’ai aucun contact avec la JSK. On dirait que je n’y ai jamais joué et pourtant l’histoire est là pour témoigner que je faisais à l’époque partie des meilleurs éléments du club. Je me suis toujours investi à fond sur le terrain en portant le maillot de la JSK, et je garde de très bons souvenirs. J’y ai gagné quatre titres. Un championnat, une Coupe d’Algérie, une Coupe de la CAF et une Supercoupe d’Afrique. Lorsque, par exemple, Hannachi invite les anciens joueurs, il n’a jamais pensé à moi ni à d’autres aussi qui sont nombreux. Je me demande pourquoi. Pourtant, à la JSK, j’ai fait mes preuves et j’ai passé 7 longues années.

Avez-vous quelques regrets par rapport à votre carrière ?
Je suis dans l’ensemble satisfait de mon parcours car j’ai réussi une carrière riche et pleine. Mais, franchement, j’aurais pu aspirer à mieux. Il y a deux choses que je regrette vraiment. La première, c’est de ne pas avoir porté les couleurs du Mouloudia d’Alger. Ce club me voulait vraiment mais à chaque fois Hannachi ne voulait pas accepter de me céder au MCA. Les supporters mouloudéens m’ont toujours témoigné leur estime et me demandaient de venir au Mouloudia. Une fois, en ma présence, en 1998, Djouad a demandé à Hannachi d’accepter l’idée de mon transfert au MCA, mais ce dernier n’a pas voulu. Excédé, j’ai préféré m’en aller et j’ai signé à Blida.

Pourquoi a-t-il refusé ?
Hannachi justifiait son refus par la pression des supporters de la JSK. J’aurais pu à cette époque faire partie de l’effectif mouloudéen qui a remporté le championnat. Savez-vous qu’après l’échec de mon transfert au MCA, les dirigeants du Doyen ont fait appel à Rahmouni, l’attaquant de l’Entente, qui a réussi par la suite de belles choses avec le Mouloudia. La chanson que les Chnaoua entonnaient pour lui m’était destinée au départ. Les supporters, qui croyaient en ma venue, l’avait préparée avant le coup d’envoi de la saison. Autre chose que je regrette…

Quoi ?
De ne pas avoir eu la chance de rejoindre un club pro lorsque j’étais à mon top niveau. J’avais un sérieux contact avec Saint-Etienne d’Elie Bop, mais Hannachi s’était montré exigeant et ça n’est pas allé plus loin. Je n’étais pas Christiano Ronaldo, il aurait pu se montrer souple et me laisser tenter ma chance à ce moment-là. Lorsqu’on m’aurait vu de plus près et avec la préparation, je me serais imposé, j’en suis convaincu. Il y a eu l’épisode Créteil, mais le problème, c’est que j’ai fini par rentrer parce que ma femme et mon fils ne pouvaient s’installer en France avec moi.

Malgré vos qualités, vous faisiez partie des meilleurs attaquants du moment à votre époque, vous n’avez fait qu’un bref passage en sélection nationale. Comment l’expliquez-vous ?
Les sélectionneurs de l’époque qui se sont succédé à la tête de l’EN, Ighil, Fergani, Madjer, Mehdaoui et Djadaoui, ne m’ont jamais accordé ma chance ni leur confiance. Pourtant, j’étais meilleur que certains qui étaient convoqués, avec tout le respect que je dois à ces derniers. Il a fallu que Sandjak vienne pour me faire appel et me faire jouer lors de la CAN 2000, co-organisée par le Nigeria et le Ghana. J’ai fait de bons matches et nous avons été éliminés difficilement en quarts de finale face au Cameroun qui par la suite a remporté le titre. Sur le terrain, j’étais bon, le reste me regardait, puisque certains me reprochaient mes sorties nocturnes parfois et le fait d’être un bon vivant et de ne pas accepter qu’on me marche dessus.

J’espère réussir une carrière d’entraîneur exemplaire à l’avenir. Qu’on me fasse seulement confiance. Je tiens à saluer vivement les supporters de la JSK qui ne manquent aucune occasion de me témoigner leur reconnaissance et leur attachement. C’est ma plus grande satisfaction. Je ne tiens rancune à personne et je préfère voir devant moi.

Maracana (01/02/2011)
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Message par rachid_as Mer 2 Fév - 9:20

Barry Demba : «Je regrette amèrement d'avoir quitté la JSK»


Juste avant la sortie des joueurs de l'Equipe nationale A' de l'aéroport de Khartoum, nous avons rencontré Barry Demba, le joueur d'Al Hillal et ex-défenseur de la JS Kabylie. Sollicité pour un entretien, il a aimablement accepté de répondre à nos questions. C’est ainsi qu’il nous fera part de son intention de quitter Al Hillal en juin prochain. Il ira plus loin en déclarant qu’il regrettait d'avoir signé à Al Hillal. Ecoutons-le !

Alors Demba, c'est Le Buteur qui vous a suivi jusqu'ici à Khartoum…
(Rire) Oh, quelle surprise. Soyez les bienvenus. Je suis très content et ravi de vous voir ici à Khartoum.

Comment sont les nouvelles ?
ça va ! Ici à Khartoum, tous les gens me respectent beaucoup. Les Soudanais sont très gentils et accueillants.

Entrons dans le vif du sujet, auriez-vous regretté d'avoir signé à Al Hillal ?
Je ne vous cache pas que je l’ai regretté, en effet. Je tiens à préciser que les gens ici sont très gentils ici et ils me respectent beaucoup.

C’est donc à cause de quoi ?
Sur le plan sportif, je regrette d'avoir signé ici. Au Soudan, le championnat n'est pas d'un niveau élevé. Il n'y a que deux clubs valables ici. Le football soudanais ne brille pas actuellement. Par contre, en ce qui concerne le volet financier, je n'ai pas regretté. Je ne vous cache pas que l'offre d'Al Hillal m’avait emballé.

Autrement dit, c'est l’argent qui vous a encouragé à venir jouer au Soudan ?
C'est la vérité. Al Hillal m'a fait une excellente offre financière que je ne pouvais même pas refuser.

Vous regrettez réellement d’avoir signé à Al Hillal ?
D'une part, oui, car il ne faut pas oublier que lorsqu'on joue dans un championnat très faible, le niveau du joueur baisse. C'est une réalité. D'autre part, sur le plan financier, j’en ai beaucoup bénéficié. Ça m'a permis de me faire une situation.

On comprend par là que vous avez regretté d'avoir quitté la JSK ?
Oui, je le regrette, amèrement même, d'avoir quitté la JSK. Je parle du volet sportif, car sur le plan financier, il y a une grande différence. La JSK est un grand club qui m'a beaucoup appris. De plus, le niveau du football algérien est très élevé par rapport au football soudanais. En Algérie, le championnat est très suivi par les recruteurs des différents clubs étrangers. Cela permet de décrocher un contrat professionnel.

Qu'est-ce que vous gardez comme souvenirs de votre expérience à la JSK ?
Je garde beaucoup de bons souvenirs. Je ne pourrai jamais oublier mon passage à la JSK, avec laquelle j'ai passé des moments très forts. J'ai beaucoup appris dans ce prestigieux club.

Quels sont les meilleurs ?
J'en ai beaucoup. Il y a la rencontre à Chlef où nous avons remporté le titre de champion. Il y a aussi le match de Coupe d'Afrique face à Al Merrikh, lorsque j'ai inscrit un but.

Songez-vous à quitter Al Hillal ?
Bien sûr ! Ici au Soudan, je n'ai pas beaucoup évolué. Je compte jouer dans un autre championnat qui me permettra de retrouver mon niveau, mais aussi la sélection nationale malienne. J'étais sur le point de quitter le club en ce mois de janvier, mais ses responsables ont refusé cette demande. Ils m'ont fait savoir qu'ils comptaient beaucoup sur moi, surtout qu'ils visent à aller le plus loin possible en Ligue des champions africaine.

Avez-vous eu des contacts ?
Oui, notamment avec les deux clubs de la capitale libyenne, à savoir Al Ahly et Al Ittihad. Cependant, j’ai préféré rester ici à Khartoum avec Al Hillal, après le refus des responsables du club de me lâcher.

Donc, vous étiez sur le point de rejoindre votre compatriote et ex-coéquipier à la JSK, Idrissa Coulibaly ?
Tout à fait. J'allais jouer dans le même club qu’Idrissa Coulibaly, mon ami. Mais le destin en a voulu autrement. Je vais continuer à travailler dur, dans le but de quitter le club en juin prochain.

Hormis la Libye, y a-t-il eu d'autres contacts d'Europe, par exemple ?
Non, et c'est vraiment dommage. J'avais uniquement des touches de Libye et du Golfe. Pour l'Europe, je n'en ai pas eus.

Ici à Khartoum, est-ce qu'on parle de l'Algérie et de son match face à l'Egypte d’Oum Dourmane ?
Oui, bien sûr. Ici, tous les gens aiment l'Algérie et ne cessent de parler de votre Equipe nationale et de cette fameuse rencontre historique face à l'Egypte.

Etes-vous en contact avec des joueurs de la JSK ?
Je suis toujours le parcours de la JSK. C'est un club que j'aime beaucoup, que ce soit en championnat ou en Coupe d'Afrique. Je suis aussi en contact avec le docteur Guillou et Berrefane, même Tchiko.

Un dernier mot aux supporters de la JSK…
Tout d'abord, je remercie Le Buteur et je passe le salut à tous les amoureux de la JSK. Je leur souhaite bonne chance dans les prochaines échéances qui attendent le club.

Le buteur (02/02/2011)
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Message par rachid_as Mer 2 Mar - 8:53

Mahieddine Meftah : «Ce n’est pas de gaieté de coeur que j’ai quitté la JSK»

De nos jours, rares sont les joueurs algériens, pour ne pas dire carrément qu’il n’y en a pas, qui pourraient détrôner un ancien joueur de la JSK dans son palmarès. Il demeure le joueur le plus titré du pays, que ce soit avec la JSK, le club de ses premières amours, l’USMA qu’il rejoindra en juin 96, ou avec la sélection nationale dont il a défendu dignement les couleurs dans toutes les compétitions. Oui, ce joueur, tout le monde l’aura deviné, c’est Mahieddine Meftah, surnommé Tchico, dont des générations de supporters continuent encore d’évoquer le nom puisqu’il est lié directement à la grande famille de la JSK et du Jumbo Jet avec l’armada de joueurs talentueux qui s’y sont succédé. Un hommage lui a été rendu par Berbère TV, à l’occasion d’un reportage réalisé à son domicile à Birkhadem, à Alger. L’ex-international de la JSK, Tchico, avec toute la modestie qu’on lui connaît, et avec beaucoup d’émotion, a bien voulu revenir loin en arrière dans sa carrière, plus précisément à cette décennie en or, ce que lui-même reconnaît, passée sous les couleurs de la JSK. Il n’y a qu’à jeter un coup d’œil sur son riche palmarès pour constater qu’il mérite vraiment qu’on s’y attarde un peu. Depuis qu’il a quitté le club qui l’a vu s’épanouir, de nombreux supporters n’ont jamais cessé, et continuent encore, de soulever, bien que cela remonte à plus de dix ans, la raison exacte qui l’a poussé à vouloir changer d’air en allant rejoindre l’USMA, en juin 1996. Certains pensaient que c’est l’offre de la formation de Soustara qui était alléchante, alors que d’autres demeurent convaincus que ce sont les négociations qui n’ont pas été jusqu’au bout entre lui et la direction kabyle. Tchico a bien voulu faire la lumière sur cette interrogation. Dans le soici d’éclairer sa lanterne, il dira que ce n’est vraiment pas de bon gré qu’il est parti. A ce propos, il a déclaré : «Personnellement, je préfère m’en remettre au destin, car quitter la JSK après dix ans, et quelle décennie, n’a pas été pas facile ni pour moi ni pour l’équipe. Or, à l’époque, je ne pense pas que les négociations n’avaient pas été approfondies et que la direction et moi-même aient vu ce qui l’arrangeait. La seule chose que je dois dire aux supporters de la JSK d’hier et d’aujourd’hui, c’est que ce n’était pas de bon gré que j’ai quitté le club, c’est simplement une question de destin, voilà tout.»

«C’est grâce à la JSK que je suis devenu le joueur le plus titré du pays»
Il n’y a aucun doute, Meftah Mahieddine reste reconnaissant envers la JSK, son ancien club, qui a été derrière tout sa grande réussit : «Nul ne pourra nier aujourd’hui que c’est grâce à la JSK que je suis devenu le joueur le plus titré du pays. En dix ans, j’ai remporté tous les titres mis en jeu, championnat, Coupe d’Algérie et des Coupes d’Afrique. En dix ans, j’ai raté une seule finale, ce fut face à l’USMBA (0-2), au stade du 5-Juillet en 91.»

«Ma timidité a failli tout foutre en l’air au point où j’ai risqué ne pas rejoindre la JSK»
Tout le monde s’en souvient, Tchico avait débuté sa carrière au sein de la formation de la ville de Tizi Ouzou, le NRBTO, pour être plus précis, où il a passé deux saisons. Comment il a rejoint la JSK ? Il enchaîne : «J’ai commencé au NRBTO. Plusieurs de mes amis m’avaient dit que je devais aller jouer à la JSK au vu de mes qualités. Mais le fait de savoir que j’allais jouer dans un niveau supérieur, timide que j’étais aussi, a failli tout foutre en l’air. J’avais presque raté l’occasion de ne pas rejoindre la JSK. Le mérite revient aux joueurs de la génération de 86 qui m’ont soutenu et encouragé pour porter le maillot jaune et vert.»

«Au début, c’était difficile de se faire une place aux côtés des Adghigh, Abdeslam, Haffaf et Naït Yahia»
La concurrence battait son plein et Tchico confirme qu’il n’a pas été facile pour lui de se frayer un chemin et de se faire une place aux côtés de joueurs plus aguerris : «Ils furent durs, mes débuts chez les Canaris. A mon arrivée déjà, il y avait Adghigh, Abdeslam, Naït Yahia et Haffaf. Une fois mis dans le bain, j’ai réussi à gagner ma place. Je dois reconnaître que le sérieux, la discipline et l’assiduité y ont été pour beaucoup aussi.»

«Le duo Khalef-Ziwotko nous a inculqué l’esprit du professionnalisme avant l’heure»
Le point fort mis en évidence par les figures emblématiques de la JSK, c’est la discipline de fer qui régnait sous l’ère Khalef-Ziwotko, notamment. L’empreinte de ces personnages est toujours d’actualité, ce que Meftah évoque pour sa part aussi : «Ce qu’ont réalisé comme chantiers les deux hommes, Khalef et Ziwotko à la JSK est une fortune inestimable. Ils nous ont appris beaucoup de choses, la discipline constituait le point fort de la JSK qui servait d’exemple à tous les autres clubs algériens. Moi personnellement, ce que j’ai appris dans ma carrière m’a beaucoup servi et je leur rends un vibrant hommage.»

«Le faux pas était pour nous une honte, tant à domicile qu’à l’extérieur !»
«Je ne saurai en dire assez sur l’apport des supporters concernant les performances que nous avons réalisées pendant plus d’une décennie où la JSK raflait tout sur son passage. Les supporters venaient de partout, la veille du match s’il le faut, pour espérer trouver un ticket de disponible. Les joueurs, tous sans exception, ne pouvaient faire autrement que de vaincre, et avec un score lourd s’il vous plaît, car à domicile, on n’avait pas le droit au faux pas, c’était une honte de se faire accrocher !»

«Adghigh s’est vu obligé de changer le code du hors-jeu»
Tout le monde sait qu’à la JSK, on usait d’un code pour réussir la ligne du hors-jeu. «Ghef tikelt» (tous en même temps), tel est le code que donne à chaque fois Adghigh pour tromper les attaquants adverses. Meftah s’en rappelle allant jusqu’à dire qu’à un certain moment, plusieurs formations avaient compris le message codé : «Adghigh, que je respecte énormément, donnait le signal, «Ghef tikelt» un code qui a été changé, puisque plusieurs équipes l’avaient décodé.»

«La Coupe des clubs champions (Zambie 90), mon plus beau souvenir»
En dix ans à la JSK, Tchico a tout gagné. Dix ans de joies et de succès, mais pour Meftah, l’aventure vécue en Zambie en 90, à l’occasion de la finale de la Coupe des clubs champions, constitue le meilleur souvenir avec comme moment fort la présence du défunt chantre de la cause amazighe, Matoub Lounès qui, même blessé, a décidé d’accompagner son équipe favorite : «Il y a tellement de souvenirs, le plus beau et le plus particulier c’est l’aventure vécue en déplacement en Zambie d’où nous étions revenus avec le trophée. La fête a été rehaussée par la présence du défunt Matoub qui a été du voyage avec nous.»

«Le surnom de Tchico m’a porté bonheur et je suis fier que mes jeunes cousins en aient hérité à la JSK»
Compte tenu de ses qualités, Mahieddine a été surnommé par ses pairs et les supporters, Tchico, comme le joueur brésilien. Meftah estime qu’il lui a porté bonheur : «Ce surnom m’a vraiment porté bonheur. On disait que je ressemblais au joueur brésilien et mon surnom, Tchico, vient de là. Pour tout vous dire, je suis même content que mes jeunes cousins en aient hérité aujourd’hui à la JSK», ajoute modestement l’enfant de Tizi Ouzou.

«A l’USMA, Haddad est venu avec un grand projet, la qualification à la Champions’ League notamment»
Après plusieurs années en tant que joueur à la JSK et en sélection nationale, avant de rejoindre l’USMA où il a raccroché, Meftah occupe à l’heure un poste en tant que dirigeant. Après avoir géré les jeunes catégories, il a été installé, depuis l’avènement de Haddad à la tête de la SPA/USMA, au sein de la cellule de prospection et de suivi présidée par Ali Fergani. Le chantier à concrétiser sur le terrain qui attend l’entourage de Haddad est grand et ambitieux et Tchico a bien voulu citer le plus important : «L’arrivée de Haddad à l’USMA a révolutionné les choses. Il n’y a qu’à voir le stade en ce moment pour constater que le chantier lancé est grand, nous voulons bâtir une équipe usmiste digne de son statut de club professionnel. Le projet s’étalera, selon les prévisions, sur un long terme qui devra commencer à partir de l’année prochaine. L’USMA, comme le souhaitent les responsables, doit se qualifier à la Champions League.»

----------------------------------
Son palmarès
Champion d’Algérie 1989, 1990 et 1995 avec la JS Kabylie puis 2002, 2003 et 2005 avec l’USM Alger
Vice-champion d’Algérie 1994 avec la JS Kabylie et 1998, 2001 et 2004 avec l’USM Alger
Vainqueur de la Coupe d’Algérie 1992 et 1994 avec la JS Kabylie et 1997, 1999, 2001, 2003 et 2004 avec l’USM Alger
Finaliste de la Coupe d’Algérie 1991 avec la JS Kabylie
Vainqueur de la Super Coupe d’Algérie 1992 avec la JS Kabylie
Vainqueur de la Ligue des Champions africaine 1990 avec la JS Kabylie
Vainqueur de la Coupe des Coupes africaine 1995 avec la JS Kabylie
Recordman du nombre de titres nationaux en Algérie
Vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations 1990
Vainqueur de la Coupe Afro-asiatique des Nations 1991
Recordman du nombre de sélections avec 107 sélections en équipe d’Algérie A (au 1er janvier 2006)
Recordman algérien du nombre de participations à la Coupe d’Afrique des Nations (ex-aequo avec Rabah Madjer).

Le buteur (02/03/2011)
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Message par rachid_as Jeu 5 Mai - 9:56

N.SANDJAK : « Ca fait froid dans le dos »

Entraîneur de Noisy-le-Sec (CFA), Nasser Sandjak travaille au contact de joueurs binationaux. Le débat lancé par Mediapart ne laisse pas indifférent l’ancien coach de la JSK et des Fennecs. Entretien.

Nasser, avez-vous été surpris par les révélations de Mediapart, et cette tentation d’établir des quotas de joueurs binationaux dans les centres de formation fédéraux ?
Je n’ai pas été surpris du tout. Cette idée de quotas traîne depuis longtemps, mais elle ne se dit pas. Ou plutôt, elle était lancée, à titre individuel, par certains entraîneurs de base. Là, c’est le DTN, le patron des patrons du football français au niveau technique, ça fait froid dans le dos. C’est scandaleux, honteux, cela met en cause beaucoup de choses, en premier lieu la Constitution française. Aujourd’hui, le sport est, avec la musique, l’une des seules voies d’ascension sociale pour les enfants issus des quartiers, et on voudrait revenir dessus ?

D’où vient selon vous cette tentation ?
L’une des raisons à mes yeux, c’est le merchandising en place. L’équipe de France attire de nombreux sponsors, qui veulent un retour à une image plus lisse. Et puis, les clubs doivent gérer, dans leurs centres de formation, de plus en plus de jeunes venant des quartiers, avec des références et une culture complètement différentes de celles des éducateurs en place. Une dizaine, une quinzaine puis une vingtaine de clubs se plaignent, cela remonte à la DTN. On a vu la suite… On prend un peu le problème à l’envers : comparé au nombre de licenciés issus de l’immigration, il n’y a pratiquement pas un Noir ou un Arabe dans les instances représentatives ou aux postes d’entraîneur. C’est par là qu’il faudrait commencer ! J’entendais Pierre Repellini, le représentant de l’Unecatef, dire que s’il n’y a pas d’entraîneurs noirs ou arabes, c’est simplement qu’ils n’ont pas le niveau. Quel raccourci ! Est-ce que moi je n’ai pas le niveau ? J’ai été sélectionneur, et je suis pratiquement passé du district à la D2 avec Noisy-le-Sec !

A ce propos, lors de votre expérience de coach d’un club de banlieue, avez-vous été confronté au racisme, et de quelle manière ?
On a commencé dans les années 80 et on est passé du district jusqu’au National. On a tout pris dans la tronche. Dans le Nord, on se ramassait des insultes comme on ne peut pas imaginer. Les arbitres ne nous ont jamais loupés. Je perds dix à quinze points chaque saison à cause de l’arbitrage. Je demande à n’importe qui de nous suivre attentivement pendant toute une saison : il pourra en attester.

Que pensez-vous du débat sur la nécessité de former davantage de joueurs techniques ?
Le plus important pour la réussite d’une équipe, c’est la capacité à créer de la cohésion dans un groupe. On peut regarder toutes les grandes équipes actuelles, en club comme en équipe nationale, ce sont des équipes liées par une grande cohésion. Un groupe est constamment en mouvement. Pour qu’il s’épanouisse, il faut que les joueurs passent beaucoup de temps ensemble, développent un vécu commun. Le vrai débat sur les binationaux, c’est l’âge de pleine maturité des joueurs. Beaucoup de joueurs issus de l’immigration africaine, et particulièrement nord-africaine, ont une éclosion tardive. La France a peut-être perdu un garçon comme Yebda, qui a26 ans et qui est en train d’exploser à Naples, car il a éclos très tard au plus haut niveau, à l’âge de 23 ans.

Pourquoi ces éclosions tardives, selon vous ?
Chez les Nord-Africains, les enfants restent souvent plus longtemps proches du noyau familial, cela explique à mon avis ces maturités un peu décalées.

Le modèle français de formation est en crise, on cite aujourd’hui plutôt l’Espagne ou l’Allemagne en exemple. Quel est votre avis d’éducateur à ce sujet ?
Ces pays ont une autre façon de voir le football. On parle de l’Espagne, mais le modèle, l’icône, c’est le Barça. Mais, au-delà, le niveau des jeunes joueurs évoluant dans les autres clubs de Liga n’est pas exceptionnel. Je trouve par contre que le Portugal forme beaucoup de bons jeunes. En Allemagne, c’est encore différent. Dès leur plus jeune âge, les enfants sont habitués à faire beaucoup de sport. Cela donne un football avec des qualités athlétiques toujours importantes, mais qui a su s’ouvrir à d’autres profils issus de l’immigration…

En plus des jeunes issus de l’immigration, les clubs français recrutent beaucoup en Afrique. Les discours actuels viennent aussi de là…
Le recrutement en Afrique arrange les clubs, car son coût est pratiquement nul. Mais l’adaptation des joueurs est souvent longue et difficile. Il y a non seulement l’adaptation au monde professionnel, mais aussi la vie de tous les jours du joueur, avec ses familles et ses enfants. Les gens pensent que la vie des footballeurs est facile, mais il faut se rappeler que ces hommes vivent de longs exodes. Les coaches français ont le tort de considérer l’Afrique comme un tout. Ils se plantent royalement. Le comportement des joueurs recrutés ne correspond pas toujours aux codes, les entraîneurs font l’erreur de le prendre comme une insulte à leur autorité. Une partie des malentendus actuels vient aussi de là…

Comment remédier à ces incompréhensions ?
Les gens ne doivent pas être pris de façon frontale. En plus de la compétence technique, les formateurs et les entraîneurs doivent apprendre à connaître les gens avec qui ils travaillent.

Il leur manque de la culture générale, donc…
Sur l’Afrique, c’est certain ! Il faut promouvoir des gens avec une approche plus ouverte de la diversité. Elle finira par arriver, mais cela va prendre du temps. Aujourd’hui, il reste encore des gens qui vous disent « J’étais en Algérie… », le paternalisme reste présent…

Pour en revenir à la question des binationaux, le nouveau règlement FIFA joue en leur faveur…
Là aussi, c’est une question d’audimat. Blatter a pour mission la promotion du football : pour que le football progresse dans le monde, il faut que l’Afrique et l’Asie marchent mieux au niveau des résultats. En donnant aux binationaux la possibilité de choisir plus facilement leur pays d’origine, on y contribue. Dans le cas français, c’est la qualification de l’Algérie, avec une majorité écrasante de joueurs formés en France, qui a servi de déclic. Cela a créé une grosse émulation. Les Maghrébins ont sorti les drapeaux. Et, question merchandising, j’insiste sur ce point, les ventes du maillot algérien ont été bien supérieures à celles du maillot tricolore. Cela montre l’échec de l’intégration à la française

Si l’enquête confirme les propos rapportés par Mediapart, des têtes doivent-elles tomber ?
Je n’ai pas à donner mon avis là-dessus car je n’ai pas toutes les pièces du dossier entre les mains. Mais si le DTN a tenu ce type de propos, il devrait en tirer les conséquences. On gère des enfants au quotidien, les parents entendent ce qui se dit et nous posent des questions. Ces propos donnent l’impression qu’on appuie sur la tête de personnes déjà en difficulté au lieu de tendre la main. Même si cela se présente comme un discours informel, ceux qui le reçoivent ne le prennent pas comme ça. En plus, ce n’était pas une discussion sur le comptoir d’un café, mais des propos tenus dans une réunion technique de la Fédération. Imaginez si Sarkozy tenait des propos identiques en Conseil des ministres ? Non, ce n’est pas tenable… Le président Duchaussoy doit en profiter pour donner une nouvelle impulsion, dans le sens que je vous ai dit avant.

Parlons de la JS Kabylie, qui a remporté dimanche sa cinquième Coupe d’Algérie. Avez-vous regardé le match ?
Bien sûr. Je les félicite. C’est une équipe très jeune, qui a bien été reconstruite depuis deux ans et qui a eu la chance de jouer les poules de Ligue des Champions la saison dernière. Elle n’a été éliminée que par le TP Mazembe, suite à un coup de folie d’Alain Geiger (le coach suisse de la JSK, NDLR), qui a fait rentrer deux joueurs offensifs alors qu’il tenait le 1-1 à Lubumbashi et qui a pris deux buts. Le match retour, très serré, a montré qu’ils auraient pu atteindre la finale. Je les avis vus jouer contre Ismaïlia, et j’avais trouvé l’équipe très bien articulée défensivement. Ces équipes-là ne ratent généralement pas leurs finales. On l’a vu dimanche. Au contraire, El Harrach donnait l’impression d’avoir peur.

La JSK aura trois buts à remonter aux Gabonais de Missile FC en 8èmes de finale retour de la Coupe de la CAF. Croyez-vous à l’exploit ?
C’est possible. Ils sont euphoriques après leur victoire en Coupe. Ceci dit, je n’ai pas vu jouer cette équipe gabonaise. Avec deux buts à rattraper, je vous aurais dit oui sans hésiter, avec trois ce sera quand même plus difficile…

Un mot, enfin, sur l’équipe nationale. Que penser du prochain match au Maroc ?
Il peut nous aider à relancer la dynamique. On n’a pas su gérer le succès depuis le Soudan et la qualification au Mondial. A la Coupe du monde, au-delà des résultats, il y avait une bonne image à aller chercher. On n’y est pas parvenus, sans avoir les résultats non plus. Après l’Afrique du Sud, la transition a été difficile. Un nouveau coach local est arrivé, avec ses idées, et il a su gagner le match qu’il fallait, dans des conditions d’urgence que l’Algérie sait généralement maîtriser.

Avez-vous confiance pour le 4 juin à Marrakech ?
Je pense en tout cas que l’on est en train de surmédiatiser et de surestimer le Maroc, qui n’en est qu’au début d’un cycle, et qui est en train de se reconstruire. Ils me rappellent l’Algérie en 2006. Les Fennecs doivent aujourd’hui faire parler leur expérience.

Exclu365 (05/05/2011)
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Message par idir321 Jeu 5 Mai - 16:24

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Message par rachid_as Dim 8 Mai - 14:47

Interview réalisée le 29/04/2011 avant la finale Neutral Neutral Neutral Neutral

Meghraoui : «Je suis ruiné !»

Ce qu’une main encaisse, l’autre le dépense. Ceci pour dire qu’on a beau voir l’argent couler à flots, rien ne nous garantit un futon doré sur lequel on pourra somnoler à souhaits, une fois venu l’âge de la retraite. Pour ceux qui en douteraient, le témoignage que voici symbolise l’échec dans toute sa splendeur. Un échec nommé Azzeddine Meghraoui. Et oui ! Celui pour qui la JSK a dû casser sa tirelire pour le faire venir s’est retrouvé à la rue avec deux familles à sa charge. Homme de la nuit, fêtard à l’excès, l’ex-joueur du NAHD et de l’USMH n’a pas vu les jours défiler. L’onirisme fut court, car vite supplanté par une réalité amère. L’euphorie que l’insouciance ou l’inconscience lui faisait ressentir a laissé place à une neurasthénie délirante. Emouvante est cette histoire que Meghraoui est venu nous raconter, malgré toute la gène qu’il a dû ressentir au moment de mettre à nu une partie de son passé que rares sont ceux qui s’en enorgueilliraient. Un témoignage émouvant qui laisse sous-entendre un appel de détresse que l’ex-joueur avait à peine prononcé.

Vous vous êtes carrément éclipsé de la scène footballistique, est-ce un choix délibéré ou une issue que vous n’avez pas choisie ?
Disons que c’est par contrainte. J’aurais pu continuer à jouer encore deux trois années. Mais ça ne s’est pas fait. Je suis donc, disons, à l’arrêt forcé.

Donc, vous n’avez pas pris votre retraite, vous voulez encore jouer ?
Absolument. A 34 ans, je me sens encore les jambes et la volonté nécessaires pour jouer. J’ai encore le niveau de la Ligue 2 au bas mot.

Vous n’avez pas trouvé de club preneur, c’est ça ?
Pour être sincère, oui. Aucun club n’a voulu de moi. Je suis parti jouer à Khemis El Khechna, puis à Meftah. J’y suis resté un moment, puis j’ai dû quitter. Depuis, je suis à l’arrêt. J’ai essayé de me caser, je n’ai pas honte de le dire, quelque part, mais à chaque fois on me sortait l’argument de la blessure. Ça me suit partout où je vais. Pourtant, je m’en suis débarrassé il y a des années. Je me suis fait opérer et ma guérison s’est faite progressivement. On s’est fait un cliché et on le sort à chaque fois que je propose mes services à un club. A un moment, j’ai dit stop ! J’en avais marre !

Quels sont les clubs qui vous ont rabroué ?
Reghaïa et l’OMR. Je suis allé tenter ma chance, mais les portes étaient fermées devant moi à chaque fois.

Vous vous dites quoi alors, «je suis tombé si bas !» ?
Ça fait mal. Je ne m’imaginais pas être rabroué par des clubs de troisième division, après avoir joué au plus haut niveau. C’est un cheminement qui est allé à contre sens de mes ambitions. J’avais d’autres plans de carrière. Mais bon, c’est le mektoub, je n’y peux rien.

Avez-vous renoncé à reprendre ou vous vous donnez encore du temps pour trouver un club ?
Je ne renonce pas. J’ai encore l’espoir de rebondir dans un club de deuxième division. J’en ai les moyens. Avec le niveau actuel du championnat, je ne pense pas que cela va être un problème, pour peu que je trouve un club qui me fasse confiance. Je veux faire oublier ces clichés que les gens ont de moi.

Vous dites que le cheminement de votre carrière est allé à contre sens de vos ambitions, vous êtes donc le premier à reconnaître que votre carrière est un gâchis ?
Je ne le nie pas. Je me voyais aller très loin. Mes plans de carrière ne se limitaient pas à signer à la JSK et jouer en sélection. Je voyais au-delà. Ça a bien commencé pour moi. J’ai connu une ascension rapide. Mais la situation a commencé à décliner dans la précipitation. Le temps est vite passé. Je me suis retrouvé là où j’en suis. Parfois, on ne maîtrise rien. Il faut dire que ma blessure a beaucoup compliqué mon existence.

La blessure est-elle la seule cause de cet échec ?
J’avoue que non ! C’est un tout. Je n’ai pas été régulier. Je m’étais mis à fréquenter des personnes peu recommandables. Je m’étais laissé embarquer dans des trucs pas très catholiques. J’avais pris le mauvais chemin. Lorsque je m’en étais rendu compte, ma carrière était alors derrière moi.

Etait-ce des joueurs ? L’on se souvient que Hannachi était monté au créneau et avait parlé de soirées prolongées et arrosées en boîtes avec Fodhil Dob, il visait juste alors ?
Nooon ! Dob n’y est pour rien. C’est un ami de longue date avec qui il m’était arrivé de passer des moments, sans plus. Hannachi prenait trop pour argent comptant ce que lui rapportaient les mauvaises langues. C’était du caquet ! Je fais, en fait, allusion à d’autres personnes que je n’ai pas dû fréquenter. Leur soi-disant amitié m’a tout simplement ruiné !

D’un côté, vous dites que c’est du caquet, et de l’autre, vous reconnaissez avoir, si vous voulez, dérapé, c’est un peu contradictoire, non ?
Ça m’a enfoncé. A cause de ces racontars, j’ai été privé des primes de la Coupe de la CAF. Hormis la voiture qu’on m’a octroyée, comme tout le monde, je n’ai pas touché un centime !

Pourquoi ?
Bah, on me disait que je ne jouais pas régulièrement et par conséquent, je n’avais pas droit aux primes.

On racontait quoi au juste ?
Que je me saoulais la gueule jusqu’au matin. Plein de trucs pas bien.

Et ce n’est pas vrai ?
Je n’ai jamais touché à l’alcool. Ça c’est faux.

Vous confessez néanmoins le reste ?
Oui. Je m’étais complètement lâché. J’étais, disons, entré des deux pieds dans le monde de la nuit. Les veillées en boîtes s’enchaînaient. C’est devenu une routine, quoi.

Tous les jours ?
En fait, non. Généralement, c’est après les matchs que je me lâchais. Les jeudis et vendredis, je les passais en boîte.

Merakchi aussi avait avoué s’être adonné avec «assiduité» aux veillées nocturnes comme vous lors d’un entretien qu’il nous avait accordé…
C’est vrai que je veillais, mais comparé à lui, je suis un enfant de chœur ! (rires).

Que voulez-vous dire par là ?
Que je n’ai pas touché à tout comme lui. Je ne buvais pas d’alcool. Mon seul vice était les veillées.

A Tizi Ouzou ou à Alger ?
C’était plus à Tizi.

Quand est-ce vous avez commencé à fréquenter ces lieux ?
Lorsque j’étais blessé. J’avais fait la connaissance d’un type au Amraoua. On passait beaucoup de temps ensemble. Comme ce n’est pas le temps qui me manquait alors, je me suis laissé embarquer.

Etiez-vous le seul joueur à aller souvent en boîte ?
On était plusieurs, en fait. Mais on ne parlait que de moi. Peut-être que je n’ai pas su être aussi discret que les autres, c’est tout.

Avez perdu beaucoup d’argent ?
Pas du tout. Je me contentais d’une bouteille de Coca ! Je dépensais beaucoup d’argent en fringues, mais jamais dans les boîtes. Je ne touchais pas à l’alcool, ni aux autres vices.

Dans votre entourage, on n’a pas cherché à vous conseiller de changer de mode de vie ?
Si ! Hakim Medane et Hannachi m’ont convoqué une fois au bureau. Ils m’ont répété ce qui se racontait à mon sujet, tout en cherchant à me persuader d’assainir mon hygiène de vie.

Et vous avez dit quoi ?
J’avais tout nié ! C’est tout ce qui m’était passé par la tête sur le coup. Je n’avais pas réfléchi.

Et vous avez continué vos veillées ?
Oui.

A quel moment vous avez dit «STOP», plus de boîtes, plus de ça ?
Lorsque j’avais quitté la JSK. Je suis retourné au NAHD. Trois jours après, l’entraîneur de l’époque, Angelescu, m’avait convoqué pour un tête-à-tête. Il m’avait dit qu’il a entendu des choses me concernant et qu’il espérait que cela n’était pas vrai. Ça m’a interpellé. Je me suis dit : «Je suis mal vu tant que ça !» J’avais alors juré de ne plus recommencer.

Ne pensez-vous pas que le mariage est un élément stabilisateur dans la carrière d’un joueur ?
Absolument. Si c’était à refaire, je me serais marié avant. Pourtant, je me suis fiancé une semaine avant le fameux match face à la Libye où je m’étais blessé. Je ne me suis marié que dix ans après.

Elle vous a attendu tout ce temps ?
Oui. Une autre ne l’aurait peut-être pas fait.

Des enfants ?
Une fille.

Etait-elle au courant de vos virées nocturnes ?
Non ! Elle n’en savait rien.

Vous étiez pourtant considéré comme le plus gros transfert en 99 ?
Oui, c’était une offre très alléchante qu’aucun joueur n’aurait refusée, compte tenu des avantages qu’elle m’offrait, matériellement et sportivement parlant.

Qui était de l’ordre de…
... 200 millions et un appartement à Tizi Ouzou.

Le NAHD a-t-il bénéficié d’une quote-part de ce transfert ?
Non. J’ai été transféré dans le cadre de la loi autorisant les joueurs appelés sous les drapeaux à signer au profit du club le plus proche de la caserne où il est mobilisé.

Si c’était à refaire, vous auriez fait les mêmes choix ?
Oui, je serais parti à la JSK. C’est sans regret. Certains ont dit à l’époque que j’aurais dû attendre encore avant de signer dans un grand club, mais moi, je ne regrette rien. C’est une opportunité qui pouvait ne pas se présenter par deux fois.

A 20 ans, vous étiez déjà sélectionné chez les A …
Oui, quoique je ne suis pas resté longtemps. Une blessure avait tout remis en cause. Après cinq minutes de jeu, les ligaments croisés ont pété !

Aviez-vous pris conscience sur le coup de la gravité de la blessure ?
Non, pas du tout, je ne me doutais pas que c’était aussi grave. Il m’aura fallu deux ans pour mesurer l’ampleur des dégâts !

Tant que ça !
Oui. J’étais jeune. Je ne comprenais pas le jargon médical. Ceci a fait que je n’ai jamais cru que cela pouvait être aussi grave.

Vous vous êtes quand même fait opérer ?
Deux ans après !

Pourquoi avoir attendu tout ce temps ?
Bah, à chaque fois qu’un diagnostic est émis, Hannachi me fait faire une contre visite. Je me faisais balader d’un médecin à un autre, jusqu’à ce que l’une de ses connaissances ait jugé de la nécessité de me faire opérer dans l’urgence.

Et vous jouiez pendant ce temps-là ?
Oui. J’étais insouciant. Je ne mesurais pas l’ampleur des dégâts. J’étais réticent. J’avais peur d’aller au choc. Je ressentais aussi des douleurs. Mais je jouais quand même. Cette situation s’est déteinte sur mon rendement. J’ai dû bricoler comme ça jusqu’à ce que je perde carrément ma place.

Si vous aviez l’opportunité de changer quelque chose de votre passé, ce serait quoi ?
Je changerai mon entourage. J’aurais sans doute choisi d’autres amis. D’autres fréquentations.

Vous vous seriez sans doute fait opérer dans les délais aussi, non ?
Aussi. Je n’aurais pas laissé mon état de santé s’aggraver. J’aurais pris le temps de bien me soigner avant.

Vous êtes arrivé à la JSK en même temps que Alliche, vous êtes resté six ans, lui est parti au bout de six mois, à quoi est-il dû selon vous cet échec ?
Mouassa lui préférait tout simplement Ghazi. C’est lui qui l’avait fait venir de Guelma, donc naturellement il le faisait jouer plus que Samir. (Alliche, ndlr). Il a donc dû partir. J’aurais fait la même chose.

Pourquoi ?
J’avais le sentiment d’avoir perdu mon temps. En six ans, je me suis contenté de bribes de matches. Je n’ai pas beaucoup joué, contrairement à Alliche qui a vite rebondi au NAHD. J’aurais dû faire comme lui. Le fait d’être resté longtemps sur le banc s’est déteint sur mon niveau. J’avais le sentiment d’avoir stagné. Peut-être que si j’étais parti avant, je me serais relancé.

Pourtant en 2003, Chay avait, avec beaucoup de conviction, misé sur vous, si bien que Ammour avait été rabroué, malgré cette confiance, vous n’êtes jamais parvenu à revenir à votre meilleur niveau. Comment se fait-il ?
Aucune idée. Ce que vous dites-là, Hannachi me l’avait dit les yeux dans les yeux. On avait renoncé à faire signer Ammour pour moi. Chay avait dit textuellement : «Comment se fait-il qu’un joueur comme celui-là chauffe le banc ?»

On vous connaissait deux visages, un joueur éblouissant durant les stages d’intersaison, mais étrangement, vous vous effaciez durant la compétition, ceci n’a-t-il pas un lien avec votre hygiène de vie ?
Peut-être. Je n’en sais rien. Je m’entraînais sérieusement durant la semaine. Je ne pense pas que cela ait un lien avec mon hygiène de vie.

On croit savoir que vous êtes aussi passé par des moments difficiles ces derniers temps, pourriez-vous nous en parler ?
C’est vrai. J’ai un peu honte de le dire, mais j’ai vraiment galéré. Je me suis tout simplement retrouvé dans la rue. Avec deux familles à ma charge, sans aucune ressource, ça été effectivement très dur à supporter.

Comment en êtes-vous arrivé là ?
Ma naïveté. J’avais vendu mon appartement de Tizi. Dans le même temps, j’avais racheté un appartement à une connaissance. Je lui avais avancé 420 millions. Je lui devais encore une petite somme que je devais lui octroyer plus tard. On s’était entendus pour signer les contrats notariés une fois la dette épongée. Seulement, le mec a décidé de ne pas respecter l’accord initial. J’ai perdu et l’argent et l’appartement. Il m’a ruiné. J’ai tout essayé pour au moins récupérer mon argent, en vain. Comme on n’avait pas de témoin, c’était sa parole contre la mienne. L’affaire a traîné sept ans en justice, mais j’ai été débouté.

Où est-ce que vous êtes logé ?
On s’était retrouvés à quatorze dans la rue. J’ai d’abord fait loger mes parents, mes frères et sœurs dans un appartement de location. Ma petite famille et moi sommes partis vivre pendant deux mois chez ma belle- sœur. Par la suite, j’ai été contraint à mon tour de louer un appartement.

Pratiquement tous les anciens joueurs se sont assuré une retraite confortable, pourquoi pas vous ?
Contrairement à eux, je ne touchais pas mes primes dans leur intégralité. A chaque fois, on me versait une partie, puis rien. Quand j’essayais de comprendre, on me disait que je n’avais pas beaucoup joué, par conséquent, je n’avais pas droit au reste. Et encore, j’avais deux familles à ma charge. Ceci ne m’a pas permis de mettre de l’argent de côté. Le seul investissement que j’avais tenté, c’était l’achat de cet appartement, mais j’ai été ruiné. Avec du recul, je me dis que j’aurais dû être opportuniste comme certains.

Comment cela ?
Bah, lors de la deuxième Coupe d’Afrique, nous avons été reçus par le Premier ministre, Ali Benflis. Y en a ceux qui sont allés lui demander des appartements. Moi, je n’ai pas osé.

Pourquoi ?
J’étais trop timide pour le faire.

Aviez-vous des sources de revenu au moins ?
Aucune. J’ai été obligé de naviguer à gauche et à droite pour faire vivre ma petite famille. Il y a aussi ma grand-mère qui bénéficie d’une pension de femme de chahid. Sans ça, on aurait sans doute demandé l’aumône.

Que comptez-vous faire à l’avenir ?
Je dois bien faire vivre ma famille. Je suis prêt à travailler n’importe tout. Agent, chauffeur…je n’ai pas à avoir honte. Tout ce qui m’importe est d’améliorer le quotidien de ma famille.

Vous n’avez pas eu de l’aide de la part de vos anciens coéquipiers ?
Si ! Les frères Dob ne m’ont jamais laissé tomber. Benhamlat aussi. Il vient tout le temps aux nouvelles. Il m’a beaucoup aidé. Je ne l’oublie pas.

Quel conseil donneriez-vous aux jeunes de la nouvelle génération ?
De faire attention à leur carrière ; On a beau avoir du talent, ça ne suffira pas si on n’est pas sérieux. Dziri, Driouèche et Belkaïd sont de vrais exemples à suivre.

NAHD ou JSK ?
Les deux. Le NAHD, c’est le club de mon cœur. La JSK m’a fait grandir.

La finale de la Coupe d’Algérie, c’est dans pas longtemps, avez-vous une préférence ?
La JSK incontestablement. Je serai de tout cœur avec les Kabyles !

Y a-t-il un joueur de la nouvelle génération que vous préférez ?
Je ne suis pas beaucoup l’actualité. J’ai néanmoins une préférence pour Nessakh. C’est un joueur qui a de la qualité. Ça se voit dans son jeu.

Le buteur (29/04/2011)

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Chaîne de solidarité autour de Meghraoui

Azzedine Meghraoui n’était pas seulement venu l’autre jour nous témoigner son échec. Le témoignage aussi poignant fut-il de l’ex-joueur de la JSK cachait un appel de détresse à peine discernable derrière. L’écho fut en tous les cas à la mesure du cri ! Des messages de sympathie, Meghraoui en a reçu toute une ribambelle. Du soutien aussi. Des anonymes, des amis, des ex-coéquipiers et adversaires, nul n’est resté insensible à l’interview émouvante de l’ex-Canari que Le Buteur avait publiée lors de son édition du vendredi 29 avril. Ainsi, d’anciens joueurs se sont mobilisés pour aider Meghraoui. Parmi eux, Mourad Slatni qui vient de lui proposer de passer ses diplômes d’entraîneur. Etant un ancien international, Azzedine Meghraoui ouvre droit au premier degré. Slatni promet de prendre à sa charge les frais du stage. «Ça lui ouvrira des horizons», disait-il. D’autres anonymes lui ont aussi proposé leur aide. C’est tout le mal qu’on lui souhaite !

Le buteur (08/05/2011)

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Message par adsm Dim 8 Mai - 22:09

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Message par idir321 Mer 20 Juil - 14:42

US Monastirienne - l'Algérien Rachid Belhout, nouvel entraîneur

TUNIS (TAP) - L'entraîneur Algérien Rachid Belhout a signé mardi soir un contrat avec L'US Monastirienne pour un an renouvelable selon les résultats réalisés avec l'équipe, annonce le club nouveau promu sur son site internet. Rachid Belhout, 67 ans, ancien joueur, succède au Tunisien Jalel Kadri qui a dirigé le club durant une grande partie de la saison 2010-2011 avant de céder sa place à Faycal Zidi qui a mené l'équipe au retour en Ligue 1 après une année de purgatoire en Ligue 2. Rachid Belhout avait présidé aux destinés d'un autre club tunisien, l'Olympique de Béja, avec qui il avait remporté la coupe de Tunisie 2009-2010 avant de connaître la même réussite avec la JS Kabylie, vainqueur de la coupe d'Algérie 2011 en battant en finale l'US Harrache (1-0). Sur un autre plan, l'entraîneur du CA Bizertin, Maher Kenzari, a renouvelé son contrat avec l'équipe nordiste, annonce le club sur son site internet.

www.tunisiesoir.com
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Message par idir321 Ven 22 Juil - 16:20

Les premiers pas de Yahia Chérif avec Istres FC
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Message par adsm Ven 22 Juil - 16:35

idir321 a écrit:Les premiers pas de Yahia Chérif avec Istres FC
Wa Yidir, comment peux tu nous mettre ça?
Cette crevette n'a jamais marqué l'histoire de la JSK...............donc topic à ne pas polluer par les crustacés contaminés ! Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN) - Page 4 645359 Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN) - Page 4 645359 Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN) - Page 4 645359 Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN) - Page 4 645359 Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN) - Page 4 540178
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Message par tamar Sam 23 Juil - 17:53

adsm a écrit:
idir321 a écrit:Les premiers pas de Yahia Chérif avec Istres FC
Wa Yidir, comment peux tu nous mettre ça?
Cette crevette n'a jamais marqué l'histoire de la JSK...............donc topic à ne pas polluer par les crustacés contaminés ! Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN) - Page 4 645359 Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN) - Page 4 645359 Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN) - Page 4 645359 Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN) - Page 4 645359 Les Anciennes Gloires de la JSK (ITRAN) - Page 4 540178

+ 1. Et pire, il n'a jamais voulu grandir.....

tamar

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