International -News (Part 2)

Espagne : Xabi Alonso annonce sa retraite internationale



Le milieu du Real Madrid Xabi Alonso, l'un des hommes-clés des triomphes de la sélection espagnole entre 2008 et 2012, a annoncé mercredi qu'il mettait fin à sa carrière internationale avec la "Roja" à l'âge de 32 ans et après 114 sélections (16 buts).

Sacré champion du monde (2010) et deux fois champion d'Europe (2008, 2012) avec l'Espagne, Alonso restera comme la vigie du milieu de terrain espagnol, celui qui, par son jeu long et son placement défensif, permettait aux petits gabarits très techniques comme Xavi Hernandez et Andres Iniesta de s'exprimer.

"Je veux annoncer que je considère comme terminée ma carrière en sélection espagnole. Le plus difficile est de savoir quand dire au revoir et, après avoir beaucoup réfléchi, je crois que ce moment est venu", a écrit le milieu basque dans une lettre publiée sur le site internet de la sélection (www.sefutbol.com).

Le natif de Tolosa (Pays basque espagnol) faisait partie du groupe espagnol retenu pour le Mondial-2014 au Brésil cet été mais, moins tranchant qu'à l'accoutumée, il n'a pas pu éviter le naufrage de la Roja, éliminée dès la phase de poules malgré son statut de championne du monde en titre.

"Je mets un terme à une époque glorieuse avec la sélection, qui a débuté il y a plus de 11 ans. J'ai fait partie d'une génération historique qui a réalisé le rêve de millions de supporteurs, en décrochant quelque chose d'aussi unique qu'un Mondial et deux Euros en l'espace de quatre ans", a poursuivi Alonso.

Son retrait fait suite à celui du meneur de jeu barcelonais Xavi Hernandez (34 ans), qui a annoncé début août la fin de sa carrière internationale, et intervient à deux jours de la publication vendredi (10h30 GMT) de la première liste post-Mondial du sélectionneur Vicente del Bosque, reconduit dans ses fonctions pour mener le rajeunissement de la "Roja".

"Il est très difficile de faire mieux que ce qu'il a fait", a déclaré Del Bosque dans un communiqué. "Lui et d'autres nous laissent un héritage fantastique. C'est un grand professionnel."

L'Espagne doit affronter la France la semaine prochaine en amical au Stade de France avant de débuter sa campagne des qualifications pour l'Euro-2016 face à la Macédoine à domicile.

"Je souhaite beaucoup de chance à tous ceux qui continueront à travailler et à se battre pour ce maillot et j'ai la conviction absolue qu'ils parviendront à de nouveaux succès", a conclu Xabi Alonso, qui est sous contrat jusqu'en 2016 avec le Real Madrid.

Fifa.com (27/08/2014)

Cameroun : Eto'o renonce aux Lions



La star camerounaise Samuel Eto'o, qui s'est engagé mardi pour deux ans avec Everton, a annoncé mercredi la fin de sa carrière internationale à 33 ans sur son compte twitter.

"Je vous informe par la présente que je mets un terme à ma carrière internationale. Merci a toute l'Afrique, à mes fans pour leur amour", a écrit Samuel Eto'o sur son compte signant SEF (Samuel Eto'o Fils).

Eto'o, qui ne figurait pas dans la liste des 25 joueurs retenus pour les qualifications de la CAN-2015 début septembre, aura donc porté pour la dernière fois le maillot des Lions Indomptables lors de la médiocre campagne au Mondial brésilien.

Blessé, Eto'o n'avait participé qu'à une seule rencontre contre le Mexique (défaite 1-0) pour son 4e Mondial (1998, 2002, 2010, 2014).

En 116 sélections avec le Cameroun, il a marqué l'histoire de son pays, remportant notamment deux Coupes d'Afrique des Nations (2000 et 2008) compétition dont il est le meilleur buteur de l'histoire (18 buts). Il est le meilleur buteur de l'histoire du Cameroun avec 56 buts.

Mais, sa plus grande conquête avec l'équipe nationale est sans doute la médaille d'or olympique aux Jeux de Sydney en 2000.

Son incapacité à porter l'équipe en qualifications de Coupe du monde (non qualifié 2006) ou en Mondial (élimination sans gloire en 2014, 2010, 2002) laissera toutefois un goût d'inachevé.

Il a tout remporté en club avec entre autres trois Ligues des champions (deux avec le FC Barcelone et une avec l'Inter Milan).

Sur le plan personnel, il a été élu quatre fois meilleur joueur africain de l'année et meilleur buteur de la Liga en 2006.

Fifa.com (27/08/2014)

Mexique : Márquez s'offre une seconde jeunesse



Les footballeurs affichent généralement un parcours similaire : début de carrière en fin d'adolescence, âge d'or durant les dix années suivantes environ, et déclin vers la trentaine suivi d'un départ à la retraite quelques années après. À 35 ans, la plupart s'interrogent déjà sur leur avenir professionnel et explorent plusieurs pistes. Intégrer un staff technique ? Lancer une entreprise ? Devenir consultant ? 

Pourtant, certains sortent du lot et continuent à se fixer de nouveaux objectifs saison après saison malgré l'âge. On pense par exemple à Ryan Giggs, Andrea Pirlo ou encore Gianluigi Buffon. Désormais, on pourrait ajouter un autre nom à la liste, celui de Rafael Márquez.

Après avoir remporté deux fois le championnat national et avoir pris part à une quatrième Coupe du Monde de la FIFA, de nombreux joueurs auraient envisagé de raccrocher les crampons. De son côté, le capitaine de la sélection mexicaine a décidé de défier la logique et de se lancer un nouveau défi : retourner en Europe, où il a vécu ses plus belles heures, pour rejoindre le Hellas Vérone, pensionnaire du championnat italien. Cette décision en a surpris plus d'un et c'est au micro de FIFA.com que l'ancien Monégasque a expliqué son choix.

Réaliser un rêve
Contrairement à ce que l'on aurait pu penser, ce n'est pas sous ses nouvelles couleurs que Rafa a vécu son retour sur le Vieux continent, mais avec León, son ancien club et actuel champion du Mexique. Les adieux ont eu lieu au Camp Nou, antre du FC Barcelone, où le défenseur a connu les années les plus fastes de sa carrière en raflant 12 titres, dont deux Ligues des champions de l'UEFA et une Coupe du Monde des Clubs de la FIFA.

C'est donc avec beaucoup d'émotion que le joueur a fait son grand retour en Europe. "C'était une sensation incroyable. J'ai ressenti différentes émotions. J'étais tout d'abord triste de quitter mon équipe, mais également heureux de revenir à Barcelone. Je n'aurais jamais pensé pouvoir jouer à nouveau ici ; c'est l'endroit idéal pour débuter cette nouvelle étape. Je suis très ému", raconte l'intéressé.

Le Mexicain n'allait pas tarder à vivre un autre grand moment puisque ce transfert inattendu lui permet de réaliser sont rêve. Comme il l'avouait à FIFA.com quelques années plus tôt lors de son passage chez les Blaugranas, Rafa a toujours voulu évoluer en Serie A. Alors qu'il semblait devoir y renoncer, le natif de Zamora pourra bel et bien laisser sa marque dans un championnat qui a vu s'illustrer certains des plus grands défenseurs de l'histoire tels que Paolo Maldini, Franco Baresi et Alessandro Nesta.

La joie du Kaiser de Michoacán n'a en cela rien de surprenant. "Je suis ravi de revenir en Europe, d'autant plus que c'est pour y disputer un championnat très relevé dans un pays qui m'a toujours attiré. C'est une chance exceptionnelle, surtout à mon âge. Le moins que je puisse faire, c'est de saisir cette occasion", affirme-t-il, enthousiaste.

Une motivation intacte
Lors de son arrivée à Vérone, le Mexicain a été accueilli par des centaines de supporters impatients de le voir apporter son expérience et ses qualités de leader à une équipe qui a fait son retour dans l'élite italienne la saison passée seulement. S'il se sent capable de répondre aux attentes du club, le numéro 4 sait que rien n'est joué d'avance. "C'est ce qui se fait de mieux en Europe, j'en suis tout à fait conscient. Le championnat italien est très compétitif et je devrai m'adapter. Je sais que les adversaires ne me feront pas de cadeau. Ce serait une grosse erreur de ma part de penser que ça va être facile, bien au contraire."

Grâce à cet état d'esprit affiché depuis ses débuts, Márquez a pu remporter de nombreux titres de champion, que ce soit en France, en Espagne ou au Mexique. Peut-il déjà rêver de Scudetto même s'il évolue dans un club modeste ? "Quand je suis arrivé à León, l'équipe venait d'être promue. Personne n'attendait grand-chose de nous et nous avons remporté deux titres de rang. Pourquoi ne pas recommencer ici ? Il s'agit du même défi", affirme l'intéressé.

Un discours digne d'un capitaine. Brassard au bras, le défenseur a d'ailleurs brillé cet été au Brésil avec El Tri. Aujourd'hui, il espère continuer à s'illustrer aussi bien en club qu'en sélection. "Comme je l'ai expliqué, tant que j'en ai le niveau, je serai là pour aider le Mexique. Je répondrai présent à chaque convocation." Nouvelle vie, même volonté. Et quand c'est un joueur de 35 ans qui a déjà tout gagné qui vous le dit avec la détermination d'un petit nouveau, mieux vaut le prendre au mot.

Fifa.com (27/08/2014)

France : Lacazette et Mandanda retrouvent les Bleus



L'attaquant Alexandre Lacazette et le gardien Steve Mandanda, convoqués pour les matches amicaux de l'équipe de France contre l'Espagne et la Serbie (4 et 7 septembre), remplacent Olivier Giroud (blessé) et Mickaël Landreau (retraité) par rapport au groupe des Bleus du Mondial-2014.

Le sélectionneur Didier Deschamps a fait dans la continuité en récompensant l'effectif qui avait atteint les quarts de finale de la Coupe du monde au Brésil, en y ajoutant seulement Lacazette, qui était réserviste de la liste pour le Brésil, et Mandanda, qui reprend sans surprise sa place après sa blessure qui l'avait privé du Brésil.

DD n'a pas convoqué Franck Ribéry, qui a annoncé sa retraite internationale après le Mondial-2014 et qui soigne actuellement un genou.

Le rendez-vous du 4 septembre face à l'Espagne marquera les retrouvailles des Bleus avec le Stade de France, après la Coupe du monde au Brésil achevée en quarts de finale face à l'Allemagne (1-0) sur la voie de son sacre.

Les Bleus, qualifiés d'office pour l'Euro-2016 organisé en France, ont deux ans de matches amicaux devant eux, même si, nouveauté, ils font partie d'un groupe dans les qualifications, sans que leurs résultats ne soient pris en compte.

Dans ce groupe I, ils vont se frotter au Portugal de Cristiano Ronaldo (11 octobre prochain et en septembre 2015), au Danemark, à la Serbie, à l'Albanie et à l'Arménie.

Composition de la liste de 23 joueurs :

Gardiens : Hugo Lloris (Tottenham/ENG), Stéphane Ruffier (Saint-Etienne), Steve Mandanda (Marseille)

Défenseurs : Mathieu Debuchy (Arsenal/ENG), Lucas Digne (Paris SG), Patrice Evra (Juventus Turin/ITA), Laurent Koscielny (Arsenal/ENG), Eliaquim Mangala (Manchester City/ENG), Bacary Sagna (Manchester City/ENG), Mamadou Sakho (Liverpool/ENG), Raphaël Varane (Real Madrid/ESP)

Milieux de terrain : Yohan Cabaye (Paris SG), Blaise Matuidi (Paris SG), Paul Pogba (Juventus Turin/ITA), Rio Mavuba (Lille), Moussa Sissoko (Newcastle/ENG), Mathieu Valbuena (Dynamo Moscou/RUS), Morgan Schneiderlin (Southampton/ENG), Rémy Cabella (Newcastle/ENG)

Attaquants : Karim Benzema (Real Madrid/ESP), Antoine Griezmann (Atletico Madrid/ESP), Loïc Rémy (Queens Park Rangers/ENG), Alexandre Lacazette (Lyon

Fifa.com (28/08/2014)

France : Deschamps prend acte de la décision de Ribéry



Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a pris "acte" de la décision de Franck Ribéry d'arrêter sa carrière internationale tout en rappelant le réglement, jeudi lors de l'annonce de sa liste pour les matches amicaux contre l'Espagne et la Serbie (4 et 7 septembre).

Interrogé sur le choix du joueur du Bayern Munich, DD a dit: "J'en ai pris acte, c'est une décision qu'il a mûrement réfléchie. Depuis janvier il a eu des difficultés, notamment sur le plan physique, qui l'ont empêché de participer à la Coupe du monde. C'est certainement ce qui l'a poussé à prendre cette décision par rapport aussi à son club".

"Les joueurs ont cette liberté mais il y a un réglement qui fait que si j'appelle un joueur, il doit venir", a-t-il aussi rappelé. Un joueur qui refuse d'honorer une convocation en équipe nationale encourt une suspension dans son club.

"Franck a été très important, il nous a permis de nous qualifier pour cette Coupe du monde. Le plus important pour lui est de retrouver la plénitude de ses moyens et le plaisir du jeu. Après, je ne sais pas ce qui se passera. Cette décision est prise aujourd'hui, j'en prends acte. De toutes façons, il n'est pas disponible pour ces matches là", contre l'Espagne et la Serbie.

Ribéry soigne un genou et a avancé qu'il était encore trop juste pour pouvoir retrouver les terrains ce week-end contre Schalke dans le Championnat d'Allemagne.

Fifa.com (28/08/2014)

UEFA : Ronaldo et Kessler récompensés



Cristiano Ronaldo a été élu joueur UEFA de la saison 2013-14, après le vote de 54 journalistes européens, en marge du tirage de la phase de groupes de la Ligue des champions, jeudi à Monaco.

Les trois finalistes étaient CR7, Manuel Neuer et Arjen Robben. Le Portugais du Real Madrid succède à Franck Ribéry (2012-13), Andres Iniesta (2011-12) et Lionel Messi (2010-11), pour la 4e édition de ce prix créé à l'initiative du président de l'UEFA Michel Platini.

"J'ai travaillé dur pour avoir ce type de récompense, je suis très heureux, je remercie toute mon équipe, car sans équipe ce genre de récompense individuelle ne pourrait exister", a commenté le Ballon d'Or en titre, après avoir reçu son prix des mains de Platini.

Cristiano Ronaldo, qui n'a pas brillé au Mondial au Brésil en étant éliminé dès le 1er tour avec le Portugal, a en revanche été en club un grand artisan de la victoire du Real Madrid en Ligue des champions.

CR7 a notamment établi un nouveau record de buts inscrits en une saison de Ligue des Champions, bouclant l'exercice passé avec 17 réalisations.

Kessler devant Fischer et Muller 
Chez les femmes, c'est l'Allemande Nadine Kessler qui a été élue joueuse UEFA de la saison 2013-14.

Ce trophée départageait trois finalistes, et trois pensionnaires de Wolfsburg pour l'occasion: Kessler, la Suédoise Nilla Fischer et une autre Allemande, Martina Muller.

"C'est fantastique de remporter ce trophée, merci à toute l'équipe et tout le staff derrière l'équipe", a dit la joueuse après avoir reçu son trophée.

Wolfsburg a remporté les deux dernières éditions de la Ligue des champions féminine.

C'était la 2e fois que l'UEFA décernait le prix de la meilleure joueuse. L'Allemande Nadine Angerer avait remporté ce prix pour sa première édition la saison passée.

Fifa.com (28/08/2014)

Argentine : Boca Juniors se sépare de Bianchi



Carlos Bianchi, l'entraîneur le plus titré de l'histoire de Boca Juniors, a été limogé par le club argentin pour cause de mauvais résultats en championnat, a annoncé jeudi son président Daniel Angelici.

Bianchi, 65 ans et ancien joueur du Paris SG, a été remercié après une nouvelle défaite en championnat, mercredi contre Estudiantes (3-1), la troisième en quatre matches.

"Nous ne pouvions pas attendre plus longtemps, avec les mauvais résultats sportifs", a expliqué Daniel Angelici lors d'une conférence de presse.

"Cette décision nous coûte beaucoup, et nous n'oublierons pas tout ce qu'il a fait pour le club", poursuit-il. "Mais nous avons décidé de débuter un autre cycle".

Entraîneur de Boca de 1998 à 2001, de 2003 à 2004 puis depuis décembre 2012, Bianchi, qui a connu des expériences d'entraîneur malheureuses en Europe (AS Rome en 1996, Atletico Madrid en 2005-2006) avait notamment permis à son équipe de remporter trois Copa Libertadores, en 2000, 2001 et 2003.

Fifa.com (28/08/2014)

Argentine : Boca Juniors - Arruabarrena succède à Bianchi



Boca Juniors a désigné vendredi l'Argentin Rodolfo Arruabarrena pour succéder à Carlos Bianchi, limogé la veille par le club argentin pour cause de mauvais résultats en Championnat d'Argentine.

"Bienvenue à la maison, Vasco", écrivait vendredi le club argentin sur son site internet, précisant que "le Basque", surnom d'Arruabarrena, superviserait son premier entraînement plus tard dans la journée.

L'ancien joueur de Boca et de Villarreal âgé de 39 ans doit être officiellement présenté au siège du club, à 19H00 locales (22H00 GMT).

La veille, le président de Boca Juniors Daniel Angelici avait annoncé avoir remercié Carlos Bianchi, l'entraîneur le plus titré de l'histoire du club et ancien joueur du Paris SG, à la suite d'une nouvelle défaite en championnat, la 3e en quatre matches.

"Nous ne pouvions pas attendre plus longtemps, avec les mauvais résultats sportifs", avait expliqué Daniel Angelici lors d'une conférence de presse. "Cette décision nous coûte beaucoup, et nous n'oublierons pas tout ce qu'il a fait pour le club."

Fifa.com (29/08/2014)

Allemagne : Kramer ne retrouvera pas la mémoire de la finale



L'international allemand Christoph Kramer, victime d'une commotion cérébrale pendant la finale du Mondial brésilien face à l'Argentine, estime qu'il ne pourra jamais retrouver la mémoire des 30 minutes passées sur la pelouse du Maracana avant d'être remplacé.

"Les médecins sont certains que mes souvenirs de ce pan de la finale du Mondial ne reviendront pas", a déclaré le milieu de terrain du Borussia Mönchengladbach au magazine Focus daté de lundi.

Kramer, 23 ans, avait été sonné par un coup d'épaule dans la tempe dans un choc avec le défenseur argentin Ezequiel Garay, le 13 juillet au Maracana de Rio.

Aligné à la dernière minute dans le 11 allemand après la blessure de Sami Khedira à l'échauffement, il avait été remplacé par Andre Schürrle à la 32e minute.

Quelques jours plus tard, l'arbitre du match, l'Italien Nicola Rizzoli, a raconté à la presse que Kramer était allé le voir après le coup reçu et lui avait demandé: "Arbitre, c'est la finale là?".

L'Allemagne avait battu l'Argentine 1 à 0 après prolongation grâce à un but de Mario Götze après un centre de Schürrle.

Fifa.com (31/08/2014)

Italie : Pirlo prêt à continuer avec la Nazionale



Le meneur de jeu Andrea Pirlo, qui avait annoncé sa retraite internationale lors du Mondial-2014, pourrait, à 35 ans, continuer sous le maillot de l'Italie, a déclaré dimanche le nouveau sélectionneur, Antonio Conte.

"J'ai voulu m'assurer qu'il (Pirlo) avait toujours le feu sacré, c'est un guerrier, il m'a donné sa disponibilité et cela me suffit", a dit Conte à la chaîne Rai Sport lors de l'émission phare "La domenica sportiva".

Début juin, Pirlo avait annoncé qu'il pensait "arrêter après le Mondial". "J'ai un certain âge, et il faut laisser la place aux jeunes, ce serait inutile de continuer", avait-il déclaré, tout en précisant qu'il serait "toujours prêt" à revenir.

Entraîné pendant trois saisons par Conte à la Juve, Pirlo est blessé à la hanche droite jusqu'à début octobre et n'a pas été convoqué pour le match amical contre les Pays-Bas, jeudi à Bari, et les débuts des qualifications pour l'Euro-2016, le 9 septembre à Oslo contre la Norvège.

Antonio Conte, qui a succédé à Cesare Prandelli après l'échec du Mondial (élimination au premier tour), n'est pas revenu sur la mise à l'écart de Mario Balotelli, l’événement de sa première liste, publiée samedi soir, mais il a assuré qu'il n'aura de "pitié pour personne, qui vient en Nazionale doit le mériter".

Fifa.com (31/08/2014)

France, Sakho : "Content de se retrouver"



L'Euro-2016 "commence maintenant" a martelé lundi le stoppeur et vice-capitaine de l'équipe de France Mamadou Sakho, expliquant que le prochain objectif des Bleus impliquait une "préparation importante" et "sérieuse", avec pour premier test le match amical contre l'Espagne jeudi.

Que vous inspirent ces retrouvailles avec le groupe France ?
On est content de se retrouver, se chamailler, se taquiner, raviver les souvenirs. Chacun a connu une reprise intense de son côté avec son club. Le fait d'avoir peu de matches dans les jambes (il a joué son premier de la saison dimanche avec Liverpool à Tottenham, 3-0, ndlr) n'est pas spécialement un problème. Le plus important c'est d'avoir fait une bonne préparation. Tant qu'on se sent bien physiquement et mentalement ce n'est pas un souci.

Que retenez-vous de l'aventure au Brésil dans l'optique de l'Euro ?
Cette compétition nous a vraiment apporté autant sur le plan humain que sur l'aspect footballistique. Elle nous a aussi apporté énormément d'expérience. Nous sommes une jeune équipe, on en est ressortis grandis. Aujourd'hui on a deux ans pour préparer cette nouvelle compétition. Ca commence maintenant. On est dans une préparation importante. L'Euro, il va falloir le préparer avec sérieux. Ces matches amicaux serviront à peaufiner les détails dans notre jeu.

Le fait de disputer les matches du groupe I des qualifications, sans la pression du classement, peut-il aboutir à un manque de motivation ?
Non, ces matches-là, il faudra les jouer avec le plus grand sérieux. Ce sont des matches importants. Si tu les gagnes, tu peux être en confiance. Or c'est le but. Car l'Euro, ce sera du costaud.

Fifa.com (01/09/2014)

Brésil : Sandro et Danilo, côte à côte vers le haut



Les carrières d'Alex Sandro et de Danilo semblent être faites pour cheminer main dans la main : après avoir éclaté au grand jour dans le football brésilien sur le maillot de Santos, les deux défenseurs latéraux ont remporté ensemble la Coupe du Monde U-20 de la FIFA, Colombie 2011. Deux ans et demi après leur arrivée au FC Porto, ils ont été appelés ensemble en équipe nationale du Brésil.

FIFA.com a rencontré les deux Brésiliens pour une conversation décontractée, au cours de laquelle on a vite perçu qu'ils étaient non seulement des coéquipiers en club et bientôt en équipe nationale, mais également de très bons amis. Leur convocation pour les rencontres amicales contre l'Équateur et la Colombie n'a fait qu'entériner cette réalité.

"C'est du bonheur pur. Si un seul de nous deux avait été appelé en sélection, l'autre aurait été heureux également. Mais le fait de pouvoir revenir en équipe nationale en même temps que Danilo est réellement incroyable", affirme Alex Sandro. Blessé lors du tour préliminaire de la Ligue des champions de l'UEFA contre Lille, il ne pourra cependant pas honorer sa place et sera remplacé par Marcelo dans le groupe réuni par Dunga. Ce qui ne l'empêche pas aujourd'hui, comme il le dit ci-dessus, d'être "heureux" pour son coéquipier.

Tandis que Danilo tentera de convaincre, Alex Sandro sait qu'il a toujours la confiance de Dunga. "Nous avons tellement joué ensemble que parfois, nous devons nous donner un peu de repos mutuel", plaisante Danilo. "Je peux dire qu'Alex est un vrai ami, le genre d'ami pour la vie. Nous passons beaucoup de temps ensemble comme footballeurs professionnels, mais également dans notre vie privée. Quand vous avez joué dans les sélections de jeunes de votre pays et que vous évoluez dans un grand club comme le FC Porto, il est évident que la prochaine étape est de jouer en Seleção. C'est en tout cas ce que vous espérez, surtout quand vous êtes performant. J'espère pouvoir l'être également en équipe nationale, pour être de nouveau appelé", affirme Danilo.

Le pire souvenir
Alex Sandro et Danilo ont été appelés en Seleção dans le sillage de la Coupe du Monde de la FIFA™ et d'un match que personne n'est près d'oublier : la demi-finale perdue 7:1 contre l'Allemagne. "Cette défaite fait d'autant plus mal que tous les Brésiliens étaient fiers, car la façon dont le pays a organisé la Coupe du Monde a été saluée par tout le monde", explique Alex Sandro, sous le regard approbateur de Danilo. "C'est le genre de match où tout réussit à une équipe et rien à l'autre. Maintenant, il faut tourner la page au plus vite car le Brésil a toujours eu et aura toujours une grande équipe."

"Je arrivais pas à y croire", ajoute Danilo. "Quelle tristesse. Comme footballeur professionnel, ce fut encore plus douloureux. Mais c'est le football. Le vent tourne très vite. En une mi-temps, toutes les belles choses que le Brésil avait montrées dans cette Coupe du Monde ont été annihilées."

Mais ce n'est pas un match qui va ternir l'histoire des quintuples champions du monde. Les latéraux ont d'ailleurs déjà goûté à la sensation du triomphe sous le maillot auriverde lorsqu'ils sont remportés la Coupe du Monde U-20 de la FIFA 2011. Aujourd'hui, l'heure est venue de retrouver chez les seniors d'anciens coéquipiers de cette équipe, par exemple Oscar et Philipe Coutinho. "Je n'oublierai jamais ce titre. Le Brésil ne partait pas favori, surtout en l'absence de Neymar et de Lucas Moura. Mais cela nous a encore plus soudés. Nous formions une vraie famille dans ce tournoi. Ce fut un facteur essentiel", se souvient Danilo.

Deux Dragons tout feu tout flamme
Après une saison 2013/14 à oublier, le FC Porto a fait peau neuve, exception faite de ses deux latéraux brésiliens. Sous la houlette de l'Espagnol Julen Lopetegui, les pensionnaires de l'Estádio do Dragão ont pris le meilleur départ possible avec cinq victoires en autant de matches officiels disputés, et une qualification pour la phase de groupes de la Ligue des champions de l'UEFA sans avoir encaissé le moindre but.

"Difficile de demander mieux. Mais comme le dit notre entraîneur, il y a encore une grande marge de progression", estime Alex Sandro. "Après notre mauvaise saison l'an passé, nous devons absolument réaliser un grand parcours cette année. Nous le devons à nos supporters." Quant à Danilo, il fait l'éloge du technicien espagnol, arrivé en mai dernier sur les bords du Douro : "Il y a toujours un peu de résistance au changement. C'est vrai autant dans la vie de tous les jours que dans le football. Notre entraîneur a apporté avec lui de très bonnes idées, une nouvelle philosophie, et il a à sa disposition un groupe de très grande qualité et très uni. Nous avons tout pour réussir."

Fifa.com (02/09/2014)

Allemagne : Schweinsteiger nouveau capitaine



Bastian Schweinsteiger est le nouveau capitaine de l'équipe d'Allemagne de football, a annoncé mardi le sélectionneur Joachim Löw, à la veille du match amical contre l'Argentine, remake de la finale du Mondial à Rio.

Absent sur blessure, "Basti" n'étrennera pas sa nouvelle fonction mercredi contre l'Argentine et l'intérim sera assuré par le portier Manuel Neuer.

A 30 ans, Schweinsteiger, qui compte 103 sélections, succède à Philipp Lahm, son coéquipier au Bayern Munich qui a annoncé sa retraite internationale cinq jours après le sacre mondial marquant sa 113e cape avec la Mannschaft.

"Bastian est un leader naturel, il a toujours pris des responsabilités en équipe nationale sur et hors des terrains, a commenté Löw, assurant "avoir toujours eu une grande confiance en Bastian".

"Je sais qu'il est toujours présent lorsque l'on a besoin de lui. Bastian Schweinsteiger sera un grand et digne capitaine de notre équipe nationale", a ajouté le sélectionneur.

Absent sur blessure, "Basti" n'étrennera pas sa nouvelle fonction contre l'Argentine, remake de la finale mondiale remportée par l'Allemagne (1-0 a.p) le 13 juillet.

Le brassard confié à Neuer n'assure pas le gardien du Bayern du rôle définitif de vice-capitaine. "On verra comme cela va évoluer", a dit Löw.

Neuer, meilleur gardien du Mondial-2014, le milieu défensif Sami Khedira, l'attaquant Thomas Müller et le défenseur central Mats Hummels étaient les autres noms cités en Allemagne pour assurer la succession de Lahm.

Löw a également annoncé l'arrivée de Thomas Schneider, ex-entraineur de Stuttgart, au poste d'ajoint en remplacement de Hansi Flick.

Fifa.com (02/09/2014)

Allemagne : La Mannschaft sans Boateng, Hummels et Özil



L'équipe d'Allemagne devra se passer des défenseurs Jerome Boateng et Mats Hummels ainsi que du milieu offensif Mesut Özil, trois champions du monde blessés, a annoncé le sélectionneur Joachim Löw mardi, à la veille des retrouvailles avec l'Argentine en amical à Dusseldorf.

Boateng "n'est pas en mesure de jouer" en raison d'une inflammation à un genou et Hummels et Özil sont tous deux confrontés à des problèmes musculaires, a indiqué Löw.

Le sélectionneur espère toutefois récupérer les trois joueurs pour le match dimanche contre l'Ecosse en ouverture des qualifications à l'Euro-2016.

La présence de Sami Khedira reste incertaine contre l'Argentine, le milieu de terrain du Real Madrid devant soumettre mardi à des examens un genou enflé.

Bastian Schweinsteiger, tout fraichement nommé au capitanat, et le défenseur Shkodran Mustafi ne figuraient pas dans la sélection initiale annoncée vendredi.

Des 23 champions du monde au Brésil, trois ont pris leur retraite internationale: l'ex-capitaine Philipp Lahm, le buteur Miroslav Klose et le défenseur central Per Mertesacker.

Löw a indiqué avoir fait appel à Sebastian Rudy, milieu de terrain de Hoffenheim âgé de 24 ans.

Fifa.com (02/09/2014)

Angleterre : Colback forfait contre la Norvège



Le milieu Jack Colback, qui n'a pu disputer les derniers matches de Newcastle en raison d'un coup reçu, sera le seul absent mercredi en amical contre la Norvège, a annoncé mardi le sélectionneur de l'Angleterre Roy Hodgson.

"Il ne sera pas du match demain, a regretté le sélectionneur au sujet du joueur de 23 ans appelé pour la première fois. Tout le monde est opérationnel sinon. Le 11 de départ sera jeune mais personne ne fera ses débuts".

"Nos premières séances d'entraînement ont été intenses et j'ai le sentiment que les joueurs sont pressés d'en découdre. On aimerait que cela soit bon signe mais deux ans d'éliminatoires c'est un long voyage et on sait qu'il y aura beaucoup de changements d'ici la fin".

Après la Norvège, l'Angleterre affronter lundi la Suisse en ouverture de sa campagne de qualification pour l'Euro-2016 en France.

"Je suis maintenant le capitaine de cette équipe", est venu commenter Wayne Rooney, l'attaquant de Manchester United tout juste choisi pour remplacer Steven Gerrard avec le brassard. "Je suis toujours très exigeant avec moi-même. J'ai connu de formidables capitaines dans le passé et j'ai beaucoup observé comment ils se sont coulés dans le poste. Je vais essayer de m'approprier leurs qualités et ajouter mes propres ingrédients".

"Demain, un nouveau chapitre s'ouvre. L'été dernier, on était tous déçus (élimination au 1er tour au Mondial-2014, ndlr). On avait de grands espoirs en partant, on pensait faire mieux, mais il faut aller de l'avant et ne pas regarder derrière. Certains ont pris leur retraite, mais des jeunes arrivent et c'est excitant", a-t-il poursuivi.

Fifa.com (02/09/2014)

Allemagne : Khedira forfait contre l'Argentine et l'Ecosse



Le milieu de terrain Sami Khedira, souffrant de la cuisse gauche, est forfait pour le match amical contre l'Argentine, mercredi à Dusseldorf, puis celui contre l'Ecosse dimanche, lançant les qualifications à l'Euro-2016, a annoncé mardi la fédération allemande de football (DFB).

Le milieu du Real Madrid est arrivé blessé d'Espagne et n'a pas pu participer à l'entrainement lundi. Une IRM, effectuée mardi à Munich, chez le docteur de l'équipe nationale Müller-Wohlfhart, a révélé une déchirure musculaire sur le haut de la cuisse gauche.

Khedira est le 4e forfait après ceux des défenseurs Jerome Boateng (genou) et Mats Hummels et du milieu offensif Mesut Özil, tous deux confrontés à des problèmes musculaires, annoncés mardi par le sélectionneur Joachim Löw.

Le sélectionneur espère toutefois récupérer Boateng, Hummels et Löw pour le match contre l'Ecosse.

Bastian Schweinsteiger, fraichement nommé nouveau capitaine de la Mannschaft, et Skhodran Mustafi, ne figuraient pas dans la sélection initiale de Löw.

Avec les retraites internationales de Philipp Lahm, Miroslav Klose et Per Mertesacker, c'est un total de neuf champions du monde qui manqueront les retrouvailles avec l'Argentine, le finaliste malheureux (1-0 a.p.) du Mondial brésilien.

Fifa.com (02/09/2014)

Inde : Zico va entraîner Goa



La légende du football brésilien Zico va entraîner l'équipe de Goa, dans le nouveau championnat indien, a annoncé mardi l'Indian Super League (ISL) sur Twitter.

A 61 ans, Zico qui a joué trois Coupes du monde avec le Brésil et a entraîné dans le monde entier, rejoint la franchise du FC Goa, pour un championnat de dix semaines qui démarre en octobre.

Plusieurs anciennes stars ont également confirmé leur participation à cette compétition, dont les Français David Trezeguet et Robert Pirès, l'Italien Alessandro Del Piero ou le gardien anglais David James.

L'ISL est un championnat à huit clubs, dont chacun dispose d'un "marquee player", une recrue étrangère ayant au moins représenté son pays dans un tournoi continental.

Fifa.com (03/09/2014)

Espagne, Ramos : "A la vie à la mort pour Del Bosque"



Les joueurs de l'équipe d'Espagne se battront "à la vie à la mort" pour leur sélectionneur Vicente Del Bosque malgré le fiasco au Mondial, a estimé mercredi le défenseur Sergio Ramos à la veille du match amical contre la France.

"Le sélectionneur a décidé de rester, nous nous battrons à la vie à la mort pour lui, parce que c'est notre sélectionneur, a dit le joueur du Real Madrid. Il y a eu un changement général, des joueurs ont décidé de ne plus venir, il faut le respecter après tant d'année données à la sélection".

Les milieux Xavi et Xabi Alonso, piliers de l'entrejeu de toutes les campagnes victorieuses (Euros 2008 et 2012, Mondial-2010), ont pris leur retraite internationale après l'élimination de la Roja au premier tour de la Coupe du monde au Brésil.

"Dans le foot, on ne peut pas vivre dans le passé, a déclaré Ramos. On oublie les bons moments et les mauvais aussi. On n'a pas eu une bonne expérience au Brésil, mais on a une nouvelle sélection, on regarde vers l'avant, avec beaucoup d'envie et d'espoir de retrouver les résultats qu'on a eus ces dernières années".

"C'est un nouveau cycle, avec beaucoup de nouveaux joueurs, avec beaucoup d'envie de bien commencer, a-t-il aussi avancé. Même si c'est un match amical, il faut le considérer comme un match officiel, et transmettre cette envie et cette ambition aux nouveaux joueurs. Ceux qui sont là depuis longtemps essaient de les aider à s'adapter. J'ai senti chez les nouveaux une grande envie d'apprendre et de maintenir la philosophie qui nous caractérise".

Vicente Del Bosque, entraîneur titré en 2010 et 2012, a fait appel à 8 joueurs qui n'étaient pas présents à la Coupe du monde.

Concernant la France, "on affronte une très grande sélection, avec beaucoup de noms et de qualités, selon Ramos. On va essayer de gagner pour engranger de la confiance".

Fifa.com (03/09/2014)

Espagne, Del Bosque : "Les rôles se sont inversés"



Les "rôles" des équipes de France et d'Espagne "se sont inversés" en raison de leurs performances au Mondial, a estimé le sélectionneur de la Roja, Vicente Del Bosque, à la veille du match amical entre les deux sélections.

Comment abordez-vous ce rassemblement, sans voir les têtes de Xavi, Xabi Alonso et Villa ?
C'est un rassemblement de plus, il y a toujours eu quelques changements, là c'est vrai qu'il y a eu huit nouveaux par rapport au Mondial. On est revenu au travail normalement. On commence une nouvelle étape. Les précédentes, il s'agissait de gérer le succès, ce n'était pas facile, et cette fois il faut gérer la défaite, en tout cas une période où nous n'avons pas atteint notre objectif, nous en sommes là.

Comment avez-vous géré la défaite ? qu'avez-vous dit à votre groupe ?
J'ai donné l'exemple de joueurs qui ne sont plus là: Xavi et Xabi Alonso, qui ont été exemplaires avec nous, qui ont insufflé un état d'esprit, Villa aussi. J'ai parlé du passé pour évoquer l'état d'esprit qu'il faut avoir en sélection.

Au vu de ses performances au Mondial, la France est-elle devenue meilleure que l'Espagne ?
Il est possible que les rôles se soient inversés. La France a fait un bon Mondial et a perdu en quart de finale contre l'Allemagne qui n'a pas été supérieure, loin de là. L'Espagne a été éliminée dès le premier tour. Alors oui, les rôles se sont inversés. On parle d'une équipe de France forte, qui travaille depuis un an avec pratiquement les mêmes joueurs. Depuis le barrage, ils ont suivi une ligne très bonne.

Allez-vous aligner deux onze différents contre la France et la Macédoine ?
Nous allons essayer d'utiliser un maximum de joueurs qui sont avec nous, parce que ce sont deux matches d'affilée. Nous allons faire en sorte de n'infliger 180 minutes de jeu à aucun joueur, si c'est possible. Dans le match de lundi à Valence, il y a trois points en jeu, il est beaucoup plus important. On est un peu dans l'inconnu avant de retourner à la compétition, et contre un adversaire aussi grand que la France, il faut donner un bon signal.

L'absence de Ribéry est-elle un avantage pour vous ?
J'aurais aimé sincèrement qu'il joue parce que c'est un des grands joueurs qu'a eu la France. On a toujours porté une attention particulière sur lui parce qu'on savait qu'il pouvait porter le danger, même si notre latéral Arbeloa l'a toujours bien contrôlé.

Piqué a fait état d'une blessure à la hanche mais a joué avec le Barça...
Il n'y a là aucune contradiction. Piqué m'a dit qu'il n'était pas bien, qu'il avait une gêne à la hanche et au dos, mais il pouvait jouer, et il a joué. S'il y a une personne qui connaît bien son état de santé c'est son entraîneur (au Barça) Luis Enrique, et s'il a décidé de le faire jouer, ça le regarde.

Fifa.com (03/09/2014)

Première pour le Brésil de Dunga contre la Colombie



Des cinq matches amicaux au programme de vendredi, Brésil-Colombie concentrera toutes les attentions, avec une Seleçao désormais sous les ordres du revenant Dunga et qui va tenter de se reconstruire deux mois après le cataclysme subi contre l'Allemagne (7-1) en demi-finale de son Mondial.

C'est loin du pays, encore traumatisé par le Mineirazo et la piteuse défaite qui a suivi contre les Pays-Bas (3-0) lors du match pour la 3e place, que le Brésil va donc tenter d'aller de l'avant, dans l'enceinte du Sun Life Stadium de Miami, aux Etats-Unis. La convalescence se poursuivra face à l'Equateur mardi prochain, avant peut-être de se consoler, un peu plus, face à son meilleur ennemi, l'Argentine, à Pékin le 11 octobre.

Alors qu'une révolution était souhaitée par les supporteurs auriverde pour la succession de Scolari, c'est la déception d'assister à un gros rétropédalage qui a prédominé à la nomination de Dunga, déjà à la tête de la Seleçao entre 2006 à 2010. L'ancien capitaine de l'équipe championne du monde en 1994 avait certes remporté la Copa America 2007 et la Coupe des Confédérations 2009, mais avait été éliminé en quart de finale du Mondial-2010 par les Pays-Bas. Surtout, le "jogo bonito" (le beau jeu) l'indifférait.

Pour ce premier match sous sa seconde ère, avec notamment les Parisiens David Luiz et Marquinhos (mais pas Thiago Silva blessé), c'est la Colombie qui se présente, avec chez elle aussi une envie de revanche après le quart de finale perdu (2-1) face à ces mêmes Brésiliens au Mondial.

Pour l'occasion, le sélectionneur José Pekerman a fait appel à 21 des 23 joueurs qui étaient de l'aventure, dont la révélation et meilleur buteur du tournoi James, auxquels s'ajoute notamment Falcao qui avait dû déclarer forfait (genou).

La rencontre sera par ailleurs aussi marquée par les retrouvailles entre le prodige Neymar, enfin remis de son effrayante blessure aux vertèbres, et Zuniga qui l'avait blessé d'un coup de genou.

Avec le même parfum de Copa America, qui sera d'ailleurs leur prochaine épreuve en 2015, le Chili et le Mexique, tous deux éliminés avec les honneurs en 8e de finale du Mondial, respectivement par le Brésil (1-1, 3-2 t.a.b.) et les Pays-Bas (2-1), se rencontrent à Santa Clara (Californie).

L'Uruguay, toujours privée de Luis Suarez, qui purge sa longue suspension après sa morsure sur l'Italien Chiellini au Mondial, affronte le Japon à Sapporo, tandis que le Venezuela se déplace en Corée du Sud et que le Kazakhstan reçoit le Kirghizistan.

Fifa.com (04/09/2014)

Allemagne : Löw pas inquiet face à l'Ecosse



Le sélectionneur Joachim Löw a dit ne pas se faire de "soucis" pour l'Allemagne, toujours privée d'Özil, de Hummels et Draxler, avant les qualifications de l'Euro-2016 devant l'Ecosse dimanche, et en dépit de la défaite face à l'Argentine 4-2 en amical mercredi.

"Je ne me fais pas de soucis", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse mercredi soir à Düsseldorf après les retrouvailles avec les Argentins, battus en finale du Mondial brésilien par les Allemands (1-0).

"Il nous faut de la patience et du temps pour que la défense se rode, a-t-il ajouté. Ce sont tous des joueurs de grand talent", même si à certains moments, "on a pu voir qu'ils manquaient d'expérience (...) On ne peut pas attendre d'eux qu'ils puissent immédiatement remplacer à 100% des joueurs chevronnés", a-t-il encore estimé.

"Il faut penser sur le long terme", a-t-il insisté, regrettant toutefois l'absence face aux Argentins des champions du monde Mats Hummels et Jerome Boateng.

Dimanche face à l'Ecosse, à Dortmund, il devra encore se passer du milieu Mesut Özil, du défenseur central Mats Hummels et de l'attaquant Julian Draxler. "J'espère au moins que Boateng sera disponible", a-t-il dit.

Joachim Löw a aussi regretté l'attitude de certains supporteurs envers Mario Gomez, sifflé lors de sa sortie, à la 57e minute. "Ce n'est pas normal qu'un joueur de l'équipe nationale soit sifflé à domicile, simplement parce qu'il a manqué une ou deux occasions", a-t-il réagi.

Fifa.com (04/09/2014)

Argentine : Les promesses de l'ange Di Maria



Angel Di Maria a pratiquement battu à lui seul l'Allemagne en amical (4-2) avec un but et trois passes décisives qui laissent rêveuses l'Argentine, son pays, et l'Angleterre de son nouveau club Manchester United.

. "Un nouveau coeur qui bat"
"Di Maria a joué comme si c'était la finale", note en Argentine le quotidien La Nacion, alors que le joueur formé à Rosario Central avait dû renoncer sur blessure à disputer l'épilogue du Mondial. "Privé de finale, Di Maria a joué avec l'énergie d'un gamin de 15 ans", renchérit d'ailleurs le journal Olé.

Mais au delà de la belle histoire d'une revanche personnelle, son pays natal se réjouit de l'espoir que suscite le joueur.

"C'est un nouveau coeur qui bat. Contre l'Allemagne, ce n'était pas une revanche, mais le début de l'ère Martino (nouveau sélectionneur): la sélection a écrasé le champion, montré audace et contrôle du jeu, et Di Maria a été la grande figure", se réjouit en Une Olé.

. "Tata a un Ange"
"Tata" Martino sait désormais qu'il a à sa disposition un crack, Lionel Messi (blessé et forfait face à l'Allemagne) et un joueur d'inspiration divine, jeu de mots facile généré par son prénom (Angel, "Ange" en espagnol). "Tata a un Ange", écrit ainsi Olé.

Martino est plus terre à terre mais tout aussi dithyrambique: "Il fait partie des 5 ou 10 meilleurs (du monde), mais je ne sais pas si j'en trouverais 10 comme lui. Leo (Messi), Cristiano (Ronaldo)... Il est engagé pour la cause".

"Angel au paradis", publie pour sa part The Sun, avant d'enchaîner: "Di Maria met le bazar dans la nuit allemande. Qui se préoccupe de l'absence de Messi, vu qu'il y avait Di Maria ? La recrue record d'United a fait un incroyable show et mis une fessée au champion du monde dans son propre jardin".

. Un effet United ?
C'est la thèse de La Nacion, qui pense que le passage du Real Madrid à ManU a fait du bien au joueur: "Il est sur un nuage, là où se situent les plus grands. Il irradie, comme si le changement d'air l'avait relancé avec plus de force. Il a tout fait, comme s'il s'enlevait du pied l'épine coincée depuis la finale manquée du Maracana".

The Daily Mail se frotte les mains de voir désormais ce joueur évoluer en Premier League dans un papier titré "Di Maria détruit l'Allemagne", soulignant que l'attaquant albiceleste "a montré un aperçu des promesses à venir avec un but et trois passes décisives lors de la victoire de l'Argentine contre le champion du monde".

Toujours en Angleterre, The Independent, s'est également enflammé: "Le soufflé est retombé, la forêt noire à la crème encore congelée (l'Allemagne) a été éparpillée par un Di Maria brillant".

. Di Maria, seul à être mesuré
"Je suis heureux car tout a très bien fonctionné dans le début de cette nouvelle étape. On ne se focalisait pas sur la victoire, on voulait laisser une bonne image", a dit sobrement le gaucher natif de Rosario après la rencontre. Il est bien le seul à rester mesuré après sa prestation à Düsseldorf. "Le show de Di Maria", titre ainsi Olé, qui a donné la note de 10 à celui qui est surnommé "Fideo", qu'on pourrait traduire par "spaghetti" en raison de sa maigreur.

"Il a brillé comme Messi quand il joue à droite, repiquant vers le centre avec son pied gauche", poursuit le quotidien sportif.

A quatre mois de la fin de la saison et de l'élection du Ballon d'or, son coéquipier Lucas Biglia le voit même "dans les trois premiers"...

Fifa.com (04/09/2014)

La Seleçao à la recherche de la confiance perdue 



Humilié 7-1 par l'Allemagne en demi-finale de son Mondial, le Brésil part à la reconquête de la confiance perdue, en amical, face à la Colombie vendredi et l'Equateur mardi, sous la baguette de fer du revenant Dunga.

Fidèle à sa réputation, l'ombrageux successeur de Luiz Felipe Scolari a tranché. La reconquête passera par la révolte, plus que par une hasardeuse révolution d'effectif, et le retour aux fondamentaux: marquage et intensité plus que "jogo bonito" dont l'ancien rugueux défenseur n'a jamais eu que faire.

A quelques exceptions près, il a renouvelé sa confiance à l'ossature de l'équipage naufragée du "Minerazo". Mais avec la volonté de faire de ses joueurs des guerriers, dans la tête et sur le terrain.

Dix des vingt-deux joueurs convoqués par Dunga pour ces deux matches amicaux ont disputé le Mondial. Et huit des titulaires de la déroute face à l'Allemagne seront alignés d'entrée vendredi au Sun Life Stadium de Miami face à la séduisante Colombie qui avait donné des sueurs froides à la Seleçao en quarts de finale du Mondial (2-1).

Autant dire que la Seleçao n'aura pas la tâche facile face à des Colombiens animés d'esprit de revanche et galvanisés par le retour de leur attaquant vedette Falcao, absent du Mondial pour blessure.

Dunga, qui a déjà dirigé sans convaincre la Seleçao entre 2006 et 2010, a dévoilé son probable onze de départ lors des deux derniers entraînements: Jefferson succède dans les buts au décrié Julio Cesar, qui a pris sa retraite internationale. La ligne de défense sera composée de Maicon, David Luiz, Miranda et Felipe Luis, le capitaine du PSG Thiago Silva étant blessé.

En milieu de terrain, Luiz Gustavo, Ramires, Oscar et Willian seront chargés de presser et d'alimenter en pointe Neymar, remis de sa terrible blessure lors du Mondial face à la même Colombie, et la surprise de cette convocation, l'attaquant de l'Atletico Mineiro, Tardelli, un joueur de contre convoqué une seule fois en 2010.

L'insipide avant-centre Fred ayant renoncé à la Seleçao avant d'en être écarté, Dunga rompt ainsi avec Scolari en se passant de numéro neuf attitré. "Il était nécessaire de revoir certains concepts. L'attaquant, c'est celui qui se propulse en avant. Peut importe qu'il soit numéro 9, 10, 13 ou 5", avait expliqué Dunga.

Esprit de révolte
Tirant les leçons du Mondial, Dunga a demandé à ses joueurs de l'intensité dans le marquage, de la vitesse et de la percussion dans la relance, de surprendre l'adversaire.

"Dunga m'a demandé de jouer sans position fixe. De permuter en permanence avec Neymar", a expliqué Tardelli aux médias brésiliens.

Mais le nouveau sélectionneur s'est avant tout attaqué au tout aussi urgent chantier mental. Sous énorme pression, la Seleçao s'est émotionnellement liquéfiée pendant le Mondial à plusieurs reprises.

Joueurs en larmes avant la séance des penalties face au Chili en 8e de finale, tétanisés face à l'Allemagne au point de prendre quatre buts en six minutes: la Seleçao a montré dans ce domaine des failles abyssales incompatibles avec le haut niveau.

Dunga, ancien défenseur de la Seleçao, puise dans sa propre expérience pour regonfler le moral de ses joueurs et insuffler un esprit de révolte. "J'ai été honni en 1990 (le Brésil avait été éliminé en 8e de finale par l'Argentine) et ensuite j'ai été champion du monde en 1994 aux Etats-Unis", leur a-t-il opportunément rappelé.

Le milieu offensif Oscar semble avoir été sensible au message: "Beaucoup d'entre nous avons été frustrés par la Coupe. Alors, comme dans l'histoire de Dunga, nous allons tout faire pour relever la tête et tenter de gagner la prochaine", en 2018 en Russie.

Depuis sa nomination, Dunga a distillé aussi quelques fermes avertissements. Les convoqués n'auront pas mille occasions de convaincre. Et l'adulé Neymar ne deviendra réellement un vrai "crack" que s'il gagne une Coupe du monde...

Fifa.com (04/09/2014)

Suède : Ibrahimovic bat le record national de buts



Zlatan Ibrahimovic est devenu jeudi le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de Suède, avec 50 réalisations, dépassant grâce à un doublé un joueur de l'entre-deux-guerres.

Avec des buts contre l'Estonie aux 3e et 24e minutes d'une rencontre amicale à Solna, Ibrahimovic bat Sven Rydell, attaquant prolifique des années 1920-1930.

L'avant-centre du Paris SG a profité d'un ballon renvoyé par le gardien estonien sur corner pour marquer d'abord du gauche. Puis il a trompé Pareiko de près du droit.

Il a alors enlevé son maillot pour en montrer un autre, avec au dos "50 buts" et sur le devant "c'est vous qui avez rendu ça possible".

Ibrahimovic, au sommet de son art à 32 ans, fêtait là sa 99e sélection, et devrait atteindre la 100e lundi à Vienne, première étape des qualifications à l'Euro-2016.

Fifa.com (04/09/2014)

France, Deschamps : "On ne va pas s'enflammer"



Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a estimé jeudi que le succès obtenu contre l'Espagne (1-0) en amical au Stade de France n'était "pas anodin" mais qu'il ne fallait pas "s'enflammer".

Y a-t-il une double satisfaction avec une victoire de prestige associée à la manière?
Quand il y a le résultat, c'est toujours quelque chose qui fait plaisir. On a rencontré une bonne équipe d'Espagne même s'il y a des joueurs qui ne sont plus là. On a fait un bon début puis on a eu un gros trou durant 20 minutes. En deuxième période, on a pris un peu plus le dessus, on s'est créé des situations, on a marqué un but valable (refusé pour hors-jeu, ndlr) puis on a inscrit un but après des enchaînements sur un jeu au sol. Il y a eu des enchaînements de qualité. C'est très bien de garder l'état d'esprit de l'ensemble du groupe. Ceux qui sont rentrés ont aussi apporté. C'est une très bonne chose pour renouer avec le Stade de France et notre public. C'est une très bonne soirée pour nous.

Etes-vous satisfait de la maîtrise affichée par vos joueurs ?
C'est dans la continuité, avec des joueurs qui sont là depuis deux ans. Ceux qui ont commencé étaient tous au Mondial. Il y a des automatismes, des affinités techniques. L'Espagne avait fait des changements surtout dans le coeur du jeu et ça ne se refait pas du jour au lendemain. Nous, on a des repères. Il y a un vécu. Il n'est pas énorme mais sur ce match, ça a compté.

Y a t-il vraiment la nécessité de renouveler le groupe après un tel succès ?
Ceux-là me donnent satisfaction et il faut leur donner du temps de jeu pour leur permettre de s'aguerrir. J'ai une base, un noyau dur et les joueurs sont contents de revenir. J'aviserai peut-être dans une période chargée avec la Ligue des champions mais ceux-là se connaissent bien et il faut qu'ils s'aguerrissent et arrivent à trouver du temps de jeu, de la complémentarité et des affinités techniques.

Qu'avez-vous pensé du public et des sifflets contre Patrice Evra ?
Le public a été très bien. Il était content de retrouver l'équipe de France et l'équipe a tout fait pour qu'il nous encourage. C'est important pour les joueurs. C'est une très bonne chose. Je regrette pour Patrice même si ça sera toujours comme ça par rapport à ce qui s'est passé pour lui (la grève de l'entraînement du Mondial-2010, ndlr). Il est imperméable à tout ça, il y en a qui ne l'aiment pas, voire qui le détestent. Mais tous les joueurs méritent d'être encouragés et soutenus.

Le 4-2-3-1 de ce soir sera-t-il maintenu ?
Il y a aussi d'autres possibilités. J'ai fait ce choix parce que Mathieu Valbuena aime cette position (meneur axial, ndlr) et qu'on jouait l'Espagne. On a toujours eu des difficultés à l'empêcher d'organiser son jeu et je voulais que Karim Benzema ait un soutien plus proche avec Mathieu.

Quelle importance peut-on accorder à ce succès dans l'optique de l'Euro?
On est loin (de l'Euro, ndlr). Mais ça faisait huit ans qu'on n'avait pas battu l'Espagne. On ne va pas s'enflammer, c'est notre match de rentrée avec une équipe de qualité. Ce n'est pas anodin non plus et ça doit donner plus de confiance. Les joueurs ont été en action. Cela permet au groupe d'évoluer. C'est quand même une progression par rapport aux dernières rencontres contre l'Espagne.

Allez-vous faire tourner votre équipe dimanche en Serbie ?
Il y aura beaucoup de joueurs qui débuteront dimanche qui n'ont pas débuté ce soir. On a fait beaucoup d'efforts. Les joueurs sont sollicités par leurs clubs et je veux voir tous les joueurs qui sont là en action. Ce sera une équipe bien différente en Serbie.

Fifa.com (04/09/2014)