Spécial Sebastian Vettel (Formule un)

Red Bull RB9

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Aucun secret ''magique'', dit Newey
ESPN Staff
16 novembre 2013



Adrian Newey, le directeur technique de Red Bull, affirme qu'il n'y a rien de spectaculaire en soi pour expliquer les performances impressionnantes de la RB9 cette année.

Sebastian Vettel est devenu un quadruple champion du monde au volant de cette monoplace, et avec l'apport de Mark Webber, l'équipe a décroché une quatrième couronne consécutive. Mais ce qui épate surtout depuis la pause estivale, c'est la manière dont Vettel largue ses adversaires et accumule les victoires grâce à des écarts insurmontables. Il n'est plus rare de le voir gagner avec une demi-minute d'avance.

Vive la stabilité

Alors que Vettel va tenter de gagner aux États-Unis ce week-end, et ainsi ajouter à sa série de sept victoires consécutives, plusieurs observateurs se demandent quel secrets peuvent bien se cacher dans cette redoutable RB9.

"Il n'y a aucune solution magique. Je dirais qu'il s'agit du développement habituel", a déclaré Newey, l'ingénieur que toutes les équipes rêvent de recruter. "La voiture de cette année est une cousine très proche de celle de l'an dernier. Il s'agit d'évolutions relativement mineures apportées au cours de l'hiver dernier dans un contexte où la réglementation est demeurée essentiellement stable. Donc, en ce qui concerne la voiture, nous avons entamé cette année en partant d'où nous étions à la fin de l'année dernière. Il fallait simplement développer la voiture et bien comprendre son fonctionnement."

"Le retour aux pneumatiques de 2012 (en termes de structure, effectué cet été) a clairement eu un effet sur la voiture et cela nous convient peut-être, mais c'est difficile à dire", a-t-il ajouté. "Donc, dans l'ensemble, c'est une question de développement. Il n'y a aucune magie."

© ESPN Sports Media Ltd.

Red Bull


Vettel en position idéale
ESPN Staff
16 novembre 2013



Auteur de sa 8e pole position cette saison, Sebastian Vettel est idéalement placé pour une 8e victoire d'affilée, dimanche à Austin, dans le Grand Prix des États-Unis.

Après avoir dominé tout le week-end, celui qui est déjà sacré champion du monde pour la 4e fois cette saison, s'est offert une belle bagarre avec son coéquipier Mark Webber.

Hommage au "quadra" Horner

"C'est un bon résultat d'avoir les deux voitures en première ligne", a déclaré Vettel. "La séance a pas été facile en raison du vent qui a beaucoup forci depuis ce matin. Ce n'est pas facile à gérer dans les virages à haute vitesse."

"Je n'étais pas satisfait de mon premier tour lancé mais je pense que j'ai fait une belle sortie pour terminer. Cela s'est avéré suffisant pour passer la voiture en pole position."

"Il y a eu une bonne bataille avec Mark, il n'a cessé de se rapprocher tout au long de ce week-end. Il a peut-être commis une erreur dans sa dernière tentative. Je suis heureux de cette pole position. J'adore partir de cette place. J'aime le circuit. Il est important de partir du côté propre de la piste alors nous en voir ce que nous pouvons faire demain."

Vettel a également profité de l'occasion pour dédier sa pole position au patron de l'équipe Red Bull, Christian Horner, qui fête aujourd'hui ses 40 ans.

© ESPN Sports Media Ltd.

Formule 1 - Grand Prix des Etats-Unis
GP des Etats-Unis 2013, libres 3 : Vettel (Red Bull) domine, Hamilton (McLaren) se rapproche

16/11/2013

Sebastian Vettel (Red Bull) a gardé une longueur d'avance sur son coéquipier Mark Webber lors des derniers essais libres à Austin, samedi, tandis que Lewis Hamilton (Mercedes) a montré des progrès.



Sebastian Vettel (Red Bull) s'est posé en favori à la pole position du Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique en établissant le tour le plus rapide des essais libres 3 de la 18e des 19 manches du Championnat du monde en 1'36"733, samedi matin à Austin. Chronométré en pneus "medium", en toute fin de session, le quadruple champion du monde en titre allemand a devancé son coéquipier Mark Webber de 0"203 et le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes) de 0"331. En proie à des problèmes de réglages vendredi, ce dernier paraît avoir progressé de façon significative sur ce circuit où il demeure le seul vainqueur.

Chez Lotus, le Français Romain Grosjean a réalisé le 5e temps (1'37"345) alors que son nouveau coéquipier finlandais, Heikki Kovalainen, remplaçant de son compatriote Kimi Raïkkönen pour les deux dernières courses de la saison, s'est contenté du 13e chrono. Les Ferrari ont été très discrètes : Fernando Alonso a réussi le 11e temps, Felipe Massa le 18e.

Grand Prix des Etats-Unis 2013 - Sebastian Vettel (Red Bull) : "Une bagarre de plus en plus intense"

16/11/2013

C'est au prix d'une ultime tentative que Sebastian Vettel (Red Bull) a ravi la pole à Mark Webber, à Austin.



Sebastian Vettel (Red Bull) a dominé la séance qualificative du Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique, samedi à Austin, décrochant sa huitième pole position de la saison, sa 44ème en carrière et la 56e de l'écurie Red Bull. Précédant de peu son équipier Mark Webber (0”103) et très nettement la Lotus de Romain Grosjean (reléguée à 0”817 !), le pilote allemand a signé le tour le plus rapide lors d'une deuxième tentative impressionnante.

"C'est un excellent résultat pour l'équipe d'avoir les deux voitures sur la première ligne", a expliqué le quadruple champion du monde, déjà parti en pointe en 2012 avant de se faire surprendre en fin de gp par Lewis Hamilton (McLaren). "La séance était assez piégeuse, car le vent s'est levé par rapport à ce matin (ndlr : jusqu'à 8 m/s), ce qui nous a compliqué la tâche dans les virages rapides. Je n'étais pas très heureux de ma première tentative, mais la deuxième était assez rapide pour décrocher la pole."

Il est important de s'élancer du côté propre

"Ça a été une belle bagarre avec Mark [Vettel], qui devient d'ailleurs de plus en plus intense au fil du week-end. Il a peut-être commis une petite erreur dans son dernier tour", a-t-il relevé. "Je suis heureux d'avoir signé cette pole, car j'apprécie beaucoup ce circuit. Et en plus, aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Christian [Horner, le patron de l'équipe qui a 40 ans]. Il est important de s'élancer du côté propre de la piste, on verra donc ce qu'on peut faire."

Une Red Bull s'est élancée depuis la pole position 10 fois sur les 18 séances qualificatives, Vettel ayant signé huit poles et Webber deux.

Formule 1 - Grand Prix des Etats-Unis
GP des Etats-Unis d'Amérique 2013 : Vettel (Red Bull) en pole devant Webber et Grosjean

16/11/2013

Sebastian Vettel (Red Bull) a arraché sur le fil la pole position à Mark Webber, samedi à Austin, tandis que Romain Grosjean (Lotus) s'est réservé la troisième place sur la grille.



Pour la deuxième fois de suite aux Etats-Unis d'Amérique et la 44e fois de sa carrière, Sebastian Vettel (Red Bull) s'élancera en tête du peloton dimanche. L'Allemand, quadruple champion du monde en titre, a dans un ultime effort - un secteur 3 diabolique - subtilisé la 18e pole position de la saison à son coéquipier, Mark Webber, en bouclant un tour en 1'36"338 soit 0"103 plus vite que l'Australien, samedi à Austin.

Auteur pour la huitième fois du meilleur chrono en qualification cette année, "Baby Schumi" courra dimanche (à partir de 20h00 françaises) après sa 12e victoire saisonnière et sa huitième consécutive, ce qui constituerait un record absolu.

Le Français Romain Grosjean (Lotus) et l'Allemand Nico Hülkenberg (Sauber) se sont placés sur la deuxième ligne, en concédant respectivement 0"817 et 0"958, ce qui donne une idée de la suprématie de la RB9 en cette fin de Championnat.

Alonso sauve les meubles chez Ferrari

La déception est donc venue de l'écurie Mercedes, que l'on pensait la mieux placée derrière Red Bull. Lewis Hamilton (Mercedes), revenu à 0"3 de la Red Bull n°1 lors du dernier entraînement, a saturé au cinquième rang, à 1"007, tandis que Nico Rosberg a été éliminé en Q2, victime d'une température de piste (27°C) défavorable à sa W04. Pessimiste quant à ses chances de rentrer en Q3, Fernando Alonso (Ferrari) a finalement décroché le sixième temps, mais ses doutes étaient bien fondés : son coéquipier, Felipe Massa, a échoué en Q2.

Mis à part Romain Grosjean qui a égalé sur meilleure qualification de l'année, dans le camp français Jean-Eric Vergne s'est contenté du 16e chrono (cinq places derrière Daniel Ricciardo) à cause d'une Toro Rosso exploitant ses pneumatiques de façon erratique. Jules Bianchi (Marussia), 20e, a dominé son coéquipier Max Chilton de près d'une seconde tandis que Charles Pic a, il faut bien le dire, encore déçu en signant le 21e chrono, à plus d'une seconde de Giedo van der Garde.

Le grand huit pour Vettel ?



Publié le 16 novembre 2013 à 23h47
Mis à jour le 17 novembre 2013 à 11h39

Auteur de la pole position à Austin, Sebastian Vettel est idéalement placé pour signer une huitième victoire de rang et effacer le record de sept victoires consécutives détenu par Michael Schumacher depuis 2004. L’Allemand et Red Bull sont en quête d’un premier succès aux Etats-Unis alors que Romain Grosjean est en embuscade pour Lotus depuis le troisième emplacement de la grille.

Vettel plus fort que Schumi ?

Le Grand Prix des Etats-Unis n’est pas dénué d’enjeux pour Sebastian Vettel. Sacré champion du monde il y a près d’un mois, le natif d’Heppenheim a l’occasion de s’emparer du record de victoires consécutives sur une saison à Austin. La référence en la matière est détenue par son compatriote Michael Schumacher qui avait aligné sept succès de mai à août 2004. Invaincu depuis le GP de Belgique lors de la reprise en août, Vettel peut étendre au Texas sa série à huit victoires de suite. En cas de succès, il triompherait également pour la première fois aux Etats-Unis tout comme son écurie Red Bull. A l’occasion de son premier Grand Prix en 2007, le quadruple champion du monde en titre avait terminé 8e à Indianapolis. La saison dernière, il avait dû se contenter de la deuxième place à Austin derrière Lewis Hamilton.

Red Bull bien armé

Il y a quinze jours, le Taureau rouge avait converti sa présence sur la première ligne de la grille de départ à Abu Dhabi en doublé final. Au regard de sa domination ce week-end, Red Bull est parfaitement en mesure de rééditer ce tour de force après avoir relégué la concurrence à près d’une seconde en qualifications. Alors que Vettel est invaincu depuis le mois d’août, l’écurie autrichienne doit espérer une course sans embûche pour Mark Webber. A plusieurs reprises cette saison, l’Australien a manqué un bon résultat à cause de départs manqués ou par la faute d’une Red Bull en manque de fiabilité. Si la RB9 est aussi bien exploitée en course que véloce en qualifications, elle n’a aucune raison d’être battue par une monoplace concurrente dimanche.

Lotus cible Ferrari et Mercedes

Alors que Red Bull semble intouchable depuis trois épreuves, la place de dauphin du mastodonte autrichien fait des envieux. Ainsi, l’écurie Lotus a reconnu vouloir mettre jusqu’au terme du championnat la pression sur Ferrari et Mercedes qui la devance de respectivement 26 et 37 points. A l’issue des qualifications, cet objectif semble à la portée de l’écurie d’Enstone. Honorant son statut de leader de l’équipe, Romain Grosjean a réussi à décrocher le troisième temps des qualifications. En quête d’un quatrième podium en cinq courses, le Français devra s’attacher à garder derrière lui Lewis Hamilton (Mercedes) et Fernando Alonso (Ferrari), placés sur la troisième ligne. Son nouveau coéquipier finlandais, Heikki Kovalainen, a lui aussi donné satisfaction pour sa première avec Lotus en accrochant le 8e temps des qualifications alors que Nico Rosberg (Mercedes) et Felipe Massa (Ferrari) ne partiront qu’en septième ligne. Si les positions de la grille de départ sont conservées à l’arrivée du Grand Prix des Etats-Unis, Lotus reviendrait à respectivement 15 et 28 points de Ferrari et Mercedes.

Red Bull fait la loi



Publié le 16 novembre 2013 à 20h15
Mis à jour le 16 novembre 2013 à 21h27

Dominatrice depuis le début du week-end à Austin, l’écurie Red Bull a survolé la séance de qualifications du Grand Prix des Etats-Unis ce samedi. En 1’36’’338, Sebastian Vettel a subtilisé le meilleur temps à son coéquipier Mark Webber en toute fin de Q3. La concurrence emmenée par Romain Grosjean (Lotus) est repoussée à près d’une seconde du poleman.

Red Bull a fait parler la poudre ce samedi à Austin. L’écurie autrichienne a infligé un écart de près d’une seconde à toutes les autres monoplaces lors de la séance de qualifications du Grand Prix des Etats-Unis. Du coup, la lutte pour la pole position au Texas s’est résumée à un duel au soleil entre Mark Webber et Sebastian Vettel. L’Australien a dégainé le premier en début de Q3 avec le meilleur temps du week-end jusque-là alors que son jeune coéquipier était moins rapide. Néanmoins, le quadruple champion du monde allemand a attendu la sortie du drapeau à damier pour tirer dans le mile avec un chrono de 1’36’’388, synonyme de pole position, la 8e cette saison et la 44e de sa carrière.

Romain Grosjean (Lotus) a une fois de plus démontré sa vélocité en qualifications en y décrochant le troisième temps, malgré un retard de huit dixièmes sur la référence établie par Vettel. Le champion de GP2 2011 a pris le meilleur sur Nico Hülkenberg (Sauber) pour se poser en premier rival des Red Bull. En revanche, tous les pilotes situés derrière eux ont subi un écart au tour supérieur à une seconde sur le poleman. Placés en troisième ligne, Lewis Hamilton (Mercedes), victorieux la saison dernière à Austin, et Fernando Alonso (Ferrari) ne semblent pas être crédités d’un rythme suffisamment élevé pour se battre pour la victoire.

A l’occasion de son premier week-end de Grand Prix avec Lotus, Heikki Kovalainen a répondu aux attentes de son employeur en accédant à la Q3. Remplaçant au pied levé de son compatriote Kimi Räikkönen, le Finlandais s’est assuré le huitième temps des qualifications qui lui permet d’envisager de marquer des points en course. L’écurie d’Enstone l’a engagé avec l’objectif de réduire son retard au classement des constructeurs sur ses rivales Ferrari et Mercedes, handicapées par les mauvaises performances ce samedi de Felipe Massa (15e) et Nico Rosberg (14e). Au regard de la physionomie des qualifications à Austin, la victoire semble promise à Red Bull, mais la bataille sévissant derrière les monoplaces autrichiennes pourrait être aussi animée qu’à Abu Dhabi.

Formule 1 - Grand Prix des Etats-Unis
Vettel, le grand huit historique

17/11/2013
Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel (Red Bull) a donné un éclat particulier à sa superbe saison en remportant sa huitième victoire consécutive, dimanche à Austin. Romain Grosjean (Lotus) et Mark Webber (Red Bull) ont complété le podium.



Non content d'être le plus jeune quadruple champion du monde de l'histoire de la F1 depuis le Grand Prix d'Inde, Sebastian Vettel (Red Bull) a poursuivi sa chevauchée fantastique par un huitième succès consécutif, dimanche à Austin, où se tenait le Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique. L'Allemand est à présent à la tête de la plus longue série dans l'histoire de la discipline, devant le double champion du monde Alberto Ascari, vainqueur à sept reprises sur les années 1952-1953, et le septuple couronné Michael Schumacher (Ferrari), auteur d'un septuplé en 2004.

Vettel a aussi réalisé son huitième "hat trick" en carrière puisqu'il repart du Texas avec le meilleur tour en course, en plus de la pole position. Celle-ci lui a permis de mener de main de maître la 18e des 19 épreuves 2013 devant Romain Grosjean (Lotus), Lewis Hamilton (Mercedes) et Mark Webber (Red Bull), ressortis dans cet ordre du premier virage après le coup d'envoi. L'Australien s'est ensuite employé à passer le Britannique (au tour 13) avant de s'attaquer au Français, en fin de course ; sans succès. Vettel n'a eu qu'un moment de doute, qu'il a vite balayé : au restart du 5e des 56 tours, suite à l'accident mineur d'Adrian Sutil (Force India), il a réaccéléré quatre virages avant la reprise réelle de la course pour prendre à nouveau la fuite.

"La voiture était fantastique", a déclaré "Baby Schumi" sur le podium. "C'était un peu serré au début, Romain a pris un bon départ et je ne savais pas si cela allait suffire. Nous avions néanmoins un bon rythme et nous avons pu gérer notre avance pour la huitième course consécutive.'

Hamilton sur le podium du Mondial

A l'issue de cette course la moins intéressante de la saison, Lewis Hamilton a pris la quatrième place, renforçant la deuxième position de Mercedes au Championnat du monde Constructeurs face à Ferrari, cinquième avec Fernando Alonso. Diminué depuis un choc au Grand Prix d'Abou Dabi, l'Espagnol s'est montré gestionnaire de ses pneus et très batailleur aussi, au point de piéger Nico Hülkenberg (Sauber) dans le dernier tour.

Au Mondial Pilotes, le champion Vettel (372 points) est désormais assuré d'être secondé par Alonso (227) tandis que Hamilton (187) a doublé Räikkönen (183) pour la troisième place. Celle-ci se jouera entre le Britannique et Webber (181).

Formule 1 - Grand Prix des Etats-Unis
Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2013 - Sebastian Vettel (Red Bull) : "C'est dommage..."

18/11/2013

Auteur du record absolu de huit victoires consécutives, Sebastian Vettel (Red Bull) a regretté dimanche à Austin que sa suprématie soit perçue comme une routine.



Quel est votre sentiment au sujet de ce record ?

Sebastian Vettel : Je ne sais pas quoi dire. Je suis très fier de ce moment, cela va peut-être prendre un peu de temps pour en réaliser la portée. Un jour, je me retournerai peut-être vers le passé et je réaliserai. Nous avons une très bonne voiture mais il ne faut pas négliger tout le travail mis en œuvre dans l'ombre. Les gens ont tendance à oublier que chaque week-end est un défi en soi et qu'une telle série (huit victoires) est quelque chose d'extrêmement difficile.

Gagner devient-il une routine ?

S.V. : C'est dommage que les gens prennent nos résultats pour acquis. C'est normal d'avoir des hauts et des bas et en ce moment nous sommes dans un haut mais on ne sait jamais ce qu'il peut arriver. Il faudra se battre la saison prochaine car il n'y a aucune garantie qu'on reste à ce niveau avec les nouvelles règles qui arrivent. Samedi, il n'y avait que 0"1 entre Mark [Webber] et moi.

Comment avez-vous géré votre course ?

S.V. : C'était clair avant la course qu'on avait un bon package et j'étais content de l'équilibre de la voiture mais les conditions étaient nouvelles (ndlr : il a fait plus chaud que durant la semaine). J'étais bien content d'être en tête après le premier virage, j'ai pu faire le trou et ensuite gérer. Les pneus avaient besoin d'être gérés, il ne fallait pas y aller trop fort trop vite et faire un tour parfait à chaque fois mais c'était bien d'avoir dix secondes afin de gérer, c'était plus facile.

Eurosport

Formule 1 - Grand Prix des Etats-Unis
Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2013 - Bonus malus : Vettel et Grosjean en Austin maxi

18/11/2013

Sebastian Vettel (Red Bull) sans pitié pour les records, Romain Grosjean (Lotus) magnifique deuxième, ou encore Pastor Maldonado (Williams) dans les mauvais coups : voici nos bonus-malus.



La quasi absence d'action dans ce grand prix, de loin le plus soporifique de la saison.

L'attaquant

Valtteri Bottas (Williams). Pour son dépassement à l'extérieur sur Esteban Gutiérrez (Sauber) à l'entrée du premier esse, au tour 35.

Le vilain

Pastor Maldonado (Williams). Une sortie médiatique paranoïaque après son élimination en Q1 (Williams se plairait à saboter sa voiture pour avantager Bottas) et une intransigeance dans les roues d'Adrian Sutil (Force India) qui aurait pu se terminer bien plus mal qu'un abandon pour l'Allemand. Pas exempt de tout reproche mais le bénéfice du doute pour Nigel Mansell, le représentant des pilotes dans le collège des commissaires de la FIA.

Le bonus

Romain Grosjean (Lotus). Troisième sur la grille, deuxième après 56 tours. Avec les félicitations de Mark Webber (Red Bull), qui a trouvé son pilotage "très propre". Le Français est le meilleur pilote après Sebastian Vettel (Red Bull) depuis cinq courses.



Le malus

Heikki Kovalainen. Lotus attendait clairement du remplaçant de Kimi Räikkönen quelques points, ceux d'un Top 8 par exemple sans parler de plus. Après une qualification très correcte, le pilote Caterham en leasing a réalisé sur 56 tours toute la difficulté d'aller vite sans user excessivement les gommes. Pas assez rapide derrière Di Resta, Rosberg et Ricciardo, il a bénéficié d'un arrêt précoce pour faire l'undercut sur le Britannique, l'Allemand et l'Australien. Mais il est ensuite rentré à cause d'un mystérieux problème d'aileron avant, pas endommagé mais bridé… Lotus reprend huit points à Ferrari grâce à Grosjean mais il en restera 18 à combler à Sao Paulo. Malheureusement peut-être un peu trop.

La perf passée inaperçue

Sergio Pérez (McLaren). Septième, le Mexicain a dominé son coéquipier Jenson Button pendant tout le week-end sur une piste sujette aux variations météo, ce qui a rendu le comportement des pneus très difficile à comprendre. Il s'en est très bien sorti et est resté mobilisé quelques jours seulement après avoir appris qu'il n'était pas reconduit pour 2014.

La stat

Hormis le record de huit victoires consécutives, le huitième "hat trick" (pole+victoire+meilleur tour) de Sebastian Vettel (Red Bull). L'Allemand ne dit sûrement pas la vérité quand il affirme ne pas s'occuper de sa place dans le livre des records de la F1. Il a insisté pour reprendre à Romain Grosjean (Lotus) le tour le plus rapide en toute fin d'épreuve.

La déclaration

Fernando Alonso (Ferrari) : "Je suis très fier de cette deuxième place au Championnat du monde Pilotes : c'est une petite récompense pour moi, la même qu'être le premier des 'mortels' derrière Red Bull".

Le tour par tour

Formule 1 - Grand Prix des Etats-Unis
GP des Etats-Unis 2013 : Fernando Alonso (Ferrari) et la récompense de "premier des mortels"

18/11/2013

C'est fait : Fernando Alonso (Ferrari) est assuré d'être vice-champion du monde, pour la troisième fois en quatre ans. Grâce à une cinquième place texane acquise de haute lutte.



Ce n'est pas nouveau, Sebastian Vettel (Red Bull) est quadruple champion du monde. Depuis le 27 octobre et le Grand Prix d'Inde précisément. En revanche, ce qui est nouveau depuis l'arrivée du Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique, c'est que Fernando Alonso (Ferrari) est le second confirmé du Mondial 2013. Pour la troisième fois de sa carrière et invariablement sous le règne de l'Allemand.

L'Ibère se prenait à rêver d'un podium. Sixième au coup d'envoi, cinquième au damier, il a néanmoins savouré son accessit. Devant, pêle-mêle, des garçons comme Lewis Hamilton (Mercedes), Kimi Räikkönen (Lotus) et Mark Webber (Red Bull).

"Finir cinquième est très positif vu la difficulté de ce week-end et le fait que d'avoir démarré sur la partie sale de la piste", a relevé le champion du monde 2005 et 2006. "Nous étions bien conscients qu'il serait très difficile de maintenir notre position et je l'ai effectivement perdu au profit de Pérez. Dans la première partie de la course, nous n'étions pas assez rapides et nous avons décidé d'économiser les pneus et d'attaquer autour du pit stop. Nous étions plus compétitifs en 'dur', nous avons passé Pérez et nous nous sommes focalisés sur Hülkenberg. Mais même si notre situation comparée à Mercedes s'est améliorée (sic), nous avons été incapables de les battre", a-t-il ajouté.

"Je me sens plus fatigué par toutes les tensions de la course"

"Ceux partis sur la partie propre de la piste, comme Hamilton, Pérez et Bottas, ont gagné des places", a remarqué Pat Fry, le directeur de l'ingénierie de la Scuderia. "D'autre part, vu la difficulté à démarrer de la partie sale, nous avons opté pour que Fernando reste en piste quelque tours de plus. Grâce à son talent, il a regagné la place perdu sur la McLaren (de Pérez) au départ. En pneus 'dur', il avait un bon rythme et a pu attaquer Hülkenberg au bon moment et rester devant en contrôlant l'usure de ses pneus", a conclu le technique britannique.

"Je suis très fier de cette deuxième place au Championnat du monde Pilotes : c'est une petite récompense pour moi, la même qu'être le premier des 'mortels' derrière Red Bull", a déclaré "Nano". "Mon dos va bien, car je me suis bien échauffé avant la course, et il ne m'a pas gêné. Je me sens plus fatigué par toutes les tensions de la course, mais j'ai à présent trois jours pour me reposer avant d'arriver au Brésil à 100%."

"L'extraordinaire régularité de Fernando"

"Le résultat ne peut être vu comme satisfaisant", a tempéré Stefano Domenicali, le directeur d'équipe de Maranello. "La course a manqué de rebondissements et sa conclusion a été décidée au premier tour. Une fois encore, la qualification a conditionné notre performance et le regret est encore plus vif. L'écart avec la cinquième place en qualification était minimal et si nous avions démarré de la partie propre de la piste, nous aurions connu une course différente. Le résultat est la récompense de l'extraordinaire régularité de Fernando. Grâce à sa cinquième place, la bataille pour la deuxième place du Championnat du monde Constructeurs reste ouverte, même si nous devons garder un œil sur Lotus, qui bien que quatrième, semble être la deuxième force du Championnat."

"Ce fut un week-end vraiment difficile et j'ai galéré dès vendredi, en étant incapable d'utiliser au mieux les pneus ou de tourner à un bon rythme", a reconnu Felipe Massa, anonyme 13e. "Au départ, je n'ai gagné aucune place et de là j'ai été bloqué dans le trafic toute la course, sur une piste où il n'est pas facile de dépasser. Nous savions que stopper une deuxième fois n'était pas le meilleur choix mais je me suis retrouvé moi-même dans une situation difficile et nous avons décidé de nous risquer à un autre train de 'medium'. Si quelque chose s'était passé devant nous, comme une voiture de sécurité, nous aurions pu en profiter. Malheureusement, il ne s'est rien passé et le taux d'usure de ceux qui étaient devant moi était faible. J'ai donc fini derrière eux, à la position à laquelle j'étais parti. La dernière épreuve est au Brésil. Ce sera ma dernière course avec Ferrari. Cela va être très émouvant."

Vettel le digne héritier



Publié le 17 novembre 2013 à 21h45
Mis à jour le 18 novembre 2013 à 12h24

S’il y a encore une marge entre Sebastian Vettel et son idole Michael Schumacher en termes de palmarès, le tout frais quadruple champion du monde a effacé son aîné des tablettes sur un point ce dimanche à Austin. Vainqueur du Grand Prix des États-Unis devant Romain Grosjean et Mark Webber, l’Allemand a signé un huitième succès de rang sur le circuit texan, quand le Kaiser s’était arrêté en 2004 à sept victoires d’affilée.

Des chiffres qui donnent le tournis. 38 victoires, 12 sur cette seule saison 2013, dont huit consécutives – série en cours – Sebastian Vettel n’en finit plus de marquer l’histoire de la F1 de son empreinte. Comme le fit avant lui un certain Michael Schumacher. Dimanche à Austin, le désormais quadruple champion du monde a fait mieux que son aîné, qui entre mai et août 2004 avait su signer sept victoires de rang (Alberto Ascari aussi le fit dans les années 50 mais à cheval sur deux saisons). Imbattable et insatiable depuis le Grand Prix de Belgique en août dernier, "Baby Schumi" tient un nouveau record. Implacable.

Poleman de ce rendez-vous texan, le jeune Allemand de 26 ans a une fois de plus écrasé la concurrence, ne concédant guère le leadership qu’à l’issue de son arrêt unique aux stands, à mi-course. L’espace de deux tours, Romain Grosjean a donc tenu les rênes, passant le reste de son Grand Prix à surveiller ses arrières, menacé par un Mark Webber dépassé dès le premier virage, à l’extinction des feux. Malgré la vélocité de sa Red Bull, l’Australien pourtant n’a jamais su reprendre le pilote franco-suisse, incapable de grignoter les deux dernières secondes le séparant de la Lotus.

Romain Grosjean en est quitte ainsi pour le neuvième podium de sa carrière – le sixième cette année et le quatrième en cinq courses. Comme au Canada la saison dernière, l’intéressé n’échoue en revanche qu’à une marche de la gagne. La plus difficile à gravir. Ce que ne contestera pas un Fernando Alonso lauréat de deux manches cette saison et repoussé ce dimanche au cinquième rang, juste derrière Lewis Hamilton. Suffisant pour verrouiller sa position de vice-champion du monde, pour la troisième fois depuis 2010. En revanche Ferrari troisième au classement des constructeurs, a perdu des points ce week-end sur ses deux rivaux: Mercedes, deuxième, et Lotus, quatrième. Grâce à Romain Grosjean, et alors que Heikki Kovalainen a dû se contenter de la 15e place, l’écurie d’Enstone revient à 18 longueurs de la Scuderia, laquelle compte 15 unités de retard sur le team cher à Ross Brawn. Rendez-vous est pris à Interlagos !

Grosjean, premier… derrière Vettel



Publié le 17 novembre 2013 à 22h13
Mis à jour le 18 novembre 2013 à 12h23

Romain Grosjean a signé son sixième podium cette saison, le quatrième sur les cinq derniers Grands Prix, ce dimanche à Austin. Devancé par l’inévitable Sebastian Vettel, le Français a livré une résistance homérique à Mark Webber dans les derniers tours.

Malheureusement pour lui, il y a Vettel. Insatiable et intouchable, l’Allemand n’a pas laissé la moindre chance à ses adversaires ce week-end. Le premier d’entre eux, Romain Grosjean, a pourtant réalisé une performance remarquable ce dimanche au circuit des Amériques. Le Français a même un temps titillé le maître dans le premier relais en affichant des temps au tour très proches de ceux de la Red Bull. Un temps seulement puisque le champion du monde a ensuite enquillé les chronos d’exception avec une constance affolante.

Troisième sur la grille de départ, le pilote Lotus, leader de l'équipe depuis le départ anticipé de Räikkönen, a d’abord réalisé un départ parfait pour se présenter en position idéale dans le désormais célèbre premier virage d’Austin et son dénivelé impressionnant. En dépit d’un bon envol, Webber se retrouve gêné par Vettel et voit Grosjean lui souffler la deuxième place. "Je crois que c’est ce qu’on pouvait faire de mieux. On a fait un super départ, ça a été la clé. Garder Webber derrière n’a pas été facile, j’avais peur du trafic pour ne pas vivre la même chose qu’à Suzuka mais on bien su gérer tous les paramètres", commentera le Français après la course sur Canal Plus.

L’intervention de la voiture de sécurité suite au crash de Sutil ne change rien. Le champion GP2 Series de 2011 conserve sa position et se place dans un rythme quasi similaire à celui du quadruple champion du monde. Averti, ce dernier hausse la cadence et conserve près de quatre secondes d’avance au passage du dixième tour. Les positions se figent et l’écart monte rapidement à sept secondes. Webber s’accroche derrière eux alors que ce trio de tête navigue dans un monde inaccessible pour la concurrence pour le plus grand mérite de son motoriste commun, Renault.

Une seule deuxième place jusque-là

Webber profite de la petite erreur de Lotus pour se replacer. Alors que les deux Red Bull s’arrêtent aux 27e (pour Vettel) et 28e tour (pour Webber), Grosjean pousse jusqu’au trentième tour pour changer de gommes. Une tactique qui n’a pas payé puisque, avec des pneus en fin de vie, le Français perd du temps et repart juste sous le nez de Webber. La lutte s’intensifie entre le Français et l’Australien. Webber lâche une seconde, préserve ses pneus pour mieux attaquer le sprint final. "On a su prendre soin des pneus, il fallait que je me concentre dans les virages 8 et 9 pour garder de l’avance avant les virages clés, analyse Grosjean. Ce n’était pas évident de rester devant Mark, j’ai vraiment tout fait à 100%. On a réussi à bien gérer notre consommation d’essence, notre KERS. Ils ont parfois joué le jeu des Pirelli, il faut les laisser respirer, calmer le jeu, se placer avant de réattaquer. Mais j’ai su résister."

A coups de records du tour, les deux hommes livrent un beau combat, que Grosjean gagne dans le dernier round en faisant craquer l’Australien, trahi par l’usure de ses gommes arrières. Impressionnant de maturité, Grosjean signe un nouveau podium, le quatrième en cinq courses et monte même d’un cran. Le Français n’avait pris la deuxième place qu’à une seule reprise dans sa carrière, au Canada en 2012. Ce nouvel accessit récompense une fin de saison remarquable, soulignée par son patron. "C’est toujours une victoire d’aller chercher une Red Bull, pouvait savourer Eric Boullier sur Canal Plus. Romain l’a fait avec brio, avec, je pense sa meilleure course à ce jour mais ça devient régulier chez lui". Pour la victoire, il faudra sans doute attendre encore à peu. A moins que Vettel ne soit plus aussi inaccessible le week-end prochain à Interlagos pour le dernier rendez-vous de la saison.

Championnat

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La fiabilité sera la clé en 2014
ESPNF1 Staff / D.B.
17 novembre 2013



Puisque le règlement technique de 2014 inaugurera une nouvelle ère en Formule 1, et que les changements seront majeurs, la fiabilité pourrait être un facteur plus déterminant que les performances l'année prochaine. C'est l'avis de certains grands ingénieurs de la discipline.

Plusieurs changements seront visibles en ce qui concerne l'aérodynamique des prochaines monoplaces, mais c'est surtout l'entrée en service du moteur V6 turbo et des systèmes de récupération d'énergie qui inquiètent. La technologie est prometteuse, mais elle n'a pas encore vécu la pression et les chocs des conditions de course. La saison 2014 pourrait donc réserver des surprises et modifier la hiérarchie du plateau, et dans ce contexte, la fiabilité pourrait être la clé pour remporter le championnat.

"Les voitures (de 2014) sont énormément complexes en comparaison des voitures auxquelles nous sommes habitués", a dit Adrian Newey, le directeur technique de Red Bull. "Le niveau de fiabilité que tout le monde atteint aujourd'hui est le résultat d'une longue évolution sur des voitures qui semblent relativement simples si on les compare à ce que nous aurons l'année prochaine. Donc je pense que la fiabilité sera un gros problème pour les équipes. Peut-être même un facteur décisif pour le championnat, qui sait ?"

Un souci jusqu'en 2015 ?

De plus, l'installation du moteur turbo et des deux systèmes de récupération d'énergie, l'un relié aux freins et l'autre au turbo, complique la vie des ingénieurs qui tentent d'intégrer tout cela le plus efficacement possible sans risquer la surchauffe. "Je suis sûr qu'il y aura un grand nombre de solutions pour tenter de répondre à un problème très compliqué", a commenté Newey.

"Je pense que l'ampleur des changements apportés aux règlements signifie qu'il y aura des chamboulements imprévus dans la hiérarchie des équipes", a ajouté James Allison, le directeur technique de Ferrari. "Je crois que la première moitié de la saison sera lourdement affectée par des soucis de fiabilité. Les nouveaux règlements ont un très gros impact sur la configuration de la voiture, mais la nécessité d'avoir une bonne fiabilité sera beaucoup, beaucoup plus importante."

"Je pense qu'il y aura une guerre de développement pendant toute la durée de la saison, et cela va probablement se poursuivre l'année suivante", a prédit Sam Michael, le directeur sportif de McLaren. "Même si les équipes sont aujourd'hui beaucoup plus efficaces qu'il y a 10 ou 15 ans en termes de bancs d'essais et de simulations, je suis sûr que nous verrons différents niveaux de fiabilité (…) Je pense que la fiabilité va jouer un grand rôle l'année prochaine et peut-être davantage."

© ESPN Sports Media Ltd.

GP des Etats-Unis


Le grand huit de Vettel

17 novembre 2013



Huitième victoire consécutive, la douzième au total en 2013 pour Sebastian Vettel qui bat son record de 2011 aux États-Unis (onze victoires) avant la dernière manche de la saison sur le tracé d'Interlagos au Brésil.

Le quadruple-champion du monde obtient au passage une victoire sur le seul circuit du calendrier où il ne s'était pas encore imposé. "Souvenez-vous de ces moments", indique le pilote dans sa radio avant de conduire sa RB9 dans le parc fermé.

Garé juste à ses côtés, Romain Grosjean, deuxième après avoir sauté Mark Webber au départ, a contenu l'Australien derrière lui tout au long de la course pour signer son meilleur résultat de la saison et quatrième podiums en cinq courses.

La Voiture de Sécurité d'entrée
Loin d'être le Grand Prix le plus passionnant de la saison 2013, le circuit des Amériques a tout de même livré son lot d'informations, une course avant l'épilogue du Championnat. Le principal événement s'est déroulé dès le premier tour. Victime d'une touchette avec Pastor Maldonado, Adrian Sutil perdait le contrôle de sa Force India avant de percuter violemment les rails et obliger la Voiture de Sécurité à faire très tôt son apparition.

Mais rien ne changeait au restart. Sebastian Vettel s'envolait, les positions se figeaient et personne ne parvenait à gagner des places supplémentaires. Sixième au départ, cinquième à l'arrivée, Fernando Alonso n'aura pas livré une course d'anthologie dont il a le secret. Tout comme Lewis Hamilton, au pied du podium et dont les pneus n'auront même pas poser de soucis sur la MGP W04. Mercedes en profite pour conserver la deuxième place au classement des constructeurs avec la neuvième place de Nico Rosberg.



Kovalainen n'a rien pu faire
Alors qu'il souhaitait aider l'écurie Lotus dans la course à la deuxième place au Championnat des constructeurs, Heikki Kovalainen, titularisé en lieu et place de Kimi Räikkönen, n'a rien pu faire. Le Finlandais perdait quatre places au départ avant d'être contraint de s'arrêter une première fois, assez tôt, au stand. Alors qu'il avait établi une stratégie à un arrêt, il se voyait ensuite contrait de passer une deuxième fois par le garage Lotus, pour un changement d'aileron avant cette-fois ci.

Tout ce beau monde se retrouvera dans une semaine à Interlagos avec de nombreux événements à fêter. La dernière de Felipe Massa chez Ferrari, l'ultime course de Mark Webber en Formule 1 et pourquoi pas la première victoire française de la saison. Le week-end sud-américain s'annonce chargé en émotions. Il y a un an, Sebastian Vettel y décrochait son troisième titre, il tentera cette année d'élargir son record à neuf victoires consécutives.

© ESPN Sports Media Ltd.

Red Bull


Une Red Bull ''fantastique pour Vettel

17 novembre 2013

Sebastian Vettel était un homme comblé au sommet du podium du Grand Prix des États-Unis, après avoir remporté une huitième victoire de rang dans la même saison, fait unique.

"C'est très difficile de l'exprimer tout cela avec des mots", a déclaré le pilote Red Bull. "C'est la deuxième course ici et il y a déjà 100 000 personnes qui sont venues nous voir. C'est quelque chose d'incroyable. La voiture était fantastique mais le départ n'a pas été facile. Romain a pris un bon envol et j'ai eu du mal à conserver la première place."

Donuts de rigueur

Au moment de passer la ligne d'arrivée, un peu plus tôt, et avant quelques donuts prohibés, Vettel avait des trémolos dans la voix, affirmant, dans sa radio, à l'adresse de son équipe : "Je ne trouve pas les mots."

"Souvenez-vous bien de ces jours les gars. Il n'y a aucune garantie que cela dur éternellement. Alors profitons-en tant que ça dure. Je vous aime les gars".

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Lotus


Grosjean a répondu présent
ESPN Staff
17 novembre 2013



Après avoir égalé son meilleur résultat en Formule 1, avec une deuxième place dans le Grand Prix des États-Unis, Romain Grosjean avait un grand sourire sur le podium, son quatrième, déjà, en cinq courses et le sixième cette saison pour le Français.

Grosjean a conduit une course sans faute. Sur la fin, il a résisté à la pression de Mark Webber qui le poursuivait sur la deuxième Red Bull. Alors que son coéquipier de fortune, Heikki Kovalainen, a terminé à la 15e place à près 1'30, Grosjean s'est à nouveau affirmé comme un leader de son équipe en vue de l'année prochaine.

"Représenter Lotus"

"Ce fut une belle course, un bon départ. J'ai réussi à dépasser Mark et j'ai failli rattraper Seb", a déclaré Grosjean. "La voiture a très bien fonctionné aujourd'hui, représenter Lotus me remplit de fierté."

"Tout le monde a fait son travail à 100 % aujourd'hui et je suis heureux d'être sur le podium, ici, aux États-Unis. J'adore ce pays et je suis toujours pressé de me retrouver sur cette piste magnifique. Espérons que l'année prochaine je puisse grimper une marche supplémentaire."

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Red Bull


Webber regrette son samedi
ESPN Staff
17 novembre 2013




C'est surtout samedi que Mark Webber estime avoir perdu des chances de succès dans le Grand Prix des États-Unis où il a finalement terminé à la troisième place.

Alors que son coéquipier Sebastian Vettel s'est offert un nouveau cavalier seul en partant de la position de pointe, Webber a estimé être sur le mauvais côté de la piste, ce qui explique qu'il ait cédé la deuxième place à Romain Grosjean à l'extinction des feux.

"je reviendrai avec Porsche"

"Je pense que la pole position a été très importante hier. Elle m'a probablement coûté un meilleur résultat aujourd'hui. J'aurais dû mieux me qualifier car il était difficile pour moi de me retrouver en bonne position premier virage de là où j'étais."

"Nous voulions tous être sur l'extérieur. Ensuite, il ne m'a pas été facile de dépasser Romain qui a été très propre. Mais c'est du bon travail pour l'ensemble de l'équipe et je suis heureux de terminer sur le podium pour ce qui va être ma dernière course ici aux États-Unis mais je reviendrai l'année prochaine avec Porsche."

Webber se dirige à présent vers sa dernière course en Formule 1, dans une semaine, à Interlagos. L'année prochaine, il débutera une nouvelle carrière en Endurance avec la marque allemande.

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   Grand Prix des États-Unis 2013


Déclarations des pilotes - Course

17 novembre 2013



Suite au Grand Prix des États-Unis couru sur le Circuit des Amériques, dix-huitième manche du championnat 2013, les pilotes commentent leurs performances.

L'épreuve n'a pas été aussi spectaculaire que l'an dernier, mais Sebastian Vettel est toujours aussi impressionnant en cette fin de saison. Même si l'écart était moins grand devant ses adversaires, le pilote Red Bull a signé une 8e victoire consécutive. Il a dit à son équipe de "profiter de ces moments cars ils pourraient ne pas durer", signe de l'incertitude que représente la nouvelle réglementation technique de 2014.

En terminant 2e, Romain Grosjean égale son meilleur résultat en carrière (Canada 2012). Le pilote Lotus a bien résisté à Mark Webber, qui aurait bien aimé réaliser un doublé pour Red Bull. Lewis Hamilton (Mercedes) et Fernando Alonso (Ferrari) complètent le top 5. Ce dernier est officiellement vice-champion de la saison 2013.

Soulignons le bel effort du suppléant Heikki Kovalainen, bien parti pour marquer des points avant qu'un changement de l'aileron avant de sa Lotus s'impose. Malgré les tensions avec Pastor Maldonado, le bonheur règne dans le clan Williams : en terminant 8e, Valtteri Bottas a signé son meilleur résultat en carrière, marqué ses premiers points en F1 et quasi-assuré la (bien que modeste) 9e place de Williams dans le championnat des constructeurs.

Vainqueur - Sebastian Vettel, Red Bull : "C'est le lendemain, habituellement le lundi, que vous ressentez ce que vous avez accompli. C'est un excellent feeling, vous avez le sourire et c'est plaisant. Les choses se passent rapidement le dimanche et vous ne réalisez pas toujours ce que vous avez accompli avant quelque temps. Ce résultat provient d'un effort d'équipe. Tout le monde est prêt à s'investir. Ce matin, les gars travaillaient fort car nous avions un souci concernant la fiabilité de la voiture, et ils ont tout donné pour tenter de corriger le problème. La voiture s'est bien comportée pendant toute la course, alors je leur dois un grand merci. Je ne sais pas exactement ce que nous avons fait depuis la pause estivale pour gagner toutes ces courses, mais ça fonctionne. Lorsque vous êtes un sportif, toutes les journées ne sont pas censées être aussi bonnes, il y a des hauts et des bas (...) Je dis toujours qu'il n'y aucune garantie pour la prochaine course, ni la suivante, ni celle qui vient ensuite ! On ne sait jamais ce qui vient ensuite, alors il faut profiter de la journée et avoir de l'espoir pour demain."


Après avoir "dompté" un Taureau rouge, Grosjean a porté un chapeau de cow-boy pendant la conférence de presse officielle

2e - Romain Grosjean, Lotus : "Ce fut une course vraiment très dure. Pour garder Mark (Webber) derrière moi, j'ai dû probablement réaliser une de mes meilleures performances à vie. C'est un excellent feeling d'avoir dompté au moins un des Taureaux au Texas, car ils avaient clairement le meilleur package aujourd'hui. Nous savions qu'un bon départ serait la clé, alors gagner une place dans le premier virage était très important. Et par la suite, la voiture était tout simplement fantastique. Toute l'équipe, ici et à l'usine d'Enstone, fait un boulot incroyable. Chaque jour je les vois travailler fort ensemble pour que nous puissions rester devant. Et lorsque vous regardez l'écart entre nous et nos plus proches poursuivants, il est clair que nous sommes la meilleure équipe après Red Bull en ce moment. Je pense que cet endroit est chanceux pour moi. À cette époque l'an dernier, j'apprenais que mon épouse était enceinte et aujourd'hui j'ai égalé mon meilleur résultat en Formule 1. J'ai hâte de revenir pour voir ce qu'il se passera ici l'année prochaine !"

3e - Mark Webber, Red Bull : "Mon départ était plutôt bon et je me suis bien élancé. Romain (Grosjean) a lui aussi effectué un bon départ, alors j'ai tenté de me positionner sur la droite au point de freinage du premier virage, mais tout le monde a tenté de faire la même chose. Je me suis retrouvé coincé et je n'ai pas vraiment réussi ma sortie de virage, mais ensuite ce fut une bonne course. Notre rythme était bon, mais il faut savoir bien gérer les pneumatiques ici. Une bonne partie de la course s'est jouée lors des qualifications. J'ai fait ce que j'ai pu hier, mais je ne pensais pas avoir accompli le maximum possible. J'ai de la famille et des amis ici ce week-end, alors c'est bien d'avoir signé un bon résultat. J'aurais préféré gagner, mais Seb (Vettel) a fait du beau travail ce week-end."

4e - Lewis Hamilton, Mercedes : "C'était plaisant en piste cet après-midi et je suis très content de cette 4e place. C'était vraiment satisfaisant de me battre pour gagner des places et progresser. La voiture se comportait beaucoup mieux que lors des courses précédentes, alors le fait d'avoir changé le châssis a clairement fait la différence. Un grand merci aux gars du garage pour leurs efforts. J'ai effectué un bon départ et cela s'est avéré crucial pour ma course. J'ai dû céder la 3e place à Mark (Webber) plutôt facilement car il fallait s'assurer que notre gestion des gommes ainsi que notre stratégie fonctionnent. Il était plus important pour nous de terminer devant Ferrari (que Red Bull). Vers la fin de l'épreuve, jamais je n'allais laisser Fernando (Alonso) réussir à me dépasser. J'attendais qu'il tente une manœuvre et j'avais quelques dixièmes en réserve pour m'éloigner s'il tentait sa chance ! Nous avons vécu quelques courses difficiles de mon côté du garage, alors je suis très fier de toute l'équipe pour le dur labeur investi. Nous sommes déterminés à conserver notre 2e place (dans le championnat des constructeurs) lors de la dernière course, le week-end prochain au Brésil."

5e - Fernando Alonso, Ferrari : "Terminer dans le top 5 aujourd'hui est un résultat très positif lorsque vous considérez à quel point ce week-end a été difficile, et que j'ai dû démarrer du côté sale de la piste. Nous savions très bien qu'il serait très difficile de défendre ma position de départ, et Pérez en a profité. Nous n'étions pas rapides pendant la première partie de la course, alors nous avons décidé d'économiser les pneus pour ensuite attaquer pendant les arrêts. Nous étions plus compétitifs sur la gomme dure. J'ai passé Pérez et me suis ensuite attaqué à Hülkenberg, mais même si notre compétitivité s'est améliorée vis-à-vis de Mercedes, nous n'étions pas en mesure de les battre. Je suis très heureux de cette 2e place dans le championnat des pilotes ; c'est une petite récompense pour moi car je suis le premier des 'mortels' derrière Red Bull. Mon dos se porte bien ; j'ai fait un bon réchauffement avant la course et je n'ai pas eu de problèmes. C'est plutôt la tension de la course qui m'a fatigué, mais j'ai maintenant trois jours de repos qui me permettront d'arriver au Brésil en forme à 100 %. Nous devrons vraiment faire mieux là-bas, car notre objectif demeure la 2e place dans le championnat des constructeurs."

6e - Nico Hülkenberg, Sauber : "Encore une fois, un très bon résultat. Si je ne me trompe pas, cela aurait été mon huitième résultat consécutif dans les points si ce n'avait été de la défaillance d'un disque de frein en Inde et de la pénalité de passage par les stands à Abou Dabi. C'est une statistique plutôt impressionnante. Ce fut une course intéressante. Je n'ai pas eu à me battre très souvent, seulement vers la fin contre Fernando (Alonso), ce qui était très amusant. Malheureusement, lors d'un moment crucial de la course, à peu près 10 ou 15 tours avant la fin, je n'avais plus tout à fait autant de rythme que Fernando alors il a pu me dépasser. Lors du dernier tour, je l'ai doublé à l'approche du premier virage mais j'ai raté le point de corde et il m'a eu à la sortie. Malgré tout, nous avons terminé la course seulement quelques secondes derrière nos adversaires. Je pense que ce fut un bon week-end avec une bonne récolte de 8 points."

7e - Sergio Pérez, McLaren : "Pour être honnête, je pensais faire mieux qu'une 7e place aujourd'hui. Je suis parvenu à passer devant Fernando (Alonso) pendant le premier tour et la voiture se comportait très bien. Mais plus tard, vers le 10e ou 15e tour, la dégradation des pneumatiques s'est accentuée et j'étais en difficulté par rapport aux voitures qui m'entouraient ; les autres semblaient un peu mieux gérer cela que nous. Surtout, je souhaite dire un grand merci à tous mes fans mexicains et américains pour le soutien qu'ils m'ont démontré pendant tout le week-end. Ils sont venus ici pour me voir en piste, et même si j'aurais souhaité de tout cœur leur donner un meilleur résultat qu'une 7e place, c'était merveilleux d'avoir leur soutien au cours de ce qui a été un week-end difficile mais très spécial."


Bottas, le héros du jour chez Williams

8e - Valtteri Bottas, Williams : "Je suis très heureux d'avoir marqué mes premiers points en Formule 1 aujourd'hui. Tout le week-end s'est bien passé : le travail sur les réglages pendant les essais, la stratégie ainsi que les arrêts pendant la course. Nous avons bien géré les pneumatiques aujourd'hui et mes ingénieurs m'ont donné de bonnes informations pendant toute l'épreuve. Rosberg me mettait un peu la pression vers la fin, mais j'ai continué à pousser et j'ai pu défendre ma position. Je veux dire un grand merci à tous les membres de l'équipe car ils travaillent tous très fort et ils méritent vraiment ce résultat."

9e - Nico Rosberg, Mercedes : "Malheureusement, je n'ai pas connu un très bon week-end ici à Austin. Tout a commencé hier pendant les qualifications, lorsque j'avais des difficultés à faire monter la température des pneus. Et démarrer de la 12e place rend votre course très difficile, surtout lorsqu'il s'agit d'une course à un seul arrêt. J'ai réussi quelques belles manœuvres de dépassement, mais nous ne pouvions pas faire grand-chose avec la stratégie puisque je n'avais qu'un arrêt à faire. Alors c'est décevant de terminer seulement 9e, sachant que notre voiture était capable de faire mieux aujourd'hui. Cependant, dans l'ensemble, notre équipe est parvenue à creuser l'écart devant Ferrari, donc c'est un bon résultat. Après un week-end aussi difficile, je souhaiterais être de retour dans la voiture dès demain au Brésil et non attendre une semaine ! Nous allons travailler très fort pour terminer la saison sur une très bonne note."

10e - Jenson Button, McLaren : "Même si je me battais pour un seul point, je voulais accomplir le meilleur boulot possible cet après-midi. Comme c'est le cas depuis plusieurs courses, j'ai encore subi un contact avec une autre voiture pendant le premier tour. Cette fois le contact a cassé la dérive gauche de mon aileron avant. Ce n'était pas aussi grave qu'à Abou Dabi, mais je me suis néanmoins retrouvé avec beaucoup de sous-virage. Nous avons pensé changer le museau pendant mon arrêt, mais les mécanos ont plutôt ajouté de l'appui et cela a aidé à rééquilibrer la voiture. Ce n'était toujours pas idéal car le fait d'avoir moins d'appuis à l'avant affecte non seulement la portion avant, mais tout le flux de l'air sur la voiture. J'ai néanmoins aimé cette course. Les premiers 30 tours étaient particulièrement difficiles car j'étais coincé derrière Felipe (Massa), mais j'ai pu exécuter de bonnes manœuvres vers la fin et cela a rendu notre journée un peu plus intéressante. Maintenant, j'espère connaître un dernier Grand Prix de la saison non problématique, excitant et prospère au Brésil le week-end prochain."

11e - Daniel Ricciardo, Toro Rosso : "Ce fut une fin de journée difficile, vraiment difficile. J'ai vraiment pensé que nous allions terminer à la 10e place, mais j'ai perdu beaucoup d'adhérence dans les cinq derniers tours et j'ai vu pas mal de pilotes revenir sur moi. J'ai essayé de les contenir mais mes pneumatiques ne me l'ont pas permis. C'est frustrant lorsque vous êtes si près du but, mais j'ai tout donné et je ne pouvais rien faire de plus aujourd'hui. Il était très difficile de dépasser au début de la course lorsque la voiture était chargée en carburant, et il n'était pas facile de rester dans le sillage de la voiture qui me précédait dans les virages rapides. Alors il fallait être patient."

Pour son contact contre Gutiérrez, Vergne a reculé de quatre places dans le classement officiel

*12e - Jean-Éric Vergne, Toro Rosso : "Le résultat final n'a rien de particulier, mais j'ai le sentiment d'avoir effectué une bonne course. Nous avions prévu deux arrêts mais nous avons changé pour une stratégie à un seul arrêt. On m'a donné l'ordre de bien gérer mes pneumatiques pendant la deuxième partie de la course, mais sur la fin, à 15 tours de l'arrivée, on m'a dit que je pouvais attaquer à nouveau. À ce moment-là, mon rythme de course était très bon. J'ai le sentiment que nous avons fait du bon travail avec la voiture que nous avions. Dans le dernier tour, j'ai essayé de dépasser mon coéquipier au premier virage et cela n'a pas fonctionné. Nous sommes tous les deux sortis large mais je pense qu'il a utilisé son SREC sur la ligne droite, alors je n'arrivais pas le dépasser. J'ai essayé un peu plus tard mais Gutiérrez a touché ma roue arrière au virage 12. Il essayait de me dépasser et nous nous sommes touchés."

*13e - Felipe Massa, Ferrari : "Ce fut un week-end très difficile et j'avais des problèmes dès vendredi, car je n'arrivais pas à monter la température des pneus ni trouver un bon rythme. Je n'ai pas gagné de places au moment du départ et j'ai ensuite passé toute la course coincé dans la circulation, sur un circuit où dépasser n'est pas facile. Nous savions qu'effectuer un deuxième arrêt n'était pas le meilleur choix, mais j'étais déjà dans une situation difficile alors nous avons décidé de prendre le risque d'arrêter pour chausser un autre train de gommes medium. Si quelque chose s'était passé devant, ou si la Voiture de Sécurité avait été déployée, nous aurions peut-être pu profiter de la situation. Malheureusement, rien de la sorte n'est arrivé et la dégradation des pneumatiques était faible pour les voitures qui me devançaient, alors je suis resté derrière et j'ai terminé à la même position que j'avais au départ. C'est vraiment dommage car nous aurions pu faire mieux. Il faut maintenant focaliser sur la dernière manche de la saison au Brésil, ce qui sera ma dernière course pour Ferrari sur mon circuit à domicile ; ce sera sûrement un week-end plein d'émotion. J'espère être plus compétitif là-bas et même si nos rivaux sont très rapides, nous ferons de notre mieux jusqu'à la toute fin."

*14e - Esteban Gutiérrez, Sauber : "Ce fut une course très difficile après avoir démarré de la 20e place. Il fallait gagner beaucoup de terrain en piste. Je suis parvenu à faire un bon premier tour, j'ai gagné deux places et ensuite, lorsque la Voiture de Sécurité a été déployée, nous avons choisi de me ramener dans les stands pour passer à une stratégie différente des autres pilotes. Nous devrons maintenant analyser la situation et voir si cela a été un choix payant. Au fond, nos problèmes provenaient de ma pénalité de recul de 10 places ; c'est ce qui a compliqué les choses vers la fin."

*15e - Heikki Kovalainen, Lotus : "Mon départ n'était pas superbe mais ensuite c'était bien, je roulais avec le peloton et mes impressions dans la voiture étaient très bonnes. J'ai commencé à avoir quelques problèmes après mon premier arrêt, mais c'était difficile de comprendre exactement ce qu'il se passait. Nous avions des problèmes avec les appuis, alors nous avons changé l'aileron avant. C'était beaucoup mieux, mais toujours pas aussi bon que précédemment ce week-end. Il y avait également un problème avec le SREC, mais ce n'était pas assez important pour expliquer mon manque de rythme. Nous allons analyser les données et j'espère que nous pourrons faire beaucoup mieux lors de la course au Brésil."

*16e - Paul di Resta, Force India : "J'ai réussi un bon départ et j'étais raisonnablement compétitif pendant le premier relais. Mais peu de temps après, il est devenu évident que j'avais des problèmes de rythme et que je n'étais pas dans la fenêtre optimale pour les pneumatiques. Nous pensions faire une course à un arrêt, mais l'usure des pneus était un peu plus importante que prévu et les performances ont chuté à neuf tours de la fin. Défendre ma position devenait difficile alors j'ai dû faire un deuxième arrêt. C'est dommage, car nous étions très optimistes avant la course et nous pensions que les températures ambiantes plus chaudes pourraient jouer en notre faveur. Donc c'est un peu décevant, mais nous allons tenter de rebondir et terminer la saison par un meilleur résultat le week-end prochain au Brésil."


Un autre accueil chaleureux pour la F1 aux États-Unis

17e - Pastor Maldonado, Williams : "Ce fut une course difficile pour moi car l'incident avec Sutil a compromis ma stratégie. Nous sommes parvenus à compléter 40 tours sur la gomme dure, ce qui est plutôt satisfaisant pour un circuit comme celui-ci. Dans l'ensemble, ce fut un week-end difficile. J'espère faire une meilleure course au Brésil."

18e - Jules Bianchi, Marussia : "Il n'est pas usurpé de dire qu'aujourd'hui fut pour moi la course la plus difficile de la saison. Avec un seul arrêt au stand, pour changer du pneu medium au pneu dur, la course a été vraiment longue et toute ma concentration était focalisée sur l'état de mes pneumatiques. Mais quoi qu'il en soit, le départ a été bon, assez bon pour que je me retrouve devant van der Garde. Et pour le reste, je suis vraiment content de mon pilotage pendant cette course. Nous sommes assez facilement parvenus à contenir les deux Caterham. Je dois dire un grand merci à toute l'équipe qui a beaucoup travaillé, non seulement pour nous aider à résoudre les problèmes que nous avons rencontrés ce week-end, mais également pour apporter des évolutions sur la voiture et pour les faire fonctionner de manière à en tirer avantage en cette fin de saison. Ce fut une très bonne course pour nous aujourd'hui et nous nous préparons maintenant pour l'ultime épreuve de la saison, la semaine prochaine, avec davantage de confiance."

19e - Giedo van der Garde, Caterham : "Je n'ai pas pris un bon départ et je me suis retrouvé derrière Bianchi à la fin du premier tour. À partir de ce moment, il m'a été difficile de le dépasser même si j'avais une voiture plus rapide sur l'ensemble du tour. Sa vitesse de pointe était meilleure que la mienne et chaque fois que je me suis rapproché, les pneumatiques avant commençaient à souffrir de grainage parce que la voiture était sous-vireuse, alors je n'arrivais pas à réussir mes tentatives. Parfois c'est comme ça, il n'y a pas grand-chose à faire lorsque les performances sont si rapprochées. Malgré la manière dont les choses se sont déroulées aujourd'hui, dans l'ensemble, ce fut un bon week-end. La piste est fantastique et l'ambiance est incroyable, à Austin comme au circuit. Évidemment, maintenant, nous avons besoin d'une course un peu folle pour avoir une chance de reprendre la 10e place dans le championnat des constructeurs. Tout va se décider au Brésil. Nous sommes prêts à faire face à toutes les éventualités."

20e - Charles Pic, Caterham : "J'ai dépassé Chilton au départ, et j'étais juste derrière Giedo (van der Garde) et Bianchi à la fin du premier tour. Cependant, l'équilibre de la voiture n'était pas bon aujourd'hui, comme tout le week-end, donc je ne pouvais pas vraiment attaquer. J'ai pu rester derrière mon coéquipier pendant toute la course, jusqu'à ce que je sois pénalisé d'un passage par les stands (pour non respect des drapeaux bleus, ndlr) vers la fin. Mais il est clair que nous n'étions pas dans le coup aujourd'hui pour réussir les performances que nous démontrons habituellement cette saison. Nous avons la chance de rebondir rapidement au Brésil et nous allons travailler très dur dans les jours à venir pour comprendre ce qui n'a pas fonctionné dans nos réglages et comment tirer le maximum de la voiture. C'est au Brésil que j'ai réussi ma meilleure performance de la saison dernière, alors nous allons tenter de régler ce problème avec les réglages et ensuite profiter de toute opportunité qui pourrait s'offrir à nous."

21e - Max Chilton, Marussia : "J'ai commencé la course avec une pénalité, un passage par les stands, à purger. Je m'étais déjà résolu à me préparer pour une course difficile et en solitaire. J'ai perdu 15 secondes dans la voie des stands et dans ces cas-là, les drapeaux bleus arrivent très rapidement, beaucoup plus tôt que d'habitude. On en paie le prix dans la deuxième partie de la course. Je suis content du travail que j'ai effectué pour essayer de revenir et je pense que mon meilleur tour reflète ce travail. Malheureusement, d'autres facteurs ont été plus déterminants dans la course. Le côté positif, c'est que j'ai fini ma 18e course en 18 départs et que la voiture est performante par rapport aux Caterham, alors nous allons tout donner pour la dernière course, dans une semaine."

Abandons

Adrian Sutil, Force India (accrochage, 1er tour) : "Il semble que la chance ne m'a pas souri ce week-end. Jusqu'à samedi matin, j'étais compétitif et j'étais satisfait de la voiture, mais tout ce potentiel a disparu lorsque nous avons eu ces problèmes pendant les qualifications. J'ai fait un bon départ, j'ai gagné quelques places, et j'étais devant Maldonado sur la ligne droite arrière. Mais pour des raisons que j'ignore, il a frappé mon pneu arrière gauche et j'ai immédiatement perdu le contrôle de ma voiture pour ensuite percuter le mur. Je ne comprends pas vraiment pourquoi il était si près de moi car la piste est très large à cet endroit. Je suis resté sur ma trajectoire, il y avait beaucoup de place à droite et à gauche. Donc ce fut une fin de course très prématurée et une journée très décevante."

Notes

*Vergne : Pénalité de 20 secondes ajoutée à son temps de course, pour avoir provoqué le tête-à-queue de Gutiérrez pendant le dernier tour. Vergne est officiellement reclassé de la 12e à la 16e place. Par conséquent, Massa, Gutiérrez, Kovalainen et di Resta gagnent une place.

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Records


Vettel évoque Schumacher
ESPN Staff
18 novembre 2013




Après lui avoir ravi le record du nombre de victoires consécutives sur une saison, dimanche à Austin, Sebastian Vettel estime que Michael Schumacher doit être heureux de ses exploits.

Vettel, qui a remporté une 12e victoire cette saison à Austin, peut égaler un autre record de Schumacher, celui du nombre de victoires sur une saison (13 en 2004). "Je pense que j'ai la même manière que lui d'aborder la compétition, la même manière que tout sportif à vrai dire", a déclaré Vettel.

Pas là pour battre des records

"Je ne pense pas que nous montons dans la voiture dans le but précis de battre certains records. À son époque, il est battu énormément de records dont certains qui vont durer éternellement, je pense. Se rapprocher de lui et aujourd'hui battre l'un de ses records est exceptionnel pour moi", a-t-il ajouté. "Je pense qu'en tant que sportif, vous ne vous attendez pas à ce que vos records soient faits pour durer."

"Je lui ai parlé il y a une ou deux semaines et d'une manière générale, il était très heureux de ce qu'il avait réussi en son temps et il était vraiment très détendu. Je pense que ces derniers temps il a beaucoup monté à cheval, qu'il est très heureux de faire du karting avec ses enfants et qu'il apprécie sa vie après la Formule 1."

"Je pense qu'il y a une grande partie de nos vies qui ne seront pas consacrées à la Formule 1. Pour lui comme pour moi, il va nous rester beaucoup d'années après que nous aurons à raccrocher. Et c'est bien de savoir savourer ces années aussi."

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GP du Brésil - Libres 1

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Rosberg danse sous la pluie
ESPN Staff
22 novembre 2013



Nico Rosberg réussit le meilleur temps de la première séance libre du Grand Prix du Brésil. Disputée sous la pluie, elle a permis aux Mercedes de s'installer aux avants-postes. Lewis Hamilton se classe deuxième devant Sebastian Vettel.

Les équipes ont joué le jeu, elles savent que la pluie est annoncée pour tout le week-end brésilien. Les pilotes ont beaucoup tourné pour un vendredi matin, ils ont roulé en intermédiaires pour s'habituer à ces conditions difficiles.

Nico Rosberg a signé le meilleur temps en 1'24''781 profitant d'une légère accalmie, son coéquipier lui a concédé quatre dixièmes. Red Bull a patienté longtemps avant d'envoyer ses pilotes en piste. Sur une piste plus difficile en fin de séance, Sebastian Vettel et Mark Webber ont réussi les troisième et sixième chronos.

Jenson Button se classe quatrième, à quatre millièmes de Vettel, devant Fernando Alonso. Dans le début de la lutte finale pour la deuxième place des constructeurs, Mercedes prend le meilleur départ devant Ferrari. Il faut descendre à la neuvième place pour retrouver une Lotus, celle d'Heikki Kovalainen, Romain Grosjean figure lui au 13e rang sur la feuille des temps.

Vettel étrenne les pneus 2014

La première séance libre s'est disputée sous la pluie, plusieurs pilotes ont subi l'humidité de la piste, Sebastian Vettel est notamment parti à la faute dans Juncao dans les dernières secondes. Lewis Hamilton, Esteban Gutierrez et Pastor Maldonado ont également commis des petites erreurs, toutes sans gravité.

Pirelli a apporté le pneu prototype 2014 pour vendredi, les essais libres devaient permettre de les essayer mais un seul pilote s'est risqué à les chausser, Sebastian Vettel, pour un tour seulement. Le quadruple champion du monde n'a laissé à personne le privilège d'étrenner ces nouvelles gommes.

Belle séance pour le Russe Daniil Kvyat, futur titulaire chez Toro Rosso à la place de Daniel Ricciardo en partance pour Red Bull. Auteur du huitième temps, il a devancé le Français Jean-Éric Vergne, 14e, d'une demi-seconde. Les deux autres Français, Charles Pic et Jules Bianchi terminent loin, 20e et 21e. De gros écarts se sont formés entre Caterham et Marussia, cette fois, c'est la bataille pour la dixième place qui se joue dans cet ultime week-end de l'année.

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Formule 1 - Grand Prix du Brésil
GP du Brésil 2013, essais libres 1 : Nico Rosberg devant Lewis Hamilton (Mercedes)

22/11/2013

Nico Rosberg (Mercedes) a réalisé, sous la pluie, le tour le plus rapide des essais libres 1 du Grand Prix du Brésil, vendredi à Sao Paulo.



Pour la première fois depuis le Grand Prix du Japon, soit trois meetings, une Mercedes a réalisé le meilleur chrono d'une séance d'essais, vendredi à l'occasion du premier entraînement du Grand Prix du Brésil, la 19e et dernière manche du Championnat du monde de Formule 1 2013. La firme à l'Etoile a même signé, avec Nico Rosberg et Lewis Hamilton, les deux meilleurs temps, en respectivement 1'24"781 et 1'25"230.

De quoi se réjouir ? S'en amuser, surtout. "Ça n'est pas représentatif mais c'est quand même sympa, non ?" a lancé l'écurie de Brackley, sur Twitter. Pourquoi ? Parce que la piste était détrempée.

Effectivement, il n'y a rien eu de très instructif lors de cette session, que Sebastian Vettel (Red Bull), Jenson Button (McLaren) et Fernando Alonso (Ferrari) ont terminé aux troisième, quatrième et cinquième rangs. Elle l'aurait été si les pilotes avaient pu tourner avec les "slick" de 2014 proposé par Pirelli.