CM 2014 : Groupe D (Uruguay, Costa Rica, Angleterre, Italie)

Uruguay : Suarez récupère bien, selon Tabarez



La phase de récupération de l'attaquant vedette de l'Uruguay Luis Suarez, opéré en mai à un genou, "se passe très bien", a déclaré vendredi le sélectionneur Oscar Tabarez, optimiste quant à sa participation au Mondial.

"Jusqu'à présent ça se passe très bien, c'est pourquoi on suit le plan qui a été établi par le corps médical", a indiqué Tabarez en conférence de presse après l'entraînement matinal de la Celeste.

Le technicien uruguayen a en revanche refusé de donner "un délai ou une prédiction" quant au retour sur les terrains de l'attaquant de Liverpool.

Suarez, 27 ans et meilleur buteur de la saison en Premier League (31 buts), avait été opéré en urgence au genou gauche le 22 mai à Montevideo, après avoir subi un choc lors de la dernière journée de championnat face à Newcastle.

L'Uruguay espère voir Suarez rétabli pour son premier match du groupe D face au Costa Rica (14 juin), avant de défier l'Angleterre (19) et l'Italie (24).

Fifa.com (06/06/2014)

Costa Rica 1 - Irlande 1
Costa Rica et Rép. d'Irlande dos à dos



Le Costa Rica et l'Eire ont fait match nul 1-1 (mi-temps: 0-1) en match de préparation au Mondial-2014 (12 juin-13 juillet) vendredi à Philadelphie.

L'Eire a ouvert la marque dès la 18e minute, mais le Costa Rica est revenu grâce à un pénalty transformé par Celso Borges (64). Robbie Keane, l'attaquant-vedette irlandais, a manqué un pénalty à la 68e minute.

Les "Ticos" ont disputé la moitié de la rencontre en étant réduit à dix après l'exclusion en fin de première période du défenseur Giancarlo Gonzalez pour un deuxième avertissement.

Le Costa Rica s'était lourdement incliné lors de son précédent match de préparation contre le Japon (3-1).

Il affrontera dans le groupe D l'Angleterre, l'Uruguay et l'Italie.

L'Eire, non-qualifiée pour la Coupe du monde, doit encore affronter le Portugal mardi.

Buts
Costa Rica: Borges (s.p. 64)
Eire: Doyle (18)

Fifa.com (07/06/2014)

Uruguay : Suarez a retouché à un ballon



L'attaquant de l'Uruguay Luis Suarez a pu frapper à nouveau dans un ballon, samedi, seize jours après son opération à un genou, de bon augure à six jours du coup d'envoi du Mondial, selon des médias locaux.

Suarez "a marché, a couru à petite foulée et en ligne droite et a pour la première fois frappé dans la balle 'Brazuca'" (nom du ballon utilisé au Mondial), a indiqué Tenfield, journal en ligne spécialisé dans le football uruguayen.

L'attaquant de Liverpool "a réalisé de courtes passes et a fait des têtes", a affirmé pour sa part Ovación, bien que l'entraînement de la Celeste ait eu lieu à huis clos.

Il a ensuite poursuivi son travail de rééducation dans une salle de sport, sous la supervision du corps médical.

Vendredi, le sélectionneur Oscar Tabarez avait expliqué que la phase de récupération de Suarez se passait "très bien".

Le joueur de 27 ans, meilleur buteur de la saison en Angleterre (31 buts), avait été opéré en urgence au genou gauche le 22 mai à Montevideo.

L'Uruguay évoluera au Mondial dans le groupe D avec le Costa Rica (14 juin), l'Angleterre (19) et l'Italie (24).

Fifa.com (07/06/2014)

Angleterre 0 - Honduras 0
L'Angleterre patine face au Honduras



L'Angleterre, qui a aligné onze joueurs issus de cinq clubs de Premier League, n'a pas convaincu face au Honduras (0-0), samedi à Miami, lors de son dernier match de préparation au Mondial-2014 interrompu en première période par un orage.

La rencontre, suspendue pendant une vingtaine de minutes par l'arrivée imminente d'un orage accompagné d'éclairs et de tonnerre, n'a jamais atteint de sommets sur le plan du jeu. Les Anglais, en supériorité numérique dans les 25 dernières minutes, se sont créés quelques occasions mais sans pouvoir tromper la défense du Honduras.

Wilson Palacios avait même failli ouvrir la marque pour le Honduras peu après la pause. Son corner avait été mal apprécié par Joe Hart et le gardien anglais n'avait dû son salut qu'à un sauvetage de la tête de Phil Jagielka.

Dans une seconde période plus riche en cartons jaunes qu'en occasions de but, les Anglais ont multiplié les frappes hors cadres (Barkley 47, 59, Sturridge 54).

Les fautes à répétition ont débouché sur l'exclusion de l'arrière droit hondurien Brayan Beckeles, qui a écopé d'un second carton jaune (65).

Dernière répétition
L'Angleterre a donc disputé la fin de match à onze contre dix, sans pour autant concrétiser sa domination. Daniel Sturridge aurait pu donner l'avantage aux siens, mais la tête de l'attaquant de Liverpool a catapulté le ballon largement au-dessus des cages adverses (73). Seules satisfactions pour la sélection des Trois Lions, les entrées de Ross Barkley et Jack Wilshere à la pause, aux dépens de Wayne Rooney et Steven Gerrard, qui ont offert quelques promesses.

Dernière répétition grandeur nature avant son entrée en lice dans le groupe D du Mondial, face à l'Italie le 14 juin, l'Angleterre n'a pas confirmé son large succès (3-0) devant le Pérou, suivi par un nul contre l'Equateur (2-2).

Le Honduras, 33e au classement Fifa, avait perdu ses deux premiers matches de préparation (4-2 face à Israël et 2-0 devant la Turquie).

Outre l'Italie, l'Angleterre affrontera dans le groupe D l'Uruguay (19 juin) et le Costa Rica (24 juin). Pour sa part, le Honduras débutera sa troisième phase finale de Mondial face à la France le 15 juin avant de rencontrer l'Equateur (20 juin) et la Suisse (25 juin) dans le groupe E.

Fifa.com (07/06/2014)

Uruguay, Muslera : "Le costume de favori ne va pas à l'Uruguay"



On dit souvent que tous les buts n'ont pas la même dimension. Évidemment, l'expression ne porte pas sur la taille réelle des cages, mais sur la responsabilité de les défendre. Le gardien Fernando Muslera, héritier entre autres de Roque Máspoli et Ladislao Mazurkiewicz s'apprête à défendre les buts uruguayens pour la deuxième fois consécutive en Coupe du Monde de la FIFA™. Pilier silencieux de l'équipe qui a atteint une quatrième place historique à Afrique du Sud 2010 et remporté la Copa América 2011, Nando, 27 ans, est titulaire de la Celeste depuis cinq ans. Cette continuité parle d'elle-même.

À quelques jours des débuts de l'Uruguay contre le Costa Rica dans le Groupe D de Brésil 2014, l'actuel gardien de Galatasaray a répondu aux questions de FIFA.com concernant le tournoi qui est sur le point de débuter.

Fernando, sur une échelle de 1 à 10, quel est votre degré d'impatience par rapport au premier match de l'Uruguay, contre le Costa Rica ?
Onze ! Même si j'ai déjà vécu ça il y a quatre ans et qu'à cette époque, tout était nouveau pour moi, jouer une Coupe du Monde est la plus grande expérience que peut vivre en joueur. C'est aussi émouvant que la première fois.

Il y a beaucoup de blessures dans cette phase de préparation. Est-ce quelque chose que vous redoutez ?
Non, je n'ai pas peur de ça. Pour un gardien, c'est comme sortir au devant d'un attaquant. Vous savez qu'il y a un risque, mais vous n'y pensez pas. J'espère seulement que cela ne m'arrivera pas. Il faut essayer de se concentrer sur la préparation pour être au point.

En quoi avez-vous changé par rapport au dernier Mondial ?
J'ai gagné en maturité, aussi bien sur le terrain qu'en dehors. J'ai appris à gérer certaines émotions que je n'arrivais pas à contrôler avant. Aujourd'hui, j'ai plus d'aplomb. Cela vaut également pour le groupe, qui possède plus d'expérience. Dans leur grande majorité, mes coéquipiers ont déjà participé à une Coupe du Monde.

L'Uruguay a-t-il les moyens de reproduire son beau parcours de 2010 pour démontrer que ce n'était pas un hasard ?
Cette quatrième place, suivie du sacre dans la Copa América, a suscité des attentes au niveau international autour de l'Uruguay et de son évolution, mais de notre côté, nous savons tous que ça n'a pas été un hasard. Maintenant, nous ne pouvons pas non plus arriver au Brésil en disant que notre ambition est de faire mieux, donc d'être finaliste. Pour tous nos supporters, l'objectif est que nous soyons champions du monde. Pour nous, le premier objectif est de passer la phase de groupes.

Par conséquent, vous ne vous amusez pas à imaginer les adversaires possibles de l'Uruguay jusqu'en finale ?
Sincèrement non, et je ne le ferai pas. Si vous commencez à faire ça, vous oubliez de profiter du présent. Pour être champion du monde, il faut battre tous les adversaires qui se présentent, quels qu'ils soient.

Cela vous ennuie-t-il que l'Uruguay n'apparaisse pas comme candidat au titre ?
Absolument pas. Le costume de favori ne va pas à l'Uruguay. Je préfère de loin arriver comme en Afrique du Sud, où nous avons été les derniers qualifiés en Amérique du Sud et où personne ne nous voyait passer la phase de groupes. L'humilité est l'une des caractéristiques de notre équipe.

Il y a quatre ans, vous aviez l'Afrique du Sud, le Mexique et la France dans votre groupe. Aujourd'hui, c'est l'Angleterre, l'Italie et le Costa Rica. Sur le papier, était-ce plus compliqué il y a quatre ans qu'aujourd'hui ?
Il y a quatre ans, c'était ma première Coupe du Monde et je voyais les choses différemment. Aujourd'hui, la réalité indique que notre groupe au Brésil est plus compliqué. Certes, il y n'a plus d'adversaires faciles. Mais si l'on regarde les statistiques et l'histoire, tout indique que notre groupe cette année est plus difficile qu'il y a quatre ans. Juste après le tirage au sort, tout le monde était d'accord pour dire qu'il allait falloir se battre pour sortir de ce groupe !

L'Uruguay n'est-il pas fait pour relever des défis comme celui-là ?
C'est vrai. L'Uruguayen est comme ça : quand les choses sont compliquées, il se lâche et la plupart du temps, il est à la hauteur. C'est ce qui s'est passé en Afrique du Sud. J'espère que ça va se reproduire ! (rires).

Tout le monde dit que dans un Mondial, le premier match est fondamental. Mythe ou réalité ?
Pas du tout un mythe, non ! Le premier match est essentiel, même s'il n'est pas forcément décisif. Le Costa Rica est un peu le Petit Poucet du groupe. Mais il possède pas mal de joueurs en Europe et a beaucoup progressé ces dernières années. Il est capable de poser des problèmes à n'importe qui. Nous sommes bien placés pour le savoir : il a failli nous empêcher de participer à la dernière Coupe du Monde (l'Uruguay avait battu le Costa Rica dans les barrages pour Afrique du Sud 2010).

Parmi vos trois adversaires du premier tour, quel gardien vous inspire le plus d'admiration ?
Gianluigi Buffon est admirable… Il va jouer sa cinquième Coupe du Monde ! Il a 36 ans mais joue comme s'il en avait 24. J'ai déjà joué contre lui. C'est un gardien immense, mais également une personne formidable. J'aimerais avoir la même longévité que lui en sélection.

Souhaitez-vous devenir le meilleur gardien de l'histoire du football uruguayen ?
Je travaille pour donner le meilleur de moi-même. Après, vous êtes jugé sur les résultats. Vous pouvez être le plus grand, ou l'un des meilleurs, mais ne pas forcément obtenir de grands résultats. Je ne travaille pas par rapport à ce que les gens disent, mais pour donner le plus possible à l'Uruguay.

Fifa.com (08/06/2014)

Angleterre : Oxlade-Chamberlain déclaré apte



L'ailier anglais Alex Oxlade-Chamberlain, blessé à un genou en match de préparation, a été déclaré bon pour le service avant le Mondial-2014 (12 juin-13 juillet), a annoncé le sélectionneur Roy Hodgson.

"Tout le monde est en forme, Oxlade-Chamberlain a fait de gros progrès et il participera au tournoi sans l'ombre d'un doute", a déclaré Hodgson après le nul de son équipe (0-0) contre le Honduras, samedi à Miami.

Oxlade-Chamberlain s'est blessé au ligament médian d'un genou lors du match nul de l'Angleterre face à l'Equateur (2-2) mercredi.

La presse britannique avait indiqué dans un premier temps qu'il pourrait être indisponible entre dix jours et trois semaines.

L'ailier d'Arsenal de 20 ans avait dû quitter ses coéquipiers à la 63e minute du match contre l'Equateur après un duel avec Carlos Gruezo, qui lui est retombé dessus.

Il a inscrit trois buts en quinze sélections sous le maillot anglais.

Au Brésil, l'Angleterre évoluera dans le groupe D en compagnie de l'Uruguay, du Costa Rica et de l'Italie.

Fifa.com (08/06/2014)

Italie 5 - Fluminense 3
L'Italie bat Fluminense



L'Italie a battu le club brésilien de Fluminense 5 à 3 en match de préparation au Mondial dimanche à Volta Redonda (Brésil), grâce à un doublé de Lorenzo Insigne et un triplé de Ciro Immobile.

Lors de ses deux premiers matchs de préparation, l'Italie avait fait match nul contre l'Eire (0-0) et le Luxembourg (1-1).

Au Mondial brésilien, l'Italie disputera son premier match du groupe D face à l'Angleterre, le 15 juin à Manaus, avant d'affronter le Costa Rica, le 20 juin à Recife, et l'Uruguay le 24 juin à Natal.

Buts :
Insigne (23, 55), Immobile (30, 53, 54) pour l'Italie
Chiquinho (26), Carlinhos (37), Matheus Carvalho (64) pour Fluminense

Fifa.com (08/06/2014)

Uruguay : Suarez incertain pour les deux premiers matches



L'attaquant vedette de l'Uruguay Luis Suarez, opéré à un genou en mai, a affirmé lundi qu'il serait apte pour le Mondial, sans être certain cependant de disputer les deux premiers matches, dont celui contre l'Angleterre.

La sélection conduite par Oscar Tabarez fera son entrée dans le groupe D le 14 juin contre le Costa Rica avant de défier l'Angleterre le 19 juin puis l'Italie le 24.

"J'ai déjà dit à Gerrard que nous échangerons nos maillots. Et Glen me demandera le mien, j'en suis sûr. Peut-être que Daniel (Sturridge) et Raheem (Sterling) le feront aussi. J'en prendrai quelques uns avec moi", a ajouté Suarez, qui a omis de mentionner un autre coéquipier de Liverpool, le milieu anglais Jordan Henderson.

Suarez a terminé meilleur buteur du Championnat d'Angleterre (31 buts) avec Liverpool, qui s'est incliné à la dernière journée dans la course au titre face à Manchester City.

Il avait été opéré en urgence au genou gauche le 22 mai à Montevideo.

Fifa.com (09/06/2014)

Angleterre : Gerrard s'entraîne au ralenti



Le capitaine de l'équipe d'Angleterre Steven Gerrard a réalisé un entraînement plus léger que prévu, mardi à Rio de Janeiro, en raison d'un gêne mineure à l'aine.

Gerrard, 34 ans, a effectué quelques courses sur le bord de touche pendant que le reste de l'équipe participait à un entraînement intense sur la base militaire d'Urca.

Le milieu de Liverpool a conclu son travail personnalisé avant la fin de l'entraînement collectif. L'encadrement a précisé qu'il s'agissait d'un souci mineur ne menaçant pas sa participation au match contre l'Italie samedi dans le groupe D.

Gerrard n'a disputé que la première période du match de préparation contre le Honduras (0-0) samedi par précaution.

Le milieu offensif Alex Oxlade-Chamberlain, touché la semaine dernière à un genou contre l'Equateur, a réalisé des séances de sprint intenses.

Le joueur d'Arsenal, 20 ans, poursuit sa phase de reprise sans grand espoir de participer aux matches du groupe D contre l'Italie, l'Uruguay et le Costa Rica.

Fifa.com (09/06/2014)

L'Uruguay est au Brésil



La sélection uruguayenne a atterri lundi soir à l'aéroport international de Belo Horizonte avant de partir vers son camp de base de Sete Lagoas.

Les joueurs, en costume, sont descendus de l'avion à 18H00 locales (21H00 GMT) pour monter immédiatement à bord d'un bus qui devait les mener à Sete Lagoas, à 70 km de Belo Horizonte.

L'Uruguay, demi-finaliste surprise du dernier Mondial, fera son entrée dans le groupe D le 14 juin contre le Costa Rica avant de défier l'Angleterre le 19 juin puis l'Italie le 24.

La sélection d'Oscar Tabarez est pour l'instant privée de son attaquant vedette, Luis Suarez, opéré à un genou en mai et qui poursuit un travail individualisé de remise en forme.

Fifa.com (09/06/2014)

Le Costa Rica est arrivé



La sélection du Costa Rica est arrivée lundi soir au Brésil où elle rêve de créer la surprise dans le groupe D face à l'Italie, l'Angleterre et l'Uruguay.

Les hommes de Jorge Luis Pinto ont atterri à Sao Paulo avant de prendre la route pour Santos (sud) où elle a installé son camp de base.

Pour son 4e Mondial après ceux de 1990, 2002 et 2006, le Costa Rica débute samedi contre l'Uruguay à Fortaleza.

Fifa.com (10/06/2014)

Angleterre : Oxlade-Chamberlain pourrait jouer contre l'Uruguay



L'ailier Alex Oxlade-Chamberlain, blessé à un genou en match de préparation, pourrait être remis à temps pour le deuxième match de l'Angleterre, le 19 juin face à l'Uruguay, a déclaré mardi le sélectionneur Roy Hodgson.

Le joueurs d'Arsenal, 20 ans, "était très bien" à l'entraînement, a déclaré Hodgson en conférence de presse depuis Rio de Janeiro. "Vous auriez dû voir les courses qu'il a faites - très positives. Il courait tellement bien et tellement vite. Nous allons intensifier sa récupération en respectant le programme établi".

"Nous espérons (qu'il fera son retour) contre l'Uruguay, mais il n'y a aucune garantie", a toutefois nuancé le sélectionneur anglais.

Hodgson s'est également voulu rassurant à propos de son capitaine Steven Gerrard, qui avait écourté son entraînement la veille après s'être plaint d'une gêne à l'aine. "Il n'y a aucun problème avec Steven Gerrard", a-t-il assuré.

L'Angleterre débute le Mondial samedi à Manaus contre l'Italie dans le groupe B, avant d'affronter l'Uruguay à Sao Paulo et le Costa Rica le 24 juin à Belo Horizonte.

Fifa.com (10/06/2014)

Angleterre, Welbeck : "Je ne danse pas comme les Brésiliens"



Les Anglais ne sont pas venus au Brésil pour s'amuser. Cela ne les a pourtant pas empêchés d'aller à la rencontre du public local et d'apprécier la capoeira, un art martial brésilien associant danse, musique et acrobaties.

Le groupe anglais a visité ce lundi un complexe sportif situé à l'orée de Rocinha, la plus grande favela de Rio de Janeiro. La fédération anglaise (Football Association, FA) a annoncé qu'elle fera un don à cinq chiffres par le biais de son programme caritatif England Footballers Foundation.

Lors de cette sortie, les Steven Gerrard, Jack Wilshere et autres Wayne Rooney ont discuté avec des enfants, qui étaient aux anges. Quant à Danny Welbeck, il a testé ses talents de danseur ! Alors que les Brésiliens faisaient une démonstration de capoeira, le numéro 11 anglais a mis sa souplesse à l'épreuve pour les imiter. Après ce moment de détente, Welbeck a accordé un entretien exclusif à FIFA TV.

Danny, cela vous donne des idées pour célébrer les buts ?
Ha ha, ils sont bien meilleurs que moi, mais peut-être que je vais m'améliorer au cours des prochains jours.

Tout se passe bien ?
Oui, je prends vraiment plaisir. Bon, ce n'est que notre deuxième jour, mais pour l'instant, tout se passe vraiment très bien. Nous nous sommes entraînés aujourd'hui, ce matin, il faisait chaud mais nous nous sommes bien préparés pour ce genre de conditions.

Dans un autre registre, on imagine que ça remet les pieds sur terre de regarder autour de soi. Vous vous imaginez grandir ici et jouer au football sur un tel terrain ?
C'est vrai que ça remet les idées en place de voir ce décor en toile de fond. On le remarque vraiment, on ne peut pas passer à côté. C'est vraiment quelque chose de voir tous ces enfants prendre plaisir à ce qu'ils font. Ça saute aux yeux.

Dernière chose : ce genre de sorties font-elles du bien au groupe ? Est-ce une bonne chose pour l'état des troupes ?
Oui, car nous avons amené de bons financements à cette œuvre caritative et nous avons apporté notre aide. Le fait de venir et de voir cela de nos propres yeux, c'est beaucoup plus parlant que des photos. En revenant, on en parle aux autres gars, on leur dit à quoi ça ressemble, on diffuse les bonnes ondes. On voit les choses de nos propres yeux.

Fifa.com (10/06/2014)

L'Italie change de priorités et de mentalité



Dans l'univers de la Nazionale, c'est un peu le monde à l'envers. La vieille image d'Epinal faisant rimer calcio et catenaccio n'est plus de rigueur. Au contraire même. Le principal souci de Cesare Prandelli est en effet de trouver le juste équilibre entre la volonté offensive d'une formation en pleine mutation et une défense qui cherche encore ses marques.

"Si vous n'avez rien compris à ma tactique, c'est que l'on est sur la bonne voie", s'amuse Prandelli, roi du poker menteur, dont le cœur penche entre un 4-3-1-2 permettant de densifier son milieu, et un 4-3-3 à plus haut risque sur le plan défensif. Les grands anciens n'ont pas manqué de rappeler que la solidité de la défense italienne avait eu un impact déterminant dans la conquête de sa dernière victoire en coupe du monde de la FIFA en 2006.

Défense fragile
"Nous serons prêts contre l'Angleterre. Il reste juste à régler des problèmes défensifs", analyse Giorgio Chiellini, bien placé pour juger la situation en tant que défenseur central. "Il ne s'agit pas uniquement de l'arrière garde. Je crois que c'est tout le secteur défensif qui a perdu en intensité. Depuis deux ans nous avons perdu un peu le fil dans ce secteur. Les problèmes ne dépendent pas du schéma tactique adopté ni du nombre d'attaquants, mais des distances à respecter dans les phases de non possession du ballon. Dans l'équipe il y a juste deux fuoriclasse : Gianluigi Buffon et Andrea Pirlo. Les 21 autres joueurs doivent rester à la disposition de l'équipe", prend-il soin d’ajouter.

Les trois buts encaissés contre Fluminense en match de préparation ont confirmé une certaine fragilité défensive. Mais Prandelli dédramatise rapidement : "Ces buts dans un match amical sont le fruit d'erreurs individuelles, ce qui peut arriver. Mais je crois que pour gagner, il suffit de marquer un but de plus que les autres ...", glisse-t-il malicieusement en référence au succès 5:3 face au club brésilien.

Le forfait de dernière minute de Riccardo Montolivo, pièce maitresse au milieu du terrain, a entrainé une remise en question du schéma tactique, rendue indispensable avec la montée en puissance de Marco Verratti. "Je n'ai pas encore décidé dans quelle configuration nous allons jouer contre l'Angleterre", avoue Prandelli qui, depuis le match contre le Luxembourg (1:1), cherche encore la bonne formule. "Dans la première demi-heure, nous avons récupéré de nombreux ballons et créé beaucoup de jeu. Mais quand nous avons changé de schéma avec l'entrée d’Antonio Cassano dans un rôle de milieu de terrain, nous nous sommes déséquilibrés. Nous devons trouver la solution".

Rêve et fantaisie
Le dernier match de préparation, la victoire sur Fluminense (5:3) en s'appuyant sur 4-3-3 d'école, a illustré la capacité d'adaptation d’uneéquipe jeune et pleine d'enthousiasme. Mais ce match a surtout mis en lumière le duo d'attaquants Ciro Immobile (3 buts et 2 passes décisives) et Lorenzo Insigne (2 buts et 1 passe décisive). Immobile, meilleur buteur de Serie A (22 buts) qui vient d'être transféré au Borussia Dortmund, a tous les atouts pour devenir le nouveau Salvatore Schillaci ou Paolo Rossi, comme si l'Italie avait le chic à chaque Coupe du Monde pour sortir de sa manche un attaquant miracle. "Le 4-3-3 est un module à prendre en considération", admet Prandelli dont le cœur penche toujours pour son poulain Mario Balotelli, actuellement sur un nuage après avoir reçu une réponse positive à sa demande en mariage.

Alors associera-t-il Balotelli avec Immobile ? "Tout est possible, même s'il s'agirait d'un choix forcé dans la mesure où ce sont deux attaquants évoluant en pointe dans l'axe", répond le Mister. "Les 23 joueurs du groupe sont tous des titulaires en puissance. Nous choisirons en fonction des adversaires et de l'état physique."

Si la tactique est encore incertaine, le mot d’ordre, lui, est déjà bien ancré dans les têtes italiennes, et il est bien loin de la tradition de la victoire à tout prix, peu importe la manière. "Je demande de l'enthousiasme aux jeunes du groupe, de l'exubérance et aussi un peu d'inconscience, de rêves et de fantaisie. Amusons nous, amusons les spectateurs, et allons toujours dans cette direction", conclut un Prandelli très décontracté. Quand on vous dit que la Nazionale a changé...

Fifa.com (10/06/2014)

Uruguay : Suarez s'entraîne à part



L'Uruguay a réalisé mardi, au lendemain de son arrivée à Sete Lagoas, son premier entraînement sur le sol brésilien, lors duquel l'attaquant Luis Suarez a bénéficié d'un programme spécifique.

Le joueur de Liverpool, qui récupère d'une opération à un genou, s'est entraîné à l'écart du groupe, réalisant des exercices balles au pied et quelques sprints chronométrés.

Apparu souriant devant le millier de supporteurs venus assister à l'entraînement, Suarez n'a pas pris part au match disputé par le reste du groupe, ni aux exercices qui l'ont précédé.

Visiblement éprouvé par son entraînement, l'attaquant vedette de la Céleste est rentré aux vestiaires avant ses coéquipiers.

L'Uruguay entrera dans le groupe D du Mondial le 14 juin face au Costa Rica avant de défier l'Angleterre (19) et l'Italie (24).

Fifa.com (10/06/2014)

Costa Rica : Héiner Mora forfait



Le défenseur latéral droit de la sélection du Costa Rica Heiner Mora a dû déclarer forfait pour le Mondial-2014 au Brésil en raison d'une blessure contractée mardi lors du premier entraînement en terre brésilienne, a annoncé la Fédération costaricaine.

"Le joueur Heiner Mora a été écarté et à sa place a été appelé Dave Myrie", a déclaré  la chef de presse de la Fédération costaricaine, Gina Escobar.

Héiner Mora souffre d'une fracture du talon droit qu'il s'est faite mardi matin durant l'entraînement à Santos.

Fifa.com (11/06/2014)

Angleterre : Welbeck absent de l'entraînement



L'attaquant anglais Danny Welbeck, touché à une cuisse la veille, n'a pas participé à l'entraînement mercredi, mais devrait être apte pour affronter l'Italie samedi dans le groupe D du Mondial, selon son coéquipier Wayne Rooney.

"Danny sera bon et prêt pour samedi, j'en suis certain. Il a préféré ne pas prendre de risque aujourd'hui, mais il retournera à l'entraînement vendredi et sera prêt pour samedi. J'en suis persuadé", a affirmé Rooney en conférence de presse.

Selon la presse britannique, Welbeck (8 buts, 24 sélections) avait été touché à une cuise mardi lors d'un entraînement. Il a rejoint à l'infirmerie Alex Oxlade-Chamberlain, aux soins après avoir été touché mercredi dernier aux ligaments d'un genou contre l'Equateur.

En cas de forfait de Welbeck, Raheem Sterling (Liverpool) tient la corde pour affronter l'Italie dans le choc du groupe D, samedi à Manaus.

En dehors de Welbeck et Oxlade-Chamberlain, le reste de la sélection aux Trois Lions a travaillé les enchaînements et la possession de balle lors de la partie de l'entraînement ouverte au public et aux médias.

Après l'Italie, l'Angleterre affrontera l'Uruguay, le 19 juin à Sao Paulo, et le Costa Rica, cinq jours plus tard à Belo Horizonte.

Fifa.com (11/06/2014)

Pirlo arrête la sélection après le Mondial



Le meneur de jeu de l'Italie Andrea Pirlo (35 ans) arrêtera sa carrière internationale après le Mondial-2014, a-t-il dit mercredi à Mangaratiba (Brésil), officialisant également sa prolongation avec la Juventus Turin jusqu'en 2016.

"Je pense arrêter après le mondial, j'ai un certain âge, et il faut laisser la place aux jeunes, ce serait inutile de continuer", a-t-il dit an conférence de presse à trois jours d'Italie-Angleterre.

Il a ajouté qu'il serait "toujours prêt" à revenir, "mais je deviendrais un problème parce que je m'énerverais si je ne jouais pas, alors il vaut mieux rester à la maison!"

Pirlo, âgé de 35 ans (109 sélections), a notamment remporté le Mondial-2006.

Il a également confirmé mercredi avoir prolongé de deux saisons son contrat avec la Juventus Turin, son club depuis trois saisons.

"Je n'ai signé qu'aujourd'hui parce qu'il y avait des petits points à régler, mais nous étions d'accord depuis longtemps", a-t-il précisé.

Fifa.com (11/06/2014)

Dada Maravilha conseille les Anglais



Les Anglais ne devront pas "courir plus que le ballon" s'ils veulent battre les Italiens, samedi sous la chaleur de Manaus, a affirmé mercredi Dada Maravilha, figure du football brésilien, qui a joué dans la capitale amazonienne.

"Il fait chaud à Manaus. S'ils veulent courir plus que le ballon, ils ne vont pas le supporter. A Manaus, il faut doser, faire circuler le ballon. Le soleil est comme un coup de bâton sur la tête", a affirmé Dada Maravilha, qui faisait partie de l'équipe championne du monde en 1970 au Mexique, sans jouer un match.

"Mais pour celui qui est professionnel et qui s'occupe bien de son corps, il n'y a pas de problème", a-t-il conclu.

Les Anglais avaient suscité la polémique en affirmant vouloir éviter de jouer à Manaus. Ils s'y rendront pourtant dès samedi pour affronter l'Italie (groupe D) à l'Arena Amazonia, dans un des chocs de la phase de poules.

Auteur d'une carrière de plus de 20 ans (1967-1986), Dada Maravilha a marqué 926 buts et joué au Nacional Futebol clube de Manaus en 1984 et 1985. Il est réputé pour ses formules, dont la plus célèbre reste: "Il n'y a pas de but moche, ce qui est moche, c'est de ne pas marquer !".

Fifa.com (11/06/2014)

Uruguay : Forlan diminué par un problème digestif



L'attaquant uruguayen Diego Forlan ne s'est pas entraîné, mercredi à Sete Lagoas, en raison d'un "problème digestif" sans gravité, a-t-on appris auprès de l'encadrement, qui s'est voulu rassurant.

"Il s'est réveillé avec un problème digestif et est resté à l'intérieur du gymnase. Il s'entraînera plus tard de façon normale", a expliqué à l'AFP le service de presse de la Céleste.

Mais dans l'après-midi, l'attaquant n'a pas non plus été vu lors du second entraînement prévu. Forlan, qui avait manqué la session matinale par mesure de précaution selon le staff, a effectué un travail spécifique dans le gymnase de l'hôtel.

Normalement, le joueur du Cerezo Osaka devrait pallier l'absence éventuelle de Luis Suarez, insuffisamment remis d'une opération à un genou, samedi contre le Costa Rica, lors du premier match de la sélection dans le groupe D.

Le défenseur Diego Lugano s'est pour sa part entraîné à l'écart du groupe. Il avait pourtant participé la veille à l'entraînement collectif.

Après le Costa Rica, l'Uruguay affrontera l'Angleterre le 19 juin à Sao Paulo et l'Italie, cinq jours plus tard, à Natal.

Fifa.com (11/06/2014)

Italie : Pirlo, empereur sur le tard



Andrea Pirlo, reconnu comme un génie seulement ces dernières années, bien après avoir tout gagné, reste la star de l'Italie qui commence son Mondial contre l'Angleterre, samedi à Manaus, où il devrait jouer avec son héritier, Marco Verratti.

L'Italie dépend-elle de Pirlo? "Mais non, répond le barbu le plus célèbre d'Italie depuis Bud Spencer et Luciano Pavarotti. "Elle dépend de l'équipe, de ses 23 joueurs, répond-il. Pour aller au bout, on a besoin de tout le monde".

Cette réponse diplomatique sied parfaitement au calme impérial de Pirlo, mais à la vérité si l'Italie veut gagner le Mondial, elle a besoin du meilleur Pirlo, âgée de 35 ans, qui raccrochera le maillot azzurro à la fin du Mondial. Il a pourtant rarement été considéré comme un "fenomeno" (phénomène) avant ces deux dernières années, malgré une Coupe du monde (2006) et deux Ligues des champions (2003, 2007) avec l'AC Milan.

Son Euro-2012 éblouissant lui a permis d'accéder au statut. Mais "être reconnu comme une star ne m'a jamais intéressé, assure-t-il, je veux juste jouer, m'amuser, gagner et faire avancer l'équipe. C'est vous (les journalistes) qui faites de certains joueurs des stars."

Pirlo fait le modeste, mais l'an dernier il a reçu l'hommage du Maracana contre le Mexique, en Coupe des confédérations, l'équivalent de Pavarotti acclamé à la Scala de Milan.

L'hommage du Maracana
"Pour mon premier match au Brésil, recevoir l'ovation d'un tel stade était une grande émotion", reconnaît-il. Un tel honneur, le jour de sa 100e sélection, pour un coup franc somptueux, "montre que vous avez laissé une trace", avait-il déjà dit à ce sujet.

Les Anglais aussi reconnaissent le talent de celui que leur entraîneur, Roy Hodgson, présente comme le danger numéro un pour son équipe. Et Joe Hart n'a certainement pas oublié le tir au but de Pirlo, une "panenka" pour moucher l'insolent qui avait osé tiré langue au maître, en quarts de finale de l'Euro.

Il nie cependant que cet épisode puisse lui donner un quelconque avantage psychologique sur le gardien de Manchester City. "Ma nooo! C'était un autre match, tous sont différents, il y aura de nouvelles émotions vendredi", répond-il.

Élégant dans ses gestes de footballeur, "l'Architecte" a également le bon goût de toujours rester calme, malgré le marquage rude qu'il subit souvent. "Cela fait partie du jeu, commente-t-il, j'ai l'habitude maintenant d'avoir un joueur sur le dos, ça ne me plaît pas mais je m'y fais, quant au calme, c'est mon caractère de ne pas m'énerver, de ne pas protester."

La nouveauté par rapport à 2012 pourrait venir du fameux système à deux "play" étrenné contre le Luxembourg (1-1) en amical: le passé, le présent (Pirlo) et l'avenir (Verratti) de l'Italie ensemble.

Jeu long
"Cette nouvelle solution avec un milieu plus bloqué devant la défense (Daniel De Rossi) et deux milieux plus créatifs, nous plaît", juge l'étoile. Le joueur du Paris Saint-Germain "est jeune, mais il a une grande expérience internationale grâce à deux saisons de Ligue des champions comme titulaire", juge Pirlo.

Leurs jeux diffèrent un peu, "lui joue plus dans les petits espaces, et moi je cherche plus la "giocata" (action décisive) dans la profondeur, mais il est jeune il a le temps de s'améliorer", commente le joueur de la Juventus, qui a prolongé de deux ans son contrat avec son club.  Le système à deux meneurs de jeu reculés dans un 4-1-4-1 plaît aussi à Prandelli. "Si nos adversaires marquent Pirlo, nous avons un autre homme!" a dit le sélectionneur.

Pour le maître, "il n'y a aucun problème, Verratti sait jouer au foot et peut le faire avec n'importe qui". Mais il refuse de prononcer le mot "héritier" malgré l'insistance des journalistes. "Verratti est un grand joueur et sera un des meilleurs d'Europe", glisse Pirlo. Une passation de pouvoirs?

Fifa.com (12/06/2014)

Pirlo-Rooney, le duel du Bordeaux et du Bourgogne



Le duel entre un Pirlo maturé comme un Bordeaux et un Rooney qui a vieilli comme un Bourgogne synthétise l'un des duels du choc Italie-Angleterre du Mondial-2014 samedi (22h00 GMT) à Manaus.

Egalement à l'affiche, les retrouvailles entre Balotelli et Hart, ex-coéquipiers à City, et la rencontre entre la météorite Sturridge et le champ d'astéroïdes Barzagli-Chiellini.

 Bordeaux-Bourgogne
Andrea Pirlo se bonifie comme un bon Bordeaux. Étincelant à l'Euro-2012 à 33 ans, il a alors enfin atteint le statut de star mondiale, ovationné l'an dernier par le Maracana, connaisseur en beaux joueurs de foot. Avec deux années de plus, "l'Architecte" distribue toujours le jeu de l'Italie en position reculée, ce que les Italiens appellent "regista", comme "metteur en scène".

En face, Wayne Rooney, décevant en phase finale depuis les fulgurances de sa révélation internationale lors de l'Euro-2004, a jusque-là été plutôt comme un Bourgogne qu'il est préférable de boire jeune.

A 28 ans, la star de l'Angleterre peut encore se réveiller si elle inscrit son 1er but lors d'un Mondial... à sa 3e tentative."Je ne dis pas que Wayne doit être écarté, mais si sa forme ne s'améliore pas, je suis curieux de voir si l'encadrement aura le courage de le faire", s'était  même interrogé son ex-coéquipier à United Paul Scholes fin mai.

Auteur de 39 réalisations en 92 sélections, le plus jeune buteur des Trois Lions a ensuite frappé une fois en préparation.

Contesté, critiqué, Rooney pourrait toutefois être déporté dans un couloir samedi. "Je me sens bien, a-t-il assuré mercredi. Je me suis peut-être mis trop de pression avant, les médias aussi. Là, il n'y en a pas et je vais en profiter".

Civisme de Citizens
Mario Balotelli et Joe Hart se connaissent bien pour avoir joué deux saisons et demie ensemble à Manchester City. L'habitude des penalties de Super Mario n'avait pourtant pas permis au gardien anglais d'arrêter son tir au but en quarts de finale de l'Euro.

L'Italien considère Hart comme "un des cinq meilleurs gardiens du monde, il n'y a aucun doute là-dessus", et défend même sa première moitié de saison mitigée. "Il arrive même aux meilleurs joueurs du monde de connaître une méforme".

Déjà coupable en août en sélection, l'Anglais de 27 ans a en effet eu, comme souvent chez les gardiens anglais, une baisse de régime marquée par une nouvelle boulette spectaculaire à l'automne avant d'être mis au repos par l'entraîneur de City.

Mais le portier au 41 capes, déjà titulaire en 2012, s'est repris ensuite et a fini en trombe avec un 2e titre de champion national en trois ans. "Parfois, c'est vrai qu'il ne juge pas toujours correctement les choses, comme les centres, mais s'il joue à son niveau, il est aussi bon que n'importe qui", l'a encouragé Gordon Banks, le gardien anglais titré en 1966.

 Thème astral
Daniel Sturridge va croiser le mur de la charnière centrale italienne, qui a pour elle l'expérience et l'habitude de jouer ensemble à la Juventus. Ils forment un duo très "école italienne" avec le joueur de placement et le dur sur l'homme. Le premier, Andrea Barzagli (33 ans, 48 sélections), surnommé justement "le Mur", possède une grande lecture du jeu et doit laisser échapper deux ballons par saison. Le second, Giorgio "King Kong" Chiellini (29 ans, 68 sélections), vante un engagement sans faille.

Mais en face, l'attaquant de 24 ans de Liverpool sort de la saison de sa vie avec 22 buts en championnat. Chez les Reds, il s'est épanoui aux côtés de Suarez et a confirmé quand l'Uruguayen n'était pas là.

Au point de s'installer à la pointe de l'attaque en équipe nationale. Et s'il ne compte que quatre buts en 12 sélections, le longiligne et rapide attaquant formé à Chelsea en a inscrit trois en six matches cette saison, dont deux lors de ses trois dernières rencontres.

Fifa.com (12/06/2014)

Uruguay : Forlan de retour à l'entraînement



L'attaquant uruguayen Diego Forlan a repris l'entraînement jeudi après avoir récupéré d'une gastro-entérite.

Meilleur joueur du Mondial-2010, Forlan a participé au travail avec ballon et aux étirements avec ses coéquipiers pendant une courte séance d'un quart d'heure au camp de base de Sete Lagoas.

La star Luis Suarez a également pris part à l'entraînement collectif. Opéré d'un genou pour un problème de ménisque le 22 mai, l'attaquant de Liverpool ne devrait toutefois pas jouer le premier match de la Celeste contre le Costa Rica samedi.

Forlan, 35 ans, pourrait dès lors être titularisé en attaque au côté du joueur du Paris SG Edinson Cavani.

Fifa.com (12/06/2014)

Italie : De Sciglio forfait contre l'Angleterre



L'arrière-droit de l'Italie Mattia De Sciglio est forfait pour le match contre l'Angleterre au Mondial-2014, samedi, à cause d'une contracture à la cuisse gauche, a annoncé jeudi soir l'encadrement de la "Nazionale".

"De Sciglio manquera le match contre l'Angleterre pour une contracture au biceps fémoral gauche", a expliqué le médecin de l'équipe d'Italie, Enrico Castellacci.

Le joueur a passé une image par résonance magnétique (IRM) à Angra Dos Reis, près de Mangaratiba, où se trouve le camp de base des "Azzurri".

En son absence, Cesare Prandelli pourrait choisir le Milanais Ignazio Abate pour occuper le couloir droit.

L'Italie joue contre l'Angleterre à Manaus samedi (22h00 GMT).

Fifa.com (12/06/2014)

Uruguay : Une dernière chance pour Forlan



La blessure de la superstar de l'Uruguay Luis Suarez offrira peut-être une ultime chance de rebond au vétéran Diego Forlan, un peu tombé dans l'oubli depuis son mémorable Mondial-2010.

Qui s'en souvient encore? Ni Iniesta, ni Xavi, ni Robben, ni Schweinsteiger n'avaient eu l'honneur d'être désigné meilleur joueur du tournoi, mais bien Forlan, propulsé au rang de cador à l'âge déjà avancé de 31 ans.

Ce Mondial sud-africain, qu'il termina meilleur buteur, à égalité avec l'Espagnol David Villa, le Néerlandais Wesley Sneijder et l'Allemand Thomas Muller avec cinq buts, venait couronner la période la plus faste de sa carrière.

Avec l'Atletico Madrid, qui ne terrorisait certes pas encore les grands clubs européens, Forlan avait reçu le Soulier d'or de meilleur buteur du Vieux continent en 2009, l'année où il gagna l'Europa League avec le club espagnol.

Mais si l'Uruguay a encore décroché une belle victoire dans la Copa América en 2011, les lendemains de Mondial n'ont pas chanté en club pour son attaquant-vedette, resté un an à l'"Atleti" avant de passer par l'Inter Milan puis par Porto Alegre au Brésil, sans convaincre.

Confronté à l'échec, Forlan a décidé de donner un tournant radical à sa carrière en janvier dernier en tentant une ultime aventure au Japon avec le Cerezo Osaka.

Adulé par un public enthousiaste, le Sud-Américain a retrouvé dans l'archipel nippon le temps de jeu qui lui manquait. A l'abri des regards sévères, il a pu effectuer une préparation millimétrée dans l'espoir de s'offrir une dernière occasion de briller, au Brésil, à deux pas de chez lui.

'Une porte ouverte'
"Ce qu'il faut c'est jouer au football, peu importe où. Ici, ils ont de bonnes équipes", disait-il à l'AFP en avril dernier.

Alors qu'il semblait devoir passer une bonne partie du Mondial brésilien sur le banc, Forlan a été remis en selle par la blessure de son cadet Luis Suarez. La star de Liverpool a été opérée d'un genou fin mai à cause d'un problème de ménisque et sa récupération s'est transformée depuis en feuilleton qui tient en haleine tout l'Uruguay.

Un dénouement heureux est espéré, Suarez ayant repris l'entraînement avec la Celeste, mais probablement pas pour le premier match contre le Costa Rica samedi. C'est donc le vétéran Forlan, 35 ans, qui semble en pole position pour porter le maillot bleu ciel aux avant-postes à Fortaleza.

"L'incident de Suarez a ouvert une porte, il a une possibilité. Forlan est un joueur dont il faudra tenir compte", a déclaré le sélectionneur Oscar Tabarez lors de sa première conférence de presse au Brésil mardi.

On a un moment craint que la porte ne se referme mercredi lorsque Forlan a manqué l'entraînement à cause d'une gastro-entérite. Mais tout semblait rentré dans l'ordre jeudi. La toison d'or de Forlan était de nouveau visible au milieu de ses coéquipiers à Sete Lagoas, où l'Uruguay a son camp de base.

Fifa.com (13/06/2014)