International -News
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Re: International -News
Allemagne-France le 29 février 2012
L'équipe de France disputera une rencontre amicale le 29 février 2012 en Allemagne au Weserstadion à Brême, a annoncé mardi la Fédération française de football (FFF).
La dernière confrontation entre les deux nations date du 12 novembre 2005 au Stade de France, en amical (0-0).
Fifa.com (24/05/2011)
L'équipe de France disputera une rencontre amicale le 29 février 2012 en Allemagne au Weserstadion à Brême, a annoncé mardi la Fédération française de football (FFF).
La dernière confrontation entre les deux nations date du 12 novembre 2005 au Stade de France, en amical (0-0).
Fifa.com (24/05/2011)
Re: International -News
Si près et si loin
La Copa Libertadores de América va vivre cette semaine un dernier carré atypique qui mettra aux prises quatre clubs issus de quatre pays différents. Cette particularité, qui ne s’était pas produite depuis dix ans, donnera lieu à deux duels sous haute tension.
Des quatre demi-finalistes, trois ont déjà remporté le titre et le dernier n'a jamais disputé la finale.
Le programme
Mercredi 25 mai 2011
Santos (BRA) - Cerro Porteño (PAR)
(Match retour le 1err juin)
Jeudi 26 mai 2011
Peñarol (URU) - Vélez Sársfield (ARG)
(Match retour le 2 juin)
Les matches
Santos - Cerro Porteño
Coïncidence, les Brésiliens et les Paraguayens se sont affrontés dans le Groupe 5 de la deuxième phase, où la pression était toutefois sans commune mesure avec celle des demi-finales. Il faut en tout cas s'attendre à une véritable partie d'échecs entre deux équipes qui se connaissent bien désormais.
Invaincu dans la compétition depuis la prise de fonctions de Muricy Ramalho au milieu de la phase de groupes, le Peixe misera sur Neymar, qui joue sur un nuage en ce moment. La nouvelle star brésilienne a d’ailleurs été mise au repos ce week-end en vue du grand rendez-vous de mercredi. Sur la route du dernier carré, le club paulista a écarté les Mexicains d’América et les Colombiens d’Once Caldas. Il aura pour mission de renouveler l’abonnement du Brésil en finale de l'épreuve. En effet, lors des six dernières éditions, il a toujours aligné au moins un représentant dans la confrontation décisive.
De son côté, le Ciclón n’a toujours pas concédé la moindre défaite à l’extérieur depuis le début de l’épreuve continentale et il compte dans ses rangs le meilleur buteur de la Libertadores en la personne de Roberto Nanni. Pour accéder aux demi-finales, il a éliminé les Argentins d’Estudiantes de La Plata et les Mexicains de Jaguares. Sous la houlette de Leonardo Astrada, qui s’est incliné en demi-finale des éditions 2004 et 2005 aux commandes de River Plate, les Guarani vont tout faire pour créer la sensation. Quatre-vingt-dix-neuf ans après sa création, Cerro Porteño tentera de devenir le deuxième club paraguayen, après Olimpia, à atteindre la finale de la compétition continentale.
Peñarol - Vélez Sársfield
Ricardo Gareca, l’entraîneur de Vélez, était un redoutable buteur dans les années 1980 mais il n'a jamais eu la chance de brandir la Copa Libertadores. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé puisqu’il a disputé pas moins de trois finales, toutes sous les couleurs de l’América de Cali, perdues face à Argentinos Juniors (1985), River Plate (1986) et Peñarol (1987). Les Uruguayens n’ont d’ailleurs plus remporté le titre continental depuis cette finale de 1987 qui, croyez-le ou non, avait basculé sur un but in extremis de Diego Aguire, aujourd’hui entraîneur du Mirasol !
Le destin a donc organisé des retrouvailles entre les deux entraîneurs, mais au stade des demi-finales cette fois. Les deux équipes affichent des styles diamétralement opposés : d’un côté, Peñarol s’appuiera sur sa pugnacité et son sens du sacrifice ; de l’autre, Vélez cherchera à exprimer tout son potentiel offensif. Pour arriver jusque-là, la formation uruguayenne s’est imposée face à l’Internacional et l’Universidad Católica au terme de manches très serrées. Quant aux Argentins, ils ont donné à la Liga de Quito et à Libertad de véritables leçons d’efficacité. C’est donc une finale avant l’heure qui va se disputer dans un Centenario plein comme un œuf, comme au bon vieux temps.
Le joueur à suivre
Santiago Silva (Vélez)
Remis de blessure, le buteur uruguayen (30 ans) fait son retour dans l’équipe après avoir manqué les trois derniers matches. Cette reprise interviendra dans son pays, après une semaine de rumeurs autour d’une possible naturalisation qui lui permettrait d’être sélectionnable avec l'Argentine. Sera-t-il prophète en son pays ?
La stat
61. Comme le cumul des années qu’ont attendu les quatre clubs pour accéder au dernier carré : 24 pour Peñarol, 17 pour Vélez Sársfield, 12 pour le Cerro Porteño et 8 pour Santos.
Entendu...
"Peñarol est une équipe guerrière, avec des armes similaires aux nôtres. Je crois que les favoris sont Santos et Vélez, mais attention, ils vont devoir aller la chercher, cette finale" - Leonardo Astrada, entraîneur de Cerro Porteño
Fifa.com (25/05/2011)
La Copa Libertadores de América va vivre cette semaine un dernier carré atypique qui mettra aux prises quatre clubs issus de quatre pays différents. Cette particularité, qui ne s’était pas produite depuis dix ans, donnera lieu à deux duels sous haute tension.
Des quatre demi-finalistes, trois ont déjà remporté le titre et le dernier n'a jamais disputé la finale.
Le programme
Mercredi 25 mai 2011
Santos (BRA) - Cerro Porteño (PAR)
(Match retour le 1err juin)
Jeudi 26 mai 2011
Peñarol (URU) - Vélez Sársfield (ARG)
(Match retour le 2 juin)
Les matches
Santos - Cerro Porteño
Coïncidence, les Brésiliens et les Paraguayens se sont affrontés dans le Groupe 5 de la deuxième phase, où la pression était toutefois sans commune mesure avec celle des demi-finales. Il faut en tout cas s'attendre à une véritable partie d'échecs entre deux équipes qui se connaissent bien désormais.
Invaincu dans la compétition depuis la prise de fonctions de Muricy Ramalho au milieu de la phase de groupes, le Peixe misera sur Neymar, qui joue sur un nuage en ce moment. La nouvelle star brésilienne a d’ailleurs été mise au repos ce week-end en vue du grand rendez-vous de mercredi. Sur la route du dernier carré, le club paulista a écarté les Mexicains d’América et les Colombiens d’Once Caldas. Il aura pour mission de renouveler l’abonnement du Brésil en finale de l'épreuve. En effet, lors des six dernières éditions, il a toujours aligné au moins un représentant dans la confrontation décisive.
De son côté, le Ciclón n’a toujours pas concédé la moindre défaite à l’extérieur depuis le début de l’épreuve continentale et il compte dans ses rangs le meilleur buteur de la Libertadores en la personne de Roberto Nanni. Pour accéder aux demi-finales, il a éliminé les Argentins d’Estudiantes de La Plata et les Mexicains de Jaguares. Sous la houlette de Leonardo Astrada, qui s’est incliné en demi-finale des éditions 2004 et 2005 aux commandes de River Plate, les Guarani vont tout faire pour créer la sensation. Quatre-vingt-dix-neuf ans après sa création, Cerro Porteño tentera de devenir le deuxième club paraguayen, après Olimpia, à atteindre la finale de la compétition continentale.
Peñarol - Vélez Sársfield
Ricardo Gareca, l’entraîneur de Vélez, était un redoutable buteur dans les années 1980 mais il n'a jamais eu la chance de brandir la Copa Libertadores. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé puisqu’il a disputé pas moins de trois finales, toutes sous les couleurs de l’América de Cali, perdues face à Argentinos Juniors (1985), River Plate (1986) et Peñarol (1987). Les Uruguayens n’ont d’ailleurs plus remporté le titre continental depuis cette finale de 1987 qui, croyez-le ou non, avait basculé sur un but in extremis de Diego Aguire, aujourd’hui entraîneur du Mirasol !
Le destin a donc organisé des retrouvailles entre les deux entraîneurs, mais au stade des demi-finales cette fois. Les deux équipes affichent des styles diamétralement opposés : d’un côté, Peñarol s’appuiera sur sa pugnacité et son sens du sacrifice ; de l’autre, Vélez cherchera à exprimer tout son potentiel offensif. Pour arriver jusque-là, la formation uruguayenne s’est imposée face à l’Internacional et l’Universidad Católica au terme de manches très serrées. Quant aux Argentins, ils ont donné à la Liga de Quito et à Libertad de véritables leçons d’efficacité. C’est donc une finale avant l’heure qui va se disputer dans un Centenario plein comme un œuf, comme au bon vieux temps.
Le joueur à suivre
Santiago Silva (Vélez)
Remis de blessure, le buteur uruguayen (30 ans) fait son retour dans l’équipe après avoir manqué les trois derniers matches. Cette reprise interviendra dans son pays, après une semaine de rumeurs autour d’une possible naturalisation qui lui permettrait d’être sélectionnable avec l'Argentine. Sera-t-il prophète en son pays ?
La stat
61. Comme le cumul des années qu’ont attendu les quatre clubs pour accéder au dernier carré : 24 pour Peñarol, 17 pour Vélez Sársfield, 12 pour le Cerro Porteño et 8 pour Santos.
Entendu...
"Peñarol est une équipe guerrière, avec des armes similaires aux nôtres. Je crois que les favoris sont Santos et Vélez, mais attention, ils vont devoir aller la chercher, cette finale" - Leonardo Astrada, entraîneur de Cerro Porteño
Fifa.com (25/05/2011)
Re: International -News
France : Retour aux affaires courantes
Laurent Blanc dévoile jeudi une liste sans doute élargie pour la tournée de l'équipe de France en Europe de l'Est avec le retour possible d'Eric Abidal, mais l'affaire des quotas, qui a touché de plein fouet le sélectionneur, sera forcément dans tous les esprits.
Au départ, ce long périple et les trois rendez-vous au programme (un match qualificatif pour l'Euro-2012 le 3 juin au Belarus, deux amicaux en Ukraine et en Pologne les 6 et 9 juin) étaient censés constituer un moment charnière dans la nouvelle vie des Bleus. Histoire de souder le collectif, graver dans le marbre une ossature déjà quasiment bâtie tout en effectuant un pas décisif vers la qualification pour le Championnat d'Europe. Mais le scandale des quotas a totalement changé la donne et modifié la nature même du stage.
Comment les joueurs ont-ils réagi après la révélation des propos de leur patron lors de la fameuse réunion de la DTN, le 8 novembre? Le climat de confiance savamment instauré après le fiasco moral et sportif du Mondial-2010 est-il ébranlé? Autant de questions qui ne manqueront pas de surgir et vont dans un premier temps occulter l'enjeu strictement sportif.
Laurent Blanc s'est déjà expliqué sur le sujet, le 13 mai. Il est surtout apparu très marqué par la polémique, avouant même avoir "songé à démissionner". "Je l'ai très mal vécue et je la vis encore très mal, a-t-il déclaré. Tout ce qui a été dit, qui a été rapporté et toute cette tempête médiatique n'est pas facile à vivre (...) A moi de faire comprendre que cet épisode ne change rien aux relations que je peux avoir avec les joueurs."
Le statut d'ancien champion du monde et d'Europe de Blanc, ses bons résultats (la France est en tête de la poule D et reste sur 7 matches sans défaite) et son caractère consensuel avaient entretenu un état de grâce qui a subitement pris fin moins d'un an après sa nomination.
Le cas Abidal
Blanc est entré dans le dur et a pris la mesure des difficultés de son nouveau métier ainsi que du parfum de souffre qui entoure les Bleus depuis la main de Thierry Henry et la grève de Knysna. La seule manière pour le sélectionneur d'évacuer au mieux cette affaire et de desserrer la pression c'est de revenir d'Europe de l'Est avec un bilan sportif positif. Le match face au Belarus, le seul des trois prévus ayant une importance comptable, sera à cet égard révélateur.
Théoriquement, Blanc devrait renouveler sa confiance aux joueurs qui l'accompagnent depuis plusieurs mois. La seule inconnue concerne le cas Abidal. Opéré d'une tumeur au foie en mars, le défenseur du FC Barcelone a repris la compétition début mai et accumule du temps de jeu depuis cette date. Le 21 mai à Malaga (3-1, dernière journée de Liga), il a ainsi disputé 72 minutes sans soucis et postule pour la finale de la Ligue des champions contre Manchester United, samedi.
Mais Blanc pourrait très bien vouloir lui éviter un voyage au long cours et lui offrir des vacances anticipées avant ses retrouvailles avec la sélection.
Pour le reste, Valbuena, absent face au Luxembourg et la Croatie pour cause de convalescence, devrait revenir en bleu, de même que Diaby, remis de sa blessure au mollet. Une incertitude plane en revanche sur la participation de Clichy (cuisse), le Gunner ayant été absent contre Fulham dimanche.
Laurent Blanc, également confronté en défense au forfait de longue durée de Mexès, devrait quoi qu'il arrive concocter une liste d'une trentaine de noms et ratisser large surtout dans l'optique des deux amicaux contre l'Ukraine et la Pologne.
Des joueurs comme Kaboul, Nzogbia, les Lillois Debuchy ou Mavuba ainsi que le jeune Sochalien Marvin Martin (22 ans), meilleur passeur de L1 (17), peuvent prétendre à cette large revue d'effectif.
Fifa.com (25/05/2011)
Laurent Blanc dévoile jeudi une liste sans doute élargie pour la tournée de l'équipe de France en Europe de l'Est avec le retour possible d'Eric Abidal, mais l'affaire des quotas, qui a touché de plein fouet le sélectionneur, sera forcément dans tous les esprits.
Au départ, ce long périple et les trois rendez-vous au programme (un match qualificatif pour l'Euro-2012 le 3 juin au Belarus, deux amicaux en Ukraine et en Pologne les 6 et 9 juin) étaient censés constituer un moment charnière dans la nouvelle vie des Bleus. Histoire de souder le collectif, graver dans le marbre une ossature déjà quasiment bâtie tout en effectuant un pas décisif vers la qualification pour le Championnat d'Europe. Mais le scandale des quotas a totalement changé la donne et modifié la nature même du stage.
Comment les joueurs ont-ils réagi après la révélation des propos de leur patron lors de la fameuse réunion de la DTN, le 8 novembre? Le climat de confiance savamment instauré après le fiasco moral et sportif du Mondial-2010 est-il ébranlé? Autant de questions qui ne manqueront pas de surgir et vont dans un premier temps occulter l'enjeu strictement sportif.
Laurent Blanc s'est déjà expliqué sur le sujet, le 13 mai. Il est surtout apparu très marqué par la polémique, avouant même avoir "songé à démissionner". "Je l'ai très mal vécue et je la vis encore très mal, a-t-il déclaré. Tout ce qui a été dit, qui a été rapporté et toute cette tempête médiatique n'est pas facile à vivre (...) A moi de faire comprendre que cet épisode ne change rien aux relations que je peux avoir avec les joueurs."
Le statut d'ancien champion du monde et d'Europe de Blanc, ses bons résultats (la France est en tête de la poule D et reste sur 7 matches sans défaite) et son caractère consensuel avaient entretenu un état de grâce qui a subitement pris fin moins d'un an après sa nomination.
Le cas Abidal
Blanc est entré dans le dur et a pris la mesure des difficultés de son nouveau métier ainsi que du parfum de souffre qui entoure les Bleus depuis la main de Thierry Henry et la grève de Knysna. La seule manière pour le sélectionneur d'évacuer au mieux cette affaire et de desserrer la pression c'est de revenir d'Europe de l'Est avec un bilan sportif positif. Le match face au Belarus, le seul des trois prévus ayant une importance comptable, sera à cet égard révélateur.
Théoriquement, Blanc devrait renouveler sa confiance aux joueurs qui l'accompagnent depuis plusieurs mois. La seule inconnue concerne le cas Abidal. Opéré d'une tumeur au foie en mars, le défenseur du FC Barcelone a repris la compétition début mai et accumule du temps de jeu depuis cette date. Le 21 mai à Malaga (3-1, dernière journée de Liga), il a ainsi disputé 72 minutes sans soucis et postule pour la finale de la Ligue des champions contre Manchester United, samedi.
Mais Blanc pourrait très bien vouloir lui éviter un voyage au long cours et lui offrir des vacances anticipées avant ses retrouvailles avec la sélection.
Pour le reste, Valbuena, absent face au Luxembourg et la Croatie pour cause de convalescence, devrait revenir en bleu, de même que Diaby, remis de sa blessure au mollet. Une incertitude plane en revanche sur la participation de Clichy (cuisse), le Gunner ayant été absent contre Fulham dimanche.
Laurent Blanc, également confronté en défense au forfait de longue durée de Mexès, devrait quoi qu'il arrive concocter une liste d'une trentaine de noms et ratisser large surtout dans l'optique des deux amicaux contre l'Ukraine et la Pologne.
Des joueurs comme Kaboul, Nzogbia, les Lillois Debuchy ou Mavuba ainsi que le jeune Sochalien Marvin Martin (22 ans), meilleur passeur de L1 (17), peuvent prétendre à cette large revue d'effectif.
Fifa.com (25/05/2011)
Re: International -News
Bender forfait pour les trois matches
Le milieu de terrain de Dortmund Sven Bender a déclaré forfait pour les trois matches à venir de l'équipe d'Allemagne en raison d'une blessure au genou gauche, a annoncé mercredi la Fédération allemande de football (DFB).
Bender, 22 ans et une sélection, avait manqué la dernière rencontre du Championnat d'Allemagne en raison de cette blessure et a subi une intervention chirurgicale mercredi.
Joachim Löw est déjà privé en milieu de terrain de Bastian Schweinsteiger (Bayern Munich), tandis que Sami Khedira (Real Madrid) revient de blessure.
Le sélectionneur de la Nationalmannschaft, 2e de l'Euro-2008 et 3e du Mondial-2006, pourrait appeler un milieu de terrain, peut-être le frère jumeau de Bender, Lars (Bayer Leverkusen).
L'Allemagne affronte l'Uruguay en match amical dimanche, avant de se déplacer en Autriche le 3 juin et Azerbaïdjan le 7 en matches de qualification à l'Euro-2012.
Fifa.com (25/05/2011)
Le milieu de terrain de Dortmund Sven Bender a déclaré forfait pour les trois matches à venir de l'équipe d'Allemagne en raison d'une blessure au genou gauche, a annoncé mercredi la Fédération allemande de football (DFB).
Bender, 22 ans et une sélection, avait manqué la dernière rencontre du Championnat d'Allemagne en raison de cette blessure et a subi une intervention chirurgicale mercredi.
Joachim Löw est déjà privé en milieu de terrain de Bastian Schweinsteiger (Bayern Munich), tandis que Sami Khedira (Real Madrid) revient de blessure.
Le sélectionneur de la Nationalmannschaft, 2e de l'Euro-2008 et 3e du Mondial-2006, pourrait appeler un milieu de terrain, peut-être le frère jumeau de Bender, Lars (Bayer Leverkusen).
L'Allemagne affronte l'Uruguay en match amical dimanche, avant de se déplacer en Autriche le 3 juin et Azerbaïdjan le 7 en matches de qualification à l'Euro-2012.
Fifa.com (25/05/2011)
Re: International -News
Abidal, un rétablissement éclair
Deux mois seulement après la découverte d'une tumeur au foie, Eric Abidal est de nouveau opérationnel et pourrait retrouver l'équipe de France pour les trois rencontres contre le Belarus (3 juin), l'Ukraine (6 juin) et la Pologne (9 juin).
Le 17 mars, jour de son opération, la carrière d'Abidal était clairement en suspens et personne ne pouvait légitimement prévoir un rétablissement aussi rapide de l'ancien Lyonnais.
A l'époque, le coup était rude pour "Abi", qui effectuait sa meilleure saison au FC Barcelone chez les Blaugrana depuis son arrivée en 2007. Blanchi par la commission de discipline de la Fédération française de football après la grève de l'entraînement du Mondial-2010, il venait également tout juste de retrouver une place de titulaire en équipe de France.
Sa prestation pleine d'assurance en Angleterre (2-1), en novembre 2010 lors du premier succès de prestige des nouveaux Bleus de Laurent Blanc, avait scellé le sort de Clichy, arrière gauche quelconque depuis le fiasco sud-africain, et sa place semblait assurée à ce poste.
Ses graves ennuis de santé ont failli tout remettre en cause, obligeant le sélectionneur à rappeler Patrice Evra tandis que Pep Guardiola, déjà confronté à une cascade de blessures en défense, a dû improviser pour trouver une solution de remplacement au Barça.
Durant les semaines suivant l'opération, le joueur et le Barça avaient refusé de donner le moindre détail, alimentant les spéculations sur l'origine cancéreuse de la tumeur. La surprise a donc été totale quand Abidal a repris l'entraînement fin avril avant que son nom n'apparaisse sur la feuille de match pour la demi-finale retour de la Ligue des champions contre le Real Madrid, le 3 mai.
Depuis, Abidal a enchaîné les minutes et les titularisations avec un objectif avoué: participer à la finale de la C1, samedi face à Manchester United à Wembley. Un dénouement qui serait un véritable happy end pour le Français, suspendu en 2009 pour la finale disputée et gagnée à Rome contre les Red Devils (2-0).
"Je suis déjà très content de pouvoir revenir avec le groupe, a déclaré lundi le joueur sur le site internet de l'UEFA. Maintenant, il faut y aller progressivement parce que l'opération que j'ai subie est une grosse opération. Certes, pour l'instant mon corps répond très bien, maintenant faut pas se précipiter, chaque chose en son temps." Et qu'en pense Laurent Blanc?
Fifa.com (25/05/2011)
Deux mois seulement après la découverte d'une tumeur au foie, Eric Abidal est de nouveau opérationnel et pourrait retrouver l'équipe de France pour les trois rencontres contre le Belarus (3 juin), l'Ukraine (6 juin) et la Pologne (9 juin).
Le 17 mars, jour de son opération, la carrière d'Abidal était clairement en suspens et personne ne pouvait légitimement prévoir un rétablissement aussi rapide de l'ancien Lyonnais.
A l'époque, le coup était rude pour "Abi", qui effectuait sa meilleure saison au FC Barcelone chez les Blaugrana depuis son arrivée en 2007. Blanchi par la commission de discipline de la Fédération française de football après la grève de l'entraînement du Mondial-2010, il venait également tout juste de retrouver une place de titulaire en équipe de France.
Sa prestation pleine d'assurance en Angleterre (2-1), en novembre 2010 lors du premier succès de prestige des nouveaux Bleus de Laurent Blanc, avait scellé le sort de Clichy, arrière gauche quelconque depuis le fiasco sud-africain, et sa place semblait assurée à ce poste.
Ses graves ennuis de santé ont failli tout remettre en cause, obligeant le sélectionneur à rappeler Patrice Evra tandis que Pep Guardiola, déjà confronté à une cascade de blessures en défense, a dû improviser pour trouver une solution de remplacement au Barça.
Durant les semaines suivant l'opération, le joueur et le Barça avaient refusé de donner le moindre détail, alimentant les spéculations sur l'origine cancéreuse de la tumeur. La surprise a donc été totale quand Abidal a repris l'entraînement fin avril avant que son nom n'apparaisse sur la feuille de match pour la demi-finale retour de la Ligue des champions contre le Real Madrid, le 3 mai.
Depuis, Abidal a enchaîné les minutes et les titularisations avec un objectif avoué: participer à la finale de la C1, samedi face à Manchester United à Wembley. Un dénouement qui serait un véritable happy end pour le Français, suspendu en 2009 pour la finale disputée et gagnée à Rome contre les Red Devils (2-0).
"Je suis déjà très content de pouvoir revenir avec le groupe, a déclaré lundi le joueur sur le site internet de l'UEFA. Maintenant, il faut y aller progressivement parce que l'opération que j'ai subie est une grosse opération. Certes, pour l'instant mon corps répond très bien, maintenant faut pas se précipiter, chaque chose en son temps." Et qu'en pense Laurent Blanc?
Fifa.com (25/05/2011)
Re: International -News
L'Argentine bat le Paraguay 4 à 2
L'équipe d'Argentine a surclassé le Paraguay 4 buts à 2 (mi-temps: 3-1) lors d'un match amical joué sans les internationaux évoluant en Europe, à un mois de la Copa America de football, qu'elle organisera en juillet, mercredi à Resistencia (nord).
Dans un match aux allures de revue d'effectifs, l'albiceleste a nettement dominé la première période, inscrivant trois buts par Hauche (8, 44) et Fernandez (37).
Les Guarani, qui avaient brièvement égalisé en première période par l'intermédiaire de Zeballos (15), ont davantage déstabilisé leurs hôtes en seconde période, en passant par les ailes et ont été récompensés par un deuxième but de Marecos (56).
Mais Perez a redonné de l'air à l'Argentine à un quart d'heure de la fin (74), pour le plus grand bonheur des 24.000 spectateurs du tout nouveau stade de la ville de Resistencia, à 1.000 km au nord de Buenos Aires.
L'albiceleste a enregistré sa troisième victoire de l'année (pour trois nuls). Elle doit affronter le Nigeria le 1er juin à Abuja puis la Pologne quatre jours plus tard à Varsovie, dans le cadre de sa préparation pour la Copa America, disputée sur son sol du 1er au 24 juillet.
Au premier tour, elle jouera contre le Costa Rica, la Colombie et la Bolivie.
Fifa.com (25/05/2011)
L'équipe d'Argentine a surclassé le Paraguay 4 buts à 2 (mi-temps: 3-1) lors d'un match amical joué sans les internationaux évoluant en Europe, à un mois de la Copa America de football, qu'elle organisera en juillet, mercredi à Resistencia (nord).
Dans un match aux allures de revue d'effectifs, l'albiceleste a nettement dominé la première période, inscrivant trois buts par Hauche (8, 44) et Fernandez (37).
Les Guarani, qui avaient brièvement égalisé en première période par l'intermédiaire de Zeballos (15), ont davantage déstabilisé leurs hôtes en seconde période, en passant par les ailes et ont été récompensés par un deuxième but de Marecos (56).
Mais Perez a redonné de l'air à l'Argentine à un quart d'heure de la fin (74), pour le plus grand bonheur des 24.000 spectateurs du tout nouveau stade de la ville de Resistencia, à 1.000 km au nord de Buenos Aires.
L'albiceleste a enregistré sa troisième victoire de l'année (pour trois nuls). Elle doit affronter le Nigeria le 1er juin à Abuja puis la Pologne quatre jours plus tard à Varsovie, dans le cadre de sa préparation pour la Copa America, disputée sur son sol du 1er au 24 juillet.
Au premier tour, elle jouera contre le Costa Rica, la Colombie et la Bolivie.
Fifa.com (25/05/2011)
Re: International -News
Santos bat Cerro Porteno 1:0
L'équipe brésilienne Santos a battu la formation paraguayenne Cerro Porteno 1 à 0 (mi-temps: 1-0) en demi-finale aller de la Coupe Libertadores de football, mercredi au stade Pacaembu de Sao Paulo.
Le match retour aura lieu à Asuncion, mercredi 1er juin.
But
Santos : Edu (43)
Fifa.com (26/05/2011)
L'équipe brésilienne Santos a battu la formation paraguayenne Cerro Porteno 1 à 0 (mi-temps: 1-0) en demi-finale aller de la Coupe Libertadores de football, mercredi au stade Pacaembu de Sao Paulo.
Le match retour aura lieu à Asuncion, mercredi 1er juin.
But
Santos : Edu (43)
Fifa.com (26/05/2011)
Re: International -News
Matthäus : "On me juge sur mon passé de joueur"
En septembre 2010, Lothar Matthäus a été officiellement nommé sélectionneur national de la Bulgarie. Depuis l'arrivée aux commandes du recordman des sélections en équipe d'Allemagne, l'équipe surprise de la Coupe du Monde de la FIFA 1994 semble avoir retrouvé des couleurs. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : l'ancien capitaine du Bayern Munich totalise trois victoires, pour un nul et une défaite.
FIFA.com a rencontré Matthäus pour un entretien exclusif, au cours duquel il passe en revue la Bundesliga, les nouvelles stars du football allemand, la Nationalmannschaft, l'équipe de Bulgarie et la qualification pour le prochain UEFA EURO 2012.
Lothar Matthäus, vous avez certainement suivi la saison de Bundesliga. Que pensez-vous du nouveau champion ?
Le Borussia Dortmund est incontestablement la bonne surprise de la saison. Personne ne s'attendait à voir le BVB à ce niveau. Cette jeune équipe mérite pourtant largement son titre. C'est elle qui a produit le meilleur football tout au long de la saison.
Vous avez vous-même été sacré champion d'Allemagne à sept reprises. D'après vous, que réserve l'avenir au Borussia Dortmund ?
Je crois qu'en 2011/12, le titre n'échappera pas au Bayern. Les événements vont confirmer cette analyse au cours des prochains mois. Toutefois, le BVB possède une jeune équipe, avide de succès. Je pense que Dortmund a une belle carte à jouer au niveau national et européen. En tout cas, le groupe composé par Jürgen Klopp est suffisamment riche pour bien figurer sur les deux tableaux.
Vous avez déjà eu l'occasion de croiser Jürgen Klopp. Que pensez-vous de cette nouvelle génération de techniciens, qui proposent un style plus ouvert et plus proche des joueurs ?
Chaque entraîneur, qu'il soit jeune ou vieux, a un style qui lui est propre. Klopp et Thomas Tuchel, de Mayence, profitent de la faible différence d'âge avec leurs joueurs pour instaurer un autre type de relations. Ils sont à mi-chemin entre le grand frère et la figure d'autorité. Néanmoins, je ne crois pas que ces nouveaux venus soient forcément meilleurs que leurs aînés, comme Jupp Heynckes ou Felix Magath, qui reste à mes yeux l'un des meilleurs techniciens allemands. Klopp et Tuchel doivent s'imposer sur la durée avant de prétendre rivaliser avec les plus grands.
Pensez-vous que le fait d'avoir été un grand joueur constitue un avantage au moment d'embrasser la carrière d'entraîneur ?
Dans mon cas, cela s'est fait tout naturellement. Quand je jouais, j'étais déjà le relais de mes entraîneurs sur le terrain. D'une certaine façon, j'étais programmé pour m'asseoir sur le banc. Cependant, cette expérience peut parfois constituer un handicap. On a tendance à me juger d'après mon passé de joueur. On attend parfois de moi des choses irréalistes. Malheureusement, pour gagner, il faut s'en donner les moyens.
Douze entraîneurs ont été remerciés au cours de la saison en Bundesliga. Comment jugez-vous cette situation ?
C'est toujours la même chose. Virer un entraîneur n'est pas une garantie de succès. On l'a bien vu avec ce qui s'est passé à Francfort. Ce traitement est souvent injuste à l'égard des techniciens, mais ça fait partie des risques du métier. Quand la pression des supporters et des sponsors est trop forte, les dirigeants doivent réagir. Wolfsburg a eu raison de faire revenir Felix Magath. A l'inverse, la greffe Christoph Daum n'a pas pris à Francfort. Au final, il ne faut jamais oublier que ce sont les joueurs qui sont sur le terrain…
Comment expliquez-vous que tant de jeunes joueurs aient ainsi crevé l'écran ?
Mario Götze et Kevin Großkreutz ont signé de très belles performances avec le BVB. Shinji Kagawa s'est montré très à son avantage, jusqu'à sa blessure en début d'année. Je pense aussi à Marco Reus, du Borussia Mönchengladbach, qui a réussi une excellente saison. Les jeunes d'aujourd'hui bénéficient d'une meilleure formation. Les clubs possèdent désormais de véritables centres, ce qui leur permet de contrôler toutes les étapes du développement d'un footballeur. Fort logiquement, ils intègrent donc plus rapidement les groupes pros.
Cette situation est-elle bénéfique pour l'équipe d'Allemagne ?
Sans aucun doute. On le voit à travers les résultats de nos sélections de jeunes. Le football allemand a rattrapé son retard sur l'Espagne, l'Italie et d'autres grandes nations. La Mannschaft profite aussi de cette évolution. L'année dernière, nous avons atteint la troisième place de la Coupe du Monde avec l'une des équipes les plus jeunes du tournoi. L'Allemagne en a surpris plus d'un. Nous avons toujours joui d'une bonne réputation mais, désormais, nous sommes enviés pour notre style de jeu attrayant. Aujourd'hui, l'Allemagne ne compte plus seulement sur ses qualités physiques, mais aussi sur sa technique. Nous avons besoin de joueurs intelligents, capables d'utiliser leur tête pour faire la différence. Notre équipe est toujours très compétitive sur le plan physique, mais elle a acquis d'autres atouts.
Est-ce cela qui vous manque pour ramener la Bulgarie vers les sommets du football européen, comme ce fut le cas dans les années 1990 ?
Les possibilités sont limitées en Bulgarie. Elles n'ont en tout cas rien de comparable avec ce qui se fait en Allemagne. La différence se joue au niveau de la formation et des clubs. Il y a des jeunes de grand talent, ici. Malheureusement, sans un suivi de qualité, il leur sera difficile d'atteindre le très haut niveau. C'est pour cette raison que je souhaite que ces jeunes partent à l'étranger le plus tôt possible, afin de s'aguerrir. Personnellement, je suis convaincu que tous mes internationaux auraient leur place en Bundesliga.
Faut-il en conclure que la Bulgarie n'est pas près de rejouer les premiers rôles ?
Il faut être réaliste. On n'est plus en 1994. Le football a évolué et l'ambiance dans le pays n'est plus du tout la même. Les gens doivent lutter pour joindre les deux bouts. L'argent manque dans de nombreux domaines, y compris les plus essentiels. Le football bulgare souffre aussi de cette situation et sa capacité à concurrencer les grosses cylindrées européennes s'en ressent évidemment.
En qualifications pour l'UEFA EURO 2012, la Bulgarie occupe la quatrième place du Groupe G, derrière l'Angleterre, le Monténégro et la Suisse. La qualification s'est elle déjà envolée ?
À cause des deux défaites concédées à l'époque de Stanimir Stoilov, mon prédécesseur, nos chances de qualification sont minces. Je suis assez grand pour voir que nous sommes en mauvaise posture. Pour commencer, nous ne sommes plus maîtres de notre destin, puisque nos espoirs dépendent des résultats des autres équipes. Une victoire au Monténégro début juin constituerait cependant un pas dans la bonne direction. Si nous venions à échouer, nous pourrions nous concentrer immédiatement sur notre prochain objectif : la qualification pour la Coupe du Monde 2014.
Vous n'avez marqué qu'un but en quatre matches. L'absence de Dimitar Berbatov, meilleur buteur de la Premier League, se fait-elle toujours sentir ?
Pour moi, tout est une question d'équilibre. Il ne faut pas privilégier l'attaque au détriment de la défense. Bien entendu, le bilan n'est pas bon mais, avec un peu de réussite, nous pourrions compter un ou deux buts en plus, voire même une victoire supplémentaire. Berbatov ne veut plus jouer pour la Bulgarie. Je ne vois pas l'intérêt de spéculer sur ce qui se serait passé, s'il avait été là. L'important, c'est que ceux qui sont sélectionnés donnent le meilleur d'eux-mêmes.
Parmi eux, il y a notamment votre capitaine, Stilian Petrov. Quel rôle joue-t-il en sélection ?
En tant que sélectionneur, j'aime établir une hiérarchie stricte. Petrov est aujourd'hui ma voix sur le terrain, comme j'avais été celle de Franz Beckenbauer en 1990. Je sais qu'il est très apprécié de ses coéquipiers. En outre, nous sommes souvent en contact. Personnellement, je suis très heureux de pouvoir compter sur quelqu'un comme lui.
Fifa.com (26/05/2011)
En septembre 2010, Lothar Matthäus a été officiellement nommé sélectionneur national de la Bulgarie. Depuis l'arrivée aux commandes du recordman des sélections en équipe d'Allemagne, l'équipe surprise de la Coupe du Monde de la FIFA 1994 semble avoir retrouvé des couleurs. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : l'ancien capitaine du Bayern Munich totalise trois victoires, pour un nul et une défaite.
FIFA.com a rencontré Matthäus pour un entretien exclusif, au cours duquel il passe en revue la Bundesliga, les nouvelles stars du football allemand, la Nationalmannschaft, l'équipe de Bulgarie et la qualification pour le prochain UEFA EURO 2012.
Lothar Matthäus, vous avez certainement suivi la saison de Bundesliga. Que pensez-vous du nouveau champion ?
Le Borussia Dortmund est incontestablement la bonne surprise de la saison. Personne ne s'attendait à voir le BVB à ce niveau. Cette jeune équipe mérite pourtant largement son titre. C'est elle qui a produit le meilleur football tout au long de la saison.
Vous avez vous-même été sacré champion d'Allemagne à sept reprises. D'après vous, que réserve l'avenir au Borussia Dortmund ?
Je crois qu'en 2011/12, le titre n'échappera pas au Bayern. Les événements vont confirmer cette analyse au cours des prochains mois. Toutefois, le BVB possède une jeune équipe, avide de succès. Je pense que Dortmund a une belle carte à jouer au niveau national et européen. En tout cas, le groupe composé par Jürgen Klopp est suffisamment riche pour bien figurer sur les deux tableaux.
Vous avez déjà eu l'occasion de croiser Jürgen Klopp. Que pensez-vous de cette nouvelle génération de techniciens, qui proposent un style plus ouvert et plus proche des joueurs ?
Chaque entraîneur, qu'il soit jeune ou vieux, a un style qui lui est propre. Klopp et Thomas Tuchel, de Mayence, profitent de la faible différence d'âge avec leurs joueurs pour instaurer un autre type de relations. Ils sont à mi-chemin entre le grand frère et la figure d'autorité. Néanmoins, je ne crois pas que ces nouveaux venus soient forcément meilleurs que leurs aînés, comme Jupp Heynckes ou Felix Magath, qui reste à mes yeux l'un des meilleurs techniciens allemands. Klopp et Tuchel doivent s'imposer sur la durée avant de prétendre rivaliser avec les plus grands.
Pensez-vous que le fait d'avoir été un grand joueur constitue un avantage au moment d'embrasser la carrière d'entraîneur ?
Dans mon cas, cela s'est fait tout naturellement. Quand je jouais, j'étais déjà le relais de mes entraîneurs sur le terrain. D'une certaine façon, j'étais programmé pour m'asseoir sur le banc. Cependant, cette expérience peut parfois constituer un handicap. On a tendance à me juger d'après mon passé de joueur. On attend parfois de moi des choses irréalistes. Malheureusement, pour gagner, il faut s'en donner les moyens.
Douze entraîneurs ont été remerciés au cours de la saison en Bundesliga. Comment jugez-vous cette situation ?
C'est toujours la même chose. Virer un entraîneur n'est pas une garantie de succès. On l'a bien vu avec ce qui s'est passé à Francfort. Ce traitement est souvent injuste à l'égard des techniciens, mais ça fait partie des risques du métier. Quand la pression des supporters et des sponsors est trop forte, les dirigeants doivent réagir. Wolfsburg a eu raison de faire revenir Felix Magath. A l'inverse, la greffe Christoph Daum n'a pas pris à Francfort. Au final, il ne faut jamais oublier que ce sont les joueurs qui sont sur le terrain…
Comment expliquez-vous que tant de jeunes joueurs aient ainsi crevé l'écran ?
Mario Götze et Kevin Großkreutz ont signé de très belles performances avec le BVB. Shinji Kagawa s'est montré très à son avantage, jusqu'à sa blessure en début d'année. Je pense aussi à Marco Reus, du Borussia Mönchengladbach, qui a réussi une excellente saison. Les jeunes d'aujourd'hui bénéficient d'une meilleure formation. Les clubs possèdent désormais de véritables centres, ce qui leur permet de contrôler toutes les étapes du développement d'un footballeur. Fort logiquement, ils intègrent donc plus rapidement les groupes pros.
Cette situation est-elle bénéfique pour l'équipe d'Allemagne ?
Sans aucun doute. On le voit à travers les résultats de nos sélections de jeunes. Le football allemand a rattrapé son retard sur l'Espagne, l'Italie et d'autres grandes nations. La Mannschaft profite aussi de cette évolution. L'année dernière, nous avons atteint la troisième place de la Coupe du Monde avec l'une des équipes les plus jeunes du tournoi. L'Allemagne en a surpris plus d'un. Nous avons toujours joui d'une bonne réputation mais, désormais, nous sommes enviés pour notre style de jeu attrayant. Aujourd'hui, l'Allemagne ne compte plus seulement sur ses qualités physiques, mais aussi sur sa technique. Nous avons besoin de joueurs intelligents, capables d'utiliser leur tête pour faire la différence. Notre équipe est toujours très compétitive sur le plan physique, mais elle a acquis d'autres atouts.
Est-ce cela qui vous manque pour ramener la Bulgarie vers les sommets du football européen, comme ce fut le cas dans les années 1990 ?
Les possibilités sont limitées en Bulgarie. Elles n'ont en tout cas rien de comparable avec ce qui se fait en Allemagne. La différence se joue au niveau de la formation et des clubs. Il y a des jeunes de grand talent, ici. Malheureusement, sans un suivi de qualité, il leur sera difficile d'atteindre le très haut niveau. C'est pour cette raison que je souhaite que ces jeunes partent à l'étranger le plus tôt possible, afin de s'aguerrir. Personnellement, je suis convaincu que tous mes internationaux auraient leur place en Bundesliga.
Faut-il en conclure que la Bulgarie n'est pas près de rejouer les premiers rôles ?
Il faut être réaliste. On n'est plus en 1994. Le football a évolué et l'ambiance dans le pays n'est plus du tout la même. Les gens doivent lutter pour joindre les deux bouts. L'argent manque dans de nombreux domaines, y compris les plus essentiels. Le football bulgare souffre aussi de cette situation et sa capacité à concurrencer les grosses cylindrées européennes s'en ressent évidemment.
En qualifications pour l'UEFA EURO 2012, la Bulgarie occupe la quatrième place du Groupe G, derrière l'Angleterre, le Monténégro et la Suisse. La qualification s'est elle déjà envolée ?
À cause des deux défaites concédées à l'époque de Stanimir Stoilov, mon prédécesseur, nos chances de qualification sont minces. Je suis assez grand pour voir que nous sommes en mauvaise posture. Pour commencer, nous ne sommes plus maîtres de notre destin, puisque nos espoirs dépendent des résultats des autres équipes. Une victoire au Monténégro début juin constituerait cependant un pas dans la bonne direction. Si nous venions à échouer, nous pourrions nous concentrer immédiatement sur notre prochain objectif : la qualification pour la Coupe du Monde 2014.
Vous n'avez marqué qu'un but en quatre matches. L'absence de Dimitar Berbatov, meilleur buteur de la Premier League, se fait-elle toujours sentir ?
Pour moi, tout est une question d'équilibre. Il ne faut pas privilégier l'attaque au détriment de la défense. Bien entendu, le bilan n'est pas bon mais, avec un peu de réussite, nous pourrions compter un ou deux buts en plus, voire même une victoire supplémentaire. Berbatov ne veut plus jouer pour la Bulgarie. Je ne vois pas l'intérêt de spéculer sur ce qui se serait passé, s'il avait été là. L'important, c'est que ceux qui sont sélectionnés donnent le meilleur d'eux-mêmes.
Parmi eux, il y a notamment votre capitaine, Stilian Petrov. Quel rôle joue-t-il en sélection ?
En tant que sélectionneur, j'aime établir une hiérarchie stricte. Petrov est aujourd'hui ma voix sur le terrain, comme j'avais été celle de Franz Beckenbauer en 1990. Je sais qu'il est très apprécié de ses coéquipiers. En outre, nous sommes souvent en contact. Personnellement, je suis très heureux de pouvoir compter sur quelqu'un comme lui.
Fifa.com (26/05/2011)
Re: International -News
Groenkjaer met un terme à sa carrière
L'ex-attaquant international danois Jesper Groenkjaer, qui aura 34 ans en août, a annoncé jeudi qu'il mettait fin à sa carrière après le dernier match de la saison dimanche avec son club du FC Copenhague, champion du Danemark, à domicile contre Aalborg.
"Je raccroche après mûre réflexion, même si l'envie et la joie de jouer sont encore intactes" a expliqué Groenkjaer sur le site de son club, huitième de finaliste de la Ligue des champions cette année, fait unique dans les annales du football danois.
Groenkjaer, qui avait mis un terme à sa carrière internationale à l'issue du Mondial-2010 en Afrique du Sud, avec 80 sélections à son actif, a joué dans plusieurs grands clubs européens, l'Ajax Amsterdam, Chelsea, l'Atletico Madrid et le VfB Stuttgart.
Considéré comme l'un des grands noms du football danois, il évoluait depuis 2006 au FC Copenhague, club avec lequel il a remporté quatre titres de champion du Danemark (2007, 2009, 2010 et 2011).
Fifa.com (26/05/2011)
L'ex-attaquant international danois Jesper Groenkjaer, qui aura 34 ans en août, a annoncé jeudi qu'il mettait fin à sa carrière après le dernier match de la saison dimanche avec son club du FC Copenhague, champion du Danemark, à domicile contre Aalborg.
"Je raccroche après mûre réflexion, même si l'envie et la joie de jouer sont encore intactes" a expliqué Groenkjaer sur le site de son club, huitième de finaliste de la Ligue des champions cette année, fait unique dans les annales du football danois.
Groenkjaer, qui avait mis un terme à sa carrière internationale à l'issue du Mondial-2010 en Afrique du Sud, avec 80 sélections à son actif, a joué dans plusieurs grands clubs européens, l'Ajax Amsterdam, Chelsea, l'Atletico Madrid et le VfB Stuttgart.
Considéré comme l'un des grands noms du football danois, il évoluait depuis 2006 au FC Copenhague, club avec lequel il a remporté quatre titres de champion du Danemark (2007, 2009, 2010 et 2011).
Fifa.com (26/05/2011)
Re: International -News
rachid_as a écrit:L'Argentine bat le Paraguay 4 à 2
L'équipe d'Argentine a surclassé le Paraguay 4 buts à 2 (mi-temps: 3-1) lors d'un match amical joué sans les internationaux évoluant en Europe, à un mois de la Copa America de football, qu'elle organisera en juillet, mercredi à Resistencia (nord).
Dans un match aux allures de revue d'effectifs, l'albiceleste a nettement dominé la première période, inscrivant trois buts par Hauche (8, 44) et Fernandez (37).
Les Guarani, qui avaient brièvement égalisé en première période par l'intermédiaire de Zeballos (15), ont davantage déstabilisé leurs hôtes en seconde période, en passant par les ailes et ont été récompensés par un deuxième but de Marecos (56).
Mais Perez a redonné de l'air à l'Argentine à un quart d'heure de la fin (74), pour le plus grand bonheur des 24.000 spectateurs du tout nouveau stade de la ville de Resistencia, à 1.000 km au nord de Buenos Aires.
L'albiceleste a enregistré sa troisième victoire de l'année (pour trois nuls). Elle doit affronter le Nigeria le 1er juin à Abuja puis la Pologne quatre jours plus tard à Varsovie, dans le cadre de sa préparation pour la Copa America, disputée sur son sol du 1er au 24 juillet.
Au premier tour, elle jouera contre le Costa Rica, la Colombie et la Bolivie.
Fifa.com (25/05/2011)
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Re: International -News
Le Mexique et l'Equateur font match nul 1:1
Le Mexique et l'Equateur ont fait match nul 1 à 1 (mi-temps: 1-1) en match amical de football, samedi à Seattle (nord-ouest des Etats-Unis) devant 50.303 spectateurs.
Buts :
Mexique : Torres Nilo (7`)
Equateur : Arroyo (37`)
Fifa.com (28/05/2011)
Le Mexique et l'Equateur ont fait match nul 1 à 1 (mi-temps: 1-1) en match amical de football, samedi à Seattle (nord-ouest des Etats-Unis) devant 50.303 spectateurs.
Buts :
Mexique : Torres Nilo (7`)
Equateur : Arroyo (37`)
Fifa.com (28/05/2011)
Re: International -News
Le Costa Rica bat le Nigeria 1:0
Le Costa Rica a battu le Nigeria 1 à 0 (mi-temps: 0-0), en match amical de football disputé dimanche à San Jose.
But :
Costa Rica : Diego Madrigal (87')
Fifa.com (29/05/2011)
Le Costa Rica a battu le Nigeria 1 à 0 (mi-temps: 0-0), en match amical de football disputé dimanche à San Jose.
But :
Costa Rica : Diego Madrigal (87')
Fifa.com (29/05/2011)
Re: International -News
L'Allemagne met fin à sa série de revers amicaux
L'Allemagne a remporté contre l'Uruguay (2-1) dimanche son premier match amical depuis presque un an avec une équipe expérimentale, avant deux rendez-vous capitaux en vue de la qualification à l'Euro-2012, en Autriche et Azerbaïdjan.
La Nationalmannschaft n'avait plus gagné de match amical depuis le 3 juin 2010 et sa dernière rencontre de préparation au Mondial-2010 contre la Bosnie-Herzégovine (3-1).
Ses quatre derniers matches sans enjeux, si décriés par les dirigeants du Bayern Munich, s'étaient soldés par trois nuls (2-2 contre le Danemark, 0-0 en Suède et 1-1 face à l'Italie) et une humiliante défaite à domicile contre l'Australie (1-2).
Un bilan qui faisait désordre pour le vice-champion d'Europe 2008 et 3e du Mondial-2010.
Pourtant privée de Schweinsteiger et Mertesacker, blessés, et de Khedira, Podolski et Klose sur le banc, sans doute à jamais sans Michael Ballack, l'Allemagne a rectifié le tir en confirmant son succès contre l'Uruguay en match pour la 3e place du Mondial-2010 (3-2).
Gomez, meilleur buteur de la Bundesliga, a ouvert la marque (20) avec son 16e but en 44 sélections et a sans doute semé un peu plus le trouble dans l'esprit du sélectionneur, indéfectible soutien de Klose.
Mais le meilleur buteur allemand en activité, entré en seconde période pour sa 109e sélection, n'a pas vraiment pesé sur le match et sort d'une saison médiocre avec le Bayern avec un seul but en Championnat.
Joachim Löw aura apprécié le travail des révélations de la saison Schürrle, auteur du 2e but, et des champions d'Allemagne Hummels et Schmelzer, costauds en défense.
Il devrait toutefois revenir à un schéma plus inspiré du Mondial-2010 pour viser deux victoires, en Autriche le 3 juin et en Azerbaïdjan quatre jours plus tard, qui assureraient quasiment la qualification pour l'Euro-2012.
Fifa.com (29/05/2011)
L'Allemagne a remporté contre l'Uruguay (2-1) dimanche son premier match amical depuis presque un an avec une équipe expérimentale, avant deux rendez-vous capitaux en vue de la qualification à l'Euro-2012, en Autriche et Azerbaïdjan.
La Nationalmannschaft n'avait plus gagné de match amical depuis le 3 juin 2010 et sa dernière rencontre de préparation au Mondial-2010 contre la Bosnie-Herzégovine (3-1).
Ses quatre derniers matches sans enjeux, si décriés par les dirigeants du Bayern Munich, s'étaient soldés par trois nuls (2-2 contre le Danemark, 0-0 en Suède et 1-1 face à l'Italie) et une humiliante défaite à domicile contre l'Australie (1-2).
Un bilan qui faisait désordre pour le vice-champion d'Europe 2008 et 3e du Mondial-2010.
Pourtant privée de Schweinsteiger et Mertesacker, blessés, et de Khedira, Podolski et Klose sur le banc, sans doute à jamais sans Michael Ballack, l'Allemagne a rectifié le tir en confirmant son succès contre l'Uruguay en match pour la 3e place du Mondial-2010 (3-2).
Gomez, meilleur buteur de la Bundesliga, a ouvert la marque (20) avec son 16e but en 44 sélections et a sans doute semé un peu plus le trouble dans l'esprit du sélectionneur, indéfectible soutien de Klose.
Mais le meilleur buteur allemand en activité, entré en seconde période pour sa 109e sélection, n'a pas vraiment pesé sur le match et sort d'une saison médiocre avec le Bayern avec un seul but en Championnat.
Joachim Löw aura apprécié le travail des révélations de la saison Schürrle, auteur du 2e but, et des champions d'Allemagne Hummels et Schmelzer, costauds en défense.
Il devrait toutefois revenir à un schéma plus inspiré du Mondial-2010 pour viser deux victoires, en Autriche le 3 juin et en Azerbaïdjan quatre jours plus tard, qui assureraient quasiment la qualification pour l'Euro-2012.
Fifa.com (29/05/2011)
Re: International -News
Blokhin : "Je veux remporter l'EURO"
Que ce soit sur le terrain ou en dehors, Oleg Blokhin a toujours cherché à repousser les limites. Considéré comme l'un des buteurs les plus doués du football soviétique, cet attaquant véloce, puissant et fin détient le record du nombre de sélections (112) et de buts (42) en équipe d'URSS.
Devenu entraîneur, le Ballon d'Or 1975 a continué à conquérir de nouveaux territoires. Sous sa houlette, l'Ukraine a ainsi fêté sa première qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA en 2006. Dans la foulée, l'ancien attaquant du Dynamo Kiev a mené son pays en quart de finale de l'épreuve suprême. Après une courte période d'inactivité, Blokhin est revenu aux commandes de la sélection ukrainienne. Alors que son pays s'apprête à accueillir l'UEFA EURO 2012, le technicien de 58 ans s'est fixé un objectif ambitieux : remporter le titre de champion d'Europe.
M. Blokhin, l'Ukraine organise l'UEFA EURO 2012 en collaboration avec la Pologne. Quel effet cela vous fait-il d'être à la tête de du pays hôte ?
D'un certain point de vue, c'est un grand privilège d'occuper cette fonction. D'un autre côté, je suis pleinement conscient de la lourde responsabilité qui pèse sur mes épaules. Ce poids est d'autant plus important que l'EURO 2012 aura lieu sur nos terres. À mesure que le coup d'envoi de la compétition approche, la pression se fait de plus en plus forte. Heureusement, je possède une certaine expérience à ce niveau, depuis notre qualification pour la Coupe du Monde 2006. Je connais bien l'environnement de l'équipe nationale, ce qui me sera évidemment très utile. Mais il y a toujours de la nouveauté : je n'ai jamais participé à l'EURO en tant que joueur. Je suis donc très curieux de découvrir ce tournoi en tant qu'entraîneur.
Que représente ce tournoi pour l'Ukraine, ses habitants et son football ?
Il va falloir attendre le début de la compétition pour le savoir. Je peux dès à présent vous dire que l'EURO va largement contribuer au développement de notre football et de nos infrastructures. Cependant, l'EURO 2012 représente un énorme défi pour l'Ukraine. C'est la première fois que nous organisons un événement de cette importance. On jugera donc notre capacité à accueillir d'autres tournois de ce type sur notre réussite. Il ne me semble pas présomptueux d'affirmer que les Ukrainiens ont hâte que le spectacle commence et qu'ils sont impatients de donner au reste de l'Europe un aperçu de notre légendaire hospitalité.
Quelle préparation allez-vous suivre dans les prochains mois ?
Nous allons bientôt disputer deux matches amicaux, contre l'Ouzbékistan et la France. Malheureusement, nous devrons nous passer de quatre ou cinq titulaires en puissance, qui disputent actuellement l'Euro U-21. En règle générale, l'équipe A est prioritaire mais, après en avoir discuté avec Pavlo Yakovenko, le sélectionneur U-21, j'ai décidé de ne pas convoquer ces joueurs. Après tout, ces garçons méritent de disputer ce tournoi. On ne verra donc pas la véritable équipe d'Ukraine avant le match amical programmé le 10 août, contre la Suède. Nous serons également très actifs en automne : nous avons déjà prévu des déplacements en République tchèque et en Bulgarie. Nous affronterons ensuite l'Allemagne le 11 novembre, dans le nouveau stade olympique de Kiev. Nous sommes également en négociation avec l'Espagne, championne du monde et championne d'Europe en titre. Même si nous ne participons pas aux qualifications, nous aurons l'occasion de nous mesurer à des adversaires de haut niveau.
Quelles sont les ambitions de l'Ukraine dans cet UEFA EURO 2012 ? Votre équipe compte-t-elle parmi les favoris ?
L'objectif est de remporter le tournoi. Avant cela, il va falloir commencer par passer le premier tour. Nous sommes ambitieux mais il ne sert à rien de se fixer des buts élevés si on ne réussit pas le strict minimum. Il faut y aller pas à pas. Les favoris seront nombreux, au moins sept ou huit. À l'exception du Brésil, de l'Argentine et de l'Uruguay, toutes les meilleures équipes sont en Europe. La France, l'Angleterre, l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne et les Pays-Bas sont toujours là et le Portugal pourrait également se mêler à la lutte pour le titre.
Quelles sont les forces et les faiblesses de votre équipe ?
Je viens juste de revenir en équipe nationale. Il est encore trop tôt pour le dire. Vous devriez me reposer la question après les deux prochains matches. D'après ce que j'ai vu, il sera nécessaire de travailler sur l'aspect défensif. Le milieu et l'attaque m'inquiètent moins. J'ai déjà remarqué des choses intéressantes dans ces secteurs.
Andriy Shevchenko est-il toujours un titulaire indiscutable ?
Il fait partie des vétérans du groupe. Son expérience nous sera précieuse et je compte bien m'appuyer sur lui. Cela ne signifie pas pour autant que sa place est garantie. Il nous reste encore un an avant le début de l'EURO. J'aimerais pouvoir compter sur un Andriy au sommet de sa forme. D'un autre côté, il y a beaucoup de jeunes joueurs talentueux en Ukraine. S'ils se révèlent performants dans les moments décisifs, tout peut arriver. Une bonne réputation ne suffit pas toujours pour s'imposer sur le terrain. L'important, c'est que tous les joueurs puissent s'exprimer. Plus nous aurons de leaders sur le terrain, mieux ce sera.
Envisagez-vous de prolonger l'aventure au-delà de l'EURO pour participer aux qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014 ?
Rien ne presse. Pour le moment, j'ai signé un contrat d'un an. Nous verrons bien ce qui va se passer dans les prochains mois. Il existe un accord de principe avec les dirigeants de la Fédération ukrainienne de football. Si tout se passe bien, nous trouverons un moyen de prolonger notre collaboration.
Avant de revenir à la tête de l'équipe nationale, vous êtes resté loin des terrains pendant trois ans. Qu'avez-vous fait depuis 2008 ?
J'ai passé du temps avec ma famille. Cependant, je n'ai pas abandonné le football. J'ai regardé des matches et j'ai analysé de près les performances de l'équipe nationale. J'ai le football dans le sang. C'est pour cette raison que je suis revenu. J'ai pris le temps de vivre avec ma femme et mes enfants. Le temps manque toujours quand on est entraîneur. Mais aujourd'hui, j'ai un nouvel enfant : l'équipe d'Ukraine ! Et j'ai l'intention de bien m'occuper de lui. Mes autres enfants ont grandi et ils se sont faits à l'idée que leur père allait de nouveau travailler.
Quel est votre plus beau but en tant que joueur, et votre plus beau match en tant qu'entraîneur ?
Je n'oublierai jamais les trois buts que j'ai marqués au Bayern Munich dans les deux matches de la Supercoupe d'Europe 1975. Le plus spectaculaire, c'est sans doute celui que j'ai inscrit en Allemagne, après avoir dribblé quatre défenseurs. Les gens m'en parlent encore ! En tant qu'entraîneur, mon plus beau souvenir reste notre victoire 3:0 en Turquie. Il n'est jamais facile d'aller jouer à Istanbul mais nous avions réussi un véritable exploit en allant gagner là-bas. Je pense aussi à notre succès 1:0 en Grèce, toujours avec l'Ukraine. C'était un match compliqué mais le résultat était fantastique. Plus généralement, mon plus grand exploit depuis le banc de touche reste d'avoir mené mon équipe à la première place de son groupe dans les qualifications pour la Coupe du Monde 2006.
Comment jugez-vous l'évolution du football depuis le siècle dernier ?
Pour moi, le football se divise en différentes périodes. Chaque époque a son style et ses grands joueurs. Les gens se souviennent encore de l'adresse des artistes comme Puskas, Yachine, Cruyff, Pelé ou Maradona. Aujourd'hui, les maîtres ont pour noms Messi et Cristiano Ronaldo. Chaque période a connu son style de référence. Bien entendu, le football change. Le jeu est plus rapide, plus dynamique aujourd'hui, le pressing est plus intense. Les qualités athlétiques tiennent une place plus importante. On remarque également que les espaces se sont resserrés au milieu de terrain. C'est une tendance lourde dans le football moderne.
Alors, qu'est-ce qui n'a pas changé ?
Les stars : Messi, Ronaldo, Iniesta, Xavi, Rooney. Il y a toujours de grands joueurs que les fans admirent, car ils sont capables de créer quelque chose d'inoubliable d'un coup de baguette magique.
Fifa.com (30/05/2011)
Que ce soit sur le terrain ou en dehors, Oleg Blokhin a toujours cherché à repousser les limites. Considéré comme l'un des buteurs les plus doués du football soviétique, cet attaquant véloce, puissant et fin détient le record du nombre de sélections (112) et de buts (42) en équipe d'URSS.
Devenu entraîneur, le Ballon d'Or 1975 a continué à conquérir de nouveaux territoires. Sous sa houlette, l'Ukraine a ainsi fêté sa première qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA en 2006. Dans la foulée, l'ancien attaquant du Dynamo Kiev a mené son pays en quart de finale de l'épreuve suprême. Après une courte période d'inactivité, Blokhin est revenu aux commandes de la sélection ukrainienne. Alors que son pays s'apprête à accueillir l'UEFA EURO 2012, le technicien de 58 ans s'est fixé un objectif ambitieux : remporter le titre de champion d'Europe.
M. Blokhin, l'Ukraine organise l'UEFA EURO 2012 en collaboration avec la Pologne. Quel effet cela vous fait-il d'être à la tête de du pays hôte ?
D'un certain point de vue, c'est un grand privilège d'occuper cette fonction. D'un autre côté, je suis pleinement conscient de la lourde responsabilité qui pèse sur mes épaules. Ce poids est d'autant plus important que l'EURO 2012 aura lieu sur nos terres. À mesure que le coup d'envoi de la compétition approche, la pression se fait de plus en plus forte. Heureusement, je possède une certaine expérience à ce niveau, depuis notre qualification pour la Coupe du Monde 2006. Je connais bien l'environnement de l'équipe nationale, ce qui me sera évidemment très utile. Mais il y a toujours de la nouveauté : je n'ai jamais participé à l'EURO en tant que joueur. Je suis donc très curieux de découvrir ce tournoi en tant qu'entraîneur.
Que représente ce tournoi pour l'Ukraine, ses habitants et son football ?
Il va falloir attendre le début de la compétition pour le savoir. Je peux dès à présent vous dire que l'EURO va largement contribuer au développement de notre football et de nos infrastructures. Cependant, l'EURO 2012 représente un énorme défi pour l'Ukraine. C'est la première fois que nous organisons un événement de cette importance. On jugera donc notre capacité à accueillir d'autres tournois de ce type sur notre réussite. Il ne me semble pas présomptueux d'affirmer que les Ukrainiens ont hâte que le spectacle commence et qu'ils sont impatients de donner au reste de l'Europe un aperçu de notre légendaire hospitalité.
Quelle préparation allez-vous suivre dans les prochains mois ?
Nous allons bientôt disputer deux matches amicaux, contre l'Ouzbékistan et la France. Malheureusement, nous devrons nous passer de quatre ou cinq titulaires en puissance, qui disputent actuellement l'Euro U-21. En règle générale, l'équipe A est prioritaire mais, après en avoir discuté avec Pavlo Yakovenko, le sélectionneur U-21, j'ai décidé de ne pas convoquer ces joueurs. Après tout, ces garçons méritent de disputer ce tournoi. On ne verra donc pas la véritable équipe d'Ukraine avant le match amical programmé le 10 août, contre la Suède. Nous serons également très actifs en automne : nous avons déjà prévu des déplacements en République tchèque et en Bulgarie. Nous affronterons ensuite l'Allemagne le 11 novembre, dans le nouveau stade olympique de Kiev. Nous sommes également en négociation avec l'Espagne, championne du monde et championne d'Europe en titre. Même si nous ne participons pas aux qualifications, nous aurons l'occasion de nous mesurer à des adversaires de haut niveau.
Quelles sont les ambitions de l'Ukraine dans cet UEFA EURO 2012 ? Votre équipe compte-t-elle parmi les favoris ?
L'objectif est de remporter le tournoi. Avant cela, il va falloir commencer par passer le premier tour. Nous sommes ambitieux mais il ne sert à rien de se fixer des buts élevés si on ne réussit pas le strict minimum. Il faut y aller pas à pas. Les favoris seront nombreux, au moins sept ou huit. À l'exception du Brésil, de l'Argentine et de l'Uruguay, toutes les meilleures équipes sont en Europe. La France, l'Angleterre, l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne et les Pays-Bas sont toujours là et le Portugal pourrait également se mêler à la lutte pour le titre.
Quelles sont les forces et les faiblesses de votre équipe ?
Je viens juste de revenir en équipe nationale. Il est encore trop tôt pour le dire. Vous devriez me reposer la question après les deux prochains matches. D'après ce que j'ai vu, il sera nécessaire de travailler sur l'aspect défensif. Le milieu et l'attaque m'inquiètent moins. J'ai déjà remarqué des choses intéressantes dans ces secteurs.
Andriy Shevchenko est-il toujours un titulaire indiscutable ?
Il fait partie des vétérans du groupe. Son expérience nous sera précieuse et je compte bien m'appuyer sur lui. Cela ne signifie pas pour autant que sa place est garantie. Il nous reste encore un an avant le début de l'EURO. J'aimerais pouvoir compter sur un Andriy au sommet de sa forme. D'un autre côté, il y a beaucoup de jeunes joueurs talentueux en Ukraine. S'ils se révèlent performants dans les moments décisifs, tout peut arriver. Une bonne réputation ne suffit pas toujours pour s'imposer sur le terrain. L'important, c'est que tous les joueurs puissent s'exprimer. Plus nous aurons de leaders sur le terrain, mieux ce sera.
Envisagez-vous de prolonger l'aventure au-delà de l'EURO pour participer aux qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014 ?
Rien ne presse. Pour le moment, j'ai signé un contrat d'un an. Nous verrons bien ce qui va se passer dans les prochains mois. Il existe un accord de principe avec les dirigeants de la Fédération ukrainienne de football. Si tout se passe bien, nous trouverons un moyen de prolonger notre collaboration.
Avant de revenir à la tête de l'équipe nationale, vous êtes resté loin des terrains pendant trois ans. Qu'avez-vous fait depuis 2008 ?
J'ai passé du temps avec ma famille. Cependant, je n'ai pas abandonné le football. J'ai regardé des matches et j'ai analysé de près les performances de l'équipe nationale. J'ai le football dans le sang. C'est pour cette raison que je suis revenu. J'ai pris le temps de vivre avec ma femme et mes enfants. Le temps manque toujours quand on est entraîneur. Mais aujourd'hui, j'ai un nouvel enfant : l'équipe d'Ukraine ! Et j'ai l'intention de bien m'occuper de lui. Mes autres enfants ont grandi et ils se sont faits à l'idée que leur père allait de nouveau travailler.
Quel est votre plus beau but en tant que joueur, et votre plus beau match en tant qu'entraîneur ?
Je n'oublierai jamais les trois buts que j'ai marqués au Bayern Munich dans les deux matches de la Supercoupe d'Europe 1975. Le plus spectaculaire, c'est sans doute celui que j'ai inscrit en Allemagne, après avoir dribblé quatre défenseurs. Les gens m'en parlent encore ! En tant qu'entraîneur, mon plus beau souvenir reste notre victoire 3:0 en Turquie. Il n'est jamais facile d'aller jouer à Istanbul mais nous avions réussi un véritable exploit en allant gagner là-bas. Je pense aussi à notre succès 1:0 en Grèce, toujours avec l'Ukraine. C'était un match compliqué mais le résultat était fantastique. Plus généralement, mon plus grand exploit depuis le banc de touche reste d'avoir mené mon équipe à la première place de son groupe dans les qualifications pour la Coupe du Monde 2006.
Comment jugez-vous l'évolution du football depuis le siècle dernier ?
Pour moi, le football se divise en différentes périodes. Chaque époque a son style et ses grands joueurs. Les gens se souviennent encore de l'adresse des artistes comme Puskas, Yachine, Cruyff, Pelé ou Maradona. Aujourd'hui, les maîtres ont pour noms Messi et Cristiano Ronaldo. Chaque période a connu son style de référence. Bien entendu, le football change. Le jeu est plus rapide, plus dynamique aujourd'hui, le pressing est plus intense. Les qualités athlétiques tiennent une place plus importante. On remarque également que les espaces se sont resserrés au milieu de terrain. C'est une tendance lourde dans le football moderne.
Alors, qu'est-ce qui n'a pas changé ?
Les stars : Messi, Ronaldo, Iniesta, Xavi, Rooney. Il y a toujours de grands joueurs que les fans admirent, car ils sont capables de créer quelque chose d'inoubliable d'un coup de baguette magique.
Fifa.com (30/05/2011)
Re: International -News
Kezman quitte le FC South China
L'attaquant serbe Mateja Kezman va quitter le FC South China, club de Hong Kong après y avoir passé quatre mois, a indiqué lundi le quotidien South China Morning Post.
"Je peux rentrer chez moi heureux et satisfait et avec une nouvelle coupe dans mon palmarès. J'ai passé quatre mois fantastiques", a déclaré Kezman.
L'ancien joueur du Paris SG et de Chelsea a annoncé son départ après avoir inscrit dans les arrêts de jeu le but de la victoire en finale de le FA Cup de Hongkong, dimanche. Une finale remportée 2-1 face au Wo Foo Tai Po.
Kezman, 32 ans a annoncé avoir reçu des offres en provenance des Etats-Unis et du Moyen-Orient.
Fifa.com (30/05/2011)
L'attaquant serbe Mateja Kezman va quitter le FC South China, club de Hong Kong après y avoir passé quatre mois, a indiqué lundi le quotidien South China Morning Post.
"Je peux rentrer chez moi heureux et satisfait et avec une nouvelle coupe dans mon palmarès. J'ai passé quatre mois fantastiques", a déclaré Kezman.
L'ancien joueur du Paris SG et de Chelsea a annoncé son départ après avoir inscrit dans les arrêts de jeu le but de la victoire en finale de le FA Cup de Hongkong, dimanche. Une finale remportée 2-1 face au Wo Foo Tai Po.
Kezman, 32 ans a annoncé avoir reçu des offres en provenance des Etats-Unis et du Moyen-Orient.
Fifa.com (30/05/2011)
Re: International -News
Shevchenko prendra sa retraite après l'Euro
Andrei Shevchenko, star internationale du football ukrainien qui a évolué à l'AC Milan et à Chelsea, a annoncé lundi qu'il prendrait sa retraite après l'Euro-2012 dans son pays, dans une interview à l'AFP.
"J'ai décidé de prendre ma retraite après l'Euro-2012", co-organisé par l'Ukraine et la Pologne, a déclaré l'attaquant âgé de 34 ans, soulignant que sa décision était "définitive".
"Nous sommes tous prêts à jouer de notre mieux au championnat d'Europe qui aura lieu chez nous. Et je crois que nous allons défier les favoris de la compétition dans la lutte pour le titre, si la chance est de notre côté", a ajouté Shevchenko à un an de l'Euro-2012.
Le joueur du Dynamo Kiev pense que les "belles performances" des clubs de l'élite ukrainienne dans les coupes européennes et les nombreux supporteurs dans le pays vont aider l'équipe nationale à remporter prochainement des "succès internationaux majeurs".
"Il y a beaucoup de passionnés de football en Ukraine et leur soutien n'a pas de prix pour nous. A côté de ça, les meilleurs clubs du pays -- Shakhtar Donetsk et Dynamo Kiev -- ont réalisé de belles performances dans les coupes européennes ces dernières années", estime le Ballon d'or 2004.
De plus, "il y a de nombreux jeunes talents dans le football ukrainien, en particulier dans l'équipe nationale. C'est pourquoi je ne doute pas que cette équipe soit en mesure de remporter des succès internationaux majeurs dans un avenir proche", a-t-il souligné.
"La principale tâche des anciens de l'équipe -- moi, Anatoly Tymoshchuk, Andrei Voronin, Alexander Shovkovsky et d'autres -- sera de soutenir nos jeunes talents et de les aider à améliorer rapidement leur niveau de jeu", a ajouté le pilier de l'équipe nationale.
Shevchenko, qui a réalisé la plus grande partie de sa carrière en Italie, a remporté la Ligue des champions et la Supercoupe d'Europe en 2003 avec l'AC Milan, ainsi qu'un Championnat d'Italie en 2004.
Et il espère encore remporter le championnat d'Ukraine pour sa dernière saison l'an prochain avec le Dynamo Kiev, club avec lequel il a déjà réalisé le doublé (Coupe et Championnat d'Ukraine) en 1996, 1998 et 1999.
"Ce sera très agréable de remporter le championnat national avant de raccrocher mes crampons", a déclaré Shevchenko.
"Nous avons laissé Shakhtar gagner le championnat d'Ukraine lors de deux récentes occasion (2008 et 2010, ndlr). Je pense que le Dynamo devrait remporter le prochain titre", a-t-il dit.
L'entraîneur de l'équipe d'Ukraine, Oleg Blokhine, meilleur buteur de l'époque soviétique et ballon d'Or 1975, compte beaucoup sur Shevchenko qui sera le pivot de la sélection à l'Euro-2012.
"Andrei (Shevchenko) est un joueur très précieux pour notre équipe. Il est le véritable leader de l'équipe, qui est capable d'unifier d'autres joueurs autour de lui. Et il est toujours capable de briller individuellement sur le terrain, contribuant au succès de l'équipe", a estimé Blokhine.
Fifa.com (30/05/2011)
Andrei Shevchenko, star internationale du football ukrainien qui a évolué à l'AC Milan et à Chelsea, a annoncé lundi qu'il prendrait sa retraite après l'Euro-2012 dans son pays, dans une interview à l'AFP.
"J'ai décidé de prendre ma retraite après l'Euro-2012", co-organisé par l'Ukraine et la Pologne, a déclaré l'attaquant âgé de 34 ans, soulignant que sa décision était "définitive".
"Nous sommes tous prêts à jouer de notre mieux au championnat d'Europe qui aura lieu chez nous. Et je crois que nous allons défier les favoris de la compétition dans la lutte pour le titre, si la chance est de notre côté", a ajouté Shevchenko à un an de l'Euro-2012.
Le joueur du Dynamo Kiev pense que les "belles performances" des clubs de l'élite ukrainienne dans les coupes européennes et les nombreux supporteurs dans le pays vont aider l'équipe nationale à remporter prochainement des "succès internationaux majeurs".
"Il y a beaucoup de passionnés de football en Ukraine et leur soutien n'a pas de prix pour nous. A côté de ça, les meilleurs clubs du pays -- Shakhtar Donetsk et Dynamo Kiev -- ont réalisé de belles performances dans les coupes européennes ces dernières années", estime le Ballon d'or 2004.
De plus, "il y a de nombreux jeunes talents dans le football ukrainien, en particulier dans l'équipe nationale. C'est pourquoi je ne doute pas que cette équipe soit en mesure de remporter des succès internationaux majeurs dans un avenir proche", a-t-il souligné.
"La principale tâche des anciens de l'équipe -- moi, Anatoly Tymoshchuk, Andrei Voronin, Alexander Shovkovsky et d'autres -- sera de soutenir nos jeunes talents et de les aider à améliorer rapidement leur niveau de jeu", a ajouté le pilier de l'équipe nationale.
Shevchenko, qui a réalisé la plus grande partie de sa carrière en Italie, a remporté la Ligue des champions et la Supercoupe d'Europe en 2003 avec l'AC Milan, ainsi qu'un Championnat d'Italie en 2004.
Et il espère encore remporter le championnat d'Ukraine pour sa dernière saison l'an prochain avec le Dynamo Kiev, club avec lequel il a déjà réalisé le doublé (Coupe et Championnat d'Ukraine) en 1996, 1998 et 1999.
"Ce sera très agréable de remporter le championnat national avant de raccrocher mes crampons", a déclaré Shevchenko.
"Nous avons laissé Shakhtar gagner le championnat d'Ukraine lors de deux récentes occasion (2008 et 2010, ndlr). Je pense que le Dynamo devrait remporter le prochain titre", a-t-il dit.
L'entraîneur de l'équipe d'Ukraine, Oleg Blokhine, meilleur buteur de l'époque soviétique et ballon d'Or 1975, compte beaucoup sur Shevchenko qui sera le pivot de la sélection à l'Euro-2012.
"Andrei (Shevchenko) est un joueur très précieux pour notre équipe. Il est le véritable leader de l'équipe, qui est capable d'unifier d'autres joueurs autour de lui. Et il est toujours capable de briller individuellement sur le terrain, contribuant au succès de l'équipe", a estimé Blokhine.
Fifa.com (30/05/2011)
Re: International -News
Le Comité Exécutif lève les suspensions de la Bosnie-Herzégovine et de Brunei
Le Comité Exécutif de la FIFA, sous la présidence de Joseph S. Blatter, a décidé de lever les suspensions des Fédérations de Football de Bosnie-Herzégovine (FFBH) et de Brunei (NFABD), lors de sa séance tenue aujourd’hui, 30 mai 2011, au siège de la FIFA, à Zurich. Le comité a pris ces décisions après avoir constaté que les deux fédérations avaient rempli les conditions fixées par le Comité d’Urgence de la FIFA et approuvé des statuts conformes aux Statuts de la FIFA.
Dans le cas de l’Indonésie, le Comité Exécutif a décidé d’accorder à la PSSI une dernière chance en repoussant au 30 juin 2011 la date butoir accordée au comité de normalisation pour organiser des élections conformes à la réglementation concernée et aux précédentes décisions de la FIFA, en s’assurant notamment que les quatre personnes bannies restent inéligibles et en ramenant la ligue dissidente sous le contrôle de la PSSI. Le Comité Exécutif a décidé que, si ces conditions ne sont pas remplies au 30 juin 2011, la PSSI sera automatiquement suspendue le 1er juillet 2011.
Le Comité Exécutif a également confirmé que la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2011 sera disputée comme prévu au Japon.
En outre, le membre du Comité Exécutif Geoffrey Thompson a été nommé président de la Chambre de Résolution des Litiges de la FIFA jusqu’à la fin du mandat en cours, en septembre 2013. Il avait été désigné à ce poste par intérim en décembre 2010.
Le comité a également approuvé les formats et les procédures de tirage au sort présentées par les six confédérations pour la compétition préliminaire de la Coupe du Monde de la FIFA 2014™. Il a également déterminé que le Classement mondial FIFA/Coca-Cola de juillet 2011 serait utilisé pour le tirage au sort préliminaire de Brésil 2014, à l’exception de la CONCACAF, qui utilisera celui de mars 2011 car elle l’a déjà utilisé pour son premier tour de la compétition préliminaire.
De plus, le Comité Exécutif a décidé de supprimer les prolongations pour les Coupes du Monde U-17 de la FIFA et les Coupes du Monde Féminines U-17 de la FIFA avec effet immédiat, après qu’une proposition en ce sens a été faite par la Commission Médicale de la FIFA et la FIFA Task Force Football 2014.
Enfin, le comité a approuvé le Règlement de la FIFA en matière de vérification du sexe afin de disposer d’une réglementation clairement définie et juridiquement contraignante dans ce domaine. Le règlement entre en vigueur avec effet immédiat. De plus amples informations sont disponibles sur FIFA.com.
Fifa.com (30/05/2011)
Le Comité Exécutif de la FIFA, sous la présidence de Joseph S. Blatter, a décidé de lever les suspensions des Fédérations de Football de Bosnie-Herzégovine (FFBH) et de Brunei (NFABD), lors de sa séance tenue aujourd’hui, 30 mai 2011, au siège de la FIFA, à Zurich. Le comité a pris ces décisions après avoir constaté que les deux fédérations avaient rempli les conditions fixées par le Comité d’Urgence de la FIFA et approuvé des statuts conformes aux Statuts de la FIFA.
Dans le cas de l’Indonésie, le Comité Exécutif a décidé d’accorder à la PSSI une dernière chance en repoussant au 30 juin 2011 la date butoir accordée au comité de normalisation pour organiser des élections conformes à la réglementation concernée et aux précédentes décisions de la FIFA, en s’assurant notamment que les quatre personnes bannies restent inéligibles et en ramenant la ligue dissidente sous le contrôle de la PSSI. Le Comité Exécutif a décidé que, si ces conditions ne sont pas remplies au 30 juin 2011, la PSSI sera automatiquement suspendue le 1er juillet 2011.
Le Comité Exécutif a également confirmé que la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2011 sera disputée comme prévu au Japon.
En outre, le membre du Comité Exécutif Geoffrey Thompson a été nommé président de la Chambre de Résolution des Litiges de la FIFA jusqu’à la fin du mandat en cours, en septembre 2013. Il avait été désigné à ce poste par intérim en décembre 2010.
Le comité a également approuvé les formats et les procédures de tirage au sort présentées par les six confédérations pour la compétition préliminaire de la Coupe du Monde de la FIFA 2014™. Il a également déterminé que le Classement mondial FIFA/Coca-Cola de juillet 2011 serait utilisé pour le tirage au sort préliminaire de Brésil 2014, à l’exception de la CONCACAF, qui utilisera celui de mars 2011 car elle l’a déjà utilisé pour son premier tour de la compétition préliminaire.
De plus, le Comité Exécutif a décidé de supprimer les prolongations pour les Coupes du Monde U-17 de la FIFA et les Coupes du Monde Féminines U-17 de la FIFA avec effet immédiat, après qu’une proposition en ce sens a été faite par la Commission Médicale de la FIFA et la FIFA Task Force Football 2014.
Enfin, le comité a approuvé le Règlement de la FIFA en matière de vérification du sexe afin de disposer d’une réglementation clairement définie et juridiquement contraignante dans ce domaine. Le règlement entre en vigueur avec effet immédiat. De plus amples informations sont disponibles sur FIFA.com.
Fifa.com (30/05/2011)
Re: International -News
Estudiantes - Démission de l'entraîneur
L'entraîneur du club argentin d'Estudiantes, l'ancien défenseur international Eduardo Berizzo, a démissionné lundi en raison des mauvais résultats actuels du club, qui reste sur huit défaites, a annoncé son président.
Estudiantes, qui a remporté le tournoi d'ouverture, est 15e du tournoi de clôture du championnat argentin.
"Le départ de Berrizo s'est effectué en bons termes" à l'issue de la défaite 2-0 concédée dimanche à Independiente, a déclaré le président d'Estudiantes, Marcelo Malaspina.
L'équipe, qui doit affronter Huracan jeudi, sera dirigée par l'entraîneur des équipes réserves, Luis Suarez, en attendant l'éventuel recrutement d'un technicien titulaire. Quatre journées restent à disputer dans le championnat national.
Pour sa succession, on cite le nom de son compatriote l'ex-international Diego Simeone, qui dirige actuellement Catane (1re div. italienne) et qui conquis le titre national avec Estudiantes en 2006 pour sa première expérience d'entraîneur. La presse locale évoque aussi un possible retour d'Alejandro Sabella, qui avait conduit le club à la victoire dans le tournoi d'ouverture 2010 avant de le quitter au début de la saison en cours.
Estudiantes, fondé en 1905, a remporté cinq titres nationaux, la Coupe intercontinentale en 1968 face à Manchester United et quatre éditions de la Copa Libertadores. Il s'est incliné devant Barcelone en finale de la Coupe du monde des clubs en 2009.
Fifa.com (30/05/2011)
L'entraîneur du club argentin d'Estudiantes, l'ancien défenseur international Eduardo Berizzo, a démissionné lundi en raison des mauvais résultats actuels du club, qui reste sur huit défaites, a annoncé son président.
Estudiantes, qui a remporté le tournoi d'ouverture, est 15e du tournoi de clôture du championnat argentin.
"Le départ de Berrizo s'est effectué en bons termes" à l'issue de la défaite 2-0 concédée dimanche à Independiente, a déclaré le président d'Estudiantes, Marcelo Malaspina.
L'équipe, qui doit affronter Huracan jeudi, sera dirigée par l'entraîneur des équipes réserves, Luis Suarez, en attendant l'éventuel recrutement d'un technicien titulaire. Quatre journées restent à disputer dans le championnat national.
Pour sa succession, on cite le nom de son compatriote l'ex-international Diego Simeone, qui dirige actuellement Catane (1re div. italienne) et qui conquis le titre national avec Estudiantes en 2006 pour sa première expérience d'entraîneur. La presse locale évoque aussi un possible retour d'Alejandro Sabella, qui avait conduit le club à la victoire dans le tournoi d'ouverture 2010 avant de le quitter au début de la saison en cours.
Estudiantes, fondé en 1905, a remporté cinq titres nationaux, la Coupe intercontinentale en 1968 face à Manchester United et quatre éditions de la Copa Libertadores. Il s'est incliné devant Barcelone en finale de la Coupe du monde des clubs en 2009.
Fifa.com (30/05/2011)
Re: International -News
Hong : "Comprendre la diversité"
Hong Myung-Bo était capitaine des Guerriers Taeguk qui ont atteint les demi-finales de la Coupe du Monde de la FIFA 2002, co-organisée cette année-là par la République de Corée et le Japon. L'une des images emblématiques du capitaine rouge reste son immense sourire après avoir converti le penalty victorieux, dans la série de tirs au but contre l'Espagne. Aujourd'hui âgé de 42 ans, il se souvient de cette épopée comme d'un moment fantastique. Après avoir longtemps fait la fierté des Pohang Steelers, Hong Myung-Bo avait tenté l'aventure au Japon, puis aux États-Unis.
Hong est actuellement chargé des U-23 sud-coréens. Avant cela, il était à la tête des U-20 de son pays, qu'il avait emmenés jusqu'en quarts de finale de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA, il y a deux ans. FIFA.com a rencontré Hong au Centre national de football, pour lui demander son avis sur la discrimination dans le football et évoquer avec lui quelques souvenirs de sa brillante carrière.
Myung-Bo, comment définiriez-vous la discrimination ?
Ce que j'aimerais dire, c'est qu'on ne devrait tout simplement pas avoir à parler de discrimination dans le football. Dans ce sport, il y a des joueurs de différentes nationalités, de différentes couleurs de peau, mais avec une chose primordiale en commun : l'envie de faire de son mieux pour atteindre le même objectif, qui est de gagner des matches. En ce sens, la discrimination n'a pas sa place dans le monde du football.
Avez-vous déjà fait l'expérience ou été témoin d'actes de discrimination ?
À vrai dire non, en tout cas pas sur le terrain. Parfois, la barrière de la langue peut être un problème pour les joueurs quand ils veulent communiquer. Mais dans un sens, vous n'avez pas besoin de mots pour jouer au football. Une équipe de 11 joueurs doit se focaliser sur une seule chose, qui est de jouer au ballon et d'obtenir de bons résultats. Donc non, je n'ai jamais fait l'expérience de la discrimination, seulement de quelques problèmes de communication.
Par conséquent, vous n'avez jamais fait l'objet de discrimination, à aucun moment dans votre carrière de joueur ?
Il serait exagéré de dire que j'ai subi une discrimination quand je jouais au Japon, surtout quand vous considérez les relations compliquées entre les deux pays et le fait qu'il n'y avait pas beaucoup de joueurs coréens en J-League à cette époque. Pendant les premiers matches, j'avais l'impression que mes coéquipiers ne voulaient pas me passer le ballon. Je n'avais rien à faire, à part errer sur le terrain jusqu'au coup de sifflet final. Au début, ça me rendait fou de rage mais au bout d'un moment, tout cela a cessé. En l'occurrence, je ne parlerais pas de discrimination, simplement de difficultés. Il faut quelque chose de plus sérieux pour pouvoir parler de discrimination.
Il semble plus difficile aujourd'hui qu'à votre époque, pour un joueur coréen, de s'adapter au championnat japonais. Comment expliquez-vous cela ?
Les situations ne sont pas comparables. Les joueurs de notre génération avaient déjà construit leur réputation dans le championnat de République de Corée et en équipe nationale. Ils arrivaient au Japon en tant que joueurs confirmés. Aujourd'hui, les jeunes partent très tôt au Japon pour tenter leur chance. Ils doivent donc commencer par s'entendre avec leurs coéquipiers et surmonter les difficultés propres à tous les étrangers. Pour ce qui est des joueurs de ma génération, nous étions fiers de représenter le football coréen et avions déjà pas mal d'expérience. Je pense qu'il était plus facile pour nous de réussir.
Justement, quelles sont les clés de la réussite ?
D'abord, il faut comprendre la culture locale. Ensuite, il faut se débarrasser des vieilles habitudes coréennes, qui veulent que vous devez obéir à l'entraîneur de façon inconditionnelle. Parfois, il est nécessaire de dire ce que vous pensez si vous ne voulez pas être ignoré. Et puis, il faut apprendre la langue du pays, ne serait-ce que pour pouvoir faire la différence entre une insulte et un conseil !
Quels souvenirs gardez-vous de votre expérience en MLS, à la fin de votre carrière de joueur ?
Quand je jouais à LA Galaxy, j'étais un peu trop vieux par rapport à tous les jeunes de l'équipe. Mais ce qui est sûr, c'est que je n'ai jamais ressenti de racisme au sein du groupe ou pendant les matches, parce que tout le monde me respectait et qu'en retour, je faisais toujours le maximum pour l'équipe.
Que peut faire la FIFA et la famille du football pour lutter contre la discrimination ?
Je pense que la meilleure solution est de punir les clubs en question. Ces choses sont généralement le fait des supporters à l'intérieur des stades. Les clubs sont responsables du comportement des fans et de la prévention du racisme dans leur stade. Ce serait un premier pas pour s'occuper de ce problème de façon systématique.
Vous avez participé à quatre Coupes du Monde de la FIFA et joué plus de 100 matches pour votre pays. N'en gardez-vous que des bons souvenirs ?
Franchement, j'ai parfois entendu de belles grossièretés sur les terrains, de la part des adversaires, mais pas seulement. Ça m'est arrivé aussi de mal parler ! (rires) Mais après le match, tout le monde se serre la main et s'excuse.
Fifa.com (31/05/2011)
Hong Myung-Bo était capitaine des Guerriers Taeguk qui ont atteint les demi-finales de la Coupe du Monde de la FIFA 2002, co-organisée cette année-là par la République de Corée et le Japon. L'une des images emblématiques du capitaine rouge reste son immense sourire après avoir converti le penalty victorieux, dans la série de tirs au but contre l'Espagne. Aujourd'hui âgé de 42 ans, il se souvient de cette épopée comme d'un moment fantastique. Après avoir longtemps fait la fierté des Pohang Steelers, Hong Myung-Bo avait tenté l'aventure au Japon, puis aux États-Unis.
Hong est actuellement chargé des U-23 sud-coréens. Avant cela, il était à la tête des U-20 de son pays, qu'il avait emmenés jusqu'en quarts de finale de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA, il y a deux ans. FIFA.com a rencontré Hong au Centre national de football, pour lui demander son avis sur la discrimination dans le football et évoquer avec lui quelques souvenirs de sa brillante carrière.
Myung-Bo, comment définiriez-vous la discrimination ?
Ce que j'aimerais dire, c'est qu'on ne devrait tout simplement pas avoir à parler de discrimination dans le football. Dans ce sport, il y a des joueurs de différentes nationalités, de différentes couleurs de peau, mais avec une chose primordiale en commun : l'envie de faire de son mieux pour atteindre le même objectif, qui est de gagner des matches. En ce sens, la discrimination n'a pas sa place dans le monde du football.
Avez-vous déjà fait l'expérience ou été témoin d'actes de discrimination ?
À vrai dire non, en tout cas pas sur le terrain. Parfois, la barrière de la langue peut être un problème pour les joueurs quand ils veulent communiquer. Mais dans un sens, vous n'avez pas besoin de mots pour jouer au football. Une équipe de 11 joueurs doit se focaliser sur une seule chose, qui est de jouer au ballon et d'obtenir de bons résultats. Donc non, je n'ai jamais fait l'expérience de la discrimination, seulement de quelques problèmes de communication.
Par conséquent, vous n'avez jamais fait l'objet de discrimination, à aucun moment dans votre carrière de joueur ?
Il serait exagéré de dire que j'ai subi une discrimination quand je jouais au Japon, surtout quand vous considérez les relations compliquées entre les deux pays et le fait qu'il n'y avait pas beaucoup de joueurs coréens en J-League à cette époque. Pendant les premiers matches, j'avais l'impression que mes coéquipiers ne voulaient pas me passer le ballon. Je n'avais rien à faire, à part errer sur le terrain jusqu'au coup de sifflet final. Au début, ça me rendait fou de rage mais au bout d'un moment, tout cela a cessé. En l'occurrence, je ne parlerais pas de discrimination, simplement de difficultés. Il faut quelque chose de plus sérieux pour pouvoir parler de discrimination.
Il semble plus difficile aujourd'hui qu'à votre époque, pour un joueur coréen, de s'adapter au championnat japonais. Comment expliquez-vous cela ?
Les situations ne sont pas comparables. Les joueurs de notre génération avaient déjà construit leur réputation dans le championnat de République de Corée et en équipe nationale. Ils arrivaient au Japon en tant que joueurs confirmés. Aujourd'hui, les jeunes partent très tôt au Japon pour tenter leur chance. Ils doivent donc commencer par s'entendre avec leurs coéquipiers et surmonter les difficultés propres à tous les étrangers. Pour ce qui est des joueurs de ma génération, nous étions fiers de représenter le football coréen et avions déjà pas mal d'expérience. Je pense qu'il était plus facile pour nous de réussir.
Justement, quelles sont les clés de la réussite ?
D'abord, il faut comprendre la culture locale. Ensuite, il faut se débarrasser des vieilles habitudes coréennes, qui veulent que vous devez obéir à l'entraîneur de façon inconditionnelle. Parfois, il est nécessaire de dire ce que vous pensez si vous ne voulez pas être ignoré. Et puis, il faut apprendre la langue du pays, ne serait-ce que pour pouvoir faire la différence entre une insulte et un conseil !
Quels souvenirs gardez-vous de votre expérience en MLS, à la fin de votre carrière de joueur ?
Quand je jouais à LA Galaxy, j'étais un peu trop vieux par rapport à tous les jeunes de l'équipe. Mais ce qui est sûr, c'est que je n'ai jamais ressenti de racisme au sein du groupe ou pendant les matches, parce que tout le monde me respectait et qu'en retour, je faisais toujours le maximum pour l'équipe.
Que peut faire la FIFA et la famille du football pour lutter contre la discrimination ?
Je pense que la meilleure solution est de punir les clubs en question. Ces choses sont généralement le fait des supporters à l'intérieur des stades. Les clubs sont responsables du comportement des fans et de la prévention du racisme dans leur stade. Ce serait un premier pas pour s'occuper de ce problème de façon systématique.
Vous avez participé à quatre Coupes du Monde de la FIFA et joué plus de 100 matches pour votre pays. N'en gardez-vous que des bons souvenirs ?
Franchement, j'ai parfois entendu de belles grossièretés sur les terrains, de la part des adversaires, mais pas seulement. Ça m'est arrivé aussi de mal parler ! (rires) Mais après le match, tout le monde se serre la main et s'excuse.
Fifa.com (31/05/2011)
Re: International -News
Le groupe polonais contre l'Argentine et la France
Le sélectionneur polonais Franciszek Smuda a communiqué mardi une nouvelle sélection, en raison de forfaits de deux joueurs, pour les deux matches amicaux prévus contre l'Argentine le 5 juin et la France le 9 juin, au Legia Stadium de Varsovie.
Les deux défenseurs Maciej Sadlok et Arkadiusz Glowacki ont dû renoncer. Smuda a appelé le défenseur Jakub Wawrzyniak (Legia Varsovie) et le milieu de terrain Grzegorz Krychowiak (Stade de Reims, 2e div. française).
La sélection polonaise
Gardiens : Wojciech Szczesny (Arsenal/ENG), Grzegorz Sandomierski (Jagiellonia Bialystok)
Défenseurs : Lukasz Piszczek (Borussia Dortmund/GER), Kamil Glik (Bari/ITA), Lukasz Mierzejewski (Cracovia), Tomasz Jodlowiec (Polonia Varsovie), Jakub Wawrzyniak (Legia Varsovie), Grzegorz Wojtkowiak (Lech Poznan)
Milieux de terrain : Dariusz Dudka (Auxerre/FRA), Ludovic Obraniak (Lille/FRA), Adam Matuszczyk (Cologne/GER), Cezary Wilk (Wisla Cracovie), Rafal Murawski (Lech Poznan), Szymon Pawlowski (Zaglebie Lubin), Adrian Mierzejewski (Polonia Varsovie), Mateusz Klich (Cracovia), Kuba Blaszczykowski (Borussia Dortmund/GER), Grzegorz Krychowiak (Stade Reims/FRA/D2)
Attaquants : Robert Lewandowski (Borussia Dortmund/GER), Pawel Brozek (Trabzonspor/TUR), Kamil Grosicki (Sivasspor/TUR), Michal Kucharczyk (Legia Varsovie)
Fifa.com (31/05/2011)
Le sélectionneur polonais Franciszek Smuda a communiqué mardi une nouvelle sélection, en raison de forfaits de deux joueurs, pour les deux matches amicaux prévus contre l'Argentine le 5 juin et la France le 9 juin, au Legia Stadium de Varsovie.
Les deux défenseurs Maciej Sadlok et Arkadiusz Glowacki ont dû renoncer. Smuda a appelé le défenseur Jakub Wawrzyniak (Legia Varsovie) et le milieu de terrain Grzegorz Krychowiak (Stade de Reims, 2e div. française).
La sélection polonaise
Gardiens : Wojciech Szczesny (Arsenal/ENG), Grzegorz Sandomierski (Jagiellonia Bialystok)
Défenseurs : Lukasz Piszczek (Borussia Dortmund/GER), Kamil Glik (Bari/ITA), Lukasz Mierzejewski (Cracovia), Tomasz Jodlowiec (Polonia Varsovie), Jakub Wawrzyniak (Legia Varsovie), Grzegorz Wojtkowiak (Lech Poznan)
Milieux de terrain : Dariusz Dudka (Auxerre/FRA), Ludovic Obraniak (Lille/FRA), Adam Matuszczyk (Cologne/GER), Cezary Wilk (Wisla Cracovie), Rafal Murawski (Lech Poznan), Szymon Pawlowski (Zaglebie Lubin), Adrian Mierzejewski (Polonia Varsovie), Mateusz Klich (Cracovia), Kuba Blaszczykowski (Borussia Dortmund/GER), Grzegorz Krychowiak (Stade Reims/FRA/D2)
Attaquants : Robert Lewandowski (Borussia Dortmund/GER), Pawel Brozek (Trabzonspor/TUR), Kamil Grosicki (Sivasspor/TUR), Michal Kucharczyk (Legia Varsovie)
Fifa.com (31/05/2011)
Re: International -News
Santos en finale
L'équipe brésilienne de Santos s'est qualifiée pour la finale de la Coupe Libertadores de football après son match nul 3-3 lors de la demi-finale retour contre la formation paraguayenne de Cerro Porteno (Aller:1 à 0), mercredi à Asuncion.
Santos affrontera en finale le vainqueur de l'autre demi-finale opposant Penarol (URU) à Velez Sarsfield (ARG).
Buts
Cerro Porteno : Benitez (31), Lucero (60), Fabbro (81)
Santos : Zé Eduardo (2), Barreto (27, c.s.c), Neymar (46)
Fifa.com (02/06/2011)
L'équipe brésilienne de Santos s'est qualifiée pour la finale de la Coupe Libertadores de football après son match nul 3-3 lors de la demi-finale retour contre la formation paraguayenne de Cerro Porteno (Aller:1 à 0), mercredi à Asuncion.
Santos affrontera en finale le vainqueur de l'autre demi-finale opposant Penarol (URU) à Velez Sarsfield (ARG).
Buts
Cerro Porteno : Benitez (31), Lucero (60), Fabbro (81)
Santos : Zé Eduardo (2), Barreto (27, c.s.c), Neymar (46)
Fifa.com (02/06/2011)
Re: International -News
Chadli, petit Diable au paradis
Nouvel international belge, Nacer Chadli sera une arme tranchante pour les Diables Rouges contre la Turquie ce vendredi 3 juin, en qualifications pour l’UEFA EURO 2012. Le milieu de terrain revient pourtant de nulle part. FIFA.com dresse le portrait d'un Diable passé en un an du Vauvert au succès.
En football, gloire et décadence se succèdent parfois à un rythme effréné. Les joueurs le rabâchent à tour d'interviews quand l’euphorie ou le doute frappent à la porte. Nacer Chadli y a goûté. "J’ai failli tout arrêter", confie-t-il en référence à un passé pas si lointain. Laissé pour compte au Standard de Liège, puis pensionnaire de deuxième division néerlandaise pendant trois ans, le Diable Rouge est devenu en moins d'un an buteur en Ligue des champions avec le FC Twente et international belge.
De l'AGOVV Apeldoorn au Stade du Roi Baudouin pour un match capital de qualification pour l'UEFA EURO 2012, le Liégeois n'a pas encore eu le luxe de réaliser. "Je n’ai pas encore eu le temps. Il y a eu trop de matches qui se sont succédés. On joue presque tous les trois jours. J’aurai le temps d’y songer quand je serai en vacances", explique le milieu de terrain offensif d'un Plat pays devenu le sien il y a trois mois seulement. Né en terre rouche, élevé au biberon Standard, le Marocain d’originie a finalement préféré la Belgique après un essai sous le maillot des Lions de l'Atlas en novembre 2010.
Même homme, mais joueur nouveau
Contre la Finlande, l'Autriche et l'Azerbaïdjan, Chadli a séduit le sélectionneur Georges Leekens au point de reléguer Eden Hazard sur le banc. Arme offensive privilégiée pour une Belgique sur la voie de la rédemption, le protégé de Michel Preud'homme à Twente savoure une trajectoire en rien programmée. "Je suis devenu un autre joueur cette saison", avoue le vice-champion d'Eredivisie, vainqueur de la Coupe des Pays-Bas et auteur de sept buts en championnat et trois en Ligue des champions de l’UEFA.
"J’étais beaucoup moins fort que maintenant. Je me suis amélioré à tous les niveaux : physiquement et tactiquement. À Twente, tout le monde m’a conseillé pour bien me placer sur le terrain. C’est un autre type de jeu que celui pratiqué en D2. C’était tout nouveau pour moi. Heureusement, l’entraîneur a beaucoup contribué à mon évolution, il m’a donné ma chance et m’a fait travailler mon jeu défensif."
Pourtant, c'est un adolescent déprimé et démotivé que le MVV Maastricht fait venir il y a moins de cinq ans. Il n'y alors qu'un diseur de bonne aventure pour prédire la trajectoire de l'ancien pensionnaire du centre de formation du Standard. Bloqué en équipe de jeunes, il file à Apeldoorn où il se construit trois ans durant une réputation grandissante. En 2009/10, ses 17 buts dans l'antichambre de l'élite néerlandaise attisent l'intérêt du champion en titre.
La pression comme moteur
"Être transféré dans l’équipe qui venait d’être championne était déjà énorme. Mais disputer la Ligue des champions, c'est un rêve !", savoure-t-il après ses premiers pas européens. "J’ai joué mon premier match contre Maicon, que j’avais suivi à la télévision lors de la Coupe du Monde. Il venait d’être élu meilleur défenseur du monde et je devais jouer contre lui !”
La désillusion de la fatale défaite à l'Ajax dans le match décisif pour le sacre national digérée, Chadli est prêt à endosser le costume de leader technique d'une Belgique contrainte au succès pour espérer aller en Pologne et Ukraine. "Après la perte du titre, je me sentais un peu fatigué. La coupure m’a fait le plus grand bien. Aujourd’hui, j’ai bien récupéré. Physiquement et mentalement, je me sens prêt."
Une nation l'attend de pied ferme, lui et la génération dorée sur les rails de la renaissance. Chadli n'a peur de rien. "J'aime la pression qui se dégage des matches importants." Ça tombe bien, la rencontre qui arrive face à la Turquie devrait le combler de bonheur…
Fifa.com (02/06/2011)
Nouvel international belge, Nacer Chadli sera une arme tranchante pour les Diables Rouges contre la Turquie ce vendredi 3 juin, en qualifications pour l’UEFA EURO 2012. Le milieu de terrain revient pourtant de nulle part. FIFA.com dresse le portrait d'un Diable passé en un an du Vauvert au succès.
En football, gloire et décadence se succèdent parfois à un rythme effréné. Les joueurs le rabâchent à tour d'interviews quand l’euphorie ou le doute frappent à la porte. Nacer Chadli y a goûté. "J’ai failli tout arrêter", confie-t-il en référence à un passé pas si lointain. Laissé pour compte au Standard de Liège, puis pensionnaire de deuxième division néerlandaise pendant trois ans, le Diable Rouge est devenu en moins d'un an buteur en Ligue des champions avec le FC Twente et international belge.
De l'AGOVV Apeldoorn au Stade du Roi Baudouin pour un match capital de qualification pour l'UEFA EURO 2012, le Liégeois n'a pas encore eu le luxe de réaliser. "Je n’ai pas encore eu le temps. Il y a eu trop de matches qui se sont succédés. On joue presque tous les trois jours. J’aurai le temps d’y songer quand je serai en vacances", explique le milieu de terrain offensif d'un Plat pays devenu le sien il y a trois mois seulement. Né en terre rouche, élevé au biberon Standard, le Marocain d’originie a finalement préféré la Belgique après un essai sous le maillot des Lions de l'Atlas en novembre 2010.
Même homme, mais joueur nouveau
Contre la Finlande, l'Autriche et l'Azerbaïdjan, Chadli a séduit le sélectionneur Georges Leekens au point de reléguer Eden Hazard sur le banc. Arme offensive privilégiée pour une Belgique sur la voie de la rédemption, le protégé de Michel Preud'homme à Twente savoure une trajectoire en rien programmée. "Je suis devenu un autre joueur cette saison", avoue le vice-champion d'Eredivisie, vainqueur de la Coupe des Pays-Bas et auteur de sept buts en championnat et trois en Ligue des champions de l’UEFA.
"J’étais beaucoup moins fort que maintenant. Je me suis amélioré à tous les niveaux : physiquement et tactiquement. À Twente, tout le monde m’a conseillé pour bien me placer sur le terrain. C’est un autre type de jeu que celui pratiqué en D2. C’était tout nouveau pour moi. Heureusement, l’entraîneur a beaucoup contribué à mon évolution, il m’a donné ma chance et m’a fait travailler mon jeu défensif."
Pourtant, c'est un adolescent déprimé et démotivé que le MVV Maastricht fait venir il y a moins de cinq ans. Il n'y alors qu'un diseur de bonne aventure pour prédire la trajectoire de l'ancien pensionnaire du centre de formation du Standard. Bloqué en équipe de jeunes, il file à Apeldoorn où il se construit trois ans durant une réputation grandissante. En 2009/10, ses 17 buts dans l'antichambre de l'élite néerlandaise attisent l'intérêt du champion en titre.
La pression comme moteur
"Être transféré dans l’équipe qui venait d’être championne était déjà énorme. Mais disputer la Ligue des champions, c'est un rêve !", savoure-t-il après ses premiers pas européens. "J’ai joué mon premier match contre Maicon, que j’avais suivi à la télévision lors de la Coupe du Monde. Il venait d’être élu meilleur défenseur du monde et je devais jouer contre lui !”
La désillusion de la fatale défaite à l'Ajax dans le match décisif pour le sacre national digérée, Chadli est prêt à endosser le costume de leader technique d'une Belgique contrainte au succès pour espérer aller en Pologne et Ukraine. "Après la perte du titre, je me sentais un peu fatigué. La coupure m’a fait le plus grand bien. Aujourd’hui, j’ai bien récupéré. Physiquement et mentalement, je me sens prêt."
Une nation l'attend de pied ferme, lui et la génération dorée sur les rails de la renaissance. Chadli n'a peur de rien. "J'aime la pression qui se dégage des matches importants." Ça tombe bien, la rencontre qui arrive face à la Turquie devrait le combler de bonheur…
Fifa.com (02/06/2011)
Re: International -News
Pogrebnyak : "Enchaîner les performances"
En 2006, Pavel Pobregnyak s'est imposé comme un élément incontournable de l’équipe nationale de Russie. Depuis, il a connu des hauts et des bas mais n’en reste pas moins persuadé que la Sbornaja va bientôt retrouver les sommets du football européen.
Actuellement, l’attaquant et ses camarades de la sélection russe luttent pour décrocher une place qualificative pour l'UEFA EURO 2012, qui se déroulera en Pologne et en Ukraine. Après cinq matches dans le Groupe B, la Russie occupe une deuxième place synonyme de barrages, à égalité de points avec la Slovaquie, leader du groupe, et la République d'Irlande, troisième.
Pour FIFA.com, l'attaquant du VfB Stuttgart évoque la saison mouvementée qu'il a vécue avec son club, la situation de sa sélection dans les qualifications pour l'UEFA EURO 2012, la clé des futurs succès de la Russie, ainsi que le sélectionneur néerlandais Dick Advocaat, qui joue selon lui un rôle essentiel dans le parcours de la Sbornaja.
Pavel Pogrebnyak, le VfB Stuttgart a terminé la saison 2010/2011 à la douzième place de la Bundesliga, après avoir un temps frôlé la descente. Que bilan faites-vous de la saison écoulée ?
Une fois le maintien assuré, l'aspect positif l'a emporté sur le reste. Nous nous sommes mis en difficulté avec une série de matches aller catastrophiques. Heureusement, nous avons su réagir à temps et éviter la descente.
Sur le plan individuel, les choses se sont plutôt bien passées pour vous, avec huit réalisations. Est-ce un bon bilan ?
Bien sûr, j'aurais bien aimé marquer quelques buts supplémentaires. Malheureusement, je me suis blessé. Et comme mes camarades buteurs ont été très forts en fin de saison, je n'ai pas pu regagner ma place. Mais la concurrence est forcément profitable. Tout le monde y gagne quand le niveau est élevé dans une équipe. Chacun doit se battre pour gagner sa place.
Après avoir manqué la Coupe du Monde de la FIFA 2010, le prochain objectif est l'UEFA EURO 2012. Comment jugez-vous vos chances de qualification ?
Notre objectif est de nous qualifier. Pour le moment, le groupe est très équilibré. Trois équipes ont dix points. Contre les Slovaques, nous avons perdu de peu chez nous et en Irlande, nous l'avons emporté de justesse. La situation actuelle montre bien que c'est un groupe très serré et qu'il le restera certainement jusqu'au bout. Lors des matches retour, nous voulons gagner le maximum de points contre ces deux équipes.
Ce week-end, vous allez affronter l'équipe surprise d'Arménie pour la deuxième fois. Comment la Russie va t-elle aborder ce match retour sachant qu'à l'aller, vous n'aviez pu faire mieux qu'un 0:0 ?
Pour l'instant, l'Arménie a joué quatre matches à domicile et s'est très bien comportée, y compris contre nous. Maintenant, ils vont jouer une série de déplacements compliqués qui passe d'abord par la Russie. Notre but est de prendre les trois points, même si nous savons que ce ne sera pas facile.
Avec votre expérience, comment jugez-vous les performances de la sélection ces dernières années ?
Il y a eu du bon et du moins bon. Par exemple, nous avons réussi une belle performance en atteignant les demi-finales de l'EURO 2008 mais nous avons manqué les deux dernières Coupes du Monde. À l'avenir, il sera important d'enchaîner les performances et de se qualifier régulièrement pour les grandes compétitions.
Quel est le rôle de Dick Advocaat dans ce processus ?
C'est un entraineur incroyablement expérimenté qui a remporté des titres partout où il est passé. De la même façon, il saura nous préparer pour les derniers matches et nous aider à décrocher la qualification.
Que représenterait le retour de la Russie au plus haut niveau européen pour vos compatriotes ?
Tout joueur est fier de porter le maillot national. Lors des grandes compétitions internationales, ce sentiment est encore plus fort car l'intérêt du public est cent fois plus élevé.
La Coupe du Monde de la FIFA 2018 se déroulera dans votre pays. Quelle influence cet événement aura-t-il sur le développement du football russe ?
C'est encore très loin ! Ce qui est certain, c'est que l'engouement sera à la hauteur de l'événement. On n'accueille pas une compétition de ce niveau tous les jours...
Fifa.com (02/06/2011)
En 2006, Pavel Pobregnyak s'est imposé comme un élément incontournable de l’équipe nationale de Russie. Depuis, il a connu des hauts et des bas mais n’en reste pas moins persuadé que la Sbornaja va bientôt retrouver les sommets du football européen.
Actuellement, l’attaquant et ses camarades de la sélection russe luttent pour décrocher une place qualificative pour l'UEFA EURO 2012, qui se déroulera en Pologne et en Ukraine. Après cinq matches dans le Groupe B, la Russie occupe une deuxième place synonyme de barrages, à égalité de points avec la Slovaquie, leader du groupe, et la République d'Irlande, troisième.
Pour FIFA.com, l'attaquant du VfB Stuttgart évoque la saison mouvementée qu'il a vécue avec son club, la situation de sa sélection dans les qualifications pour l'UEFA EURO 2012, la clé des futurs succès de la Russie, ainsi que le sélectionneur néerlandais Dick Advocaat, qui joue selon lui un rôle essentiel dans le parcours de la Sbornaja.
Pavel Pogrebnyak, le VfB Stuttgart a terminé la saison 2010/2011 à la douzième place de la Bundesliga, après avoir un temps frôlé la descente. Que bilan faites-vous de la saison écoulée ?
Une fois le maintien assuré, l'aspect positif l'a emporté sur le reste. Nous nous sommes mis en difficulté avec une série de matches aller catastrophiques. Heureusement, nous avons su réagir à temps et éviter la descente.
Sur le plan individuel, les choses se sont plutôt bien passées pour vous, avec huit réalisations. Est-ce un bon bilan ?
Bien sûr, j'aurais bien aimé marquer quelques buts supplémentaires. Malheureusement, je me suis blessé. Et comme mes camarades buteurs ont été très forts en fin de saison, je n'ai pas pu regagner ma place. Mais la concurrence est forcément profitable. Tout le monde y gagne quand le niveau est élevé dans une équipe. Chacun doit se battre pour gagner sa place.
Après avoir manqué la Coupe du Monde de la FIFA 2010, le prochain objectif est l'UEFA EURO 2012. Comment jugez-vous vos chances de qualification ?
Notre objectif est de nous qualifier. Pour le moment, le groupe est très équilibré. Trois équipes ont dix points. Contre les Slovaques, nous avons perdu de peu chez nous et en Irlande, nous l'avons emporté de justesse. La situation actuelle montre bien que c'est un groupe très serré et qu'il le restera certainement jusqu'au bout. Lors des matches retour, nous voulons gagner le maximum de points contre ces deux équipes.
Ce week-end, vous allez affronter l'équipe surprise d'Arménie pour la deuxième fois. Comment la Russie va t-elle aborder ce match retour sachant qu'à l'aller, vous n'aviez pu faire mieux qu'un 0:0 ?
Pour l'instant, l'Arménie a joué quatre matches à domicile et s'est très bien comportée, y compris contre nous. Maintenant, ils vont jouer une série de déplacements compliqués qui passe d'abord par la Russie. Notre but est de prendre les trois points, même si nous savons que ce ne sera pas facile.
Avec votre expérience, comment jugez-vous les performances de la sélection ces dernières années ?
Il y a eu du bon et du moins bon. Par exemple, nous avons réussi une belle performance en atteignant les demi-finales de l'EURO 2008 mais nous avons manqué les deux dernières Coupes du Monde. À l'avenir, il sera important d'enchaîner les performances et de se qualifier régulièrement pour les grandes compétitions.
Quel est le rôle de Dick Advocaat dans ce processus ?
C'est un entraineur incroyablement expérimenté qui a remporté des titres partout où il est passé. De la même façon, il saura nous préparer pour les derniers matches et nous aider à décrocher la qualification.
Que représenterait le retour de la Russie au plus haut niveau européen pour vos compatriotes ?
Tout joueur est fier de porter le maillot national. Lors des grandes compétitions internationales, ce sentiment est encore plus fort car l'intérêt du public est cent fois plus élevé.
La Coupe du Monde de la FIFA 2018 se déroulera dans votre pays. Quelle influence cet événement aura-t-il sur le développement du football russe ?
C'est encore très loin ! Ce qui est certain, c'est que l'engouement sera à la hauteur de l'événement. On n'accueille pas une compétition de ce niveau tous les jours...
Fifa.com (02/06/2011)
Re: International -News
Borghi : "Je suis respecté car je suis respectueux"
L’Argentin Claudio Borghi a toujours aimé les défis. Confronté à la mort de son père dès son plus jeune âge, il a forgé sa personnalité en se jetant à corps perdu dans le football avec ses frères. Il a ensuite démontré sa valeur au plus haut niveau, d’abord sous le maillot d’Argentinos Juniors, puis dans de grands clubs tels que River Plate, l’AC Milan ou Flamengo, décrochant même un titre de champion du monde avec l’Argentine lors de Mexique 1986.
À 46 ans, sous sa casquette de technicien, El Bichi se prépare pour deux nouveaux défis de taille : la Copa América et les qualifications pour Brésil 2014. À l’heure des ultimes mises au point, le successeur de Marcelo Bielsa s’est livré auprès de FIFA.com sur de nombreux sujets, notamment l’héritage de son prédécesseur, son retour en Argentine pour la grande épreuve continentale et la comparaison entre Alexis Sánchez et Lionel Messi. Fidèle à lui-même, sans langue de bois.
Claudio Borghi, vous avez déclaré une fois qu’entraîner Boca Juniors, c’était comme "faire l’amour la fenêtre ouverte", car chacun de vos faits et gestes était épié. En comparaison, comment se déroule votre mandat avec le Chili ?
Lorsque j’ai dit ça, je faisais référence aux déclarations des joueurs. Et à Boca, c’est vraiment l’impression que j’avais. Si tout ce que vous dites sort dans la presse, ça devient vite problématique. Vous devez tous les jours confirmer ou démentir la moindre phrase. Boca Juniors est un club qui génère beaucoup d’intérêt médiatique, avec un minimum de 15 journalistes présents à chaque entraînement. Chaque matin, il faut commencer par rencontrer la presse pour voir ce qu’il faut démentir... Avec le Chili, c’est différent. Jusqu’ici, nous n’avons pas eu de souci avec les informations qui ont filtré, et encore, je parle de plaisanteries que nous faisons avec les joueurs. Ici, il n’y a pas de problème de ce genre car les informations ne risquent pas d’être mal interprétées.
Parlons de la Roja. Que pensez-vous de la progression des jeunes joueurs que vous avez dirigés à Colo Colo et que vous avez retrouvés récemment en sélection ?
Il y en a certains que je n’avais pas vu jouer depuis quatre ou cinq ans, un peu moins longtemps pour d’autres, mais tous ont beaucoup mûri. La progression est particulièrement frappante dans le cas d’Alexis Sánchez. À l’époque, il n’avait que 17 ans, il en a 22 aujourd’hui. Et je peux vous dire qu’il y a une sacrée différence.
Justement, vous avez laissé entendre il y a quelque temps qu’il pourrait devenir meilleur que Messi...
Alexis se trouve à une étape charnière de son parcours de footballeur. Je considère qu’à l’heure actuelle, il fait partie des dix meilleurs joueurs du monde. Parfois, ce sont les partenaires que vous avez qui font la différence. Comparaison n’est pas raison, mais j’aimerais bien voir Alexis dans une équipe portée vers l’avant comme Barcelone. Cela ne veut pas dire que l’Udinese n’attaque pas, mais elle le fait avec moins de brio. C’est pourquoi il est difficile de comparer un joueur qui évolue dans une équipe modeste avec un vis-à-vis qui joue dans l’un des plus grands clubs du monde. Cela dit, j’aimerais beaucoup le voir dans une équipe de plus haut rang avec un style de jeu résolument offensif.
La comparaison avec Marcelo Bielsa influe-t-elle sur votre façon de travailler ?
Au Chili, le football existait avant Marcelo Bielsa et continuera après Claudio Borghi. Certains sélectionneurs laissent un souvenir durable et d’autres sont vite oubliés. Parfois, ce sont les titres qui font les grands entraîneurs. Or, tout le monde ne peut pas devenir champion. Bielsa n’y est pas parvenu, mais cela ne l’a pas empêché d’accomplir un excellent travail. Sans vouloir relativiser ce qu’il a fait, je ne peux pas me permettre de trop penser à cela, car je dois continuer à avancer. Dans la vie, les gens n’ont de cesse de vouloir dresser des comparaisons et il en sera toujours ainsi. Il serait injuste d’oublier tout le travail qu’a réalisé Bielsa et ce n’est pas à moi d’y contribuer. Mon rôle est de faire mon travail correctement et de faire avancer l’équipe, dans tous les sens du terme.
Lors de votre entrée en fonction, vous avez déclaré que Bielsa avait laissé moins que ce que vous espériez. Qu’attendiez-vous au juste ?
J’ai énormément de respect pour le travail accompli par mes pairs et on m’avait beaucoup parlé des ressources dont il disposait, vidéos, fiches, technologies... Mais je n’ai rien trouvé de tout cela et nous avons dû tout reprendre de zéro. Il n’y a donc pas de continuité avec le travail effectué jusque-là. C’est un nouveau départ.
Y a-t-il un joueur étranger que vous souhaiteriez voir dans la sélection chilienne ?
C’est un sujet délicat. Je ne suis pas favorable à l’idée que des joueurs puissent changer de nationalité uniquement dans le but de jouer au football. Si l’on veut adopter la nationalité chilienne, il est avant tout nécessaire de le faire par amour du pays. Ensuite, si le joueur est bon, pourquoi pas le sélectionner. La seule chose que pourrait regretter le Chili sur ces dernières années, c’est que Lucas Barrios n’ait pas pris la nationalité chilienne alors qu’il a passé beaucoup de temps au pays.
La Copa America en Argentine sera votre première compétition officielle à la tête de la Roja. Elle se déroulera justement dans votre pays natal. À quel accueil vous attendez-vous, vous qui avez été champion du monde avec l’Albiceleste et qui avez entraîné de grands clubs argentins ?
En Argentine, les gens doivent comprendre que je suis heureux d’être le sélectionneur du Chili, qui est un pays dans lequel je me sens bien. Je sais que certaines personnes m’accueilleront plus ou moins chaleureusement, mais j’ai toujours été respecté en Argentine car j’ai moi-même toujours été respectueux. Dans les clubs que j’ai entraînés, on a toujours fait preuve de considération à mon égard, mais je ne m’attends pas à ce qu’on m’ovationne, car j’ai une mission à accomplir et je suis très fier de pouvoir représenter un pays dont je me sens proche et où je vis très bien. En toute humilité, je dis toujours que je me sens à moitié chilien, car j’ai vécu la moitié de mon existence dans ce pays.
Quelles seront les conséquences de l’absence du Brésil lors des qualifications pour la prochaine Coupe du Monde de la FIFA ?
Ce sera plus facile pour les autres sélections. Lors des qualifications sud-américaines, il y a toujours deux tickets assurés pour le Brésil et l’Argentine. Les autres pays se disputent ce qui reste. L’Uruguay est toujours dans la course et le Chili a été excellent lors de la dernière campagne préliminaire. Le niveau s’est beaucoup équilibré. Bielsa l’a prouvé en hissant le Chili à la deuxième place avec une belle marge. Cette compétition va être très disputée, comme toujours, mais l’absence du Brésil va aiguiser les appétits.
Vous êtes connu pour votre sincérité et votre franc parler. Pensez-vous que cela peut vous jouer des tours ?
Ma grand-mère a consacré près de 25 ans de sa vie à ce que je sois honnête. L’honnêteté n’est pas une vertu mais un devoir. On m’a appris à donner mon opinion et mes convictions quand cela s’impose. Je n’ai pas de phrases ou de discours tout faits pour analyser les matches et les situations, car les gens voient bien si mon équipe joue bien ou mal et je ne veux pas faire semblant de quoi que ce soit. Mais parfois, je suis conscient qu’il est nécessaire de mentir un petit peu pour être davantage respecté.
Fifa.com (02/06/2011)
L’Argentin Claudio Borghi a toujours aimé les défis. Confronté à la mort de son père dès son plus jeune âge, il a forgé sa personnalité en se jetant à corps perdu dans le football avec ses frères. Il a ensuite démontré sa valeur au plus haut niveau, d’abord sous le maillot d’Argentinos Juniors, puis dans de grands clubs tels que River Plate, l’AC Milan ou Flamengo, décrochant même un titre de champion du monde avec l’Argentine lors de Mexique 1986.
À 46 ans, sous sa casquette de technicien, El Bichi se prépare pour deux nouveaux défis de taille : la Copa América et les qualifications pour Brésil 2014. À l’heure des ultimes mises au point, le successeur de Marcelo Bielsa s’est livré auprès de FIFA.com sur de nombreux sujets, notamment l’héritage de son prédécesseur, son retour en Argentine pour la grande épreuve continentale et la comparaison entre Alexis Sánchez et Lionel Messi. Fidèle à lui-même, sans langue de bois.
Claudio Borghi, vous avez déclaré une fois qu’entraîner Boca Juniors, c’était comme "faire l’amour la fenêtre ouverte", car chacun de vos faits et gestes était épié. En comparaison, comment se déroule votre mandat avec le Chili ?
Lorsque j’ai dit ça, je faisais référence aux déclarations des joueurs. Et à Boca, c’est vraiment l’impression que j’avais. Si tout ce que vous dites sort dans la presse, ça devient vite problématique. Vous devez tous les jours confirmer ou démentir la moindre phrase. Boca Juniors est un club qui génère beaucoup d’intérêt médiatique, avec un minimum de 15 journalistes présents à chaque entraînement. Chaque matin, il faut commencer par rencontrer la presse pour voir ce qu’il faut démentir... Avec le Chili, c’est différent. Jusqu’ici, nous n’avons pas eu de souci avec les informations qui ont filtré, et encore, je parle de plaisanteries que nous faisons avec les joueurs. Ici, il n’y a pas de problème de ce genre car les informations ne risquent pas d’être mal interprétées.
Parlons de la Roja. Que pensez-vous de la progression des jeunes joueurs que vous avez dirigés à Colo Colo et que vous avez retrouvés récemment en sélection ?
Il y en a certains que je n’avais pas vu jouer depuis quatre ou cinq ans, un peu moins longtemps pour d’autres, mais tous ont beaucoup mûri. La progression est particulièrement frappante dans le cas d’Alexis Sánchez. À l’époque, il n’avait que 17 ans, il en a 22 aujourd’hui. Et je peux vous dire qu’il y a une sacrée différence.
Justement, vous avez laissé entendre il y a quelque temps qu’il pourrait devenir meilleur que Messi...
Alexis se trouve à une étape charnière de son parcours de footballeur. Je considère qu’à l’heure actuelle, il fait partie des dix meilleurs joueurs du monde. Parfois, ce sont les partenaires que vous avez qui font la différence. Comparaison n’est pas raison, mais j’aimerais bien voir Alexis dans une équipe portée vers l’avant comme Barcelone. Cela ne veut pas dire que l’Udinese n’attaque pas, mais elle le fait avec moins de brio. C’est pourquoi il est difficile de comparer un joueur qui évolue dans une équipe modeste avec un vis-à-vis qui joue dans l’un des plus grands clubs du monde. Cela dit, j’aimerais beaucoup le voir dans une équipe de plus haut rang avec un style de jeu résolument offensif.
La comparaison avec Marcelo Bielsa influe-t-elle sur votre façon de travailler ?
Au Chili, le football existait avant Marcelo Bielsa et continuera après Claudio Borghi. Certains sélectionneurs laissent un souvenir durable et d’autres sont vite oubliés. Parfois, ce sont les titres qui font les grands entraîneurs. Or, tout le monde ne peut pas devenir champion. Bielsa n’y est pas parvenu, mais cela ne l’a pas empêché d’accomplir un excellent travail. Sans vouloir relativiser ce qu’il a fait, je ne peux pas me permettre de trop penser à cela, car je dois continuer à avancer. Dans la vie, les gens n’ont de cesse de vouloir dresser des comparaisons et il en sera toujours ainsi. Il serait injuste d’oublier tout le travail qu’a réalisé Bielsa et ce n’est pas à moi d’y contribuer. Mon rôle est de faire mon travail correctement et de faire avancer l’équipe, dans tous les sens du terme.
Lors de votre entrée en fonction, vous avez déclaré que Bielsa avait laissé moins que ce que vous espériez. Qu’attendiez-vous au juste ?
J’ai énormément de respect pour le travail accompli par mes pairs et on m’avait beaucoup parlé des ressources dont il disposait, vidéos, fiches, technologies... Mais je n’ai rien trouvé de tout cela et nous avons dû tout reprendre de zéro. Il n’y a donc pas de continuité avec le travail effectué jusque-là. C’est un nouveau départ.
Y a-t-il un joueur étranger que vous souhaiteriez voir dans la sélection chilienne ?
C’est un sujet délicat. Je ne suis pas favorable à l’idée que des joueurs puissent changer de nationalité uniquement dans le but de jouer au football. Si l’on veut adopter la nationalité chilienne, il est avant tout nécessaire de le faire par amour du pays. Ensuite, si le joueur est bon, pourquoi pas le sélectionner. La seule chose que pourrait regretter le Chili sur ces dernières années, c’est que Lucas Barrios n’ait pas pris la nationalité chilienne alors qu’il a passé beaucoup de temps au pays.
La Copa America en Argentine sera votre première compétition officielle à la tête de la Roja. Elle se déroulera justement dans votre pays natal. À quel accueil vous attendez-vous, vous qui avez été champion du monde avec l’Albiceleste et qui avez entraîné de grands clubs argentins ?
En Argentine, les gens doivent comprendre que je suis heureux d’être le sélectionneur du Chili, qui est un pays dans lequel je me sens bien. Je sais que certaines personnes m’accueilleront plus ou moins chaleureusement, mais j’ai toujours été respecté en Argentine car j’ai moi-même toujours été respectueux. Dans les clubs que j’ai entraînés, on a toujours fait preuve de considération à mon égard, mais je ne m’attends pas à ce qu’on m’ovationne, car j’ai une mission à accomplir et je suis très fier de pouvoir représenter un pays dont je me sens proche et où je vis très bien. En toute humilité, je dis toujours que je me sens à moitié chilien, car j’ai vécu la moitié de mon existence dans ce pays.
Quelles seront les conséquences de l’absence du Brésil lors des qualifications pour la prochaine Coupe du Monde de la FIFA ?
Ce sera plus facile pour les autres sélections. Lors des qualifications sud-américaines, il y a toujours deux tickets assurés pour le Brésil et l’Argentine. Les autres pays se disputent ce qui reste. L’Uruguay est toujours dans la course et le Chili a été excellent lors de la dernière campagne préliminaire. Le niveau s’est beaucoup équilibré. Bielsa l’a prouvé en hissant le Chili à la deuxième place avec une belle marge. Cette compétition va être très disputée, comme toujours, mais l’absence du Brésil va aiguiser les appétits.
Vous êtes connu pour votre sincérité et votre franc parler. Pensez-vous que cela peut vous jouer des tours ?
Ma grand-mère a consacré près de 25 ans de sa vie à ce que je sois honnête. L’honnêteté n’est pas une vertu mais un devoir. On m’a appris à donner mon opinion et mes convictions quand cela s’impose. Je n’ai pas de phrases ou de discours tout faits pour analyser les matches et les situations, car les gens voient bien si mon équipe joue bien ou mal et je ne veux pas faire semblant de quoi que ce soit. Mais parfois, je suis conscient qu’il est nécessaire de mentir un petit peu pour être davantage respecté.
Fifa.com (02/06/2011)
Re: International -News
L'heure de Réveillère
Tapi depuis 2003 dans l'ombre de l'équipe de France, le défenseur Anthony Réveillère devrait accéder à de nouvelles responsabilités contre l'Ukraine lundi (20h45) en match amical, la revue d'effectif annoncée promettant au bon soldat de 31 ans le grade de lieutenant d'un jour.
"J'ai une petite expérience internationale au point de vue des sélections. J'ai fait pas mal de rassemblements même si ça ne veut pas dire que j'ai fait beaucoup de matches, rappelle ainsi le discret Lyonnais. Mais je suis prêt à endosser des responsabilités et encadrer les joueurs moins expérimentés".
Avec des hauts et des bas depuis cette première cape en Israël le 11 novembre 2003, cela fait en effet près de huit ans que le latéral roule sa bosse en Bleu.
Mais s'il est devenu un cadre de Lyon où il évolue depuis cette même saison et où il vient de prolonger une 2e fois jusqu'en 2013, il n'a jamais réussi à passer réellement le sas de l'anonymat international.
Barré par Sagnol à son arrivée, il l'est aujourd'hui par Sagna après avoir également été en concurrence avec Rod Fanni et son ex-coéquipier de club François Clerc. Ce qui lui vaut aujourd'hui de ne compter que 10 sélections seulement et aucune en phase finale.
"Je suis heureux, fier d'être sélectionné à chaque fois, répond de sa voix douce le joueur. On s'entraîne tous les jours comme si on pouvait faire appel à nous à tout moment pour débuter ou entrer".
Quintuple champion de France avec l'OL, vainqueur de la Coupe de France, titulaire 59 fois en Ligue des champions, il semble avoir décroché chez les Bleus son bâton de maréchal en étant retenu lors du dernier Mondial.
Force de caractère
Même s'il avait fait valoir un caractère fort après sa grave blessure à un genou en novembre 2008 en refusant, au grand dam de l'entraîneur rhodanien Claude Puel, de se faire opérer, Réveillère a peut-être laissé passer sa chance en Bleu à cette époque, à un moment ou l'après-Sagnol était flou.
Les blessures récurrentes de Sagna lui ont toutefois offert sa meilleure saison depuis longtemps et le nouveau pépin physique du Gunner contre le Bélarus vendredi, match qu'il a vu des tribunes, pourrait lui offrir contre l'Ukraine sa 4e titularisation de l'année après celle contre la Roumanie, le Luxembourg et la Croatie.
Ironie du sort, il avait même été appelé de dernière minute en octobre pour pallier la défection soudaine de son coéquipier.
Et s'il avait brillé, il était pourtant retourné sur le banc un mois plus tard contre l'Angleterre, n'en sortant qu'à la 87e minute pour permettre à Sagna de se reposer.
"On ne l'avait pas prévu au départ. Anthony a joué et nous a donné entièrement satisfaction, lui avait rendu hommage Laurent Blanc le 13 octobre. Ça ne tient pas à grand-chose, le foot, le fait d'être titulaire deux matches... Dans le comportement, c'est un garçon sérieux, et il a montré des qualités défensives et offensives très intéressantes".
Malheureusement pour Réveillère qui a décidément du mal à exister par lui-même, le sélectionneur avait aussi ajouté que cela allait "certainement faire du bien à Sagna" car il était "installé depuis longtemps".
Fifa.com (05/06/2011)
Tapi depuis 2003 dans l'ombre de l'équipe de France, le défenseur Anthony Réveillère devrait accéder à de nouvelles responsabilités contre l'Ukraine lundi (20h45) en match amical, la revue d'effectif annoncée promettant au bon soldat de 31 ans le grade de lieutenant d'un jour.
"J'ai une petite expérience internationale au point de vue des sélections. J'ai fait pas mal de rassemblements même si ça ne veut pas dire que j'ai fait beaucoup de matches, rappelle ainsi le discret Lyonnais. Mais je suis prêt à endosser des responsabilités et encadrer les joueurs moins expérimentés".
Avec des hauts et des bas depuis cette première cape en Israël le 11 novembre 2003, cela fait en effet près de huit ans que le latéral roule sa bosse en Bleu.
Mais s'il est devenu un cadre de Lyon où il évolue depuis cette même saison et où il vient de prolonger une 2e fois jusqu'en 2013, il n'a jamais réussi à passer réellement le sas de l'anonymat international.
Barré par Sagnol à son arrivée, il l'est aujourd'hui par Sagna après avoir également été en concurrence avec Rod Fanni et son ex-coéquipier de club François Clerc. Ce qui lui vaut aujourd'hui de ne compter que 10 sélections seulement et aucune en phase finale.
"Je suis heureux, fier d'être sélectionné à chaque fois, répond de sa voix douce le joueur. On s'entraîne tous les jours comme si on pouvait faire appel à nous à tout moment pour débuter ou entrer".
Quintuple champion de France avec l'OL, vainqueur de la Coupe de France, titulaire 59 fois en Ligue des champions, il semble avoir décroché chez les Bleus son bâton de maréchal en étant retenu lors du dernier Mondial.
Force de caractère
Même s'il avait fait valoir un caractère fort après sa grave blessure à un genou en novembre 2008 en refusant, au grand dam de l'entraîneur rhodanien Claude Puel, de se faire opérer, Réveillère a peut-être laissé passer sa chance en Bleu à cette époque, à un moment ou l'après-Sagnol était flou.
Les blessures récurrentes de Sagna lui ont toutefois offert sa meilleure saison depuis longtemps et le nouveau pépin physique du Gunner contre le Bélarus vendredi, match qu'il a vu des tribunes, pourrait lui offrir contre l'Ukraine sa 4e titularisation de l'année après celle contre la Roumanie, le Luxembourg et la Croatie.
Ironie du sort, il avait même été appelé de dernière minute en octobre pour pallier la défection soudaine de son coéquipier.
Et s'il avait brillé, il était pourtant retourné sur le banc un mois plus tard contre l'Angleterre, n'en sortant qu'à la 87e minute pour permettre à Sagna de se reposer.
"On ne l'avait pas prévu au départ. Anthony a joué et nous a donné entièrement satisfaction, lui avait rendu hommage Laurent Blanc le 13 octobre. Ça ne tient pas à grand-chose, le foot, le fait d'être titulaire deux matches... Dans le comportement, c'est un garçon sérieux, et il a montré des qualités défensives et offensives très intéressantes".
Malheureusement pour Réveillère qui a décidément du mal à exister par lui-même, le sélectionneur avait aussi ajouté que cela allait "certainement faire du bien à Sagna" car il était "installé depuis longtemps".
Fifa.com (05/06/2011)
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