Ligue des champions de l'UEFA [2013/2014]

Ronaldo et Di Maria apaisent le Real



Cristiano Ronaldo et Angel Di Maria, auteurs chacun d'un doublé, ont permis au Real Madrid de reprendre quelques couleurs après deux matches bien ternes et de battre un FC Copenhague limité (4-0), mercredi lors de la 2e journée de la Ligue des champions.

Pour le retour comme titulaires à Santiago Bernabeu du gardien espagnol Iker Casillas et du défenseur français Raphaël Varane, les Merengue s'en sont remis à deux coups de tête du Portugais et deux frappes de l'Argentin pour consolider leur première place du groupe B.

Ronaldo, d'une tête croisée sur un centre de Marcelo (21), a mis les siens sur les rails, puis il a récidivé à l'heure de jeu sur un service d'Angel Di Maria (65), qui a marqué le troisième but d'une jolie frappe lointaine (71). L'Argentin a ensuite scellé le score d'un tir au ras du poteau (90+1).

Le doublé de Ronaldo lui permet de reprendre les commandes du classement des buteurs de la compétition avec 5 buts, deux de plus que son grand rival pour le Ballon d'Or 2013 Lionel Messi, actuellement blessé. Sans Gareth Bale, encore forfait en raison d'une contracture à la cuisse, le Real panse un peu les plaies d'une semaine difficile qui l'a vu obtenir une victoire polémique à Elche (victoire 2-1) et perdre le derby madrilène contre l'Atletico (0-1) en Championnat d'Espagne.

Bonne rentrée pour Varane
Mais les Merengue ont péché dans la finition contre Copenhague, ratant de multiples opportunités de faire le break, notamment par Angel Di Maria (25, 26, 37, 49), face à des Danois dépassés qui n'ont vraiment inquiété Iker Casillas qu'à deux reprises.

A la 40e minute, le portier espagnol, qui retrouvait la pelouse du Bernabeu après avoir été blessé en janvier puis laissé sur le banc par la suite, a fait une sortie hasardeuse sur un corner. Nicolai Jorgensen a expédié sa tête sur la transversale, avant que Luka Modric ne dégage sur sa ligne. Puis dans le temps additionnel, "San Iker" a eu la main ferme pour garder sa cage inviolée sur deux tirs successifs.

Pour son premier match depuis son opération du genou en mai, Raphaël Varane s'est montré pour sa part fiable et vigilant, signant une copie propre. Son compatriote Karim Benzema a eu plus de mal, ne parvenant pas à marquer ce but qui l'aurait réconcilié avec le public du Bernabeu. Il a tout de même décalé Di Maria d'une talonnade sur le deuxième but avant de sortir sous un mélange de sifflets et d'applaudissements (81).

Fifa.com (02/10/2013)

Le Paris Saint-Germain impose son autorité



Le Paris SG a confirmé mercredi ses excellents débuts dans le groupe C de la Ligue des Champions, dont il est plus que jamais le favori, en battant très facilement son principal rival Benfica (3-0), grâce surtout à une première période de haut vol.

Zlatan Ibrahimovic avait estimé mardi qu'il était trop tôt pour parler de finale de ce groupe C, mais avec déjà six points avant d'affronter deux fois Anderlecht, qui n'en a pas pris un seul, le PSG a tout de même marqué clairement son territoire.

Surtout, après le 4-1 infligé en ouverture à l'Olympiakos, il a montré qu'il était également une bonne classe au-dessus de Benfica, dont "Ibra" et Laurent Blanc avaient pourtant poliment vanté mardi la grande expérience. L'argument a été vite évacué mercredi. Paris a peut-être moins d'expérience (et encore) mais il a infiniment plus de talent que cette équipe portugaise et il l'a montré de façon éclatante, notamment lors d'une première période où il a à peu près tout réussi.

Le récital a commencé dès la 5e minute avec un mouvement collectif somptueux à huit passes et quatre interprètes: Matuidi, Verratti, Van der Wiel en passeur décisif et Ibrahimovic en buteur. Le deuxième but était presque aussi beau avec une talonnade d'Ibra pour Verratti, qui trouvait encore la note juste pour servir Matuidi, finalement titulaire malgré un coup reçu mardi à l'entraînement. Le Français centrait pour Marquinhos qui trompait facilement Artur (25).

On ne sait pas encore précisément ce que le jeune Brésilien vaut comme défenseur central mais il est un sacré buteur, avec déjà trois en cinq matches. S'il y avait encore un doute, le maestro Ibrahimovic s'est chargé de l'éteindre définitivement en reprenant victorieusement de la tête un corner de Motta.

3-0 à la 30e minute, la messe était dite pour les hommes de Jorge Jesus et le Parc pouvait chambrer les supporteurs portugais, nombreux mais réduits au silence, et dont le seul plaisir aura été la diffusion à la pause du but de Cristiano Ronaldo avec le Real Madrid.

Magnifique Verratti
La suite a logiquement été moins enthousiasmante mais les Parisiens n'ont jamais perdu leur emprise sur le match et après deux succès un peu chiches en terme de jeu contre Valenciennes et Toulouse, la victoire de mercredi a été obtenue avec la manière.

Outre le double buteur Ibrahimovic, les grands artisans du succès parisien auront encore été ceux du milieu de terrain. Déchaîné et insolent, Verratti a ainsi réussi un match incroyable et a été ovationné à sa sortie par un stade amoureux. Avec lui, avec Ibrahimovic qui a beaucoup décroché et avec un Motta parfait dans son rôle de régulateur revenant souvent au niveau de sa charnière, il y avait beaucoup trop de meneurs de jeu pour Benfica, qui n'a existé que par quelques frappes de loin.

S'il fallait relever une fausse note dans la partition parisienne, elle viendrait de Cavani. Consciencieux en défense, l'Uruguayen n'a jamais réussi à se caler sur le tempo de ses coéquipiers et a été terriblement discret, manquant même une très bonne occasion à la 74e minute.

Après deux journées dans cette Ligue des Champions, on a eu la confirmation que Paris était tombé dans un groupe facile. Mais il serait injuste de ne retenir que cela car le PSG a été très bon mercredi et l'OM, qui le recevra dimanche au Vélodrome pour le clasico, l'a forcément remarqué. Le Parc a chanté "Merci Paris" et le football français peut aussi remercier le PSG: battre un club portugais, l'affaire est bonne pour le coefficient UEFA.

Fifa.com (02/10/2013)

Verratti et Matuidi ont donné la leçon



Il n'y avait pas de coeur de jeu du côté de Benfica, écrasé 3-0 par le Paris SG mercredi en Ligue des champions, tout simplement parce que Marco Verratti et Blaise Matuidi l'ont évidé au profit de palpitations parisiennes.

Derrière eux, placé en sentinelle: Thiago Motta, le verrou. Devant, les ailiers Lavezzi et Cavani, et Ibrahimovic quand il ne décrochait pas. Une fois ces repères posés, il était facile à "Blaise" et "Marco" de s'égailler sur le pré, et d'y étouffer le milieu portugais, les Matic et Fejsa.

Si le PSG a totalement eu la mainmise sur le match, c'était en grande partie grâce à sa possession de balle, l'obsession de son entraîneur Laurent Blanc. Et donc de ses deux feux follets, aussi à l'aise dans la récupération, le maniement de la balle et les ouvertures offensives.

Bien sûr, les deux ont leurs caractéristiques propres. Dans le duo, Verratti était le joueur chargé de rester en retrait, et d'orienter le jeu avec sa capacité à alterner jeu long et court. "Il faut l'inclure dans un équilibre d'équipe, il joue aussi dans une zone où on a tendance à voir des joueurs au physique plus imposant, à l'agressivité beaucoup plus importante, mais il s'avère que quand il a le ballon il ne le perd pas beaucoup et il peut distribuer le jeu", avait souligné Blanc mardi à propos de l'Italien au petit gabarit (1,65 m, 60 kg).

"Se priver d'un tel joueur, c'est possible, mais il faut y réfléchir, avait-il ajouté. Vous pouvez avoir un joueur meilleur que lui, c'est possible. Mais c'est assez rare d'avoir un joueur de ce type-là, donc oui il trouve une place dans notre équipe".

Pouce levé de Blanc
Une belle reconnaissance pour ce jeunot de 20 ans, qui a eu du temps de jeu la saison dernière et l'actuelle grâce aux pépins rencontrés par Thiago Motta et Pastore, mais pas seulement. Sa finesse technique, ses progrès dans le lâcher de ballon et sa vista confirment la comparaison avec un illustre compatriote, ce qui lui avait valu le surnom de "Petit Pirlo".

Finesse technique ? Pensez au combo aile de pigeon-sombrero (1re), à la louche pour "Ibra" pourtant posté à proximité (29e), mais surtout cette pichenette en pivot qui envoie Matuidi dans le couloir pour servir Marquinhos inscrivant le deuxième but.

Le premier but avait aussi reçu l'empreinte du duo de milieux, puisque c'est Verratti, alerté par Matuidi, qui lançait Van der Wiel dont le centre trouvait "Zlatan" (5e). Remplacé en vue du clasico à Marseille dimanche (70e), il a reçu le pouce levé de Blanc et une nouvelle ovation du Parc. Son nom aura ainsi été scandé trois fois par les supporters, plus que tout autre joueur.

Matuidi, lui, était incertain, après avoir été touché à un pied mardi lors de l'entraînement à huis clos, selon des médias. Mais cela ne s'est pas vu, tellement l'international français a cavalé, comme à son habitude. Moins fin techniquement que Verratti, mais plus endurant, Matuidi a excellé dans son traditionnel rôle d'homme à tout faire entre les deux surfaces, propre à se projeter jusqu'à centrer en retrait, comme à défendre auprès de ses arrières.

On dit son début de saison moins tranchant que son énorme saison dernière; cela ne se voit plus. Car avec lui en face ou à côté, il était très difficile pour un Lisboète d'avancer balle au pied, d'autant qu'il était frais, puisqu'il n'était entré qu'en fin de partie contre Toulouse samedi dernier (2-0).

Avec Verratti et Matuidi, Blanc a trouvé une formule avec beaucoup de coeur à l'ouvrage.

Fifa.com (02/10/2013)

Le Bayern fait mal à City



Le Bayern, impressionnant et bien trop fort pour Manchester City (3-1), est désormais seul en tête de son groupe après la 2e journée de la Ligue des champions mercredi.

Ambitieux après son recrutement estival, City attendait avec impatience ce duel contre le champion d'Europe pour voir si ses deux saisons noires en C1 étaient bien derrière lui et surtout à quel niveau il pouvait se situer des Munichois. La réponse est cinglante: bien plus armé collectivement, le Bayern a humilié son adversaire et Guardiola, comme d'habitude, pris le dessus sur son vieux rival Pellegrini, tout heureux finalement d'avoir remporté son 1er match chez Plzen.

Mardi, les Bavarois avaient pourtant laissé entendre qu'ils étaient d'accord pour laisser aux Anglais ce ballon qu'ils aiment tant avoir... mais qu'ils n'ont finalement pas vu. Certes, ce n'est pas tous les jours qu'ils tomberont sur le Bayern, mais ils ont déjoué dans les grandes largeurs. Après la défaite contre Aston Villa, il ne faudrait pas que le doute s'installe chez l'inconstant champion d'Angleterre 2012.

En mode rouleau compresseur en 1re période avec 75% de possession de balle, les Allemands ont ouvert le score dès la 8e minute grâce à Ribéry et surtout une boulette du récidiviste Hart. Epié à chaque sortie, le gardien mancunien avait déjà coûté des points à son équipe à Cardiff. Plus volontaire après la pause, City est alors tombé sur un adversaire qui avait changé de registre et enfilé le costume du chirurgien avec deux buts coup sur coup de Müller (56) et Robben (60).

Déconcerté par tant de facilité, le Bayern a ensuite mal négocié la fin du match avec l'exclusion de Boateng (86) et la réduction du score de Negredo (80) qui sauve donc l'honneur. Sur ses 12 derniers matches, Munich, malgré l'arrivée d'un nouvel entraîneur, en a donc gagné 11, dont les sept derniers, et fait nul dans le dernier.

Abréger les souffrances
Et dire que Guardiola avait, comme à l'époque du Barça, décidé de jouer sans avant-centre puisque Mandzukic était remplaçant... Avec Kroos au milieu et également sans Lahm, absent, le Bayern n'a pas eu à se plaindre des choix de son entraîneur. Les Citizens ne peuvent pas en dire autant de leur technicien chilien qui peut se reprocher d'avoir sorti du placard au mauvais moment Clichy et Richards.

Son pari, destiné à donner de la fraîcheur à son équipe dans les couloirs, s'est ainsi heurté à l'activisme de Ribéry et Robben. Frustré par tant d'impuissance, City a alors essayé de durcir le jeu mais les Allemands ne s'y sont pas laissé prendre.

Conscient de l'impossibilité d'un renversement de situation, Guardiola et Pellegrini ont alors usé du temps qui leur restait pour, d'un côté relancer Silva et abréger les souffrances d'Agüero ou Nasri, et de l'autre minimiser la fatigue des cadres Schweinsteiger ou Robben.

La dernière fois que le Bayern était venu à l'Etihad Stadium, l'ogre allemand était déjà qualifié pour les 8e de finale et s'était incliné contre des Anglais qui en avaient profité pour sauver la face à l'issue d'un parcours bâclé. Cette dernière victoire à domicile commence pourtant à dater puisque ils ont compilé trois nuls ici-même l'an passé avant de sortir encore par la petite porte. Si City veut enfin voir les 8e, il serait temps de penser à être maître en son royaume.

Fifa.com (02/10/2013)

Galatasaray et Drogba surprennent la Juventus



Galatasaray a tenu en échec la Juventus à Turin (2-2) grâce à un super Didier Drogba, buteur et passeur mercredi, et relancé le suspense dans un groupe B de Ligue des champions dominé par le Real Madrid.

Dans un final haletant, la Juve a cru avoir renversé le match grâce à Arturo Vidal, sur penalty (78), et Fabio Quagliarella (87), répondant au but de Drogba pour les Turcs en première période (36).

Mais le diabolique attaquant ivoirien a offert une superbe passe décisive à Umut Bulut pour l'égalisation une minute après le 2-1 (88). La Juve, déjà tenue en échec à Copenhague (1-1) lors de la 1re journée, ne compte que deux points et va devoir lutter avec les Sang et Or stambouliotes (un point) pour la qualification. La prochaine double confrontation avec le Real Madrid n'a plus rien d'un match de prestige, il s'agira de prendre des points en prévision d'un carton plein du Galatasaray contre le FCK.

Drogba, que la Juve a en vain courtisé l'hiver dernier, quand il a quitté la Chine pour le Bosphore, a montré qu'il était encore un pur-sang. Il a d'abord bien exploité une mauvaise passe en retrait de Leonardo Bonucci pour devancer la sortie de Gianluigi Buffon (36). A 35 ans, l'infatigable Ivoirien a signé son cinquième but cette saison toutes compétitions confondues.

Première réussie pour Mancini
Puis, quand la Juve semblait avoir gagné, Drogba s'est élevé plus haut que tout le monde pour dévier de la tête un ballon vers les pieds de l'ex-Toulousain Bulut. Galatasaray s'est bien remis de sa débâcle à Istanbul contre le Real Madrid (6-1), qui a coûté sa place à Fatih Terim.

Son successeur Roberto Mancini pensait en première mi-temps avoir réussi son coup. A peine arrivé sur le banc des Lions, il a longtemps réussi à tenir en cage les attaquants de la Juve. Vieil adversaire de la Juventus quand il entraînait l'Inter Milan (2003-2008), "Mancio" n'a pas oublié les préceptes tactiques du calcio.

Sur l'autre banc, Antonio Conte, très agité sur son banc, a encouragé ses joueurs à se ruer vers l'avant. Pour les aider, il a fait entrer à la pause Mauricio Isla, plus offensif, à la place de Stéphane Lichtsteiner. Pour les 25 dernières minutes, Conte a remplacé un défenseur, Bonucci, par un attaquant Fernando Llorente, pour un baroud final en 4-4-2 avec deux arrières très offensifs, Kwadwo Asamoah et Isla.

L'activité de Carlos Tevez et Paul Pogba, la combativité de Quagliarella et le talent intact d'Andrea Pirlo ont semblé faire pencher le match côté turinois. Quagliarella a ainsi obtenu un penalty pour un contact avec le Néerlandais Nordin Amrabat dans la surface, sanction transformée par Vidal.

Puis une trajectoire parfaite de Pirlo a trouvé la tête de Quagliarella dans la surface pour le 2-1. Mais les "Juventini" se sont réjouis trop tôt...

Fifa.com (02/10/2013)

Blanc : "Maîtrise totale"



Très satisfait de la victoire du Paris SG face à Benfica (3-0) mercredi, l'entraîneur Laurent Blanc a jugé que son équipe avait "été dans la maîtrise totale" et se félicitait de n'avoir "pratiquement pas concédé une occasion franche".

Est-ce la prestation la plus aboutie de votre équipe ?
Les chiffres le prouvent. De la première à la dernière minute on a été dans la maîtrise totale. Ca fait plaisir parce que c'est exactement ce qu'on demande. C'est une soirée très, très satisfaisante à beaucoup de points de vue. On peut toujours faire mieux, on peut toujours mieux maîtriser. On peut encore avoir de meilleures statistiques même si elles sont très bonnes. Dans le domaine défensif, on n'a pratiquement pas concédé une occasion franche. Benfica est venu en disant qu'ils voulaient avoir la maîtrise du ballon. Ils ont dû repartir avec beaucoup d'insatisfaction de ce point de vue. En ce qui concerne ce que je veux mettre en place, on progresse. Ce n'est pas la solution ou la philosophie la plus facile. On le sait. Mais quand on maîtrise ça, ça donne des matches comme ce soir presque sans frayeur. Mais il faut avoir les joueurs pour. D'autres entraîneurs peuvent vouloir faire ça, mais ne pas avoir les joueurs qu'il faut. J'ai la chance d'avoir des joueurs très doués. C'est ce qui fait la différence entre un grand club qui a de grands joueurs et un club un peu moins grand.

Qu'avez-vous pensé du match de Marco Verratti ?
Il a été à l'image de l'équipe, dans son secteur. Il est très intéressant, il a une technique balle au pied exceptionnelle. Souvent à son poste, les joueurs ont des physiques plus impressionnants que lui. Mais je crois que la paire qu'il forme avec Thiago Motta est très complémentaire. Dans la maîtrise que l'on veut avoir, en partant de derrière, il faut des joueurs sûrs d'eux quand ils ont le ballon, même dans les petits espaces. Marco fait ça très bien et il donne beaucoup de confiance à ses coéquipiers. Mais dans sa performance du jour, il faut vraiment lui associer Motta.

Paris a-t-il déjà un pied en 8ème de finale ?
Vu les deux matches et les scores, c'est légitime de penser que Paris va finir premier. Mais je suis pragmatique, les matches il faut les gagner. On a plus qu'entrouvert la porte mais il faut finaliser. Il faudra gagner le prochain match. Il vaut mieux avoir fait ce départ là, c'est une certitude, mais il ne faut pas croire que ça y est, on va finir facilement premiers. Ce n'est peut-être pas ce que vous voulez entendre mais c'est ce que je pense.

Fifa.com (02/10/2013)

Le Shakhtar joue un mauvais tour à ManU



Le Shakhtar Donetsk a su trouver les ressources pour arracher le nul (1-1) à domicile contre un Manchester United sans doute trop frileux, pour la 2e journée de la phase de poules de la Ligue des Champions.

Les Anglais n'arrivent ainsi pas à se détacher seuls en tête du groupe, restant ex aequo avec leurs adversaires du jour (4 points chacun) avec seulement une longueur d'avance sur le Bayer Leverkusen. Actuellement en plein doute en championnat (12e), les hommes de Moyes ne pourront donc pas non plus compter sur ce résultat en C1 pour se rassurer.

Sans Rooney, blessé, les Red Devils, qui ont longtemps contrôlé la rencontre après un but de Welbeck (18), croyaient pourtant avoir fait le plus dur. Mais ils ont été surpris par l'égalisation de Taison (75), sur une des seules erreurs défensives commises par les Britanniques.

L'ailier gallois Giggs a vu son 145e match de Ligue des Champions - il bat ainsi le record de l'Espagnol Raul - quelque peu gâché par ce retour inattendu des locaux.

Tout avait pourtant commencé idéalement pour les hommes de Moyes, redoutables de réalisme. A la 18e, Fellaini, après une remise en jeu de Valencia à hauteur des 18 mètres, donnait en retrait pour Welbeck qui faisait mouche d'un tacle glissé. Mais après cette bonne entame, le tort des hommes de Moyes aura sans doute été de ne pas assez tenter pour se mettre définitivement à l'abri, notamment en seconde période.

Il ne fallait ainsi qu'une situation dangereuse aux Ukrainiens pour se remettre en selle. A la 76e, Rakitskiy déboulait dans son couloir gauche et adressait un centre que le Mancunien Vidic dégageait à l'emporte-pièce. Une erreur que Taison mettait immédiatement à profit en égalisant d'une frappe sèche sous la barre de De Gea.

Et dix minutes plus tard, Taison manquait bien de mettre Manchester KO, Smalling ayant contré un centre du Brésilien qui aurait fini au fond des filets sans l'intervention de De Gea.

Fifa.com (02/10/2013)

Le Bayern, le PSG et le Real régalent



Le Bayern Munich impressionnant sur le terrain de Manchester City, le Real Madrid à sa main face à Copenhague, et le Paris Saint-Germain en une demi-heure contre Benfica, ont déroulé pour la seconde fois consécutive ce mercredi 2 octobre, lors de la seconde partie de la deuxième journée de la Ligue des champions de l'UEFA.

En revanche, la Juventus a été tenue en échec à domicile par Galatasaray, alors que Manchester United a dû lui aussi concéder le nul à Donetsk.

L'affiche
Manchester City 1:3 Bayern Munich
Buts : Alvaro Negredo (79') pour Manchester City ; Franck Ribéry (7'), Thomas Müller (56'), Arjen Robben (59') pour le Bayern

Pep Guardiola a peut-être répondu aux incrédules qui se demandaient ce qu'il pouvait apporter au champion d'Europe. Manchester City a passé son temps à courir après le ballon, contraint de regarder le Bayern réaliser une démonstration technique et tactique dans la circulation de la balle. En quelque sorte, une copie conforme du FC Barcelone au meilleur de sa forme. Le score reflète mal la supériorité des Bavarois. Franck Ribéry d'une frappe limpide, Thomas Müller qui gagne facilement son duel avec le malheureux Joe Hart, et Arjen Robben qui enfonce le clou du droit, sont les buteurs. Mais on retiendra surtout la démonstration collective du Bayern sous le visage radieux de son architecte espagnol. En fin de match, profitant d’un relâchement des Allemands, les Citizens se lançaient à l'assaut mais c'était trop tard malgré un superbe but d'Alvaro Negredo, et un coup franc de David Silva sur la transversale.

Les autres rencontres
 
Groupe A
Shakhtar Donetsk 1:1 Manchester United
Bayer Leverkusen 2:1 Real Sociedad

Manchester United pensait avoir fait le plus dur en ouvrant rapidement la marque par Danny Welbeck, sur un bon service de Marouane Fellaini. Pendant une heure, les Mancuniens allaient étouffer les Ukrainiens en s'appuyant sur leur expérience et leur maîtrise défensive. Mais le Shakhtar égalisait par Taison sur la seule erreur de l'arrière-garde des champions d'Angleterre, un mauvais renvoi de Nemanja Vidic. ManU est encore en proie au doute, aucune équipe anglaise ne s'est encore imposée à Donetsk.
L'expérience européenne du Bayer Leverkusen et deux buts de Simon Rolfes et Jens Hegeler sur coup franc dans les arrêts de jeu de chaque période ont suffi pour venir à bout des Basques de la Real Sociedad, qui ont pourtant dominé en seconde période.

Groupe B
Real Madrid 4:0 Copenhague
Juventus 2:2 Galatasaray

Copenhague a tenu le choc pendant 20 minutes avant de céder sous les coups de boutoir du duo Cristiano Ronaldo-Angel Di Maria, auteurs chacun d'un doublé, le Portugais inscrivant au passage le 500ème but européen des Merengues. A noter qu'Iker Casillas, qui dispute uniquement les matches de coupe depuis le début de la saison, a réalisé plusieurs parades qui lui ont valu une standing ovation du public.
Après son nul à Copenhague, la Juventus a une nouvelle fois partagé les points, victime cette fois du talent de l'inusable Didier Drogba. L'Ivoirien profitait d'abord d'une mésentente dans la défense pour ouvrir la marque. La Juve a dû attendre la 78ème pour égaliser sur un penalty d'Arturo Vidal, avant de prendre l'avantage par Fabio Quagliarella sur un bon service d'Andrea Pirlo. Mais, sur la remise en jeu et une déviation de la tête de Drogba, Umut Bulut permettait d'arracher l'égalisation et au Real de faire prendre ses distances dans le groupe.

Groupe C
Paris Saint-Germain 3:0 Benfica
Anderlecht 0:3 Olympiakos

Une demi-heure a suffi au PSG pour faire la différence avec Benfica, étouffé par le talent de Zlatan Ibrahimovic et l'énorme travail du milieu de terrain Blaise Matuidi-Thiago Motta-Marco Verratti. Les Parisiens ont privé les Portugais du ballon en réalisant sans doute leur meilleur match de la saison, prenant avec autorité la tête du groupe en ayant marqué sept buts en deux matches. Après la pause, les champions de France se sont contentés de gérer leur avance en pensant sans doute au choc de ce 6 octobre contre l'Olympique de Marseille.

L'Olympiakos a causé la surprise en allant s'imposer à Bruxelles avec un triplé de Kostantinos Mitroglou qui, à l'image de son équipe, a fait preuve d'un étonnant réalisme. Anderlecht n'a pas réussi à marquer en 21 tirs au but, loupant par ailleurs un penalty, alors que les Grecs ont marqué trois buts en neuf tentatives. La défaite va être dure à avaler pour les Belges.
 
Groupe D
CSKA Moscou 3:2 Viktoria Plzen

Au terme d'une rencontre riche en rebondissements, notamment avec deux buts sur des erreurs des gardiens dans les arrêts de jeu, le CSKA Moscou s'est relancé grâce à Zoran Tosic, buteur et passeur, en remportant sa première victoire sur une accrocheuse formation tchèque qui n'a jamais baissé les bras.

Le joueur
Au milieu de la forêt d'étoiles du PSG, Zlatan Ibrahimovic domine tout le monde d'une tête. Sur le plan physique bien sûr mais aussi pour son inextinguible soif de victoire, son sens du but et son intelligence de jeu. Son premier but à la conclusion d'un mouvement collectif et son second de la tête en force sont des grands classiques. Mais on retiendra surtout sa talonnade à l'aveugle, dos au but, pour Marco Verratti qui amène le deuxième but. Du grand art pour un capitaine éblouissant.

Le but
Real Madrid 2:0 Copenhague (Cristiano Ronaldo 65')

Angel Di Maria fait un une-deux avec Karim Benzema à l'entrée de la surface, le Français remettant d'une superbe talonnade, avant de voir l’Argentin adresser un centre d'un coup du foulard au premier poteau pour la tête de Cristiano Ronaldo. Le Portugais fêtait ainsi avec la manière son 100ème match en Coupe d'Europe avec 56 buts pour 57 victoires, 24 nuls pour 19 défaites.

La stat
145 - Comme le nombre de matches de Ligue des champions de l'UEFA disputés par Ryan Giggs en 19 saisons, où il a connu 50 adversaires différents. Rien que des records. 

Fifa.com (02/10/2013)

Celtic - Brown suspendu trois matches



Le capitaine du Celtic Glasgow Scott Brown a été suspendu pour trois matches de Ligue des champions, pour son geste sur Neymar lors de la rencontre contre Barcelone le 1er octobre, a annoncé jeudi l'UEFA.

Brown avait bousculé la star brésilienne, lancée sur l'aile gauche, lui donnant ensuite un petit coup de pied alors qu'il était au sol, ce qui avait incité l'arbitre français Stéphane Lannoy à sortir directement le carton rouge. Cette exclusion avait permis d'accélérer aux Catalans, qui avaient inscrit le seul but du match quelques minutes plus tard.

Brown manquera ainsi les deux matches contre l'Ajax Amsterdam, ainsi que le match à domicile contre l'AC Milan.

Le manageur du Celtic Neil Lennon avait estimé que ce carton rouge n'était pas justifié. Selon le Celtic, le joueur va faire appel.

Fifa.com (17/10/2013)

OM - Les cadres ne cadrent plus



Gignac sans réussite depuis deux mois, Valbuena qui pèse moins sur le jeu et André Ayew loin de son efficacité passée en Ligue des champions, les cadres marseillais marquent le pas au moment de recevoir Naples mardi lors de la 3e journée de Ligue des champions pour un match capital pour l'avenir européen de l'OM, déjà battu à deux reprises.

. Gignac, deux mois de disette en L1, trois ans en C1 : sans un grand Ospina dans les buts niçois, "Dédé" Gignac aurait probablement retrouvé le chemin du but vendredi à Nice. Mais d'une claquette, à la 78e minute, le gardien de l'équipe de Colombie a détourné la tête à bout portant de l'ex-Toulousain. Remplaçant à Bastia (0-0), puis absent pour une blessure au gros orteil lors des victoires contre Saint-Etienne et Lorient et de nouveau remplaçant lors de la défaite 2-1 contre le Paris SG (il est entré à la 67e minute), Gignac a profité de la trêve internationale pour retrouver la forme. Mais la chance ne lui a pas souri à l'Allianz Riviera où, outre sa tête menaçante, ses quatre tirs lointains ont été sans danger. Il faut donc remonter au 24 août, lors de la victoire marseillaise à Valenciennes (1-0) pour retrouver un Gignac buteur. Il s'en était aussi fallu de peu contre Arsenal, lors de la défaite 2-1 de l'OM à domicile, pour la première journée de Ligue des champions. Mais sa tête, à la reprise d'un corner, avait rasé le montant, du mauvais côté. Avec trois buts en championnat depuis le début de la saison, l'international est tout de même le meilleur buteur marseillais, à égalité avec Dimitri Payet, mais à déjà quatre longueurs du Monégasque Falcao. Quant à la Ligue des champions, il faut remonter à presque trois ans, en novembre 2010, pour trouver trace du dernier but de Gignac: il avait réussi un triplé lors de la victoire (7-0) de l'OM chez les Tchèques de Zilina en match de poule.

. Valbuena, passeur moins décisif : auteur de 15 passes décisives la saison passée (et de 5 buts) comme la saison précédente, Valbuena n'en est pour le moment qu'à trois. S'il a trouvé le chemin du but plus rapidement que la saison dernière (coup-franc contre Lorient, victoire 2-0) lors de la 8e journée contre la 12e journée la saison précédente, Valbuena peine encore à trouver une entente productive avec les nouveaux attaquants Florian Thauvin et Saber Khalifa, qui n'ont toujours pas ouvert leur compteur. Ses passes décisives, il les a adressées cette saison en L1 deux fois à Mendes et une fois à Mendy. En Ligue des champions, il est aussi à la recherche de son efficacité et il serait bien inspiré de "planter" l'un des buts dont il a le secret, comme contre Dortmund (victoire) 3-2 en décembre 2011 ou contre Liverpool (victoire 1-0) le 3 octobre 2007.

. André Ayew, le souvenir de 2011/2012 : avec deux buts en dix journées (à Lorient et contre le PSG), le Ghanéen est en retard sur les temps de passage de sa prolifique saison 2011/2012 (16 buts au total toutes compétitions confondues) où il comptait déjà quatre réalisations à pareille époque. Surtout, Ayew, meilleur buteur de l'OM en C1 cette année là, avait réalisé un doublé contre Dortmund lors de la 2e journée de Ligue des champions (victoire 3-0). De nouveau buteur lors de la qualification héroïque de l'OM à Dortmund (3-2) à l'issue de la dernière journée de la phase de poule, il avait donné la victoire face à l'Inter de Milan en 8e de finale aller (1-0), terminant au final meilleur buteur de l'OM en Ligue des champions cette saison là. Passeur décisif à trois reprises lors de chacune des trois dernières saisons, Ayew est aussi en retard sur ce plan là.

Fifa.com (20/10/2013)

Milan-Barça, matches de légende(s)



D'ici la fin de la phase de groupes de la Ligue des champions de l'UEFA 2013/14, le FC Barcelone et l'AC Milan auront croisé le fer huit fois en un peu plus de deux ans. Mais entre la première et la deuxième confrontation entre les deux clubs sur la scène européenne, plus de trois décennies s'étaient écoulées.

Depuis, les deux géants du Vieux Continent se sont affrontés de multiples fois. FIFA.com a compilé les meilleurs épisodes de ce classique du football européen.

FC Barcelone 5:1 AC Milan
Premier tour de la Coupe d'Europe des Clubs Champions
25 novembre 1959
Trois semaines plus tôt à Milan, les deux clubs s'étaient rencontrés pour la première fois de leur histoire en compétition officielle. À cette occasion, des buts de Martin Verges et Luis Suarez avaient permis aux Catalans de l'emporter. Au retour, les Blaugrana vont largement confirmer leur supériorité. Un doublé de Ladislao Kubala et une réalisation du capitaine Juan Segarra leur permettent de mener rapidement 3:0. Peu avant la pause, Paulo Ferrario réduit le score après avoir contourné le gardien Antonio Ramallets. Après le retour des vestiaires, l'attaquant Zoltan Czibor, qui fait partie de la grande équipe de Hongrie des années 1950, alourdit l'addition en faveur du Barça, avant que Kubala n'inscrive son troisième but personnel ce jour-là pour porter le score définitif sur les deux matches à 7:1 pour les Espagnols. Ces derniers seront éliminés de la compétition en demi-finale par leurs compatriotes du Real Madrid, futur vainqueur de l'épreuve.

AC Milan 4:0 FC Barcelone
Finale de la Ligue des champions de l'UEFA
18 mai 1994
Milan devra attendre 35 ans avant de pouvoir prendre sa revanche. Les Rossoneri y parviendront dans une finale où ils livreront une prestation qui reste parmi les meilleures de l'histoire en finale d'une compétition européenne. À l'époque, l'AC Milan de Fabio Capello et le Barcelone de Johan Cruyff dominent le football de leur pays, où ils viennent de décrocher leur troisième et quatrième titre national consécutif respectivement. Au coup d'envoi, Barcelone a la faveur des pronostics, principalement en raison des absences dans le camp adverse de Franco Baresi et Alessandro Costacurta, tous deux suspendus. Pour ne rien arranger côté italien, Marco van Basten souffre toujours d'un problème récurrent à la cheville.

À Athènes contre la Dream Team de Cruyff, Daniele Massaro ouvre le score du plat du pied au deuxième poteau, avant de doubler la marque à la demi-heure de jeu. Romario, Hristo Stoichkov, Ronald Koeman et Pep Guardiola sont impuissants à endiguer les assauts milanais, qui sont récompensés pour la troisième fois après la pause, sur un lob audacieux de Dejan Savicevic. Peu de temps après, le Monténégrin trouve le poteau. Marcel Desailly vient clore les débats en marquant le quatrième et dernier but en faveur d'une équipe de Milan qui vient de réaliser l'un des plus beaux matches de son histoire.

AC Milan 3:3 FC Barcelone
Phase de groupes de la Ligue des champions de l'UEFA
18 octobre 2000
Après s'être imposé au Camp Nou trois semaines plus tôt, l'AC Milan est en tête du Groupe G, à égalité avec Leeds United, tandis que le Barça devance Besiktas à la différence de buts. Les Catalans sont donc obligés de l'emporter à San Siro pour revenir dans la course à la qualification. Rivaldo les met sur le bon chemin d'un superbe coup franc qui passe sous le mur et termine au fond des filets, à la 28ème minute. L'international italien Demetrio Albertini égalise d'une frappe magnifique de 30 mètres, avant de donner l'avantage à son équipe sur un superbe coup franc.

Dans cette soirée de coups de pied arrêtés, Rivaldo rend une nouvelle copie parfaite en plaçant un ballon sous la barre, battant le gardien Christian Abbiati. Deux minutes plus tard, Jose Mari redonne l'avantage aux locaux. À 20 minutes du coup de sifflet final, Rivaldo inscrit le but du triplé et fait ainsi renaître l'espoir dans le camp barcelonais. Mais les visiteurs n'arriveront pas à empocher les trois points. Au match suivant, le Barça concède le nul face à Leeds, ce qui met fin à son aventure dans l'épreuve suprême des clubs en Europe.

FC Barcelone 2:1 AC Milan
Phase de groupes de la Ligue des champions de l'UEFA
2 novembre 2004
55 ans après leur dernier succès sur l'AC Milan et avec un bilan de quatre défaites et deux nuls depuis contre la formation rossonera, les Barcelonais vont renouer avec la victoire, non sans avoir d'abord été menés au score. Andriy Shevchenko résiste à lapression d'Oleguer pour ouvrir le score en faveur des Italiens en milieu de première période. Mais juste avant la pause, Xavi lance parfaitement Samuel Eto'o, qui place une frappe puissante sous la barre. Le gardien Dida ne peut rien faire.

En toute fin d'une deuxième période somptueuse, Ronaldinho donne le tournis à Alessandro Nesta et Gennaro Gattuso et déclenche un tir du gauche qui termine sa course dans la lucarne milanaise. On joue la 89ème minute. Le Camp Nou exulte mais en définitive, Milan réussira à sortir du groupe et à atteindre la finale, au cours de laquelle il mènera de trois buts face à Liverpool, avant de laisser échapper le trophée de manière inouïe.

AC Milan 2:3 FC Barcelone
Phase de groupes de la Ligue des champions de l'UEFA
23 novembre 2011
Les deux équipes se rencontreront à quatre reprises dans l'édition 2011/12. Les Milanais abordent ce deuxième épisode après avoir pris un point en Espagne. Une victoire à domicile les mettrait en position idéale pour remporter le groupe. Mais les choses se compliquent pour les locaux lorsqu'un ancien milieu de terrain blaugrana, Mark van Bommel, propulse un centre de Seydou Keita dans ses propres filets. C'est également un autre ancien du Barça, Zlatan Ibrahimovic, qui égalise pour Milan.

Mais les choses vont se compliquer pour les Italiens. Alberto Aquilani déséquilibre Xavi dans la surface et reçoit son deuxième avertissement. Lionel Messi convertit le penalty qui s'ensuit. Réduits à dix, les Rossoneri trouvent les ressources pour égaliser. Un contrôle exceptionnel de Kevin Prince-Boateng trompe Éric Abidal et met le Ghanéen en position idéale pour marquer, ce qu'il s'empresse de faire. Mais neuf minutes plus tard, Xavi est à la réception d'un ballon en profondeur de Messi et ne tremble pas au moment d'offrir un avantage définitif aux visiteurs.

Fifa.com (21/10/2013)

Barcelone - Puyol revit au meilleur moment



Le capitaine du FC Barcelone Carles Puyol est passé tout près d'arrêter sa carrière, accablé par trois opérations du genou droit depuis 2012, mais il a su persévérer pour revenir au plus haut niveau à l'orée d'une semaine importante pour le club catalan.

Titularisé samedi contre Osasuna (0-0) pour son retour, le défenseur de 35 ans a été retenu pour le déplacement sur la pelouse du Milan AC mardi en Ligue des champions et postule pour le "Clasico" face au Real Madrid samedi en Championnat d'Espagne. Clin d'oeil du destin, c'est justement contre le Milan AC que Puyol avait disputé son dernier match officiel, en mars, avant de subir une arthroscopie sur ce genou déjà opéré à l'été 2012 et qui le faisait tant souffrir. Ce soir-là, le Barça s'était qualifié pour les quarts de finale de C1 en l'emportant 4-0 (défaite 2-0 en Italie) mais son capitaine emblématique n'avait joué que 13 minutes.

Ensuite, il y a eu l'opération, la convalescence, avant une nouvelle intervention en juin pour l'ablation d'un kyste derrière le genou. Et puis le travail, une masse de travail, pour pouvoir reprendre l'entraînement avec ses partenaires mi-septembre. "Ces mois ont été durs mais c'est du passé, le meilleur est devant moi et il faut en profiter", a-t-il commenté après le premier nul de la saison du Barça en Liga, samedi à Osasuna. "Je suis content de mes sensations, mais pas du résultat", a-t-il poursuivi, fidèle à son image de gagneur invétéré.

Quatre kilos en moins
Symbole de cette détermination, Puyol s'est allégé de quatre kilos ces derniers mois pour moins forcer sur son genou, selon le quotidien catalan Mundo Deportivo. "Pour quelqu'un qui a fait la carrière qu'a fait Puyi, l'envie qu'il affiche me donne de l'enthousiasme à moi aussi, a commenté l'entraîneur barcelonais Gerardo Martino. Cela me stupéfie qu'il ait une telle envie, comme s'il s'agissait d'un gamin qui s'apprête en débuter en première division."

Mais le Catalan, qui a dit qu'il aimerait jouer jusqu'à 40 ans et prendre sa retraite au FC Barcelone, n'a pas échappé aux doutes pendant sa convalescence et a avoué au printemps qu'il avait songé à tout arrêter malgré un contrat prolongé jusqu'en 2016. "Une autre année comme celle-ci, je ne le supporterais pas. J'ai déjà dit (au président du Barça Sandro) Rosell que je renoncerais à mon contrat", affirmait-il en mai dernier.

Le retour de Puyol est un soulagement pour le Barça, qui a choisi de ne pas recruter de défenseur supplémentaire cet été. Avec lui, le club blaugrana récupère un défenseur hargneux sans être brutal (aucune faute commise en 90 minutes contre Osasuna), et surtout un joueur influent et très expérimenté. "C'est le capitaine et une personne extrêmement importante, que ce soit sur le terrain et dans le vestiaire. On sait qu'il nous apporte toujours énormément", a résumé le milieu de terrain Sergio Busquets.

Même s'il n'est pas assuré d'être titulaire face à la concurrence de Gerard Piqué et Javier Mascherano, "Puyi" apportera sans doute un supplément d'âme pour tenter de vaincre à San Siro, où les Catalans s'étaient inclinés 2-0 en février en huitième de finale aller de Ligue des champions. Pour Puyol, c'était dans une autre vie.

Fifa.com (21/10/2013)

Benitez, la meilleure recrue de Naples



Plus encore que le buteur Gonzalo Higuain, c'est le nouvel entraîneur Rafael Benitez qui peut faire franchir à Naples un vrai palier, notamment en Ligue des champions dès mardi à Marseille.

Un buteur de niveau mondial, le Napoli en avait déjà un, Edinson Cavani, parti au Paris SG. Avec Diego Maradona, le bouillant club parthénopéen a admiré une légende vivante. Mais jamais un technicien avec le palmarès de l'Espagnol (trois coupes d'Europe), prédestiné pour ce métier, ne s'était assis sur son banc.

Benitez le rondouillard, avec ses joues rouges et son bouc, a élevé encore un peu la culture tactique d'un groupe déjà à bonne école avec Walter Mazzarri, qui n'a pas l'aura de l'Espagnol.

"Don Rafè" a déjà fait oublier le bouillant toscan. Il s'est bien adapté grâce à ses sens de la diplomatie et de l'humour.

"Si Maradona s'entraîne une semaine, il peut jouer et nous faire gagner", a-t-il plaisanté quand l'Idole était assis en tribunes pour AS Rome-Napoli (2-0).

Entraîneur à 13 ans
Benitez use de petites formules, façon Rudi Garcia, pour éviter de dévoiler les secrets de sa cuisine tactique. "Le foot est mensonge, a-t-il dit dans une interview à la Repubblica. On ne peut pas dire certaines vérités en public. Moi aussi je le sais quand un de mes joueurs a été mauvais, mais je ne l'admettrai jamais à la télé ni dans les journaux car je le brûlerais alors que j'ai besoin de lui."

Il s'est surtout imposé grâce à ses résultats. Le Napoli reste sur une défaite dans le match au sommet contre la Roma, mais l'Espagnol a déminé en rappelant que son équipe avait eu ses occasions et avait perdu faute de réalisme. Avant, le Napoli avait remporté six victoires et concédé un seul nul en championnat.

La victoire contre le Borussia Dortmund (2-1) au premier match de C1 a également démontré que le Napoli s'était élevé tactiquement, Benitez battant Jurgen Klopp.

Pour atteindre le gotha des techniciens, l'Espagnol a commencé très tôt. A 13 ans, il donnait des notes à ses coéquipiers, mais sans leur dire, car "le foot est mensonge, mais aussi discrétion", glisse-t-il.

'Arrête un peu de parler!'
"Déjà à l'époque je pensais en termes collectifs, poursuit Benitez, j'étais une sorte d'entraîneur sur le terrain. J'entends encore les sifflets de mon père, qui me criait: "Arrête un peu de parler et monte pour marquer!" "

Il est passé du terrain au banc à 26 ans à cause d'une blessure, aux Universiades de 1979 au Mexique, le genou brisé par "le N.10 du Canada" dont il dit ne plus se souvenir du nom. "Mon genou n'a jamais vraiment guéri", raconte-t-il.

Ce souvenir brûle-t-il encore ? "Pas tant que ça, peut-être parce que je me sentais déjà un peu entraîneur quand je jouais", répond celui qui a fait ses classes à la tête des équipes de jeunes du Real Madrid.

Un bon résultat à Marseille effacerait le seul match raté de Benitez cette saison, ce 2-0 à Arsenal où le Napoli a si peu joué.

Les superstitieux tifosi napolitains ont noté que l'Espagnol gardait d'excellents souvenirs de l'OM. Il a remporté son premier trophée européen contre Marseille, avec Valence en 2004 en finale de la Coupe de l'UEFA. Puis à la tête de Liverpool, il a gagné trois fois sur quatre contre le club français dans les phases de poules de la C1 2007-2008 et 2008-2009, avec notamment un cinglant 4-0 au Vélodrome effaçant la défaite à Anfield (1-0) sur le but de l'entrée sur la scène internationale de Mathieu Valbuena.

S'il sort de ce groupe difficile, Benitez sera encore plus adulé. "Le problème pour moi c'est que si je vais au restaurant, ça bloque la circulation". Naples rêve des embouteillages géants qu'entraîneraient les festivités d'un titre.

Fifa.com (21/10/2013)

Dortmund - Aubameyang redoute Özil et Giroud



Dortmund devra montrer un tout autre visage que lors de la victoire samedi sur Hanovre (1-0) pour défendre ses chances à Arsenal mardi en C1, a estimé Pierre-Emerick Aubameyang, nouvelle perle offensive du Borussia, qui craint particulièrement l'impact de Mesut Özil et d'Olivier Giroud.

"Il faudra faire beaucoup mieux que samedi, on n'a pas produit le football à haut régime que l'on pratique habituellement", a déclaré l'ex-Stéphanois lundi, à la veille du choc du groupe F à l'Emirates Stadium.

"Özil est en très grande forme, il est une pièce-maitresse du jeu d'Arsenal qui a bien d'autres atouts", a souligné le milieu offensif de 24 ans, en référence au doublé de l'international allemand lors de la victoire contre Norwich (4-1) en Premier League.

"Olivier Giroud, par exemple, est aussi un très bon joueur. Je le connais très bien de ma période en France, c'est un buteur dangereux", a ajouté l'international gabonais, auteur de 5 buts en Bundesliga, mais dont le compteur reste bloqué à zéro sur la scène européenne.

"Aubame" a expliqué la contre-performance contre Hanovre, où le vice-champion d'Europe s'est accroché au penalty inscrit en début de match, par "la fatigue des internationaux" et "au manque d'entraînement des joueurs de retour de blessures".

Dortmund, 2e du Championnat allemand, compte une défaite (2-1 à Naples) et une victoire (3-0 sur l'OM) avant le choc à Arsenal, leader du groupe après ses deux succès à Marseille (2-1) puis sur Naples (2-0).

Fifa.com (21/10/2013)

Milan fragile avant ses retrouvailles avec Barcelone



Pour la quatrième fois en deux ans, l'AC Milan croise le FC Barcelone, mardi, lors de la 3e journée de Ligue des champions, mais l'écart entre les deux clubs se creuse, et le Milan est diminué.

Le match de San Siro, sans doute sans Mario Balotelli mais avec Leo Messi, est le septième Milan-Barça depuis septembre 2011, et les deux clubs se retrouvent au Camp Nou dans quinze jours.

Mais l'état de forme actuel des deux équipes reflète assez fidèlement les courbes de progression croisées des clubs depuis dix ans. Le Barça est devenu le Milan, l'ogre de la Ligue des champions, favori numéro un ou deux de chaque édition.

Les "Rossoneri" ont remporté cinq C1 de 1989 à 2007, les "Blaugranas" trois depuis 2006.

Pour corser encore la difficulté, Milan risque de jouer sans Balotelli, gêné par une blessure musculaire à une cuisse, quand le Barça récupère lui son meilleur joueur, Messi.

Sans "Super Mario", le jeu offensif devient prévisible. Robinho n'est plus l'accélérateur d'antan, Alessandro Matri est désespérant d'inefficacité, Kaka pas encore à 100%, et le Milan s'en remet au Slovène Valter Birsa, qui n'était au départ qu'une recrue d'appoint.

Mexès-Zapata après Baresi-Costacurta
Mais Massimiliano Allegri a aussi des problèmes derrière. La charnière Philippe Mexès-Cristian Zapata, très lointaine héritière de Baresi-Costacurta ou Maldini-Nesta, ne donne pas satisfaction, et son gardien titulaire, Christian Abbiati, est blessé, remplacé par Marco Amelia.

En Serie A, le Milan n'occupe qu'une modeste 8e place, à huit longueurs du podium et de la prochaine Ligue des champions. La victoire samedi contre l'Udinese (1-0), sur un but de Birsa, a juste permis de chasser un peu le doute.

Le Barça, lui, a pris un excellent départ. Après un sans-faute historique de dix victoires depuis le début de la saison, huit en Championnat d'Espagne et deux en C1, il a vu s'arrêter cette belle série le week-end dernier contre Osasuna (0-0) et ressurgir certains démons.

Sans Messi, blessé au printemps, l'équipe catalane était redevenue plus prévisible, toujours capable de confisquer la possession de balle mais sans l'étincelle nécessaire en attaque pour transpercer des défenses très regroupées.

Ce scénario s'est reproduit samedi soir sur la pelouse de Pampelune, Messi étant remplaçant pour sa reprise après un pépin musculaire à la cuisse. Les Barcelonais n'ont pas réussi à forcer le verrou défensif d'Osasuna.

Et samedi, Clasico
Le quadruple Ballon d'Or est bien rentré sur le terrain en fin de match, mais sans peser sur le résultat.

Le Brésilien Neymar, qui avait parfaitement pris le relais de l'Argentin contre le Celtic Glasgow (1-0) ou face à Valladolid (4-1), s'est montré cette fois plus discret -la faute sans doute à un long périple asiatique avec la sélection brésilienne la semaine dernière.

Malgré ce premier accroc de la saison, l'entraîneur barcelonais Gerardo Martino s'est dit confiant sur le niveau de son équipe avant le choc à San Siro puis le "Clasico" au Camp Nou face au Real Madrid.

"Nous avons concédé le nul parce que c'est comme ça, je ne crois pas que nous ayons régressé dans notre jeu avant les rendez-vous importants de cette semaine", a-t-il fait valoir.

"Je me sens très tranquille concernant le rendement de l'équipe", et si Barcelone a laissé échapper deux points, c'est "exclusivement" pour "avoir mal négocié nos occasions", a assuré "Tata".

Martino devrait aligner Gerard Piqué, Dani Alves et Alexis Sanchez, au repos ce week-end en vertu de la rotation des cadres.

L'entraîneur peut également compter sur le retour de blessure du capitaine Carles Puyol, qui a rejoué samedi sept mois après son dernier match officiel. Une bonne nouvelle pour les Catalans, pas pour les Milanais.

Fifa.com (21/10/2013)

Schalke privé de Höger contre Chelsea



Schalke sera privé de son milieu défensif Marco Höger, victime d'une rupture partielle des ligaments croisés du genou droit, mardi contre Chelsea en Ligue des champions, a confirmé le club de Gelsenkirchen.

Höger, 24 ans, doit être opéré lundi à Augsbourg, précise le club sur son site internet. Le milieu de terrain avait été transporté à l'hôpital après sa sortie (36e) lors de la victoire (3-2) arrachée à Brunswick samedi en championnat.

Schalke compte sur les retours de blessures du gardien Timo Hildebrand (lumbago) et des milieux de terrain Kevin-Prince Boateng et Jermaine Jones, tous deux en délicatesse avec leurs genoux.

Schalke défend sa place de leader du groupe E, avec deux victoires sur le Steaua Bucarest (3-0) puis à Bâle (1-0), face à Chelsea, qui a racheté la défaite à domicile face aux Suisses (2-1) en dominant le Steaua Bucarest (4-0).

Fifa.com (21/10/2013)

AC Milan - Birsa, l'invité surprise



Mario Balotelli forfait, Kaka convalescent, l'AC Milan s'en remet à l'inattendu Valter Birsa pour résister au FC Barcelone, un joueur venu du bout du banc mais en grande forme, mardi en Ligue des champions.

Valter qui? Les "milanistes" ont accueilli sarcastiquement la signature du milieu slovène cet été. Des tifosi qui ont vu jouer des meneurs tels que Ruud Gullit, Andrea Pirlo ou Clarence Seedorf se demandaient pourquoi diable recruter ce Birsa qui n'avait joué que 26 matches en deux saisons complètes de Serie A, avec le Genoa puis le Torino.

Les mêmes ont acclamé le Slovène lors de ses deux derniers remplacements à San Siro, il venait à chaque fois de marquer le but du match, contre la Sampdoria Gênes (1-0) et l'Udinese (1-0). Deux buts, soit autant que lors de ses deux premières saisons en Italie!

Le dernier, contre l'Udinese, est de toute beauté, une frappe travaillée sous la barre. De cinquième roue du carrosse, voilà Birsa projeté chef d'orchestre au bal princier Milan-Barça, un conte de fée.

Mais il refuse une étiquette d'homme providentiel. "Non, il faut toujours 11-13 joueurs, que tous donnent 100%, et ce qui compte est que l'équipe gagne", dit-il.

Massimiliano Allegri pourrait faire jouer Riccardo Montolivo derrière les deux attaquants, mais il a plus besoin de l'international italien à droite.

'J'ai oublié le passé'
A 27 ans, l'ex Sochalien et Auxerrois a su saisir sa chance, profitant de la blessure de Kaka, "trequartista" (trois-quarts, meneur de jeu) de l'effectif, de celle de Stephan El Shaarawy et du rendement insuffisant de Robinho à ce poste.

Il ne s'agit pas d'une découverte pour lui, il a été aligné une première fois contre le Celtic Glasgow, à droite, mais sans convaincre, et avait déjà joué à San Siro avec l'AJ Auxerre lors de la phase de poules 2010-2011, pour une défaite 2-0 des pieds de Zlatan Ibrahimovic.

Contre le Barça, "ce sera un match difficile, mais si nous jouons tous unis, nous pouvons le faire, assure-t-il. Il nous faudra beaucoup courir, être très combatifs."

Jouer contre ceux qu'il appelle "les grands champions" du Barça, sur le devant de la scène européenne, semblait pourtant inespéré, car Birsa avait disparu des radars, après un début de carrière météorique.

Né à Sempeter pri Gorici, banlieue slovène de la ville italienne de Gorizia, à la frontière, Birsa a été élu meilleur joueur de la Ligue slovène à 20 ans, après deux titres de champion avec le ND Gorica.

Parti à l'été 2006 à Sochaux, il y a remporté la Coupe de France, puis disputé la C1 avec Auxerre, rejoint en janvier 2009.

Il va au Mondial-2010, marque même un but contre les États-Unis, et commence à rêver en grand, avant de s'enfermer au Genoa, où il part libre à l'été 2011.

"J'ai oublié le passé, dit-il à propos des deux dernières saisons. Ici, j'ai beaucoup travaillé, et j'ai retrouvé confiance en moi, quand j'ai tiré (contre l'Udinese), je n'ai même pas regardé le but."

Victor Valdès, attention aux frappes surprises de la surprise du Milan.

Fifa.com (21/10/2013)

Arsenal - Flamini forfait contre Dortmund



Le milieu français d'Arsenal Mathieu Flamini, victime d'une commotion cérébrale samedi contre Norwich, est forfait pour la réception de Dortmund mardi en Ligue des champions, a indiqué lundi son entraîneur Arsène Wenger.

"Il va bien, il s'est entraîné normalement mais il ne jouera pas car il faut respecter un délai de repos de cinq jours dans ce genre de blessure. Mais il sera là le week-end prochain", a expliqué le manageur français des Gunners au sujet de Flamini.

Il s'agit d'un coup dur pour son équipe car le milieu défensif de 29 ans réalise un excellent début de saison à un poste où les solutions de rechange ne sont pas légion.

Wenger ayant également laissé entendre qu'il pourrait y avoir "certainement un peu de changement", le duo de récupérateurs devrait être constitué de Ramsey, qui marque actuellement but sur but mais était remplaçant contre Norwich, et Arteta.

Juste devant, Wilshere, qui vient de marquer un but exceptionnel, et Cazorla sont en balance pour laisser leur place à Rosicky.

Arsenal est par ailleurs toujours privé des ailiers Podolski, Walcott et Oxlade-Chamberlain, ainsi que de l'attaquant Sanogo.

Fifa.com (21/10/2013)

OM-Naples, une victoire sinon rien



Marseille dernier du groupe F sans aucun point reçoit Naples mardi lors de la 3e journée de Ligue des champions, avec l'obligation de s'imposer pour conserver un mince espoir de qualification dans un groupe très relevé où Arsenal mène la danse devant Dortmund.

Une chance sur dix de se qualifier après ses deux défaites d'entrée face à Arsenal (2-1) et à Dortmund (3-0): voici résumée la très délicate mission qui s'offre à l'OM.

Si l'on ajoute à cela un revers vendredi à Nice (1-0) lors de la 10e journée de Ligue 1, qui intervient deux semaines après une autre défaite face au Paris SG (2-1), le tableau n'incite pas vraiment à l'optimisme.

En panne d'efficacité, avec un seul but inscrit en C1 lors de ses deux premiers matches, et encore sur un penalty réussi par Jordan Ayew en toute fin de partie contre Arsenal, Marseille sera en plus privé mardi de son défenseur central brésilien Lucas Mendes, victime d'une entorse à la cheville et qui sera remplacé par Souleymane Diawara.

Une première
Mais pour ce premier match officiel de l'histoire entre les deux formations, l'OM peut se dire que les équipes transalpines lui réussissent plutôt bien en Ligue des champions. Il y a deux ans, les joueurs alors dirigés par Didier Deschamps avaient sorti l'Inter Milan en 8e de finale. Sans parler du sacre européen des Marseillais en 1993, l'unique d'un club français, face à l'AC Milan (1-0).

Malgré sa désagréable propension cette saison à s'incliner face aux ténors français ou européens, l'OM peut aussi se rassurer en regardant son bilan face aux équipes de série A au Vélodrome: cinq victoires, un nul et deux défaites.

De son côté, Naples, qui ne vit que sa deuxième campagne de C1, n'a marqué au total que deux buts en six matches européens face à des équipes françaises, contre Toulouse (1-0) et Bordeaux (1-0).

Si Naples compte déjà une victoire dans ce groupe F (2-0 face à Dortmund), l'équipe de Benitez, après un excellent début de saison, avec six victoires et un nul en Serie A, a de fait perdu de sa superbe. La défaite dans le match au sommet vendredi (2-0) a sonné comme un coup d'arrêt, le second après celle à Arsenal sur le même score. Et à chaque fois Gonzalo Higuain a manqué, forfait à Londres et entré trop tard à Rome.

Le buteur argentin est rattrapé par ses problèmes musculaires à la cuisse droite, il n'a plus joué un match entier depuis quatre semaines, et son absence pèse d'autant plus qu'il était un des acteurs du départ pied au plancher du Napoli.

Blessures et absences
Mais l'état de forme de "Pipita" n'est pas le seul sujet de préoccupation pour Rafael Benitez. Son meneur de jeu Marek Hamsik est transparent, après une entrée en matière canon lui aussi: deux doublés aux deux premiers matches, un seul autre but depuis.

La défense aussi suscite quelques doutes. Benitez a perdu deux éléments, Juan Camilo Zuniga et Miguel Britos.

Le Colombien a fini par se faire opérer de son genou droit, qui le gêne depuis plusieurs mois. Britos s'est blessé contre la Roma, et son remplaçant, Paolo Cannavaro, a précipité la défaite de son équipe en causant le coup franc du premier but et le penalty du second, écopant d'une exclusion!

Ex-capitaine, Cannavaro a perdu sa place sous Benitez, et visiblement sa confiance, mais c'est lui qui devrait jouer en charnière avec Raul Albiol contre l'OM.

Mais le technicien espagnol ne panique pas, souligne que son équipe a fait un bon match malgré la défaite à Rome, où elle a eu deux grosses occasions d'ouvrir le score. Et surtout, le Napoli peut s'appuyer sur sa grande performance contre le Borussia Dortmund lors du premier match de poules.

Fifa.com (21/10/2013)

PSG - Sans Pastore ni Jallet contre Anderlecht



Le milieu argentin Javier Pastore et le défenseur Christophe Jallet, tous deux blessés, ne figurent pas dans le groupe retenu par l'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc pour le match de Ligue des Champions de mercredi à Bruxelles face à Anderlecht.

Pastore, qui souffre de la cuisse, était déjà forfait samedi lors de la victoire parisienne contre Bastia (4-0). L'Argentin n'est plus apparu sous le maillot parisien depuis le 25 septembre et le succès ramené de Valenciennes (1-0).

Quant à Jallet, le communiqué du PSG signale sans plus de détail qu'il est blessé.

En dehors de ces deux absences et de celle, déjà connue, de Thiago Silva, le groupe parisien est au complet.

Fifa.com (21/10/2013)

AC Milan - Balotelli pourrait jouer contre Barcelone



L'attaquant de l'AC Milan Mario Balotelli "va mieux", selon son entraîneur, et pourrait figurer dans le groupe pour le choc contre le FC Barcelone, mardi en Ligue des champions.

"Mario va mieux", a dit l'entraîneur du Milan Massimiliano Allegri lundi lors de la conférence de presse de veille de match.

Pour Balotelli, "l'entraînement de ce soir sera décisif, a ajouté Allegri. Nous allons l'évaluer et nous déciderons s'il peut être dans le groupe ou pas".

"Super Mario", touché aux muscles de la cuisse droite et absent samedi contre l'Udinese en Championnat d'Italie, pourrait au moins être remplaçant.

Fifa.com (21/10/2013)

Arsenal - Wenger : "Qualifié à 80% en cas de succès"



Arsenal, qui défie le Borussia Dortmund mardi en Ligue des champions, sera selon son entraineur Arsène Wenger "qualifié à 80% en 8e de finale" en cas de victoire.

"Ce n'est pas une rencontre décisive mais en cas de victoire on sera qualifiés à 80% en 8e de finale. Si l'on gagne mardi et que l'on remporte ensuite notre dernier match à domicile (contre Marseille le 26 novembre, ndlr), on sera qualifié", a-t-il estimé en conférence de presse.

Avec deux victoires lors des deux premiers matches de poule, à Marseille (2-1) et contre Naples (2-0), les Gunners, 1er du groupe F, compteraient 12 points et l'assurance de passer s'ils s'imposaient deux fois lors de leurs quatre derniers matches.

Les deux équipes ne se sont plus affrontées depuis leur double duel à ce même stade en 2011. Arsenal avait obtenu un bon nul en Allemagne (1-1) avant de l'emporter au retour (2-1).

"A l'époque, ils n'avaient pas beaucoup d'expérience en Ligue des champions. Ils ont plus de confiance mais la structure et les qualités de l'équipe sont les mêmes. Depuis, ils ont atteint la finale l'an dernier. Ce n'était pas une surprise. J'ai toujours pensé qu'ils avaient la qualité pour le faire", a poursuivi l'entraîneur français.

"Quant à nous, nous sommes beaucoup plus forts. Nos jeunes joueurs ont acquis expérience et maturité et la régularité de nos résultats depuis janvier 2013 le montrent. Nous sommes capables d'être constants surtout en Premier League. C'est un signe de qualité", a-t-il poursuivi.

"Ce que les équipes allemandes ont, c'est qu'elles jouent. Elles ont une attitude positive. Ce sont toujours des matchs ouverts parce qu'ils ne se cachent pas. Nous non plus donc ça devrait être un match excitant. Leur efficacité est toujours liée au talent. La qualité de concrétiser leurs occasions est liée avec leur habilité technique. Ils ont cette tradition et produisent de grands joueurs", a ainsi analysé Wenger avant de s'épancher sur l'entraîneur Jürgen Klopp.

"Il a donné un nouveau souffle à Dortmund. Comme tous les gens passionnés, il en a fait un peu trop à Naples (il avait été exclu, ndlr) et il a été puni pour ça. Dans l'ensemble, vous ne pouvez que le féliciter pour la qualité de son travail, c'est exceptionnel", a-t-il conclu.

Fifa.com (21/10/2013)

AC Milan - Allegri : "La phase défensive est fondamentale"



L'entraîneur de l'AC Milan, Massimiliano Allegri, a insisté sur les vertus défensives que son équipe devra déployer contre le grand Barcelone, mardi pour la 3e journée de poules de la Ligue des champions, affirmant que "la phase défensive est fondamentale".

Quel peut-être la clef du match ?
Demain, il n'est pas possible de manquer d'attention dans la phase défensive. Ils auront plus de possession de balle que nous, de notre côté nous devrons répéter le match de l'an dernier sur le plan tactique (à San Siro en 8e de finale aller, 2-0). C'est-à-dire être agressifs et fermer les espaces. Nous devons concéder le moins possible pour obtenir le plus possible. Nous ne sommes pas plus mauvais que l'Osasuna (qui a fait 0-0 contre le Barça en Liga). La phase défensive est fondamentale, la preuve, la Roma est en tête du Championnat (d'Italie) avec un seul but encaissé. Dans tous les championnats, mais surtout en Italie, si tu prends peu de but, tu as plus de chances de gagner.

Pour vos 7e et 8e matches contre le Barça depuis deux ans, vous n'êtes toujours pas favoris...
Barcelone a plus de variété dans ses possibilités offensives par rapport à la saison dernière, parce qu'aux Messi, Xavi et Iniesta, il a même ajouté Neymar, qui attaque aussi dans la profondeur. Le foot est un jeu d'équipe, si nous ne jouons pas en équipe, nous perdons. La force du Milan lors du dernier championnat était que tous travaillaient ensemble pour le même objectif, la troisième place nous l'avons obtenue grâce aux sacrifices.

Pouvez-vous donner des pistes sur votre équipe ? Mario Balotelli, annoncé forfait, pourrait finalement jouer ?
Mario va mieux, l'entraînement de ce soir sera décisif. Nous allons l'évaluer et nous déciderons s'il peut être dans le groupe ou pas. (Le milieu Nigel) De Jong et (le défenseur Philippe) Mexès seront de la partie, ils sont en bonne condition physique. (Au milieu Sulley) Muntari est favori sur (Andrea) Poli, mais je devrai jauger son état physique, car samedi contre l'Udinese (1-0) il a fini très fatigué. Kaka n'a pas encore la condition pour jouer 90 minutes. (En attaque) Robinho a fait un bon match samedi, avec beaucoup de personnalité. Il progresse, mais (Alessandro) Matri aussi a beaucoup aidé au milieu.

Fifa.com (21/10/2013)

Arsenal - Özil rêve de jouer un sale tour à Dortmund



Arsenal peut entrevoir mardi les 8e de finale de la Ligue des champions en cas de succès contre Dortmund et comptera pour cela sur son meneur allemand Mezut Özil, formé à Schalke 04, rival du Borussia, et qui n'en finit pas de monter en puissance.

Jusque-là pourtant, le bilan du Gunner de 25 ans face à l'autre club de la Ruhr n'est pas brillant avec quatre victoires, trois nuls et cinq défaites sous les maillots de Schalke, son club formateur où il s'est révélé, du Werder Brême puis du Real Madrid, avec deux buts inscrits et cinq passes décisives.

La saison dernière, le meneur de jeu allemand a affronté Dortmund à quatre reprises en ligue des Champions avec le Real. Malgré un coup d'éclat en poules, un coup-franc direct à la 89e minute pour arracher un nul (2-2), le souvenir n'est pas bon avec une élimination en demi-finale face à un Lewandowski déchaîné et auteur d'un quadruplé à l'aller (4-1; 0-2).

Özil connait donc parfaitement l'ossature de cette équipe dont plusieurs éléments évoluent avec lui en sélection, et encore plus Sahin, qui a joué avec lui en Espagne, ou Gündogan, d'origine turque comme lui.

Mais l'heure n'est plus aux sentiments pour Özil qui espère ouvrir avec les Gunners une page européenne plus heureuse.

Avec trois buts et autant de passes décisives, son atterrissage en Angleterre est déjà un succès et, match après match, son influence sur le reste de son équipe s'étend.

"Le plus commun chez les joueurs allemands, c'est leur attitude", s'est empressé de répondre lundi Wenger, interrogé sur l'acclimatation expresse de sa star, qu'il a payée 50 millions d'euros cet été.

"Ils ont cette réputation d'être à 100% professionnels et à ce niveau-là nous n'avons pas été déçus. Ils ont ce comportement, ils veulent être les meilleurs et il s'adaptent facilement, déjà parce qu'ils parlent tous anglais".

Il faut dire aussi qu'avec Podolski, Mertesacker, les jeunes Gnabry et Eisfeld, sans compter Rosicky qui s'est révélé... à Dortmund, les Gunners, invaincus depuis 12 rencontres, ont aussi pris l'accent allemand ces dernières années.

Retour de Weidenfeller
Redevenu spectaculaire et efficace, Arsenal a donc des arguments pour remporter son plus gros test d'une saison qui l'a vu jusque-là relativement épargné en championnat, même si l'absence de Flamini au milieu sera un coup dur.

"En cas de victoire on sera à 80% qualifiés. Si l'on gagne et que l'on remporte ensuite notre dernier match à domicile, on sera en 8e", a même déjà commencé à calculer Wenger, leader du groupe F après deux belles victoires à Marseille et contre Naples.

En face, la forme allemande semble plus aléatoire, mais paradoxalement, le Borussia, seulement 2e de son championnat, réalise un meilleur départ comptable que le leader du championnat d'Angleterre avec 23 points pris en neuf matches contre 19 en huit rencontres.

Mais les Allemands, avec leur forte colonie polonaise, ont aussi leurs petits soucis, comme les absences de Piszczek ou celle de Gündogan.

Après avoir calé à Naples (2-1), ils ont cependant redressé la barre en faisant exploser Marseille (3-0). Et si leur entraîneur Jurgen Klopp doit encore purger un match de suspension, le gardien Weidenfeller, exclu en Italie, est de retour.

Du côté des hommes en forme, le Polonais Lewandowski, qui n'a finalement pas pu partir au Bayern cet été, semble une menace à prendre aussi au sérieux que le Gallois Ramsey en face.

Car quand Dortmund privilégie la profondeur avec une ligne d'attaque plus étoffée qui comprend également Aubameyang ou Mkhitaryan, les Gunners étouffent avec leur colonie de milieux offensifs, laissent le seul Giroud se débrouiller seul en pointe.

Mais la victoire laborieuse du Borussia samedi contre Hanovre (1-0), pendant que les Gunners cartonnaient contre Norwich (4-1), avec notamment un doublé d'Özil, a aussi révélé une certaine usure.

Fifa.com (21/10/2013)

Schalke - Keller compte sur le retour de Boateng



Réconforté par le retour de blessés tels le créateur Kevin-Prince Boateng, l'entraîneur de Schalke Jens Keller vise la victoire contre Chelsea, "même si un nul pourrait être satisfaisant" selon le déroulement du match disputé mardi (20h45) lors de la 3e journée du groupe E de Ligue des champions.

Quelle est la situation avec tous les blessés et en particulier Kevin-Prince Boateng ?
On est désolé pour la blessure de Marco (Höger, samedi) mais Jermaine Jones, Timo Hildebrand et Kevin-Prince Boateng sont de retour. Kevin n'était pas prêt samedi. Mais il a beaucoup travaillé et il s'est entrainé pour la première fois avec l'équipe aujourd'hui. Il a dit que tout allait bien, il n'y a donc pas de risque de blessure. S'il dit qu'il est prêt, il jouera. On espère tous que ce sera le cas. C'est un joueur exceptionnel avec d'énormes qualités dans le jeu mais aussi comme leader. Mais on ne va pas se cacher derrière les blessures et se lamenter sur notre sort. Chaque joueur va donner le meilleur sur le terrain".

Comment envisagez-vous la rencontre face à un grand d'Europe ?
Chelsea est favori pour gagner le groupe. Ils ont d'incroyables individualités. Mais quand on regarde le groupe E (Schalke en tête avec 2 victoires), et avec nos récents résultats en Bundesliga, ça nous donne évidemment confiance. De plus, nous avons aussi accumulé de la confiance grâce à nos matches de Ligue des champions ces dernières saisons. Et avec l'aide des supporteurs, on va tout donner. J'ai toujours dit que je voulais gagner chaque match. Mais il faut voir comment la partie se déroule. Un nul pourrait être satisfaisant".

Cela fait quoi d'affronter un coach comme José Mourinho ?
C'est un super entraîneur qui a réalisé des choses incroyables. Il a remporté beaucoup de titres, il a d'énormes qualités. Mais ce n'est pas pour autant que je vais lui demander un autographe.

Fifa.com (21/10/2013)