International -News (Part 2)

France, Deschamps : "Le groupe continue à grandir"



Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a tiré un bilan très positif de l'année 2014 qui s'est conclue par un succès contre la Suède (1-0), mardi au Stade Vélodrome de Marseille, soulignant que le "groupe continu(ait) à grandir" dans l'optique de l'Euro-2016.

Est-ce un symbole de finir l'année avec le but de Varane ?
Vous allez en voir un sans doute. C'est bien, au-delà du fait qu'il était capitaine. Il a un beau jeu de tête offensif et il marque avec le Real Madrid. C'est bien qu'il ait pu débloquer la situation. On a poussé, on a eu des occasions, même si on ne les a pas toutes cadrées. Face à une défense regroupée, on a poussé jusqu'au bout et c'est positif de finir cette année 2014 sur une victoire.

Quel bilan tirez-vous de 2014 ?
Il y a eu différentes périodes, on a joué 15 matches, on a une seule défaite face au champion du monde. Il y a eu la Coupe du monde cet été où les joueurs ont pris beaucoup de confiance. L'esprit de groupe est là et on est parti en septembre sur les mêmes intentions avec des adversaires prestigieux. Je suis amené à changer l'équipe d'un match à l'autre avec des systèmes différents. Cela va à l'encontre des automatismes sur le court terme mais on doit passer par là et malgré les changements, il y a l'implication et les résultats. Par rapport à ce qui nous attend pour l'Euro-2016, c'est un passage obligatoire. Le groupe continue à grandir tout en gardant le même objectif, même si ce sont des matches amicaux, d'aller chercher la victoire et de faire de très bonnes choses en matière de contenu.

Quel moment particulier isolez-vous dans cette année ?
Si on doit isoler une période c'est la Coupe du monde. Il y avait les meilleures équipes. C'est à travers ces matches que le groupe a pris conscience de ses qualités, et, les joueurs, qu'ils pouvaient faire de belles choses ensemble. Le rendez-vous le plus important était le premier match contre le Honduras (3-0), qui nous a permis d'enchaîner.

Qu'avez-vous pensé de la prestation des "Marseillais" au Vélodrome ?
Je ne vais pas entrer dans l'analyse individuelle. J'avais des choix à faire, ça me semblait logique aussi que les joueurs qui jouent dans ce stade jouent ce match. Il se sont inscrits dans le collectif. Steve (Mandanda) a confirmé les deux prestations du mois dernier. Il est resté concentré, malgré peu d'arrêts à faire. "Dédé" (Gignac) a mis de la générosité, il est plein de "jus" et ça se voit même s'il a eu peu d'occasions. Dimitri (Payet) a joué dans son registre, comme à Marseille. C'était une bonne chose de les revoir. Sur le plan émotionnel, c'est très bien pour eux d'avoir pu jouer au Vélodrome.

Fifa.com (18/11/2014)

France : 2014 ou la renaissance sur le chemin de l'EURO



2014 aura été l'année de la renaissance pour l'équipe de France, de nouveau crédible sur le plan sportif par la grâce d'une belle Coupe du monde et désormais les yeux rivés sur l'Euro-2016 organisé à la maison.

9 novembre 2013 : acte fondateur
Il y a clairement un avant et un après France-Ukraine pour les Bleus. Sans l'exploit réussi le 19 novembre 2013 au Stade de France en barrages retour du Mondial (3-0), l'équipe de France aurait certainement plongé dans une nouvelle crise sportive et aurait été obligée de repartir de zéro. Mais son destin, ainsi que celui de son sélectionneur Didier Deschamps, a bel et bien basculé ce soir-là, prélude à une Coupe du monde réussie et bouclée en quart de finale. La défaite face aux futurs champions du monde allemands (1-0) est d'ailleurs la seule enregistrée depuis (10 victoires, 4 nuls, 1 défaite en 2014, 34 buts inscrits, 7 encaissés). Remontée à la 7e place du classement Fifa, la France est redevenue une nation respectée et qui fait peur. Elle s'est également réconciliée avec son public, jetant aux orties les années noires et le cauchemar de Knysna en 2010. Idéal pour lancer le vaste chantier de l'Euro.

Naissance d'un groupe
Les barrages puis le Mondial ont agi comme de puissants accélérateurs dans la formation d'un noyau dur. Deschamps, en mode survie après la défaite à Kiev (2-0), le 15 novembre 2013 (2-0), a fait le ménage (exit Nasri et Abidal) sous la pression de certains cadres et aujourd'hui, les Bleus continuent de récolter les graines semées quatre jours plus tard contre les Ukrainiens au SDF. Il suffit de jeter un coup d'oeil sur l'équipe alignée ce fameux 19 novembre pour en mesurer le caractère fondateur. Excepté Franck Ribéry, forfait pour la Coupe du monde avant de prendre sa retraite internationale, c'est ce onze de départ qui a porté la France au Brésil et en constitue toujours le socle (Lloris - Debuchy, Varane, Sakho, Evra - Pogba, Cabaye, Matuidi - Valbuena, Benzema, Griezmann). Un "12e homme", Moussa Sissoko, vient parfois pointer son nez comme face à l'Espagne (1-0) en septembre. Mais la France a trouvé sa colonne vertébrale. Les nombreux pépins physiques de cette fin d'année ont poussé DD à ouvrir son groupe mais seule une poignée de joueurs (Mathieu, Kurzawa, voire Gignac, Payet ou Lacazette) est susceptible de s'installer sur la durée et de bousculer l'ordre établi.

Pogba et Varane, les deux atouts maîtres
Deschamps a beau avoir bâti un collectif, la France ne pourra rien espérer à l'Euro sans un zeste de talent. Euphorique avec le Real Madrid, Karim Benzema, passé à côté de son quart de finale au Brésil, doit encore se faire violence dans les grands matches. Mais le bonheur des Bleus pourrait venir de deux gamins de 21 ans, Paul Pogba et Raphaël Varane. Les grands d'Europe font les yeux doux au milieu de la Juventus, élu meilleur jeune du Mondial, un an après avoir soulevé la Coupe du monde U20. "La Pioche" cède encore trop à la facilité et vient d'enchaîner deux prestations assez ternes. Mais il a le potentiel pour être le futur joueur majeur des Bleus. Quant à Varane, il s'impose par son assurance et sa maîtrise technique comme le patron de la défense. Sa faute de marquage fatale sur Hummels en quart de finale du Mondial reste le point noir de sa jeune carrière mais n'est pas de nature à freiner l'irrésistible ascension d'un joueur promu plus jeune capitaine de l'après-guerre en seconde période en Arménie (3-0, le 14 octobre) et contre la Suède (1-0), mardi, en l'absence de Hugo Lloris.

Les enjeux de 2015
Le programme de 2015 débutera le 26 mars par un amical qui fait déjà saliver face au Brésil de Neymar pour se clore par un déplacement de prestige en Angleterre à Wembley, le 17 novembre, après un nouveau duel contre le Portugal de Ronaldo (4 septembre). Une façon d'égayer un menu pas forcément digeste avec uniquement des rencontres sans enjeu à se mettre sous la dent pour le futur pays-hôte de l'Euro. Turn-over, essais tactiques: les matches contre des nations moins huppées (Danemark, Albanie, Arménie, Serbie) risquent en effet de ressembler à ceux, soporifiques, de novembre. Mais à partir du début de la prochaine saison, Deschamps va entrer dans le dur. Il devra scruter le temps de jeu de ses joueurs en clubs et être à l'affût du moindre pépin physique. C'est là que commencera à se jouer la future liste des 23 pour l'Euro.

Fifa.com (19/11/2014)

Mexique : Vela, encore et toujours là



Pour le téléspectateur lambda, la scène qui s’est déroulée le 12 novembre à l’Amsterdam ArenA n'a rien d’exceptionnel. Après avoir signé une jolie réalisation face aux Pays-Bas, l’attaquant mexicain longe la ligne longe la ligne de touche en frappant l’écusson de son maillot. Rien de plus normal dans le monde du football… Sauf que ce soir-là, la capitale néerlandaise a été le théâtre d'un nouveau chapitre de l’une des sagas les plus passionnantes des dernières années dans le football mexicain. Son protagoniste n’est autre que le double buteur du jour : Carlos Vela.

Revenons en arrière. Il y a près de dix ans, le Mexique remporte la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Pérou 2005 en défiant tous les pronostics. Spectaculaire, le triomphe aztèque a pour grands artisans deux attaquants géniaux, amis inséparables dans la vie : Giovani dos Santos et Carlos Vela, respectivement Ballon d’Argent adidas et Soulier d’Or adidas de la compétition.

Suite à leur prestation, les deux jeunes hommes signent dans deux grandes écuries européennes : Gio au FC Barcelone et Carlitos à Arsenal. S’ils ont du mal à trouver leur place en club, leur carrière internationale a le vent en poupe. Après avoir débuté en 2007, ils sont titulaires lors de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010™ à 21 ans à peine.

Crise et traversée du désert
Leur progression semble sans limite. Brésil 2014 doit être l’édition de la consécration définitive. Mais le 7 septembre 2010, les deux amis se retrouvent exclus de la sélection pour une durée de six mois suite à une fête organisée après la victoire face à la Colombie.

Ce jour-là, quelque-chose se brise pour Vela. S'il retrouva El Tri face au Venezuela en 2011, José Manuel de la Torre ne le convoquera pas pour la Gold Cup quelques mois plus tard, avançant des arguments sportifs. L’attaquant est au fond du seau. Remplaçant à Arsenal, il est mis à l’écart de l’équipe nationale. En peu de temps, les données vont changer.

En août 2011, le Mexicain tente l'aventure espagnole à la Real Sociedad oû il ravive peu à peu son histoire d’amour avec le ballon rond. Avec 47 buts en trois ans à Saint Sébastien, il s’affirme comme l’un des meilleurs attaquants de la Liga.  L’appel de l’équipe nationale ne se fait pas attendre. Mais l’attaquant n’y répond pas, peut-être encore affecté par l’épisode de Monterrey, ou bien simplement désireux de se concentrer exclusivement sur la relance de sa carrière. Alors que ses performances en club vont crescendo, de plus en plus de voix s’élèvent pour demander, exiger ou supplier son retour avec El Tri.

L'absence de la star divise le pays. Certains le considèrent comme un "traître de la patrie" ; d’autres rejettent la faute sur les dirigeants fédéraux ; d’autres encore estime que le joueur fait bien de se concentrer sur son club. Quant à Carlos, il se tait… Aucun des quatre sélectionneurs en poste depuis son dernier match international n’ont réussi à lui faire retrouver la tunique verte.

Retour et rédemption
Séduit par les qualités de Vela, l’actuel patron du Mexique, Miguel Herrera, n’a jamais lâché le morceau. Même après avoir essuyé un refus lors d’un tête-à-tête visant à convaincre le goleador de disputer Brésil 2014. En novembre, après trois ans d’absence, le nom de Vela figure de nouveau sur une liste de convocation du Mexique pour deux rencontres amicales, face aux Pays-Bas et à la Biélorussie. Sans explication et sans grands discours, Vela est revenu. Cette histoire au début mystérieux aura donc connu dénouement tout aussi flou.

Ses retrouvailles avec El Tri n’auraient pu être plus spectaculaires. À la huitième minute, il contrôle le ballon à l’extérieur de la surface oranje et envoie une frappe magistrale. Premier joueur à venir féliciter Vela, son capitaine, Andrés Guardado, ne cachait pas sa joie au micro de FIFA.com : "Il a tout simplement montré toute sa qualité. Ça me fait plaisir en raison du contexte général. Beaucoup de choses ont été dites, parfois sans raison, mais l’important, c’est qu’aujourd’hui, il a apporté la preuve de son talent".

Vela a scellé sa rédemption en concluant une action d’un de ses amis d’enfance, Javier Hernández. "On fait ça depuis toujours, depuis qu’on était enfants à Chivas. Le moment était venu de le refaire. Ça ne vaut pas la peine de revenir sur le passé. Ce qui compte, c’est ce qu’on vit maintenant", se rejouit Chicharito.

Pour couronner le tout, le Mexique a pris sa revanche sur les Pays-Bas, qui les avaient éliminé en huitième de finale de Brésil 2014. Avec ce renfort de choix, El Tri se reprend à rêver. Carlitos est de retour aux affaires !

Fifa.com (19/11/2014)

Ribéry : "C'est fini avec l'équipe de France"



Franck Ribéry réaffirme avoir tiré un trait définitif sur l'équipe de France, rejetant les espoirs de retour nés de récentes déclarations de son agent Jean-Pierre Bernès et du sélectionneur Didier Deschamps, dans une interview jeudi au magazine allemand kicker.

"Il (Bernes) voit les choses autrement mais pour moi c'est tranché: c'est fini avec l'équipe de France", insiste Ribéry, qui avait annoncé sa retraite internationale en août dans un entretien à cette même parution allemande.

Le joueur assure au passage ne ressentir "aucune" nostalgie à l'approche de l'Euro-2016 disputé en France: "J'avais besoin de cette halte. Je revis, je peux m'occuper de moi, de ma famille. C'est très bien comme ça".

"Aujourd'hui, il a pris une décision (retraite internationale), je peux la comprendre, on verra ce qui se passe dans les mois à venir", avait déclaré Deschamps dimanche dans l'émission Téléfoot sur TF1, soulignant qu'il "faut lui (Ribéry) laisser le temps de retrouver son meilleur niveau".

A 31 ans, Ribéry estime que son "statut n'a pas changé" au Bayern Munich en dépit d'un début de 8e saison bavaroise sérieusement perturbé par un problème au tendon rotulien droit.

"Je reste un joueur important. Il faut toujours compter sur moi. J'ai toujours l'envie de gagner des titres, de travailler", insiste le N.7 bavarois, pas plus inquiet des rumeurs d'une possible arrivée d'un concurrent tel Marco Reus.

"C'est un bon joueur. Mais je suis encore là pour un moment, même quand j'aurais 32 ans (en avril)", prévient-il, préférant se concentrer sur un retour à 100% de sa forme sous la houlette du coach Pep Guardiola.

"Pep Guardiola me parle beaucoup. Je sens qu'il a confiance en moi et ça fait du bien. Il se réjouit que je sois de retour, que je joue bien", assure l'ex-Marseillais qui avait récemment affirmé "être devenu encore meilleur" grâce au Catalan.

En 378 minutes de jeu toutes compétitions confondues, Ribéry totalise 4 buts et 3 passes décisives cette saison au sein d'une formation bavaroise invaincue depuis le début de saison.

Le double champion en titre défendra son rang de leader samedi en recevant Hoffenheim, trois jours avant son déplacement à Manchester City en Ligue des champions où le Bayern est assuré du billet pour les 8es avec la première place du groupe.

Fifa.com (20/11/2014)

Bulgarie : Penev limogé



Le sélectionneur bulgare Luboslav Penev a été limogé jeudi en raison de résultats insuffisants dans la campagne de qualifications pour l'Euro-2016 de football, a annoncé la Fédération bulgare.

A la tête de la sélection bulgare depuis 2011, Luboslav Penev, 48 ans, avait vu l'an passé son contrat prolongé jusqu'à cette compétition. Le nom de son successeur n'a pas été dévoilé.

L'ancien joueur de Valence et de l'Atletico Madrid paye le mauvais départ de son équipe dans les qualifications : la Bulgarie ne compte que quatre points en quatre rencontres et pointe à six longueurs de la Croatie et de l'Italie, coleaders du Groupe H.

"En trois ans avec Lubo Penev, nous avons eu 9 victoires, 7 nuls et 8 défaites (...) Les performances de l'équipe n'ont pas été bonnes, notamment cette dernière année, a commenté le président de la Fédération, Borislav Mihaïlov.

Fifa.com (20/11/2014)

Italie : La FIGC prend des mesures pour faire progresser sa sélection



La Fédération italienne de football (FIGC) a approuvé jeudi des réformes du règlement du Championnat, devant entrer en vigueur en 2016, destinées à protéger le football italien et redonner du lustre à son équipe nationale.

Parmi ces nouveaux règlements, l'effectif des clubs de Serie A sera limité à 25 joueurs, dont obligatoirement quatre joueurs nés en Italie et au moins quatre joueurs formés au club.

A partir de 2016, un joueur non-Européen ne pourra être remplacé dans l'effectif d'un club par un autre joueur non-Européen, que si ce dernier est déjà professionnel depuis plus de trois ans.

"Ces réformes sont très importantes car elles vont améliorer le football italien, faire progresser nos jeunes joueurs et notre système de jeu", s'est félicité Maurizio Beretta, le président de la Lega Serie A, la Ligue professionnelle italienne.

Le niveau du championnat italien et de la sélection avait fait l'objet de nombreuses critiques ces derniers mois, notamment après l'élimination de l'Italie dès le premier tour de la Coupe du monde au Brésil, après un échec similaire lors du Mondial-2010 en Afrique du Sud.

L'ancien attaquant de la Juventus Fabio Quagliarella avait regretté en octobre que la Série A compte de trop nombreux joueurs étrangers "inutiles", qui prennent la place de joueurs de deuxième ou troisième division italienne, au moins aussi bons qu'eux selon lui.

Fifa.com (20/11/2014)

Brésil : Cruzeiro à une victoire du titre



Cruzeiro s'est imposé contre Gremio à Porto Alegre jeudi pour le compte de la 35e journée du championnat du Brésil de football et n'est plus qu'à une victoire d'un deuxième titre consécutif alors qu'il reste trois journées:

Mardi:
Sao Paulo - Internacional 1-1

Mercredi:
Botafogo - Figueirense 0-1
Atlético Paranaense - Santos 1-1
Vitoria - Coritiba 1-1
Criciuma - Bahia 0-1
Goias - Corinthians 0-1
Palmeiras - Sport 0-2        
Atlético Mineiro - Flamengo 4-0

Jeudi:
Fluminense - Chapecoense 1-4
Gremio - Cruzeiro 1-2

Fifa.com (21/11/2014)

Russie, Capello : "Il y a toujours quelque chose à apprendre"



La qualité du football produit à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ a été telle qu'elle a surpris tout le monde, même ceux qui ont déjà tout vécu sur un terrain ou en dehors, à l'image de l'Italien Fabio Capello.

À l'occasion d'une conférence technique organisée par la FIFA et l'UEFA à Saint-Pétersbourg en septembre dernier, le sélectionneur de la Russie s'est dit surpris du football pratiqué durant Brésil 2014. Il affirme avoir beaucoup appris en regardant ce Mondial. En outre, il analyse la campagne difficile de son équipe dans les qualifications pour l'UEFA EURO 2016 et explique ce qu'il espère construire pour la sélection du pays hôte de la Coupe du Monde de la FIFA 2018.

Les temps sont difficiles pour le technicien de 68 ans : le passé récent, le présent et le futur proche sont marqués par des grands tournois, qui culmineront avec la quatrième Coupe du Monde consécutive à laquelle il participera. Capello fait le point.

M. Capello, votre contrat à la tête de la sélection russe court jusqu'à fin 2018. Quels sont vos objectifs ?
Les objectifs sont de faire une belle Coupe du Monde devant notre public, en pratiquant un football de haut niveau. Mais le principal est de bâtir une équipe qui soit compétitive. C'est pourquoi nous cherchons des joueurs capables de réaliser quelque chose de grand.

Récemment, Alexander Kerzhakov est devenu le meilleur buteur de l'histoire de la sélection russe. Quelle est l'importance de ce joueur dans vos plans ?
Kerzhakov est l'un des joueurs russes qui a le plus de capacités pour marquer des buts. C'est quelqu'un qui se donne énormément sur un terrain et en ce sens, il constitue un superbe exemple pour les joueurs. Il a 31 ans, mais j'espère qu'il va continuer à marquer des buts pendant longtemps encore !

Dernièrement, vous n'avez pas hésité à faire appel aux jeunes, comme Dmitriy Poloz, Denis Cheryshev, Magomed Ozdoev et Artem Dzyuba. Dans votre projet, est-il fondamental de mélanger l'expérience et la jeunesse ?
Oui, c'est très important, mais il est plus crucial encore de mélanger les qualités. C'est ça qui compte. Chez les jeunes que vous avez cités, je vois de la qualité.

La sélection russe s'est qualifiée pour les trois dernières éditions de l'UEFA EURO. La qualification pour France 2016 semble-t-elle à votre portée ?
Nous sommes dans un groupe difficile, avec la Suède d'Ibrahimovic l'Autriche, qui est une très bonne équipe, le Monténégro, qui peut poser des problèmes à n'importe qui. Ce sont des adversaires très dangereux. Le chemin sera long. Nous sommes dans un processus d'incorporation des jeunes au sein de cette sélection et ils commencent à bien s'intégrer. La dynamique est bonne, mais il ne faut pas qu'elle s'arrête.

Vous avez mentionné la Suède de Zlatan Ibrahimovic. Il dit souvent qu'à la Juventus, vous l'avez beaucoup aidé à devenir la machine à marquer qu'il est aujourd'hui. Quels souvenirs en gardez-vous ?
Ibra possède un talent naturel phénoménal. Transformer tout ce talent naturel en machine à marquer ne présente aucune difficulté. Il me suffisait de lui expliquer quelques petites choses et le reste, c'est lui qui le faisait par son travail, un travail quotidien et acharné. Il a toujours beaucoup travaillé sa finition. Au début, il frappait très fort, mais n'avait pas la précision nécessaire. Dans le jeu aérien, il n'avait pas le bon timing. Il a énormément travaillé pour améliorer ça. Pendant des jours et des jours. Incessamment. Maintenant, il saute au bon moment. Un jour, je l'ai appelé et je lui ai dit : "vous avez la qualité d'un Marco Van Basten, le potentiel pour être aussi fort que lui. Je vais vous montrer comment lui il faisait". J'ai demandé qu'on me prépare une vidéo de tous les buts de Van Basten. Je lui ai montré et je lui ai dit : "Vous n'arrivez pas assez près du but. Pour marquer, il faut s'approcher du but adverse. Vous, vous êtes trop loin. C'est bien pour distribuer le jeu, pour faire des passes décisives, mais si vous voulez devenir un buteur, vous devez jouer plus près la surface". Il a très vite compris le message.

Lorsque votre équipe affronte un adversaire qui possède un joueur de cette classe, qui peut faire la différence n'importe quand, éprouvez-vous le besoin de changer votre façon de jouer ?
L'entraîneur essaie de tout préparer, mais il n'est pas sur le terrain. Vous essayez d'expliquer, mais ça ne fait pas tout. Les joueurs de cette trempe possèdent un tel charisme que leur seule présence suffit parfois à faire commettre des erreurs à l'adversaire. Ce qui est certain, c'est que face à quelqu'un comme Ibrahimovic, la moindre seconde d'inattention se paie cash.

Dès le tirage au sort des qualifications pour l'UEFA EURO 2016, vous aviez dit que la Russie était dans un groupe très compliqué. En avez-vous la confirmation ?
Oui. Je pars toujours du principe qu'il faut respecter tous les adversaires. Quand nous parlons de la Suède, nous parlons évidemment d'Ibrahimovic. Pour ce qui est de l'Autriche, son point fort est un collectif à la fois parfaitement huilé, avec de la qualité à tous les postes. Quant au Monténégro, sa force repose sur la grande qualité individuelle de quelques joueurs. Dans cette équipe, il y a des joueurs de très grande classe. Voilà pourquoi nous avons toutes les raisons de respecter ces adversaires.

Qu'est-ce qu'un technicien avec votre expérience peut apprendre dans une conférence comme celle-ci ?
J'écoute et je note tout ce qui me paraît intéressant. Ensuite, je réfléchis à tout ça. Il y a toujours quelque chose à apprendre. Si vous n'avez pas la volonté d'apprendre, il faut faire un autre métier. Il faut faire preuve d'humilité et de respect. Ce sont deux choses essentielles.

D'un point de vue technique, quelles tendances ou quelles innovations avez-vous remarquées lors de la dernière Coupe du Monde au Brésil ?
Ce qui m'a le plus impressionné par rapport à l'Afrique du Sud et par rapport aux qualifications européennes a été la grande rapidité du jeu. Ça m'a vraiment beaucoup surpris. Toutes les équipes étaient à la fois très rapides, très agressives et techniques. Ce fut un grand Mondial. Techniquement et tactiquement, nous avons assisté à la plus belle Coupe du Monde de ces derniers temps.

Fifa.com (24/11/2014)

Serbie : Curcic nouveau sélectionneur



L'entraîneur serbe Radovan Curcic a été nommé sélectionneur de l'équipe de Serbie à la place du Néerlandais de la Dick Advocaat qui a démissionné le 15 novembre, a annoncé mardi la Fédération serbe de football (FSS).

Radovan Curcic sera chargée de la sélection de Serbie jusqu'à la fin des qualifications pour l'Euro-2016, a précisé la FSS sur son site internet.

Radovan Curcic était jusqu'à présent le sélectionneur de l'équipe espoir qu'il a réussi à qualifier pour l'Euro-2015, en éliminant notamment l'Espagne, double tenante du titre.

Dick Advocaat a démissionné au lendemain de la défaite face au Danemark 3 à 1 à Belgrade en match de qualification pour l'Euro-2016 (Groupe I).

La Serbie pointe à la dernière place du groupe I des qualifications pour l'Euro-2016 qui comprend aussi le Danemark, le Portugal, l'Albanie et l'Arménie.

Fifa.com (25/11/2014)

L'Atlético Mineiro remporte la Coupe du Brésil



L'Atletico Mineiro a remporté la première Coupe du Brésil de football en battant le Cruzeiro 1-0 en finale retour, mercredi à Sao Paulo.

A l'aller à Belo Horizonte, l'Atletico Mineiro s'était déjà imposé 2-0, et prive le Cruzeiro, assuré du titre de champion depuis dimanche, du doublé Coupe-Championnat.

Le but de la victoire au match retour a été inscrit par Diego Tardelli.

Fifa.com (27/11/2014)

Brésil : Pelé en soins spécialisés



L'état de santé de la légende du football brésilien Pelé, 74 ans, a empiré jeudi et il a été transféré dans une unité de soins spécialisés, a annoncé l'hôpital Albert-Einstein de Sao Paulo, où il est traité pour une infection urinaire.

"Edson Arantes do Nascimento (Pelé) est toujours hospitalisé (depuis lundi), dans un état clinique instable. Pour recevoir de meilleurs soins il a été transféré dans une unité de soins spécialisés", intermédiaire avant les soins intensifs, précise l'hôpital dans un communiqué.

"Le patient a été transféré dans une chambre où il sera mieux surveillé mais ce n'est par une unité de soins intensifs, c'est une unité intermédiaire", a expliqué à l'AFP une porte-parole du service de l' hôpital Albert-Einstein.

Mercredi, un communiqué de cet hôpital où il est soigné depuis lundi, indiquait que Pelé recevait "une antibiothérapie intraveineuse", et que son état était "stable pour le moment".

C'est la deuxième fois en l'espace d'une dizaine de jours que le "roi Pelé" est hospitalisé dans cet établissement, après avoir subi une opération pour des calculs rénaux le 13 novembre. Il y était alors resté deux jours.

L'établissement ne s'est pas prononcé sur une éventuelle date de sortie.

Il y a un peu plus de deux ans, le 15 novembre 2012, le triple champion du monde avait déjà subi une intervention chirurgicale, dans le même hôpital, pour la pose d'une prothèse de hanche.

Pelé, auteur d'un record de 1.281 buts en 1.363 matches, est considéré comme un des meilleurs joueurs de tous les temps.

Né le 23 octobre 1940 dans un foyer modeste de la ville de Tres Coraçoes, dans l'Etat de Minas Gerais (sud-est), il a remporté trois titres mondiaux avec la sélection brésilienne, en 1958 (il n'avait alors que 17 ans), 1962 et 1970.

Fifa.com (27/11/2014)

Coupe Sud-Américaine
River Plate contre le Nacional Medellin en finale



Le club argentin de River Plate s'est qualifié jeudi pour la finale de la Copa Sudamericana en battant son rival historique Boca Juniors 1-0, en demi-finale retour, et affrontera en finale les Colombiens du Nacional de Medellin.

River Plate, entraîné depuis le début de la saison par Marcelo Gallardo, a assuré son succès au stade Monumental grâce à un but à la 16e minute de son numéro 10, Leonardo Pisculichi, qui s'est révélé cette saison, à l'âge de 30 ans.

Peu avant, le gardien de River Barovero avait repoussé un penalty de Boca tiré par Emmanuel Gigliotti.

Au match aller à la Bombonera, les deux clubs argentins avaient fait match nul 0-0.

Pour renforcer ses chances en Copa Sudamericana contre son ennemi juré, River Plate avait laissé au repos plusieurs titulaires le week-end dernier en championnat. Après un excellent début de championnat, River Plate s'est progressivement essoufflé, et a perdu dimanche la tête du championnat au profit du Racing Club.

La Finale aller de la Copa Sudamericana aura lieu le 3 décembre à Medellin et le match retour est programmé à Buenos Aires le 12 décembre. Le Nacional Medellin comme River sont à la recherche de leur première victoire dans cette compétition, après avoir été défaits en finale, respectivement en 2002 et 2003.

La Copa Sudamericana est l'équivalent de l'Europa League pour l'Amérique du sud.

Dans l'autre demi-finale, Medellin a éliminé les Brésiliens de Sao Paulo.

Fifa.com (27/11/2014)

Brésil : Pelé lucide mais toujours en soins intensifs



La légende du football brésilien Pelé (74 ans) est "lucide" mais toujours en soins intensifs, sous assistance rénale, selon le bulletin médical publié samedi dans la matinée.

Hospitalisé depuis lundi, Pelé "est lucide et parle, il est stable au niveau hémodynamique (circulation sanguine) et respiratoire", a souligné l'hôpital Albert-Einstein de Sao Paulo.

Les médecins continuent de lui administrer un traitement à base d'antibiotiques et "toutes les analyses (de sang et d'urine) sont négatives". Jeudi le quotidien brésilien Folha de Sao Paulo avait évoqué des symptômes de sepsis.

L'état de santé de la légende brésilienne, qui subit encore un hémodiafiltration -sorte de dialyse, méthode d'épuration extra-rénale, "présente une bonne évolution", mais le patient "reste dans une unité de soins intensifs", ajoute le bulletin médical.

L'alarme sur l'état de santé du "roi Pelé" a été tirée jeudi après-midi quand l'hôpital, où il avait été admis lundi soir avec une infection urinaire, a dit qu'il se trouvait dans "un état clinique instable". Il avait alors été transféré dans une unité de soins spécialisés, intermédiaire avant les soins intensifs.

Pelé avait déjà été hospitalisé le 13 novembre dans ce même établissement pour y subir une opération pour des calculs rénaux. Il y était alors resté deux jours.

Fifa.com (29/11/2014)

Brésil : Botafogo en deuxième division



Botafogo, le très populaire club de Rio de Janeiro, jouera en deuxième division brésilienne la saison prochaine après avoir subi une 22e défaite fatale contre Santos (2-0), dimanche lors de la 37e et avant-dernière journée du Championnat.

"Malheureusement, Botafogo jouera en Serie B. Il y a eu beaucoup de problèmes, d'erreurs et de défaites. Le club demande pardon à notre "torcida" (les supporteurs) passionnée", a déclaré le club sur son compte Twitter.

C'est seulement la deuxième fois en 110 ans d'histoire que Botafogo, l'ancien club de Garrincha, quitte l'élite brésilienne.

Confronté à des problèmes financiers, le club surnommé "l'Etoile solitaire", où évolue notamment le nouveau gardien de la Seleçao Jefferson, a dû se séparer de plusieurs joueurs en cours de saison.

Fifa.com (30/11/2014)

Hodgson : "L'Angleterre doit imiter le style de l'Allemagne"



L'année 2014 a été en dents de scie pour l'Angleterre. Après avoir terminé premiers du Groupe H dans les qualifications européennes pour la Coupe du Monde de la FIFA™, les Three Lions ont quitté Brésil 2014 dès le premier tour et essuyé de nombreuses critiques. Cette contre-performance a été suivie des départs à la retraite conjugués de Steven Gerrard et de Frank Lampard., laissant derrière eux un effectif désormais relativement jeune.

Aujourd'hui, les hommes entraînés par Roy Hodgson sont en tête du Groupe E des qualifications pour l'UEFA EURO 2016 et n'ont toujours pas perdu le moindre match. FIFA.com a rencontré Hodgson à l'occasion du dévoilement à Moscou de l'Emblème officiel de la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018™. Le sélectionneur de 67 ans parle de la direction dans laquelle il aimerait emmener les Three Lions au cours des années à venir.

M. Hodgson, en août dernier, vous avez nommé Wayne Rooney capitaine. Comment s'est-il adapté à cette fonction et êtes-vous satisfait de votre choix ?
Le choix a été relativement facile à faire. La question n'était pas de savoir si j'avais envie qu'il soit capitaine, mais si lui était préparé à assumer ce rôle. Tout le monde connaît la pression exercée par la presse de notre pays sur les joueurs de l'élite, à plus forte raison ceux qui évoluent en équipe nationale. Wayne a rarement été épargné depuis qu'il a éclaté sur le devant de la scène à l'âge de 19 ans et que la presse a fait de lui le sauveur de l'Angleterre pour la décennie à venir. Malheureusement, depuis cette époque les gens ont tendance à ne voir que son côté négatif. Il m'est arrivé de le voir faire de très bons matches pour l'Angleterre et pourtant, le lendemain, les journaux n'avaient retenu que ses erreurs. Pour le brassard de capitaine, je lui ai dit : "J'aimerais bien travailler avec toi. Je pense que ce brassard doit te revenir et que tu as suffisamment d'expérience, et encore plus de passion et d'envie, pour être une source d'inspiration et de respect pour ce groupe de jeunes joueurs. Maintenant, es-tu prêt à assumer tout ce que cela implique ?". Wayne m'a dit que ce rôle était fait pour lui. Dès lors, le débat était clos.

Comment est le capitaine Rooney par rapport à ses prédécesseurs qui ont porté le brassard ?
Avant lui, Steve Gerrard a placé la barre très haut, ce qui est une chance pour nous. Steve et Wayne étaient très proches et je sais que Wayne a beaucoup appris en observant ce que faisait Steve dans le rôle de capitaine. Wayne va pouvoir maintenant ajouter sa personnalité à ce bagage.

Selon vous, quel est le chemin à suivre pour que les jeunes internationaux anglais réalisent tout leur potentiel ?
Le chemin de la formation. Nous le voyons avec les sélections U-19 et U-20. Dans ces catégories, presque tous les joueurs évoluent en club dans le championnat U-21. Il y a énormément de talent dans ces classes d'âge. Le fameux centre de formation de Manchester United a produit l'exceptionnelle "Promotion de 1992". On ne peut pas faire ça tous les ans, mais du talent, il y en a toujours. C'est évident.

De quoi avez-vous besoin pour construire une Angleterre adaptée à l'ère moderne ?
Il est important que les jeunes Anglais les plus talentueux s'entraînent et jouent avec l'équipe première de leur club. Certains ont déjà l'expérience de la Ligue des champions. Ces matches, avec toute la pression qu'ils contiennent, vous font progresser très vite. Cela dit, nous voulons aussi qu'une fois arrivés dans le groupe, ils pratiquent le football que nous voulons leur faire jouer. Il y a toujours le risque que les clubs disposent de joueurs plus expérimentés que les jeunes internationaux. Cela nous est déjà arrivé, par exemple avec Oxlade-Chamberlain, Welbeck et même Wilshere pendant un moment. Nous les avons souvent appelés alors qu'ils n'étaient pas titulaires en club. L'époque où le sélectionneur pouvait composer une équipe avec onze joueurs titulaires en club est révolue depuis très longtemps. C'est une réalité qu'il faut accepter.

Quels sont les défis à relever pour que l'Angleterre atteigne le niveau de l'Allemagne ?
La première chose que nous devons faire est d'arriver à leur niveau sur le plan du rythme, de la mobilité et de la puissance physique. Le football va dans cette direction. Au plus haut niveau, si vous ne possédez pas ces qualités, il devient très difficile d'être un défenseur central efficace, un meneur de jeu décisif, etc. Nous devons imiter ce que fait l'Allemagne dans ce domaine. Nous avons le type de joueurs susceptibles de pratiquer ce football. Après, il y a l'aspect collectif. La sélection allemande possède un esprit d'équipe formidable. À l'heure actuelle, la principale différence entre nous et eux se situe au niveau de la prise de décision. Plus vous êtes habitués à jouer ensemble, plus vous avez tendance à prendre les bonnes décisions au bon moment. Vous savez de plus en plus instinctivement quand passer vers l'avant, vers l'arrière, garder le ballon, et ainsi de suite.

A quel niveau placez-vous l'Allemagne aujourd'hui ?
Le football pratiqué aujourd'hui par l'Allemagne n'a rien à envier au football spectaculaire qui a toujours été associé aux équipes sud-américaines. En Angleterre, on avait l'habitude de dire qu'il n'était même pas la peine d'essayer de pratiquer ce football latin car contrairement à eux, nous n'étions pas très techniques. Or aujourd'hui, l'Allemagne montre qu'avec suffisamment de flexibilité, les pays d'Europe de l'Ouest peuvent aussi jouer comme ça. Produire des joueurs de cette qualité n'est pas le plus difficile. Le plus dur, c'est de bâtir une équipe qui soit aussi forte que certaines sélections sud-américaines du passé ou l'Allemagne de nos jours. Et puis, quand on obeserve l'Allemagne, les autres équipes européennes pratiquent un football relativement similaire. La différence ne se situe pas tant au niveau du style qu'à celui de la pratique. D'une certaine manière, nous pratiquons le football de l'Allemagne, mais moins bien qu'elle.

Fifa.com (01/12/2014)

Qatar : Belmadi, ambition qatarienne et inspiration algérienne



Récent vainqueur de la Coupe du Golfe, qui s’est déroulée en Arabie Saoudite, le Qatar met maintenant le cap sur l’Australie où se disputera en janvier 2015 la Coupe d'Asie des Nations de l'AFC. Les Bordeaux y auront de grandes ambitions, portés par un sélectionneur, Djamel Belmadi, qui fait chaque jour un peu plus ses preuves.

Après avoir commencé sa carrière dans le championnat local, et décroché deux titres de suite avec Lekhwiya, le technicien algérien a remporté le championnat d'Asie de l'Ouest début 2014 avec l'équipe B du Qatar. La Fédération qatarie a alors confié à l’ancien Marseillais les rênes des A… En réponse lui leur a offert la 22ème Coupe du Golfe.
 
"C’est un titre important puisqu’il était l'attendu depuis dix ans" souligne-t-il au micro de FIFA.com. "Il arrive un mois avant la Coupe d'Asie, c'est bon pour la confiance ! Cette compétition constitue une étape d'un projet à long terme. Nous n’avons pas les faveurs des pronostics, mais cela ne veut pas dire que nous n'avons pas nos chances. Chaque compétition est unique et nous allons tout donner pour être à la hauteur de l'événement".

Dans son Groupe C, le Qatar aura en tout cas fort à faire. Il retrouvera les Émirats Arabes Unis, Bahreïn en constants progrès, et l'Iran, mondialiste. "C’est une poule relevée, dans laquelle aucune rencontre ne sera facile" confirme Belmadi. "Il faudra bien démarrer face aux Émirats, car une première victoire nous rapprocherait de la qualification et serait un plus pour la motivation. Nous ferons au mieux, en espérant que les événements nous sourient".

Le modèle algérien
Et de poursuivre "Je ne veux pas mettre de limites à nos ambitions. Le Qatar a atteint les quarts de finale de l'édition précédente et tout le monde attend que nous fassions de même. Il faut que cette pression soit positive, qu'elle booste mes joueurs." Des joueurs qu’il connaît mieux que quiconque, les ayant déniché dans un championnat qu’il connaît sur le bout des doigts. "Je suis au Qatar depuis plusieurs années et je sais comment me comporter avec eux. Je les connais. Et le fait qu’ils évoluent tous dans le championnat national contribue à la cohésion du groupe."
 
Si ses joueurs l’inspirent, il en va également de même pour son pays d’origine, l’Algérie, auteur d’une très belle performance à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014. "Ils ont marqué l'histoire. Je pense que l'équipe a tiré les leçons de la Coupe du Monde 2010 et a su élever son niveau de jeu. La qualification pour le second tour est quelque chose d'exceptionnel. Il ne faut pas oublier qu'ils ont été éliminés par l'Allemagne, future championne du monde" souligne l’ancien Fennec.

Et de conclure sur un fait qui vaut également pour son pays d’adoption : "l'équipe possède un groupe de jeunes joueurs, qui vont s'améliorer avec le temps. Ce n'est que le début d'une belle histoire."

Fifa.com (01/12/2014)

RP Chine : Hangzhou Greentown - Troussier nommé entraîneur



Le Français Philippe Troussier, ancien sélectionneur du Japon et de plusieurs pays africains, a fait son retour en Chine en devenant l'entraîneur du Hangzhou Greentown, a rapporté mardi l'agence Chine nouvelle.

Le Hangzhou Greentown a publié sur son site internet une photographie de son nouvel entraîneur, portant l'écharpe du club et tenant dans ses mains le maillot vert de l'équipe, en précisant qu'il était "officiellement nommé".

Le Français était sur le marché des entraîneurs après s'être séparé en septembre du club tunisien du CS Sfaxien, au lendemain de l'élimination du CSS en Ligue des champions d'Afrique.

Pour Troussier, il s'agit d'un retour en Chine puisque le Français avait signé en 2011 un contrat pour entraîner le Shenzhen Ruby.

Troussier a aussi dirigé de nombreuses sélections africaines (Nigeria, Burkina Faso, Afrique du Sud et Maroc) et le Japon, participant à deux Coupes du monde, et a entraîné plusieurs clubs africains et français, dont l'Olympique de Marseille.

Le football en Chine bénéficie d'une puissance financière croissante, ce qui lui permet d'attirer de plus en plus de vedettes internationales, soit en les recrutant, soit en accueillant des tournées de grands clubs ou des matches de prestige.

Le Suédois Sven-Goran Eriksson, ancien sélectionneur de l'équipe d'Angleterre, a ainsi été nommé à la tête du Shanghai East, avec un salaire qui ferait de lui l'un des entraîneurs les mieux payés au monde.

Fabio Cannavaro, champion du monde avec l'Italie en 2006, a lui été nommé entraîneur de Guangzhou (Canton), succédant ainsi à son compatriote Marcello Lippi, qui reste toutefois manager.

Par ailleurs, la sélection nationale chinoise est entraînée par un autre technicien français, Alain Perrin, en poste depuis février.

Fifa.com (02/12/2014)

France : Les Bleus recevront le Brésil le 26 mars



L'équipe de France affrontera le Brésil en match amical le 26 mars 2015 au Stade de France, a annoncé la Fédération française de football mardi.

L'affiche avait été annoncée mi-novembre par le président de la FFF Noël Le Graët, mais il restait à en déterminer la date.

Ce sera le premier match de l'année pour les Bleus qui enchaîneront avec une confrontation face au Danemark trois jours plus tard, le 29.

Dans le cadre de leur préparation à l'Euro-2016 qui se déroulera en France, les hommes de Didier Deschamps poursuivront leur programme par des rencontres en Albanie le 13 juin, au Portugal le 4 septembre, contre la Serbie le 7 septembre, contre l'Arménie le 8 octobre, au Danemark le 11 octobre et enfin en Angleterre le 17 novembre.

Fifa.com (02/12/2014)

Brésil : Pelé continue à aller mieux



La légende du football brésilien, Pelé, 74 ans, continuait à aller mieux mercredi, en soins semi-intensifs et sans dialyse, mais aucune date de sortie n'est encore prévue, a annoncé l'hôpital Albert-Einstein de Sao Paulo où il avait été admis jeudi.

"Le patient Edson Arantes do Nascimento (Pelé) continue à aller mieux et (reste) en soins semi-intensifs. Aussi bien l'examen clinique que les résultats en laboratoire de ce matin (mercredi) sont bons et le patient n'aura pas besoin d'assistance rénale", indique un communiqué de l'hôpital qui précise qu'une autre évaluation de la fonction du rein sera faite "demain (jeudi) tôt".

"Il n'a pas de fièvre, marche dans la chambre et passe une grande partie de la journée assis dans un fauteuil. Il mange bien, sans altérations hémodynamiques ou respiratoires", concluent les médecins qui signent le bulletin de santé.

L'éternel "numéro 10" a entamé mercredi sa quatrième journée sans assistance rénale. Il n'a qu'un rein depuis l'époque où il était encore joueur en activité, quand il avait eu une côte cassée pendant un match, ce qui avait endommagé son rein droit qui avait fini par être retiré, a expliqué récemment son agent, José Fornos, alias Pepito, à l'AFP.

Jeudi dernier, l'hôpital où Pelé avait été admis trois jours plus tôt avait indiqué qu'il se trouvait dans "un état clinique instable". La star du foot avait alors été transférée dans une unité de soins spécialisés, intermédiaire avant les soins intensifs, puis en soins intensifs pour être soumis à une dialyse, alarmant le monde entier sur son état de santé.

Des dizaines de journalistes montaient la garde depuis devant l'hôpital Albert Einstein, l'un des plus réputés du Brésil.

Pelé avait déjà été hospitalisé le 13 novembre dans ce même établissement pour y subir une opération pour des calculs rénaux. Il y était alors resté deux jours.

Mais, moins de 10 jours après, de fortes douleurs abdominales l'avaient contraint à retourner à l'hôpital.

Pelé est célébré comme l'un des meilleurs footballeurs de l'histoire. Il a marqué 1.281 buts en 1.363 matches au cours d'une carrière qui s'est étendue des années 1950 aux années 1970.

Né le 23 octobre 1940 dans un foyer modeste de la ville de Tres Coraçoes, dans l'Etat de Minas Gerais (sud-est du Brésil), Pelé a gagné trois titres mondiaux avec la sélection brésilienne en 1958 (alors qu'il n'avait que 17 ans), 1962 et 1970.

Fifa.com (03/12/2014)

Copa Sudamericana
River Plate prend une option



Les Colombiens d'Atletico Nacional ont concédé chez eux un nul (1-1) aux Argentins de River Plate en finale aller de la Copa Sudamericana mercredi à Medellin.

Atletico Nacional menait 1-0 à la mi-temps grâce à un tir puissant de l'attaquant Orlando Berrio (34), mais River Plate est revenu (65) sur un tir croisé de Leonardo Pisculichi, ancien milieu de Majorque en Espagne, devant 44.000 spectateurs.

La finale retour est programmée mercredi au stade Monumental de Buenos Aires.

Fifa.com (04/12/2014)

Slovaquie : Stoch, marquer et se faire remarquer



Les buts se marquent, mais certains buts marquent plus que d’autres... ceux de Miroslav Stoch en sont de parfaits exemples. Certes le Slovaque n’est pas un attaquant à proprement parler. A 25 ans, il n’a trouvé le chemin des filets "que" 33 fois en 145 matches, du FC Nitra à Al Ain, en passant par Chelsea, Twente, Fenerbahçe, et le PAOK Salonique. Mais parce qu'il en inscrit de très beaux, de très importants, et le plus souvent simultanément, l'ailier de la Repre rentre pas à pas dans la légende du football slovaque.

Dernier en date, le 9 octobre face à l’Espagne, en qualifications pour l’UEFA EURO 2016. On joue la 87ème minute du match, le score est de 1:1, lorsque Michal Duriš déborde et décoche un centre millimétré sur la tête de Mino (son surnom)…  Ce dernier détend parfaitement son mètre 69, décroise sa tête, bat Iker Casillas et offre à la Slovaquie une victoire de prestige face à une Espagne alors invaincue depuis huit ans en match de qualification pour un tournoi majeur. "Si je ne devais retenir qu’un but, je crois que ce serait celui-là", confie au micro de FIFA.com le héros d’un soir… et de beaucoup d’autres.
 
Car le costume de buteur providentiel, Stoch l'a beaucoup porté  ! Parmi ses faits d’armes, il a inscrit le but du sacre de Twente face au NAC Breda en Eredivisie 2009/10 d’une frappe en pleine lucarne. Il a récidivé lors du succès historique de la Slovaquie face à la Russie sur la route de l'EURO 2012 d’un tir identique, pleine lucarne. Il est aussi l’homme qui a inscrit le plus beau but du monde, en 2012, sous les couleurs de Fenerbahçe : une volée magistrale - en pleine lucarne - qui lui a valu le Prix Puskas de la FIFA la même année.

"Je garde un souvenir inoubliable de cette soirée où l’on m’a remis cette récompense, tout comme du but qui m’a permis de l’obtenir. Mais celui que j’ai inscrit face à l’Espagne a une valeur toute spéciale à mes yeux" confie-t-il. "D’abord parce que chacun connaît la valeur de cette équipe. Ensuite parce que je n’avais jamais marqué de la tête auparavant en match officiel. Enfin, parce qu’il était crucial dans ce match, et il pourrait surtout être décisif en vue d’une potentielle qualification de mon pays pour l’EURO."

En l’occurrence, à mi-parcours des éliminatoires, les hommes de Ján Kozák sont dans une position idéale. Depuis la victoire face à la Roja, la Slovaquie a enchaîné deux victoires, face au Bélarus (1 :3) et à la Macédoine (0 :2). Combiné au succès face à l’Ukraine (0 :1) de cet été, ce sans-faute ouvre la voie à une première qualification slovaque pour un UEFA EURO, quatre ans après leur première participation à une Coupe du Monde de la FIFA. Quatre ans de flou d'ailleurs.

But à marquer... et à atteindre
Car si ce baptême du feu avait laissé présager des lendemains heureux pour la Repre, il n’en fut finalement rien. Qualifiée pour le second tour de la compétition après une mémorable victoire face à l’Italie dans le troisième match de la phase de Groupes, la Slovaquie a en effet eu du mal à assumer son statut de valeur montante du football européen. Soufflant le chaud et le froid, elle a finalement manqué l’EURO et la Coupe du Monde qui ont suivi.
 
"Nous n’avons tout simplement pas su maintenir le niveau qui était le nôtre en Afrique du Sud. On a perdu des matches importants, et la confiance par la même" résume un Stoch tourné vers le futur. "Depuis beaucoup de choses ont changé. On est reparti du bon pied dans ces qualifications. Mais attention, le chemin est encore long. Continuons à travailler, à garder foi en nous, et ainsi nous réaliserons nos objectifs !"

Stoch sait de quoi il parle. A l’exception de la saison dernière achevée tout de même sur une superbe deuxième place du championnat grec avec le PAOK, l’ailier slovaque a toujours fini l’année avec au moins un trophée en poche : de la FA Cup anglaise, à la Süper Lig turque, en passant par le Prix Puskas. Il y a des buts qui marquent, et certains qui s’atteignent...

Fifa.com (04/12/2014)

Paraguay : L'Argentin Ramon Diaz nouveau sélectionneur



L'entraîneur argentin Ramon Diaz, le plus titré de l'histoire de River Plate, a été nommé nouveau sélectionneur du Paraguay, a annoncé jeudi le président de la Fédération paraguayenne de football.

Diaz, 55 ans, est arrivé mercredi à Asuncion pour finaliser les termes de son engagement avec l'"Albirroja".

"Nous avons plusieurs défis, la Copa America (au Chili en 2015, NDLR) et le Mondial russe en 2018, nous allons travailler de manière organisée pour atteindre tous les objectifs qui se trouvent devant nous", a déclaré le nouveau sélectionneur après l'officialisation de son contrat.

"Je n'ai à aucun moment hésité à accepter la proposition de diriger le Paraguay", a ajouté Diaz, ex-joueur international dans les années 1980 mais surtout l'entraîneur le plus titré de l'histoire de River Plate, qu'il a mené à la victoire, notamment, dans le championnat de clôture 2014.

L'encadrement technique sera "le même qui m'accompagnait à River Plate, avec qui je travaille depuis toujours", a précisé l'Argentin, dont la prise de poste est immédiate.

Fifa.com (04/12/2014)

L'Angleterre soigne sa relance



La Fédération anglaise de football (FA) a révélé jeudi son plan de développement à long terme pour relancer la compétitivité du football anglais, en s'inspirant des modèles allemand et belge.

Le plan, imaginé après une nouvelle désillusion lors du Mondial-2014 au Brésil, où l'Angleterre a été éliminée dès le premier tour, met l'accent sur la formation des entraîneurs et l'encadrement des meilleurs jeunes du pays avec cinq points essentiels.

La composante "Qui sommes-nous" vise à mettre en avant la fierté de représenter l'Angleterre, "Comment nous jouons" à développer une philosophie de jeu basée notamment sur la possession et "Le futur joueur anglais" à déterminer les capacités et caractéristiques que devront avoir les futurs joueurs de l'équipe nationale. Enfin, "Comment nous entraînons" cherche à améliorer la qualité de l'encadrement et "Comment nous assurons le suivi" à faire progresser le suivi médical, psychologique et nutritionnel.

Le projet, dévoilé à partir de jeudi à plus de 1500 entraîneurs au camp de base de la FA à Saint George Park, a été bâti pour permettre, à long terme, à l'équipe nationale d'être plus compétitive et d'envisager la victoire lors des tournois majeurs.

Combler le retard tactique
Plusieurs nations majeures du football ont été observées: "Il est particulièrement dangereux de copier un autre pays, mais il serait dommage de ne pas s'intéresser aux leçons retenues par les autres", a expliqué Dan Ashworth, le directeur du développement élite à la FA.

"Les deux exemples qui viennent à l'esprit sont l'Allemagne et la Belgique, qui ont eu des programmes forts venant de leurs fédérations avec des directions claires", a-t-il ajouté.

La FA espère ainsi combler le retard accumulé en matière de tactique par rapport aux autres pays dominants du ballon rond avec un projet prévu pour les sélections de jeunes, depuis les moins de 15 ans jusqu'aux sélections espoir, féminines et masculines.

"Je pense qu'il est très important que nous ayons une idée des grands principes à suivre et des comportements que nous attendons des joueurs dans différentes situations", a souligné, enthousiaste, le sélectionneur de l'équipe nationale Roy Hodgson, qui ne sera sûrement plus en place lorsque cette politique portera ses fruits.

"Je pense que toutes ces initiatives vont faire progresser le football anglais, et que c'est essentiellement une affaire d'encadrement. Plus vite nous véhiculerons ces messages aux jeunes joueurs qui en seront imprégnés, plus vite nous feront progresser les joueurs de l'équipe nationale élite lorsque les jeunes atteindront ce niveau", a-t-il conclu.

Fifa.com (04/12/2014)

RP Chine
Shanghai Shenhua - Gillot nommé entraîneur



Le Français Francis Gillot, ex-entraîneur de Bordeaux, a signé avec l'équipe du Shanghai Shenhua, rejoignant en Chine ses compatriotes Philippe Troussier et Alain Perrin, a annoncé le club chinois sur son site internet.

Francis Gillot a entraîné les Girondins de 2011 jusqu'à l'été 2014, remportant la Coupe de France en 2013. Il avait auparavant officié au FC Sochaux et au RC Lens.

Le club de Shanghai Shenhua avait fait parler de lui en recrutant en décembre 2011 Nicolas Anelka puis, quelques mois plus tard, Didier Drogba.

Mais Anelka avait peiné à trouver sa place au Shenhua et n'a jamais convaincu en Chine. Quant à l'entraîneur français Jean Tigana, également recruté par le Shanghai Shenhua, il avait été limogé en avril 2012, quatre mois à peine après son arrivée.

Le football en Chine bénéficie d'une puissance financière croissante, ce qui lui permet d'attirer de plus en plus de vedettes internationales, joueurs ou sélectionneurs.

Le Suédois Sven-Goran Eriksson, ancien sélectionneur de l'équipe d'Angleterre, a ainsi été nommé à la tête du Shanghai East, avec un salaire qui ferait de lui l'un des entraîneurs les mieux payés au monde.

Fabio Cannavaro, champion du monde avec l'Italie en 2006, est devenu entraîneur de Guangzhou (Canton), succédant ainsi à son compatriote Marcello Lippi, qui reste toutefois manager.

Alain Perrin entraîne lui la sélection nationale chinoise et Philippe Troussier vient de signer avec le Hangzhou Greentown.

Le gouvernement chinois a décidé fin novembre de promouvoir l'enseignement du football à l'école afin de relever le niveau de ce sport en Chine.

L'équipe nationale  figure à 99e place du classement mondial FIFA/Coca-Cola.

Fifa.com (05/12/2014)

Philippines : Les Chiens Errants ont les dents longues



Tout vient à point à qui sait attendre. Si le proverbe dit vrai, les Philippines pourraient continuer à surprendre lors du Championnat de l’AFF (Fédération de football d’Asie du sud-est) 2014, également connu sous le nom de Coupe Suzuki.

Les Azkals ("Chiens Errants") sont une fois de plus aux portes de l’histoire dans cette compétition régionale, avec une demi-finale très attendue contre la Thaïlande. Les Philippins ont déjà atteint le dernier carré à deux reprises, lors des éditions 2010 et 2012. Ils ont deux matches contre les Éléphants de Guerre pour aller plus loin cette fois.

Titrée à trois reprise dans le tournoi, la Thaïlande abordera le match aller, ce 6 décembre, à Manille, avec la faveur des pronostics. Mais le sélectionneur philippin Thomas Dooley assure que son équipe vendra chèrement sa peau.

"Nous ne sommes pas favoris", confie à FIFA.com l’ancien capitaine des États-Unis, qui a emmené les Américains jusqu’aux huitièmes de finale de la Coupe du Monde de la FIFA™ 1994, organisée sur leurs terres. "Mais nous sommes les Azkals après tout. Les Chiens Errants ont du respect pour leurs rivaux, mais ils n’ont peur de rien et peuvent mordre à l’occasion. Les joueurs ont déjà écrit de nouveaux chapitres ces dix derniers mois, mais l’histoire n’est pas terminée."

Une passion grandissante
Les Philippines ont en effet réalisé de gros progrès cette année. Arrivé aux commandes en février dernier, Dooley a rapidement transformé un groupe de joueurs anonymes en une équipe compétitive et bien organisée. Pour son baptême du feu, les Azkals ont ainsi atteint pour la toute première fois la finale de la Challenge Cup de l’AFC, au mois de mai. Vainqueurs du Turkménistan, double finaliste de la compétition, et des Malvides, pays organisateur, ils ont échoué de justesse en finale, contre la Palestine.

Les joueurs de Dooley ont poursuivi sur leur lancée en Coupe Suzuki, avec une victoire 4:1 contre le Laos, avant de corriger 4:0 l’un des candidats au titre, l’Indonésie, pour décrocher leur billet pour les demi-finales. Ce succès a logiquement ouvert l’appétit du sélectionneur philippin.

"Les Philippines n’avaient plus gagné depuis 80 ans contre l’Indonésie", souligne l’ancien défenseur de Hambourg et du Bayer Leverkusen. "C’était une victoire largement méritée. Nous avons contrôlé le match dès la première minute et à aucun moment je n’ai craint que mon équipe ne perde sa concentration et laisse son adversaire revenir. C’est notre prestation la plus aboutie depuis que je suis en charge."

"Lorsque je suis arrivé, j’ai tout de suite vu que ce groupe avait de la qualité", poursuit Dooley. "J'ai dit que je voulais des joueurs qui avaient faim de ballon. Cela veut dire qu'il faut être prêt à prendre ses responsabilités. Nous ferons forcément des erreurs, mais ça fait partie du jeu. Nous n’avions pas besoin des meilleurs joueurs, il suffisait de construire la meilleure équipe. On a pu le voir contre l’Indonésie. Nous pouvons faire quelque chose de grand avec autant d’énergie, de volonté et d’enthousiasme."

Les bons résultats de la sélection ont permis aux Philippins de se redécouvrir une passion pour le football, qui a les moyens, selon Dooley, de devenir le sport numéro un dans le pays. "C’est peut-être le début d’un grand changement", espère le sélectionneur. "Lorsque j’ai commencé à jouer pour les États-Unis, j’ai toujours dit qu’il y avait un problème de générations. Vingt millions d’enfants jouent au football et adorent ça, mais leurs parents sont des fans de basket, de football américain ou de baseball."

"Avec le temps, les enfants de ceux qui jouent aujourd’hui auront des parents fans de football et la discipline se développera très rapidement", estime-t-il. "Ici, aux Philippines, c’est un problème de mentalité. Tout le monde est fou de basket, les adultes comme les enfants. Mais ça va changer lorsqu’ils réaliseront que l’on peut gagner sa vie en jouant au football."

Un avertissement sans frais
Les Philippines s’attaquent malgré tout à une montagne avec la Thaïlande, qu’elles n’ont plus battue depuis 1972. Les Azkals restent de surcroît sur une défaite 3:1 lors de leur dernier match de groupe, contre le Viêt-Nam, et savent qu’ils ont encore des progrès à réaliser pour atteindre la finale.

"Ce n’était pas la même musique contre le Viêt-Nam", relève Dooley. "Nous étions déjà qualifiés pour les demi-finales et il nous manquait cette étincelle qui nous permet de faire des miracles. Mais il faut toujours voir les choses du bon côté. C’était peut-être l’avertissement dont nous avions besoin avant d’affronter la Thaïlande."

Déterminé à créer la surprise une fois de plus, Dooley espère que le douzième homme pourra tenir son rôle à Manille. "La Thaïlande part évidemment avec un gros avantage", reconnaît-il. "Contrairement à nous, le pays dispose d’un championnat de qualité et de joueurs expérimentés. Mais nos supporters sont incroyables. Quel que soit le résultat, ils sont toujours derrière nous. Les joueurs savent à quel point tout le monde est heureux lorsque nous gagnons. Ça devrait suffire à les motiver."

Fifa.com (05/12/2014)