Saison française, 2014 - 2015

Montpellier - Le stade de la Mosson inondé



Le stade de football de la Mosson, où joue Montpellier, a de nouveau été inondé dans la nuit de lundi à mardi, a indiqué le club de Ligue 1, et le stade sera pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois indisponible.

"Les fortes pluies enregistrées dans la nuit de lundi à mardi ont fait des dégâts encore plus importants que la semaine dernière au Stade de la Mosson", indique le club sur son site internet.

Sur les photos, on peut voir les cinq premiers rangs de gradins couverts de boue, tout comme la pelouse, alors que les travaux de remise en état après l'inondation de la semaine dernière n'étaient pas encore terminés.

Lors de ce précédent épisode pluvieux, il était tombé sur la ville en quelques heures l'équivalent de la moitié de ce qui tombe en une année, selon Météo-France.

Sur son compte Twitter, le club a précisé que 3 mètres d'eau environ ont envahi le stade, et détruit, entre autres, les vestiaires et la salle de presse.

"C'est un spectacle de désolation que j'ai découvert ce matin à la Mosson, les dégâts sont considérables!", a réagi le président délégué du MHSC Laurent Nicollin via le compte Twitter du club.

"Nous étudions des solutions pour pouvoir jouer ailleurs pendant un certain temps", et les festivités pour les 40 ans du club sont annulés, a-t-il précisé.

Montpellier doit recevoir Lyon dimanche 19 octobre, pour le compte de la 10e journée de L1.

"Il y a un risque que le match de Coupe de la Ligue face à l'AC Ajaccio soit inversé", a également estimé le dirigeant.

"Une décision va devoir être prise sur le futur de la Mosson, on ne peut pas revivre ces situations!", a-t-il jugé, alors que la question d'un nouveau stade avait déjà surgi ces derniers mois.

Inauguré en 1972, le stade de la Mosson avait été rénové en 1998 pour la Coupe du monde de football en France.

Fifa.com (07/10/2014)

Jallet pas inquiet pour PSG



Le défenseur de l'équipe de France Christophe Jallet, ancien joueur du Paris SG transféré cet été à Lyon, ne s'est pas montré inquiet mardi pour le double champion de France, en difficulté en Ligue 1 en ce début de saison.

"Le PSG reste la plus grosse écurie du championnat, quand ils vont se réveiller, ils vont reprendre confiance", a-t-il déclaré. "L'effet post-Coupe du monde les a fatigués physiquement et mentalement et leur a donné plus de mal pour entrer dans la saison. Ils sont un peu dans le doute mais quand ils vont enchaîner des victoires, ce ne sera pas la même limonade et ils arriveront à reprendre le dessus et à rivaliser avec les équipes de tête."

"A part Marseille, personne n'est vraiment très loin", a expliqué le latéral droit. "Ils s'affrontent dans pas longtemps (le 9 novembre au Parc des Princes, ndlr) et ce sera un match charnière pour les deux équipes. Je ne suis pas inquiet par rapport à leur sort en championnat ou en Ligue des champions."

Auteur de son 6e nul en 9 journées contre Monaco (1-1), dimanche au Parc des Princes, le PSG occupe la 3e place de la L1 à 7 points du leader Marseille.

Fifa.com (07/10/2014)

Montpellier - La Mosson impraticable jusqu'à décembre



Le stade de football de la Mosson, où évolue Montpellier (L1), a de nouveau été inondé dans la nuit de lundi à mardi, et le président délégué du club, Laurent Nicollin, espère pouvoir y rejouer en décembre.

"C'est pire que la semaine dernière, il y a eu plus de trois mètres d'eau, il n'y a plus de vestiaires, enfin il n'y a plus rien, il y a de la boue... Une partie de la pelouse est partie dans notre belle mer Méditerranée, c'est une grosse scène de désolation dans un petit coin de Montpellier", a commenté le président délégué du MHSC, Laurent Nicollin, devant la presse.

"Ce n'est pas l'optimisme total, avec les gens de l'agglomération, ce (mardi) matin on partait sur trois mois (d'indisponibilité), maintenant on va dire qu'on va espérer jouer au mois de décembre à la Mosson", a-t-il poursuivi.

Les festivités pour les 40 ans du club sont annulées, a précisé le club. Montpellier devait recevoir Lyon dimanche 19 octobre, pour le compte de la 10e journée de L1. "Il y a un risque que le match de Coupe de la Ligue (programmé le 28 octobre) face à l'AC Ajaccio soit inversé", a également estimé Laurent Nicollin.

"Une décision va devoir être prise sur le futur de la Mosson, on ne peut pas revivre ces situations !", a encore jugé Laurent Nicollin, alors que la question d'un nouveau stade avait déjà surgi ces derniers mois.

Inauguré en 1972, le stade de la Mosson avait été rénové en 1998 pour la Coupe du monde de football en France.

Fifa.com (07/10/2014)

Evian TG - Nielsen absent quatre semaines



L'attaquant danois d'Evian TG, Nicki Bille Nielsen, blessé aux adducteurs devrait être éloigné des pelouses pendant environ quatre semaines, a indiqué mercredi le club haut-savoyard.

Touché en fin de semaine à l'entraînement, Nielsen avait déjà dû déclarer forfait pour la réception de Metz le week-end dernier.

Fifa.com (08/10/2014)

OM - Bielsa reste prudent



Marcelo Bielsa, entraîneur de Marseille, largement en tête de la Ligue 1, s'est voulu prudent jeudi sur les chances de l'OM de disputer le titre, rappelant que seulement "un quart du championnat" a été disputé.

"On n'a joué qu'un quart du championnat et aucune différence de points ne peut être considérée comme importante", a souligné Bielsa. Après neuf journées, Marseille compte cinq points d'avance sur son dauphin Bordeaux et sept sur le 3e et champion sortant, le Paris SG.

"S'il ne s'était pas passé des choses dans les derniers instants des deux derniers matches, la différence serait seulement de trois points", avec le PSG, a ajouté le technicien argentin.

Lors de la 9e journée, l'OM s'est imposé 2-1 à Caen grâce à un but de Gignac dans le temps additionnel tandis que le PSG qui menait face à Monaco a été rejoint (1-1) grâce à un but de Martial là aussi dans le temps additionnel.

Bielsa, qui évolue quasiment avec le même onze de départ d'un match à l'autre, a par ailleurs rendu hommage à Romain Alessandrini, qui n'a été titulaire que lors des deux premières journées cette saison.

"J'ai une très bonne opinion de ses qualités et je pense sincèrement que tous les joueurs qui nous accompagnent et ne sont pas titulaires peuvent le devenir", a-t-il expliqué.

"C'est un joueur rapide qui a toutes les qualités pour attaquer sur les côtés. Il devine très bien quand il doit faire des appels dans la profondeur ou dans la verticalité", a encore indiqué Bielsa à propos du milieu de terrain offensif arrivé durant l'intersaison de Rennes.

Fifa.com (09/10/2014)

PSG - Thiago Silva de retour à l'entraînement



Le capitaine du Paris SG Thiago Silva, blessé depuis le mois d'août, a repris lundi l'entraînement au Camp des Loges, a annoncé le club de la capitale sur son site internet.

Alors que de nombreux joueurs parisiens sont en sélection, Thiago Silva a participé à la séance organisée lundi matin à huis-clos.

Le Brésilien s'était blessé aux ischios-jambiers droits lors d'un match amical disputé à Naples le 11 août.

Ce retour est une bonne nouvelle pour une équipe handicapée par de nombreuses absences sur blessure (Ibrahimovic, Lavezzi, Marquinhos...), même si la présence de Thiago Silva vendredi au Stade de France pour y affronter Lens n'est pas garantie.

Fifa.com (13/10/2014)

Metz - Falcon indisponible 4 semaines minimum



L'attaquant international vénézuélien du FC Metz Juan Falcon, victime d'une petite déchirure au mollet gauche, sera indisponible durant quatre semaines au moins, a-t-on appris lundi sur le site internet du club mosellan.

Convoqué en sélection nationale la semaine dernière pour disputer deux matches amicaux en Espagne, le buteur de 25 ans s'est blessé lors d'un entraînement. Rentré en Lorraine, il a passé des examens complémentaires qui ont révélé la nature de sa blessure, qui nécessite, pour se résorber, quatre semaines minimum sans compétition.

Auteur de quatre buts (dont un doublé face à Reims le 27 septembre) en huit matches, dont sept comme titulaire, Falcon est arrivé cet été à Metz en provenance de Zamora (1re div. vénézuélienne). Il a signé un contrat de trois ans.

Metz, qui a accédé à la L1 en mai dernier, occupe actuellement la neuvième place du classement et recevra Rennes samedi pour le compte de la dixième journée.

Fifa.com (13/10/2014)

Kombouaré : "Ne pas prendre de fessée"



Antoine Kombouaré, coach de Lens, espère "ne pas prendre de fessée" vendredi face à son ancien club, le Paris SG, en match de L1 délocalisé au Stade de France.

Comment abordez-vous ce match face à votre ancien club du PSG vendredi?
Il faut voir ça comme un match normal, même si j'y ai passé de nombreuses années. C'est là-bas que j'ai appris cette volonté de gagner, d'être un compétiteur né. J'aurais aimé y rester, mais en partir a été un soulagement. Je serai toujours reconnaissant envers le PSG, j'y ai tout appris et je resterai toujours un grand fan de ce club. Après, on a un match à jouer et trois points à aller chercher. Il n'y aura pas de place pour les sentiments.

Lens n'a plus connu la victoire depuis quelques semaines. Ne craignez-vous pas de prendre une fessée face au PSG?
On part jeudi à Paris pour prendre nos marques car il ne faut pas oublier qu'on joue à domicile, même si c'est à Saint-Denis. J'espère ne pas prendre de fessée comme vous dites, car cela aurait des conséquences dramatiques pour la suite. Franchement, on a beaucoup à perdre durant ce match. Le réveil du PSG n'est pas loin, il faut espérer qu'il ne se réveille pas devant nous.

Peut-on parler de deux mondes qui s'opposent?
Bien sûr, il n'y a qu'à voir les deux budgets. Je le dis et je le répète, je n'aime pas la façon de travailler ici, je suis frustré. Surtout pour le compétiteur que je suis. Mais on est en Ligue 1 et j'ai un groupe motivé, il faut compenser. Malgré nos soucis, on va se battre. Par rapport à tous nos supporteurs présents il faudra faire bonne figure.

La trêve internationale a-t-elle été bénéfique pour votre groupe?
Oui, elle nous a fait du bien. On a le sentiment de faire des bons matches mais on ne grappille pas de points, c'est le plus important. La trêve nous a permis aussi de faire un travail spécifique pour le match de vendredi, car il faut éviter de se faire distancer au classement.

N'est-ce pas compliqué pour votre groupe, qui manque d'expérience en Ligue 1, d'aller affronter le PSG au Stade de France devant plus de 60.000 spectateurs?
C'est le risque, mais on a un devoir de faire bonne figure. J'ai peur que mes joueurs fassent le match avant, qu'ils soient sous pression et qu'ils n'arrivent pas à gérer. Il faudra montrer l'image d'une équipe qui se bat et non pas se montrer en victime. On va avoir des opportunités, peut être deux ou trois, il faudra être capable de +scorer+ pour, pourquoi pas, mettre le doute dans la tronche des Parisiens. Ce qui est bon dans le foot, c'est qu'on ne sait jamais ce qui peut se passer.

Fifa.com (15/10/2014)

PSG - Cavani, des bas et débats



Edinson Cavani a marqué 4 buts en 12 matches toutes compétitions confondues cette saison avec le Paris SG, mais aucun quand Zlatan Ibrahimovic était absent et que le club parisien avait vraiment besoin d'un buteur.

. Le "Cavani bashing"
Le dernier match en L1, avant la trêve, Paris SG-Monaco (1-1) a relancé le "Cavani bashing", ces torrents de critiques moqueuses relayées sur les réseaux sociaux. Lors de ce match, non seulement l'Uruguayen n'a pas marqué mais il a ôté maladroitement un but qui semblait tout fait à Blaise Matuidi.

Pierre Menès, chroniqueur vedette du Canal Football Club, a ainsi écrit sur son blog: "Et puis, à Paris, il y a quand même un problème majeur, c'est Cavani. Avant il ratait des occasions et maintenant, il n'arrive même plus à frapper dans le ballon".

France Football a fait sa Une avec l'attaquant à terre et le titre "L'homme qui ne valait pas 64 millions d'euros", référence au prix record en France dépensé pour son arrivée à l'été 2013 en provenance de Naples.

Pour toute réponse, le chevelu de 27 ans a posté mardi sur son compte twitter une vidéo de lui à l'entraînement au PSG -- le sélectionneur de l'Uruguay ne l'avait pas appelé pour le reposer -- avec cette mention dans plusieurs langues: "je m'entraîne pour être à 100% ce vendredi contre Lens".

. Sans Ibra, il n'en profite pas
La saison dernière, juste avant d'affronter Chelsea en Ligue des champions, il avait fini par avouer dans L'Equipe, son peu de plaisir à jouer sur l'aile droite, confiant son souhait de jouer en numéro 9, en avant-centre, poste réservé à Ibra. Clin d'oeil de l'histoire, Zlatan s'était blessé avant le match à Stamford Bridge. Mais le "Matador" était passé totalement au travers lors de ce retour avec deux très grosses occasions balancées au-dessus. En tribune, Olivier Létang, directeur sportif adjoint du PSG, était apparu fou de rage.

"C'est important pour un attaquant de jouer dans une position qui est naturelle pour lui", a redit le natif de Salto (ville proche de la frontière avec l'Argentine) cette saison avant le Trophée des Champions. Mais lors des cinq matches où "Ibra" était absent cette saison (Evian, Toulouse, Caen, Monaco en L1, Barcelone en C1), il était titulaire comme avant-centre et il n'a pas marqué...

. Rumeurs de départ démenties
"Je ne m'inquiète pas pour Cavani. C'est un buteur, il marquera des buts", répète à l'envi Laurent Blanc quand il est interrogé sur le sujet, se raccrochant aux statistiques de la première saison parisienne de l'Uruguayen, avec un honorable bilan de 25 buts en 44 matches toutes compétitions confondues.

Mais le "Président" s'avoue parfois impuissant comme quand il a confié après le match contre Monaco: "Pour que Cavani retrouve sa fraîcheur mentale, si j'avais la réponse, je la réserverais à l'équipe..."

Thiago Silva, lui, balaie les critiques sur cet attaquant qui s'épuiserait dans les taches défensives. "Edinson, lui, l'attaquant, il est prêt à donner sa vie pour l'équipe", expliquait récemment le Brésilien sur le site officiel du PSG.

Mais plus la trêve hivernale approche et plus les hypothèses de départ reviennent régulièrement dans la presse. Le président, le vrai, du club parisien, Nasser Al-Khelaïfi martèle qu'il ne veut pas le vendre. Le dirigeant l'a encore répété dans Le Parisien ce jeudi: "Tout le monde doit bien comprendre que le PSG est sa maison et qu'elle le restera le plus longtemps possible".

Fifa.com (16/10/2014)

PSG - Le casse-tête des blessures



Le Paris SG a sept points de retard sur Marseille en championnat et un autre souci avec le casse-tête permanent des blessures cette saison: Ibrahimovic, David Luiz, Lavezzi et Marquinhos sont ainsi forfait contre Lens vendredi et Thiago Silva n'a pas été retenu.

. Ibra, une absence qui dure
Le meilleur buteur de ces deux dernières saisons en L1 est donc toujours gêné par sa blessure à un talon. "Ibra" n'est plus réapparu sur une pelouse depuis le nul concédé le 21 septembre contre Lyon en Ligue 1 (1-1).

"Ca évolue bien, mais pas suffisamment pour qu'il soit dans le groupe, j'espère que ça ne durera pas très longtemps. Mais quant à une date et un jour de retour, je ne peux l'indiquer", a commenté le coach du PSG Laurent Blanc jeudi devant la presse.

En son absence, Edinson Cavani n'a pas brillé sur le front de l'attaque, ce qui est un handicap supplémentaire pour les Parisiens.

"On a fait des matches nuls qu'on aurait pu gagner, marquer un but c'est bien, mais en marquer d'autres c'est mieux", a déploré Blanc.

. Infirmerie toujours fréquentée
Face à Lens vendredi au Stade de France (Bollaert est en travaux), le PSG devra donc se passer d'Ibra, mais aussi de David Luiz, blessé avec la Seleçao et de deux autres joueurs touchés avant la trêve, Ezequiel Lavezzi et Marquinhos.

La préparation physique n'est pas en cause, selon l'entraîneur parisien. "La plupart des joueurs blessés n'ont pas fait de 'prépa' (car ils se reposaient du Mondial, comme Luiz et Lavezzi), a insisté Blanc. Et d'asséner: "La preuve? Pastore est en forme et il a fait la 'prépa'".

"Le point positif, c'est qu'avec des blessés, on a pu battre Barcelone en Ligue des champions", relativise aussi Blanc.

Mais attention aux adducteurs des joueurs valides vendredi soir car comme l'a dit Blanc: "La pelouse du Stade de France c'est une catastrophe". "Elle n'a jamais été bonne d'ailleurs, elle se dérobe, j'en ai discuté avec Yohan (Cabaye) et Blaise (Matuidi) qui y ont joué avec les Bleus", a encore souligné le "Président".

. Thiago Silva apte mais pas dans le groupe
"Thiago Silva est apte", avait annoncé jeudi en début d'après-midi Laurent Blanc, après neuf semaines de convalescence du capitaine du PSG et du Brésil.

Mais la prudence a prévalu pour "O Monstro", qui n'a finalement pas été retenu dans le groupe, après un couac dans la communication du PSG, le compte twitter du club ayant d'abord annoncé sa présence avant de se raviser.

Il est vrai que Blanc avait multiplié les précautions de langage au sujet du Brésilien devant la presse, lâchant: "Reste à savoir s'il est dans le groupe, s'il sera remplaçant ou titulaire".

"La saison est longue, il y a des objectifs importants. Quand on fait une erreur une fois, si on la fait deux fois c'est qu'on n'a pas eu la bonne analyse", confiait encore Blanc au sujet d'un retour précipité du Brésilien à éviter.

Le coach parisien avait plaidé coupable pour la blessure de Thiago Silva survenue le 11 août au bout de 12 minutes au cours du match amical disputé par le champion de France à Naples (2-1). Blanc s'en était voulu d'avoir utilisé un joueur soucieux de vite reprendre pour effacer le cauchemar d'un Mondial-2014 raté avec la Seleçao. Son capitaine s'était blessé en tentant d'effectuer une talonnade et cela a pris ensuite "très longtemps pour cicatriser", comme l'a regretté Blanc.

. Charnière sous surveillance
La défense centrale est le secteur le plus touché au PSG. Marquinhos et David Luiz, les deux défenseurs centraux brésiliens, sont donc sur le flanc pour affronter Lens. Et Thiago Silva a sans doute été préservé et laissé au repos en vue de la Ligue des champions qui reprend la semaine prochaine. Le seul défenseur central valide et prêt à joueur dont dispose Blanc est Zoumana Camara. Thiago Motta, milieu de terrain défensif, ou Serge Aurier, défenseur latéral "qui peut jouer stoppeur" selon Blanc, pourraient servir de "plan B" dans l'axe, toujours selon Blanc.

Sauf que Motta revient lui aussi de blessure. "Motta est apte, je pense qu'il est sur la bonne voie, mais j'attends encore", a d'ailleurs glissé Blanc jeudi. Motta était en tout cas bien retenu dans le groupe jeudi soir.

Fifa.com (16/10/2014)

PSG - Blanc : "Cavani, je le sens beaucoup mieux"



Laurent Blanc, coach du Paris SG, a estimé vendredi qu'Edinson Cavani, son attaquant en manque de réussite, était "beaucoup mieux" après un gros travail à l'entraînement pendant la trêve internationale.

"Cavani, je le sens beaucoup mieux pour dire la vérité, a expliqué Blanc. Il y a mis du sien, il a voulu beaucoup travailler physiquement et techniquement durant la trêve". Son sélectionneur ne l'avait pas appelé avec l'Uruguay, pour le reposer.

"Edinson a senti qu'il n'était pas dans la meilleure phase de sa carrière et s'est retranché derrière le travail pendant dix jours et je dois dire qu'il a été exceptionnel dans ce domaine", a confié Blanc.

"Il a dû retrouver certaines sensations, j'attends avec impatience qu'il confirme en match, mais je suis très heureux du travail qu'on a fait", a poursuivi Blanc.

Avec seulement quatre buts en douze matches toutes compétitions confondues cette saison, un "Cavani bashing", soit des critiques moqueuses, s'est développé sur les réseaux sociaux.

"Les gens se régalent, a ironisé Blanc. Il faut l'admettre, ça ne fait pas plaisir au joueur, mais si ça peut faire plaisir aux gens de se défouler... Moi, ça me laisse indifférent", a conclu Blanc sur ce sujet.

Salvatore Sirigu, gardien du PSG, a défendu Cavani avec une belle image pour dire qu'un grand buteur ne peut pas tout perdre: "Quand tu es un cheval tu ne peux pas mourir comme un âne".

Fifa.com (16/10/2014)

Rennes - Toivonen sur la touche



L'avant-centre suédois Ola Toivonen sera absent "pour plusieurs semaines", en raison d'une déchirure à la cuisse droite lors d'un match en sélection nationale, a annoncé jeudi son entraîneur à Rennes, Philippe Montanier.

Le technicien n'a cependant pas souhaité préciser la durée exacte de l'indisponibilité, ne confirmant pas les information de L'Equipe qui parlait de quinze jours.

Toivonen était sorti il y a une semaine pendant un match contre la Russie (1-1), au cours duquel il avait permis aux Scandinaves d'égaliser, en match éliminatoire pour l'Euro-2016, dans le groupe G.

"On a d'autres joueurs au poste d'attaquant de pointe, on s'adaptera. Et cela permettra à certains de se montrer", a poursuivi Montanier.

Pour le match de samedi à Metz, dans le cadre de la 10e journée de championnat, Montanier pourrait décider d'aligner à ce poste Paul-Georges Ntep, piteusement éliminé en barrage avec l'équipe de France Espoir, mardi. Ntep a déjà dépanné en pointe en fin de saison dernière.

Il pourrait aussi faire jouer Habib Habibou, qui évoluait comme avant-centre en Belgique la saison dernière, ou Philipp Hosiner, l'attaquant autrichien arrivé cet été, et qui était titulaire lors de la victoire contre Lens (2-0).

Fifa.com (16/10/2014)

Nice - Puel prolonge d'un an



L'entraîneur de Nice Claude Puel, qui avait notamment conduit Lyon en demi-finales de la Ligue des champions, a prolongé d'un an et jusqu'en 2016 son contrat à la tête du club niçois, jeudi soir.

Arrivé en juillet 2012 à Nice, Claude Puel, 53 ans, voit son contrat initial de trois saisons prolongé d'un an, avec une option pour une année supplémentaire.

Au-delà de son expérience accumulée en 998 matches de D1 française, sur le terrain avec Monaco (488) puis sur le banc d'entraîneur (510 entre l'ASM, Lille, Lyon et Nice), Claude Puel est en phase avec le projet de baser le développement du club niçois sur son centre de formation.

Claude Puel a été champion de France avec l'AS Monaco en 1982 et 1988 (comme joueur) et en 2000 (comme entraîneur).

Fifa.com (16/10/2014)

Cinq matches de suspension pour Cahuzac



Le Bastiais Yannick Cahuzac, exclu face au FC Nantes le 24 septembre pour avoir bousculé l'arbitre de la rencontre Tony Chapron, a écopé de cinq matches ferme de suspension, a annoncé jeudi la commission de discipline de la LFP.

Cahuzac, qui a déjà purgé deux matches, va donc manquer les trois prochaines rencontres de Bastia.

Pour sa part, le Guingampais Benjamin Angoua, qui avait tenté d'empêcher l'arbitre de donner un carton jaune à l'un de ses coéquipiers lors du match Montpellier-Guingamp du 27 septembre, a pris trois matches de suspension, dont un avec sursis.

Fifa.com (16/10/2014)

Toulouse - Boucher, un gardien sur ses gardes



Débarqué en Ligue 1 l'hiver dernier, Zacharie Boucher s'est imposé dans les buts toulousains, malgré des statistiques peu flatteuses, et devra encore rester sur ses gardes dimanche face au leader Marseille, meilleure attaque de l'élite.

Pour le Réunionnais, âgé de 22 ans, Marseille est une ville à part, celle où il a découvert la Ligue 1 le 2 février dernier. Dans ce stade Vélodrome si intimidant pour un jeune homme sans expérience.

Dimanche, pour la 10e journée de Ligue 1, il y disputera son vingt-septième match consécutif sous le maillot toulousain.

Arrivé du Havre, son club formateur, en plein coeur du dernier mercato hivernal, le meilleur gardien de L2 en 2013 est un titulaire inamovible depuis son arrivée à Toulouse et a poussé vers la sortie Ali Ahamada.

Ce dernier, en délicatesse avec la direction du club, en garde un souvenir amer, ce qui ne favorise pas une concurrence très saine entre les deux hommes. "Zac est arrivé, on m'a mis à l'écart le week-end suivant, soi-disant pour ne pas qu'il se sente mal à l'aise. Pour ne pas déranger", a lancé le franco-comorien la semaine dernière dans les colonnes de L'Equipe.

38 buts en 26 matches
Boucher a pourtant pour le moment des statistiques peu flatteuses: 38 buts encaissés en 26 matches, 11 en 9 journées cette saison. Le début dans le grand bain de la Ligue 1 aurait-il été trop rapide ?

"Ça fait pratiquement deux ans que j'étais titulaire en L2 et pour moi, c'est une trajectoire logique. En arrivant, on est toujours un peu timide et on regarde comment les choses se passent", rétorquait-il en fin de saison dernière. L'adaptation au 3-5-2 du TFC a en outre été difficile, se justifiait-il encore: "je n'avais encore jamais joué avec une défense à trois, c'est très différent d'une défense à 4".

"Il a eu quatre premiers mois difficiles" de son arrivée à la fin de la saison dernière, reconnaît l'entraîneur du TFC, Alain Casanova, fervent défenseur de son dernier rempart mais "l'apprentissage de la L1 ne se fait pas comme ça. Cela a été une surprise pour lui".

"Je suis pleinement satisfait de ses performances et de son rendement. Je le sais pour avoir évolué à ce poste, que le gardien est souvent montré du doigt mais la défense c'est 11 joueurs", insiste-t-il.

Une déception avec les Espoirs
En Equipe de France Espoirs, ses performances lui ont en revanche été fatales. Titulaire lors de la grande majorité des éliminatoires pour l'Euro, il a perdu sa place lors de la dernière ligne droite en septembre, au profit du Bastiais Alphonse Aréola. C'est donc assis sur le banc qu'il a assisté à la déroute des Français face à la Suède mardi (1-4) qui privera les Bleuets de l'Euro et des J0 de 2016 au Brésil.

"C'est quelqu'un qui a une grande confiance en lui. Depuis la reprise, en changeant beaucoup de choses au niveau de son état d'esprit, de sa mentalité, de sa façon de voir les choses, de sa manière de travailler, sa préparation est bien meilleure et il est en train de devenir un des très bons gardiens de la L1", assure Alain Casanova.

Dimanche face à l'OM et à André-Pierre Gignac, le meilleur buteur de Ligue 1 (9 buts) et fer de lance de l'attaque la plus prolifique du championnat (23 buts en 9 journées), "Zac" aura donc à coeur de confirmer ses récentes sorties et en particulier sa prestation très convaincante à Saint-Etienne (1-0). Pour faire taire les derniers sceptiques...

Fifa.com (17/10/2014)

OM - Record d'affluence en vue



Le record d'affluence pour un match de championnat au Vélodrome devrait être battu dimanche à l'occasion de Marseille-Toulouse, pour lequel l'OM attend "au moins 59.000 spectateurs", a annoncé vendredi la direction du club.

"Nous allons battre dimanche le record d'affluence pour un match de championnat. Pour le moment nous avons une estimation de 59.000 spectateurs et si on est performant on atteindra 60.000 spectateurs", a déclaré Corinne Gensollen, directrice commerciale du club.

Le record pour un match de championnat au Vélodrome remonte à août 2005 avec 57.609 spectateurs pour OM/Lyon.

Le record absolu pour un match au Vélodrome remonte à 2004 avec 58.897 spectateurs, lors de la demi-finale retour de Coupe de l'UEFA Marseille-Newcastle (2-0). L'OM avait ensuite perdu en finale contre Valence (2-0).

Le nouveau stade Vélodrome, inauguré officiellement jeudi, est passé de 60.000 à 67.000 places mais sa capacité actuelle "est de 60.000 places, car 6.000 places offrent une mauvaise visibilité et ne peuvent donc être vendues", a expliqué Mme Gensollen.

Certaines de ces places sont cependant "vendues à 10 euros en prévenant les gens qu'ils ont une visibilité partielle. La mairie a fait le même constat que nous et a demandé à Arema (le gestionnaire du stade, ndlr) de régler le problème".

Sur les 6.000 places offrant une mauvaise visibilité, 5.600 concernent le grand public et 400 les places VIP, a précisé la directrice commerciale, ajoutant que 32.000 abonnements avaient été vendus et que sur les quatre premiers matches de la saison, la moyenne de fréquentation atteint 51.000 spectateurs.

Fifa.com (17/10/2014)

Monaco - Lacina Traoré, enfin les grands débuts ?



Lacina Traoré, impressionnant du haut de ses 2,03 m, transfert du dernier mercato hivernal mais qui n'a pas disputé une seule minute avec Monaco, devrait faire ses grands débuts en Ligue 1, samedi contre Evian TG.

A 24 ans, Lacina Traoré, international ivoirien, est un joueur atypique, avec un parcours qui l'est tout autant. Plus grand --par la taille-- professionnel sous contrat avec un club de L1, cet avant-centre possède, de fait, un jeu très spécifique.

"Son profil est différent de celui de Martial ou de Berbatov, explique son entraîneur Leonardo Jardim. Mais, au-delà de cela, il est agressif avec le ballon et sait effectuer un bon pressing."

A Cluj (Roumanie, de 2008 à 2010), à Krasnodar (Russie, de 2010 à 2012) ou avec l'Anzhi Makachkhala (Russie, de 2012 à 2014) où il composait l'attaque avec Samuel Eto'o, il avait démontré que ses qualités techniques et de finisseur étaient au moins aussi intéressantes que son imposante stature. Après 36 buts en 85 matches pour les deux équipes russes, Traoré avait tapé dans l'oeil de nombreux recruteurs.

Pourtant, son arrivée à Monaco le 4 janvier dernier avait été troublante. Claudio Ranieri ne comptait pas sur lui. Et les plus de dix millions d'euros investis par le club pour lui offrir un contrat jusqu'en 2018 ressemblaient plus à une aide de l'oligarque Dmitry Rybolovlev à son homologue Souleymane Kerimov, président d'un Makachkhala en perdition, qu'à un renfort sportif. Cette suspicion était même étayée par le prêt du joueur, vingt jours plus tard, à Everton, en Angleterre.

Lors de son arrivée chez les Toffees, Traoré n'hésitait d'ailleurs pas à déclarer en conférence de presse: "Je ne pensais pas quitter Monaco. C'est l'idée du club d'aller dans un club comme Everton, pour travailler plus et que je puisse revenir à mon meilleur niveau."

Malheureusement pour lui, après un match (et un but) en Coupe d'Angleterre contre Swansea, il se claquait à la cuisse gauche. Son retour sur le terrain, pour une minute, lors de l'ultime journée de Premier League contre Hull, sonnait comme un trompe-l'oeil.

"Il marque beaucoup à l'entraînement"
A son retour à Monaco au début de l'été, il était déclaré médicalement et physiquement inapte. Depuis, les communiqués médicaux hebdomadaires indiquaient invariablement un joueur en soin, puis "en reconditionnement par un travail adapté". Considéré comme un élément superflu la saison dernière, Traoré doit aux départs de Falcao, Rodriguez et Rivière, une attention particulière de son club.

Début septembre, Jardim disait de lui: "Il est blessé. Il reviendra. Je compte sur lui". Début octobre avant le déplacement à Paris, il l'estimait tout près d'un retour. Cette semaine, enfin, alors que Dimitar Berbatov est suspendu et qu'Anthony Martial, de retour d'une sélection Espoirs cauchemardesque, n'est pas au mieux, Jardim a annoncé les grands débuts de celui qui n'a plus disputé une rencontre officielle depuis huit mois et demi. "Il n'est pas prêt pour jouer 90 minutes, assure le Portugais. Mais il a une chance de jouer."

Durant la trêve internationale, Valère Germain s'est entraîné quotidiennement à ses côtés. "Il marque beaucoup de buts à l'entraînement et possède une grande qualité de finisseur, dit-il. Et puis, il a toujours le sourire et apporte de la bonne humeur dans les vestiaires."

Reste désormais à savoir si Lacina Traoré laissera aux supporteurs azuréens un souvenir plus impérissable que le dernier Monégasque "hors normes", la star tchèque Jan Koller (2,02 m), qui, en une saison et demie et cinquante rencontres de L1, n'avait inscrit que douze buts.

Fifa.com (17/10/2014)

Marseille veut monter sur le grand 8



Marseille, leader, tentera dimanche face à Toulouse de décrocher une huitième victoire de suite, tandis que Lille et Bordeaux, qui affronteront Guingamp et Caen, essaieront de s'accrocher.

. La passe de 8 pour l'OM ?
Les Marseillais de Marcelo Bielsa restent sur sept victoires consécutives et visent la huitième dimanche avec la réception de Toulouse (8e). La trêve internationale peut-elle avoir coupé l'élan des Provençaux ? Elle leur aura au moins permis de retrouver des jambes, certains joueurs apparaissant fatigués lors des derniers matches avant la coupure. Gignac, meilleur buteur du championnat avec neuf buts, a lui poursuivi sur sa lancée avec une performance remarquée en équipe de France: un but et deux passes décisives. Face à son ancienne équipe, il sera encore l'atout offensif N.1 de l'OM. Toulouse de son côté reste sur deux résultats intéressants (nul contre le PSG, victoire à Saint-Etienne) et Alain Casanova a le droit d'être ambitieux face à un Bielsa dont il a fait l'éloge - "il est capable de tirer le meilleur de son équipe, de lui donner un style et d'avoir des résultats" - cette semaine.

. Bordeaux et Lille peuvent s'accrocher
Les deux autres poursuivants les plus proches de l'OM, Bordeaux et Lille, ont des matches à leur portée pour rester au contact voire se rapprocher du leader en cas de faux pas olympien. Bordeaux, 2e à cinq longueurs, reçoit ainsi Caen dimanche. Plutôt bien entrés dans le championnat, les Normands glissent dangereusement depuis la fin du mois d'août avec une série de deux nuls et quatre défaites. Les joueurs de Willy Sagnol ont donc une bonne occasion de se reprendre après leur revers à Reims avant la trêve. Dès samedi, Lille aura pour sa part accueilli la lanterne rouge Guingamp, dont la saison est pour l'instant très compliquée. La venue des Bretons arrive peut-être au bon moment pour les joueurs de René Girard, en petite forme actuellement avec une seule victoire lors des quatre dernières journées (un nul et deux défaites dont un sévère 3-0 à Lyon). Mais pour Guingamp, quatre défaites et un seul but marqué lors des quatre dernières journées, il y a vraiment urgence.

. Nantes pour prolonger, Lyon pour confirmer
Belle surprise de ce premier quart de saison, Nantes reçoit Reims samedi avec l'espoir de prolonger cette très bonne période. Avec 8 points pris lors des quatre derniers matches, les Canaris tirent le maximum d'un potentiel offensif pourtant moyen. Ils se méfieront tout de même des Champenois, qui ont redressé la tête en battant Bordeaux après deux raclées contre Marseille (5-0) et Metz (3-0). Lyon de son côté va beaucoup mieux. 17e au soir de la 4e journée, les Gones sont remontés à la 6e place au prix de trois victoires et deux matches nuls. Auteur d'un triplé contre Lille lors de la 9e journée, Lacazette est à nouveau attendu dimanche contre Montpellier en clôture de cette 10e journée.

Le programme

Vendredi
Lens - Paris SG

Samedi
Lorient - Saint-Etienne
Lille - Guingamp
Metz - Rennes
Monaco - Evian-Thonon
Nantes - Reims
Nice - Bastia

Dimanche
Marseille - Toulouse
Bordeaux - Caen
Lyon - Montpellier

Fifa.com (17/10/2014)

Nantes - Décollage réussi pour les Canaris



Interdit de recrutement cet été, dépouillé d'éléments précieux, Nantes semblait promis à une saison périlleuse, mais les Canaris ont réussi un décollage sans encombres et planent à la 5e place de Ligue 1.

Une belle entame qui demande toutefois à être relativisée, alors qu'il reste encore les trois-quarts du championnat à disputer.

Les vraies satisfactions
La ligne jaune. Avec 6 buts encaissés en 9 matches, Nantes a la troisième défense de Ligue 1. En réussissant à conserver Papy Djilobodji et Issa Cissokho, très convoités à l'intersaison, les Canaris ont fait de la stabilité forcée de l'effectif un avantage plus qu'un inconvénient, qui a permis à l'équipe de partir sur les mêmes bonnes bases que la saison passée (43 buts encaissés, 7e défense de Ligue 1).

Une formation toujours aussi performante. Nantes est un club de traditions et parmi celles-ci figure la détection et la formation de jeunes talents. Au milieu de terrain, l'international espoir Jordan Veretout (21 ans) fait preuve d'une belle régularité dans le jeu. Plus récemment, Georges-Kévin Nkoudou (19 ans) et ses jambes de feu ont changé le cours des rencontres face à Lyon et à Guingamp, permettant à Nantes d'engranger 4 points sur 6. Dans les cages, Maxime Dupé (21 ans), a assuré un intérim solide lors des six premières journées pendant lesquelles Rémy Riou était blessé.

Des "recrues" malgré tout. Certes, Nantes n'a pas fait signer de joueur cet été, mais on pourrait presque ranger dans cette catégorie Yacine Bammou (23 ans). Recruté en juin 2013 mais prêté l'an passé, il impressionne par son activité en pointe depuis qu'il a rejoint l'effectif nantais, même s'il ne marque pas beaucoup de buts. Au milieu de terrain, Kian Hansen, le Danois, qui avait signé en décembre dernier avant d'être immédiatement prêté jusqu'à la fin de la saison à son club d'origine, Esbjerg fB, est aussi un "nouveau". Arrivé stoppeur, c'est au poste de milieu défensif qu'il s'est imposé, apportant une sécurité technique dans les relances en plus de sa rigueur défensive.

Les raisons de ne pas s'enflammer
Un calendrier favorable. Si le bilan comptable de quatre victoires, trois nuls et deux défaites est honorable, il faut tout de même noter que les Nantais n'ont affronté aucune des équipes du trio de tête du championnat. A court terme, Nantes peut encore espérer surfer sur sa bonne vague, avec la réception de Reims samedi et un déplacement à Evian une semaine plus tard. Mais par la suite, si son incapacité à gagner un match contre les "gros" du championnat perdure - Nantes a ainsi perdu à Lille et contre Monaco et n'a fait que match nul à domicile contre Lyon - ses ambitions en seront nécessairement limitées. On ne connaîtra le vrai potentiel de l'équipe qu'après une série de cinq matches entre le 22 novembre et le 13 décembre, au cours desquels Nantes ira à Marseille et Paris, avant de recevoir Bordeaux.

Une attaque encore faiblarde. C'était la grosse inconnue du début de saison: comment Nantes allait-il marquer des buts sans son attaquant serbe Filip Djordjevic, parti en fin de contrat à la Lazio Rome ? La question reste entière, puisque seul le dernier, Guingamp a inscrit moins de buts (4 contre 7) que les Canaris. Certes, l'animation offensive a fait des progrès, notamment grâce à la complémentarité de Bammou et Etay Schechter, l'Israélien, qui joue en soutien de l'avant-centre quand les jaunes évoluent en 4-4-2, mais le manque d'efficacité de toute l'équipe devant le but reste un talon d'Achille évident.

Un classement très serré. C'est l'éternel dilemme de la bouteille à moitié pleine et à moitié vide. Oui, Nantes est 5e, dépassé seulement à la différence de but par Lille (4e) et le Paris SG (3e), mais Nantes n'a aussi qu'un point d'avance sur le 11e, Nice. Toute baisse de régime pourrait brusquement transformer ce bel envol en atterrissage forcé dans le ventre mou du classement.

Fifa.com (17/10/2014)

Lemar et Kanté prolongent à Caen




Les milieux de terrain du Stade-Malherbe de Caen, Thomas Lemar et N'Golo Kanté ont prolongé leurs contrats respectivement de un et deux ans, a annoncé le club normand vendredi soir.

Les deux joueurs sont désormais liés jusqu'à 2017 pour Thomas Lémar (18 ans) et 2018 pour N'Golo Kanté (23 ans).

Fifa.com (17/10/2014)

Le PSG dans la douleur



Malgré de nombreux blessés, le Paris SG a nettement battu Lens 3-1 vendredi en ouverture de la 10e journée de L1, au bout d'un match "à l'extérieur" délocalisé au Stade de France et marqué par trois expulsions, dont celle, assez baroque, de Cavani.

Jusque là décousu mais plutôt plaisant, le match a viré tout fou en cinq minutes, entre la 55e et la 60e.

Toujours en manque manifeste de confiance, Cavani s'était d'abord offert un plaisir rare pour lui en ce moment, avec un but sur penalty (55), obtenu par lui-même pour une petite faute de Gbamin.

Paris venait alors de faire le break à 3-1 et l'affaire était entendue, d'autant que le jeune défenseur lensois était expulsé sur le coup. Sur le chemin du rond central, "El Matador" héritait en effet d'un avertissement pour avoir mimé un tir de carabine en direction de la tribune lensoise.

Jusque-là, le match avait donc été agréable et plus lisible. L'avantage parisien à la pause (2-1) n'était ainsi pas usurpé, même si on a déjà vu le PSG infiniment plus serein et en contrôle que vendredi. Lens aurait peut-être même pu faire douter ce Paris privé d'une demi-équipe titulaire (Ibrahimovic, Thiago Silva, David Luiz, Lavezzi et Matuidi dès la 20e minute). Mais il aurait fallu pour cela que les Sang et Or maintiennent plus longtemps l'avantage offert par le but de Coulibaly (10e).

Charnière Camara-Kimpenbe
Celui-ci intervenait après une énorme occasion de Cavani, sortie du pied par Riou. Au bout d'un contre de 90 mètres, Coulibaly profitait d'abord de la passivité coupable de Cabaye puis d'une déviation malheureuse de Motta, défenseur central d'un soir.

Paris avait alors une drôle d'allure, avec sa charnière bricolée, son milieu privé de Matuidi et Motta et son leader d'attaque Cavani, qui a encore beaucoup gâché avant son penalty, à la recherche de son instinct disparu.

Mais comme on a changé Pastore, c'est d'un tacle rageur de l'Argentin pour éviter la touche qu'est venue la réaction parisienne. En bout d'action, Cabaye trompait Riou de l'extérieur de la surface et ramenait Paris à niveau (1-1, 28e).

A peine cinq minutes plus tard, le gardien lensois était coupable d'une sortie épouvantable, dont Maxwell profitait pour le lober, de plus de 25 mètres et du droit. En attendant les matches du week-end, Paris remonte avec ce succès à la deuxième place, à quatre longueurs de l'OM, alors que Lens reste 18e.

L'impression laissée par le PSG a encore été assez moyenne, même si Laurent Blanc peut se réjouir de la forme de Pastore, libre et libéré. Mais il y avait trop d'absences côté parisien pour juger réellement la prestation des équipiers d'un Ibrahimovic qui manque beaucoup.

Fifa.com (17/10/2014)

PSG - Matuidi blessé à la hanche



Le milieu de terrain du Paris SG et de l'équipe de France Blaise Matuidi est sorti blessé à la hanche dès la 20e minute du match face à Lens vendredi au Stade de France, lors de la 10e journée de L1, et passera des examens samedi.

"C'est la hanche. Je me suis fait ça tout seul. Ca n'est pas grand-chose j'espère, mais j'en saurai plus demain", a simplement déclaré le joueur en zone mixte.

Matuidi a été remplacé par Bahebeck. Le PSG est confronté à une série impressionnante de blessures. Vendredi, Ibrahimovic, Thiago Silva, David Luiz, Marquinhos, Digne et Lavezzi étaient absents pour des problèmes physiques.

Fifa.com (17/10/2014)

PSG - Blanc : "Heureux de ces trois points"



L'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc s'est dit "heureux de ces trois points" après la victoire acquise par son équipe contre Lens (3-1), vendredi au Stade de France en ouverture de la 10e journée de Ligue 1.

Quelle est votre analyse du match ?
Cette équipe de Lens a joué avec ses qualités, son coeur. Sur la première mi-temps elle a beaucoup couru et dès qu'elle a eu l'occasion de se projeter elle l'a fait. Et elle a mis un fort joli but. On a pas mal débuté le match. Quand tu te procures des occasions franches que tu n'arrives pas à concrétiser et qu'après, sur un contre de 80 mètres, tu te prends un but, tu te dis qu'en ce moment on est dans une période difficile où la moindre erreur se paie par un but. Je relève cela mais aussi qu'il y a eu une réaction de mon équipe qui nous a permis d'égaliser et même de passer devant au score. Le match a perdu de son intensité et de son intérêt avec les faits de jeu qu'il y a eu (trois exclusions dont deux pour Lens, ndlr). Ensuite Paris a géré le score et Lens a essayé de ne pas prendre ce quatrième but. J'aurais aimé que mon équipe soit plus ambitieuse. En deuxième mi-temps je pense qu'on avait le potentiel de marquer un quatrième but. Mais je suis heureux de ces trois points.

Pouvez-vous nous dire comment se sentent vos joueurs, dont beaucoup sont blessés ou fatigués ?
Il y a une fatigue musculaire aux adducteurs pour Motta. Blaise Matuidi (sorti en début de match, ndlr) a un problème au niveau de la hanche, a priori ce ne serait pas très grave. Pour Yohan Cabaye, c'est une très grosse fatigue au niveau des adducteurs, c'était urgent de le préserver. La pelouse de ce soir était très difficile et ça accentue la fatigue. On se focalise trop souvent sur les absents au PSG. Ce que j'ai entendu avant le match, comme "Paris est amoindri", est un manque de respect pour les joueurs qui ont joué ce soir (vendredi)."

Fifa.com (17/10/2014)

Bordeaux - La continuité, c'est pour Caen ?



Sur courant alternatif depuis un mois, Bordeaux, bien que sur le podium de la L1, pèche régulièrement contre les équipes mal classées du type de celle de Caen (17e), en visite à Chaban-Delmas dimanche (17h00) pour la 10e journée.

C'est un mal profond et semble-t-il inexplicable. Déjà, à l'époque du précédent entraîneur, Francis Gillot, le constat était implacable: contre les grosses formations du championnat, les Girondins savaient se dépouiller pour offrir un visage solide. Contre les "petites", c'est au niveau de l'état d'esprit que cela péchait.

On pensait que le nouveau souffle amené par Willy Sagnol à son arrivée allait perdurer au-delà d'un mois d'août prometteur. Patatras, deux défaites en l'espace de trois semaines à Guingamp (2-1), lanterne rouge à l'époque, puis à Reims (1-0), pénultième, ont fait ressurgir les démons du passé.

"Dans les gros matchs contre Paris, Marseille ou Lyon, on sait qu'on va répondre présent, alors que souvent dans les petits, il y a un certain relâchement. Ce sont les matchs les plus difficiles à jouer", confie Grégory Sertic, titularisé en défense centrale dimanche du fait des absences de l'international sénégalais Lamine Sané et du Portugais Tiago Ilori.

Sauf que Caen, certes mal en point(s), n'est pas le premier venu cette saison à l'extérieur. Derrière Marseille, aucune équipe n'a fait mieux que le promu normand, "qui ne ferme pas le jeu, et cela ne pourra produire que du beau jeu", espère le technicien girondin.

Leur jeu s'est délité
Pour dompter les Malherbistes, quasi au complet même si un doute persiste quant à la participation du défenseur international gabonais Yrondu Musavu-King, les Bordelais savent, à l'image de Sertic, "qu'il faudra notamment trouver les espaces pour marquer rapidement" afin de rendre la gestion du match plus facile.

Un domaine où ils ont failli en Champagne avant la trêve internationale, malgré une grosse possession de balle, et qu'ils ont travaillé cette semaine à l'entraînement malgré l'absence d'une demi-dizaine de sélectionnés et autant de blessés.

La conservation de leur place sur le podium et la recherche d'une certaine continuité dans un jeu qui s'est délité sont à ce prix, à condition de ne pas rééditer les erreurs survenues lors de la dernière coupure de quinze jours le mois dernier.

Alors leader invaincu avant de se rendre au Roudourou guingampais, Bordeaux "avait mal géré le retour de sélections de certains", de l'aveu même de Sagnol: "Là, j'ai un peu plus d'expérience", sourit l'entraîneur, qui pourrait laisser sur le banc l'international tunisien Wahbi Kazri, rentré seulement jeudi soir de Tunis.

"On a fini sur une mauvaise note contre Reims donc on a à coeur de se rattraper, déjà pour nous, puis pour nous permettre de repartir sur une bonne dynamique", conclut-il.

Fifa.com (18/10/2014)

Marseille sous le charme de Marcelo



"La réelle explication du changement dans l'équipe, c'est le coach": à l'heure de recevoir Toulouse dimanche, Steve Mandanda, gardien et capitaine de l'OM, résume parfaitement le sentiment général à Marseille, tombée sous le charme de Marcelo Bielsa, qui a propulsé les Olympiens en tête de la Ligue 1.

"Il est venu avec une nouvelle méthode, un nouvel état d'esprit, poursuit Mandanda. Entre les deux saisons, le groupe n'a pas beaucoup évolué, la seule chose qui a changé c'est le coach, sans vouloir critiquer les précédents entraîneurs".

Au sortir d'un exercice raté où le club avait usé deux entraîneurs, Elie Baup et José Anigo, le président Vincent Labrune sortait de son chapeau fin mai le nom de Marcelo Bielsa.

"Il faut l'avouer, quand il est arrivé, le nom de Bielsa, ça n'évoquait rien pour beaucoup de supporteurs", confie Michel Tonini, président du club de supporteurs des Yankees. "Certes c'est une idole en Argentine et il est très connu en Espagne où Guardiola a dit s'en inspirer. Mais on demandait à voir".

Quatre mois plus tard, Bielsa, son discours et ses méthodes musclées font l'unanimité. Après neuf journées et avant d'accueillir Toulouse, l'OM commence à prendre ses aises sur le fauteuil de leader, avec quatre points d'avance sur le champion en titre et grandissime favori, le Paris SG.

Un "fou" énigmatique
Dans un Vélodrome rénové qui accueille 51.000 spectateurs de moyenne depuis le début de saison, les supporteurs des virages hurlent leur amour pour Bielsa, "la seule star internationale arrivée à Marseille depuis des années", rappelle Michel Tonini.

"Nous ne recrutons plus de joueurs de dimension internationale, Bielsa, c'est la seul recrue d'envergure", ajoute-t-il.

Malgré des horaires de travail démentiels, Bielsa prend le temps de partir à la découverte d'une ville qu'il ne connaissait pas. "J'essaie toujours quand je suis dans l'endroit où je travaille, de voir les meilleurs aspects culturels de cet endroit, confiait-il récemment. Cela me permet de mieux me connecter avec ce lieu".

Avec des progrès en français "malheureusement" insuffisants, ce qui l'oblige à tenir ses conférences de presse en compagnie d'un interprète, "El Loco" (NDLR: le fou) reste ce personnage énigmatique avec qui bien peu ont eu l'occasion de s'entretenir.

"On ne le connaît pas"
"On ne le connaît pas, confirme Michel Tonini. Avant, les clubs de supporteurs étaient conviés à des rencontres avec l'entraîneur. Bielsa, on n'a jamais eu droit à sa présentation".

Loquace en conférence de presse, Bielsa refuse cependant d'aborder certains sujets. Quand la presse argentine affirme qu'il a fait un don de 2 millions de dollars à son club de coeur, les Newell's Old Boys, il répond qu'il "préfère ne pas en parler".

Quand les entraîneurs français lui dressent des éloges, à l'image du Toulousain Alain Casanova qui l'a "toujours apprécié sans le connaître personnellement", le technicien de 58 ans, aux méthodes présentées comme révolutionnaires, joue la modestie: "Parler de révolution implique des transformations claires par rapport à un état antérieur. J'ai l'impression que le football français a vraiment fait des révolutions réelles avant moi, donc ce n'est pas une question d'humilité, c'est une question d'analyse en profondeur".

Engagé pour deux ans, dans le cadre d'un contrat qui prévoit une clause de "résiliation" après un an selon lui -clause de "renégociation" selon son président-, Bielsa répète qu'il ne fait aucun projet à long terme. Il sait trop qu'en Argentine, à Bilbao, où il est resté deux saisons après une finale perdue d'Europa League, ou à Marseille, le succès est fugace.

"A Marseille, si vous réussissez, vous devenez un dieu, rappelle ainsi Michel Tonini. Si vous vous plantez, on vous brûle".

Fifa.com (18/10/2014)