Saison française, 2014 - 2015

Coupe de France
Nantes - Bessat, la revanche



Son triplé qui a permis de terrasser l'OL (3-2), mardi en Coupe de France, sonne comme une revanche pour Vincent Bessat, né à Lyon mais dont le centre de formation local n'a pas voulu, et tombe à pic alors qu'il négocie avec Nantes.

"Sur le troisième but, j'ai pensé à ma fille et à tous ceux qui me soutiennent, car je vis une saison compliquée", a-t-il commenté après match, sincèrement ému, malgré son look de gros dur, avec ses tatouages et son crâne rasé.

En fin de contrat en juin, le milieu gauche n'a disputé que 13 matches de championnat, dont 5 seulement comme titulaire, et les discussions en vue d'une prolongation sont au point mort. Nantes lui a proposé une année plus une deuxième en option et un salaire stable, alors qu'à 29 ans, il souhaiterait s'engager pour au moins deux ans ferme, avec une petite revalorisation. "Je suis bien ici, ça fait des années que je suis là", a-t-il rappelé mardi soir, comme un appel du pied aux dirigeants.

Pas sûr qu'un match aura changé l'avenir de l'un des joueurs les plus appréciés du public jaune et vert, dont le nom est scandé à chaque fois qu'il joue par la bouillante Tribune Loire, le coeur de La Beaujoire. Mais cet exploit a un goût particulier face à Lyon, où, gamin, il s'était présenté au centre de formation pour un stage de détection qui n'avait pas abouti. Bessat avait finalement intégré celui de Toulouse. Mais, nouvelle désillusion, le club n'avait pas souhaité le faire passer pro en 2005. Il s'était alors engagé avec Louhans-Cuiseaux, en National pour deux saisons, avant trois années à Metz, marquées par une relégation en ligue 2 en 2008.

'C'est le football'
Après une saison à Boulogne (2010/11), il s'engage finalement avec Nantes, disputant 111 matches sur les trois dernières saisons. En 90 minutes contre le leader de L1, invaincu depuis fin novembre (si on compte comme un nul le match perdu aux tirs au but en Coupe de la Ligue contre Monaco), il a davantage marqué que pendant ses 18 derniers mois sous le maillot canari. "Ce qui est sûr, c'est que je ne suis pas un buteur", a-t-il relativisé après le match. C'est vrai qu'avec une trentaine de buts en presque dix ans de carrière, il n'affole pas les compteurs.

Sur les trois inscrits mardi il a pourtant montré toutes les qualités nécessaires.  Sur le premier, bien servi par une déviation d'Ismaël Bangoura après un centre de Johan Audel, il a effacé avec sang-froid Maxime Gonalons d'un crochet, avant de se remettre sur son pied gauche pour tromper Anthony Lopes d'une frappe croisée (1-1). Sur le deuxième, deux minutes plus tard, il a fait preuve d'une belle spontanéité sur une ouverture parfaite d'Audel, pour placer, sans contrôle cette fois, pratiquement la même frappe que sur le premier but et donner l'avantage aux Nantais (2-1). Et à deux minutes de la fin, plein d'opportunisme, il était bien placé second poteau pour reprendre de volée une passe de Georges-Kévin Nkoudou et porter l'estocade (3-2, 88e).

"Les trois buts de Vincent Bessat? C'est le football, a commenté son entraîneur Michel Der Zakarian. Il faut croire en ses possibilités. Tout le monde est capable de marquer. Il faut avoir de la conviction, de la détermination. C'est mérité".

Fifa.com (21/01/2015)

Silva définitivement à Monaco



l'AS Monaco a confirmé mercredi le transfert définitif du Portugais Bernardo Silva, prêté depuis le début de la saison 2014 par le Benfica Lisbonne, précisant qu'il était lié jusqu'au 30 juin 2019.

Benfica, champion du Portugal, avait annoncé mardi soir cette transaction avec le club monégasque, 5e de Ligue 1 après 21 journées, pour 15,75 millions d'euros.

Le milieu de 20 ans, élu révélation de la D2 portugaise en 2014 avec l'équipe réserve de Benfica, était arrivé discrètement à Monaco début août 2014. Aligné à 21 reprises, dont 15 en championnat (2 buts en L1), il est parvenu à se faire une place au sein d'une équipe diminuée par les blessures.

"Bernardo Silva fait partie de ces jeunes joueurs talentueux sur lesquels l'AS Monaco veut s'appuyer pour construire son futur, a commenté le vice-président de l'ASM, Vadim Vasilyev, sur le site du club. Il a déjà démontré à tous nos supporteurs son potentiel lors de cette saison et il était important pour nous de le conserver".

Fifa.com (21/01/2015)

Monaco à l'énergie



Monaco a battu Evian/Thonon 2-0, à l'énergie, et s'est qualifié pour les huitième de finale de la Coupe de France, mercredi au Stade Louis-II.

Monaco n'est pas beau à voir jouer. Mais Monaco, qui n'a pris qu'un but sur ses 11 dernières rencontres toutes compétitions confondues, continue de gagner. Et c'est ce qui plaît à Jardim, satisfait également du retour à la compétition de Toulalan.

Toujours qualifiés sur tous les tableaux, ils sont parvenus, à l'énergie et avec une défense une nouvelle fois "sans faute", à se débarrasser des Haut-Savoyards. Dès le début de la rencontre, Evian décidait pourtant de ne pas se laisser dominer. Stabilisés au milieu par l'international costaricien Tejeda, les hommes de Pascal Dupraz tentaient, par l'intermédiaire de Camus ou Sougou, quelques incursions. Sans succès.

Il fallait attendre la demi-heure pour voir la première frappe cadrée monégasque. Elle venait d'un coup-franc de Ferreira Carrasco, que Leroy déviait en corner (29).

L'ASM plie mais gagne
Progressivement toutefois, les Azuréens imposaient leur rythme. Un slalom dans la surface de Silva, qui vient définitivement d'être transféré de Benfica jusqu'en 2019, n'était pas conclu par une frappe (34). Puis, le Portugais jouait mal un contre à quatre contre trois (39).

Avant la pause, la tête de Silva, encore lui, sur un centre de Germain, était trop peu puissante pour battre Leroy (45). Elle résumait une première période terne.

Comme en première mi-temps, Evian débutait bien la seconde. Stekelenburg était obligé d'intervenir difficilement devant Nielsen sur un centre de Sougou (53).

Mais, une fois encore, Monaco laissait passer l'orage, puis piquait. Si une première action collective, ponctuée par un centre non repris d'Echiejile, ne donnait rien (62), l'action suivante amenait l'ouverture du score.

Moutinho servait Germain, qui butait sur Leroy, bien sorti. Silva reprenait. Leroy réalisait une deuxième parade. Mais le ballon revenait sur Ocampos, qui marquait malgré le retour de Sorlin (1-0, 63).

Dans la foulée, Monaco aurait pu doubler la mise. Mais la tête piquée de Germain heurtait le haut de la transversale de Leroy (65). Dès lors, les entrées conjuguées de Wass et Barboza n'y faisaient rien. Monaco tenait sa qualification. Elle était définitivement acquise lorsque sur un contre, Martial, parti de son camp, doublait la mise en solitaire d'un tir à ras-de-terre (2-0, 88).

Fifa.com (21/01/2015)

Coupe de France
Saint-Etienne avance par le chemin difficile



Saint-Etiennne (L1) s'est qualifié difficilement pour les huitièmes de finale de la Coupe de France en battant Tours (L2) 5 à 3 après prolongation, au terme d'un scénario de folie.

Un vrai match de coupe! Menés à la pause 1-0 après un coup franc de Bergougnoux qui voyait Sall tromper son propre gardien (10e), Saint-Etienne allait réussir un renversement de situation impressionnant dans la seconde période en inscrivant trois buts en neuf minutes.

Saint-Etienne égalisait d'abord par Monnet-Paquet, qui reprenait le ballon victorieusement (64e) après une frappe violente de Mollo sur le poteau. Puis, Van Wolfswinkel qui avait trouvé la transversale en première période (23e) se montrait plus adroit ensuite en réalisant un doublé en deux minutes (71e et 73e).

Alors qu'on croyait le sort de la rencontre scellé, Tours se rebellait dans un sursaut héroïque et renversait totalement la situation. C'est d'abord Adnane qui trouvait la lucarne de Ruffier (75e; 2-3), avant que Bergougnoux n'égalise sur penalty d'une "panenka" osée (80e).

Indécis, le match allait basculer dans la prolongation après que Kouakou eut été exclu.

Saint-Etienne en profitait aussitôt avec une tête victorieuse d'Erding (105e). Trois minutes plus tard, Monet-Paquet scellait définitivement le sort de la rencontre (108e).

Fifa.com (21/01/2015)

Coupe de France
Paris se rassure un peu plus



Le Paris SG a retrouvé l'allant et la cohésion qui lui faisaient défaut ces derniers temps pour se qualifier pour les 8e de finale de la Coupe de France, en battant Bordeaux (2-1) mercredi grâce à des buts de Cavani et Pastore.

Paris est sur la bonne voie, mais est-il lancé ? Le match très important à Geoffroy-Guichard dimanche contre Saint-Etienne pour la 22e journée de Ligue 1 le dira, mais les prémices entrevus contre les Girondins ont dû rassurer Laurent Blanc sur ce que pouvait actuellement produire son équipe.

En attendant, le PSG gagne en confiance et poursuit sa route sur tous les fronts, encore bien dans la course en championnat (3e), s'apprêtant à jouer une demi-finale de Coupe de la Ligue à Lille, avant le grand rendez-vous des 8e de finale de Ligue des champions en forme de revanche contre Chelsea.

Prenant la Coupe de France très au sérieux depuis que le président Nasser Al-Khelaifi en a fait un des objectifs de la saison, les Parisiens ont été particulièrement appliqués dans leur entame de match, ouvrant le score dès la 14e minute par Cavani.

L'Uruguayen, auteur de son 2e but en deux matches en 2015, a parfaitement conclu de la tête la superbe action collective initiée par Cabaye à l'ouverture et impeccablement relayée par Digne au centre décisif. Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a dû apprécier.

Laurent Blanc aussi, qui avait choisi de ne pas titulariser David Luiz, Verratti, Motta, Lucas et Ibrahimovic, pour les ménager en vue du déplacement chez les Verts, et qui a forcément été satisfait de voir Digne faire un sans-faute et Cabaye rayonner comme rarement au milieu de terrain.

Thiago Silva de nouveau dissuasif
Paris a ensuite accru son avantage par un but de Pastore (33e), également à l'origine de l'action. L'Argentin a récupéré une mauvaise relance girondine, laissé Cavani s'emparer du ballon et centrer vers Lavezzi, puis s'est trouvé à point nommé pour reprendre le tir de son compatriote repoussé par Carrasso.

Sans forcer, en déroulant son jeu sérieusement, le PSG pensait s'être mis à l'abri de Bordelais inoffensifs, mais le tout début de seconde période a redonné un semblant de suspense à la rencontre, lorsque Rolan a profité d'un centre de Faubert mal renvoyé par la défense parisienne pour tromper Douchez (46e).

Le spectre du Paris s'effondrant 0à Bastia (4-2) après une conséquente avance de deux buts a point un instant dans les esprits craintifs parisiens, lorsque le même Rolan s'est trouvé en position favorable quatre minutes plus tard. Mais Thiago Silva se présentait en force de dissuasion qu'il semble redevenir depuis quelques matches.

Finalement la seconde période, à défaut d'être aussi enjouée que la première malgré l'entrée pleine de peps de Lucas, a tout de même montré que Paris était aussi sur la bonne voie pour ce qui est de tenir un résultat et de résister aux aléas, comme l'exclusion de Camara pour un deuxième carton jaune (83e).

Paris aurait même pu définitivement se mettre à l'abri sur un contre mal négocié de Cavani. Mais à défaut de savoir à nouveau tuer ses matches, réapprend-il au moins à les remporter sans se faire trop peur.

Fifa.com (21/01/2015)

L'AS Monaco rend hommage à Trezeguet



L'AS Monaco, ancien club de David Trezeguet, a rendu hommage jeudi à l'attaquant franco-argentin qui a décidé, selon la presse argentine, de prendre sa retraite sportive à 37 ans.

Trezeguet, champion du monde et d'Europe avec la France, a inscrit 62 buts en cinq saisons avec le club monégasque, de 1995 à 2000.

"Champion de France 2000 avec l'une des plus belles équipes jamais formées sur le Rocher, 'Trezegol' est tout simplement devenu l'un des plus grands de sa génération, mondialement reconnu pour son talent, son efficacité, son professionalisme", a écrit l'ASM sur son site internet.

Formé au club argentin de Platense, Trezeguet avait accédé au statut international à Monaco avant d'être transféré en Italie, où il est resté dix ans à la Juventus Turin.

Il est le troisième meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France (34 buts en 71 sélections), derrière Thierry Henry (51 buts), son ancien coéquipier à Monaco, et Michel Platini (41).

Fifa.com (22/01/2015)

Thelin, de Malmö, à Bordeaux



Les Girondins de Bordeaux ont officialisé jeudi l'arrivée du jeune international suédois Isaac Kiese Thelin, âgé de 22 ans, venant d'un club de son pays, Malmö FF, qui a signé un contrat de quatre ans et demi, annonce le club dans un communiqué.

Le jeune attaquant international (trois sélections) sera présenté officiellement vendredi au Centre du Haillan à 11h30.

Joueur athlétique (1,89 m pour 83 kg), Isaac Kiese Thelin avait fait ses débuts internationaux contre la France, au Stade-Vélodrome à Marseille le 18 novembre 2014 (victoire française 1-0).

Il arrive aux Girondins alors que le club traverse une mauvaise passe: éliminé de la Coupe de la Ligue, de la Coupe de France et seulement 7e en championnat de L1 après 21 journées.

Fifa.com (22/01/2015)

Marseille retrouve le terrain, loin des affaires



Marseille se rend à Nice vendredi, loin des affaires judiciaires de cette semaine, pour se relancer dans une course au titre toujours aussi serrée, alors que la 22e journée du championnat de France se terminera par un déplacement très attendu du Paris SG à Saint-Etienne dimanche soir.

L'affaire des transferts présumés douteux au club marseillais a connu un nouvel épisode cette semaine avec une dizaine de gardes à vue, concernant notamment l'ex-directeur sportif de l'OM José Anigo et des intermédiaires.

Ces événements touchant une sphère éloignée du club n'auront sans doute pas d'impact sur les joueurs de Marseille, focalisés sur la traque du leader, Lyon, à un petit point devant.

A Nice, la semaine a été parasitée par le feuilleton Hatem Ben Arfa, dont le contrat n'a toujours pas été homologué en raison d'un imbroglio juridique.

L'OM ne doit pas trop compter sur un faux pas de Lyon, et sa machine à marquer Alexandre Lacazette (20 buts en championnat), qui reçoit dimanche Metz, club en difficulté (17e).

Alors que cinq points seulement séparent les quatre premiers du classement, le match à Geoffroy-Guichard dimanche soir entre les Verts, 4e, et le PSG, 3e, risque de coûter cher au perdant.

Le PSG doit se faire à l'idée d'un hiver infernal avec un mois de février insensé, entre une demi-finale de Coupe de la Ligue, un 8e de finale de Coupe de France, un 8e de finale aller de Ligue des champions contre Chelsea et un calendrier en championnat qui lui réserve deux déplacements à Lyon et Monaco !

L'AS Monaco, à neuf points du leader, sera soumis au même régime enrichi en février, puisque le club de la Principauté est toujours en course dans les deux coupes nationales, a également un 8e de finale aller de C1 contre Arsenal au programme, et recevra en championnat Lyon et le PSG, entre autres.

Samedi, l'équipe de Leonardo Jardim va à Lille, pour un match qui devrait être hermétique entre deux très bonnes défenses (18 buts seulement encaissés en championnat par les deux formations).

Programme de la 22e journée

Vendredi 23 janvier
Nice - Marseille

Samedi 24 janvier
Lille - Monaco
Bastia - Bordeaux
Evian-Thonon - Toulouse
Guingamp - Lorient
Montpellier - Nantes

Dimanche 25 janvier
Lyon - Metz
Reims - Lens
Rennes - Caen
Saint-Etienne - Paris SG

Fifa.com (22/01/2015)

Nice - Amavi, 20 ans et déjà cadre



Jordan Amavi, néo-pro de 20 ans, est le joueur de Nice le plus régulier et le plus utilisé cette saison avec 21 titularisations, et l'une des révélations au sein d'un GYM qu'il incarne à plus d'un titre.

Le latéral gauche, "au fond du trou", samedi à Bordeaux pendant une grosse mi-temps - à l'image d'une formation aux démarrages souvent laborieux mais surprenante dans ses réactions (5 renversements de scénario compromis) -, a pris son envol pour égaliser et mettre l'équipe sur la voie d'une seconde victoire de rang (1-2).

Sur la troisième marche des réalisateurs azuréens avec 3 buts inscrits dans ce championnat, deux de la tête et un du droit mais tous en déplacement, le natif de Toulon, chargé de faire oublier Kolodziejczak parti à Séville, n'a rien perdu de ses qualités d'ailier de formation.

Car le nouveau venu de la promotion dorée victorieuse de la Gambardella 2012, avec Bosetti, Hassen et Maupay, découvrait cette saison, non seulement le foot professionnel, mais un positionnement inédit pour lui... ou presque.

"Au Sporting Toulon Var, ado, mon entraîneur m'avait demandé de reculer pour dépanner sur un match. A la fin, il m'a dit, c'est ton poste. A l'époque, je n'y avais pas cru", se rappelle-t-il.

"Claude Puel me parle beaucoup de mes erreurs. L'an passé, j'avais tendance à les reproduire. Je regarde avec plus d'attention les prestations des autres latéraux devant la télé. Je dois apprendre et travailler vite. Je ne pensais pas prendre autant de plaisir à gagner des duels", explique-t-il désormais.

8 interceptions, 168 duels remportés
Après 40 participations à des matches de L1 et de quelques autres en Coupes, dont l'épique 16e de finale de Coupe de France au Vélodrome (4-5) sous le numéro 33 dévolu au stagiaire, Jordan Amavi sait qu'il doit encore progresser.

L'intérêt naissant de plusieurs clubs pour son profil prometteur, et de bonnes statistiques au terme de la phase aller (leader national à ce poste avec 8 interceptions et 168 duels remportés), le laissent de marbre.

"Dans le cas contraire, ma famille et mes amis auraient vite fait de me ramener sur terre" racontait encore récemment le jeune garçon, sous contrat jusqu'en 2017 à Nice et appelé en équipe de France Espoirs durant l'automne.

Claude Puel, qui rappelle que "tout footballeur peut progresser à tout âge", ne risque pas non plus de laisser s'endormir sur ses lauriers. Tout en louant des qualités qui sortent de l'ordinaire, comme "son 'jump' et sa capacité d'élimination". "Il doit encore progresser pour mieux conclure les actions enclenchées", relève Puel qui estime que son groupe, le plus jeune de L1, "encore trop irrégulier, n'exprime que 60% de son potentiel".

Et pour le moment, le jeune régional sait que, vu de Toulon et de Nice, en jeunes comme en pro, tout derby avec l'OM (adversaire de Nice vendredi) est toujours un moment à part, "très chaud auquel notre défaite 4-0 de l'aller rajoute une couche".

Tout en gardant, là aussi, la tête froide: son objectif, c'est avant tout de poursuivre le redressement de son équipe, pour le moment englué à la 10e place du classement.

Fifa.com (22/01/2015)

OM - Payet revient sur sa mise à l'écart



Le meneur de jeu de Marseille Dimitri Payet, que Marcelo Bielsa avait mis en vacances anticipées avant la dernière journée de la phase aller de Ligue 1, a avoué jeudi que cette décision lui avait "mis un gros coup au moral".

Payet, auteur de huit passes décisives cette saison, avait été privé du match de la 19e journée de L1 gagné contre Lille (2-1), et au terme duquel Marseille avait été sacré champion d'automne.

Selon la presse, cette décision sanctionnait un défaut d'implication à l'entraînement. L'Argentin avait par la suite démenti, "parce qu'une sanction montre un manque de discipline, et il n'y a eu aucun manquement de cette sorte".

"Honnêtement, sur le moment j'ai trouvé ça sévère", a reconnu le Réunionnais jeudi, à la veille du déplacement à Nice (20h30) pour la 22e journée de Ligue 1. "Avec un peu de recul, je me suis dit qu'il y avait peut-être de bonnes raisons à ça, et comme l'équipe a gagné la pilule est peut-être un peu mieux passée."

S'il a plaisanté sur le fait que la décision de Bielsa lui a permis de "partir plus tôt à la Réunion", Payet, élément clé de l'attaque marseillaise, s'est aussi montré nuancé sur les conséquences de cette décision sur son implication.

A la question de savoir si la décision de Bielsa l'avait servi sur le plan mental, Payet a répondu: "Oui et non... Oui parce que je suis revenu avec l'état d'esprit d'en faire plus, mais non parce que sur le moment, ça m'a mis un gros coup au moral."

Fifa.com (22/01/2015)

OM - Bielsa s'agace pour Doria



Le cas Doria a phagocyté jeudi la conférence de presse de Marcelo Bielsa avant Nice-Marseille, le technicien argentin de l'OM s'agaçant des questions à répétition sur le cas du défenseur central recruté à prix d'or... et qui ne jouera pas vendredi (20h30).

Bielsa a ainsi commencé par donner la composition de sa défense contre Nice, choisissant notamment de titulariser Brice Dja Djédjé, habituel latéral droit, sur le côté gauche, et Baptiste Aloé en charnière centrale avec Jérémy Morel.

"Toujours la référence à Doria..." Interrogé alors sur la nouvelle absence du jeune défenseur brésilien, Bielsa est sorti de ses gonds, se lançant dans un monologue d'une vingtaine de minutes, avant de revenir après la fin de la conférence de presse pour justifier un peu plus ses choix.

L'Argentin a notamment reproché à la presse présente de ne pas poser les questions franchement sur Doria, et d'entretenir la polémique au sujet de l'international espoir brésilien recruté 6 millions d'euros par Marseille à l'été 2014, et qui n'a toujours pas joué en match officiel avec l'OM.

"Il est clair que vous ne comprenez rien du travail que je fais si vous pensez que les joueurs jouent suivant le prix qu'on a payé pour eux", a notamment lancé l'entraîneur. "C'est impossible pour un (technicien) de faire ses choix en fonction de cela. (...) L'unique chose qui importe pour décider de la titularisation, c'est selon le critère de l'entraîneur et de savoir s'il est meilleur ou non que les autres possibilités."

Très énervé, Bielsa s'est justifié de la décision en assurant que "Morel est le meilleur central côté gauche (...) à disposition", que "Nkoulou joue à gauche et à droite de la même manière, tout comme Aloé". "Doria est un grand joueur, il est en parfaite condition de jouer. Moi j'ai choisi un joueur différent pour jouer", a-t-il conclu.

Fifa.com (22/01/2015)

Nounkeu, de Galatasaray, prêté à Evian



Le défenseur international camerounais de Galatasaray Dany Nounkeu s'est engagé sous forme de prêt jusqu'à la fin de la saison avec Evian/Thonon (L1), a annoncé le club haut-savoyard, jeudi.

Le défenseur qui faisait l'objet d'un prêt par Galatasaray à Grenade (Liga) depuis le début de la saison, a résilié son contrat avec le club espagnol pour s'engager avec Evian/Thonon.

Fifa.com (22/01/2015)

Deux matches de suspension pour Fanni



Le Rennais Ermir Lenjani a été sanctionné de trois matches de suspension, dont un avec sursis, alors que le Marseillais Rod Fanni a écopé d'une peine de deux rencontres, dont une avec sursis, jeudi par la commission de discipline de la Ligue professionnelle de football.

Les autres décisions

Trois matchs de suspension dont un avec sursis : Ermir Lenjani (Rennes)

Deux matchs de suspension dont un avec sursis : Rod Fanni (Marseille), Anders Konradsen (Rennes), Christophe Mandanne (Guingamp)

Un match ferme : Thiago Motta (PSG), Marko Basa (Lille), Serge Gakpé (Nantes), Grégory Sertic (Bordeaux), Alassane Plea (Nice), Gaëtan Charbonnier (Reims)

Fifa.com (22/01/2015)

PSG-Nantes et Monaco-Rennes en tête d'affiche



Il y a aura deux affiches entre clubs de Ligue 1 en huitièmes de finale de la Coupe de France, Paris SG contre Nantes et Monaco contre Rennes, selon le tirage au sort effectué jeudi.

Les matches (10, 11 et 12 février)
Yzeure (CFA) - Guingamp (L1)
Metz (L1) - Brest (L2)
Red Star (NAT) ou Marseille Consolat (NAT) - Saint-Etienne (L1)
Monaco (L1) - Rennes (L1)
Boulogne-sur-Mer (NAT) - Quevilly (CFA)
Croix (CFA) - Concarneau (CFA)
Poiré-sur-Vie (NAT) - Auxerre (L2)
Paris SG (L1) - Nantes (L1)

Fifa.com (22/01/2015)

Rennes se qualifie sans gloire



Rennes a arraché la qualification aux tirs au but contre Reims (1-1, 5-4 aux tab), jeudi, en seizième de finale de la Coupe de France, grâce à trois parades de Costil, au terme d'une partie lente à démarrer.

Les matches se suivent et se ressemblent au Stade de la Route de Lorient où, comme dimanche contre Saint-Etienne, le match entre Rennes et Reims a donné lieu à une partie animée mais pauvre en occasions pendant 70 minutes.

La faute en revient principalement aux multiples imprécisions techniques et mauvais choix des joueurs des deux équipes, qui n'ont semblé réaliser qu'avec l'égalisation reimoise à vingt minutes de la fin qu'il s'agissait d'une rencontre à élimination directe.

Toujours privé de Paul-Georges Ntep, Rennes a tout de même pu compter sur ses deux latéraux Steven Moreira et Romain Danzé et surtout sur Pedro Henrique, très vif, pour essayer d'enflammer la partie.

C'est d'ailleurs un débordement de ce dernier qui a poussé le latéral rémois Christopher Glombard à la ceinturer et à le crocheter à l'entrée de la surface.

Le pénalty accordé par Stéphane Desiage était transformé par Sylvain Armand qui a pris Kossi Agassa à contre-pied (1-0, 29). Pedro Henrique a été de tous les bons coups par la suite, plaçant un tir bien détourné en corner par Agassa, après une interception (73e) ou offrant un caviar d'une balle piquée à Abdoulaye Doucouré, qui perdait son face à face avec le gardien champenois (78e). Cinq minutes plus tard, il trouvait encore l'énergie pour déborder et centrer pour la reprise dévissée du même Doucouré.

Costil impérial
Du côté reimois, le danger est surtout venu de Nicolas de Préville qui a offert un très bon centre en retrait à David Ngog à la 36e minute, mais la reprise de l'avant-centre était imprécise.

Mais sur une autre percée à vingt minutes de la fin, il lançait parfaitement Grejohn Kyei, rentré dix minutes plus tôt, qui trompait Costil d'un tir croisé (1-1, 70).

Kyei aurait pu offrir la qualification à la 86e minute et épargner les prolongations à son équipe, mais Costil sauvait d'un formidable réflexe de la main droite.

Mais les deux équipes n'échappaient pas à la séance des tirs au but qui tournait à l'avantage de Rennes, grâce à trois parades de Costil, et les Rouge et Noir iront défier Monaco le 10 ou 11 février en huitième de finale.

Fifa.com (22/01/2015)

PSG - Zlatan en a-t-il encore sous le pied ?



Sa fameuse talalgie est-elle vraiment oubliée? Plus de deux mois après son retour sur les terrains, le géant suédois du Paris SG Zlatan Ibrahimovic aligne des prestations mitigées et semble assez loin de son meilleur niveau physique.

D'abord il y a l'impression visuelle. Celle d'un Ibrahimovic à la démarche un peu lourde, à la gestuelle moins fluide. D'un attaquant qui soudain fait un peu moins mal dans les duels, qui tombe plus souvent au contact.

Et puis il y a les statistiques, qui satisferaient la quasi-totalité des attaquants de Ligue 1, mais qui pour le grand "Ibra" semblent insuffisantes.

Avant de devoir se soigner pendant sept semaines pour sa douleur au pied, Ibrahimovic avait marqué cinq buts en deux matches de championnat (plus un quart d'heure contre Bastia).

Mais depuis son retour le 9 novembre contre l'OM, il n'a inscrit que trois buts en sept matches de L1, plus une passe décisive, ainsi qu'un but dans chacune des deux coupes et deux en Ligue des Champions.

Au bout du compte subsiste donc un léger doute sur l'état physique réel du colosse aux pieds d'argile, devenu moins dominateur et moins intimidant pour les défenseurs.

"Je me sens au top mais je sais que tout le monde attend beaucoup de moi", a pourtant assuré le Suédois mercredi sur son application Zlatan Unplugged.

Son entraîneur Laurent Blanc a été moins catégorique. "Médicalement il n'y a plus aucune douleur, après je ne connais pas ses sensations", a dit le technicien parisien le même jour.

Dimanche après la victoire contre Evian (4-2), lors de laquelle Ibrahimovic avait longtemps été particulièrement maladroit avant de trouver Cavani pour une passe décisive en fin de match, Blanc avait été plus précis: "Il est certainement moins à l'aise, surtout si on compare à l'année dernière. Il faut l'aider à retrouver ce niveau, mais ça va être dur car c'était un très haut niveau".

'Il est décisif'
"Physiquement, je trouve qu'il est en net progrès. A l'entraînement, il travaille beaucoup. Mais il n'a plus 25 ans (il en a 33, ndlr) et il a aussi besoin de récupérer. Avec la répétition des matches, c'est compliqué. Mais je pense qu'on peut attendre du mieux dans les semaines à venir", avait ajouté l'entraîneur.

Pour Christophe Blanc, un podologue spécialiste du sport interrogé par l'AFP, il n'est pas forcément surprenant qu'Ibrahimovic soit encore à la peine, même à supposer que la douleur ait disparu.

"Il est très possible qu'il n'ait plus mal. Si ils ont trouvé l'origine du problème, ils peuvent avoir enrayé le mécanisme de la douleur", a-t-il expliqué.

"Mais il peut garder une appréhension avec le souvenir de la période où chaque pose du pied au sol faisait mal. Peut-être aussi que pendant son absence il a travaillé d'autres zones. Il faut donc se rééquilibrer et il faut un temps de réadaptation", a-t-il ajouté.

Tout en précisant qu'il est bien sûr impossible de faire un diagnostic sans éléments précis, le docteur Blanc soulève une autre hypothèse, qui pourrait expliquer les difficultés actuelles du Suédois.

"Le terme de talalgie est vaste. Au début, tout le monde pensait à une inflammation, une aponévrosite. Mais que ça continue, avec la quantité de soins quotidiens qu'il doit avoir, ça semble un peu bizarre", dit-il.

"S'il a encore mal, c'est peut-être plutôt un syndrome du carrefour postérieur, avec un nerf qui va du tibia au talon et qui, pour différentes raisons, peut se retrouver compressé", ajoute-t-il.

Une autre personne a posé un diagnostic la semaine dernière et il n'avait rien de médical. Loïc Perrin, défenseur central et capitaine de Saint-Etienne, a vu de près le Suédois lors de la victoire parisienne à Geoffroy-Guichard en quart de finale de la Coupe de la Ligue (1-0, but d'Ibrahimovic).

"Il a déjà été meilleur qu'en ce moment, mais il est décisif", a-t-il tranché.

Fifa.com (23/01/2015)

Bordeaux vise Chantôme



Le président de Bordeaux Jean-Louis Triaud a déclaré vendredi que le milieu du Paris SG Clément Chantôme était la "priorité" des Girondins pour la fin du mercato.

"Les discussions se font dans un excellent état d'esprit, Paris est bien informé de nos besoins, de nos envies mais ils ont aussi leurs propres problèmes à régler. C'est une discussion qui n'a pas pu se conclure avant le match de Bastia (samedi) mais il nous reste encore du temps, on y travaille", a déclaré M. Triaud.

Interrogé sur un éventuel plan B en cas de refus du PSG de libérer son joueur de 27 ans, le dirigeant bordelais a déclaré: "il y a d'autres dossiers que l'on peut activer mais Chantôme est notre priorité".

"Nous allons demander un nouvel effort à notre actionnaire" (M6), a-t-il ajouté, faisant allusion au transfert de l'attaquant international suédois de Malmö Isaac Kiese Thelin, qui s'est engagé mercredi pour quatre ans et demi avec les Girondins pour une somme avoisinant les 4 millions d'euros.

Fifa.com (23/01/2015)

Lille - L'attaque en panne



Lille, qui reçoit Monaco samedi lors de la 22e journée de Ligue 1, a la plus mauvaise attaque du championnat et n'arrive plus depuis deux saisons à trouver les solutions pour être efficace.

Avec seulement 17 buts inscrits en 21 rencontres, le Losc peut difficilement prétendre à mieux que son actuelle 12e place au classement.

La saison dernière, déjà, les Dogues péchaient dans ce secteur, et leur belle troisième place finale avait pour principal facteur leur défense intraitable, même si l'attaquant ivoirien Salomon Kalou avait sauvé les apparences en inscrivant 16 buts.

Cette année, le départ de Kalou fin août n'a jamais été compensé. Le Belge Divock Origi, flamboyant lors du Mondial au Brésil, n'a pas assuré la succession, avec seulement trois buts inscrits. Et l'arrivée du jeune suisse Michael Frey a été décevante, puisqu'il n'a marqué que deux fois en L1.

Pour ne rien arranger, Frey s'est fracturé la cheville droite samedi dernier à Lorient et ne devrait pas rejouer avant la fin de la saison. Alors que l'entraîneur René Girard réclamait déjà un attaquant au mercato d'hiver, cette demande apparaît encore plus impérieuse après ce nouveau coup dur.

"On a perdu encore un garçon et c'est dommage. C'est un problème, a déploré Girard. Au départ, on voulait déjà un joueur de plus, donc avec la blessure de Michael c'est un problème supplémentaire. Le Losc cherche toujours un attaquant, il n'y a rien de changé".

"Le président a promis un attaquant et je ne vois pas pourquoi il ne tiendrait pas parole", a-t-il glissé malicieusement, en référence aux propos du président Michel Seydoux qui avait affirmé la semaine dernière vouloir "faire plaisir à son entraîneur".

Le fantôme d'Hazard plane encore
En ce qui concerne l'animation offensive et l'efficacité, Lille ne s'est jamais remis du départ du prodige belge Eden Hazard en 2012. Les trois dernières saisons où il était à la baguette, 2010, 2011 et 2012, les Dogues possédaient une attaque redoutable qui affichait déjà respectivement 41, 39 et 36 buts au compteur à la 21 journée. Plus du double du total actuel!

De plus, Girard évolue souvent avec un système en 4-4-2 pour privilégier la stabilité défensive, quand son prédécesseur Rudi Garcia utilisait un 4-3-3 beaucoup plus offensif. La plus grande fébrilité de la défense lilloise cette année est aussi responsable de ce désert offensif.

"On avait besoin de se rassurer, donc on joue plus bas, plus regroupé avec un bloc pour bien défendre et concéder moins d'occasions. Ca nous réussit pas trop mal, mais on se retrouve plus bas, donc c'est plus compliqué pour attaquer. Les milieux doivent plus se projeter vers l'avant et aider les attaquants", explique le capitaine, Rio Mavuba.

"Il faut améliorer notre efficacité, notamment sur les coups de pied arrêtés où cela peut faire la différence sur les matches serrés. Il y a un léger mieux mais on n'arrive pas à concrétiser, par manque de soutien ou manque de présence dans la surface", poursuit-il.

Samedi, la mission de Lille s'annonce donc très délicate face à une défense monégasque qui n'a encaissé qu'un seul but lors de ses onze dernières rencontres. Mais pour pouvoir prétendre à la cinquième place finale de L1, son objectif, le Losc n'a pas le choix et devra s'imposer face à un concurrent direct.

Fifa.com (23/01/2015)

Lyon, une place à défendre



Menacé par l'OM qui ouvre le bal vendredi soir à Nice, Lyon tentera de défendre sa place de leader du Championnat de France dimanche face à Metz lors de la 22e journée, marquée également par le déplacement du Paris SG à Saint-Etienne.

. Lyon après l'accroc
L'OL a perdu un match. Battus 3-2 à Nantes mardi en Coupe de France, les joueurs de Hubert Fournier ont redécouvert la défaite, qu'ils n'avaient plus connue depuis fin novembre, à l'exception d'une élimination aux tirs au but contre Monaco en Coupe de la Ligue.

Ce revers peut-il avoir des répercussions en championnat, où les Lyonnais restent sur six victoires consécutives ? Cela semble peu probable, d'autant que Lacazette et les siens vont retrouver dimanche à Gerland une équipe de Metz (17e) en plein marasme, avec seulement deux points pris lors des neuf dernières journées.

Face à une défense qui a déjà cédé 30 fois, Lacazette, meilleur buteur de L1 avec 20 buts, pourrait donc à nouveau briller, même s'il a été ménagé cette semaine à cause d'une douleur au pied.

Leader, l'OL est sous la menace de Marseille (2e), qui jouera dès vendredi à Nice en ouverture de cette 22e journée.

. Paris retrouve les Verts
Moins de deux semaines après les avoir éliminés en Coupe de la Ligue, les Parisiens affrontent à nouveau les Stéphanois, encore à Geoffroy-Guichard.

Après avoir brièvement laissé Saint-Etienne s'installer sur le podium, le PSG a repris la troisième place du classement la semaine dernière à l'issue d'une victoire moyennement rassurante contre Evian-Thonon. Mais mercredi en Coupe de France face à Bordeaux (2-1), Paris a été un peu meilleur, avec notamment une première période de très bonne qualité.

Malgré un programme extrêmement chargé, les joueurs de Laurent Blanc doivent maintenant enchaîner les résultats pour recoller à Marseille et Lyon. Ibrahimovic n'est pas encore au top mais Cavani a été très convaincant contre les Girondins. Quant aux Verts, ils sont handicapés en défense par les absences de Pogba (CAN) et Bayal Sall (adducteurs).

Et ils ont disputé une prolongation mercredi en Coupe de France sur le terrain de Tours. Christophe Galtier doit espérer que la qualification (5-3 a.p.) aura aidé à récupérer.

. Monaco peut-il tenir le rythme ?
Comme le Paris SG, Monaco reste en course sur quatre tableaux: L1, Coupe de France, Coupe de la Ligue et Ligue des Champions. Et le programme de ce début d'année 2015 est donc particulièrement copieux.

Pour tenir le rythme, l'entraîneur Leonardo Jardim a adopté une formule minimaliste mais terriblement efficace. L'ASM produit peu de jeu, marque peu, mais n'encaisse quasiment jamais le moindre but.

Avant de se déplacer samedi à Lille, les joueurs de la Principauté présentent ainsi une invraisemblable statistique: un seul but concédé lors de leurs 11 derniers matches toutes compétitions confondues !

Leur solidité leur a valu de remonter à la cinquième place du championnat après un début de saison compliqué. Le podium reste assez éloigné, avec encore cinq longueurs à combler sur le PSG (3e), mais Monaco est dans la course.

Pour Lille, tout reste compliqué. Alors que les Dogues avaient enchaîné trois victoires (deux en L1 et une en Coupe de la Ligue), ils ont rechuté la semaine dernière avec une défaite 1-0 à Lorient.

Le programme

Vendredi (19h30 GMT)
Nice - Marseille

Samedi
(16h00) Lille - Monaco
(19h00) Bastia - Bordeaux
Guingamp - Lorient
Montpellier - Nantes

Dimanche
(13h00) Lyon - Metz
Evian-Thonon - Toulouse
(16h00) Reims - Lens
Rennes - Caen
(20h00) Saint-Etienne - Paris SG

Fifa.com (23/01/2015)

Monaco - La métamorphose de Martial



Anthony Martial, jeune (19 ans) attaquant talentueux du football français, est en train de gagner en régularité avec Monaco et, après des débuts délicats en Principauté, a "pris conscience que le talent ne suffisait pas".

Le début de carrière de Martial a été fulgurant: Ligue Europa et L1 à 17 ans avec Lyon, aussitôt transféré pour 5 millions d'euros à Monaco, "sans regret", même si ses amis sont actuellement le tête de L1.

"Ce prix ne m'a pas gêné. Le président Aulas ne m'aurait pas laissé partir pour moins que ça", raconte aujourd'hui ce garçon qui se dit "discret et timide".

"Je n'aime pas me montrer, reconnaît-il. C'est ainsi depuis tout petit. Mais je commence à prendre l'habitude (de la médiatisation, ndlr). Au fil des années, cela va venir. Je me force un peu, car c'est devenu un élément important dans une carrière. Quand je serai plus épanoui, ça ira mieux. Mais je suis encore sur la réserve".

Longtemps, à Monaco, cela a d'ailleurs été compliqué. Après une très bonne période fin 2013 sous les ordres de Claudio Ranieri, il est blessé à une cheville sur un violent tacle contre Valenciennes. "Cette blessure m'a fait beaucoup de mal mentalement, explique-t-il. Mais j'ai continué à travailler sans lâcher".

Pourtant, en fin de saison dernière, un départ est envisagé. Wolfsburg, nouveau riche allemand, et la Juve sont même prêts à doubler, voire tripler son prix. Monaco résiste. "J'ai réfléchi, précise Martial. C'est normal. Mais le coach (Leonardo Jardim) m'a dit que le mieux était de rester pour progresser. Il m'a dit compter sur moi et que j'aurais ma chance".

Avec le départ de Falcao, les blessures de Berbatov et l'accumulation de matches, c'est le cas. "Il joue plus, c'est bon pour lui, analyse Jardim. Il est arrivé très jeune en pro. Il fallait le soutenir, l'aider à progresser et à devenir régulier. Même si, comme avec un enfant, il faut toujours être vigilant et répéter les choses, il a compris, je crois".

La visite de Deschamps
"Je sens que j'évolue, rétorque l'attaquant. Cela commence à se voir durant les matches. Je me sens mieux physiquement et mentalement. J'ai pris conscience que le talent ne suffisait pas et qu'il fallait beaucoup travailler à l'entraînement. Plus jeune, ce n'était pas dans mon habitude de défendre. Mais ça commence à devenir naturel. Je suis content".

S'il est peu enclin à subir la pression, Martial sait "que l'on attend beaucoup" de lui. "Je parais nonchalant, dit-il. C'est dans ma nature. Il faut que je la force pour faire disparaître cela. Je pense être sur la bonne voie. A l'entraînement, le coach me dit de continuer".

En novembre dernier, le sélectionneur Didier Deschamps est passé au centre d'entraînement de La Turbie. "Il m'a parlé et dit que j'avais le talent pour faire des belles choses, mais qu'il me fallait beaucoup travailler aux entraînements pour que ça paie. Cela a été un déclic", se souvient l'international Espoirs.

Car la DTN lui voit un avenir en Bleu. "A la Fédération, les entraîneurs disent que je compte beaucoup pour eux, avoue-t-il. A moi de leur prouver que je peux atteindre un jour l'équipe de France".

Alors, Martial, un joueur nouveau? "Non! Mais je me sens mieux et un peu plus libre, répond-il. Je dois aussi encore prendre du coffre" pour savoir encore mieux répéter les efforts.

Et améliorer ses statistiques (trois buts et deux passes décisives, toutes compétitions confondues): "Elles sont insuffisantes. Après avoir beaucoup +vendangé+, j'espère que les buts vont venir".

L'enchaînement étourdissant de rencontres disputées par Monaco, invaincu depuis 11 matches, lui permet de croire à ses objectifs: personnellement, jouer plus, marquer plus, et être décisif. Collectivement, terminer dans les trois premiers et gagner un trophée."

Fifa.com (23/01/2015)

Marseille craque encore à l'extérieur



Marseille, qui n'a plus gagné à l'extérieur depuis trois mois, a encore déraillé à Nice (2-1) vendredi et pourrait même se voir déposséder de sa place de dauphin en cas de succès parisien à Saint-Etienne lors de cette 22e journée de Ligue 1.

Les Marseillais avaient pourtant l'occasion de retrouver, certes provisoirement, une position de leader qu'ils avaient si longtemps occupée en début de saison. Mais en manque cruel d'efficacité, ils se sont laissés surprendre par les premiers buts respectifs en L1 de Romain Genevois (47) et Niklas Hult (73). Et donnent à Lyon l'occasion de prendre quatre points d'avance en cas de succès dimanche contre Metz.

Quant aux Niçois, qui ont pourtant évolué en infériorité numérique pendant une grosse demi-heure après l'expulsion de Kevin Gomis (55), ils s'offrent, mine de rien, un troisième succès consécutif en Ligue 1 et pointent en 9e position, en attendant les autres résultats du week-end.

Humiliés 4-0 au Vélodrome lors de la phase aller, ils se sont surtout vengés en surpassant le voisin marseillais dans l'envie et l'agressivité.

Car les Marseillais pourront toujours se chercher des circonstances atténuantes. Absence de cadres, André Ayew et Romain Alessandrini en attaque, Benjamin Mendy, Nicolas Nkoulou et Rod Fanni en défense, et manque d'alternatives sur le banc (entrées en jeu d'Omrani (65) et Bouttoba (75), comme contre Montpellier), ils ont trop vendangé pour espérer s'imposer à l'Allianz Riviera.

Magnifique ouverture d'Imbula
Mise à part la - magnifique - réduction du score de Florian Thauvin, contrôle de la poitrine d'une parfaite ouverture de Giannelli Imbula et frappe en force sous la barre (77), les Marseillais n'ont pratiquement pas inquiété Mouez Hassen. Michy Batshuayi, aligné en pointe avec André-Pierre Gignac à sa droite, a notamment beaucoup croqué (15, 38, 79).

Mais Dimitri Payet aussi risque de s'en vouloir, ne parvenant pas à cadrer sa reprise d'un centre en retrait impeccable de Mario Lemina (25). Le Réunionais a toutefois montré qu'il restait le Marseillais le plus dangereux offensivement, distribuant notamment quelques caviars dans la profondeur. L'attaque marseillaise était ainsi rendue quasi muette par la défense niçoise, à l'image d'André-Pierre Gignac mobilisé par ses tâches défensives sur les ailes.

Et c'est la défense marseillaise qui s'est le plus mise en évidence... y compris à son désavantage. Si Brice Dja Djédjé s'en sortait plutôt bien sur son côté gauche, pressant haut et apportant de la percussion à l'attaque marseillaise (40), Mario Lemina se montrait d'autant moins à son avantage que Nice insistait sur son côté (4, 26).

Mais c'est sur coup de pied arrêté que les Niçois trouvaient la faille au retour des vestiaires, Romain Genevois poussant dans le but un ballon mal renvoyé par la défense marseillaise centré tendu par Valentin Esseyric (47). Et alors que Marseille tentait de revenir, Bauthéac lançait un contre et passait par dessus la défense pour Pléa, qui offrait le but à Niklas Hult (73).

Et faisait oublier encore un peu plus le 4-0, le Vélodrome et le Marseille sémillant de la phase aller.

Fifa.com (23/01/2015)

Lyon affiche son identité



Lyon, leader de la Ligue 1, qui reçoit Metz, dimanche (14H00) affiche une identité forte avec son équipe formée en grande partie de jeunes nés dans la région et issus du centre de formation.

"Lyon est une ville particulière, de nature bourgeoise, froide mais avec une chaleur intérieure. C'est une ville respectée de l'extérieur", assure l'ex-international Bernard Lacombe, lui-même natif de la région. Ancien avant-centre du club, il est conseiller du président Jean-Michel Aulas, un autre Lyonnais.

Cette fibre déteint sur l'équipe, auteur d'une première moitié de saison épatante. Ainsi, Anthony Lopes, Maxime Gonalons, Corentin Tolisso, Rachid Ghezzal, Nabil Fekir ou Alexandre Lacazette, qui font partie de l'ossature, sont tous originaires du département du Rhône.

Di Nallo, petit prince de Gerland
"Tous ces gamins ont un bon environnement familial proche. Ce sont de véritables +gones+ ayant le respect de l'institution ", poursuit Lacombe qui témoigne aussi de son attachement à son "OL".

"En 1962, quand j'avais dix ans, j'allais au stade de Gerland et je voyais jouer Fleury Di Nallo avant de rentrer le dimanche soir chez moi en affirmant que je serai un jour l'avant-centre de l'OL", rapporte l'ancien international vainqueur de la coupe de France avec... Lyon en 1973.

Ce tropisme local remonte à un demi-siècle. Au début des années 1960, l'Olympique lyonnais avait choisi, déjà, d'appliquer une politique de promotion des jeunes.

Outre Di Nallo, surnommé le "Petit prince de Gerland", le défenseur Jean Djorkaeff, originaire de Décines, l'attaquant Jean Dumas, figuraient dans le onze de base, victorieux de la coupe de France en 1964 et demi-finaliste de la coupe d'Europe des vainqueurs de coupes, la même année.

Plus tard, à la fin des années 1960 et début des années 1970, le gardien Yves Chauveau (490 matches avec l'OL), André Guy ou Georges Prost, tous de Bourg-en-Bresse (à 60 km de Lyon) se sont aussi illustrés dans les rangs lyonnais aux côtés de Daniel Ravier, lui aussi de Lyon, Raymond et Albert Domenech, mais aussi Lacombe bien sûr.

Retour en L1 avec des Lyonnais
Revenus au club en 1988 comme entraîneur de l'équipe professionnelle (Domenech) et adjoint/directeur sportif (Lacombe), les deux anciens ont fait confiance à des jeunes du cru pour mener à bien la remontée en Ligue 1.

"Il y avait Bruno Ngotty, Rémi Garde, recruté par Fleury Di Nallo, Bruno Genesio, assistant d'Hubert Fournier mais aussi Farid Benstiti et d'autres encore de la région", se souvient Bernard Lacombe.

Plus tard, Florian Maurice, Ludovic Giuly, Frédéric Kanouté, Joseph-Désiré Job, Cédric Bardon ont aussi été des Lyonnais qui ont fait parler d'eux après avoir percé à l'OL tout comme Karim Benzema ou Loïc Rémy, ce qui tend à prouver que la proximité familiale a favorisé leur réussite.

Porté par les 7 titres de champion de France décrochés entre 2002 et 2008, le club s'était un temps écarté de cette politique locale, avec quelques recrutements ronflants, comme les Brésiliens Juninho, Anderson ou Cris, et plus tard Yoann Gourcuff arrivé en 2010 contre 22 M EUR.

Mais le club, confronté à une baisse de ses résultats et de ses recettes, est revenu à la politique locale avec l'arrivée de Rémy Garde, un "enfant" de l'OL, à la tête de l'équipe au début de la saison 2011-2012.

Désormais, les dirigeants rêvent de voir ces jeunes lyonnais entrer ensemble dans le futur Grand stade en décembre prochain.

"C'est une fierté de jouer pour le club de sa ville ou de sa région. C'est un argument pour garder nos jeunes et notamment Alexandre Lacazette qui répète à l'envi vouloir être le premier joueur à marquer à Décines", insiste Lacombe.

Celui-ci se dit aussi "très fier" que l'OL ait pu récupérer Nabil Fekir à Saint-Priest, un club rhodanien emblématique qui vient pourtant de signer, à contre courant de l'histoire du football régional, un accord de partenariat avec Saint-Étienne.

"Avoir tout ce vivier dans les équipes alentour nous permet de mieux surveiller les talents locaux. Ainsi, Fekir après un an à l'OL sans réussir a pu revenir chez nous", conclut-il même si cela n'évite pas quelques ratages.

Fifa.com (24/01/2015)

PSG - Blanc : "Ibra va beaucoup mieux"



Zlatan Ibrahimovic va "beaucoup mieux", a assuré samedi l'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc, alors que le Suédois tarde à retrouver sa meilleure forme après sa blessure au talon.

"'Ibra' va mieux, beaucoup mieux. Il a été perturbé pendant presque toute la phase aller. Il a mis du temps à revenir mais il se sent à mon avis beaucoup mieux", a estimé Blanc.

"On le voit à l'entraînement, on le ressent. On le voit à nouveau faire des choses qu'il ne tentait même plus parce qu'il n'en avait pas les moyens", a-t-il ajouté.

Absent des terrains pendant sept semaines à cause d'une talalgie, Ibrahimovic a repris la compétition début novembre. Depuis, il a parfois semblé diminué physiquement et a rarement évolué à son meilleur niveau.

Fifa.com (24/01/2015)

Marseille, c'est quoi le problème ?



Marseille, encore défait à l'extérieur vendredi à Nice (2-1) pour la 22e journée, n'a pas affiché les mêmes carences dans le jeu qu'à Montpellier (2-1) mais a une nouvelle fois exposé certaines limites.

Dominateurs en début de saison, broyant leurs adversaires (Nice s'était fait humilier 4-0 lors de la phase aller), les Marseillais sont "dans le dur" depuis la reprise et, avec une sixième défaite cette saison, voient s'éloigner leur rêve de titre: aucun club n'a été sacré avec un tel nombre de défaites après 22 journées, hormis Lyon en 2002-2003, rappelle le statisticien Opta.

. Marseille manque d'efficacité
La déclaration de Marcelo Bielsa après le match pourrait sembler lunaire: "on a fait assez pour gagner le match", a commencé le technicien, avant de s'expliquer. "L'adversaire a besoin de très peu d'occasions pour nous mettre des buts, tandis que (...) nous avons besoin de beaucoup d'occasions pour mettre un but."

Contre Nice, Marseille n'a en effet cadré aucun tir pendant une heure (3/17 à la fin du match). Aligné en pointe, Michy Batshuayi a notamment beaucoup vendangé (15, 38, 66, 82). Mais Alaixys Romao, Dimitri Payet (25) ou Florian Thauvin (50, 71) ont eux aussi eu l'occasion de délivrer l'OM. Sans plus de succès.

. Marseille manque de confiance
Cause directe de cette fébrilité devant le but: les Marseillais semblent être en proie à un doute qu'ils avaient balayé de leur supériorité pendant la phase aller. Même après leurs défaites à Lyon et Paris, ils avaient gardé le moral en expliquant avoir mieux joué que leurs deux principaux rivaux.

Mais depuis mi-octobre, ils n'ont pris qu'un petit point (à Lorient) sur 18 possibles en déplacement loin du soutien du Vélodrome. Et s'ils se sont "dit les choses" après la défaite à Montpellier, selon Payet, et que les leaders techniques (Gignac, Payet, Mandanda) ont beaucoup parlé lors du match contre Nice, les hommes de Bielsa semblent souffrir d'un mal profond.

. Marseille manque de sérénité
Il faut dire qu'ils n'ont plus rendu une 'clean sheet' depuis leur victoire fin novembre contre Nantes (2-0). Encaissant depuis 9 buts en 7 matches de L1 (plus 3 en Coupe de France), les Marseillais ont perdu, là aussi, la supériorité qui semblait les mettre hors de portée en début de saison.

Contre Nice, il y avait l'excuse des absences (Mendy, Fanni, Nkoulou) dans ce secteur de jeu. Mais leurs remplaçants n'ont pas fait un mauvais match, au contraire selon Bielsa, et Mandanda ne peut rien sur les buts. L'OM perd trop le ballon et son pressing sur la perte de balle, qui doit être assuré la plupart du temps par ses attaquants, n'est plus aussi efficace qu'en début de saison.

. Marseille manque d'alternatives
Ces absences mettent toutefois en évidence le manque d'alternatives alors que les adversaires lisent de mieux en mieux le jeu marseillais. Montpellier comme Nice ont cherché en permanence à gêner les passes de Payet et Giannelli Imbula, les deux principaux organisateurs du jeu marseillais.

Et difficile pour Bielsa de varier son jeu: en faisant rentrer Bilal Boutobba (16 ans) et Billel Omrani (21 ans), et faisant évoluer le second, attaquant la saison dernière avec l'équipe réserve d'Arles-Avignon (L2), sur le flanc gauche, Bielsa a une fois de plus fait la preuve de son absence de banc, alors qu'André Ayew et Nicolas Nkoulou sont à la CAN, et que Romain Alessandrini est blessé.

De quoi questionner, aussi, la stratégie de recrutement de l'OM cet hiver: pas de départ ni d'arrivée, a martelé le président Vincent Labrune. Et plus de résultats non plus ?

Fifa.com (24/01/2015)

Le PSG doit prouver qu'il va mieux



En déplacement dimanche à Saint-Etienne (21h00), le Paris SG peut tout à la fois repousser les Verts et dépasser Marseille, mais aussi montrer que comme le disent joueurs et entraîneur, le club de la capitale va mieux.

Mais le premier enjeu de cette rencontre au sommet qui clôturera la 22e journée de Ligue 1 est bien comptable.

Marseille a chuté vendredi à Nice (2-1) et Paris, en cas de succès par plus d'un but d'écart, récupérerait la deuxième place et dépasserait l'OM, ce qui n'est plus arrivé depuis la 4e journée.

Les joueurs de Laurent Blanc repousseraient également à quatre longueurs cette équipe de Saint-Etienne qui, il y a 15 jours, les avait éjectés du podium.

Et surtout, comme l'a rappelé Lucas samedi, "on ne peut pas laisser Lyon nous distancer".

Favori dimanche à 14h00 contre Metz, le leader lyonnais pourrait en effet avoir sept points d'avance sur les doubles champions en titre à l'heure du coup d'envoi à Geoffroy-Guichard.

"Ca va être très difficile, comme tous les matches à Saint-Etienne. Pour moi c'est un classique, comme contre Marseille", a expliqué Lucas.

"Ils ont une culture à se surpasser sur ces matches-là. Ils savent comment nous gêner mais on sait nous aussi comment les gêner", a de son côté estimé son entraîneur Laurent Blanc.

Il y a 11 jours, Paris est en effet venu s'imposer dans le Chaudron en quart de finale de Coupe de la Ligue (1-0). Le PSG connaît donc la recette.

Face à des Stéphanois très handicapés par les absences (Bayal, Pogba, Monnet-Paquet...) et qui peinent à marquer, les Parisiens vont devoir mettre beaucoup d'engagement, chose que depuis plusieurs mois ils ne parviennent à faire que par moments, sans continuité.

"Paris sera champion"
"On est dans les meilleures dispositions possibles, avec un effectif en bonne santé, qui reste sur des victoires. C'est un match important, un déplacement difficile contre une équipe coriace, qui est juste derrière nous au classement", a résumé Blanc, qui n'a pas de doutes sur les progrès de son équipe.

"On est à mon avis en net regain de forme, même si en match ça se traduit seulement par intermittence", assure-t-il.

"C'est évident. Ca se voit à la concentration dans le travail avant les matches. Au plan de la concentration, il y a à mon avis une nette amélioration. J'espère que ça va se traduire en match aussi", a-t-il ajouté.

Depuis la trêve et l'annonce par Blanc d'une nouvelle rigueur dans la vie du club, Paris a gagné quatre matches et en a perdu un, lors de son spectaculaire naufrage à Bastia (4-2).

Mais les coéquipiers d'Ibrahimovic, toujours un peu en dedans depuis son retour sur les terrains, n'ont pas encore aligné 90 minutes pleinement convaincantes.

"On a changé un peu la mentalité, on est plus fort. Je pense qu'on est beaucoup mieux", assure pourtant Lucas.

Alors que Paris est encore en course sur quatre tableaux et doit faire face à un programme hyper-chargé, Blanc a au moins la chance de disposer de l'intégralité de son effectif.

"On va chercher les victoires. On va aller chercher la première place", a promis Lucas.

L'entraîneur stéphanois Christophe Galtier semble du même avis puisqu'il a assuré: "Paris sera champion". Mais il pense sans doute que le grand PSG peut encore se permettre un petit accident de parcours.

Fifa.com (24/01/2015)