[DEBAT] Rachid BELHOUT

Belhout : «Le retour de certains joueurs blessés me réconforte»
C’est un sentiment de soulagement que ressentait hier matin l’entraîneur en chef de la JSK, Rachid Belhout, avec qui nous nous sommes entretenu à propos de la situation des joueurs blessés notamment, et dont le retour de deux d’entre eux, Oussalah et Nessakh, est prévu pour demain après-midi. Le coach des Canaris s’est dit satisfait que ces deux éléments seront concernés par le match, en attendant bien entendu les autres qui sont pris en charge par Guillou sans oublier Naïli qui a rejoint la liste hier matin. «Je suis déjà rassuré parce que nous avons pu récupérer Oussalah et Nessakh pour ce match face au MCO. Les autres devront encore faire un effort pour revenir le plus vite possible, je regrette toutefois qu’au moment où nous récupérons un joueur, un autre est annoncé à l’infirmerie. C’est un peu normal je dirai, lorsqu’on joue au football, un joueur n’est jamais à l’abri d’un contact entraînant une blessure, on devra faire avec», a expliqué Belhout.

On doit bien gérer le match face au MCO, puis on évoquera Tevragh Zeina
Pour ce qui concerne le programme de la préparation, Belhout nous a confié qu’il ne concerne que ce match face au MCO et c’est une fois le match joué que l’équipe orientera sa vision vers le match retour face à Tevragh Zeina. C’est en quelque sorte le même scénario que la fois précédente lorsque les Canaris avaient préparé le MCEE avant de recevoir les Mauritaniens à Tizi : «On ne chamboule pas les choses, chaque chose en son temps. Actuellement c’est le match face au MCO qui reste notre priorité, on le prépare avec toute la concentration qu’exigera de nous cette rencontre. Une fois le match terminé, on ouvrira la page du match retour en Mauritanie qui devra lui aussi être bien négocié.»

Nous avons les moyens de revenir avec la qualification de Mauritanie
Vainqueur avec un seul but au match aller face à Tevragh Zeina, la JSK garde, et c’est l’avis de tous les joueurs, des chances de passer au tour suivant. C’est ce qu’affirme aussi l’entraîneur, Belhout, qui ne compte pas prendre l’équipe en Mauritanie avec des ambitions limitées : «Au match aller, l’équipe visiteuse a opéré avec un onze complètement replié en défense, ce qui a énormément gêné notre ligne d’attaque qui, par moments, a opéré avec pas moins de six joueurs.» «Je ne pense pas que les Mauritaniens garderont le même dispositif tactique pour le match retour. Je vous assure que nous avons les moyens de revenir avec la qualification de Nouakchott», a conclu Belhout.

Le buteur (28/03/2011)

rachid_as a écrit:
Nous avons les moyens de revenir avec la qualification de Mauritanie
s de revenir avec la qualification de Nouakchott», a conclu Belhout.

Le buteur (28/03/2011)

Il a du culot notre poissonnier!
amek aka? Bghizidon ad yeqar elimination kecc as aqaraḍ qualification.
Limogeage assuré!

certe le tevragh zeina ouvrira le jeu pour 2 bonnes raisons : l'une elle doit remonter le score à 2 buts à 0 ... et la 2 éme elle joue à domicile .
ce que profiteront les jeunes gatés du batman kabyle pour mettre une banderille au grand bonheur des la kabylie .la qualif est quasi certaine la JSK négocie mieux à l'exterieur.

le buteur:


Belhout : «C’est une belle qualification»
Interrogé à chaud juste après le coup de sifflet final de la partie, l’entraîneur Rachid Belhout, qui était très content d’avoir arraché le billet de qualification pour le second tour de la Coupe de la CAF, nous a fait savoir que ses poulains ont été à la hauteur en surprenant leur adversaire par deux buts à un. A ce sujet il dira : «Je pense qu’on avait mal entamé la partie surtout dans les 15 premières minutes où ont été complètement débordés. Toutefois, je pense que la chaleur nous a pénalisés car les joueurs avaient du mal à respirer. Je pense que le premier but nous a libérés psychologiquement puisque mes joueurs ont commencé à jouer plus à l’aise. Globalement, je suis vraiment content de cette belle qualification.»

«On a commis des fautes inhabituelles»
Malgré la qualification pour le prochain tour de la Coupe de la CAF, Rachid Belhout n’a pas hésité à critiquer ses joueurs qui, d’après-lui, ont commis des erreurs inhabituelles : «Malgré ce succès, je signale qu’on avait commis des erreurs qu’on n’avait pas l’habitude de commettre. D’ailleurs, après le penalty, que je ne peux pas critiquer, on aurait pu encaisser un second but. Dorénavant, les joueurs doivent rester concentrés sur tout le match.»

«Nessakh, c’était la solution en attaque»
Nessakh la révélation ! Auteur d’un joli doublé hier contre le Tevragh Zeina, le jeune Chamseddine Nessakh a gagné beaucoup de points en propulsant son équipe au prochain tour de la Coupe de la CAF. L’entraîneur, qui n’avait pas trop de solution en attaque après la non-qualification de Hamiti et la défection de Yahia-Cherif à la dernière minute, a misé sur Nessakh en pointe de l’attaque : «Alors que Hamiti n’était pas présent, j’avais Nessakh comme solution en attaque. Il a accompli son rôle convenablement. Il est à féliciter.»

«Désormais, place à la Coupe d’Algérie»
En dernier lieu, Rachid Belhout n’a pas oublié qu’une importante confrontation en Coupe d’Algérie attend son équipe le 8 avril contre le CRB : «Maintenant, on a besoin d’un petit repos une fois en Algérie. Lors de la reprise, nous allons nous concentrer sur le match de Coupe contre le CRB.»

LA QUALIFICATION DE LA JSK AUX DEMI-FINALES CONFORTERA LE COACH BELHOUT ET SON STAF DU BON TRAVAIL QU' ILS ACCOMPLISSENT A CE JOUR .
IL FAUT DIRE QU' IL VA DOUCEMENT ET SUREMENT , APR2S LA QUALIF RAMENEE DE MAURITANIE , l' AMELIORATION DU CLASSEMENT EN CHAMPIONNAT DZ ( 4 éme avec 2 matchs retards ) IL LUI RESTE LA QUALIF . EN COUPE DZ AUJOURD'HUI à 15 h FACE A UN PRETENDANT NON DES MOINDRES LE CRB QUI N' EST PLUS A PRESENTER .

jamais deux sans trois bravo coach .

JSK : Belhout a eu sa 10e

Les Belouizdadis descendus de leur nuage, la JSK en route vers la finale
Plusieurs jours avant le match des quarts de finale JSK-CRB, les Belouizdadis ont commencé à défiler à travers tout Belcourt. Posters géants, emblèmes et autres fanions étaient accrochés aux murs, comme pour fêter avant l’heure leur qualification en demi-finales, croyant ne faire de la JSK qu’une bouchée. C’est de bonne guerre, commentaient les plus avertis des Kabyles, une motivation de plus pour les Canaris qui, dès qu’ils apprirent que les rues et les quartiers de Laâquiba ont commencé à fêter la qualif’, ont forcé sérieusement la cadence de leur préparation de cette grande affiche qui, il faut le dire, aura tenu toutes ses promesses tant sur la pelouse, avec une cinglante défaite de quatre buts à deux, que sur les gradins où a régné un fair-play exemplaire entre les deux galeries, celle du CRB n’ayant même pas attendu le coup de sifflet final de la rencontre pour déserter la ville comme si personne ne s’était jamais déplacé. Forts de leur brillante qualification en huitièmes de finale de la Coupe de la CAF ramenée de Nouakchott face à Tevragh Zeina, les Canaris, métamorphosés, ont tenu leur promesse envers leur coach et les supporters de vaincre le CRB et de poursuivre sur cette belle série de dix matchs sans défaite, signant ainsi le grand retour de la JSK en cette deuxième manche de championnat alors qu’ils ne sont qu’à 90’ de la grande finale.

Ne pas reculer, message reçu cinq sur cinq
Cela fait plusieurs matchs que l’entraîneur en chef de la JSK, Rachid Belhout, interpelle ses poulains concernant une lacune qui, souvent, voit la JSK faire les frais de la victoire, c’est le fait de reculer en défense lorsqu’ils parviennent à ouvrir la marque. Fort heureusement d’ailleurs que, face au CRB, Hamiti n’a pas fait durer la joie des Belouizdadis qui ont vu leur égalisation ne durer que deux petites minutes. C’est à un début de match ouvert à tous les pronostics que nous avons assisté avant-hier sur la pelouse du 1er-Novembre. Les deux équipes, dès le coup d’envoi de la partie, se ruèrent en attaque à la recherche du premier but qui aura souri aux locaux grâce à une réalisation du buteur maison, Hamiti, encore lui, affichant par là même sa superbe forme. En égalisant, les visiteurs pensaient parvenir à rétablir la barre sauf que, Hamiti, bien servi par l’ex-sociétaire du CRB, Younès, décidera qu’il en sera autrement.

«Allez Chabab…» prends zoudj à chaque mi-temps !
Ce qu’on retiendra du match d’avant-hier, c’est le réveil tant attendu de la ligne d’attaque de la JSK qui a décidé une bonne fois pour toutes de sortir ses griffes et de balayer tout sur son passage, même lorsqu’il s’agit d’une défense plus compacte que les autres, comme celle du CRB qui, à la lecture de ses derniers résultats en championnat, n’a pris que deux buts en huit matchs. Marquer plus de buts est désormais la recommandation de Belhout et ses assistants aux joueurs pour éviter toute complication de situation en fin de match. Le scénario de l’ESS hante encore les esprits. Hamiti, qui a bien entendu l’habituel slogan des Belouizdadis : «Allez Chabab, Zoudj !» y aura répondu de fort belle manière en écourtant l’euphorie des visiteurs et en retournant le slogan en faveur de la JSK qui parvint à marquer deux buts à chaque mi-temps (doublé de Hamiti en première et Tedjar et Younès en seconde). Ceux qui ont suivi tous les matchs de la JSK cette saison en compétition locale confirmeront que, face au CRB, les Jaune et Vert ont produit leur meilleure rencontre en attendant la confirmation.

A 90’ de la finale, vous y êtes presque !
Toute une génération de jeunes supporters amoureux des Canaris ne se rappelle pas de la dernière Coupe d’Algérie remportée par la JSK, il y a exactement dix-sept ans, au temple du 5-Juillet, face à la formation de Aïn M’lila, sur la plus petite des marge, un but à zéro, but inscrit par l’ex-centre avant, Hadj Adlène. Sinon, la dernière finale perdue remonte à l’été 2004, face aux Usmistes, et perdue aux tirs au but. Depuis, le club kabyle, souvent engagé sur plusieurs fronts, n’a jamais atteint le dernier tour. Pour cette année, et se fixant comme objectif numéro un la Coupe, comme ne cesse de le clamer haut et fort le président Hannachi, les Canaris se trouvent tout près du but, c’est-à-dire à quatre-vingt dix minutes de la finale. Le tirage au sort du carré d’as aura lieu demain après-midi au siège de la Télévision algérienne alors que la date du déroulement des matchs est déjà rendue publique. Ce sera le 18 avril prochain.
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«Maintenant il faut penser au championnat»
Pour une première cette saison, l’entraîneur Rachid Belhout a organisé un point de presse au stade du 1er-Novembre juste après le coup de sifflet final de la partie ayant opposé son équipe au CRB. Le technicien, qui était heureux de la qualification, n’a pas trop tardé pour exprimer sa joie en nous faisant savoir que malgré la chaleur qui, sans doute, avait pénalisé les deux équipes, ses poulains ont su comment réaliser un bon résultat. «Au début, on craignait un peu le match après notre voyage en Mauritanie, qui était vraiment fatiguant, mais je pense que les joueurs ont bien récupéré. Concernant notre production d’aujourd’hui, je crois qu’on n’est pas rentrés directement dans le match, mais au fil des minutes, on a pu quand même se créer des occasions. Après l’ouverture du score, il y a eu un coup franc transformé en but par Saïbi avant la mi-temps. Après cette réalisation, on a repris confiance pour aggraver la marque. D’habitude, on recule après avoir inscrit un but, mais aujourd’hui on a osé, c’est ce qui a fait la différence.»

«C’était inespéré de marquer quatre buts»
Qui aurait misé sur une victoire de quatre buts à deux avant le match ? Aucun ! C’est sûr car il s’agit d’un
JSK-CRB. Lorsque nous avons demandé à Belhout s’il s’attendait à un tel résultat, le technicien a répondu logiquement par la négative : «Sincèrement, c’était inespéré de marquer quatre buts contre le CRB vu la qualité de cette équipe et les joueurs qui la composent. Globalement, sur ce match le Chabab a été à la hauteur malgré le fait qu’il a encaissé quatre buts.»

«Hamiti pourrait attirer l’attention du sélectionneur»
Buteur, dribbleur et passeur, ce sont les qualités d’un attaquant de luxe nommé Farès Hamiti, qui affiche une excellente forme ces derniers temps. Auteur d’un joli doublé et d’une passe décisive, l’ex-attaquant de Blida a gagné beaucoup de points lors de cette empoignade. L’entraîneur Rachid Belhout, qui a encensé son attaquant, dira : «Hamiti commence peu à peu à retrouver son meilleur niveau. Maintenant, il devra continuer à travailler encore plus pour progresser et pourquoi pas attirer l’attention du sélectionneur.»

«J’ai raté la Coupe avec l’USMA, mais…»
Qui d’entre nous ne se souvient pas de la finale qui avait opposé l’USMA au MCA au stade du 5-Juillet. L’USMA, coaché ce jour-là par Rachid Belhout, était à deux doigt de remporter le trophée, contre un modeste Mouloudia. D’ailleurs, Belhout, qui s’en est rappelé, ajoutera : «Lorsque j’entraînais l’USMA, j’étais à deux doigts de remporter la Coupe d’Algérie contre le MCA, qui était prenable ce jour-là. Je voulais remporter un trophée en Algérie, mais je n’ai pas eu de chance. La saison écoulée, avec l’Olympique de Béja, j’ai remporté la Coupe. Cette saison, je suis à la JSK, j’espère rééditer le coup.»

«Ouaïl est un bon technicien, mais il doit encore patienter»
Depuis qu’il a paraphé un contrat avec la JSK, le jeune joueur transfuge de la JSM Chéraga, Ouaïl Choukri, n’a été retenu parmi les 18 qu’une seule fois. C’était à Mostaganem contre l’ESM. Depuis ce jour, le milieu offensif se trouve toujours en dehors de la liste des convoqués. Curieux que nous sommes, nous avons interrogé Belhout sur ce cas. Le technicien, en toute logique, nous dira : «En premier lieu, Ouaïl devait s’entraîner seulement avec nous avant qu’il ne rejoigne son équipe en fin de semaine. Après, nous avons décidé de le maintenir parmi le groupe. Il est vrai qu’il possède d’énormes qualités techniques et physiques qui lui permettent d’être un bon joueur, mais il doit patienter et attendre sa chance. Regarder Lamhane et Saïdi, tous deux ont su patienter pour avoir du temps de jeu. C’est le même cas avec Ouaïl, il devra patienter.»

LE buteur (11/04/2011)

Belhout : «Je veux gagner comme avec Béja»

Le premier responsable de la barre technique des Canaris était très content au coup de sifflet final de la rencontre de samedi dernier, lui qui a atteint avec la JSK le stade des demi-finales de la coupe d’Algérie.

Lui aussi a gagné la coupe de la Tunisie avec son ex-équipe, Béja en l’occurrence. «Aujourd’hui, la JSK est en ½ finale, il ne faut pas surtout brûler les étapes. On doit d’abord attendre le tirage au sort avant de préparer cette rencontre. Par la suite, on parlera d’autres choses au moment opportun. La saison écoulée, j’étais en Tunisie et on a gagné la coupe. Cette saison, je veux rééditer le même coup avec la JSK», nous dira Belhout, à l’issue de la rencontre de samedi dernier.

«J’ai raté une finale avec l’USMA et je ne veux pas la rater avec la JSK»
En parlant de ses souvenirs en coupe, Belhout n’a pas oublié la finale qu’il a perdue avec l’USMA devant le MCA. «J’ai perdu déjà une finale de coupe d’Algérie, j’étais l’entraîneur de l’USMA. Aussi, avec la JSK, on fera tout pour gagner ce trophée.»

«Je veux un titre en Algérie»
Belhout a entraîné plusieurs équipes en Algérie, mais il n’a pas gagné de titres. «Cette saison, comme la JSK est bien placée en coupe, je veux gagner un titre en Algérie.»

Compétition (11/04/2011)

Belhout : «Mes joueurs sont à féliciter…»

C’est un entraîneur aux anges qu’on a rencontré hier juste après le match. Il s’agit de Rachid Belhout qui n’a pas manqué de tirer chapeau à ses joueurs lesquels à ses yeux ont su comment prendre les choses en main dès le coup d’envoi de la partie, en dominant leurs vis-à-vis de bout en bout. «Je crois que mes joueurs ont bien répondu sur le terrain, et se sont bien comportés sur le terrain, en tirant leur épingle du jeu de bout en bout», déclare-t-il d’emblée avant d’enchaîner : «Je félicite mes joueurs pour le bon rendement fourni durant cette rencontre, face à une équipe du CRB qui n’est plus à présenter. Le groupe a su comment se transcender, en relevant le défi et en s’imposant avec l’art et la manière».

«Le groupe a bien récupéré du voyage en Mauritanie»
Rachid Belhout est très content de la réaction du groupe, en dépit du voyage harassant effectué en Mauritanie, estimant que : «Même si le voyage était fatiguant, les joueurs ont su comment récupérer de leurs forces, et retrouver leur forme. Ce qui m’a fait réjouir, car je craignais beaucoup plus la fatigue ; et c’est tant mieux pour les joueurs qui ont été à la hauteur de mes aspirations en tenant bien le coup sur le plan physique».

«On a dominé le CRB de bout en bout»
A une question relative au rendement de l’équipe et sur la physionomie de la rencontre, notre interlocuteur a estimé que : «les joueurs ont été à la hauteur de la confiance placée en eux. Ils n’ont pas déçu les milliers de supporters qui se sont déplacés au stade. Ils ont bien tourné en dominant l’adversaire de bout en bout», avant d’ajouter : «certes, le CRB est un gros morceau, une équipe qui nous a posés beaucoup de problèmes en championnat, mais cette fois, mes joueurs ont montré un autre visage, et réussi à prendre le dessus sur leurs vis-à-vis, arrachant ainsi cette belle qualification au dernier carré de Dame coupe».

Il se dit content de la prestation de ses joueurs, lesquels à ses yeux ont répondu à ses attentes, en appliquant ses consignes à la lettre, tout en restant concentrés du début jusqu’à la fin de la rencontre. «Mes joueurs ont eu la maîtrise du ballon et ont développé un beau jeu, faisant plaisir et à nous les responsables et aux supporters qui n’ont pas fait le déplacement pour rien. Les joueurs ont bien fait circuler le ballon, et ont réalisé de belles facettes de jeu».

«Désormais, il faut croire au trophée»
Pour l’entraîneur des Jaune et Vert, la coupe est plus que jamais proche du club, en estimant que : «désormais, il faut croire au sacre final. En atteignant ce stade de la compétition, il ne nous reste que deux matchs pour s’offrir le trophée.

Tout le monde est mobilisé pour aller au bout de l’aventure qui est passionnante, et je crois dur comme fer, au même titre que la grande famille de la JSK, que cette compétition qui fuit le club depuis de longues années, lui tend les bras» et d’enchaîner : «alors, aux joueurs de continuer sur leur lancée, en faisant preuve de plus de rigueur, de sérieux et d’abnégation, lors de la demi-finale. Peu importe l’adversaire qu’on aura en face, l’essentiel c’est de réussir à aller en finale et de remporter la coupe».

Maracana (11/04/2011)

il parle pas beaucoup ...il travaille . il fait du bon boulot à la JSK le podium n'est pas loin , ce mercredi elle va se placer 3 éme et BELHOUT y est pour quelquechose de cette remontée spectaculaire .

Belhout : «C’est Hannachi qui, le premier, a parlé de moi, alors que j’entraînais en Belgique»

La veille du match retour face à Tevragh Zeina, nous avons sollicité l’entraîneur de la JSK, Rachid Belhout, pour une longue interview, afin de découvrir davantage cet Algéro-Belge qui a passé toute sa vie entre la France, la Belgique et le Luxemburg, avant de revenir dans son pays natal pour prendre en main les plus grands clubs du pays. Rachid Belhout, très hospitalier, a accepté d’ouvrir son cœur pour la première fois en nous révélant des secrets jamais dévoilés dans les médias. C’est dans le salon de l’hôtel Emira Palace que nous avons passé ensemble un peu plus de 2 heures qui nous ont permis de découvrir Belhout l’homme plus qu’un simple entraîneur de football. Appréciez.


Tout d’abord, on vous remercie d’avoir accepté de nous accorder cet entretien ?
Tout le plaisir est pour moi.

Vous êtes né à Salah Bey, à Sétif. Vous êtes resté là-bas jusqu’à l’âge de 12 ans. Parlez-nous un peu de votre enfance ?
Effectivement, je suis né à Salah Bey et à l’âge de 4 ans, on est allés à Sétif. C’était en 1948 jusqu’en 1955. Nous avons habité à Bon marché durant 7 ans. Mon père, qui était convoyeur en faisant la navette entre Salah Bey et Sétif, a vécu l’enfer lors des événements du 8-Mai-1945. C’est là où mon oncle, qui vivait en France, l’a contacté.

Quand avez-vous quitté l’Algérie ?
Mon oncle avait appelé mon père en 1955, en lui proposant un travail en France. Se trouvant dans une situation difficile, il a décidé de quitter le pays pour aller subvenir aux besoins de la famille. On est allés vivre à cette époque à Mont-Midi, dans la Meuse (à 7 kilomètres de Sedan, ndlr).

Comment s’est passée votre scolarité à l’époque ?
Le plus normalement du monde. J’allais à l’école avec mes cousins et mon père avait commencé le travail. Mais ce qu’il faut savoir, c’est qu’on ne s’est jamais sentis comme des Français. On savait d’où on venait. D’ailleurs, je vais vous dire pour qui j’ai travaillé lorsque j’étais au collège et c’est la première fois que cela va être écrit dans les journaux.

Allez-y ?
Lorsque j’avais 14 ans, mes deux oncles et l’un de leurs fils étaient chefs de cellule. C’était des chefs qui ramassaient de l’argent pour le FLN. Et c’est moi qui établissais les fiches de chaque personne qui versait de l’argent, vu que les gens ne savaient ni lire ni écrire. Et cela a duré pendant 3 ans.

Quand avez-vous débuté votre carrière de footballeur ?
C’est au FC Mont-Midi. Mais à 17 ans, j’ai dû quitter ma ville, car on nous appelait les Fellagas. J’ai vendu de la ferraille, du cuivre et des peaux de lapin pour pouvoir financer mes études et suivre ma formation de footballeur à Langoëlan. Et c’est là où je me suis épanoui. J’étais le meilleur buteur de l’équipe. Je suis resté 3 ans là-bas. Par la suite, j’ai suivi ma formation à Dijon, puis au Havre.

Comment avez-vous atterri en Belgique ?
C’est grâce à ma première épouse, une Belge, que j’ai rencontrée en France. Et c’est là que je suis allé faire presque toute ma carrière au club du RE Virton.

Et votre carrière d’entraîneur, quand a-t-elle a débuté ?
C’était en 1976, lorsque j’ai coaché, pour la première fois, l’équipe juniors de Virton face à Anderlecht, en demi-finale de la Coupe de Belgique. On a perdu 2 à 1. Mes joueurs avaient très bien joué. Et c’est là que les dirigeants m’ont proposé l’idée d’entraîner l’équipe. C’est alors que j’ai suivi une formation d’entraîneur à Bruxelles.

Comment vous est-elle venue l’idée de revenir travailler en Algérie ?
J’ai toujours eu cette envie de revenir au pays et mettre mes compétences au service du pays. Ça me tenait à coeur et ça n’a pas été une surprise pour moi de revenir.

Qui était derrière votre premier contact avant de prendre en main l’ESS ?
Lorsque j’étais à Virton, j’étais allé voir la JSK à Bruxelles pour leur proposer de venir jouer un match contre mon équipe qui jouait en D2. Nous avons fait un bon match. Et c’est là que le président Hannachi a parlé de moi ici en Algérie. C’est le premier à le faire. Par la suite, j’ai entendu dire qu’une autre personne d’Alger a parlé de moi à Serrar et on m’a contacté. C’est en quelque sorte grâce à la JSK.

On dit que Belhout rêvait d’entraîner l’ESS et la JSK, est-il vrai ?
Effectivement, je voulais tant coacher ces deux grands clubs, même si je ne manquais de rien en Belgique. J’avais la possibilité d’entraîner un club de D1 au Luxembourg. J’étais enseignant au lycée. Mais je voulais revenir au pays, car j’ai toujours été séduit par le jeu qui se pratiquait en Algérie. Lorsque j’ai eu l’occasion de revenir, je ne l’ai pas ratée ; même si j’avais quelques appréhensions.

Soyez plus explicite…
Au fond de moi, j’ai toujours gardé cette déception le jour où j’étais venu à la fédération et qu’on ne m’avait guère considéré. C’était lors des années 86-87. A cette époque, j’étais entraîneur en Belgique et on m’avait dit ce jour-là qu’on avait besoin de technicien, mais il n’y a jamais eu de suite.

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées à vos débuts en Algérie ?
Il y a, en premier lieu, la nature du terrain qui est en tartan. En second lieu, il y avait un manque flagrant de moyens pédagogiques. Il a fallu tout reconstruire.

Racontez-nous votre passage à l’ESS ?
Lorsque je suis arrivé à l’ESS, je ne connaissais Serrar que de nom. Le président m’a dit qu’il voulait bâtir une équipe d’avenir. Par la suite, on a dit que Serrar a formé une équipe nationale, mais c’était loin d’être le cas. J’avais en main des joueurs inconnus, comme Ziaya, Maïza, Benchaïra, Hadj Aïssa, Delhoum puis Djabou. Ces joueurs avaient vraiment du mal à se fondre dans le groupe.

Face à une jeune équipe, comment avez-vous procédé à cette époque pour faire de l’ESS ce qu’elle est devenue aujourd’hui ?
J’ai constaté qu’il y avait des joueurs de talent dans cette équipe que j’ai renforcée par des joueurs que j’ai choisis moi-même. Les joueurs ont retrouvé la joie de jouer. J’ai mis chaque élément dans son vrai poste, par exemple Maïza en libéro. Hadj Aïssa aussi que j’ai découvert à l’état brut. On a réussi à former un bon groupe et c’est ainsi qu’il y a eu une communion avec le public. Nous nous sommes classés en 4e position qualificative à la Coupe arabe. Et c’est à partir de là que l’aventure a commencé.

Que s’est-il passé par la suite ?
J’avais tiré la sonnette d’alarme à un moment donné, car il y a avait beaucoup de choses qui marchaient de travers. Personne ne m’a pris au sérieux, jusqu’au jour où nous sommes tombés dans une période creuse. L’équipe s’est disloquée. Ce fut alors le déclin. C’est devenu difficile pour moi. Mais il y a des choses que je ne peux pas dire, car toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Mais il viendra le jour où je les dirai. Je préfère me souvenir que des bons moments passés à Sétif. Le reste, je le garde pour moi.

Avez-vous le sentiment qu’on a essayé de nuire à votre personne ?
Oui, du moment que des gens ont dit que je n’avais pas de diplôme, alors que c’est complètement faux. On a dit aussi que j’étais un buveur, alors que je n’ai jamais pris une goutte d’alcool. Je tiens à dire que je ne mange pas de porc. D’ailleurs, je suis allé deux fois à la Omra et je fais le Ramadhan, Dieu en est témoin. Je suis musulman et mes parents étaient pratiquants. Ce n’est pas parce que je suis belge que je vais renier ma religion.

Quel est votre secret avec le public de l’ESS qui vous a toujours soutenu ?
Sétif, c’est chez moi. Je me suis toujours bien senti là-bas. Ça me faisait chaud au cœur d’entendre dans les tribunes «Allahou Akbar, Rachid Belhout». Mais je tiens à dire que j’ai gardé de bonnes relations avec le public. Que ce soit à l’USMA, l’ASO, l’USMAn ou au MCEE.

On dit que votre départ d’Annaba était lié à un litige avec Kouadri. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?
A l’USMAn, il y avait une grande équipe bâtie par Menadi. Et mon départ n’était pas lié à un problème avec Kouadri, c’est complètement faux. Il y avait une personne, que je ne citerai pas, qui a tout fait pour me chambouler l’équipe. J’ai toujours eu de bonnes relations avec Menadi, Kouadri et son fils.

Des regrets ?
Non, car ma devise est de vivre sa vie avant de vivre sa mort car on est tous passagers et nul n’est éternel.

Il n’y a pas si longtemps, Bourahli vous a critiqué. Quelle a été votre réaction par rapport à cela ?
Oui, on m’a rapporté ce qu’a dit Bourahli sur vos colonnes. Je dirais avant toute chose que Dieu nous a créés avec deux oreilles et une bouche. C’est pour parler moins et entendre plus. Il y a des gens qui ne font que s’écouter eux-mêmes. Je n’ai à critiquer ni Bourahli ni qui que ce soit. Maintenant, si M. Bourahli décide de venir me parler, il faudra qu’il vienne avec un visage découvert et qu’il le fasse devant tout le monde, à la télé ou en présence de la presse écrite.

Le mettez-vous au défi ?
Oui. S’il veut me critiquer, qu’il vienne le faire en face. Je vais dire une chose à son sujet : pour les gens qui ne le savent pas, Bourahli me tenait par l’épaule et me disait : «Cheikh, t’es un homme et je t’aime bien». De ce côté-là, je n’ai peur de personne. Si quelqu’un veut dire des choses de moi, qu’il le fasse en face. Je n’ai pas apprécié aussi la sortie médiatique de Zeghdoud.

Justement, comment avez-vous réagi à sa déclaration ?
Zeghdoud est un joueur que l’USMA ne voulait pas reprendre à mon époque. Heureusement que je suis arrivé. J’ai alors tout fait pour qu’on le reprenne. Je ne le cache pas, il m’a beaucoup aidé, Dziri et Aribi également. Mais le fait qu’il dise que les dirigeants m’ont interdit de le faire jouer en finale de Coupe d’Algérie, c’est complètement faux. Aucun dirigeant ne s’immisçait dans mon travail, pas même le président Alik. J’avais choisi une tactique, voilà tout.

Des regrets pour cette finale ratée ?
Non, vu que nous étions amoindris. Dziri venait d’être vendu au Qatar. Boussefiane était blessé, Metref et Hanister revenaient tout juste de blessure et Moncharé était suspendu. La moitié de l’équipe était sur le banc. Je crois que Allik a fait une erreur en ne me reprenant pas après la finale, alors que je n’avais perdu aucun match de championnat. L’USMA était en 13e position et nous avons terminé 4es et atteint la finale de la Coupe d’Algérie. J’étais venu pour débuter mon stage, on m’a dit que je n’étais plus l’entraîneur. Mais je n’ai pas gardé rancune envers Allik qui s’est toujours montré correct avec moi.

A la fin de la finale de la Coupe d’Algérie, qu’avez-vous dit au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika ?
Il y a des personnes qui pensaient que j’ai parlé de Serrar ou de quelqu’un d’autre, alors que c’est compétemment faux. J’ai dit à M. Bouteflika ceci : «Monsieur le président, aidez à faire de l’Algérie une grande nation de football et faites en sorte que l’on reconnaisse les mérites de tous ceux qui ont accepté de servir leur pays.»

Parlez-nous de votre réussite en Tunisie avec l’Olympique de Béja avec lequel vous avez remporté la Coupe de Tunisie ?
Je garde d’excellents souvenirs de mon passage en Tunisie où j’ai remporté la coupe, alors que Benchikha a décroché le championnat. C’était une fierté pour nous qui avons revalorisé l’entraîneur algérien.

En 2004, le sélectionneur Wasseige vous a sollicité pour l’aider dans sa mission. Qu’en est-il au juste ?
Effectivement, je lui ai donné un coup de main en lui envoyant un tableau concernant les joueurs susceptibles de jouer en Equipe nationale d’Algérie (voir tableau, ndlr). Il ne connaissait pas très bien les joueurs algériens, contrairement à moi. J’ai élaboré une liste des joueurs les plus en forme du moment avec l’aide de Kamel et Mourad Boukellal.

Après toute cette longue carrière, quel est votre objectif avec la JSK à présent ?
Avant toute chose, lorsqu’on dit JSK, c’est quelque chose qui résonne. Lorsque je suis venu, j’étais déterminé à apporter ma touche à ce prestigieux club. J’ai constaté, lorsque j’ai pris en main l’équipe, que le groupe était en pleine reconstruction et je pense que le président Hannachi le sait parfaitement bien. Il y a des jeunes qui savent jouer au football. Il faut maintenant que la JSK recrute les joueurs qu’il faut et là où il faut.

Ne pensez-vous pas que les contrats d’une saison nuisent à la stabilité du club ?
Il est vrai que ces contrats d’une saison ne doivent plus exister. La fédération doit mettre en place une nouvelle réglementation, pour imposer aux joueurs des contrats de 2 à 3 ans au minimum.

Un mot sur la sélection A’ qui est composée principalement de joueurs que vous avez lancés vous-même à l’ESS ?
Je ressens avant toute chose une grande fierté. Mais il y a aussi le revers de la médaille, car l’ESS éprouve beaucoup de difficultés, les joueurs sont fatigués. Ils ont du mal à retrouver leur stabilité dans leur club. Faut pas aussi omettre de dire que le joueur algérien est très fragile sur le plan mental.

Que pensez-vous de l’EN A qui, après sa participation au Mondial, n’a pas retrouvé le niveau qui était le sien ?
En tant que supporters, nous sommes contents que l’Algérie ait battu le Maroc. Mais en tant que techniciens, il faut voir les choses autrement. Je trouve qu’il est anormal que pendant 90’, on n’arrive pas à construire du jeu. Le fait que notre Equipe nationale n’ait pas réussi à conserver le ballon m’a vraiment déplu. J’espère juste que cette victoire permettra aux joueurs de ne plus avoir peur de jouer au football, car je pense que cet Algérie-Maroc était le match de la peur.

A votre avis, que manque-t-il à la sélection nationale ?
L’EN a besoin d’un meneur de jeu et d’un meneur d’hommes sur le terrain, c’est indéniable.

Pensez-vous que Benchikha atteindra ses objectifs avec l’EN ?
C’est tout le mal que je lui souhaite. Je n’ai pas eu le temps de l’appeler après le match face au Maroc. Je suis content pour lui, car il était sous pression. Après la République centrafricaine, on n’arrêtait pas de parler d’un technicien étranger. Je lui souhaite de se qualifier en Coupe d’Afrique, car il le mérite. L’Algérien n’est pas moins intelligent que les autres. Je suis pour un entraîneur algérien et il y a des compétences au pays.

La finale ratée en tant qu’entraîneur avec l’USMA est-elle toujours en mémoire ?
Oui. C’est vraiment dommage car nous avions raté beaucoup d’occasions. Je souhaite la remporter cette fois avec la JSK.

Ecoutez-vous la musique kabyle ?
Oui, j’ai des CD de la musique kabyle à la maison. Mais je suis aussi fan de la musique chaouie et oranaise. J’aime bien aussi la musique africaine. Lorsque j’ai l’occasion de me rendre en Afrique, je ramène toujours un CD souvenir. Pour votre information, j’ai eu l’occasion de jouer de la musique en Tanzanie, au Soudan et au Mali.

Connaissez-vous Lounès Matoub ?
Bien évidemment. C’est une véritable légende de la Kabylie. Même si je ne comprends pas les paroles, j’aime bien sa musique.

Votre meilleur souvenir ?
Ma récompense comme entraîneur de l’année 2006. Cela m’a donné le sentiment d’avoir servi mon pays.

Le plus mauvais ?
C’est le nombre de fois où j’ai raté de près des titres avec l’ensemble des formations que j’ai prises en main.

Votre principal trait de caractère ?
L’amitié.

Votre défaut majeur ?
Enniya (naïveté, ndlr)

On vous le dit souvent ?
Tout le temps.

Votre devise dans la vie ?
Quand on renonce à être le meilleur, on cesse d’être bon.

Combien de frères et sœurs ?
11 frères et sœurs et 3 demi-frères et 1 demi-sœur.

Nombre d’enfant ?
2.

Votre plat préféré ?
Le couscous, comme tout Algérien (sourire)

La dernière dispute ?
C’est tellement loin que je ne m’en souviens même pas.

Le cadeau rêvé ?
La paix dans le monde arabe et que l’Algérie se hisse sur le plan international.

Votre personnage historique ?
Le prophète Mohamed que le Salut Soit Sur Lui. Il a apporté une ligne de vie importante. Je souhaite que les musulmans la suivent.

Votre footballeur préféré ?
Il y en a plusieurs. J’aime bien Benbarek et Makhloufi. J’adore aussi Assad, Madjer et Belloumi qui sont de véritables légendes du football algérien.

Votre modèle d’entraîneur ?
Guy Roux et Ferguson. J’aime bien aussi Mourinho qui fait partie de la nouvelle génération.

Si vous n’étiez pas entraîneur, vous seriez quoi ?
Un médecin qui soigne le cancer et les gens qui souffrent à travers le monde.

Un dernier mot ?
Je tiens à lancer un message à Bourahli et Zeghdoud, que je respecte beaucoup, en leur souhaitant d’abord une grande réussite après leur brillante carrière, non sans leur dire toute ma stupéfaction d’avoir fait des déclarations qui m’ont touché et que je n’arrive toujours pas à comprendre. Je n’ai jamais fait de mal à personne. J’ai fait des erreurs, certes, car l’erreur est humaine, mais je ne blesse jamais les gens volontairement. J’essaye toujours d’aider les autres, sans attendre quelque chose d’eux en retour. Les gens qui me connaissent le savent bien. Pour le reste, je laisse chacun à sa propre conscience.

Le buteur (16/04/2011)

Belhout : « Je ne veux pas louper une seconde finale»

Au sujet de la rencontre, le coach kabyle dira : «Comme il fallait s’y attendre, c’était un match très serré. Nous avons fait une bonne entame de match, c’est ce qui nous a permis de marquer, mais comme à chaque fois ce but a poussé mes joueurs a reculé, une erreur que je leur reproche à chaque fois. Par la suite, on encaisse un but sur un coup de pied arrêté, alors que j’ai mis en garde le groupe d’éviter au maximum de commettre des erreurs aux alentours de la surface de réparation. A la mi-temps, j’ai dit aux joueurs que s’ils voulaient aller en finale, ils devraient faire preuve de plus de mordant sur le terrain qu’ils devraient se battre pour avoir l’honneur de la disputer.»

Le buteur (20/04/2011)

Belhout : «Il faut aller chercher la coupe»

Au terme du succès face au MC Oran, propulsant les Canaris en finale de la coupe d’Algérie, le coach de la JSK était aux anges. Il est revenu sur les faits de cette rencontre en nous livrant son précieux commentaire.

«Chérif El-Ouazzani ne m’a pas agressé, mais…»
Revenant sur le comportement indigne du coach oranais, Rachid Belhout tient à apporter quelques précisions. Tout en restant déçu par la réaction honteuse de Chérif El-Ouazzani qui a proféré des insultes contre le président Hannachi et l’arbitre Bichari, Belhout affirme qu’il n’a pas été agressé par l’entraîneur du MCO : «Non, c’est absolument faux, Chérif El-Ouazzani n’a pas essayé de s’en prendre à moi. Quand je l’ai vu irrité contre l’arbitre, je me suis dirigé vers lui pour lui demander de se calmer et de le féliciter pour le bon match qu’a réalisé son équipe, mais il a refusé de me parler tout simplement. Je mets sa réaction, qui reste condamnable, sur le compte de la déception, et j’espère vivement que cet homme, que j’apprécie beaucoup, continuera à travailler avec cette jeune équipe.»

«Hamiti est notre buteur providentiel»
Belhout, qui veut classer cette affaire définitivement, a ensuite évoqué le volet technique du match, en rendant hommage à ses joueurs qui ont fourni un match sérieux et qui ont arraché cette qualification haut la main. Cela dit, s’il y a bien un homme qui sauve la JSK en ce moment, c’est bien l’attaquant Farès Hamiti. L’entraîneur des Canaris dira à son sujet : «Farès n’est plus un joueur à présenter, je pense que c’est l’un des meilleurs avant-centres en Algérie actuellement. Il fournit beaucoup d’efforts durant les matchs et il est à chaque fois récompensé en inscrivant des buts, je pense que Hamiti est notre buteur providentiel, j’espère que cette réussite le poursuivra le plus longtemps possible.»

«Yahia Chérif est un grand joueur, Berrefane n’est pas à blâmer»
Critiqués et pointés du doigt, l’un pour sa méforme et l’autre pour sa bourde, Yahia Chérif et Berrefane sont peut-être les deux seuls joueurs kabyles à être passés à côte de leur sujet durant cette rencontre. Toutefois, Belhout tient à s’expliquer à leur sujet : «Ecoutez, Yahia Chérif est pour moi un grand joueur, il possède d’énormes qualités, mais il ne faut pas l’accabler. En ce moment, il passe par une période difficile et je suis persuadé qu’il reviendra en force. Je tiens à souligner son comportement professionnel, car à la mi-temps du match face au MCO, il est venu me voir pour me demander de le faire sortir, car il ne se sentait pas à l’aise et qu’un autre joueur pouvait apporter plus que lui, c’est purement sportif et c’est à saluer. Concernant Berrefane, ce n’est pas la peine d’en faire tout un plat, ce genre de bourde arrive à tous les gardiens du monde.»

«On fera en sorte de l’emporter incha Allah»
Le coach kabyle ne cache pas son ambition de brandir le trophée et répondre à la grande attente des inconditionnels des Jaune et Vert qui souhaitent ramener une nouvelle fois la coupe à Tizi. Belhout, qui a remporté la coupe de Tunisie lors de la saison écoulée avec l’O Béja, espère cette fois rééditer le même exploit, mais dans son pays : «Maintenant qu’on a atteint la finale, on doit tout faire pour remporter ce trophée, même si dans ce genre de match, c’est du 50-50, on fera en sorte de bien préparer cette finale et de l’emporter incha Allah.»

«Un grand bravo au public»
Le coach de la JSK n’a pas oublié l’un des acteurs majeurs de cette demi-finale, à savoir les supporters, il a tenu à les remercier en disant : «Je tire mon chapeau pour nos supporters qui ont soutenu leur équipe jusqu’à la dernière minute de la rencontre, ils méritent donc un grand bravo et j’espère qu’on leur procurera d’autres joies à l’avenir.»

Compétition (20/04/2011)

Belhout hausse le ton et menace
«Il faut s’attendre à des changements face à l’USMH»

Déçu par la prestation de certains de ses éléments devant le FC Missiles, l’entraîneur Rachid Belhout compte apporter des changements dans son onze titulaire, ce dimanche face a l'Usmh.

yant tenu une réunion avec eux avant le retour de l’équipe du Gabon, le coach kabyle a clairement affirmé à ses joueurs qu’il n’a pas été satisfait du rendement de certains d’entre eux avant de leur ajouter qu’ils doivent s’attendre à des surprises lors de la prochaine rencontre face à la formation d’El-Harrach. Toutefois, pour préserver la sérénité de son groupe appelé à disputer une finale de la coupe d’Algérie, l’entraîneur des Jaune et Vert n’a incriminé aucun d’entre eux. Il n’a pas voulu faire porter le chapeau à qui que ce soit pour ne pas semer la zizanie au sein de l’équipe. Il sait mieux que quiconque que le groupe a besoin de stabilité à quelques jours de la finale de la coupe d’Algérie.

«Il n’y a pas de titulaire indiscutable»
La lourde défaite concédée à Libreville est restée en travers de la gorge de Belhout. Il n’a pas compris comment une équipe tout juste moyenne a pu battre la JSK trois buts à zéro. Haussant le ton très rarement avec ses joueurs, le coach kabyle a menacé quelques-uns de ses titulaires de les laisser sur le banc face à l’USMH. «Il n’y a pas de titulaire indiscutable avec moi. Celui qui mérite sa place joue et celui qui ne la mérite pas reste sur le banc. Le plus en forme sera aligné», leur a-t-il déclaré lors de la réunion qu’il a tenue avec eux avant-hier à l’aéroport Houari Boumediène. Son discours a été reçu cinq sur cinq par les joueurs, lesquels lui ont promis de faire de leur mieux pour se ressaisir lors de la finale de la coupe d’Algérie.

«Pas de place pour les stars avec moi»
L’entraîneur Belhout ne s’est pas contenté de dire à ses poulains qu’il y aura des changements face à l’USMH et qu’il fera jouer les plus en forme, mais il leur a ajouté qu’il n’y a pas de stars dans l’équipe. C’est la première fois que l’ex-driver de Béja s’adresse de la sorte à ses joueurs. Il a eu raison de le faire, car il a besoin de les secouer à quelques jours de la finale. En parlant de stars, il a visé un ou deux joueurs sans les citer nommément. «Il n’y a pas de stars pour moi. Celui qui veut jouer n’a qu’à prouver sur le terrain qu’il mérite sa place. Je mets tout le monde sur un pied d’égalité et le plus en forme jouera», leur a-t-il rappelé. D’après un joueur que nous avons eu hier au téléphone, les propos du coach ont eu l’effet escompté, en disant que tout le groupe est déterminé à effacer la lourde défaite concédée à Libreville.

Compétition (27/04/2011)

liberté:

Sport (Samedi 30 Avril 2011)


Belhout : “Après la Coupe de Tunisie, place à la Coupe d’Algérie”
Par : Mohamed Haouchine
Lu : (325 fois)

S’il y a bien quelqu’un qui brûle d’impatience et qui rêve de remporter cette Coupe d’Algérie 2011, c’est bien le coach en titre de la JSK, Rachid Belhout.
Même s’il ne le dit pas ouvertement, lui qui est connu pour sa modestie et son humilité, Belhout caresse le rêve fou de monter ce dimanche sur le podium et brandir un trophée qui lui a échappé en 2004 du temps où il drivait l’USM Alger, battu à l’époque par son “frère ennemi” le MC Alger. Et si cette grosse frustration lui est restée en travers de la gorge, Belhout veut effacer ce mauvais souvenir de sa mémoire et fêter comme il se doit une consécration qui pourrait constituer un véritable conte de fées dans la mesure où le coach kabyle ne s’attendait certainement pas à un tel évènement il y a quatre mois à peine alors qu’il entraînait encore l’Olympique de Béja, club avec lequel il a justement remporté la Coupe de Tunisie en juin dernier.
“Ce fut une grande première pour le club de Béja qui a donc remporté en juin dernier sa première Coupe de Tunisie face à l’un des plus grands clubs tunisiens, le Club Sportif de Sfax. La Coupe a un charme particulier et mon rêve est de remporter cette Coupe d’Algérie avec la JSK. La défaite de 2004 avec l’USMA contre le MCA m’est restée en travers de la gorge et je souhaite de tout cœur gagner la Coupe d’Algérie une année après avoir gagné la Coupe de Tunisie. Pour quelqu’un comme moi qui a vécu presque toute sa vie en Europe, c’est quelque chose de fabuleux. Et le fait de disputer une finale de la Coupe de la République dans mon pays natal, devant des dizaines de milliers de spectateurs et le fait de serrer la main du président de la République est déjà un grand bonheur pour moi.
En finale de coupe, ce n’est pas toujours le meilleur qui gagne. Cela se jouera sur 90 ou 120 mn et que le meilleur gagne même si j’espère que la chance nous sourira en fin de compte pour faire plaisir à notre merveilleux public et honorer tel qu’il se doit toute la Kabylie” dira encore le coach de la JSK qui, à 67 ans, compte bien goûter aux délices et à la saveur de Dame Coupe.

JSK : Belhout réalise son 1er objectif

La vie est rose à la JSK depuis la nomination de Rachid Belhout à la tête du staff technique. Ce dernier, qui en peu de temps a su comment stabiliser son groupe, en communiquant régulièrement avec ses joueurs, n’enregistre que de bons résultats en championnat et en Coupe d’Algérie. D’ailleurs, la seule défaite de la JSK version Belhout c’était en Coupe d’Afrique contre le FC Missiles, trois buts à zéro. Ce jour-là, le directeur de jeu a joué un grand rôle dans la défaite des Kabyles en favorisant clairement les Gabonais en leur offrant un penalty imaginaire sans oublier l’expulsion de Berchiche et Nessakh. L’appétit vient en mangeant, dit-on, la JSK a vraiment suivi ce proverbe jusqu’à la fin. En battant Sedrata, l’ES Mostaganem et le MCEE, les joueurs de la JSK commençaient à croire en leurs chances de remporter cette coupe. Toutefois, les parties devenaient toutes difficiles devant plusieurs équipes de Ligue 1. Seulement, l’avantage du terrain a joué un grand rôle dans les qualifications contre le CRB (4-2) et le MCO (2-1). En atteignant la finale, Rachid Belhout n’avait besoin que de 90 minutes pour entrer dans l’histoire et offrir aux Kabyles ce cher trophée, 17 ans après.

La finale de 2007 toujours en mémoire
Qui d’entre nous ne se souvient pas de la finale qui avait opposé les deux frères ennemis, l’USMA au MCA, au stade du 5-Juillet ? Ce jour-là, les Rouge et Noir, coachés par Rachid Belhout, étaient archi favoris pour remporter le trophée, vu l’armada des joueurs que l’équipe renfermait. Seulement, le Mouloudia, plus réaliste, a su faire la différence en remportant pour la seconde fois consécutive la coupe, après le sacre de 2006. Belhout, qui aurait aimé offrir aux Rouge et Noir ce cher trophée, n’avait pas réussi à marquer son nom en lettres d’or. Donc, il lui a fallu attendre quatre ans pour réaliser ce souhait. Monsieur Belhout, les supporters de la JSK vous seront toujours reconnaissants. Respect !

La Coupe de Tunisie, puis d’Algérie
Après son passage par l’USMA, l’ESS, l’ASO, le MCEE, le premier responsable de la barre technique de la JSK a préféré changer un peu d’air en exerçant ce métier d’entraîneur en Tunisie où il était le driver de l’Olympique de Béja. Pour une première saison avec ce modeste club, Belhout avait réussi à gagner la Coupe de Tunisie et c’était contre Sfax, un but à zéro signé Mehdi Harb sur penalty. Une saison après, ce technicien chanceux a renoué avec la Coupe en Algérie, en réalisant ainsi un rêve qui remontait à très longtemps. Maintenant, il faudra se pencher sur le reste du championnat pour décrocher une place sur le podium et préparer convenablement le match retour contre le FC Missiles, qui s’annonce des plus difficiles.
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«Je suis très heureux pour mon premier titre en Algérie»
L’entraîneur de la JSK, Rachid Belhout, n’a pas caché sa joie pour son premier titre gagné en Algérie, du moment qu’il n’a jamais goûté à un sacre depuis qu’il est venu entraîner dans son pays d’origine. «Franchement, j’aspirais à gagner la Coupe d’Algérie avec la JSK cette saison et goûter à ce sacre pour la première fois. Ce titre est venu au bon moment, car je ne voulais pas le rater après avoir atteint la finale. J’ai déjà gagné la Coupe de Tunisie avec Beja, mais un titre en Algérie est plus important pour moi», dira d’emblée le coach kabyle.

«El Harrach reste une école de football en dépit de sa défaite»
Le premier responsable de la barre technique de la JSK n’a pas tari d’éloges sur son adversaire en coupe, l’USMH, qui a réalisé un bon match : «En dépit de cette défaite concédée par l’équipe d’El Harrach contre nous, je le dit et je le répète, elle reste une grande équipe et une école de football. Elle possède de jeunes joueurs pétris de qualités et qui jouent un football propre, ils ne manquent que d’expérience. Je leur souhaite toute la réussite dans le reste du parcours, et qu’ils puissent gagner des titres dans l’avenir. L’USMH mérite d’être dans la cour des grands.»

«La possession du ballon et le fait de ne pas reculer sont les clefs de la réussite»
Concernant le déroulement du match, Rachid Belhout a affirmé que ses joueurs ont réussi à dominer leur adversaire dès la première minute de la rencontre, ce qui leur a permis de gérer le match à leur guise : «Je crois que nous avons été supérieurs à notre adversaire dans la possession du ballon. C’était la clef de la réussite, et qui nous a menés vers la consécration. Le but que nous avons marqué sur l’erreur défensive d’El Harrach a influé négativement sur l’adversaire et a faussé ses calculs. Nous avons profité de l’occasion et continuer d’attaquer. On n’a pas reculé, et on a failli tuer le match par un deuxième but. C’est une victoire logique et méritée que nous avons réalisée.»
«Je suis honoré par mon premier titre en Algérie, et j’espère serrer la main de Bouteflika une troisième fois»
Pour son premier titre gagné en Algérie, le technicien kabyle nous confie : «Je voudrais dire que je suis honoré par ce titre que j’ai gagné en Algérie. J’ai toujours souhaité avoir un titre dans mon pays, et non pas dans un autre pays. Après avoir réalisé ce rêve, j’espère serrer la main du Président une troisième fois, et c’est ce que j’ai dit à M. Abdelaziz Bouteflika quant il m’a remis la médaille.»

«Azul à tous les Kabyles et Algériens»
Rachid Belhout n’a pas omis de parler du rôle du public kabyle dans cette consécration en déclarant : «Je veux adresser un message aux supporters de la JSK qui nous ont soutenus jusqu’à la dernière minute du match. Je dirai azul à tous les Kabyles et au peuple algérien. Nous ne devons pas minimiser le rôle des supporters dans toutes les réalisations de la JSK jusque-là. J’espère qu’ils continueront à nous soutenir en championnat et en Coupe d’Afrique qui nous attend dans quelques jours.»

«Après notre défaite face au FC Missiles, je n’ai pas critiqué les joueurs»
Concernant le match retour de la Coupe de la CAF, Rachid Belhout nous confie : «Après la défaite concédée au match aller face au FC Missiles du Gabon, je n’ai pas essayé de chercher des justifications, comme je n’ai pas critiqué la façon de jouer de mon équipe. On avait la possibilité de marquer et de revenir avec un meilleur résultat, mais le penalty offert à l’adversaire en seconde période a déconcentré nos joueurs. Nous avons maintenant moins d’une semaine avant le match retour. Nous devons nous préparer comme il se doit et faire durer la joie en se qualifiant au prochain tour.»

LE buteur (03/05/2011)

«Hannachi doit tout faire pour garder Hamiti et les autres»

Belhout : «Je suis un homme heureux»

De l’avis de tous les spécialistes qui ont vu la finale de la coupe d’Algérie, la JSK était supérieure sur plusieurs plans aux Harrachis, certes c’est le but de Hamiti intervenu à la suite d’une erreur de Griche et Doukha qui a fait la différence, mais sur la pelouse, la suprématie tactique de Belhout était évidente.


- Vous êtes sans doute en train de savourer cette victoire face à l’USMH, n’est-ce pas coach ?

- Actuellement, c’est quelques heures de sommeil que je veux savourer, depuis hier je n’ai pas dormi et ça commence déjà à peser.
- Si on reparlait un peu de cette grande victoire en coupe d’Algérie, comment avez-vous vécu les moments qui ont suivi le coup de sifflet final ?

- Que du bonheur, j’étais aux anges, mais pas seulement moi, le boss avait à cœur de remporter ce trophée, il voulait l’ajouter dans l’armoire des trophées du club, il n’arrêtait pas de parler de la coupe, de la coupe et de la coupe, il voulait tant aller au 5-Juillet.
- D’autant qu’en championnat c’était quasiment perdu…

- Oui, c’était loin depuis longtemps, la coupe de la CAF n’est pas vraiment un objectif, il ne restait donc que cette coupe d’Algérie, mais malgré ça le boss n’a jamais déclaré qu’il voulait gagner la finale, et c’est cela qui nous a permis de nous concentrer et la remporter et la dédier à toute la Kabylie en général et à Tizi en particulier.
- Peut-on comprendre par là que Hannachi cachait un peu son jeu ?

- Non, c’est juste que l’ASO a quasiment assuré son championnat, en plus en coupe de la CAF, il savait qu’on n’a pas l’effectif nécessaire pour ça, donc ce n,’était pas gagné même pour cette coupe, avant qu’elle ne redevienne notre principal objectif après la demi-finale.
- Sur le terrain, vous avez bien géré les débats, peut-on connaître les consignes que vous avez données à vos joueurs avant le match ?

- On a fait en sorte de donner les consignes qu’il faut pour neutraliser les sources de danger de l’adversaire, mais il arrive que ces consignes ont causé une gêne chez quelques-uns de nos joueurs, à l’image de Tedjar, j’ai senti que je l’ai quelque peu dérangé, perturbé, il était même ennuyé, car d’habitude je lui demande de jouer là où il veut mais pas cette fois-ci.
- On sait qu’il a l’habitude de jouer beaucoup plus sur le flanc droit, c’était quoi sa mission dans ce match ?

- Je lui ai dit de jouer dans l’axe, il devait rester dans une zone bien précise et il ne devait pas avancer ou reculer de plus de dix mètres, tout en essayant de jouer en profondeur, c’était un peu inhabituel pour lui ce genre de consignes.
- Si vous devez rejouer ce match, opterez-vous de nouveau pour ce choix ?

- Je connais bien Tedjar, c’est un joueur imprévisible, certes on l’a moins vu dans ce match, mais pour moi il a fait ce qu’il fallait, donc, je ne changerai pas mon choix, et puis en seconde mi-temps il est un peu sorti de l’axe.
- Il y a aussi Yahia Chérif qui était proche de lui et qui a fourni une belle prestation…

- Lui aussi il avait des consignes strictes, je lui ai demandé d’essayer de perdre un minimum de balles, et d’essayer de ne pas trop jouer derrière, Yahia Chérif est un joueur qui revient en forme et c’est l’un des joueurs qui nous ont aidés dans cette rencontre.
- Younès aussi est en super forme, en plus il avait l’avantage de jouer dans son jardin…

- Il a effectivement fait un très bon match, il est à féliciter.
- Mais malgré ça, on n’a pas vu beaucoup d’occasions à part celle qui amené but de Hamiti, pourquoi ?

- On a opté pour la prudence, avec Hamiti en avant-centre, mais on lui a demandé de guetter la moindre erreur, et la suite vous la connaissez.
- Quel est votre avis sur cette équipe harrachie, vous l’avez trouvée comment ?

- On connaît l’USMH, c’est une équipe qui joue bien au ballon, une équipe d’avenir. D’ailleurs, avant le début du match, j’ai discuté avec certains de leurs joueurs, je leur ait dit qu’ils devaient me laisser gagner cette coupe car je n’ai pas leur âge car je ne remporterai peut-être plus cette coupe à l’avenir, par contre eux, ils peuvent bien rejouer une finale une autre fois et remporter ce trophée (il rit).

- L’un des points forts de la JSK dans cette finale fut l’axe de la défense…

- Oui, c’est vrai. Rial et Khelili ont bien assuré leur rôle, mais aussi Remache à droite qui, non seulement défendait, mais a aussi bien réussi ses dédoublements avec Younès. Il y a aussi le rôle d’El-Orfi et Saïdi bien qu’il y avait beaucoup de déchets dans le jeu de ce dernier, mais le plus important pour notre défense, c’était d’éviter les cartons.
- L’arbitre a distribué 6 cartons pour vos joueurs…

- Je tiens à mettre au clair une chose, cet arbitre n’a rien contre moi, contrairement à ce que j’ai lu dans la presse aujourd’hui. Quand il s’approchait du banc, ce n’est pas à moi qu’il s’adressait. Pour ce qui est de sa prestation, il n’a fait que son devoir. C’est un arbitre qui a de l’expérience que je connais depuis 4 années. Il a progressé, et puis, c’est un humain et peut commettre des erreurs.
- Le but de Hamiti est venu à la suite d’une erreur…

- Ou plutôt parce c’est un opportuniste et un chasseur de buts qui sait profiter de ce genre d’actions.
- Avant le match, on a plutôt parlé de Boumechra et Boualem comme étant les hommes par qui le danger allait venir et qu’il fallait les bloquer. Avez-vous donné des consignes dans ce sens ?

- On ne les a même pas bloqués, ils n’avaient même bas le ballon (il rit).
- D’habitude, on voit Tedjar s’essayer de loin, mais plus cette fois, pourquoi ?

- Pour qu’il puisse tirer des 18 ou 20 mètres, il lui fallait un appui sur Hamiti. C’était mes instructions, sauf qu’il ne s’est pas retrouvé dans les meilleures conditions pour le faire.
- On a vu Nessakh protester après son remplacement, qu’est-ce qu’il y a eu ?

- Nessakh était supervisé et ça explique peut-être sa réaction, car son objectif était de jouer tout le match pour épater. Or, ce n’était pas mon objectif. Puis, il avait un carton jaune et un joueur adverse évoluant sur le même couloir venait d’entrer en jeu. Il était frais, son remplacement par Oussalah était inévitable.
- Ne pensez-vous pas que Nessakh est beaucoup plus un joueur offensif que défensif ?

- Oui, il est bon devant. En plus, il a un bon jeu de tête, mais il n’a pas la technique de Yahia Chérif et vice-versa. Bref, ce sont des joueurs qu’on a et qu’on doit utiliser selon les matches.
- Saïb nous a parlé de votre pressing haut gagnant, un mot sur ça ?

- Eh bien, dès le début, je voulais jouer dans leur camp et faire en sorte de priver Boualem et Boumechra de ballon, ensuite procéder par des contres. Je crois que c’est ça qui nous a offert la coupe.

- A titre personnel, c’est votre seconde coupe d’affilée après la coupe de Tunisie décrochée avec Beja l’an dernier. Vous êtes un homme chanceux, n’est-ce pas ?

- Disons que j’ai un peu de réussite. C’est venu à la JSK alors que je l’avais ratée à l’ESS et l’USMA. Je ne regrette rien. Face au MCA, on était très décimés. On manquait de 5 à 6 joueurs en finale. Donc, j’avais l’occasion de me racheter cette fois. Je l’ai fait et avec la coupe tunisienne, je suis un homme heureux.
- Vous avez rencontré le président Bouteflika et vous vous êtes échangé quelques mots. Que lui avez-vous dit ?

- Déjà, c’est la seconde fois que je le rencontre après la finale perdue face au MCA. Je lui ai souhaité une longue vie tout en lui émettant le souhait de le revoir dans très longtemps. Il en a bien rigolé et m’a dit qu’il y avait un joueur qu’il a vu défiler devant lui plus de 3 fois depuis qu’il est Président.
- Maintenant que vous avez sauvé votre saison, qu’en sera-t-il du championnat et de la coupe de la CAF ?

- Ça dépendra de la concentration des joueurs, surtout après avoir remporté cette coupe. Mais avec le président, on s’était fixé l’objectif de gagner cette coupe et on l’a fait.
- Mais la coupe de la CAF est une question de nif kabyle…

- J’ai un grand déficit pour ce qui est de l’effectif, ça sera vraiment difficile, mais je me dis que si le MCA a réussi à le faire, on essayera nous aussi de rééditer cet exploit, ou au moins scorer trois fois pour égaliser en étant très vigilants derrière et en adoptant l’attaque à outrance.
- La seconde place en championnat est possible aussi…

- On tentera de jouer tous les matches qui restent avec la même volonté de gagner, mais avant, les joueurs doivent vite se concentrer sur cette compétition, oublier la coupe et vite remettre les pieds sur terre.
- Le président Hannachi ne dirait pas non à une qualif’ pour la C1…

- Que voulez vous que je vous dise, je suis sûr de ce que je fais. J’ai de bons joueurs, mais ça ne dépend pas que de ça, déjà en coupe de la CAF, j’avais déjà un effectif réduit avec la non-qualification des nouveaux, et voilà que je dois faire sans Berchiche et Nessakh. C’est dire qu’on ne peut pas prévoir certaines choses. En tout cas, on aimerait tous être en C1 l’an prochain.
- Ziti sera là pour remplacer Berchiche, c’est ça ?

- Oui, ça devrait être lui, bien qu’il est plus utilisé comme latéral chez nous. Il y aura aussi l’absence de Nessakh. Et sans Hamiti, ça va être dur. J’ai même pensé un instant à reconvertir Ziti en attaque.
- Ziti en attaque !

- (Il rit) Je sais que ça paraît bizarre, mais j’ai décelé en lui des qualités qui ne trompent pas dans ce sens. Il est doué balle au pied, il est rapide, fort et marque souvent aux entraînements. Non, mais c’est juste une idée comme ça. C’est un arrière, je compte vraiment le faire jouer en stoppeur en coupe d’Afrique.
- En fin de saison, vous serez toujours lié à la JSK, ça ne vous fait-il pas peur de savoir que les piliers de l’équipe seront presque tous en fin de contrat cet été, y compris Hamiti ?

- Une chose est sûre, le président doit régler ça. Il doit faire le maximum pour les garder. Boualem Charef n’aurait jamais pu atteindre cette finale, voire construire une telle équipe, s’il n’avait pas travaillé un maximum de temps avec les mêmes joueurs.



Compétition (03/05/2011)

IL BOSSE BIEN ... j'espere qu'il restera à la JSK pour un long bail et former une équipe de niveau de la C.L .
DEJA UNE COUPE DZ ...

REBELLE18 a écrit:IL BOSSE BIEN ... j'espere qu'il restera à la JSK pour un long bail et former une équipe de niveau de la C.L .
DEJA UNE COUPE DZ ...

Il sera en retraite dès juillet

adsm a écrit:

REBELLE18 a écrit:IL BOSSE BIEN ... j'espere qu'il restera à la JSK pour un long bail et former une équipe de niveau de la C.L .
DEJA UNE COUPE DZ ...

Il sera en retraite dès juillet

ayakhassar.....comment et pourtant il a promis à BOUTEF de se voir la saison prochaine

REBELLE18 a écrit:

adsm a écrit:

REBELLE18 a écrit:IL BOSSE BIEN ... j'espere qu'il restera à la JSK pour un long bail et former une équipe de niveau de la C.L .
DEJA UNE COUPE DZ ...

Il sera en retraite dès juillet

ayakhassar.....comment et pourtant il a promis à BOUTEF de se voir la saison prochaine

La saison prochaine? Voutef adyili yetchath uva3uch

adsm a écrit:

REBELLE18 a écrit:

adsm a écrit:

REBELLE18 a écrit:IL BOSSE BIEN ... j'espere qu'il restera à la JSK pour un long bail et former une équipe de niveau de la C.L .
DEJA UNE COUPE DZ ...

Il sera en retraite dès juillet

ayakhassar.....comment et pourtant il a promis à BOUTEF de se voir la saison prochaine

La saison prochaine? Voutef adyili yetchath uva3uch

ala ala .....il va crevé allongé comme une momie .....

REBELLE18 a écrit:ala ala .....il va crevé allongé comme une momie .....

il est deja comme une momie............

adsm a écrit:

REBELLE18 a écrit:ala ala .....il va crevé allongé comme une momie .....

il est deja comme une momie............

lui il regarde de ses yeux de vampire .

REBELLE18 a écrit:

adsm a écrit:

REBELLE18 a écrit:ala ala .....il va crevé allongé comme une momie .....

il est deja comme une momie............

lui il regarde de ses yeux de vampire .

Il crève déjà et crèvera encore plus...............am netsa, am rassass, c'est des vampires......